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Tour d'horizon sur les métaux lourds (ETM) et les autres et la lutte pour s'en défaire

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Tout d'abord, le point sur l'appellation métaux lourds :

La notion d’éléments-traces métalliques, ou ETM tend à remplacer celle de métaux lourds qui a été et qui reste un concept mal défini car associant des métaux toxiques réellement lourds à d'autres l'étant moins. Une partie des ETM est toxique, ou toxique au-delà d'un certain seuil ou radioactive (radionucléides).

Selon les éléments et le contexte (acidité du milieu, synergies entre ETM ou entre ETM et d'autres polluants, spéciation...), ils sont plus ou moins bioassimilables et pouvant être bioconcentrés par la chaine alimentaire. C'est pourquoi certains font l'objet d'un suivi (réglementaire ou volontaire) dans l'eau, l'air (associés aux aérosols ou poussières), les sols, l'alimentation, les boues d'épuration, etc. De nouveaux problèmes sont posés par les nanoparticules en raison de leurs propriétés nouvelles.

L' abondance moyenne globale normalisée de l'élément dans la roche de la croûte est dite « valeur de Clarke » (Clarke value pour les anglophones), qui représente pour un métal donné dans le sol ou dans le sédiment ou dans un matériau géologique désigne sa teneur moyenne dans le monde dans ce substrat.

On se réfère parfois à cette valeur moyenne, via le facteur d'enrichissement (EF) pour un élément chimique donné dans un compartiment de l'environnement pour estimer qu'un taux de tel ou tel élément est anormalement élevé dans ce compartiment, ce qui peut être un indice de pollution.

La notion de métaux lourds est un concept factuel, industriel, avant tout empirique, sans définition scientifique précise, ni technique unanimement reconnue.

À titre d’exemple, un rapport d’information au Sénat français «Les effets des métaux lourds sur l’environnement et la santé», indiquait : «L’appellation métaux lourds est cependant une appellation courante qui n'a ni fondement scientifique ni application juridique».


  • Certains auteurs définissent les métaux lourds comme les éléments métalliques ayant une masse volumique supérieure à une certaine valeur (cette valeur minimale variant entre 4000 kg/m3 et 5000 kg/m3 selon les auteurs).
  • D’autres définissent comme métaux lourds les éléments métalliques compris entre le cuivre et le plomb dans le tableau périodique des éléments (excluant donc le fer, le chrome).
  • Pour d’autres il s’agit de tous les éléments métalliques à partir de la quatrième période du tableau périodique des éléments.
  • Par confusion, compte tenu du caractère potentiellement toxique de composés de certains des métaux lourds (mercure, plomb, cadmium en particulier), on inclut même parfois dans la catégorie des métaux lourds certains éléments toxiques comme l’arsenic (métalloïde), voire certains composés organiques. Il vaut mieux dans ce cas parler d’«éléments traces».

Dans le droit européen, dans le cadre des directives sur les déchets, on entend par «substance dangereuse» «une substance qui a été ou sera classée comme dangereuse par la directive 67/548/CEE ou par ses modifications ultérieures; par «métal lourd», on entend tout composé d'antimoine, d'arsenic, de cadmium, de chrome (VI), de cuivre, de plomb, de mercure, de nickel, de sélénium, de tellure, de thallium et d'étain ainsi que ces matériaux sous forme métallique, pour autant qu'ils soient classés comme substances dangereuses»


WIKIEPEIDA mars 2013

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Beaucoup d'ETM ont une utilité dans le processus biologique : par exemple le fer est un composant essentiel de l’hémoglobine, le zinc, le cuivre sont des oligo-éléments indispensables.

Tous les éléments-traces métalliques sont présents naturellement à l’état de traces dans le sol. L’activité humaine peut avoir renforcé cette présence ; en effet, nombre d'ETM jouent un rôle important dans la vie quotidienne :


  • le fer (Fe) et ses alliages, aciers, aciers inoxydables ;
  • le plomb (Pb) pour les batteries d'accumulateurs (en particulier pour les automobiles), les tuyauteries, les soudures, les peintures anti-corrosion (minium) et les munitions. Les grenailles de plomb des munitions de chasse et de ball-trap, perdues dans l'environnement, représentaient environ 8 000 t de plomb/an rien que pour la France vers l'an 2000 ; ces munitions toxiques sont source de saturnisme aviaire chez l'homme...;
  • le mercure (Hg) pour de très nombreux usages dont les amalgames dentaires et les piles électriques ;
  • l'uranium (U) pour les quilles de certains bateaux, les munitions anti-blindage (uranium appauvri) ;
  • le chrome (Cr), comme pigment rouge et pour le chromage de pièces;
  • le cuivre (Cu), dans le domaine de l'électronique ainsi que comme fongicide (sulfate de cuivre, notamment utilisé lors du traitement des vignes) ;
  • le cadmium (Cd) utilisé entre autres pour les accumulateurs électriques («piles» rechargeables) Ni-Cd ainsi qu'en tant que cadmiage anti corrosion dans l'aéronautique
  • l'argent (Ag) pour la bijouterie et l'argenterie, la photographie argentique, les miroirs, de nombreux usages industriels (en particulier électriques et électroniques), les monnaies et médailles ;
  • l'or (Au) pour la bijouterie, les objets précieux, les contacts électriques, en dentisterie ;
  • le zinc (Zn) pour la galvanisation de l'acier, et pour des pièces moulées utilisées dans l'automobile ;
  • le titane (Ti) en raison de son inertie chimique pour la construction de réacteurs chimiques, ou pour la confection de prothèses (prothèse de hanche par exemple) ;
  • le nickel (Ni) pour les aciers inoxydables.

La combustion de combustibles fossiles solides ou liquides (charbon, produits d'origine pétrolière) est également susceptible de rejeter des métaux dans les cendres (hydrobinate), vapeurs et fumées. De tous les combustibles, le bois-énergie est, en France métropolitaine, le principal émetteur de métaux lourds dans l'atmosphère (excepté le mercure et le nickel).

Les ETM posant problème pour l'environnement et la santé sont des nanoparticules ou sont généralement associés aux aérosols de petite taille. Quand ils sont présents dans l'air (pollution routière, industrielle, combustion, etc., ils sont principalement évacués du compartiment atmosphérique par dépôt humide. Ils se retrouvent alors dans les sols, les sédiments et l'eau interstitielle puis dans les organismes et les écosystèmes où ils peuvent poser problème.




Impact toxicologique : L’impact toxicologique des ETM dépend de leur forme chimique (nommé «espèce chimique»), de leur concentration, du contexte environnemental (ce pourquoi on cherche à cartographier les pollutions, et notamment dans les anciennes régions industrielles), de leur biodisponibilité et de la possibilité de passage dans la chaîne du vivant (le réseau trophique).




On distingue en particulier les trois métaux mercure, plomb, cadmium, pour lesquels d’une part on n’a pas pu mettre en évidence de rôle positif pour l’activité biologique, et qui d’autre part peuvent être à l’origine d'intoxications ou de maladies graves ; par exemple l’absorption de plomb provoque le saturnisme, particulièrement grave chez l’enfant, le cadmium détruit les reins et dégrade le foie, et le mercure est un puissant neurotoxique. L'aluminium est considéré comme neuro-toxique ; il est cependant largement utilisé comme composant alimentaire, cosmétique, et comme adjuvant dans certains vaccins.

À l'inverse, les métaux considérés comme bio-compatibles et utilisés en chirurgie ou dentisterie, comme le titane et l’or, ou des métaux communs comme le fer, ne peuvent être mis sur le même plan que le mercure, le plomb et le cadmium. D’autres métaux peuvent être très toxiques sous certaines formes (chrome VI, cuivre oxydé (vert de gris)…).

L’utilisation de certains ETM est donc strictement réglementée, voire interdite dans certaines applications. Le rejet dans l’environnement en fin d’utilisation doit être évité, et ces métaux recyclés.

Les amalgames dentaires (dits « plombages ») et qui sont fortement utilisés dans les pays francophones et anglo-saxons font aujourd'hui l'objet d'une polémique car ils contiennent certains métaux lourds toxiques précités : mercure, mais aussi argent et étain. Certains pays comme la Suède, l'Allemagne, le Danemark, le Japon, la Russie et la Norvège en limitent l'utilisation et l'ont tout simplement interdit en ce qui concerne les trois derniers. En France et en Belgique, il a été considéré que les preuves de leur toxicité étaient trop peu nombreuses pour en déduire une nocivité non compensée par les avantages du mercure.

En revanche, les thermomètres au mercure ont été interdits à la vente dans l'Union européenne et les piles au mercure sont interdites en Europe (directive 98/101/CE) depuis décembre 1998 pour des problèmes environnementaux.


----->Certains de ces métaux sont également proscrits depuis quelques années de la fabrication des écrans d'ordinateurs, de portables, de télévision... Ce qui expliquerait selon les fournisseurs une durée de vie moindre des produits concernés...


WIKIPEDIA mars 2013

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Hormis des maladies telles que le saturnisme, la myofasciite à macrophages, l'hydrargyrie ou maladie Itai-itai directement induites par un seul métal, les pathologies induites par les métaux sont probablement le plus souvent multifactorielles, plusieurs métaux pouvant agir en synergie (positive ou négative) et pouvant aussi interagir avec d'autres toxiques ou substances naturellement chélatrices ou protectrices.

Des facteurs environnementaux semblent en cause dans un certain nombre de cas de maladies neurodégénératives. Certains métaux lourds toxiques et neurotoxiques, comptent parmi les premiers suspects.

Le mercure et le plomb, en particulier, pourraient agir en synergie pour inhiber ou tuer des cellules nerveuses. Certains pesticides sont également suspectés de pouvoir aussi agir en synergie avec des métaux.

Monnet-Tschudi et son équipe ont en 2006 publié une longue liste de preuves de responsabilité des métaux lourds, en tant qu'initiateurs de maladies neurodégénératives ou en tant que les aggravant.

La sensibilité de chacun serait fonction de l'hérédité génétique mais aussi de l'âge :

Graphique : Les jeunes enfants absorbent comparativement beaucoup plus les métaux lourds et les ETM ingérés que les adultes - Image Lamiot / Creative Commons 3.0 Unported 2.5


  • De manière générale, le fœtus et l'embryon, puis les nourrissons, puis les enfants sont beaucoup plus sensibles et plus exposés aux ETM que les adultes. Ils les absorbent beaucoup plus que les adultes, tant par ingestion, que par inhalation ou passage percutané.
  • Une hypothèse de l'inégalité des personnes face aux intoxications par éléments-traces métalliques ou métaux lourds, à confirmer, serait que les individus y seraient naturellement plus ou moins vulnérables. Mais s'il semble que le mercure soit en cause dans de nombreux cas de maladie d'Alzheimer, ce n'est pas nécessairement parce que les prédispositions génétiques induisent directement la maladie, mais plutôt parce qu'elles la favorisent indirectement, par exemple chez ceux qui ne disposent pas des gènes permettant à l'organisme de détoxiquer au mieux le cerveau du mercure et du plomb qui ont pu le contaminer de manière chronique au cours de la vie, ou à l'occasion d'une exposition accidentelle à ces toxiques.

A lire aussi : Aspects environnementaux du mercure, Écotoxicologie, Toxicologie, Maladie de Minamata, Règlement(CE) N° 1881/2006 de la Commission européenne (19 décembre 2006) fixant les teneurs maximales pour certains contaminants dans les denrées alimentaires.


WIKIPEDIA mars 2013

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Le plomb fait partie de la grande famille des métaux lourds. Il est présent dans la croûte terrestre et dans tous les compartiments de la biosphère.

Le plomb est un des métaux les plus mesurés dans l’environnement. Du fait de son interdiction dans les carburants depuis 2000, les concentrations de l’air en plomb ont fortement baissé lors des dix dernières années. Depuis, le plomb est donc principalement émis par le secteur industriel (métallurgie, production de matériaux et utilisation de minéraux non métalliques).

La principale voie d’absorption du plomb par l’organisme est digestive, par le lait, l’eau et les boissons. Les écailles de peinture, les poussières présentes en milieu domestique peuvent être ingérées par les jeunes enfants (2 à 3 ans) par portage main bouche.

L’absorption pulmonaire peut jouer un rôle important pour les expositions professionnelles ou pour les personnes vivant sous les rejets atmosphériques d’entreprises polluantes, puisque 20% à 30% du plomb inhalé est absorbé par l’organisme.

La toxicité causée à long terme par le plomb est communément appelée «saturnisme». Elle peut avoir des effets sur les systèmes nerveux, hématopoïétique et cardio-vasculaire. A forte dose, le plomb provoque des troubles neurologiques, hématologiques et rénaux. Il peut entraîner chez l’enfant des troubles du développement cérébral, avec des perturbations psychologiques et des difficultés d’apprentissage scolaire.

Le CIRC a classé le plomb et ses dérivés inorganiques parmi le groupe 2B (potentiellement cancérigène pour l’homme).


AIR BREIZH mars 2013

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L’arsenic est un élément naturellement présent dans la partie superficielle de l’écorce terrestre à une concentration moyenne de l’ordre de 2 mg/kg. Différents phénomènes naturels peuvent entraîner une redistribution de l'arsenic vers l’atmosphère (érosion des roches, réactions d'oxydo-réduction, activité volcanique, feux de forêt).

Les émissions de celui-ci sont dues à l’utilisation de combustibles minéraux solides, à la combustion du fioul lourd, à la production de verre. La métallurgie est aussi une industrie émettrice d’arsenic.

Chez l'homme, l'absorption de l'arsenic est estimée à 95 % par voie orale et à 30 à 34 % par inhalation. La voie cutanée est une voie mineure d'absorption. La grande majorité des effets liés à l'arsenic sont induits par les dérivés inorganiques (oxydes d’arsenic et arséniates).

Plusieurs études réalisées chez des salariés, exposés par inhalation à l'arsenic (et/ou à ces dérivés), ont mis en évidence l’apparition de lésions cutanées et des troubles digestifs, le développement de cancer des voies respiratoires, ainsi qu’une augmentation du risque de mortalité par accident cardiovasculaire.

L’union européenne a classé certains dérivés de l’arsenic comme «substances que l’on sait être cancérogènes pour l’homme».


AIR BREIZH mars 2013

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Le cadmium rejeté dans l'atmosphère provient de sources naturelles et anthropiques. Le cadmium présent dans la croûte terrestre peut être dispersé dans l'air par entraînement de particules provenant du sol et par les éruptions volcaniques. Les émissions anthropiques du cadmium sont dues à l’utilisation de combustibles minéraux solides, à la combustion du fioul lourd, à l’incinération des déchets ainsi qu’à la combustion de la biomasse. La production de zinc est aussi une industrie émettrice du cadmium.

Les deux principales voies d’absorption sont l’inhalation et l’ingestion.

- Par voie pulmonaire, une fraction du cadmium se dépose le long du tractus respiratoire en fonction de la taille des particules et selon l’hydrosolubilité des composés (les sels les plus solubles : chlorures et oxydes sont absorbés à environ 90-100 % et les sulfures à hauteur de 10 %). Cette absorption peut se poursuivre pendant plusieurs semaines, même après une inhalation unique.

- Par voie digestive, l’absorption est d’environ 5%. Le cadmium se concentre principalement dans le foie et les reins (entre 50 % et 70 % de la charge totale).

L’exposition chronique au cadmium entraîne l’apparition d’une néphropathie irréversible pouvant évoluer vers une insuffisance rénale.


Le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC) a classé le cadmium parmi le groupe 1 : «l’agent (ou le mélange) est cancérigène pour l’homme» (1993).
En effet, différentes études réalisées en milieu professionnel, et correspondant à des expositions par inhalation, ont montré une augmentation significative de la mortalité par cancer pulmonaire.


AIR BREIZH mars 2013

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Le nickel représente 0,8 à 0,9 % de la croûte terrestre. A l’échelle mondiale, la source naturelle prépondérante est l’érosion éolienne des sols (77 % des émissions naturelles). Deux secteurs prédominent dans les émissions anthropiques de nickel : la transformation de l’énergie (raffinage du pétrole et la production électrique), et l’industrie manufacturière (métallurgie, agroalimentaire, minéraux non métalliques, matériaux de construction et la chimie) avec respectivement 56% et 38% des émissions totales en 2004.

Le nickel et ses composés sont absorbés par les voies respiratoires et dans une moindre mesure par le tube digestif. Environ 20 à 35 % du nickel inhalé est absorbé dans le sang à partir des voies respiratoires, le reste étant éliminé. L’absorption du nickel existe également par voie cutanée. Cette voie est peu significative quantitativement mais importante cliniquement car le contact d’un objet contenant du nickel est susceptible d’engendrer des dermatites de contact (allergies).

Les études chez l’homme en milieu professionnel indiquent que le système respiratoire est la cible principale de la toxicité du nickel par inhalation induisant une augmentation de certaines pathologies (bronchite chronique, diminution de la capacité vitale,…).

Le CIRC a classé le nickel et ses composés dans le groupe 1 (cancérigène pour l’homme).
Les différentes études épidémiologiques portant sur les effets cancérogènes du nickel ont été basées sur des études de cohorte de travailleurs de raffineries et ont mis en évidence une augmentation du risque de cancer du poumon et du nez.


AIR BREIZH mars 2013

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Le mercure est un métal lourd hautement toxique. Bien que présent naturellement dans l'environnement essentiellement dans les roches du sous-sol, ce métal est aujourd'hui principalement émis par des activités humaines. Les principales sources naturelles d'émission dans l'environnement sont les volcans. La principale émission anthropique dans l'atmosphère serait issue de la combustion du charbon pour 50 à 70% des 3.500 tonnes émises annuellement. D'autres émissions anthropiques ne sont pas comptabilisées (évaporation à partir de sols riches en mercure dégradés par les pratiques agricoles ou des aménagements et/ou le pâturage, le draînage excessif ou la salinisation ou suite à de graves phénomènes d'érosion qui s'ensuivent -exemple : Madagascar). Par ailleurs, les émissions liées à l'orpaillage clandestin sont probablement très sous-estimées.

Le mercure est un métal argenté brillant, le seul se présentant sous forme liquide dans les conditions normales de température et de pression, conditions dans lesquelles il se vaporise toutefois assez aisément. Très dangereux, car il est un puissant neurotoxique et reprotoxique sous ses formes organométalliques (monométhylmercure et diméthylmercure), de sels (calomel, cinabre, etc) et sous sa forme liquide en elle-même.

Le mercure, selon sa forme, est absorbé par les voies respiratoires et / ou percutanées, tandis que son absorption par les voies digestives est considéré comme négligeable. Il cause une maladie dite «hydrargisme» (voir également Maladie de Minamata), et est soupçonné d'être une des causes de la maladie d'Alzheimer, syndrome de fatigue chronique, fibromyalgie et autres maladies chroniques. A savoir : Chez l'homme, l'exposition au méthylmercure se fait principalement à travers l'alimentation (surtout le poisson) et celles aux vapeurs de mercure élémentaire à partir d'amalgames dentaires et à certains lieux de travail.

Il pose de très graves problèmes de pollution, notamment des rivières et des écosystèmes.

Le mercure n’est pas un oligo-élément. Il est toxique et écotoxique sous toutes ses formes organiques et pour tous ses états chimiques. Son utilisation est souvent réglementée, voire interdite, comme c'est le cas en Union Européenne, dont les directives depuis les années 2000 limitent de plus en plus la vente d'objets utilisant du mercure.

Connu depuis l'Antiquité, les alchimistes puis le corps médical du 15ème au 19ème siècles le désignaient par le nom «vif-argent». On trouve le mercure sous forme naturelle ou oxydée, principalement sous forme de cinabre (sulfure de mercure (HgS) de couleur rouge vermillon). Ce métal, en dépit de sa haute toxicité, a eu de tout temps de nombreuses utilisations, y compris dans de nombreux remèdes, simples ou composés, plus ou moins communément employés.

A noter : On a dressé avec succès des chiens pour repérer des gouttes de mercure piégées, par exemple, dans la moquette ou dans les fentes d'un plancher, des instruments contaminés, des puits, des égouts... de manière à les récupérer avant qu'elles ne s'évaporent et après les avoir amalgamées avec un autre métal (poudre à base de zinc par exemple).

En Suède, 1,3 t de mercure ont ainsi été collectées après avoir été détectées par deux labradors "renifleurs" de mercure, dans les 1 000 écoles ayant participé au projet "Mercurius 98".

Aux États-Unis, un chien dressé à détecter l'odeur de la vapeur de mercure a ainsi permis de récupérer 2 t de mercure dans les écoles du Minnesota.

Des chercheurs envisageraient aussi de modifier génétiquement des plantes pour augmenter les rendements de phytoremédiation.

Selon le CIRC L'agent (le mélange, les circonstances d'exposition) ne peut pas être classé quant à sa cancérogénicité pour l'homme (groupe 3).

NB : Consultez les liens sources ci-dessous pour lire la totalité des articles, surtout pour celles et ceux qui désirent en savoir davantage à propos du mercure...


WIKIPEDIA mars 2013 - CSST (service du répertoire toxicologique) - CIRC (glossaire) - GreenFacts

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L’aluminium est un métal naturellement présent dans la croûte terrestre. C’est l’élément le plus abondant après l’oxygène et le silicium, nous y sommes donc naturellement exposés. Mais l’aluminium est également utilisé industriellement pour la fabrication de toutes sortes de produits et d’objets.

Etant présent dans notre environnement, l’aluminium se retrouve naturellement dans notre alimentation, en très faible quantité. Mais les aliments peuvent contenir des quantités d’aluminium plus importantes en raison de l’ajout d’additifs alimentaires à base d’aluminium, ou de la contamination par les emballages et ustensiles de cuisine contenant ce métal.

- L’aluminium peut également se retrouver dans l’eau, car lors du traitement des eaux, des sels d’aluminium sont utilisés comme des agents floculants pour éliminer les particules organiques. La valeur réglementaire de la concentration de l’aluminium dans l’eau est fixée à 0,2 mg/l par la DCE (Directive Cadre Eau) et l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé), mais l’eau de certaines communes dépasse parfois cette limite.

- L’aluminium se cache aussi dans les cosmétiques et plus particulièrement les déodorants, ainsi que dans les médicaments anti-acides, et dans les vaccins en tant qu’adjuvant.

L’aluminium parvient à traverser la peau et le tube digestif, et une fois dans le sang, il est filtré par les reins et éliminé par les urines. Mais 20% échappent à ce filtrage et se logent dans les os, les poumons, le foie et le cerveau où il s’y accumule, et pour longtemps. L’aluminium est un neurotoxique et certaines études l’ont mis en cause dans la maladie d’Alzheimer. Par contact cutanée – c’est le cas lors d’application de déodorant - l’aluminium est également suspecté de jouer un rôle dans l’apparition du cancer du sein. Enfin, les contenants de l’aluminium seraient à l'origine de la survenue de la Myofasciite à Macrophages (MFM), une pathologie invalidante identifiée en 1998. Elle est définie par la présence de lésions musculaires sur le site d’injection du vaccin dans lesquelles de l’aluminium aurait été retrouvé. Il a même été démontré que ce métal passait la barrière placentaire et pouvait atteindre le fœtus.


Qu’il s’agissent d’eau, d’aliments ou de médicaments, l’ingestion constitue la principale voie d’exposition d’aluminium. Ce métal est reconnu comme neurotoxine. Il inhibe plus de 200 fonctions biologiques et cause de nombreux effets indésirables pour les plantes, les animaux et les êtres humains. Plus concrètement, une absorption pendant une longue période peut entraîner de sérieux problèmes osseux ou neurologiques,

Les risques d’exposition par voie cutanée (cosmétiques) : Il a été démontré que ces sels d’aluminium contenus dans les cosmétiques, et en particulier dans les anti-transpirants, pénètrent dans la peau. Mais certains scientifiques et dermatologues vont plus loin et les suspectent même de jouer un rôle dans l’apparition du cancer du sein.

Les risques d’exposition par voie intraveineuse (vaccins) : La présence d’adjuvant à base d’aluminium dans les vaccins peut entraîner l’apparition de pathologies graves. A haute dose ou en cas de prédispositions génétiques.

Que ce soit à travers notre alimentation, nos cosmétiques ou l’eau que nous buvons, sans le savoir, nous absorbons de plus en plus d’aluminium. Pourtant, selon de nombreuses informations disponibles, il s'avère dangereux pour la santé. Il est impossible d’éviter toute exposition mais il est néanmoins possible de la limiter.

N'hésitez pas à cliquez sur le lien source, en bas à gauche, pour lire la totalité de l'article et suivre les liens fournis pour tout savoir sur l'aluminium, les risques encourus dans les cas d'excès et comment les limiter voire les supprimer.


----->Chez les animaux, le chat en particulier, la présence d'un dérivé d'aluminium comme adjuvant dans certains vaccins est fortement suspecté être en grande partie responsable du fibrosarcome...


Association Santé Environnement.fr mars 2013

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Le chrome se retrouve dans l’air, les sols, les milieux aquatiques et dans les aliments. Mais il est important de différencier le chrome trivalent (chrome III) et le chrome hexavalent (chrome VI).

- Le chrome III présent dans les aliments comme la levure de bière, le foie de veau, les brocolis, les haricots verts, les céréales, est un oligo-élément essentiel à la santé humaine. Il augmente la sensibilité des tissus à l’insuline, ce qui contribue à normaliser et à stabiliser les taux de sucre et d’insuline dans le sang.

- Le chrome VI n’apporte rien à l’organisme et peut être néfaste pour la santé. Selon l’association Robin des Bois, le chrome VI serait présent dans les éthylotests. Chaque éthylotest à usage unique contiendrait environ 1 gramme de chrome VI, ce qui entraînerait le rejet de 30 tonnes de chrome dans l’environnement lors du renouvellement des stocks. Par ailleurs, la mise en décharge de ces déchets polluera à terme les eaux superficielles et souterraines, ses composés chimiques étant hautement toxiques pour la faune aquatique.

Le chrome présent dans l’environnement est lié pour l'essentiel à des émissions d'origine industrielle. Ce métal est utilisé comme catalyseur dans la synthèse de l'ammoniac, dans la fabrication d'aciers chromés, d'aciers inoxydables et d'alliages ainsi que pour le chromage galvanique. Des complexes organiques sont utilisés comme colorants de développement dans la photographie couleur, et des dérivés inorganiques du chrome sont utilisés comme pigments. Les sels de chrome VI connaissent une très large utilisation dans les produits de conservation du bois et la tannerie.

- Le chrome III est un composé naturel de l’organisme peu toxique. Toutefois, ses dérivés peuvent se comporter comme des allergènes [b]si la concentration est très élevée. Peuvent alors apparaitre de l’asthme et des dermatites.[/b]

- Le chrome (VI) est un état d'oxydation de l'élément chrome, il n'existe pas dans la nature. Les composés du chrome hexavalent (VI) comprennent le dichromate d'ammonium, chromate de baryum, du chromate de calcium, le trioxyde de chrome, le chromate de plomb, du dichromate de sodium, le chromate de strontium, le chromate de potassium, le dichromate de potassium, le chromate de sodium etle chromate de zinc.

Le chrome VI, est hautement toxique et peut s'accumuler dans le foie, les reins, la glande thyroïde et la moelle osseuse. Il entraîne des troubles respiratoires, des inflammations des muqueuses et des ulcères. Des atteintes gastro-intestinales ont également été observées lors d’expositions professionnelles par inhalation (douleurs stomacales, crampes, ulcères gastro-duodénaux et gastrites). En cas d’ingestion de forte dose, le chrome VI peut provoquer une inflammation du tube digestif puis des nécroses (douleurs abdominales, vomissements, diarrhées, hématémèses).

En 1990, le CIRC a classé le chrome VI dans le groupe 1 : «agent cancérigène pour l’homme» et le chrome III dans le groupe 3 : «agent qui ne peut être classé pour sa cancérogénicité pour l’homme».

Pour une information détaillée, n'hésitez pas à cliquer sur les liens sources en bas à gauche.



Association Santé Environnement.fr mars 2013 - Australiant Governement mars 2013 (an)

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Le cuivre est une substance naturellement présente dans l'environnement et qui se diffuse dans les milieux (air, eau, sols) par des phénomènes naturels. Il est utilisé par exemple en tant que catalyseur et réactif en chimie, agent de mordançage dans les textiles, produit de photographies, etc. On l’utilise également dans la plomberie, l'industrie électrique, et dans l'agriculture.

On peut trouver du cuivre dans l'eau, l'air et dans beaucoup de types d'aliments. Les aliments les plus riches en cuivre sont le foie de veau (ou de porc, d'agneau, etc.), le chocolat, le thé et le café. L'absorption de cuivre est nécessaire, car c’est un élément essentiel pour la santé. Mais une exposition à des quantités excessives peut causer des problèmes de santé importants. Le cuivre peut également se retrouver dans l’eau potable par corrosion des tuyaux.

L’absorption du cuivre peut se faire par voie respiratoire et digestive, la voie cutanée étant négligeable.

Ce composé se stocke principalement dans le foie et dans les reins. Une intoxication aigüe par inhalation peut entraîner irritation des muqueuses respiratoires et oculaires, des congestions des muqueuses nasales et du pharynx, ainsi que des ulcérations voire des perforations du septum nasal. L'absorption d'une dose unique d'un dérivé du cuivre par ingestion donne lieu à des douleurs épigastriques, des céphalées, des nausées, des étourdissements, des vomissements, de la diarrhée, de la tachycardie, des difficultés respiratoires, de l’anémie, et une insuffisance hépatique et rénale aboutissant à la mort. Une exposition au cuivre à long terme peut provoquer une irritation au nez, à la bouche et aux yeux et peut provoquer des maux de tête, des maux d'estomac, des vertiges, des vomissements et des diarrhées.

Le sulfate de cuivre, obtenu industriellement est toxique. Une ses principales utilisations actuelle est la préparation (industrielle ou non) de fongicides pour l'agriculture y compris biologique. La forme la plus courante est la bouillie bordelaise constituée de sulfate de cuivre neutralisé par la chaux. Il a été longtemps utilisé comme désherbant chimique (en particulier des pommes de terre). Certains propriétaires de piscines familiales l'utilisent comme algicide, ce qui est à proscrire. En effet, le sulfate de cuivre ne se dégrade pas dans l'eau et cause à ce titre des allergies, il verdit les cheveux décolorés à l'eau oxygénée, provoque des coliques…

Curieusement, le sulfate de cuivre est aussi employé comme apport d'oligo-élément (cuivre), aussi bien en cas de carence en cuivre des végétaux, que des animaux (maladie du tour de l'œil blanc des bovins par exemple). Dans les élevages de porcs, il est régulièrement employé en complément minéral dans la nourriture, pour favoriser la prise de poids. C'est un additif alimentaire autorisé dans les aliments comme fixateur de la couleur et conservateur alimentaire (numéro E519).

Le suflate de cuivre est nocif en cas d'ingestion, irritant pour les yeux et la peau. Il est très toxique pour les organismes aquatiques (marins tout particulièrement), le cuivre qui le compose n'est pas biodégradable et peut s'accumuler dans les sols, notamment en pied de pente. L'érosion hydrique ou éolienne des sols peut alors devenir une source significative de transfert de pollution. Utilisé de manière chronique (annuellement), il peut entraîner des effets néfastes à moyen et long terme pour l'environnement aquatique. Ce produit est donc à manipuler avec précaution, en utilisant gants, masque et lunettes de protection à chaque utilisation.

Association Santé Environnement.fr mars 2013 - WIKIPEDIA mars 2013

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C'est un métal rare (blanc), dur et ductile que l'on trouve dans certains minerais. Il est principalement utilisé dans les alliages. On ne trouve pas de vanadium libre dans la nature, mais on le trouve sous forme liée dans au moins 65 minéraux comme la patronite, la vanadinite, et la carnotite, parfois aussi dans la tanzanite. Le vanadium est aussi présent dans la bauxite, ainsi que dans les roches carbonnées comme le pétrole, le charbon, le bitume.

Dans l'air ou dans l'eau, il provient essentiellement des émissions volcaniques, de l'érosion des sols et roches ou de sources anthropiques telles que les effluents des usines produisant l'oxyde de titane qui en contiennent beaucoup. La pollution de l'air par la combustion d'hydrocarbures en est une autre source (le pétrole brut Koweïtien ou d’Arabie saoudite en renferme de 29 à 60 mg par kg de pétrole, soit un apport de 12 000 à 24 000 t/an dont 10 à 15 % rejoignent la mer via les pluies. 53 % de tout le vanadium de l'air serait ainsi d'origine anthropique.

Allié à d'autres métaux, on retrouve aussi du vanadium sous forme de déchets ou produits de fabrications industrielles dans la métallurgie (alliages de métaux, dont l’acier), la pétrochimie, l’asphalte, les goudrons, les suies et les cendres des centrales thermiques. Le métal est employé dans l’industrie nucléaire (absorption des rayons X). Il est aussi utilisé comme catalyseur dans l’industrie chimique, dans les pots d’échappement catalytique de véhicules à moteur, comme modificateur de couleur dans les lampes à vapeur de mercure, composant de pièces utilisées dans l’industrie électrique et électronique et il est utilisé également dans l’industrie des peintures, des laques, des vernis, des encres, des teintures et dans la céramique. Le principal composé rencontré dans l’environnement de travail est le pentoxyde de vanadium, un composé légèrement soluble dans l’eau, présent principalement sous la forme de fumée ou de poussières.

Le vanadium peut inhiber certaines réactions enzymatiques. La dose létale sur 9 jours pour la moule a été évaluée à 65 mg/litre 7. De nombreux organismes marins le concentrent (Les Tunicates (Urochordés) ont une concentration interne de vanadium jusqu'à un million de fois supérieure à celle de l'eau où ils vivent), mais souvent en l'inertant (seule une faible partie est assimilée, le reste étant fixé ou métabolisé et excrété).

À faible dose, le vanadium est un oligoélément et un composant essentiel de certaines enzymes. Les rats et les poulets en ont besoin d'une quantité infinitésimale pour éviter des déficiences dans la croissance et la reproduction. Le vanadium est à l'étude pour le traitement du diabète. On sait déjà qu'il possède des propriétés insulino-sensibilisantes bien supérieures au sulfonyl-urée et à la metformine, avec des effets indésirables réputés minimes. Le vanadium se retrouve aussi dans les aliments tels que les fruits de mer, les champignons, les épinards, le riz, le foie, le sarrasin, les graines de soja, l'huile d'olive, l'huile de tournesol, les pommes de terre et les œufs.

Le Vanadium est indispensable à l’organisme : il jouerait un rôle dans les fonctions thyroïdiennes et l'entretien des os. Il contribuerait aussi à normaliser le taux de cholestérol. Mais les besoins en cet oligo-élément sont très faibles.

A fortes doses, il peut entraîner des problèmes digestifs (diarrhées et vomissements)... Toutefois les seuils déclenchant ne peuvent être atteints uniquement par l'alimentation !

Par inhalation, le vanadium peut provoquer des irritations des poumons, de la gorge des yeux et des cavités nasales. Il est distribué dans tous les tissus, mais ce métal s’accumule dans différents tissus de l’organisme (dont les reins, le foie, les poumons et les os) et le rein semble constituer le principal organe de stockage. Chez les travailleurs exposés au vanadium, des troubles neurologiques (céphalées, asthénie, sensations vertigineuses, tremblement, idées dépressives) ont été rapportés. L’inhalation répétée de pentoxyde de vanadium a induit des cancers bronchopulmonaires chez le rat et la souris,

En conséquence, le CIRC a classé cette substance dans le groupe 2B : agents possiblement cancérogène pour l'homme.



Association Santé Environnement.fr mars 2013 - WIKIPEDIA mars 2013

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Le cobalt est un élément présent naturellement dans l'environnement : dans l'air, l'eau, la terre, les roches, les plantes et les animaux. Les poussières soufflées par le vent peuvent se retrouver dans l'air et l'eau et se déposer sur le sol. Le ruissellement des eaux de pluies à travers la terre et les roches contenant du cobalt peut apporter de cobalt dans les eaux de surface.

L'homme rejette de faible quantité de cobalt dans l'atmosphère lors de la combustion du charbon et de l'exploitation minière de minerais contenant du cobalt et, lors de la production et l'utilisation de produits chimiques à base de cobalt.

Le cobalt n'est pas détruit une fois qu'il a pénétré dans l'environnement. Il peut réagir avec d'autres particules ou s'adsorber sur les particules du sol ou sur les sédiments dans l'eau où la plupart du cobalt finit.
Les plantes qui poussent sur des sols contenant très peu de cobalt peuvent avoir une déficience en Cobalt. Quand des animaux vivent sur ces terres, ils souffrent de manque de cobalt qui leur est essentiel.

D'autre part, les sols près des exploitation minières et des installations de fonte peuvent contenir de grandes quantités de cobalt et, la consommation des plantes par les animaux peut avoir des effets sur leur santé. Le cobalt s'accumule dans les plantes et dans le corps des animaux qui les mangent mais les fruits, légumes, poissons et autres animaux que nous mangeons, ne contiennent généralement pas de quantités importantes de cobalt.

Bon à savoir :
Les isotopes radioactifs du cobalt ne sont pas présent naturellement dans l'environnement, mais ils sont rejetés lors d'opérations dans les centrales nucléaires et lors d'accidents nucléaires. Étant donné qu'ils ont des temps de demi-vie relativement courts, ils ne sont donc pas particulièrement dangereux.


Etant donné que le cobalt est très présent dans l'environnement, l'homme peut y être exposé en respirant l'air, en buvant l'eau ou en mangeant des aliments qui contiennent du cobalt. Des contacts de la peau avec un sol ou de l'eau contenant du cobalt peut aussi augmenter l'exposition.

Le cobalt n'est pas souvent directement disponible dans l'environnement, mais lorsque les particules de cobalt ne sont pas liées au sol ou à des sédiments, la consommation par les plantes et les animaux est plus élevée. Ainsi, il peut y avoir une accumulation importante de cobalt dans les plantes et les animaux.

Le cobalt est l'atome central de la vitamine B12 ainsi qu'un oligo-élément important. Les risques émanant des dérivés du cobalt sont faibles par rapport à ceux que présentent d'autres métaux lourds. Du point de vue toxicologique, il convient surtout d'éviter l'inhalation de poussières de cobalt. Le cobalt est utilisé pour traiter l'anémie chez les femmes enceintes car il stimule la production de globules rouges.

Toutefois, des concentrations trop importantes de cobalt peuvent être nocives. Lorsqu'on respire des concentrations trop importantes de cobalt dans l'air, on peut avoir des problèmes pulmonaires tels que l'asthme ou la pneumonie.Ce type de problème se produit essentiellement chez les personnes travaillant avec du cobalt. Les sols près des exploitations minières et des installations de fonte peuvent contenir des quantités importantes de cobalt. Par conséquent, la consommation de plantes ayant poussé sur ce sol peut avoir quelques effets. Les effets résultants d'une consommation de concentrations élevées de cobalt sont : vomissements et nausées, problèmes de vision, problème cardiaque, détérioration de la thyroïde.

Les effets sur la santé peuvent aussi être provoqués par les radiations des isotopes radioactifs du cobalt. Cela peut entraîner la stérilité, la chute de cheveux, des vomissements, des saignements, des diarrhées, le coma et même la mort. Ces radiations sont parfois utilisées chez les patients souffrant d'un cancer pour détruire la tumeur. Ces patients souffrent aussi de chute de cheveux, de diarrhées et de vomissements.


LennTech mars 2013

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Le béryllium est présent naturellement dans le sol en petite quantité mais, là aussi, l'activité humaine en a augmenté la charge. Il est peu probable que le béryllium se déplace en profondeur dans le sol et se dissolve dans les eaux souterraines.

Le béryllium n'est pas un élément vital pour l'homme, en fait, c'est l'un des produits chimiques les plus toxiques que l'on connaît. C'est un métal qui peut être très dangereux lorsqu'on le respire car il peut endommager les poumons et provoquer des infections respiratoires aigües ou chroniques.


L'effet le plus connu du béryllium est appelé la bérylliose, un trouble pulmonaire dangereux et chronique qui peut aussi toucher d'autres organes tels que le cœur. Dans environ 20% des cas, les gens meurent de cette maladie. C'est le fait de respirer du Béryllium sur le lieu de travail qui provoque la bérylliose. Les personnes qui ont un système immunitaire affaibli sont plus sensibles à cette maladie. Le béryllium peut aussi provoquer des réactions allergiques chez les personnes qui sont très sensibles à ce produit chimique. Ces réactions peuvent être très lourdes et provoquer une maladie sérieuse, un état que l'on appelle la maladie chronique du béryllium (Chronic Beryllium Disease: CBD). Les symptômes sont la faiblesse, la fatigue, les problèmes de respiration. Certaines personnes souffrant de cette maladie développent de l'anorexie. Cette maladie peut aussi entraîner dans certain cas la mort. En plus de provoquer la bérylliose et le CBD, le béryllium peut aussi augmenter les risques de développer un cancer et d'altérer l'ADN.

Le béryllium se répand dans l'air, l'eau et le sol par des procédés naturels et, aussi, du fait de l'activité humaine. Il est naturellement présent dans l'environnement en petite quantité. Lors de la production de métal ou la combustion de charbon et d'huile, l'homme libère du béryllium et augmente ainsi la présence de celui-ci dans l'environnement.

Le béryllium est présent dans l'air sous forme de très petites particules de poussières. Il pénètre dans l'eau lors des ruissellements dans le sol et dans les roches. Les émissions industrielles augmentent la présence de béryllium dans l'air et les rejets d'eaux usées augmentent la présence de béryllium dans l'eau. Il se dépose en général dans les sédiments.

Dans l'eau, le béryllium réagit avec d'autres produits qui le rendent insoluble. C'est une bonne chose car la forme insoluble du béryllium est moins dangereuse pour les organismes que sa forme soluble dans l'eau.
Le béryllium ne sera pas accumulé dans l'organisme des poissons, cependant, certains fruits et légumes tels que les haricots rouges et les poires peuvent contenir un niveau significatif de béryllium. Ce béryllium peut être ingéré par les animaux qui les mangent mais, par chance, les animaux rejettent rapidement ce béryllium par l'urine et leurs excréments.

Le béryllium a essentiellement des conséquences sur la santé de l'homme. Cependant, des tests en laboratoire ont montré que le béryllium pouvait provoquer des cancers et des modification de l'ADN chez les animaux, mais il n'y a pas de preuve sur le terrain.


LennTech mars 2013

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Le manganèse est présent naturellement dans l'environnement, sous forme solide dans le sol et sous forme de petites particules dans l'eau. Les particules de manganèse dans l'air sont présentes dans les particules de poussières. Elles se déposent sur terre en général en quelques jours. Le manganèse est un composé très commun que l'on peut trouver partout sur terre. Le manganèse est nécessaire à l'homme pour survivre mais il est aussi toxique lorsque des concentrations trop élevées sont présentes dans le corps humain. Quand on ne prend pas la dose quotidienne recommandée, l'état de santé se détériore. Mais lorsqu'on la consommation est trop élevée des problèmes de santé apparaissent aussi./b]

[b]L'homme augmente les concentrations en manganèse dans l'air par l'activité industrielle et en brûlant les fluides fossiles. Le manganèse provenant de sources humaines peut aussi pénétrer dans les eaux de surface, les eaux souterraines, et les eaux d'égout. Lors de l'utilisation de pesticides au manganèse, le manganèse pénètre dans le sol.


Pour les animaux, le manganèse est un composant essentiel pour plus de trente-six enzymes qui sont utilisés pour le métabolisme de l'hydrate de carbone, des protéines. Chez les animaux qui mangent trop peu de manganèse des problèmes de croissances, de formation des os et de diminution de la pression artérielle peuvent se produire.

Les composés de manganèse peuvent provoquer des perturbations du foie, des poumons, du système vasculaire, une diminution de la pression artérielle, des dommages au cerveau, des difficultés dans le développement des foetus.

Quand l'absorption de manganèse se fait par la peau, elle peut causer des tremblements, et des problèmes de coordination.

Enfin, des tests en laboratoires sur les animaux ont montré qu'un empoisonnement sévère au manganèse peut même provoquer le développement de tumeurs.

Dans les plantes, les ions manganèses sont transportés jusqu'aux feuilles après avoir été prélevés dans le sol. Il faut un juste équilibre de manganèse. Pas assez, entraîne des perturbations dans les mécanismes de la plante. Trop, les plantes peuvent souffrir de la toxicité du manganèse... Quand le pH du sol est faible, le manque de magnésium est plus commun.

La consommation de manganèse chez l'homme se fait essentiellement par la nourriture, telle que les épinards, le thé et les herbes. Les aliments contenant les concentrations les plus élevées sont les grains de riz, les graines de soja, les œufs, les noix, l'huile d'olive, les haricots verts et les huîtres. Après avoir été absorbé dans le corps humain, le manganèse est transporté par le sang jusqu'au foie, aux reins, au pancréas, et aux glandes endocrines.

Le manganèse agit essentiellement au niveau du système respiratoire et du cerveau. Les symptômes d'un empoisonnement au manganèse sont des hallucinations, un manque de mémoire, et des problèmes touchant les nerfs. Le manganèse peut aussi provoquer la maladie de Parkinson, des embolies pulmonaires et des bronchites. Lorsque les hommes sont exposés au manganèse pendant une trop longue période, ils peuvent devenir impuissant.

Le manganèse étant essentiel pour notre santé, une carence en manganèse a aussi des conséquences:
- Corpulence
- Intolérance au glucose
- Coagulation du sang
- Problèmes de peau
- Augmentation du niveau de cholestérol
- Problèmes au niveau du squelette
- Changement de la couleur des cheveux
- Symptômes neurologiques.



LennTech mars 2013

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Il est très abondant dans la nature, et il est trouvé en quantité importante dans beaucoup de minerais rocheux, comme la dolomite, la magnétite, l'olivine et la serpentine. Il est également trouvé dans l'eau de mer, les saumures souterraines et les couches salées. C'est le troisième métal structural le plus abondant dans la croute terrestre, seulement précédé par l'aluminium et le fer.


Utilisé comme catalyseur, le magnésium favorise des réactions organiques de condensation, de réduction, d'addition et de deshalogénization. Il a été employé pendant longtemps pour synthétiser les composants organiques spéciaux et complexes par la réaction bien connue de Grignard. Les ingrédients principaux des alliages sont: aluminium, manganèse, zirconium, zinc, métaux de terres rares et thorium. Les composants du magnésium sont largement répandus dans l'industrie et l'agriculture.

- Effets d'exposition à la poudre de magnésium: basse toxicité et non considéré comme dangereux à la santé.

- Inhalation: la poussière peut irriter les membranes muqueuses ou la région respiratoire supérieure.
- Peau: les particules peuvent pénétrer dans la peau.
- Ingestion: l'ingestion de grandes quantités de poudre de magnésium pourrait causer des dommages.

Le magnésium n'a pas été testé, mais il est suspecté d'être cancérogène, mutagène ou tératogène. L'exposition à la vapeur d'oxyde de magnésium suite à la brûlure, à la soudure ou au travail en métal fondu peut avoir comme conséquence les symptômes provisoires suivants: fièvre, froids, nausée, vomissement et douleurs musculaires. Ceux-ci se produisent habituellement pendant 4-12 heures après exposition et jusqu'à 48 heures.

Dangers chimiques: La substance peut spontanément prendre feu au contact avec de l'air ou l'humidité produisant les vapeurs irritantes ou toxiques. Réagit violemment avec les oxydants forts. Réagit violemment avec beaucoup de substances causant le risque d'incendie et d'explosion. Réagit avec de l'eau et des acides, formant le gaz d'hydrogène inflammable (voir ICSC0001), entraînant le risque d'incendie et d'explosion.

Le magnésium est cependant utile pour l'homme dans une juste mesure. Un manque de magnésium peut générer une fatigue passagère, de l'irritabilité, des crampes (souvent nocturnes), le stress, trouble du sommeil... Certains aliments sont riches en magnésium comme les légumes et fruits secs, les crustacés, bettes, cardons, soja et dérivés... (liste non exhaustive).


e-santé.be mars 2013 - LennTech mars 2013

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En même temps que l'azote et phosphore, le potassium est un des macrominéraux essentiels pour la survie des plantes. Sa présence est de grande importance pour l'état du sol, la croissance des plantes et l'alimentation animale.

Sa principale fonction dans la plante est d'entretenir la pression osmotique et la taille de cellules, influençant de ce fait la photosynthèse et la production énergétique aussi bien dans l'ouverture des stomates que dans l'alimentation d'anhydride carbonique, la turgescence de la plante et la translocation des aliments. En tant que tels, l'élément est exigé dans des proportions relativement grandes pour la croissance de la plante.

Si le niveau de potassium est trop bas, on peut mettre évidence ces différents symptômes: la croissance des plantes est restreinte, la fleuraison réduite et on observe un abaissement des rendements.

- Les niveaux hydrosolubles élevés de potassium peuvent gêner la germination des jeunes plantes, empêcher la prise d'autres minerais et réduire la qualité de la récolte.

On peut trouver du potassium dans les légumes, les fruits, les pommes de terre, la viande, le pain, le lait, les noisettes. Il joue un rôle important dans le système hydrique de l'homme et il intervient dans les fonctions nerveuses. Quand nos reins fonctionnent mal, il y a une accumulation de potassium. Ce qui peut entraîner une perturbation des battements du cœur.

Le potassium peut avoir des effets quand vous aspirez. L'inhalation de la poussière peut irriter les yeux, le nez, la gorge, les poumons avec éternuement, toux et gorge endolorie. Des expositions plus élevées peuvent causer une accumulation de liquide dans les poumons, ceci pouvant causer la mort. Le contact avec la peau et l'œil peut causer des brûlures graves menant à des dommages permanents.


LennTech mars 2013

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Le titane élémentaire et le bioxyde de titane sont peu toxiques.

Les animaux de laboratoire (rats) exposés au bioxyde de titane par l'intermédiaire de l'inhalation ont développé des petits secteurs foncés localisés dans les poumons. L'exposition excessive chez l'homme peut apporter de légers changements dans les poumons.

Effets de surexposition à la poudre titanique: L'inhalation de la poussière peut causer des douleurs dans la poitrine, des toux, et des difficultés respiratoires. Le contact avec la peau ou les yeux peut causer l'irritation. Itinéraires d'entrée: inhalation, contact avec peau, contact avec œil.

Cancérogénicité: L'agence internationale pour la recherche sur le Cancer (IARC) a énuméré le bioxyde de titane dans le groupe 3 (l'agent n'est pas classable comme étant cancérogène aux humains.)


LennTech mars 2013

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On peut trouver du fer dans la viande, les produits complets (pain...), les pommes de terre et les légumes. Le corps humain absorbe le fer des produits animaux plus vite que le fer provenant des plantes. Le fer est une part importante de l'hémoglobine: c'est l'agent colorant rouge du sang qui transporte l'oxygène dans notre corps.

Il peut causer des conjonctivites, des problèmes de rétines s'il est en contact et reste dans les tissus. L'inhalation chronique de concentrations excessives de vapeurs d'oxyde de fer peut avoir comme conséquence le développement d'une pneumoconiose bénigne, appelé la sidérose, qui est observable lorsqu'il y a changement de rayon X. Les fonctions des poumons ne sont pas affaiblies avec la sidérose.

L'inhalation de concentrations excessives d'oxyde de fer peut augmenter le risque de développement de cancer du poumon, particulièrement pour les ouvriers exposés.

Le Fer (III)-O-arsénite, pentahydrate peut être dangereux pour l'environnement. Une attention particulière devrait être portée aux plantes, à l'air et à l'eau. Il est fortement conseillé de ne pas laisser entrer le produit chimique dans l'environnement parce qu'il persiste dans l'environnement.


LennTech mars 2013

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Pour les informations concernant les métaux, les risques comme les bienfaits, les problèmes environnementaux, etc.. Je vous propose ce tableau qui vous permettra de tout savoir ou presque sur ceux-ci.
IIIIIIIVVVIVIIVIII
1H1
Choisissez un élément atomique à partir du nom, du symbole, du numéro atomique,
de la
masse atomique
He2
2Li3
Be4B5C6N7O 8F9Ne10
3Na11Mg12Al13Si14P15S 16Cl17Ar 18
4K19Ca20Sc21Ti22V23Cr24Mn25Fe26Co27Ni 28Cu29Zn30Ga31Ge32As33Se34Br35Kr36
5Rb37Sr38Y39Zr40Nb41Mo42Tc43Ru44Rh45Pd46Ag47Cd48In49Sn50Sb51Te52I53Xe54
6Cs55Ba56La57Hf72Ta73W74Re75Os76Ir77Pt78Au79Hg80Tl81Pb82Bi83Po84At85Rn86
7Fr
87
Ra 88Ac
89
Rf
104
Db
105
Sg
106
Bh
107
Hs
108
Mt
109
Uum
110
Uuu
111
Uub
112
Uut
113
Uuq
114
Uup
115
Uuh
116
Uus
117
Uuo
118
Ce58Pr59Nd60Pm61Sm62Eu63Gd64Tb65Dy66Ho67Er68Tm69Yb70Lu71
Th90Pa91U92Np93Pu94Am95Cm96Bk97Cf98Es99Fm100Md101No102Lr103

Même si vous ne connaissez pas la symbolique du nom de minerai qui vous intéresse, le fait de cliquer sur l'une des cases vous amènera directement sur la page concernée, sur laquelle les indications sont fournies en clair... En fait, vous allez retrouver les informations comme celles que j'ai mises précédemment pour les autres métaux... Ce qui me simplifie la tâche et me fait gagner du temps !


LennTech mars 2013

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On peut déjà commencer par agir au niveau de l'eau qui arrive chez nous : Protéger son eau des métaux lourds.

L'information publiée provient de l'entreprise LennTech, fondée par des membres de l'Université de Delft aux Pays-Bassy qui propose des systèmes pour assainir l'environnement, le traitement de l'eau mais aussi la purification de l'air. Je ne connais pas l'entreprise.... Mais les Hollandais sont réputés soucieux de leur environnement, je pense donc que les informations fournies sont sérieuses et peuvent nous rendre service... Bien sûr, en tant que particulier, difficile, financièrement, de faire appel aux techniques proposées... Mais j'ai pensé qu'il était utile de faire connaître les possibilités offertes dans l'assainissement de notre environnement !

Pour tout savoir à ce propos : CLIQUEZ ICI (pour le traitement des métaux lourds.

Le site est consultable en plusieurs langues : allemand, anglais, espagnol, français, italien, Néerlandais, ....

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Outre se nourrir, l'homme apprend, grâce à la science, que les végétaux pouvaient aussi être utilisés pour nettoyer, voire restaurer des sols dégradés ou pollués, notamment par des métaux lourds.

En effet, certains végétaux sont capables d'absorber des polluants du sol mais aussi de l'eau. Ces plantes sont appelées hyperaccumulatrices et peuvent absorber ces éléments jusqu'à 1% de leur poids de matière sèche (voire davantage pour certaines). Idéalement, on sème des espèces les mieux adaptées au sol à dépolluer. Ensuite on les récolte et on les brûle et on collecte les cendres. Suivant le type de métal, il peut ainsi être réutilisé...

Deux autres procédés sont utilisés dans la lutte contre la pollution des sols : la phytodégradation et la phytostabilisation. Dans les deux cas, on emploie des plantes capables de se développer dans des sols fortement pollués, là où les autres n'ont aucune chance de survie.

- Des plantes favorisent l'activité de micro-organismes dépolluants ou éliminent elles-mêmes les composés nocifs. C'est la phytodégradation. Le maïs est ainsi capable de dégrader les hydrocarbures dans la partie du sol pénétrée par ses racines.

- Le principe de la phytostabilisation repose sur le confinement de la pollution. L'utilisation de végétaux aptes à éviter l'érosion des sols limite en effet la diffusion des éléments toxiques.

Les techniques de dépollution des sols par les plantes sont assez récentes. Mais les végétaux performants dans ce domaine sont souvent des espèces sauvages. Un travail de domestication est donc nécessaire. Il n'empêche que des végétaux somme toute commun peuvent aussi faire l'affaire...

Les points faibles : La profondeur d'action est une limite évidente. L'enracinement des plantes hyperaccumulatrices dépend des caractéristiques du sol, mais ne dépasse généralement pas 80 cm, ce qui ne permet pas de traiter des pollutions profondes. Par ailleurs, les plantes doivent trouver des conditions favorables à leur développement. Des carences en éléments nutritifs essentiels peuvent compromettre leur développement.

Les pointfs forts : Les plantes dépolluantes peuvent être appliquées directement sur les sites. Elles préservent donc l'état naturel de l'environnement, puisqu'il n'est pas nécessaire de détruire le sol pour le transporter et le traiter ailleurs. De plus, dans le cas des plantes capables d'extraire les métaux lourds du sol (plomb...), il est possible de récupérer ces métaux après incinération des végétaux en vue de les réutiliser.

Concernant les nappes d'eau, on peut citer les roseaux utilisés entre autres par certaines stations d'épuration pour leur capacité à retenir et à filtrer certains polluants... tout comme certaines algues...

Afin de compléter cette information, vous trouverez dans le message suivant, les plantes connues pour être hyperaccumulatrices...

Bien entendu, il existe des méthodes chimiques pour dépolluer, mais ce faisant, cela appauvrit la terre en oligo-éléments indispensables... C'est pourquoi dans ce topic, il sera question de méthodes naturelles, ou les plus naturelles possibles....


SEMENCEMAG.FR mars 2013

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Un hyperaccumulateur, ou plante hyperaccumulatrice, est une plante capable de stocker dans ses tissus une quantité élevée, voire très élevée, d'un ou de plusieurs éléments (métaux lourds ou solvants organiques), généralement par le biais de la bioaccumulation.

Répartition des polluants dans les sols - Image Jean-Louis Morel est professeur à l’École nationale supérieure d’agronomie et des industries alimentaires (ENSAIA)

Devenir de métaux lourds dans les sols. (Image même auteur que ci-dessus).


Les hyperaccumulateurs sont utilisés lors d'opérations de phytoremédiation. C'est un ensemble de procédés agronomiques fondés sur l'action des plantes, et notamment de leurs racines, pour stabiliser ou éliminer les polluants des sols. On en distingue quatre types qui dépendent de la nature des polluants et des mécanismes d'action des plantes : la phytostabilisation, la phytodégradation, la phytovolatilisation et la phytoextraction.

- La phytostabilisation consiste à implanter un couvert végétal qui réduit les risques de dispersion des poussières et des particules chargées de polluants. L'idée est de réduire l'érosion des sols et la fuite des contaminants via les eaux de ruissellement vers les nappes phréatiques. On utilise la phytostabilisation par exemple sur des sols contaminés par des métaux lourds tels le cadmium, le plomb, le zinc…

- La phytodégradation concerne les polluants organiques qui résistent à la dégradation naturelle, notamment les hydrocarbures aromatiques polycycliques. Elle est aussi préconisée contre les solvants chlorés. Pour favoriser cette dégradation, on a alors recours à l'effet rhizosphère. Au pied des plantes, dans le sol, règne une intense activité microbienne qui profite du carbone assimilable fourni par les racines. Or ces micro-organismes, très actifs, peuvent accélérer la dégradation des molécules récalcitrantes.

- La phytovolatilisation : cette fois, les composés indésirables sont absorbés par la plante. Ce sont soit des minéraux, tel le sélénium, soit des composés organiques de faible masse moléculaire, comme le trichloroéthylène et le pentachloroéthylène. Ces substances passent dans la sève de la plante et rejoignent les feuilles où, par des mécanismes divers, elles sont évacuées dans l'atmosphère.


Processus de volatilisation par des plantes du type Astragalus.Le sélénium (Se) est transformé en diméthylsélénide (DMSe) au niveau des cellules végétales par des micro-organismes de la rhizosphère. Le DMSe est ensuite volatilisé via les feuilles vers l’atmosphère. - Image Jean-Louis Morel est professeur à l’École nationale supérieure d’agronomie et des industries alimentaires (ENSAIA)

- La phytoextraction est l'utilisation de plantes en tant que «puits» d'éléments toxiques, tels les métaux lourds, notamment le zinc, le cadmium et le nickel. On distingue les plantes accumulatrices et celles dites hyperaccumulatrices qui ont acquis au cours de l'évolution la capacité à extraire en grande quantité certains éléments du sol qui sont toxiques pour d'autres.

Mode d’action des plantes sur les polluants des sols,au niveau du système racinaire.
La phytoremédiation est fondée sur les interactions sol-racinepolluants. L’effet rhizosphère correspond à une stimulation de la croissance microbienne. Image : Jean-Louis Morel est professeur à l’École nationale supérieure d’agronomie et des industries alimentaires (ENSAIA)


Un exemple : Depuis 2004, des expériences sont menées à grande échelle en Albanie avec Alyssum murale, une plante de la famille des brassicacées (colza, choux, navets, moutarde, cresson…) très répandue sur les sols du pourtour méditerranéen qui capture le nickel. Aujourd'hui, grâce à cette espèce, on parvient à extraire plus de 100 kilogrammes de métal par hectare ! Ce rendement est économiquement intéressant.


Processus de phytostabilisation.Au niveau de la plante, se produit la transpiration ; au niveau des racines : absorption / adsorption ; au niveau de la rhizosphère : précipitation, réduction de la biodisponibilité. On assiste à une réduction des ransferts dans la chaîne alimentaire (transferts par érosion éolienne ou hydrique, par lixiviation…). Image Jean-Louis Morel est professeur à l’École nationale supérieure d’agronomie et des industries alimentaires (ENSAIA)

En complément, les exudats (substances émises par les racines) peuvent jouer un rôle important ou essentiel dans la dégradation de certains polluants (organométalliques par exemple). Les micro-organismes du sol utilisent ces exudats et les polluants conjointement, ce qui développe leur activité. Ces exudats et les polluants sont probablement utilisés conjointement par les micro-organismes du sol, ce qui stimule l’activité de ces derniers.

Cycle des polluants dans le système sol-plante.Par différentes voies de transformation, on aboutit à une contamination de la chaîne alimentaire. - (Image même auteur que ci-dessus)


Par extension, on peut aussi employer ces méthodes contre les polluants des sédiments, des eaux, de l'air… Pour traiter des eaux usées, on peut utiliser des algues, telles que des macrophytes. En outre, la fougère Pteris vittata est très étudiée, car elle accumule l'arsenic. Enfin, certains champignons sont utiles pour dégrader les dioxines, des molécules très stables.

Compte tenu des immenses services écosystémiques de nombreux végétaux, la protection des plantes hyperaccumulatrices est primordiale pour ne pas dire vitale, car elles se développent sur des sols particuliers qui disparaissent avec l'urbanisation. L'érosion de la biodiversité est préoccupante, car nous avons encore beaucoup à découvrir chez ces espèces !


CLIQUEZ ICI tableaux plantes / polluant



WIKIPEDIA mars 2013 - Pour la Science.fr mars 2013 - MediaChimie mars 2013

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Afin d'obtenir les meilleurs résultats possibles en phytofiltration, il est important de déterminer quels organismes utiliser : végétaux supérieurs ou non, plantes aquatiques, semi-aquatiques ou terrestres..

Récemment, l'utilisation de bactéries et algues pour la phytoremédiation des métaux lourds dans l'eau a été étudiée. De plus, des cultures de cellules mortes ou vivantes de Datura innoxia, une plante supérieure, peuvent être employées pour retirer Ba2 d'une solution. Mais les application commerciales de ces recherches sont encore limitées par le coût élevé de l'obtention de cultures de cellules purifiées et les difficultés rencontrées pour les séparer de l'eau traitée.

Des champignons bioaccumulateurs de métaux, la fougère aquatique Azolla filiculoides, des plantes supérieures aquatiques, comme Eichhornia crassipes, Hydrocotyle umbellata, Lemna minor, etc., peuvent retirer divers métaux lourds d'une solution. Mais l'efficacité de ces organismes est faible, du fait de leur petite taille et de leur racines peu étendues, à croissance réduite. De plus, leur forte teneur en eau complique leur séchage, leur compostage et leur incinération.

C'est pourquoi les plantes supérieures terrestres sont apparues comme les meilleures candidates pour la phytofiltration. Afin de déterminer parmi elles la plus adaptée à un cas donné, plusieurs critères de choix doivent être appréhendés :

- la plante doit être capable de tolérer, dans les cellules de ses racines et de son appareil aérien, de fortes concentrations de l'élément à retirer de l'eau. L'hypertolérance est la propriété clef qui rend cette hyperaccumulation possible.

- la plante doit être capable de transloquer, avec un taux élevé, l'élément considéré, de ses racines vers son appareil aérien, puis de l'y stocker. Normalement, les concentrations en Zn, Cd ou Ni dans les racines, sont au moins 10 fois supérieures à celles dans l'appareil aérien, mais dans les plantes hyperaccumulatrices, ces dernières peuvent être supérieures à celles des racines.

- la plante doit pouvoir prélever rapidement l'élément dans le milieu extérieur aux taux où il y est présent. Des comportements différents ont été observés selon les plantes hyperaccumulatrices.

- la plante doit avoir un système racinaire et foliaire développé.

Le débat sur le choix de espèces porte en particulier sur l'alternative entre des plantes ayant de bonnes capacités à accumuler les éléments à retirer de l'eau et des plantes ayant une biomasse importante et donc un grand réservoir de stockage.

Un exemple quantitatif permet de mieux cerner le problème. Considérons une culture annuelle d'une plante à forte biomasse, comme Zea mays, cultivée sur un sol contaminé avec un pH ajusté pour que la production soit réduite de 50%. Dans des conditions favorables, cette plante peut produire 20 tonnes de matière sèche à l'hectare.

Dans le cas d'une co-contamination à 100 mg de Zn et 1 mg de Cd, la culture souffre d'une significative réduction de production, quand l'appareil aérien contient environ 500 mg de Zn par kilogramme à la récolte, car Cd n'est pas 100 fois plus toxique que Zn : la phytotoxicité du sol due à Zn est le facteur contrôlant la récolte. Quand la récolte est réduite de 50%, la quantité de Zn retirée du sol n'est donc que de 5 kg par hectare et par an.

Par comparaison, T. caerulescens, qui peut retirer à la fois Zn et Cd du sol, produit une faible biomasse, mais peut tolérer jusqu'à 25000 mg de Zn par kg de feuilles. Même avec une faible récolte de 5 tonnes par hectare, [i]la quantité de Zn retirée serait de 125 kg par hectare.

Il est donc possible de déduire que la capacité à accumuler et tolérer les métaux est de plus grande importance que la quantité de biomasse produite.

En conclusion, les plantes qui sont les meilleures candidates pour la phytofiltration sont des plantes terrestres, et non aquatiques comme on aurait pu le supposer au premier abord, ayant une forte capacité de phytoaccumulation, comme le tournesol, Helianthus annuus.

----->Consulter le site (référence source en bas à gauche), il aborde de nombreux sujets... phytoextraction, phytodégradation, phytofiltration, polluants organiques, Technétium 99, Mécanismes de phytotolérance, Perspectives économiques, Génétique.

----->Pour consulter la liste des plantes hyperaccumulatrices : CLIQUEZ ICI. On dénombre environ 400 sortes de plantes hyperaccumulatrices de métaux lourds.


Institut national agronomique Paris-Grignon (mars 2013) - Ecole nationale supérieure d'architecture

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Une équipe de chercheurs a découvert, à son grand étonnement, que les pelures de bananes pouvaient filtrer l’eau aussi bien que les appareils trouvés dans le commerce.

Des scientifiques brésiliens ont découvert que la pelure des bananes, une fois hachée, était capable de filtrer et d’éliminer les métaux lourds comme le plomb et le cuivre contenus dans l’eau.

La peau des bananes se révèle même beaucoup plus efficace que les appareils de filtrages qui existent déjà et qu’on peut trouver dans les grandes surfaces ou les magasins spécialisés. Les chercheurs expliquent également qu’"un appareil de purification à base de pelures de bananes peut être utilisé jusqu'à 11 fois sans perdre ces fameuses propriétés" indique le site Enerzine.com.

Cette découverte pourrait amener à purifier l’eau à moindre coût mais également à profiter de l’origine totalement naturelle du filtre qui permet d'éviter le passage par des étapes de modification chimique.


----->Intéressant si cette information est avérée. Toutefois, je doute fort que nous soyons en mesure de le faire nous-mêmes car les bananes font partie des fruits les plus "chargés" en traitements de pesticides...

MAXISCIENCES mars 2011

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Vous avez accompli un travail de collectage de données absolument impressionnant!!! ShockedShockedShocked

Je n'ai pas pu tout lire encore (je m'y étais arrêtée il y a qqs jours)... mais c'est une véritable mine.

Ensuite, par rapport à ma démarche personnelle, je trouve qu'il est tout à fait autant important de faire attention à ne pas sombrer dans la parano ou la peur (qui sont, pour la pensée, ce que les "métaux lourds" sont à l'alimentation). Je pense bien sûr qu'il est primordial d'être vigilant sur l'alimentation, le lieu de vie etc... (ce que je fais depuis une grosse quinzaine d'années) je pense que nous pouvons aussi éviter d'agir comme des amplificateurs "émotionnels", dans notre monde intérieur, et ainsi éviter de favoriser les répercussions désagréable, voire profondément négatives, d'un monde "industriel" (pour faire vite...) qui agit comme une machine amnésique des conséquences de ses actes.

Sans être bouddhiste, j'aime bien ces deux préceptes de Siddartha: Faire attention à ses pensées (c'est à dire, sa psyché, ses réactions émotionnelles, ses points de mire mentaux et SURTOUT l'implication émotionnelle que l'on y met, l'état dans lequel cela nous met), et faire attention à ce que l'on mange WinkWink Les deux me semblent évoluer main dans la main pour une vie profondément saine et génératrice d'harmonie: aussi bien dans son corps que dans son environnement.

Cela dit, une bonne petite cure de détox de temps à autre, ça aide le corps, fort sollicité par tout ce binz qui nous entoure! Wink

A bientôt de vous lire!

PS: par exemple: virer de sa cuisine tout ustensile en aluminium!! Déjà pour la cuisson des aliments c'est vraiment pas génial, mais en plus, l'oxyde d'aluminium créé au contact d'un aliment acidifiant (une bonne sauce tomate dans une casserole en alu par exemple, ou un peu de citron sur du poisson, ou une compote de rhubarbe) c'est un pur poison.

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Mybass a écrit:
Vous avez accompli un travail de collectage de données absolument impressionnant!!! ShockedShockedShocked

PS: par exemple: virer de sa cuisine tout ustensile en aluminium!! Déjà pour la cuisson des aliments c'est vraiment pas génial, mais en plus, l'oxyde d'aluminium créé au contact d'un aliment acidifiant (une bonne sauce tomate dans une casserole en alu par exemple, ou un peu de citron sur du poisson, ou une compote de rhubarbe) c'est un pur poison.


Merci. Cela faisait déjà un moment que je songeais à en parler. C'est votre réponse à propos du riz au mercure qui enclenché la suite... Pour les principes évoqués je suis entièrement d'accord quant à la manière de penser : entièrement d'accord ! Et pour ce qui est des ustensiles en aluminium c'est un bon conseil !

Je ne me rappelle pas depuis quand ils ont disparu de ma cuisine. Ca doit bien faire dans les 20/30 ans !!! En effet, sans savoir tous les problèmes liés à l'aluminium, j'avais remarqué qu'avec certains aliments il y avait oxydation... Et quand je les récurrais avec un tampon "J.x" , j'avais l'impression que des particules se détachaient... donc poubelle...

La question ne pourrait-elle pas se poser aussi avec les bassines en cuivre que l'on utilise (ou utilisait) pour les confitures, bien qu'a priori le métal semble plus stable ?

La suite du sujet, devrait être les méthodes que l'on peut utiliser personnellement pour se détoxiquer... J'ai déjà lu pas mal de choses mais c'est beaucoup de publicité pour des produits... sans que j'ai pu trouver un lien confirmant leur efficacité. Si vous avez des liens à me donner (c'est quand même un sujet un peu nouveau pour moi), ce sera avec plaisir... A moins que vous ayez la possibilité d'en parler directement.

Je vous remercie énormément, par vos remarques constructives, d'avoir appelé mon attention sur le sujet et vous souhaite une bonne fin de journée.



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Bonjour!

Alors figurez vous qu'en cherchant des infos supplémentaires sur cette algue Klamath qui est réputée pour sa détoxification de l'organisme, je suis tombée sur l'article de Wiki ... qui m'a fait réfléchir et carrément jeter ma boite.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Algue_Klamath scratch ...

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Mybass a écrit:
Bonjour!

Alors figurez vous qu'en cherchant des infos supplémentaires sur cette algue Klamath qui est réputée pour sa détoxification de l'organisme, je suis tombée sur l'article de Wiki ... qui m'a fait réfléchir et carrément jeter ma boite.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Algue_Klamath scratch ...


Bonsoir.... EUH, j'avoue honnêtement que j'aurais fait la même chose.... !

Pour les personnes qui pourraient être intéressées, cliquez sur le lien figurant dans le message précédent.

Pour les personnes voulant savoir tout de suite, voici un résumé...

Bien que cette algue ne soit pas toxique bien qu'étant une cyanobactérie (Aphanizomenon flos-aquae (AFA)), elle est récoltée dans un écosystème régulièrement perturbé par la présence d'autres cyanobactéries qui produisent des toxines pouvant endommager le foie... et potentiellement cancérogènes. Ce qui a conduit les autorités sanitaires de l'Orégon (où l'on trouve cette algue) à imposer une limite sur la quantité des toxines présentes dans cette algue... Et des études faites en Allemagne et en Italie, ont mis en évidence des risques liés à sa consommation... Pour plus de détails, cliquez sur le lien ci-dessus.

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(suite) .. J'ai donc envoyé un mail avec le lien du wiki à la personne chez qui je l'ai acheté, un vendeur sur internet et voici sa réponse (avec des paragraphes en anglais...). Néanmoins, en fouillant un peu, je me suis rendue compte que le composant le plus important pour la détoxification n'est ni plus ni moins que la chlorophylle, et qu'il en existe en comprimés "purs". Je ne saurais pas dire issus de quelles plantes... L'ortie en est gorgée, cela dit. Mais c'est vrai que c'est plus contraignant à manger tous les jours en quantités appropriées!

La réponse du vendeur:
bonjour

oui je suis bien au courant et c'est bien pour ça que chaque lot importé par Sol Semilla est analysé, par précaution, bien que nous ayons la chance de travailler avec les 2 récolteurs les plus renommés, qui eux, ont depuis longtemps pratiqué des contrôles systématiques.

En fait le problème commence à dater (1996 et 2001), les récolteurs, alertés, sont beaucoup plus prudents (époques et zones de récolte) et contrôlent plus systématiquement les récoltes.

Grâce à vous j'ai fouillé wiki : http://kops.ub.uni-konstanz.de/bitstream/handle/urn:nbn:de:bsz:352-opus-50441/Saker_Jungblut_2005F081.pdf?sequence=1

et voici 2 extraits :

extrait 1 :

The presence of microcystins in all of the food
supplements was confirmed by ELISA (Table 1), however,
there was considerable variation in the concentrations
detected within the samples, which ranged from 0.10 to
4.72 µg . In general, the microcystin content of the
samples included in theLawrence et al. (2001) study yielded
higher concentrations than those that were purchased from
internet distributors in May 2004 (Table 1). Furthermore,
the samples that were included in the Lawrence et al. (2001)
study and re-analyzed in this study yielded microcystin
concentrations that were 50–75% lower than the values that
were originally reported.

extrait 2 :

Based on previous studies investigating the potential
health related effects of microcystins in food supplements
(Gilroy et al., 2000), a value of 1 mg gK1
was considered to be an appropriate safety level for food products used for
human consumption. It has also been reported that this level
560 M.L. Saker et al. / Toxicon 46 (2005) 555–562is highly conservative and that based on the results of a
mouse assay, could justifiably be increased to 10 mg gK1
(Schaeffer et al., 1999). The results of this study have
confirmed that despite the high concentrations obtained for
some of the samples collected in the period from 2000 to
2001 (up to 4.72 mg g-1
), the samples collected in May
2004 were within an acceptable range from 0.02 to
0.38 µg g-1, and demonstrate the vigilance of the health
food companies for controlling the concentrations within
their products


remarque : µg = microgramme = 0,001 mg (donc un millionième de gramme)
cf http://www.convertir-unites.info/calculateur-d-unites.php?type= et http://fr.wiktionary.org/wiki/%C2%B5g

cela montre bien :

1) une très grande disparité (de 1 à 47 !) de la présence de microcystine dans les échantillons, donc de la qualité de travail entre les différentes sources d’approvisionnement (qui ne sont pas précisées, malheureusement pour le consommateur..) ; une présence très faible tout de même

2) une erreur d'analyse en 2001 : les échantillons ont été re-analysés en 2004 et les taux de microcystine mesurés étaient 50 à 75% moindre

3) extract 2 : la présence de microcystine entre 2001 et 2004 a diminué pour les mêmes sources d'approvisionnement : entre 0,02 et 0,38 µg) : ce qui montre la prise en compte de ce problème par les récolteurs...


Je viens de regarder les analyses fournies par Sol Semilla : la présence de microcystine est de moins de 1 ppm (1 partie pour un million) la méthode d'analyse ne permettant pas de mesurer de façon précise au en dessous de 1 ppm, ce qui est logique, on est quasiment dans l'infiniment petit..


Très cordialement

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PARIS - Quelque 8.300 paires de chaussures ont été retirées de la vente ou fait l'objet d'un rappel depuis l'ouverture en 2012 d'une enquête par la Direction de la consommation (DGCCRF) après de nombreux signalements de réactions allergiques cutanées.

La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes a expliqué lundi dans un communiqué avoir lancé une enquête approfondie destinée à rechercher la présence éventuelle de substances chimiques dans les chaussures à la suite de ces réactions allergiques.


Les recherches de diméthylfumarate et de colorants azoïques, seules substances réglementées pour les articles chaussants, se sont toutes révélées négatives, a noté la DGCCRF, mais ses services ont toutefois relevé des teneurs parfois importantes de chrome VI dans des chaussures ayant un intérieur en cuir. Elle n'était toutefois pas en mesure de donner des détails sur l'origine des chaussures incriminées.

Parmi les 42 produits contenant un niveau élevé de chrome VI, dix-neuf présentaient des teneurs excessives en chrome VI, a constaté la DGCCRF. Selon la DGCCRF, le chrome VI est une substance allergisante probablement issue d'un tannage mal maîtrisé mais il ne fait pas l'objet actuellement d'une réglementation européenne.

Une porte-parole de l'organisme a indiqué à l'AFP que 831 établissements (magasins de chaussures, marchés, grandes surfaces, solderies) ont été contrôlés en France depuis l'ouverture de l'enquête.

La Direction de la consommation a décidé d'organiser une consultation avec les professionnels concernés afin de faire le point sur les substances potentiellement allergisantes ou irritantes utilisées dans la fabrication des chaussures (colles, teintures, mousses, plastiques, etc).

L'objectif est d'identifier les bonnes pratiques susceptibles d'en réduire les effets indésirables. Dans le même temps, elle compte poursuivre ses contrôles et mettre en place un dispositif de coopération avec le ministère de la Santé pour notamment une meilleure prise en charge des plaintes des consommateurs.

L'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) sera saisie le cas échéant afin d'évaluer les risques liés à ces substances et de formuler des recommandations.


----->Le Chrome VI, fait partie des métaux lourds... Cela veut dire donc que ces métaux (sous forme résiduelle s'entend) envahissent quasiment tout notre univers... et qu'il semble de plus en plus difficile de les éviter... D'autant plus que la pollution atmosphérique, de l'eau et des sols, les véhiculant, atteint à certaines périodes des pics élevés... Ce qui a pour effet de contaminer toute la chaîne alimentaire ! et de trouver les bons moyens ou réflexes pour se détoxifier... Merci à Mybass d'avoir appelé notre attention sur ce sujet... Important pour préserver notre santé !

ROMANDIE 29/4/2013

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Un blog très intéressant sur les intoxications aux "métaux lourds", et les manières de se nettoyer: http://www.clesdesante.com/article-25396178.html

De plus, une précision: dans un autre post, je crois rubrique recette avec le tartare d'algues, il a été évoqué l'importance de la culture en tunnel pour les algues. Alors, OUI, mais pour les algues d'eau douce type chlorella qui sont des compléments alimentaires et qui servent à nettoyer. Pour ce qui est des algues aliments (dulse, kombu...) qui viennent d'un milieu marin, et dont je parlais pour réaliser des recettes, elles sont naturellement exemptes car ce n'est pas leur fonction de retenir les métaux lourds. Je recite le site: http://www.biocean-algues-marines.com/le-paradis-breton-des-algues.php et l'extrait:

Citation :
Les contrôles sur les métaux lourds sont, quant à eux, effectués deux fois par saison pour les grosses algues brunes. Les petites algues, vertes ou rouges, ne sont, par nature, pas exposés au risque des métaux lourds. En outre, je vous ferai remarquer que, contrairement aux coquillages, les algues ne filtrent pas, c'est-à-dire qu’elles ne sont pas susceptibles de concentrer les polluants.

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On avait déjà détecté la présence de certains métaux lourds, comme le plomb ou le manganèse, dans des cosmétiques. Désormais, des scientifiques viennent d’estimer la quantité quotidienne moyenne de ces métaux absorbés par les utilisateurs de gloss de rouges à lèvres. Et certains sont avalés à des doses toxiques.


Il faut souffrir pour être belle. Car à en croire les résultats parus dans la revue Environmental Health Perspectives, certains rouges à lèvres ou autres gloss pourraient causer des troubles pour la santé du fait de leur concentration élevée en certains métaux lourds.


Une étude de 2007 avait déjà révélé la présence de tels composés toxiques dans ces produits de maquillage. Mais une contre-expertise de la FDA, l’agence américaine du médicament, sur environ 400 produits en 2011 n’a révélé aucun danger et aucune nécessité de mettre en place des seuils dans ces cosmétiques. Difficile d’y voir clair.


Des chercheurs de l’université de Californie à Berkeley (États-Unis) ont développé une autre approche. Plutôt que de se limiter aux quantités de métaux retrouvées dans les gloss ou les rouges à lèvres, ils se sont intéressés à la dose absorbée par les utilisateurs pour ainsi estimer les risques pour la santé.


Chaque jour, les femmes qui mettent du maquillage avalent des doses de chrome jugées toxiques. Celles qui se fardent beaucoup s'exposent aux dangers de l'aluminium, du cadmium et du manganèse. ©️ FunkyPunkyCarrott, deviantart.com, cc by nc nd 3.0


Au commerce du coin, ils sont allés acheter 24 gloss et 8 rouges à lèvres tout à fait communs. Neuf métaux lourds ont été pistés. En parallèle, 365 femmes américaines, âgées de 19 à 65 ans et vivant en dix points des États-Unis, ont servi à estimer les quantités de maquillage ingérées chaque jour. Car ces cosmétiques, étant donnée leur position, sont partiellement avalés par le consommateur.


En moyenne, les femmes colorent leurs lèvres 2,35 fois par jour. À cette fréquence, les scientifiques estiment qu’une utilisatrice absorbe quotidiennement 24 mg de produit de beauté. Chez les plus grandes consommatrices, ces taux s’élèvent à 87 mg par jour. Quelles sont les conséquences pour la santé ?


À la dose moyenne, les niveaux de chrome ingérés sont jugés toxiques sur le long terme. Il faut savoir que ce métal est accusé de favoriser le cancer de l’estomac ou d’induire des troubles rénaux. Aux plus hautes doses, le consommateur prend le risque d’une surexposition en aluminium, cadmium et manganèse, qui ne sont pas vraiment des composés bénéfiques d’un point de vue sanitaire. Ce dernier par exemple serait nocif pour le système nerveux.

Quant au plomb, l’inquiétude semble mineure. En effet, s’il a été détecté dans 24 des 32 cosmétiques, les taux sont insuffisants pour affecter la santé des personnes qui se maquillent. Sauf peut-être pour les enfants, qui s’amusent parfois à se badigeonner les lèvres de ces produits. Pour eux, toute ingestion est à bannir.


Faut-il pour autant tout jeter à la poubelle ? Non. Ce travail, mené à petite échelle, souligne l’importance d’un contrôle renforcé des produits cosmétiques, surtout aux États-Unis, où il n’existe aucune réglementation sur les doses maximales de métaux lourds dans les rouges à lèvres et les gloss. L’Union européenne, en revanche, est mieux pourvue, puisqu’elle considère que le plomb, le chrome et le cadmium n’ont rien à faire dans les produits de beauté.


Une nouvelle fois, cette étude révèle les failles pouvant exister dans les instances sanitaires. Bien qu’il soit nécessaire de pousser les investigations plus loin pour obtenir des conclusions plus fermes et générales, elle soutient l’idée que les autorités de santé publique n’ont peut-être pas efficacement joué leur rôle en ne regardant pas d’assez près les potentiels dangers de certains cosmétiques…


Les rouges à lèvres et les gloss pourraient contenir des métaux lourds à des niveaux toxiques... Mais cela reste à confirmer à l'aide d'une étude plus large. ©️ Weglet, Wikimedia Commons, cc by 2.0

----->Remarque : les emballages, quand il y en a, ne mentionnent pas, ou très rarement, les produits contenus dans les rouges à lèvres et/ou gloss. Il serait opportun que les consommateurs soient informés du contenu... afin d'éviter ceux contenant de trop grandes quantités de métaux lourds, voire même éviter tout simplement ceux en contenant...


FUTURA SCIENCES 5/5/2013

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C'est une décision venue de Bruxelles que beaucoup de Français avaient oublié. Prise en 1998, cette directive européenne imposait à la France le remplacement des canalisations de plomb des locaux construits avant 1949. Or, en quinze ans, peu de Français ont effectué les travaux nécessaires. Plus de 7,5 millions de logements seraient ainsi concernés, selon  CLCV, une association de consommateurs qui s'inquiète de la date butoir d'exécution des travaux, fixée au 25 décembre prochain.

 Photo d'illustration (PHILIPPE HUGUEN / AFP)


Comme l'explique Europe1, cette directive était à l'origine destinée à lutter contre une intoxication liée au métal, qui avait concerné 85.000 jeunes français âgés de 1 à 6 ans à l'époque. L'objectif était d'obliger les logements à respecter la teneur en plomb correspondant aux recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), soit 10 microgrammes par litre d'eau.

 by LCM 10 fev 2011


Mais depuis, peu de particuliers ont effectué les travaux nécessaires, notamment en Ile-de-France où plus de 800.000 logements sont concernés par ce qui deviendra une obligation au 25 décembre. Pour CLCV, cette mesure représentera un surcoût de 2.250 euros par logement.

 by Ina Sciences  9 jul 2013

Face à cette situation, l'association demande au gouvernement français de prévoir d'abord une aide financière, mais aussi d'obtenir d'urgence, auprès de Bruxelles, un délai supplémentaire de trois ans pour permettre aux propriétaires de se mettre aux normes. D'autant que la justification de cette directive est remise en cause, car depuis quinze ans, la diminution de l'utilisation du plomb dans la vie quotidienne a divisé par 20 le nombre d'enfants contaminés.

 by NTDFrench 20 sep 2009


 by santecanada 5 jul 2011

 by InvestiBlog 13 sep 2013


France Info TV 5 DEC 2013

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De l'aluminium, de l'arsenic et du plomb dans le thé ! C'est ce que révèlent des chercheurs canadiens de l'université d'Alberta qui ont mesuré la teneur en métaux lourds de trente thés de toutes sortes - Oolong, noirs, verts, blancs, biologiques ou non - trouvés en supermarché comme en boutique diététique. Pour autant, pas de quoi s'inquiéter ni s'intoxiquer... sauf pour les femmes enceintes ou qui allaitent.

Sept thés sur dix contiendraient en effet trop de plomb pour les femmes enceintes :


- Infusés trois à quatre minutes, 73 % ont des concentrations supérieures aux recommandations pour les femmes enceintes ou allaitantes.

- Infusés quinze minutes, ils sont alors 83 % à être impropres à la consommation des futures mamans.

 Les femmes enceintes sont particulièrement exposées aux métaux toxiques présents dans le thé. ©️ AFP ImageForum




Ainsi boire trois ou quatre tasses de thé par jour pour une femme enceinte ou allaitant entraînerait un excès de plomb pour le bébé, véritable poison pour son cerveau. Un enfant ou un foetus est proportionnellement plus vulnérable au plomb qu'un adulte, d'autant que son système nerveux est en plein développement et qu'il a une absorption gastro-intestinale plus importante.

Une concentration excessive de plomb dans une boisson aussi répandue que le thé a surpris les chercheurs. L'empoisonnement au plomb - ou saturnisme - est un véritable problème de santé publique pouvant entraîner, entre autres, une baisse du QI, des troubles de comportement ou encore de l'épilepsie.

Face à ce problème mondial, les pays occidentaux ont oeuvré pour réduire la présence du métal incriminé dans les peintures, l'essence ou encore les canalisations d'eau. L'OMS a fixé des doses maximales hebdomadaires tolérables mais, au fil des recherches, ces seuils sont constamment repoussés, car le poison agit même à faible dose. Les scientifiques canadiens de cette étude expliquent que le seuil quotidien à considérer pour un foetus serait de 0,5 microgramme par litre et le seuil acceptable pour un adulte de 15 microgrammes par litre.

Or, avec un litre de thé, soit trois à quatre tasses par jour, le niveau d'exposition varie de 0,1 à 4,39 microgrammes par litre, auquel il faut ajouter le plomb relargué par la tasse en porcelaine ou en émail et la teneur en plomb dans l'eau (ici les chercheurs ont pris de l'eau déminéralisée). Ces niveaux sont dangereux pour les femmes enceintes, estiment les chercheurs, et acceptables pour les adultes à condition de faire attention aux autres sources de plomb inévitables au quotidien (eau, autres aliments, certains compléments alimentaires...).

Selon l'étude, ce sont surtout les thés Oolong chinois qui sont les plus concentrés - la pollution dégagée par les centrales de charbon chinoises pourrait être en cause, cette hypothèse restant à vérifier - suivis des thés noirs ordinaires. Les thés blancs biologiques, d'Inde ou du Sri Lanka présentent, eux, la plus faible concentration en plomb. Mais, d'une manière générale, les thés biologiques ne semblent pas moins pollués en plomb.

D'autres métaux sont présents dans le thé : des minéraux bénéfiques comme le calcium, le magnésium, le potassium, le manganèse ou le phosphore, mais aussi d'autres métaux lourds considérés comme toxiques comme l'aluminium, présent à des niveaux trop élevés dans un thé sur cinq. Les chercheurs recommandent de ne pas dépasser trois minutes d'infusion, car, plus le thé infuse, plus sa teneur en aluminium augmente.

Il en est de même pour l'arsenic, le cadmium ou le césium, des toxiques retrouvés dans presque tous les thés dans des quantités acceptables mais qui augmentent avec la durée d'infusion. Et, là encore, les thés biologiques ne semblent pas exempts : deux d'entre eux, des thés verts infusés longtemps, figurent parmi les plus pollués en aluminium.

Ces résultats ne remettent pas en cause les nombreuses vertus du thé vert, soulignent les chercheurs. Bénéfices cardiovasculaires, effets anticancéreux, modulation du diabète ou encore propriétés anti-infectieuses sont largement prouvés à travers de nombreuses recherches. Cependant, les femmes enceintes et allaitantes auraient intérêt à suspendre ou à limiter leur consommation pour protéger leur bébé et le reste de la population devrait être vigilant sur le cumul des différentes sources d'exposition au plomb : eau du robinet et récipients utilisés notamment.

Le Point 6 dec 2013

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Les zones humides contaminées retiennent moins bien l’uranium que prévu, surtout si elles sont riches en matière organique, en fer et en bactéries. Ces conclusions sont basées sur l’étude d’un milieu marécageux français contaminé durant l’exploitation d’une mine toute proche. Il va peut-être falloir revoir quelques programmes de bioremédiation. Heureusement, la solution de secours est déjà connue.

Dans le monde, une vingtaine de pays abrite des mines d’uranium en cours d’exploitation, notamment pour alimenter la filière du nucléaire en combustible. De nombreux efforts y sont faits pour réduire tout risque de contamination de l’environnement, mais cela n’a pas toujours suffi. La France compte aujourd’hui environ 210 anciens sites d’exploration ou d’extraction, dont certains se trouvent au centre de milieux pollués parfois composés de zones humides.

La mobilité de l’uranium tétravalent dans les zones humides a été étudiée en France, dans le nord-ouest du Massif central (Limousin). Cette région était l’une des plus productives de notre territoire. Depuis 2001, plus aucune extraction d’uranium n’est réalisée en France. ©️ EPFL, 2011

Cette particularité se veut justement rassurante, car elle limiterait la progression de la contamination. Deux types d’uranium sont habituellement extraits des mines : l’U(IV) tétravalent et l’U(VI) hexavalent, sachant que le chiffre romain reflète le nombre de liaisons qu’ils peuvent établir. L’hexavalent a la particularité d’être soluble et donc transporté par l’eau. Ainsi, il peut se propager sur de longues distances. Cependant, des processus chimiques et bactériens ayant cours dans les milieux humides le transforment rapidement en uranium tétravalent, qui est lui insoluble. En d’autres mots, il précipite et se retrouve emprisonné dans le sol, ce qui met fin à son voyage.

Selon une nouvelle étude publiée dans Nature Communications, les choses ne sont pas toujours aussi simples. Sous certaines conditions, l’U(IV), bien que toujours insoluble, peut être remis en suspension et donc se déplacer. Yuheng Wang (École polytechnique fédérale de Lausanne ; Suisse) et ses collaborateurs s’en sont rendus compte en étudiant une zone marécageuse située près d’une ancienne mine dans le Limousin (France). En effet, les eaux d’un cours d’eau qui en sort sont plus riches en U(IV) qu’à leur entrée. Comment est-ce possible ?

Le site en question contient environ 14.000 parties par million d’uranium. Par ailleurs, il rassemble toute une série de conditions qui permettent la remobilisation de l’U(IV). Le milieu est riche en bactéries, en microparticules organiques filamenteuses et en fer. En revanche, il est pauvre en sulfites. Reste à savoir comment ces éléments s’assemblent. Pour le déterminer, la composition du sol et des eaux interstitielles a été étudiée en détail selon un gradient de profondeur. Grâce à ces observations, les processus géochimiques en jeu ont clairement été identifiés.

Leia Falquet et Manon Frutschi, de l’École polytechnique fédérale de Lausanne (Suisse), découpent une carotte de forage prélevée dans la zone marécageuse contaminée en uranium. ©️ EPFL, 2011


De manière simplifiée, les bactéries oxydent le fer ferreux présent dans le milieu en fer ferrique pour s’alimenter en énergie. Les produits de cette réaction s’associent alors avec les microparticules organiques pour former des « colliers de perles ». Ces colloïdes se déplacent ensuite dans l’eau interstitielle jusqu’à rencontrer des agrégats composés d’aluminium, de phosphore, de fer et de silicium qui retiennent l’U(IV) dans le sol.  Lorsque cela survient, l’uranium tétravalent change d’hôte et se fixe alors sur les « perles de fer ». Autrement dit, il devient mobile, puisque transporté par les colloïdes, et peut ainsi aisément quitter le milieu où on le croit emprisonné.

Ainsi, la mobilité de l’uranium pourrait avoir été sous-estimée, ce qui remet en cause l’efficacité de certains programmes de bioremédiation (c’est-à-dire l’utilisation de procédés biologiques pour dépolluer des sites, comme la création de marais artificiels). Cependant, une solution relativement simple existerait pour stopper la chaîne des événements : enrichir le milieu en sulfates. En effet, les bactéries les transforment en sulfites, donc en des composés qui emprisonnent le fer.

Futura Sciences 20/12/2013

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Washington - La Cour suprême des Etats-Unis a accepté pour la première fois mardi de revoir les normes limitant les rejets de mercure et autres polluants dans l'atmosphère imposées aux centrales électriques américaines.

La plus haute Cour du pays s'est saisie de trois plaintes émanant de 21 Etats américains et d'industriels contre l'Agence gouvernementale de protection de l'environnement (EPA), qu'elle examinera vraisemblablement en mars pour une décision fin juin.

Après s'être réunis à huis clos mardi, les juges suprêmes se sont contentés de préciser, dans un bref document, qu'ils décideraient si l'EPA avait déraisonnablement refusé de considérer le coût de la régulation des polluants émis par les centrales électriques.

Les normes de l'EPA, adoptées en 2012, requièrent que les centrales électriques alimentées au charbon ou au pétrole réduisent de manière drastique leurs émissions de mercure, jugé très toxique pour les enfants et les femmes enceintes.

Les trois plaintes, qui protestent contre les coûts énormes de telles régulations, ont été regroupées pour une heure d'audience autour de cette unique question. Elles émanent de 21 Etats derrière le Michigan (nord), mais aussi du groupement des centrales électriques et de l'association nationale des mines de charbon.

Une cour d'appel de Washington avait considéré en avril que l'interprétation de l'EPA était raisonnable et appropriée.

Que l'EPA se concentre (...) sur les facteurs relatifs aux dangers sur la santé publique plutôt qu'aux objections des industriels sur le caractère onéreux des contrôles des émissions polluantes, met fort justement les boeufs avant la charrue, a écrit la juge Judith Rogers, dans l'arrêt de la cour d'appel, que la Cour suprême est susceptible de renverser.


Romandie 26/11/2014

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Le 11e Keele Meeting qui s'est terminé jeudi 5 mars à Lille alerte sur les risques croissant de l’aluminium sur la santé humaine. Les suspicions de toxicité deviennent des certitudes.

L’aluminium est partout. Avion, voiture, habitat, emballages, alimentation, cosmétique, produits pharmaceutiques, etc. Ce matériau léger, résistant et recyclable connait un progrès fulgurant depuis la fin de la seconde guerre mondiale. Sa production annuelle a dépassé les 40 millions de tonnes à la fin de la dernière décennie et on prévoit un doublement d’ici 2030.

 Effrayant : des études suggèrent que l'aluminium joue un rôle dans l’augmentation de la maladie d’Alzheimer, de la sclérose en plaque, de la maladie de Crohn, des colopathies fonctionnelles (ou syndrome de l’intestin irritable). ©️ Self images / Photononstop

Ce succès a un revers. D’infimes particules ont envahi l’atmosphère, l’eau des rivières, les sols, les océans. Et les organismes humains. Partout l’homme en boit, mange et respire. "La dose recommandée de consommation en aluminium des habitants des pays les plus riches est de 1 milligramme par kilo de poids de corps et par jour (mg/kg/j). Or, 10% au moins de cette population excède les 10 mg par jour" assure Pierre Desreumaux, gastro-entérologue et chercheur à l’Inserm.

Si l’aluminium a autant envahi nos vies, c’est qu’il a été longtemps considéré comme sans risques pour la santé. Ce n’est qu’en 1995 qu’un premier forum organisé par l’université de Keele en Grande-Bretagne fait un premier point sur l’écotoxicité du matériau. Le meeting de Lille est donc le onzième du genre.

Il se termine par un vrai signal d’alerte. "Il est essentiel que nous levions le sujet de l’écotoxicité de l’aluminium et de son rôle dans les maladies humaines et plus particulièrement celles du système nerveux central dont la maladie d’Alzheimer. Il est évident que nous sommes confrontés quotidiennement à l’aluminium dans des domaines où son innocuité n’a jamais été testée et encore moins démontrée comme la vaccination, l’immunothérapie et les cosmétiques" s’alarme Christopher Exley, professeur en chimie bioinorganique à l’université de Keele et directeur scientifique du meeting.

Les études s’accumulent qui suggèrent une responsabilité de ce matériau dans l’augmentation de la maladie d’Alzheimer, de la sclérose en plaque, de la maladie de Crohn, des colopathies fonctionnelles (ou syndrome de l’intestin irritable). L’aluminium est également suspecté comme facteur de la baisse de fertilité masculine.

Un lien certain a été établi avec une maladie, la myofasciite à macrophages, dont la survenue est désormais associée à la présence de sels d’aluminium dans certains vaccins. "En 2015, des résultats sont attendus sur le lien entre l’apparition de cancer du sein dans le quadrant supéro-externe (40% des cas) et l’application de déodorants et anti-transpirants contenant de l’aluminium" annonce Pierre Desreumaux.

Le Keele meeting de Lille a permis de mettre en exergue l’importance de la voie orale qui représenterait 40% de l’aluminium ingéré. Celui-ci transiterait par l’intestin, provoquant une grande porosité des parois lui permettant de passer dans le sang. Il s’accumulerait préférentiellement dans les os et dans le cerveau. "Le lien avec la maladie de Crohn et les colopathies fonctionnelles est de plus en plus soupçonné et l’on voit d’ailleurs le nombre de ces pathologies fortement augmenter dans des pays émergents comme la Chine, l’Inde ou l’Afrique du sud, où l’usage de l’aluminium était inconnu il y a encore peu de temps" poursuit Pierre Desreumaux.

Il est très difficile aujourd’hui de quantifier les doses d’aluminium chez l’homme. Il n’existe pas de méthodes non invasives et seul le laboratoire de l’université de Keele maîtrise actuellement les méthodologies d’examen des échantillons biologiques. L’urgence est donc de trouver des méthodes simples et universelles de détection des doses. Enfin, les chercheurs vont poursuivre leurs efforts de sensibilisation des industriels sur l’usage de l’aluminium, en priorité dans l’agro-alimentaire.


Sciences et avenir 4/3/2015

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Berne (awp/ats) - Les concentrations de zinc et de cuivre dans les sols suisses ont augmenté jusqu'à 10% sur les 20 dernières années. Selon l'Observatoire national des sols (NABO), cette croissance est liée à l'utilisation d'engrais de ferme.

Le zinc et le cuivre sont utilisés dans les fourrages concentrés comme compléments alimentaires et pour accroître la productivité. Ils aboutissent ensuite dans les sols à travers les engrais de ferme, explique le dernier rapport de NABO. Les produits désinfectants composés de zinc et utilisés dans les étables ont aussi leur part de responsabilité.

Les sols d'herbages intensifs sont particulièrement touchés, précise l'étude publiée mercredi. Mais des augmentations ont aussi été constatées dans quelques sites exploités par l'agriculture.

Le NABO considère le recours aux engrais de ferme comme judicieux "car il permet une utilisation efficace des ressources". Des études ont néanmoins montré "que les quantités de zinc et de cuivre contenues dans les aliments pour animaux pourraient être notablement réduites sans effet négatif pour les animaux de rente", remarque-t-il.

En revanche, le renforcement des prescriptions en matière de protection de l'air et l'interdiction de l'essence plombée produisent leurs effets. Les teneurs en plomb et en mercure dans la couche supérieure du sol ont nettement diminué. Aujourd'hui, les apports atmosphériques de métaux lourds ne semblent plus poser de problème en Suisse, relève encore le rapport.

Quant aux cadmium, nickel, chrome et cobalt, aucune variation significative n'a été observée sur les 20 dernières années, d'après le NABO. En revanche, les dépôts d'autres substances, notamment d'azote, restent à un niveau élevé. Et ceux-ci entraînent une acidification croissante des sols.

L'Observatoire national des sols surveille l'impact des métaux lourds sur les sols suisses. Il s'appuie sur un réseau de mesure de 103 sites d'observation à long terme. Ceux-ci reflètent, selon le NABO, des combinaisons de paramètres caractéristiques pour la Suisse, comme l'utilisation du territoire, le type de sol, la géologie ou l'altitude.

Environ la moitié des sites font l'objet d'une exploitation agricole intensive (grandes cultures, cultures maraîchères, cultures fruitières, viticulture, exploitations herbagères intensives). Un cinquième se trouve dans des surfaces d'exploitation extensive comme les pâturages peu intensifs ou les alpages. Et le tiers restant se situe en zone forestière. Enfin deux sites d'observation ont été aménagés dans des parcs urbains.


Romandie 10/6/2015

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Buenos Aires - Voiture électrique, téléphone portable : la demande de lithium pour les batteries ne cesse d'augmenter et les multinationales minières se mettent en ordre de bataille pour exploiter les gisements d'Argentine, renfermant avec le Chili et la Bolivie 70% des réserves mondiales.

L'exploitation du lithium n'est pas autorisée en Bolivie en raison de l'opposition des populations locales du Salar d'Uyuni et le Chili ne délivre plus de nouvelles concessions.

L'Argentine dispose dans les provinces de Catamarca, Salta et Jujuy de la quantité et la qualité la plus fantastique de lithium au monde, se réjouit pour sa part le secrétaire argentin aux Mines, Jorge Mayoral.

C'est un minerai sur lequel l'Argentine parie fort. Et l'Argentine est assise sur 128 millions de tonnes de carbonate de lithium potentiel, un élément vital pour la production de batteries, ajoute le ministre du gouvernement de gauche de la présidente Cristina Kirchner.

Dans la région montagneuse de la Puna, au pied de la cordillère des Andes, les salars (déserts de sel) renferment le précieux lithium, garantie de batterie longue durée. En 2014, la demande mondiale de lithium était de 170.000 tonnes de carbonates de lithium équivalent. Des sociétés américaines, japonaises, sud-coréennes exploitent déjà des gisements.

Nous ne pensions pas recevoir autant d'investissements dans le lithium (...), tous les constructeurs automobiles qu'on peut imaginer font ou ont fait des prospections en Argentine pour mettre un pied dans le développement du lithium, assure Jorge Mayoral.

Les japonais Toyota et Mitsubishi, le sud-coréen Posco ont commencé à produire dans la province de Jujuy, frontalière du Chili et de la Bolivie.

A la recherche d'un gisement dans le dénommé triangle doré du lithium (Argentine/Bolivie/Chili), le groupe français Eramet a aussi jeté son dévolu sur l'Argentine, et opté en 2013 pour deux gisements de la province de Salta, les salars de Centenario et Ratones, 500 km2 au total. C'est un très beau gisement. On a découvert un niveau de ressources significatif, plus de 7 millions de tonnes de carbonate de lithium équivalent, s'enthousiasme Hughes-Marie Aulanier, chargé de mission stratégie et développement chez Eramet.

Du carbonate de lithium, on extrait 20% de lithium. Le projet d'Eramet n'est pas encore entré dans une phase de production et les géologues s'emploient à déterminer quel est le volume réellement exploitable. La durée prévue d'exploitation est de plus de 40 ans.

Pour Eramet, indique Hughes-Marie Aulanier, la production de lithium sera une première, cela fait partie de la stratégie de diversification tout en restant en phase avec certains de ses métiers de base comme l'exploitation responsable des ressources minérales et l'hydrométallurgie.

La société française utilise dans son implantation de Salta un procédé innovant qui sera le plus respectueux de l'environnement. C'est une première mondiale, fait remarquer l'expert, co-développé par notre centre de R&D et l'Institut français du pétrole et des énergies nouvelles (IFPEN). Une équipe de 30 à 40 personnes, des Français et des Argentins, travaillent sur le site, dans une zone désertique et dépeuplée, à 4.000 mètres d'altitude, au milieu des lamas et des vigognes. Le premier village, Santa Rosa Grandes, à 60 km au sud.


Le lithium et l'environnement : Le lithium métallique réagit avec l'azote, l'oxygène et la vapeur d'eau dans l'air. Par conséquent, la surface de lithium devient un mélange d'hydroxyde de lithium (LiOH), de carbonate de lithium (Li2CO3) et de nitrure de lithium (Li3N), l'hydroxyde de lithium étant corrosif du fait de son pH fortement basique.

L’extraction du lithium a un impact environnemental important. Le procédé d'extraction consiste à :

- pomper la saumure présente dans le sous-sol des lacs salés ;
- augmenter la concentration de la saumure par évaporation ;
- purifier et traiter la saumure afin d’obtenir le carbonate de lithium (Li2CO3) pur à 99 % ;
- effectuer la calcination du carbonate pour obtenir le métal lithium.

Pour pomper la saumure, on a besoin de carburant : puis l'évaporation nécessite de larges espaces de salins ; enfin, la calcination du carbonate de lithium libère du CO2.

Recyclage :

- Le lithium des verres n'est pas recyclé
.

- Le lithium des piles et batteries est longtemps resté peu recyclé en raison du faible taux de collecte, des prix bas et volatiles du lithium sur les marchés, et de coûts réputés élevés du recyclage, comparés à ceux de la production primaire. Des études portent sur de nouveaux moyens de recycler le lithium des batteries.

Le lithium contenu dans les verres et céramiques est trop diffus pour être récupéré mais la récupération de celui des batteries se développe (dont en Belgique, à Hoboken, par Umicore par voie pyrométallurgique, et en France, par Récupyl à Domène par voie hydrométallurgique).

La croissance de la demande induit la recherche et l'exploration de nouveaux gisements, ce qui conduit à bafouer les droits collectifs à la terre des peuples indigènes, pourtant prévus par la convention 169 de l'OIT40.  Wikipedia




Romandie 30/9/2015

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