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Requins : quand les requins attaquent l'homme...

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D'un côté les requins, de l'autre les humains. Quel camp décime l'autre ? La réponse en une infographie édifiante.


Tout est parti d'une étude américano-canadienne qui calcule qu'en 2010 a été pêchée un peu plus de 1,41 million de tonnes de requins. D'où l'estimation des auteurs selon laquelle, chaque année, 100 millions de requins, toutes espèces confondues, sont tués pour leurs ailerons. L'étude précise toutefois que le chiffre exact peut se situer dans une fourchette plus large entre 63 et 273 million de requins.

Frappé par ces chiffres, Joe Chernov et Robin Richards, deux américains fanas d'infographie, décident alors de donner une représentation plus palpable de ces chiffres. En haut de leur visuel, le nombre total d'humains tués chaque année par des requins. Juste en dessous, le nombre de requins tuéschaque heure par des humains.






À noter que les chiffres de mortalité humaine (12 morts) avancés dans cette infographie, bien que dérisoires par rapport au nombre de squales exterminés, correspondent à une année noire pour les humains.
En effet, selon les chiffres de l'ISAF (International Shark Attack File), une base de données qui recense les attaques de requins dans le monde, on dénombre entre 50 et 80 attaques de requin chaque année dans le monde (entre 2001 et 2012). Et seule une poignée sont mortelles :

BILAN des attaques selon le site de l'ISAF Les attaques de requins recensées dans l'ISAF (une base de donnée mondiale) en fonction des années. En 2012, on recense 80 attaques dont seulement 7 ont été mortelles....







SCIENCES ET AVENIR 24/4/2013

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DURBAN (Afrique du Sud) - Les filets installés au large des plages du KwaZulu-Natal, sur la côte est de l'Afrique du Sud, ont largement mis fin aux attaques des requins depuis soixante ans, mais leur utilité est remise en cause, d'autant qu'ils tuent plusieurs centaines d'animaux marins tous les ans.

Dans la banlieue de Durban, métropole touristique de la région, les visiteurs sont invités à tâter du requin au KwaZulu-Natal Sharks Board, l'organisme public chargé des filets. Vous êtes les bienvenus pour l'enlacer, l'embrasser, faire tout ce que vous voulez!, lance à la plus grande joie des enfants la conférencière Trinity après qu'un malheureux squale pris quelques semaines plus tôt eut été disséqué sous leurs yeux.

Un requin peut sentir le sang à 1 km de distance. (...) Ne nagez jamais seul! Frisson dans l'assistance, qui a déjà vu dans le musée attenant tout un lot de planches de surf et de carapaces de tortues marines entamées par les dents de la mer. Pourtant, il n'y a pas eu d'attaque sérieuse depuis des années.

Moins il y a de requins autour de la zone de baignade, moins il y a de chances qu'il y ait une attaque. Et pour réduire le risque (...), nous mettons ces filets, qui en gros pêchent les requins, explique Geremy Cliff, le responsable de la recherche.

En fait, une attaque de requin est quelque chose de très exceptionnel. C'est un événement très, très rare. Vu qu'il s'agit d'un événement très rare et que nous capturons ces animaux, nous réduisons la probabilité d'une attaque à quasiment zéro, ajoute-t-il.

Contrairement à ce que croient de nombreux baigneurs, les filets ne forment pas une ligne continue le long des 320 kms de côtes protégés.

- Il s'agit le plus souvent de filets parallèles --de 214 m sur 6 m chacun-- fixés à 400 m de la plage face à 37 stations balnéaires de la région, là où l'eau est profonde de 10 à 14 m.

- Les requins peuvent contourner les filets, reconnaît M. Cliff. Il y en a donc qui se promènent près des plages. Et une partie d'entre eux sont pris au piège à l'intérieur, quand ils veulent regagner le large.

Et c'est là que le bât blesse: les filets capturent plus de 500 requins tous les ans, et neuf sur dix ne survivent pas. En outre, des dizaines de dauphins, de tortues et de raies en sont les innocentes victimes collatérales.

Nous ne voulons pas tuer les requins, mais c'est le dilemme auquel nous sommes confrontés: nous sommes mandatés pour protéger la population, note Betty Hargreaves, responsable des programmes éducatifs du Sharks Board.

L'agence a fait des efforts, en réduisant de moitié la longueur cumulée des filets, de 44 à 23 km, et a introduit un nouveau modèle de lignes faites d'un grand hameçon appâté accroché à un flotteur, qui ne piège que les requins. Réduire la voilure n'a pas pour autant rendu les plages plus dangereuses pour les baigneurs.

Mais des défenseurs de l'environnement estiment que c'est encore trop et qu'il faut carrément tout enlever. D'autant qu'il n'y a pas plus d'attaques sur les plages non protégées... dont la plupart étaient laissées aux non-Blancs du temps de l'apartheid.

Il y a soixante ans, on pêchait à la dynamite. Durban était une importante station baleinière. On rejetait dans l'eau d'énormes quantités de viande, des milliers de requins venaient, et ce qui est fou, c'est que les gens nageaient juste à côté, raconte Mark Adisson, le chef de file des opposants aux filets.

Depuis, la chasse à la baleine a disparu, l'écosystème a changé, la température de l'océan Indien a baissé, les fleuves apportent moins d'eau douce, il y a moins de poissons à proximité immédiate des côtes... Autant de raisons qui font que les requins s'approchent moins, explique M. Adisson, qui fait plonger des touristes à la rencontre des squales depuis une petite plage au sud de Durban.

Le Sharks Board vend de la peur pour justifier sa propre existence, soupire-t-il, reconnaissant volontiers qu'il y aura toujours quelques morsures ici ou là. Et de citer la Floride, grande destination touristique où les autorités ont préféré laisser les requins tranquilles.

En outre, accuse Mark Adisson, certains employés de l'agence publique arrondissent leurs fins de mois en vendant sous le manteau des mâchoires ou des dents, un commerce théoriquement interdit. Le tiers des requins victimes des filets seraient ainsi discrètement rejetés en mer avant d'être comptabilisés, selon lui.

Au KwaZulu-Natal Sharks Board Geremy Cliff réagit sèchement, parlant de rumeurs: Il n'y a absolument aucune preuve de ça!


ROMANDIE 1/5/2013

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Ce document revient sur les attaques de requins, notamment à la Réunion ainsi que du tourisme "requins"... J'ai hésité longuement avant d'ajouter cette vidéo car je ne voudrais pas ajouter à la psychose qui a été largement entretenue par les médias l'été dernier... La durée de cette vidéo est de 1h45.

Certes les requins ont fait des victimes, mais en quoi sont-ils responsables de l'envahissement de leur domaine : la mer ! Toutes les personnes qui vivent dans les régions connues pour abriter des requins à demeure ou de passage, connaissent les dangers. Ce milieu n'est pas le nôtre ! Sinon ça se saurait nous aurions des mains et pieds palmés... !!!

Dans de telles circonstances, on ne peut qu'être affligés du sort des victimes humaines, mais ont-elles pris toutes les dispositions nécessaires pour éviter de se mettre en danger ?

Les requins sont déjà harcelés par le shark-finning, on envahit son milieu par des plateformes pétrolières, on fait des forages pour trouver du gaz ou du pétrole pour notre entier bénéfice... Et en plus, il existe des déchetteries qui rejettent à la mer toutes sortes de déchets qui attirent les quelques requins les moins "timides". Et, parfois, des fermes d'élevage de certaines espèces de poissons (aquaculture) qui peuvent aussi attirer les requins et d'autres prédateurs...

Cela dit, bien que les attaques de requins frappent les esprits, elles s'avèrent tout de même rares et font moins de victimes que les méduses... dont on ne parle pas... Pas suffisamment médiatiques peut-être ?



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SAINT-DENIS-DE-LA-REUNION (France) - Un touriste métropolitain a été attaqué et tué par un requin mercredi à Saint-Gilles, sur la côte Ouest de la Réunion, alors qu'il pratiquait le surf à une cinquantaine de mètres de la plage, a-t-on appris auprès de la préfecture.

L'homme, âgé de 36 ans, en voyage de noces à la Réunion, a été chargé à deux reprises par l'animal, sur la plage des Brisants de Saint-Gilles, très fréquentée en ce jour férié. Il pratiquait le surf de manière isolée, selon la préfecture.

L'alerte a été donnée par un baigneur qui a vu du sang sur l'eau et a prévenu les maîtres-nageurs qui ont aussitôt porté secours à la victime pour la ramener sur la plage, où elle se trouvait en état d'arrêt cardio-respiratoire. L'homme, qui avait perdu beaucoup de sang, n'a pu être réanimé par les secours malgré une demi-heure de massages cardiaques.

Le surfeur a été mordu par le requin au bras et à la cuisse. Son épouse, qui était sur la plage quand l'accident est survenu, a été prise en charge, en état de choc, par les pompiers, selon ces derniers.

Cette attaque mortelle de requin est la première depuis le début de l'année sur l'île, où l'animal a tué trois personnes en 2012 et 2011. Les attaques ont lieu principalement à Saint-Gilles, la zone balnéaire.


ROMANDIE 8/5/2013

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Une sénatrice UMP parle d'"imprudence fatale" du surfeur, l'ensemble des spots de surf de l'Ouest ayant dressé le drapeau orange requin.

[...]Né à Besançon et domicilié à Morteau (Doubs), l'homme, âgé de 36 ans, a été chargé à deux reprises par un requin alors qu'il se trouvait en mer à une cinquantaine de mètres de la plage des Brisants de Saint-Gilles (Ouest), très fréquentée en ce jour férié. Il pratiquait le surf "de manière isolée", selon la préfecture.

[...]"L'eau était trouble. On regardait le bodyboarder (surfeur) puis on a vu une grosse flaque de sang", a raconté un témoin, cité par le site Imaz Press Réunion. Peu avant l'accident, l'Association prévention requin Réunion (PRR) avait annoncé sur son site internet l'annulation d'une surveillance du surf prévue dans l'après-midi, "en raison du manque de visibilité sous-marine sur les spots de Boucan Canot et Roches noires", là où l'attaque a eu lieu. "Les conditions de pratique du surf étaient défavorables", a confirmé la préfecture, citant une "eau chargée et de la houle".

La sénatrice UMP de La Réunion, Jacqueline Farreyrol, a évoqué pour sa part dans un communiqué l'"imprudence fatale" de la victime. "Depuis ce matin, l'ensemble des spots de surf de l'Ouest avait dressé le drapeau orange requin, la sécurisation des sessions de surf libre avait été annulée en raison du manque de visibilité sous-marine et les maîtres-nageurs interdisaient la pratique de tous les sports aquatiques", écrit l'élue, également présidente de l'organisme l'Île de La Réunion Tourisme (IRT).

[...]La dernière attaque avérée mais non mortelle remonte à août 2012, lorsqu'un surfeur a eu une jambe et un bras arrachés à Saint-Leu (ouest). Le 23 avril, un arrêté municipal avait toutefois restreint les activités sur la plage de Saint-Pierre, au sud de l'île, après le signalement de la présence d'un requin par un surfeur qui affirmait avoir été chargé par l'animal.

L'année dernière, la série noire avait suscité une vive polémique entre les scientifiques et écologistes d'un côté et les surfeurs de l'autre sur les moyens de sécuriser la baignade et les activités nautiques.

Plusieurs études scientifiques, dont une grande opération de marquage acoustique, ont été lancées par les autorités locales pour mieux connaître les moeurs de requins qui, selon les associations de surfeurs, se seraient sédentarisés à proximité des plages. Des mesures de prévention ont été également mises en place pour protéger la pratique de la baignade et des sports nautiques, en particulier par les "vigies-requin" qui, à bord d'embarcations ou dans l'eau, sont chargées de signaler la présence d'un squale.

Des dispositifs vains, selon le député-maire (MoDem) de Saint-Leu (Est), qui s'est déclaré mercredi "en colère" après ce nouvel accident. "Il est urgent de réagir autrement avec des mesures concrètes, sinon la liste des tués sur nos côtes risque de s'allonger. Dans cette démarche, la seule solution pertinente est d'effectuer des prélèvements préventifs de requins et de requins-bouledogues, en particulier", écrit-il dans un communiqué. Aussitôt après l'accident, les zones de baignade ont été évacuées à La Réunion et la flamme rouge a été levée sur les plages.


LE POINT 9/5/2013

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SAINT-DENIS-DE-LA-REUNION (France) - Une centaine de personnes, principalement des surfeurs, ont rendu hommage jeudi au touriste métropolitain tué la veille par un requin à Saint-Gilles (côte ouest de La Réunion) alors que certains responsables locaux ont déploré l'insuffisance des moyens d'information du public. Cette cérémonie simple s'est déroulée sur la plage des Brisants, à Saint-Gilles: une minute de silence a été observée à la mémoire de Stéphane Berhamel, 36 ans, tué par un requin la veille à une cinquantaine de mètres du bord.

Des fleurs ont été jetées à la mer en face de l'endroit où s'est déroulé le drame pour soutenir sa famille, a raconté l'association Prévention requin Réunion (PRR), à l'initiative de ce rassemblement.

Originaire de Morteau (Doubs), la victime, père d'un enfant de 18 mois, était en voyage de noces à Saint-Gilles. Il a été tué sous les yeux de son épouse alors qu'il faisait du bodyboard, à un endroit qui lui avait été vivement déconseillé par d'autres surfeurs. Mordu au bras et à la cuisse par un squale, il a perdu beaucoup de sang et n'a pu être réanimé par les sauveteurs.

A quatre reprises, on lui a dit de ne pas aller trop loin alors qu'on voyait, en plus, qu'il était un surfeur débutant, a confié à des médias locaux un surfeur qui était dans l'eau en même temps que lui et a préféré rentrer quelques minutes avant le drame, en raison d'une eau trouble. Il ne semblait pas ignorer le danger requin puisqu'il nous en a parlé, a-t-il ajouté.

Il a passé outre le drapeau orange requin et les interdictions, avait regretté, la veille, la sénatrice UMP et présidente de l'organisme en charge du tourisme Jacqueline Farreyrol. (voir message précédent)

Pour autant, d'autres responsables de l'île ont mis en cause les moyens de prévention, le député-maire de Saint-Leu Thierry Robert (MoDem) relançant même son idée d'offrir une prime à tout pêcheur qui attraperait un requin. Entre le requin et l'homme, je choisis l'homme, a-t-il déclaré sur Radio Free Dom, une radio populaire très écoutée sur l'île, évoquant une pêche raisonnée.

Jean-François Nativel, président de l'association Océan prévention Réunion, fervent partisan de la chasse au requin, a accusé les autorités locales de minimiser le danger et de faire porter le chapeau à l'imprudence du surfeur.

Il n'avait pas les moyens de s'informer du risque requin, ni à l'aéroport, ni sur la plage car celle-ci n'était pas surveillée, peut-on lire sur le site de l'association. Un de ses adhérents s'est demandé comment le touriste avait pu louer une planche sur la plage alors que les sports nautiques étaient interdits.

Le président de la Ligue de surf de la Réunion, Robert Boulanger, a rappelé que tous les pratiquants de surf avaient été informés du risque requin mercredi sur leur réseau interne. Mais peut-être qu'il y a un manque d'information pour le grand public, les touristes, a-t-il dit, appelant à travailler sur ce point.

C'est la fatalité, on ne pouvait pas faire mieux que ça. On rentre dans la période de l'hiver austral où les attaques sont plus fréquentes, a de son côté expliqué Emmanuel Séraphin, l'adjoint de Saint-Paul, chargé de la sécurité. Toutes les informations étaient en place, les panneaux risque requin étaient présents mais on sait qu'il y a une polémique après chaque attaque, a-t-il conclu.


ROMANDIE 9/5/2013

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Environ 250 surfeurs et usagers de la mer se sont rassemblés dimanche sur la plage des Brisants à Saint-Gilles (ouest de la Réunion) pour rendre hommage au touriste tué mercredi par un requin et réclamer un "prélèvement préventif" des squales à proximité des côtes.

Les manifestants, assis sur le sable autour d'un petit podium, ont rendu hommage au bodyboarder de 36 ans, tué par un squale à une cinquantaine de mètres de la plage des Brisants, alors qu'il était en voyage de noces à la Réunion.

Alors que les autorités de l'île ont mis en cause "l'imprudence fatale" du touriste qui n'a pas respecté le drapeau orange requin, les surfeurs ont rappelé que cette attaque mortelle de requin est la quatrième en moins de deux ans. "Demain, à qui le tour ?", pouvait-on lire sur l'affiche du rassemblement, le second organisé depuis l'accident.

Les organisateurs de la manifestation, dont les responsables des associations Prévention Réunion Requin et Océan prévention Réunion, ont notamment plaidé pour un "prélèvement préventif des requins", tout en indiquant que l'heure n'était "pas à la polémique". "Nous ne demandons pas l'éradication des requins, nous voulons juste que l'on retrouve un équilibre dans l'écosystème*", a dit Christophe Mulquin , un des porte-parole.

Une réunion d'urgence du Comité opérationnel de réduction du risque requin (C04R) a été programmée lundi après-midi par le préfet de la Réunion Jean-Luc Marx pour "tirer les leçons" de l'attaque mortelle de mercredi et améliorer les actions de prévention, a indiqué la préfecture. Elle réunira des élus, des scientifiques, les représentants des surfeurs, des pêcheurs et des associations d'usagers de la mer.

Le député-maire de Saint-Leu Thierry Robert (MoDem), présent à la manifestation, a indiqué avoir préparé un projet d'arrêté municipal pour autoriser la pêche aux requins sur le territoire maritime de sa commune si rien de concret ne sort de réunion de la préfecture. Son projet d'arrêté prévoit notamment de racheter les requins pêchés "au prix de 7 euros par kilogramme de poids vif".

La députée-maire de Saint-Paul Huguette Bello (DVG) a écrit vendredi au Premier ministre pour annoncer qu'elle suspendait la surveillance du surf par les "vigies marines" invoquant son financement. Elle a également demandé la pose de palangres fixes en face des plages de Saint-Gilles, situées sur le territoire de sa commune et souhaité que les touristes soient informés dès leur arrivée sur les conditions de la pratique des sports nautiques.


----->*Pour que l'écosystème retourne à l'équilibre, il faudrait avant tout que les requins aient des proies en quantité suffisante loin des côtes... Ce qui est de moins en moins le cas à cause de la surpêche ! Un autre point à soulever : l'homme n'est pas un mammifère marin ! ce milieu ne lui est pas naturel, sinon ça se saurait !!! Pour que les écosystèmes marins restent équilibrés, il n'a donc rien à y faire !!! Ras-le bol aussi de voir que des élus cautionnent voire alimentent la psychose requin !!! (histoire de récupérer des électeurs ? et de se donner bonne conscience?)Les routes, la violence conjugale, les méduses, tuent davantage en France, comme dans le monde, que les requins... Pour aussi regrettables que soient ces accidents, le requin déjà menacé pour ses ailerons, ne doit pas pâtir de l'envahissement des humains de son domaine, c'est aux humains amateurs de sports nautiques ou de loisirs de composer avec un milieu qui n'est pas le leur et d'assumer pleinement les risques. UN pompier sait que son métier est à risques, un policier aussi, tout comme les alpinistes, les spéléologues, etc...

Pour supprimer un risque connu, puisque c'est un fait, faudrait-il dynamiter les grottes, faire fondre à tout prix la neige..., etc... Allons mesdames et messieurs, redescendez sur terre et soyez sérieux !


LE POINT 12/5/2013

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SAINT-DENIS-DE-LA-REUNION (France) - Le préfet de la Réunion, Jean-Luc Marx, a annoncé lundi, cinq jours après la mort d'un surfeur dans l'île, un renforcement des prélèvements de requins par l'expérimentation de la pose de palangres fixes dans la baie de Saint-Paul (ouest).

Lors d'une réunion du Comité opérationnel réunionnais de réduction de risque requin (C04R) à la préfecture, nous avons acté le principe d'une expérimentation de la pose de drumlines. Un protocole sera arrêté dans les 15 jours, a déclaré le préfet lors d'un point-presse.

Les drumlines sont des palangres verticales avec un unique hameçon, maintenue par une bouée en surface, permettant une capture localisée des requins. Cette technique est très utilisée en Afrique du Sud et en Australie pour protéger des zones de baignade.

Le préfet a indiqué que la réunion du CO4R, à raison d'une fois par mois depuis septembre 2012, a été élargie ce mois-ci après la mort d'un surfeur de métropole, tué mercredi à Saint-Gilles par un requin. Ce décès porte à quatre le nombre de surfeurs tués en deux ans sur l'île.

La pose de drumlines a été demandée par la député-maire de Saint-Paul Huguette Bello (DVG) dans une lettre adressée vendredi au Premier ministre. Des associations de surfeurs le réclament de longue date. Le préfet a toutefois précisé qu'il n'y avait pas eu d'unanimité sur ce sujet mais une dominante favorable de la part des participants à la réunion qui a regroupé des élus, des scientifiques, des associations de surfeurs, soit près d'une près d'une cinquantaine de personnes.

Les drumlines sont critiquées à travers le monde, notamment par les écologistes opposés à la pêche au requin. D'autres reprochent à cette technique d'attirer les requins vers les zones que l'on est censé protéger de leur présence, par la pose d'hameçons appâtés.

L'expérimentation ne sera pas menée à Saint-Gilles sur les lieux des attaques de requin, mais quelques kilomètres plus loin, dans la baie de Saint-Paul, a indiqué le préfet. Un arrêté préfectoral sera pris pour organiser la pêche et un objectif quantifié sera défini, a-t-il ajouté.

Cette mesure vient compléter l'opération de prélèvement lancée l'an dernier par l'Etat, visant à capturer 20 requins dans le cadre d'une étude sur la toxine ciguatera en vue de permettre leur commercialisation, actuellement interdite.

11 requins ont déjà été pêchés (1 requin bouledogue et 10 requins tigre) dans le cadre de cette opération, selon le préfet. 79 autres ont été marqués (sur les 80 prévus) par des balises acoustiques dans le cadre de l'étude Charc, menée par l'IRD (Institut de recherche pour le développement) visant à mieux connaître leur comportement.

Les premiers enseignements de l'étude ont révélé un déséquilibre de l'écosystème ayant pu conduire à une augmentation de la population de requins et à la nécessité d'une régulation, a souligné le préfet.

Il a également annoncé le lancement d'une étude sur le comportement des usagers de la mer, afin de mieux connaître leur pratique, leur psychologie pour pouvoir proposer des mesures et améliorer l'information du public, et promis la mise en place d'un site d'information extrêmement dense dédié à la problématique du risque requin.

ROMANDIE 13/5/2013

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SAINT-DENIS-DE-LA-REUNION (France) - Un élu de La Réunion, Thierry Robert (MoDem), député-maire de Saint-Leu (ouest), a annoncé lundi son intention d'autoriser, contre récompense, la pêche au requin sur le territoire maritime de sa commune et a mis en cause les mesures annoncées par la préfecture.

Tout ça, c'est des paroles. Ce que j'attends, ce que les gens attendent, ce sont des actes dans l'immédiat, pas dans deux mois, a déclaré M. Robert, lors d'un point de presse à l'aéroport avant de prendre l'avion pour Paris.

Cinq jours après la mort d'un surfeur, attaqué par un requin sur la côte ouest de l'île, M. Robert avait participé dans l'après-midi à une réunion du Comité opérationnel réunionnais de réduction du risque requin (CO4R), présidé par le préfet, et s'était éclipsé avant la fin. A l'issue de cette réunion, le préfet a annoncé un renforcement des prélèvements de requins par la pose de palangres fixes, ou drumlines, à titre expérimental, dans la baie de Saint-Paul (ouest).

Les drumlines sont des palangres verticales avec un unique hameçon, maintenue par une bouée en surface, permettant une capture localisée des requins. Cette technique est très utilisée en Afrique du Sud et en Australie pour protéger des zones de baignade.

Le député a qualifié cette annonce de mesurette, accusant l'Etat de vouloir se protéger de toute plainte concernant les attaques de requin. Personne n'est capable de dire aujourd'hui qui est responsable des morts, les maires ou l'Etat? s'est-il demandé, déclarant qu'il n'avait pas envie de porter cette responsabilité.

Il a annoncé qu'il publierait prochainement un arrêté autorisant la pêche préventive au requin sur le territoire maritime de sa commune, dont il avait adressé un projet à la presse au cours du week-end.

Le texte autorise et appelle le public à procéder à des prélèvements de requin bouledogue jusqu'à 300 mètres du rivage. Les captures devront être remises aux services de la commune sur le port de plaisance de Saint-Leu, indique l'article 3 du projet d'arrêté. Les requins de ce type mesurant plus d'1,50 m seront achetés au prix de 7 euros par kilo de poids vif, dans la limite de 50 requins bouledogues, à compter de la publication du présent arrêté, conclut le texte.

Le préfet de La Réunion, Jean-Luc Marx, avait indiqué, lors d'un point de presse, que le maire a des pouvoirs de police concernant les 300 mètres jusqu'au littoral, mais que la pêche s'exerce dans un cadre réglementaire fixé par un arrêté préfectoral.

J'attends avec impatience que mon arrêté soit attaqué et que la justice tranche, a déclaré M. Robert, indiquant que lors de la réunion de la préfecture, on (lui) a demandé de ne rien dire pour rester conforme à l'orientation générale, c'est-à-dire, que tout ce que fait l'Etat est bon.


ROMANDIE 13/5/2013

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SAINT-DENIS (France) - Trois associations écologistes ont déposé mardi un recours devant le tribunal administratif de Saint-Denis de La Réunion pour demander la suspension pour illégalité et excès de pouvoir de l'arrêté du député-maire de Saint-Leu autorisant la pêche au requin sur le territoire maritime de sa commune, a-t-on appris auprès du tribunal.

Les trois associations - Longitude 181 Nature, Sea Shepherd France et l'ASPAS (Association pour la protection des animaux sauvages et du patrimoine nature) - toutes basées en métropole, demandent en référé que l'arrêté soit suspendu, vu l'urgence et ses conséquences irréparables sur les requins, selon une copie transmise à l'AFP.

A la suite de l'attaque mortelle d'un surfeur par un requin le 9 mai dernier, le député-maire de Saint-Leu, Thierry Robert (MoDem), a publié le 14 mai un arrêté municipal invitant la population à effectuer des prélèvements préventifs de requin bouledogue sur le territoire maritime de la commune, jusqu'à 300 mètres du rivage. Il a proposé de racheter 50 prises au prix de 7 euros/kilo.

L'exécution de cet arrêté aura pour conséquence la destruction illégale des requins sans limitation en termes de durée ni en termes de nombre de requins détruits, indiquent les trois associations. Si la rémunération proposée par la commune (...) se limite aux 50 premiers requins, rien n'exclut la poursuite de destructions au-delà de ce seuil, ajoutent-elles, jugeant que le préjudice sera irréversible.

Elles rappellent que ces animaux sont des maillons nécessaires à l'équilibre de l'écosystème et de la préservation de la diversité biologique et que le requin bouledogue est une espèce quasi menacée, selon l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Ces prélèvements illégaux seront effectués au sein des zones de protection intégrale et des zones de protection renforcée de la Réserve naturelle nationale marine de La Réunion, observent-elles.

Elles affirment enfin que la destruction des requins est inutile en termes de sécurité publique car les spécimens tués seront remplacés par d'autres arrivants. Elles considèrent également que le maire n'est pas compétent en matière de limitations ou d'éliminations d'espèces surabondantes ou envahissantes au sein de la réserve.

Ironiquement, le maire de Saint-Leu a remercié vivement les associations de leur recours, leur souhaitant de tout coeur plein succès dans leur démarche, estimant que si celle-ci aboutit, sa responsabilité ne pourra pas être engagée en cas d'attaques de requin sur le territoire maritime de sa commune.

ROMANDIE 21/5/2013

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SAINT-DENIS DE LA REUNION (France), 07 juin 2013 (AFP) - Le tribunal administratif de Saint-Denis a suspendu vendredi l'arrêté du député-maire de Saint-Leu, Thierry Robert (MoDem), autorisant la pêche au requin sur le territoire maritime de sa commune, à la suite d'un recours déposé par trois associations écologistes, a-t-on appris auprès du tribunal.

Clip réalisé avec des requins bouledogue, au Mozambique


"Le tribunal administratif a invalidé cet arrêté soulignant d'une part l'incompétence du député-maire de Saint-Leu pour déroger au régime de protection de la Réserve marine et d'autre part le caractère inapproprié et disproportionné de la mesure", se réjouissent les associations Longitude 181 nature, Sea Shepherd France et l'Aspas (Association pour la protection des animaux sauvages et du patrimoine nature) dans un communiqué. Elles avaient demandé dans leur requête en référé, examinée le 22 mai, que l'arrêté soit suspendu en raison de ses "conséquences irréparables" sur la population de requins, selon une copie transmise à l'AFP.

A la suite de l'attaque mortelle d'un surfeur par un requin le 9 mai, Thierry Robert avait publié le 14 mai un arrêté municipal invitant la population à effectuer des "prélèvements préventifs de requin bouledogue" sur le territoire maritime de la commune, jusqu'à 300 mètres du rivage. Il avait proposé de racheter 50 prises au prix de 7 euros/kilo. Un seul pêcheur s'était porté candidat.

C'est pas sorcier : pourquoi les requins attaquent ?


"L'exécution de cet arrêté aura pour conséquence la destruction illégale des requins sans limitation en termes de durée ni en termes de nombre de requins détruits", avaient estimé les trois associations dans leur recours. "Si la rémunération proposée par la commune (...) se limite aux 50 premiers requins, rien n'exclut la poursuite de destructions au-delà de ce seuil", avaient-elles ajouté, jugeant que le préjudice serait "irréversible". Ces "prélèvements illégaux seront effectués au sein des zones de protection intégrale et des zones de protection renforcée de la Réserve naturelle nationale marine de La Réunion", avaient-elles également plaidé.

Elles affirmaient que la destruction des requins était "inutile" en termes de sécurité publique car les spécimens tués seraient "remplacés par d'autres arrivants", ajoutant que le maire n'était "pas compétent en matière de limitations ou d'éliminations d'espèces surabondantes ou envahissantes au sein de la Réserve", avait indiqué leur avocate, Me Arielle Moreau.

Requins tigre et bouledogue


L'objet de l'arrêté "n'est pas la pêche mais la sécurité des personnes. Le maire a une responsabilité sur ce point", avait répliqué Me Philippe Creissen, l'avocat de Thierry Robert. "Si on perd, cela voudra dire que personne n'est responsable des attaques de requins", avait-il ajouté.


30 millions d'amis 7/6/2013

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Une adolescente de 15 ans qui se baignait en baie de Saint-Paul, sur la côte ouest de la Réunion, a été tuée lundi 15 juillet 2013 par un requin, portant le bilan des attaques par des squales à cinq morts depuis 2011 dans l'île de l'Océan indien.

Selon la préfecture de la Réunion, elle nageait à quelques mètres du bord, équipée d'un masque et d'un tuba, lorsqu'elle a été attaquée par un requin vers 14h15 (10h15 GMT).

L'accident s'est produit devant une plage non surveillée et interdite à la baignade. La jeune fille était en vacances dans l'île et se baignait en compagnie d'une autre adolescente, qui est indemne. Une cellule médico-psychologique a été mise en place pour accompagner les proches de la victime et le préfet a décidé d'engager la traque du requin responsable de cette attaque.

Au cours des dernières semaines, une recrudescence de requins avait été constatée le long des côtes, sur les sites d'activités nautiques et les autorités avaient renouvelé leurs appels à la prudence le 5 juillet dernier.

Il s'agit de la deuxième attaque mortelle due à un requin depuis le début de l'année à la Réunion. Le 8 mai dernier, un touriste qui surfait devant une plage de Saint-Gilles n'avait pas survécu aux morsures d'un squale. Trois autres surfeurs avaient trouvé la mort de cette manière en 2011 et 2012.

L'attaque survenue aujourd'hui concerne pour la première fois une personne s'adonnant à la baignade, alors que les victimes de squales au cours des trois dernières décennies à la Réunion étaient principalement des adeptes de sports de glisse.




SCIENCES ET AVENIR 15/7/2013

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Ces deux espèces dangereuses sont impliquées dans les attaques autour de l'île. Leurs points communs et différences.

 À gauche un requin-tigre, à droite un requin-bouledogue. Les deux espèces sont impliquées dans les attaques de La Réunion. Crédit PURESTOCK/ SIPA et CATERS NEWS AGENCY/SIPA/SIPA

«Impossible de confondre un requin-tigre avec un requin-bouledogue», prévient Bernard Séret, biologiste marin à l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD) et spécialiste des requins, affecté au Muséum d’Histoire Naturelle de Paris.

À regarder de près ces squales, on ne peut en effet leur trouver qu’un point de ressemblance : leurs museaux courts (bien différents de celui en pointe du Grand Blanc). Pour le reste, le requin bouledogue est trapu, massif,  d’une apparence bien moins fuselée que le tigre…

Portraits croisés des deux espèces de requins responsables des attaques de La Réunion, le requin-bouledogue (Carcharhinus leucas) et le requin-tigre (Galeocerdo cuvier).

APPARENCE :

 

- BOULEDOGUE :Les dos est de couleur brun olive à gris sombre. Son ventre est blanc sale.

TIGRE : Sa robe est brun-gris. Ses motifs évoluent avec l’âge de l’animal. Le jeune requin-tigre est recouvert de tâches plus que de rayures. Celles-ci caractérisent plutôt les adultes, même si elles ont tendance à s’estomper avec l’âge.

TAILLE :


BOULEDOGUE:  2 m en moyenne. La taille maximale documentée est de 3, 40 m.

TIGRE : Il est plus grand -entre 4 et 6 mètres-. La base de données Fishbase sur les poissons référence un spécimen record remonté des eaux indochinoises : il faisait 7,40 mètre de longueur totale pour plus de 3 tonnes (record non attesté)

MOEURS :


BOULEDOGUE : Évolue en petits groupes, qui peuventêtre formés de plusieurs dizaines d’individus. Il est plus malin que ne le laisse présager son apparence massive. «Les études sont encore en cours, commente Bernard Séret, mais on soupçonne le requin bouledogue d’être assez «futé» pour coordonner ses attaques en groupe».

TIGRE : C’est un solitaire, que l’on croise rarement avec ses congénères sauf sur des carcasses de baleines dérivantes.

PROIES :


BOULEDOGUE :  Son alimentation est très largement constituée de poissons. Dans les attaques de La Réunion, on avait pensé un temps que la nurserie de tortues marines d’où 2000 à 3000 reptiles ont été relâchés dans l’océan aurait pu lui donner le goût d’un régime alimentaire plus varié. «C’est une fausse idée, commente Bernard Séret. Les tortues marines constituent seulement 1 à 2 % du régime alimentaire du bouledogue».

TIGRE : Son alimentation est bien plus variée, si variée en fait qu’elle vaut parfois au requin-tigre d’être surnommé la «poubelle» des mers. Tortues, oiseaux de mer, mais aussi bouteille ou plaque minéralogique, tout ce qui lui tombe dans la gueule semble bon à prendre. «C’est un cas extrême, mais dans la région de Dakar où j’ai travaillé 5 ans, on a retrouvé à une occasion un tam-tam de 50 à 60 cm de diamètre dans le ventre d’un requin-tigre. Un tam-tam entier !» se remémore Bernard Séret.

HABITAT :


C’est un point commun entre les deux espèces : requin-tigre et requin-bouledogue sont des animaux «côtiers». Comprenez qu’on les trouve du bord de mer jusqu'à environ 200 mètres de profondeur. Reste que le premier demeure plus volontiers au-delà de 30 mètres de profondeur et va faire de temps en temps des incursions sur les côtes pour chasser, commente Bernard Séret. Le requin-bouledogue a davantage des habitudes littorales : il remonte les fleuves et peut pénétrer dans des lagunes peu profondes dans quelques décimètres d’eau ».

 

SCIENCES ET AVENIR 17/7/2013

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Après la mort d'une baigneuse de 15 ans dans la baie de Saint-Paul, peut-on dire que les squales de l'île sont devenus plus agressifs ?

L’émotion est encore vive après la mort d’une jeune fille de 15 ans lundi 15 juillet à l’île de la Réunion. Et la question revient avec insistance : assiste-t-on à un changement de comportement des squales ? Pour la première fois depuis des années, la victime n’est en effet pas un surfeur évoluant au large mais une baigneuse qui se trouvait à 5 mètres des côtes.

Cette interrogation était résumée par un commentaire à l’article de Sciences et Avenir consacré à l’attaque mortelle : «Peut-on faire un parallèle entre ce changement de comportement et le changement d'attaques de silures sur les pigeons: les silures, supposés de mœurs nocturnes et des eaux profondes, attaquent des pigeons en plein midi en venant presque sur le sable ?»

Sciences et Avenir a posé la question au biologiste marin Bernard Séret, spécialiste des requins à l’IRD qui réfute cette comparaison. «On ne peut pas parler d’une évolution dans le comportement des requins. Mais seulement constater que l’attaque sur la jeune fille et celles commises sur des surfeurs ont eu lieu dans des environnements qui n’ont rien à voir.

- Les surfeurs ont été frappés dans des zones de récifs.
- La baigneuse est morte dans la baie de Saint-Paul, sur une plage directement ouverte sur le large. Sa topographie est très dangereuse notamment parce qu’elle descend très rapidement dans l’océan ». Résultat, à 5 mètres de la berge, le baigneur est déjà dans 1 mètre 50 ou 2 mètres d’eau (même s’il faut tenir compte de la marée). On est loin de l’image de requins «presque sur le sable».

Par ailleurs, les squales et notamment les requins-bouledogues sont des habitués de la plage de Saint-Paul. C’est une certitude depuis qu’a démarré la campagne de «marquage» de requins à l’île de la Réunion en 2011.

Le programme CHARC a ainsi permis de poser 80 balises électroniques sur, à parts presque égales, des requins-bouledogues et des requins-tigres : de quoi suivre à distance leurs pérégrinations.

«Il est déjà ainsi bien documenté que la baie de Saint-Paul est très fréquentée par les requins-bouledogues, reprend Bernard Séret, et la composition des captures sur l’ensemble de la zone d’étude (de grandes femelles) suggère l’existence probable de zones de mise bas qui restent à identifier »

Et le spécialiste d’insister sur le seul vrai changement dans la vie des requins à la Réunion : les usagers de la mer fréquentent de plus en plus leur habitat. Et plus les hommes iront dans les eaux peuplées de squales, plus les attaques surviendront…


SCIENCES ET AVENIR 17/7/2013

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Le préfet de La Réunion a annoncé de nouvelles mesures de protection sur plus de la moitié du littoral de l'île.

"Il faut regarder en face le risque et le combattre avec des armes à notre portée", a déclaré le préfet de la Réunion Jean-Luc Marx lors d’un point presse à la préfecture de l'île, ce vendredi 26 juillet. Il y a présenté les mesures du "plan renforcé du risque requin" annoncé la semaine dernière par le gouvernement. Quatre ministres (Écologie, Outre-mer, Jeunesse et Sports et Pêche) ont en effet signé un communiqué commun en ce sens.

Le préfet a annoncé l’interdiction de la baignade, du surf et du bodyboard sur une bande de 300 mètres du littoral dès vendredi 26 juillet jusqu’au 1er octobre 2013. Les contrevenants s’exposeront à une amende de 38 €. Cette interdiction concerne plus de la moitié du littoral réunionnais, principalement dans l'Ouest et le Sud de l'île.

Les activités nautiques resteront autorisées dans le lagon et dans les zones surveillées par les municipalités, comme c’est le cas à Saint-Gilles (côte ouest) la zone balnéaire et touristique de l’île.

"C’est une mesure qui a le mérite de la simplicité. Il n’est plus possible d’accepter que la baignade se fasse à ses risques et périls dans des zones non réglementées", a dit le préfet.

"Nous allons avancer dans une gestion plus maîtrisée", a-t-il ajouté, soulignant que la dernière attaque dont a été victime une adolescente de 15 ans qui nageait à quelques mètres du rivage à Saint-Paul a "ébranlé beaucoup de gens".

À la suite de ce drame survenu le 15 juillet, le tribunal administratif, saisi par le député-maire de Saint-Leu, Thierry Robert (MoDem), avait donné 15 jours au préfet pour prendre des mesures de "plus grande envergure" contre les attaques de requin, jugeant "insuffisantes" celles existantes.

Autre mesure annoncée par le préfet : une "deuxième vague de prélèvement" de requins, portant sur 90 individus (45 bouledogues et 45 tigres) – contre 20 lors de la première opération - pour compléter l’étude sur la toxine ciguatera qui interdit actuellement leur commercialisation. Cette toxine présente dans la chair de certains requins, la rend impropre à la consommation donc à sa commercialisation.

Le préfet a reconnu que l’opération n’a pas qu’un but scientifique mais vise aussi à faire "diminuer la population de requins", rappelant qu’il y a eu 12 attaques dont 5 mortelles depuis 2011. "C’est le signe évident" d’une augmentation de leur nombre, a-t-il commenté.

Les prises pourront être opérées dans la Réserve nationale marine de La Réunion dont "5% seulement de la surface est interdite à la pêche", a indiqué le préfet, n’excluant pas une "évolution de la réglementation de la Réserve" pour faciliter la pêche.

"Certes la régulation se fait à tâtons. Est-ce une raison pour ne pas la faire alors qu’on est confronté à un risque très fort ?", a-t-il ajouté.


SCIENCES ET AVENIR 26/7/2913

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Sébastien Vauthier, Réunionnais de 35 ans, a participé à la manifestation devant le ministère des Outre-mer, à Paris, vendredi matin. Il explique pourquoi à francetv info.

La baignade, le surf et le bodyboard sont désormais interdits sur plus de la moitié du littoral de La Réunion. Le préfet de l'île a annoncé, vendredi 26 juillet, de nouvelles mesures de protection anti-requins, lors d'un point presse où il a présenté les mesures du "plan renforcé" annoncé la semaine dernière par le gouvernement.


Sur la plage des Brisants, à Saint-Gilles (La Réunion), où un surfeur a été tué par un requin, le 8 mai 2013.  (MAXPPP)


Ces mesures seront-elles suffisantes ? Des membres des associations Prévention requin Réunion (PRR) et Océan prévention Réunion (OPR) ont manifesté vendredi devant le ministère des Outre-mer, à Paris. Ils réclament une évolution de la réglementation pour éviter les accidents mortels, après la mort d'une adolescente qui se baignait à cinq mètres de la plage (interdite à la baignade...)

Francetv info : Quel était le mot d'ordre de ce rassemblement ?

Sébastien Vauthier : Interpeller les politiques sur la situation des usagers de la mer à La Réunion. On associe, à tort, toute forme de manifestation sur le problème des requins à la communauté des surfeurs. Or, tout le monde est concerné, à commencer par les baigneurs. En outre, les surfeurs n'appellent pas tous à la mort des requins, loin de là. Mathieu Schiller, tué par un squale en septembre 2011, était un ami. Et je peux dire que c'était un véritable amoureux de la mer, respectueux de l'écologie et des requins.


FTVI : Comment expliquez-vous la multiplication des attaques de requins à La Réunion ?

SV : Une réserve naturelle a été créée il y a six ans sur la côte ouest, seule zone de baignade de l'île, pour protéger les lagons et les coraux. Du coup, les requins, absents de cet espace depuis trente ans, sont revenus. Malgré cela, la signalisation dans les stations balnéaires n'a pas évolué ou est défaillante. Les locaux savent où et quand il ne faut pas se baigner. Les touristes, pas toujours. A Saint-Paul, par exemple, où la jeune fille de 15 ans a été tuée, la baignade est interdite. Mais les panneaux le signalant ont été arrachés. Il faut renforcer la signalisation pour les touristes.

FTVI : Vous préconisez donc de limiter les zones de baignade ?

SV : Nous réclamons en tout cas une ligne plus claire de la part de la classe politique. Nous demandons surtout un assouplissement de la réglementation concernant la réserve naturelle. Il faudrait réintroduire la pêche à proximité des zones de baignade. Non seulement pour éloigner les requins, mais aussi pour en prélever certains. Les requins tigres et bouledogues pullulent dans ces eaux troubles, où les eaux usées sont rejetées. Ce ne sont pas des espèces menacées.

 
France TV Info 26/7/2013

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Un plongeur professionnel a été grièvement blessé par un requin mardi en Australie. Il s'agit de la première attaque du genre rapportée sur l'île depuis décembre 2012, a annoncé la télévision publique ABC.

L'homme de 55 ans a été attaqué au large de la plage de Poison Creek, près d'Esperance dans l'ouest du pays. "Evidemment il a subi des blessures substantielles, comme toujours avec les requins, mais à ce stade (les informations sur son état de santé) sont assez maigres", a indiqué à ABC Marcus Tromp, le patron de la société pour laquelle travaille la victime. "On m'a dit qu'il était conscient et bien pris en charge".

Il s'agit de la première attaque de requin rapportée en Australie depuis décembre 2012, lorsqu'un baigneur avait perdu un doigt et avait été sévèrement mordu à la cuisse près de Sydney. Aucune attaque mortelle n'a été enregistrée depuis juillet 2012.

Les requins sont communs en Australie, mais les attaques fatales sont rares avec seulement un mort sur 15 incidents par an en moyenne. Les incidents se multiplient toutefois en raison d'une hausse de la population de requins et la popularité des sports aquatiques.

ROMANDIE 8/10/2013

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Un surfeur de 24 ans a été attaqué et grièvement blessé par un requin qui lui a sectionné la jambe droite samedi à l’Etang-Salé-les-Bains, sur la côte sud-ouest de La Réunion, a-t-on appris samedi auprès de la préfecture.


 La plage près de laquelle un jeune homme de 23 ans a été attaqué par un requin, à l’Etang-Salé-les-Bains, sur la côte sud-ouest de La Réunion, le 26 octobre (Photo Richard Bouhet. AFP)

«Le pronostic vital est engagé», a indiqué la préfecture dans un communiqué. Le jeune homme, habitant de l’Etang-Salé, a été mordu vers 16h30 (14h30 à Paris) par un requin à environ 300 mètres d’une zone de baignade surveillée, à 20 mètres du bord, dans une zone interdite aux activités nautiques.

«Le bodyboarder a perdu une partie de sa jambe droite qui été sectionnée au niveau de la cuisse», a ajouté la préfecture. «Le jeune homme a été rapidement pris en charge par les premiers témoins qui ont été ensuite relayés par les maitres nageurs sauveteurs du poste de la plage de l’Etang-Salé puis par les sapeurs pompiers et le Smur (Service mobile d’urgence et de réanimation) qui a stabilisé la personne», selon la préfecture. Il a été transféré au centre hospitalier de Saint-Pierre.

Cette attaque de requin est la troisième survenue sur l’île depuis le début de l’année et les deux premières ont été mortelles. Aucune attaque de requin n’avait été observée jusqu’à présent à l’Etang-Salé.


libération 26/10/2013

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Pour commencer, nous adressons nos plus sincères condoléances aux familles des victimes d’accidents avec des requins et des victimes de la mer en général. L’océan est un milieu sauvage et indomptable qui peut s’avérer dangereux, parfois fatal. Chaque vie perdue est un drame pour les proches, c’est là un fait universel qu’il n’est nullement en notre intention de minimiser.

Ceci étant dit, il est inexact et injuste d’affirmer, comme certains ont pu le faire - que s’opposer aux mesures de sécurisation des usagers de la mer impliquant la mise à mort de requins, relève de l’anti-humanisme ou pire comme l’avance la Fédération Française de Surf, de la non assistance à personne en danger.

LES FAITS : Les requins évoluent dans les océans depuis 450 millions d’années (contre à peine 200 000 ans pour l’Homo Sapiens). Ils ont survécu à l’ère glacière et aux cinq précédentes phases d’extinction massive dont la dernière a emporté les dinosaures (nous sommes entrés dans la 6ème : l’Anthropocène).

Ils sont de fait, des «recordman» de l’Evolution. La Nature ne faisant pas de cadeau, si les requins se maintiennent depuis si longtemps c’est qu’ils sont à la fois extrêmement bien adaptés à leur milieu et qu’ils y remplissent une fonction primordiale. Ils sont les grands architectes de la spéciation et la pierre angulaire de la biodiversité dans les océans. 

Pendant des centaines de millions d’années, l’ensemble de l’écosystème marin a évolué par et en fonction d’eux. Aujourd’hui, nous les massacrons par dizaines de millions chaque année, alors même que la Nature les avait taillés pour être des prédateurs - non des proies. Leurs populations sont en chute libre et les effets en cascade de leur disparition seront catastrophiques et irréversibles. C’est ce qui fait dire au Docteur Erich Ritter, grand spécialiste des requins que l’extermination de ces grands prédateurs est la plus grosse bombe écologique à retardement enclenchée par l’Humanité…

 Sauvegarde des requins / Youtube 19/12/2012

LES FAITS A LA REUNION : Les accidents impliquant surfeurs et requins, sur l’ouest réunionnais, se succèdent à un rythme inquiétant depuis février 2011. A ce jour 4 décès, 2 mutilés et quelques grosses frayeurs. Cette série de drames s’est jouée sur une côte ouest (de Saint Leu à St Paul) jusque là peu touchée par ce type d’accidents à répétition (notons des accidents non mortels en 2006 et 2007).

De mémoire d’homme les requins de grande taille comme le bouledogue et le tigre ont toujours été présents sur ces secteurs, les plongeurs, chasseurs et pêcheurs que nous avons rencontrés en témoignent. Par ailleurs dans les années 1980 et 1990 des accidents graves et/ou mortels ont eu lieu sur cette zone ouest. Ainsi, même si les faits actuels interpellent, ils ne peuvent être considérés comme "surréalistes", la zone ouest représentant 30% des accidents selon les statistiques (lien 1).

Les derniers accidents ont tous eu lieu dans des conditions qui sont connues (fait confirmé depuis par le programme CHARC) comme étant propices à la présence de requins en chasse près de la côte. Des conditions qui rendent l’eau trouble (pour des raisons qui peuvent varier) avec très peu ou pas de visibilité et qui sont donc potentiellement génératrices d’accidents, particulièrement avec des requins bouledogue.

  / ThalassaOfficiel / Youtube 7/9/2012

Il faut cependant noter que les «usagers de la mer» ont surfé dans ces mêmes conditions sur cette même côte depuis l’émergence du surf à la Réunion, sans qu’une telle fréquence d’accidents ne soit relevée.

Alors pourquoi maintenant ? Pour comprendre, on doit nécessairement prendre le recul suffisant et accepter de se remettre en question. C’est un préalable indispensable à l’élaboration de solutions responsables et efficaces, seules à même de réellement réduire les risques d’accidents et donc de sauver des vies humaines, tout en préservant un biotope local qui est à l’agonie. 


Or, "comprendre", c’est précisément le chemin qu’a pris l’Etat lorsqu’il a entamé et financé le programme de recherche sur l’habitat et l’éthologie des requins sur cette zone (CHARC lien 2). Mais comprendre prend du temps, mettre en place des mesures pérennes qui impliquent un profond réaménagement du territoire, de l’urbanisation et des systèmes d’évacuation, aussi. Repenser son rapport à l’océan, encore davantage…

Ce temps là, certains crient qu’ils ne l’ont pas. Des "usagers de la mer" s’impatientent et veulent que "tout redevienne comme avant", tout de suite, maintenant. Et le "tout de suite, maintenant" c’est, entre autres, la mise à mort de requins. Et c’est là que la scission s’opère. 

 BFMTV / Youtube 31/10/2013

Le terme de battue n’est bien sur jamais employé tel quel. On lui préférera "prélèvements" ou "pêche raisonnée" ou comble de l’hypocrisie "recherche et évaluation de risques ciguatériques". L’usage vicié de la sémantique peut tenter - peu sont dupes - de faire passer une pêche motivée par l’ignorance, la peur, l’égoïsme ou la démagogie politicienne pour une opération "de retour à l’équilibre" réfléchie et raisonnée… pour la sécurité des personnes et le tout "au nom de l’amour des océans". En fait, tuer ces requins serait un service rendu à l’Homme et à la Nature…


Sea Sheperd 13/6/2013

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CE QUE VEULENT LES «SURFEURS»Depuis les débuts de cette crise, la Fédération Française de Surf n’a eu de cesse de réclamer des battues de requins (lien 3). Rappelons pour commencer que dans cette affaire, la Fédération Française de Surf (FFS) ne représente qu’une minorité de surfeurs et qu’elle n’a aucune légitimité pour s’ériger en porte parole de la communauté du surf, tout juste peut être de l’industrie du surf. 

Industrie dont les valeurs s’inscrivent à des années lumière de l’esprit originel du He’ enalu qui veut que celui qui surfe la vague s’adapte à l’océan – et non le contraire

Loin de constituer "un terrain de jeu" pour reprendre les termes d’un Jean Luc Arrasus, président de la FFS "en colère" qui exige "l’élimination des requins en surnombre", l’esprit originel du surf considère l’océan tel qu’il est: un milieu sauvage, indomptable qui enseigne l’humilité et le partage

 Plongée en apnée avec des requins bouledogue à la Réunion. Ces images ont été tournées à 150m des Roches Noires, une des plages les plus fréquentées de l'île de la Réunion - 11 Décembre 2011. sergeleplege / Youtube 14/12/2013

Très loin donc de l’approche hédoniste et consumériste d’une "industrie de la vague", qui se voit soudainement privée d’un de ses lieux favoris de compétitions et qui ne peut de fait, considérer les requins potentiellement dangereux que comme des gêneurs, des squatteurs illégitimes "d’un terrain de jeu" qui est leur chasse gardée.

Immédiatement après le premier accident de février 2011 des individus ont conduit, de leur propre chef, une opération de pêche sur un requin qu’ils avaient jugé "potentiellement coupable"; mettant à exécution une théorie qu’ils ne cessent de distiller depuis: la pêche "préventive et/ou punitive" des requins est une mesure essentielle pour une solution rapide et efficace (lien 4). Tout comme la FFS, ces individus ont aussi immédiatement pris pour cible la réserve marine nationale, l’accusant d’être responsable de "l’infestation de requins" qu’ils fantasment.

Précisons qu’aujourd’hui, absolument rien ne permet de valider leur discours, bien au contraire. Aucun élément scientifique tangible ne corrobore les deux thèses affabulatrices que sont: la "surpopulation" effective de requins d’une part et la "responsabilité" de la réserve marine nationale d’autre part (liens 2 et 7).

 PREVENTIONREQUIN / Youtube 21/12/2011

Pire encore, les pêches "privées" qui ont été menées n’ont pas fait baisser les risques d’accidents, contrairement à leurs prédictions. Par contre les méta-analyses et les études globales à long terme au sujet de ces pêches pseudo préventives ont toutes démontré l’absolue inefficacité de la pratique (liens 5 et 6).

Néanmoins, ces mêmes individus sont aujourd’hui à la tête de deux associations locales, Océan Prévention Réunion (OPR) et Prévention Requin Réunion (PRR) qui n’ont eu de cesse de propager des discours alarmistes et erronés sur la réalité de cette crise. Ces personnes appuient leurs propos sur ce qu’ils appellent "leur expertise" de terrain en tant que chasseurs et pêcheurs (qui sont par ailleurs nombreux dans les rangs de leurs dirigeants). 

Il faut comprendre qu’il s’agit là des mêmes pêcheurs et chasseurs de loisirs qui ont été expulsés de "leur terrain de jeu" lors de la création de la réserve marine instaurée en 2007. Ce conflit d’intérêt flagrant devrait anéantir d’office leur crédibilité d’expert improvisé. Un détail qui n’empêche pourtant pas la fédération française de surf (FFS) de relayer et d’appuyer leurs thèses (liens 11 et 12), poussant jusqu’au grotesque avec son entraîneur national (lien 13).

 1ereFR / Youtube 24/7/2012

Aujourd’hui, ces personnes continuent de propager les idées suivantes:

- La côte ouest est infestée par de "gros requins mangeurs d’homme" qu’il faut éliminer de manière "raisonnée".

- La Réserve Marine en est responsable, il faut donc la déréglementer et permettre le retour de la pêche et de la chasse – garantes d’un "retour à l’équilibre".

- Les requins bouledogues ont mangé les petits requins de récifs provoquant un dérèglement de l’écosystème.

- Les scientifiques sont d’illustres incompétents corrompus, chasseurs de subventions qui n’ont aucune légitimité face à leurs "expertises" de terrain (lien 7).


- La chute de la fréquentation touristique est le résultat de ces accidents.

Seuls trouvent grâce à leurs yeux, les "écologistes modérés". Comprendre: ceux qui ne s’opposent pas frontalement à leurs revendications de pêche. Il y aurait donc d’un côté les écologistes "raisonnables et humanistes" qui n’iront pas au feu pour sauver "quelques requins" et de l’autre, les extrémistes radicaux, qualifiés de "néo nazis" qui font passer le "Dieu requin" avant l’humain (lien 14).

Pourquoi une «infestation» de requins est BIOLOGIQUEMENT impossible A-t-on jamais entendu parler d’une savane "infestée" de guépards ou de lions ? Cela n’est écologiquement pas possible car les grands prédateurs, au sommet de la chaîne alimentaire sont impitoyablement régulés par la disponibilité de leurs proies. Dès que leur nombre augmente de manière trop conséquente par rapport à la capacité de charge du milieu dans lequel ils évoluent, les proies viennent à manquer et leur nombre chute. 

L’équilibre est constant et se fait d’autant plus rapidement et efficacement que l’espèce considérée se trouve à un échelon élevé de la chaîne alimentaire. Les requins ont donc cette double limitation qui est d’avoir une reproduction lente et peu importante (quelques dizaines de petits par femelle contre des millions pour d’autres espèces de poissons) et d’être extrêmement proies-dépendants

Pendant des centaines de millions d’années, ces animaux ont été taillés par l’Evolution pour être des prédateurs et non des proies. La Nature n’a donc pas prévu d’échappatoire pour eux, elle ne compense pas l’impact de la prédation par le nombre. Ce qui rend les requins extrêmement vulnérables à la prédation humaine.

Les requins sont donc très dépendants de la quantité de nourriture qu’ils ont à disposition, or nul ne peut raisonnablement affirmer que le biotope de l’île de la Réunion représente un garde manger naturel conséquent pour ces grands prédateurs. Il suffit de voir l’état de dégradation du récif, duquel découle la santé de la biosphère marine locale. C’est donc que les stimulis viennent d’ailleurs; et dans ce cas on le sait, ils sont d’origine humaine. C’est d’autant plus évident dans le cas du requin bouledogue qui affectionne les eaux sales et polluées…

SEA SHEPHERD FRANCE, CONSIDERE QUE :

- La réserve marine n’est en rien responsable de ces accidents (lien 7).

- Aucune conclusion du programme CHARC ne mentionne une surpopulation des animaux (lien 2 et 18). Par ailleurs ce programme n’a pas pour vocation de chiffrer la population de requins mais seulement d’étudier leur habitat et leurs comportements au sein de cet habitat.

- Les requins de récifs ont disparu suite à la dégradation du dit récif et à la pêche massive de leurs proies et de leur propre population (voir page 9).

- Il faut poursuivre les efforts de prévention, d’information, de recherches et surveillance de la pratique des activités nautiques.

- Les responsabilités, comme souvent dans ce type d’accidents à répétition sont à chercher du côté des pollutions humaines, notamment celles liées au port de Saint Gilles Les Bains, de ses effluents et des rejets de poissons quotidiens à quelques centaines de mètres de celui-ci jusqu’à récemment. La préfecture a d’ailleurs pris en compte ce paramètre en juillet 2012 (lien 10: AP 1022), pourtant la réglementation de la réserve marine interdisait déjà ces rejets (lien 8: article 6 du décret de 2007).

- A ce jour il n’existe aucune chaîne d’élimination des déchets issus de la pêche dans ce port qui jouxte la plage des roches noires et plusieurs spots de surf très fréquentés.

- Ces pollutions croissantes couplées à l’explosion du nombre de pratiquants dans l’eau par tous temps sont deux facteurs pouvant sans aucun doute expliquer en partie ce qui se passe (lien 2).

- Les surfeurs doivent adapter leur pratique et cesser de se mettre en danger en allant pratiquer dans des eaux sans visibilité.

- Les requins et la réserve marine ne doivent pas être les boucs émissaires et cibles faciles d’une crise qui menace les intérêts économiques et sociétaux d’un nombre très restreint de personnes.

- Attribuer aux requins la baisse de la fréquentation touristique à destination de la Réunion est une erreur. Cette baisse tient davantage de la crise économique actuelle que d’autre chose.

- Les requins bouledogue et tigre ne sont à l’origine d’aucune perturbation du milieu, ce serait du jamais vu et totalement incongru.

- Le programme de destruction des requins mené par l’Etat sous l’impulsion de ces lobbys n’est pas éthiquement recevable; pour ce faire, invoquer la réévaluation du risque ciguatérique qui est une vérité sanitaire et scientifique établie de longue date, n’est pas digne de notre république et Etat de droit (liens 9 et 17).

- Les manipulations sémantiques et conceptuelles visant à rendre acceptable par l’opinion une possible élimination "nécessaire et raisonnée" des populations de tigre et bouledogue sont indignes. Soit il faudra les éliminer tous pour éliminer le risque soit il faudra s’adapter; il n’y a pas de solution d’élimination compatible avec le développement durable malgré ce qu’affirme PRR à longueur de réunion, interview, prise de parole public dans les média…

- Les scientifiques engagés sur ce dossier sont des personnes intègres, compétentes et dignes d’être respectées. Les membres du Conseil scientifique de la réserve marine sont nommés par le préfet à titre d’experts et ont un rôle purement consultatif – rôle qu’ils exercent à titre bénévole.

- Contrairement à ce dont nous accusent nos détracteurs "pro pêche", Sea Shepherd n’est motivée ni par les subventions (nous n’en touchons aucune) ni par un quelconque buzz. Nous n’avons rien à gagner dans cette crise, si ça n’est éviter le sacrifice inutile de nombreux requins et enrayer la série noire en dénonçant les solutions placebo.

Apprendre des erreurs du passé et d’ailleurs : La Réunion n’est pas le premier lieu a être confronté à une recrudescence d’accidents entre "usagers de la mer" et requins. Des situations similaires se sont produites ailleurs par le passé, notamment à Hawaï et en Australie. Les mesures de prévention létales à l’égard des requins ont donné lieu à des études dont celle menée à Hawaï échelonnée sur une trentaine d’années (lien 6). Les résultats sont sans appel.

Le cas de l’Australie : Cette étude menée à Sydney, rapporte en données chiffrées qu’à la vue de l’augmentation de la fréquentation humaine des plages et des nouveaux loisirs nautiques (de 1900 à aujourd’hui), le nombre d’accidents avec des requins aurait dû augmenter de manière beaucoup plus importante que ça n’a été le cas. En se basant sur des données liées à l’augmentation démographique, le nombre moyen d’accidents aurait dû être multiplié par 5, or il n’a augmenté que de 30%. (Etude disponible en lien 5).

Les auteurs de l’étude expliquent cette faible augmentation par une liste non exhaustive de facteurs parmi lesquels:

- une amélioration de la gestion des déchets et des rejets en mer qui sont soupçonnés d’avoir causé un nombre anormalement élevé d’accidents avec les requins dans la région de Sydney dans les années 1920 et 1930 (Etude de Paxton, 2006).


- Un changement dans les habitudes de baignade / conscientisation des situations à risque.

A noter aussi qu’en Australie, 63% des accidents ont eu lieu sur des plages censées être protégées par des filets piégeant les animaux de manière indiscriminée (requins, dauphins, tortues...).

Le cas d’Hawaï : Non seulement il n’y a eu aucune différence entre la moyenne d’accidents avant et après les pêches de requin (sur une période de 31 ans !) mais une corrélation positive est démontrée non pas avec la population des requins (qui a chuté) mais avec la fréquentation humaine des côtes (qui a explosé).

Est aussi donné l’exemple des populations de requins de Floride qui ont dégringolé du fait de la surpêche... avec dans le même temps une augmentation des accidents avec requins. Observation semblable à celle faite à Hawaï et qui invalide la thèse de "l’espèce invasive de requin".

Le cas de l’Afrique du Sud : En Afrique du Sud, les plages réservées aux non - blancs du temps de l’Apartheid sont restées non "protégées" par des filets. Elles n’enregistrent pas plus d’accidents que les plages munies de filets et dont les requins sont souvent piégés du côté plage, c’est à dire en voulant ressortir de la zone "sécurisée".

La «drum line» telle qu’elle est sur le point d’être expérimentée dans la baie de Saint Paul :

L’engin de pêche appelé drum line qui est en passe d’être "expérimenté" à Saint Paul est déjà bien connu. Il s’agit d’une palangre verticale ancrée, munie d’un ou plusieurs hameçons appâtés. Elle est installée sur les zones de présence des requins afin de les éliminer d’un secteur sur lequel des activités ludiques et de loisirs se sentent menacées par leur présence. 

 Une fois pris à l’hameçon, les requins constituent des proies faciles… Drum line sur laquelle un premier requin de récif a été capturé et dévoré par un requin bouledogue qui a lui même été victime d'un requin encore plus gros qui, lui se balade toujours... Sea Shepherd


Cette technique n’empêche pas les accidents, pire elle est susceptible d’attirer de gros requins sur la zone qu’elle est sensée protéger (voir photo ci-dessus). En plus d’avoir un effet pervers, cette solution n’est bien sur absolument pas écologique car elle fait payer un lourd tribu à de nombreuses espèces de requins (non visées) mais aussi à des cétacés piscivores comme le dauphin. Donnant une fausse impression de sécurité renforcée, elle risque de rendre les usagers moins prudents tout en attirant sur la zone des requins bien plus gros et en tuant au passage de très nombreux animaux.

Liens et références :
Lien 1.
Lien 2.
Lien 3.
Lien 4.
Lien 5.
Lien 6.
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Lien 8.
Lien 9.
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Lien 16
Lien 17
Lien 18



SEA SHEPHERD 13/6/2013

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A ceux qui accusent la Réserve Marine d’être un “garde manger qui n’a pas sa place à proximité d’une station balnéaire.”

"Une augmentation des populations de poissons suffisante, pour alimenter des gros prédateurs en à peine cinq ans d’existence fonctionnelle de la réserve, relèverait du miracle écologique (…) Il est reconnu dans le monde que là où les récifs coralliens sont en bonne santé, les requins bouledogue ne s’installent pas" – Florence Trentin, Présidente de Vie Océane, association réunionnaise de défense du milieu marin et membre du conseil consultatif de la Réserve marine.

 9 mars 2012 - Coraux morts à Saint Leu, après les pluies diluviennes qui ont entraîné les eaux usées et non traitées en mer. La mort des coraux a été précédée par la mort de milliers de poissons. Crédit photo : Fred Bassemayousse de Longitude 181. Relayée par François Sarrano.

"Ne rien faire, ne pas réglementer les activités humaines autour des récifs coralliens, c’est voir disparaître rapidement les poissons, les coraux, la biodiversité et à terme la barrière elle-même. La création de la réserve naturelle marine en février 2007 est une réponse réglementaire de l’Etat face à la dégradation des récifs coralliens de la zone ouest de La Réunion. Cette dégradation amorcée dans les années 80 s’est poursuivie au cours des décennies suivantes amenant ce milieu à un niveau critique. Rappelons, que le recouvrement corallien est aujourd’hui bien faible 16% en moyenne alors qu’il devrait être aux alentours de 60%. Il faudra du temps pour que l’on retrouve un réseau trophique équilibré et un effet réserve abouti.

Nous appelons à soutenir la réserve naturelle marine et ses actions afin de donner l’opportunité à nos enfants de pouvoir contempler l’incroyable richesse des récifs coralliens, n’oublions pas qu’ils sont une chance pour l’avenir de La Réunion…" - Vie Océane.

La pêche sous marine, en partie responsable de la dégradation du biotope local - et de la présence des requins bouledogues si près de la côte.

Alors que les pêcheurs et chasseurs sous marins qui militent pour le démantèlement de la réserve marine crient à qui veut l’entendre qu’ils doivent être autorisés à réinvestir la zone pour "exercer une pression humaine nécessaire", Roland Troadec, premier vice président du Conseil scientifique de la réserve marine affirme lui que depuis les années 70 "les chasseurs, par leurs prélèvements ciblés et répétitifs ont déséquilibré la chaîne alimentaire du lagon et participé à sa mauvaise santé se rendant ainsi grandement responsables de la présence des bouledogues aujourd’hui". Il rappelle aussi que "les premières crises remontent précisément aux années 70, quand les pêcheurs en barque ont vu leurs prise diminuer en même temps que celles des pêcheurs sous marins augmentaient"(…) Les prises des chasseurs sous marins sont les espèces les plus intéressantes commercialement, ce sont des espèces carnivores telles que le mérous, vivaneaux, capitaines, gatherins.

"Ces espèces n’existent quasiment plus dans le récif réunionnais tant elles ont été chassées" poursuit-il. Les requins de récif ont eux aussi disparu du fait de la prédation sur leurs proies et sur eux mêmes, or leur absence favorise la présence de poissons papillons qui se nourrissent de corail et autres poissons compétiteurs du corail.

Les poissons perroquet, également chassés, sont quand à eux herbivores et contrairement aux idées reçues, ne mangent pas le corail. Ils limitent la prolifération des algues qui concurrencent le corail pour la lumière. De plus, ils raclent le corail mort et recrachent le calcaire qui profite au corail vivant. Tous ces poissons chassés à une taille adulte sont autant de reproducteurs en moins pour la régénération de l’espèce. (Lien 7)



THIERRY ROBERT : un prédateur qui surfe sur la crise...

Depuis des décennies des réunionnais se battent pour protéger et conserver l’écosystème récifal de la Réunion qui est sévèrement menacé. Menacé par la pression anthropique de manière générale mais aussi par des individus aux ambitions très personnelles. Il semblerait que, selon Sea Shepherd, M. T. Robert soit un de ces individus.

En sa qualité de Maire de la Commune de St Leu, ce Haut Magistrat devrait être le premier à s’engager dans la promotion et la défense de cette réserve nationale marine qui protège le récif longeant sa Municipalité. Malheureusement T. Robert a d’autres projets; projets qui ne sont pas étrangers à ses intérêts personnels et politiques.

Nul n’ignore aujourd’hui que ce maire a largement construit de façon anarchique sur sa commune; il résulte de ses propres déclarations qu’il a participé à la vague d’urbanisation massive qui s’est affranchie des contraintes environnementales. Le résultat est une aggravation fatale des phénomènes de ruissellement, qui ont conduit à une pollution majeure du lagon lors des coulées de boues début 2012 (lien 16). Depuis l’eau du lagon mais aussi du littoral est fortement chargée en matière organique chaque fois que la houle est un peu forte.

Le spot de surf mythique dit "la gauche de saint leu" est directement impacté par ce problème, tant on sait que ce type de pollution attire les requins comme le bouledogue.

En août 2012, un accident aura d’ailleurs lieu sur ce spot. L’occasion pour T. Robert d’accuser et de fragiliser encore un peu plus la réserve marine d’une part et de blâmer les requins d’autre part, en réclamant leur élimination. Pour ce faire, il prendra deux arrêtés municipaux aussi démagogiques qu’illégaux. Le dernier en date vient d’être attaqué au Tribunal Administratif par Sea Shepherd, l’ASPAS et Longitude 181.

Ainsi Thierry Robert rallie dans son girond les pêcheurs de sa commune qui réclament la fin de la réserve marine et certains "surfeurs" adeptes de solutions rapides et simplistes.

 Reportage Tube / Youtube 11/8/2012

La mise à mort de la Réserve Marine Nationale permettra de :

- Continuer les plans d’urbanisme sans être ennuyé par les problèmes que pose la réglementation de la réserve.

- Différer la mise aux normes des systèmes de traitement des eaux usées et pluviales, très coûteux et sans intérêt économique direct.

- Fidéliser l’électorat des pêcheurs qui réclament la fin de cette réserve sur St leu.

- Séduire certains surfeurs en leur donnant le sentiment d’agir concrètement pour eux.

- Faire diversion sur les responsabilités de la commune dans la pollution du littoral St Leusien et des conséquences de ces pollutions dans le risque requin.

- Permettre le projet d’un port de pêche et de plaisance qui remplacerait l’abri côtier actuel; permettant ainsi à la ville de prétendre au statut de station balnéaire avec les infrastructures qui vont avec. Ce projet restera impossible tant que la réglementation de la réserve marine existera.


 
PASCAL RENVOIZE / Youtube 26/5/2013

Le maire de Saint Leu, s'il a pris l'habitude d'engager des arrêtés municipaux qu'il sait parfaitement illégaux et qui ne sont donc que de la poudre aux yeux, ne semble en revanche pas considérer un instant l'engagement de mesures qui relèvent elles, pleinement de sa compétence. A savoir:

- améliorer l'aménagement du territoire sur sa commune pour couper A LA SOURCE les stimuli connus pour attirer les requins bouledogue près des spots de surf

Monsieur T. Robert se rend ainsi en grande partie responsable de la situation explosive aux abords de sa commune et dans le même temps, tente habilement de récupérer à son compte les retombées de cette crise qui risque bien de faire encore des victimes, côté requins et côté surfeurs.  

 JT 06 08 2013 Crise requins à la Réunion. bamb974 / Youtube 7/8/2013

Au conditionnement par la terreur et l'irrationnel, il y a lieu de répondre par la mise en oeuvre de la responsabilité de chacun, à commencer par celle de tous ceux, qui, sous couvert de la représentation démocratique, détournent à leur avantage les Lois de la République.


Conclusion : une crise locale, un enjeu national


Dans son allocution en septembre dernier lors de la Conférence sur l’Environnement à Paris, le Président de la République François Hollande a clairement affirmé son ambition de faire de la France, un pays leader en matière d’environnement. Deuxième territoire maritime au monde par sa superficie et seule nation à être présente dans toutes les mers du globe, la France endosse une responsabilité colossale dans l’avenir de nos océans. Notre pays ne peut plus se permettre d’être à la traîne dans ce domaine sans ternir irrémédiablement l’image que nous renvoyons au monde et mettre en péril l’héritage naturel que nous laisserons aux générations futures.

 Paul Dorval / Youtube 29/9/2013

Sea Shepherd France appelle la société française dans son ensemble à se mobiliser pour éloigner l’épée de Damoclès qui plane aujourd’hui sur la Réserve Nationale Marine de la Réunion et sur les requins côtiers (tigre et bouledogue). 

Cette "crise requin" ne doit pas anéantir les efforts de plusieurs décennies qui ont permis d’aboutir à la création de cette Réserve Marine Nationale – elle représente une chance et un espoir pour La Réunion, dans son ensemble. De même, les populations de requins côtiers ne doivent pas être sacrifiées sur l’autel des loisirs et de l’hédonisme égoïste d’une minorité bruyante. 

Les requins doivent être protégés non seulement parce qu’ils sont vulnérables, toutes espèces confondues mais aussi parce qu’ils sont des grands prédateurs essentiels au dernier grand espace naturel sauvage qui nous reste un tant soit peu inaccessible: l’Océan.

 NB : des mesures essentielles de sécurité et conseils pratiques sont regroupés dans l’excellent "Guide de survie du surfeur à la Réunion" réalisé par Christophe Mattei, des Frères de la Côte. Ce guide complet et très bien fait sera un allié utile à "ceux qui pratiquent le He’Enalu"... il s’adresse aux vrais amoureux de l’Océan. Nous les invitons à en faire bon usage.(Lien 15)


Dossier réalisé par Lamya Essemlali, Présidente Sea Shepherd France et Stéphane Girard, référent Sea Shepherd Réunion. Mise en page: Christelle Mot. Sea Shepherd France / Réunion – contact@seashepherd.fr







SEA SHEPHERD 13/6/2013

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"J'ai pensé que c'était un copain qui me faisait une blague mais j'ai eu la surprise de voir que c'était un requin avec ma jambe entre ses dents", raconte la victime.

Ils avaient décidé de fêter Noël avec leurs palmes, masque et tuba, dans l'eau turquoise de la Nouvelle-Calédonie. Un groupe de plongeurs a été surpris, mercredi 25 décembre, par l'attaque d'un requin, à quelques mètres des plages de Hienghène, sur la côte est du "Caillou". Alors que les amis se filmaient dans le lagon, l'un d'eux, Loïc Merlet, est remonté en urgence, le mollet en sang, mordu par l'animal, probablement un requin-bouledogue.

"En arrivant au fond, j'ai commencé à nager horizontalement, raconte-t-il à nos collègues de La 1ère, allongé sur son lit d'hôpital. J'ai senti qu'on me cognait la jambe, qu'on me tirait les palmes. J'ai pensé que c'était un copain qui me faisait une blague mais j'ai eu la surprise de voir que c'était un requin avec ma jambe entre ses dents, en train de la secouer dans tous les sens." Il a réussi à s'en sortir en donnant un coup de pied au squale.

France TV Info 27 décembre 2013

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Un plongeur néo-zélandais a échappé à un requin en lui assénant des coups de couteau. Il a ensuite regagné a rive pour suturer ses plaies, puis le pub pour déguster une bière, a rapporté mardi la presse locale.

Ce médecin de 24 ans pêchait samedi au harpon près de Colac Bay, dans le sud de l'archipel, lorsqu'il a senti la mâchoire d'un requin se refermer sur sa jambe. "Je me suis dit: 'Bon sang, il faut à tout prix que je libère ma jambe de ce truc'", a-t-il raconté à la radio publique.

ITN 28/1/2014


Le pêcheur n'a pu identifier l'espèce de squale, mais la nature de ses blessures indique qu'il s'agirait d'un requin dit à "sept fentes branchiales". "Je n'ai pensé qu'à me débarrasser du requin. Il a reçu quelques coups, mais le couteau n'était pas assez long malheureusement", a confié le plongeur à Fairfax Media.

Sur la terre ferme, James Grant a suturé ses plaies avec un kit d'urgence qui lui sert d'ordinaire pour ses chiens dressés à la chasse au cochon sauvage. Avec ses amis d'abord incrédules, ils se sont ensuite rendus au pub le plus proche pour boire une bière. "J'aurais bien voulu le tuer parce qu'il y avait un concours de pêche à la Colac Bay Tavern", a-t-il plaisanté.

Romandie 28/1/2014

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Le plongeur américain Jason Dimitri s'est retrouvé subitement face à un requin en mer des Caraïbes, près des îles Caïmans, le 3 mars dernier. Ce chasseur sous-marin s’était équipé d'une caméra GoPro pour filmer ses exploits dans un récif corallien, lorsqu'un requin, la gueule grande ouverte, l'a chargé. L'homme a dû affronter son adversaire pendant plusieurs minutes.

Jason Dimitri 13/3/2014


Avec un sang-froid qui s'explique par son habitude des profondeurs, Jason Dimitri a réussi à tenir à l'animal à distance grâce à son harpon de pêche sous-marine. Sain et sauf, le rescapé a publié sa vidéo sur YouTube. "Ce requin évoluait dans son environnement naturel. Je n'ai aucune colère envers lui", écrit-il. Il explique être parti à la chasse au poisson-lion car cette espèce envahissante menace le récif caribéen, comme l'explique cet article du Monde (lien abonnés).

france info tv 17/3/2014

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Une sexagénaire qui nageait sur une plage de la côte Est de l'Australie, au sud de Sydney, a été emportée par un requin jeudi, a indiqué la police, qui cite des témoins de la scène. Son corps n'a pas été retrouvé.

La femme nageait avec un petit groupe près de la plage de Tathra, à quelque 450 km au sud de Sydney, lorsqu'elle a été attaquée par le squale. "Elle revenait (vers la plage) et nageait toute seule", a précisé la police dans un communiqué.

Le groupe auquel elle appartenait avait pour habitude de nager tous les jours à cet endroit-là, a indiqué la responsable des autorités municipales de Bega Valley Shire, Leanne Barnes. "C'est un endroit très populaire, une partie extraordinairement belle de la côte sud", a-t-elle ajouté.

"Nous avons un certain nombre de témoins qui ont vu l'incident se produire, il est donc assez sûr de dire que c'est un requin", a déclaré l'inspecteur de police Jason Edmunds. La police a fermé la plage tandis que des bateaux et des hélicoptères cherchaient son corps. Selon ABC News, des restes humains partiels auraient été trouvés, citant les services d'urgence, mais il n'était pas encore confirmé comme s'il s'agissait de la femme disparue.

Les requins sont fréquents dans les eaux australiennes, mais les attaques mortelles sont rares, avec un mort sur 15 attaques annuelles en moyenne. Deux personnes sont cependant mortes en 2013 près des plages australiennes, sur la côte Sud et sur la côte Ouest.

Romandie 3/4/2014

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Le documentaire revient sur les 10 attaques de requins ayant frappé l'île depuis 3 ans. Un film d'une grande qualité, diffusé au festival Pariscience dimanche 5 octobre à 19 h.

 Le requin-bouledogue, principal suspect des attaques à La Réunion. ©️ Hendrik Sauvignet

10 attaques. 5 morts. 3 années de psychose à La Réunion : l'île fait face à une situation qui divise sa population... et affecte grandement le tourisme. Ce long documentaire (1 h 36) suit les pas du journaliste indépendant Laurent Bouvier. Des mois durant, il va rencontrer scientifiques, pêcheurs, surfeurs et rescapés... À l'arrivée, un film riche, très riche, aux séquences parfois superbes.

Les expéditions en mer pour poser des "tags" sur les squales sont ainsi mémorables... Sur les squales, ou plutôt "dans" les squales : il s'agit en effet de remonter l'animal jusqu'à la surface, accroché au bout d'une ligne de pêche. Le requin est ensuite renversé sur le dos par les scientifiques, qui profitent de l'état d'hébétude dans lequel il est alors plongé (la position est peu naturelle pour lui) pour lui inciser délicatement le ventre, afin d'y placer une petite balise, longue comme un bâton de colle à papier.

Il faut voir les biologistes, penchés sur le bastingage de leur bateau, presque à tomber dans l'eau, pour intervenir sur le requin, toujours remuant malgré sa position. Et le squale n'est libéré qu'une fois la plaie recousue. L'opération, menée sur un requin-bouledogue de plus de trois mètres (que les chercheurs ont surnommé Estelle) nécessite pour l'opérateur humain d'avoir... un certain cran !

Si le documentaire est parfois un peu agaçant dans sa narration - le récit à la première personne par Laurent Bouvier a parfois un côté "Tintin au pays des requins -, il touche juste par sa volonté d'englober dans toutes ses dimensions le "problème squale" à La Réunion, notamment en interrogeant tous les acteurs du drame. À cet égard, les entretiens avec deux rescapés d'attaques durant lesquelles ils ont perdu une jambe pour l'un, le bras et la jambe pour l'autre, sont terriblement émouvants.

"Attaques de requins à La Réunion : l'enquête". Un documentaire de Rémy Tezier présenté à Pariscience dimanche 5 octobre 2014 de 19h à 20h45. Plus d'infos sur le site de Pariscience.

Shark Island TV 20/4/2014 (un autre documentaire)

Sciences et avenir 4/10/2014

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Depuis quelques années, les requins ont investi les rives de l'océan Atlantique, provoquant de nombreux accidents. Reportage de France2.

Dans les eaux turquoises de Recife, au Brésil, un danger rôde. Depuis plusieurs années, les requins menacent les plages paradisiaques de la station balnéaire. C'est même devenu l'une des plages les plus dangereuses au monde. "Attention ne vous éloignez pas trop, revenez vers le bord", signale un pompier sauveteur, face à la caméra de France 2. "Ces gens nagent trop loin. Il y a un risque d'être attaqué par un requin", prévient-il.



Pour éviter d'être attaqués, les pompiers sont équipés d'un bouclier anti-requin. "Ce lasso envoie des ondes de chocs électriques. Avec ça, normalement, le requin ne s'approche pas", explique l'un d'entre eux.

Mais malgré l'intervention des sauveteurs, une touriste a perdu la vie, il y a quelques mois. En vingt ans, 59 attaques de requins ont été recensées ici. Plus de la moitié ont été fatales.

Face à l'arrivée massive de ces prédateurs, Yuri Niella, biologiste, a une explication : "Le requin-tigre qui vit au large est attiré par les rejets des déchets des paquebots. Il les suit jusqu'au port. Et ensuite, il suit un courant qui longe toute la côte, du sud au nord".

Francetv info 13/11/2014

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Un homme a été tué lundi en Australie par un requin, a annoncé la police locale. Le squale lui a apparemment arraché les deux jambes en l'attaquant.

La victime, qui serait de nationalité japonaise, a été attaquée à Shelly Beach, une plage touristique située près de Ballina, à 187 km de Brisbane (est), a indiqué un policier, Cameron Lindsay, au journal local "Northern Star". Un groupe de surfeurs l'ont aidée à sortir de l'eau et lui ont prodigué les premiers secours, en vain.

Selon un témoin, le requin a surgi au milieu d'un groupe de surfeurs puis attaqué, arrachant les jambes de sa victime. La police n'a pas confirmé la nature de ses blessures, soulignant cependant qu'elles avaient été "substantielles". Les plages environnantes ont été fermées.

Dimanche, un autre surfeur avait été attaqué par un requin au large de Seven Mile Beach près de Byrion Bay, à 30 km au nord de Ballina. Il souffre d'une plaie dans le dos et de morsures aux fesses.

Les requins sont nombreux au large des côtes australiennes, particulièrement durant cet été austral. Bien que rares, deux attaques mortelles sont survenues en décembre: deux adolescents ont été tués par des squales, l'un sur la côte ouest du pays et l'autre sur la côte est.


Romandie 9/2/2015

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L'Étang-Salé (France) - Une femme d'une vingtaine d'années est morte samedi à la Réunion après avoir été gravement mordue à la jambe par un requin alors qu'elle se baignait très près de la plage d'Etang-Salé (dans le secteur du pont Mula) , a-t-on appris auprès de la préfecture.

 Photo d'illustration (©️ RÉUNION 1ÈRE)


La jeune fille est décédée à la suite d'un arrêt cardiaque, a annoncé la préfecture à l'AFP vers 22H00 locales (19H00 heure de Paris). Blessée gravement à une jambe vers 18h30, la victime en arrêt cardio respiratoire avait d'abord été ranimée sur la plage par le Samu et les pompiers, avant d'être hospitalisée.

Selon des témoins, la jeune femme a été attaquée alors qu'elle se trouvait très près du rivage (environ 5 mètres) de cette plage du sud de l'île. Le 26 octobre, quasiment au même endroit, un jeune homme de 23 ans avait été attaqué par un squale et avait eu la jambe droite sectionnée au niveau de la cuisse.

La procédure post-attaque telle que prévue dans le dispositif réunionnais de gestion du risque requins a été activée par le préfet de La Réunion, a par ailleurs annoncé la préfecture dans son communiqué. Ce dispositif prévoit des opérations de pêche ciblées aux alentours immédiats du lieu de l'attaque. Trois navires de pêche professionnelle ont été mobilisés pour tenter des capturer les squales.

Ce drame arrive alors que le préfet de La Réunion, Dominique Sorain, a reconduit jeudi jusqu'au 15 février 2016 l'arrêté préfectoral interdisant la baignade et toutes les activités nautiques en dehors du lagon et des zones surveillées en raison du risque requins. L'arrêté prévoit toutefois la mise en place des zones expérimentales limitées situées à Saint-Paul, Trois-Bassins, Saint-Leu (littoral ouest) pour les surfeurs et les entraîneurs du pôle espoir de la ligue de surf réunionnaise. Selon LINFO.RE, le préfet a précisé que le lieu de l'accident fait partie d'une zone interdite à la baignade.

Avant celle du 26 octobre, la dernière attaque de squale à la Réunion remonte au 22 juillet à Saint-Leu (sud-ouest de l'île): un surfeur de 51 ans avait été sévèrement mordu au mollet et au poignet droits, mais avait été secouru à temps.

Avant cela, en l'espace de deux années, onze attaques de requins, dont cinq mortelles, ont été enregistrées à La Réunion.

Toujours selon le journal LINFO, le Préfet rappelle que La Réunion demeure exposée au risque requin. Un arrêté préfectoral est en vigueur afin d’interdire les activités les plus exposées au risque requin, dans la bande des 300 mètres du littoral du département de La Réunion, sauf dans le lagon et, en dehors du lagon, dans les espaces aménagés et les zones surveillées définies par arrêté municipal. Cette mesure est la seule qui permette, à ce stade, de préserver la sécurité des usagers de la mer et de limiter les risques d’accident.


Romandie 14/2/2015

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En raison de la mauvaise qualité de l’eau dans la zone de baignade et de la présence d’eau boueuse, la commune de l’Étang-Salé informe que la baignade et les activités nautiques sont interdites depuis ce mardi matin, pour une période de trois jours. 

La baignade et les activités nautiques sont strictement interdites sur la plage de l’Étang-Salé, même dans la zone surveillée.

Cette information fait suite à la tempête qui a sévi sur La Réunion et la décision a été prise pour limiter le risque "requins". Espérons que la population la respectera...


Réunion 1ère 10/3/2015

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Samedi dernier, un enfant de 18 mois a été blessé par un requin à "pointe noire" alors qu'il pêchait avec sa maman sur l'atoll de Hikueru aux Tuamotu. Grièvement blessée, la victime a été évacuée au CHPF de Taaone.

 ©️WWW.SAUVEGARDEDESREQUINS.WORDPRESS.COM Les requins à "pointe noire" attaquent rarement l'homme

Le samedi 7 mars 2015, sur la plage du village Tupapati sur l'atoll de Hikueru aux Tuamotu, un enfant de 18 mois a été mordu par un requin. Alors que sa mère était en train de vider des poissons pêchés un peu plus tôt, l'enfant, assis à ses côtés, a soudainement été mordu à la jambe droite par un requin de type « pointe noire ». La victime présente deux plaies.

Présente sur les lieux au moment des faits, l'adjointe au maire a prodigué les premiers soins et a assuré le transport de l'enfant vers le dispensaire de l'atoll. Il est pris en charge par l'auxiliaire de santé. Mais, aux vues de la gravité des blessures, l'enfant a été évacué vers le CHPF du Taaone. Son pronostic vital n'est pas engagé.

Une enquête est diligentée par la brigade des Tuamotu centre.


Polynésie 1ère 9/3/2015

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Ce nouveau drame porte à sept le nombre de décès liés à la résurgence des attaques de squales dans l'île depuis 2011.

Nouvelle attaque mortelle de requin à La Réunion. Un adolescent de 13 ans, membre prometteur du pôle espoir de surf, a été tué par un requin dimanche 12 avril à la station balnéaire de Boucan Canot, à La Réunion. Le jeune garçon a été happé par un squale qui lui a arraché les membres inférieur et supérieur droit, ainsi qu'une partie de l'abdomen. L'adolescent se trouvait dans une zone interdite à la baignade aux Aigrettes (Cap Homard), sur la côte ouest de l'île, lorsqu'il a été attaqué.

 La dernière attaque mortelle de requin remontait au 14 février 2015. Une baigneuse de 22 ans avait été attrapée par un requin alors qu'elle se trouvait sur une plage du sud de l'île de La Réunion. ( MAXPPP)

L'attaque a eu lieu le matin, peu après 9 heures, une période où les attaques sont jugées moins fréquentes. Les pompiers n'ont pu que constater son décès malgré leur arrivée quasi immédiate et l'intervention des occupants d'un bateau qui avait ramené le jeune homme très vite sur le rivage. Ce bateau effectuait des relevés de balises, placées justement dans cette zone pour enregistrer les passages de squales.

L'adolescent, qui se prénommait Elio, surfait avec six autres membres du pôle espoir de la Ligue de surf de la Réunion. "J’ai vu la planche rester au ras de l’eau. Un surfeur est sorti de l'eau est a crié 'requin, requin, requin'. Quelqu’un est resté sur la plage et a donné l’alerte. Il y avait un bateau à proximité, quelqu’un est parti à l’eau", a raconté un témoin au site d'information local linfo.re. "Pour moi, c’est la première attaque qui se déroule ici le matin. Alors qu'on se disait tous que surfer le matin, il n’y aurait pas de victime. Et là, on apprend qu'un enfant de 13 ans se fait manger sur un spot qui n'a jamais eu d’attaque. C'est horrible", a encore confié un surfeur.


La sous-préfète de Saint-Paul ainsi que les élus locaux se sont aussitôt rendus sur les lieux du drame. Très choqués, les jeunes surfeurs ont été pris en charge par les pompiers sur la plage qui a été évacuée.  Une page Facebook a été ouverte. Elle avait déjà recueilli plus de 4100 "j'aime", signe de la vive émotion sur l'île. Un rassemblement est prévu à 17 heures.

Le préfet de la Réunion, Dominique Sorain, a immédiatement hissé la "flamme rouge" sur les plages du littoral ouest et activé la "procédure post-attaque". "Ce dispositif prévoit la réalisation d'opérations de pêche ciblées aux alentours immédiats du lieu de l'attaque", explique la préfecture dans un communiqué. Des lignes (drumlines) ont été installées pour tenter de pêcher le squale, d'après l'info.re.

C'est la seizième attaque de squale depuis 2011, la septième mortelle. La dernière remontait au 14 février. Une baigneuse de 22 ans avait été attrapée par un requin alors qu'elle se trouvait à 5 mètres du rivage à Pont Mulla, Etang-Salé (sud de l'île).

Mi-février, juste avant cette précédente attaque, le préfet de La Réunion, Dominique Sorain, avait reconduit jusqu'au 15 février 2016 l'arrêté préfectoral interdisant la baignade et toutes les activités nautiques en dehors du lagon et des zones surveillées, du fait du risque posé par les requins.

L'arrêté prévoit toutefois la mise en place des zones expérimentales limitées situées à Saint-Paul, Trois-Bassins, Saint-Leu (littoral ouest) où les jeunes surfeurs et les entraîneurs du pôle espoir de la ligue de surf réunionnaise pourront pratiquer leur sport.

La décision "d'interdire la mer", selon une expression souvent utilisée avec agacement par bon nombre de Réunionnais, avait été prise par la préfecture en juillet 2013 après la mort d'une jeune fille de 15 ans tuée par un requin alors qu'elle était à 5 mètres du rivage à Saint-Paul (ouest de l'île).

Cette situation a contribué à une baisse significative de l'activité touristique et a entraîné l'annulation de la totalité des compétitions de surf et de bodyboard. Même si les autorités cherchent aussi à éviter la psychose en rappelant que des attaques de squales ont déjà eu lieu par le passé.



----->Je partage la douleur de la famille et des amis de cette jeune victime. En revanche je ne partage pas l'opinion de certaines personnes qui crient haro sur les requins. D'une part, la zone était interdite... Le fait qu'il aurait été jugé que le matin était plus sûr... Sur la base de quels critères et quelles études cela a pu être colporté ? L'entraînement était-il autorisé alors que la baignade était interdite ? Qui a pris la décision de laisser s'entraîner les sportifs dans ce lieu ? Bien que je respecte la douleur de la famille et comprenne la colère de certains, je suis en désaccord sur le fait de vouloir à tout crin "éradiquer" le risque requin. Nous avons trop tendance à croire que le monde nous appartient et oublier que d'autres créatures, dangereuses ou non pour les humains, partagent aussi ce monde... Et que toutes ont un rôle pour l'équilibre des écosystèmes... A part les humains qui concourent à tout détruire et à déséquilibrer l'ensemble !!!




Francetv info 12/4/2015

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Un adolescent de 13 ans, membre prometteur du pôle espoir de la Ligue de surf de La Réunion, est mort dimanche 12 avril à la suite d'une nouvelle attaque de requin, selon les pompiers. Le jeune garçon surfait avec six camarades dans une zone interdite aux Aigrettes (cap Homard), sur la côte ouest de l'île, lorsqu'il a été attaqué.

Très choqués, ces jeunes gens ont été pris en charge par les pompiers sur la plage, qui a été évacuée. La sous-préfète de Saint-Paul ainsi que les élus locaux se sont aussitôt rendus sur les lieux du drame. Il s'agit de la seizième attaque de squale depuis la résurgence mal expliquée de ce phénomène en 2011, et de la septième victime mortelle.

 Infographie Le Monde


L'expertise médicale, réalisée dimanche sur la dépouille du jeune surfeur, a révélé que l'animal auteur de l'attaque était un requin bouledogue, a indiqué la préfecture. Basée sur la taille et la physionomie des morsures, cette expertise fait état d'un « requin bouledogue de 2,5 mètres ».

Plus tôt dans la journée, un requin tigre de 3,5 mètres avait été capturé et tué lors des opérations ciblées du dispositif « post-attaque » qui a mobilisé trois navires de pêche pour placer des dispositifs de capture.

A la mi-février, la préfecture avait prolongé d'un an l'interdiction de baignade et de certaines activités nautiques sur le littoral réunionnais (hors lagon) en raison des risques persistants d'attaques. Seules quelques « zones d'expérimentations opérationnelles » avaient été autorisées pour permettre aux sportifs de s'entraîner dans des espaces « très encadrés ».

« Ce dispositif de zones sécurisées est le seul capable de permettre une reprise appropriée des sports nautiques », a souligné dimanche la préfecture, qui relève toutefois que « la turbidité de l'eau constatée ce matin n'aurait pas permis l'activation » de ce dispositif, qu'elle souhaite étendre. Les eaux troubles sont un des indicateurs de risque, les requins y évoluant avec une certaine prédilection.

Deux jours après la mise en place de ces zones, une baigneuse de 20 ans qui avait bravé l'interdiction avait été happée par un requin près de la plage d'Etang-Salé, dans le sud de l'île, avant de mourir d'un arrêt cardiaque à l'hôpital.

La décision « d'interdire la mer », selon une expression souvent utilisée avec agacement par bon nombre de Réunionnais, avait été prise par la préfecture en juillet 2013 après la mort d'une jeune fille de 15 ans tuée par un requin alors qu'elle était à 5 m du rivage à Saint-Paul (ouest de l'île).

Cette situation a contribué à une baisse significative de l'activité touristique et a entraîné l'annulation de la totalité des compétitions de surf et de bodyboard. Même si les autorités cherchent aussi à éviter la psychose en rappelant que des attaques de squales s'étaient déjà produites par le passé.


[...] Régulièrement je dis à des jeunes de faire attention, que c'est interdit et dangereux, mais ils n'écoutent pas, a raconté à l'AFP un riverain qui était présent lorsque le jeune homme et ses camarades se sont mis à l'eau. 

J'ai entendu des gens hurler autour de moi. J'ai tout de suite compris, a relaté, glacée, une mère de famille qui était sur la plage avec ses enfants. Romandie

Le Monde 12/4/2015

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Un jeune surfeur a été tué par un requin dimanche 12 avril. À La Réunion, depuis 2011, on a recensé seize attaques de requins, dont sept mortelles. Comment expliquer le comportement de plus en plus agressif des squales près de l'île ? 

Certaines hypothèses évoquent la surpêche dans la région, qui pousserait les requins à chercher leur nourriture plus près des côtes. La pollution et l'urbanisation sont peut-être également en cause.



Deux espèces sont dans le collimateur des chercheurs : les requins-tigres et les requins-bouledogues. Ces derniers attaquent souvent dans des eaux troubles où se déversent les pluies avec des rejets non traités et des carcasses d'animaux, ce qui pourrait attirer les squales.

D'autres chercheurs accusent une réserve naturelle marine créée en 2007, où la pêche est interdite. Située à l'ouest de l'île, là où se concentrent les activités nautiques, elle serait un garde-manger tentant pour les requins. De plus, la fréquentation croissante des spots de surf multiplie les risques de morsures. Et sur leur planche, les surfeurs ressemblent parfois à une tortue... la nourriture préférée du requin.

Dernière hypothèse envisagée, pour se reproduire, les squales seraient fidèles à certains sites. "Malgré trois années d'études, les raisons de ces attaques restent encore bien mystérieuses pour les chercheurs", conclut la journaliste.


Francetv info 13/4/2015

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Un adolescent a été tué par un requin-bouledogue à La Réunion. Que sait-on de ce requin responsable de la quasi-totalité des attaques mortelles depuis 2011 sur l'île ?

Selon les éléments récoltés, l'adolescent de 13 ans est mort après l’attaque d’un requin-bouledogue de 2,50 mètres. C’est le septième décès sur l’île depuis 2011. Le jeune Elio Canestri, l’un des espoirs du surf réunionnais, s’était mis à l’eau avec six autres jeunes surfeurs tôt le matin, à la pointe des Aigrettes (commune de Saint-Paul). Une zone interdite à la baignade depuis que l’arrêté préfectoral interdisant la baignade et toutes les activités nautiques en dehors du lagon et des zones surveillées a été reconduit pour un an le 15 février 2015.

 Un requin bouledogue photo: Jean-Bernard Galvès

Les adolescents se sont mis à l'eau sans surveillance, alors même que les responsable de la Ligue réunionnaise de surf avait déconseillé à quiconque de surfer ce week-end. De fait, le pôle Espoir de la Ligue de surf devait reprendre son entraînement ce week-end, après un an et demi d’attente. Mais vendredi 10 avril, au vu des conditions météorologiques, les responsables de la Ligue avaient pris la décision de repousser cette reprise au mercredi suivant. Ce matin-là, donc, la mer était agitée, les eaux turbides : un environnement idéal pour le requin bouledogue, responsable de quasiment toutes les attaques mortelles ces dernières années. À tel point que la crise « Requins » que subit l’île des Mascareignes est peu à peu devenue la crise « bouledogue ».

Les scientifiques connaissent mal ce requin. Le programme Charc (Connaissances de l'écologie et de l'HAbitat de deux espèces de Requins Côtiers sur la côte Ouest de la Réunion), qui a rendu ses conclusions en février 2015, a permis de comprendre que, s’il n’est pas inféodé aux côtes réunionnaises, il vient probablement s’y accoupler. "On a retrouvé sur les requins prélevés des traces de reproduction, d’accouplement, explique Marc Soria, chercheur à l’IRD et responsable du programme. Nous avons observé un cycle biologique qui s’est reproduit sur 3 ans". 

"Les pêcheurs savent bien qu’il y a des juvéniles de bouledogue nés à la Réunion, notamment du côté d’Etang Salé", insiste David Guyomard, halieute au comité des pêches de La Réunion. Mais si la Réunion s'avère être réellement une pouponnière de requins, il faudrait alors interdire ses eaux de mars à juin, période de reproduction. Un décision pas facile à prendre dans une île où l'économie locale repose essentiellement sur le tourisme.

Pourquoi compte-t-on davantage d’attaques de requins ces dernières années ? Sans doute parce que les activités humaines (rejets de déchets à la mer notamment) les attirent. Mais pas seulement. Pour David Guyomard, les eaux réunionnaises comptent aujourd'hui beaucoup plus de requins qu’il y a une dizaine d’années. La faute aux pêcheurs, reconnaît-il lui-même. "Depuis la fin des années 1990, la pêche de plaisance et la pêche professionnelle ont décimé toutes les autres espèces de requins de récifs privant ainsi les bébés bouledogues de prédateurs". Pour autant, le programme Charc n’a pas permis d’évaluer la population de ces requins. D’autant qu’elle ne se cantonne pas aux eaux côtières.

 

Manqueraient-ils de proies ? Les requins-bouledogues confondent en effet les surfeurs avec des tortues ou des otaries (voir visuel ci-dessus, crédit Surf prévention blog). Mais s'ils ne mangent pas les humains, les blessures provoquées par les mâchoires d’un bouledogue de plus de deux mètres de long peuvent être mortelles. "Des requins qui ont suffisamment à manger n’exploreraient pas la côte sur des centaines de kilomètres comme c'est le cas aujourd'hui, remarque Marc Soria. Je ne peux pas dire s’ils sont ou non en détresse alimentaire. Mais dans les contenus stomacaux des requins-tigres et bouledogues, nous avons seulement trouvé des espèces de roche et des petits poissons. Bizarre, car nous nous attendions à retrouver de plus gros poissons. Est-ce normal ou se rabattraient-ils sur des individus plus accessibles ? "

Face à une situation hors de contrôle, la population réunionnaise réclame des mesures fortes. La région a ainsi dégagé un financement de 10 millions d'euros pour des mesures de sécurisation des côtes. Le 1er avril a été ainsi lancé le programme Cap Requins 2, piloté par David Guyomard. "C’est un programme assumé de régulation ciblée près des côtes. Il s’agit de pêcher les gros requins bouledogues et tigres pour que les autres espèces recolonisent les espace côtiers, afin de retrouver un nouvel équilibre".

Des lignes de pêche appâtées (drum line ou palangre de surface) ont été installées sur la côte ouest, dans les secteurs de Saint-Paul, Trois-Bassins et Saint-Leu. Les requins de plus de 2 mètres seront tués, tandis que les plus jeunes et plus petits seront marqués et relâchés pour être suivis par les stations d’écoute du programme Charc. "Nous n’avons pas d’objectif chiffré, explique l’halieute. Mais on a affaire à une population de requins en pleine forme. 

Il faut faire la différence entre les requins côtiers et les requins pélagiques dont les populations ont été exterminées et pour lesquelles il est légitime d’être inquiet". Le chercheur reconnaît cependant qu’il est difficile d’évaluer si ces pêches de régulation vont diminuer le risque

"Le prélèvement est une absurdité sur une population ouverte, qui voyage sur de longues distances et qui est, de surcroît, une espèce quasi menacée, commente Jean-Bernard Galvès, porte-parole d'un collectif d'une dizaine d'associations de protection de la nature. De plus, en appâtant près des côtes, on risque de mettre la vie des gens en danger", prévient-il. "C’est une mesure politique, ajoute Marc Soria. La Réunion vit une crise irrationnelle, une psychose qui ne se règle pas avec de la science."

Peut-être pas avec de la science, certes, mais surtout avec des précautions. Telle est l’opinion de la ligue réunionnaise de surf qui est en train de finaliser le dispositif de surveillance pour la remise à l’eau du pôle espoir (26 surfeurs) mercredi 15 avril : soit 12 vigies immergées (des apnéistes) qui surveillent et peuvent avoir un effet répulsif, des équipes sur l’eau et des caméras déployées pour surveiller la colonne d’eau. À la moindre alerte, tout le monde doit sortir de l’eau

Hors de ce dispositif, la préfecture a rappelé l'interdiction totale des activités nautiques dans une bande de 300m de largeur.



Sciences et avenir 14/4/2015

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La Réunion est une nouvelle fois endeuillée, désemparée. Près d’un millier de personnes se sont rassemblées sur la plage de Saint-Paul, mercredi 15 avril, en mémoire d’Elio. Le dimanche précédent, ce jeune surfeur de 13 ans y a été happé par un requin-bouledogue de 2,50 mètres. Deux cents manifestants s’étaient alors regroupés devant la sous-préfecture et avaient déversé de la peinture couleur sang pour dénoncer le manque d’action de l’Etat.

Chaque nouvel accident ravive la « crise requin », comme disent les Réunionnais, et son lot de polémiques. La région a en effet connu 16 attaques de squales depuis 2011, dont sept mortelles. Pourquoi cette recrudescence autour de l’île ? Comment s’en prémunir ? Que font les pouvoirs publics ?

 Près d'un millier de personnes se sont rassemblées sur la plage de Saint-Paul, mercredi 15 avril, en mémoire d'Elio. Richard Bouhet / Afp

En janvier 2012, l’Institut de recherche pour le développement (IRD) a lancé le programme Connaissances de l’écologie et de l’habitat de deux espèces de requins côtiers sur la côte Ouest de la Réunion (Charc). Jusqu’à présent, on ne connaissait presque rien du comportement ni des habitats du requin-tigre (Galeocerdo cuvier) et du requin bouledogue (Carcharhinus leucas), jamais étudiés à La Réunion auparavant. Les scientifiques ont alors mis les moyens : en trois ans, 40 spécimens du premier et 39 du second ont été équipés de marques acoustiques qui ont permis de suivre leurs déplacements grâce à un réseau de 52 stations d’écoute sur le littoral. Certains animaux ont été dotés de balises satellite. D’autres ont aussi été pêchés pour être analysés.

Rapidement, les recherches se sont resserrées autour du requin bouledogue, impliqué dans la quasi-totalité des accidents. Les habitudes, les aller et venues, la génétique et le contenu de l’estomac de plusieurs de ces squales, ont été passés au crible pour constituer l’une des plus importantes études au monde à leur sujet. Pilotés par Marc Soria, docteur en écologie marine au sein de l’IRD, ces travaux ont nécessité des centaines de plongées, ainsi que l’aide de l’université de La Réunion et d’autres organismes de recherche.

Si Elio a été tué un matin, le requin-bouledogue a pourtant pour habitude de se rapprocher des côtes en début d’après-midi et de remonter vers la surface au crépuscule pour chasser. Nomade – il peut faire le tour de l’île en quatre jours ou s’en éloigner d’au moins 300 km en plein océan –, le squale se déplace parfois avec un de ses congénères.

Les Réunionnais avaient remarqué qu’une eau turbide après un orage, ou une forte houle, étaient propice à sa venue. Les données des stations d’écoute l’ont confirmé. Selon les biologistes, le manque de nourriture conduit probablement le squale à se rapprocher des récifs pour y trouver des poissons coralliens. De même, il semble attiré par les eaux côtières riches en détritus que les cours d’eau rejettent en mer.

 Un requin bouledogue entouré de poissons rémoras. Jean-Bernard Galvès (IRD)

Les requins-bouledogues semblent également avoir fait de l’île un site de reproduction. Entre mars et juin, quand leur présence est particulièrement forte, ils se rapprochent de la façade ouest de l’île, vers les stations balnéaires proches de Saint-Gilles et dans la zone de l’Etang du Gol (Saint-Louis), pour s’y accoupler.

Compte tenu des conclusions des scientifiques, nulle parade unique ne se dégage pour se protéger d’un prédateur aussi mobile. Marc Soria propose de poursuivre les recherches, notamment sur le comportement de chasse et de reproduction du bouledogue, ainsi que sur ses échanges avec ses congénères des côtes est de l’Afrique. (l’IRD a rendu public les restitutions du programme Charc avec un film sur leurs recherches).

Ces dernières années, les services de l’Etat et les élus locaux ont recouru aux scientifiques, aux pêcheurs, avec d’importantes campagnes de « prélèvement » de requins, et aux exemples étrangers pour imaginer des dispositifs de protection et aux mesures d’interdiction. En 2013, la préfecture a annoncé que toutes formes de baignade et toutes « activités nautiques utilisant la force motrice des vagues » (autrement dit surf, bodyboard, paddle…) seraient désormais prohibées dans une bande de 300 mètres tout autour de l’île. La décision avait été prise après la mort d’une jeune fille de 15 ans, attaquée à quelques mètres du rivage, à Saint-Paul.

Cette interdiction est régulièrement reconduite depuis. Elle est affichée partout sur les plages, et même lue à l’atterrissage des avions à l’attention des touristes. Mais elle n’est que partiellement respectée. Malgré quelques procès-verbaux, certains surfeurs continuent de braver le risque pour pratiquer leur sport. Sur les sept personnes tuées depuis 2011, six étaient sur une planche de surf ou de bodyboard, alors que l’on n’en compte aucune parmi les plongeurs sous-marins qui vont parfois à la rencontre des squales.

Le dernier arrêté préfectoral, en date du 13 février, autorise la baignade dans les eaux naturellement protégées des lagons, ainsi que dans quelques espaces aménagés et surveillés. Face à la pression d’une partie de la population, qui voudrait retrouver les plaisirs de la mer, et des professionnels du tourisme, qui voient leur activité décliner, les pouvoirs publics ont décidé de mettre en place des « zones d’expérimentation opérationnelle » combinant plusieurs dispositifs de protection et accessibles à certaines heures et à certaines conditions – l’eau doit être claire et la mer assez calme.

Ces rivages devraient bénéficier d’une surveillance accrue par des vigies dans l’eau, sur des bateaux et sur la plage, équipées de caméras. Les zones qui vont être testées sont placées sous la responsabilité des communes littorales, censées mettre en place les mesures à partir du 1er mai, avec des subventions du conseil régional. La municipalité de Saint-Paul avait annoncé qu’elle serait prête autour du 15 avril. Doté de 12 km de plages de sable, son rivage a en outre été particulièrement ciblé par les pêches préventives. Pour les associations de défense de la nature, le cas de Saint-Paul montre que tuer des squales n’est pas la solution.

Autres modes de prévention : les « drumlines » – des lignes garnies d’hameçons appâtés censées attirer les squales hors des espaces fréquentés –, des engins acoustiques répulsifs ou encore des filets de protection pour les baigneurs. Jean-Bernard Galvès, président de Requins Intégration et porte-parole d’un collectif d’associations environnementales, s’interroge sur l’efficacité des « drumlines ». Selon lui, un tel engin aurait été placé pendant plusieurs mois tout près des lieux où sont survenus les deux derniers accidents.

« Il faut être intraitable sur la qualité des eaux rejetées en mer, récupérer les déchets de poissons issus de la pêche…, suggère Pascale Chabanet, directrice de recherche à l’IRD Réunion et spécialiste en écologie marine. Il n’est pas normal que les requins bouledogue s’approchent si près des côtes si tôt le matin ».




Le Monde 17/4/2015

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Le gouvernement a donné son feu vert à la pêche de requins tigres et bouledogues jusque dans la réserve naturelle marine de La Réunion et augmenté les moyens pour réduire les risques d'attaques de squales, qui ont fait sept morts depuis 2011.

Depuis quatre ans, 16 attaques dont 7 mortelles se sont produites à La Réunion, la dernière en date, le 12 avril, ayant causé la mort d'un adolescent de 13 ans, membre prometteur du Pôle Espoir de surf, happé par un requin dans une zone interdite à la baignade.

 La ministre des Outremer, George Pau-Langevin en visite le 24 avril 2015 à La Réunion - RICHARD BOUHET AFP


En visite à la Réunion vendredi, la ministre des Outre-mer George Pau-Langevin a annoncé «huit initiatives» pour limiter le risque.

«Le budget consacré aux actions financées par l'Etat dans le cadre du plan requin sera porté de 650.000 € à 1 million d’euros, soit 6 millions d'euros sur la période 2015-2020», a précisé le ministère dans un communiqué.

«L’Etat accompagnera financièrement les communes dans leurs investissements comme les +vigies requin renforcées+, les filets de protection, voire d'autres techniques si leur efficacité est démontrée». «L'objectif est de mettre en place au plus vite, et en tout état de cause dès cette année, un site sécurisé à Saint-Paul, et d'accélérer la réalisation des projets de Saint-Pierre, de Saint-Leu et de Trois-Bassins», explique le ministère.

L'Etat s'engage, en outre, à «augmenter de 50% les sorties en mer dans le cadre de +Cap Requins+, programme ciblé de pêche de requins-tigres et bouledogues réalisée par des professionnels».

«Cette pêche sera autorisée par le préfet à l'intérieur de la Réserve naturelle marine», précise le ministère, ajoutant qu'«elle ne correspond cependant en aucun cas à une éradication qui est irréaliste et contraire aux engagements de la France en faveur de la biodiversité». Cette zone était souvent accusée d'être «un garde-manger» pour les requins qui n'avaient plus de prédateurs. La pêche par des professionnels y était en fait partiellement autorisée jusqu'à présent.

«Le lien entre la réserve marine et les attaques n'a pas été prouvée et il est totalement hors de question de remettre en cause son existence», a toutefois précisé la ministre. Cette ouverture de la réserve aux actions de pêche a néanmoins suscité l'indignation des scientifiques sur place.

Autre initiative: «L’Etat augmentera son soutien aux programmes de connaissance et d'expertise scientifique, notamment pour étendre le réseau de stations d'écoute et mieux suivre les mouvements de squales et pour mieux évaluer les stocks de requins aux abords de La Réunion».

La ministre des Outre-mer a aussi assisté en mer au large de la plage des Roches Noires (Saint-Gilles, commune de Saint-Paul) à la mise en situation du dispositif expérimental de protection des zones de baignades. Regroupant des vigies immergées, des caméras sous-marines, des bateaux de surveillance, ce dispositif devrait entrer en vigueur «très prochainement» sur les spots de Saint-Paul et être ensuite étendu aux communes de Trois Bassins, Saint-Leu et Saint-Pierre.
Quelques dizaines de manifestants réclamant des actions immédiates contre les requins ont brandi des pancartes et scandé de slogans hostiles au gouvernement sur le passage du convoi ministériel.

La mort du jeune surfeur le 12 avril avait ravivé le débat, deux mois après la reconduction jusqu'à l'année suivante de l'arrêté interdisant la baignade et toutes les activités nautiques en dehors du lagon et des zones surveillées. Cette décision «d'interdire la mer», selon une expression agacée de nombreux Réunionnais, avait été prise en juillet 2013 après la mort d'une jeune fille de 15 ans à 5 mètres du rivage, toujours à Saint-Paul.

S'agissant du surf, La Réunion comptait 17 écoles avant la recrudescence d'attaques depuis février 2011, contre une seule aujourd'hui. L'île abrite toujours un Pôle Espoir de l'équipe de France, mais les licenciés sont passés de 1.600 à 400 en quatre ans, selon la Fédération. Cela a entraîné l'annulation de la totalité des compétitions de surf et de bodyboard et a contribué à une baisse significative de l'activité touristique.


----->Ce sont les gens qui ne respectent pas les consignes élémentaires de sécurité et ce sont les requins qui "trinquent" ! N'avons-nous pas suffisamment envahi la terre ferme en détruisant nombre d'écosystèmes, pour faire la même chose dans les océans ? Ceux-ci sont déjà dans un état jugé plus que préoccupant suite à leur acidification provoquée par le réchauffement climatique en général, sans parler des pollutions de tous ordres... Et la surpêche a privé nombre d'espèces de leurs proies habituelles, y compris pour les requins... Résultat : les méduses pullulent un peu partout... en l'absence de leurs prédateurs habituels. Les requins sont dans leur élément, pas l'homme... Eduquons les gens avant de tuer les requins !!!!


Et si la cause de leur présence au large des côtes réunionnaises était justement une des conséquences du réchauffement climatique... De nombreuses espèces changent de comportement migratoire pour ce motif...

20 Minutes 24/4/2015

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Les dents de la mer finiront-elles dans des filets de pêche? Ce vendredi matin, le ministère des Outre-Mer a autorisé la pêche au requin-bouledogue et au requin-tigre jusque dans la réserve naturelle maritime de la Réunion, deux semaines après le décès d’un adolescent de 13 ans happé par un requin. Une décision qui ne convainc pas Marc Soria, chargé de recherche à l’Institut de recherche pour le développement (IRD) et coordonnateur du programme Connaissances de l'écologie et de l'habitat de deux espèces de requins côtiers sur la côte Ouest de la Réunion (Charc).

 Illustration: un requin bouledogue. - Albert Kok/Wikicommons

20 Minutes : Autoriser la pêche au requin dans la réserve naturelle, est-ce une mesure efficace pour réduire le nombre d’attaques ?

Marc Soria : L’autorisation de pêcher dans la réserve risque de n’avoir aucun impact. Les requins ne restent pas très longtemps dans la réserve, ils sont beaucoup plus souvent au large, donc si on doit en tuer, mieux vaut le faire hors de la réserve. D’autre part, est-ce que tuer les requins permet vraiment de limiter le nombre d’attaques ? On peut en douter, sachant que depuis deux ans, au moins une trentaine de requins-bouledogues et une soixantaine de requins-tigres ont été tués. Dans cette logique, il faudrait en tuer beaucoup plus.

20 Minutes : Les attaques sont-elles liées au fait que la population de requins augmente à la Réunion ?

Marc Soria On ne sait pas mesurer avec exactitude l’augmentation du nombre de requins. De plus, aucune donnée ne permet de faire le lien entre le nombre de requins présents à la Réunion et les attaques.

20 Minutes : On a aussi entendu dire que les requins étaient attirés dans la réserve naturelle par la quantité de poissons qu’ils y trouveraient pour se nourrir. Est-ce le cas ?

Marc Soria : Il y a deux causes possibles de présence de requins près des côtes: la détresse alimentaire et l’accouplement. S’ils recherchent de la nourriture, ils peuvent être plus agressifs mais l’homme n’est en aucun cas une proie pour le requin. S’il mangeait de l’homme, ce sont plusieurs morts qu’il y aurait chaque jour. Durant les périodes de reproduction, de mars à juillet, les requins s’approchent des côtes et ont des comportements agressifs, notamment dus à la compétition entre mâles.

20 Minutes : Est-ce que la surpêche de certains petits poissons dont il se nourrit pourrait amener le requin à se rapprocher des côtes pour manger?

Marc Soria Par rapport à d’autres zones voisines comme Madagascar, la Réunion n’est pas une zone riche pour le requin. Il n’y trouve jamais beaucoup à manger et une toute petite variation, même naturelle, des populations de poissons peut amener une pénurie. On ne peut donc pas accuser la surpêche, même si on a très peu de données sur ce qui est réellement pêché à la Réunion.

20 Minutes : Est-ce que pêcher les requins pourrait mettre les espèces concernées en danger?

Marc Soria : Il est certain qu’il faudrait une meilleure connaissance de la quantité de requins vivants avant de reprendre la pêche. Les requins ont une vitesse de croissance très lente et ne peuvent se reproduire qu’à l’âge de 10 ans, c’est donc une population très fragile que l’on pourrait facilement faire disparaître. Pour le requin-bouledogue, on a déjà augmenté les forces de pêche mais sans que la quantité de poissons prélevée augmente. Cela peut s’expliquer de deux façons: soit la ressource a significativement diminué, soit le requin est devenu méfiant vis-à-vis des appâts. Pour moi, il est très possible qu’on ait déjà tué une bonne partie de ce stock de requins.


20 Minutes 24/4/2015

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Elio Canestri, 13 ans, jeune espoir du surf réunionnais, est mort le 12 avril dernier après l'attaque d'un requin sur un spot de surf non surveillé de l'île de La Réunion. Un dispositif a été mis en place pour sécuriser les entraînements avec des lanceurs d'alerte sous-marins. Extrait de "13h15 le samedi" du 9 mai.

Nicolas est un pêcheur sous-marin qui enfile régulièrement sa combinaison isolante avec une dizaine d'autres hommes pour surveiller les rivages où s'entraînent les jeunes espoirs du surf réunionnais. Elio Canestri, 13 ans, était l'un d'entre-eux. Le 12 avril dernier, il devenait la septième victime des requins de La Réunion.



La troupe des lanceurs d'alerte sous-marins est elle-même surveillée depuis un bateau patrouilleur par Hervé, le responsable de ce dispositif de sécurité non agressif envers l'animal : "Le requin n'est pas notre ennemi. On est ici pour l'observer et dès qu'il est là, on s'en va ou on attend qu'il s'en aille avant de revenir." 

"Pour dégager l'espace de surf, on a des cornes de brume, des fumigènes et des sifflets. Dès qu'une alerte est lancée, on évacue le spot en moins de trente secondes. C'est le seul dispositif au monde et on a le record mondial d'évacuation de spot", affirme Hervé en ne lâchant pas des yeux la surface de la mer.

Les jeunes glissent de vague en vague sous la surveillance de Nicolas et de son binôme qui palment sans relâche, comme leurs collègues, aux alentours de la zone d'entraînement. "En tant que papa, grâce à ce dispositif, je peux permettre à mon enfant de surfer ici", affirme la vigie antirequins qui fait tout pour que le jeune surfeur Elio soit la dernière victime des squales de La Réunion.

---> Une vidéo extraite du document "Requins : une ombre dans l'Océan" diffusé dans 13h15 le SAMEDI du 9 mai 2015, le magazine d'information présenté par Laurent Delahousse sur France 2.


Francetv info 9/5/2015

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Les attaques de requins sont en hausse depuis quatre ans sur les rivages de l'île de La Réunion. Le dernier raid meurtrier d'un squale a eu lieu le 12 avril dernier, tuant le jeune espoir du surf réunionnais Elio Canestri, 13 ans. Ce jour-là, il était parti surfer avec des amis sur un spot interdit ne comportant pas de dispositif de sécurité.

C'est le septième mort que l'on retire depuis 2011 des eaux rougies de cette partie de l'océan Indien. Pourquoi cette recrudescence d'attaques de squales aux abords des côtes ? Les spécialistes évoquent de nombreuses hypothèses : surpêche, pollution, urbanisation galopante, réserves marines côtières bien appétissantes...

Ces drames successifs ont conduit les autorités à prendre des mesures pour protéger les populations. L'arrêté préfectoral interdisant l'accès aux plages depuis deux ans est toujours appliqué et des pêches ciblées sont organisées. Pêcheurs, baigneurs et surfeurs, au cœur de la "crise requin", redoutent toujours le pire et la tension est palpable.

Le magazine 13h15 le samedi a enquêté sur l'île et rencontré le père du jeune Elio, qui cherche à comprendre pourquoi sont fils est mort, René le surfeur, Téva la gardienne de la réserve marine, et Nicolas, pêcheur sous-marin et vigie aux aguets capable de lancer l'ordre d'évacuer l'eau en trente secondes pour échapper aux requins assassins.

Une immersion signée Cécile Tartakovsky, Matthieu Martin, Smaïn Belhadj. Vidéo de l'émission à voir sur le site source, cité en bas à gauche.

La rédaction de 13h15 vous invite à commenter et partager ce document sur Facebook et/ou Twitter avec le mot-dièse #13h15.


Francetv info 9/5/2015

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Un homme d'une cinquantaine d'années est décédé dans le sud de la Nouvelle-Calédonie après avoir été mordu à plusieurs reprises par un requin, a annoncé dimanche la gendarmerie. L'homme était parti en croisière avec des amis dans le sud de l'archipel.

Alors qu'il nageait à une quinzaine de mètres du bateau, il a été attaqué et mordu à plusieurs reprises aux bras et aux jambes par un requin bouledogue selon les premiers éléments. Ses amis lui sont d'abord venus en aide puis la victime a été prise en charge par une équipe médicale du Samu dépêchée par hélicoptère.

Mais l'homme n'a pas survécu aux blessures infligées par le squale. Il s'agit de la première attaque de requin cette année en Nouvelle-Calédonie.


Romandie 10/5/2015

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Avec Clever Buoy, une bouée intelligente qui lance une alerte dès qu'un requin est à proximité, les surfeurs peuvent espérer rentrer entiers.

Ancrée au large de la plage, cette bouée intelligente est conçue pour lancer une alerte dès qu'un requin de plus de 2 mètres s'approche. Fruit d'une collaboration entre Optus, Google et Shark Attack Mitigation Systems, le premier prototype de Clever Buoy a vu le jour en Australie, où les zones côtières sont souvent fréquentées par des requins aux aguets.

 La Clever Buoy (bouée intelligente) détecte et donne l'alerte requins. ©️ DR

La bouée est reliée à un sonar disposé en profondeur, réglé pour identifier les requins en fonction de leur forme, de leur taille et de leur façon de nager. Lorsqu'un individu est repéré, la bouée transmet l'alerte à un satellite, qui la relaie aux sauveteurs et aux gardes-côtes. Ceux-ci n'ont plus qu'à rappeler sur la plage nageurs et surfeurs pour leur éviter de finir dans l'estomac d'un squale. 

 LePoint 30/4/2015


Les concepteurs de Clever Buoy travaillent déjà à rendre la bouée autonome en l'équipant de panneaux solaires ou d'un dispositif récupérant l'énergie des vagues.


Le Point 9/4/2015

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Samedi au sud de la Nouvelle-Calédonie, un homme d'une cinquantaine d'années a été tué par un requin bouledogue.

Entouré de ses amis, il était parti plonger avec masque et tuba. Un spécialiste des requins explique pourquoi ce type d'attaque ne se produit pas pour le moment en Polynesie.

Tous les requins ne sont pas des monstres mangeurs d'hommes ! Sur 480 espèces répertoriées à travers le monde, seule une douzaine est potentiellement dangereuse. Mieux ! Les requins méritent d'être protégés car ils sont aujourd'hui victimes d'une pêche excessive qui met leurs populations en danger. Fred et Jamy ont pris la direction de la Polynésie française pour plonger avec ces poissons étonnants qui sont beaucoup plus variés qu'on ne le croit ! C'est pas sorcier 22/5/2013



Polynésie1ère 10/5/2015

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Un homme a été attaqué par un requin-bouledogue (Carcharhinus leucas) au large de l'île de Kouaré, en Nouvelle-Calédonie, selon nos confrères des Nouvelles Calédoniennes

 Un homme a été attaqué par un requin-bouledogue ©️ Visual & Written / SUPERSTOCK/SIPA

Parti sur un bateau pour le week-end, le cinquantenaire se baignait avec deux amis, portant palmes et tubas. Ils auraient vu passer une raie toute vitesse suivie par un requin-bouledogue. Au lieu de continuer la chasse en cours, le squale aurait donc changé de "proie" pour mordre, à plusieurs reprises, la victime. Ses amis l'ont rapidement remonté à bord et apporté les premiers soins, en attendant les secours. Malheureusement, l'homme est décédé à la suite de ses blessures.

L'archipel où se situe l'île de Kouaré est un endroit très touristique, accueillant de nombreux navires. Les conditions ce jour-là ne semblaient vraiment pas propices à une attaque, puisque l'eau était claire et peu profonde, alors que les requins-bouledogues affectionnent les eaux turbides

En outre, il ne s'agit pas d'une zone spécialement prisée par cette espèce de squale. "Il y a beaucoup de poissons dans cette zone, qui est peu profonde. On peut y croiser des requins-tigres, des citrons, et même des blancs. Après ce n’est pas la zone de prédilection des requins-bouledogues, qui sont plus abondants sur la côte Est où il y a plus de cours d’eau douce qu’ils affectionnent". « Il y a des requins partout et ils sont chez eux » Malheureusement, ce genre de drame, on ne peut pas le prévoir. Il faut vivre avec.  explique Philippe Tirard, ichtyologue, dans les colonnes des Nouvelles Calédoniennes.




Sciences et avenir 11/5/2015

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Mardi, à Rangiroa, entre la passe de Avatoru et l'océan côté lagon vert, un jeune homme qui pêchait en apnée a été mordu par un requin alors qu'il tenait un poisson. Rangiroa (Ciel immense ou Vaste ciel en paumotu) est un atoll de l'archipel des Tuamotu en Polynésie française dans le sous-groupe des Îles Palliser.

C'est au cours d'une partie de pêche en apnée à une profondeur de 5 mètre, qu'un jeune homme s'est fait attaquer par un requin, d'une espèce indéterminée, et mesurant entre 1 à 1,2 m de long. La victime venait de flécher un poisson.


©️ PENSION BOUNTY requin pointe noire


Le pêcheur tenait le poisson dans sa main droite lorsqu'il a été mordu. Il a été sérieusement blessé à l'avant-bras droit, la chair a été arrachée sur un demi-cercle de 10 cm de diamètre.

La victime a été transportée au dispensaire de Avatoru par les sapeurs-pompiers, avant que son évacuation ne soit programmée dans l'après-midi vers l'hôpital de Taaone.


Polynésie 1ère 26/5/2015

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Deux attaques de squale se sont produites lundi à Oak Island, une station balnéaire de Caroline du Nord, dans l'est des Etats-Unis.

Les autorités d'Oak Island ont appelé tous les baigneurs à sortir de l'eau après qu'une adolescente de 14 ans puis, moins de 30 minutes après, un adolescent de 16 ans ont été attaqués par un ou des requins, a rapporté la chaîne de télévision NBC News.

 Les premiers secours assistent la jeune victime après l'attaque d'un requin à Oak Island, Caroline du Nord. Photo Steve Bouser / AP NBC News

L'adolescent qui a été attaqué moins d'une demi-heure après la jeune fille a, lui aussi, été évacué vers un hôpital par hélicoptère, a indiqué NBC News (en anglais). Il aurait perdu un bras.La jeune fille a été transférée par hélicoptère vers un hôpital pour y être soignée en urgence, a annoncé la maire d'Oak Island, Betty Wallace. «Il est confirmé qu'elle a perdu une partie de son bras gauche et pourrait perdre sa jambe gauche», a écrit Mme Wallace sur Facebook. Ces attaques ont eu lieu à quelques kilomètres de la station balnéaire d'Ocean Isle Beach. 

Une fille de 13 ans y a eu le pied droit lacéré par un requin jeudi, selon les médias locaux.

Selon les informations figurant dans la page Facebook, indiquée ci-dessous, il semble qu'il y avait la présence d'algues, poussées par le vent vers la plage, et d'appâts pour une pêche menée au large des côtes du lieu de l'accident.

Pour plus d'information : voir la page Facebook de Betty Wallace



Romandie 15/6/2015

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On a frôlé le drame en plein direct, pendant les phases finales du J-Bay Open, une étape du championnat du monde organisée au large du Cap (Afrique du Sud). Alors qu'il concourrait pour la finale, la star du surf australienne Mick Fanning s'est fait attaquer par un requin, dimanche 19 juillet.

 World Surf League 19/7/2015


L'attaque a été filmée puis postée sur le compte YouTube de la World Surf League (WSL), qui organise la compétition. Les images montrent clairement l'aileron d'un requin s'approcher du surfeur. Mick Fanning s'en sort finalement sain et sauf, après s'être violemment débattu et avoir donné un coup au poisson. Il a été immédiatement évacué par jet-ski.

"J'ai senti quelque chose qui m'attrapait. Il a surgi et s'est coincé dans mon cordon de sécurité. J'ai immédiatement sauté. Il a continué à s'approcher de ma planche et j'ai frappé, et crié. J'ai juste vu des nageoires. Je n'ai pas vu ses dents. J'attendais que des dents viennent vers moi. Je l'ai frappé sur le dos", a raconté Mick Fanning, une fois en sécurité sur un bateau.

Sur Twitter, la WSL indique que la baie où évoluent les surfeurs est en train d'être inspectée. L'épreuve a été suspendue pour la journée en raison de l'incident.

Due to the shark incident, #JBayOpen has been called OFF for the day. The athletes are unharmed. More info soon http://t.co/Kq8bZ5eIA7

— #JBayOpen (@wsl) July 19, 2015


Le triple champion du monde Mick Fanning attendait patiemment la vague durant les premières minutes de la finale à Jeffreys Bay, près de Port Elizabeth, lorsqu'un squale a surgi derrière lui. "Il est venu et s'est retrouvé coincé dans le 'leash' de ma planche", a-t-il déclaré.

"Je donnais des coups de pied et criais. J'ai juste vu une nageoire. Je n'ai pas vu ses dents. J'attendais qu'il vienne me mordre quand je nageais. Je lui ai mis un coup dans le dos", a décrit le surfeur.

Sur la vidéo, Mike Fanning apparaît assis sur sa planche lorsqu'un aileron se dirige vers lui. L'homme de 34 ans se débat, mais le requin parvient à le faire tomber dans l'eau.

L'encadrement, sur un scooter des mers, est venu secourir le surfeur ainsi que son compatriote Julian Wilson. "Mick Fanning est physiquement indemne", a confirmé la ligue mondiale de surf, précisant que deux squales seraient impliqués dans l'attaque.

La ligue a préféré ne prendre aucun risque et a annulé le J-Bay Open, une des manches du championnat mondial de surf. Romandie 20/7/2015



Francetv info 19/7/2015

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Lors d'une compétition internationale de surf en Afrique du sud, le finaliste est attaqué par un requin sous l'œil des caméras. Que risquait réellement le surfeur ? Décryptage du spécialiste Bernard Seret.

World Surf League 19juillet2015

L'image est digne d'un film d'horreur : un surfeur, en l'occurrence Mick Fanning, triple champion du monde venu disputer la finale du J-Bay, l'une des plus grande compétition de surf, est assis tranquillement sur sa planche, attendant son "run"... tandis que, dans son dos, un aileron laisse deviner qu'une terrible attaque est sur le point de se produire. Tout s'enchaîne alors très vite. Le squale surgit en un éclair, tandis que Mick Fanning se cramponne à la planche (de son salut) et bat des pieds comme pour dissuader le squale.

"Il a eu le bon réflexe, commente Bernard Seret, océanographe spécialiste des requins. Mais il a aussi eu beaucoup de chance, car normalement le requin ne manque pas sa cible". Mais au fait, quel requin ? Le champion risquait-il vraiment d'y laisser la vie ? "C'est certain, tranche Bernard Seret. L'aileron est caractéristique d'un grand requin blanc, qui est par ailleurs une espèce connue pour fréquenter les eaux sud-africaines".

Le spécialiste a par ailleurs pu estimer la taille du prédateur : "A un moment, on voit ce qui semble être sa nageoire pectorale. Compte tenu de la taille du surfeur, on peut estimer la taille de la nageoire et donc celle du requin, car elle fait environ 16% de la longueur du corps. Ce qui donne un animal de 3,10 à 3,80 mètres de long !"

Quant à l'attaque, il est probable que le grand blanc ait en fait ciblé... le leash, c'est-à-dire la cordelette qui relie le surfeur à sa planche. "Le leash traîne dans l'eau et peut se mettre à vibrer, explique Bernard Seret. Il ressemble alors à un poisson pour le requin : c'est une sorte de leurre". Ce qui explique peut-être pourquoi Mick Fanning s'en sort miraculeusement indemne, et pas son leash, tranché net sur le coup.


Sciences et Avenir 20juillet2015

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Les autorités de La Nouvelle-Galles du Sud (en anglais New South Wales), le plus peuplé des Etats australiens, ont annoncé vendredi un renforcement de la surveillance des requins au large de ses plages. Elles ont toutefois exclu toute chasse au squale après plusieurs attaques.

Les habitants de la station balnéaire touristique de Ballina, à environ 750 kilomètres au nord de Sydney, avaient appelé les autorités de l'Etat à la rescousse, disant que le nombre de visiteurs avait dégringolé à cause de trois attaques de requin depuis le début de l'année.

A la fin juillet, un surfeur de 52 ans a été grièvement blessé à la jambe et au bras tandis qu'un adepte du bodyboard de 32 ans avait été blessé aux jambes au début du mois. En février, un surfeur japonais de 41 ans avait trouvé la mort lorsqu'un squale lui avait arraché les jambes.

Le ministre de l'industrie primaire Niall Blair a annoncé qu'un budget de 250'000 dollars australiens serait débloqué pour observer, marquer et suivre à la trace les requins de la région. Des spécialistes internationaux seront mobilisés pour ce projet qui doit être mené à bien avant l'été austral très touristique.

"N'oublions pas que l'océan est le domaine du requin", a cependant souligné le ministre. "Le gouvernement prend des mesures pour mieux comprendre les risques afin de les réduire".

Les autorités n'envisagent pas de chasser les squales, mais plutôt de prendre des mesures comme l'installation de filets antirequins aux abords des plages.


Romandie 14/8/2015

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