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RAF-nacannonce

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Tout ce qui a été posté par RAF-nacannonce

  1. Venez ici nous ecrire l'histoire des serpent si vous la connaissez. Du genre le premier regius albinos ect...
  2. http://pets.webshots.com/slideshow/556446701QDLeHZ?mediaPosition=10&track_pagetag=/page/photo/pets/reptiles/&track_action=/Shortcuts/Slideshow
  3. http://www.californiaherps.com/info/sounds.html
  4. http://www.veterinet.net/sante/nouvelle.asp?categ=4.4&no=506 Information à compléter par des textes législatifs plus récents concernant l'obligation de CDC au-dessus de 5 spécimens,sauf erreur de ma part
  5. L'ENCYCLOPEDIE EN LIGNE QU'IL NE FAUT PAS LOUPER http://www.embl-heidelberg.de/~uetz/LivingReptiles.html
  6. Les yeux des reptiles sont aussi fragiles que les nôtres.Petites blessures de la cornée,conjonctivites (yeux rouges et qui collent,assez fréquentes chez les tortues et lézards),abrasions dûes à des particules de substrat... Voici la marche à suivre en cas de souci: -Commencer par laver l'oeil avec de l'Ocryl(solution ophtalmique en vente chez les vétérinaires) pour voir de quoi il en retourne et éliminer les corps étrangers.Un lavage systématique sera d'autre part fait avant chaque soin.On presse le flacon assez fort pour faire gicler la solution dans l'oeil,le reptile n'en sera pas incommodé. -S'il y a infection ou inflammation/NAC Collyre chez les vétérinaires,3 à 4 fois par jour;demander conseil sur l'utilisation du produit,selon les problèmes rencontrés.A éviter absolument en cas de trou rétinien ou cornéen,ce produit est efficace dans les conjonctivites. -Un autre collyre (je n'ai plus le nom) en cas de plaies cornéennes. -Pommade à la vitamine A dans ce dernier cas,qui aide à la cicatrisation oculaire:déposer une tête d'épingle sur l'oeil du reptile,laver à l'Ocryl 1 à 2h après .Répéter l'opération 3 à 4 fois par jour.
  7. Les antibiothérapies par voie intramusculaire permettent de soigner de nombreuses pathologies chez les reptiles :pneumonies,problèmes respiratoires,septicémies,dermites bulleuses,et toute autre infection d'origine bactérienne.Ainsi,les dermites ET les pneumonies sont soignées avec le même antibiotique à large spectre,le Baytril (Enrofloxacine),dont le dosage doit être précis et méticuleux,étant donné sa toxicité et ses possibles effets secondaires ,similaires à la prise massive d'antibiotiques chez les êtres humains (fatigue,apathie,anorexie,régurgitations,diarrhées,éruptions cutanées...). Première règle d'or:un animal malade voit ses défenses immunitaires chuter ,et l'efficacité de tout traitement médical diminuer,si les températures de maintenance sont trop basses et/ou s'il est stressé.Une légère augmentation des températures de maintenance et une minimisation du stress (pas de manipulations ,isolation des spécimens malades en terrarium individuel,présence de cachettes multiples et adaptées)s'imposent donc. Par ailleurs,vu la durée et la fréquence de tels traitements,il n'est ni pratique,ni économique d'aller chez un vétérinaire tous les jours ou tous les deux jours.Certains font payer une consultation à chaque injection,profitant du fait que sans leur intervention,l'animal sera condamné à brève échéance.C'est pourtant assez facile à faire soi-même. 2e règle d'or:même pour un animal de petite taille,toujours se faire assister de quelqu'un pour la contention du "patient"lors d'une injection. -POUR LES SERPENTS:l'injection se fait dans le premier tiers du corps en partant de la tête:le système-porte rénal des ophidiens rendrait inefficace une injection pratiquée vers la queue.On repère la colonne vertébrale,on désinfecte la zone à piquer,et on visualise la section du corps du serpent comme un carré :la colonne doit se trouver au milieu du côté "haut" du carré,correspondant au dos.On piquera dans l'un ou l'autre des angles,en enfonçant l'aiguille DE QUELQUES MILLIMETRES SEULEMENT ET EN L INCLINANT A 45°,l'idéal étant qu'une autre personne tienne le serpent en même temps.On piquera bien entre deux écailles pour que l'aiguille passe sans problèmes,et on videra DOUCEMENT le contenu de la seringue.Une piqure trop profonde risquerait d'atteindre -et de perforer- un poumon,donc pour un regius de 5cm de diamètre on enfoncera de 5mm,et de 1-2 millimètres grand maximum pour une jeune pantherophis (elaphe)de 6mm de diamètre .La zone idéale se situe à un peu moins d'1/3 de la longueur du serpent en partant de la tête. -POUR LES LEZARDS ,TORTUES ET AMPHIBIENS:l'injection sera pratiquée dans un des muscles de la cuisse d'une patte avant ou arrière,en enfonçant l'aiguille de 2mm pour les petites espèces (geckos) et 5 pour les grands sauriens(iguanes,varans),les grosses tortues ... -Pour les injections sous-cutanées:pincer la peau entre les côtes de l'animal LEGEREMENT et introduire à peine l'aiguille avec un angle presque parallèle au corps de l'animal. -Pour les injections intraveineuses:il faut "l'oeil" pour repérer les veines apparentes sur l'animal et enfoncer l'aiguille dedans...mieux vaut ne pas risquer de le faire soi-même sauf si on est infirmière,il me semble que c'est là le type de piqûre le plus périlleux,les deux autres se faisant bien par soi-même.
  8. Voici une autre infection fréquente en captivité. SYMPTOMES: Stade 1:gonflement léger des gencives qui changent de couleur Stade 2:apparition de taches rouges sur la muqueuse buccale,parfois respiration gueule ouverte.Difficulté à ingérer les proies,anorexie progressive. Stade 3:l'animal ne s'alimente plus.Emission de mucus purulent par la bouche et /ou les narines avec une odeur nauséabonde. Stade 4:déformation des mâchoires,septicémie,mort. CAUSES: -températures de maintenance inadaptées,trop fraîches le plus souvent (baisse d'efficacité des défenses immunitaires) -manipulations excessives et intempestives -stress du transport,d'un nouvel environnement -sujet dominé par d'autres congénères -surpopulation du terrarium,stress dû à des colocataires gênants,de taille plus grande ou plus agressifs -courants d'air frais/froids -blessures de la bouche dûes à des proies vivantes (grillons ou criquets donnés sans qu'on aie pris soin d'enlever les pattes arrières,morsures de rongeurs) -carences alimentaires,de vitamines et de minéraux notamment -mauvais état général,dû à une parasitose non traitée ou à un autre problème de santé D'autres facteurs peuvent intervenir (habitat trop petit,manque de cachettes...),le plus souvent des facteurs de stress liés à la captivité et à de mauvaises conditions de transport ou de maintenance.Certains animaux importés développent rapidement la maladie ,lors du stockage chez les grossistes.C'est souvent une combinaison de plusieurs de ces facteurs,ou l'un d'eux poussé à l'extrême,qui déclenche la maladie. PROPHYLAXIE:il faut minimiser le stress pour l'animal,déparasiter dès l'arrivée,fournir une alimentation variée avec des suppléments de qualité et proscrire les manipulations inutiles.Une bonne maîtrise des paramètres d'élevage évitera bien des soucis.Ceux-cis doivent d'autant plus être corrigés,et les manipulations arrêtées,dès lors que la maladie apparaît. TRAITEMENT:il faut agir dès les premiers signes.Outre les mesures contre le stress et les corrections éventuelles des paramètres de maintenance,on badigeonnera les gencives des malades à l'eau vinaigrée ou à la Chlorexhidine diluée matin et soir à l'aide d'un coton-tige.Dès la fin du 2e stade,une antibiothérapie au Baytril est nécessaire :voir le topic dans cette même rubrique pour les injections,et celui sur la septicémie des serpents,pour la marche à suivre.Cette infection se soigne bien si on la prend à temps,mais elle peut entraîner une mort lente et inéluctable en 10 à 15 jours,parfois beaucoup moins.
  9. Pour une petite plaie ne nécéssitant pas d'urgence vétérinaire,voici la marche à suivre. -Nettoyer avec une compresse imbibée de sérum physiologique pour éliminer toutes les impuretés (en dosette,en pharmacie). -Désinfection 2 fois par jour à la Bétadine,ou à défaut à la Chlorexidine qui est plus agressive,mais surtout pas à l'alcool.L'eau oxygénée,à utiliser avec beaucoup de précautions,n'est conseillée qu'en cas de plaie sale et difficile à nettoyer:elle mousse et dissout les impuretés .A ne faire qu'une seule fois,passer à la bétadine ensuite. -Pour des plaies susceptibles d'être contaminées par des germes dangereux (morsure ou griffure de congénère,de rongeur...),vaporiser de L'orospray (chez les vétérinaires ) qui contient un antibiotique locale et combat les petites infections ou les prévient. -Pour les plaies non infectées,abrasions ,irritations de la peau ,petites brûlures sans gravité :Cetavlon en pommade.(En pharmacie). -Laisser bien sécher à l'air,ne pas mettre de pansement ni de compresse sauf avis vétérinaire ,mettre l'animal dans un bac de soins avec du sopalin ou du journal comme substrat.Poursuivre les soins au moins pendant une semaine ou jusqu'à cicatrisation. -Pour la ou les mues suivantes ,vérifier que l'exuvie s'est bien détachée sur et autour de la blessure.
  10. http://membres.lycos.fr/testudo/posologies.html
  11. Voici deux sujets d'inquiétude fréquents chez les terrariophiles,et quelques éléments de réponse,bien entendu j'invite tout le monde à les compléter,pour remédier à ces soucis. -LES MUES: Ce phénomène naturel et normal existe chez tous les animaux,y compris les mammifères qui perdent leur épiderme cellule par cellule,la couche inférieure se transformant petit à petit en cellules mortes qui sont éliminées au contact du milieu ambiant.Les reptiles muent de manière plus visible et en une seule fois.Un jeune individu en croissance muera plus souvent qu'un vieil adulte:on ne peut pas,pour une espèce donnée,donner une fréquence des mues ,cela dépend de beaucoup trop de facteurs,quantité de nourriture,chaleur,fréquence des repas,supplémentation...A titre indicatif ,un python regius subadulte (6 mois-2 ans)mue toutes les 4 à 7 semaines ,un jeune gecko léopard tous les 10 jours . La durée complète de la phase de mue est très variable:plusieurs jours chez les serpents des premiers signes jusqu'à la délivrance complète de l'exuvie ,à 1h ou 2h pour les geckos.Certaines espèces comme les Uromastyx ont une croissance lente,comparable à celles des tortues,donc ils muent rarement et le processus est lent,dans un milieu aride l'exuvie se détache lambeau par lambeau.La mue des amphibiens passe généralement inaperçue,on retrouve parfois l'exuvie dans l'eau (cas observé sur des Bombina orientalis).Beaucoup de geckonidés mangent leur mue,on n'en retrouve donc pas trace dans leur terrarium,et ils trouvent des nutriments intéressants dans leur propre exuvie.Un serpent en bonne santé doit faire une mue d'une seule pièce,un peu comme une longue chaussette enroulée.La mue est essentielle à la bonne santé de l'animal et cela peut gravement le perturber lorsqu'elle se passe mal:difficultés de locomotion,impossibilité de grimper (chez les geckos arboricoles),impossibilité de voir quand l'exuvie reste sur les yeux,donc de chasser...Si l'exuvie fait garrot sur un doigt,un bout de queue...,elle peut provoquer une nécrose nécéssitant une ablation chirurgicale rapide.Elle peut aussi empêcher l'animal de chasser les proies,donc de se nourrir:il faut alors malheureusement recourir au gavage au bout de 5-6 jours pour éviter qu'il ne dépérisse,avec tous les risques et le stress que l'opération suppose . CAUSES ET SOLUTIONS MAUVAISE MUE=MAUVAISE SANTE OU/+ MAUVAISE MAINTENANCE -La cause prnicipale de troubles de la mue (dysecdisis) est TOUJOURS une humidité ambiante insuffisante:le premier réflexe est donc de pulvériser le terrarium et d'y inclure éventuellement un bac d'eau,en suivant les recommandations propres à l'espèce,suivant son milieu d'origine.Un uromastyx,espèce désertique par excellence,craint l'humidité et donc on ne pulvérisera pas son terrarium et on ne lui mettra aucune gamelle d'eau,par contre un physignatus (tropical) ,espèce aimant en outre les bains,aura un grand bac d'eau tiède chauffée avec une résistance d'aquarium à 26-28° en permanence à disposition et on pulvérisera son terrarium matin et soir.Dans tous les cas,il vaut mieux s'assurer que l'humidité est correcte et faire de la prévention plutôt que de la remédiation.Il peut y avoir d'autres facteurs,comme le stress,une alimentation ou des températures inadaptées,une nourriture trop peu variée ou insuffisante,la présence d'une autre pathologie...n corrigera donc ces problèmes avant toute chose,s'il y a lieu.On veillera aussi à ce que l'animal dispose d'un accessoire servant de "grattoir" lui permettant de se débarasser de sa mue:pierre,branche ou écorce rugueuse. -Si malgré tout des problèmes de mue se présentent,que faire ? -Pulvériser régulièrement l'animal d'eau tiède -Augmenter l'humidité de son terrarium -Faire prendre des bains de 20 à 60 minutes d'eau à 30° dans laquelle on fera tremper un sachet d'infusion de camomille:cela va aider l'exuvie à se ramollir.Il faut surveiller le bain pour éviter les noyades et ne mettre que quelques centimètres d'eau,dans un récipient fermé avec juste quelques trous pour la circulation de l'air.Les pogonas apprécient de tels bains ,même sans problèmes de mue,tous les 15 jours ou toutes les semaines.Pour des uromastyx ou d'autres lézards désertiques à qui on ne laisse pas d'eau,personnellement quand j'en avais je donnais un bain par mois,en prévention(l'uromastyx gonfle comme une éponge pendant le bain,sans doute à cause de l'absorption tégumentaire d'eau,phénomène qui disparait peu de temps après le bain).Bien sécher l'animal après le bain et lui éviter les courants d'air.On pourra alors,si l'espèce n'est ni trop nerveuse,ni trop stressable,enlever délicatement à l'aide d'une pince à épiler les restes d'exuvie aux endroits les plus problématiques (queue,articulations,doigts,épines...);pour un souci au niveau des yeux,soit on lave en plus avec de l'Ocryl abondamment (solution de lavage occulaire,chez les vétérinaires) et on laisse faire la nature,soit on demandera l'aide d'un vétérinaire pour une partie si délicate .J'ai déjà pratiqué moi-même ce type d'opération sur un Uroplatus lineatus,mais c'est extrêmement risqué et le stress provoqué pour l'animal peut s'avérer aussi grave que le problème de mue en lui-même,il faut donc peser bien le pour et le contre avant de se lancer. -proscrire l'emploi de pommades grasses pour ramollir l'exuvie,à moins de transférer l'animal dans un terrarium avec sopalin ou papier journal,et qu'il ne puisse pas lécher la zone en question. -Pour les serpents,maintenir l'animal une fois baigné en douceur avec un gant et passer la main plusieurs fois sur toute la longueur du corps pour aider l'exuvie à se détacher. -Un bon produit:le Bio-Mist (T-Rex,en animalerie) en pulvérisation aidera aux problèmes de mues et nourrit l'épiderme. -Les blessures,cicatrices,zones infectées par des mycoses,les brûlures ou toute autre lésions de la peau sont toujours des endroits problématiques lors des mues,qu'il convient de surveiller de près. Dans tous les cas,il vaut mieux faire le nécéssaire AVANT l'apparition de tels troubles.Si les problèmes de mue persistent,et que les paramètres de maintenance sont bons ou ont été corrigés,un bilan chez un vétérinaire compétent sera alors de rigueur. LA DESHYDRATATION Non sans lien avec le problème précédent (c'est d'ailleurs pour cela que j'ai regroupé ces deux thèmes ) ,ce problème se manifeste surtout lors de l'achat d'un animal ayant été importé ,ou lors de périodes estivales particulièrement sèches et chaudes,ou encore si le milieu ambiant du terrarium est trop sec,que l'animal ne boit pas assez et/ou qu'il a trop chaud. Il est anormal,sauf dans certains cas,de voir des animaux désertiques boire abondamment:l'eau contenue dans la nourriture des Uromastyx ou des Phrynosoma par exemple,doit théoriquement leur suffire(sauf dans le cas de femelles agamidés ou geckonidés venant de pondre,on veillera alors à leur laisser un petut récipient d'eau à disposition).D'autre part,les reptiles quel que soit leur biotope concentrent les urines de manière à limiter au maximum les pertes d'eau.Un animal qui "boit comme un trou" est donc certainement victime de déshydratation.Mais dans la plupart des cas,et comme les reptiles sont incapables de nous faire savoir qu'ils manquent d'eau,cela passe inaperçu. SYMPTOMES Ils sont assez peu nombreux et pas toujours évidents à remarquer: -difficulté à produire des urates (urines blanches solides ,cela peut venir aussi d'une infection urinaire ou d'une pathologie rénale) -yeux ressortis,donnant l'impression d'être exhorbités -peau plissée:cela peut être normal chez certaines espèces,mais lorsqu'on pince légèrement la peau et qu'elle ne revient pas en place dans les 2 secondes qui suivent,c'est un signe patent de déshydratation. COMPLICATIONS Une déshydratation est potentiellement mortelle à assez court terme.Les espèces vivant en milieu humide et notamment les batraciens,y sont particulièrement sensibles.Le manque d'eau dans l'organisme peut provoquer le blocage des reins et une auto-intoxication par les déchets toxiques s'accumulant dans le sang et non éliminés.On peut aussi,si on attend trop pour agir,causer des dommages irréversibles sur le tractus rénalo-urinaire,même si on réussit à sauver l'animal. SOLUTIONS: -Des conditions de maintenance adaptées aux besoins de l'espèce -Le Bio-Mist déjà cité permet une réhydratation de l'épiderme,y compris chez les batraciens -un bain,sans infusion de camomille mais dans les mêmes conditions que celles données pour les problèmes de mue,tous les jours pendant 5 jours sur tout animal "suspect" -toujours laisser une coupelle d'eau propre aux animaux pendant la quarantaine -certains ne boivent pas de l'eau stagnante mais les gouttes qu'on pulvérise avec un vaporisateur dans le terrarium (geckos arboricoles) ou par goutte-à-goutte (caméléons) -Si possible SANS TOUCHER OU MANIPULER L ANIMAL ,mis à part des expèces peu craintives comme les pogonas,les uromastyx,les varans...,administrer le mélange suivant à raison de 0,5 à 1ml par 20 grammes de poids pour les animaux de moins de 100 grammes,et 1 à 2ml/25 grammes de poids pour les animaux plus lourds,tous les jours pendant une semaine,par voie orale à l'aide d'une seringue éventuellement munie d'une sonde en plastique pour éviter le refoulement et la régurgitation (cathéter,pas sûr de l'orthographe): Eau de source+électrolytes (vitamines EN PETITES QUANTITES et surtout minéraux),2 cuillers à thé de sel par litre et 6 cuillers à thé de sucre en poudre ,ou mieux,si on connait du monde en milieu hospitalier,on peut utiliser les poches de soluté pour perfusions,en s'assurant qu'elles ne contiennent que de l'eau et des électrolytes. -si la déshydratation s'accompagne d'anorexie:administrer à l'aide d'une petite seringue ,pour les végétariens,de la purée de fruits (petits pots pour bébé SANS FRUITS ACIDES NI JUS DE CITRON AJOUTE)et pour les carnivores et insectivores,du Réanymil (disponible chez les vétérinaires,excellent produit très riche et très rapidement digeste,pour les cas critiques) également par voie orale. J'invite tout le monde à ajouter ses expériences,à compléter ce début d'article,à émettre toutes les remarques que vous souhaitez.
  12. http://fr.wikipedia.org/wiki/Sphaigne http://www.aujardin.info/fiches/sphaigne-chiloe.php http://www.fnh.org/naturoscope/Flore/Fleur/Sphaign/ge1.htm
  13. extrait d'une des publications de la Global Gecko Association : "Placing young females with males before an average age of 12 to 15 months can have serious consequences .Thus too early breeding may occur ,causing the female to use its own bone calcium to form egg shells inside her body .Cases of bone deformations were reported ,especially by Eublepharis breeders ,but this phenomenon is common among most other gecko species ,i.e. Paroedura pictus .Furthermore ,birth defects are likely to affect the young occuring after such early matings ,eventually causing born dead ,or severely deformed hatchlings .Many of these clutches are likewise infertile .Serious muscular troubles may also affect the female whose body shape and size does not fit the production of a clutch ,eventually tearing off the belly wall or leading to internal organs damage .As a rule of thumb ,a careful selection and recording of the females 'age shall avoid any of the previous troubles". "Mettre en présence des femelles avant l'âge moyen de 12-15 mois avec des mâles peut avoir de graves conséquences .Ainsi ,une reproduction trop précoce peut se produire ,forçant la femelle à se servir de son propre calcium osseux pour former les coquilles d'oeufs dans son corps .Des cas de déformations osseuses ont été rapportés ,particulièrement par les éleveurs d'EM ,mais ce phénomène touche aussi la plupart des autres espèces de geckonidés,comme Paroedura pictus .De plus ,des malformations de naissance peuvent se produire sur les jeunes ,menant tout droit à des individus morts-nés ou porteurs de tares .De la même manière,beaucoup de ces pontes sont infertiles .De graves ennuis musculaires peuvent aussi affecter la femelle ,dont la taille et le volume du corps sont incompatibles avec le "stockage interne " des oeufs ,menant à l'éventration de la paroi abdominale ou à des dommages organiques internes .Comme règle d'or,on retiendra que les femelles doivent être sélectionnées avec soin et leur âge déterminé avec précision pour éviter les problèmes cités ".
  14. Contrairement à l’idée populaire, ces changements de couleur n’ont pas un but de camouflage et ne visent pas à reproduire fidèlement le milieu environnant. Les incroyables facultés de camouflage qu’on lui attribue ne sont que des affabulations… Les changements de couleur sont le résultat d’impulsions nerveuses, liées à l'état psychique et physiologique de l’animal (repos, exploration, stress, peur, agressivité, excitation sexuelle, gravidité, présence d’autres caméléons, pathologies…mais aussi intensité lumineuse, température…) et interviennent fortement dans la communication de ces sauriens, une communication essentiellement visuelle. De même pour l’anolis qui lui aussi possède cette faculté, de moindre ampleur certes, mais surtout des céphalopodes qui peuvent arborer des couleurs bariolées mouvantes se changeant en un quart de seconde en coloration cryptique, et même transmettre deux informations distinctes en colorant différemment la parie droite et la partie gauche de son corps…. La peau des caméléons est constituée de nombreuses couches cellulaires : - L’épiderme : La couche la plus externe, transparente, kératinisée, elle contient des guanocytes (cellules riches en pigment : la guanine), qui prend une couleur jaune si l’animal s’expose sous une lumière intense, et bleu si l’animal se trouve dans un endroit peu éclairé. - Couche des iridocytes : Ces cellules contiennent un pigment, la purine, contrôlant l’intensité de lumière traversant ces cellules ainsi que les couches sous-jacentes, et pouvant en modifier la direction. - Derme : C’est la couche des chromatophores constituée des érythrophores (rouges) et des xanthophores (jaunes). Ce sont ces cellules principalement qui, en changeant de forme, exposent des quantités différentes de pigments, ce qui modifie la couleur et l'apparence de l'animal. - Strate de mélanophores : La couche la plus interne, constituée de mélanophores, contenant un pigment noir, la mélanine, et des extensions projetées vers les couches supérieures permettant de refléter vers le haut la lumière bleu. Ils sont responsables chez l’homme du bronzage, des tâches de rousseur. Coupe longitudinale de peau de lézard : http://www.cicrp.jussieu.fr/nivet/Teguments/Lezard/rep1.jpeg L’action du système nerveux autonome permet de contrôler l’expansion et l’épaisseur des prolongements des mélanophores vers les cellules érythrophores et xanthophores et les iridocytes, en interaction avec la quantité et la qualité de lumière provoquent les changements de couleur du caméléon. Ces changements de couleur sont donc un phénomène à la fois physique et chimique. Chaque cellule pigmentaire est un petit sac élastique rempli d’une substance colorée et auquel sont attachés sur toute sa circonférence de fines fibres musculaires. Quand ces fibres sont relâchées, les parois élastiques du sac le réduisent à un point, quand les fibres se contractent fortement, les parois sont repoussées, et le point est remplacé par une forme étoilée de couleur. C'est pourquoi la coloration cadavérique est claire, car les fibres sont relachées. Les chromatophores sont des cellules fonctionnant indépendamment et sont le plus souvent commandés par voie hormonale. Bien qu’elles soient indépendantes, elles se contractent ou s’étirent généralement en groupe. La fermeture et l’ouverture alternée des chromatophores engendrent la plupart des couleurs de la peau, avec des combinaisons différentes de foncé et de clair produisant pour l’œil humain de vraies nuances et des dessins variés. Les colorations les plus spectaculaires sont observées lors de la période de reproduction, il ne faut pas oublier que ce phénomène n’est pas une pure coquetterie et a pour but de communiquer, soit pour attirer les femelles, soit pour éloigner un concurrent. En général un caméléon stressé ou apeuré adopte une coloration noire ( ici, Chamaeleo chamaeleon, suite la manipulation, espéce strictement protégée) Les mécanismes étant assez complexes et les publications anglophones, je ne maîtrise pas tous les éléments de contrôle nerveux et hormonal sur les changements de coloration. Cependant je fournis un lien pour les personnes intéressés comprenant un protocole complet et un schéma détaillant le processus de réaction à un stress sur les mélanophores. Ce mécanisme met en jeu une série de réactions du système nerveux autonome (neuro-hormonal), par l’intermédiaire de nombreuses hormones et neurotransmetteurs, de récepteurs et des mélanophores. (Remarque : les expériences ont étés réalisées avec des anolis) https://notes.utk.edu/bio/greenberg.nsf/93c3cdb85c9d4c7d85256876001faff2/16b5f418b10b413f85256a2c0059baf7?OpenDocument https://notes.utk.edu/bio/greenberg.nsf/854ba168246c6472852563ee006f31ee/8e5b0872f9fe5e90852565370082f835?OpenDocument Sources : -La communication animale – Dossier pour la science – Hors série janvier/avril 2002 -Les caméléons de montagne, de plaine et les caméléons nains – Editions de Vechhi – - L.Brunetti, L.Giandomenico et M.Millenfanti. - Chameleons! Online E-Zine: une excellente photo d’une femelle avant/apès stimulation visuelle d’un mâle, http://www.chameleonnews.com/colormechanism.html -Wikipedia: http://en.wikipedia.org/wiki/Chameleon#Change_of_colour - Batraciens et reptiles du monde, contenu intéressant sur les caméléons accompagné de photographies de qualité, http://www.batraciens-reptiles.com/cameleons.htm - Tégument des sauriens : Coupe longitudinale de peau de lézard, http://www.cicrp.jussieu.fr/nivet/Teguments/Lezard/teg4.html
  15. copier/coller d'un article trouvé sur le web les animaux sauvages captifs peuvent-ils rester " naturels " ? par Alain Zecchini 10 rue Rubens, 75013 Paris L'ontogenèse perturbée Stress et bien-être Des populations réduites 90% de la variation génétique sur 200 ans Défauts héréditaires et congénitaux La purge des allèles délétères Quels changements évolutifs ? La copie du vivant -------------------------------------------------------------------------------- Entre sélection artificielle et sélection naturelle, les espèces animales captives dans les établissements zoologiques subissent les pressions d'un environnement largement anthropisé. La petitesse de leurs populations les rendent plus sensibles aux perturbations génétiques, leur biologie et leur éthologie peuvent subir des changements. Des variations sont-elles à attendre dans les rythmes et les modes de leur évolution ? Ces questions sont particulièrement importantes pour les espèces qui font l'objet de programmes de conservation. La faune sauvage captive est présente dans les zoos et les parcs animaliers, les laboratoires, les établissements d'élevage et chez les particuliers. Il s'agit généralement d'espèces communes, mais aussi d'espèces menacées. La gestion de ces dernières, dans les établissements zoologiques, et le maintien de leurs caractères propres sont suivis avec attention, car les risques de leur disparition s'accroissent et des probabilités d'extinctions massives ont été avancées. Il a notamment été souligné que si toutes les espèces de mammifères et d'oiseaux actuellement menacées disparaissaient dans le siècle en cours, et si le rythme d'extinction se maintenait, la moitié de la plupart des représentants des ordres de mammifères et d'oiseaux seraient éliminés dans les siècles suivants. Les mammifères seraient davantage touchés, car leurs ordres sont représentés par moins d'espèces et les rythmes d'extinction plus rapides que chez les des oiseaux (1). Ainsi, il faudrait attendre de 500 à 1 000 ans, avec une stabilisation de la population humaine mondiale, pour que les conditions de restauration des habitats de la faune sauvage soient réunies ; dans l'intervalle, la planète pourrait perdre de 3 à 16 millions d'espèces ; les établissements zoologiques auraient donc un rôle d'" arches " (de Noé) pour recueillir un nombre variable d'individus d'environ 2 000 espèces de vertébrés terrestres (2). Les établissements zoologiques, depuis longtemps, ont commencé ce travail de préservation. 25 espèces proches de l'extinction ont pu ainsi être sauvées. Parmi les mammifères, le cheval de Przewalski (Equus przewalskii), le cerf du Père David (Elaphurus davidiensis), le bison d'Europe (Bison bonatus), l'oryx d'Arabie (Oryx leucoryx). Et, actuellement, de nombreuses autres espèces de différentes classes, vulnérables ou en danger dans la nature, sont concernées aussi par des programmes de conservation en captivité. Mais le bilan global reste faible. Il n'y a pas assez d'établissements, dans le monde, ni assez de place dans chacun d'entre eux, ni assez de financements, pour toutes les espèces menacées. Et puis, l'option de la captivité n'est pas la seule. Maintenir les animaux dans leurs habitats naturels, en dépit de l'ampleur des problèmes, reste une tâche indispensable et considérée comme prioritaire. Mais, dès lors que des espèces sont représentées en captivité, se pose la question de leur évolution dans un tel cadre, des changements qui peuvent les affecter. Surtout si l'objectif final est de procéder à des réintroductions ou des renforcements de ces espèces dans leur habitat naturel. [R] L'ontogenèse perturbée Comment évaluer ces changements ? Une première approche est de comparer, pour une même espèce, des individus captifs et des individus dans la nature. Cela ne va pas sans incertitudes. Outre l'insuffisance des données concernant les individus dans la nature, ceux-ci sont considérés à une certaine époque, ce qui signifie qu'il y a eu une évolution depuis l'état ancestral. La référence est donc relative. Une deuxième méthode est d'enregistrer les changements affectant une population captive sur plusieurs générations. Elle est en principe plus facile, mais à condition de connaître l'histoire de cette population. Les deux méthodes peuvent se combiner. En captivité, l'environnement global présente des différences plus ou moins importantes avec celui de la nature. Environnement physique, d'abord : avec la contraction et l'artificialisation de l'habitat (voire du climat). Environnement biologique : la boisson et la nourriture sont fournies en permanence ; les animaux sont à l'abri des prédateurs, et aussi des agents infectieux, des maladies et des parasites naturels (ils peuvent contracter d'autres affections en captivité). Environnement social : la densité et la composition des populations, ainsi que leur reproduction, sont largement déterminées par les gestionnaires des établissements ; l'homme, qui apparaît comme une espèce à laquelle les animaux doivent s'habituer, conditionne une part certaine de leur comportement. Tous ces facteurs peuvent influer sur la morphologie des espèces, leur physiologie et leur éthologie. On peut tout d'abord le constater au niveau de l'ontogenèse, en particulier pour le développement du système nerveux et du système musculaire. L'embryon est sensible aux perturbations nutritionnelles et environnementales, qui peuvent influer sur la croissance de ces deux systèmes. D'autant plus que les capacités de régénération de leurs cellules sont réduites, ce qui exposera l'adulte à des handicaps de coordination neuromusculaire, par rapport à la " règle " en vigueur chez son espèce (3). Ainsi, lorsque des œufs de tortues happeuses (Chelydra serpentina) sont mis à incuber sur des surfaces sèches, au lieu des surfaces humides habituelles pour cette espèce (l'absorption d'eau est nécessaire au bon développement embryologique), les animaux, à leur naissance, présentent une hypertrophie du cœur, qui pourrait être causée par une hypovolémie circulatoire (diminution du volume sanguin circulant) (4). Lors de la mise en œuvre de processus d'enrichissement (l'introduction de stimuli dans l'environnement d'un animal, de façon à renforcer ses capacités cognitives et instrumentales), on peut également relever plusieurs effets neuroanatomiques et neurochimiques : un accroissement de poids des régions corticales et un épaississement du cortex ; une augmentation de la cholinestérase (enzyme activant l'acétylcholine, laquelle transmet l'influx nerveux d'une excitation au niveau des synapses) ; une élévation des niveaux de l'ARN comparés à ceux de l'ADN (5). La nutrition à elle seule peut être un facteur de changement morphologique. Ce changement affecte en priorité la boîte crânienne avec, généralement, un raccourcissement et un élargissement de celle-ci (6). Des rhinocéros indiens (Rhinoceros unicornis) et de Java (Rhinoceros sondaicus) captifs avaient un crâne moins long et plus large, et une taille corporelle plus petite, comparativement aux normes de leurs congénères dans la nature ; chez deux rhinocéros de Sumatra (Dicerorhinus sumatrensis), la taille corporelle était au contraire plus importante, le crâne nettement plus long. Toutes ces modifications ont été attribuées au régime alimentaire (7). Les crânes de lions captifs (" Felis leo massaica ", i.e. Panthera leo massaicus) étaient beaucoup plus courts et plus larges, reflétant des changements semblables dans la structure de la mâchoire (en sus d'un assombrissement marqué de la couleur de la peau et d'une crinière plus abondante) (8 ). Plusieurs cas comparables ont été observés chez d'autres espèces, d'équidés en particulier. Tous ces exemples représentent des variations non héréditaires, qui sont dues à des changements dans l'environnement des animaux et qui sont théoriquement réversibles.
  16. La génétique et les phases Introduction à la génétique Que ce soit dans la nature ou en captivité,il arrive que certains individus soient porteurs de gènes codant pour des caractères qui différent du code génétique habituel d’une espèce. Ceci est particulièrement vrai notamment par le fait que ces individus porteurs, en se reproduisant avec non porteurs sont parfois susceptibles d’engendrer des mutations qui peuvent s’exprimmer sur plusieurs générations. Cet ensemble de générations qui se succédent, on l’appelle la lignée.Ce que l’on appelle un géne, il s’agit d’une portion de chromosome codant pour une caractéristique précise.Les gènes peuvent donc influer à la fois sur les caractéristiques physique(couleur de peau,morphologie, sexe…) et mentales du nouvel individu. Pour définir les caractéristiques génétiques des individus, on parle alors de phénotype et de génotype. Le phénotype ce sont les caractéristiques visibles du nouvel individu. Quant au génotype, on le définit comme étant la composition génétique du nouvel individu. Le génotype peut parfois être constitué d’allèles que l’on définit comme étant les différentes versions d’un gène. On dira alors que d’un individu possédant deux allèles identiques pour un même gène qu’il est homozygote tandis qu’en ce qui concerne un individu possédant deux allèles différant pour un même gène qu’il est hétérozygote. D’autres part en génétique, on utilise souvent lorsqu’on parle des allèles, des termes de dominant et récessif. L’allèle que l’on définit comme dominante c’est celle qui jouera un rôle prioritaire dans la détermination des caractéristiques du nouvel individu. Tandis que l’allèle récessif déterminera les caractéristiques génétiques cachées du nouvel individu. Quoiqu’il en soit l’allèle dominante s’exprime principalement à l’état hétérozygote tandis que l’allèle récessives s’exprime principalement à l’état homozygote. Le phénomène des phases et la génétique Dans la nature, les individus pourvus d’anomalies génétiques demeurent souvent non-viable et sont souvent radicalement éliminées par un processus de sélection naturelle. Il en est tout le contraire des individus non porteurs ou porteurs sains qui ont de meilleures chances de survie. En captivité, les individus mutants et pourvus d’anomalies génétiques ne connaissent pas les contraintes de la sélection naturelle car vivant dans un milieu artificiel. Ce qui implique que les races ainsi que les phases peuvent se perpétuer normalement et ceci sur plusieurs générations. Par exemple un gecko léopard de phénotype sauvage sera capable de vivre normalement dans son habitat naturel car sa coloration lui permet de se camoufler facilement et donc d’échapper aux prédateurs. Il en sera tout le contraire en ce qui concerne un gecko léopard albinos. Les mutations sont souvent accidentelles mais peuvent être provoquées par l’homme D’autre part il est intéressant de constater que ce phénomène peut-être influencé indirectement ou directement par l’homme. En effet l’homme en sélectionnant et en croisant des individus porteurs avec des non porteurs et inversement peut favoriser l’apparition d’individus répondant aux critères qu’il recherche(esthétisme, facilité d’élevage…).Le processus de sélection artificielle est particulièrement efficace puisque l’éleveur peut mettre l’accent sur certains caractères précis de la morphologie de l’individu(accentuer sur certains traits du pelage ou de la peau ou encore sur des caractéristiques telles que la taille…) Il est par ailleurs intéressant de constater qu’en terrariophilie de nombreuses phases de reptiles sont nés grâce à la sélection artificielle qui fut couramment pratiqués et banalisés par des éleveurs américains et européens et ceci sur des espèces relativement courantes(Pantherophis guttatus,eublepharis guttatus).On compte par ailleurs une cinquantaine de mutations aussi délirantes les unes que les autres de Pantherophis guttatus. Aussi bien dans le milieu aquariophile que dans le milieu terrariophiles, le cas de la sélection artificielles est source de nombreuses divergences. Certains y sont favorables car ils veulent obtenir des individus qui satisfont leurs goûts en termes d’esthétisme ou autres. D’autres y sont défavorables car il pense que les individus demeurent plus intéressant sous leurs caractères sauvages. Ils sont puristes. Ils pensent que la sélections artificielles dénature l’espèce car elle engendre l’apparition d’individus mutants qui ont des caractéristiques physiques ou mentales qui les handicapent par rapport aux formes sauvages. Tel est le débat qui règne dans le milieu terrariophile. les lois de la génétique Les lois Mendel ainsi que celles de Punett constituent les principales lois qui déterminent la transmission des caractères génétiques. Prenons un exemple:On a deux géniteurs. L’un est albinos(le mâle) et l’autre normal(la femelle. Le géniteur mâle sera désigné par le terme aa tandis que l’individu normal sera désigné par le terme AA.Et bien aprés les avoir fait se reproduire et ceci suivant les lois Mendel et celles de Punett, et bien on sera censé obtenir ce résultat:Tous les individus seront hétérozygotes.albinos Par contre si on prend le cas d’une reproduction entre des individus normaux avec des individus normaux ,Tous les individus seront normaux. Là ou cela se complique c’est lorsqu’on fait reproduire des individus hétérozygotes avec des individus héterozygotes avec d’autres individus du même type.On obtiendra alors à la fois des individus normaux,hét.albinos et albinos. Les lois Mendels et Punett peuvent être également formulées de maniére à établir d’autre combinaisons de transmission génétiques plus complexes. Mais cependant nous ne les aborderons pas ici et nous préférons laisser aux gens intéressés par la génétique de les découvrir dans des sites ou des ouvrages plus spécialisés. Conclusion : Les phases sont le fruit d’un long travail de sélection et de mutation génétique qui se poursuivent sur une lignée composée de plusieurs générations d’individus et dont le phénotype et le génotype sont déterminés par une transmission de caractères héréditaires.
  17. http://video.google.fr/videoplay?docid=-8784964929278982067&q=caiman
  18. http://www.reptileauctions.com/
  19. RAF-nacannonce

    Site gecko

    http://afghangeckos.netfirms.com/
  20. Arrêté du 21 novembre 1997 définissant deux catégories d'établissements, autres que les établissements d'élevage, de vente et de transit des espèces de gibier dont la chasse est autorisée, détenant des animaux d'espèces non domestiques La ministre de l'aménagement du territoire et de l'environnement, Vu le règlement du Conseil des Communautés européennes no 338/97 du 9 décembre 1996 relatif à la protection des espèces de faune et de flore sauvages par le contrôle de leur commerce ; Vu le livre II (nouveau) du code rural, et notamment ses articles L. 211-1, L. 211-2, L. 213-3 et R. 213-11 ; Vu l'arrêté du 11 septembre 1992 relatif aux règles générales de fonctionnement et aux caractéristiques des installations des établissements qui pratiquent des soins sur les animaux de la faune sauvage, Arrête : Art. 1er. - Appartiennent à la première catégorie prévue à l'article R. 213-11 du code rural regroupant les établissements, autres que les établissements d'élevage, de vente et de transit des espèces de gibier dont la chasse est autorisée, hébergeant des animaux vivants d'espèces non domestiques qui présentent des dangers ou inconvénients graves pour les espèces sauvages, les milieux naturels ainsi que pour la sécurité des personnes : - les établissements de présentation au public ; - les établissements d'élevage, de location, de vente ou de transit lorsqu'ils détiennent des animaux dont la capture est interdite en application de l'article L. 211-1 du code rural ou appartenant à des espèces inscrites à l'annexe A du règlement du 9 décembre 1996 susvisé ou lorsqu'ils détiennent des animaux d'espèces dangereuses. Toutefois, un arrêté du ministre chargé de l'environnement peut fixer une liste dérogataire d'espèces inscrites à l'annexe A auxquelles ne s'appliquent pas les dispositions du présent article . Art. 2. - Appartiennent à la seconde catégorie prévue à l'article R. 213-11 regroupant les établissements, autres que les établissements d'élevage, de vente et de transit des espèces de gibier dont la chasse est autorisée, hébergeant des animaux vivants d'espèces non domestiques qui, ne présentant pas de dangers ou inconvénients graves pour les espèces sauvages, les milieux naturels ainsi que pour la sécurité des personnes, doivent néanmoins respecter les prescriptions édictées en application de l'article R. 213-6 du code rural : - les établissements d'élevage, de location, de vente ou de transit lorsqu'ils ne détiennent pas d'animaux dont la capture est interdite en application de l'article L. 211-1 du code rural ou appartenant à des espèces inscrites à l'annexe A du règlement susvisé autres que celles figurant sur la liste dérogataire mentionnée à l'article 1er et lorsqu'ils ne détiennent pas d'animaux d'espèces dangereuses ; - les établissements habilités à héberger, soigner et entretenir les animaux de la faune sauvage momentanément incapables de pourvoir à leur survie dans le milieu naturel mentionnés à l'article 1er de l'arrêté du 11 septembre 1992 susvisé. Art. 3. - Sont considérées comme dangereuses les espèces dont la liste est fixée en annexe au présent arrêté. Art. 4. - Le directeur de la nature et des paysages est chargé de l'exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française. Fait à Paris, le 21 novembre 1997. Pour la ministre et par délégation : Par empêchement du directeur de la nature et des paysages : L'ingénieur du génie rural, des eaux et des forêts, J.-J. Lafitte A N N E X E LISTE DES ESPECES CONSIDEREES COMME DANGEREUSES Mammifères Ordre des carnivores : espèces dont le poids adulte est supérieur ou égal à 6 kilogrammes. Ordre des primates. Ordre des proboscidiens. Ordre des périssodactyles : - famille des rhinocérotidés ; - famille des tapiridés ; - famille des équidés. Ordre des artiodactyles : - famille des camélidés : - Camelus bactrianus ; - famille des suidés ; - familles des tayassuidés ; - famille des hippopotamidés ; - famille des cervidés, à l'exception des genres Hydropotes, Mazama et Pudu ; - famille des giraffidés ; - famille des bovidés : - sous-famille des bovinés, à l'exception du genre Tetracerus ; - sous-famille des bosélaphinés ; - sous-famille des tragélaphinés ; - sous-famille des réduncinés ; - sous-famille des alcélaphinés ; - sous-famille des aépycérotinés ; - sous-famille des hippotraginés ; - sous-famille des caprinés : espèces dont le poids adulte est supérieur ou égal à 50 kilogrammes. Marsupiaux : espèces dont le poids adulte est supérieur ou égal à 25 kilogrammes. Oiseaux Ordre des struthioniformes : - famille des struthionidés ; - famille des rhéidés ; - famille des dromaiidés ; - famille des casuariidés. Reptiles Ordre des squamates : Sous-ordre des ophidiens : - famille des atractaspididés : - Atractaspis spp ; - famille des boïdés : espèces dont la taille adulte est supérieure ou égale à 3 mètres ; - famille des colubridés : - Boiga spp ; - Dispholidus typus ; - Natrix tigrina ; - Rhabdophis tigrinus ; - Thelotornis capensis ; - Thelotornis kirtlandii ; - famille des élapidés ; - famille des vipéridés ; Sous-ordre des sauriens : - famille des hélodermatidés : - Heloderma spp ; - famille des varanidés : - Varanus spp : espèces dont la taille adulte est supérieure ou égale à 3 mètres. Ordre des crocodiliens. Ordre des chéloniens : espèces dont la largeur de la bouche à l'âge adulte est supérieure ou égale à 4 centimètres, appartenant aux familles suivantes : - famille des chélydridés : - Chelydra spp ; - Macrochelys spp ; - Macroclemys spp ; - famille des kinosternidés : - Staurotypus spp ; - famille des pélomédusidés : - Pelusios niger ; - famille des podocnémididés : - Erymnochelys spp ; - Peltocephalus spp ; - Podocnemis spp ; - famille des trionychidés : - Amyda spp ; - Apalone spp ; - Aspideretes spp ; - Chitra spp ; - Pelochelys spp ; - Rafetus spp ; - Trionyx spp ; - famille des chéloniidés : - Eretmochelys spp ; - Caretta spp ; - Lepidochelys spp ; - famille des dermochélyidés : - Dermochelys coriacea. Amphibiens Phyllobates spp. Poissons Chondrichtyens. Ostéichtyens : Classe des actinoptérygiens : - sous-famille des scorpaénidés ; - sous-famille des synancéidés ; - sous-famille des trachinidés. Scorpions Arachnides Ordre des aranéides : - sous-ordre des mygalomorphes ; - sous-ordre des aranéomorphes ou labidognathes : - Latrodectus spp ; - Loxosceles spp ; - Phoneutria spp. Mollusques Gastéropodes : - famille des conidés. Céphalopodes : Ordre des octopodes : - Hapalochlaena maculosa ; - Hapalochlaena lunulata. Myriapodes Scolopendromorphes. Observation : sont des espèces considérées comme dangereuses toutes les espèces des taxons des rangs les plus bas figurant dans la liste ci-dessus.
  21. Quel substrat choisir ? Par substrat nous entendons : Ce qui recouvre le plancher du terrarium et sur lequel l’animal va vivre. Le substrat doit avoir trois qualités principales : Être hygiénique (ne pas représenter de danger direct pour les animaux comme provoquer des blocages intestinaux après ingestion, ne pas favoriser la multiplication d’acariens et autres vermines), résister à l’humidité si elle est élevée et correspondre aux mœurs fouisseurs ou non de l’animal. Éventuellement, selon le nombre de terrariums qu’on possède : Être économique, facile à changer. L’aspect purement pratique devient nécessaire lorsqu’on possède de nombreux animaux, néanmoins, l’aspect esthétique peut être pris en compte si l’on désire créer un beau terrarium de décoration ou si on possède peu de terrariums et le temps pour s’en occuper. Voici quelques types de substrat et leurs avantages et/ou inconvénients : 1 : les substrats non meubles : D’un point de vue général ces substrats sont faciles à changer mais ne conviennent qu’aux animaux non fouisseurs et arboricoles. Avantage côté insectivores : Les proies ne peuvent pas s’y enfouir comme dans le cas des substrats meubles les laissant disponibles aux animaux. Ils retiennent en revanche mal l’humidité mais sont très hygiéniques. Le papier journal : Peu esthétique il est avant tout utile et économique. Néanmoins il supporte mal l’humidité et est réservé aux terrariums secs ou non pulvérisés et doit être retiré quand un animal a renversé son bac d’eau. L’encre contenue dans le papier journal est alimentaire et ne présente aucun danger. On utilise ce substrat pour des animaux non fouisseurs ou pour les nouveaux nés. Pour les animaux fouisseurs on peut néanmoins utiliser du papier journal passé à la broyeuse, mais autant utiliser des copeaux ! Le papier journal trouve toute son utilité pour les animaux en quarantaine ou en soins vu son côté hygiénique et facile à changer. Le papier essuie-tout : Il est préférable au papier journal car plus confortable, résistant à l’humidité mais c’est sûr… Il n’offre pas de lecture et ne participe pas à l’épanouissement intellectuel de nos animaux si tant est qu’aujourd’hui les journaux participent encore à l’épanouissement de qui que se soit. Le papier essuie-tout est plus avantageux car absorbant et ne déteignant pas, mais pour les grands terrariums, son déroulement en feuilles assez petites rend la tache fastidieuse, il est plus indiqué pour les petits et moyens terrariums et les boites type Geo. C’est également un produit économique et hygiénique pour peu qu’on évite les papiers parfumés ! Le gazon synthétique : Nous parlons ici de gazon synthétique et non de moquette verte. Ce substrat inapproprié pour les espèces fouisseuses à moins de leur mettre une boite remplie de copeaux, est très hygiénique et en plus, esthétique. Mais il ne retient pas l’humidité. Imputrescible et lavable, il suffit d’enlever le tapis découpé à la bonne mesure et de le rincer à l’eau chaude puis de le brosser. Conseil personnel : Pour certains terrariums j’utilise ce système (Boa constrictor, tortues terrestres). Je découpe toujours deux tapis identique, l’un est mis dans le terrarium l’autre gardé en réserve. Il suffit de retirer le sale et mettre le propre ce qui laisse le temps de nettoyer correctement le tapis sale et de le laver à l’eau de javel à laquelle il résiste*. On utilise cette matière dans de nombreux cas : Tortues, lézards, Amphibiens, insectes non fouisseurs. Moquette verte (ou autre moquette) Cette moquette est constituée de boucles de fibres synthétiques. Elle est imputrescible et confortable, résiste à la javel et a tous les avantages du gazon synthétique hormis, justement les boucles. En effet, ces boucles s’étirent facilement, donc les animaux pourvus de griffes peuvent s’enrouler des fibres autour des doigts et se blesser jusqu’à l’amputation. La moquette verte n’est donc utilisable que pour les serpents qui, jusqu’à preuve du contraire, ne peuvent s’enrouler les doigts dans les fibres vu qu’ils n’en ont pas ! En revanche ils peuvent, lors d’une attaque de proie ratée, morde la moquette, ça m’est déjà arrivé, il faut alors les aider à se décrocher, mais en général, on est toujours présent quand on nourrit les animaux ! 2 : Les substrats meubles : (ces substrats conviennent pour des animaux à tendance fouisseurs) Les copeaux blancs : Je n’utilise pas ici le terme de « copeaux pour rongeurs » car ils sont contre-indiqués, parce que because la poussière. Les copeaux pour rongeurs vendus à bon marché dans les animaleries sont certes exempts de germes, ils sont néanmoins poussiéreux. Rappel : Les Reptiles ne peuvent éternuer correctement (absence de diaphragme) et chasser les impuretés de leurs fosses nasales. On utilise donc des copeaux certes de même type mais dépoussiérés. Si on utilise des copeaux pour rongeurs il faut les tamiser. Comment trouver une bonne qualité : Deux méthodes : Regardez au fond du sachet s’il n’est pas plein de dépôt de poussière ou, mieux encore, mais il faut l’ouvrir et donc l’avoir acheté : Jetez une poignée de copeaux en l’air, si de la poussière se ballade dans l’air, ne l’utilisez pas. La marque que nous utilisons au RTC, disponible au siège et dans les sections locales. Ce matériaux est très utile : Hygiénique, très facile à changer, absorbant mais pas trop ! Il absorbe en effet l’urine ou s’agglomère sur les excréments et les assèche, mais une grande quantité d’eau ou une trop forte humidité crée des paquets de copeaux qui moisissent. Il est donc contre-indiqué pour les terrariums humides. Pour les terrariums secs ou les grands terrariums (boidés, varans) il est parfaitement indiqué. Les animaux peuvent en ingérer sans problème, sa finesse garantie sa digestion ou son évacuation, aucune occlusion n’a pu être imputée aux copeaux de bonne qualité. Les écorces de pin : On trouve des écorces spéciales reptiles ou des écorces de pin en jardinerie. Jugées par certains néfastes à cause d’émanations de phénol caractéristique des résineux, d’autres les utilisent depuis des années sans le moindre soucis. C’est un substrat esthétique et retenant bien l’humidité. Acide, il ne pourrit pas (sauf s’il est détrempé !) et est le plus indiqué pour les terrariums très humides (Amphibiens, certains lézards). Il est tout de même conseillé de le rincer à l’eau très chaude (+ de 60°, température où la quasi totalité des bactéries meurent) voire bouillante puis de bien le faire sécher avant utilisation. Les plaquettes de chêne : Pour ma part, c’est mon substrat de prédilection. Le chêne est neutre et réputé très résistant. On trouve ces petits éclats sans arrêtes vives de chêne dans les jardineries (Botanic par exemple). De couleur brun clair, ils conviennent à tous les types de terrariums vu le caractère quasi imputrescible du bois de chêne. Ces cubes font 10 à 40 mm et sont assez fin. Non poussiéreux, on peut néanmoins le rincer avant utilisation. C’est un substrat qui me donne entière satisfaction et que je recommande. Les éclats de hêtre : Sur le même principe que les plaquettes de chêne, on trouve des éclats de hêtre de toute taille dans les animaleries ayant un rayon reptiles ou en gros. C’est également un bois résistant. Our les terrariums humides on utilise les plaquettes, pour les terrariums secs des copeaux ou des plaquettes. L’aspen : Vendu dans les animaleries, ce substrat réservé aux terrariums secs est très avantageux mais cher sauf si on peut s’en procurer en gros. Confortable, il supporte mal l’eau. La tourbe : On l’utilise surtout pour les amphibiens et les arthropodes. Son acidité (tourbe blonde) réduit presque entièrement l’apparition d’acariens et de moisissures. Mais elle doit toujours être humide sinon elle devient poussiéreuse et dangereuse, elle est donc réservée à des terrariums très humides. Contre-indiqué pour les reptiles car les fibres sèches pénètrent et obstruent les voix aériennes. Adaptée aux amphibiens et aux Mygales ou insectes voire aux lézards strictement arboricole quoique inutile dans ce cas. Le terreau : On peut l’utiliser pour certains insectes comme les Iules, les cétoines… On utilise un terreau pur, sans ajout d’engrais ou de fumier. Malheureusement, avec l’humidité, des acariens, des collemboles et autres bestioles ainsi que des champignons vont y proliférer, mais s’il reste sec, il est moins poussiéreux que la tourbe. Contre-indiqué pour les Reptiles. Le sable : Généralement contre-indiqué pour la quasi totalité des reptiles : Il s’incruste entre les écailles et provoque des infections de la peau, il est souvent ingéré et bloque les intestins. On peut l’utiliser pour certains insectes ou pour le mélanger à la tourbe chez les Amphibiens ou les insectes. Mais ça s’arrêt là ! Quant au « sable calcique » il faut se méfier des étiquettes ! En effet, ce sable est censé être composé de calcite broyée et donc de calcium quasi pur, se dissolvant dans le système digestif et apportant en plus du calcium. Mais j’ai fait l’essai avec une marque et à mon avis beaucoup d’autres sont du même acabit : J’ai pris du sable calcique que j’ai versé dans un verre et j’ai versé dessus du vinaigre. Normalement, la réaction chimique entre l’acidité du vinaigre et le calcium aurait dû provoquer de la mousse et dissoudre le sable. Or, à part un petit « pssschit » insignifiant, rien de tout cela ne s’est passé ! Il n’y a donc pas de calcium ! Il s’agit parfois seulement de sable siliceux (sable classique) recouvert d’une pellicule de carbonate de calcium. Pour certains serpents comme les Cerastes ou certains Eryx purement déserticoles ou les lézards comme Scincus scincus ou les Uromsatyx on peut utiliser du sable mais je n’en voit pas l’intérêt surtout que le sable est très lourd ! Vincent Noël (membre du RTC) * : Remarque sur l’utilisation l‘eau de javel : Utilisez une eau de javel bien diluée. S’il s’agit de matière non absorbantes (tapis, verre, pierres), il suffit de rincer à grandes eaux et de laisser sécher, les résidus de chlore s’évaporent. Il vaut mieux ne pas l’utiliser sur des matériaux poreux, sauf peut-être les branches, mais il faut bien les rincer et les laisser sécher plusieurs jours et les rincer à nouveau. "
  22. Les Sept piliers de la sagesse terrariophile. 1. Réfléchir avant d’acheter : Il est plus que conseillé de se renseigner sur la taille et les moyens nécessaires pour élever un animal avant de l’acheter car si on peut facilement craquer sur un jeune Python réticulé, les ennuis viendront vite avec sa croissance spectaculaire ! De plus il est difficile de vendre un grand sujet. 2. Respecter l’animal : Chaque espèce possède son caractère même s’il y a de fortes disparités entre individus. Un animal n’est pas un jouet, il n’est pas fait pour être exhibé à outrance et dans n’importe quelles conditions. Si les manipulations sont un moyen de familiariser l’animal avec la présence humaine ces manipulations doivent être justifiées. Les animaux de terrarium aiment la tranquillité et la chaleur, lorsqu’on sort son animal du terrarium on le sort d’un milieu où il est à l’aise et où les conditions sont optimales vers un milieu dangereux, stressant et souvent trop froid. 3. Acheter des animaux nés en captivité : Ce n’est pas toujours possible ou parfois difficile à trouver et cela demande de la patience. Mais le jeu en vaut la chandelle car ce sont des animaux plus robustes, moins agressifs et cela n’endommage pas les souches sauvages. 4. Les bons paramètres : Les animaux de terrarium vivent dans des terrariums parce qu’ils sont physiologiquement dépendants de conditions climatiques particulières qu’on ne peut sous nos climats reconstituer qu’artificiellement. Un iguane n’a pas à se promener librement dans un appartement à température « humaine », c’est de la maltraitance, son corps n’est pas « programmé » pour ce climat. C’est à vous de vous mettre à SA place et non lui de se mettre à VOTRE place, c’est au terrariophiles de s’adapter aux besoins des animaux et non aux animaux de s’adapter aux caprices du terrariophile… De toute façon ils en sont incapables. 5. Reproduire ses animaux : Ce n’est bien sur pas une obligation, ainsi la plupart des amateurs au bout d’un moment recherchent la reproduction de leurs animaux. C’est un moyen d’équilibrer son budget mais surtout une grande satisfaction et la preuve qu’on maintient ben ses animaux. De plus cela permet de fournir d’autres amateurs des animaux nés en captivité. 6. Respecter la Loi : Même si la loi n’est pas toujours rationnelle et cultivée par des idées fausses, on ne peut la changer et changer les mentalités qu’en la respectant en montrant e monde terrariophile comme respectable au même titre que les aquariophiles ou les passionnés de chevaux ! Après tout ce sont des animaux comme les autres et leur image dépend beaucoup de l’image de celui qui les maintient. 7. Respecter les autres : Tout le monde ne s’est pas débarrassé des préjugés ancestraux et la phobie des reptiles ou des araignées reste vivace même au XXI ème siècle. Les reptiles ou mygales ne doivent pas être utilisés comme objet de provocation ce qui ne fait qu’empirer l’image que les gens ont des reptiles et des terrariophiles.
  23. En quoi acheter ou construire son terrarium ? Bois, verre, plexiglas et autres matériaux… Petit bilan. Le Verre : Avantages : Imputrescible et hygiénique. Il convient pour les terrariums humides où la moisissure peut se développer. Facile à nettoyer. Un coup d’éponge et hop ! Transparent : La lumière entrant dans le terrarium, cela autorise mieux un éclairage global de la pièce et non d’appoint tout en voyant les animaux. Coût : les terrariums en verre sont de moins en moins chers. Ne se déforme pas sous l’effet de la chaleur (aucune dilatation)… Mais peut se fissure après un choc thermique violent ! Longévité : indéfinie si on en prend soin ! Aucun entretien nécessaire du style le peindre. Peut se stocker n’importe où sans se déformer ou moisir. Placement des chauffages : On peut placer les chauffages, au sol ou aérien, hors du terrarium, le verre communique la chaleur. Etanche. (Selon la qualité du collage) Inconvénients : Fragilité : casser comme du verre ! L’expression est célèbre néanmoins le verre est plus tolérant qu’on le croit. Sa solidité dépend de son épaisseur. Le danger sont les chocs, on peut empiler des terrariums en verre les uns sur les autres du moment que les masses sont bien réparties. Le milieu d’une plaque de verre reste le point faible. Plus une plaque est grande plus elle est fragile. Poids : Pour les grands terrariums, en plus de leur fragilité, il y a le poids. Plus les plaques sont grandes plus elles doivent être épaisse pour éviter qu’elles se brisent d’où un poids parfois très conséquent ! Faible isolation thermique : la déperdition de chaleur est importante. Le travail : travailler le verre n’est pas facile, construire un terrarium soit même en verre demande une certaine habileté. Résumé : Il reste la star ! Son aspect hygiénique et imputrescible en fait le matériau idéal pour tous types de terrariums son coût baisse d’années en années et celui qui a trouvé l’astuce pour se procurer du verre à peu de frais est assis sur une mine d’or car le verre au détail reste malheureusement très cher… Etrange car ce n’est jamais que du sable fondu ! Le Bois : Avantage : Coût : Le bois n’est pas trop cher, on en trouve pour tous les prix. Travail facile : Construire un terrarium en bois, assembler ou couper du bois est un jeux d’enfants ! plus tard on peut à tout moment ajouter des aérations ou percer des trous pour des câbles. Solidité : le bois est çà l’épreuve des coups (mais pas du feu !). il supporte de lourdes charges mais a tendance à travailler sous l’effet de la chaleur, de la différence de température intérieur-extérieur, de l’humidité. Souvent les vitres coulissantes sont plus ou moins difficiles à ouvrir selon que le chauffage est e route ou non car le bois se dilate. Faire tomber un terrarium en bois reste moins dangereux qu’un terrarium en verre ! Poids : léger ! sauf si vous prenez du chêne massif !!! Isolation thermique : c’est un bon isolant, mais il est impossible du coup de placer des câbles chauffants pour le terrarium (à moins par exemple de prévoir un fnd en verre). Le double fond est nécessaire pour placer le chauffage au sol. Inconvénients : Putrescible : L’humidité n’est pas l’ami du bois ! il est préférable de le réserver aux terrariums sec ou à humidité ambiante. Néanmoins, le bois a fait des progrès ! Il résiste mieux l’humidité notamment le mélaniné spécial pièces humides. En revanche, un bac d’eau renversé et c’est la catastrophe ! Pensez par exemple à faire des joints de silicone aux angles pour éviter les infiltrations d’eau. Evitez les bois non mélaninés, il faut les peindre régulièrement ! Et on ne connaît pas la toxicité des laques sur nos animaux dans des milieux humides. Longévité assez faible. L’opacité : Eclairez une pièce qui contient que des terrariums en bois et l’intérieur sera totalement sombre ! Hygiène : oins bonne surtout si le bois n’est pas mélaminé et les angles non siliconés car il reste un matériaux poreux où les germes peuvent se loger. Pas étanche du tout ! Résumé : le principal problème du bois reste sa faculté de se dilater qui peut amener à de mauvaises surprises (vitres coulissantes bloquées). Ne pas négliger les renforts ! En revanche sa légèreté et sa solidité permet toutes les maladresses sans parler qu’on peut y percer des trous et autres rainures à notre guise ! Personnellement c’est mon matériaux préféré, mais il est à bannir dans le cas de terrariums humides. Le plexiglas : Avantages : Travail : se travaille comme le bois ! Imputrescible et hygiénique. Léger. Etanche. Résistance : souple il résiste aux chocs mais… Inconvénients : Il raye !!! Un rien crée des rayures, un lézard qui a pour habitude de griffer les vitres le rendra opaque en quelques mois !Un coup d’éponge et hop ! Une série de micro rayures qui à la longue se voient. Jamais utiliser d’éponge grattante non de produit abrasif comme du liquide nettoyant pour les vitres. Souplesse : Elle pet passer pour une qualité niveau résistance mais si on ne barde pas le terrarium de renforts, il se plie ! Il supporte mal les lourdes charges. Très cher. Se déforme sous la chaleur. Résumé : le plexiglas pourrait remplacer le verre, du moins aux endroits où l’opacité inévitable à long terme ne gêne pas. Mais sa sensibilité à la chaleur et surtout son prix (en particulier des PVc résistants à la chaleur) en fait un matériau peu intéressant. Le béton cellulaire. Il peut-être utile pour les très grosses constructions… mais très grosses alors ! Genre 3 m sur 3 ! Avantages : Coût : Peu élevé. Travail : Facile à couper, percer et à coller avec un mortier spécial. Solidité : Arès le collage et s’il est bien agencé, le béton cellulaire se montre très solide et supporte de très lourdes charges (idéal pour construire un grande étagère à terrariums) Très bon isolant thermique Inconvénients : Etanchéité : N’est pas étanche et craint l’humidité s’il est pas crépis et enduit d’une peinture spécifique ce qui rend le coût beaucoup plus élevé ! Préférable pour les terrariums sec ou les terrariums ouverts (par exemple pour de grosses tortues terrestres) Inamovible : Un terrarium en béton cellulaire ne se déplace plus… Il faut le détruire ! Longueur de construction : Il faut avoir des notons de maçonnerie, on ne construit plus un terrarium mais une maison dans la maison ! Place : Il prend beaucoup de place mais justement, ce matériau est à utiliser pour les très grands volumes. Voilà, je pense avoir fait à peu près le tour… Si vous voyez d’autres matériaux n’hésitez pas à compléter cet article avec les commentaires.
  24. Pourquoi s’écorcher les lèvres avec ces Aeluroscalabotes felinus, ces Pararhabdophis chapaensis ou encore ces Prasinohaema prehensicauda ? Bon… J’ai pris les meilleurs comme exemple c’est vrai ! Mais ces noms sont souvent plus impressionnants qu’imprononçables, une fois l’effort de lecture fait il est facile de les répéter. Mais à quoi peuvent servir les noms scientifiques : A frimer seulement ? D’une part les noms scientifiques sont universels. La nomenclature zoologique créée par Linnée dans les années 1750 est un langage sans frontières. Partout dans le monde Physignathus cocincinus représente la même espèce. D’autre part les noms scientifiques sont les seuls noms valides pour désigner une espèce parmi les quelques 8 240 espèces que comptent les reptiles. Les noms communs (ou vernaculaires) n’ont aucune validité scientifique. D’ailleurs ils sont flous, représentent souvent plusieurs espèces sous un même nom et changent d’un pays à l’autre, d’une région à l’autre, d’une personne à l’autre ! Ils ne permettent pas de recherches efficaces. Le terme « milk snake » représente aux Etats-Unis ou au Canada plusieurs espèces de Lampropeltis, dont les caractéristiques physiques, physiologiques et de vie en captivité sont totalement différentes ! Les noms communs sont très utilisés outre-Atlanntique. Il semble que les français et allemands sommes bien plus atatchés aux noms scientifiques que les anglo-saxons ou même les québécois. Il n’est pas rare de se faire séchement rabrouer par nos cousins canadiens sur des forums à cause de nos noms à rallonge ! Mais voilà, devant un « eastern bluey » je suis perdu… Alors que je sais ce qu’est un Tiliqua scincoides, un japonais ou un Ougandais le saura aussi ! Trop souvent, les débutants n’ont que faire de ces noms. Pourquoi retenir un nom aussi compliqué que Physignatus cocincinus quand on ne veut pas se lancer à corps perdu dans la terrariophilie et qu’on veut juste une beau lézard pour faire joli dans le salon ? Parce que, et c’est du vécu, lorsque vous arrivez chez un vendeur, ou un terrariophile confirmé avec un soucis et que vous lui dite : « J’ai mon lézard qui ne mange pas. » Votre interlocuteur va vous demander : « C’est quelle espèce ? » Réponse : « Un Iguane… enfin… je crois. C’est un lézard grand comme ça et… vert. » Là, si l’interlocuteur est méchant il va vous sortir toutes les espèces grandes comme ça et vertes : Physignathus cocincinus, iguana iguana, Basiliscus plumifrons et j’en passe… Mais le problème est totalement différente si vous avez un Iguana iguana végétarien et un Phyignathus cocincinus insectivore ! Surtout s’il ne mange pas ! D’où l’importance de noter le nom scientifique de l’animal et de le garder comme une référence ! Le nom scientifique est le seul moyen d’identifier à coup sûr un animal. C’est comme pour une voiture. Si vous allez chez votre garagiste et que vous lui dites : « J’ai une berline rouge… Elle ne mange pas… Pardon, elle ne démarre pas. » Le garagiste va immanquablement vous demander : Marque, modèle, année… C’est pareil pour les animaux de terrarium : Nom scientifique SVP ! Comment ça marche ? Les noms scientifiques, à tort nommés nos « latins », sont souvent issus de noms grecs, latins ou une latinisation d’un mot indigène (Ex : Varanus qui vient de l’arabe « Waran »), d’une localité (ex : Lampropeltis mexicana), ou du nom d’un savant à qui on rend hommage (ex : Acrantophis dumerilii en hommage à Duméril). Souvent le nom a un rapport avec une caractéristique physique de l’animal : Aspidites melanocephalus qui signifie : A tête (cephalus) noire (melano). Les grands classiques qu’on retrouve souvent comme flavescens (jaune), niger (noir), guttata (tacheté), lineatus (ligné), radiatus (raidé), pictus (peint) ou les combinaisons comme : Quadrilineatus (à quatre lignes) ou flavolineatus (à ligne jaune). Mais d’autres noms ne veulent parfois absolument rien dire ! D’ailleurs, les autorité qui gèrent la nomenclature zoologique internationale ont durci les règles de choix du nom. Les chercheurs devront désormais mettre des noms en rapport avec l’animal. Car il y eu des abus comme mettre le nom de sa femme ou de son groupe de rock préféré ! Le nom scientifique lui même est composé obligatoirement d’au moins 2 mots : Le genre puis l’espèce : Ex : Python molurus. Python est le genre, molurus l’espèce. Parfois, un troisième mot se rajoute : la sous-espèce. Ex : Python molurus bivittatus. Une espèce n’a pas obligatoirement de sous-espèces. Toutefois, si une espèce est divisée en sous-espèces, il y en a obligatoirement plusieurs. Ex : Python molurus bivittatus, Python molurus pimbura et Python molurus molurus. La dernière formule est dite sous-espèce nominative, elle n’est pas toujours présente, c’est en général la première sous-espèce décrite qui conserve ce nom. On trouve aussi des espèce nominatives comme : Natrix natrix, et sa sous-espèce nominative : Natrix natrix natrix. Ca en fait des natrix mais c’est pas là pour faire joli ! Le genre (le premier mot) regroupe une à plusieurs espèces. Dans la classification linnéenne on va des traits généraux aux plus particuliers. Le genre regroupe des groupes d’animaux aux traits communs, les différences entre ces groupes d’animaux sont répartis dans les espèces (le genre Python comprend différentes espèces). Le genre lui même appartient à une famille, qui appartient à un ordre etc… Le nom du genre et celui de l’espèce ne peuvent être isolés ! Un genre a obligatoirement une espèce et une espèce est attachée à un genre. S’il n’y a qu’une espèce dans un genre, le genre est dit monotypique (idem pour une espèce qui n’a pas de sous-espèces). Parfois, l’espèce n’est pas encore décrite précisément, les recherches sont en cours ou il y a n manque d’informations. Les spécimens ont alors un nom « temporaire » mais qui n’a pas grande valeur. Il est noté : sp. ou ssp., parfois spec. Ex : Tiliqua sp. ou Tiliqua sincoides ssp. Aujourd’hui, la, mode est d’attribuer des numéros. Mode qui n’apparaît pas encore trop chez les reptiles mais courante chez les poissons et les arthropodes. L’importance de la bonne différenciation des espèces et de leur nomination tient dans le concept même d’espèce. Bien qu’il y ait des exceptions (qui mettent bien à mal les chercheurs en ce moment !), deux espèces sont séparées par la barrière génétique! C’est à dire que deux spécimens sont d’espèces différentes quand leur patrimoine génétique est trop différent pour donner des descendants fertiles en cas d’accouplement hybride. La classification des êtres vivants n’est qu’un outil pour le chercheur, elle n’a aucune valeur dans la nature elle-même. Les animaux n’en sont pas conscients, sauf pour ce qui est de l’espèce (voir la sous-espèce) qui est la seule différenciation effective, génétique et souvent comportementale. Important n’est-ce pas d’avoir la même espèce quand on veut reproduire des animaux en terrarium ! La différenciation des espèces est souvent facile à l’œil nu. Pour les sous-espèces c’est parfois plus difficile, ça tient parfois au décompte des écailles céphaliques, ou à une zone de répartition précise (insulaire par exemple) qui a fait que des spécimens isolés ont vu leur patrimoine génétique se modifier. Cela n’a pas toujours d’impact sur leur anatomie ! En effet, avec la génétique, les seuls critères anatomiques ne sont plus suffisants comme ce fut le cas pendant plus de 2 siècles. Pour respecter le patrimoine génétique des animaux, il est déconseillé (et contraire à l’éthique ?) de faire se reproduire des sous-espèces différentes. D’ailleurs, dans certains cas, les échecs en reproduction captive de certains spécimens issus de localités différentes ont conduit les chercheurs à se demander s’il ne s’agissait pas de sou-espèces différentes. En effet, il peut y avoir incompatibilité entre sous-espèce (par exemple des phéromones différentes). C’est surtout le cas quand les populations sont réparties sur des îles (ex : Morelia viridis). Un nom scientifique est écrit en italique, la première lettre du genre est en majuscule quelque soit sa place dans la phrase. Le nom scientifique est un mot invariable, il, est indépendant des règles de grammaire et ne s’accorde avec rien ! Un petit plus… Dans l’usage courant des noms scientifiques, on utilise uniquement les noms latinisés en italique : Genre, espèce, sous-espèces. Mais dans la littérature et les nominations officielles apparaît parfois un mot final en majuscule, parfois mis entre parenthèse, suivit d’une date. Qu’est-ce ? C’est le nominateur et la date de la nomination. Cela permet d’une part de signer un nom scientifique, car derrière ce simple nom il y a un énorme travail de recherche ! Mais aussi de différencier les travaux de différents chercheurs qui parfois on ajoute des sous-espèces ou approfondi les travaux de prédécesseurs. Néanmoins, le nom du dernier nominateur n’apparaît pas dans le nom final de l’animal. En effet, c’est toujours le nom du premier descripteur qui apparaît avec la date de la première nomination de l’espèce. Les différents chercheurs qui ont apportés des modifications apparaissent dans la liste des synonymes : Un historique de toutes les modifications que l’espèce a subit au fil de l’histoire. Ex : Furcifer pardalis (CUVIER, 1829). Jadis nommé Chamaeleo pardalis, il a changé de nom en 1986 avec KLAW & BÖHME. La dernière description date de 1999 par NECAS, mais le nom n’a pas changé. Pourtant le nom de Cuvier est maintenu car il est le premier nominateur. S’il est entre parenthèse c’est parce que le nom du genre que le premier nominateur a donné est différent aujourd’hui. Cuvier le plaça dans le genre Chamaeleo. S’il était resté dans le genre Chamaeleo, il serait écrit : Chamaeleo pardalis CUVIER, 1829, ce qui était le cas avant 1986. Conclusion : Retenir et noter le nom scientifique d’un animal quand on l’achète est primordial. C’est lui et seulement lui qui vous permettra de faire des recherches efficaces sur cette espèce et sa maintenance. Les noms changent souvent, surtout depuis que la génétique s’en mêle. Parfois il y a de grandes restructurations comme celle du genre Elaphe. Les genres « fourre-tout » qui regroupent des dizaines d’espèces à travers le monde sont souvent amenés à disparaître et à éclater. Astuce : Pour trouver des infos sur un moteur de recherche comme Google, utilisez le nom scientifique ! Vous verrez c’est bien plus efficace ! A voir : Reptile database Vincent Noël (Vince)
  25. Par Michael FERON (Membre du RTC – Cotentin). Chez les ovipares il y a deux phases distinctes: L' oeuf se développe d'abord dans le corps de la femelle, puis la ponte intervient après environ 60 jours. L'éclosion aura lieu au bout de deux mois à peu prés. On sait tous, que ces temps peuvent varier pour chaque étapes, en fonction du métabolisme, de l'espèce et des températures. La ponte peut échouer si les températures de l'incubateur sont trop basses ou varient trop. Chez les ovovivipares: En fait chez les ovovivipares c'est identique; mais tout se passe dans le corps de la femelle: la fécondation et le développement jusque l'expulsion des petits dans leur membrane. Si on maintient des températures correctes la journée, la baisse nocturne peut être fatale: imaginez de baisser la température de votre incubateur de plusieurs degrés toutes les nuits..... Pour éviter les soucis, il est nécessaire de ne pas trop baisser la température et de ne jamais descendre en dessous de la température maximale nocturne durant toute la gestation. En effet, on s'aperçoit que les femelles gravides passent plus de temps et beaucoup d'énergie à leur thermorégulation. L'instinct de survie du corps de l'animal peut arrêter une gestation. Selon le stade de développement, les températures trop basses ont plus ou moins d'incidences, en fonction des écarts par rapport à l'optimum, la durée et la fréquence: Au début lors de la fécondation -Non fécondation ou très faible. -Symptômes: La femelle grossit un peu, puis redevient normale comme si elle avait digéré un bon repas. Si le problème apparaît, ou dure environ 1,5 mois à 2 mois, la femelle expulsera des ovules ou des "oeufs" en début de développement. Passé ce délai, la femelle peut expulser des "jeunes" en court de développement: -petits rattachés ou collés sur le sac vitellin. -petits décédés mais formés. -Si le délai de gestation parait long; il se peut qu'il y ait un retard de développement, ou qu'ils soient mort dans le corps de la mère mais que celle ci ne parvienne pas à les expulser: le risque est de perdre la femelle. Symptômes: Difficile à voir, elle agit souvent comme si elle allait mettre bas. Solution: Passer une radio chez le vétérinaire, pour voir ce qui se passe. Ce problème des températures nocturnes concerne tous les serpents ovovivipares y compris ceux des régions tempérées même si c'est dans une moindre mesure. Il ne faut pas oublier que, en moyenne, nous observons une période de nuit pour nos animaux de 10 à 12 heures... Par sécurité on peut mettre dans le terrarium un point chaud: Une pierre ou une caverne chauffante peuvent convenir pour les petites espèces... imaginons avec un Boa de trois mètres... Pour ce cas, j'avais disposé dans le terra des briques réfractaires qui étaient chauffées par une lampe la journée. Et les lézards : Le développement des embryons chez les lézards, nécessite les mêmes paramètres que pour les serpents. Mais il est intéressant de constater chez ces derniers, un cas à part dans ce mode de reproduction : le Lacerta vivipara, ce petit lézard qui vit en Europe. En effet ce dernier est ovovivipare, mais dans certaines régions de son aire de répartition, il est ovipare : il pond des œufs!!! C’est le cas dans les Pyrénnées par exemple. Les explications avancées sont le climat, l’altitude… En revanche une espèce, comme le Tiliqua, est évoluée dans le mode ovovivipare, on pourrait presque parler de vivipare, vu qu’il y a une part d’échange importante entre la mère et les petits : ils reçoivent des éléments nutritifs de la mère ; mais il n’y a pas de placenta (caractéristique des vivipares). L’embryon ne possède que très peu de réserve dans le sac vitellin, insuffisamment pour assurer son développement. Réellement lorsque l’on parle de reproduction ovovivipare chez les reptiles ; on se trompe un peu, mais c’est vrai, c’est plus simple que d’introduire un nouveau terme, qui est sûrement plus approprié : Les reptiles ont un mode de reproduction vivipare aplacentaire Quelques notions de biologie : Le vivipare aplacentaire : Les bébés se développent chacun dans une poche, plus proche de celle des mammifères que d’un œuf à coquille souple. Ils sont nourrit par un sac de vitellin auquel ils sont reliés par un cordon type ombilical. Le développement se fait dans l’oviducte de la femelle, où les parois sont en contact, ceci permet des échanges gazeux et nutritifs de la mère vers ses petits. La zone de contact constitue une sorte de placenta plus rudimentaire sans toutefois en être un. Le sac de vitellin seul ne suffit pas à nourrir les petits : de ce fait on parle de vivipare aplacentaire. Les ovovivipares : Cette fois-ci il s’agirait plus d’oeufs à coquille souple, qui ne sont pas séparés les uns des autres par des poches, les petits se développent et se nourrissent dans l’œuf, il n’y a pas d’échanges nutritifs avec la mère ; lorsque le moment est venu, les œufs éclosent et les petits sont expulsés. Les ovipares : L’embryon se développe dans un œuf à coquille « dure », il possède tous les éléments nutritifs nécessaires à son développement. D’abord dans le corps de la mère, l’œuf sera pondu lorsque le développement du bébé aura atteint au moins sa moitié, parfois beaucoup plus. L’œuf sera livré à lui-même dans un endroit adéquat pour sa fin de développement. La coquille ne durcit que après la ponte mais reste poreuse pour les échanges gazeux ; à cause de ça, parfois, ça tourne mal… (J’ai essayé ici d’expliquer la différente gestation en les simplifiant un maximum, en évitant certains détails, tout en restant correct.) En résumé : Pour réussir une reproduction chez les reptiles « ovovivipares », il est nécessaire que la mère, soit placée dans de bonnes conditions climatiques (température, hygrométrie) et en bonne condition physique, même lors de la gestation. Un dernier point, lors de la gestation, la femelle cherche souvent à s’alimenter, on doit lui présenter des proies de petites tailles, sinon la femelle qui doit s’alimenter le fera et risque la fausse couche : la proie prend trop de place et les petits sont expulsés. Pour que tout se passe bien : La femelle doit :- se thermoréguler - assurer la subsistance de ses petits de plus en plus gourmands. Toutes ces observations peuvent être complétées par d'autres expériences d'éleveurs, et n'ont aucune prétention scientifique, elles sont juste basées sur l'observation.
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