Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…
BelleMuezza

ZOO de Vincennes : vers une immersion dans l'habitat naturel des animaux

Messages recommandés

C'est ce mercredi 7 décembre que sera lancé le chantier du futur zoo de Vincennes. En avril 2014, date prévue pour la réouverture du parc, les visiteurs se verront offrir une expérience exceptionnelle. Le projet de rénovation du zoo a pour but de favoriser la préservation des espèces, tout en permettant au public de s'immerger dans un espace naturel.

Lancé en septembre dernier, le projet de rénovation du zoo de Vincennes entre ce mercredi 7 décembre dans une nouvelle étape. C'est aujourd'hui que sera posée la première pierre du chantier. Quelque 1,4 million de visiteurs sont attendus chaque année, et le but de ce projet est de leur offrir une immersion dans des biozones correspondant aux différents écosystèmes de cinq grandes régions de la planète.

"Dans les années 1930, on présentait une collection d'animaux dans un décor uniforme. Le principe du zoo du XXIe siècle, c'est l'immersion du visiteur dans des biozones" souligne auprès de l'AFP Thomas Guenon, le directeur général du Muséum national d'histoire naturelle qui a la charge de l'exploitation du parc. En avril 2014, date à laquelle est prévue la réouverture du zoo parisien, les visiteurs quitteront la ville pour découvrir dans les paysages de la Patagonie, d'Europe, de la biozone sahélo-soudanienne, de Madagascar et de la Guyane, plus d'un millier d'animaux de 175 espèces différentes, dont un grand nombre sont menacées de disparition. Ces animaux en danger font l'objet d'un vaste programme de conservation coordonné au niveau mondial.

Cette rénovation totale du parc zoologique de 14,5 hectares bénéficie d'un budget de quelque 167 millions d'euros, dont 30 millions financés par l'Etat, et 10 millions par des fonds propres du Muséum. D'ici un an, le bâtiment des girafes, qui resteront dans le zoo pendant la durée des travaux, sera le premier achevé. Puis en novembre et décembre 2013, ce sont la grande volière et la grande serre tropicale qui devraient être terminées.

Maxisciences 07/12/2011

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Adège, Aurore, Ariane, Gatinu et les "petits" Roy, Riwel et Djouba, les derniers nés de la tribu des girafes du Zoo de Vincennes, quittent prudemment leur enclos pour la promenade quotidienne sur leur espace de plein air. Autour les pelleteuses s'affairent à moderniser les lieux.

Le parc de 14,5 hectares est fermé au public depuis 2008 et les 16 girafes à la démarche placide s'accomodent plutôt bien des bruits du chantier. Les jeunes, nés ces dernières semaines, quoique malhabiles sur leurs longues pattes, se livrent à une belle course poursuite au soleil devant deux journalistes de l'AFP.

"C'est un animal doux, curieux, intelligent mais très peureux", explique Eric Dugas, leur soigneur. "Au début les bruits des démolitions des rochers artificiels les ont surpris, mais depuis ils s'y sont habitués".

Contrairement à la majorité des autres 180 espèces d'animaux présentes dans ce parc datant de 1934 et qui ont dû trouver refuge dans d'autres zoos, les girafes n'ont pas déménagé.

"Le troupeau était trop important pour qu'on puisse trouver un refuge provisoire pour les 16 girafes", souligne le responsable vétérinaire Alexis Lécu.

Et puis éclater le groupe aurait impliqué l'arrêt de la reproduction avec des difficultés inévitables de réadaptation ensuite à la vie en commun, précise-t-il.

En quatre ans, il y a eu deux vagues de naissances. Benny, le grand et costaud mâle reproducteur, est régulièrement séparé des femelles qui sont en chaleur tous les 15 jours. "La preuve que les girafes n'ont ressenti aucune gêne du fait des travaux c'est qu'on a eu encore récemment trois naissances", note le chef vétérinaire. La gestation de la girafe dure 15 mois. Le plus "grand" des "petits" mesurait déjà 2 mètres à sa naissance, se souvient Gérard, un autre soigneur.

"L'important c'est de laisser les animaux au milieu de leur environnement habituel, humain et matériel et qu'on ne les balance pas d'un bout du chantier à l'autre", précise le vétérinaire.

A l'arrivée dans la nouvelle biozone qui va les accueillir dès novembre, il y aura les mêmes soigneurs, une cuisine où ils leur prépareront chaque jour la barbotine du petit-déjeuner, les ballots de luzerne et les repas de fruits et légumes du soir (pommes, carottes et oignons coupés en tranches) toujours servis à l'intérieur.

Autour du havre de paix où évoluent les girafes, entouré d'une grande clôture verte, les engins de chantier préparent les quatre autres biozones prévues pour le nouveau parc qui ouvrira en avril 2014 et où les animaux ne seront plus "objets de curiosité" mais des "ambassadeurs de la nature", selon la plaquette d'information du projet.

Refaire complètement un zoo, de surcroît en laissant des animaux sur place, est "très inhabituel", reconnaît le responsable vétérinaire. Les rénovations se faisant généralement plutôt par petites zones.

Le plus délicat sera de transférer Adège, Aurore et ses congénères de l'actuel enclos vers le nouveau qui sera trois fois plus grand à l'extérieur et deux fois plus grand à l'intérieur.

"On s'entraîne à les faire entrer dans un sas devant l'enclos, une par une ou deux par deux, parce qu'on les transfèrera peut-être en camion à travers le chantier", dit le soigneur Eric, expliquant qu'"une girafe qui a peur ça panique très vite et court alors dans tous les sens et peut se faire mal".

Dans leur nouvel habitat, les girafes cohabiteront avec des autruches et des grands koudous (genre d'antilope), des espèces pacifiques. "On a voulu minimiser les risques", souligne le vétérinaire.



Libération 27/07/2012

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
PARIS - Adège, Aurore et quatorze autres girafes sont les premières à occuper leur nouveau bâtiment du zoo de Vincennes en travaux depuis cinq ans, alors que les tracteurs, bétonnières et pelleteuses tournent à plein régime pour une ouverture prévue dans un an.

Contrairement à la majorité des autres 180 espèces d'animaux présentes dans ce parc datant de 1934 qui ont été placés dans d'autres zoos, les girafes n'ont pas quitté le parc de 14,5 hectares.

Les girafes ont été transférées les 5 et 6 décembre et toutes sont arrivées en bonne forme dans leurs nouveaux quartiers deux fois plus spacieux qu'avant, raconte à l'AFP le responsable vétérinaire, Alexis Lécu. A l'exception de Benny, le mâle du cheptel, les femelles, toutes nées au zoo, n'avaient pas changé d'habitat.

Comme ce sont des mammifères fragiles et craintifs, on avait anticipé leur déplacement en les sensibilisant à des situations différentes, aux bruits et aux vibrations pour qu'elles ne s'affolent pas, ajoute-t-il. On a utilisé des tranquillisants de courtes actions pour que le troupeau se reconstitue vite et retrouve ses repères.

Pour recréer le comportement de l'animal dans son milieu naturel, l'enclos intérieur est équipé de grandes mangeoires et d'un râtelier à foin sur poulie pour que les girafes mangent en hauteur.

Thomas Grenon, directeur général du Muséum national d'histoire naturelle, en charge de l'exploitation du zoo se félicite du bon déroulement des travaux et du respect des délais de livraison et du budget. Les structures de la grande volière et de la grande serre tropicale sont pratiquement achevées, commente-t-il.

Quant au budget, il est toujours de 160 millions d'euros qui bénéficient d'une subvention de 30 millions d'euros du ministère de l'Enseignement supérieur et de la recherche.

Au printemps 2014, les visiteurs voyageront dans cinq grandes zones géographiques de la planète, les biozones, correspondant à différents écosystèmes. Ils découvriront la faune et la flore dans la biozone de Patagonie, Sahel-Soudan, Guyane, Europe et Madagascar, et Patagonie, découvrant un éventail d'espèces en difficulté comme les lémuriens, le rhinocéros blanc ou l'oryx algazelle.

Pendant un an, les animaux s'installeront au fur et à mesure de la livraison des zones. Ainsi un jaguar accueilli récemment à la ménagerie du Jardin des Plantes rejoindra les girafes d'ici quelques mois.

Le défenseur des bêtes, Allain Bougrain-Dubourg, qui a travaillé avec les équipes du Muséum sur le projet, affirme que la priorité a été accordée à la condition animale. On n'exhibe pas les animaux pour le plaisir des visiteurs mais on s'intéresse à leur bien-être, notamment grâce à l'enrichissement des enclos. On ne donne plus à manger aux animaux aux heures précises comme autrefois mais en fonction de leurs besoins, dit-il.

Selon lui, tous les animaux présents seront les ambassadeurs des études et des programmes de conservation menés par le Muséum d'histoire naturelle dans le monde.

ROMANDIE 14/5/2013

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
 
BouyguesES 30/9/2013



On n'attend plus que les vautours et les paresseux. Le parc zoologique de Vincennes qui ouvrira ses portes dans quatre mois à plus d'un millier d'animaux. Les premières zones finalisées après une rénovation complète de deux ans et demi laissent entrevoir la métamorphose du zoo parisien historique.


 La serre tropicale du parc zoologique de Vincennes, quatre mois avant la réouverture du parc. ®️ F-G Grandin MNHN


Découpé en cinq biozones reproduisant cinq milieux naturels différents, le parc proposera 4 kilomètres de parcours. Dans la biozone Europe, au pied du célèbre rocher, une volière et des enclos attendent déjà les loups, lynx, rapaces, vautours et milans royaux. Dans cette zone, les pins vincennois d'origine sont maintenant accompagnés d'une hêtraie et d'une chênaie typiques des forêts d'Europe. «Le choix de l'implantation des biozones a été faite pour conserver le maximum d'arbres en place», explique Jacqueline Osty, paysagiste.

 JOVebuv 12/12/2013



«Nous avons reconstitué des biozones pour parler de biodiversité, d'espèces qui cohabitent ensemble: animaux, végétaux et hommes», ajoute Thomas Grenon, directeur général du Muséum national d'histoire naturelle (MNHN), pour qui «l'immersion» du visiteur dans le milieu de l'animal est une nouvelle façon de penser une visite au zoo: «Dans le zoo du 21e siècle, le visiteur est invité chez l'animal».

 Inauguration en avant première de la grande serre du nouveau Zoo de Vincennes Paris. Vincennes TV.fr 17/12/2013


Les tamanoirs et les lamantins inviteront bientôt les promeneurs dans leur serre tropicale, qui reproduit le climat de Guyane et Madagascar. Sous 6.000 panneaux de verre, cette serre de 4.000m² est maintenue à une température de 20-25°C et à un degré d'hygrométrie de 75%.

 Vert Déco 17/12/2013


«La végétation de la serre a été choisie avec la volonté de recréer la densité de la forêt tropicale, les différentes strates de végétaux jusqu'à la canopée, la cime des arbres», commente Jacqueline Osty. Entre les pandanus et les cacaoyers, les lianes permettront aux paresseux de se balancer au-dessus de la tête des visiteurs. «Il ne manque plus que le bruit et l’odeur des animaux pour se croire en Guyane», sourit Jacqueline Osty. Décollage prévu le 12 avril prochain à Vincennes.



 Le zoo de Vincennes réouvre ses portes dans 4 mois et une campagne de parrainages a été lancée. Jaguar, girafe, loup ou même loutre: en donnant entre 15 et 1000 euros, les visiteurs peuvent parrainer une trentaine d'animaux. Les fonds récoltés serviront à la protection de ces espèces dans le mondeBFMTV 16/11/2013


20 minutes 17/12/2013

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Véritable star ici au Parc zoologique de Paris, Adeline la girafe (Giraffa camelopardalis peralta), surnommée la "casse-cou" est la plus espiègle et curieuse du troupeau. Elle fait partie des animaux à parrainer de la biozone Sahel-Soudan.

Née au Parc zoologique de Paris en juin 1996, Adeline la girafe, si elle n’est pas la doyenne du troupeau – statut actuel d’Agamie, 30 ans au compteur – n’en est pas moins la meneuse, généralement toujours la première à sortir dans l’enclos extérieur avant d’être suivie par toutes ses copines. Les girafes règnent en maîtresses au Parc zoologique de Paris. Majoritairement toutes nées entre ses murs, elles ont, ici, tout vu, tout su, tout connu. Des lointains cris des enfants, à l’arrivée des tractopelles, en passant par le départ des 900 autres pensionnaires en 2009, le transfert dans leurs nouvelles loges il y a un an et bientôt la cohabitation avec les grands koudous (Tragelaphus strepticeros) et les autruches (Struthio camelus).  À la fermeture du zoo, il a fallu éviter de séparer ce groupe, le plus grand d’Europe pour cette sous-espèce.

 

Adeline la casse-cou ©️ F-G Grandin / MNHN


Devenues inséparables par leur nature grégaire, si elles sont très attachées les unes aux autres, elles le sont également avec leurs soigneurs qui les connaissent sur le bout des doigts. Car, au-delà des particularités physiques qui permettent d'identifier chacune, elles ont également toutes un caractère bien distinct. Et Adeline est de loin la plus intrépide.

Il y a quelques années, après avoir réussi à sauter le fossé, elle est allée vadrouiller dans les sentiers du zoo ! Une mâchoire cassée pour souvenir n’a pas refreiné ses ardeurs pour autant, elle peut même se montrer un tantinet bagarreuse si quelque chose lui déplaît. Mais c’est également une grande gourmande qui se montre très protectrice avec ses petits, notamment Djuba, 17 mois, le dernier né du groupe.


La girafe de l’Ouest (Giraffa camelopardalis) est un mammifère folivore (qui se nourrit de feuilles) et vivant dans la savane africaine. C’est l’animal terrestre le plus haut du monde et peut mesurer jusqu’à 5,5 mètres. Elle affectionne particulièrement les feuilles d’acacia et utilise sa longue et fine langue de 45 cm pour passer entre les épines de l’arbre et cueillir les pousses les plus tendres.


 PRESSIMAGEBANK 23dec2013



Les girafes n’émettent aucun son, ne bâillent pas, dorment peu et communiquent entre elles par des balancements mystérieux, des mouvements des yeux, des oreilles, des naseaux... Elles sont aussi capables de boire de l’eau au niveau du sol et d’élever leur tête à 6 m sans même connaître un bref étourdissement. Leur cœur très musculeux – 11 kilos – pompe jusqu’à 60 L de sang par minute pour l’envoyer, avec une pression impressionante, jusqu’à leur cerveau, 2 m au dessus (contre 30 cm chez l’Homme). La NASA s’est même inspirée des particularités anatomiques de l’animal pour élaborer les combinaisons anti-gravité des astronautes !
Pour parrainer Adeline c'est ici et pour en savoir plus c'est .

La réouverture du parc (zoo de Vincennes) est prévue le 12 avril 2014.


France TV Info 7jan.2014

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Paris (AFP) - Un voyage au cœur de la biodiversité à travers cinq régions du monde : le zoo de Vincennes rouvre ses portes samedi après trois ans de travaux et avec quelque mille animaux de 180 espèces différentes "dans le respect du bien-être animal".

"On a arrêté les anciennes méthodes qui consistaient à pousser les animaux pour les faire sortir et les montrer au public, explique Alexis Lécu, le responsable vétérinaire. Aujourd'hui on joue sur leur comportement naturel pour qu'ils sortent sans contrainte".

Une visiteuse prend une photo de pingouins au zoo de Vincennes à Paris le 8 avril 2014 (c) Afp

"Les animaux du zoo vont de ceux très charismatiques - comme le lion, la girafe ou le rhinocéros, associés au terme zoo - aux espèces secrètes qui nécessitent de la patience comme devait en avoir le naturaliste pour les voir, tels le glouton ou le tamanoir", dit-il.


By AFP 8/4/2014


Dans la serre, un lamantin mange de la salade accrochée au fond de l'eau dans un immense bassin. "Ce mammifère marin herbivore mange le couvert végétal du fond marin. Il s'est très vite habitué aux guirlandes de salades car il mange sous l'eau et retrouve ainsi sa manière naturelle de se nourrir", relate Alexis Lécu.

Durant le parcours, le visiteur découvrira la faune et la flore de cinq biozones : Patagonie, Sahel-Soudan, Guyane, Europe et Madagascar - et pourra admirer un éventail d'espèces en difficulté comme des lémuriens, le rhinocéros blanc ou l'oryx algazelle.


By BFMTV 6/4/2014


Les 45.215 m2 de la zone Sahel-Soudan, la plus spacieuse, abritent ainsi girafes d'Afrique de l'Ouest, rhinocéros blanc, autruches et babouins de Guinée dans un milieu de savane arborée, arbustive, savane rase et delta.

"Nous avons inventé un nouveau zoo sur un concept différent du XXème siècle, où les animaux étaient exhibés comme une attraction. Ce zoo du XXIème siècle montre et parle de biodiversité et les bêtes vivent ensemble comme dans leur milieu naturel", assure Thomas Grenon, directeur général du Muséum national d'histoire naturelle, en charge de l'exploitation du zoo.


By itele 8/4/2014


D'importants travaux, à hauteur de 170 millions d'euros, ont permis de refaire intégralement le parc qui a conservé son emblématique grand rocher. "On a créé du relief car le parc était plat, notamment de grandes côtes rocheuses en Patagonie. Dans la grande serre de 4.000 m2, on a reconstitué la Guyane et Madagascar", ajoute-t-il. "On est passé d'un espace bétonné à un décor plus naturel".

Devant l'enclos des vautours, Allain Bougrain Dubourg, président de la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO), estime que "le zoo de Paris a sa place dans notre société avec ses programmes de sauvegarde des espèces".

"Il se distingue de beaucoup d'autres zoos par le fait que l'on n'exhibe plus les animaux, mais le public doit les découvrir, se montrer patient et faire un effort pour les apercevoir", dit-il. "On a donné la priorité au bien-être des bêtes et travaillé sur l'enrichissement, c'est-à-dire les moyens de satisfaire leurs besoins éthologiques", ajoute le président de la LPO.


By LOOL72 14/3/2014


C'est l'heure du festin des loups. Le soigneur Ludovic Paraud cache des morceaux de viande et des croquettes (!) un peu partout dans l'enclos. "Le but est que les animaux ne dépriment pas. En cachant la nourriture à différents endroits, ça leur permet de rester actifs et ça les stimule", explique-t-il.

L'enrichissement s'applique principalement aux mammifères carnivores mais aussi à d'autres espèces, comme les oiseaux. Les pensionnaires - 74 espèces d'oiseaux, 42 de mammifères, 21 de reptiles, 17 d'amphibiens et 15 de poissons - n'ont pas été prélevés dans la nature, mais viennent d'autres zoos dans le cadre d'échanges aux niveaux européen et mondial pour conserver une diversité génétique. Ainsi, Aramis, le jaguar mâle vient du zoo de Varsovie, des zèbres de Moscou, le puma du Chili, le lamantin des Pays-Bas, etc.


By ParisMatch 7/2/2014


"Les zoos sont des réservoirs de populations d'animaux qui pour certains ont disparu dans la nature ou sont très menacés. On les maintient en vie dans l'espoir de pouvoir les réintroduire dans leur milieu naturel un jour", espère Thomas Grenon.

Sciences et Avenir 8avril2014

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Six (longues) années après sa fermeture, le parc zoologique de Paris (ex-zoo de Vincennes) réouvre ses portes au public. Visite en avant-première et découverte des nouveaux pensionnaires avant l'ouverture officielle qui a eu lieu samedi 12 avril 2014. Reportage photo réalisé par Elodie Drouard pour France Info TV (toutes les photographies ci-dessous sont d'Elodie Drouard...)

 Tout a changé ou presque dans l'ancien zoo de Vincennes, sauf son emblématique totem, le grand rocher, qui domine le parc du haut de ses 65 m...

 La grande nouveauté, c'est la structuration du zoo en cinq régions géographiques distinctes, appelées biozones... (C'est aussi le cas pour le Parc des Félins, divisé, lui, en 4 zones).

 La visite débute par la Patagonie, haut lieu de conservation des mammifères marins.

 Les manchots de Humboldt y évoluent dans un bassin creusé dans un amphithéâtre de faux rochers.

 Le public peut ainsi observer la colonie plonger dans un bassin subaquatique ou assister à un nourrissage par un soigneur.

 Le voyage se poursuit dans la plus grande biozone du parc consacrée, sur plus de 45 000 m2, au Sahel et au Soudan.

 Comme dans son environnement naturel, la savane, Néro, le lion âgé de 14 ans, règne en maître en attendant ses trois femelles qui le rejoindront un peu plus tard.

 Situés juste en face, deux oryx algazelles ne semblent pas perturbés par la présence de ce prédateur. Ces mammifères ont quasiment disparu à l'état sauvage même si des projets de réintroduction sont en cours dans des réserves nord africaines.

 Adeline et ses 15 congénères ont décidé de bouder les visiteurs. Il faut dire que cela fait trois ans qu'elles n'ont eu que les ouvriers du pharaonique chantier à observer.

 A leurs côtés, et destinés à cohabiter ensemble, des autruches et des grands koudous.

 Côté félins, la biozone Sahel-Soudan compte parmi ses pensionnaires Aramis le jaguar, que nous n'avons pas eu l'occasion de voir. Arrivés il y a peu, certains animaux ne sont pas encore acclimatés à leur nouvel environnement et sont très difficiles à apercevoir. (Lisez bien le pannonceau indiquant comment différencier les félins tachetés)

 Au pied du grand rocher, une colonie de babouins de Guinée semble, elle, parfaitement intégrée.

 On ne se lasse pas d'observer depuis les trois grands écrans vitrés les jeux et l'organisation sociale de cette quarantaine de singes.

 Sur un ponton de bois posé au-dessus d'un plan d'eau, le visiteur traverse ensuite une grande volière où évoluent une vingtaine d'espèces d'oiseaux. Parmi elles, un groupe de flamants roses en liberté.

 Et des dizaines d'autres oiseaux comme la cigogne d'Abdim.

Ou encore ces avocettes élégantes vraiment peu farouches.

 De l'autre côté du grand rocher, dans la biosphère Europe, se trouve toujours l'historique volière aux rapaces.

 Interdite au public, elle abrite derrière des grillages des rapaces menacés d'extinction comme le vautour moine.

 A côté, une meute de loups ibériques batifole dans un double enclos.

 La visite se poursuit sous la bulle de verre de la grande serre, simulant le climat tropical que l'on trouve en Guyane et à Madagascar.

 Ici aussi, se trouvent une quinzaine d'espèces d'oiseaux en liberté comme ce couple d'aras macao...

 Ou cet agami trompette extrêmement curieux et intrigué par une caméra.

 D'autres espèces sont en cage au sein de la serre comme les aras hyacinthe, le plus grand des perroquets.

 Mais les oiseaux ne sont pas les seuls à évoluer au sein de cette grande serre. On y découvre également un lamentin dans son bassin d'eau douce, des reptiles (invisibles le jour de notre visite) ou encore ce couple de lémurs vari à ceinture blanche. Ces lémurs se partageront la vedette avec une autre variété de lémur vari, les roux, que le parc accueille pour la première fois.

 La visite se poursuit à l'extérieur de la serre avec l'enclos des singes laineux.

 Au total, les biosphères Guyane et Madagascar accueillent près d'une centaine d'espèces.

 Parmi elles, des chiens des buissons, originaires de Guyane et classés comme espèce vulnérable dans son habitat naturel en raison de la destruction de ce dernier. (Je trouve qu'ils ont un air de ressemblance avec le "tigre de Tasmanie" (thylacine), espèce disparue, décimée par l'homme...).

 Les tapirs et l'enclos des tortues terminent la visite imaginée à travers un parcours long de 4,2 km.

 Au total, ce sont 1 000 animaux, dont ce mara, que le visiteur aura le loisir d'observer, s'il sait être patient...

Pour avoir visité à plusieurs reprises l'ex zoo de Vincennes lorsque j'étais jeune (j'habitais à proximité), et y avoir aussi amené mes enfants (mes deux fils aînés lorsqu'ils étaient petits), ce nouvel espace dédié aux animaux n'a plus rien à voir avec l'ancien ! Mais alors plus du tout. J'ignore si je vais me laisser tenter par une visite avec mes petits-enfants, car ma vision des zoos a radicalement changé. Ces lieux représentent davantage "des prisons" parfois de luxe... Même correctement aménagés, ils ne pourront jamais représenter l'habitat naturel des animaux qui ne peuvent exprimer leur véritable comportement naturel... (ils sont habitués à être nourris par l'homme)... Et les dernières affaires où des animaux ont été euthanasiés pour diverses raisons, ont renforcé ma conviction...

France tv Info 10/4/2014 (Rappel Photos Elodie Druard/France Info tv)

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Évoluant dans la pampa de la zone Patagonie, aux côtés des nandous et des guanacos, les maras, aussi appelés lièvres de Patagonie appartiennent, contre toute attente, à l'ordre des rongeurs ! Troisième plus gros rongeur vivant, le mara est aussi l'un des plus rapides.

Au Parc zoologique de Paris, ils sont arrivés en nombre pour s'approprier la pampa de la zone Patagonie. Venus de la Ménagerie du Jardin des Plantes ou de la Réserve de la Haute Touche, la dizaine de maras (Dolichotis patagonum) cohabite avec les guanacos et les nandous, avec qui il leur arrive parfois de se chamailler. Heureusement, ces lièvres de Patagonie bénéficient d'une zone de retrait dans laquelle se réfugier.

Maras (Lièvres de Patagonie) à la péninsule Valdés, en Patagonie. Moebiusuibeom-en / Flickr / CC BY-SA 2.0

 Bien que son apparence rappelle celle d'un gros lièvre (de la famille des léporidés), le mara est en fait une espèce de rongeurs de la famille des Cavidés. Après le capybara et le castor, le mara est le troisième plus gros rongeur vivant ! (Photo Femelle Capybara allaitant des petits.. Fidel León Darder CC BY-SA 3.0)

 Avec ses longues pattes, il mesure environ 70 cm pour un poids de 9 à 15 kg. Les pattes arrière ont trois orteils avec des griffes ressemblant à des sabots et sont plus longues que les pattes avant. Le pelage dense et fin est brun grisâtre sur le dessus et blanc sur le ventre. Les flancs et le menton sont orangés. Bâti pour la course, le mara est extrêmement rapide pour un animal de sa taille : il peut sprinter à 55 km/h en moyenne avec des pointes à 80 km/h sur de courtes distances et il peut bondir jusqu'à 2 mètres à la verticale !  (Photo un castor : Sa queue plate lui est très utile sous l'eau, dans les courants, ou lorsqu’il doit positionner les branches de son barrage. Ixitixel / domaine public)

Photo d'un mara adulte debout. [i]Herbivore, il se nourrit le jour d'herbes, plantes, feuilles, racines et d'écorces. Svdmolen CC BY-SA 2.5[/i]

Les maras sont des animaux très sociaux : ils peuvent vivre dans des groupes de 10 à 30 individus et ils communiquent par différents sons, des petits bruits graves aux sifflements plus aigus (comme le cochon d'Inde).

 Nandou d'Amérique (Rhea americana). Arpingstone / domaine public

Caractéristique exceptionnelle chez les mammifères, et d'autant plus chez les rongeurs, les maras sont monogames et s'accouplent pour la vie. Une portée est constituée de 1 à 3 petits qui naissent après une période de gestation de 3 mois. Tous les nouveaux nés d'un groupe sont rapidement placés dans une tanière commune, faite en général à partir d'un trou ou d'un tunnel abandonné. La tanière tient lieu de "nurserie" pour la progéniture d'une dizaine de couples de maras.

Guanaco (Lama guanicoe), photographé dans un parc national au Chili par Mary Frances Howard / domaine public

Cet animal est naturellement présent en Argentine. Il habite les vastes savanes sèches à buissons et arbustes et les régions semi-désertiques de la Patagonie où les hivers sont très froids et les étés très chauds. Cette espèce est classée dans la liste rouge de l'UICN comme "quasi menacée".


Francetv Info 30/6/2014

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
L'animal, âgé de trois ans, serait mort par asphyxie en restant coincé dans une galerie sous-marine entre deux parties du bassin.

Barry, l'un des deux lamentins du zoo de Vincennes (Val-de-Marne) qui a rouvert en avril dernier après trois ans de travaux, est mort accidentellement par asphyxie le 11 août dernier, a-t-on appris auprès de la direction du zoo.

Tinus, lamantin âgé de 24 ans, se retrouve désormais seul dans son bassin du zoo de Vincennes. ©️ Manuel Cohen - MNHN

Le mammifère marin, qui doit remonter toutes les 10 minutes environ à la surface pour reprendre sa respiration, est resté coincé "dans une galerie sous-marine entre deux parties du bassin, normalement fermée par une porte", a expliqué à l'AFP Alexis Lécu, directeur scientifique et vétérinaire en chef du parc zoologique. "Il y a des endroits dans le bassin où il peut se soustraire à la vue du public", a-t-il poursuivi.

Une enquête est en cours pour déterminer les circonstances précises de la mort de Barry, 3 ans, né au zoo d'Odense (Danemark) et qui fait partie d'un plan d'élevage européen entre plusieurs zoos. Il avait rejoint celui de Vincennes début juillet. Le bassin des lamantins, où vit un deuxième spécimen, Tinus, constitue l'une des principales attractions du parc.

"On essaye de faire du mieux qu'on peut avec les informations qu'on a. On a anticipé beaucoup d'accidents possibles. Il faut que celui-ci serve aux autres zoos, a affirmé M. Lécu. La conception globale du bassin n'est pas remise en cause", a t-il insisté.

Un nouveau lamantin devrait rejoindre le bassin du zoo de Vincennes avant la fin de l'année, toujours dans le cadre du plan d'élevage européen, quand les circonstances de la mort de Barry auront été tirées au clair.

 Quelques exemples de mammifères marins et de leur aptitude à la plongée. Infographie Damien Hypolite.

Il n'existe plus que 3.000 spécimens de cette espèce menacée. Les lamantins sont des mammifères herbivores appartenant à l’ordre des siréniens. Surnommés "vaches de mer", ils vivent à proximité des côtes dans les eaux chaudes et ne supportent pas les grandes différences de température.


Sciences et avenir 19/8/2014

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Le matin, chacun à sa routine. Café, douche, métro pour certains, fourrage, toilette à coups de langue et dégourdissement des pattes pour d’autres.  

A l’occasion du premier anniversaire de sa réouverture, le parc zoologique de Paris convie les visiteurs à des rencontres inédites avec les animaux. Au menu de ce mois d’avril à Vincennes: petit-déjeuner avec les girafes, nourrissage du lamantin, rencontre avec les oiseaux dans la volière ou encore visite des loges des rhinocéros.

 Une girafe prend son petit-déjeuner au parc zoologique de Paris, le 24 mars 2015. - A.Chauvet/20Minutes

A 8h30, les girafes se réveillent d’une bonne nuit de sommeil. Ces grandes indolentes font les 3x8: 8h de sommeil, 8h d’alimentation et 8h de rumination. «On ne leur donne que du fourrage pour le petit-déjeuner, explique Alexis Lécu, directeur scientifique et vétérinaire du zoo. A midi, elles ont un mélange de céréales et d’eau bouillie, et remangent ensuite une ou deux fois.» Attention toutefois à ne pas laisser les derniers nés du parc, Ubangi et Douzi âgés de 4 et 1,5 mois, mettre leur museau dans la nourriture des grands. «Les bébés boivent du lait jusqu’à environ 2 mois puis grignotent du fourrage. Ils ne doivent pas avoir accès aux fruits et légumes car c’est mauvais pour leur métabolisme», poursuit Alexis Lécu.

Tandis que les girafes tâtent l’air frais de Vincennes avant de passer une patte hors de leur abri, l’animation est déjà vive au pied du grand rocher. Les babouins courent et sautent du lit, s’épucent, s’occupent des tout-petits nés il y a quelques semaines. On leur donne quelques croquettes enrichies en protéines sur lesquels ils se jettent avec voracité. «Il faut venir le matin au parc, les animaux sont beaucoup plus actifs», conseille le vétérinaire.

Dans la grande serre tropicale, le lamantin s’éveille tout doucement. Bastien Servières, soigneur-plongeur, va lui apporter son petit-déjeuner composé de guirlandes de salade. «Nous en accrochons au fond du bassin et en laissons flotter à la surface pour reproduire les comportements naturels d’alimentation», explique-t-il avant d’enfiler sa tenue de scaphandrier et de plonger au beau milieu des énormes pacus pour nourrir Tinus, le lamantin de 600 kilos, friand de salades de toutes sortes avec une préférence «pour les plus sucrées», sourit Alexis Lécu.

Tinus a perdu son compagnon Barry en août dernier, mort noyé après être resté coincé dans une canalisation. «Quelques jours après sa mort, il l’a cherché, mais les lamantins n’ont pas de lien social fort et cela a été vite oublié par la salade», rassure le vétérinaire.

D’autres poids lourds du zoo font une balade matinale: les deux rhinocéros mâles, Wami et Angus, passent par le «rhino push» pour sortir de leur abri nocturne. Ce système de barrières permet aux soigneurs de pouvoir peser les animaux régulièrement. «Nous l’utilisons aussi pour l’entraînement médical: le rhinocéros apprend à poser sa tête sur les barreaux pour que nous puissions, si besoin, faire une prise de sang dans les oreilles», explique Matthieu Villemain, soigneur de ces grosses bêbêtes placides de 1,5 tonne très sensibles aux caresses et à qui il faut «parler gentiment».

La matinée avance et les otaries sont prêtes pour leur entraînement matinal: elles aussi sont dressées à simuler des soins pour éviter les anesthésies en cas d’intervention médicale. Lisa, soigneuse, habitue ainsi Portos l’otarie à crinière de 150 kilos à recevoir des gouttes dans les yeux, à se coucher sur le côté, position idéale pour faire des radios ou des échographies, ou encore à montrer ses dents. Si tout se passe bien, la journée peut partir du bon pied.  

Voir sur la page Facebook du parc zoologique le programme à partir de début avril.


20 Minutes 24/3/2015

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Le parc zoologique de Paris (VIncennes-Saint-Mandé) a annoncé hier la naissance de 3 lionceaux, nés le 22 avril 2015, et à l'abri des regards jusqu'à mercredi 3 juin.

Trois lionceaux sont nés, le 22 avril 2015, au parc zoologique de Paris (Zoo de Vincennes). La naissance de grands animaux sauvages en captivité est toujours un petit événement, même si pour les lions, c'est chose assez courante.

 ©️ Parc zoologique de Paris


Comme c'est l'usage, les trois lionceaux, deux mâles et une femelle, étaient jusqu'à aujourd'hui isolés du public, à l'écart des regards. Ils ont désormais six semaines et vont très bien. Les deux mâles pèsent 6,6 kilos chacun. La petite femelle,de son côté, pèse 5,4 kilos.

Le public pourra bientôt venir les voir, en principe d'ici quinze jours ou trois semaines, vers la fin juin 2015, mais en attendant, en voici une petite vidéo réalisée par le parc zoologique :

 France 3 Paris Ile-de-France 3/6/2015





F3 Pairs IDF 3/6/2015

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

×
×
  • Créer...