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BelleMuezza

Les mois et les années les plus chauds depuis 1880

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Le mois de juillet sera très chaud dans l'ouest du Japon

Pour information : les divers articles concernant les mois et années jugés les plus chauds depuis les relevés des températures ont été regroupés en un seul sujet. De ce fait, les statistiques du nombre de vues ont été remises à 0... Ce qui explique le faible taux de lecture... Le système de gestion, généré par ForumActif, ne prévoit pas, dans le cadre de fusions de sujets, l'addition des nombres de vues... 



Les instances météorologiques officielles japonaises prévoient des températures supérieure à la normale dans l'ouest du Japon le mois prochain.

L'Agence météorologique a rendu publiques jeudi ses prévisions concernant les trois prochains mois.

Selon ces prévisions, le mois de juillet sera plus ensoleillé que d'habitude dans l'ouest du pays et sur la côte Pacifique alors que le front de pluie saisonnier ne semble devoir affecter ces régions que modérément.

Pour ce qui est de l'est du pays, l'Agence prévoit des températures égales ou supérieures à la normale. Dans le nord du pays et les îles du sud-ouest, les températures devraient être autour des moyennes saisonnières.

D'après l'Agence, le temps devrait rester chaud dans l'ensemble du pays pendant le mois de juillet.


nhk 23/06/2011

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Commentaire : canicule et risques d'hyperthermie au Japon



Au Japon, on dénombrait dimanche 685 cas d'hyperthermie depuis le début de l'année. Un bilan qui devrait s'alourdir cet été car les Japonais s'efforcent de limiter le recours aux climatiseurs pour faire face aux pénuries attendues d'électricité.

Nous avons demandé au professeur Hideto Tanaka, de l'université nationale de Yokohama, de nous expliquer comment lutter contre l'hyperthermie.

M. Tanaka, quand les coups de chaleur surviennent-ils et quels en sont les principaux symptômes ?

Hideto Tanaka
Les coups de chaleur ont tendance à survenir dans les environnements soumis à des températures élevées et à un fort taux d'humidité. Les risques augmentent avec l'exercice. Lorsque l'on transpire, la chute du niveau de sel présent dans l'organisme entraîne des risques de crampes et d'évanouissement. La température du corps peut également devenir incontrôlable.

Les personnes les plus vulnérables sont en général faiblement immunisées. Le maintien de l'énergie physique nécessite une bonne alimentation et un sommeil conséquents. Cet été, les Japonais n'auront pas la possibilité d'utiliser les climatiseurs autant qu'ils le souhaiteraient. Il importe donc de veiller à préserver le sommeil, en utilisant par exemple l'air conditionné juste avant de dormir ou en équipant les literies en conséquence, notamment avec des packs de glace.

RJ
Pensez-vous que les gens pourront endurer la chaleur estivale tout en s'astreignant à des économies d'énergie?

HT
Il est indispensable d'utiliser occasionnellement les climatiseurs pour éviter les coups de chaleur. J'espère que cela sera possible, faute de quoi les cas d'hyperthermie vont se multiplier. Le principal enjeu est à présent de s'atteler à la reconstruction des zones sinistrées et à la résolution de la crise nucléaire, tout en supportant la canicule à venir.

C'était le commentaire du professeur Hideto Tanaka, de l'université nationale de Yokohama.


nhk 23/06/2011

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Les treize années les plus chaudes qu'a connues la planète sont toutes concentrées sur les quinze dernières années, depuis 1997, a indiqué mardi l'Organisation météorologique mondiale (OMM) en marge des négociations climatiques sur le changement climatique.

La température moyenne de la dernière décennie (2002-11), "supérieure de 0,46 °C à la moyenne à long terme," est la plus élevée jamais constatée, à égalité avec la décennie 2001-2010, a indiqué l'agence de l'ONU spécialisée sur les données météo, dans un document présenté à Durban (Afrique du Sud).

Après une année 2010 record, l'année 2011 est à ce stade la "dixième plus chaude à l'échelle du globe" depuis le début des relevés en 1850, mais surtout la plus chaude en relation avec un épisode "La Nina", un phénomène cyclique qui s'accompagne de températures généralement plus fraîches, a-t-elle précisé.

Autre indice du réchauffement en cours: la banquise Arctique a connu sa deuxième plus faible étendue mais son plus faible volume jamais observé.

"Notre science est fiable et démontre sans ambiguïté que le climat mondial se réchauffe et que ce réchauffement est dû aux activités humaines", a souligné dans un communiqué le secrétaire général de l'OMM, Michel Jarraud.

L'OMM a présenté simultanément une version provisoire de sa Déclaration annuelle, attendue pour début 2012, à la fois à Genève, où elle est basée, et à Durban (Afrique du Sud), où se tient depuis lundi la conférence annuelle de l'ONU sur le changement climatique en présence de quelque 190 pays.

Sur la période janvier-octobre 2011, le thermomètre de la planète affiche une "anomalie positive estimée à 0,41°C par rapport à la moyenne annuelle de 14,00°C pour la période 1961-1990", a indiqué l'OMM.

Sciences et Avenir 29/11/2011

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La France a connu un automne 2011 "exceptionnellement chaud et extrêmement sec sur une grande partie du pays", avec un mois de novembre qui devrait être le deuxième plus chaud depuis le début du XXe siècle, a indiqué mardi Météo-France.

La température mensuelle moyenne de la totalité du territoire français en novembre 2011 "devrait dépasser de près de 2,9°C la moyenne de référence 1971-2000", ce qui devrait le "situer au second rang des mois de novembre les plus chauds depuis le début du XXe siècle, derrière novembre 1994 (+3,3°C) et devant novembre 2009 (+2,7°C)", selon un bilan provisoire publié par Météo-France.

Sur l'ensemble de la saison, la température moyenne "devrait dépasser d’environ 2,2°C la moyenne de référence 1971-2000, positionnant l’automne 2011 au second rang des automnes les plus chauds depuis le début du XXe siècle, derrière 2006 (+2,8°C) et devant 2009 (+1,5°C)".

Si les pluies de l'automne ont été "nettement excédentaires sur les zones méditerranéennes", les précipitations sont en revanche "très largement déficitaires partout ailleurs", avec des déficits souvent supérieurs à 50% voire 60%, dans l'ouest, le sud-ouest et le nord-est de la France.

"Les zones méditerranéennes ont été largement arrosées avec des quantités d'eau qui, à elles seules, suffisent à atteindre les normales d'un mois de novembre", précise à l'AFP Michel Schneider, climatologue à Météo-France.

"Tout le reste du pays est nettement déficitaire en termes de précipitations, avec un déficit très important sur les 4/5 de la France" même si l'automne 2011 ne sera vraisemblablement pas un record en la matière, ajoute-t-il.

Globalement, "l'automne s'apparente à ce qu'on avait pu observer au printemps", à la fois pour les températures hors normes (2,5°C au-dessus de la normale) et le déficit de précipitations, résume le climatologue.

Le déficit de précipitations sur les onze premiers mois de l'année est de l'ordre de 25%, l'équivalent de 1989, l'année la plus sèche, ce qui représente quasiment deux mois et demi de pluie, note-t-il.

Alors que 2010 était en France l'année la plus fraîche des deux dernières décennies, à égalité avec 1996, tous les mois de l'année 2011 ont été plus chauds que la normale (moyenne de référence 1971-2000)", à l'exception de juillet.

Même si "le mois de décembre peut très bien venir modérer le diagnostic (...) de toutes façons, 2011 sera une année chaude, très probablement parmi les trois années les plus chaudes depuis le début du XXe siècle, et sans aucun doute parmi les quatre années les plus chaudes", conlut M. Schneider.

Au niveau mondial, l'année 2011 est à ce stade la "dixième plus chaude à l'échelle du globe" depuis le début des relevés en 1850, a de son côté indiqué mardi l'Organisation météorologique mondiale (OMM) en marge des négociations climatiques sur le changement climatique.

Et les treize années les plus chaudes qu'a connues la planète sont toutes concentrées sur les quinze dernières années, depuis 1997, relève l'agence de l'ONU spécialisée sur les données météo, dans un document présenté à Durban (Afrique du Sud).

Sciences et Avenir 29/11/2011

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Les Etats-Unis ont connu le mois de mars le plus chaud depuis le début des relevés de températures en 1895, un record dû en partie à des pointes de chaleurs enregistrées dans la partie Est du pays, ont indiqué lundi les scientifiques américains.

La température moyenne a atteint 10,6 degrés au mois de mars, soit près de 5 degrés au-dessus de la moyenne du mois de mars au XXe siècle, a souligné l'agence météorologique nationale (NOAA).

Chaque Etat a enregistré au minimum un jour de record de chaleur durant le mois, et des records de température pour un mois de mars ont été enregistrés dans des centaines d'endroits différents, relève la NOAA.

Au total, 25 Etats situés à l'est des montagnes Rocheuses ont connu leur mois de mars le plus chaud depuis 1895, et dans 15 autres Etats, ce mois a été l'un des 10 mois de mars les plus chauds jamais enregistrés.

Ces données ne prennent en compte que la partie continentale des Etats-Unis et excluent Hawaii et l'Alaska. Contrastant avec la situation générale du pays, l'Alaska a d'ailleurs connu des températures plus fraîches que d'habitude, assistant à son dixième mois de mars le plus froid depuis que les températures sont relevées.

La température moyenne enregistrée au cours des trois premiers mois de l'année 2012 a elle aussi atteint un niveau record, à 5,5 degrés, soit plus de 3 degrés au-dessus de la moyenne historique, toujours selon la NOAA.


Sciences et Avenir 09/04/2012

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En mai 2011, la France se plaignait de la sécheresse. Un an après, à l'instar des violents orages qui ont frappé Nancy lundi, elle connaît un mois de mai arrosé dans la lignée d'avril qui a été l'un des plus humides depuis plus de 50 ans.

"Il est tombé 103 mm d'eau en 24 heures, près de 5 cm en une heure à Nancy lundi, un record depuis le 9 juin 1953", explique à l'AFP Olivier Proust, prévisionniste à Météo France.

Après avril qui est entré dans l'histoire de la météorologie comme le 5e mois d'avril le plus pluvieux depuis 1959, le mois de mai suit sa trace.

"Je ne peux pas encore donner de bilan du mois de mai, mais on peut dire qu'il est parti sur le même registre que le mois d'avril", souligne le prévisionniste ajoutant que mai est généralement plus pluvieux qu'avril.

L'orage exceptionnel qui s'est abattu dans la nuit de lundi à mardi sur Nancy provoquant des crues nécessitant des centaines d'interventions des pompiers, s'explique par la présence d'une dépression située sur le sud de l'Allemagne avec un enroulement d'air doux en basses couches en Lorraine.

"Si l'on observe la structure des vents en verticale, de la basse couche jusqu'en altitude, il y avait des conditions propices à ce que les pluies s'auto-alimentent sur place et mettent longtemps à se déplacer, et donc cela a donné lieu à des précipitations longues et intenses", ajoute Olivier Proust.

Certes, souligne-t-il, on remarque surtout les orages violents lorsque cela se produit dans des zones urbaines car les sols n'arrivent pas à drainer de grandes quantités de précipitations.

Et puis l'idée que les gros orages sont réservés à la période estivale ne tient pas selon l'expert de Météo France :"on peut obtenir des records de précipitations sous les orages les plus forts dès la mi-mai".

Cela s'explique également par les mouvements de masses d'air froides et chaudes. "Même s'il y a un potentiel de réchauffement en journée moindre que durant l'été, on a encore des circulations en altitude qui font arriver des masses d'air très froides et le contraste est particulièrement fort entre les basses couches et celles d'altitude ce qui peut provoquer des orages violents", indique-t-il.

Quant à la météo des prochains jours, "on va garder de l'instabilité sur l'Est, de Nice à l'Alsace, et avoir une amélioration par l'Ouest", selon le prévisionniste.

Comparée au mois de mai il y a un an, "c'est le jour et la nuit", rappelle l'expert. Mai 2011 avait été marqué par un temps très chaud et très sec.

"Au niveau des températures pour les 20 premiers jours de mai sur une petite moitié nord-ouest, on a déjà un signal faible qu'on est en-dessous des normales de saison", ajoute-t-il.

Depuis le début du mois, le thermomètre est resté le plus souvent en dessous des 22 degrés.

Côté déficit pluviométrique, 77% des nappes phréatiques affichaient toujours un niveau inférieur à la normale début mai, mais avec une tendance à l'amélioration pour 35% et une stabilité pour 40%. Seuls 25% des bassins aquifères présentaient des niveaux encore en baisse, selon les relevés du BRGM.

Les nappes phréatiques se remplissent pendant l'automne et l'hiver et les précipitations d'avril et de mai sont captées en grande partie par la végétation en croissance et l'évaporation qui commence à être plus importante que pendant l'hiver.



Sciences et Avenir 22/05/202

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2011 a été l'année la moins chaude depuis 2008 mais reste parmi les plus torrides des trois dernières décennies, avec de nombreux phénomènes météorologiques extrêmes dans le contexte du changement climatique, selon un rapport publié mardi aux Etats-Unis.

La tendance à la montée des températures s'est poursuivie l'an dernier, constate le rapport de l'Agence américaine océanique et atmosphérique (NOAA). A la surface du globe, 2011 a compté parmi les 15 années les plus chaudes depuis la fin du XIXe siècle.

Mais ce document, qui se penche pour la première fois sur les liens entre le changement climatique et les phénomènes météorologiques extrêmes, reconnaît que déterminer les causes de ces événements "reste difficile".

"Bien que les scientifiques ne puissent pas établir de lien entre des phénomènes climatiques spécifiques en 2011 et le changement du climat avec une certitude absolue, de nouvelles recherches les aident à comprendre comment la probabilité de tels événements météo augmente en réponse au réchauffement", souligne la NOAA.

Ainsi ces chercheurs ont déterminé qu'une vague de chaleur comme celle qui a frappé le Texas en 2011 est aujourd'hui vingt fois plus probable durant un cycle de "La Nina" --courant froid du Pacifique-- qu'il y a 50 ans, avant le réchauffement du globe que nous connaissons actuellement.

"2011 laissera le souvenir d'une année marquée par des phénomènes météo extrêmes aux Etats-Unis comme dans le reste du monde", a relevé Kathryn Sullivan, directrice adjointe de la NOAA, en présentant le rapport.

Les perturbations météo ont surtout été liées à l'apparition du courant froid La Nina à la surface des eaux équatoriales de l'océan Pacifique, caractérisées par une température anormalement basse. Le rapport cite les sécheresses historiques en Afrique de l'Est, dans le Sud-Ouest des Etats-Unis et dans le Nord du Mexique.

La Nina a aussi contribué à une saison d'ouragan tropicaux plus intense que la moyenne dans l'Atlantique Nord ainsi qu'à une moyenne saisonnière de cyclones plus basse dans le Nord-Est du Pacifique.

La Nina, qui apparaît tous les quatre à cinq ans et dure d'un à deux ans, est également tenue responsable des deux années de pluies diluviennes (2010-2011) record en Australie.

L'Arctique a continué à montrer plus de changements rapides que le reste de la planète en 2011. La banquise a fondu durant l'été, atteignant sa deuxième superficie la plus petite jamais mesurée en période estivale.

Globalement, les glaciers sur la planète ont continué en 2011 à se réduire.

L'Antarctique a aussi connu le 25 décembre 2011 sa plus haute température jamais enregistrée avec -12 degrés, soit 1,1 degré de plus que le précédent record.

Le rapport a utilisé 43 indicateurs pour traquer et identifier les changements et les tendances du système climatique comme la concentration des gaz à effets de serre, le niveau et la salinité des océans ou encore la couverture nuageuse.

Ces scientifiques ont constaté que la concentration atmosphérique des principaux gaz à effet de serre comme le dioxyde de carbone (CO2) avait continué à augmenter en 2011.

La concentration de CO2 a franchi pour la première fois les 390 parties par million en volume (ppm) depuis que ces mesures sont effectuées.

"Le futur est entre nos mains", a lancé Tom Peterson, climatologue de la NOAA, durant une conférence de presse. "A ce rythme, nous serons à mille ppm d'ici la fin du siècle" si rien n'est fait pour réduire ces émissions, a-t-il ajouté.


La salinité des océans a continué à grimper dans les zones de forte évaporation ainsi que la température à la surface de l'eau.

Ce rapport, fondé sur deux études menées en coordination avec l'American Meteorological Society, a été réalisé par 378 scientifiques de 48 pays.





SCIENCES ET AVENIR 10/09/201

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Le changement climatique dû à l'activité humaine est responsable de l'augmentation de la fréquence des étés très chauds et la situation est déjà pire que celle que nous imaginions il y a vingt ans, avertit le scientifique américain James Hansen dans une tribune publiée samedi par le Washington Post.

James Hansen, directeur de l'institut Goddard d'études spatiales de la Nasa, affirme que les "sombres" prédictions sur les conséquences de l'augmentation constante des températures, présentées en 1988 devant le sénat des Etats-Unis, sont déjà dépassées.

"J'ai une confession à faire: j'étais trop optimiste", écrit le climatologue américain, l'un des premiers scientifiques à avoir prévenu des dangers du réchauffement climatique dans les années 80.

"Mes prévisions sur une augmentation de la température mondiale se sont avérées. Mais je n'ai pas réussi à étudier avec quelle rapidité la hausse moyenne conduirait à des conditions météorologiquyes extrêmes", avoue-t-il.

Pour M. Hansen et ses collègues, l'analyse des températures mondiales au cours des soixante dernières années montre "une hausse étonnante de la fréquence des étés extêmement chauds".

Décrivant "de profondes ramifications troublantes non seulement pour notre avenir mais aussi pour notre présent", le climatologue explique que cette analyse n'est pas basée sur des prévisions "mais sur des observations réelles de phénomènes météorologiques et de températures".

Pour lui, la canicule de 2003 en Europe, la vague de chaleur en Russie en 2010 et les sécheresses qui ont frappé le Texas et l'Oklaoma l'an dernier peuvent être attribuées au changement climatique. "Une fois que les données seront collectées dans quelques semaines, il est probable que cela sera vrai aussi pour l'été extrêmement chaud que connaissent actuellement les Etats-Unis", ajoute-t-il.





Sciences et Avenir 05/08/2012

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Berne (awp/ats) - L'année 2012 a été la neuvième année la plus chaude depuis 1850, a affirmé jeudi à Genève l'Organisation météorologique mondiale (OMM). Il s'agit d'un signe inquiétant de la poursuite du réchauffement climatique, selon son directeur général.

L'OMM confirme ainsi une précédente estimation publiée le 28 novembre dernier. La température moyenne à la surface du globe de janvier à décembre a été de 0,45 degré au-dessus de la moyenne de 14 degrés calculée pour les années 1961 à 1990.

Il s'agit de la 27e année consécutive que la moyenne de 1961 à 1990 est dépassée. "Bien que le rythme du réchauffement varie d'une année à l'autre en raison d'aléas climatiques naturels comme l'influence d'El Nino, les éruptions volcaniques et d'autres phénomènes, le réchauffement continu de la basse atmosphère est un signe inquiétant", a commenté le directeur général de l'OMM Michel Jarraud.

"La tendance à l'augmentation des concentrations de gaz à effet de serre dans l'atmosphère confirme que le réchauffement va continuer", a-t-il averti. L'année 2012 a été le théâtre de nombreux événements climatiques extrêmes, sécheresses et cyclones. "Le climat a toujours été marqué par des phénomènes extrêmes, mais leurs caractéristiques sont de manière croissante influencées par le changement climatique", a déclaré Michel Jarraud.

Il a cité en exemple le fait que le niveau des mers est actuellement environ de 20 centimètres plus élevé qu'en 1880. Cela a contribué à aggraver les inondations provoquées par l'ouragan Sandy sur la côte nord-est des Etats-Unis.

M. Jarraud a rappelé également la fonte record de la banquise de l'Arctique en août-septembre. Elle a atteint son minimum saisonnier soit 3,41 millions de km2, inférieure de 18% au précédent minimum record observé le 18 septembre 2007.


ROMANDIE 2/5/2013

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TOKYO - La chaleur étouffante qui règne sur une large partie du Japon depuis le 6 juillet a déjà tué au moins une douzaine de personnes rien qu'à Tokyo et envoyé des milliers d'individus victimes de malaises à l'hôpital, selon les informations compilées par les médias.

La température dépasse allègrement 35 degrés à l'ombre dans un grand nombre de sites de l'est, du centre et de l'ouest de l'archipel. Plus d'un millier de personnes sont chaque jour hospitalisées quelques heures à cause de cette canicule, parfois des groupes entiers d'écoliers ou plus souvent des vieillards.

La plupart des victimes décédées sont âgées de plus de 65 ans. On les retrouve inanimées dans leur jardin, voire sous leur serre, ou enfermées dans leur maison où elles suffoquent.

Les autorités recommandent certes d'économiser de l'électricité à cause d'un déficit de production lié à l'absence de réacteurs nucléaires, mais elles invitent néanmoins à utiliser à bon escient les climatiseurs personnels (qui équipent la plupart des foyers), sans quoi la température dans des maisons peut devenir insoutenable.

Des bénévoles rendent parfois visite aux vieillards pour les inciter à boire régulièrement et à régler correctement leur climatiseur, mais ces dispositions restent insuffisantes, tout comme les appels à la prudence régulièrement relayés par les médias.

La saison des pluies a été peu intense et s'est terminée très tôt dans l'est du Japon cette année. Elle a immédiatement été suivie depuis le 6 juillet de journées torrides. La température descend à peine la nuit où il fait généralement entre 27 et 30 degrés Celsius.

Cette canicule sévère pousse les consommateurs nippons à s'acheter des petits foulards rafraîchissants et autres accessoires disponibles dans les parapharmacies, supérettes et autres enseignes. Chaque été, les salariés en cols blancs sont incités en outre à tomber la veste et la cravate, suivant en cela l'exemple des membres du gouvernement.


ROMANDIE 12/7/2013

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La planète Terre a connu son cinquième mois de juin le plus chaud depuis que les statistiques existent, a annoncé la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA) américaine. La température moyenne était de 16,14 degrés Celsius.

Cette température est la même que la moyenne enregistrée en 2006 et se situe à 0,64 degré au-dessus de la moyenne du 20e siècle (15,5 degrés).

Les records de juin ont notamment été battus dans une grande partie de nord du Canada, de l'ouest de la Russie, du sud du Japon, des Philippines et dans certaines zones du sud-ouest de la Chine.

Pour les Etats-Unis, il s'agit du 15e mois de juin le plus chaud jamais enregistré. Alors que l'essentiel du monde cuisait, l'Europe était à contre-tendance avec des températures plus fraîches que d'habitude, de même qu'en Asie centrale et en Inde.


ROMANDIE 19/7/2013

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TOKYO - La chaleur étouffante qui règne sur une large partie du Japon depuis le 6 juillet a déjà tué au moins 62 personnes rien qu'à Tokyo et envoyé des milliers d'individus victimes de malaises à l'hôpital, selon les informations compilées par les médias.

Depuis un peu moins de trois semaines, la température dépasse allègrement 30 voire 35 degrés à l'ombre dans un grand nombre de sites de l'est, du centre et de l'ouest de l'archipel. Plusieurs centaines de personnes sont chaque jour hospitalisées quelques heures à cause de cette canicule, parfois des groupes entiers d'écoliers ou plus souvent des vieillards.

La plupart des victimes décédées sont âgées de plus de 65 ans. On les retrouve inanimées chez elles, dans dans leur jardin, voire sous leur serre.

Les autorités recommandent certes d'économiser de l'électricité à cause d'un déficit de production lié à l'absence de réacteurs nucléaires, mais elles invitent à utiliser à bon escient les climatiseurs personnels (qui équipent la plupart des foyers), sans quoi la température dans des maisons peu aérées peut devenir insoutenable.

Des bénévoles rendent parfois visite aux vieillards pour les inciter à boire régulièrement et à régler correctement leur climatiseur, mais ces dispositions restent insuffisantes, tout comme les appels à la prudence régulièrement relayés par les médias.

La saison des pluies a été peu intense et s'est terminée très tôt dans l'est du Japon cette année. Elle a immédiatement été suivie depuis le 6 juillet de journées torrides, tandis que des régions du nord-ouest sont aux contraire victimes de précipitations infernales.




ROMANDIE 25/7/2013

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Paris (AFP) - Le mois de juillet écoulé a été le 3e plus chaud depuis plus d'un siècle en France, juste derrière ceux de 2006 et de 1983, a indiqué jeudi Météo-France.

"L'excédent par rapport à la moyenne a été de 2 degrés, ce qui est important", a commenté à l'AFP Patrick Galois, prévisionniste à Météo-France.

Côté ensoleillement, "il a été généreux un peu partout", avec des excédents importants en Bretagne et à Paris par exemple. "A Brest, il y a eu 275 heures de soleil, ce qui fait une moyenne de 9 heures par jour, soit 60% de plus que la moyenne", relève Patrick Galois. "A Paris, il y a eu un excédent de 45% avec 306 heures de soleil, soit 10 heures par jour, c'est autant qu'à Perpignan", note le prévisionniste en précisant que dans la cité catalane, le niveau d’ensoleillement avait été "normal". En haut du palmarès des villes les plus ensoleillées, "on retrouve les mêmes que d'habitude: Marseille et Ajaccio", précise encore le météorologue.

Côté pluviométrie, la situation est "contrastée" avec des villes très excédentaires, notamment dans le Sud-Est, et des villes déficitaires, plutôt situées dans le Sud-Ouest et le Nord-Est. Ainsi, Mont-de-Marsan n'a reçu en juillet que 6 à 7 mm d'eau, soit un déficit de 90%. Le déficit a atteint 80% à Auch et 70% à Strasbourg. Les villes excédentaires sont celles où en général il pleut très peu en été, comme Marseille. "A Marseille, la normale est très faible, environ 9 mm: là on a eu 45 mm sous l'effet d'un orage, ce qui fait 5 fois la normale", explique Patrick Galois.


SCIENCES ET AVENIR 1/8/2013

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Paris (AFP) - Plusieurs régions du globe, en premier lieu les zones tropicales, pourraient franchir d'ici 2050 un cap climatique marquant, celui où les années exceptionnellement chaudes des 150 dernières années seront la norme, affirme une étude publiée mercredi.

Dans la revue Nature, des chercheurs de l'université de Hawaï proposent un nouvel indicateur de réchauffement. A partir de différents modèles, ils définisssent pour divers endroits du monde l'année où, en fonction des émissions possibles de gaz à effet de serre, la température moyenne annuelle excédera durablement la température des années les plus chaudes enregistrées entre 1986 et 2005.

 Plusieurs régions du globe, en premier lieu les zones tropicales, pourraient franchir d'ici 2050 un cap climatique marquant, celui où les années exceptionnellement chaudes des 150 dernières années seront la norme, affirme une étude publiée mercredi. (c) Afp

- Dans un scénario d'émissions de gaz à effet de serre inchangées par rapport à aujourd'hui, ce cap virtuel pourrait être atteint de façon globale dès 2047, selon les chercheurs.

- Dans un scénario plus optimiste, incluant des mesures plus importantes contre le CO2, l'échéance serait retardée à 2069.

"Ces résultats sont frappants, quel que soit le scénario, les changements vont survenir bientôt", relève Camilo Mora, auteur principal de cette étude, dans un communiqué.

L'atteinte de ce cap climatique inédit se fera à des dates différentes selon les régions du monde et les régions tropicales sont en première ligne, soulignent les chercheurs.

Ainsi, dans le scénario le plus pessimiste, certaines régions d'Indonésie (dès 2020) de même que Lagos (2029) pourraient expérimenter ce climat sans précédent dès la prochaine décennie. Mexico pourrait atteindre ce cap dès 2031 et Bombay en 2034, soit bien avant des villes comme Washington (2047), Londres (2056) ou Moscou (2063).

"Nos résultats suggèrent que les pays touchés les premiers sont ceux qui ont la faible capacité de réponse. Ironie du sort, ce sont les pays les moins responsables du changement climatique", remarque dans un communiqué Ryan Longman, co-auteur de l'étude.

Si les changements attendus de températures seront plus importants en valeurs absolues au pôle Nord, cette étude insiste sur le fait que les régions tropicales, elles, connaîtront plus rapidement des climats inédits pour elles dans leur histoire récente.

Les espèces animales et végétales des régions tropicales, peu habituées à la variabilité climatique, apparaissent donc particulièrement vulnérables, selon les auteurs. "Les Tropiques abritent la plus grande diversité d'espèces marines et terrestres et vont expérimenter des climats sans précédents quelque dix ans plus tôt que n'importe où sur Terre", relèvent-ils, en pointant les risques d'extinctions pour certaines espèces comme les coraux.

sciences et avenir 10/10/2013

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Paris (AFP) - Le mois d'octobre 2013 a été le sixième le plus chaud depuis 1900, avec une moyenne de près de 2°C supérieure aux normales saisonnières, a indiqué mercredi Météo-France.

"Toutes les régions ont bénéficié d'une grande douceur, excepté du 10 au 13", écrit Météo-France dans son "bilan climatique provisoire d'octobre 2013".

 Le mois d'octobre 2013 a été le sixième le plus chaud depuis 1900, avec une moyenne de près de 2°C supérieure aux normales saisonnières,  a indiqué mercredi Météo-France. (c) Afp

Trois des cinq autres mois d'octobre les plus chauds ont été enregistrés durant les 15 dernières années (2001, 2005 et 2006). Avant cela, il s'agissait d'octobre 1995 et 1921, a précisé à l'AFP Christine Berne, du service climatologie de Météo-France.

Plus que par des records, ce mois d'octobre a été marqué par des températures minimales "qui sont restées très élevées", a-t-elle précisé. La température moyenne pour un mois d'octobre en France est de 13,5°C.

Quand le bilan sera finalisé, les précipitations devraient également être supérieures à la normale, "de plus de 10% en moyenne sur la France, excepté sur le pourtour méditerranéen et la Corse", écrit Météo-France.


sciences et avenir 30/10/2013

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Genève (AFP) - 2013, sans être l'année la plus chaude, a été marquée par des phénomènes extrêmes, comme en témoigne le récent typhon Haiyan, et un niveau record des mers constaté en mars, a annoncé mercredi l'ONU.

Selon les chiffres provisoires (les définitifs seront publiés en mars 2014) publiés mercredi par l'Organisation météorologique mondiale, une agence spécialisée de l'ONU, 2013 est en passe de devenir l'une des dix années les plus chaudes depuis le début des relevés modernes, en 1850. Et selon l'ONU, "le niveau moyen de la mer a atteint un nouveau record en mars 2013".


 
Débat sur le changement de Climat (2013) 
TheLipTV / Youtube 23/9/2013


Les neuf premiers mois de l'année se situent, à égalité avec 2003, au septième rang des plus chauds à ce jour.

La plupart des régions ont connu des températures supérieures à la moyenne, en particulier l'Australie, le nord de l'Amérique du Nord, le nord-est de l'Amérique du Sud, l'Afrique du Nord et une grande partie de l'Eurasie.

La période janvier-septembre 2013 a été plus chaude que celle correspondante de 2011 et de 2012, où le phénomène climatique La Niña avait provoqué un refroidissement.

"Le niveau des mers s'est élevé à un rythme moyen de 3,2 millimètres par an (...) proche du rythme d'environ 3 mm/an observé pendant la décennie 2001-2010 et correspond au double de celui enregistré au XXe siècle, qui est de 1,6 mm/an", avertissent-ils.


 
Réchauffement climatique :les experts du GIEC prévoient des catastrophes en chaine / Youtube 28/9/2013

D'après le Secrétaire général de l'OMM, Michel Jarraud, "le niveau de la mer va continuer de s'élever en raison de la fonte des calottes glaciaires et des glaciers. Plus de 90% de la chaleur supplémentaire issue des gaz à effet de serre est absorbée par les océans, qui vont continuer de se réchauffer et de se dilater pendant des centaines d'années." Or les gaz à effet de serre ne cessent d'enregistrer des sommets, vouant la planète à un avenir plus chaud, et non sans risque pour les populations.

"Même si l'on ne peut pas attribuer directement les cyclones tropicaux au changement climatique, l'élévation du niveau de la mer rend déjà les populations côtières plus vulnérables aux ondes de tempête, ce qui a eu des conséquences tragiques dans le cas des Philippines", explique M. Jarraud faisant référence au typhon Haiyan.

Aux Philippines, le niveau des mers s'est élevé à un rythme moyen de 12 mm par, soit près de 4 fois plus que le niveau moyen dans l'ensemble de la planète, ce qui explique en partie la gravité des dommages causés par le typhon, précise-t-il, soulignant que l'affaissement des terres, due à l'exploitation humaine des nappes phréatiques dans la région, a aussi amplifié l'impact de la catastrophe.

Le lien entre le changement climatique et la fréquence des cyclones tropicaux fait encore l'objet de recherches, mais les experts s'attendent à ce que les incidences de ces phénomènes s'aggravent.

Cet avertissement intervient alors que la Pologne accueille cette semaine la 19ème conférence de l'ONU sur le climat (COP 19).

De juin à août 2013, une pression atmosphérique inférieure à la moyenne a dominé sur une grande partie de l’océan Arctique, ce qui a limité le transport de chaleur provenant du sud et accru la nébulosité, d'où des températures plus faibles que l'année dernière. Les vents associés ont entraîné une extension de la couverture de glace, qui a occupé une plus grande superficie. Aussi, la banquise arctique a légèrement récupéré après la fonte spectaculaire et sans précédent de 2012, mais son étendue reste une des plus faibles jamais observées et sa vitesse de fonte s'accélère selon les experts.

Parallèlement pour la deuxième année de suite, l'étendue de la banquise antarctique a elle atteint un nouveau maximum avec 19,47 millions de km2, soit environ 30.000 km2 de plus que le record précédent, établi en 2012, et 2,6 % de plus que la moyenne calculée pour la période 1981-2010.

La transformation de la circulation atmosphérique observée ces 30 dernières années, qui résulte de l'évolution des vents dominants en Antarctique, est considérée par les scientifiques comme un facteur lié à cette hausse. Il est selon eux toutefois possible cependant que d'autres facteurs soient en jeu, comme l'altération de la circulation océanique.

Source : Lien / link 13/11/2013

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Washington (AFP) - Le monde a connu cette année son mois de novembre le plus chaud depuis le début des relevés de températures en 1880, a indiqué mardi l'Agence américaine océanique et atmosphérique (NOAA).

Le mois dernier a aussi été le 37e mois de novembre consécutif et le 345e mois d'affilée avec une température moyenne dans les terres et à la surface des océans supérieure à celle du 20e siècle.


 Le monde a connu cette année son mois de novembre le plus chaud depuis le début des relevés de températures en 1880, a indiqué mardi l'Agence américaine océanique et atmosphérique (NOAA). (c) Afp


En novembre, la température moyenne dans les terres et à la surface des océans a ainsi atteint 13,68 degrés, soit 0,78 degré au-dessus de la moyenne du siècle dernier qui a été de 12,9 degrés, a précisé la NOAA dans un communiqué.

Il faut remonter à novembre 1976 pour retrouver une température du globe au-dessous de la moyenne du siècle dernier pour ce même mois tandis que février 1985 a été le dernier mois à enregistrer la plus basse température moyenne dans le monde.

La plupart des régions de la Terre ont connu en novembre 2013 des températures plus chaudes que la moyenne dont l'Eurasie, la zone côtière de l'Afrique, l'Amérique Centrale, l'Amérique du Sud et certaines zones du Nord de l'Atlantique, le sud-est du Pacifique, l'océan Indien et la plupart du sud de la Russie.

Mais le nord de l'Australie, certaines parties de l'Amérique du Nord, le sud-ouest du Groenland et des parties de l'océan près de l'Amérique du Sud ont été plus froides que la moyenne en novembre.

Aucune région du globe n'a enregistré des records de froid durant ce même mois, précise la NOAA.


Sciences et avenir 17/12/2013

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Washington (AFP) - L'année 2013 a été l'une des plus chaudes sur le globe depuis le début des relevés de températures en 1880, ont annoncé mardi la Nasa et l'Agence atmosphérique américaine, confirmant selon les climatologues la poursuite du réchauffement de la planète.

La température moyenne combinée sur les terres et les océans a été de 14,52 degrés Celsius l'an dernier, soit 0,62 degré de plus que la moyenne du XXe siècle, ce qui fait de 2013 la quatrième année la plus chaude depuis 134 ans, précise dans son rapport annuel l'Agence océanographique et atmosphérique américaine (NOAA).

SIPAMEDIA 3/1/2014


Toutes les années du XXIe siècle (2001-2013) comptent parmi les 15 plus chaudes dans le monde depuis 1880 et les trois plus chaudes dans les annales ont été 2010, 2005 et 1998, ajoute la NOAA, qui précise que 2013 a aussi marqué la 37e année d'affilée avec une température moyenne supérieure à la moyenne du XXe siècle.

En moyenne, la température du globe grimpe de 0,06 degré par décennie de 1880 à 2013 --une hausse qui passe à 0,15 degré par tranche de 10 ans entre 1964 et 2013. Les estimations de température de la Nasa dans le monde l'an dernier ne sont que très légèrement différentes de celles de la NOAA.

AFP 13/11/2013


Ainsi 2013 a été selon les relevés de l'agence spatiale américaine la 7e année la plus chaude sur le globe depuis 1880 avec une température moyenne de 14,6 degrés Celsius, 0,6 degré de plus que la moyenne du XXe siècle.

La tendance générale d'un réchauffement de la Terre ne fait pas de doute, explique le principal climatologue de la Nasa, Gavin Schmidt: "Les tendances à long terme des températures à la surface de la Terre sont inhabituelles et l'année 2013 est venue conforter les indications d'un changement climatique en cours", a-t-il dit lors d'une conférence de presse téléphonique avec le directeur du centre des données climatiques de la NOAA, Thomas Karl.

"Alors qu'une année ou une saison peut être affectée par des événements météorologiques, cette analyse montre la nécessité de continuer à surveiller l'évolution des températures sur le long terme", a-t-il ajouté. "Je voudrais que le public voit dans ces chiffres que les tendances à long terme du changement climatique sont extrêmement robustes (...) et qu'elles ne vont pas disparaître", a insisté le climatologue de la Nasa.

Chaque nouvelle année ne va pas nécessairement être plus chaude que la précédente mais avec le niveau actuel des gaz à effet dans l'atmosphère, les scientifiques s'attendent à ce que chaque future décennie soit plus chaude que la précédente, souligne le rapport de la Nasa.

The Channel About Everything 22/1/2014

Le niveau de dioxyde de carbone (CO2), principal gaz à effet de serre, qui provient surtout de la combustion du charbon, du pétrole et d'autres activités industrielles, est au plus haut niveau depuis 800.000 ans. Il était de 285 part par million en 1880 et dépassait les 400 ppm en 2013.

Malgré les températures enregistrées en 2013, un des facteurs clé de l'année passé a été l'absence du courant chaud du Pacifique El Nino qui a des effets météorologiques importants sur le globe et contribue entre autres à la montée des températures. Mais El Nino pourrait de nouveau se manifester en 2014 et 2015, selon ces climatologues.

Le réchauffement de la planète continue aussi à faire fondre les glaces arctiques avec comme conséquence à terme la montée du niveau des océans, qui un jour menacera les populations vivant près de certaines côtes dans le monde. L'étendue de la banquise arctique a ainsi été en 2013 au dessous de la moyenne: elle "a fortement diminué surtout depuis les dix à onze dernières années", a souligné Thomas Karl.

Alors que sur la plupart du globe, 2013 a vu des températures relativement plus chaudes que la moyenne, les Etats-Unis --à l’exception de l'Alaska et de Hawaii-- ont, eux, enregistré des températures plus fraîches. Plusieurs pays comme l'Australie ont en revanche eu une année de chaleur record.

Sciences et avenir 21/1/2014

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L'année 2013 a été la sixième année la plus chaude pour la Terre depuis 1850, ex aequo avec 2007, selon les statistiques de l'Organisation météorologique mondiale (OMM), une institution des Nations unies. La température moyenne à la surface des terres et des océans a dépassé de 0,50 °C la normale calculée sur la période 1961-1990 et de 0,03 °C la moyenne de la dernière décennie (2001-2010), précise l'OMM. "La température moyenne de 2013 confirme la tendance au réchauffement sur le long terme", souligne le secrétaire général de l'OMM, Michel Jarraud.

"C'est une réalité indéniable, même si le rythme de réchauffement n'est pas uniforme. Vu les concentrations records de gaz à effet de serre qui sont mesurées dans l'atmosphère, la hausse des températures va se poursuivre sur plusieurs générations", a estimé le météorologue. "Notre action ou inaction pour diminuer les émissions de gaz carbonique et des autres gaz à effet de serre vont modeler l'état de notre planète pour nos enfants, petits-enfants et arrière-petits-enfants", a encore estimé Michel Jarraud. On a commencé à effectuer des observations météorologiques systématiques depuis 1850.

Le XXIe siècle compte déjà 13 des 14 années les plus chaudes jamais observées. Le record est détenu par 2010 et 2005, caractérisées par une température moyenne dépassant d'environ 0,55 °C la normale, suivies de 1998, marquée par un phénomène El Niño extrêmement puissant, souligne l'OMM.

Les phénomènes El Niño et La Niña, connus respectivement pour réchauffer ou refroidir le climat, font partie des principales causes de variabilité naturelle de ce dernier. Ils ont été notoirement absents en 2013, année plus chaude que 2011 et 2012. L'année 2013 fait partie des quatre années les plus chaudes qui aient été caractérisées par des conditions sans Niño et Niña. Les données publiées mercredi sont les résultats préliminaires d'un rapport annuel que l'OMM diffusera en mars.


AFP 13/11/2013

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Paris (AFP) - Cet hiver a été particulièrement doux --parmi les trois plus chauds depuis 1900--, et pluvieux en particulier en Bretagne qui, balayée par des tempêtes successives, a atteint son record de pluie depuis 1959, a annoncé vendredi Météo-France dans son bilan climatique provisoire.

La température moyenne de cet hiver "météorologique", c'est-à-dire décembre, janvier et février, est supérieure de 1,8°C à la normale, et la pluviométrie de 20% sur l'ensemble du pays.
 Cet hiver a été particulièrement doux --parmi les trois plus chauds depuis 1900--, et pluvieux en particulier en Bretagne qui, balayée par des tempêtes successives, a atteint son record de pluie depuis 1959, a annoncé  vendredi Météo-France dans son bilan climatique provisoire. (c) Afp


Côté thermomètre, l'hiver 1989/1990 détient le record de douceur avec +2°C par rapport à la normale, devant celui de 2006/2007 "avec un peu plus de 1,8°C", précise à l'AFP Christine Berne, climatologue à Météo-France.

Ce bilan provisoire a été réalisé le 27 février et le bilan définitif devrait être communiqué mardi. L'hiver 2013/2014 se placera alors soit au deuxième rang ex aequo, soit troisième.

Côté précipitations, le bilan est très disparate sur le territoire. "Très abondantes sur la façade ouest du pays et du Sud-Est, elles sont en revanche restées très déficitaires de l'Hérault aux Pyrénées-Orientales ainsi que dans le Nord-Est", indique Météo-France. C'est la Bretagne qui a été le plus arrosée. Un record depuis 1959 avec des cumuls de pluie de 35 cm à 1m, "soit une fois et demie, voire localement plus de deux fois supérieurs à la normale".

 

De BFMTV 28/2/2014 


Le nombre de jours de pluie significative, soit supérieure à 1 mm, a été compris entre 50 et 80 jours : 15 à 20 jours de plus que la normale. "Ces pluies exceptionnelles, conjuguées aux submersions marines lors des grandes marées de janvier et février, ont provoqué de sévères inondations". Le dernier hiver le plus pluvieux en Bretagne remonte à 1994/1995.

Xaver, Dirk, Ulla... Cet hiver a aussi été caractérisé par des tempêtes à répétition venues d'Atlantique, "conséquence d'un anticyclone des Açores renforcé et d'une dépression d'Islande plus creuse que la normale".

"Le Nord-Ouest du pays a été régulièrement balayé par des tempêtes qui passaient en réalité un peu plus au nord, et qui ont, en revanche, été très marquantes pour des pays comme la Grande-Bretagne, ou en décembre l'Allemagne et les Pays-Bas", précise Christine Berne.

Le Royaume Uni, par exemple, a connu son hiver le plus pluvieux depuis le début des statistiques en 1910, selon les services météo britanniques.

La plus violente tempête de cet hiver sur la pointe bretonne a été Ulla, les 14 et 15 février, avec des vents dépassant les 150 km/h sur les côtes, et des rafales jusqu'à 110 km/h à l'intérieur des terres. La force des vents "n'a pas présenté de caractère exceptionnel, comparé à des tempêtes historiques comme en 1999 ou en 1987 (bien 1987)", souligne la climatologue.

Concernant leur fréquence, aucune statistique précise permettant de comparaison n'était disponible. En revanche, "il y a eu 27 perturbations depuis le début janvier", précise Mme Berne. "C'est à peu près deux fois la normale".

"Chaque début d'année, on débute avec une perturbation dont le nom commence avec la lettre A, et là, on est déjà reparti à la lettre A", la dernière perturbation en cours s'appelant Andréa. "Les années précédentes, on voit que la lettre A revient plus tard dans l'année, plutôt en avril", relève Christine Berne.

La série de tempêtes a empêché les pêcheurs de prendre la mer, pénalisé maraîchers, éleveurs et céréaliers, entraîné de nombreuses coupures d'électricité et de lignes SNCF, et provoqué l'échouage, sans précédent depuis au moins un siècle, de 21.000 oiseaux marins morts sur le littoral atlantique.

S et A 28Fév2014

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La France a connu un premier semestre 2014 "remarquablement chaud", le deuxième plus chaud depuis 1900, après 2007, a annoncé jeudi Météo-France.

Lors de la première moitié de l'année, la température moyenne a été supérieure de 1,4 °C à la moyenne de référence 1981-2010, contre 1,8 °C en 2007, souligne l'organisme, qui précise toutefois que "ces températures remarquables en France ne présagent en rien celles du second semestre".



"À l'exception du mois de mai, les six premiers mois de l'année 2014 ont tous connu des températures moyennes supérieures à la normale" écrit Météo-France dans son bilan à mi-année. Pour autant, ce diagnostic "n'est pas généralisable à la planète", car d'autres régions du globe ont connu "un début d'année bien plus frais que la normale, comme c'est le cas sur la majeure partie de l'Amérique du Nord, mais aussi de la plaine de Sibérie occidentale jusqu'en Inde", ajoute l'organisme. Cela augure-t-il forcément d'un été chaud et d'un automne doux en France ? "Tous les cas de figure sont possibles", souligne prudemment Météo-France.



Ainsi, en 2007, les six premiers mois exceptionnellement chauds avaient été suivis d'un second semestre plus froid que la normale (l'un des plus froids depuis le début des années 1980). À l'inverse, en 2011, après un premier semestre particulièrement chaud (+ 1,2 °C par rapport à la moyenne), le second semestre avait lui aussi enregistré des températures bien au-dessus de la normale. Par ailleurs, rappelle Météo-France, les modèles de prévisions saisonnières à trois mois ne dégagent aucun scénario climatique particulier.

Le Point 3jul.2014

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Washington (AFP) - Le mois de juin 2014 a été le plus chaud dans le monde depuis le début des relevés des températures en 1880, a indiqué lundi l'Agence américaine océanique et atmosphérique (NOAA).

La température moyenne combinée à la surface des sols et des océans a atteint en juin 16,22 degrés Celsius, soit 0,72°C au-dessus de la moyenne du 20ème siècle pour ce mois-là, dépassant ainsi le dernier record de chaleur pour juin, qui remontait à 2010, précise la NOAA.

 Un Indien se rafraîchit près d'une voie ferrée à New Delhi le 27 juin 2014 (c) Afp

"La majorité de la planète a fait face à des températures mensuelles supérieures à la moyenne, avec des records de chaleur dans des régions du sud-est du Groenland, du nord de l'Amérique du Sud, ou encore des zones de l'est et du centre de l'Afrique, ainsi que des parties du sud et du sud-est de l'Asie", explique l'agence dans un communiqué. "Comme en mai, des zones éparpillées à travers tous les principaux bassins océaniques ont également connu des records de chaleur".

La dernière fois que la température d'un mois de juin a été inférieure à la moyenne du 20ème siècle remonte à 1976, a indiqué le NOAA.

Pour ce qui concerne la seule température à la surface des océans, celle-ci a été en juin la plus élevée de toute l'histoire, battant un précédent record qui remontait à 1998, a aussi noté la NOAA.

Les glaces de l'Arctique ont également fondu davantage qu'en temps normal en juin. Leur niveau est à présent 5% en-dessous de la moyenne de la période 1981-2010.

Selon la même source, le mois de mai 2014 avait déjà été le plus chaud dans le monde depuis le début des relevés de températures en 1880, dépassant le précédent record de mai 2010.

Sciences et avenir 21/7/2014

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Tokyo (AFP) - La très forte vague de chaleur qui sévit sur le Japon a encore fait 7 morts et conduit plus de 1.800 personnes à l'hôpital, dont 10 dans un état inconscient, au cours de la seule journée de samedi, selon les données diffusées en début de nuit par la chaîne de télévision publique NHK.

Plus de 1.200 personnes avaient déjà reçu des soins vendredi et trois étaient décédées, d'après la même source.

 Un enfant profite des jets d'eau d'une fontaine à Tokyo le 26 juillet 2014. Le Japon est frappé par une vague de chaleur sans précédent (c) Afp

Comme la veille, la température a largement dépassé samedi 35 degrés à l'ombre dans de nombreuses régions du Japon, avec des pointes à 39 degrés par endroits.

Cette vague de chaleur, assez habituelle en cette saison, s'est accentuée ces derniers jours. Plus de 700 personnes avaient déjà dû recevoir des soins jeudi et des centaines aussi dans les jours précédents. Les chiffres ne tiennent compte que des personnes prises en charge par une ambulance.

La semaine dernière, selon l'Agence des feux et désastres, près de 3.200 personnes avaient déjà dû être emmenées dans des hôpitaux, dont trois étaient décédées, portant alors le total des morts à 14 depuis le début de la saison, un bilan qui s'est alourdi depuis. La semaine précédente, 2.473 personnes avaient dû faire appel aux secours, plus du double de celle d'avant.

Dans près de la moitié des cas, il s'agit de personnes âgées (plus de 65 ans), une catégorie qui correspond à un quart de la population du Japon.

Tous les ans, des milliers de Japonais sont victimes de malaises dus aux températures élevées et à la "lourdeur suffocante de l'air". Les lieux publics et une grande majorité des habitations sont équipés de climatiseurs, mais certaines personnes âgées rechignent à les utiliser ou ne savent pas s'en servir, et se laissent ainsi déshydrater.

Les autorités demandent certes de faire des économies d'énergie compte tenu de l'arrêt de l'ensemble des 48 réacteurs nucléaires de l'archipel, mais insistent néanmoins sur la nécessité de climatiser modérément pour éviter les incidents de santé.

A l'inverse, les lieux accueillant le public (commerces, restaurants, salles de spectacle) ont tendance à faire tourner les climatisations à fond, au point que les clients ont carrément froid.

Sciences et avenir 26/7/2014

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Washington - Août 2014 a été le mois d'août le plus chaud sur la planète depuis le début des relevés de température en 1880, a indiqué jeudi l'Agence américaine océanographique et atmosphérique (NOAA).

Août 2014 a également été le 38e mois d'août consécutif durant lequel la température globale terrestre a été au-dessus de la moyenne du XXème siècle, précise à la NOAA. La dernière fois que la température moyenne dans le monde en août a été en-dessous de la moyenne remonte à 1976.

Le mois dernier, la température moyenne à la surface des océans et des terres s'est établie à 16,35 degrés Celsius, soit 0,75 degré au-dessus de la moyenne du 20ème siècle (15,6 degrés) et 0,04 degré au-dessus du précédent record enregistré en août 1998.

En incluant août, trois des quatre derniers mois ont enregistré des températures dépassant la moyenne du 20ème siècle pour les mêmes mois. Juillet 2014 a fait exception en se situant au 4e rang comme mois de juillet le plus chaud depuis 1880.

- Sur les terres, la température le mois dernier n'a été que la deuxième plus élevée pour un mois d'août depuis 1880, après août 1998, qui détient toujours le record.

- A la surface des océans, la température en août 2014 a été globalement 0,65 degré au-dessus de la moyenne du 20ème siècle, qui était de 16,4 degrés.

L'année 2013 avait déjà été l'une des plus chaudes sur le globe depuis le 1880. La température moyenne combinée sur les terres et les océans a été de 14,52 degrés Celsius, soit 0,62 degré de plus que la moyenne du XXème siècle, ce qui fait de 2013 la quatrième année la plus chaude depuis 134 ans, précisait plus tôt cette année la NOAA dans son dernier rapport annuel.

Toutes les années du XXIème siècle (2001-2013) comptent parmi les 15 plus chaudes dans le monde depuis 1880 et les trois plus chaudes dans les annales ont été 2010, 2005 et 1998, ajoutait la NOAA.

En moyenne, la température du globe a grimpé de 0,06 degré par décennie de 1880 à 2013, mais le rythme de l'augmentation a été beaucoup plus élevé depuis le début des années 1960: en effet, entre 1964 et 2013 la hausse a été de 0,15 degré par tranche de 10 ans.

Romandie 18/9/2014

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Washington - Le lien entre le réchauffement climatique causé par l'homme et cinq grandes vagues de chaleur dans le monde en 2013 a été établi pour la première fois de manière très claire par plusieurs groupes de scientifiques dans un rapport paru lundi.

Cependant, tous les événements climatiques extrêmes sur la planète ne sont pas liés à l'activité humaine, souligne ce document publié par l'Agence américaine océanographique et atmosphérique (NOAA). Ces climatologues ont analysé au total 16 événements climatiques extrêmes, pluies torrentielles, inondations, sécheresses, canicules et tempêtes.

Le Japon, la Corée et la Chine ont connu des étés extrêmement chauds en 2013. Les études portant sur ces événements montrent que le changement climatique causé par l'homme ont rendu ces vagues de chaleur plus probables, ont noté les scientifiques. D'autres éléments mis en avant démontrent également que ces changements climatiques dus à l'homme augmentent le risque de voir des pluies centennales, comme l'Inde en a connu en juin 2013, ajoute la NOAA.

La combustion de charbon ou d'hydrocarbures, particulièrement mise en avant pour expliquer le réchauffement climatique, a aussi joué un rôle substantiel pour l'été sec et chaud qu'a connu l'Europe de l'ouest en 2013, notent encore les chercheurs.

Le fait que plusieurs groupes de scientifiques s'appuyant sur des méthodes indépendantes parviennent aux mêmes conclusions souligne de manière plus flagrante l'influence de l'activité humaine sur les événements climatiques extrêmes. En l'occurrence, 92 experts issus de 14 pays ont participé à ces travaux.

Mais le réchauffement climatique dû à l'homme ne permet pas d'expliquer tous les événements climatiques extrêmes. Ainsi, dans le cas de la sécheresse en Californie qui sévit depuis trois ans, sur laquelle trois groupes de climatologues américains se sont penchés, tous ont conclu que les facteurs humains dans le climat n'ont eu aucune influence sur le manque de précipitations.

Le rapport d'une centaine de pages de la NOAA, intitulé Expliquer des événements météorologiques extrêmes de 2013 d'un point de vue climatique, est publié par le Bulletin de la société météorologique américaine (BAMS).

ROMANDIE.COM29SEPT.2014

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Washington - Avec 15,72 degrés Celsius, septembre 2014 a été le mois de septembre le plus chaud dans le monde, sur terre et à la surface des océans, depuis 1880, et 2014 pourrait être l'année la plus chaude en 135 ans.

Comme août, septembre a été le 38ème mois de septembre consécutif durant lequel la température globale terrestre a été au-dessus de la moyenne du XXème siècle, a annoncé l'Agence américaine océanographique et atmosphérique (NOAA) dans son rapport annuel.

La dernière fois que la température moyenne dans le monde en septembre a été en-dessous de la moyenne remonte à 1976.

Le mois dernier, la température moyenne à la surface des océans et des terres s'est établie à 15,72 degrés Celsius, soit 0,72 degré au-dessus de la moyenne du XXème siècle (15 degrés). Avec septembre 2013, ils figurent parmi les six plus chauds mois de septembre jamais enregistrés.

Sur les terres, partout dans le monde, les températures ont été plus chaudes que la moyenne, excepté dans le centre de la Russie et certaines parties orientales et du nord du Canada.

Les records de chaleur ont été enregistrés en particulier dans le nord de l'Afrique occidentale, les régions du littoral du sud-est de l'Amérique latine, le sud-ouest de l'Australie, des régions du Moyen-Orient et quelques régions d'Asie du sud-est.

A la surface des océans, la température en septembre 2014 a été globalement 0,66 degré au-dessus de la moyenne du XXème siècle, qui était de 16,2 degrés. Cela marque également la plus haute température enregistrée depuis 1880 à la surface des océans, battant le record du mois dernier, a ajouté la NOAA, affirmant que cette hausse des températures avait été observée dans tous les océans, en particulier au nord-est et dans la partie équatoriale du Pacifique.

En 2014, mai, juin, août et septembre ont été les mois les plus chauds jamais enregistrés depuis que ces relevés de température ont été pour la première fois effectués en 1880. A l'exception de février, tous les autres mois ont été parmi les quatre plus chauds jamais enregistrés pour chacun d'entre eux, précise la NOAA.

Si 2014 maintient ses températures mensuelles au-dessus de la moyenne jusqu'en décembre, elle deviendra l'année calendaire la plus chaude depuis 1880.

Avec une température moyenne de 14,78 degrés Celsius, les neuf premiers mois de 2014 détiennent, ex aequo avec 1998, le record de chaleur sur terre et à la surface des océans. La température moyenne du XXème siècle est de 14,1 degrés Celsius.

Après le sommet de New York et avant la conférence annuelle de l'ONU sur le climat organisée en décembre à Lima, les négociateurs de 195 pays ont rendez-vous cette semaine à Bonn, en Allemagne, pour progresser vers un accord attendu en 2015.

Si rien n'est fait, a menacé le chef de la diplomatie américaine John Kerry, le monde court à la catastrophe car comme vous le savez, la vie sur Terre a un terme.

A un peu plus d'un an de la Conférence de Paris, la tâche est immense avant d'arriver à un consensus sur un texte qui doit permettre de limiter, à terme, la hausse des températures au niveau mondial à 2°C par rapport à l'ère pré-industrielle. Au-delà de ce seuil, les conséquences s'annoncent très coûteuses et dramatiques, préviennent les scientifiques, avec même une adaptation impossible pour certaines populations.

En moyenne, la température du globe a grimpé de 0,06 degré par décennie de 1880 à 2013, mais le rythme de l'augmentation a été beaucoup plus élevé depuis le début des années 1960: en effet, entre 1964 et 2013 la hausse a été de 0,15 degré par tranche de 10 ans.

Le Fonds vert de l'ONU n'a récolté pour l'instant que 2,3 milliards de dollars, dont un milliard promis par la France. C'est très loin de l'objectif de réunir 10 milliards de dollars d'ici la fin de l'année, et 100 milliards par an à partir de 2020.

Romandie 20/10/2014

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Les articles parus dans la presse concernant les mois ou les annés les plus chauds depuis 1880, époque des premiers relevés, seront regroupés (fusionnés) dans ce post généraliste. Il y a déja eu plusieurs messages à ce sujet, ils viendront s'intercaler au fur et à mesure que ceux-ci seront basculés. J'espère que cette décision facilitera votre recherche et votre lecture.

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Washington (AFP) - Les dix premiers mois de l'année 2014 ont chacun été les plus chauds enregistrés sur la planète depuis le début des relevés de température en 1880, a annoncé jeudi l'Agence américaine océanique et atmosphérique (NOAA), en révélant les données d'octobre.


 Octobre, et les dix premiers mois de l'année 2014, ont chacun été les plus chauds sur la planète enregistrés depuis le début des relevés de température en 1880 (c) Afp

Le mois d'octobre a été le plus chaud depuis 1880 et il s'agit également du 38e mois d'octobre consécutif au cours duquel la température du globe était au-dessus de la moyenne de celle du XXe siècle, atteignant 14,74 degrés, a précisé la NOAA.

Pour la période de janvier à octobre 2014, la température moyenne combinée à la surface des océans et des terres s'est établie à 10,3 degrés, dépassant ainsi de 1,05 degré la moyenne du siècle dernier.

Octobre a aussi été le troisième mois consécutif et le cinquième des six derniers mois avec une température record sur le globe. Juillet a, lui, été le quatrième mois le plus chaud de sa catégorie. Ces températures supérieures ont résulté d'un air plus chaud sur toute la planète à la surface des terres et des océans, distribué de manière égale entre les hémisphères nord et sud.

L'hémisphère sud a connu globalement en octobre des températures record sur les terres, surtout dans la partie sud de l'Amérique latine et dans l'ouest et le sud de l'Australie.

Pour l'hémisphère nord, octobre n'a été que le troisième plus chaud dans les annales. Des parties du sud du continent européen, les régions côtières dans l'ouest des Etats-Unis et la plupart de l'extrême-est de la Russie ont été les plus chaudes en octobre.

En revanche, des parties du centre de la Sibérie ont enregistré durant ce même mois des températures de 4 à 5 degrés sous la moyenne.

La température à la surface des océans a été en octobre 2014 la plus élevée jamais enregistrée pour un dixième mois de l'année en se situant 0,62 degré au-dessus de la moyenne du XXe siècle.

Depuis le début de cette série au mois de mai, il s'agit du sixième mois consécutif au cours duquel la température mondiale à la surface des océans dépasse le précédent record.

Dans l'Arctique, l'étendue moyenne de la banquise en octobre a été la sixième moins étendue pour ce mois depuis le début des observations satellitaires en 1979.

Ces records de température se sont produits en l'absence du courant chaud du Pacifique El Niño, qui généralement apparaît tous les cinq à sept ans en moyenne et exerce une forte influence sur le climat du globe. Selon la NOAA, il y a près de 60% de chances qu'El Niño refasse son apparition durant l'hiver dans l'hémisphère nord.

Dans son dernier rapport publié en avril, le Groupe intergouvernemental d'experts sur le climat (Giec) estime qu'en l'absence d'un changement majeur et rapide dans la production énergétique mondiale, très dépendante du charbon et du pétrole, la hausse du thermomètre mondial sera de 3,7 à 4,8°C à l'horizon 2100. Selon le Giec, il reste peu de temps pour agir afin de limiter la hausse des températures de la planète à deux degrés d'ici la fin de ce siècle par rapport aux niveaux de l'ère pré-industrielle.

Selon les experts du Giec, au-delà de deux degrés, le changement climatique pourrait avoir des conséquences désastreuses dont la montée importante du niveau des océans avec la fonte accélérée des glaces arctiques, la multiplication d'intempéries catastrophiques, la disparition d'espèces animales avec la perte de leur habitat et davantage de conflits.

Il y a toutefois des signes encourageants comme le récent accord entre la Chine et les Etats-Unis, les deux plus grands pollueurs de la planète, pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre.


Sciences et avenir 20/11/2014

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Washington - L'année 2014 a été la plus chaude sur le globe depuis le début des relevés de températures en 1880, ont annoncé vendredi l'Agence américaine océanique et atmosphérique (NOAA) et la Nasa.

Celles-ci ont tout de suite souligné que ce phénomène reflétait surtout l'accroissement des émissions de gaz à effets de serre résultant des activités humaines.

  euronews 17/1/2015


Décembre a également enregistré une température moyenne à la surface des terres et des océans sans précédent pendant ces 134 ans pour le dernier mois de l'année, a également indiqué la NOAA. Celle-ci a précisé que des mesures effectuées indépendamment par la Nasa arrivent à ces mêmes conclusions.

Les températures de décembre ont été 0,77 degré Celsius au-dessus de la moyenne du XXe siècle.

Sur l'année complète, la température moyenne au sol et sur les océans a été 0,69°C au-dessus de celle du XXe siècle, surpassant les précédents records de 2005 et 2010 de 0,04 degré.

La plus grande partie de ce réchauffement s'est produite au cours des trois dernières décennies et les dix années les plus chaudes ont été enregistrées depuis 2000 à l'exception de 1998.

Alors que la température moyenne sur une année peut être influencée par des conditions météorologiques extrêmes, les tendances au réchauffement sur le long terme sont attribuables aux facteurs contribuant au changement climatique actuellement dominés par les émissions de gaz à effets de serre humaines, a souligné Gavin Schmidt, directeur de l'Institut Goddard de la Nasa pour les études spatiales.

En 2014, la température moyenne globale à la surface des terres s'est située 1°C au-dessus de la moyenne du XXème siècle, soit la quatrième plus élevée depuis 1880.

La température sur les océans a été 0,57°C supérieure à la moyenne des 134 dernières années, ce qui en fait la plus élevée de toutes les années jamais enregistrées.

La température moyenne de la basse stratosphère (entre 15 et 20 km d'altitude) a diminué tandis que celles dans la troposphère, les couches plus basses de l'atmosphère, ont augmenté, une indication d'un réchauffement provoqué par des gaz à effet de serre, explique la NOAA.

Selon ses données analysées à l'Université Rutgers, l'étendue moyenne de la couverture neigeuse annuelle dans l'hémisphère nord en 2014 a été de 63,4 millions de km2, dans la moyenne des mesures effectuées depuis le début des observations par satellites en 1978.

L'étendue moyenne des glaces dans l'océan Arctique a été de 28,4 millions de km2 en 2014, la sixième plus petite superficie annuelle mesurée depuis 36 ans. En revanche l'étendue des glaces dans l'Antarctique a été un record en 2014 pour la deuxième année consécutive, avec 33,8 millions de km2.

Les températures record se sont produites en l'absence du courant chaud du Pacifique El Niño a relevé vendredi la NOAA. Ce courant apparaît tous les cinq à sept ans en moyenne et exerce une forte influence sur le climat du globe.

Dans son dernier rapport publié en avril 2014, le Groupe intergouvernemental d'experts sur le climat (Giec) estimait que sans un changement majeur et rapide dans la production énergétique mondiale, très dépendante du charbon et du pétrole, la hausse du thermomètre de la planète sera de 3,7 à 4,8°C à l'horizon 2100.

Selon le Giec, il reste peu de temps pour agir afin de limiter la hausse des températures de la planète à 2°C d'ici la fin de ce siècle par rapport aux niveaux de l'ère pré-industrielle.

Selon ces experts, au-delà de deux degrés, le changement climatique pourrait avoir des conséquences désastreuses, dont la montée importante du niveau des océans avec la fonte accélérée des glaces arctiques, la multiplication d'intempéries catastrophiques, la disparition d'espèces animales avec la perte de leur habitat et davantage de conflits.

Pour Bob Ward, un responsable du Grantham Research Institute sur le changement climatique à la London School of Economics, ce record de températures en 2014 devrait interpeller les gouvernements partout dans le monde quant à l'ampleur des risques créés par le réchauffement et l'urgence d'agir. Il faut la conclusion d'un accord international pour réduire les émissions de CO2 au sommet de l'ONU sur le climat à Paris en décembre 2015.


Romandie 16/1/2015

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Genève - L'année 2014 aura bien été la plus chaude jamais enregistrée sur la terre, une tendance qui se poursuit, a confirmé lundi l'Organisation météorologique mondiale (OMM), une institution spécialisée des Nations Unies dont le siège est à Genève.

La température moyenne de l'air l'an dernier à la surface du globe a ainsi dépassé de 0,57 degré Celsius la moyenne calculée pour la période de référence 1961-1990, qui est de 14,00 degrés, dépassant les pics de 2010 (0,55 degré au-dessus) et 2005 (0,54 degré), selon l'OMM.

Notre siècle compte 14 des 15 années les plus chaudes. Nous tablons sur une poursuite du réchauffement mondial, car la croissance des concentrations de gaz à effet de serre dans l'atmosphère et l'augmentation de l'enthalpie des océans nous vouent à un avenir plus chaud, a indiqué son secrétaire général, Michel Jarraud.

La tendance globale au réchauffement est plus importante que le classement de telle ou telle année, a-t-il ajouté, précisant qu'il ressort de l'analyse des jeux de données que 2014 est, en regard des valeurs nominales, l'année la plus chaude jamais observée, bien qu'il y ait très peu de différence entre les trois années les plus chaudes.

L'organisation météorologique a calculé qu'environ 93% de la chaleur piégée dans l'atmosphère par les gaz à effet de serre provenant de l'exploitation des combustibles fossiles et autres activités humaines est stockée dans les océans. Ces derniers jouent donc un rôle primordial en terme de régulation thermique du système climatique mondial. La température moyenne à la surface des océans a atteint de nouveaux records en 2014, a prévenu l'OMM.

Toutefois, l'organisme rappelle que ce pic de chaleur en 2014 s'est produit en l'absence d'un véritable épisode El Niño, un phénomène qui réchauffe le climat survenant lorsque des températures de surface de la mer plus élevées que la normale dans l'est du Pacifique tropical interagissent avec les systèmes de pression atmosphériques.

Selon M. Jarraud, les phénomènes de vagues de chaleur records associées à des pluies torrentielles et des inondations de grande ampleur dans certains pays, tandis que d'autres ont souffert de la sécheresse, s'inscrivent dans la logique d'un climat en évolution.

Il est plus que jamais nécessaire de disposer de services météorologiques et climatologiques fiables pour renforcer la résilience des populations et aider pays et collectivités à s'adapter à un climat qui évolue rapidement et qui, dans de nombreuses régions, devient moins bienfaisant, a-t-il déclaré.

L'OMM a publié son analyse des températures mondiales dans la perspective des négociations annuelles sur le changement climatique, qui auront lieu à Genève du 9 au 14 février. Ces pourparlers aideront les parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques à adopter un accord à Paris, en décembre prochain.


Romandie 2/2/2015

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Sur les douze derniers mois, six ont battu leur record de température...

L'année 2015 va-t-elle être encore plus chaude que 2014 ? Les relevés de températures de ce début d'année sont alarmants. Après janvier, qui a battu des records, février a été le deuxième mois de février le plus chaud sur la planète depuis le début des relevés de températures en 1880 par l'Agence américaine océanique et atmosphérique (NOAA).



L'agence, qui enregistre les températures sur Terre depuis 135 ans, précise que les deux premiers mois de cette année combinés ont été les plus chauds jamais enregistrés. L'année 2014 avait déjà connu la température moyenne la plus élevée dans les annales, avec plusieurs mois aux températures records. Résultat, sur les douze derniers mois, six ont battu leur record historique. Les gaz à effet de serre sont désignés coupables par les climatologues qui estiment que seule une réduction conséquente de ces gaz pourrait endiguer le phénomène.

La NOAA a également relevé des événements climatiques ainsi que des anomalies pour le mois de février 2015. Voir infographie ci-dessous. Voir ICI le rapport complet et détaillé (en anglais).





Francetv info 19/3/2015 NOAA

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Le premier trimestre a aussi été le plus chaud jamais enregistré depuis le début des relevés.

L'année a tout juste commencé, mais tient déjà un record de chaleur. Le mois de mars 2015 a été le plus chaud de tous les mois de mars depuis le début des relevés des températures en 1880, annonce l'Agence américaine océanique et atmosphérique (NOAA), vendredi 17 avril.

 Pendant le mois de mars, la température moyenne à la surface des terres et des océans a été de 0,85°C au-dessus de celle du 20e siècle, selon l'Agence américaine océanique et atmosphérique (NOAA). (KRISTIANBELL / ROOM RF / GETTY IMAGES)

"Pendant le mois de mars, la température moyenne à la surface des terres et des océans a été de 0,85 °C au-dessus de celle du 20ème siècle", précise l'Agence dans un rapport (en anglais). "C'est la température moyenne la plus élevée pour un mois de mars depuis 1880, elle surpasse le précédent record établi en 2010 de 0,05 °C", poursuivent les scientifiques.

En outre, la période allant de janvier à mars a également été la plus chaude jamais enregistrée, note le NOAA. Sur les trois premiers mois de l'année, la température moyenne a en effet été de 0,82° C plus chaude que celle du 20ème siècle. Le précédent record pour cette période datait de 2002.


Francetv info 17/4/2015

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Juin 2015 a été le plus chaud pour ce mois sur le globe depuis le début des relevés de températures en 1880, selon l'administration américaine. La température moyenne à la surface des terres et des océans a été 0,88 degré au-dessus de la moyenne du XXème siècle.

Les six premiers mois de l'année ont également été marqués par une température record pour cette période, ce qui montre que le réchauffement climatique se poursuit sans répit. Ainsi de janvier à juin 2015, la température moyenne a été de 0,85 degré Celsius supérieure à la moyenne du XXème siècle, indique l'Agence américaine océanique et atmosphérique (NOAA).

Le précédent record de température pour un mois de juin remontait à 2014. Celui des six premiers mois de l'année à 2010. L'année 2014 avait quant à elle été l'année la plus chaude jamais enregistrée.

En juin, l'étendue des glaces arctiques a été de 906'495 km2, soit 7,7% au-dessous de la moyenne de la période 1981-2015. Il s'agit de la troisième plus faible superficie des glaces arctiques pour un mois de juin depuis 1979, qui a marqué le début des observations par satellites.

Dans l'Antarctique, la surface des glaces a représenté 984'195 km2, soit 7,2% au-dessus de la moyenne de la période 1981-2010.


Selon un rapport international sur "l'Etat du climat" publié le 16 juillet par la NOAA, les gaz à effet de serre émis dans l'atmosphère (dioxyde de carbone, méthane...) qui sont l'origine du changement climatique ont atteint des concentrations record en 2014.


Romandie 21/7/2015

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Washington - Juillet et les sept premiers mois de 2015 ont été les plus chauds jamais enregistrés à la surface du globe depuis le début des relevés de températures en 1880, a annoncé jeudi l'Agence américaine océanique et atmosphérique (NOAA).

Non seulement juillet a battu un record de chaleur sur la Terre pour ce mois depuis plus d'un siècle mais la température y a également été au plus haut de tous les mois pour la période 1880-2015, a souligné la NOAA dans un communiqué.

 Les principaux événements climatiques et anomalies relevés pour juillet 2015. (c) NOAA

La température moyenne combinée à la surface des terres et des océans en juillet 2015 s'est située 0,81°C au-dessus de la moyenne du 20ème siècle (15,8°C), surpassant de 0,08 degré le précédent record établi en juillet 1998.

Juillet qui est normalement le mois le plus chaud de l'année globalement a été cette année avec une température globale de 16,61°C le plus chaud de tous les 1.627 mois depuis janvier 1880.

La température en juillet augmente actuellement de 0,65 degré C en moyenne par siècle, précise la NOAA.



Romandie 20/8/2015

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Ce mois a été exceptionnellement chaud : record absolu à l’échelle mondiale et troisième mois de juillet le plus chaud en France. Et pourtant, il a aussi fait froid par moments ! L’analyse de François Jobard, prévisionniste à Météo France.

Question : Juillet 2015 : ce mois deviendra-t-il une référence de chaleur ?

Réponse : Oui, c’est un mois exceptionnel. D’après la NOAA (National Oceanic and Atmospheric Administration, l’agence météorologique américaine) et l’Agence météorologique japonaise, ce fut le mois le plus chaud, tous mois confondus, à l’échelle mondiale depuis qu’existent les mesures [et les sept premiers mois de l'années ont été également les plus chauds jamais enregistrés, NDLR]. En France, c’est le troisième plus chaud après 2006 et 1983. En Espagne, ce fut le mois le plus chaud jamais enregistré, tous mois confondus. En Italie, ce fut le mois de juillet le plus chaud de l’histoire, et le deuxième mois le plus chaud, tous mois confondus, juste derrière août 2003.

 Probabilité d'anomalies de température prévues pour le trimestre août/septembre/octobre par la moyenne des modèles de l'ensemble EUROSIP (Météo-France, Centre Européen de Prévision Météorologique à Moyen Terme, Met Office, National Centers for Environmental Prediction). Du bleu clair au bleu foncé, les zones où les températures devraient être inférieures à la normale. Du jaune au rouge, celles où elles devraient être supérieures à la normale. En blanc, les zones où aucun scénario chaud ou froid ne prédomine. ©️ ECMWF/Met Office/Meteo-France/NCEP ASO 2015

Q : Comment l’expliquer ?

R : D’un point de vue global, il y a un événement El Niño très fort actuellement. Ce phénomène climatique se caractérise par des eaux plus chaudes dans le Pacifique qui relarguent de la chaleur dans l’atmosphère. Il s’accompagne de conditions très sèches en Australie, de typhons très intenses sur le Pacifique et de pluies plus fortes en Californie, et sur la côte ouest de l’Amérique du Sud. Par ailleurs, toujours à l'échelle mondiale, la température moyenne a tendance à être anormalement élevée pendant les années concernées par ces épisodes. Enfin, cela se produit alors que nous sommes dans un contexte de réchauffement climatique.

Q : Mais l’influence d’El Niño en Europe n’est-elle pas négligeable ?

R : En effet, il serait hasardeux de faire un lien direct entre El Niño et les chaleurs que nous avons vécues en Europe. Les deux épisodes caniculaires que nous avons connus en juillet s’expliquent par une configuration atmosphérique particulière. D’abord une dépression sur l’Atlantique qui plongeait à des latitudes très basses. Et, au contraire, un maximum très élevé de hautes pressions du Maroc à l’Europe centrale. Ce dipôle s’est conjugué à l’existence de masses d’air très chaudes en Afrique du Nord. Un vent du sud a fait remonter cet air tropical sur l’Europe de l’Ouest pendant plusieurs jours.

Q : Cette configuration est-elle exceptionnelle ?

R : Non, ce n’est pas rare en été. Ce qui l’est, c’est d’avoir une masse d’air aussi chaude en Afrique du Nord et en Espagne, où la chaleur s’est en quelque sorte accumulée plus que d’habitude depuis le mois de mai. De nombreux records de chaleur ont été ainsi pulvérisés le jeudi de l’Ascension en Espagne, jusqu’à 45°C le 14 mai ! C’est elle qui a fait que l’on a battu des records de chaleur en altitude. Les mesures de référence à 1500 m ont atteint des niveaux inédits. Le fait d’avoir des masses d’air chaud « de plus en plus chaud » est cohérent avec le réchauffement global.

Q : On a ressenti des variations de températures brutales, gagnant ou perdant 10 ou 20 degrés en quelques jours : est-ce exceptionnel ?

R : Non, ces variations sont classiques. Et dans un mois de juillet très chaud, on a aussi enregistré ponctuellement des températures très basses, notamment au nord de la Loire — par exemple 2 °C à Reims les matins des 30 et 31. Ces variations qui nous paraissent brutales ont toujours existé, et ce en toutes saisons. Elles sont le fruit du jeu des masses d’air et de la variabilité météorologique. En quelques jours on passe de l’influence d’une masse d’air d’Afrique du Nord aux caractéristiques tropicales à une autre provenant de l’Atlantique Nord aux caractéristiques polaires maritimes. Il « suffit » pour cela qu’un vent du sud tourne au nord-ouest dans un contexte où des masses d’air très différentes sont à proximité. Ce qui était justement le cas.

Q : Ce début d’été très chaud aura-t-il une influence sur les températures des prochains mois ?

R : El Niño pourrait se renforcer, et 2015 a de grandes chances d’être l’année la plus chaude jamais enregistrée. En Europe, les fortes températures de juillet n’ont aucune raison d’impacter celles des mois suivants. Météo France fait des prévisions saisonnières à partir notamment des températures de surface des océans, et celles-ci allaient tout de même dans le sens d’un trimestre août/septembre/octobre plus chaud que la normale en France métropolitaine.


Sciences et avenir 21/8/2015

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Sur les sept premiers mois de 2015, jamais des températures aussi élevées n'avaient été enregistrées dans le monde.

Juillet et, plus globalement, les sept premiers mois de 2015 ont été les plus chauds jamais enregistrés à la surface du globe depuis le début des relevés de températures en 1880. Juillet a non seulement battu un record de chaleur sur la Terre pour ce mois depuis plus d'un siècle, mais "la température y a également été au plus haut de tous les mois pour la période 1880-2015", a souligné l'Agence américaine océanique et atmosphérique (NOAA) dans un communiqué publié jeudi 20 août.

A 16,61 °C, la température moyenne combinée à la surface des terres et des océans en juillet 2015 s'est située 0,81 °C au-dessus de la moyenne du XXe siècle (15,8 °C), surpassant de 0,08 degré le précédent record établi en juillet 1998.

A moins de quatre mois du sommet sur le climat COP 21, à Paris, dont l'objectif est de trouver un accord entre nations pour limiter la hausse des températures à deux degrés d'ici 2100, ces derniers relevés "approchent, à l'échelle mondiale, les maximums observés sur Terre ces 11 000 dernières années (depuis que l'homme a développé l'agriculture)", explique le météorologue américain Eric Holthaus sur son blog hébergé par Slate.com.

Sécheresse, canicule, inondation, fonte des glaces… Partout dans le monde, l'augmentation des températures a de lourdes conséquences. En voici quelques-unes.

 En France, juillet 2015 a enregistré une hausse de 2 °C par rapport à la normale, devenant le troisième mois de juillet le plus chaud depuis 1900, selon Météo France. Mercredi 1er juillet, la température a approché les 40 °C à Paris avec un pic de 39,7 °C poussant les Parisiens à traquer les points d'eau, comme ici, au Trocadéro, en face de la tour Eiffel. CHESNOT / GETTY IMAGES EUROPE

 Le même jour, de l'autre côté de la Manche, les Britanniques vivent également un record de chaleur. A Londres, les fans de tennis suivent les matchs de Wimbledon sous le soleil. Le quotidien "The Guardian" a organisé une couverture en direct sur le web pour informer les internautes du déroulement de cette journée, mais ce dernier doit être brièvement interrompu vers 16 heures. Les serveurs qui permettent au site de fonctionner sont tombés en panne... à cause de la chaleur. KARWAI TANG / WIREIMAGE / GETTY IMAGES

 La canicule de début juillet a entraîné plus de 410 décès supplémentaires en Belgique, causant "un pic de mortalité intense", selon l'Institut scientifique de santé publique (ISP). Si tous les groupes d'âge ont été concernés, les personnes âgées de 85 ans et plus ont payé le plus lourd tribut avec 33% de surmortalité. Dans cette maison de retraite de Grimbergen, le 2 juillet, les résidents sont invités à se rafraîchir dans la salle commune. YVES HERMAN / REUTERS

 La canicule a aussi frappé l'Allemagne, poussant les habitants sur la côte et au bord des lacs, comme ici, près de Haltern. Le week-end des 4 et 5 juillet, le thermomètre atteint les 40,3 °C. Un record. Au moins douze personnes se sont noyées dans les lacs du pays ce week-end-là. INA FASSBENDER / REUTERS

 A Dresde, toujours en Allemagne, impossible de se baigner. Sur cette photo datée du 11 août, les eaux de l'Elbe ont disparu, laissant les péniches sur les cailloux. REUTERS

 En Californie, cela fait quatre ans que la sécheresse sévit. Cette année, les relevés topographiques de l'Agence spatiale américaine, indiqués dans un rapport publié mercredi 19 août, montrent que, dans la vallée de San Joaquin, dans le centre de la Californie, l'affaissement des sols dû au pompage dans la nappe phréatique atteint jusqu'à 5 cm par mois. Cette baisse de niveau, souligne le département des ressources hydriques de Californie, pourrait endommager des ponts, des routes ou des aqueducs. En attendant, ce champ d'amandiers de la région, photographié en mai, souffre déjà. LUCY NICHOLSON / REUTERS

 En France, la sécheresse a entraîné de graves incendies dans tout le sud du pays. A Saint-Jean-d'Illac (Gironde), 580 hectares ont brûlé en quatre jours. Cet homme rentre chez lui, le 28 juillet, après avoir été évacué. MEHDI FEDOUACH / AFP

 En Californie, un feu a ravagé plus de 1 400 hectares dans la région de Victorville, le 18 juillet 2015. En août, on recense près de 30 000 pompiers et membres des secours mobilisés pour combattre le feu dans une dizaine d'Etats, principalement dans l'Ouest. Les flammes ont déjà dévoré depuis le début de l'année une superficie équivalente à deux fois la région Ile-de-France. DAVID MCNEW / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP

 Surnommé le "Rocky Fire", cet incendie, déclaré dans la région de Clearlake, en Californie, est le plus destructeur survenu cette année dans la région. Depuis le 29 juillet, il a détruit plus de 281 km2. En plus des pompiers, l'armée a été réquisitionnée pour le combattre. JUSTIN SULLIVAN / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP

 Pour lutter contre la sécheresse qui frappe la région de Dalian, dans le nord-est de la Chine, des techniciens de l'agence météorologique chinoise ont une solution : ils lancent des roquettes pour provoquer des précipitations, comme ici le 30 juillet 2015. Cela s'appelle l’ensemencement des nuages et consiste à modifier le climat en relâchant des aérosols dans les nuages afin d’augmenter la condensation de la vapeur d'eau en eau liquide. ZHANG CHUNLEI / XINHUA / AFP

 Le Moyen-Orient souffre particulièrement de cette année très chaude. En Iran, le 3 août, le thermomètre est monté jusqu'à 74 °C, l'une des températures les plus élevées jamais enregistrées. En Irak, le gouvernement a dû décréter un jour férié à la mi-juillet, en raison de la chaleur, tandis que des manifestations ont éclaté début août, les habitants se plaignant des coupures d'électricité liées aux températures. Enfin, le Pakistan a fait face à un épisode caniculaire dévastateur en juillet, obligeant ces habitants de Lahore à se mettre à l'eau. PACIFIC PRESS / LIGHTROCKET / GETTY IMAGES

 Des habitants de Karachi, toujours au Pakistan, viennent chercher un peu de fraîcheur dans une mosquée de la ville, alors que le pays fait face à la canicule, en plein mois de Ramadan, le 20 juin 2015. CITIZENSIDE / SYED RIZWAN ALI / CITIZENSIDE.COM / AFP

 En une semaine de canicule, au mois de juin, plus de 1 150 personnes sont mortes au Pakistan, notamment à la suite d'insolations. Dans cette morgue de Karachi, des volontaires entassent les corps des victimes, le 22 juin 2015. SHAKIL ADIL / AP / SIPA

 Le mois précédent, c'est l'Inde qui avait été frappée par la canicule. Si la chaleur cause la mort de plusieurs centaines de personnes chaque année dans le pays, 2015 est la deuxième année la plus meurtrière de l'histoire du pays et la cinquième la plus fatale sur l'ensemble de la planète : 2 200 Indiens sont morts. L'asphalte a fondu sous l'effet de la chaleur, à New Delhi, sur cette photo datée du 27 mai 2015. MAXPPP

 Cette carte de la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA) indique en rouge les zones qui ont connu un record de température en juillet 2015. NOAA




Francetv info 24/8/2015

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Le mois dernier a été le mois d'août le plus chaud jamais enregistré sur la planète depuis le début des relevés de température en 1880, a annoncé jeudi l'Agence américaine océanique et atmosphérique (NOAA) (en anglais).

La température à la surface des océans a même été la plus élevée jamais enregistrée, a également indiqué la NOAA (National Oceanographic and Atmospheric Administration). Elle se situe 0,78°C au-dessus de la moyenne du 20ème siècle et bat de 0,04°C le record de juillet.

Juillet avait battu le record de chaleur sur un mois depuis 1880 à la surface des terres et des océans. Août a été le sixième mois en 2015 à battre un record de température mensuelle à la surface du globe après février, mars, mai, juin et juillet, a encore précisé l'agence.

 Sélection d'événements climatiques et des anomalies relevés pour Août 2015 par la NOAA. A noter, l'Europe a connu des températures de +2,3° supérieures à la moyenne.

En août, la température moyenne sur les terres et les océans était 1,14°C au-dessus de la moyenne du 20ème siècle, ce qui en fait le troisième mois le plus chaud dans les annales. Le précédent record pour ce mois remontait à 1998, avec une température dépassant de 0,13°C la moyenne pour ce mois depuis 1880. Voir le rapport complet (en anglais) établi pour le mois d'août 2015 par la NOAA.

Le mercure a atteint des records plus particulièrement en Amérique du Sud, dans certaines parties de l'Afrique, au Moyen-Orient, en Europe et en Asie.

Le fait que la température ait atteint un record en août à la surface des océans peut s'expliquer par la présence du courant chaud équatorial du Pacifique El Nino, réapparu en mars. Selon les dernières prévisions de la NOAA, il y a plus de 90% de chances qu'El Nino persiste dans l'hémisphère nord jusqu'en mars 2016.

En août, l'étendue des glaces arctiques a été 22,3% en dessous de la moyenne de la période 1981-2010, ce qui en a fait la quatrième plus faible superficie de la banquise arctique pour ce mois depuis 1979, date à laquelle les observations par satellite ont commencé. Dans l'Antarctique, la surface des glaces a été le mois dernier 0,5% inférieure à la moyenne de la période 1981-2010.

Les gaz à effet de serre émis dans l'atmosphère (CO2, méthane, etc.), qui contribuent à ce réchauffement, ont atteint des concentrations record en 2014, selon un rapport international publié en juillet par la NOAA.

Le Giec, un groupe d'experts internationaux du climat, a montré que "la température à la surface du globe a crû de près d'un degré Celsius depuis le début du 20ème siècle, et jusqu'à 2,5°C dans certaines parties d'Afrique, d'Asie, d'Amérique du Nord et du Sud".




Romandie 18/9/2015

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Washington (AFP) - Le mois dernier a été le mois de septembre le plus chaud sur la planète enregistré depuis le début des relevés de températures en 1880, a annoncé mercredi l'Agence américaine océanique et atmosphérique (NOAA).


 Cette carte montre une sélection d'anomalies climatiques relevées en septembre 2015. (c) NOAA

"La période recoupant les neuf premiers mois de l'année, de janvier à septembre, a également été la plus chaude dans les annales", a précisé la NOAA.

Voir le rapport complet : ICI (en anglais)


Sciences et avenir 21/10/2015

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Ce chiffre est atteint alors que les chefs d'Etat se réunissent du 30 novembre au 11 décembre dans le cadre de la COP 21 pour tenter de limiter le réchauffement climatique à deux degrés.

La hausse de la température moyenne à la surface de la Terre devrait atteindre pour la première fois + 1°C en 2015 par rapport à l'ère pré-industrielle, selon une estimation publiée par l'Office météorologique britannique lundi 9 novembre

 Depuis 2014, la température moyenne à la surface du globe est tout à fait en ligne avec les prévisions du GIEC. La fin d’année 2015 pourrait même être au-dessus ...Infographie Global climat / NOAA

Cette estimation est basée sur les données de Janvier à Septembre, via l'ensemble de données HadCRUT géré conjointement par l'Unité de recherche climatique du Met Office et de l'Université d'East Anglia montre que la température mondiale moyenne en 2,015 est de 1,02 ° C (± 0,11 ° C) au-dessus des niveaux pré-industriels. Le phénomène El Niño particulièrement fort n'est pas étranger à cette situation inédite.

«Nous avons eu des événements naturels similaires dans le passé, mais c'est la première fois que nous sommes prêts à atteindre le marqueur C +1 ° et il est clair que l'influence humaine conduit notre climat moderne en territoire inconnu". Les premières indications suggèrent que 2016 sera tout aussi chaud... S'il est  difficile de dire exactement ce qui se passera  après, on peut cependant s'attendre à ce que le réchauffement continue à plus long terme.

Peter Stott, chef de la surveillance du climat (Head of Climate Monitoring and Attribution), a déclaré: «Cette année marque une grande première, mais cela ne signifie pas nécessairement que chaque année à partir de maintenant sera dans le même cas de figure. Il faut tenir compte de la variabilité naturelle qui joue encore un rôle dans la détermination de la température dans une année donnée.



Lire la totalité de l'article ICI.



Francetv info 9/11/2015

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L'année 2015 pourrait devenir la plus chaude jamais enregistrée. C'est le constat fait par des scientifiques américains à quelques jours de la conférence sur le climat à Paris. La période de janvier à octobre a en effet été la plus chaude depuis 1880, battant même le record établi l'an dernier de 0,12°C.



C'est le mois d'octobre qui a été le plus chaud depuis le début des relevés de températures, mais ce mois de novembre pourrait bien battre le record. "C'est vraiment agréable", confie une jeune femme au micro de France 2. "On apprécie vraiment", commente une autre assise sur un banc dans un parc. La hausse des températures inquiète les scientifiques. Objectif de la COP 21 qui commence le 30 novembre : trouver un accord mondial pour limiter le réchauffement de la planète à 2°C par rapport à l'ère pré-industrielle.


Francetv info 19/11/2015

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Genève - 2015 pourrait être l'année la plus chaude jamais enregistrée et la température moyenne en surface pourrait passer le seuil symbolique des 1°C de réchauffement depuis l'ère préindustrielle (1880-1899), indique mercredi un rapport de l'Organisation météorologique mondiale (OMM).

La tendance qui se dessine pour 2015 laisse supposer que cette année sera très probablement la plus chaude jamais constatée, déclare l'agence basée à Genève. Et la température moyenne à la surface du globe franchira sans doute le seuil aussi symbolique que significatif que constitue un réchauffement de 1 degré Celsius par rapport à l'époque préindustrielle, ajoute l'OMM.

 Anomalies de la température moyenne annuelle à la surface du globe calculées à partir des jeux de données HadCRUT4.4.0.0 (ligne noire et zone grise indiquant la marge d'incertitude avec un seuil de confiance de 95 %), GISTEMP (ligne bleue) et NOAAGlobalTemp (ligne orange). La moyenne pour 2015 est provisoire car elle ne porte que sur les 10 premiers mois de l'année. Source: Centre Hadley du Met Office.

Dans son rapport diffusé à une semaine de la conférence sur le climat COP21 à Paris, l'OMM indique également que les années 2011 à 2015 représentent la période de cinq ans la plus chaude jamais enregistrée, de nombreux phénomènes météorologiques extrêmes - en particulier les vagues de chaleur - étant influencés par le changement climatique.

L'état du climat mondial en 2015 fera date pour un certain nombre de raisons, a déclaré le Secrétaire général de l'OMM, Michel Jarraud :

 Anomalies de la température moyenne annuelle à l'échelle du globe (par rapport à la période 1961–1990) entre 1950 et 2014, correspondant à la moyenne de trois jeux de données sur la température mondiale (HadCRUT.4.4.0.0, GISTEMP et NOAAGlobalTemp). L'anomalie pour 2015 porte sur la période janvier–octobre. Les années à Niño sont signalées en rouge, les années à Niña en bleu et les années «neutres» en gris. Les marges d'incertitude ne sont pas indiquées; elles avoisinent 0,1 °C.

- Les concentrations de gaz à effet de serre dans l'atmosphère ont atteint de nouveaux pics: au printemps boréal 2015, pour la première fois, 

- la teneur de l'atmosphère en CO2 a franchi la barre des 400 parties par million en moyenne mondiale. 

- L'année 2015 sera probablement la plus chaude jamais enregistrée

- les températures de surface de la mer atteignant des niveaux sans précédent depuis qu'il existe des observations. 

- La barre des 1 °C de réchauffement sera sans doute franchie, a-t-il précisé. 

Tristes nouvelles pour notre planète.

Il est possible de limiter les émissions de gaz à effet de serre, qui sont à l'origine du changement climatique. Nous disposons des connaissances et des outils nécessaires pour agir. Nous avons le choix, ce qui ne sera pas le cas des générations futures, a encore déclaré M. Jarraud.

 Anomalies de la température moyenne de la période janvier-octobre 2015, d'après le jeu de données HadCRUT.4.4.0.0. Les croix (+) désignent des températures supérieures au 90ème percentile, c'est-à-dire anormalement élevées, et les tirets (-) des températures inférieures au 10ème percentile, c'est-à-dire anormalement basses. Les grandes croix et les grands tirets correspondent à des températures situées en dehors de la fourchette comprise entre le 2ème et le 98ème percentile. Source: Centre Hadley du Met Office.

Il a mis l'accent sur l'existence actuellement d'un puissant épisode El Niño, un courant équatorial chaud du Pacifique, qui ne cesse de gagner en intensité. Ce phénomène influe sur les régimes météorologiques dans de nombreuses régions du monde, et explique la chaleur exceptionnelle que nous avons connue en octobre. Il devrait continuer de réchauffer la planète jusqu'en 2016, a-t-il précisé.

Par ailleurs, une estimation préliminaire portant sur la période de janvier à octobre 2015 montre que la température moyenne sur la surface du globe pour les dix premiers mois de l'année présente une anomalie positive de quelque 0,73 °C par rapport à la normale calculée pour la période 1961-1990 (température moyenne de14,0 °C), soit environ 1 °C de plus que durant les années 1880-1899 de l'ère préindustrielle, selon le rapport de l'OMM.


Romandie 25/11/2015

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La Suisse a vécu son troisième mois de novembre le plus chaud depuis le début des mesures en 1864 et l'un des plus ensoleillés. La température mensuelle a dépassé de 2,6 degrés la moyenne établie sur les années 1981 à 2010.

Les 20 premiers jours du mois ont généralement été marqués par des déplacements d'air chaud depuis le sud-ouest ou l'ouest tandis que le soleil a souvent brillé, indique vendredi Météosuisse sur son blog. Jamais la Ville de Lucerne n'avait enregistré un mois de novembre aussi ensoleillé depuis le début du relevé en 1961.

Durant cette même période, la température moyenne journalière au Nord des Alpes s'est située entre 5 et 11 degrés de plus que la norme 1981-2010, tandis qu'en montagne elle l'a souvent dépassée de 10, voire 12 degrés.

La deuxième semaine de novembre a été particulièrement douce. Au Gütsch, dans la région du Gothard (environ 2300 mètres), des températures maximales entre 10 et 15 degrés ont été relevées. De telles mesures ne sont d'ordinaire relevées qu'en été.

Vingt-huit stations ont enregistré de nouveaux records pour le mois de novembre. Le 12 novembre, la station du Grand-Saint-Bernard (2470m) a relevé 11,9 degrés, soit 2 de plus que son précédent record en 1977. A Cimetta au-dessus de Locarno (1660m), il a fait 20,3 degrés le 10 novembre, soit 3 de plus que le record de 1992.

L’année passée déjà, novembre avait été très doux avec un excédent thermique de 3,1 degrés. Mais c'est novembre 1994 qui détient toujours le record de douceur avec une température de 3,3 degrés au-dessus de la norme.



Romandie 27/11/2015

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Washington (AFP) - Décembre dernier a été le mois de décembre le plus chaud jamais enregistré aux Etats-Unis et l'ensemble de 2015 a été la seconde année la plus chaude, a annoncé jeudi l'Agence américaine océanique et atmosphérique (NOAA).

 Des cerisiers en fleurs en face du Washington Monument, le 2 janvier 2016 à Washington (c) Afp

"Décembre 2015 a battu un record de chaleur pour les Etats-Unis continentaux avec une température de 3,3 degrés Celsius au-dessus de la moyenne du 20ème siècle, brisant le précédent record" de 1939, avec 3,16 degrés de plus que la moyenne, a précisé la NOAA.

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Paris (AFP) - Décembre n'a jamais été aussi doux dans l'Hexagone depuis 1900 et 2015 est la troisième année la plus chaude, derrière 2014 et 2011 avec une température moyenne de 13,5°C, selon un bilan partiel de Météo-France publié lundi.

"2015 se place au 3ème rang des années les plus chaudes" avec une moyenne de 1°C au-dessus de la normale, indique un communiqué de Météo-France. La normale saisonnière correspond à la moyenne au cours de la période 1981-2010. La température moyenne de l'année écoulée a été 13,5°C, a précisé Christine Berne, climatologue à Météo France, alors qu'elle avait été de 13,8° en 2014 et de 13,6 en 2011.

 Evolution des températures moyennes en France de 1900 à 2015 (89x67mm) (c) Afp

Signe d'une tendance lourde au réchauffement: les dix années les plus chaudes enregistrées en France depuis 1900 sont toutes comprises entre 1990 et 2015. Après 2014, 2011 et 2015, il y a dans l'ordre 2003, 1994, 2006, 2002, 2000, 1997, 1990. "Les moyennes mensuelles et annuelles sont calculées à partir de stations météo installées dans une trentaine de villes en France, au même endroit depuis 1900, d'où une grande fiabilité des données", selon Christine Berne.

"Nous l'oublions rapidement mais tous les mois de 2015 n'ont pas été chauds, comme septembre et octobre qui ont été plus frais que d'habitude", poursuit la scientifique. "Mais ce qui a fait basculer 2015 dans les années très chaudes, c'est vraiment novembre et décembre", a-t-elle ajouté.

Le dernier mois de l'année a même constitué un record dans l'Hexagone avec des températures moyennes ayant dépassé la normale de 3,9°C, un écart énorme. "En décembre, il n'y a pas eu tant de records que ça, c'est plutôt la durée de la douceur qui a été surprenante avec constamment des écarts de plusieurs degrés avec les normales saisonnières", toujours selon Mme Berne.

Météo France évoque "des températures printanières, supérieures aux valeurs habituelles d'un mois de mars, mesurées régulièrement", au cours du dernier mois de 2015.

Le 20 décembre, il a par exemple fait 21°C à Biarritz et 15°C à Paris. La veille, le mercure avait grimpé jusqu'à 16,4° au Touquet.

Novembre a été le 3e mois de novembre le plus chaud.

Corollaire de cette douceur: un nombre de jours de gel divisé par deux ou trois dans de nombreuses régions. En Ile-de-France, il n'a pas gelé du tout en décembre! Contre une dizaine de jours habituellement. Même scénario à Strasbourg (6 jours de gel contre 14), Besançon (8 au lieu de 15), Clermont-Ferrand (6 au lieu de 14).

A l'inverse, l'ensoleillement a été plus de deux fois supérieur à Orléans, Grenoble, Auch ou Besançon. Les habitants d'Ambérieux (Ain) ont même bénéficié de 140 heures d'ensoleillement contre 50 heures normalement et les Parisiens de 91 heures contre 51 heures.

Météo-France a également précisé que la pluviométrie avait été "déficitaire de 10% sur la quasi-totalité du pays, plaçant 2015 parmi les 10 années les plus sèches depuis plus de 50 ans". Un bilan plus complet sur l'année 2015 doit être publié cette semaine.

Au niveau mondial, 2015 pourrait être l'année la plus chaude jamais enregistrée depuis l'ère pré-industrielle.

Alors que 2014 avait battu un record mondial, les températures mesurées de janvier à novembre ont déjà franchi un nouveau seuil, selon les experts de l'Agence américaine océanique et atmosphérique (NOAA). Les résultats définitifs pour 2015 au niveau mondial sont attendus courant janvier. Le franchissement du seuil symbolique de 1°C par rapport à l'ère pré-industrielle devrait être franchi, prédisent les scientifiques, qui mettent en avant les effets conjugués du réchauffement climatique et d'un puissant épisode El Niño cette année dans le Pacifique.


Sciences et avenir 4/1/2015

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