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RAF-nacannonce

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  1. Taeniura Ssp. bleue Orthriophis taeniurus Ssp."bleue" (???) Systématique/classification: Règne : Animal Groupe : Vertébrés Classe : Reptiles Sous-classe: Lepidosauriens Infra ordre: Aléthinophidiens Ordre : Squamates Sous-ordre : Ophidien Super famille: Colubroïdea Famille : Colubridae Sous-famille : Colubrinae Genre: Orthriophis Espèce: taeniura Sous-espèce: "En révision" Nom scientifique : Orthriophis taeniurus (ex:Elaphe taeniura) Nom commun français : Beauté bleue du vietnam Nom commun anglais: Vietnam blue beauty Taille moyenne : De 1,80 m à 2,50 m pour les mâles en moyenne 2,00m. Dentition : Aglyphe. Description : Il s'agit d'une couleuvre asiatique la plus grande de cette espèce. Cette sous-espèce de taeniura n'est pas encore scientifiquement décrite. Elle est tout simplement superbe l'une des plus répandues sur le marché avec ses cousines friesei et ridleyi. La couleur de cette couleuvre est bleu/gris acier. La dernière partie du corps est constituée d'une ligne jaune sur le dos avec les côtés noirs rayé de blanc comme les friesei. Une bande noire contourne l'oeil ce qui est typique à toutes les taeniuras. Certains individus peuvent être très contrastés avec beaucoup de jaune. Longévité : Comme la plupart des colubridés, la ssp. bleue peut vivre en moyenne une quinzaine d'années, bien que certains spécimens ont déjà vécu près de 20 ans en captivité. Habitat : On la trouve au Laos, Thaïlande, Vietnam et Birmanie, fréquentant les forêts et les champs, et se retrouvant aux abords des habitations en quête de nourriture. Température : La température doit être de 28/29°C au point chaud et 25/26°C au point froid. Ne pas monter au dessus de 30°C car cette une couleuvre n'aime pas les grosses chaleurs. La nuit la température doit être abaissée à 23/25°C au point chaud et 20/22 °C au point froid. J'effectue en règle générale une baisse de 5°C la nuit. Éclairage : Un cycle de 12 heures de jour et 12 heures de nuit est en temps normal recommandé. Pour ma part je n'éclaire pas les terrariums de mes taeniuras. Ce qui a pour effet de moins les stresser et de les calmer. Hygrométrie : Environ 70 % à 80 %, que j'obtiens à l'aide d'un grand bac d'eau changé régulièrement. Alimentation : En captivité, la beauté bleue du Vietnam possède un très bon appétit et accepte volontiers des proies mortes et ne refusera que très rarement un repas. Il est possible de lui offrir un rongeur de taille adapté, tel que les souris ou les rats, une fois par semaine. Ce rongeur doit être légèrement plus gros que la plus grosse partie du corps du serpent. Il est fortement conseillé de toujours nourrir le serpent avec des proies mortes, soit fraîchement tuées ou bien surgelées et réchauffées. En effet, les rongeurs, comme les rats et les souris, possèdent des dents et des griffes pouvant tuer ou blesser gravement un serpent. Bien conservé, un rongeur surgelé jusqu'à 6 mois ne perdra aucune de ses valeurs nutritives. Personnellement je nourris mon couple reproducteur de rats de 150/200 grammes pour mon mâle et de rats de 200/300 grammes pour ma femelle et ceci une fois par semaine. A ce jour que je n'ai jamais observé de régurgitation de la part de mes taeniuras. Attention lors du nourrissage !!! Prendre soin de bien séparer les individus ce serpent et très vorace des combats peuvent se produire, surtout quand il s'agit d'une proie vivante. Terrarium : Pour un serpent d'une telle taille, il faut un terrarium d'une taille de 120x60x60 cm au minimum pour un specimen (voir plus grand car il s'agit là d'une très grande sous-espèce) J'utilise pour un voir deux couples un terrarium de 230x60x100 cm, contenant un grand bac d' eau pour qu'ils puissent se baigner, je n'utilise aucun éclairage qui a pour but de calmer le serpent, et un câble chauffant. Je conseille fortement de mettre plusieurs cachettes comme des écorces de liège retournées pour que le serpent soit au calme étant donné la nervosité de cette espèce. Y installer plusieurs branches solidement fixées car cette espèce est semi arboricole. Ne pas oublier des aérations permettant un brassage de l’air, mettre également une serrure sur les vitres car il risque de les ouvrir surtout quand il cherche à se débarrasser de sa mue. Tempérament et manipulation : Il faut partir d'un principe de base que chaque individu possède son propre caractère . Il faut savoir que ce sont plus souvent les juvéniles qui cherchent à mordre que les adultes comme beaucoup d'espèces .Un sujet que l'on a acquis petit et manipulé régulièrement se calme assez rapidement en général. Il est donc recommandé de les manipuler avec grands soins. Attention toutefois, ce ratier est très vif et rapide lors des manipulations maladroites. Bien qu'une morsure provenant de ce serpent soit totalement inoffensive, elle n'en est pas moins douloureuse, les coups de queue dont on ne se méfie pas assez, sont également à prendre en compte. Il faut donc être constamment sur ses gardes lorsque l'on manipule un spécimen de grande taille. Le secret des manipulations étant de toujours agir avec beaucoup de calme sans geste brusque. Je vous recommande fortement de vous laver les mains, après avoir manipulé un serpent et avant d'en manipuler un autre cela évite de transmettre parasites ou autre problème non visible à l'oeil nu. Et également de vous désinfecté les plaies en cas de morsure. Reproduction : Du moment que les animaux sont sains et bien acclimatés elle est sans problème. L'idéal est d'avoir des sujets nés en captivité. Il est possible de faire cohabiter plusieurs sous espèces ensemble car elles ne s'accoupleront pas entre elles. Détermination des sexes : Pour distinguer les mâles des femelles ; on peut pratiquer soit l'éversion des hémipenis, soit le sondage au fil de Nylon ou à la sonde. On ne peut se fier simplement au renflement à la base du cloaque car après celui-ci la queue est longue et fine comme un fouet ! Le sondage est pour moi la solution la plus appréciable. A réaliser par quelqu'un d'expérimenté. Maturité sexuelle : La maturité sexuelle est de 2 ans minimum si le serpent est fort et robuste ; sinon il faut se contenter d'attendre une année de plus, afin de ne prendre aucun risque inutile pour le serpent. Préparation des futurs reproducteurs : Il faut tout d'abord s'assurer de la bonne santé et de l'âge de maturité sexuelle des futurs parents, en particulier la femelle qui aura la plus lourde tâche. Pour mon couple je nourris bien les futurs parents durant tout le mois d'octobre, novembre. Il y a plusieurs possibilités pour ce faire, soit on augmente la taille des proies, soit on garde la même proie mais on en donne deux, soit on nourrit deux fois par semaine. Tous ceci dans le but de faire prendre du gras à mes futurs géniteurs pour qu'ils puissent passer ces deux mois de repos sans risque. Une fois ces deux mois de sur nourrissage effectués, j'arrête de nourrir pendant au minimum trois semaines, pour qu’aucune proie ne pourrisse dans l'estomac pendant le repos hivernal qui dure deux mois minimum. Si besoin esr on peut toujours faire prendre un bain d'eau tiède à ses serpents pendant 20 bonnes minutes afin qu'ils se vident entièrement. Il est très important que le serpent ait l'estomac entièrement vide. Ensuite je réduis la température et la lumière (si il y en a) à raison de 3 degrés et 3 heures d'éclairage tous les 3 jours, jusqu’à ce qu'arrive le moment où je coupe tout je laisse à la température de ma pièce d'élevage et sans éclairage. Ensuite je laisse les serpents pendant deux mois sans manipulation (hormis urgence) j'effectue uniquement les changements d’ eau. Ensuite vient la période de réveil je fais le cycle inverse, j'augmente la lumière (si il y en a) à raison de 3 degrés et 3 heures d'éclairage tous les 3 jours, jusqu'à arriver à mes températures normales . Une fois les températures redevenues normales je recommence à nourrir mes serpents avec des proies plus petites, j'augmente les proies progressivement très important étant donné que le serpent n'a plus rien mangé pendant 2 mois l'estomac a un peu réduit en taille si on donne des proies trop grosse le serpent risque de la régurgiter. Donc je nourris mon couple pendant un bon mois comme pour la préparation pour la période d’hibernation afin de leur faire reprendre des forces. Période d'accouplement : Une fois mon couple à nouveau dans de bonnes conditions je les remets ensemble. En février ont lieu les accouplements qui durent plusieurs heures et s'étalent sur plusieurs jours. La ponte : Environ 8 à 9 jours avant la ponte la femelle mue. Quelques jours avant la ponte la femelle se promène sans arrêt dans le terrarium afin de trouver un endroit correct pour y déposer ses oeufs, il est venu le temps de lui mettre une boîte de ponte où la femelle pourra entrer entièrement et la garnir de mousse de sphaigne ou de vermiculite. Environ 40 jours après les accouplements la femelle pond entre 8 et 20 oeufs, en moyenne 10. Les oeufs sont de taille impressionnante. Après la ponte je prends soin de laisser la femelle tranquillement seule dans un terrarium récupéré et la nourrir pour qu'elle récupère toutes ses forces. Incubation : Il se pourrait que ce serpent couve ses oeufs d'après les témoignages de plusieurs éleveurs, chose qui est assez rare chez les couleuvres. Il faut récupérer les oeufs et les mettre dans une boîte garnie de vermiculite. On mettra les oeufs dans l'incubateur réglé entre 28 et 30°C en général 28°C à environ 90% d'humidité. J'ai pu observer un meilleur taux de réussite quand les oeufs sont totalement plongés dans le noir. Il est très important de ne jamais retourner les oeufs lors de la manipulation de ceux-ci sinon la membrane aura vite fait de se déchirer tuant ainsi les embryons. Éclosion : Environ 60 jours après la ponte arrive le moment de l'éclosion environ 24 à 36 heures après le début de l'éclosion tous les serpents devrait être sortis de leur oeuf si tel n'était pas le cas inciser très légèrement l'oeuf pour aider le serpenteau à sortir à l'aide d'un ciseau à bout rond pour ne pas blesser nos nouveaux petits. Les serpenteaux mesurent en moyenne 20 cm ressemblent beaucoup aux parents légèrement plus terne. Soins des nouveaux-nés : Une fois les serpenteaux sortis de l'oeuf je les place dans des boîtes de 20x20 cm (type boîte à bonbon). On les place individuellement dans leur boîte dans un premier temps, munie d'une cachette (j'utilise un rouleau de papier toilette coupé en deux) et d'une feuille de papier absorbant. A la même temperature que leurs parents. Souvent les serpenteaux se nourrissent sans aucun problème de jeune blanchon, certain après la première mue qui intervient environ 7 à 10 jours après l'éclosion. Je n'ai eu à ce jour aucun souci avec mes serpenteaux à les faire manger. Je nourris les petits nouveaux nés deux fois par semaine de souriceaux , voir de blanchon. La croissance est très rapide, après un an, les juvéniles atteignent déjà une taille allant de 1,30 m à 1,50 m ! Petit conseil personnel une fois qu'il se sont nourrit plusieurs fois seuls, je les place par groupe de deux, chose qui a tendance à les sociabiliser plus vite et donc les calmer. Attention lors de l'ouverture de leur petite boîte, car ils sont déjà très rapides. J'ai souvent eu des petits malins qui m'ont filé entre les doigts. Voici le groupe des sous espèces Indo malaises et on retrouvera la taeniura ridleyi, la taeniura grabowskyi et la taeniura spp. Il existe à ce jour quelques sous espèces : Orthriophis taeniura taeniura (Cope, 1861) Orthriophis taeniura grabowskyi (Fischer, 1885) Orthriophis taeniura friesei (Werner, 1928) Orthriophis taeniura mocquardi (Schulz, 1996) Orthriophis taeniura ridleyi (Butler, 1899) Orthriophis taeniura schmackeri (Boettger, 1895) Orthriophis taeniura yunnanensis (Anderson, 1879) Orthriophis taeniura ssp. Bleu (???) Et aussi quelques phases de taeniurus taeniurus : Hypomelanistic Anerytheristic Lavender Albinos Snow Calico Copyright (c) 2007 Nac annonce. Tous droits réservés.
  2. Taeniura Yunnanensis Orthriophis taeniurus yunnanensis (Anderson, 1879) Systématique/classification: Règne : Animal Groupe : Vertébrés Classe : Reptiles Sous-classe: Lepidosauriens Infra ordre: Aléthinophidiens Ordre : Squamates Sous-ordre : Ophidien Super famille: Colubroïdea Famille : Colubridae Sous-famille : Colubrinae Genre: Orthriophis Espèce: taeniura Sous-espèce: yunnanensis Nom scientifique : Orthriophis taeniurus (Ex:Elaphe taeniura) Nom commun français : La beauté de Yunnan Synonyme: Coluber taeniurus yunnanensis (Anderson, 1879) Elaphe taeniura yunnanensis (Anderson, 1879) Elaphis yunnanensis (Anderson, 1879) Taille moyenne : De 1.4 m à 1.6 m avec un maximum 1,8 m Dentition : Aglyphe. Description : L’Orthriophis taeniurus yunnanensis, de couleurs plutôt jaunes or. Les caractéristiques principale de cette sous-espèces sont les dessins dorsaux qui se compose des barres transversales ou des x qui s’estompe au niveau de la queue pour laissé place à une ligne totalement démunie de tache de couleurs jeune. La tète est munie de deux Bandes noires entourant l'œil, propre à toutes les taeniura. Les beautés de Yunnan sont beaucoup plus légères en couleurs, presque hypomelanistic à l’âge adulte. Etant jeunes la yunnanensis sont muni de couleurs un peu plus terne que leurs ainée. On peut si on a de la chance car très très rare des formes d’Orthriophis taeniurus yunnanensis Hypomélanistic. En voici une superbe exemplaire : Longévité : Comme la plupart des colubridés, la taeniura yunnanensis peut vivre en moyenne une quinzaine d'années. Habitat : La beauté de Yunnan, est trouvée dans toutes les provinces de Yunnan dans un éventail, de la Birmanie, de la Chine, d'Inde, du Laos, de la Thaïlande, et du Vietnam. Température : La température doit être de 28-26°C au point chaud et 25/22°C au point froid. Ne pas monter au dessus de 29°C, car cette couleuvre n'aime pas les grosses chaleurs. La nuit la température doit être abaissée à 20°C au point chaud 18/19 °C au point froid. Je laisse en règle générale les terrariums à température ambiante la nuit avec un thermostat en sécurité en cas de refroidissement trop important de la pièce. Éclairage : Cycle 12 heures de jour et 12 heures de nuit est en temps normal recommandé. Pour ma part je n'éclaire pas les terrariums de mes taeniuras. Ce qui a pour effet de moins les stresser et le cycle jour/nuit naturel est suffisant. Hygrométrie : Environ 70 % à 80 %, que j'obtiens à l'aide d'un grand bac d'eau, que je change régulièrement. Si l'obtention de l'humidité n'est pas suffisante il est possible d'agrandir ou de rajouter un bac d'eau, ou sinon de faire des pulvérisations sans trop mouiller le sol du terrarium. Alimentation : En captivité, les taeniura yunnanensis possèdent un très bon appétit, acceptent volontiers des proies mortes et ne refuseront que très rarement un repas. Il est possible de leur offrir un rongeur de taille adapté, tel que les souris ou les rats, une fois par semaine. Ce rongeur doit être légèrement plus gros que la plus grosse partie du corps du serpent. Il est fortement conseillé de toujours nourrir le serpent avec des proies mortes, soit fraîchement tuées ou bien surgelées et réchauffées. En effet, les rongeurs, comme les rats et les souris, possèdent des dents et des griffes pouvant tuer ou blesser gravement un serpent. Bien conservé, un rongeur surgelé ne perdra aucune de ses valeurs nutritives, et ce jusqu'à 6 mois. Attention lors du nourrissage !!! Prendre soin de bien séparer les individus ce serpent est très vorace, des combats peuvent se produire, surtout quand il s'agit d'une proie vivante. Terrarium : Pour un serpent adulte, il faut un terrarium d'une taille de 120x60x60 cm, ce qui est suffisant. Je maintiens mes couples de taeniura dans des terrariums de 160x60x60 cm, contenant un grand bac d’eau pour qu'il puisse se baigner, un substrat pouvant supporter une forte hygrométrie. Je n'utilise aucun éclairage, qui a pour but de ne pas stresser les serpents, le terrarium est chauffé à l'aide d'un câble chauffant. Je conseille fortement de mettre plusieurs cachettes comme des écorces de liège retournées pour que le serpent soit au calme étant donné la timidité de cette espèce. On peut installer plusieurs branches solidement fixées, cette couleuvre étant semi arboricole, à l'inverse de sa cousine chinoise O.taeniurus fiesei, qui est plus terrestre. Ne pas oublier les aérations permettant un brassage de l’air, mettre également une serrure sur les vitres coulissantes car il risque de les ouvrir surtout quand il cherche à se débarrasser de sa mue. A noter : Tout élément introduit dans le terrarium devrait faire l'objet d'une désinfection rigoureuse, afin d'éviter d'y introduire toute sorte de parasite. Tempérament et manipulation : Il faut partir d'un principe de base que chaque individu possède son propre caractère. Il faut savoir que, comme beaucoup d'espèces, les juvéniles sont plus mordeurs que les adultes .Un sujet que l'on a acquis petit et manipulé régulièrement se calme assez rapidement en général. Bien qu'il s'agisse d'un serpent relativement calme, il est tout de même recommandé de le manipuler avec grands soins. Ce serpent à la fois terrestre et arboricole, curieux et timide mérite vraiment que l'on s'y intéresse. Attention toutefois, ce ratier peu se montrer très vif et rapide lors des manipulations maladroites. Bien qu'une morsure provenant de ce serpent soit totalement inoffensive, elle n'en est pas moins douloureuse. Les coups de queue, dont on ne se méfie pas assez, sont également à prendre en compte. Il faut donc être constamment sur ses gardes lorsque l'on manipule un spécimen d'une certaine taille. Le secret des manipulations étant de toujours d’agir avec beaucoup de calme sans gestes brusques. Je vous recommande fortement de vous laver les mains, avant et après avoir manipulé un serpent, cela évite de transmettre parasites ou autre problème non visible à l'œil nu. Et également de vous désinfecté les plaies en cas de morsure. Reproduction : Du moment que les animaux sont sains et bien acclimatés elle est sans problème. L'idéal est d'avoir des sujets nés en captivité. Il est possible de faire cohabiter plusieurs sous espèces ensemble car elles ne s'accoupleront pas entre elles. Détermination des sexes : Pour distinguer les mâles des femelles ; on peut pratiquer soit l'éversion des hémipenis, soit le sondage au fil de Nylon ou à la sonde. On ne peut se fier simplement au renflement à la base du cloaque car après celui-ci la queue est longue et fine comme un fouet ! Le sondage est pour moi la solution la plus appréciable. A réaliser par quelqu'un d’ expérimenté. Maturité sexuelle : La maturité sexuelle est de 2 ans minimum si le serpent est fort et robuste ; sinon il faut se contenter d'attendre une année de plus, afin de ne prendre aucun risque inutile pour le serpent. Préparation des futurs reproducteurs : Il faut tout d'abord s'assurer de la bonne santé et de l'âge de maturité sexuelle des futurs parents, en particulier la femelle qui aura la plus lourde tâche. Pour mes couples de taeniura je nourris bien les futurs parents durant tout le mois d'octobre, novembre. Il y a plusieurs possibilités pour ce faire, soit on augmente la taille des proies, soit on garde la même proie mais on en donne deux, soit on nourrit deux fois par semaine. Tous ceci dans le but de faire prendre du gras à mes futurs géniteurs afin qu'ils puissent passer deux mois de repos sans risque. Une fois ces deux mois de sur nourrissage effectués, j'arrête de nourrir pendant au minimum trois semaines, pour qu’aucune proie ne pourrisse dans l'estomac pendant le repos hivernal d’une durée de deux à trois mois. Si besoin est, on peut toujours faire prendre un bain d'eau tiède à ses serpents pendant 20 bonnes minutes afin qu'ils se vident entièrement. Il est très important que le serpent ait l'estomac entièrement vide. Ensuite je réduis la température et la lumière (s’il y en a) à raison de 3 degrés et 3 heures d'éclairage tous les 3 jours, jusqu’à ce qu’arrive le moment où je coupe tout et je laisse à la température de ma pièce d'élevage et sans éclairage. Une température de 10 à 15°C comme pour toutes les espèces Indochinoise est recommandée. Ensuite je laisse les serpents pendant deux mois sans manipulation (hormis urgence) j’effectue uniquement les changements d’eau. Ensuite vient la période de réveil, j’effectue le cycle inverse, j'augmente la lumière (si il y en a) à raison de 3 degrés et 3 heures d'éclairage tous les 3 jours, jusqu'à ce que j’arrive à mes températures normales. Une fois les températures redevenues normales je recommence à nourrir mes serpents avec des proies plus petites, j'augmente la taille des proies progressivement, ceci est très important étant donné que le serpent n'a rien mangé pendant 2 mois, l'estomac s’est un peu rétrécit. Si on donne des proies trop grosse il risque de régurgiter. Donc je nourris mon couple pendant un bon mois comme pour la préparation pour la période d’hibernation afin de leur faire reprendre des forces. Période d'accouplement : Une fois mon couple à nouveau dans de bonnes conditions je les remets ensemble. En février on lieu les accouplements, ils durent plusieurs heures et s'étalent sur plusieurs jours. La ponte : Environ 8 à 9 jours avant la ponte, la femelle mue. Quelques jours avant la ponte la femelle se promène sans arrêt dans le terrarium afin de trouver un endroit correct pour y déposer ses œufs. Il est venu le temps de lui fournir une boîte de ponte garnie de mousse de sphaigne ou de vermiculite, où la femelle pourra entrer entièrement. Environ 40 jours après les accouplements la femelle pond entre de 5 à 15 œufs rarement plus, en moyenne 10. Après la ponte je prends soin de laisser la femelle seule dans un terrarium où elle pourra récupérer et je la nourris afin qu'elle retrouve toutes ses forces. Incubation : Il faut récupérer les œufs et les mettre dans une boîte garnie de vermiculite. On mettra les Œufs dans l'incubateur réglé entre 28 et 30°C en général 28°C à environ 90% d'humidité. J'ai pu observer un meilleur taux de réussite quand les œufs sont totalement plongés dans le noir. Il est très important de ne jamais retourner les œufs lors de la manipulation de ceux-ci sinon la membrane aura vite fait de se déchirer tuant ainsi les embryons. Éclosion : Environ 60 jours après la ponte arrive le moment de l'éclosion. Environ 24 à 36 heures après le début de l'éclosion tous les serpents devraient être sortis de leur œuf, si tel n'était pas le cas, il faudra inciser très légèrement l'œuf à l'aide d'un ciseau à bout rond (de manière à ne pas blesser le serpent) pour aider le serpenteau à sortir. Soins des nouveau-nés : Une fois les serpenteaux sortis de l'œuf je les place dans des boîtes de 20x20 cm (type boîte a bonbon). Dans un premier temps, ils seront placés individuellement dans leur boîte. Elle sera munie d'une cachette (j'utilise un rouleau de papier toilette coupé en deux) et d'une feuille de papier absorbant, le tout à la même température que leurs parents. Souvent les serpenteaux se nourrissent sans aucun problème de souriceaux voir de jeunes blanchons, certains après la première mue qui intervient environ 7 à 10 jours après l'éclosion. Je n’aie eu à ce jour aucun souci avec mes serpenteaux pour les faire manger. Je nourris les petits nouveaux nés deux fois par semaine. Petit conseil personnel une fois qu’ils se sont nourris plusieurs fois seul, je les place par groupe de deux, chose qui a tendance à les sociabiliser plus vite et donc les calmer. Attention lors de l'ouverture de leur petite boîte, car ils sont déjà très rapides. J'ai souvent eu des petits malins qui m'ont filé entre les doigts. Voici le groupe des sous espèces Indochinoises, on y trouvera la taeniura teaniura, la taeniura yunnanensis, la taeniura mocquardi, la taeniura schmackeri et la taeniura friesei. Toutes ces sous espèces se maintiennent à peu de chose près de la même façon. Il existe à ce jour quelques sous espèces : Orthriophis taeniura taeniura (Cope, 1861) Orthriophis taeniura grabowskyi (Fischer, 1885) Orthriophis taeniura friesei (Werner, 1928) Orthriophis taeniura mocquardi (Schulz, 1996) Orthriophis taeniura ridleyi (Butler, 1899) Orthriophis taeniura schmackeri (Boettger, 1895) Orthriophis taeniura yunnanensis (Anderson, 1879) Orthriophis taeniura ssp. Bleu (???) Et aussi quelques phases de taeniurus taeniurus : Hypomelanistic Anerytheristic Lavender Albinos Snow Calico L’ensemble de cette fiche a était faite à partir d’information trouver sur internet, a partir de la partie température il s’agit de mon expérience personnel et qui je pense doit être la même pour l’ensemble de cette sous-espèces. Un ou plusieurs couples devrait grossir les rangs de mon élevage cette année. Je vous ferais partager de mon expérience au fil des jours et des mois d’élevages avec cette couleuvre. Photo source : google Copyright (c) 2007 Nac annonce. Tous droits réservés.
  3. Taeniura taeniura Orthriophis taeniurus taeniurus (Cope, 1861) Systématique/classification: Règne : Animal Groupe : Vertébrés Classe : Reptiles Sous-classe: Lepidosauriens Infra ordre: Aléthinophidiens Ordre : Squamates Sous-ordre : Ophidien Super famille: Colubroïdea Famille : Colubridae Sous-famille : Colubrinae Genre: Orthriophis Espèce: taeniura Sous-espèce: taeniura Nom scientifique : Orthriophis taeniurus (ex:Elaphe taeniura) Nom commun français: Serpent ratier de chine Nom commun anglais : Chinese beauty snake Synonyme: Coluber taeniurus (Cope, 1861) Elaphe taeniura (Cope, 1861) Elaphe taeniura taeniura (Cope, 1861) Elaphe taeniurus (Cope, 1861) Elaphis taeniurus (Cope, 1861) Taille moyenne : De 1.3m à 1.6m avec un maximum 1,8m Dentition : Aglyphe. Description : Cette couleuvre asiatique est originaire de l’Est de la Chine. Encore massivement consommée pour l'alimentation humaine, elle n'est pratiquement plus exportée ces dernières années. Il s'agit de la plus petite sous-espèce de taeniura, elle est également la plus calme de toutes. Nous commençons à en trouver de plus en plus sur le marché, mais reste tout de même assez rare dans les élevages amateur. Il existe à ce jour très peu d'informations concernant cette sous-espèce qui mérite vraiment d'être connue. Doté d'un corps assez fin environ 4 voire 5 cm de diamètre maximum avec une tête relativement petite par rapport à ses cousines du même genre. La couleur de ce magnifique colubridé est très attrayante, démunie de tâche sur la première partie du corps hormis les deux bandes noires entourant l'oeil, propre à toutes les taeniura. Le haut du corps est de couleur vert olive tirant vers le brun clair qui devient de plus en plus jaune au fur et à mesure que l'on descend avec des bandes noires un peu comme une échelle qui s'estompe vers la fin du dernier tiers pour laisser place à une ligne verte olive tirant vers le jaune. Les cotés sont parcheminés de dessins vert olive jaune avec de plus en plus de motifs noirs qui ont eux même des dessins blancs à l'intérieur, et parfois on décèle des couleurs orangées. Plus nous allons vers la queue plus les dessins s'atténuent et laissent place à des traits blancs verticaux qui s'arrêtent au niveau du cloaque. A environ la moitié du corps commence une ligne jaune pâle des deux cotés pour s'étendre jusqu'au bout de la queue et devenir jaune citron. Le ventre débute avec un jaune pâle pour finir par un jaune citron, avec sur le coté des motifs noirs un peu comme un damier pour finir un peu avant le cloaque par une ligne noire. Les yeux sont noirs avec un petit contour beige, et pour finir une superbe langue noire avec deux contours bleu ciel. Certains individus peuvent être très contrastés avec beaucoup de jaune. Longévité : Comme la plupart des colubridés, la taeniura taeniura peut vivre en moyenne une quinzaine d'années. Habitat : Originaire de Chine dans les provinces : Anhui, Bijing, Fujian, Hebei, Hunan, Jiangsu, Jiangxi, Zhejiang. L'Orthriophis taeniurus taeniurus occupe des régions montagneuses aux abords des rivières et autres fleuves. Elle vit dans les milieux à fort taux d'humidité et à des températures assez basses en période hivernale. Température : La température doit être de 28-26°C au point chaud et 25/22°C au point froid. Ne pas monter au dessus de 29°C, car cette couleuvre n'aime pas les grosses chaleurs. La nuit la température doit être abaissée à 20°C au point chaud 18/19 °C au point froid. Je laisse en règle générale les terrariums à température ambiante la nuit avec un thermostat en sécurité en cas de refroidissement trop important de la pièce. Éclairage : Cycle 12 heures de jour et 12 heures de nuit est en temps normal recommandé. Pour ma part je n'éclaire pas les terrariums de mes taeniuras. Ce qui a pour effet de moins les stresser et le cycle jour/nuit naturel est suffisant. Hygrométrie : Environ 70 % à 80 %, que j'obtiens à l'aide d'un grand bac d'eau, que je change régulièrement. Si l'obtention de l'humidité n'est pas suffisante il est possible d'agrandir ou de rajouter un bac d'eau, ou sinon de faire des pulvérisations sans trop mouiller le sol du terrarium. Alimentation : En captivité, les taeniura taeniura possèdent un très bon appétit, acceptent volontiers des proies mortes et ne refuseront que très rarement un repas. Il est possible de leur offrir un rongeur de taille adapté, tel que les souris ou les rats, une fois par semaine. Ce rongeur doit être légèrement plus gros que la plus grosse partie du corps du serpent. Il est fortement conseillé de toujours nourrir le serpent avec des proies mortes, soit fraîchement tuées ou bien surgelées et réchauffées. En effet, les rongeurs, comme les rats et les souris, possèdent des dents et des griffes pouvant tuer ou blesser gravement un serpent. Bien conservé, un rongeur surgelé ne perdra aucune de ses valeurs nutritives, et ce jusqu'à 6 mois. Personnellement je nourris mon couple reproducteur de rat de 100/150 grammes et ceci une fois par semaine. J'ai noté à ce jour que je n'ai jamais observé de régurgitation de la part de mes taeniura. Attention lors du nourrissage !!! Prendre soin de bien séparer les individus ce serpent est très vorace, des combats peuvent se produire, surtout quand il s'agit d'une proie vivante. Terrarium : Pour un serpent adulte, il faut un terrarium d'une taille de 120x60x60 cm, ce qui est suffisant. Je maintiens mon couple dans un terrarium de 160x60x60 cm, contenant un grand bac d’eau pour qu'il puisse se baigner, un substrat pouvant supporter une forte hygrométrie. Je n'utilise aucun éclairage, qui a pour but de ne pas stresser les serpents, le terrarium est chauffé à l'aide d'un câble chauffant. Je conseille fortement de mettre plusieurs cachettes comme des écorces de liège retournées pour que le serpent soit au calme étant donné la timidité de cette espèce. On peut installer plusieurs branches solidement fixées, cette couleuvre étant semi arboricole, à l'inverse de sa cousine chinoise O.taeniurus fiesei, qui est plus terrestre. Ne pas oublier les aérations permettant un brassage de l’air, mettre également une serrure sur les vitres coulissantes car il risque de les ouvrir surtout quand il cherche à se débarrasser de sa mue. A noter : Tout élément introduit dans le terrarium devrait faire l'objet d'une désinfection rigoureuse, afin d'éviter d'y introduire toute sorte de parasite. Tempérament et manipulation : Il faut partir d'un principe de base que chaque individu possède son propre caractère. Il faut savoir que, comme beaucoup d'espèces, les juvéniles sont plus mordeurs que les adultes .Un sujet que l'on a acquis petit et manipulé régulièrement se calme assez rapidement en général. Bien qu'il s'agisse d'un serpent relativement calme, il est tout de même recommandé de le manipuler avec grands soins. Ce serpent à la fois terrestre et arboricole, curieux et timide mérite vraiment que l'on s'y intéresse. Attention toutefois, ce ratier peu se montrer très vif et rapide lors des manipulations maladroites. Bien qu'une morsure provenant de ce serpent soit totalement inoffensive, elle n'en est pas moins douloureuse. Les coups de queue, dont on ne se méfie pas assez, sont également à prendre en compte. Il faut donc être constamment sur ses gardes lorsque l'on manipule un spécimen d'une certaine taille. Le secret des manipulations étant de toujours d’agir avec beaucoup de calme sans gestes brusques. Je vous recommande fortement de vous laver les mains, avant et après avoir manipulé un serpent, cela évite de transmettre parasites ou autre problème non visible à l'oeil nu. Et également de vous désinfecté les plaies en cas de morsure. Reproduction : Du moment que les animaux sont sains et bien acclimatés elle est sans problème. L'idéal est d'avoir des sujets nés en captivité. Il est possible de faire cohabiter plusieurs sous espèces ensemble car elles ne s'accoupleront pas entre elles. Détermination des sexes : Pour distinguer les mâles des femelles ; on peut pratiquer soit l'éversion des hémipenis, soit le sondage au fil de Nylon ou à la sonde. On ne peut se fier simplement au renflement à la base du cloaque car après celui-ci la queue est longue et fine comme un fouet ! Le sondage est pour moi la solution la plus appréciable. A réaliser par quelqu'un d’ expérimenté. Maturité sexuelle : La maturité sexuelle est de 2 ans minimum si le serpent est fort et robuste ; sinon il faut se contenter d'attendre une année de plus, afin de ne prendre aucun risque inutile pour le serpent. Préparation des futurs reproducteurs : Il faut tout d'abord s'assurer de la bonne santé et de l'âge de maturité sexuelle des futurs parents, en particulier la femelle qui aura la plus lourde tâche. Pour mon couple je nourris bien les futurs parents durant tout le mois d'octobre, novembre. Il y a plusieurs possibilités pour ce faire, soit on augmente la taille des proies, soit on garde la même proie mais on en donne deux, soit on nourrit deux fois par semaine. Tous ceci dans le but de faire prendre du gras à mes futurs géniteurs afin qu'ils puissent passer deux mois de repos sans risque. Une fois ces deux mois de sur nourrissage effectués, j'arrête de nourrir pendant au minimum trois semaines, pour qu’aucune proie ne pourrisse dans l'estomac pendant le repos hivernal d’une durée de deux à trois mois. Si besoin est, on peut toujours faire prendre un bain d'eau tiède à ses serpents pendant 20 bonnes minutes afin qu'ils se vident entièrement. Il est très important que le serpent ait l'estomac entièrement vide. Ensuite je réduis la température et la lumière (si il y en a) à raison de 3 degrés et 3 heures d'éclairage tous les 3 jours, jusqu’à ce qu’arrive le moment où je coupe tout et je laisse à la température de ma pièce d'élevage et sans éclairage. Une température de 10 à 15°C comme pour toutes les espèces Indochinoise est recommandée. Ensuite je laisse les serpents pendant deux mois sans manipulation (hormis urgence) j’effectue uniquement les changements d’eau. Ensuite vient la période de réveil, j’effectue le cycle inverse, j'augmente la lumière (si il y en a) à raison de 3 degrés et 3 heures d'éclairage tous les 3 jours, jusqu'à ce que j’arrive à mes températures normales. Une fois les températures redevenues normales je recommence à nourrir mes serpents avec des proies plus petites, j'augmente la taille des proies progressivement, ceci est très important étant donné que le serpent n'a rien mangé pendant 2 mois, l'estomac s’est un peu rétrécit. Si on donne des proies trop grosse il risque de régurgiter. Donc je nourris mon couple pendant un bon mois comme pour la préparation pour la période d’hibernation afin de leur faire reprendre des forces. Période d'accouplement : Une fois mon couple à nouveau dans de bonnes conditions je les remets ensemble. En février on lieu les accouplements, ils durent plusieurs heures et s'étalent sur plusieurs jours. La ponte : Environ 8 à 9 jours avant la ponte, la femelle mue. Quelques jours avant la ponte la femelle se promène sans arrêt dans le terrarium afin de trouver un endroit correct pour y déposer ses œufs. Il est venu le temps de lui fournir une boîte de ponte garnie de mousse de sphaigne ou de vermiculite, où la femelle pourra entrer entièrement. Environ 40 jours après les accouplements la femelle pond entre de 5 à 15 oeufs rarement plus, en moyenne 10. Après la ponte je prends soin de laisser la femelle seule dans un terrarium où elle pourra récupérer et je la nourris afin qu'elle retrouve toutes ses forces. D'après certains éleveurs cette sous-espèce serait capable de faire deux pontes par an. Incubation : Il faut récupérer les oeufs et les mettre dans une boîte garnie de vermiculite. On mettra les oeufs dans l'incubateur réglé entre 28 et 30°C en général 28°C à environ 90% d'humidité. J'ai pu observer un meilleur taux de réussite quand les oeufs sont totalement plongés dans le noir. Il est très important de ne jamais retourner les oeufs lors de la manipulation de ceux-ci sinon la membrane aura vite fait de se déchirer tuant ainsi les embryons. Éclosion : Environ 60 jours après la ponte arrive le moment de l'éclosion. Environ 24 à 36 heures après le début de l'éclosion tous les serpents devrait être sortis de leur œuf, si tel n'était pas le cas, il faudra inciser très légèrement l'oeuf à l'aide d'un ciseau à bout rond (de manière à ne pas blesser le serpent) pour aider le serpenteau à sortir. Soins des nouveaux-nés : Une fois les serpenteaux sortis de l'oeuf je les place dans des boîtes de 20x20 cm (type boîte a bonbon). Dans un premier temps, ils seront placés individuellement dans leur boîte. Elle sera munie d'une cachette (j'utilise un rouleau de papier toilette coupé en deux) et d'une feuille de papier absorbant, le tout à la même température que leurs parents. Souvent les serpenteaux se nourrissent sans aucun problème de souriceaux voir de jeunes blanchons, certains après la première mue qui intervient environ 7 à 10 jours après l'éclosion. Je n’aie eu à ce jour aucun souci avec mes serpenteaux pour les faire manger. Je nourris les petits nouveaux nés deux fois par semaine. Petit conseil personnel une fois qu'il se sont nourris plusieurs fois seul, je les place par groupe de deux, chose qui a tendance à les sociabiliser plus vite et donc les calmer. Attention lors de l'ouverture de leur petite boîte, car ils sont déjà très rapides. J'ai souvent eu des petits malins qui m'ont filé entre les doigts. Voici le groupe des sous espèces Indochinoises, on y trouvera la taeniura teaniura, la taeniura yunnanensis, la taeniura mocquardi, la taeniura schmackeri et la taeniura friesei. Toutes ces sous espèces se maintiennent à peu de chose près de la même façon. Il existe à ce jour quelques sous espèces : Orthriophis taeniura taeniura (Cope, 1861) Orthriophis taeniura grabowskyi (Fischer, 1885) Orthriophis taeniura friesei (Werner, 1928) Orthriophis taeniura mocquardi (Schulz, 1996) Orthriophis taeniura ridleyi (Butler, 1899) Orthriophis taeniura schmackeri (Boettger, 1895) Orthriophis taeniura yunnanensis (Anderson, 1879) Orthriophis taeniura ssp. Bleu (???) Et aussi quelques phases de taeniurus taeniurus : Hypomelanistic Anerytheristic Lavender Albinos Snow Calico Copyright (c) 2007 Nac annonce. Tous droits réservés.
  4. Gonyosoma oxycephalum Gonyosoma oxycephalum (Boie, 1827) Systématique/classification: Règne : Animal Groupe : Vertébrés Classe : Reptiles Sous-classe: Lépidosauriens Infra ordre: Aléthinophidiens Ordre : Squamates Sous-ordre : Ophidien Super famille: Colubroïdea Famille : Colubridae Sous-famille : Colubrinae Genre: Gonyosoma Espèce: Gonyosoma oxycephalum Nom scientifique : Gonyosoma oxycephalum (ex: Elaphe oxycephala) Nom commun français: Le serpent ratier vert d’Asie Nom commun anglais: Red-tail green racer, Green ratsnake. Allemand : Spitzkopfnatter, Grüne Rattenschlange Japonais : Midoriiro Nezumi Sune-Ku Synonyme: -Aepidea robusta (HALLOWELL, 1861) -Alopecophis chalybeus (GRAY, 1849) -Coluber jansenii (nec Gonyosoma jansenii (BLEEKER, 1858)) - ROBINSON & Mauvais nom Coluber oxycephalus BOIE 1827 -Elaphe oxycephala - (GRIFFIN, 1909) -Elaphe oxycephala oxycephala (SACKETT, 1940) -Gonyosoma oxycephala (BARBOUR, 1912) -Gonyosoma oxycephalus (BLEEKER, 1857) -Gonyosoma viride (WAGLER, 1828) -Herpetodryas oxycephalus (SCHLEGEL, 1837) Taille moyenne : Une taille moyenne variant entre 1,60 m et 2,20 m .Des femelles de 2,40 m à 2,60 m sont fréquement recensés . Des animaux de cette taille peuvent atteindre voir dépasser les 5 kg. Dentition : Aglyphe. Description : Cette couleuvre est de toutes beauté elle tien son nom de ça tète pointue. Le nom latin oxycephalum veut dire « tête en pointe ». Le coup est bien distinct de la tète. La pupille de l’œil est ronde (Serpent diurne) avec un trait noir qui traverse celui-ci pour s’arrêté au niveau du coup. La couleurs de la langue de ce serpent est également très belle de couleurs bleu ciel qu’elle sort lentement pour la laisser balancer de haut en bas et tout ceci très lentement. La face supérieure du corps (dorsale) d’un vert vif très brillant. Pour certain individu peuvent être presque bleu. Le coté du serpent son de couleur plus clair que la face dorsale ceci en se dégradant progressivement du haut du corps jusqu'à la face ventrale qui elle est plutôt de couleurs jaune. La queue de cette couleuvre est très différente du reste du corps puisqu’elle peut varié gris au marron /roux ou orange on y trouve parfois une bande rouge sur le dessus qui vient également d’une partie de son nom: Serpent ratier vert à queue rouge. Il existe trois variante de couleur suivant leurs localité. - Les spécimens les plus courants de couleurs vertes viennent de la Thaïlande. - Les spécimens de couleurs grises viennent de l’ile de Java. - Les spécimens de couleurs marron/brun de Sulawesi. Longévité : Ce colubridé vie en moyenne 10 ans bien qu’une moyenne de 12 ans soit dans les normes. Le record de longévité fut attribué à un mâle qui vécu jusqu’à l’âge de 15 ans et 1 mois en captivité dans les jardins Royaux de Bangkok. Habitat : La Gonyosoma oxycephalum est un serpent arboricole qui habite les forêts tropicales humides de bases altitudes de 700 à 1 300 m est présent en Asie du Sud –Est : Au Cambodge , Vietnam ,sud du Laos ,la majeure partie de la Thaïlande ,Malaysia péninsulaire et états de Sabah et Sarawak au Nord de Bornéo ,Philippines ,les grandes îles (Java ,Sumatra ,Kalimantan la partie Indonésienne de Bornéo ),Bali ,Lombok ,le Sultanat de Brunei ,et également à Singapour. Dans certaine îles appartenant à l’inde et à l’Australie. Ou elle passe le plus clair de son temps dans les arbres qu’elle parcourt avec aisance et beaucoup de rapidité également les arbustes ou la végétation des sous bois. On la rencontre également dans les mangroves, les plantations ainsi que les jardins où elles trouvent toutes la nourriture essentielle à son bien être. Elle va volontiers à proximité des points d’eau dans les quelles elle aimera aller ce baigner. En effet cette espèce aime les milieux plutôt humides, élément à prendre en compte lors de son maintien. Température : La température doit être de 28-26°C au point chaud et 25/22°C au point froid. La nuit la température doit être abaissée à 20°C au point chaud 18/19 °C au point froid. On peut laisser les terrariums à température ambiante la nuit avec un thermostat en sécurité en cas de refroidissement trop important de la pièce. Éclairage : Cycle 12 heures de jour et 12 heures de nuit est en temps normal recommandé. Pour ma part je n'éclaire pas les terrariums de mes espèces au caractère plutôt nerveux ou à tendance mordeuse. Ce qui a pour effet de moins les stresser et le cycle jour/nuit naturel est suffisant. Hygrométrie : Environ 80 % à 90 %, que l’on obtient à l'aide d'un grand bac d'eau, qu’il changer régulièrement. Si l'obtention de l'humidité n'est pas suffisante il est possible d'agrandir ou de rajouter un bac d'eau, ou sinon de faire des pulvérisations sans trop mouiller le sol du terrarium. Cette espèce nécessite un taux d’hygrométrie assez élevé. Alimentation : Les spécimens adultes possèdent un très bon appétit, Il accepte toutes sorte de rongeur mais également des oiseaux qui font partie des son alimentation à l’état sauvage. Etant une espèce très nerveuse il est préférable de ne pas la déranger au moment des repas. Sinon le serpent risque de ne plus manger sa proie voir même de la régurgité. La taille des proies sera proportionnelle à la plus grosse partie du corps du serpent. Attention lors du nourrissage !!! Prendre soin de bien séparer les individus ce serpent est très vorace, des combats peuvent se produire, surtout quand il s'agit d'une proie vivante. Egalement à prendre en compte si vous nourrissez à la pince les attaques peuvent foudroyante. De grosse précaution son à prendre avec cette espèces. Terrarium : Pour un serpent adulte, il faut un terrarium d'une taille de 120x60x60 cm, ce qui est suffisant. Pour un couple un terrarium de 160x60x60 cm (plus haut est mieux elles sont arboricole), contenant un grand bac d’eau pour qu'il puisse se baigner, un substrat pouvant supporter une forte hygrométrie. L’astuce consiste à n'utilisé aucun éclairage, qui a pour but de ne pas stresser les serpents, le terrarium est chauffé à l'aide d'un câble chauffant. Je conseille fortement de mettre plusieurs cachettes comme des écorces de liège retournées, de nombreuses branches et feuillages pour que le serpent soit au calme étant donné la grande nervosité de cette espèce. Ne pas oublier les aérations permettant un brassage de l’air, mettre également une serrure sur les vitres coulissantes car il risque de les ouvrir surtout quand il cherche à se débarrasser de sa mue. A noter : Tout élément introduit dans le terrarium devrait faire l'objet d'une désinfection rigoureuse, afin d'éviter d'y introduire toute sorte de parasite. Tempérament et manipulation : Cette espèce à un tempérament aussi irascible qu’imprévisible. Les sujets née en captivité son à peine plus calme que les sauvages. Il recommandé de le manipuler avec grands soins. Ce colubridés peu se montrer très vif et rapide lors des manipulations maladroites. Une morsure provenant de ce serpent est totalement inoffensive, elle n'en est pas moins douloureuse, une belle coulé de sang suite à la morsure est à prévoir. Les coups de queue, dont on ne se méfie pas assez, sont également à prendre en compte. Il faut donc être constamment sur ses gardes lorsque l'on manipule un spécimen d'une certaine taille. Le secret des manipulations étant de toujours d’agir avec beaucoup de calme sans gestes brusques. La particularité qui ne trompe pas en cas de menace sur cette espèce vient du faite qu’elle gonfle leurs cous pour se donner un air menaçant. Je vous recommande fortement de vous laver les mains, avant et après avoir manipulé un serpent, cela évite de transmettre parasites ou autre problème non visible à l'oeil nu. Et également de vous désinfecté les plaies en cas de morsure. Reproduction : Du moment que les animaux sont sains et bien acclimatés elle est sans problème. L'idéal est d'avoir des sujets nés en captivité. Cette espèce peut faire jusqu’à quatre ponte par an. Détermination des sexes : Pour distinguer les mâles des femelles ; on peut pratiquer soit l'éversion des hémipenis, soit le sondage au fil de Nylon ou à la sonde. On ne peut se fier simplement au renflement à la base du cloaque car après celui-ci la queue est longue et fine comme un fouet ! Bien que les femelles soit généralement plus longue et massive que les males. Le sondage est pour moi la solution la plus appréciable. A réaliser par quelqu'un d’ expérimenté. Maturité sexuelle : La maturité sexuelle est de 3 ans minimum et environ 1, 60 M si le serpent est fort et robuste ; sinon il faut se contenter d'attendre une année de plus, afin de ne prendre aucun risque inutile pour le serpent. Préparation des futurs reproducteurs : Il faut tout d'abord s'assurer de la bonne santé et de l'âge de maturité sexuelle des futurs parents, en particulier la femelle qui aura la plus lourde tâche. Pour l’ensemble de mes couples je nourris bien les futurs parents durant tout le mois d'octobre, novembre. Il y a plusieurs possibilités pour ce faire, soit on augmente la taille des proies, soit on garde la même proie mais on en donne deux, soit on nourrit deux fois par semaine. Tous ceci dans le but de faire prendre du gras à mes futurs géniteurs afin qu'ils puissent passer deux mois de repos sans risque. Une fois ces deux mois de sur nourrissage effectués, j'arrête de nourrir pendant au minimum trois semaines, pour qu’aucune proie ne pourrisse dans l'estomac pendant le repos hivernal d’une durée de deux à trois mois. Si besoin est, on peut toujours faire prendre un bain d'eau tiède à ses serpents pendant 20 bonnes minutes afin qu'ils se vident entièrement. Il est très important que le serpent ait l'estomac entièrement vide. Ensuite je réduis la température et la lumière (si il y en a) à raison de 3 degrés et 3 heures d'éclairage tous les 3 jours, jusqu’à ce qu’arrive le moment où je coupe tout et je laisse à la température de ma pièce d'élevage et sans éclairage. Une température de 10 à 15°C comme pour toutes les espèces Indochinoise est recommandée. Ensuite je laisse les serpents pendant deux mois sans manipulation (hormis urgence) j’effectue uniquement les changements d’eau. Ensuite vient la période de réveil, j’effectue le cycle inverse, j'augmente la lumière (si il y en a) à raison de 3 degrés et 3 heures d'éclairage tous les 3 jours, jusqu'à ce que j’arrive à mes températures normales. Une fois les températures redevenues normales je recommence à nourrir mes serpents avec des proies plus petites, j'augmente la taille des proies progressivement, ceci est très important étant donné que le serpent n'a rien mangé pendant 2 mois, l'estomac s’est un peu rétrécit. Si on donne des proies trop grosses il risque de régurgiter. Donc je nourris mon couple pendant un bon mois comme pour la préparation pour la période d’hibernation afin de leur faire reprendre des forces. Période d'accouplement : Une fois mes couples à nouveau dans de bonnes conditions je les remets ensemble. En février on lieu les accouplements, ils durent plusieurs heures et s'étalent sur plusieurs jours. La ponte : Environ 8 à 9 jours avant la ponte, la femelle mue. Quelques jours avant la ponte la femelle se promène sans arrêt dans le terrarium afin de trouver un endroit correct pour y déposer ses œufs. Il est venu le temps de lui fournir une boîte de ponte garnie de mousse de sphaigne ou de vermiculite, où la femelle pourra entrer entièrement. Environ 40 jours après les accouplements la femelle pond entre de 2 à 11 œufs rarement plus, en moyenne 6. Il serait plusieurs fois observé que les femelles ne pondent pas à l’endroit prévue cet effet. Après la ponte je prends soin de laisser la femelle seule dans un terrarium où elle pourra récupérer et je la nourris afin qu'elle retrouve toutes ses forces. Cette espèce est capable de faire quatre pontes par an. Incubation : Il faut récupérer les oeufs et les mettre dans une boîte garnie de vermiculite. On mettra les oeufs dans l'incubateur réglé entre 28 et 30°C en général 28°C à environ 90/100% d'humidité. La durée d’incubation semble être plus longue que pour les autres colubridés. Il est très important de ne jamais retourner les oeufs lors de la manipulation de ceux-ci sinon la membrane aura vite fait de se déchirer tuant ainsi les embryons. Éclosion : Environ 90/100 jours après la ponte arrive le moment de l'éclosion. Environ 24 à 36 heures après le début de l'éclosion tous les serpents devrait être sortis de leur œuf, si tel n'était pas le cas, il faudra inciser très légèrement l'oeuf à l'aide d'un ciseau à bout rond (de manière à ne pas blesser le serpent) pour aider le serpenteau à sortir. Soins des nouveaux-nés : Une fois les serpenteaux sortis de l'oeuf je les place dans des boîtes de 20x20 cm (type boîte a bonbon). Dans un premier temps, ils seront placés individuellement dans leur boîte. Elle sera munie d'une cachette (j'utilise un rouleau de papier toilette coupé en deux) et d'une feuille de papier absorbant, le tout à la même température que leurs parents. Voilà maintenant l’étape la plus compliqué. Les premiers repas. Bien qu’au fil des années elle pose de moins en moins problème. Nous auront souvent recours au gavage dans les premiers temps. La première mue qui intervient environ 7 à 10 jours après l'éclosion. Je nourris les petits nouveaux nés de toutes mes pontes deux fois par semaine. Petit conseil personnel une fois qu’ils se sont nourris plusieurs fois seul, je les place par groupe de deux, chose qui a tendance à les sociabiliser plus vite et donc les calmer. Attention lors de l'ouverture de leur petite boîte, car ils sont déjà très rapides. J'ai souvent eu des petits malins qui m'ont filé entre les doigts. Conclusion : Cette espèce très convoité de part sa beauté n’est pas à mettre entre toutes les mains une certaine expérience dans le grand serpent et serpent vivace est recommandé. Je la déconseille fortement aux personnes débutantes. Le démarrage des juvéniles est un paramètre à prendre en compte il faut donc être sur de la personne chez qui l’on ce procure les spécimens. Photo source: Google Copyright (c) 2007 Nac annonce. Tous droits réservés.
  5. A peine papa de 15 bebes le monsieur remet le couvert. On peut un peut voir sur cette photos les ergots du male qui stimule la femelle. La il cherche à s'accoupplé elle commence de temps à autre à lever la queue ( j'essayerai de faire des photos) c'est bon signe. A suivre ....
  6. PREFECTURE DE LA REUNION SECRETARIAT GENERAL SAINT-DENIS, le 19 janvier 2005 Direction des Relations avec les Collectivités Territoriales et du Cadre de Vie Bureau de l’Environnement et de l’Urbanisme ARRETE n° 05 - 126 /SG/DRCTCV enregistré le : 19 janvier 2005 Portant interdiction dans le département de la Réunion l’introduction, le transport, la reproduction, la mise en vente, la vente, l’achat et la cession de spécimens vivants d’espèces animales exotiques de la faune sauvage. Le Préfet de la Réunion Officier de la légion d’honneur Vu le règlement CE n° 338/97 du 9 décembre 1996 relatif à la protection des espèces de faune et de la flore sauvages par le contrôle de leur commerce ; Vu l'article L 2215-1 du Code Général des Collectivités Territoriales ; Vu les articles L 411-1 à 3, L 412-1, L 413-2 à 4, et R 212-1 à 5, R 212-7, R 213-6, R 213-11 du Code de l’environnement ; Vu les articles R 214-87 à R 214-122 du Code Rural ; Vu les articles R 610-5 et R 622-2 du Code Pénal ; Vu l’arrêté du 21 novembre 1997 définissant deux catégories d’établissements, autres que les établissements d’élevage, de vente et de transit des espèces de gibier dont la chasse est autorisée, détenant des animaux d’espèces non domestiques ; Vu l’arrêté du 17 février 1989 fixant les mesures de protection des espèces animales dans le département de la Réunion ; Vu l’arrêté du 6 février 1987 fixant les mesures de protection des espèces végétales dans le département de la Réunion ; Vu l'arrêté du 10 août 2004 fixant les conditions d'autorisation de détention d'animaux de certaines espèces non domestiques dans les établissements d'élevage, de vente, de location, de transit ou de présentation au public d'animaux d'espèces non domestiques ; Considérant le caractère insulaire et isolé du département de la Réunion ; Considérant qu’il y a lieu de prévenir la dangerosité de certaines espèces animales et leur multiplication ; Considérant la difficulté de résoudre les questions juridiques et techniques liées à la présence de certaines espèces animales introduites préalablement aux autorisations nécessaires ; Considérant la fragilité biologique des milieux du département, la facilité d’acclimatation dans le milieu naturel de certaines espèces animales et le risque de reproduction incontrôlée ; VU les avis du Directeur Départemental des Services Vétérinaires et du Directeur Régional de l’Environnement ; SUR proposition du Secrétaire Général de la préfecture, ARRETE : ARTICLE 1er : sont interdits dans le département de la Réunion l’introduction, le transport, la reproduction, la mise en vente, la vente, l’achat et la cession de spécimens vivants d’espèces animales exotiques de la faune sauvage considérées comme présentant des dangers ou inconvénients graves pour la sécurité des personnes, la salubrité publique, les milieux naturels et les espèces sauvages indigènes. ARTICLE 2 : Au sens du présent arrêté, on entend par : a) Etablissement : toute installation ou ensemble d’installations destinées à l’hébergement, l’entretien ou l’utilisation des animaux, y compris les locaux et installations nécessaires à son fonctionnement ; b) Etablissement d’expérimentation animale : tout établissement dans lequel les animaux vertébrés sont utilisés à des fins expérimentales ou à des fins scientifiques et agréé, à ces fins, conformément aux dispositions des articles R.214-87 à R.214-122 du Code Rural susvisés ; c) Etablissement de présentation au public : les établissements de présentation au public à caractère fixe et les établissements de présentation au public à caractère mobile ; d) animal exotique de la faune sauvage : tout animal non indigène de l’Île de la Réunion et considéré comme non domestique ; ARTICLE 3 : Sont considérées comme dangereuses au sens de l'article 1 ci-dessus les espèces dont la liste figure en annexe du présent arrêté. ARTICLE 4 : les détenteurs, avant la date de parution du présent arrêté, de ces animaux doivent en faire la déclaration auprès de la Préfecture de la Réunion, dans un délai de six mois à compter du présent arrêté , qui leur remettra un récépissé. Cette déclaration devra préciser en outre le nom du propriétaire, le nom vernaculaire, le nom scientifique, le sexe et le lieu de détention. L’identification selon les modalités précisées au chapitre II de l'arrêté du 10 août 2004 susvisé est obligatoire. ARTICLE 5 : Toutes dispositions devront être prises pour éviter la fuite et la reproduction de ces animaux. Les propriétaires ou les détenteurs seront tenus pour responsables des dommages que ces animaux pourront engendrer directement ou indirectement ARTICLE 6 : Seuls pourront être autorisés à introduire et détenir ces espèces dans les conditions définies par la réglementation : · Les possesseurs de ces animaux, les ayant acquis avant la date de parution du présent arrêté et qui les auront déclarés à la Préfecture de la Réunion conformément aux dispositions de l'arrêté du 10 août 2004 · Les établissements de présentation au public · Les établissements scientifiques et de recherches · Les établissements d’élevage autorisés d’animaux destinés à la consommation humaine. ARTICLE 7 : Les contrevenants au présent arrêté sont passibles de l’amende prévue à l’article R 610-5 du code pénal, et, en cas de divagation, il sera fait application des dispositions de l'article R.622-2 du même code ARTICLE 8 : Le Secrétaire Général de la Préfecture, le Colonel, commandant le Groupement de Gendarmerie, le Directeur des Services Vétérinaires, le Directeur Régional de l’environnement et le Directeur Régional des Douanes sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au recueil des actes administratifs de la préfecture de la Réunion. Le Préfet, Pour le préfet, et par délégation, Le Secrétaire Général Franck Olivier LACHAUD ANNEXE LISTE DES ESPECES CONSIDEREES COMME DANGEREUSES Liste de l’arrêté du 21 novembre 1997 : Mammifères Ordre des carnivores : espèces dont le poids adulte est supérieur ou égal à 6 kilogrammes. Ordre des primates. Ordre des proboscidiens. Ordre des périssodactyles : - famille des rhinocérotidés ; - famille des tapiridés ; - famille des équidés. Ordre des artiodactyles : - famille des camélidés : - Camelus bactrianus ; - famille des suidés ; - familles des tayassuidés ; - famille des hippopotamidés ; - famille des cervidés, à l’exception des genres Hydropotes, Mazama et pudu ; - famille des giraffidés ; - famille des bovidés : - sous -famille des bovinés à l’exception du genre Tetracerus ; - sous-famille des bosélaphinés ; - sous-famille des tragélaphinés ; - sous-famille des réduncinés ; - sous-famille des alcélaphinés ; - sous-famille des aépycérotinés ; - sous- famille des hippotraginés ; - sous- famille des caprinés : espèces dont le poids adulte est supérieur ou égal à 50 kilogrammes - Marsupiaux : espèces dont le poids adulte est supérieur ou égal à 25 kilogrammes. Oiseaux Ordre des struthioniformes : - famille des struthionidés ; - famille des rhéidés ; - famille des dromaiidés ; - famille des casuariidés ; Reptiles Ordre des squamates : Sous-ordre des ophidiens : - famille des atractaspididés : - Atractapis spp ; - famille des boïdés : espèces dont la taille adulte est supérieure ou égale à 3 mètres ; - famille des colubridés : - Boiga spp ; - Dispholidus typus ; - Natrix tigrina ; - Rhabdophis tigrinus ; - Theltotornis capensis ; - Thelotornis kirtlandii ; - famille des élapidés ; - famille des vipéridés ; Sous-ordre des sauriens : - famille des hélodermatidés : - Heloderma spp ; - famille des varanidés : - Varanus spp : espèces dont la taille adulte est supérieure ou égale à 3 mètres ; Ordre des crocodiliens. Ordre des chéloniens : espèces dont la largeur de la bouche à l’âge adulte est supérieure ou égale à 4 centimètres, appartenant aux familles suivantes : - famille des chélydridés : - Chelydra spp ; - Macrochelys spp ; - Macroclemys spp ; - famille des kinosternidés : - Staurotypus spp ; - famille des pélomédusidés : - Pelusios niger ; - famille des podocnémididés : - Erymnochelys spp ; - Peltocephalus spp ; - Podocnemis spp ; - famille des trionychidés : - Amyda spp ; - Apalone spp ; - Aspideretes spp ; - Chitra spp ; - Pelochelys spp ; - Rafetus spp ; - Trionyx spp ; - famille des chéloniidés : - Eretmochelys spp ; - Caretta spp ; - Lepidochelys spp ; - famille des dermochélyidés : - Dermochelys coriacea. Amphibiens Phyllobates spp. Poissons Genre Pygocentrus (appelé également Serrasalmus) - P. nattereri - P. caribe - P. piraya Chondrichtyens. Ostéichtyens : Classe des actinoptérygiens : - sous-famille des scorpaénidés ; - sous-famille des synancéidés ; - sous-famille des trachinidés. Scorpions Arachnides Ordre des aranéides : - sous-ordre des mygalomorphes ; - sous-ordre des aranéomorphes ou labidognathes : - Latrodectus spp ; - Laxosceles spp ; - Phoneutria spp . Mollusques Gastéropodes : - famille des conidés. Céphalopodes : Ordre des octopodes : - Hapalochlaena maculosa ; - Hapalochlaena lunulata. Myriapodes Scolopendromorphes. Observation : sont des espèces considérées comme dangereuses toutes les espèces des taxons des rangs les plus bas figurant dans la liste ci-dessus. Lexique pour information) Ordre des carnivores : félins (lion, tigre, panthère, etc…), canidés (lycaon, renards, loup, etc), ursidés (ours), hyaenidés (hyénes), otaridés (morse, phoques). certains en annexe 1 CW ( convention de Washington) Ordre des primates. (singes) annexe 1 CW Ordre des proboscidiens.(éléphants) certains en annexe 1 CW Ordre des périssodactyles : - famille des rhinocérotidés ; (rhinocéros) annexe 1 CW - famille des tapiridés ; (tapirs) certains en annexe 1 CW - famille des équidés. (zebres) certains en annexe 1 CW Ordre des artiodactyles : - famille des camélidés : - Camelus bactrianus ; chameau de Bactriane - famille des suidés ;(phacochère) - famille des tayassuidés ;(pécaris) - famille des hippopotamidés ; (hippotames) - famille des cervidés, à l’exception des genres Hydropotes, Mazama et Pudu ; - famille des giraffidés ; - famille des bovidés : certains en annexe 1 CW - sous -famille des bovinés à l’exception du genre Tetracerus ; (petite antilope indienne) - sous-famille des bosélaphinés ;(antilopes indiennes) - sous-famille des tragélaphinés ; (koudous, élands, guibs, nilgauts,…). - sous-famille des réduncinés ; (cobes, lechwés, réduncas). - sous-famille des alcélaphinés ; (gnous, bubales). - sous-famille des aépycérotinés ;(impala) - sous- famille des hippotraginés ; (addax,hippotragues, oryx). - sous- famille des caprinés : espèces dont le poids adulte est supérieur ou égal à 50 kilogrammes - Marsupiaux : espèces dont le poids adulte est supérieur ou égal à 25 kilogrammes. Oiseaux Ordre des struthioniformes : - famille des struthionidés ;(autruche) certains en annexe 1 CW - famille des rhéidés ;(nandou) certains en annexe 1 CW - famille des dromaiidés ;(émeu) - famille des casuariidés ;(casoar) Reptiles Ordre des squamates : Sous-ordre des ophidiens : - famille des atractaspididés : - Atractapis spp ; (Vipères fouisseuses, Vipères-taupes) - famille des boïdés : espèces dont la taille adulte est supérieure ou égale à 3 mètres ; certains en annexe 1 CW - famille des colubridés : - Boiga spp ; - Dispholidus typus ;(serpent arboricole d’AFS) - Natrix tigrina ; - Rhabdophis tigrinus ;(petite couleuvre d’Asie) - Theltotornis capensis ;(serpent liane) - Thelotornis kirtlandii ; - famille des élapidés ;(serpents corail) - famille des vipéridés ;(vipères) certains en annexe 1 CW Sous-ordre des sauriens : - famille des hélodermatidés : - Heloderma spp ; (Monstre de Gila) - famille des varanidés : - Varanus spp : espèces dont la taille adulte est supérieure ou égale à 3 mètres ; certains en annexe 1 CW Ordre des crocodiliens. certains en annexe 1 CW Ordre des chéloniens : espèces dont la largeur de la bouche à l’âge adulte est supérieure ou égale à 4 centimètres, appartenant aux familles suivantes : - famille des chélydridés : - Chelydra spp ; tortue hargneuse - Macrochelys spp ; Tortue vorace alligator - Macroclemys spp ; Tortue-alligator - famille des kinosternidés : - Staurotypus spp ; (staurotype) - famille des pélomédusidés : - Pelusios niger ;(peluse à bec crochu) - famille des podocnémididés : - Erymnochelys spp ;( tortue aquatique de Madagascar) - Peltocephalus spp ; (peltocéphale) - Podocnemis spp ; Tortue de rivière de Cayenne - famille des trionychidés : Trionyx - Amyda spp ; - Apalone spp ; - Aspideretes spp ; - Chitra spp ; - Pelochelys spp ; - Rafetus spp ; - Trionyx spp ; - famille des chéloniidés : - Eretmochelys spp ; tortue imbriquée - Caretta spp ; tortue de Kemp - Lepidochelys spp ; (tortues marines) annexe 1 CW - famille des dermochélyidés : - Dermochelys coriacea. Tortue luth annexe 1 CW Amphibiens Phyllobates spp.(grenouille vénéneuse) certaines en arrêté de Guyane Poissons Genre Pygocentrus (appelé également Serrasalmus) Piranhas - P. nattereri - P. caribe - P. piraya Chondrichtyens. Ostéichtyens : Classe des actinoptérygiens : - sous-famille des scorpaénidés ; - sous-famille des synancéidés ; - sous-famille des trachinidés. Scorpions Arachnides Ordre des aranéides : - sous-ordre des mygalomorphes ; - sous-ordre des aranéomorphes ou labidognathes : - Latrodectus spp ; - Laxosceles spp ; - Phoneutria spp . Mollusques Gastéropodes : - famille des conidés. Céphalopodes : Ordre des octopodes : - Hapalochlaena maculosa ; - Hapalochlaena lunulata. Myriapodes Scolopendromorphes. Observation : sont des espèces considérées comme dangereuses toutes les espèces des taxons des rangs les plus bas figurant dans la liste ci-dessus.
  7. Législation concernant la détention de reptiles en Belgique voici donc une petite présentation de la complexe législation concernant la détention de reptiles en vigueur En Belgique. Cette législation diffère du tout au tout suivant votre région. En Wallonie Décret du 11-03-1999 du Gouvernement wallon, en application depuis le 01-10-2002. Article 10. Rubrique 92.53 concernant les parc zoologiques, les parcs animaliers et les ménageries permanentes. Une ménagerie permanente est à considérer (décision de la DPA du 05-12-2002) comme suit : désigne le lieu où sont hébergés des animaux exotiques, sans qu'un nombre minimum soit imposé (...) il en résulte que non seulement les mammifères exotiques comme les lions, léopards ou les ours mais également les reptiles tombent sous l'application de cette rubrique. Si vous posséder ne serait-ce qu'un reptile, votre résidence est donc considérée comme une "ménagerie permanente". Pour être en toutes légalités vous devez accomplir les formalités d'obtention du permis d'environnement. Le formulaire à remplir pour cette demande est disponible auprès de votre administration communale ou encore à télécharger sur le site. http://www.permisenvironnement.be Il n'est pas impossible d'obtenir ce permis d'environnement, mais il faut avouer qu'il est des formalités bien plus évidentes à accomplir. De manière plus pratique, après avoir compléter le formulaire et joint les différents documents demandés, la demande sera examinée au collège échevinal. Si la demande est jugée recevable, on procédera à une enquête de commodo/incommodo (affichage de la demande de détention de reptiles) dans l'entourage de votre habitation. Les personnes résidant dans le périmètre de votre habitation auront ainsi la possibilité de s'opposer à votre demande. Si vous passez cette étape, s'en suivra une visite en bonne et due forme de vos installations, qui, si elles satisfont à tous les critères vous permettront d'obtenir le fameux permis. Attention Ce permis d'environnement est intimement lié à votre adresse et non à vous. Si vous veniez à déménager, vous devriez recommencer toute la procédure. En région bruxelloise C'est très simple... il est formellement interdit de posséder tout animal présent à l'état sauvage dans la nature (vous lisez bien, les canaris sont interdits aussi...) En Flandre Voici les mieux placés de notre territoire. La loi Vlarem autorise la détention de maximum 30 reptiles non-venimeux et d'une taille inférieure à 3 m sur simple demande à l'administration communale moyennant l'autorisation de votre propriétaire (si vous êtes locataire). Pour la détention de gros reptiles ou de reptiles venimeux (y compris les opistoglyphes), des formalités supplémentaires doivent être réalisées. Amenons quelques précisions supplémentaires et/ou corrections. En ce qui concerne la région wallonne, il est utile d'apporter quelques corrections. Le permis d'environnement est donc bien à entrer auprès de l'administration communale correctement remplie et complétée. Le conseil communal mets alors en place de l'enquête de commodo/incommodo au sein de l’administration communale et dans un périmètre de 50 m autour de l'habitation pour laquelle le permis est demandé. Il s’agit d’affiche au format A4 collée là où c’est possible autour de la maison. (Bien souvent, on vous demandera d’en mettre une sur votre porte et/ou fenêtre) Les services vétérinaires ne viennent pas contrôler vos installation, c'est DNF (Division Nature et Forêt) autrement dit : c’est le garde forestier de votre zone qui procède à la vérification de vos installations. Ceci dit, bien souvent il est accompagné par une personne de la cellule environnementale de la police fédérale. Si vos installations sont propres, qu’il n’y a pas de risque d’évasion de vos pensionnaires, vous aurez un avis positif de la part du (des) contrôleur(s). Le plus gros du travail est alors accompli car il n’y a plus rien qui peut s’opposer à l’obtention de votre permis d’environnement. Il peut juste être nécessaire de faire un recours contre la décision communale mais j’explique plus loin ce qu’il en est. Après cette enquête, le conseil communal accorde ou non le permis d'environnement. Selon les avis du voisinage. Rien ne sert de craindre cette enquête, seul des justifications valables peuvent être prises en considération et il n’en existe aucune ! Si toutefois, le conseil communal venait à refuser votre demande de permis d’environnement (il n’est pas toujours facile pour des politiques de se mettre à dos des électeurs potentiel en allant à l’encontre de leur avis), il vous est possible de faire un recours auprès des services vétérinaires de la régions wallonne qui examinera votre dossier de manière neutre. Autrement dit, vous l’accordera, même si vos voisins si opposent, aucune justifications de leur part ne surpasse l’avis de la visite de la DNF. Il est également bon de savoir que les gens qui ne sont pas en ordre cours des risques qui diffèrent selon leur arrondissement judiciaire. Exemples : L’arrondissement judiciaire de Mons demande systématiquement la saisie des animaux chez les personnes n’étant pas en ordre de permis (même si il ne s’agit que d’une élaphe ou d’un pogona par exemple). L’arrondissement judiciaire de Tournai vous invitera à vous mettre en ordre dans les plus brefs délais. De plus, cette démarche n’est en rien risquée ou bien contraignante et permets de vivre sa passion de manière légale et épanouie sans vivre dans la crainte qu’un voisin vous dénonce (et oui, la délation est toujours d’actualité) De plus, les services vétérinaires sont obligés dans la mesure de leur possibilité de vérifier toutes les dénonciations mêmes anonymes. A l’heure où j’écris ce post, onze demandes ont été introduites et dix ont été acceptées. Dans ces onze demandes, il y avait aussi bien des amateurs que des semi professionnels (pas de professionnels car il n’entrent pas dans la même catégorie puisque pas soumis au même type de permis d’environnement) C’est bien là la preuve que cette mise en ordre n’est pas impossible. Et que les autorités belges wallonnes ne sont absolument pas contre la détention du reptile. Ce permis d’environnement à d’autant plus d’importance que de nouvelles lois sont en cours d’élaboration mais j’y viens. J’ai aussi pu lire sur le forum des messages parlant des nouvelles législations en cours d’élaboration suite à la demande du cabinet du Ministre R. Demotte. Suite à cette demande, l’élaboration d’une liste positive est en cours. Cette liste comportera +/-150 reptiles qui pourront être détenus sans permis d’environnement. Je sais que certains râlent en disant que c’est trop peu et patati et patata mais cette liste ne fait qu’autoriser les gens à détenir sans autorisation, elle n’empêche en rien de détenir les autres espèces qui elles seront soumises à une demande d'autorisation de détention auprès de la commission des parcs Zoologiques. Ces 150 espèces seront celles qui sont considérées comme les plus facile à détenir, à maintenir et les moins dangereuses Revenons au permis d’environnement. Ceux qui ne se seront pas mis en ordre avec leur permis d’environnement lorsque la loi changera, deviendront « Hors la loi » mais avec des risques beaucoup plus gros. Explications : Je vais prendre un exemple que je sors de mon imagination puisque cette liste n’est pas encore disponible : Vous êtes détenteur d’un eunecte murinus qui n’est pas dans la liste positive, vous n’avez pas faits votre demande de permis d’environnement avant la nouvelle loi, vous êtes donc soumis la l’autorisation remise par la commission des parcs zoologique qui est plus longue et plus difficile à obtenir mais possible à obtenir quand même mais si vous aviez fait la demande avant cette loi, votre Eunectes murinus aurrez pu rester chez vous et être en règle car la loi qui va être mise en aplication d'ici à mon avis 1 ou 2 ans, ne sera pas rétroactive ... Voilà le lien directe pour imprimer la demande http://formulaires.wallonie.be/Formulaires/01_Formulaire_general_demande.pdf
  8. Adresse et téléphone de la DDSV sur le territoire français et DOM-TOM D.S.V. de l'Ain (01) Chemin de la Miche - Cénord - 01012 Bourg en Bresse Tél. 04 74 45 6180 - Fax: 04 74 45 00 75 D.S.V. de l'Aisne (02) 3, rue Femand Christ - 02007 Laon cedex Tél. 03 23 28 69 80 - Fax: 03 23 28 69 90 D.S.V. de l'Allier (03) Rue Aristide Briand - B.P.42 - 03402 Yzeure cedex Tél. 04 70 48 35 90 - Fax: 04 70 48 35 99 D.S.V. des Alpes de Haute Provence (04) Rue Nicéphore Niepce - BP 9028- ZI St Christophe - 04990 Digne les Bains cedex Tél. 04 92 36 60 50 - Fax: 04 92 36 60 60 D.S.V. des Hautes Alpes (05) 5, rue des Silos - B.P.63 - 05002 Gap cedex Tél. 04 92 51 89 09 - Fax: 04 92 51 89 00 D.S.V. des Alpes Maritimes (06) Les Templiers - 105 Rte des Chappes - BP 122 - 06903 Sophia Antipolis Cedex Tél. 04 92 96 55 92 - Fax : 04 92 96 55 96 D.S.V. de l'Ardèche (07) 6, bd de la Glacière -BP 706 - 07007 Privas cedex Tél. 04 75 66 05 50 - Fax : 04 75 66 05 69 D.S.V. des Ardennes (0. 44, rue du Petit Bois - 08013 Charleville Mézières cedex Tél. 03 24 33 65 35 - Fax 03 24 33 65 44 D.S.V. de l'Ariège (09) Rue de Las Escoumes - BP 83 - 09007 Foix cedex Tél. 05 61 02 16 00 - Fax 05 61 02 16 20 D.S.V. de l'Aube (10) Chemin des Champs de la Loge -BP 376 - 10025 Troyes cedex Tél. 03 25 80 37 13 - Fax 03 25 80 71 00 D.S.V. de l'Aude (11) 144, rue Trivalle - 11000 Carcassonne Tél. 04 68 11 16 40 - Fax 04 68 11 16 59 D.S.V. de l'Aveyron (12) Zone Bel Air - Rue des Artisans - 12031 Rodez cedex 9 Tél : 05 65 67 86 20 - Fax : 05 65 67 86 29 D.S.V. des Bouches du Rhône (13) 66a, rue Saint Sébastien -BP- 23 - 13447 Marseille cedex 06 Tél. 04 91 13 48 60 - Fax: 04 91 81 23 15 D.S.V. du Calvados (14) 6, bd Général Vanier - La Pierre Heuzé - 14070 Caen cedex 5 Tél. 02 31 24 99 99 - Fax: 02 31 24 98 02 D.S.V. du Cantal (15) 10, place du Champ de Foire - BP 507 - 15005 Aurillac cedex Tél. 04 71 64 33 83 - Fax 04 71 64 84 68 D.S.V. de la Charente (16) Rue Louis Pergaud - 16021 Angoulême cedex Tél. 05 45 67 00 00 - Fax 05 45 67 05 27 D.S.V. de Charente Maritime (17) 2, avenue de Fétilly - 17072 La Rochelle cedex 9 Tél. 05 46 68 60 00 - Fax 05 46 27 56 01 D.S.V. du Cher (1 216, rue Louis Mallet - 18014 Bourges cedex Tél. 02 48 27 56 00 - Fax 02 48 27 56 01 D.S.V. de la Corrèze 1, rue Gaston Ramon - 19012 Tulle cedex Tél. 05 55 29 97 00 - Fax 05 55 26 88 37 D.S.V. de Corse du Sud (2A) Immeuble le Pélican - Résidence Parc Azur - 20O90 Ajaccio Tél. 04 95 22 09 70 - Fax 04 95 22 29 79 D.S.V. de la Haute Corse (2B) RN 193 - Casatorra - 20620 Biguglia Tél. 04 95 58 9100 - Fax 04 95 33 19 86 D.S.V. de Côte d'Or (21) 4, rue Hoche - BP 1533 - 21035 Dijon cedex Tél. 03 80 43 43 01 - Fax 03 80 43 23 01 D.S.V. de Côtes d'Armor (22) 9, rue du Sabot - BP 34 - 22440 Ploufragan Tél. 02 96 01 37 10 - Fax 02 96 01 37 29 D.S.V. de la Creuse (23) 9, avenue Fayolle - BP 321 - 23006 Guéret cedex Tél. 05 55 41 72 20 - Fax 05 55 41 72 39 D.S.V. de la Dordorgne (24) 26, rue du 26ème R.I. - 24016 Périgueux cedex Tél. 05 53 45 56 00 - Fax 05 53 45 57 12 D.S.V. du Doubs (25) 10 Chemin de la Clairière - 25043 Besançon cedex Tél. 03 81 60 74 60 - Fax 03 81 53 09 83 D.S.V. de la Drôme (26) 3, rue Rossini –26000 Valence Tél. 04 75 82 17 60 - Fax 04 75 82 17 31 D.S.V. de l'Eure (27) 14 Rue du Dr Michel Beaudoux - 27023 EVREUX Cedex Tél. 02 32 39 83 00 - Fax 02 32 31 29 97 D.S.V. de l'Eure et Loir (2 Rue de la Maladrerie -ZA du Coudray - 28630 Le Coudray Tél. 02 37 90 72 18 - Fax 02 37 35 18 12 D.S.V. du Finistère (29) 7, rue Jacques Turgot - Cité Administrative Tynay - 29334 Quimper cedex Tél. 02 98 64 36 36 - Fax 02 98 95 81 33 D.S.V. du Gard (30) 1120 route de St Gilles - BP 78215 - 30942 Nimes Cedex 9 Tél. 04 66 04 47 20 - Fax 04 66 04 47 21 D.S.V. de la Haute Garonne (31) 10, chemin des Capelles - 31300 Toulouse Tél. 05 34 50 17 31 - Fax 05 61 31 06 69 D.S.V. du Gers (32) 108, avenue de la 1ère Armée Française - 32020 Auch cedex 9 Tél. 05 62 60 61 20 - Fax 05 62 63 62 94 D.S.V. de la Gironde (33) 6, rue du Moulin Rouge - BP 90 - 33019 Bordeaux cedex Tél. 05 56 42 44 60 - Fax 05 56 42 21 17 D.S.V. de l'Herault (34) DDAF Maison de l'Agriculture Place Chaptal - 34261 Montpellier cedex 2 Tél. 04 67 34 28 50 - Fax 04 67 34 29 90 D.S.V. de l'Ille-et-Vilaine (35) 24 Rue Antoine Joly - BP 3165 - 35031 Rennes cedex Tél. 02 99 59 89 00 - Fax 02 99 59 89 59 D.S.V. de l'Indre (36) Cité administrative -BP 617 - 36020 Châteauroux cedex Tél. 02 54 60 38 00 - Fax 02 54 27 06 99 D.S.V. de l'Indre-et-Loire (37) 46, avenue Gustave Eiffel - BP 9526 - 37095 Tours cedex 2 Tél. 02 47 49 50 80 - Fax 02 47 49 50 81 D.S.V. de l'Isère (3 20, avenue Saint Roch - 38028 Grenoble cedex 1 Tél. 04 76 63 33 00 - Fax 04 76 54 82 23 D.S.V. du Jura (39) 4 Avenue du 44ème R.I. - BP 396 - 39016 Lons le Saunier cedex Tél. 03 84 43 40 00 - Fax 03 84 43 40 80 D.S.V. des Landes (40) 120, avenue Pasteur - 40010 Mont de Marsan Cedex Tél. 05 58 06 69 00 - Fax 05 58 06 69 19 D.S.V. du Loir-et-Cher (41) 6, rue Louis Bodin - 41011 Blois cedex Tél. 02 54 55 47 53 - Fax 02 54 78 65 34 D.S.V. de la Loire (42) 22, rue Balay -42022 St Etienne cedex Tél. 04 77 43 53 00 - Fax 04 77 43 53 02 D.S.V. de la Haute Loire (43) 16, rue de Vienne - BP 348 - 43012 Le Puy en Velay cedex Tél. 04 71 05 32 30 - Fax 04 71 05 59 01 D.S.V. de la Loire Atlantique (44) Erdre active La Bérangère 2, rue de Thessalie - BP 4209 - 44242 La Chapelle sur Erdre Cedex Tél. 02 40 72 93 50 - Fax 02 40 72 93 51 D.S.V. du Loiret (45) 1bis, rue St Euverte - 45043 Orléans cedex 01 Tél. 02 38 78 00 40 - Fax 02 38 78 00 49 D.S.V. du Lot (46) Cité administrative - quai Cavaignac - BP 281 - 46005 Cahors cedex 9 Tél. 05 65 53 24 00 - Fax 05 65 23 91 03 D.S.V. du Lot-et-Garonne (47) Cité administrative Lacuée - 47031 Agen cedex Tél. 05 53 98 51 47 - Fax 05 53 98 51 30 D.S.V. de la Lozère (4 Zone artisanale - rue du Gévaudan – 48000 Mende Tél. 04 66 65 70 75 - Fax 04 66 49 19 82 D.S.V. de Maine-et-Loire (49) Cité administrative - 26 ter, rue de Brissac - 49047 Angers cedex 01 Tél. 02 41 79 68 30 - Fax 02 41 79 68 48 D.S.V. de la Manche (50) Route de Bayeux - 50009 St Lô cedex Tél. 02 33 72 60 70 - Fax 02 33 72 60 71 D.S.V. de la Marne (51) Cité administrative Tirlet -51036 Châlons en Champagne Tél. 03 26 68 62 73 - Fax 03 26 70 54 99 D.S.V. de la Haute-Marne (52) Cité administrative départementale - BP 522 - 52011 Chaumont cedex Tél. 03 25 30 73 73 - Fax 03 25 03 63 99 D.S.V. de la Mayenne (53) 224, rue du Bas des Bois - B.P. 1427 - 53014 Laval cedex Tél. 02 43 49 55 64 - Fax 02 43 56 91 06 D.S.V. de Meurthe-et-Moselle (54) Domaine de Pixérécourt -BP 39 - 54220 Malzeville Tél. 03 83 29 80 40 - Fax 03 83 29 80 45 D.S.V. de la Meuse (55) 11, rue Jeanne d'Arc - BP 539 - 55013 Bar le Duc cedex Tél. 03 29 79 07 97 - Fax 03 29 79 94 18 D.S.V. du Morbihan (56) 6, avenue Edgar Degas - 56019 Vannes cedex Tél. 02 97 63 29 45 - Fax 02 97 40 57 83 D.S.V. de la Moselle (57) 1, rue de Bort les Orgues - St Julien les Metz - 57078 Metz cedex 3 Tél. 03 87 37 76 01 - Fax 03 87 36 69 48 D.S.V. de la Nièvre (5 24, rue Charles Roy - BP 92 - 58020 Nevers cedex Tél. 03 86 71 52 01 - Fax 03 86 71 52 03 D.S.V. du Nord (59) 52, rue de Maubeuge -BP 3 - 59008 Lille cedex Tél. 03 20 29 87 40 - Fax 03 20 86 16 71 D.S.V. de l'Oise (60) 18, rue Arthur et Albert Desjardins -60022 Beauvais cedex Tél. 03 44 06 32 91 - Fax 03 44 45 30 06 D.S.V. de l'Orne (61) 19-21, rue Candie -BP 538 - 61016 Alençon cedex Tél. 02 33 82 36 82 - Fax 02 33 32 21 21 D.S.V. du Pas-de-Calais (62) Rue du 19 mars 1962 - BP 19 - Dainville - 62022 Arras cedex Tél. 03 21 21 26 26 - Fax 03 21 21 26 27 D.S.V. du Puy-de-Dôme (63) RN 89 Marmilhat -BP 42 - 63370 Lempdes Tél. 04 73 42 14 96 - Fax 04 73 42 15 30 D.S.V. des Pyrénées-Atlantiques (64) Cité Administrative - cours Lyautey - BP 590 - 64012 Pau cedex Tél. 05 59 02 10 80 - Fax 05 59 02 89 62 D.S.V. de Hautes-Pyrénées (65) Centre Kennedy - Boulevard Kennedy - 65025 Tarbes cedex 9 Tél. 05 62 44 56 00 - Fax 05 62 44 56 05 D.S.V. de Pyrénées-Orientales (66) 1, impasse de la Vigneronne -66000 Perpignan Tél. 04 68 85 15 91 - Fax 04 68 54 49 51 D.S.V. du Bas-Rhin (67) 2, place de l'Abattoir - 67200 Strasbourg Tél. 03 88 27 70 27 - Fax 03 88 29 76 76 D.S.V. du Haut-Rhin (6 21, rue d'Agen - 68020 Colmar cedex Tél. 03 89 20 19 40 - Fax 03 89 23 60 36 D.S.V. du Rhône (69) 245, rue Garibaldi -69422 Lyon cedex 03 Tél. 04 72 61 37 00 - Fax 04 72 61 37 24 D.S.V. de Haute Saône (70) 4, place René Hologne -BP 359 - 70014 Vesoul cedex Tél. 03 84 96 17 40 - Fax 03 84 96 17 25 D.S.V. de Saône-et-Loire (71) 267, rue des Epinoches -71000 MACON Tél. 03 85 33 52 00 - Fax 03 85 38 38 62 D.S.V. de la Sarthe (72) 37, rue de Bellevue -72016 Le Mans cedex 2 Tél. 02 43 54 11 33 - Fax 02 43 54 11 34 D.S.V. de la Savoie (73) 321, chemin des Moulins - 73000 Chambéry Tél. 04 79 33 15 18 - Fax 04 79 33 06 19 D.S.V. de Haute-Savoie (74) 22, rue du Pré Fornet -BP 82 -74603 Seynod cedex Tél. 04 50 10 90 70 - Fax 04 50 10 90 80 D.S.V. de Paris (75) 107 bis, rue du faubourg St Denis - 75010 Paris Tél. 01 44 79 51 51 - Fax 01 44 79 51 70 D.S.V. de Seine-Maritime (76) Avenue du Grand Cours - 76107 Rouen cedex Tél. 02 32 81 82 32 - Fax 02 35 72 52 76 D.S.V. de Seine-et-Marne (77) 35 bis, rue Albert Moreau - 77008 Melun cedex Tél. 01 64 10 43 50 - Fax 01 64 10 43 79 D.S.V. des Yvelines (7 9, rue des Réservoirs - 78000 Versailles Tél. 01 30 84 01 30 - Fax 01 30 84 01 49 D.S.V. des Deux-Sèvres (79) 210, avenue de la Venise Verte - BP 525 - 79022 Niort cedex Tél. 05 49 79 37 44 - Fax 05 49 79 96 50 D.S.V. de la Somme (80) Centre administratif départemental - 1, bd du Port - 80039 Amiens cedex 1 Tél. 03 22 97 23 45 - Fax 03 22 97 23 47 D.S.V. du Tarn (81) 188, rue de Jarlard - 81011 Albi cedex 9 Tél. 05 63 77 39 00 - Fax 05 63 77 39 09 D.S.V. de Tarn-et-Garonne (82) 140, avenue Marcel Unal - BP 955 - 82009 Montauban Cedex Tél. 05 63 21 25 40 - Fax 05 63 66 78 14 D.S.V. du Var (83) Place Noël Blache - BP 122 - 83071 Toulon cedex Tél. 04 94 92 47 40 - Fax 04 94 92 47 53 D.S.V. du Vaucluse (84) 285, rue Raoul Follereau -BP 899 - 84085 Avignon cedex 02 Tél. 04 90 16 41 41 - Fax 04 90 16 41 40 D.S.V. de Vendée (85) 18, rue Galliéni - BP 795 - 85020 La Roche sur Yon cedex Tél. 02 51 47 63 00 - Fax 02 51 46 05 44 D.S.V. de la Vienne (86) 39, rue de beaulieu -86034 Poitiers cedex Tél. 05 49 44 81 42 - Fax 05 49 01 67 99 D.S.V. de Haute-Vienne (87) 11, rue Auguste Comte -ZI Nord- 87280 Limoges Tél. 05 55 04 65 65 - Fax 05 55 38 42 95 D.S.V. des Vosges (8 4, avenue du Rose Poirier - Parc Economique du Saut le Cerf - BP 1029- 88060 Epinal cedex 9 Tél. 03 29 68 48 50 - Fax 03 29 68 48 54 D.S.V. de l'Yonne (89) 8, avenue du 4ème R.I. -B.P. 19 - 89010 Auxerre cedex Tél. 03 86 94 22 50 - Fax 03 86 94 22 51 D.S.V. du Territoire-de-Belfort (90) Place de la Révolution française - BP 279 - 90005 Belfort cedex Tél. 03 84 21 98 50 - Fax 03 84 21 98 56 D.S.V. de l'Essonne (91) Boulevard de France - 91010 Evry cedex Tél. 01 69 91 95 60 - Fax 01 69 91 95 43 D.S.V. des Hauts de Seine (92) 45, rue Paul Vaillant Couturier - 92300 Levallois Perret Tél. 01 47 59 90 41 - Fax 01 47 58 08 12 D.S.V. de Seine-Saint-Denis (93) Cité administrative n°2 bat. J - avenue Paul Vaillant Couturier -93007 Bobigny Cedex Tél. 01 41 60 55 21 - Fax 01 48 30 12 67 D.S.V. de Val-de-Marne (94) 12, rue du Séminaire - 94516 Rungis cedex Tél. 01 45 60 60 00 - Fax 01 45 60 60 20 D.S.V. du Val d'Oise (95) Bâtiment administratif Jacques Lemercier - 5, avenue de la Palette -95000 Cergy Pontoise Tél. 01 34 20 15 30 - Fax 01 34 20 15 35 D.S.V. de la Guadeloupe (971) Antenne des Abymes - Jardin d'Essais - 97139 Les Abymes Tél. 0 590 21 57 76 - Fax 0 590 90 23 41 D.S.V. de la Martinique (972) Parc Naturel Régional de Tivoli - BP 671 - 97262 Fort de France cedex Tél. 05 96 64 89 64 - Fax: 05 96 64 23 74 D.S.V. de Guyane (973) Bld de La République - BP 7017 - 97307 Cayenne Cedex Tél. 05 94 31 01 93 - Fax: 05 94 37 83 23 D.S.V. de la Réunion (974) Parc de la providence - Bld de La Providence - 97488 St Denis cedex Tél. 02 62 48 61 00 - Fax: 02 62 48 61 30 D.S.V. de Mayotte (976) ZI Kaweni - BP 40 - 97600 Marnoudzou Tél. 02 69 61 11 41 - Fax: 02 69 61 11 47 Nouvelle Calédonie (988) Service Vétérinaire et de la Protection des Végétaux BP 256 - 98845 Nouméa Tél. 00 687 24 37 46 - Fax: 00 687 25 11 12 St Pierre et Miquelon Direction de l'agriculture et de la Forêt BP 4244 - 3 Rue Albert Briand - 97500 St Pierre et Miquelon Tél. 0 508 41 19 80 - Fax 0 508 41 19 85 Polynésie Ministère de l'Agriculture et de l'élevage BP 2551 - 98714 Papeete 00 689 42 68 08 - Fax 00 689 42 58 32 Wallis et Futuna Service d'état de l'Agriculture BP 19 - Mata Utu - 98600 UVEA Tél. 00 681 72 04 07 - Fax00 681 72 25 44 A completer ou modifier
  9. Liste des pièces constitutives d'un dossier de demande d'autorisation d'ouverture pour un établissement où sont entretenus des animaux d'espèces non domestiques Attention: cette liste peut varier d'une préfecture à l'autre et n'est donnée ici qu'à titre d'information. Dossier à établir en 7 exemplaires pour les espèces protégées et à adresser à Monsieur le Préfet, via la Direction des Services Vétérinaires de votre département. 1°/ - Lettre de demande adressée à Monsieur le Préfet, cette lettre mentionne vos nom, prénom(s) et domicile et s'il s'agit d'une personne morale, la dénomination ou la raison sociale, la forme juridique, l'adresse du siège social ainsi que la qualité du signatiaire de la demande la nature des activités que vous vous proposez d'exercer la dénomination ou la raison sociale de votre établissement 2°/ - La liste des équipements fixes ou mobiles et le plan des installations 3°/ - La liste des espèces et le nombre d'animaux de chaque espèce dont la détention est accordée, ainsi que le plan de leur répartition dans l'établissement 4°/ - Une notice indiquant les conditions de fonctionnement prévues 5°/ - La copie du certificat de capacité de la personne qui a en charge la conception, la mise en oeuvre et le contrôle des activités en rapport avec l'entretien des animaux.
  10. Article R213-39 Les établissements énumérés à l'article L. 413-4 du code de l'environnement doivent tenir tous registres et documents administratifs permettant aux agents et services habilités d'en effectuer le contrôle. La liste et la nature de ces documents, les conditions de leur tenue, sont précisées pour chaque catégorie d'établissements par arrêtés conjoints du ministre chargé de la protection de la nature et du ministre dont relève l'établissement. Article R213-40 Des arrêtés conjoints des ministres mentionnés à l'article R. 213-6 fixent les règles de détention des animaux dans les établissements énumérés à l'article L. 413-4 du code de l'environnement sans préjudice des dispositions relatives à l'expérimentation animale. Article R213-41 Les agents mentionnés à l'article L. 415-1 du code de l'environnement sont habilités à contrôler pour les établissements mentionnés à l'article L. 413-4 : 1º L'application des dispositions du présent chapitre ; 2º Le respect des conditions posées par l'arrêté d'autorisation ; 3º L'application des règles de détention des animaux. Sous l'autorité du préfet, il est procédé à des contrôles réguliers des établissements mentionnés à l'article L. 413-4 du code de l'environnement. Dans le cas des établissements présentant au public des spécimens vivants de la faune locale ou étrangère, ces contrôles ont lieu au moins une fois par an. Article R213-42 Sont soumis à déclaration, dans un délai de six mois, par le responsable de l'établissement au préfet du département où l'établissement est situé : 1º Les établissements existant avant le 28 novembre 1977 et ceux créés postérieurement à cette date, énumérés à l'article L. 413-4 du code de l'environnement, autres que ceux qui sont définis à l'article L. 413-3 ; 2º La fermeture de ces établissements ; 3º Les modifications affectant de façon substantielle les conditions de détention des animaux. Article R213-43 En cas de fermeture ou de modifications, le préfet fixe un délai pendant lequel le responsable de l'établissement doit assurer, sous le contrôle de l'administration, le placement de tous les animaux qu'il cesse de détenir. Article R213-44 Lorsqu'un établissement mentionné à l'article L. 413-4 du code de l'environnement est exploité sans avoir fait l'objet de la déclaration ou de l'autorisation prévue aux articles R. 213-5, R. 213-27 et R. 213-42, le préfet met l'exploitant en demeure, pour régulariser sa situation, de déposer, dans un délai déterminé, suivant le cas une déclaration ou une demande d'autorisation. Il peut par arrêté motivé suspendre l'exploitation de l'établissement jusqu'au dépôt de la déclaration ou jusqu'à la décision relative à la demande d'autorisation. Il peut prescrire les mesures d'urgence nécessitées par le bien-être des animaux et la protection de l'environnement, des biens et des personnes. Article R213-45 Si l'exploitant n'a pas obtempéré dans le délai fixé, le préfet peut : 1º Soit faire procéder d'office aux frais de l'exploitant à l'exécution des mesures prescrites ; 2º Soit obliger l'exploitant à consigner entre les mains d'un comptable public une somme répondant du montant des travaux à réaliser, laquelle sera restituée à l'exploitant au fur et à mesure de l'exécution des travaux ; il est, le cas échéant, procédé au recouvrement de cette somme comme en matière de créances étrangères à l'impôt et aux domaines. Article R213-46 Si l'exploitant ne défère pas à la mise en demeure de régulariser sa situation ou si sa demande d'autorisation est rejetée, le préfet peut, en cas de nécessité, proposer au ministre chargé de la protection de la nature, la fermeture ou la suppression de l'établissement. Article R213-47 Indépendamment des poursuites pénales qui peuvent être exercées et lorsqu'un agent mentionné à l'article L. 415-1 du code de l'environnement a constaté l'inobservation des conditions imposées à l'exploitant d'un établissement mentionné à l'article L. 413-4 ou des règles de détention des animaux, le préfet met en demeure ce dernier de satisfaire à ces conditions ou de se conformer à ces règles dans un délai déterminé. Article R213-48 Si à l'expiration du délai fixé pour l'exécution, l'exploitant n'a pas obtempéré à cette injonction, le préfet peut : 1º Soit faire procéder d'office, aux frais de l'exploitant, à l'exécution des mesures prescrites ; 2º Soit obliger l'exploitant à consigner entre les mains d'un comptable public une somme répondant du montant des travaux à réaliser, laquelle sera restituée à l'exploitant au fur et mesure de l'exécution des travaux ; il est, le cas échéant, procédé au recouvrement de cette somme comme en matière de créances étrangères à l'impôt et aux domaines ; 3º Soit, après avis de la commission départementale des sites, perspectives et paysages, réunie en sa formation de la faune sauvage captive sauf cas d'urgence, suspendre par arrêté le fonctionnement de l'établissement jusqu'à exécution des conditions imposées ou proposer au ministre, après avis de la même commission, la fermeture de l'établissement. Article R213-49 La fermeture de tout ou partie des établissements mentionnés à l'article L. 413-4 du code de l'environnement, persistant à fonctionner irrégulièrement, est ordonnée dans un délai n'excédant pas deux ans à compter de la mise en demeure mentionnée aux articles R. 213-44 et R. 213-47. Le préfet peut faire procéder, par un agent de la force publique, à l'apposition des scellés sur un établissement qui est maintenu en fonctionnement, soit en infraction à une mesure de fermeture ou de suspension prise en application des articles R. 213-44, R. 213-46, R. 213-48 ou du premier alinéa du présent article, soit en dépit d'un arrêté de refus d'autorisation. Article R213-50 Pendant la durée de la suspension de fonctionnement prononcée en application des articles R. 213-44 ou R. 213-48, l'exploitant est tenu d'assurer à son personnel le paiement des salaires, indemnités et rémunérations de toute nature auxquels il avait droit jusqu'alors. Lorsque la fermeture de l'établissement est ordonnée en application des articles R. 213-46, R. 213-48 ou R. 213-49, l'exploitant est tenu d'assurer, sous le contrôle de l'administration, le placement des animaux. A défaut de pouvoir assurer ce placement, il peut être procédé à l'euthanasie des animaux, cette mesure ne pouvant être retenue que si elle ne porte préjudice ni à la protection de la faune sauvage ni à la préservation de la biodiversité.
  11. Article R213-23 Les établissements se livrant à l'élevage, à la vente ou au transit des espèces de gibier dont la chasse est autorisée sont répartis en deux catégories : 1º Les établissements dont tout ou partie des animaux qu'ils détiennent sont destinés directement ou par leur descendance à être introduits dans la nature ; ces établissements constituent la catégorie a ; 2º Les établissements dont tous les animaux qu'ils détiennent ont une autre destination, notamment la production de viande ; ces établissements constituent la catégorie b. Ces deux catégories seront désignées respectivement par l'expression catégorie a et catégorie b, dans la présente section. Article R213-24 Le certificat de capacité prévu par l'article L. 413-2 du code de l'environnement est personnel. Article R213-25 Pour obtenir le certificat de capacité, le requérant doit présenter au préfet une demande précisant ses nom, prénoms, domicile et le type de qualification générale ou spécialisée sollicitée. La demande doit être accompagnée des diplômes, des certificats et de toute autre pièce justifiant des connaissances du requérant ou de son expérience professionnelle. Article R213-26 Le préfet délivre le certificat de capacité après avis du président de la chambre départementale d'agriculture. Article R213-27 L'ouverture des établissements se livrant à l'élevage, la vente ou le transit des espèces de gibier dont la chasse est autorisée fait l'objet d'une autorisation préalable dans les conditions définies à la présente sous-section. Ne peuvent être autorisés au titre de la catégorie a les établissements détenant des animaux d'espèces interfécondes ou de variétés différentes d'une même espèce ou des animaux issus de leurs croisements. Toutefois, les ministres chargés de la chasse et de l'agriculture peuvent autoriser la détention d'animaux issus de tels croisements, d'espèces ou de variétés qu'ils déterminent, lorsque leur introduction dans la nature ne présente aucun risque pour la préservation des espèces animales et de leurs variétés, ainsi que pour le maintien des équilibres biologiques auxquels ils participent. Ces arrêtés sont pris après avis du Conseil national de la chasse et de la faune sauvage et du Conseil national de la protection de la nature. Ne peuvent être autorisés au titre de la catégorie b les établissements détenant des animaux d'espèces interfécondes ou issus de tels reproducteurs. Article R213-28 Les caractéristiques auxquelles doivent répondre les installations des établissements de la catégorie a ainsi que leurs règles générales de fonctionnement sont fixées par arrêtés des ministres chargés de la chasse et de l'agriculture. Les arrêtés précisent notamment : 1º Les modalités d'élevage, d'entretien et de préparation à l'introduction dans le milieu naturel ; 2º Les règles sanitaires complétant les règles du code rural en matière de lutte contre les maladies des animaux ; 3º Les caractéristiques génétiques, morphologiques et éthologiques exigibles des animaux. Ces dispositions tendent notamment à garantir le bien-être des animaux, la qualité des produits et la protection du patrimoine naturel. Article R213-29 Tout animal détenu dans un établissement doit être muni, dès son arrivée dans l'établissement ou le plus tôt possible après sa naissance, d'une marque inamovible permettant d'identifier sa provenance. Des arrêtés des ministres chargés de la chasse et de l'agriculture fixent les conditions dans lesquelles est effectué ce marquage. Ils prévoient également un dispositif particulier d'identification pour les animaux détenus dans des établissements de catégorie b permettant de les distinguer des animaux de même espèce destinés à l'introduction dans le milieu naturel. Article R213-30 La demande d'autorisation est adressée par lettre recommandée, avec demande d'avis de réception, au préfet du département dans lequel l'établissement est situé. Article R213-31 La demande d'autorisation mentionne : 1º S'il s'agit d'une personne physique, ses nom, prénoms et domicile et, s'il s'agit d'une personne morale, sa dénomination ou sa raison sociale, sa forme juridique, l'adresse de son siège social ainsi que la qualité du signataire de la demande ; 2º Le type de production que le demandeur se propose de réaliser, en précisant notamment la destination des produits ; 3º L'emplacement de l'établissement et, le cas échéant, sa dénomination. Article R213-32 Lorsque l'établissement est soumis à déclaration en application de l'article L. 512-8 du code de l'environnement, une copie de la déclaration est jointe à la demande d'autorisation. Article R213-33 La demande d'autorisation est accompagnée d'un dossier qui comprend : 1º Le plan de situation ainsi qu'une notice descriptive de l'établissement et de ses abords ; 2º La liste des installations, des équipements et des clôtures, accompagnée de notices descriptives, ainsi que de plans à une échelle convenable pour l'étude du dossier ; 3º La liste des espèces dont l'élevage ou la détention sont envisagés, précisant, pour chacune d'entre elles, le volume des activités prévues ainsi que l'emplacement des animaux dans l'établissement ; 4º Une notice indiquant les modalités de fonctionnement prévues et comportant un plan sanitaire ; 5º Le certificat de capacité du responsable de la gestion de l'établissement. Article R213-34 Le préfet s'assure préalablement : 1º En ce qui concerne les établissements de catégorie a, que les locaux, installations, aménagements ou équipements prévus, ainsi que les conditions de fonctionnement envisagées, sont conformes aux prescriptions mentionnées à l'article R. 213-28 ; 2º En ce qui concerne les établissements de catégorie b, que les clôtures isolent complètement et durablement de l'espace ouvert les animaux détenus ; 3º Que les locaux, installations, aménagements ou équipements prévus, ainsi que les conditions de fonctionnement envisagées, tiennent compte des prescriptions relatives à la protection de la nature, au contrôle sanitaire, à la protection des animaux et à la santé publique. Le préfet statue : 1º Pour les établissements de la catégorie a, après avis du directeur départemental de l'agriculture et de la forêt, du président de la chambre départementale d'agriculture, du président de la fédération départementale des chasseurs et d'un représentant d'une organisation professionnelle d'élevage du gibier ; 2º Pour les établissements de la catégorie b, après avis du directeur départemental de l'agriculture et de la forêt, du président de la chambre départementale d'agriculture et d'un représentant d'une organisation professionnelle d'élevage du gibier. Article R213-35 L'arrêté d'autorisation d'ouverture fixe les conditions nécessaires pour assurer la conformité de l'établissement avec les prescriptions mentionnées aux articles R. 213-27 à R. 213-29 et R. 213-34, ainsi que la liste des espèces et variétés dont la détention est autorisée. Il précise également le volume maximum des activités. Article R213-36 En vue de l'information des tiers, une copie de l'arrêté d'autorisation et, le cas échéant, des arrêtés qui le complètent ou le modifient, est déposée à la mairie de la commune dans laquelle l'établissement est situé. Un extrait de cet arrêté, énumérant notamment les conditions auxquelles l'établissement est soumis, est affiché à la mairie pendant une durée minimum d'un mois ; procès-verbal de l'accomplissement de ces formalités est dressé par les soins du maire. Un avis est inséré par les soins du préfet et, aux frais de l'exploitant, au Recueil des actes administratifs. Article R213-37 Toute transformation, extension ou modification d'un établissement entraînant un changement notable des éléments qui constituent le dossier ayant donné lieu à autorisation est déclarée au préfet par lettre recommandée avec demande d'avis de réception deux mois au moins au préalable. Le préfet peut imposer : 1º Soit des prescriptions nécessaires à la mise en conformité des installations avec les dispositions de la présente section ; 2º Soit le dépôt d'une nouvelle demande d'autorisation. Si, en cours d'exploitation, les conditions ayant donné lieu à autorisation viennent à ne plus être réunies, le préfet met en demeure le titulaire de l'autorisation de satisfaire à ces conditions dans un délai déterminé en tenant compte de l'importance des modifications à réaliser. Article R213-38 Toute cession d'un établissement autorisé donne lieu de la part du bénéficiaire de la cession, dans le mois qui suit sa prise en charge de l'établissement, à déclaration au préfet dans les formes prévues aux articles R. 213-33 et R. 213-34. Le préfet procède alors au transfert de l'autorisation antérieure. Lorsque le responsable de la gestion de l'établissement change, le titulaire de l'autorisation en fait la déclaration dans le mois qui suit, par lettre recommandée avec demande d'avis de réception, en y joignant le certificat de capacité du nouveau responsable. Toute cessation d'activité d'un établissement est déclarée au préfet, au plus tard dans le mois qui suit. Le titulaire de l'autorisation indique dans sa déclaration la destination qui sera donnée aux animaux sous le contrôle de l'administration.
  12. Article R213-15 Dans tous les cas, le préfet recueille également l'avis de la commission départementale des sites siégeant en formation dite de la faune sauvage captive, à laquelle il soumet ses propositions concernant soit le refus de la demande, soit les prescriptions envisagées. Le demandeur a la faculté de se faire entendre par la commission. Il doit être informé par le préfet au moins huit jours à l'avance de la date et du lieu de la réunion de la commission et reçoit simultanément un exemplaire des propositions du préfet. Article R213-17 Le préfet statue dans les cinq mois du jour de réception par la préfecture du dossier complet de demande d'autorisation. En cas d'impossibilité de statuer dans ce délai, le préfet, par arrêté motivé, fixe un nouveau délai. Article R213-18 I. - Pour les établissements de la première catégorie et, s'il y a lieu, pour ceux de la seconde catégorie, l'arrêté d'autorisation d'ouverture fixe la liste des espèces ou groupe d'espèces, le nombre des animaux de chaque espèce ou groupe que l'établissement pourra détenir ainsi que les activités susceptibles d'être pratiquées dans l'établissement. Cette liste est arrêtée en fonction notamment des impératifs de protection des espèces, de la qualité des équipements d'accueil des animaux et des activités qui leur seront offertes. II. - L'arrêté d'autorisation d'ouverture fixe également les prescriptions nécessaires en ce qui concerne : 1º La sécurité et la santé publiques ; 2º L'identification, le contrôle sanitaire et la protection des animaux ; 3º La prévention de la fuite d'animaux afin d'éviter d'éventuels dangers écologiques pour les espèces indigènes et la prévention de l'introduction d'organismes nuisibles extérieurs. III. - Dans le cas des établissements présentant au public des spécimens vivants de la faune locale ou étrangère, l'arrêté d'autorisation d'ouverture fixe également les prescriptions nécessaires en ce qui concerne : 1º La détention des animaux dans des conditions visant à satisfaire les besoins biologiques et de conservation des différentes espèces, en prévoyant, notamment, un aménagement adapté des enclos en fonction de chaque espèce et le maintien de conditions d'élevage de qualité, assorti d'un programme étendu de nutrition et de soins vétérinaires prophylactiques et curatifs ; 2º La promotion de l'éducation et de la sensibilisation du public en ce qui concerne la conservation biologique, notamment par la fourniture de renseignements sur les espèces exposées et leurs habitats naturels ; 3º La participation aux activités favorisant la conservation des espèces animales. Toutefois, peuvent être dispensés de tout ou partie de ces prescriptions particulières, dans des conditions prévues par arrêté des ministres chargés de la protection de la nature et de l'agriculture, les établissements présentant au public des spéciments vivants de la faune locale ou étrangère, bénéficiant des mesures d'exemption prévues à l'article R. 213-6. IV. - L'autorisation d'ouverture des établissements mobiles ne peut être accordée que si les animaux d'espèces non domestiques présentés au public participent à un spectacle dans les conditions prévues par le décret nº 87-223 du 26 mars 1987 relatif aux conditions d'utilisation des animaux dans les spectacles publics et les jeux. Article R213-19 En vue de l'information des tiers, une copie de l'arrêté d'autorisation et, le cas échéant, des arrêtés qui le complètent ou le modifient, est déposée à la mairie de la commune dans laquelle l'établissement est situé. Dans le cas des établissements mobiles, la mairie est celle de la commune de rattachement du titulaire de l'autorisation. Un extrait de ces arrêtés, énumérant notamment les conditions auxquelles l'établissement est soumis, est affiché à la mairie pendant une durée minimum d'un mois ; procès-verbal de l'accomplissement de ces formalités est dressé par le soin du maire. Le même extrait est affiché en permanence de façon visible par les soins du bénéficiaire de l'autorisation. Une ampliation de l'arrêté est adressée aux collectivités locales consultées. Un avis est inséré par les soins du préfet et aux frais de l'exploitant dans deux journaux locaux ou régionaux diffusés dans tout le département. Article R213-20 Toute modification apportée aux installations ou aux conditions de fonctionnement entraînant un changement notable du dossier de demande d'autorisation, tout transfert sur un autre emplacement de l'établissement ou d'une partie de l'établissement, nécessite une nouvelle demande d'autorisation qui est soumise aux mêmes formalités que la demande initiale. Toutefois, les modifications tendant à mieux assurer le respect des prescriptions mentionnées aux articles R. 213-6, R. 213-18 peuvent être apportées aux installations ou aux conditions de fonctionnement avec l'accord du préfet. Article R213-21 Lorsqu'un établissement autorisé change d'exploitant, le nouvel exploitant doit en faire la déclaration au préfet dans le mois qui suit la prise en charge de l'établissement. Il est délivré un récépissé sans frais de cette déclaration. Le nouveau responsable de l'établissement doit produire un certificat de capacité. Article R213-22 Les exploitants des établissements mentionnés à l'article R. 213-5 existants le 28 novembre 1977 sont tenus de faire dans les trois mois, au préfet du département dans lequel l'établissement est situé ou, pour les établissements mobiles, au préfet du département dans lequel le demandeur a son domicile, une déclaration en deux exemplaires accompagnée du dossier prévu à l'article R. 213-10. Pour Paris, la déclaration est adressée au préfet de police. Le préfet prescrit en tant que de besoin les mesures nécessaires pour assurer la conformité des installations avec les dispositions des articles R. 213-6, R. 213-11 et R. 213-12. Le ministre chargé de la protection de la nature, au vu du dossier présenté et après avis du préfet, arrête la liste des espèces ainsi que le nombre des animaux de chaque espèce que l'établissement est autorisé à détenir. A défaut d'une telle déclaration, les dispositions des sections 1, 3 et 4 leur sont applicables.
  13. Etablissements détenant des animaux d'espèces non domestiques Article L413-1 Les dispositions du présent chapitre ne s'appliquent pas aux produits de la pêche maritime et de la conchyliculture destinés à la consommation ni aux établissements de pêche et aux instituts chargés de leur contrôle. Article L413-2 Les responsables des établissements d'élevage d'animaux d'espèces non domestiques, de vente, de location, de transit, ainsi que ceux des établissements destinés à la présentation au public de spécimens vivants de la faune locale ou étrangère, doivent être titulaires d'un certificat de capacité pour l'entretien de ces animaux. Les dispositions du présent article s'appliquent également aux établissements existants au 14 juillet 1976 dans les délais et selon les modalités fixés par décret en Conseil d'Etat. Article L413-3 Sans préjudice des dispositions en vigueur relatives aux installations classées pour la protection de l'environnement, l'ouverture des établissements d'élevage d'animaux d'espèces non domestiques, de vente, de location, de transit, ainsi que l'ouverture des établissements destinés à la présentation au public de spécimens vivants de la faune locale ou étrangère, doivent faire l'objet d'une autorisation délivrée dans les conditions et selon les modalités fixées par un décret en Conseil d'Etat. Les dispositions du présent article s'appliquent également aux établissements existants au 14 juillet 1976 dans les délais et selon les modalités fixés par décret en Conseil d'Etat. Article L413-4 I. - Sont soumis au contrôle de l'autorité administrative lorsqu'ils détiennent des animaux d'espèces non domestiques : 1º Les établissements définis à l'article L. 413-3 ; 2º Les établissements scientifiques ; 3º Les établissements d'enseignement ; 4º Les établissements et instituts spécialisés dans la recherche biomédicale, dans le contrôle biologique et dans les productions biologiques ; 5º Les établissements d'élevage. II. - Un décret en Conseil d'Etat précise les modalités d'application du présent article. Article L413-5 Indépendamment des poursuites pénales qui peuvent être exercées en application du présent titre, des mesures administratives pouvant aller jusqu'à la fermeture de l'établissement peuvent être prescrites par le ministre chargé de l'environnement. Un décret en Conseil d'Etat précise les modalités d'application du présent article. Article R213-1 Ne sont pas soumis aux dispositions du présent chapitre : 1º Les établissements de pisciculture et d'aquaculture ; 2º Les établissements et instituts mentionnés à l'article L. 413-1 du code de l'environnement ; 3º Les établissements, expositions, foires ou marchés ne comprenant que des animaux d'espèces domestiques. Sont soumis aux dispositions des sections 1, 3 et 4 du présent chapitre les établissements détenant des animaux non domestiques, autres que les établissements d'élevage, de vente et de transit des espèces de gibier dont la chasse est autorisée. Sont soumis aux dispositions des sections 2, 3 et 4 du présent chapitre les établissements d'élevage, de vente et de transit des espèces de gibier dont la chasse est autorisée. Les dispositions du présent chapitre s'appliquent sans préjudice de celles de l'article L. 214-3 du code rural. Article R213-1-1 Une commission nationale consultative pour la faune sauvage captive, comprenant en nombre égal des représentants des ministères intéressés, des représentants d'établissements mentionnés à l'article L. 413-4 du code de l'environnement et des personnalités qualifiées, est instituée auprès du ministre chargé de la protection de la nature, qui en fixe par arrêté l'organisation et le fonctionnement et en nomme les membres. Cette commission peut être consultée par le ministre sur les moyens propres à améliorer les conditions d'entretien ainsi que de présentation au public des animaux d'espèces non domestiques tenus en captivité. Elle donne son avis sur les demandes de certificats de capacité dans les cas prévus par le III de l'article R. 213-4. Article R213-2 Le certificat de capacité prévu à l'article L. 413-2 du code de l'environnement est personnel. Article R213-3 Pour obtenir le certificat de capacité, le requérant doit présenter au préfet du département de son domicile une demande précisant ses nom, prénom, domicile et le type de qualification générale ou spéciale à reconnaître. Les requérants qui ne sont domiciliés ni dans un département français ni à Saint-Pierre-et-Miquelon adressent leur demande au préfet de police de Paris. La demande doit être accompagnée : - des diplômes ou certificats justifiant des connaissances du candidat ou de son expérience professionnelle ; - de tout document permettant d'apprécier la compétence du candidat pour assurer l'entretien des animaux ainsi que l'aménagement et le fonctionnement de l'établissement qui les accueille. Article R213-4 I. - Le certificat de capacité est délivré par le préfet. II. - Le ministre chargé de la protection de la nature fixe par arrêté, pris après avis de la commission instituée par l'article R. 213-1-1, les diplômes ou les conditions d'expérience professionnelle exigés à l'appui de la demande prévue par l'article R. 213-3. III. - Lorsque l'objet principal des établissements fixes ou mobiles est la présentation au public d'animaux appartenant à des espèces non domestiques autres que celles figurant sur une liste arrêtée par le ministre chargé de la protection de la nature, le préfet saisit la commission nationale instituée par l'article R. 213-1-1. IV. - Lorsque l'objet de l'établissement est différent de celui mentionné au III ou que la présentation au public porte sur des animaux figurant sur la liste prévue au III, le certificat de capacité est délivré après avis de la commission départementale des sites, perspectives et paysages siégeant dans la formation de faune sauvage captive. Un arrêté du ministre chargé de la protection de la nature, pris après avis de la commission instituée par l'article R. 213-1-1, fixe, en fonction des diplômes et des conditions d'expérience, ainsi, éventuellement, que des espèces animales concernées, les cas où le certificat de capacité peut être délivré sans consultation de la commission départementale des sites, perspectives et paysages. V. - Le certificat de capacité peut être accordé pour une durée indéterminée ou limitée. Il peut être suspendu ou retiré, après que son détenteur a été mis à même de présenter ses observations. VI. - Le certificat de capacité mentionne les espèces ou groupes d'espèces et le type d'activités pour lesquels il est accordé, ainsi, éventuellement, que le nombre d'animaux dont l'entretien est autorisé. Le bénéficiaire du certificat peut demander sa modification, laquelle est instruite dans les conditions prévues par le présent article. Article R213-5 L'ouverture des établissements d'élevage, de vente, de location ou de transit d'animaux d'espèces non domestiques, ainsi que des établissements fixes ou mobiles destinés à la présentation au public de spécimens vivants de la faune locale ou étrangère doit faire l'objet d'une autorisation préalable dans les conditions définies par la présente sous-section. Sont considérés comme appartenant à des espèces non domestiques les animaux n'ayant pas subi de modification par sélection de la part de l'homme. Article R213-6 Les caractéristiques auxquelles doivent répondre les installations fixes ou mobiles ainsi que les règles générales de fonctionnement ou de transport et les méthodes d'identification des animaux détenus sont fixées par arrêtés conjoints des ministres chargés de la protection de la nature et de l'agriculture, après avis du Conseil national de la protection de la nature. Ces arrêtés peuvent exempter d'une partie de leurs dispositions certaines catégories d'établissements, notamment en raison du faible nombre d'animaux ou d'espèces qu'ils hébergent, dans la mesure où ces exemptions ne portent pas atteinte aux objectifs de protection de la nature et des animaux. Article R213-7 La demande d'autorisation d'ouverture est adressée au préfet du département du lieu où est situé l'établissement. Dans le cas des établissements mobiles, la demande est adressée au préfet du département dans lequel le demandeur a son domicile. Pour Paris ou, lorsqu'un établissement mobile n'a son domicile ni dans un département français ni à Saint-Pierre-et-Miquelon, la demande est adressée au préfet de police de Paris. Article R213-8 La demande d'autorisation, remise en sept exemplaires, mentionne : 1º S'il s'agit d'une personne physique, ses nom, prénoms et domicile et, s'il s'agit d'une personne morale, sa dénomination ou sa raison sociale, sa forme juridique, l'adresse de son siège social ainsi que la qualité du signataire de la demande ; 2º La nature des activités que le demandeur se propose d'exercer ; 3º La dénomination ou la raison sociale de l'établissement ; celle-ci ne doit pas comporter de termes servant à désigner des institutions faisant l'objet de dispositions législatives ou réglementaires telles que "parc national", "réserve naturelle" ou "conservatoire". Article R213-9 Lorsque l'établissement est soumis à autorisation en application de l'article L. 512-1 du code de l'environnement, la demande d'autorisation présentée à ce titre vaut demande d'autorisation au titre de la présente sous-section. Article R213-10 Le dossier présenté par le demandeur conformément aux dispositions des articles R. 213-7 à R. 213-9 doit en outre comprendre : 1º La liste des équipements fixes ou mobiles et le plan des installations ; 2º La liste des espèces et le nombre d'animaux de chaque espèce dont la détention est demandée, ainsi que le plan de leur répartition dans l'établissement ; 3º Une notice indiquant les conditions de fonctionnement prévues ; 4º Le certificat de capacité du ou des responsables de l'établissement. Article R213-11 Les établissements d'élevage, de vente, de location, de transit ou de présentation au public d'animaux vivants d'espèces non domestiques sont classés, par arrêté du ministre chargé de la protection de la nature, en deux catégories. La première catégorie regroupe les établissements qui présentent des dangers ou inconvénients graves pour les espèces sauvages et les milieux naturels ainsi que pour la sécurité des personnes. La seconde catégorie regroupe les établissements qui, ne présentant pas de tels dangers ou inconvénients, doivent néanmoins respecter les prescriptions édictées en application de l'article R. 213-6 pour assurer la protection des espèces sauvages et des milieux naturels ainsi que pour la sécurité des personnes. Article R213-12 Pour les établissements de la deuxième catégorie prévue à l'article R. 213-11, il n'est pas fait application des dispositions des articles R. 213-13 à R. 213-19. Pour ces établissements, à défaut d'autorisation expresse ou de refus motivé du préfet avant l'expiration d'un délai de deux mois suivant la date du récépissé du dossier de demande d'autorisation prévue aux articles R. 213-8 et R. 213-10, l'autorisation d'ouverture est réputée accordée. Article R213-13 Le préfet recueille l'avis des collectivités locales intéressées, qui doivent se prononcer dans le délai de quarante-cinq jours, faute de quoi il est passé outre. Article R213-14 Lorsque l'établissement est soumis à autorisation en application de l'article L. 512-1 du code de l'environnement, le préfet procède à l'enquête publique et aux consultations conformément aux dispositions des articles 5 à 10 du décret nº 77-1133 du 21 septembre 1977.
  14. Législation Lors de l’achat d’une ou de plusieurs dendrobatidées l'acheteur se trouve souvent, sans le savoir, à la conjonction de nombreuses législations internationales et nationales parfois assez obscures. Vous trouverez ici un rapide aperçus de celles qui concernent les possesseurs de dendrobartidées, cependant nous vous encourageons vivement àcontacter les organismes cités dans l' article pour obtenir plus d’informations. CITES « La Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction, connue par son sigle CITES ou encore comme la Convention de Washington, est un accord international entre Etats. Elle a pour but de veiller à ce que le commerce international des spécimens d'animaux et de plantes sauvages ne menace pas la survie des espèces auxquelles ils appartiennent » Toutes les Dendrobates sont classées en CITES Annexe II, qui comprend toutes les espèces qui ne sont pas nécessairement menacées d'extinction mais dont le commerce des spécimens doit être réglementé pour éviter une exploitation incompatible avec leur survie. En pratiquele numero CITES fonctionne comme un passport, si les grenouilles achetées proviennent d’un import (hors zone européenne) celle ci doivent être accompagnées d’un numéro de CITES qui vous permet de justifier de l’origine légale des animaux ( aps de prélévement sauvage ). Les dendrobatidées nées en captivités sur le sol européen sont elle exemptées de cette obligation dans la mesure ou la mention « né en captivité » apparaît bien sur le certificat de cession remis par le vendeur. [url]- Le site web du CITES :http://www.cites.org/fra/index.shtml[/url] La législation Française La législation Française actuellement en vigueur indique que seul les titulaires du certificat de capacité ( CDC ) pour le maintient d’espèces non domestiques (dont les Dendrobatidées ) sont autorisés a maintenir un ou plusieurs spécimens de ces espèces. L’attribution des certificats de capacité est accordée par la préfecture du domicile du demandeur ( ouverture d' etablissement ) après avis favorable de la Direction des services vétérinaires ( DSV )de votre département et ceci aprés examen d’un dossier de candidature qui doit répondre aux exigences de l’Arreté du 12 decembre 2000 du Code de l’ environnement : A noter que les grenouilles du genre Phyllobates sont considérées aux regards de la loi Française comme des animaux dangereux et leur maintient en captivité nécessite des autorisations administratives supplémentaires, de même pour les espèces dites « guyanaises ». L’obtention de ce certificat est une procédure administrative assez complexe (passage en commission, visite des installations, etc.), cependant il existe aujourd’hui plusieurs structures payantes dispensant les connaissances théoriques et pratiques exigés par le législateur : - IFTH : http://www.reptiledoc.com - CFTER: http://cfter.com L’arrêt Guyane En sus, la faune guyanaise à fait l objet d’un arrête ministériel du 16 mai 1986 fixant sur tout ou partie du territoire national des mesures de protection de la faune représentée dans le département de la Guyane : « Sont Interdits. en tout temps sur tout le territoire national ( Français), la destruction ou l'enlèvement des oeufs, la destruction, la capture ou l'enlèvement, la mutilations, la naturalisation des reptiles d'espèce non domestiques ou, qu'ils soient vivants ou morts, leur transport, leur colportage, leur utilisation, leur mise en vente, leur vente ou leur achat » En pratique sont actuellemnt interdit a la possession (sauf autorisation par la direction les services vétérinaires) les espèces suivantes : - Dendrobates tinctorius ( tous morphes ) - Dendrobates ventrimaculatus ( tous morphes ) - Epipedobates femoralis - Epipedobates hahneli - Epipedobates trivittatus ( ??? ) - Colosthetus degranvillei - Colosthetus beebei - Colosthetus baeobatracus Que les animaux en question soit nés en captivité ou non, qu’ils aient un certificat de cession ou non, que la souche d'origine des animaux provienne de guyane francaise ou non. Autres cas particuliers Dendrobates galactonotus. Bien que vendue couramment en Europe et aux Etats Unis sous différents morphes cette grenouille que l'on trouve uniquement au Brésil possède un statut plus qu’ ambigu. En effet, le gouvernement brésilien n'a jamais autorisé l'exportation de Dendrobates galactonotus, les spécimens que l’on trouve actuellement sont donc issus de souches importées illégalement il y a une dizaine d’année. Dendrobates mysteriosus à une histoire comparable quelques rares exemplaires de cette grenouille péruvienne sont apparus en bourse depuis 1 ou 2 ans, hors les premiers spécimens ont été ramené illégalement par 3 éleveurs allemand peu scrupuleux, à acheter en toutes connaissance de causes…..
  15. Salut , Tout est dans le titre je suis aller aujourd'hui chez un particulier qui possédé un hogg au couleur assez sympa avec la tete quasiment blanche les photos il doit me les envoyé. Il me dit que c'est un hogg island brindle j'en ai jamais entendu parler donc est ce que quelqu'un pourrait m'en dire plus. D'avance merci Amicalement RAF
  16. Ponte d'orthriophis Taeniurus friesei couple #2 12 oeufs belle ponte
  17. Voilà ma première ponte de Taeniura taeniura complètement raté J'ignore la raison
  18. L’espèce taeniura à été décrite pour la première en 1861 par Cope. • La sous-espèce Taeniura ce compose de deux groupe distinct. • Il y a le groupe des sous espèces Indo malaises et le groupe des sous espèces Indo chinoises Voici le groupe des sous espèces Indo malaises où l’on retrouvera la taeniura ridleyi, la taeniura grabowskyi et la taeniura spp. Ridleyi Photo source: Google Orthriophis taeniurus ridleyi à été décrite par (Butler, 1899) Description : Il s'agit d'une couleuvre asiatique aussi appelé couleuvre blanche cavernicole qui se nourrit essentiellement de chauve-souris à l'état sauvage. La sous- espèce ridleyi est l'une des plus répandue sur le marché avec ses cousines friesei et ssp. Bleue. La couleur de cette couleuvre est facilement reconnaissable des autres taeniura par sa couleur blanche crème tirant sur le beige voir ocre, du à sa vie en milieu naturel cavernicole, presque totalement dépourvu de lumière qui fait que ce serpent soit assez pâle sur une grosse partie du corps (absence de taches sur tout le corps). Avec pour certains une moitié de corps orange (plus où moins foncé) qui s'atténue jusqu'à la queue. La ligne sur le dos propre à toutes les taeniura est toujours présente du bout jusqu'au premier tiers du corps. La tête est coloré d'un magnifique bleue/bleu ciel brillant se démarquant du corps qui sera orangé ou blanc cassé et toujours la bande noire contournant l'œil typique à toutes les taeniura. Certains individus peuvent être très contrastés avec une partie du corps très orangée. L'Orthriophis taeniurus ridleyi occupe le plus souvent des endroits écologiques peu ordinaires pour un serpent. Elle vit dans les milieux à fort taux d'humidité et à des températures plus basses que les autres sous-espèces de serpent ratier telles les cavernes, grottes ou amas de rochers dans des forêts humides. Je la maintiens dans un terrarium sans aucun éclairage avec un taux d'humidité un peu supérieur à mes autres taeniura. Taille moyenne : De 1.6m à 2m avec une moyenne à 1.8m Dentition : Aglyphe. Habitat : Originaire de Malaisie, Thaïlande Température : 25-26°C au point chaud et 23/22°C au point froid. Hygrométrie : Environ 80 % à 90 % Terrarium : 120x60x60 cm au minimum Ponte : La femelle pond de 7 à 20 œufs rarement plus, en moyenne 10. ----------------------- Grabowskyi Photo source: Google Orthriophis taeniurus grabowskyi à été décrit par (Fischer, 1885) Très peu de renseignement son trouvé sur cette sous-espèces. Mais je suppose qu’elle est assez similaire aux autres sous-espèces. Biologie: Semi-Arboricole. Diurne. Description : Sa couleur bleu acier fait penser à la ssp bleu avec toute foi un bleu un peu plus soutenu que cette dernière. La queue est démunie de rayure contrairement à la grande majorité de taeniuras. La bande dorsale serait de couleurs bleus. Nourriture: Accepte toute sorte de proies vivante ou morte qu'elle chasse essentiellement dans les arbres. C'est une sous-espèce discrète qui se cache et chasse dans la végétation dense. Elle se nourrit surtout de rats et de rongeurs arboricoles. Humidité: Hygrométrie haute (Environ 80 % à 90 %). Cette sous espèces habite essentiellement les forêts de type tropicale. On pourra vaporiser le terrarium de façon journalière, en prenant les précautions de garder le sol sec. Nourriture: Tous types de Rongeurs. Possèdent un gros appétit. Taille moyenne : De 1.8m à 2.30m. Dentition : Aglyphe. Habitat : Originaire de Sumatra et de la provinces de l'Est de la Malaisie et Kalimantan et de l'île de Bornéo. Température : 26-28°C au point chaud et 24/26°C au point froid. Hygrométrie : Environ 80 % à 90 %. Terrarium : 120x60x60 cm au minimum. --------------------- Taeniura Ssp. bleue Photo source: Google Orthriophis taeniurus Ssp."Bleue" (???) cette sous espèces est non décrite pour le moment en 2005 une rumeur à circulé sur un nom scientifique mais qui na pas eu de suite il s’agit d’ Elaphe taeniura mourretti. Elle fait partie de la plus grande de cette sous-espèce. Elle est tout simplement superbe l'une des plus répandues sur le marché avec ses cousines friesei et ridleyi. La couleur de cette couleuvre est bleu/gris acier. La dernière partie du corps est constituée d'une ligne jaune sur le dos avec les côtés noirs rayé de blanc comme les friesei. Une bande noire contourne l'œil ce qui est typique à toutes les taeniuras. Certains individus peuvent être très contrastés avec beaucoup de jaune. On la trouve au Laos, Thaïlande, Vietnam et Birmanie, fréquentant les forêts et les champs, et se retrouvant aux abords des habitations en quête de nourriture. Taille moyenne : De 1,80 m à 2,50 m pour les mâles en moyenne 2,00m. Dentition : Aglyphe. Habitat : On la trouve au Laos, Thaïlande, Vietnam et Birmanie. Température : 28-29°C au point chaud et 25/26°C au point froid. Hygrométrie : Environ 60 % à 70 % Terrarium : 120x60x60 cm au minimum Ponte : La femelle pond entre 8 et 20 œufs, en moyenne 10. Les œufs sont de taille impressionnante. ----------------------------------- Voici le groupe des sous-espèces Indo chinoises, on y trouvera la taeniura taeniura, la taeniura yunnanensis, la taeniura mocquardi, la taeniura schmackeri et la taeniura friesei. Taeniura taeniura Photo source: Google Orthriophis taeniurus taeniurus a été décrite par (Cope, 1861) Description : Cette couleuvre asiatique est originaire de l’Est de la Chine. Encore massivement consommée pour l'alimentation humaine, elle n'est pratiquement plus exportée ces dernières années. Il s'agit de la plus petite sous-espèce de taeniura, elle est également la plus calme de toutes. Nous commençons à en trouver de plus en plus sur le marché, mais reste tout de même assez rare dans les élevages amateur. Il existe à ce jour très peu d'informations concernant cette sous-espèce qui mérite vraiment d'être connue. Doté d'un corps assez fin environ 4 voire 5 cm de diamètre maximum avec une tête relativement petite par rapport à ses cousines du même genre. La couleur de ce magnifique colubridé est très attrayante, démunie de tâche sur la première partie du corps hormis les deux bandes noires entourant l'œil, propre à toutes les taeniura. Le haut du corps est de couleur vert olive tirant vers le brun clair qui devient de plus en plus jaune au fur et à mesure que l'on descend avec des bandes noires un peu comme une échelle qui s'estompe vers la fin du dernier tiers pour laisser place à une ligne verte olive tirant vers le jaune. Les cotés sont parcheminés de dessins vert olive jaune avec de plus en plus de motifs noirs qui ont eux même des dessins blancs à l'intérieur, et parfois on décèle des couleurs orangées. Plus nous allons vers la queue plus les dessins s'atténuent et laissent place à des traits blancs verticaux qui s'arrêtent au niveau du cloaque. A environ la moitié du corps commence une ligne jaune pâle des deux cotés pour s'étendre jusqu'au bout de la queue et devenir jaune citron. Le ventre débute avec un jaune pâle pour finir par un jaune citron, avec sur le coté des motifs noirs un peu comme un damier pour finir un peu avant le cloaque par une ligne noire. Les yeux sont noirs avec un petit contour beige, et pour finir une superbe langue noire avec deux contours bleus ciel. Certains individus peuvent être très contrastés avec beaucoup de jaune. Habitat : Originaire de Chine dans les provinces : Anhui, Bijing, Fujian, Hebei, Hunan, Jiangsu, Jiangxi, Zhejiang. L'Orthriophis taeniurus taeniurus occupe des régions montagneuses aux abords des rivières et autres fleuves. Elle vit dans les milieux à fort taux d'humidité et à des températures assez basses en période hivernale. Taille moyenne : De 1.3m à 1.6m avec un maximum 1,8m Dentition : Aglyphe. Température : 26-28°C au point chaud et 22/25°C au point froid. Hygrométrie : Environ 70 % à 80 % Terrarium : 120x60x60 cm au minimum La ponte : La femelle pond de 5 à 15 œufs rarement plus, en moyenne 10. -------------------------------------- Taeniura Yunnanensis Photo source: Google Orthriophis taeniurus yunnanensis a été décrite par (Anderson, 1879) Description : L’Orthriophis taeniurus yunnanensis, de couleurs plutôt jaunes or. Les caractéristiques principale de cette sous-espèces sont les dessins dorsaux qui se compose des barres transversales ou des x en forme de papillon qui s’estompe au niveau de la queue pour laisser place à une ligne totalement démunie de tache de couleurs jeune. La tète est munie de deux bandes noires entourant l'œil, propre à toutes les taeniura. Les beautés de Yunnan sont beaucoup plus légères en couleurs, presque hypomelanistic à l’âge adulte. Etant jeunes la yunnanensis sont muni de couleurs un peu plus terne que leurs ainée. On peut si on a de la chance car très très rare trouvé des formes d’Orthriophis taeniurus yunnanensis Hypomélanistic. Que nous verrons plus tard. Habitat : La beauté de Yunnan, est trouvée dans toutes les provinces de Yunnan dans un éventail, de la Birmanie, de la Chine, d'Inde, du Laos, de la Thaïlande, et du Vietnam. Taille moyenne : De 1.4 m à 1.6 m avec un maximum 1,8 m. Dentition : Aglyphe. Habitat : La beauté de Yunnan, est trouvée dans toutes les provinces de Yunnan dans un éventail, de la Birmanie, de la Chine, d'Inde, du Laos, de la Thaïlande, et du Vietnam. Température : 26-28°C au point chaud et 22/25°C au point froid. Hygrométrie : Environ 70 % à 80 % Terrarium : 120x60x60 cm au minimum Ponte : La femelle pond entre de 5 à 15 œufs rarement plus, en moyenne 10. -------------------------- Taeniura Mocquardi Photo source: Google Orthriophis taeniurus mocquardi a été décrite par (Schulz, 1996) Très peu de renseignement son trouvé sur cette sous-espèces. Mais je suppose qu’elle est assez similaire aux autres sous-espèces. Description : Cette sous-espèce est trouvée en Chine méridionale et au Vietnam nordique. Le modèle dorsal montre 2 rangées des taches minces, qui peuvent être reliées entre eux (dans la même rangée) aux lignes minces. On pourrait aisément si on ne connaît pas un peu c’est espèces les confondre avec des taeniuras taeniura. Leurs coup que nous ne voyons pas sur cette photo à tendance à tiré plutôt vers le orangée. Taille moyenne : De 1.6 m à 1.9 m. Dentition : Aglyphe. Habitat : Cette sous-espèce est trouvée en Chine méridionale et au Vietnam nordique. Température : 26-28°C au point chaud et 22/25°C au point froid. Hygrométrie : Environ 70 % à 80 % Terrarium : 120x60x60 cm au minimum ------------------------ Taeniura Scmackeri Photo source: Google Orthriophis taeniurus schmackeri a été décrite par (Boettger, 1895) Très peu de renseignement son trouvé sur cette sous-espèces. Mais je suppose qu’elle est assez similaire aux autres sous-espèces. Description : Le modèle dorsal se compose des taches très indistinctes Ça couleurs est plutôt brunâtre sur l’ensemble du corps uniformément. Que l'on peu observer sur la photo ci-dessus. Taille moyenne : De 1.6m à 2.20m Dentition : Aglyphe. Habitat : Originaire du Japon (Archipel des îles Ryu Kyu) Température : 28-30°C au point chaud et 25/26°C au point froid. Hygrométrie : Environ 80 % à 90 % Pour obtenir ce taux d’hygrométrie on procédera à des pulvérisations journalières en gardant le sol sec. Nourriture: Tous types de Rongeurs. Possèdent un gros appétit. Terrarium : 120x60x60 cm au minimum ------------------------------ Taeniura friesei Photo source: Google Orthriophis taeniurus friesei a été décrite par (Werner, 1928) Description : Il s'agit d'une couleuvre asiatique. La sous- espèce friesei est la plus répandue sur le marché. La couleur de cette couleuvre vire du jaune à l'olive ponctuée de taches noires dessinant des formes ovales ou en forme de losange. La dernière partie du corps est constituée d'une ligne jaune sur le dos avec les côtés noirs rayé de petit trait blanc. Certains individus peuvent être très contrastés avec beaucoup de jaune. Habitat : Endémique à l'île de Taïwan, fréquentant les forêts et les champs, et se retrouvant aux abords des habitations en quête de nourriture, et parfois même à l'intérieur de celles-ci. Taille moyenne : De 2,40 m pour les femelles, 1,80 m pour les mâles. Dentition : Aglyphe. Température : 28-29°C au point chaud et 25/26°C au point froid. Hygrométrie : Environ 60 % à 70 % Terrarium : 120x60x60 cm au minimum Ponte : La femelle pond entre 4 et 15 œufs, en moyenne 10. Copyright (c) 2007 Total Taeniura. Tous droits réservés.
  19. Ponte de pituophis catenifer affinis " Albinos Pondu le 19/05/2007
  20. Ponte d'Orthriophis Taeniurus Ridleyi Pondu le 20/05/2007
  21. Une petite scéance photo de deux de mes boas. Le male Boa constrictor impérator hetero albinos. Un de mes femelles Boa constrictor impérator " Colombienne" Le male Boa constrictor impérator hogg island A peine arriver il ma chopé
  22. Voilà des photos fraiche du jour le début de la parade amoureuse des Pituophis catenifer affinis "albinos" A suivre ...
  23. Voilà le couple de petit glouton. La femelle Le male
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