birdy1972 0 Posté(e) le 2 avril 2014 Depuis 1987, les baleiniers japonais sévissaient dans les eaux antarctiques à titre scientifique. Mais l’Australie avait accusé l’Empire du soleil levant de prendre ce prétexte pour pêcher les baleines à des fins commerciales. La Cour internationale de justice a donné raison à l’accusateur et somme le Japon d’arrêter ses expéditions dans les mers australes. DNews 1/4/2014 - Certaines personnes au Japon ont été prétendu pendant des années qu'ils chassaient les baleines au nom de la science. Récemment, l'ONU (CIJ) a ordonné au Japon de cesser leur chasse annuelle à la baleine, car elle n'est pas licite. Trace explique l'histoire de la chasse à la baleine, et pourquoi nous n'avons pas plus besoin.Les baleiniers scientifiques japonais, comme le célèbre Nisshin Maru qui remonte une baleine de Minke et son petit, ne seront plus autorisés à pêcher les cétacés dans les mers australes pour ne pas avoir respecté les conditions du moratoire qu’ils avaient signées. Customs and Border Protection Service, Commonwealth of Australia, Wikipédia, cc by sa 3.0Le moratoire adopté par la Commission baleinière internationale (CBI) court depuis 1982. Il précise que la chasse à la baleine pour des raisons commerciales est strictement bannie, mais qu’elle peut être menée à des fins scientifiques. Néanmoins, chaque pays demeure dans l’obligation de définir annuellement ses quotas de pêche devant le comité scientifique, qui juge du bien-fondé du programme.Or, en 2010, l’Australie accusait le Japon de prélever bien trop de baleines pour de simples études et qu’il s’agissait plutôt d’un prétexte pour remplir les étals des poissonniers nippons, puisque le cétacé occupe une place traditionnelle dans la gastronomie du pays. La Cour internationale de justice, basée à La Haye (Pays-Bas) s’est saisie du dossier et vient de rendre son verdict, à 12 voix contre 4 : le Japon doit retirer toute autorisation ou licence permettant à ses navires de chasser la baleine dans les eaux antarctiques délivrées dans le cadre du programme Jarpa II. Le tribunal juge en effet que des considérations financières sont rentrées en jeu.Patrick Ramage (IFAW): Nous sommes à la fois surpris et heureux de cette décision historique. Depuis des années, des Etats et des ONG dénoncent la chasse à la baleine japonaise, assurant qu'elle n'est pas menée à des fins scientifiques mais commerciales. Pour la première fois, la plus haute autorité juridique du monde l'a reconnu : le programme de recherche Jarpa II [Japanese Whale Research Program under Special Permit in the Antarctic] mené dans l'Antarctique ne remplit pas les conditions de la recherche scientifique. Or, comme la Commission baleinière internationale a pris en 1986 un moratoire n'autorisant la chasse à la baleine qu'à des fins scientifiques, la CIJ a déclaré que le Japon devait stopper immédiatement cette chasse en Antarctique. C'est la première fois que le sujet de la chasse à la baleine — et de manière générale un cas concernant la faune sauvage — est amené devant cette cour. Et cette procédure inédite se solde par une victoire pour la biodiversité. La décision de la Cour internationale de justice, dans un sens strict, n'interdit pas de tuer des baleines, mais vise la campagne japonaise dans l'Antarctique. Toutefois, ses répercussions devraient être mondiales : le jugement devrait augmenter la pression sur les autres campagnes de chasse à la baleine et les rendre plus difficiles à justifier. Ce sera le cas pour les campagnes que le Japon mène sur ses côtes et dans l'océan Pacifique nord, mais aussi pour l'Islande, qui avance des raisons à la fois commerciales et scientifiques. Le cas de la Norvège, par contre, sera plus difficile à résoudre : Oslo a refusé de reconnaître le moratoire sur la chasse commerciale en 1986.De nombreuses baleines pourraient finalement être sauvées. On estime que le Japon a chassé plus de 10 000 cétacés entre 1987 et 2009, principalement des petits rorquals, ou baleines de Minke. La Norvège en a tué 590 en 2013 et l'Islande, 172.Le tribunal pointe notamment du doigt le « manque de transparence » dans l’établissement des quotas, jugés « non raisonnables ». Depuis 2005, ces quotas pour les baleines de Minke ont par exemple doublé, tandis que les Nippons ont demandé à pouvoir ramener 50 rorquals communs et 50 baleines à bosse en plus que les années précédentes. Or, depuis cette date, seule deux études scientifiques relues par des pairs ont été publiées, et portaient en tout sur 7 baleines de Minke, pêchées au tout début de cette période. Sur le même laps de temps, 3.600 de ces petits rorquals ont été ramenés par les baleiniers japonais.Les rorquals communs, occasionnellement ramenés par les baleiniers japonais, vont pouvoir désormais nager tranquillement dans les eaux antarctiques. Visit Greenland, Wikipédia, cc by 2.0La cour reproche notamment au Japon de ne pas avoir adapté ses méthodes au cours du temps. Si elle est prête à reconnaître la nécessite de prélever un échantillon important d’individus pour mener à bien certaines recherches, elle accuse les Nippons de ne pas suffisamment prendre en compte les méthodes non létales au cours de leurs campagnes de pêche.Évidemment, le Japon se défend en précisant que cette cour de justice n’est pas habilitée à définir ce qui est de la science de ce qui ne l’est pas. L’État d’Extrême-Orient reconnaît aussi vendre la viande de baleine excédentaire sur les marchés locaux, mais signale que 75 % des stocks ne sont pas consommés. La preuve, à leurs yeux, que la pratique n’a pas d’utilité économique.Les baleiniers nippons ne sont pas revenus des dernières campagnes aussi chargés qu’ils auraient pu. Dernièrement, ils ont prélevé des océans deux fois moins de baleines de Minke que les quotas ne les y autorisait, 18 rorquals communs et pas une baleine à bosse. Et cela même avant que les activistes écologistes ne viennent les harceler et couper la route des bateaux de pêche.Le Japon a fait savoir qu’il accepterait cette décision, puisqu’il n’a pas le droit de faire appel. Néanmoins, il pourrait décider de quitter la CBI en signe de protestation et de ce fait ne plus être tenu de respecter le traité signé dans les années 1980. Autrement dit, il pourrait redevenir libre de pêcher les baleines pour des raisons économiques, exactement comme l’a fait l’Islande en 2006 avec l’autorisation de la commission.Futura Sciences 1/4/2014 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 3 avril 2014 Tokyo a confirmé qu'il se plierait à une récente décision de la Cour internationale de justice, sans pour autant renoncer à la pêche dans le Pacifique Nord.C'est une première depuis 27 ans. L'Agence des pêches japonaise a indiqué, jeudi 3 avril, qu'elle renonçait à sa prochaine campagne de pêche à la baleine dans l'Antarctique, conformément à l'avis rendu par la Cour internationale de justice (CIJ). "Mais nous prévoyons de poursuivre le programme de recherche baleinier ailleurs, comme prévu", a-t-elle précisé. Le Japon va donc continuer de chasser des baleines dans l'océan Pacifique Nord.Une photo rendue publique le 7 février 2008, montrant un bateau japonais se livrant au harponnage de deux baleines dans l'Antarctique. (AUSTRALIAN CUSTOMS SERVICE / AFP)Plus haute instance judiciaire des Nations unies, la CIJ a ordonné, lundi, au Japon d'arrêter sa chasse à la baleine dans l'Antarctique, dénoncée depuis des années par les écologistes et les pays de cette région, notamment l'Australie, qui avait saisi la Cour en 2010.La CIJ a estimé que le Japon déguisait une activité commerciale en programme de recherche scientifique. Les responsables japonais, jusqu'au Premier ministre, se sont dits "déçus" par cette décision, mais ont néanmoins tout de suite affirmé que l'archipel respecterait l'arrêt de la CIJ.Tokyo n'avait toutefois pas encore concrètement annoncé la suspension de cette campagne annuelle, qui démarre habituellement en fin d'année calendaire, pour deux ou trois mois. L'Australie accuse le Japon d'avoir tué plus de 10 000 baleines par ce biais entre 1987 et 2009, principalement des petits rorquals.Le Japon jouait jusqu'à présent sur un moratoire de la Commission baleinière internationale datant de 1986, qui n'autorisait la chasse à la baleine qu'à des fins scientifiques.Francetv info 3/4/2014 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
megmatii 0 Posté(e) le 9 avril 2014 Tokyo (AFP) - Le Japon a annoncé avoir tué 251 baleines durant sa campagne annuelle de "pêche scientifique" en Antarctique, la dernière après l'interdiction ordonnée récemment par la Cour Internationale de Justice (CIJ) de La Haye.Ces chiffres, révélés mardi par l'Agence japonaise des pêches, sont en hausse par rapport au bilan de 103 cétacés tués lors de la campagne précédente, mais en nette baisse par rapport à l'objectif qui était fixé d'environ 935 baleines du 3 janvier au 13 mars derniers. Des pêcheurs découpent le corps d'une baleine dans le port de Wada le 3 juillet 2000 (c) AfpContraint et forcé par la CIJ, la plus haute instance judiciaire de l'ONU, le Japon a annoncé le 3 avril qu'il renonçait pour la première fois depuis 27 ans à sa prochaine campagne de chasse à la baleine dans l'Antarctique, qui aurait dû démarrer l'hiver prochain pour deux ou trois mois."Mais nous prévoyons de poursuivre le programme de recherche baleinier ailleurs comme prévu", avait toutefois averti un responsable de l'Agence à l'AFP.La CIJ avait donné raison à l'Australie, qui avait assigné le Japon devant la Cour en 2010, arguant que le Japon détournait un moratoire de la Commission baleinière internationale (CBI) datant de 1986 et n'autorisant la chasse à la baleine qu'à des fins scientifiques. La CIJ a estimé que le Japon déguisait une activité commerciale en programme de recherche scientifique.Sciences et Avenir 9avril2014 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BreeMeg 0 Posté(e) le 15 avril 2014 L’Institut japonais pour la Recherche sur les Cétacés (ICR) brave éhontément le verdict de la Cour Internationale de Justice !L'ICR (L'institut de recherche japonais sur les cétacés) a remis au tribunal un mémoire déclarant qu’il a l’intention de retourner chasser les baleines en Antarctique en 2015-2016 et qu’il va chercher à étendre à d’autres entités Sea Shepherd l’interdiction de faire obstacle à ses opérations.Dans cette photo d’archives de 2009, on voit l’équipage du Yushin Maru N° 3 en train de tirer sur une baleine de Minke pour la tuerBravant le récent verdict de la Cour Internationale de Justice à La Haye (CIJ), l’Institut japonais de Recherche sur les Cétacés (ICR) vient de rendre un mémoire au tribunal déclarant qu’ils ont l’intention de retourner chasser les baleines dans l’Océan Austral pendant la saison 2015-2016 avec un nouveau programme de "recherches", qu’ils demanderont la délivrance d’une injonction permanente contre Sea Shepherd USA - bien que l’entité USA ne soit plus active dans l’Océan Austral – et qu’ils la demanderont également pour les autres entités Sea Shepherd.L’affaire Australie c/Japon a été entendue par la CIJ en juillet dernier pour décider si le Japon enfreint ses obligations internationales en mettant en œuvre son programme de "recherche" JARPA II dans l’Océan Austral, et pour exiger qu’il stoppe JARPA II et qu’il annule tous les permis du même type jusqu’à ce qu’il soit en mesure de démontrer que ses activités sont conformes à la loi internationale.Par un vote de 12 voix contre 4, le 31 mars, la CIJ a jugé que le programme japonais de chasse baleinière JARPA II n’était pas mené à des fins de recherche scientifique telle que définie par les règlements de la Commission Baleinière Internationale. La cour a ordonné au Japon de révoquer les permis scientifiques délivrés dans le cadre de JARPA II, et de ne plus accorder de nouveaux permis dans le cadre de ce programme. Aujourd’hui, cependant, l’ICR a remis un mémoire à la Cour de District de Seattle aux USA, déclarant clairement son intention de continuer à chasser les baleines malgré ce jugement.Le fondateur de Sea Shepherd Conservation Society, Paul Watson, réagit: "Lorsque la CIJ a rendu son verdict, je savais que, bien que ce soit une grande victoire qui justifie notre opposition à la chasse baleinière illégale dans l’Océan Austral, on pouvait s’attendre à ce que l’ICR réécrive son programme pour pouvoir reprendre la chasse. J’avais prédit qu’ils le feraient pour la saison 2015-2016. On dirait bien que c’est ce qu’ils ont l’intention de faire", dit-il. "Je suis convaincu que le Japon n’était pas sincère lorsqu’il a déclaré qu’il respecterait le verdict de la CIJ. Le Japon a tout un passé de duplicité pour ce qui concerne la chasse à la baleine. Je suis sûr que Sea Shepherd Global devra se préparer pour repartir pour l’Océan Austral en décembre 2015 pour, une fois de plus, défendre l’intégrité du Sanctuaire Baleinier de l’Océan Austral", a ajouté le capitaine Watson.En apprenant les projets de l’ICR, le directeur du Renseignement et des Enquêtes de Sea Shepherd USA, Scott West, a déclaré: "Clairement, les Japonais ont l’intention de violer l’esprit, si ce n’est la lettre, du jugement de la Cour Internationale. Ils ridiculisent la Cour Internationale de Justice, et se présentent devant les tribunaux américains avec les mains pas très propres. Ils sont les premiers à crier à l’injustice dès que quelqu’un ose mettre leurs mensonges en doute, mais ils veulent que le monde respecte les décisions des tribunaux qui sont en leur faveur. Ce sont des braconniers et ils agissent de façon malhonnête."Clairement, l’ICR est déstabilisé non seulement par le jugement de la CIJ, mais aussi par la recommandation récente du Commissionnaire Peter Shaw à la Cour du Neuvième Circuit demandant que Sea Shepherd USA ne soit pas reconnu coupable d’outrage à magistrat. Dans ses conclusions, l’ICR a menacé: "Si le Neuvième Circuit estime que ce ne sont pas les défendeurs qui se sont rendus coupables d’outrage à magistrat, alors les plaignants pourraient devoir étendre leur action aux parties qui ont effectivement commis cet outrage." Il a également noté: "Les plaignants pensent que, parmi les autres parties auxquelles ils souhaiteraient étendre leur action, il pourrait y avoir des parties étrangères." Mais comment ils pensent faire comparaître des parties étrangères devant une Cour américaine, cela reste à voir.Une conférence de mise en état aura lieu le mercredi 16 avril à 10h à la Cour US du district de l’état de Washington, 700 Stewart Street à Seattle, pour fixer la date d’audience au cours de laquelle sera examinée la requête d’injonction permanente visant à interdire à Sea Shepherd USA de faire obstacle à la chasse baleinière illégale dans l’Océan Austral. L’audience est ouverte au public.Sea Sheperd 13apr2014 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 18 avril 2014 Tokyo (AFP) - Le gouvernement japonais a indiqué vendredi qu'il allait revoir son plan de chasse à la baleine dans l'Antarctique en tenant compte du verdict de la Cour internationale de justice (CIJ), dans le but de lui donner une tournure plus scientifique compatible avec les règles mondiales.Le Japon a annoncé qu'il allait revoir son plan de chasse à la baleine afin de se mettre en conformité avec la CIJ (c) Afp"Nous allons faire des études en collaboration avec les ministères concernés pour soumettre un nouveau programme de recherche cet automne à la Commission baleinière internationale (CBI)", a expliqué le ministre de la Pêche, Yoshimasa Hayashi.Il affirme vouloir tenir compte des critères de la CIJ, la plus haute instance judiciaire de l'ONU selon laquelle le Japon déguisait auparavant une activité commerciale en programme de recherche scientifique.Le ministre a dans le même temps réaffirmé que le Japon allait arrêter le plan Jarpa II (seconde phase des recherches dans l'Antarctique), conformément aux décisions de la justice, avant d'en élaborer un autre."Le verdict a confirmé que la Convention internationale pour la réglementation de la chasse à la baleine est en partie destiné à l'utilisation durable des ressources baleinières", a rappelé le ministre."Suite à cela, notre pays maintiendra fermement sa politique de base de chasse à la baleine pour la recherche, sur la base du droit international et des bases scientifiques, afin de collecter des données scientifiques nécessaires à la réglementation des ressources baleinières, dans le but d'une reprise de la chasse commerciale", a clairement expliqué M. Hayashi.Cela signifie que le Japon va cesser la chasse contestée telle qu'il la pratiquait jusqu'à présent en Antarctique, et présenter un autre dossier pour l'Antarctique comportant vraisemblablement davantage d'éléments scientifiques afin de bénéficier de l'exception accordée par la CBI pour les prises de baleines à des fins de recherches.La prochaine expédition dans l'Antarctique qui devait débuter l'hiver prochain sera annulée, comme l'a précisé l'Agence japonaise des pêches, mais le gouvernement avait toutefois indiqué en début de semaine qu'il n'avait pas encore pris de décision quant à une éventuelle campagne en Antarctique en 2015-2016.Le Japon entend en revanche dans tous les cas poursuivre la chasse "scientifique" à la baleine ailleurs, en l'occurrence dans l'océan Pacifique. "Nous allons conduire la seconde phase de chasse dans le nord-ouest Pacifique en réduisant son ampleur", a précisé M. Hayashi. Le départ des navires baleiniers est prévu le 26 avril.Un communiqué publié par l'Agence des pêche précise que les objectifs seront ramenés à 100 petits rorquals dans les eaux côtières, contre 120 l'an dernier, et 110 autres baleines au large, contre 160. Aucun petit rorqual ne sera pris en profondeur.Dans le cas des campagnes dans l'Antarctique, la CIJ a donné récemment raison à l'Australie qui a porté l'affaire devant la cour, arguant que le Japon détournait à des fins commerciales un moratoire datant de 1986 et n'autorisant la chasse à la baleine que pour des recherches scientifiques.Après l'arrêt de la CIJ, le Premier ministre japonais Shinzo Abe s'était dit "très déçu", mais avait affirmé que le Japon se conformerait à cette décision.Pourtant malgré ces promesses et la "victoire" devant la justice internationale, l'Australie et la Nouvelle-Zélande avaient rapidement dit craindre que Tokyo ne tente de contourner l'interdiction de la CIJ, après avoir déjà détourné pendant des années le moratoire édicté par Commission baleinière internationale.L'organisation écologiste Sea Shepherd avait quant à elle prévenu que le gouvernement japonais ne se plierait pas aussi facilement à une interdiction.Selon cette organisation qui a souvent croisé le fer en mer avec les navires baleiniers nippons, l'Institut japonais de recherche sur les cétacés (ICR) a fait part à des tribunaux aux États-Unis de son intention de revenir chasser la baleine dans l'océan Austral au cours de l'hiver 2015-2016 avec un nouveau programme de recherche.L'institut concerné avait refusé lundi de commenter cette affirmation, et c'est M. Hayashi qui a indirectement répondu à Sea Shepherd."En ce qui concerne les actes illicites de violence commis par des organisations antichasse à la baleine, nous allons étudier les contre-mesures en ligne avec un nouveau programme afin de garantir la sécurité de la flotte, des chercheurs et les membres d'équipage", a-t-il averti.Sciences et avenir 18/4/2014 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 21 avril 2014 Le pays doit revoir ses pratiques en Antarctique, sous la pression de la Cour internationale de justice, mais entend poursuivre dès le 26 avril la chasse "scientifique" à la baleine dans l'océan Pacifique.Le gouvernement japonais a indiqué vendredi 18 avril 2014 qu'il allait revoir son plan de chasse à la baleine dans l'Antarctique en tenant compte du verdict de la Cour internationale de justice (CIJ), dans le but de lui donner une tournure plus scientifique compatible avec les règles mondiales. "Nous allons faire des études en collaboration avec les ministères concernés pour soumettre un nouveau programme de recherche cet automne à la Commission baleinière internationale (CBI)", a expliqué le ministre de la Pêche, Yoshimasa Hayashi".La Cour internationale de justice (CIJ) a ordonné au Japon d'arrêter la chasse à la baleine dans l'océan Antarctique. (c) sipaLe ministre japonais affirme vouloir tenir compte des critères de la CIJ, la plus haute instance judiciaire de l'ONU selon laquelle le Japon déguisait auparavant une activité commerciale en programme de recherche scientifique.Le ministre a dans le même temps réaffirmé que le Japon allait arrêter le plan Jarpa II (seconde phase des recherches dans l'Antarctique), conformément aux décisions de la justice, avant d'en élaborer un autre."Le verdict a confirmé que la Convention internationale pour la réglementation de la chasse à la baleine est en partie destinée à l'utilisation durable des ressources baleinières", a rappelé le ministre. euronews (en français) 1/4/2014"Suite à cela, notre pays maintiendra fermement sa politique de base de chasse à la baleine pour la recherche, sur la base du droit international et des bases scientifiques, afin de collecter des données scientifiques nécessaires à la réglementation des ressources baleinières, dans le but d'une reprise de la chasse commerciale", a clairement expliqué M. Hayashi.Cela signifie que le Japon va cesser la chasse contestée telle qu'il la pratiquait jusqu'à présent en Antarctique, et présenter un autre dossier pour l'Antarctique comportant vraisemblablement davantage d'éléments scientifiques afin de bénéficier de l'exception accordée par la CBI pour les prises de baleines à des fins de recherches. afp 31/3/2014La prochaine expédition dans l'Antarctique qui devait débuter l'hiver prochain sera annulée, comme l'a précisé l'Agence japonaise des pêches, mais le gouvernement avait toutefois indiqué en début de semaine qu'il n'avait pas encore pris de décision quant à une éventuelle campagne en Antarctique en 2015-2016.Le Japon entend en revanche dans tous les cas poursuivre la chasse "scientifique" à la baleine ailleurs, en l'occurrence dans l'océan Pacifique. Le départ des navires baleiniers est prévu le 26 avril.Un communiqué publié par l'Agence des pêche précise que les objectifs seront ramenés à 100 petits rorquals dans les eaux côtières, contre 120 l'an dernier, et 110 autres baleines au large, contre 160. Aucun petit rorqual ne sera pris en profondeur.Dans le cas des campagnes dans l'Antarctique, la CIJ a donné récemment raison à l'Australie qui a porté l'affaire devant la cour, arguant que le Japon détournait à des fins commerciales un moratoire datant de 1986 et n'autorisant la chasse à la baleine que pour des recherches scientifiques.Pourtant malgré ces promesses et la "victoire" devant la justice internationale, l'Australie et la Nouvelle-Zélande avaient rapidement dit craindre que Tokyo ne tente de contourner l'interdiction de la CIJ, après avoir déjà détourné pendant des années le moratoire édicté par Commission baleinière internationale.L'organisation écologiste Sea Shepherd avait quant à elle prévenu que le gouvernement japonais ne se plierait pas aussi facilement à une interdiction.Selon cette organisation qui a souvent croisé le fer en mer avec les navires baleiniers nippons, l'Institut japonais de recherche sur les cétacés (ICR) a fait part à des tribunaux aux États-Unis de son intention de revenir chasser la baleine dans l'océan Austral au cours de l'hiver 2015-2016 avec un nouveau programme de recherche. L'institut concerné avait refusé lundi de commenter cette affirmation, et c'est M. Hayashi qui a indirectement répondu à Sea Shepherd."En ce qui concerne les actes illicites de violence commis par des organisations antichasse à la baleine, nous allons étudier les contre-mesures en ligne avec un nouveau programme afin de garantir la sécurité de la flotte, des chercheurs et les membres d'équipage", a-t-il averti.Sciences et avenir 21/4/2014 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 26 avril 2014 Ayukawa (Japon) (AFP) - 10H30 samedi matin. Au port d'Ayukawa, sur la côte est du Japon, c'est l'effervescence et l'émotion: une flottille baleinière a levé l'ancre pour la première campagne de chasse côtière depuis la décision de la Cour Internationale de Justice de La Haye (CIJ) d'interdire à Tokyo cette pêche en Antarctique.Quatre navires ont largué les amarres pour aller chasser le cétacé, mais seulement le long des côtes, a constaté l'AFP.Après une brève cérémonie rassemblant une centaine de personnes et les équipages sur le quai, les quatre baleiniers ont pris la mer sous le soleil et toutes sirènes hurlantes, escortés par trois navires des garde-côtes japonais. Aucun militant anti-pêche n'est venu perturber ce départ visiblement chargé d'émotion, marquant le début de la saison.Cette pêche côtière n'est pas concernée par la décision prise le 31 mars dernier par la CIJ, plus haute instance judiciaire de l'ONU. La Cour, saisie en 2010 par l'Australie, avait alors estimé que le Japon déguisait une activité commerciale en programme scientifique, détournant ainsi un moratoire de la Commission baleinière internationale (CBI) datant de 1986 et n'autorisant la chasse à la baleine qu'à des fins de recherche.Alors que les groupes écologistes saluaient "une décision fantastique", le Japon avait assuré que, bien que "profondément déçu", il respecterait la décision.Mais trois semaines plus tard, confirmant les craintes de certains groupes écologistes, le gouvernement japonais avait annoncé qu'il allait revoir son plan de chasse à la baleine dans l'Antarctique en tenant compte du verdict de la CIJ, dans le but de lui donner une tournure plus scientifique compatible avec les règles mondiales.La prochaine expédition dans l'Antarctique qui devait débuter l'hiver prochain a bien été annulée, mais les autorités japonaises ont indiqué qu'elles n'avaient pas encore pris de décision quant à une éventuelle campagne en 2015-2016.Et malgré le fait que de moins en moins de Japonais mangent de la viande de baleine, un sondage a révélé cette semaine qu'environ 60% sont pour la poursuite de la chasse à la baleine. D'après cette enquête d'opinion publiée mardi par l'Asahi Shimbun, seulement 23% des 1.756 personnes interrogées les 19 et 20 avril y sont opposées, les 17% restantes ne se prononçant pas."Quel que soit le verdict de cette cour (la CIJ, ndlr), tout ce qu'on peut faire c'est montrer aux gens qu'on est là et bien là", lance avec détermination Koji Kato, un marin-pêcheur de 22 ans, juste avant d'embarquer. "A l'étranger, les gens peuvent dire un tas de choses, nous on veut seulement qu'ils nous comprennent le plus possible. Pour moi, la pêche à la baleine c'est le plus beau des métiers", poursuit-il."On l'a attendu longtemps ce jour. Je suis si heureux que ça redémarre!", acquiesce Yuki Inomata en voyant la flottille s'éloigner. Lui travaille dans une petite usine de traitement de la viande de baleine d'Ayukawa, une localité d'environ 1.500 habitants durement touchée par le tsunami de mars 2011. La commune, où l'on pêche la baleine depuis les années 1900, porte encore les cicatrices de l'immense vague qui a déferlé sur la côte et emporté plus de 18.000 vies dans toute la région.Dans le quartier du port, un restaurant à moitié détruit n'a pas été reconstruit, et quelques sacs de sable toujours empilés rappellent le dérisoire rempart que les villageois avaient érigé il y a trois ans.Et l'avenir? "Je ne sais pas, tout ce que j'espère c'est que nous pourrons continuer. Ca fait tellement longtemps qu'on chasse la baleine. C'est triste que les gens ne nous comprennent pas. On n'y peut rien et on continuera", dit encore Yuki Inomata."De toute façon cette ville mourra sans la pêche à la baleine, on n'a que ça ici! Et puis on n'a pas besoin d'aller jusqu'en Antarctique, Il y a assez de baleines le long de nos côtes", lâche Masayoshi Takahashi, un septuagénaire retraité d'une usine de traitement de la viande de cétacé. Au temps de sa splendeur, Ayukawa en comptait quatre. Il n'en reste qu'une aujourd'hui, Ayukawa Whaling. NTDTV 18/4/2014->A propos du sondage je suis sceptique ! D'autres sondages montrent l'inverse...!!! Quant aux moyens de subsistance, il est tout à fait possible d'en créer de nouveaux dans un pays aussi avancé que le Japon... D'autres métiers en voie de disparition, voire disparus, ont su se réorienter... Ces gens pensent à court terme et non au long terme... Et quand les baleines auront disparu...Sciences et avenir 26/4/2014 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 18 mai 2014 La Cour internationale de justice conteste la valeur scientifique du programme nippon dans l'océan Austral. Mais le Japon veut poursuivre ses "recherches" dans le Pacifique Nord.Le Nisshin Maru, l'usine flottante nippone à dépecer les baleines, est chassé des eaux du sanctuaire de l'océan Austral (voir carte ci-dessous). Ainsi, en a décidé la Cour internationale de justice (CIJ) de La Haye, le 31 mars. Baleine à bosse Crédit : INTERNATIONAL WHALING COMMISSIONSaisi par l'Australie et la Nouvelle-Zélande, le tribunal de l'ONU a estimé que la chasse pratiquée par le Japon (autorisé par la Convention internationale pour la réglementation de la chasse à la baleine de 1946) n'était pas scientifique et violait donc le moratoire institué depuis 1986 et interdisant la mise à mort des cétacés à des fins commerciales.En cause, le programme JARPA II (Second Japanese Whale Research Program under Special Permit in the Antartic), qui prétendait depuis 2005 étudier l'écosystème de l'Antartique, ses stocks de baleine et la concurrence entre espèces.Il était assorti de permis spéciaux permettant le prélèvement annuel de 850 à 935 petits rorquals de l'Antartique, de 50 baleines à bosse et de 50 rorquals communs, cette dernière espèce étant en danger, selon l'Union internationale pour la conservation de la nature, l'UICN."Le choix des tailles d'échantillon et de la date de lancement de JARPA II n'obéissait pas à des considérations purement scientifiques" mais plutôt "politiques, logistiques" et "financières", a estimé la cour, se fondant notamment sur le travail du biomathématicien Marc Mangel, directeur du Centre de recherche sur l'évaluation des stocks de sur l’évaluation des stocks de l’université de Californie.Ainsi, en 2005, sans attendre les résultats du programme JARPAI, le Japon avait doublé ses objectifs de capture de petits rorquals —non menacés mais très appréciés en sashimis—, sans apporter les preuves de l’intérêt de cette décision. Autres arguments de la CIJ : le caractère illimité de cette activité dans le temps et le manque de coopération avec d’autres programmes de recherche.L’arrêt très argumenté de la CIJ met donc fin à une longue hypocrisie… mais pas à la chasse scientifique ! Car le Japon poursuivra ses "recherches" dans le Pacifique Nord (contre lesquelles aucune plainte n’a été déposée), où il a lancé les programmes JARPN (en 1994) puis JARPN II (en 2000). Ce dernier, plus opaque et moins médiatisé que JARPA, autorise la prise annuelle de 850 petits rorquals, de 50 rorquals de Bryde et de 10 cachalots. Auxquels s’ajoute la prise d’une centaine de rorquals boréaux (une espèce en danger), selon les déclarations recueillies par la Commission baleinière internationale. Un dernier programme de "pêche scientifique" sur les côtes du Japon, lancé discrètement en 2002, a des objectifs plus flous encore et met à mort entre 50 et 100 petits rorquals chaque année. Le marché de la viande de baleine, très subventionné, est en plein déclin, estiment les économistes du Fonds international pour la protection des animaux (IFAW), qui jugent que l’obstination des baleiniers «pour des raisons nationalistes et culturelles» ne pourra guère durer.De leur côté, l’Islande et la Norvège ont abandonné la chasse scientifique en 1989 et 1994 pour reprendre une chasse commerciale, bravant le moratoire. L’Islande, où ne subsiste qu’un gros baleinier, ponctionne annuellement une centaine de rorquals communs — en danger — destinés… au marché japonais.Même avec une chasse en déclin, les cétacés ne sont pas sauvés. De nombreuses menaces pèsent sur eux : pollution plastique et chimique des océans, raréfaction de la nourriture due à la surpêche, pollution sonore, collisions avec des navires, harcèlement touristique…En attendant, 28 ans après le moratoire, la Commission baleinière internationale comme l’UICN peinent à établir un comptage satisfaisant des populations et donc à définir leur degré de vulnérabilité. La prochaine estimation, qui devrait être livrée en mai, pourrait donner lieu à de nouvelles passes d’armes entre pro et anti-chasse.Sciences et avenir 18/5/2014 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 20 juin 2014 Malgré la décision de la Cour internationale de justice de mars dernier, le Japon continue à chasser la baleine. Des rapports font part de cétacés capturés et tués au cours des derniers mois tandis que le 9 juin a été officiellement lancée la "Semaine de la baleine".Selon les commentaires figurant sous une vidéo, depuis supprimée, un comité parlementaire a adopté à l'unanimité une résolution exhortant le gouvernement japonais à tout mettre en oeuvre pour étudier tous les moyens pour continuer (ou reprendre) la chasse à la baleine. Tandis que l'Australie se bat pour qu'elle cesse, le Japon admet corrompre des pays pauvres (contre la promesse d'une aide financière) en échange de leur vote pour autoriser la chasse à la baleine.)Protéger les mammifères marins est un défi de taille, d’autant plus lorsque des traditions et des cultures humaines sont en jeu. Le Japon ne semble en effet pas prêt à renoncer à la chasse à la baleine et ce, malgré les condamnations judiciaires dont il a dernièrement fait l’objet. A croire que la pression internationale exercée pour interdire de telles pratiques n’atteint pas le gouvernement nippon. Tout au contraire, puisque celui-ci a lancé le 9 juin dernier une "Semaine de la baleine". L’événement est une manière de dire officiellement aux Japonais et au monde entier que la chasse à la baleine, tout comme la consommation de cette viande, fait partie intégrante de leur culture. Selon les informations figurant sous un vidéo qui a été supprimée depuis la publication de l'article : le premier ministre Shinzo Abé a déclaré que le Japon va intensifier ses efforts pour reprendre la chasse à la baleine dans l'Antarctique. "Je veux viser la reprise de la chasse commerciale à la baleine en effectuant des recherches", a déclaré M. Abé.Le premier ministre, Shinzo Abe, a quant à lui clairement fait savoir sa position, indiquant qu’il désirait la reprise de la chasse commerciale tout "en menant les recherches nécessaires à l'obtention de données permettant une gestion équilibrée des ressources". Une décision allant à l'encontre de la Cour internationale de justice (CIJ).Cette déclaration advient près de trois mois après le jugement rendu par la Cour internationale de justice (CIJ) interdisant au pays de mener à bien de telles pratiques en Antarctique. L’organe judiciaire principal des Nations unies avait été saisi en 2010 par l’Australie et la Nouvelle-Zélande, qui dénonçait une activité de chasse commerciale menée par l’archipel nippon sous le couvert de programmes de recherche.La CIJ a statué que le programme de recherche japonais sur les baleines dans l'océan Austral, initié en 2005, n'était pas mené à des fins scientifiques et devait ainsi cesser immédiatement. Suite à cette décision, le Japon a accepté d’abandonner la chasse dans l'Antarctique mais n’a pas mentionné ses intentions quant aux autres zones océaniques impliquées dans leur programme. Parmi ces régions se trouvent notamment le nord-ouest de l'océan Pacifique et le long de la côte nord-ouest du Pacifique.Les rapports émis entre avril et juin par l'Agence des pêches japonaise font part, entre autres, de 30 baleines de Minke capturées et tuées au large des côtés d’Ishinomaki, en préfecture de Miyagi. Un autre groupe de chasseurs de baleines a également été signalé dans des parties plus reculées de l’océan. La chasse et la consommation de viande de baleine appartiennent à une tradition ancienne, datant du XIIème siècle. En période d’après-guerre, la chair de ce cétacé s’est imposée comme une ressource importante de l’alimentation nippone. Aujourd’hui, seule une partie mineure de la population en consomme.----->Il y a de la mauvaise foi de la part du gouvernement japonais et des pêcheurs de baleine... Parce que durant très longtemps, cette tradition a été mise aux oubliettes. Elle a ressurgi dans les 1960/1970... Au nom de cette soi-disant tradition... qui ne peut plus être considérée comme telle du fait d'une longue interruption. De plus, si à l'époque les baleines étaient considérées comme nourriture de subsistance, ce n'est plus cas aujourd'hui car la consommation de la viande de baleine est poussée artificiellement et souvent à l'insu du consommateur... Je pencherai plutôt pour une question d'orgueil (mal placé), le Japon n'entendant pas se faire imposer quoi que ce soit. En revanche, le gouvernement sait crier au loup et se placer en victime quand ce sont d'autres nations qui ne respectent pas certains accords, certaines frontières... Alors que le Japon est signataire du moratoire de 1986 quant à la protection des baleines... Il serait plus que temps, au 21ème siècle, que le gouvernement japonais sache reconnaître certaines de ses erreurs... D'autant plus que la grande majorité des japonais (hors des villes côtières), sont contre la chasse à la baleine et à sa consommation.Maxisciences 18/6/2014 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 15 septembre 2014 Les 88 pays de la Commission baleinière internationale (CBI) ont rendez-vous de lundi à jeudi à Portoroz (Slovénie), où les intentions du Japon et du Groenland concernant les dérogations au moratoire sur la chasse seront au coeur de vifs débats."Nous allons aborder des questions très controversées et les positions des pays sont très éloignées", a déclaré à l'AFP Ryan Wulff, l'un des membres de la délégation américaine. La création de sanctuaires vise à sécuriser des zones qui seraient protégées même si à l'avenir le moratoire sur la chasse à la baleine devait être levé ou allégé, mais 75% des votes sont nécessaires. (c) AfpCette 65e session de l'organe en charge de la gestion mondiale des grands cétacés est la première depuis le jugement de la Cour internationale de justice qui a estimé en avril que le Japon détournait à des fins commerciales la possibilité de chasser les baleines dans un but scientifique.La décision de la CIJ, saisie par l'Australie, ciblait l'activité des baleiniers japonais en Antarctique, où ils retrouvent chaque année sur leur chemin l'ONG environnementale Sea Shepherd.Le Japon a d'abord dit qu'il respecterait la décision de la juridiction onusienne et a renoncé à sa campagne 2014-2015 en Antarctique. Mais Tokyo a depuis dévoilé son intention de présenter pour 2015-2016 un nouveau programme de chasse scientifique, plus conforme aux exigences prévues par les dérogations au moratoire de 1986.Si la CBI n'approuvait pas le programme de pêche scientifique en Antarctique présenté par le Japon, la commission n'aurait toutefois pas le pouvoir de sanctionner l'archipel.Sous couvert de recherche scientifique, le Japon alimente une demande intérieure et la chair de baleine se retrouve dans les restaurants et les poissonneries. Un responsable de la délégation américaine, Ryan Wulff, a indiqué à l'AFP que la recherche sur les baleines peut désormais se faire pas des "moyens non létaux".Depuis la mise en place d'un moratoire sur la chasse, les populations sont globalement en augmentation mais un certain nombre d'espèces restent très menacées, comme la baleine grise du Pacifique nord-ouest, la baleine franche de l'Atlantique nord-ouest et la baleine bleue, espèce emblématique en tant que plus grand animal de la planète.Si la pression de la chasse a fortement diminué ces 30 dernières années, les baleines sont également victimes de collisions avec les bateaux et de la pollution sonore qui perturbe leur orientation et leur alimentation.Outre le Japon, le quota alloué au Groenland, au titre de la chasse aborigène, sera un autre sujet sensible.A l'instar de quelques communautés (Alaska et État de Washington aux États-Unis), Tchoukotka (Extrême-Orient sibérien) et Saint-Vincent-et-les-Grenadines (petites Antilles), les habitants du Groenland ont préservé ce droit au nom de leur subsistance et du maintien de leurs traditions.Mais en 2012, le Groenland avait été privé de quota car la proposition défendue par le Danemark, incluant une hausse du nombre d'individus pouvant être tués, avait été rejetée lors du vote.Le Groenland a néanmoins continué à chasser les cétacés, affichant environ 200 animaux à son tableau de chasse. La proposition défendue cette année par le Danemark reprend l'hypothèse d'un quota en hausse mais certains accusent le Groenland de dérive, avec des restaurants proposant à des touristes des plats à base de baleine. Nous redoutons que cette proposition ait une visée commerciale", a déclaré Kitty Block, de l'ONG Humane Society International (HSI), au sujet des intentions du Groenland.Sujet déjà abordé lors de précédentes sessions, la création de sanctuaires dans l'Atlantique sud sera de nouveau sur la table, mais devra être approuvée par 75% des pays, ce qui n'a pas été possible dans le passé.La création de sanctuaires vise à sécuriser des zones qui seraient protégées même si à l'avenir le moratoire sur la chasse devait être levé ou allégé.La Norvège et l'Islande font partie de la CBI mais ont rejeté le moratoire de 1986 et continuent la chasse commerciale (respectivement 594 et 169 prises en 2013).De nombreux pays voudraient voir la Commission baleinière assumer un rôle beaucoup plus actif dans la protection des cétacés, la mission de gestion de la chasse étant limitée.Sciences et avenir 15/9/2014 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 15 septembre 2014 Portoroz (Slovénie) (AFP) - Les populations du Groenland seront désormais autorisées à harponner plus de 200 baleines par an, après la décision lundi de la Commission baleinière internationale (CBI) de leur accorder un quota au titre de la chasse aborigène, au grand dam d'ONG.La CBI a entamé lundi à Portoroz (Slovénie) sa 65e session par ce premier dossier controversé, avant d'aborder d'ici à jeudi une autre question épineuse, celle des nouvelles intentions du Japon en matière de chasse. Les populations du Groenland seront désormais autorisées à harponner plus de 200 baleines par an (c) AfpPar 46 voix pour et 11 contre (trois abstentions), les Etats membres ont décidé d'accorder au Groenland une prise annuelle de 176 baleines de minke (ou petits rorquals), 19 rorquals communs, 10 baleines à bosse et deux baleines du Groenland, selon les ONG sur place, qui craignent qu'une part de ces prises, accordées au titre de la chasse aborigène, ne soient au final commercialisées."Nous craignons que ce nouveau quota accorde au Groenland plus de chair de baleine que ses peuples n'en ont besoin pour leur subsistance, et que le surplus continue à être vendu, notamment aux touristes", a commenté Sue Fisher, de l'ONG Animal Welfare Institute (AWI)."Il est triste de voir tant de nations soucieuses de la baleine, dont le bloc européen, soutenir un quota renforcé pour les prises du Groenland", a réagi Bernie Unti, de l'ONG Humane Society International.De fait, le vote européen a cette fois-ci permis de réunir les trois-quarts des voix nécessaires à l'adoption du texte. Parmi les partisans du non, figurent nombre d'Etats latino-américains.Le Groenland était privé de quota depuis 2012, depuis le rejet d'une proposition défendue, comme cette fois-ci, par le Danemark, incluant une hausse du nombre des individus pouvant être tués. Mais le Groenland a continué à chasser (198 baleines en 2013).Avant le scrutin, plusieurs observateurs s'attendaient à un vote positif, l'Europe et les Etats-Unis souhaitant voir la CBI reprendre via ce quota un certain contrôle des activités baleinières de ce vaste territoire.La CBI doit aussi d'ici à jeudi se pencher sur le dossier du Japon, épinglé en mars par la Cour internationale de justice sur ses pratiques de chasse à des fins scientifiques.La CIJ avait estimé que le Japon détournait à des fins commerciales la dérogation permettant de chasser en Antarctique dans un but scientifique. Tokyo a d'abord dit qu'il se plierait à la décision de la juridiction onusienne. Mais il a depuis fait part de son intention de présenter pour 2015-2016 un programme de chasse scientifique. Une intention vigoureusement contestée par d'autres Etats-membres, à commencer par la Nouvelle-Zélande qui doit présenter un projet de résolution visant à mieux réguler la chasse à visée scientifique.Déjà abordée à l'occasion des précédentes sessions, la création de sanctuaires dans l'Atlantique-sud sera aussi discutée, mais devra être approuvée par 75% des pays.La Norvège et l'Islande font partie de la CBI, qui est chargée de veiller au "développement ordonné" de la chasse et à la conservation des baleines. Mais elles ont rejeté le moratoire de 1986 et continuent la chasse commerciale.L'Union européenne, aux côtés notamment des Etats-Unis, a ainsi sommé lundi l'Islande de mettre fin à la pêche à la baleine. L'UE et ses partenaires se déclarent notamment "troublés" par l'augmentation des prises islandaises de rorquals communs, qui ont atteint 134 en 2013 sur un total de 169 cétacés capturés.Depuis la mise en place du moratoire sur la chasse commerciale en 1986, les populations de baleines sont globalement en augmentation, mais certaines espèces restent très menacées, comme la baleine grise du Pacifique nord-ouest, la baleine franche de l'Atlantique nord-ouest et la baleine bleue, espèce emblématique car c'est le plus grand animal de la planète.Sciences et avenir 15/9/2014 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 15 septembre 2014 Les responsables japonais souhaitent sensibiliser les délégués participant à une réunion de la Commission baleinière internationale. Ils veulent les convaincre des raisons pour lesquelles l'Archipel a repris la chasse scientifique à la baleine dans l'Antarctique.La réunion de quatre jours s'est ouverte lundi à Portoroz, en Slovénie. La chasse à la baleine pour des raisons scientifiques au Japon devrait occuper une partie de l'ordre du jour.En mars, la Cour internationale de justice avait ordonné au Japon de cesser son programme baleinier en Antarctique dans ses conditions actuelles, jugeant qu'il ne répondait pas à des objectifs de recherche scientifique.La délégation japonaise expliquera que l'Archipel reprendra la pêche en Antarctique lors de l'année 2015 ou après. Le conseil d'experts sera d'abord sollicité.Les autorités néo-zéolandaises doivent toutefois présenter un projet de résolution qui contraindrait les pays désireux de mener des recherches sur les baleines à présenter des rapports à l'Assemblée générale qui se réunit tous les deux ans. Ce projet de résolution a vraisemblablement pour objet de convaincre le Japon de repousser la reprise de ses activités baleinières.NHK WORLD 15/9/2014 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 16 septembre 2014 Portoroz (Slovénie) - Déjà reconnu coupable de détourner à des fins commerciales ses permis de chasse scientifique, le Japon n'a pas hésité à demander mardi à là Commission baleinière internationale (CBI) de pouvoir aussi pêcher le cétacé le long de ses côtes.Réunie de lundi à jeudi à Portoroz (Slovénie), la CBI a aussi discuté de la création d'un nouveau sanctuaire dans l'Atlantique sud. Une baleine sur le pont d'un bateau japonais pendant une campagne de pêche de recherche scientifique dans le nord-ouest de l'Océan pacifique, en 2013 (c) AFPMardi, les 59 pays participant à cette 65e session ont étudié une proposition de la Nouvelle-Zélande, visant à ce que la CBI intègre la décision inédite de la Cour de justice internationale (CIJ) prise fin mars. La CIJ avait alors estimé que le Japon détournait à des fins commerciales son permis accordé au titre de la chasse scientifique à la baleine en Antarctique. "Il revient aux membres de la CBI de tenir compte de la décision de la CIJ sur les permis spéciaux", a déclaré en séance la délégation néo-zélandaise. "Cette proposition vise à inclure les critères utilisés par la CIJ dans la façon dont la Commission baleinière définit la chasse scientifique", a précisé Aimée Leslie, au nom de l'ONG WWF. Mais pour le Japon, "l'arrêt de la CIJ porte sur notre programme (scientifique) Jarpa II, mais ne change pas le cadre juridique de la Commission baleinière". Les exceptions possibles au moratoire de 1986 sont la chasse scientifique et la chasse aborigène. Deux pays, Islande et Norvège, ne reconnaissent pas le moratoire et pratiquent la chasse commerciale. Au titre de la recherche scientifique, le Japon conduit des campagnes de chasse en Antarctique, qui viennent alimenter le commerce de chair de baleine dans l'archipel. Le Japon a renoncé à envoyer des baleiniers en Antarctique cette année mais veut présenter un nouveau programme de recherche (Jarpa III) pour 2015-2016, qui se veut plus conforme aux exigences prévues par les dérogations au moratoire. Un autre sujet sensible et impliquant le Japon est la demande de l'archipel de pouvoir chasser au large de ses côtes. Des débats ont eu lieu lundi, mais en raison d'un manque de soutien, il n'est pas certain que le Japon demande un vote, a indiqué un membre de la délégation japonaise. "La demande du Japon en faveur d'une +petite pêche côtière+ ne relève d'aucune catégorie, c'est en fait une levée partielle du moratoire qui est en jeu", estime Kitty Block de l'ONG Humane society international. Outre l'initiative néo-zélandaise, les membres de la CBI ont été saisis, une nouvelle fois, d'une demande de création d'un sanctuaire dans l'Atlantique sud. Pour être adopté, ce projet doit recueillir 75% des votes. Il y a deux ans, lors de la dernière session, 64% des votants l'avaient soutenu. Cete proposition de sanctuaire est portée depuis de nombreuses années par des pays sud-américains, qui développent le tourisme autour de l'observation des baleines. Il n'y a pas de chasse dans cette zone, mais les défenseurs des cétacés estiment que cela la mettrait à l'abri d'un assouplissement du moratoire. Il existe un sanctuaire dans l'océan Austral et un dans l'océan Indien. Depuis 1986, les populations de baleines sont globalement en augmentation mais nombre d'espèces restent très menacées. Lundi, la CBI a accordé au Groenland un quota de plus de 200 baleines par an jusqu'en 2018, une décision vivement critiquée par les ONG. A l'instar de quelques communautés (USA, Russie, Saint-Vincent-et-les-Grenadines), les habitants du Groenland ont préservé un droit de chasse au nom de leurs traditions. Mais, selon un membre d'une délégation européenne, "la chasse au Groenland s'écarte des critères de la chasse aborigène, avec notamment des bateaux achetés en Norvège et un certain degré de commercialisation". Un certain nombre de pays, dont ceux de l'Union européenne, ont toutefois appuyé la demande de quota pour le Groenland, après la menace du Danemark de quitter la Commission baleinière. "Cela aurait été un signal très négatif", estime cette source. "En contrepartie, ils se sont engagés à mettre en place un système de gestion de la chasse plus rigoureux, notamment via une évaluation des populations plus régulière", a indiqué un membre de la commission scientifique de la CBI. L'Express 16/9/2014 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 16 septembre 2014 Pour ce commentaire, retour sur l'assemblée générale de la Commission baleinière internationale qui a débuté lundi en Slovénie. La rencontre de quatre jours est la première de la Commission depuis que la Cour internationale de justice a ordonné au Japon en mars de suspendre ses activités de recherche baleinière en Antarctique. Masayuki Komatsu, chercheur invité au Centre international pour l'étude du développement en Asie de l'Est, parle des tentatives du Japon de relancer son programme de recherche baleinier, une décision qui ne manquera pas d'être critiquée au niveau international. M. Komatsu a participé aux rencontres de la Commission baleinière internationale de 1992 à 2005, à titre de commissaire suppléant pour le Japon. Radio Japon : Le Japon a mis fin à son programme de recherche sur les baleines après un jugement de la Cour internationale de justice rendu en mars. Tokyo cherche à relancer son programme baleinier durant l'année fiscale 2015. Le Japon obtiendra-t-il la compréhension des participants à la rencontre de la Commission baleinière internationale ?Masayuki Komatsu : Les pays qui s'opposent à la chasse à la baleine sont en majorité parmi les participants à l'assemblée générale de la Commission. Il existe par ailleurs une dynamique actuellement visant à mettre fin à toutes les recherches baleinières dans l'océan Antarctique, en invoquant la décision rendue en mars par la Cour internationale de justice. Il y a des voix modérées parmi ceux qui s'opposent à la chasse. L'Irlande, par exemple, a indiqué qu'elle était prête à autoriser la chasse à la baleine dans certaines zones côtières. Mais la Commission est dominée par des pays qui adoptent la ligne dure, comme la Nouvelle-Zélande, et qui souhaitent l'interdiction complète de la chasse. La discussion pourrait aussi inclure éventuellement une suspension de la recherche baleinière menée par le Japon dans le nord de l'océan Pacifique.Radio Japon : Comment le Japon devrait-il expliquer sa position s'il souhaite obtenir le soutien à sa volonté de reprendre la recherche baleinière dans l'océan Antarctique ?Masayuki Komatsu : On dénombre 525 000 petits rorquals dans l'océan Antarctique. La population de grosses baleines, comme les baleines à bosse et les rorquals communs, augmente à un rythme de 10 à 15% par année. Ces données, reconnues internationalement, sont disponibles sur le site web de la Commission baleinière internationale. Le programme de recherche japonais fournit des données biologiques telles que l'âge et le taux de grossesses des baleines. Il démontre qu'une exploitation durable des baleines est réalisable. Il y a eu des tentatives de la part du groupe Sea Shepherd de bloquer le programme de recherche baleinier du Japon. Mais le Japon avait réduit le nombre de baleines qu'il capture avant même l'incident, afin d'exprimer qu'il est sensible à l'opinion publique. Cela a provoqué la décision du mois de mars, laquelle précisait que le programme japonais ne constituait pas un programme de recherche baleinier. Je ne crois pas que cela se serait produit si le Japon avait capturé environ 850 baleines, ce qui aurait été considéré comme un chiffre scientifiquement significatif, et s'il avait publié une analyse à l'intention de la communauté internationale avant la décision de la Cour internationale de justice. En conséquence je pense qu'il est important de mettre en oeuvre le programme dans sa forme originelle. De plus le programme baleinier japonais devrait être plus ambitieux et inclure de nouveaux articles pour être en phase avec le monde moderne. Ils porteraient sur le réchauffement climatique ou encore les enjeux liés à la nourriture. Par exemple, les animaux de la mer n'ont pas besoin d'être nourris, et leurs excrétions sont recyclées dans l'eau. L'étude japonaise devrait démontrer comment les créatures de la mer sont mieux adaptées dans une perspective de résoudre les problèmes alimentaires mondiaux que le bétail sur terre, tels que les vaches ou les cochons. Je pense qu'il est important, à tout le moins, de préciser la direction de la politique de recherche japonaise le plus tôt possible. ----->Si comme moi vous avez suivi l'actualité sur la chasse à la baleine opérée par le Japon (vous pouvez aussi pour vous rafraichir la mémoire, lire les articles précédents, voire dès le commencement), vous vous apercevrez que ce texte est en partie "langue de bois"... En revanche, il est à craindre qu'effectivement le Japon renforce ses objectifs de chasse pour sa prochaine campagne, sous couvert d'autres prétextes fallacieux, tels que celui mentionné disant que le Japon fournissait l'état ou non de gestation des femelles capturées et tuées... Or, rappelons-nous que nous sommes au 21ème siècle, et qu'il n'est nul besoin de tuer un individu pour l'étudier, d'ailleurs cela a été dit avant moi par des scientifiques, puisque la science dispose maintenant d'outils performants non létaux....NHK WORLD 16/9/2014 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 18 septembre 2014 Le Japon a indiqué qu'il enverrait des bateaux cet hiver en Antarctique. Il y conduira des recherches non létales sur les cétacés.«Le Japon ira en Antarctique cette saison pour conduire la partie non létale de son programme de recherche Jarpa II», a déclaré Glenn Inwood, porte-parole de la délégation japonaise à la CBI. Le Japon est l'un des pays qui chassent les baleines. (photo: Keystone/AP/Nick ut)Le Japon avait jusqu'ici annoncé qu'il renonçait à chasser en Antarctique cette année, à la suite de la décision fin mars de la Cour internationale de justice qui l'a reconnu coupable de détourner à des fins commerciales la chasse effectuée à titre scientifique dans cette région.Pour la saison suivante (2015-2016), le chef de la délégation japonaise, Joji Morishita, a indiqué que son pays soumettrait «d'ici la fin de l'année» un nouveau programme de recherche au comité scientifique de la Commission baleinière internationale. Le comité scientifique fait seulement des recommandations.La chasse pour des motifs scientifiques est prévue dans la convention de la Commission baleinière et constitue une dérogation au moratoire sur la chasse à la baleine de 1986.«Nous respectons et nous respecterons la décision de la CIJ», a déclaré à la tribune de la Commission, Joji Morishita, le chef de la délégation japonaise.«La CIJ a imposé un certain nombre de conditions pour utiliser des moyens de recherche létaux», a commenté M. Morishita, notamment «l'ampleur du programme utilisant des moyens létaux», «la méthodologie utilisée», «les échantillons cibles et ceux réalisés», «le calendrier du programme» et «les résultats scientifiques».Interrogé sur le futur programme de recherche, le commissaire adjoint, Hideki Moronuki, a dit qu'il n'avait à ce stade pas de détails. Il a ajouté que son pays développerait «un nouveau programme de recherche de manière ouverte et transparente».Le Japon a par ailleurs demandé à la CBI de pouvoir chasser à proximité de ses côtes, mais n'a pas sollicité à ce stade de vote, des discussions parallèles étant toujours en cours à Portoroz.«Le Japon préférerait une décision par consensus à ce sujet», sa proposition étant «très raisonnable, avec moins de baleines qui seraient prises que le quota attribué au Groenland cette semaine par la CIB», a déclaré Hideki Moronuki.Selon le site de l'Institut de recherche sur les cétacés, le Japon a pêché 115 baleines dans les eaux du Pacifique nord-ouest en 2013 au titre de la chasse scientifique.20 minutes 17/9/2014 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 18 septembre 2014 Les délégués à l'assemblée générale de la Commission baleinière internationale devraient se prononcer ce jeudi sur une résolution clé qui pourrait retarder la reprise des activités scientifiques de chasse à la baleine menées par le Japon.Le vote aura lieu lors de la dernière journée de la rencontre de quatre jours, en Slovénie. Cette année, les débats de l'assemblée, qui se réunit tous les deux ans, portaient principalement sur les activités baleinières du Japon.La Nouvelle-Zélande a proposé une ébauche de résolution exigeant la présentation des projets de chasse aussi bien lors de la session biennale qu'à la réunion annuelle de la commission scientifique. Elle dit que ces projets doivent être approuvés préalablement à toute campagne de chasse.Les règlements proposés visent à freiner les activités annuelles de chasse à la baleine menées par le Japon.Le vote sur la résolution devait avoir lieu mardi, mais a été reporté en raison des divergences importantes existant entre les pays pro et anti-chasse à la baleine. Des discussions informelles ont eu lieu entre les délégués pour combler le fossé.Il est très probable que la résolution soit adoptée, les pays opposés à la chasse à la baleine étant plus nombreux que ceux qui soutiennent cette activité.NHK WORLD 18/9/2014 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 19 septembre 2014 Portoroz (Slovénie) (AFP) - La Commission baleinière internationale (CBI) a mis la pression sur le Japon en adoptant jeudi à Portoroz (Slovénie) des critères plus stricts pour encadrer la chasse scientifique, que le Japon est déterminé à continuer en Antarctique.La CIB a en revanche rejeté le projet de création d'un sanctuaire en Atlantique sud, cher aux latino-américains, et, conformément au moratoire de 1986 sur la chasse commerciale, a rejeté la demande réitérée depuis 20 ans de l'archipel nippon de pouvoir pêcher près de ses côtes.Le texte portant sur la chasse scientifique reprend les principaux critères de la Cour internationale de justice (CIJ) qui, en mars dernier, a reconnu le Japon coupable de chasser en Antarctique à des fins commerciales sous couvert de recherche scientifique."La décision très importante de la CIJ porte sur la manière d'évaluer un programme scientifique", a expliqué à l'AFP Gerard Van Bohemen, le chef de la délégation néo-zélandaise, à l'origine du texte adopté jeudi.Les critères retenus par la CIJ, et repris par la résolution, sont par exemple le lien entre la taille des échantillons et les objectifs poursuivis, l'étude de moyens non létaux pour atteindre ces objectifs, la pertinence des objectifs au regard de la préservation et de la gestion des cétacés. Faute de consensus, toujours recherché par la CIB, le texte durcissant les critères de la chasse scientifique, a été soumis au vote: il y a eu 35 pour, 20 contre et 5 abstentions.Les ONG, qui considèrent le jugement de la CIJ comme "un tournant", ont salué ce résultat. Une "victoire cruciale" et "un grand pas en avant pour consolider la promesse du jugement de la CIJ", a réagi Patrick Ramage, chargé des cétacés au Fonds international pour la protection des animaux (Ifaw en anglais).Pour Aimée Leslie du WWF, "c'est une décision marquante (...) qui, si elle est respectée, devrait stopper la chasse illégale aux baleines au nom de la science".Les résolutions adoptées par la Commission baleinière ne sont pas légalement contraignantes pour ses membres.Hideki Moronuki, commissaire adjoint japonais, a d'ailleurs souligné auprès de l'AFP que le texte adopté "n'interdit pas la chasse scientifique".Le positionnement de la CIB fait toutefois monter d'un cran la pression sur le Japon pour qu'il cesse de chasser en Antarctique, l'archipel ayant réaffirmé à Portoroz qu'il "respecterait la décision de la CIJ", une juridiction onusienne. Il a aussi confirmé qu'il renonçait pour la saison 2014-2015 à chasser dans l'océan austral. Mais le Japon a aussi annoncé qu'il soumettrait "d'ici la fin de l'année" un nouveau programme scientifique pour 2015-2016.Tokyo ne renonce donc pas à chasser les cétacés dans l'océan austral, où se trouve l'un des deux sanctuaires existants pour les baleines, ni à justifier ses campagnes par des besoins scientifiques.En 2013, au nom de la recherche, les baleiniers japonnais ont harponné 417 baleines, en Antarctique et dans le Pacifique nord-ouest. Hideki Moronuki estime que "les populations baleinières peuvent faire face à de la chasse durable", notamment "les petits rorquals de l'Antarctique".Il existe un moratoire pour la chasse à la baleine depuis 1986, la CIB prévoyant des exceptions pour la science et la chasse aborigène (Groenland, Sibérie, Alaska).Beaucoup de chercheurs estiment qu'aujourd'hui la recherche sur les baleines ne requiert pas d'en tuer: des biopsies peuvent notamment être réalisées sur les nombreux animaux échoués."Dans les années qui ont suivi le moratoire de 1986, les besoins en nombre de baleines pour la recherche ont explosé", fait remarquer Vincent Ridoux, expert sur les cétacés et membre de la délégation française.La Norvège et l'Islande, membres de la CBI, ont émis des réserves au moratoire et pratiquent la chasse commerciale. En 2013, la Norvège est le pays qui a le plus tué de baleines (594 spécimens).La CIB a mis fin à ses travaux jeudi et la prochaine session de cet organe en charge de gérer les grands cétacés aura lieu en 2016.Sciences et avenir 18/9/2014 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 6 octobre 2014 Mercredi 17 septembre, le pays annonce qu'il enverra des bateaux en Antarctique pour conduire des recherches "non létales" sur les cétacés. Image du 25 février 2013 et fournie le 26 à l'AFP montre le navire Sea Shepherd de Bob Barker heurtant le tanker de la flotte baleinière japonaise San Laurel dans les eaux gelées de l'Antarctique (c) Afp"Le Japon ira en Antarctique cette saison pour conduire la partie non létale de son programme de recherche Jarpa II", a déclaré à l'AFP Glenn Inwood, porte-parole de la délégation japonaise à la la Commission baleinière internationale (CBI). Cet organisme qui a pour mission de réglementer la chasse à la baleine et d'assurer la protection durable de ces cétacés s'est réunie dans le courant du mois de septembre à Portoroz (Slovénie).Le Japon avait jusqu'ici annoncé qu'il renonçait à chasser en Antarctique cette année, à la suite de la décision fin mars de la Cour internationale de justice qui l'a reconnu coupable de détourner à des fins commerciales la chasse effectuée à titre scientifique dans cette région.Pour la saison suivante (2015-2016), le chef de la délégation japonaise, Joji Morishita, a indiqué que son pays soumettrait "d'ici la fin de l'année" un nouveau programme de recherche au comité scientifique de la Commission baleinière internationale. Le comité scientifique fait seulement des recommandations. La chasse pour des motifs scientifiques est prévue dans la convention de la Commission baleinière et constitue une dérogation au moratoire sur la chasse à la baleine de 1986."Nous respectons et nous respecterons la décision de la CIJ", a déclaré à la tribune de la Commission, Joji Morishita, le chef de la délégation japonaise."La CIJ a imposé un certain nombre de conditions pour utiliser des moyens de recherche létaux", a commenté M. Morishita, notamment "l'ampleur du programme utilisant des moyens létaux", "la méthodologie utilisée", "les échantillons cibles et ceux réalisés", "le calendrier du programme" et "les résultats scientifiques".Interrogé sur le futur programme de recherche, le commissaire adjoint, Hideki Moronuki, a dit qu'il n'avait à ce stade pas de détails. Il a ajouté que son pays développerait "un nouveau programme de recherche de manière ouverte et transparente".Le Japon a par ailleurs demandé à la CBI de pouvoir chasser à proximité de ses côtes, mais n'a pas sollicité à ce stade de vote. "Le Japon préfèrerait une décision par consensus à ce sujet", sa proposition étant "très raisonnable, avec moins de baleines qui seraient prises que le quota attribué au Groenland cette semaine par la CIB", a déclaré Hideki Moronuki à l'AFP.Selon le site de l'Institut de recherche sur les cétacés, le Japon a pêché 115 baleines dans les eaux du Pacifique nord-ouest en 2013 au titre de la chasse scientifique.Sciences et avenir 18/9/2014 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 18 novembre 2014 Tokyo (AFP) - Le Japon a promis mardi de réduire des deux tiers ses objectifs de prises de baleines dans l'Antarctique, dans le but de convaincre la communauté internationale de l'autoriser à y reprendre la chasse aux cétacés à des fins scientifiques.Les Japonais envisagent de reprendre la prospection dans l'océan Antarctique l'année prochaine, en dépit d'une interdiction prononcée par la plus haute instance juridique des Nations unies. Photo, diffusée le 18 novembre 2014, d'une baleine sur le pont d'un bateau de l'institut de recherche sur les cétacés, dans l'Antarctique (c) AfpLes Nippons avaient été contraints de renoncer à la prochaine saison 2014-2015 de prises de baleines dans cette zone, après un arrêt de la Cour internationale de justice (CIJ) qui, saisie par l'Australie, a jugé que le Japon détournait à des fins commerciales une activité présentée comme étant destinée à la recherche animale.Toutefois, comme le redoutaient les organisations écologistes, Tokyo espère contourner cette décision en donnant à la mission controversée une tournure plus scientifique afin de recommencer en 2015-2016.Dans le nouveau plan présenté à la Commission baleinière internationale (CBI) (Pdf en anglais) et à son comité scientifique, le Japon a fixé un nouvel objectif annuel de 333 petits rorquals, contre environ 900 dans le cadre du précédent programme condamné, a précisé le gouvernement dans un communiqué.Ce niveau de capture est présenté comme "nécessaire" pour obtenir des informations sur l'âge de la population baleinière, données dont le Japon dit avoir besoin afin de définir le plafond de capture sans nuire à l'espèce et pour en préserver la durabilité.Tokyo a également limité la période de recherche à 12 années à partir de l'exercice 2015, en réponse aux critiques de la Cour sur la durée indéterminée de son précédent programme."Nous allons expliquer le nouveau plan de façon précise afin d'obtenir l'assentiment des autres pays", a déclaré aux journalistes le ministre de l'Agriculture, des Forêts et de la Pêche, Koya Nishikawa.Sans même attendre, le groupe écologiste Greenpeace a vivement réagi: "il est bien connu au Japon et dans le reste du monde que le but principal de la chasse nippone aux cétacés n'est pas la recherche scientifique, mais un soutien public à l'industrie baleinière", a-t-il écrit.Les opposants s'offusquent du fait que la chair de baleine finisse sur les étals des poissonniers. Les Japonais avaient tué 251 petits rorquals de l'Antarctique lors de la saison 2013-2014 et 103 l'année précédente, bien en-deçà de ses objectifs, en raison de l'opposition musclée du groupe d'activistes de l’organisation Sea Shepherd.Tokyo continue parallèlement de chasser les baleines "au nom de la science" dans le Pacifique Nord-Ouest, où il a tué 132 baleines en 2013, de même qu'au large des côtes du Japon.Selon News Science Mag (en anglais) Timothy Stephens, un avocat environnemental de l'Université de Sydney, ne pense pas que le gouvernement australien portera l'affaire devant les tribunaux. L'administration du Parti libéral du Premier ministre Tony Abbott "n'est pas particulièrement désireux de pousser la question sur la chasse à la baleine" dit-il. Il ne sait pas si d'autres pays pourraient intervenir....Les promoteurs de chasse à la baleine au Japon disent qu'il n'y a pas de bonnes raisons scientifiques pour une interdiction totale de la chasse commerciale . Morishita, dit qu'il est personnellement favorable à un compromis qui permettrait la chasse commerciale limitée, tout en renforçant les efforts de conservation. Lui et d'autres soutiennent que les petits rorquals sont pas menacés et pourraient être "chassés" de façon durable. De fait, la Liste Rouge des espèces menacées de l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature mentionne le petit rorqual commun comme dans une situation moins préoccupante" et le petit rorqual de l'Antarctique "données insuffisantes", notant : " Bien qu'il n'y ait pas d'estimation précise de l'abondance actuelle, la taille de la population doit être dans les centaines de milliers". L'opposition à la chasse ne se fonde pas sur des objectifs de conservation, mais plutôt sur une position philosophique contre la prise des mammifères marins, dit Morishita .Sciences et avenir 18/11/2014 - News Science Mag Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 18 novembre 2014 Le Japon souhaite reprendre son programme de recherche baleinier dans l'océan Antarctique l'année prochaine. Le nombre de prises de cétacés sera considérablement revu à la baisse. Image NHK Le ministre de l'Agriculture, des Forêts et des Pêches Koya Nishikawa a annoncé une révision du programme mardi. Selon ce nouveau plan (voir message précédent), seules les baleines minke pourront être chassées et le nombre des prises ne pourra excéder 333. Il s'agit d'une diminution d'un tiers par rapport aux chiffres précédents.Des chercheurs mèneront également des études visuelles qui n'impliqueront pas la mise à mort de l'animal.Cette révision intervient après que la Cour internationale de justice a décidé en mars que le programme baleinier nippon ne peut être reconnu comme scientifique dans sa forme actuelle. Le jugement de la cour a contraint le Japon à renoncer à envoyer une flotte cette année.Le gouvernement souhaite reprendre son programme de recherche baleinier après qu'un groupe d'experts de la Commission baleinière internationale, la CBI, aura débattu de la question en mai prochain.Cependant, bien que le nombre de prises de mammifères marins ait été considérablement revu à la baisse, on s'attend à ce que ce nouveau plan fasse l'objet de vives critiques de la part de pays opposés à la chasse à la baleine.NHK WORLD 18/11/2014 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 27 novembre 2014 Tokyo (AFP) - La réduction des deux tiers de ses objectifs de prises de baleines dans l'Antarctique annoncée la semaine dernière par le Japon devrait suffire à prouver que son programme de chasse a bien des visées scientifiques, a estimé Tokyo mercredi.Joji Morishita, chef de la délégation japonaise à la Commission baleinière internationale (CBI), a estimé que les pays hostiles à la chasse aux cétacés devaient reconnaître que Tokyo faisait des efforts après l'interdiction prononcée par la plus haute instance juridique des Nations unies. Joji Morishita, chef de la délégation japonaise à la Commission baleinière internationale (CBI), donne une conférence de presse à Tokyo, le 26 novembre 2014 (c) AfpFin mars, la Cour internationale de justice avait reconnu le Japon coupable de détourner à des fins commerciales la chasse effectuée à titre scientifique dans cette région. Les Nippons avaient été contraints d'y renoncer à la saison 2014-2015."Nous espérons que notre programme de recherches enverra un message (aux opposants à la chasse) car nous avons accepté (d'intégrer) la décision de la CIJ dans ce programme", a déclaré Joji Morishita aux représentants de la presse étrangère. "Si la CBI veut survivre en tant qu'organisme international de gestion et de protection, il faut qu'il y ait un nouveau paradigme. Nous devons d'abord accepter de ne pas être d'accord', a-t-il ajouté. Les principes du "tout blanc ou du tout noir, de la tolérance zéro" doivent être abandonnés, a-t-il estimé.Le Japon avait promis la semaine dernière de réduire des deux tiers ses objectifs de prises de baleines dans l'Antarctique dans le but de convaincre la communauté internationale de l'autoriser à y reprendre la chasse aux cétacés à des fins scientifiques.Les campagnes pour des motifs scientifiques sont prévues dans la convention de la Commission baleinière et constitue une dérogation au moratoire sur la chasse de 1986.Dans le nouveau plan présenté à la CBI et à son comité scientifique, le Japon a fixé un nouvel objectif annuel de 333 petits rorquals, contre environ 900 dans le cadre du précédent programme condamné.Ce niveau de capture est présenté comme "nécessaire" pour obtenir des informations sur l'âge de la population baleinière, données dont le Japon dit avoir besoin afin de définir le plafond de capture sans nuire à l'espèce et pour en préserver la durabilité.Tokyo a également limité la période de recherche à 12 années à partir de l'exercice 2015, en réponse aux critiques de la Cour sur la durée indéterminée de son précédent programme.Les opposants dénoncent le fait que la chair de baleine finisse sur les étals des poissonniers.Les Japonais avaient tué 251 petits rorquals de l'Antarctique lors de la saison 2013-2014 et 103 l'année précédente, bien en deçà de ses objectifs, en raison de l'opposition musclée du groupe d'activistes de l’organisation Sea Shepherd.Tokyo continue parallèlement de chasser les baleines "au nom de la science" dans le Pacifique Nord-Ouest, où il a tué 132 baleines en 2013, de même qu'au large des côtes du Japon.Sciences et avenir 26/11/2014 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 7 janvier 2015 Les baleiniers japonais vont partir pour l'Antarctique cette semaine, mais sans leurs harpons après que le tribunal de l' Organisation des Nations Unies (ONU) ait statué l'an dernier sur l'illégalité de leur chasse annuelle, a déclaré, mardi, le gouvernement.L'Agence des pêches du Japon a déclaré que l'Institut de Recherche sur les Cétacés prévoit de mener des recherches non-létale sur les baleines jusqu'au 28 Mars. Comme la recherche n'implique pas la capture des baleines, les harpons ont été retirés des navires, a indiqué l'agence. Un petit rorqual est déchargé dans un port par le programme de chasse à la baleine du Japon. La chasse de cette année sera non létale, sans harpons, à la suite d'une décision de la CIJ. Photo: APDeux bateaux prendront la mer, jeudi, pour mener des «études d'observation" et prélever des échantillons de peau sur ces énormes mammifères marins. Un troisième bateau d'appui sera également présent.La Cour internationale de Justice - la plus haute juridiction de l'ONU - a statué en mars dernier que Tokyo abusait d'une exemption scientifique énoncée dans le moratoire de 1986 sur la chasse, et menait de fait une chasse commerciale sous le couvert de la recherche. Suite à cette décision, le Japon a dit qu'il annulerait la mission Antarctique de cet hiver.Mais Tokyo a également exprimé son intention de reprendre "chasse à la baleine de recherche" en 2015-16. Dans un nouveau plan soumis à la Commission baleinière internationale (CBI) et à son comité scientifique, le Japon a fixé un objectif annuel de 333 petits rorquals pour ses chasses futures , en baisse de près de 900 par rapport au programme précédent. Tokyo a également défini la période de recherche sur 12 ans à partir de l'exercice 2015 en réponse à la critique de la Cour sur la nature du programme.Le Japon a tué 251 petits rorquals dans l'Antarctique dans la saison 2013-14 et 103 l'année précédente, bien en deçà de son objectif en raison de l'action directe du groupe écologiste Sea Shepherd.Tokyo mène également des chasses au nom de la science dans le Pacifique Nord-Ouest, où il a tué 132 baleines en 2013, et au large de la côte japonaise, où il en a attrapé 92.Malgré l'opprobre internationale, le Japon a continué à chasser la baleine en utilisant l'exemption scientifique, même s'il ne faisaitt pas mystère du fait que la viande des baleines capturées par les navires, financés par les contribuables, finissait sur les tables....----->Les baleiniers ont-ils une formation suffisante pour pratiquer des prélèvements de peau sur les baleines... Car il ne faudrait pas que ces emblématiques animaux soient "charcutés" incorrectement et inutilement, au risque de les voir contracter des maladies infectieuses... Ce qui serait alors prétexte pour le Japon, de justifier leur mise à mort ! The Guardian 6/1/2015 (article originel en anglais) Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 11 mars 2015 Le ministère de la santé japonais a annoncé, mercredi 11 mars, avoir été contraint de jeter de la viande de baleine importée de Norvège contenant deux fois plus de pesticides que la norme autorisée, confirmant les informations de plusieurs organisations écologistes.Des tests réalisés sur de la viande en provenance du pays scandinave ont révélé à deux reprises l'an passé la présence de 0,2 ppm (partie par million) d'aldrine et de dieldrine combinés, ainsi que de 0,07 ppm de chlordane, alors que le Japon autorise des niveaux respectifs maximaux de 0,1 ppm et 0,05 ppm. Interdites ou strictement réglementées dans les pays industrialisés, ces substances chimiques, qui persistent longtemps dans l'environnement et s'accumulent dans les tissus adipeux, sont jugées extrêmement dangereuses pour la santé. Une baleine pêchée par un navire japonais en 2013. APLa question a été soulevée mardi par des militants de d'Environmental Investigation Agency (EIA) et de l'organisation non gouvernementale Animal Welfare Institute (AWI), qui en ont profité pour réclamer de nouveau la fin de cette pratique qui met en danger la santé des consommateurs et n'a pas de raison d'être, selon eux.Si le Japon n'a pas décidé de suspendre ou de réduire les importations norvégiennes, en hausse ces dernières années, « les échanges étant limités » aux quelques pays « qui consomment encore de la viande de baleine », un responsable du ministère de la santé japonais a confirmé avoir donné l'ordre de se débarrasser de la viande incriminée. « Les baleines ont tendance à accumuler des polluants de l'environnement, comme les pesticides et les métaux lourds », a-t-il justifié. Photo EIA @EIAinvestigator (Twitter) : products trigger public health fears (produits déclenchant des craintes de santé publique).De son côté, l'autorité de sécurité alimentaire norvégienne a assuré que ses propres examens ne montraient « que de faibles taux » de pesticides. « De notre point de vue, manger de la viande de baleine ne présente aucun danger », a affirmé Grethe Bynes, chargée des exportations et importations au sein de la structure.La Norvège est, avec l'Islande, le seul pays au monde à autoriser la chasse à la baleine, harponnant plusieurs centaines de cétacés chaque année. Malgré une consommation de moins en moins importante, le Japon pratique aussi la chasse, mais officiellement à des fins scientifiques, même si une grande partie de la chair finit sur les étals des marchés.Le Monde 11/3/2015 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 14 avril 2015 Privés de chasse à la baleine en Antarctique pour la saison 2014-2015, les Japonais entendent bien obtenir de la Commission baleinière internationale (CBI) une autorisation de reprise de la pêche au cétacé. Le principal négociateur nippon a promis mardi 14 avril de « faire tous les efforts possibles » pour convaincre les experts de la véracité scientifique des données brandies par l'archipel en faveur d'une relance de la chasse.Tokyo estime en effet que la population mondiale des baleines, particulièrement des petits rorquals (ou baleines de Minke), est assez importante pour supporter un quota de prises annuelles de 333 têtes en Antarctique. Un niveau jugé en outre « nécessaire » par Tokyo pour collecter des informations sur l'âge de la population baleinière. Des éléments dont les Nippons prétendent avoir besoin pour définir un plafond de captures permettant de ne pas menacer la survie de l'espèce.La Cour internationale de justice (CIJ) avait estimé en mars 2014 que l'archipel avait une interprétation abusive d'une exemption scientifique prévue par le moratoire de 1986 sur la chasse à la baleine, et poursuivait en réalité des objectifs commerciaux. Le Japon avait tué 251 baleines de Minke dans cette zone pendant la saison 2013-2014, bien loin de ses objectifs de départ en raison des harcèlements d'une ONG pro-environnement, Sea Shepherd.Tokyo continue parallèlement de chasser les baleines « au nom de la science » dans le Pacifique Nord-Ouest, où il a tué 132 cétacés en 2013, de même qu'au large des côtes du Japon. La Norvège est, avec l'Islande, le seul pays au monde à autoriser la chasse à la baleine, harponnant plusieurs centaines de cétacés chaque année.Le Monde 14/4/2015 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 20 novembre 2015 Une entreprise japonaise a été condamnée à une lourde amende pour avoir chassé la baleine dans un sanctuaire protégé australien. Une décision de justice qui devrait permettre de donner plus de poids aux lois de protection baleinière.Une entreprise japonaise a été condamnée mercredi 18 novembre 2015 par la justice australienne à une amende d'un million de dollars australiens (666.000 euros). La société Kyodo Senpaku Kaisha est accusée d'avoir tué de petits rorquals de l'Antarctique dans un sanctuaire australien de l'océan Austral. VICTORY! Federal Court finds whaling company guilty of breaching 2008 injunction, fines $1million @HSIGlobal @EDONSW pic.twitter.com/Uvm5GVSjE0— HSI Australia (@hsi_australia) 18 Novembre 2015La Cour fédérale a estimé que les Japonais avaient violé plusieurs dispositions de la loi sur la protection de l'environnement et de la biodiversité pendant quatre campagnes de pêche au petit rorqual de l'Antarctique, également appelé baleine de Minke (Balaenoptera bonaerensis), entre 2008 et 2013. L'entreprise nippone a été condamnée à quatre amendes de 250.000 pour chacune de ces campagnes en violation d'une interdiction de pêche à la baleine dans cette zone datant de 2008. "Aux termes de la loi australienne, les baleines présentes dans le sanctuaire baleinier australien des eaux australiennes de l'Antarctique bénéficient d'une protection totale", a commenté Michael Kennedy, directeur de l'ONG Humane Society International (HSI) à l'origine du recours en justice. Il a précisé que la Cour fédérale a estimé que Kyodo avait violé l'interdiction de pêche de manière "délibérée, systématique et durable" et tué des dizaines, voire des centaines, de baleines.La consommation de viande de baleine a une longue histoire au Japon, pays de pêcheurs où le cétacé a été chassé pendant des siècles mais où l'industrie baleinière n'a connu son essor qu'après la Seconde guerre mondiale, pour nourrir un pays affamé. Au cours des récentes décennies, le Japon a contourné l'interdiction de la chasse en utilisant l'exception qui autorise les prises à des fins scientifiques. Suite à un arrêt de la Cour internationale de Justice (CIJ), le Japon avait été contraint de renoncer à chasser la baleine en Antarctique pour la saison 2014-2015. L'association HSI a appelé le gouvernement australien a saisir l'occasion pour redoubler d'efforts diplomatiques afin de s'assurer que Tokyo est bien conscient des condamnations qui ne manqueraient pas de tomber en cas de reprise de cette chasse dans l'océan Austral.Sciences et avenir 19/11/2015 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 28 novembre 2015 Le Japon a annoncé son intention de reprendre la pêche à la baleine dans l'océan Antarctique d'ici la fin du mois de mars 2016. Des déclarations qui devraient susciter la réprobation de la communauté internationale.La Cour internationale de justice (CIJ) a jugé en mars 2014 que le Japon devait cesser de pourchasser les baleines dans l'Antarctique. Cette condamnation a conduit le gouvernement japonais à annuler la quasi-totalité de son programme de pêche pour la saison 2014-2015.Japan's resumption of Antarctic #whaling to conflict with ruling by International Court of Justice https://t.co/WD4L06cU8b— ABC News (@abcnews) 28 Novembre 2015Vendredi, le service japonais des pêcheries a informé la Commission baleinière internationale (CBI) que la pêche à la baleine reprendrait dans le cadre d'un plan révisé qu'elle estime raisonnable. Le plan prévoit 333 prises, soit une réduction des deux tiers.#Japan to resume #whaling in #Antarctic despite court ruling https://t.co/c1XReD1zaD @BBCNews— Blue Planet Society (@Seasaver) 28 Novembre 2015Le Japon a entamé ce qu'il qualifie de pêche scientifique à la baleine en 1987, un an après l'entrée en vigueur d'un moratoire international sur la pêche du mammifère marin. Le Japon estime que la consommation de baleine fait partie de sa culture alimentaire et que la plupart des espèces de baleine ne sont pas en danger.Romandie 2/11/2015 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites