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CO2, taxe carbone... Photosynthèse... Gaz à effet de serre....

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BRUXELLES - Six pays de l'UE ont appelé vendredi les députés européens à voter mardi prochain en faveur d'une mesure destinée à relever le prix de la tonne de CO2 et sauver huit années de lutte contre le réchauffement du climat.

La mobilisation des ministres de l'Environnement français, allemand, britannique, suédois, danois et italien répond à la consigne lancée par le groupe du Parti populaire européen (PPE, droite), la première force du Parlement européen, de voter contre cette mesure.

La commissaire en charge du Climat, Connie Hedegaard, propose de geler 900 millions de tonnes de CO2 sur les 8,5 milliards de quotas qui seront mis aux enchères durant la période 2013-2020 afin de faire remonter le prix tombé à moins de 5 euros la tonne. Les députés européens doivent se prononcer sur cette mesure lors d'un vote prévu mardi prochain.

Nous sommes déterminés à rejeter cette proposition et ce vote est important, a annoncé l'eurodéputée finlandaise PPE Eija Ritta Korhola. Le groupe PPE a décidé de présenter un amendement pour rejeter la proposition. Le PPE, qui représente un tiers des 754 élus du Parlement européen, compte sur les soutiens d'autres groupes. Le ministre polonais de l'Environnement, Marcin Korolec, farouche opposant du relèvement du prix du CO2, a salué le bon sens du PPE, dans un message sur son compte twitter.

Dans ce cas, huit années d'actions contre le réchauffement du climat seront perdues, déplorent les six ministres dans leur lettre ouverte. Nous avons besoin d'un signal efficace sur les prix si nous ne voulons pas mettre en péril nos objectifs à long terme, insistent-ils.

Principal instrument des engagements climatiques européens, le marché des quotas d'émission de CO2 (ETS) est en pleine crise. Le prix de la tonne de carbone est descendu à 4,80 euros, contre dix euros il y a un an.

Mme Hedegaard a déjà mis en garde contre l'instauration de mesures nationales dans les Etats membres qui auraient comme conséquence des distorsions de concurrence. Le vote en plénière est entre les mains du PPE, souligne son entourage. Le vote sera très très serré. Nous croisons les doigts et si la proposition est adoptée elle le sera à une très faible majorité, ajoute-t-on.

Business Europe, qui représente l'industrie européenne à Bruxelles, a appelé a voter contre la proposition de Connie Hedegaard. Mais 42 grands groupes dont des groupes énergétiques comme E.On et EDF, mais aussi Shell, Ikea et Alstom, ont signé un appel à la soutenir. L'appel doit être rendu public lundi.

Un rejet de la proposition par le Parlement européen sonnerait le glas des ambitions européennes en matière de lutte contre le réchauffement climatique, car il priverait l'UE d'une importante source de financement pour les investissements dans les énergies renouvelables, a reconnu une source européenne.

Les 12.000 entreprises parties prenantes doivent depuis cette année acheter leurs droits à polluer, alors qu'ils leur étaient auparavant alloués gratuitement par les Etats. Les entreprises les plus polluantes, notamment la sidérurgie, ont tout intérêt à un prix du CO2 très bas, souligne-t-on de source européenne. D'autant qu'elles ont un trésor de 2 milliards de quotas non utilisés qui vont leur permettre de polluer gratuitement pendants des années, a-t-on précisé.

L'UE s'est astreinte à trois objectifs pour 2020: réduire ses émissions de gaz a effet de serre, dont le CO2, de 20% par rapport à leurs niveaux de 1990, porter à 20% la part des énergies renouvelables et réaliser 20% d'économies dans sa consommation d'énergie. Elle devrait porter son effort de réduction à 40% en 2030 et à 60% en 2040.

ROMANDIE.COM 12 avril 2013

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La Suisse devrait remplir les engagements de Kyoto concernant la baisse des gaz à effet de serre pour 2008 à 2012. Mais il faudra tenir compte de l'effet puits de carbone des forêts et de l'achat de certificats à l'étranger. En attendant, l'année 2011 se clôt par un bilan réjouissant (baisse de 7,5 %).

Il y a deux ans, les émissions totales de gaz à effet de serre ont reculé de 4,1 millions de tonnes d'équivalent CO2, à 50 millions de tonnes. Cette baisse s'explique pour les deux tiers par la clémence de l'hiver.

Les degrés-jours de chauffage ont atteint leur niveau historiquement le plus bas (-18 %), a dit lundi l'Office fédéral de l'environnement (OFEV). Le reste de la baisse est à mettre au compte du ralentissement de la croissance et des mesures prises par l'Etat et l'économie.

Dans le cadre du Protocole de Kyoto, Berne a promis de réduire ses émissions de 8 % en moyenne entre 2008 et 2012 par rapport à 1990. Il faudra attendre 2014 pour connaître le bilan définitif. La valeur cible à atteindre est de 48,6 millions de tonnes par an en moyenne.

Selon les projections de l'OFEV, la Suisse devrait arriver à un résultat entre 52,1 et 52,5 millions de tonnes. Ce bilan pourra toutefois être réduit pour atteindre les objectifs en utilisant l'effet de puits de carbone des forêts helvétiques (entre 1,7 et -1,6 million de tonnes) et surtout, via l'achat de certificats, par les réductions réalisées à l'étranger (entre -3 et -2,8 millions de tonnes).


ROMANDIE 15/4/2013

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STRASBOURG (Parlement européen) - Le Parlement européen a refusé mardi d'augmenter le prix des permis de polluer mis en vente dans l'UE pour ne pas pénaliser l'industrie lourde frappée de plein fouet par la récession et marquer sa défiance face à l'absence d'accord international pour lutter contre le réchauffement du climat.

Les eurodéputés ont rejeté par 334 voix contre 315 et 63 abstentions une proposition de geler 900 millions de tonnes de quotas d'émissions sur les 8,5 milliards mis en vente dans l'UE sur la période 2013-2020 afin de doubler le prix du CO2, tombé à moins de 5 euros la tonne. La mesure visait à faire remonter la tonne de CO2 aux alentours de 10 euros la tonne.

Après le résultat de ce vote, ce qui était à craindre est arrivé : La tonne de CO2 s'effondre encore après le vote négatif du Parlement UE. Elle st tombée mardi sous les 3 euros, son plus bas niveau depuis la création du marché européen du carbone, après le rejet par le Parlement d'un gel de quotas d'émissions des droits à polluer.

Aux alentours de 14h00 (12H00 GMT), la tonne de dioxyde carbone est même tombée jusqu'à 2,63 euros, avant de remonter légèrement au-dessus de la barre des 3 euros.

Le Parlement européen a refusé mardi de diminuer le nombre de permis de polluer mis en vente dans l'UE pour ne pas pénaliser l'industrie lourde frappée de plein fouet par la récession et marquer sa défiance face à l'absence d'accord international pour lutter contre le réchauffement du climat.




ROMANDIE 16/4/2013 - ROMANDIE

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Sobienie Krolewskie (Pologne) - Les ministres de l'Environnement de six pays d'Europe centrale et orientale, réunis à Sobienie Krolewskie (sud de Varsovie), ont adopté vendredi une position commune sur les questions de climat/énergie qui font actuellement l'objet de difficiles discussions au sein de l'Union européenne.

Ces six pays sont ceux du groupe de Visegrad (Pologne, République tchèque, Slovaquie, Hongrie) auxquels se sont joints la Bulgarie et la Roumanie.

Dans leur déclaration commune adoptée vendredi, ils insistent sur la nécessité de tenir compte des différentes circonstances nationales dans la définition d'un plan de lutte de l'UE à l'horizon 2030 contre le réchauffement climatique.

Ce groupe de pays qui font ainsi front commun dans les négociations sur le climat est mené par la Pologne, dont l'électricité est à 95% produite par des centrales fonctionnant au charbon, donc très polluantes en CO2.

L'UE s'est déjà imposé trois objectifs pour 2020: réduire les émissions de CO2 de 20% par rapport à leur niveau de 1990, porter à 20% la part des renouvelables dans la consommation d'énergie et réaliser 20% d'économies avec l'efficacité énergétique

Et la Commission européenne espère convaincre les Etats de l'UE de doubler leurs efforts en réduisant leurs émissions de CO2 de 20% à 40% en 2030, afin de montrer l'exemple au reste du monde dans la lutte contre le réchauffement climatique.

Une consultation ouverte jusqu'au 2 juillet doit permettre de recueillir les avis et les positions des Etats, des entreprises et des ONG en vue de la rédaction d'un livre vert avec des propositions.

Mais pour ce groupe de six pays, le nouveau programme d'action de l'UE pour l'environnement (PAE) ne doit pas préjuger des résultats des discussions en cours concernant la politique climat/énergie après 2020. Le 7e PAE devrait fournir un engagement politique sans fixer de règles juridiques de nature obligatoire, estiment-ils dans leur déclaration commune.

La question du niveau d'ambition de l'UE en matière de politique climatique et de réduction des émissions sera débattue, sur la base de ce document, lors de la réunion informelle du Conseil européen qui se tiendra à Dublin les 22 et 23 avril.

ROMANDIE 19/4/2013

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Selon l’Insee, un Français émet 2,5 tonnes de CO2 chaque année, soit 0,4 tonne de moins qu’en 1980.

Les statistiques de l’Insee révèlent qu’en 1980, un Français émettait 2,9 tonnes de CO² par an contre 2,5 aujourd’hui. Plusieurs éléments expliquent cette baisse:

- D’une part l’abandon du charbon et du fioul au profit du gaz naturel pour le chauffage des logements. Autrefois ce secteur représentait 59 % des émissions de dioxyde de carbone contre 47 % aujourd’hui.

- D’autre part 41 % des émissions de C0² étaient dues à l’essence plombée des véhicules, rapporte 20minutes.fr.

De nos jours, les principales sources d’émissions de CO² sont les voitures. D’autant que l’essence sans plomb émet autant de CO² qu’un carburant plombé et que le diesel (et a fortiori les biocarburants) ne contrebalance pas ce taux.

Ainsi, "au total, la baisse en 30 ans de 2,9 à 2,5 tonnes d’équivalent CO2 par personne et par an résulte pour 255 kg du report vers des combustibles moins émetteurs de GES, et pour 150 kg d’une moindre consommation d’énergie de combustion".

A noter : Pour le logement, les fluctuations des émissions de GES dépendent principalement des aléas climatiques. Pour le transport individuel, elles dépendent surtout des mutations du parc automobile et plus modérément des variations du prix des carburants.

A propos du transport automobile, la France est à la 4ème place du classement, établi par l'Ademe (document pdf) : des voitures les moins polluantes au niveau européen.

MAXISCIENCES 26/4/2013

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PARIS - La responsable de l'ONU pour le climat Christiana Figueres a exprimé lundi à Bonn son inquiétude et appelé à une action urgente devant l'évolution de la concentration de CO2 dans l'atmosphère, sur le point de passer le seuil symbolique des 400 ppm (parties par million).

Selon l'observatoire Mauna Loa de Hawaï, qui dépend de l'Agence américaine océanique et atmosphérique (NOAA), la concentration de CO2 sur notre planète a atteint 399.72 ppm, le 25 avril.

Nous sommes tout près de dépasser le seuil de 400 pm, a déclaré Mme Figueres aux délégations de plus de 190 pays réunies pour préparer le round de négociations annuel sur la lutte contre le changement climatique, qui se tiendra en fin d'année à Varsovie, selon un communiqué de l'ONU.

Aussi, je vous accueille avec une inquiétude plus vive, a-t-elle lancé aux négociateurs, exprimant aussi un sens de l'urgence plus fort. Il s'agit de la première réunion des délégations depuis la conférence de Doha, à la fin 2012.

La communauté internationale s'est fixé comme objectif de parvenir en 2015 à un accord obligeant tous les pays, dont les deux grands pollueurs qui sont la Chine et les Etats-Unis, à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre (GES). Il entrerait en vigueur en 2020. L'objectif est de contenir la hausse du thermomètre à 2°C par rapport aux niveaux pré-industriels, seuil au-delà duquel les scientifiques estiment que le système climatique s'emballerait.

Pour parvenir à une température entre 2°C et 2,4°C, il faudrait que la concentration de CO2 plafonne à 350-400 ppm (ou entre 445 et 490 ppm pour la totalité des GES), selon le dernier rapport du groupe d'experts de l'ONU sur le climat, le Giec.

D'après le Scripps Institution of Oceanography, qui travaille avec l'observatoire de Mauna Loa, la concentration de CO2 pourrait dépasser les 400 ppm en mai, pour la première fois de l'histoire humaine. Les premières données observées en mars 1958 s'établissaient à 316 ppm. Avant la période industrielle, et le recours aux énergies fossiles, la concentration de CO2 était estimée à 280 ppm.

Le niveau de CO2, le principal GES, était probablement de 400 ppm durant la période géologique du pliocène, il y a entre 3,2 millions et 5 millions d'années, quand la terre faisait de 2 à 3 degrés de plus, indique le Scripps dans un communiqué.


ROMANDIE 29/4/2013

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PARIS - Plus de 60% des 800 plus grandes entreprises mondiales ne publient pas ou publient de façon insatisfaisante leurs émissions totales de dioxyde de carbone (CO2) et d'autres gaz à effet de serre, selon une étude publiée mercredi par une association britannique.

37% de ces groupes publient leurs émissions complètes, conformément aux principes de base en la matière. Seuls 21% font valider leurs données à l'extérieur, selon un classement réalisé par l'Environmental Investment Organisation (EIO).

Au final, environ 300 de ces entreprises révèlent correctement leurs émissions, quand 500 ne le font pas. De façon générale, l'Europe est plus honnête: les grandes sociétés du Vieux Continent sont trois fois plus transparentes que les autres, selon l'EIO.

Parmi les transparents, l'énergéticien allemand RWE est l'entreprise qui émet le plus de gaz à effet de serre au monde, devant le français GDF Suez et un autre opérateur d'outre-Rhin, EON.

Les émissions directes (dites Scope 1) et indirectes ou Scope 2 (découlant de l'achat d'électricité qui a elle-même émis du CO2) de RWE représentent chaque année l'équivalent de 166,2 millions de tonnes de CO2, pour 156,9 millions de tonnes pour GDF Suez et 146,2 millions pour EON, selon la liste établie par EIO. Dans le top 10 des émetteurs, ont trouve trois autres producteurs d'électricité: l'american Electric Power (5e), l'italien Enel (7e) et l'américain Duke Energy (10e).

Parmi les autres membres de ce club des gros contributeurs au réchauffement climatique, on trouve des pétroliers: l'américain ExxonMobil (4e) et le russe Gazprom, ainsi que deux cimentiers, le suisse Holcim (8e) et le français Lafarge (9e), dans un secteur lui aussi très glouton en énergie.

Mais le rapport épingle aussi de nombreux groupes non transparents. Parmi les dix plus grands d'entre eux, figurent plusieurs entreprises américaines (First Energy, Edison International dans l'électricité, Anadarko, Phillips 66 et EOG Resources dans le pétrole...), les russes Lukoil et Surgutneftegas, l'australien Origin Energy, le candien Pembina Pipeline et le chinois Petrochina.

A l'inverse, parmi les entreprises les plus transparentes, l'ONG salue notamment le chimiste allemand BASF ainsi que plusieurs groupes de télécoms, dont France Telecom.

Quel bilan pour les 30 entreprises françaises figurant dans le classement? De façon générale, la France fait plutôt figure de bon élève, au 7e rang mondial en matière de transparence, selon EIO, avec un podium constitué de l'Italie, l'Espagne et l'Allemagne.

Deux géants français sont épinglés dans la catégorie pas de données publiques (Safran et Sodexo) et dix dans la catégorie données incomplètes (Technip, Carrefour, Vivendi, Schneider Electric, Société Générale, Pernod Ricard, Christian Dior, Unibail-Rodamco, BNP Paribas et Axa).

Pour ceux dont les données sont complètes, on trouve dans l'ordre du top 10 des plus gros émetteurs derrière GDF Suez et Lafarge : Total (51,0 millions de tonnes), Air Liquide (20,5 Mt), Saint-Gobain (19,1 Mt), Michelin (4,0 Mt), Vinci (2,3 Mt), Sanofi et France Telecom (1,4 Mt) et Alstom (0,5 Mt).

Quand elles sont calculées, les émissions indirectes dites de Scope 3, qui incluent la chaîne logistique de l'entreprise (transport de matières premières, marchandises déchets, etc.), ainsi que les émissions de transport des employés, sont également comptabilisées, mais séparément. En moyenne, celles-ci représentent souvent autour de 50% d'émissions supplémentaires.

Beaucoup d'efforts restent donc à réaliser, alors même que les émissions de CO2 connaissent une hausse préoccupante : elles ont atteint un record absolu de 31,6 milliards de tonnes au niveau mondial en 2011, tirées notamment par l'émergence de la Chine, premier pollueur de la planète. Et la tendance ne devrait pas s'inverser dans les années à venir, ouvrant la voie à un réchauffement climatique de plusieurs degrés d'ici la fin du siècle.

ROMANDIE 1/5/2013

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HAMBOURG - La chancelière allemande Angela Merkel a annoncé vendredi qu'elle soutenait un gel de quotas d'émissions de CO2 pour redresser le marché européen des certificats, même si elle a renvoyé toute décision à l'automne, après les législatives allemandes.

Personnellement, je pense qu'il faut faire quelque chose en matière de gel des quotas, a déclaré Mme Merkel, lors d'une table-ronde à l'occasion d'un rassemblement de l'Église protestante allemande à Hambourg (nord).

Le cours actuel du CO2, autour de 2, 3, 4 euros par tonne est un problème pour l'Europe et pour l'Allemagne, car le financement à long terme de la lutte contre le réchauffement climatique n'est pas suffisamment assuré, a-t-elle expliqué.

L'Europe tablait sur une tonne de CO2 à 15 euros en se basant sur une croissance économique en Europe de 1,5% par an; or en ce moment nous n'avons plus de croissance en Europe et ces projections ne sont plus correctes, a-t-elle expliqué.

Elle a souligné que l'un des effets pervers d'une tonne de CO2 trop bon marché était qu'en Allemagne, ouvrir une centrale au charbon était plus avantageux qu'une centrale au gaz, bien moins polluante - un enjeu majeur pour l'Allemagne qui veut abandonner le nucléaire au cours des prochaines années tout en maîtrisant ses émissions polluantes.

Cela n'est pas acceptable. Il faut là aussi y mettre bon ordre. C'est pourquoi il faut agir dans ce domaine, a-t-elle argumenté. Elle a également lié ce problème à une réforme de la loi sur les énergies renouvelables en Allemagne, visant notamment à réduire les incitations financières en leur faveur. Une révision inenvisageable avant les prochaines élections législatives, fin septembre, a-t-elle assuré.

Sur les gels de quotas comme sur les énergies renouvelables, il y a beaucoup de controverse (...) et j'admets bien volontiers que même nous, au sein du gouvernement allemand, nous ne sommes pas tous d'accord. Le ministre de l'Économie a un point de vue différent du ministre de l'Environnement, a-t-elle reconnu.

Mi-avril, le Parlement européen avait rejeté le gel de 900 millions de quotas de CO2 au cours des trois prochaines années pour relever le prix du carbone. Connie Hedegaard, la commissaire européenne en charge du Climat, espère gagner à cette cause des gouvernements européens pour tenter un nouveau vote.

L'Allemagne faisait partie de six pays, avec la République Tchèque, la Roumanie , la Bulgarie, l'Espagne et le Portugal qui n'avaient pas pris position sur ce sujet.



ROMANDIE 3/5/2013

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PARIS - Le monde est entré dans une nouvelle zone de danger avec une concentration de CO2 mesurée au-delà des 400 parties par millions (PPM), seuil inégalé depuis l'ère du pliocène il y des millions d'années, a alerté lundi la responsable climat de l'Onu, Christiana Figueres.

Avec 400 ppm de CO2 dans l'atmosphère, nous avons dépassé un seuil historique et nous sommes entrés dans une nouvelle zone de danger, a déclaré Mme Figueres dans un communiqué daté de Bonn (Allemagne), reçu à Paris.

Le monde doit se réveiller et prendre note de ce que cela signifie pour la sécurité des hommes, leur bien-être et le développement économique, a-t-elle ajouté.

L'observatoire référence installé sur le volcan de Mauna Loa, à Hawaï, a enregistré jeudi dernier une concentration de CO2 de 400,03 PPM, selon l'Agence américaine océanique et atmosphérique (NOAA). Il s'agit d'une mesure ponctuelle et non d'une moyenne annuelle - qui sera atteinte-, mais ce seuil symbolique est le signe que la planète est lancée sur la trajectoire d'un réchauffement inquiétant.

L'objectif fixé par la communauté internationale en 2009 est de contenir le réchauffement à +2°C par rapport aux niveaux pré-industriels, seuil au-delà duquel les scientifiques mettent en garde contre un emballement du système climatique avec son cortège d'événements extrêmes.

Or avec une moyenne annuelle de 400 PPM de CO2, le réchauffement attendu est d'au moins 2,4°C, selon le dernier rapport des experts de l'ONU sur le climat (Giec). Et les perspectives sont sombres: les émissions de CO2 dans l'atmosphère ne cessent d'augmenter et si la tendance se poursuit, la hausse du thermomètre devrait être de 3 à 5 °C.

Estimant qu'il y a toujours une chance d'échapper aux pires effets du changement climatique, la grande ordonnatrice des négociations onusiennes sur le climat a appelé la communauté internationale à apporter une réponse politique qui relève vraiment le défi.

Le prochain grand rendez-vous est la conférence climat de l'ONU prévue en France en 2015. A cette date, les plus de 190 pays impliqués dans ces négociations pour tenter de progresser sur la lutte contre le réchauffement ont décidé de signer un accord global et ambitieux limitant les émissions de gaz à effet de serre. Mais les négociations sur cet accord, qui doit impliquer les grands pollueurs que sont la Chine et les Etats-Unis, s'annoncent des plus délicates, la dernière tentative de parvenir à un instrument ambitieux et global ayant échoué à Copenhague en 2009.

La dernière fois que la planète a connu une concentration de plus de 400 PPM de CO2, c'était il y a entre 3 et 5 millions d'années durant l'ère du pliocène. La température était alors de 3 à 4 degrés de plus qu'aujourd'hui.

Nous sommes en train de créer un climat préhistorique dans lequel notre société va devoir faire face à des risques énormes et potentiellement catastrophiques, avait réagi en fin de semaine Bob Ward, directeur de la communication de l'Institut de recherche Grantham sur le changement climatique et l'environnement, à la London School of Economics and Political Science.

Une étude parue dimanche a alerté sur les effets attendus du réchauffement sur la biodiversité avec plus de la moitié des espèces végétales et d'un tiers des espèces animales les plus communes qui devraient voir l'espace propice à leur existence réduit de moitié d'ici 2080, si la tendance actuelle se poursuit.


ROMANDIE 13/5/2013

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PARIS - Une réforme structurelle du marché européen des quotas de CO2 devient urgente, a estimé mardi la ministre de l'Écologie et de l'Énergie Delphine Batho, pour permettre notamment une meilleure visibilité aux investisseurs au-delà de 2020.

Nous soutenons la nécessité d'une intervention rapide sur le marché européen du CO2, au travers de ce qu'on appelle le back-loading (ou gel des quotas) pour soutenir le prix du CO2. Cette intervention est absolument nécessaire, mais doit s'inscrire dans une logique de réforme structurelle de l'ETS (le marché des quotas d'émissions), a-t-elle souligné lors d'une conférence sur la transition énergétique à Paris.

Cette réforme structurelle devient urgente, a-t-elle ajouté, évoquant la possibilité d'instaurer un mécanisme de prix plancher pour les quotas de CO2, dont les cours sont actuellement au plus bas, ou de réduire le nombre total des quotas alloués.

Dans une déclaration commune, la semaine dernière, les ministres de l'Environnement de neuf pays (France, Allemagne, Royaume-Uni , Pays-Bas, Suède, Danemark, Portugal, Finlande et Slovénie) ont demandé à la Commission européenne de présenter, d'ici la fin de l'année au plus tard, des propositions pour réformer ce marché afin de donner aux investisseurs un signal clair sur l'ambition de l'Europe en termes de maîtrise du carbone au-delà de 2020.

Les ministres soutiennent aussi un gel immédiat de quotas, proposition de la Commission sur laquelle le Parlement européen se prononcera une nouvelle fois en juillet après l'avoir rejetée en avril.

Le marché d'échange des quotas de CO2 est le principal instrument de la politique climatique de l'UE. Chaque site industriel se voit allouer des permis pour couvrir ses émissions de CO2, des permis qui peuvent être revendus ou achetés sur le marché. Mais le système est actuellement en crise en raison d'un prix trop bas de ces permis.

Dans une tribune commune parue dans le quotidien Le Monde daté de mercredi, Mme Batho et son homologue allemand Peter Altmaier estiment par ailleurs qu'il est temps que l'UE se fixe des objectifs de réduction de gaz à effet de serre à l'horizon 2030. L'objectif actuel de l'UE est de réduire ses émissions de 20% en 2020 par rapport à 1990.

Les deux ministres affirment vouloir faire de la transition énergétique le nouveau moteur du couple franco-allemand et renforcer leur coopération en matière d'énergies renouvelables.

ROMANDIE 14/5/2013

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PARIS - L'Union des industries chimiques (UIC) s'oppose à une nouvelle taxe carbone qui augmenterait ses coûts énergétiques et favoriserait la délocalisation des productions dans des pays où les émissions de CO2 sont supérieures à celles de la France, a-t-elle indiqué jeudi.

Ajouter une taxe carbone dès la première tonne de CO2 émise reviendrait de facto à dégrader très significativement les marges des entreprises, estime l'UIC, qui redoute une charge supplémentaire insupportable pour notre industrie.

Pour l'industrie chimique, très consommatrice d'énergie, renchérir la fiscalité écologique en France reviendrait à favoriser la délocalisation des productions (...) et à importer toujours plus de produits finis dont les émissions de CO2 seront équivalentes, si ce n'est notablement supérieures, à celles des produits 'made in France'.

Le directeur général de l'UIC a appelé le gouvernement à ne pas prendre des décisions qui ne tiennent pas compte de la compétition économique mondiale (...) et qui seraient destructrices pour notre industrie, nos emplois et l'environnement.

L'introduction d'une taxe carbone n'est pas encore actée par le gouvernement, mais le comité sur la fiscalité écologique chargé de faire des propositions a recommandé début avril à étudier l'opportunité d'un instrument fiscal lié au carbone.

Selon l'UIC, la chimie française est le premier consommateur industriel d'énergie en France. Elle représente entre 15 et 20% des coûts de production de la chimie de base.

ROMANDIE 16/5/2013

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BRUXELLES - La Commission européenne a annoncé vendredi que huit compagnies aériennes chinoises et deux compagnies indiennes sont passibles d'amendes pour sanctionner leur refus de payer pour la pollution émise en 2012 par leurs avions lors de vols à l'intérieur de l'Union européenne.

Il revient aux Etats de l'UE au départ desquels ces compagnies ont effectué les vols de contacter les compagnies et de lancer les procédures pour recouvrer les amendes.

Les huit compagnies chinoises, dont Air China, ont émis 24.500 tonnes de CO2 durant ces vols intracommunautaires en 2012. Elle sont passibles d'une amende de 100 euros par tonne de CO2 émise et le montant total de la pénalité s'élève à 2,4 millions d'euros, a précisé l'exécutif bruxellois.

Les émissions des deux compagnies indiennes --Air India et Jet Airways-- sont moindres et leur amende totalise 30.000 euros. Ce montant est très inférieur à l'amende de 80.000 dollars infligée à Air India en 2012 aux Etats-Unis pour un manque d'informations sur son site internet, a souligné la Commission.

Les amendes doivent être perçues par :

- l'Allemagne (Air China),
- la France (China Eastern),
- les Pays-Bas (Jade Cargo et China Southern),
- le Luxembourg (Yantze River Express Airlines)
- et la Belgique (Hainan Airlines),

pays au départ desquels les huit compagnies chinoises assurent des liaisons à l'intérieur de l'UE.

Les deux compagnies indiennes devront pour leur part acquitter leurs amendes au Royaume-Uni, leur base pour assurer des vols intra-communautaires.

L'Union européenne oblige depuis le 1er janvier 2012 les compagnies aériennes opérant dans son espace, quelle que soit leur nationalité, à acheter l'équivalent de 15% de leurs émissions de CO2, soit 32 millions de tonnes, pour lutter contre le réchauffement climatique. Les compagnies aériennes peuvent répercuter le montant de cette taxe sur le prix des billets.

Cette obligation a été gelée pour un an à compter du 30 avril pour les vols intercontinentaux en provenance ou a destination de l'Union européenne afin de tenter de trouver un accord au sein de l'Organisation de l'aviation civile (OACI). Mais elle reste en vigueur pour tous les vols à l'intérieur du territoire de l'UE.


L'initiative européenne a été dénoncée par pratiquement tous les pays membres de l'OACI et certains, comme la Chine, ont menacé de mesures de rétorsion contre l'avionneur Airbus.

Mais toutes les compagnies non européennes assurant des liaisons à l'intérieur de l'UE notamment les transporteurs américains, ont accepté de payer pour la pollution en 2012. Seules les compagnies chinoises et indiennes ont refusé.

ROMANDIE 17/6/2013

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BRUXELLES - La Commission européenne a annoncé vendredi que huit compagnies aériennes chinoises et deux compagnies indiennes sont passibles d'amendes pour sanctionner leur refus de payer pour la pollution émise en 2012 par leurs avions lors de vols à l'intérieur de l'Union européenne.

Il revient aux Etats de l'UE au départ desquels ces compagnies ont effectué les vols de contacter les compagnies et de lancer les procédures pour recouvrer les amendes.

Les huit compagnies chinoises, dont Air China, ont émis 24.500 tonnes de CO2 durant ces vols intracommunautaires en 2012. Elle sont passibles d'une amende de 100 euros par tonne de CO2 émise et le montant total de la pénalité s'élève à 2,4 millions d'euros, a précisé l'exécutif bruxellois.

Les émissions des deux compagnies indiennes --Air India et Jet Airways-- sont moindres et leur amende totalise 30.000 euros. Ce montant est très inférieur à l'amende de 80.000 dollars infligée à Air India en 2012 aux Etats-Unis pour un manque d'informations sur son site internet, a souligné la Commission.

Les amendes doivent être perçues par :

- l'Allemagne (Air China),
- la France (China Eastern),
- les Pays-Bas (Jade Cargo et China Southern),
- le Luxembourg (Yantze River Express Airlines)
- et la Belgique (Hainan Airlines),

pays au départ desquels les huit compagnies chinoises assurent des liaisons à l'intérieur de l'UE.

Les deux compagnies indiennes devront pour leur part acquitter leurs amendes au Royaume-Uni, leur base pour assurer des vols intra-communautaires.

L'Union européenne oblige depuis le 1er janvier 2012 les compagnies aériennes opérant dans son espace, quelle que soit leur nationalité, à acheter l'équivalent de 15% de leurs émissions de CO2, soit 32 millions de tonnes, pour lutter contre le réchauffement climatique. Les compagnies aériennes peuvent répercuter le montant de cette taxe sur le prix des billets.

Cette obligation a été gelée pour un an à compter du 30 avril pour les vols intercontinentaux en provenance ou a destination de l'Union européenne afin de tenter de trouver un accord au sein de l'Organisation de l'aviation civile (OACI). Mais elle reste en vigueur pour tous les vols à l'intérieur du territoire de l'UE.


L'initiative européenne a été dénoncée par pratiquement tous les pays membres de l'OACI et certains, comme la Chine, ont menacé de mesures de rétorsion contre l'avionneur Airbus.

Mais toutes les compagnies non européennes assurant des liaisons à l'intérieur de l'UE notamment les transporteurs américains, ont accepté de payer pour la pollution en 2012. Seules les compagnies chinoises et indiennes ont refusé.

ROMANDIE 17/6/2013

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PEKIN - La Chine n'acceptera pas de payer pour les émissions de CO2 de ses avions à l'intérieur de l'Union européenne, a indiqué un responsable de son aviation civile (CAAC) cité samedi par le China Daily, après l'annonce par Bruxelles de possibles amendes contre huit compagnies chinoises.

La deuxième puissance économique mondiale n'acceptera aucune mesure de marché unilatérale et contraignante, a averti le directeur adjoint du département législatif et réglementaire de la CAAC, Yan Mingchi, lors d'un forum à Pékin vendredi.

Il a estimé que les compagnies aériennes des pays en développement devraient recevoir une aide financière et technologique dans leurs efforts pour affronter les effets du changement climatique, a rapporté le journal de langue anglaise.

La Commission européenne a annoncé vendredi que huit compagnies aériennes chinoises et deux compagnies indiennes sont passibles d'amendes en raison de leur refus de payer pour la pollution émise en 2012 par leurs avions lors de vols à l'intérieur de l'Union européenne.

Il revient aux Etats de l'UE au départ desquels ces compagnies ont effectué les vols de contacter les compagnies et de lancer les procédures pour recouvrer les amendes.

Les huit compagnies chinoises ont émis 24.500 tonnes de CO2 durant ces vols intracommunautaires en 2012. Elles sont passibles d'une amende de 100 euros par tonne de CO2 émise et le montant total de la pénalité s'élève à 2,4 millions d'euros, a précisé l'exécutif bruxellois.

Les amendes doivent notamment être perçues par l'Allemagne (Air China), la France (China Eastern), les Pays-Bas (Jade Cargo et China Southern), le Luxembourg (Yantze River Express Airlines) et la Belgique (Hainan Airlines), pays au départ desquels ces compagnies chinoises assurent des liaisons à l'intérieur de l'UE.

A l'exception des compagnies chinoises et indiennes, toutes les compagnies non européennes assurant des liaisons à l'intérieur de l'UE, notamment les transporteurs américains, ont accepté de payer pour la pollution en 2012.



----->Heu, si vous me permettez, la réponse ne manque pas de culot ! Depuis quand un pays reconnu comme étant la seconde puisse économique mondiale devrait-il être considéré comme un pays en développement ? La Chine veut un peut trop imposer sa manière de faire quitte à violer certains lois... Cela dit, ce pays fait tellement peu cas de la protection de l'environnement dans son propre pays... Jusqu'à présent, il refuse de jouer le jeu pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre... Bien qu'en étant l'un des pays en émettant le plus ! En cause la recherche effrénée du pouvoir par l'argent !

ROMANDIE 18/5/2013

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PARIS - La France respecte officiellement ses engagements de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) mais ce résultat est en trompe l'oeil car il ne tient pas compte des émissions importées à travers les produits fabriqués à l'étranger, souligne une étude publiée vendredi par le Réseau action climat (RAC).

En vertu de l'inventaire officiel, qui comptabilise les émissions de gaz à effet de serre depuis le territoire français uniquement, les émissions de la France ont baissé de 16% entre 1990 et 2011, a indiqué à l'AFP Célia Gautier, co-auteur de cette étude réalisée en collaboration avec l'Ademe (Agence de l'environnement) et le Citepa, l'organisme public qui recense les émissions françaises.

Mais en réalité, si on tient compte des émissions contenues dans nos importations et nos exportations, elles ont augmenté de 14% entre 1990 et 2007, a-t-elle ajouté. L'objectif de la France est de diviser ses émissions de gaz à effet de serre par quatre en 2050 par rapport à 1990.

Le Réseau action climat réclame plus de transparence sur les émissions importées. On ne peut pas publier des résultats qui font croire à une surperformance de nos politiques climatiques alors que ces politiques ne sont pas suffisantes pour réduire effectivement les émissions globales, souligne Célia Gautier.

Un premier pas serait (...) d'intégrer ces informations liées aux émissions importées dans les données officielles, plaide-t-elle alors que la France est candidate pour accueillir en 2015 la conférence onusienne sur le climat où doit être adopté le prochain accord international majeur.

Selon l'étude, l'Allemagne est à l'origine d'une grande partie des émissions que la France importe actuellement en raison des relations commerciales très fortes entre les deux pays.

ROMANDIE 17/5/2013

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PARIS - Les émissions de dioxyde de carbone (CO2) affichées par les constructeurs automobiles diffèrent de plus en plus de celles constatées en conduite réelle, affirme le rapport, reçu à Paris, d'un institut basé à Berlin.

Alors que la différence moyenne entre les tests en laboratoire et les résultats lors d'une conduite réelle était de 11% en 2011, elle est passée en 2012 à 25%, avance l'International council on clean transportation (ICCT, signifiant en français conseil international sur les transports propres), qui a comparé les données des principaux constructeurs européens et américains avec des mesures réelles effectuées dans plusieurs pays.

Si tous les constructeurs optimisent les résultats de leurs tests dans une certaine mesure, l'ICCT souligne que les écarts diffèrent significativement d'un constructeur à l'autre. Ainsi, les écarts les plus importants (de l'ordre de 25 à 30%) sont enregistrés chez les constructeurs allemands BMW, Audi, Vauxhall/Opel (GM) et Mercedes (Daimler). Viennent ensuite Fiat, Volkswagen et Ford (entre 20 et 25%) puis Renault, PSA, et Toyota (environ 15%).

Les constructeurs de véhicules les moins émetteurs de CO2 manipulent donc moins les résultats des tests que les constructeurs produisant des véhicules les plus gourmands en énergie, relève le rapport.

L'ONG souligne également que l'augmentation des écarts constatés a été particulièrement marquée après 2007-2008, lorsque plusieurs états européens ont adopté un système de taxation des émissions de CO2 des véhicules.

Les auteurs de ces travaux précisent que les chiffres des constructeurs n'ont rien d'illégal, mais que les industriels utilisent à leur avantage les failles du système de mesures actuel, appelé NEDC.

Par exemple, les constructeurs peuvent limiter le poids du véhicule testé, utiliser une vitesse moyenne plutôt basse, des temps d'arrêt importants, et ne pas brancher les systèmes gourmands en énergie comme la climatisation, la navigation par satellite ou des sièges chauffants. Des lubrifiants ou des pneus spéciaux peuvent aussi être utilisés.

Pour Lorelei Limousin, porte-parole du Réseau action climat, qui a relayé les résultats du rapport en France, il est du devoir des législateurs européens de mettre fin à ces pratiques de manipulation des chiffres.

Pour réduire véritablement les émissions de CO2, nous appelons la France à demander le renforcement des tests et l' introduction du nouveau cycle au plus tôt, poursuit-elle alors que les Etats membres discutent actuellement d'une modification de la législation à ce sujet.

Le Parlement européen a proposé d'adopter en 2017 dans l'Union européenne un nouveau test (le WLPT) élaboré par les Nations unies, mais les constructeurs s'y opposent.

ROMANDIE 28/5/2013

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PARIS - L'Union des industries chimiques (UIC) craint que la décision du Parlement européen de geler les quotas de CO2 ne renchérisse les frais énergétiques de l'industrie et ne pénalise le secteur, a-t-elle indiqué jeudi dans un communiqué.

La décision de geler les quotas, approuvée mercredi à une courte majorité, aura comme effet de renchérir le coût de l'énergie pour les entreprises, qui souffrent déjà d'un déficit de compétitivité, en particulier en raison du coût du gaz trois à quatre fois inférieur aux États-Unis qui exploitent leur gaz de schiste, a regretté l'UIC.

La mesure dite de backloading a été approuvée par 344 voix contre 311 et 46 abstentions. Elle consiste à geler 900 millions de tonnes de quotas de CO2 devant être mis en vente au cours des trois prochaines années pour tenter de faire remonter le prix de la tonne de carbone, tombé à moins de 3 euros.

L'UIC juge que cette mesure n'était pas nécessaire et demande une stabilité des règles jusqu'en 2020.


ROMPANDIE 4/7/2013

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PARIS (Paris) - Les émissions de HFC, super gaz à effet de serre (GES), ont quadruplé en France depuis 1990, quand la quasi-totalité des autres polluants atmosphériques et GES ont baissé sur cette période, indique jeudi le Centre interprofessionnel technique d'études de la pollution atmosphérique (Citepa).

Les émissions d'hydrofluorocarbure, qui ont un fort pouvoir de réchauffement global, jusqu'à 11.700 fois plus que le CO2, ont été multipliés par un facteur 4, écrit le Citepa dans son rapport annuel qui porte sur la France métropolitaine.

Les émissions de HFC sont passées de 3.7 MT équivalent CO2 en 1990 à 15,5 MT eq.CO2 en 2011.

En 1990, elles provenaient uniquement de l'industrie, principalement chimique. En 2011, les émissions étaient issues majoritairement du secteur résidentiel/tertiaire, à cause de la réfrigération et l'utilisation d'aérosols (46%). S'y est également ajouté le transport routier (climatisation).

Les HFC font partie des six grands gaz à effet de serre. Ils restent bien moins longtemps dans l'atmosphère que le CO2, mais leur pouvoir de réchauffement est très supérieur.

Globalement, entre 1990 et 2011, les émissions de la quasi-totalité des substances ont été fortement réduites, avec des baisses comprises entre 1% et 99%, écrit le Citepa, qui cite une baisse de 11% pour le CO2 et de 51% pour les particules dont le diamètre est inférieur à 10 micromètres (PM 10).

En 2011, le principal secteur d'émission de CO2 était le transport routier (35%) qui a connu une hausse de 9% depuis 1990, en grande partie à cause de l'augmentation du trafic.

Pour la quasi-totalité des substances étudiées, les niveaux d'émission les plus bas enregistrés interviennent sur la période 2009-2011, précise le Citepa.

Début juin, la Chine et les Etats-Unis, les deux principaux émetteurs de GES au monde, ont conclu un accord pour mener un effort commun en vue de réduire la consommation et la production de HFC.


ROMANDIE 11/7/2013

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PARIS (France) - EDF et Alstom ont entamé un test de captage de CO2 à la centrale à charbon exploitée par le géant français de l'électricité au Havre (Seine-Maritime), ont-ils annoncé lundi.

Les tests de captage de CO2 ont débuté pour le démonstrateur de recherche d'Alstom et d'EDF, sélectionné en 2010 par l'Ademe, avec la première tonne de CO2 captée le 11 juillet, indiquent les deux groupes dans un communiqué commun.

L'investissement de 22 millions d'euros, financé à 25% par l'Ademe, consiste à laver des fumées rejetées par l'unité numéro 4 de la centrale thermique d'EDF pour en extraire du dioxyde de carbone, principal gaz à effet de serre responsable du réchauffement climatique.

Dans la technologie d'Alstom, en partenariat avec le chimiste américain Dow Chemical, une solution à base d'amines (un dérivé de l'ammoniac) constituant la base du réactif permettant d'extraire le CO2 des fumées.

Pour l'instant, l'intérêt climatique de la manoeuvre est nul: à terme, le dispositif ne pourra capter qu'une tonne de CO2 par heure. Et ce CO2 sera relâché dans l'atmosphère, puisque l'objet de l'expérience ne concerne pas le stockage, précisent les partenaires. Mais ces tests constituent une étape indispensable dans la recherche de solutions industrielles performantes appliquées au captage du CO2, soulignent EDF et Alstom.

EDF en fonction des résultats techniques, étudiera l'équation économique du dispositif, ajoutent-ils. Les tranches 1 (250 MW) et 2 (600 MW) de la centrale du Havre doivent fermer au plus tard en 2015, a annoncé EDF. Ne restera que la tranche numéro 4 (600 MW), modernisée.

Le captage et le stockage de CO2 sont considérés comme l'une des grandes pistes pour réduire rapidement les émissions polluantes des énergies fossiles, le charbon en particulier, toujours largement majoritaires dans les bouquets énergétiques et électriques mondiaux.

Mais du fait du peu de rentabilité économique (coût nul ou faible d'une émission d'une tonne de CO2) et dans une moindre mesure de difficultés techniques, la filière a pris beaucoup de retard, même si le charbon a continué son essor dans l'énergie mondiale.

Alstom est un des principaux promoteurs industriels du CCS (Carbon Capture and Storage).

ROMANDIE 15/7/2013

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Sydney (AFP) - Le Premier ministre australien Kevin Rudd a annoncé mardi la suppression de la taxe carbone un an plus tôt que prévu, lui préférant l'instauration d'un système d'échange de quotas d'émissions de CO2.

Il a indiqué que dès le 1er juillet 2014, la très impopulaire taxe carbone, qui vise les plus gros pollueurs du pays, aurait un taux variable. "Le gouvernement a décidé de mettre fin à la taxe carbone, pour réduire le coût de la vie des familles et les charges des petites entreprises", a déclaré Kevin Rudd.

"A partir de juillet l'année prochaine, l'Australie optera pour un système d'échange de quotas d'émission, qui est déjà en place dans plusieurs pays du monde comme la Grande-Bretagne, l'Allemagne et bientôt en Chine".

Kevin Rudd a expliqué qu'ainsi le prix des émissions de carbone, qui devait être fixé à 25.40 AUD par tonne (18 euros) sur la période 2014-2015, tomberait à environ 6 AUD la tonne (4 euros). [b style="font-size: 13px;"]Pour un ménage moyen, l'économie devrait avoisiner les 380 dollars annuels, en raison d'une baisse du prix des factures de gaz et d'électricité.[/b]

Kevin Rudd est revenu aux commandes du gouvernement australien en juin après une motion de défiance au sein du parti travailliste contre Julia Gillard. Cette dernière était arrivée au pouvoir dans les mêmes conditions en 2010, succédant à M. Rudd.

En anticipant la suppression de la taxe carbone, Kevin Rudd espère s'attirer les faveurs des électeurs, alors que des élections générales ont lieu en fin d'année en Australie.

Le manque à gagner pour l'Etat de cette mesure devrait s'élever à 3,8 milliards de dollars sur les quatre prochaines années, qui seront compensés par une réduction des dépenses, a indiqué le chef du gouvernement.

SCIENCES ET AVENIR 16/7/2013

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Pour réduire les émissions de CO2, il est notamment envisagé d’injecter ce gaz à effet de serre dans les entrailles de la Terre, où il sera stocké pour des millénaires. Un nouveau test vient de débuter aux États-Unis, près de Wallula. Son objectif : déterminer si les basaltes feraient une bonne roche d’accueil, comme le laissent supposer des études de minéralisation.

La plupart des nombreuses solutions envisagées, ou déjà en application, pour lutter contre le réchauffement climatique cherchent à agir sur le CO2. Le défi est de taille. Rien qu’en 2012, près de 35,6 milliards de tonnes de ce gaz à effet de serre ont été libérées dans l’atmosphère. Les principales pistes envisagées cherchent à réduire au maximum, voire à supprimer les émissions d’origine anthropique. Cependant, il en existe d’autres qui ont un but distinct. Pourquoi ne pas capter le gaz carbonique dès sa production, pour ensuite l’enfouir profondément sous terre ?

 Ces ouvriers assemblent les conduites permettant l'injection de CO2 dans de profondes couches de basaltes. Le puits se situe à la gauche sur l'image. ©️ Boise Inc.

Plusieurs projets ont vu le jour dans le monde, mais ils consistent principalement en l’injection de gaz dans des aquifères salins situés entre 800 et 3.000 m de profondeur, au milieu de roches poreuses et perméables (grès, calcaire) situées sous une couche de «couverture» (argile). Cette méthode a l’avantage d’être appréciée par les industries concernées. En effet, les sites d’enfouissement possibles sont nombreux, de quoi réduire le coût de la capture, du transport, puis de l’injection du gaz. Cependant, plusieurs projets suscitent des interrogations, en raison d’éventuels risques de fuite.

Une autre approche réduirait considérablement ce danger : l’enfouissement dans des roches basaltiques qui sont également poreuses. L’astuce : le gaz carbonique réagit au contact de certains minéraux présents dans le milieu (comme le calcium ou le magnésium) pour former du calcaire. Il est donc minéralisé, ce qui réduit le risque de le voir revenir dans l’atmosphère. Qui plus est, les réactions chimiques se dérouleraient rapidement, en seulement quelques décennies. Selon des modèles informatiques, près de 20 % du CO2 enfoui serait minéralisé en 10 à 15 ans, mais qu’en est-il réellement ?

Présentation du puits (CO2 injection well) utilisé dans l'État de Washington, aux États-Unis, pour stocker du CO2 dans des couches de basalte (Porous layer that will hold gas), entre des roches imperméables (Layer of solid rock). Du ciment (Cement) a été utilisé pour étanchéifier le conduit. La profondeur est indiquée en mètres sur l’échelle située à gauche du schéma. ©️ PNNL

Pour le savoir, la phase II d'un projet pilote dirigé par Pete McGrail, du US Department of Energy’s Pacific Northwest National Laboratory (PNNL), a débuté ce 17 juillet 2013 près de la ville de Wallula, dans l’État de Washington (États-Unis). Cette localité se situe sur le plateau basaltique du Columbia, qui s’est formé à la fin du Miocène lorsque 174.300 km3 de lave se sont déversés dans le bassin fluvial éponyme. Les couches poreuses ciblées sont aujourd’hui enfouies entre 826 et 886 m de profondeur, sous des roches imperméables. Bien évidemment, un puits de 1.253 m de profondeur a été foré pour les atteindre, et ainsi pouvoir y injecter les 1.000 t de CO2 prévues dans le projet.

Des mesures sont d’ores et déjà réalisées dans plusieurs autres puits moins profonds pour détecter d’éventuelles fuites. Dès la fin de l’injection du gaz au début du mois d’août, des échantillons supplémentaires de liquide seront régulièrement prélevés dans le puits principal, notamment pour suivre la chimie de l’eau et sa composition en isotopes du carbone dans le temps. Enfin, un carottage sera réalisé 14 mois après la fin de l’injection. Les chercheurs espèrent alors mettre au jour des roches carbonées qui prouveraient le succès de l’expérience. L’idéal serait qu’elles valident également le résultat d’un test mené depuis l’année dernière en Islande : la minéralisation serait plus rapide que ce qui a été prédit.

Cette approche présente déjà des désavantages majeurs par rapport à la filière des aquifères salins : elle dispose de moins de sites terrestres propices à l’enfouissement. Par ailleurs, s’il s’avère que la séquestration du CO2 dans le basalte est viable, il va ensuite falloir trouver des solutions pour capter le gaz et l’acheminer vers les sites d’injection à moindre coût.

Les regards se tournent déjà vers les océans pour envisager un enfouissement offshore. Après tout, la croûte océanique est principalement composée de basaltes enfouis sous des sédiments et une épaisse couche d’eau. Quoi de mieux pour bloquer le CO2 ? Voilà de quoi lancer un nouveau débat… si les tests en cours se révèlent concluants d’ici environ un an.



FUTURA SCIENCES 31/7/2013

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Canberra (AFP) - Le nouveau Premier ministre australien Tony Abbott a annoncé mercredi la suppression de la taxe carbone instaurée l'an dernier par les travaillistes afin de réduire les émissions polluantes dont l'Australie est un des plus grands émetteurs.

Tony Abbott, à la tête d'un gouvernement de droite issu des législatives du 7 septembre, est entré en fonction ce mercredi. Il a immédiatement chargé ses collaborateurs de "préparer l'abrogation de la législation sur la taxe carbone" dont il avait fait l'un de ses arguments de campagne.

"Nous serons un gouvernement fonctionnel obéissant à des valeurs, pas à l'idéologie", a-t-il promis lui qui, il y a quelques années, avait qualifié de "connerie absolue" l'attribution du changement climatique à l'activité humaine.

Tony Abbott entend remplacer la taxe carbone par des incitations financières aux entreprises souhaitant améliorer leur bilan énergétique. Il s'est également engagé à planter 20 millions d'arbres.

Les travaillistes avaient prévu de supprimer la taxe carbone en 2014 au profit d'une système d'échange de quotas d'émissions de CO2 dont l'Australie est l'un des tout premiers émetteurs par habitant.

Le pays est le théâtre depuis plusieurs années d'une véritable fièvre minière avec la flambée des cours des matières premières due notamment à la croissance de la Chine, elle-même devenue premier plus gros pollueur de la planète, devant les Etats-Unis.

Les plus grands groupes extracteurs, Rio Tinto, BHP Billiton ou Glencore Xstrata, y exploitent des mines géantes de charbon, de cuivre et de minerai de fer.

SCIENCES ET AVENIR 18/9/2013

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Paris (AFP) - La contribution climat énergie que veut instaurer le gouvernement à partir de 2014 sur les taxes pesant sur les carburants et les énergies fossiles pourrait rapporter 4 milliards d'euros en 2016, affirme jeudi le quotidien Le Monde.

Selon le quotidien, les recettes issues de cette "taxe carbone" devant inciter à "verdir" nos comportements seront rendues "aux Français et aux entreprises", mais le gouvernement n'a pas encore arbitré comment. Les ministères de l'Economie et de l'Ecologie et l'Elysée, contactés par l'AFP, n'ont pas confirmé ces informations.

Cette contribution climat énergie, annoncée fin août par le ministre de l'Ecologie, Philippe Martin, consistera principalement à lier une partie des taxes pesant sur l'énergie (carburants, fioul, gaz, charbon) à leur "contenu" en CO2.

Cette "composante carbone" s’élèvera à 7 euros par tonne de CO2 en 2014, assure le quotidien, soit le niveau préconisé par le président du comité pour la fiscalité écologique, l'économiste Christian de Perthuis. En 2014, le rendement pourrait représenter autour de 400 millions d'euros. Ce taux serait ensuite porté à 14,50 euros la tonne en 2015, puis à 22 euros la tonne en 2016, pour des recettes attendues de 2,5 milliards d'euros en 2015 et de 4 milliards en 2016, toujours selon Le Monde. Soit une progression beaucoup plus rapide que celle présentée par M. de Perthuis.

Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault avait annoncé en novembre 2012 que la fiscalité écologique contribuerait à hauteur de 3 milliards d'euros en 2016 à financer le Crédit d'impôt compétitivité emploi (CICE) en faveur des entreprises.

Aucune compensation vers les ménages n'est en revanche encore annoncée à ce stade, alors que le gouvernement doit présenter le budget 2014 mercredi.

Selon Le Monde, cette contribution portera également sur la taxe générale sur les activités polluantes (TGAP), acquittée par les entreprises ayant une activité considérée comme polluante, et la taxe sur les véhicules de société.

"Chaque fois qu'il y a un nouvel impôt sur le plan écologique, il doit y avoir un impôt en moins", avait souligné dimanche le chef de l'Etat François Hollande, qui ouvrira vendredi la deuxième Conférence environnementale de son quinquennat.

La future contribution climat énergie va "monter en puissance de manière limitée" et "n'aura pas d'effet en 2014", avait-il assuré.


SCIENCES ET AVENIR 19/9/2013

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PARIS - Le président François Hollande a promis vendredi une taxe carbone juste, efficace pour préserver le pouvoir d'achat des ménages, mais aussi juridiquement incontestable, histoire d'éviter les mêmes revers que Nicolas Sarkozy.

Je connais les déboires qu'ont rencontrés ceux qui avaient imaginé dans le cadre du Grenelle une contribution carbone, a déclaré M. Hollande lors de son discours d'ouverture de la 2e conférence environnementale.

Le Conseil constitutionnel n'a pas retenu ce projet (...). Il faut le repenser, et faire qu'il soit à la fois juste, efficace et juridiquement incontestable, a-t-il ajouté, faisant allusion au rejet de la contribution climat-energie concoctée en 2009.

Le gouvernement de François Fillon avait fixé le prix de la tonne de carbone à 17 euros. Cette taxe sur les émissions liées aux énergies fossiles, responsables du changement climatique, visait à promouvoir des comportements écologiquement vertueux. Il était prévu des compensations pour les ménages (crédit d'impôt) et certains secteurs (transports maritimes, fluviaux, routiers et agriculteurs). Mais deux jours seulement avant son entrée en vigueur prévue le 1er janvier 2010, le Conseil constitutionnel, saisi par le Parti socialiste, avait censuré le dispositif.

Mettant l'accent sur la dimension juste de cette nouvelle mouture, M. Hollande a expliqué qu'il s'agit de financer la transition énergétique et donc de répartir ce qui aura été produit, au bénéfice des ménages et des entreprises. C'est comme ça que nous pouvons faire que nos compatriotes adhèrent à un tel projet, a-t-il déclaré. A cet égard, M. Hollande a tenu à réaffirmer qu'il ne s'agit pas d'une fiscalité supplémentaire. C'est une nouvelle fiscalité qui, pour les ménages, se traduit par un certain nombre de gains identifiés comme la baisse de la TVA sur la rénovation thermique et le crédit d'impôt développement durable.

L'une des exigences est de préserver le pouvoir d'achat des ménages, a-t-il insisté, ainsi que de conférer à nos entreprises un avantage compétitif en permettant de moins taxer le travail.

Selon une source proche du dossier, le projet du gouvernement est de porter cette taxe carbone, qui prendra en compte le contenu en CO2 de l'énergie (carburants, fioul, gaz, charbon), à 7 euros par tonne de CO2 en 2014, ce qui pourrait représenter autour de 400 millions d'euros. Ce taux serait ensuite porté à 14,50 euros la tonne en 2015, puis à 22 euros la tonne en 2016, pour des recettes attendues de 2,5 milliards d'euros en 2015 et de 4 milliards en 2016.

En 2009, le Conseil constitutionnel avait estimé que la loi créait trop d'exemptions, notamment en faveur des centrales thermiques déjà soumises à une limitation de leurs émissions via le marché carbone européen. Car la taxe carbone avait alors été présentée comme un instrument de lutte contre le changement climatique, rappelle l'économiste Alain Grandjean, l'un des promoteurs de la taxe carbone. Mais, avait relevé le Conseil Consitutionnel, cet objectif n'était pas compatible avec les nombreuses exonérations accordées. Là, on ne le présente pas comme ça. Il est juste question d'une évolution des dispositifs existants, explique l'économiste, décrivant la nouvelle taxe carbone comme une avancée majeure.

La voie est tracée. C'est irréversible, s'est félicité Matthieu Orphelin, porte-parole de la Fondation Nicolas Hulot. Pour le président du Medef Pierre Gattaz, il s'agit en revanche d'une taxe de plus et une fiscalité en hausse, ce qui est totalement contre-productifIl faut tenir compte de ce ras-le-bol fiscal général. On est tout à fait prêt à entendre ou concevoir une fiscalité à l'intérieur plus verte mais dans un volume de fiscalité qui baisse, a-t-il ajouté.

romandie 20/9/2013

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Montréal (AFP) - L'industrie aérienne a appelé lundi à la création d'un mécanisme mondial obligatoire pour stabiliser ses émissions de CO2 à partir de 2020, craignant que la multiplication de systèmes régionaux, comme la taxe européenne, ne mène à une guerre commerciale entre les compagnies aériennes.

Le directeur-général de l'Association internationale des transporteurs aériens (IATA), Tony Tyler, s'est dit "optimiste" sur la possibilité que les Etats membres de l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI) s'entendent sur les principes menant à la création d'un tel mécanisme lors de l'assemblée triennale de cette agence spécialisée de l'ONU qui s'ouvre mardi à Montréal.


 L'industrie aérienne a appelé lundi à la création d'un mécanisme mondial obligatoire pour stabiliser ses émissions de CO2 à partir de 2020, craignant que la multiplication de systèmes régionaux, comme la taxe européenne, ne mène à une guerre commerciale entre les compagnies aériennes. (c) Afp


"Nous avons besoin d'un mécanisme pour que l'industrie paye pour sa croissance après 2020", a déclaré à la presse M. Tyler. "Nous croyons qu'un mécanisme mondial obligatoire de compensation du carbone serait le plus simple et le plus facile à instaurer". "Nous avons sept ans devant nous pour le mettre en place. C'est faisable (...) si l'assemblée de l'OACI s'entend sur ce qui devrait être fait pour 2020 et entretemps".

Il a reconnu que bien des détails sur le fonctionnement d'un tel système demeurent en suspens, tout en jugeant que celui-ci serait nettement préférable à un ensemble disparate de mesures qui seraient prises par les différents Etats.

"Cela nous ramènerait un an en arrière, au bord de la guerre commerciale", a-t-il dit. Nous pourrions bien assister à une prolifération de mécanismes régionaux de taxes, de charges, de différentes façons de pénaliser l'industrie (pour son empreinte carbone)", a-t-il ajouté. "Cela pourrait mener à des doublons de mécanismes, parfois contradictoires, en vertu desquels nous pourrions finir par payer deux fois pour la même émission".

Plusieurs pays ont déjà exprimé leur réticence face à un système mondial, dont les Etats-Unis et l'Inde. L'Union européenne a gelé le 30 avril dernier sa taxe carbone pour les vols intercontinentaux en provenance ou à destination de ses 28 pays membres.

La taxe européenne, censée être en vigueur depuis le 1er janvier 2012, avait provoqué une levée de boucliers de nombreux pays membres de l'OACI, la Chine menaçant même l'UE de mesures de rétorsion à l'encontre de l'avionneur Airbus.

L'UE doit proposer à l'assemblée générale de l'OACI un allègement de son système de taxe sur les émissions de CO2 à condition que les autres régions s'engagent à mettre en place un système similaire d'ici 2016, a indiqué récemment une source européenne proche des négociations.

SCIENCES ET AVENIR 23/9/2013

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Des représentants des villes et collectivités du monde entier se sont engagés à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre pour lutter contre le réchauffement climatique. Ils ont signé une déclaration d'intention samedi lors d'un sommet organisé à Nantes, dans l'ouest de la France.

"Nous nous engageons à mobiliser dans nos budgets locaux les financements nécessaires à la mise en oeuvre d'actions à faible intensité de carbone", est-il souligné dans ce document. Celui-ci a été adopté par acclamation par les représentants d'une vingtaine de réseaux mondiaux fédérant "la quasi-totalité" des villes et collectivités des cinq continents, selon les organisateurs.

Cette déclaration a été signée à l'occasion d'un "sommet mondial des villes et territoires sur le climat". Elle survient au lendemain de la publication du rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec), lequel confirme que la température de l'air et le niveau de la mer vont monter d'ici la fin du siècle.

Selon la déclaration, les signataires se disent "gravement préoccupés par la menace sur la vie humaine causée par la dégradation des conditions environnementales mondiales", mettant notamment "en danger l'accès durable à l'eau et à la nourriture".

romandie 29/9/2013

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Paris (AFP) - Elle figurera sur internet lors d'une réservation pour un trajet en train ou en avion, sera indiquée dans les bus ou précisée sur les factures des transporteurs: l'affichage de l'empreinte carbone devient obligatoire mardi pour les transports de marchandises ou de personnes.

Cette nouvelle législation, issue du Grenelle de l'environnement, s'appliquera tant aux entreprises de transport routier ou maritime qu'aux opérateurs ferroviaires et aux compagnie aériennes. Jusqu'aux taxis et déménageurs...

Par exemple, lors de l'achat de son billet d'avion, le client d'Air France visualisera un lien vers le calculateur CO2, mis en place par la compagnie depuis plusieurs années. Type d'avion, distance, mais aussi conditions effectives du vol (vent, ...), permettront de connaître l'équivalent de gaz carbonique produit lors de ce vol pour chaque passager.

La SNCF avait elle aussi mis en ligne, depuis 2006, un "éco-comparateur". Lors d'une réservation, qu'elle soit réalisée en ligne, sur une borne automatique, au guichet, le passager aura une indication de la quantité émise sur le trajet qu'il souhaite effectuer. Le CO2 émis par le train de sa gare de départ à sa gare d'arrivée, et pour l'ensemble des passagers, sera également affiché sur les fiches horaires de chaque ligne.

Dans les bus de sa filiale de transports urbains Keolis, des affiches indiqueront la quantité de CO2 qu'émet le véhicule par kilomètre. C'est également l'affichage choisi par la compagnie essonnienne de bus Tice.

En effet, les entreprises n'ont, dans un premier temps, aucune obligation de se lancer dans de longs et complexes calculs: jusqu'au 1er juillet 2016, seul un affichage au kilomètre, par type de transport, est obligatoire. Ensuite, les entreprises de plus de cinquante salariés devront donner des informations plus détaillées et personnalisées.

Les émissions de CO2 liées à la production de l’énergie sont également prises en compte dans ce calcul.

La Fédération nationale des transports routiers (FNTR) déplore cette mesure. "C'est une charge de travail supplémentaire pour l'entreprise. C'est lourd dans un secteur essentiellement composé de TPE et PME", a souligné Nicolas Paulissen, délégué général de la fédération, regrettant également l'arrivée de cette mesure en même temps que l'écotaxe poids lourds, repoussée à janvier 2014. Parce qu'un camion charge et décharge au fur et à mesure de son trajet, calculer l'empreinte pour chaque client peut rapidement devenir un casse-tête.

"Ce n'est pas qu'une simple formule à calquer sur une feuille Excel pour coller au plus près de la réalité. Et un artisan-transporteur qui passe la journée dans son camion n'a pas forcément le temps ni l'envie, le soir", de se lancer dans ces calculs, ajoute Olivier Arrigault, délégué régional de la FNTR dans le Nord-Pas-de-Calais. La fédération a pourtant développé et mis à disposition de ses adhérents un calculateur d'émissions de CO2, pour "aller au-delà de l'information" sur la quantité émise, et "qu'il y ait une recherche d'optimisation, des économies de CO2 et des économies financières", a-t-il ajouté.

Pour les ministères de l’Écologie et des Transports aussi, cette mesure "constitue un premier pas vers une meilleure prise en compte des émissions de gaz à effet de serre dans les choix des voyageurs et des chargeurs". Il s'agit "de les guider progressivement vers les solutions les plus respectueuses de l'environnement", avaient-ils indiqué mardi dans un communiqué.

Les ministères ont précisé que le calcul des émissions est commun à tous les modes de transports (ferroviaire ou guidé, routier, fluvial, maritime, aérien), garantissant "un traitement équitable entre les transports utilisant des carburants et les transports utilisant l’énergie électrique".


SCIENCES ET AVENIR 30/9/2013

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L'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI) a trouvé un accord vendredi pour plafonner, dès 2020 et au niveau mondial, les émissions de CO2 du transport aérien. Cet accord ne porte pas encore sur les moyens que choisira le transport aérien pour contenir les émissions polluantes.

L'OACI se donne jusqu'à sa prochaine assemblée générale, en 2016, pour les définir. Le comité exécutif a décidé de mettre en place un régime de "mesures basées sur le marché" (MBM) et le texte devait être ratifié au vote des 1400 délégués de plus de 170 pays réunis en assemblée plénière.

Les experts vont maintenant travailler sur diverses options, qui vont d'un système de droits à polluer à un système de redevance sur chaque tonne de carbone dégagée par les avions. Avec cette déclaration d'intention, il apparaît clairement que l'Union européenne a essuyé un revers à l'issue des deux semaines de l'assemblée générale de l'OACI à Montréal.

Pour un négociateur du texte, l'accord général "est un message très fort envoyé à l'Europe" de la part des autres membres et principalement de la Chine, de l'Inde, la Russie ou des Etats-Unis, pays les plus hostiles au système de taxe sur les émissions de CO2, que défend l'Union européenne.

"Toutes les options restent sur la table" pour arriver à ce plafonnement, mais l'OACI signale que l'organisation "n'endosse pas le système défendu par l'UE" qui prône un système régional et non mondial de plafonnement, selon le négociateur.

L'UE a essuyé "trois votes contre" ses propositions, selon ce négociateur. Le texte de l'accord général indique clairement que "les Etats doivent s'entendre pour mettre en place", d'ici 2016, un système de plafonnement des émissions au niveau mondial, et rejette de facto tout système régional défendu par l'Europe, selon la même source.


romandie 4*/10/2013

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PARIS - L'Union européenne est en bonne voie d'atteindre ses objectifs en 2020 en matière de réduction de gaz à effet de serre (GES) et d'énergies renouvelables, mais est à la peine sur l'efficacité énergétique, indique mercredi l'Agence européenne pour l'environnement (AEE).

Dans le cadre de la lutte contre le changement climatique, l'UE s'est imposée pour 2020 de réduire ses émissions de GES de 20%, passer à 20% la part des renouvelables dans sa consommation d'énergie et réaliser 20% d'économies d'énergie.

Dans son ensemble, l'UE fait de relativement bons progrès en vue de réaliser ses objectifs, écrit l'AEE dans un rapport, qui précise néanmoins qu'aucun Etat membre n'est en passe de les atteindre dans les trois domaines.

Avec 18% de réduction de ses émissions de GES en 2012 par rapport à 1990, l'UE est très proche de son objectif de 2020 et devrait même le dépasser avec une diminution de 21% attendue en 2020.

Mais tous les pays européens ne sont pas aussi bons élèves et six Etats membres (Autriche, Belgique, Finlande, Irlande, Luxembourg et Espagne) ne sont pas dans les clous.

Sur la question des énergies renouvelables, là encore, globalement l'UE est en voie de réaliser son objectif, estime l'AEE.

Ces énergies alternatives aux ressources fossiles ont représenté 13% de la consommation d'énergie finale dans l'UE en 2011. Un objectif d'étape pour 2011-2012 avait été fixé à 10,7% que six Etats membres n'ont pas atteint (France, Lituanie, Malte, Pays-Bas et Royaume-Uni).

Sur le volet de l'efficacité énergétique (quantité d'énergie nécessaire pour produire une unité de PIB), l'horizon est moins rose. Seuls la France, l'Allemagne, la Bulgarie et le Danemark réalisent de bons progrès.

L'AEE revient aussi sur le protocole de Kyoto qui imposait à l'UE des réductions de rejets de GES de 8% entre 2008-2012, par rapport à 1990. L'objectif est largement atteint dans la mesure où les 15 pays qui étaient concernés par ce traité, signé en 1997, ont diminué leurs GES de 12,2%.

La question de nouveaux objectifs de réduction de GES pour 2030, voire 2040, fait débat au sein de l'UE, qui émet 11% des GES dans le monde. La France, qui accueille en 2015 la grande conférence internationale sur le climat censé aboutir un accord global sur leur réduction, plaide pour un objectif de baisse de 40% en 2030.


romandie 9/10/2013

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La toundra est un puits phénoménal de carbone… Du moins elle l’était. Aujourd’hui, sa capacité de stockage est sérieusement endommagée, en raison de l’augmentation de la température : les organismes vivants larguent de plus en plus de CO2 dans l’atmosphère alors que le mécanisme de capture par photosynthèse est mis à mal à un certain seuil.

La toundra, Cette vidéo se concentre sur l'écologie de cet écosystème majestueux, sur sa biodiversité et sur les adaptations de ses habitants, dont certaines espèces en péril. D'en apprendre plus sur ces espèces étonnantes est un premier pas vers leur conservation ! HinterlandWW / Youtube

La toundra renferme au moins deux fois plus de carbone que la totalité de l’atmosphère. Elle caractérise l’immense surface végétale entourant les pôles, et représente plus de 8 % des terres émergées de notre planète. Aujourd’hui, la toundra est l’un des principaux puits de carbone, sa végétation stockant en effet une grande quantité du composé par la photosynthèse. Il se pourrait bien qu’à l’avenir ce puits devienne une source d’émission.

Avec le changement climatique, la végétation et les organismes vivants pourraient bien émettre plus de carbone, sous forme de dioxyde de carbone ou de méthane, qu’ils ne pourraient en stocker. Depuis plus de dix ans maintenant, des chercheurs basés à la station de recherche Zackenberg dans le nord du Groenland évaluent le bilan carbone de toute la toundra de l’hémisphère nord. Dans une étude publiée dans le  Journal of Geophysical Research  l’équipe menée par Magnus Lund met en évidence que le largage de CO2 issus des organismes vivants augmente à mesure que la température croît.

  La toundra désigne la végétation circumpolaire. Elle couvre 8 % des terres de la planète, et joue un grand rôle dans le cycle du carbone. ©️ Hannes Grobe, Wikipédia, cc by sa 2.5

Pour établir le bilan de carbone de la toundra, les scientifiques ont étudié deux critères : le taux de carbone émis sous forme de CO2 en respirant, et le taux stocké par les plantes via la photosynthèse. À partir de ces deux critères, il est possible de déterminer si la toundra est plutôt une source ou un puits de carbone. L’étude montre que le rejet annuel de CO2 dû à la respiration animale augmente de façon linéaire avec la température. Par ailleurs, la capacité de stockage de carbone liée à la photosynthèse diminue à mesure que la température grimpe. Il apparaît que ce stockage cesse lorsque la température dépasse 7 °C.

Au coeur du monde arctique  (documentaire): La Toundra. EspaceDocs / Youtube

Ces dernières années, ce seuil de température a été atteint à plusieurs reprises, mais ce n’est pas seulement le rejet du dioxyde de carbone qui inquiète. La toundra repose sur le pergélisol, dont la quantité de glace diminue avec l’augmentation de la température. L’équipe montre que le rejet de méthane est étroitement lié à la quantité d’eau présente dans le milieu. Plus il y a d’eau, plus il y a de méthane émis. A contrario, moins il y a d’eau, plus l’oxygène présent sert à la formation du dioxyde de carbone.

   La station de recherche Zackenberg, dans le nord du Groenland, a été créée en 1995. Elle est devenue l'une des meilleures plateformes pour la recherche et la surveillance dans l'Arctique, grâce à des programmes de surveillance en cours. Les bâtiments de Zackenberg appartiennent au gouvernement autonome du Groenland, alors que l'exploitation et la maintenance sont assurées par l'université d'Aarhus (Danemark). ©️ Henrik Spanggaard Munch, université d'Aarhus

En somme, les régions qui s’assèchent donnent lieu à une augmentation des émissions de CO2, et les régions qui s’humidifient entraînent une augmentation des émissions de méthane. Ce gaz a un effet de serre 20 fois supérieur à celui du dioxyde de carbone, mais son cycle est complexe, et est au cœur des recherches de la station Zackenberg. En 2007, l’équipe avait découvert qu’à l’automne, lorsque la toundra gelait, d’énormes quantités de méthane étaient larguées dans l’atmosphère. Ainsi, les émissions annuelles de méthane ont dû être doublées dans le calcul du bilan.

La toundra en voie de disparition - Le Figaro / Youtube

Aujourd’hui, de plus en plus de stations de mesure sont installées à travers la toundra pour améliorer la précision de ce bilan. L’équipe de Magnus Lund cherche maintenant à établir comment le méthane se forme à l’automne, et si le carbone qu’il utilise est plutôt du carbone récent, ou au contraire du carbone stocké dans le sol depuis longtemps.

Automne sur la toundra, Diaporama de photos prise en septembre 2010 en Alaska : paysages, faune et flore de la toundra. oetincelleo / Youtube




FUTURA SCIENCES 14/10/2013

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Bruxelles (AFP) - La commissaire européenne chargée du Climat, Connie Hedegaard, a proposé mercredi d'imposer une taxe carbone aux transporteurs aériens pour les parties de vol effectuées au-dessus de l'espace aérien européen, malgré les réticences des compagnies aériennes et des constructeurs, inquiets des conséquences commerciales d'une telle taxe.

Mme Hedegaard, en pointe dans la lutte contre le réchauffement climatique, a proposé que toutes les compagnies aériennes acquittent une taxe carbone pour compenser leurs émissions de CO2 pour tous leurs vols effectuées au-dessus de l'espace aérien de l'Espace économique européen qui englobe les 28 Etats-membres de l'UE plus la Norvège et l'Islande.


 La commissaire européenne chargée du Climat, Connie Hedegaard, a proposé mercredi d'imposer une taxe carbone aux transporteurs aériens pour les parties de vol effectuées au-dessus de l'espace aérien européen, malgré les réticences des compagnies aériennes et des constructeurs, inquiets des conséquences commerciales d'une telle taxe. (c) Afp


"L'UE a le droit souverain de réglementer l'aviation dans son propre espace aérien", a soutenu Mme Hedegaard.

Cette proposition, qui doit encore être avalisée par les Etats-membres de l'UE et le Parlement européen, risque de relancer la polémique entre l'UE et des pays comme la Chine, l'Inde et la Russie qui contestent cette taxe carbone qui serait imposée à leurs compagnies aériennes.

Au départ, la Commission européenne envisageait une taxe sur les émissions de CO2 sur l'ensemble du trajet des compagnies aériennes qui décollent ou atterrissent en Europe. Cette proposition avait provoqué un tollé général et entraîné des mesures de rétorsion économique à l'encontre notamment de l'avionneur Airbus. Sous la pression, Bruxelles avait été contraint de geler son projet.

La nouvelle proposition de Mme Hedegaard intervient alors que l'Organisation internationale de l’aviation civile (OACI) a décidé au début du mois à Montréal de se donner jusqu'en 2020 pour réguler les émissions de gaz à effet de serre provenant de l'aviation.

Interrogée pour savoir si sa proposition risquait de provoquer une levée de boucliers après l'accord obtenu à Montréal, Mme Hedegaard a répondu par la négative. "Tous les pays respectueux du droit reconnaîtront que nous avons le droit de prendre les mesures que nous voulons dans notre espace aérien", a-t-elle dit.

SCIENCES ET AVENIR 16/10/2013

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Washington (AFP) - La Cour suprême des Etats-Unis a accepté mardi de se pencher sur la régulation des émissions de gaz à effet de serre dans l'industrie poussée par l'administration Obama pour lutter contre le réchauffement climatique.

Au cours de l'audience, qui se tiendra début 2014, les neuf juges devront répondre à une question : en imposant des limitations sur les émissions de CO2 sur les usines et les centrales électriques, l'Agence fédérale de protection de l'environnement (EPA) est-elle allée plus loin que la loi ne l'y autorise?

Pour la première fois depuis 2007, la haute Cour s'est emparée d'un dossier majeur en matière d'environnement: elle a décidé de regrouper six plaintes émanant d'industries chimiques et pétrolières, de la Chambre de commerce et d'industrie et de l'Etat du Texas.

En se saisissant de cette affaire, la haute Cour fait de "cette session un test crucial dans sa façon de voir les pouvoirs du gouvernement fédéral résoudre les problèmes transnationaux ou transfrontaliers comme la pollution de l'air", a commenté Doug Kendall, président du Centre pour la responsabilité constitutionnelle (CAC).

En question: l'arrêt d'une cour d'appel fédérale de Washington qui a confirmé l'an dernier les régulations mises en place par le gouvernement Obama pour limiter les émissions de gaz à effets de serre, à l'origine du réchauffement climatique.

Le gouvernement Obama, soutenu par des groupes de protection de l'environnement et 17 Etats, avait demandé à la haute Cour de ne pas se saisir de ces plaintes. Les préoccupations des plaignants sur la mise en application des régulations sont "traitées de manière adéquate par le Congrès", avait fait valoir l'avocat du gouvernement, Donald Verrilli.

En rendant sa décision mardi, la haute Cour a précisé qu'elle se demanderait simplement "si l'EPA avait correctement déterminé que ses régulations concernant les véhicules motorisés impliquaient nécessairement" de limiter aussi les émissions de gaz à effet de serre de "sources stationnaires", comme les usines.

Dans leurs recours, les industries arguent des difficultés économiques que ces limitations engendreront inévitablement.

L'Association nationale des industriels (NAM), dont la plainte a été retenue, s'est félicitée de la décision de la haute Cour de revoir ces régulations sur les émissions des usines, "l'un des contrôles les plus coûteux, les plus complexes et les plus nocifs" qui menacent, selon elle, la compétitivité des Etats-Unis.

"Ces régulations seront ressenties non seulement par les fournisseurs d'énergie et les industriels du pays mais elles menacent d'imposer des contraintes encore plus rigoureuses pour des millions d'usines, ce qui aura des conséquences pour chaque aspect de notre économie", a-t-elle ajouté dans un communiqué.

La Cour a parallèlement rejeté trois autres plaintes sur la même question et s'est refusée d'entrer dans une autre controverse: celle de savoir si l'EPA avait démontré que les émissions de CO2 constituent un danger pour la santé.

Elle a ainsi refusé de revoir sa copie de 2007, "Massachusetts v. EPA" par laquelle elle a validé que le CO2 était potentiellement un polluant qui devait être régulé par la loi.

"Soyons clairs sur ce que la Cour suprême a fait aujourd'hui: elle a rejeté l'appel de gros pollueurs et d'un petit groupe d'Etats pour réexaminer l'autorité de l'EPA à limiter les gaz à effets de serre des véhicules", s'est félicitée pour sa part le Conseil de défense des ressources naturelles (NRDC).

"C'est une grande victoire pour tous ceux qui se soucient de l'air et de la lutte contre le changement climatique", a ajouté ce groupe écologiste.

Les Etats-Unis ont annoncé fin septembre la mise en place de limites aux émissions de CO2 des futures centrales au gaz et au charbon, responsables d'un tiers des émissions de gaz à effet de serre aux Etats-Unis.

"En prenant des mesures de bon sens pour limiter la pollution carbonique provenant des nouvelles centrales électriques, nous pouvons minimiser les effets du réchauffement et remplir nos obligations d'assurer un environnement sûr et sain à nos enfants”, avait alors expliqué l'administratrice de l'EPA, Gina McCarthy.


sciences et avenir 16/10/2013

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Les vers de terre ont peut-être été accusés à tort. Certains suggèrent qu’ils sont des sources d’émission de gaz à effet de serre, tandis qu’une nouvelle étude met en exergue le contraire. Retour sur un débat toujours ouvert…

Le lombric rampe dans le sol et ne fait pas de bruit. S’il n’attire pas vraiment le regard, il est pourtant essentiel à la santé des sols, et joue même un rôle sur le cycle du carbone global
. Les sols stockent plus de 1.500 milliards de tonnes de carbone par an. Le ver de terre agit comme un décomposeur : il fragmente les détritus du sol, fabrique de l’humus (un moyen de stockage du carbone dans le sol) et participe ainsi à la minéralisation de la matière organique par les bactéries, fournissant ainsi les nutriments nécessaires aux plantes environnantes. Toutefois, ce processus biogéochimique implique l’émission de dioxyde de carbone dans l’atmosphère.


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  Il existe plus de 5.000 espèces de vers de terre. Ces individus dispersent les bactéries et les minéraux dans le sol, et sont primordiaux à la santé des sols. ©️ Michael Linnenbach, Wikipédia, GNU 1.2

Le réservoir « sol et détritus » émet 50 milliards de tonnes de dioxyde de carbone par an. La question de savoir si l’activité des lombrics amplifie l’émission de CO2 dans l’air devient de plus en plus importante. En effet, à la sortie de l’âge glaciaire, il n’y avait pas de lombrics en Amérique du Nord. Ils ont été introduits par les Européens, et font partie intégrante du paysage américain à présent. Par ailleurs, l’agriculture, notamment celle sans labour, favorise la prolifération de vers de terre. S’ils sont donc des émetteurs de CO2, il convient de limiter leur croissance.

Dans une étude parue en février 2013 dans Nature Climate Change une équipe menée par la chercheuse Ingrid Lubbers suggérait que les terrains abritant des lombrics sont des émetteurs nets de CO2. La différence entre émission et captage du carbone y est positive : dans ces sols, les vers de terre augmentent de 33 % l’émission de CO2 dans l’atmosphère. D’après une nouvelle étude, publiée dans les Nature Communications, le phénomène serait bien plus complexe. Ces animaux pourraient être faussement accusés.


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  Certaines espèces de vers de terre produisent des turricules comme ici en photo. Ce sont les agrégats de leurs déjections, véritables puits de carbone. ©️ Lamiot, Wikipédia, GNU 1.2

L’étude d’Ingrid Lubbers dressait le bilan de plusieurs dizaines de publications scientifiques et parvenait à la conclusion que si les vers stimulaient la séquestration du carbone, ils augmentent le bilan net d’émission de gaz à effet de serre du sol. Or, l’équipe du chercheur Weixin Zhang stipule que la contribution des vers de terre au bilan net du cycle du carbone n’est pas aussi simple. Les études prises en compte par l’équipe d’Ingrid Lubbers n’étaient que des études de court terme. Elles ne considéraient pas le stockage du carbone réalisé en profondeur par les vers.

Zhang et son équipe ont recueilli les données de deux espèces de ver durant 23 jours. Ils ont ensuite ajouté de la matière organique, des feuilles en décomposition, et ont pris des mesures pour encore 31 jours. L’équipe a ainsi calculé la quantité de dioxyde de carbone libérée dans l’atmosphère, et celle stockée dans le sol. Bien que les vers aient libéré beaucoup de carbone dès le début, ils en ont ensuite tellement stocké (en produisant leurs déchets) qu’in fine le bilan carbone était nul.

Le débat est donc toujours ouvertAujourd’hui, ce que l’on peut affirmer avec certitude, c’est que le ver de terre joue un rôle essentiel dans la physique des sols, et son utilité comme compost naturel est vérifiée. Pour ce qui est de son bilan carbone… Disons seulement qu’il n’est pas à craindre pour l’avenir, jusqu’à preuve du contraire.




FUTURA SCIENCES 17/10/2013

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WASHINGTON - Les émissions de dioxyde de carbone (CO2), principal gaz à effet de serre, provenant des centrales électriques, ont diminué de 10% depuis 2010 aux Etats-Unis reflétant l'utilisation grandissante du gaz naturel au détriment du charbon, a indiqué mercredi l'Agence américaine de la protection de l'environnement (EPA).

C'est la troisième année que l'EPA publie ces statistiques détaillées sur la pollution des gaz à effet de serre provenant de l'activité industrielle par secteur, entités et région. Les centrales dépendant des énergies fossile sont la principale source de gaz à effet de serre aux Etats-Unis.

Les près de 1.600 centrales ont émis plus de deux milliards de tonnes de CO2 en 2012 représentant environ 40% des émissions carboniques totales américaines, précise l'EPA (Environmental Protection Agency).

Les gaz à effet de serre provenant des activités humaines comme le transport et la production électrique sont les principaux responsables du changement climatique qui menace la santé et le bien-être de Américains, affirme l'EPA.

Le réchauffement de la planète accroît la probabilité de vagues de chaleur plus longues qui alimentent des tempêtes et ouragans qui sont plus fréquents et plus intenses, souligne l'agence. Des températures plus chaudes accroissent aussi l'ozone au niveau du sol, un polluant qui provoque des problèmes respiratoires et cardiovasculaires.

L'EPA recueille également les données sur la production et l'utilisation croissantes des hydrofluorocarbone utilisés dans la réfrigération et les climatiseurs.

L'EPA a récemment annoncé qu'elle allait pour la première fois imposer des limites aux émissions de CO2 des nouvelles centrales électriques au gaz et au charbon pour combattre le changement climatique.

Cette mesure prise dans le cadre de la loi sur la propreté de l'air (Clean Air Act) est la première étape importante du programme du président Barack Obama annoncé le 25 juin dernier pour lutter contre le réchauffement, soulignait l'agence.


romandie 23/10/2013

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BRASILIA - Les encouragements fiscaux au transport, à l'énergie et à l'agriculture octroyés par le gouvernement pour porter la croissance au Brésil entraînent une augmentation des émissions de gaz à effet de serre, selon une étude diffusée mardi.

Le Brésil indique avoir réduit de 80% les déboisements en Amazonie lors de la dernière décennie et donc ses émissions de CO2, responsables du réchauffement climatique.

Mais les émissions des secteurs énergétique et agroalimentaire sont en hausse et aujourd'hui, elles représentent 67% du total des émissions de CO2, souligne l'étude de l'Institut de recherches environnementales de l'Amazonie (Ipam) sur la base de données du ministère des Sciences et de la technologie.

L'étude montre que les encouragements fiscaux du gouvernement à l'industrie automobile et les subventions pour l'essence et le diesel sont directement liés à la forte croissance du parc automobile et à la consommation des combustibles polluants. Ces encouragements ont augmenté de 69% l'an au cours de la dernière décennie pour le secteur énergétique, de 38% pour celui de l'agriculture et de 18% pour l'automobile, d'après le rapport.

En ce qui concerne la puissante agriculture brésilienne, si d'un côté le gouvernement a fait des efforts pour encourager une agriculture (peu polluante en) carbone, de l'autre elle a octroyé des exonérations de taxes dans l'importation et la commercialisation d'engrais.

Nous avons réussi à établir un rapport direct entre les encouragements et la hausse des émissions de CO2. Cela nous permet de réclamer au gouvernement une politique fiscale cohérente et axée sur le développement durable, a déclaré à l'AFP le coordinateur de l'étude, André Lima.

L'étude demande une réorientation progressive des avantages fiscaux en faveur d'activités telles que la récupération des forêts dégradées, de l'agriculture biologique, des énergies renouvelables, des voitures électriques et de transports en commun moins polluants, notamment.


romandie 29/10/2013

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Paris (AFP) - La hausse des émissions de CO2 dans le monde s'est ralentie en 2012, indique jeudi une étude de l'Agence néerlandaise d'évaluation environnementale (PBL) qui l'explique notamment par le recours des Etats-Unis au gaz de schiste à la place du charbon, plus polluant.

Les émissions du principal gaz à effet de serre ont augmenté de 1,1% l'an dernier alors que la moyenne annuelle sur la dernière décennie est de 2,9%. L'étude note un "découplage" entre la hausse des émissions de CO2 et celle de la croissance mondiale qui était de 3,5% l'an dernier.


 La hausse des émissions de CO2 dans le monde s'est ralentie en 2012, indique jeudi une étude de l'Agence néerlandaise d'évaluation environnementale (PBL) qui l'explique notamment par le recours des Etats-Unis au gaz de schiste à la place du charbon, plus polluant. (c) Afp


Cela marque "un changement vers des activités moins intensives en énergies fossiles, un recours accru aux énergies renouvelables et plus d'économies d'énergie", écrivent PBL et le Joint research center de la Commission européenne.

Dans le même temps, la consommation d'énergies fossiles a aussi augmenté en 2012: +2,2% pour le gaz naturel, + 0,9% pour le pétrole, et + 0,6% pour le charbon.

En 2012, les plus gros pollueurs étaient la Chine (29%), les Etats-Unis (16%), l'Union européenne (11%), l'Inde (6%), la Russie (5%) et le Japon (4%). Les émissions de la Chine ont augmenté de 3%, une hausse bien inférieure à sa moyenne annuelle de 10% sur la dernière décennie.

L'intensité énergétique (la consommation d'énergie par point de PIB) a baissé de 3,6% en 2012, deux fois plus vite qu'en 2011, et Pékin a augmenté sa capacité hydroélectrique, avec une production en hausse de 23% en 2012.

Les Etats-Unis, eux, ont enregistré une baisse de leurs rejets de CO2 de 4%, avec une croissance économique de 2%. Ceci s'explique principalement par un recours accru au gaz, notamment de schiste. Il s'agit du plus bas niveau d'émission des Etats-Unis depuis 1993.

Sciences et Avenir 31/10/2013

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Bruxelles (AFP) - Le gouvernement allemand a mis ses partenaires européens dans une situation difficile en demandant d'assouplir les règles pour la réduction des rejets de CO2 des voitures, a-t-on appris mercredi après une nouvelle réunion infructueuse.

Une rencontre informelle a été organisée mardi soir entre les représentants de la présidence lituanienne de l'UE, de la Commission et du Parlement pour discuter d'une combinaison d'options, mais "rien n'a été conclu", a confié un représentant du Parlement.

 Le gouvernement allemand a mis ses partenaires européens dans une situation difficile en demandant d'assouplir les règles pour la réduction des rejets de CO2 des voitures, a-t-on appris mercredi après une nouvelle réunion infructueuse. (c) Afp

Un nouveau rendez-vous est prévu mardi prochain pour trouver un accord, ont indiqué les négociateurs des Etats. "Les négociations sont difficiles, car il faut trouver un compromis acceptable par tout le monde, la présidence tatonne", a souligné une source proche des négociations.

Un accord avait été trouvé en juin entre les capitales et le Parlement européen pour parvenir à fixer à 95g/km le plafond d'émissions de dioxyde de carbone des voitures particulières d'ici 2020.

CO2 des voitures : les 28 ministres de l'environnement s'opposent. Pascal VERDEAU / yOUTUBE 14/10/2013


Mais le gouvernement allemand a demandé de revenir sur cet accord. Berlin demande d'allonger le délai de quatre ans et la possibilité de capitaliser les supercrédits accordés aux constructeurs pour les ventes de voitures électriques.

L'enjeu est financier, car des amendes conséquentes sont prévues: 95 euros par gramme de dépassement à partir de 2019 pour un objectif fixé de réduction des émissions à 130 g/km.

Berlin a obtenu de différer un vote prévu le 14 octobre. La présidence lituanienne a proposé mardi une combinaison d'options: limiter le délai à trois ans, jusqu'à la "fin 2022" et accorder une certaine flexibilité dans l'utilisation des supercrédits.

Selon cette option, 90% des nouveaux véhicules des constructeurs devraient atteindre l'objectif de 95g/km en 2020, 93% en 2012, 96% en 2022 et 100% fin 2022.

La Commissaire européenne en charge du Climat Connie Hedegaard a souhaité mardi que les ajustements soient "les plus limités possibles".

Le Parlement européen bloque sur le délai de grâce, considéré comme trop important, mais se dit prêt à de la souplesse dans l'utilisation des supercrédits, ont confié mercredi plusieurs délégations.

Plusieurs pays exigent que la solution soit équitable pour tous les constructeurs automobiles et ne donne pas un avantage aux groupes allemands spécialisés dans les grosses berlines.

SCIENCES ET AVENIR 6/11/2013

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L'Union européenne (UE) a décidé vendredi de geler 900 millions de tonnes de quotas de CO2 jusqu'à 2020, ont annoncé la présidence lituanienne de l'UE et la commissaire au Climat, Connie Hedegaard. L'UE tente ainsi de sauver le marché européen du carbone.

La mesure a été approuvée par les représentants de la quasi-unanimité des Etats membres de l'UE à Bruxelles. Selon des sources européennes, la Pologne et Chypre sont les seuls pays à avoir voté contre. Une telle mesure a également été possible grâce au ralliement de l'Allemagne et de l'Espagne, encore indécis il y a un mois. Le Parlement européen avait approuvé cette décision de gel des quotas le 3 juillet.

"Enfin, le bon sens a prévalu sur le gel des quotas", a commenté Connie Hedegaard sur son compte Twitter. Cette mesure ne sera en revanche "utilisée qu'une fois. Elle doit permettre de ramener le prix de la tonne de CO2 entre 8 et 12 euros" (entre environ 10 et 15 francs suisses), a expliqué une source proche du dossier.

La tonne de CO2 s'est redressée vendredi matin à 4,88 euros à l'annonce de la décision des Etats de l'UE. Mais ce prix demeure inférieur de 30% au cours du début de l'année et très loin des 24 euros escomptés.

"On n'attend pas une hausse spectaculaire, juste une stabilisation du prix. La mesure va permettre de sauver le système d'échange de quotas d'émission (ETS), ensuite il va falloir le soigner", a souligné cette source.

Plusieurs options d'actions restent à l'examen, dont le retrait définitif de 2 milliards de tonnes de quotas, mais cette solution divise les Etats. "On se dirige vers la constitution d'une réserve de quotas, retirés du marché pour éviter l'accumulation des surplus, et remis en vente en cas de besoin", a précisé cette source.

Le marché européen du CO2 est plombé par un excédent de 2 milliards de tonnes de quotas, véritable trésor de guerre détenu par les entreprises les plus polluantes de l'UE. Quelque 8,5 milliards de tonnes de quotas de CO2 devraient être vendus entre 2013 et 2020.

Le marché des quotas d'émissions est le principal instrument financier de la politique climatique de l'UE. Chacun des 12'000 sites industriels se voit allouer un quota annuel et peut acheter de nouveaux permis à polluer.

Les fonds tirés de cette vente devaient permettre de cofinancer les investissements dans les énergies renouvelables et les nouvelles technologies comme la capture et le stockage du CO2.


romandie 8/11/2013

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Paris (AFP) - Les émissions de gaz à effet de serre (GES) de l'Australie risquent de croître d'ici à 2020 de 12% au lieu de baisser de 5% avec le démantèlement de la législation climat, notamment la suppression de la taxe carbone, avance mercredi un rapport publié en marge des négociations climat à Varsovie.

La volonté de revenir sur ces mesures "va entraîner une re-carbonisation du secteur de l'énergie, la machinerie mise en place va être démantelée, et remplacée par une politique sur le climat qui va à l'encontre de ce que dit la science", a déclaré Bill Hare, directeur du think tank Climate Analytics.

 euronewsfr / Youtube 10/7/2011

Cette étude, également réalisée par le Potsdam Institute et Ecofys, estime que les mesures mises en oeuvre actuellement "sont suffisantes" pour que l'Australie atteigne son objectif de réduction d'émissions de GES de 5% d'ici 2020, par rapport à l'an 2000. En revanche, les "propositions du gouvernement Abbott pourraient entraîner une hausse des émissions d’environ 12% d'ici 2020, par rapport à l'an 2000".

Tony Abbott, à la tête d'un gouvernement de droite issu des législatives du 7 septembre, a présenté mercredi un projet de loi au Parlement pour supprimer la taxe carbone instaurée l'an dernier par les travaillistes afin de réduire les émissions polluantes.

L'Australie rejette environ 1,5% des émissions de gaz à effet de serre dans le monde, mais est l'un des plus grands émetteurs par habitant.

Tony Abbott entend remplacer la taxe carbone par des incitations financières aux entreprises souhaitant améliorer leur bilan énergétique.

Les travaillistes avaient prévu de supprimer la taxe carbone en 2014 au profit d'un système d'échange de quotas d'émissions de CO2.

Le pays est le théâtre depuis plusieurs années d'une véritable fièvre minière avec la flambée des cours des matières premières due notamment à la croissance de la Chine, elle-même devenue premier plus gros pollueur de la planète, devant les États-Unis.

 Explications sur les gaz à effet de serre... csipsl / Youtube 11/9/2013

Source : lien / link 13/11/2013

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Le Japon a nettement abaissé vendredi son objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre pour les adapter aux conséquences de la catastrophe de Fukushima. Cette décision lui a valu une volée de critiques en marge des négociations sur le climat qui ont lieu à Varsovie, notamment de l'UE et des petits Etats insulaires.

Le nouvel objectif a été fixé à 3,8% de réduction des émissions de CO2 d'ici 2020 par rapport à 2005. Il représente une augmentation de 3% par rapport à 1990, l'année de référence. Le précédent objectif prévoyait une baisse de 25%.

"Dans la mesure où aucun réacteur nucléaire ne fonctionne, c'était inévitable", a affirmé le ministre de l'Environnement, Nobuteru Ishihara.

Le Premier ministre Shinzo Abe, partisan du redémarrage des réacteurs, souhaite lui toutefois réduire la dépendance du Japon à la filière nucléaire. Le redémarrage des centrales, prévu au plus tôt pour le début 2014, sera lent et certains réacteurs seront mis définitivement hors service par mesure de sécurité.

"Les mots me manquent pour décrire ma consternation", a commenté le négociateur chinois Su Wei, interrogé à Varsovie. Même son de cloche du côté de l'Union européenne (UE) et des petits Etats insulaires, qui ont vivement regretté la décision de Tokyo.

Dans des communiqués publiés en marge de la conférence de l'ONU sur le climat, l'UE a appelé le Japon à "considérer" les conséquences de cette décision, alors que l'Alliance des petits Etats insulaires (AOSIS) a dénoncé un "énorme pas en arrière".

L'UE "reconnaît" les difficultés japonaises nées du tremblement de terre et du raz-de-marée de mars 2011 et ses conséquences pour son secteur nucléaire. Mais "nous attendons de tous les pays qu'ils tiennent leurs engagements de réduction et, des pays développés en particulier, qu'ils continuent à montrer une direction en la matière", a déclaré la Commission européenne.

romandie 16/11/2013

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Berne (awp/ats) - La Fondation centime climatique a dépassé les objectifs de réduction de CO2 convenus avec la Confédération. Elle dispose encore de 100 millions de francs, issus notamment des taxes prélevées sur l'essence et le diesel, une somme qui servira à financer des projets de protection du climat à l'étranger.

Pour la période 2008 à 2012, la Fondation a permis de réduire les émissions de CO2 de 2,7 millions de tonnes en Suisse et de 16 millions de tonnes à l'étranger. Ce résultat "dépasse nettement l'objectif de réduction de 17 millions de tonnes", a indiqué lundi le Département fédéral de l'environnement, des transports de l'énergie et de la communication (DETEC) dans un communiqué.

En raison de ce dépassement, la fondation créée en 2005 par l'économie dispose encore de 100 millions de francs. En accord avec le DETEC, ces fonds financeront des projets de réduction des gaz à effet de serre à l'étranger.

Entre octobre 2005 et août 2012, la fondation a prélevé 1,5 centime par litre de carburant fossile importé. Les recettes réalisées lui ont permis de financer des mesures visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre en Suisse et à l'étranger.

La Fondation investira une partie de l'argent dans le développement de ses propres projets pilotes et l'autre partie dans des initiatives pour la protection du climat sur le plan international. Les projets ont été sélectionnés dans le respect de la position de la Suisse sur le développement du régime climatique international, poursuit le communiqué.

La Suisse a pour objectif de réduire d'ici à 2020 de 20% ses émissions de CO2 par rapport à 1990. Le Parlement devra encore ratifier ce nouvel engagement dans le cadre du Protocole de Kyoto.

La révision de la loi sur le CO2, entrée en vigueur le 1er janvier, inscrit dans la législation l'obligation pour les importateurs de carburants de compenser une partie des émissions générées par l'essence et le diesel. C'est la Fondation pour la protection du climat et la compensation de CO2 (KliK), fondée par 38 firmes concernées, qui s'acquitte de cette taxe.

Pour atteindre l'objectif fixé à l'horizon de 2020, KliK va devoir parvenir à des réductions annuelles d'1,5 million de tonnes. Pour la période 2013-2020, le groupement prévoit une réduction de 6,5 millions de tonnes. A titre de comparaison, le centime climatique a réalisé des réductions annuelles de 0,5 million de tonnes entre 2008 et 2012.

Romandie 18/11/2013

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Varsovie (AFP) - Les émissions de CO2 ont encore augmenté dans le monde en 2012, de 2,2%, atteignant le record de 35 milliards de tonnes, la hausse de celles dues à la consommation de charbon étant encore plus soutenue.

Les chercheurs du Global carbon project estiment que pour 2013 la hausse devrait être de 2,1%, soit un rythme légèrement moins élevé que la moyenne observée ces dix dernières années (2,7%).

Pour autant, "les tendances vont devoir être inversées et les émissions vont devoir baisser afin de limiter le réchauffement climatique à deux degrés", par rapport à l'ère pré-industrielle, rappelle Corinne Le Quéré, de l'Université d'East Anglia (Royaume-Uni), l'une des 49 scientifiques participant au Global carbon project.

Les émissions de CO2 calculées par le Global carbon project ne prennent pas en compte la déforestation : en l'incluant, elles s'élèvent à 39 milliards de tonnes, notent les auteurs de l'étude.

D'après ces travaux, en 2012, les émissions dues à la consommation de charbon ont augmenté de 2,8%, celles dues au gaz de 2,5% et au pétrole de 1,2%.

Le CO2 lié à l'énergie représente environ 60% des gaz à effet de serre (CO2 + méthane + protoxyde d'azote) et, selon l'Agence internationale de l'énergie, en 2011, le charbon a été responsable de 44% des émissions de CO2 liées à l'énergie (35,3% pétrole, 20,2% gaz) .

Les chercheurs citent plusieurs exemples de pays émetteurs où les émissions dues au charbon augmentent plus vite que les émissions au niveau mondial. C'est le cas en Allemagne qui affiche en 2012 une hausse de 1,8% de ces émissions, mais une augmentation de 4,2% de celles dues au charbon.

- Dans l'Union européenne, les émissions de CO2 ont globalement diminué de 1,3% mais celles dues au charbon continuent de croitre au rythme de 3%.

- En Inde, les émissions liées au charbon ont grimpé de 10,2%, à comparer à une hausse de 7,7% du total des émissions de CO2.

- En Chine, où 68% de la consommation énergétique repose sur le charbon, les émissions dues à ce minerai ont été en hausse de 6,4%, les émissions totales de CO2 s'étant accrues de 5,9% .

En revanche, aux Etats-Unis, où la consommation de charbon baisse au profit des gaz de schiste, les émissions dues au charbon ont plongé de 12%, alors que les émissions globales de CO2 y ont augmenté de 3,7%.

Les émissions de CO2 par personne sont déjà au même niveau - sept tonnes par habitant et par an - en Chine et en Europe, notent les chercheurs dans un communiqué.


 Quel est l'impact de l'augmentation de CO2 sur la biodiversité ? CanalUvideo / yOUTUBE 2/4/2012




Sciences et avenir 19/11/2013

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PARIS - Les travaux d'une trentaine de laboratoires de recherche du monde entier ont été utilisés pour concevoir le site Global carbon atlas qui permet au grand public de visualiser l'évolution des émissions de chaque pays et aux chercheurs de comparer les hypothèses sur le cycle du carbone.

Cet atlas propose à la fois au grand public des infographies et des chiffres sur les émissions de carbone et pour les chercheurs la visualisation des différents modèles existant sur le cycle naturel du carbone, avec toutes les données référencées et sous un format unifié pour qu'elles puissent être réutilisées, a expliqué mercredi Philippe Ciais, chercheur au laboratoire des sciences du climat et de l'environnement (LSCE, Institut Pierre Simon Laplace) et coordinateur du projet Global carbon atlas.

 BNPParibas / Youtube 11/8/2011 (en français)

Lors d'une présentation à Paris du projet, financé par la Fondation BNP Paribas, le scientifique a expliqué qu'une trentaine de laboratoires (européens, américains, chinois, japonais, australiens) avaient fourni les données de leurs modèles, ce qui va permettre de mieux les comparer et de mieux évaluer les incertitudes.

Le CO2 est la première cause du dérèglement climatique, a-t-il rappellé et son rythme d'émission ne cesse de s'accélérer puisqu'il a augmenté de 1% dans les années 90 et de 3% en moyenne au cours de la dernière décennie. Les chercheurs travaillent à mieux connaître le cycle du carbone qui est stocké par différentes sources (réserves fossiles, océans, écosystèmes terrestres, atmosphère).


 
The Mars Underground / Youtube 20/11/2013 (en anglais)

Parallèlement à l'intérêt pour la recherche, le site (www.globalcarbonatlas.org) recense sous une forme très accessible les émissions de carbone à travers le temps et les dernières données sur les émissions actuelles par pays et par habitant.

En 2012, les cinq premiers émetteurs ont été la Chine (27%), les USA (14%), l'Europe (10%), l'Inde (6%) et la Russie (5%), a souligné Philippe Ciais. Selon lui, sur le total des émissions chinoises, environ 20% sont dues à la production de produits d'exportation.

On a déjà observé un pic des émissions à Pékin, Shangaï et Shenzen, mais dans d'autres provinces chinoises, ça augmente, a dit Philippe Ciais pour qui il y a déjà des signes de transition énergétique en Chine, avec de forts investissements dans les renouvelables et un engagement à diminuer l'intensité en carbone de son économie (quantité de carbone consommée rapportée à la croissance).


romandie 20/11/2013

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Zurich (awp/ats) - Les émissions de CO2 du secteur énergétique suisse peuvent être réduites à pratiquement zéro d'ici 2050. C'est ce que conclut une étude mandatée par Greenpeace Suisse et présentée mercredi. L'organisation écologiste propose un ambitieux scénario énergétique se basant sur ces résultats.

Selon "Energy [R]evolution", les émissions de CO2 peuvent diminuer de 96% par rapport à 1990, souligne l'organisation dans un communiqué. Ce scénario a été élaboré par des spécialistes indépendants de l'Institut des techniques thermodynamiques du Centre aérospatial allemand (DLR).

Les prévisions vont clairement plus loin que celles de la Confédération. Les buts fixés par le Conseil fédéral ne sont pas assez ambitieux pour respecter la limite des deux degrés de réchauffement maximum considérés comme nécessaires pour protéger le climat, estime Greenpeace.

"La marge de manoeuvre est grande, en particulier en ce qui concerne les transports et la production de chaleur", explique Georg Klingler, co-auteur de l'étude, cité dans le texte. Et ce, sans mettre à mal le niveau de vie des Suisses ni l'économie. Le scénario prévoit la création de dizaines de milliers d'emplois d'ici 2030.

Les besoins en chaleur peuvent être fortement réduits. La part de la production provenant d'énergies renouvelables pourrait atteindre 97% en 2050, contre 25% actuellement. Les principales sources seront la chaleur terrestre (53%) et la chaleur solaire (17%).

Côté transports, la part des véhicules à essence ou diesel devrait passer de presque 100% en 2010 à moins de 2,5% en 2050. A leur place, il y aura des véhicules purement électriques, des hybrides ou propulsés à l'hydrogène.

"Energy [R]evolution" montre aussi qu'un approvisionnement énergétique sans nucléaire est possible. Il prévoit que le dernier des réacteurs de Suisse soit arrêté en 2024. Il préconise aussi le renoncement au gaz naturel.

Greenpeace table sur une augmentation rapide de la production photovoltaïque, sur l'utilisation de la biomasse, du vent et de la géothermie. En 2050, le courant proviendra à 98% d'énergies renouvelables.

Parmi ses revendications, Greenpeace demande la suppression des soutiens étatiques aux énergies conventionnelles. L'organisation veut aussi l'interdiction de prospecter et d'exploiter des énergies fossiles en Suisse.

Des taxes sur le CO2 et sur l'électricité sont nécessaires. Il faut aussi rétribuer à prix coûtant le courant vert injecté dans le réseau.

L'organisation se montre optimiste. La comparaison avec d'anciens scénarios montre que la transformation de l'approvisionnement énergétique est déjà bien avancée. "La réalité a même dépassé les objectifs d'anciens scénarios d'Energy [R]evolution, sans même parler des estimations conservatrices de l'Agence internationale de l'énergie."


romandie 20/11/2013

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Brest (AFP) - Un compte épargne pour inciter ménages et entreprises du Finistère à réduire leurs émissions de CO2 a été officiellement lancé lundi à Brest par une jeune société soutenue par l'ancien Premier ministre socialiste Michel Rocard, défenseur d'une économie "positive".

"Jusqu'à présent la plupart des Français ont une vision de l'écologie noire, parce que ça veut dire règlements, interdictions, suppressions, coûts, taxes, l'horreur...", a déploré M. Rocard lors du lancement de cette initiative pilote qui a reçu un agrément de l'Etat. C'est "une de mes colères contre nos copains qui gouvernent", a-t-il reconnu, en faisant référence à sa famille politique.

 Un compte épargne pour inciter ménages et entreprises du Finistère à réduire leurs émissions de CO2 a été officiellement lancé lundi à Brest par une jeune société soutenue par l'ancien Premier ministre socialiste Michel Rocard, défenseur d'une économie "positive". (c) Afp

"Jusqu'à présent nous n'avons eu de l'écologie que les empoisonnements au nom desquels on complique notre vie quotidienne", a assuré l'octogénaire, faisant notamment implicitement référence à l'écotaxe poids lourds.

"Or, c'est notre survie. Si on continue a produire des gaz à effet de serre, on va transformer la planète en poêle à frire et en moins d'un millénaire la vie deviendra impossible", a-t-il assuré, vantant le projet de l'entreprise brestoise "450". Celle-ci propose de récompenser les ménages, entreprises, mais aussi les collectivités en leur distribuant des kg de CO2 virtuels lorsqu'ils réduisent leurs émissions.

Ainsi, dans le cas du changement d'une chaudière au fioul, émettant 7.000 kg de CO2 par an, pour une fonctionnant au bois, il est possible de placer sur ce "compte épargne CO2" ces 7.000 kg. Même principe dans le cas d'un changement de fenêtres, de l'isolation d'une maison ou de l'utilisation des transports en commun, après dépôt des justificatifs correspondants.

 Le Compte Epargne CO2 / yOUTUBE 20/11/2012 - www.lecompteepargneco2.com

Ces kilos de CO2 sont ensuite utilisés comme une monnaie pour acheter des biens et services sobres en dioxyde de carbone auprès des partenaires de l'opération. Ils peuvent ainsi servir à payer une partie d'un vélo électrique, à acheter des billets de trains (grâce à un partenariat avec la SNCF) ou des tickets de bus. Mais ils peuvent également être valorisés à hauteur de 52,64 euros la tonne actuellement.

"L'écologie devient enfin une chance de vivre autrement, de faire quelques économies et d'avoir un comportement plus paisible et plus adapté au monde qui vient", a assuré Michel Rocard, vantant le coté "positif" de la démarche, qui en cas de succès sera étendue à tout le territoire national.

La jeune société a déjà levé 300.000 euros et prépare un tour de table de 600.000 euros pour accélérer son développement.

Sciences et avenir 25/11/2013

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Bruxelles (awp/afp) - L'Allemagne a accepté vendredi les modalités imposées aux constructeurs automobiles pour réduire les rejets de dioxyde de carbone (CO2) des voitures particulières à 95 grammes par kilomètre fin 2020, a annoncé la présidence lituanienne de l'UE.

L'accord conclu mardi avec le Parlement européen et la Commission a été approuvé "à l'unanimité par les représentants des États à Bruxelles", a précisé le ministre de l'Environnement lituanien Valentinas Mazuronis dans un communiqué.

Il est toutefois très éloigné des demandes des constructeurs allemands, qui réclamaient de différer la réalisation de l'objectif à 2024. Berlin était revenu sur l'accord bouclé en juin avec le Parlement et la Commission et avait obtenu de reprendre les négociations pour arracher à ses partenaires quelques concessions.

La chancelière Angela Merkel s'est personnellement impliquée dans cette négociation pour défendre les intérêts de l'industrie automobile allemande spécialisée dans les grosses cylindrées. Les constructeurs allemands ont finalement obtenu une année pleine, soit jusqu'au 31 décembre 2020 au lieu du 1er janvier. Et grâce aux +supercrédit+ (bonifications) accordées pour les véhicules peu polluants et électriques, les constructeurs pourront allonger ce délai jusqu'à 2022, a-t-on expliqué de source européenne.

Concrètement, chaque fois qu'un constructeur immatricule une voiture électrique ou très peu polluante, il peut vendre plusieurs grosses cylindrées grosses émettrices de CO2 sans pénaliser sa moyenne globale.

"Cela va contraindre les constructeurs allemands à investir massivement dans des petites voitures moins polluantes et dans les véhicules électriques afin de compenser les émissions de leurs grosses berlines", a commenté cette source.

"C'est la fin de partie", a commenté un négociateur. "Berlin a dû avaler un résultat assez éloigné de ses demandes initiales et au final, l'objectif reste donc 95g/km en moyenne européenne en 2020, même si c'est fin 2020", a-t-il souligné.

Cet accord laissera toutefois des traces difficiles à oublier pour certains pays, choqués par la violence des dirigeants allemands qui sont allés jusqu'à menacer leurs homologues des pays du sud de bloquer des plans de sauvetage et des soutiens financiers pour leur forcer la main, a confié à l'AFP un négociateur.


romandie 29/11/2013

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Paris (AFP) - Une voiture électrique peut être plus vertueuse pour le climat qu'une voiture à moteur thermique au bout de quelques milliers de kilomètres ou ne jamais le devenir, suivant l'origine de l'électricité qu'elle utilise, selon une étude publiée mercredi.

En France, une voiture électrique présente un avantage indéniable contre le réchauffement climatique à partir de 50.000 kilomètres au compteur, selon cette étude pilotée par l'Ademe, la principale agence environnementale française.

Si elle sort de l'usine en ayant émis plus de CO2 (du fait principalement de l'extraction des métaux qui composent la batterie), elle rattrape assez vite son retard grâce à une électricité nucléaire peu ou pas émettrice de gaz à effet de serre (mais qui génère des déchets radioactifs).

Pour un cycle de vie moyen estimé à 150.000 kilomètres, aux performances techniques actuelles, une voiture électrique émettra au total environ 10 tonnes de CO2, contre 22 pour une voiture diesel et environ 27 pour une voiture à essence, selon le scénario de référence de l'étude.

Mais en Allemagne, où l'électricité vient actuellement à 44% du charbon très émetteur de CO2, les conclusions sont très différentes. Rechargée outre-Rhin, les émissions de CO2 de la voiture électrique seront plus importantes qu'une voiture conventionnelle jusqu'à 100.000 km, équivalente au-delà du 100.000è km et légèrement inférieures (environ 21 tonnes) en fin de vie, à 150.000 kilomètres, selon les auteurs.

"Le bouquet électrique de la phase d'usage a un impact majeur sur le potentiel de changement climatique", observent-ils.

En revanche, la voiture électrique, sans émissions polluantes, "reste indéniablement une bonne arme pour limiter la pollution locale", des villes notamment, souligne Maxime Pasquier, un des responsables de l'étude à l'Ademe, ainsi que pour réduire le risque d'épuisement des ressources fossiles.

L'expert souligne aussi "l'importance de la phase de fabrication pour le véhicule électrique, qui est liée essentiellement à l'extraction de métaux de fabrication de la batterie". Certains types de batteries permettent de réduire cet impact "de 20 à 40%", souligne-t-il.

L'étude conclut que l'essor de la voiture électrique ne constitue pas une menace en 2020 pour les métaux et terres rares utilisés dans les batteries, avec des réserves néanmoins pour le cobalt.

Reste un point noir dans cette phase: le risque d'acidification, qui peut contribuer aux pluies acides, lié à l'exploitation du nickel ou du cobalt entrant dans les batteries.


Sciences et avenir 4/12/2013

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PARIS - Les émissions de CO2 des 20 plus grands producteurs d'électricité en Europe ont augmenté pour la deuxième année de suite en 2012, tirées par le recours croissant au charbon, notamment en Allemagne, selon une étude indépendante publiée mercredi.

Au total, les 20 entreprises (EDF, RWE, E.On, GDF Suez, Vattenfall, Enel...) ont émis 732 millions de tonnes de CO2 l'an passé, soit une hausse de 0,6%, selon cet audit réalisé par le cabinet de conseil PwC et présenté mercredi à Paris.

Mais leur production d'électricité ayant dans le même temps décliné de 1,6%, les émissions de dioxyde de carbone rapportées à la production électrique ont, elles, progressé de 2% passant de 343 à 350 kilos de CO2 par mégawattheure produit, selon PWC.

Les émissions par mégawattheure avaient déjà augmenté en 2011, après des reculs en 2008, 2009 et 2010, où elles étaient tombées à environ 330 kilos.

On est resté en-dessous de ce qu'on a observé au début des années 2000 jusqu'à 2008 (environ 370 kilos par MWh) mais on perd une partie des gains observés depuis 2008, a résumé Olivier Muller, coauteur de l'étude, lors d'une conférence de presse.

Le facteur principal, c'est le recours croissant au charbon du fait d'un prix attractif par rapport au gaz, de la baisse du prix de la tonne de CO2 et de la sortie allemande du nucléaire.

Les émissions de CO2 font le grand écart suivant les groupes. Les électriciens très équipés en barrages, comme le Norvégien Statkraft (8 kilos par mégawattheure) ou l'Autrichien Verbund (82 kilos), ou en centrales nucléaires, comme les Finlandais Fortum (91) et PVO (39) et le géant français EDF (90), affichent des émissions très faibles.

En revanche, le grec DEI (1.174 kilos), le britannique Drax (882) ou le géant allemand RWE (785) émettent le plus de CO2 par mégawattheure d'électricité produit.

En volume d'émissions, RWE est de très loin numéro 1 avec 159 millions de tonnes l'an passé, devant son compatriote EON (86 MT), le suédois Vattenfall (85 MT), l'italien Enel (79 MT), GDF Suez (55 MT). EDF, de très loin premier producteur d'électricité en Europe, n'arrive que 6e avec 54 millions de tonnes.


romandie 4/12/2013

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Un accord vient d'être signé entre le Japon et le Costa Rica qui permettra à ce dernier de réduire ses émissions de gaz à effet de serre grâce à la technologie nippone.

L'accord, qui établit un mécanisme de crédits conjoint, a été conclu lundi à Tokyo entre le ministre japonais de l'Environnement, Nobuteru Ishihara, et le ministre de l'Environnement et de l'Energie du Costa Rica, Rene Castro.

En vertu de ce mécanisme, le Japon peut se réclamer des réductions d'émissions de gaz à effet de serre du Costa Rica. En échange, l'Archipel aidera le pays d'Amérique latine à limiter ses émissions de dioxyde de carbone. Les deux pays parlent également de promouvoir les voitures hybrides et électriques japonaises au Costa Rica.

M. Castro a déclaré que son pays entendait éliminer complètement ses émissions de CO2 provenant des carburants fossiles d'ici 2021. La mise en oeuvre de ce mécanisme de crédits carbone bénéficiera non seulement au Japon et au Costa Rica, mais aussi à l'environnement dans le monde.

Cette année, le Japon a conclu des accords du même type avec l'Indonésie, le Kenya et six autres nations asiatiques et africaines.




NHK WORLD 9/12/2013

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Des chercheurs s’inquiètent de l’apparition d’un nouveau gaz à effet de serre (GES) qui serait 7.100 fois plus polluant que le CO2. Il a déjà été repéré dans l’atmosphère et a pour origine le Perfluorotributylamine largement utilisé en électronique. Ce gaz de la classe des perfluoroalkylamines est artificiel, puisqu’exclusivement produit par l’Homme.

Alors que les émissions de gaz à effet de serre sont au coeur des préoccupations environnementales, c'est une révélation préoccupante qu'ont faite des chercheurs au-dessus de l'Université de Toronto (Canada). Ils ont détecté dans l'atmosphère un nouveau gaz à effet de serre hautement résistant qui serait bien plus polluant que le CO2. Son nom ? le perfluorotributylamine ou PFTBA. Certes, sa concentration est extrêmement faible, soit 0,18 partie pour 1.000 milliards. Néanmoins, ses propriétés radiatives posent question, tant elles sont importantes par rapport à celles du CO2, la référence dans le domaine.
 De 2000 à 2010, le CO2, un gaz à effet de serre, aurait été responsable à 85 % du forçage radiatif subi par notre planète. ©️ poilaumenton, Flickr, cc by nc 2.0


Il s'agit d'un gaz artificiel qui est largement utilisé dans la fabrication d'équipements électriques et électroniques. Aujourd'hui, le PFTBA n'est pas répertorié dans la famille des gaz à effet de serre persistants, comme l'est le dioxyde de carbone (CO2). Pourtant, selon les résultats parus dans la revue Geophysical Research Letters, il serait urgent qu'il y figure.

En effet, le PFTBA aurait l'effet radiatif le plus puissant de tous les gaz que l'on retrouve dans l'atmosphère. De plus, il possèderait une très longue durée de vie dans la basse atmosphère avant de se dissiper dans les couches plus élevées. "PFTBA a une très longue durée de vie et a un très fort pouvoir radiatif. Ceci lui donne un impact sur le réchauffement climatique très élevé. Sur une période de 100 ans, "une seule molécule de PFTBA dans l'atmosphère a le même effet que 7.100 molécules de CO2", indique la chimiste Cora Young, reprise par l'AFP.

 Le CO2 est le principal gaz à effet de serre persistant produit par les activités anthropiques. Cette infographie présente les principaux pays producteurs. ©️ Idé


L'information est d'autant plus préoccupante qu'à l’heure actuelle, on ne connaît aucun agent ou processus capable de l'éliminer, affirment les cinq scientifiques auteurs de l’étude. Le gaz pourrait ainsi survivre pendant des centaines d'années dans la basse atmosphère. D'après l'étude, le PFTBA s'inscrirait dans une nouvelle classe de gaz à effet de serre persistants. Une classe sur laquelle les recherches devraient rapidement se pencher pour notamment établir leurs conséquences sur le climat, concluent les scientifiques.

Rappel : Les gaz sont dits persistants, car leurs molécules subsistent des années, des décennies, voire même plus d’un siècle dans l’atmosphère avant qu’elles ne soient détruites.

Futura Sciences 11 dec 2013 - Gentside

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