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mustang91

Moins d'un quart des Français favorables au gaz de schiste

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Il y a un an, 35 % des sondés répondaient oui à la question "Pour la production de chaleur et d'électricité, faut-il encourager en France le gaz de schiste ?".

Moins d'un quart (24 %) des Français sont favorables au développement du gaz de schiste comme source d'énergie en France, soit 11 points de moins que l'an passé, selon un sondage publié mercredi. Cette enquête montre aussi que le soutien des Français à toutes les formes d'énergie décline, même si les énergies renouvelables sont encore plébiscitées. À la question "Selon vous, pour la production de chaleur et d'électricité, faut-il encourager en France le gaz de schiste ?", 24 % (6 %, "oui tout à fait" et 18 %, "oui plutôt") répondent par l'affirmative, contre 35 % il y a un an, selon le baromètre annuel Qualit'EnR-Ifop.

 Forage à Fort Worth, dans le nord du Texas, une ville pionnière dans l'exploitation des gaz de schiste. ©️ Jill Johnson


Les sondés sont au total 63 % à répondre "plutôt non" (25 %) ou "non, pas du tout" (38 %), tandis que 13 % sont sans opinion au sujet de cette énergie.

Les énergies renouvelables caracolent de nouveau dans les souhaits des Français, avec 90 % de soutien global et seulement 6 % d'opposants à leur développement. Le soutien recule toutefois de six points sur un an. Suit le gaz naturel (conventionnel, qui est distingué du gaz de schiste dans l'enquête, bien que celui-ci soit aussi du méthane), avec 66 % de soutien, mais celui-ci baisse de 14 points en un an. 28 % des sondés sont défavorables à son développement.

Le nucléaire arrive en troisième position, avec un soutien global de 45 % (moins 9 points) et 48 % d'opposants. Seuls le charbon (21 %, moins 22 points) et le fioul (21 %, moins 11 points) issu du pétrole, les deux énergies les plus émettrices de CO2, se placent derrière les hydrocarbures de schiste. Au final, toutes les énergies voient leur soutien décliner dans l'opinion.

Côté portefeuille, 91 % des sondés (baisse de 2 points sur un an) disent que leur facture énergétique (toutes énergies confondues) est "très élevée" (34 %) et "assez élevée" (57 %). En revanche, ils ne sont plus que 78 % à penser que leur facture énergétique va augmenter au cours des deux prochaines années, contre 88 % début 2013. 6 % des sondés la voient baisser et 16 % rester stable. Le sondage a été effectué du 2 au 6 janvier sur un échantillon représentatif de 1 004 personnes, via un questionnaire en ligne.

Le Point 29JAN2014

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Les Français disent non au gaz de schiste. Une très nette majorité de Français (62%) se déclare hostile à son exploitation, jeudi 2 octobre, dans un sondage BVA (Pdf) pour le quotidien 20 Minutes. Dans le détail, 31% des personnes interrogées se disent "plutôt opposées" et autant se déclarent "tout à fait opposés". A l'inverse, 28% répondent qu'ils y sont "plutôt favorables", quand seuls 8% des sondés se disent "tout à fait favorables".

L'institut BVA, qui a réalisé cette enquête*, souligne que le sujet unit la gauche (80% des électeurs de gauche se déclarent opposés à l'exploitation du gaz de schiste), mais divise la droite (51% des électeurs de droite se disent favorables). Sociologiquement, les femmes (67%), les 18-34 ans (66%) et les catégories socio-professionnelles supérieures (70%) sont les plus hostiles à cette exploitation du gaz de schiste.

"Dans ce contexte, les récentes prises de position de Nicolas Sarkozy peuvent apparaître assez risquées", analyse le sondeur Eric Bonnet, alors que l'ancien chef de l'Etat a pour la première fois déclaré, jeudi 25 septembre, être favorable à l'exploitation du gaz de schiste en France. "En effet, reprend Eric Bonnet, en se disant maintenant favorable à l'exploitation du gaz de schiste, Nicolas Sarkozy défend une idée à la fois majoritairement impopulaire, et qui unit contre elle l'électorat de gauche tout en divisant l'électorat de droite."

"Tant que je serai ministre de l'Ecologie, il n'y aura pas de gaz de schiste et pas d'investigation sur le gaz de schiste, a déclaré, dimanche, la ministre de l'Ecologie, Ségolène Royal. Tous nos moyens publics et privés doivent être placés sur les économies d'énergie et les énergies renouvelables. Il n'est pas question, à un moment où on a des ressources publiques rares, d'investir dans des filières aléatoires et spéculatives."

* Enquête réalisée auprès d'un échantillon de Français recrutés par téléphone et interrogés par internet les 30 septembre et 1er octobre 2014. Echantillon de 1 064 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.

FTVI 2OCT2014

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