Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…

RAF-nacannonce

Membres
  • Compteur de contenus

    6 020
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par RAF-nacannonce

  1. LITORIA CAERULEA Nom :Litoria caerulea Nom commun : Rainette de White Origine : Australie Famille : Anoures Taille : 10 à 15 cm pour la femelle, contre 12 cm pour le mâle Signe particulier : vorace!!! Caractéristique: gentil, non farouche, mœurs nocturnes. Avantage : Facile à élever pour les débutants. Exigence:Terrarium tropical humide DESCRIPTION : Chez cette rainette, la femelle est plus grosse que le mâle, mais ne chante pas contrairement à celui-ci qui peut émettre des cris puissants surtout la nuit, si bien que je recommande vivement de ne pas placer le terrarium à proximité d'une chambre à coucher! Les coloris sont variés, et vont du vert au brun, selon l'humeur de notre amphibien. La dominante est tout de même le vert. Il existe une phase bleue, et certains éleveurs s'acharnent à obtenir de nouveaux coloris. On trouve parfois des petites taches blanches sur le revêtement cutané de certains spécimens, qui n'ont rien d'anormal; en revanche, le développement de taches rouges extensives sur les membres laisse penser à la survenue de mycoses, et impose un traitement d'urgence aprés avis vétérinaire. Ces grenouilles sont particulièrement voraces, ce qui est gage de bonne santé lorsqu'elles acceptent de se nourrir. Elles ont une tendance marquée à l'obésité, et certains sujets sont rendus difformes par l'apparition de plis cutanés adipeux. LONGÉVITÉ : L'acquisition de cet amphibien ne doit pas se faire à la légère, car l'espérance moyenne de vie atteint les quinze ans! HABITAT NATUREL ET ARTIFICIEL: Ce sont des rainettes arboricoles, dont les pattes sont munies de ventouses qui leur permettent d'escalader des parois lisses, y compris les parois vitrées d'un terrarium, en s'aidant de leur abdomen qu'elles plaquent aussi contre le verre pour augmenter l'adhésivité. Dans la nature on les trouve dans les forêts tropicales humides de l'Australie, dans la partie Est et Nord-est. Attention! Nous parlons là de la Litoria caerulea; il existe de nombreuses autres espèces de Litoria qui ne partagent pas le même habitat ni les mêmes mœurs. En captivité, on s'assurera de leur procurer, au minimum, un terrarium de 50x40x40 cm de côté pour un couple. Le substrat de sol pourra être de la terre pour terrarium, trouvée facilement dans les magasins spécialisés, en prenant garde toutefois de recouvrir celle ci de copeaux de bois, de bille d'argile, ou de mousse pour absorber un tant soit peu l'humidité; sinon la condensation ruisselera sur les parois du terriarium, en gachant ainsi l'esthétique. Un cordon chauffant sera disposé dans le sol du terrarium, et un récipient d'eau douce déchlorée constamment rempli à disposition. Celui-ci peut être enfoui dans le sol, mais attention de veiller à la facilité du renouvellement de l'eau si l'on ne dispose pas de filtration, car une eau croupie et sale expose au développement de maladies dues à des bactéries et à des champignons. La température sera idéalement de 24 à 26°c le jour, et de 22 à 24°c la nuit. Un éclairage par un néon délivrant une lumière au spectre comparable à la lumière solaire sera installé, à raison de douze heures par jour. Même si ce sont des animaux nocturnes, un tel éclairage leur semble profitable pour l'assimilation du calcium. Le décor pourra être constitué de racines imprutescibles pour aquarium sur lesquelles les rainettes feront quelques acrobaties, et de petites plantes provenant du pépiniériste, mais attention aux engrais et pesticides. Sans avoir d'action particulière avec ces magasins, je recommande cependant au lecteur de se procurer les matériaux utiles pour meubler le terrarium en magasin spécialisé, car ils ont été traités et présentent donc une innocuité certaine, alors que les matériaux prélevés dans la nature sont plus douteux et source de maladies parasitaires. Certains auteurs préconisent l'utilisation de substrat artificiel, tel que gazon synthétique, et de plantes artificielles. C'est évidemment plus facile d'entretien. Pour ma part, la litoria étant réputée être résistante, je préfère utiliser des matériaux naturels, pensant sans excès d'anthropomorphisme, que ces reptiles seront bien plus épanouis dans un tel décor. Et puis, voir pousser les plantes, les entretenir, et parfois les remplacer, procure un plaisir semblable à celui de l'aquariophilie lorsque l'on reconstitue un biotope en milieu clos. ALIMENTATION L'alimentation doit être variée; elle sera composée exclusivement de nourriture vivante, telle que grillons, criquets, ou cafards, dont la taille sera adaptée à la Litoria nourrie. On peut aussi donner vers de terre et vers de farine, achetés dans les animaleries ou les magasins de pêche. Veillez à ce que les proies soient bien mangées, et ne les laissez en aucun cas errer dans le terrarium, car elles peuvent mourir et en se décomposant favoriser le développement de moisissures. De plus, elles peuvent blesser les grenouilles. A la longue, on peut donner du bout des doigts de la nourriture morte, telle que souriceau, qui sera aussitôt engloutie. Mieux, utilisez une pince longue à bout mousse, car même si ça na fait pas mal c'est toujours impressionnant de voir un batracien vous engloutir les doigts! Un supplément calcique, à base de poudre d'os peut enduire les aliments et être distribué ainsi deux fois par mois. Renseignez vous en animalerie. Les reptiles sont des animaux poïkilothermes, c'est à dire à "sang froid", dont le métabolisme, fonction de la température environnante, est plus lent que chez les mammifères. Il sera donc préférable de les nourrir deux fois par semaine seulement, d'autant plus que la tendance à l'obésité est marquée. Pour ma part c'est ce que je fais et je distribue la nourriture le soir lorsque les grenouilles sont sorties de leur cache à la faveur de l'obscurité. REPRODUCTION Certains auteurs rapportent des succès dans la reproduction en captivité de ces batraciens. Pour ma part, je n'en ai aucune expérience personnelle. J'ai un son de cloche : il faudrait créer une période sèche artificiellement dans le terrarium, qui inciterait la litoria à se reproduire dés que l'on procède à une sorte de mousson avec une très forte humidité. Il paraît que le récipient d'eau doit alors être profond d'au moins 30 cm. Quoiqu'il en soit, retirer les oeufs pour les placer en aquarium préparé à l'avance avec filtre et température constante égale à celle du terrarium, semble une sage résolution, les adultes étant capables de manger leur progéniture. Mais encore une fois, je n'ai pas d'expérience en la matière et encore moins de l'élevage des petits que je n'aborderais donc pas dans ici, en tous cas pas avant de l'avoir vécu! Documents extraits de google Merci Valko
  2. Nom français : Rainette aux Yeux Rouges Nom anglais : Red Eyed Tree Frog Nom latin : Agalychnis callidryas Taille adulte : environ 7,5 cm Humidité : 50 à 80% Éclairage : 10 - 12 heures par jour Difficulté Juvénile : intermédiaire Adulte : intermédiaire DESCRIPTION Sans aucun doute le batracien le plus populaire et le plus connu au monde, la rainette aux yeux rouges à une coloration très éclatante. Elle peut passer du vert émeraude au vert foncé ou même jusqu'au brun selon son humeur, l'environnement ou la température embiante. L'intérieur des cuisses et les flancs sont généralement bleu, quelques fois violacé tandis que les pattes sont souvent jaunâtre ou orangé selon chaque spécimen. La surface ventrale est blanche ou de couleur crème. Les yeux rouges de cette rainette sont souvent utilisés pour sa protection. En effet, lorsqu'elle est surprise par un prédateur, elle ouvre brusquement les yeux, ce qui surprend l'agresseur lui laissant ainsi le temps de se sauver d'un bond. Cette rainette arboricole peut aisément se déplacer sur les surfaces aussi lisses que verticales puisque ses doigts se termines par de fines lamelles de chair faisant office de ventouses. Dimorphisme sexuel: la différenciation des sexes n'est pas très évidente chez cette espèce. Les femelles sont généralement plus grandes, soit jusqu'à trois pouces (8 cm), tandis que les mâles ne dépassent que très rarement les deux pouces (5 cm). Ces derniers sont par contre plus colorés que le sexe opposé. LONGÉVITÉ Cette rainette, comme plusieurs, a une durée de vie assez courte, soit en moyenne entre 3 et 4 ans. DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE ET HABITAT Cette rainette arboricole fréquente les régions marécageuses de l'Amérique du Sud et de l'Amétique Centrale. Étant nocturne, cette grenouille est très peu apperçu en plein jour. Dans la nature, elle se cache souvent sous le feuillage des plantes s'abritant ainsi des rayons du soleil. Elle ne se déplace que très rarement au sol. ALIMENTATION Insectivore, elle accepte volontier les grillons d'élevages, mais aussi les insectes retrouvés directement dans la nature, tel les araignées, les sauterelles ou les grillons sauvages. Il n'est toutefois pas recommandé de lui offrir de tels insectes si ceux-ci on été prélevés dans un endroit étant controlés par des pesticides ou autres produits chimiques, car dans la plupart des cas, cela se termine par la mort de l'animal. Il est important de porter une attention particulière aux insectes trop chitineux tel les cloportes ou les coccinelles car la chitine est très difficile à digérer et les risques d'occlusions intestinales sont donc plus élevées. Attention! il est fortement déconseillé de les nourrir de lutioles, chenilles ou papillons. La toxicité de certaines espèces peuvent être très nocif pour les pentionnaires. L'idéal est certainnement de leur offrir des insectes élevés en captivité, s'assurant ainsi un meilleur contrôle de la nourriture. Les jeunes spécimens peuvent être nourrit avec des micro-grillons et des drosophiles. Les insectes doivent préférablement être soupoudrés de suppléments vitaminiques et calciques au minimum une fois par semaine. SOINS EN CAPTIVITÉ Batracien bien peu exigent, la rainette aux yeux rouges ne demande pas un très grand habitat pour sa captivité. Un terrarium d'environ 20 gallons peut contenir facilement 2 ou 3 rainettes sans problème. Celui-ci sera de préférence tout en verre, car l'humidité fera vite pourrir un vivarium en bois. Des ouvertures de ventilation assurant une bonne circulation de l'air est aussi très important. Le fond du terrarium peut être recouvert de terreau ou tout autre matière naturel rendant possible la plantation de plantes vivantes. Celles-ci apportent un coté tout à fait naturel et aide au maintient de l'hymidité tout en offrant de nombreuses cachettes aux occupants. Plusieurs branches tordues devront être disposées de façon à ce que les grenouilles puissent grimper facilement. Note: Le substrat devra être changé à tout les deux ou trois mois afin d'assurer une bonne hygiène et une bonne santé aux animaux. Les grenouilles étant très fragiles de la peau, il faut éviter le pallis de cèdre, car les vapeurs toxiques s'y dégageant peuvent provoquer des maladies respiratoires grave, menant à la mort de l'animal. Une température de 26°C à 30°C C le jour et de 22°C à 25°C la nuit est nécessaire. Pour ce faire, l'utilisation d'une lampe chauffante est souvent recommandée. Un néon dégageant des rayons UVB n'est pas essentiel pour cette espèce, bien que l'ajout de celui-ci n'est nulement nuisible pour la santé de l'animal. Par contre, ce néon peut être très utile lorsque le batracien est maintenu dans un terrarium muni de plantes naturelles. En effet, la végétation poussera plus vite et sera en bien meilleur état avec l'utilisation des rayons UV. Une vaporisation quotidienne avec de l'eau est essentiel afin de maintenir une bonne hygrométrie. La vaporisation doit se faire avec de l'eau sans chlore car la peau des batraciens est très fragile. Attention toutefois de ne pas trop vaporiser, car un surplus d'humidité pourrait donner vie à des bactéries et mener à la mort du batracien. REPRODUCTION La saison de reproduction a lieu entre les mois de mars et octobre. Les accouplements ont souvent lieu lors de périodes très pluvieuses, dans des plans d'eau stagnante, mais bien aérés ou les oeufs y sont déposés. Après leurs transformations, les petites grenouilles ne mesurent que quelques millimètres et se nourrissent de minuscules insectes comme les drosophiles deux ou trois fois par semaine. Sources reptilarium.ca Merci Valko
  3. Nom : Triton à ventre de feu Nom anglais : Japanese fire-bellied newt Nom latin : Cynops Phyrrogaster DESCRIPTION Les Tritons à ventre de feu mesurent en moyenne 5 - 6 pouces. Il est plutôt difficile de déterminer le sexe d'un triton. Toutefois, les mâles ont habituellement le cloaque plus large et plus protubérant en comparaison avec celui des femelles. LONGÉVITÉ En captivité, il peut vivre en moyenne 15 ans. DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE Il habite le Japon et les îles Ryukyu (Okinawa). HABITAT Il habite les étang près des collines et les cours d'eau " lent " fréquemment entourés par beaucoup de végétation. ALIMENTATION Le plus gros de l'alimentation des tritons retrouvés en captivité est sûrement constitué de petites crevettes (Brineshrimps). On peut également offrir aux tritons des mouches, des daphnies et des petits vers de farine. Les Tritons de bonne taille peuvent aussi se nourrir de petits grillons. Ils sont nourris au moins 2 fois par semaine. SOINS EN CAPTIVITÉ Un terrarium de petite à moyenne taille selon le nombre d'animaux destiné à y habiter. Le terrarium doit être séparé en deux. La plus grande partie du terrarium, c'est à dire le 2/3 doit être de l'eau sans chlore. Le côté terrestre doit être le 1/3 du terrarium et contient un substrat absorbant conservant l'humidité comme du terreau de forêt, de la mousse de sphaigne ou un mélange de terre noire et de sable. Il faut vaporiser le substrat chaque jour avec de l'eau sans chlore. Nous pouvons utiliser l'eau du robinet mais en prenant soin de la laisser reposer au moins 24 heures pour que le chlore soit évaporé. Comme décoration, des plantes et des branches conviennent parfaitement. On peut aussi ajouter quelques poissons rouges, car les Tritons sont nocturne et se cachent durant le jour. Un éclairage allumé de 10 à 12 heures par jour est important. La température de jour doit se maintenir entre 18° à 25°C. REPRODUCTION La saison de reproduction à lieux au printemps. Durant l'hiver, baisser la température graduellement jusqu'à environ 10 C. Conservez ces conditions pour environ 2 mois puis retournez graduellement aux températures normales. Après avoir exécuté une danse complexe pour courtiser la femelle, le mâle dépose un spermatophore (petite pyramide contenant le sperme de l'animal) sur lequel la femelle ira se frotter afin d'être fécondée. Par après, la femelle va déposer ses œufs fécondés sur des feuilles. Il est alors important de séparer les œufs des autres tritons puisque ces derniers pourraient les manger. prendre soin de les placer dans de l'eau à environ 20°-22°C. jusqu'à ce qu'ils éclosent quelques semaines plus tard. NOTE Leur peau est fragile et peut facilement être blessée, ce qui favorise les infections. Il est donc préférable de les manipuler avec un filet comme on le fait pour des poissons. Sources reptilarium.ca Merci Valko
  4. Nom : Crapaud des chênes ou Bufo Quercicus DESCRIPTION Le Oak Toad est un petit crapaud mesurant à peine plus de 3 cm. Sa coloration de base, le gris, le brun ou le noir, peu être tacheté de couleur plus pale. Certaines espèces peuvent avoir une mince ligne jaunâtre ou blanche au milieu du dos, ou quelques points rouge. Sa coloration lui permet un exellent camouflage. Le Oak Toad est un animal diurne contrairement à la plupart des grenouilles. LONGÉVITÉ Le Oak Toad vit en moyenne 5 ans en captivité DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE On peut trouver ce petit crapaud en Caroline du Nord. HABITAT Il habite les étang près des collines et les cours d'eau " lent " fréquemment entourés par beaucoup de végétation. ALIMENTATION Si c'est plus petit que sa bouche et ça bouge un peu, elle le mange. Insectes variés, araignées, mouches, petits papillons. En captivité, des grillons ou des vers cirés lui conviennent parfaitement. N'oubliez pas de lui offrir des suppléments vitaminiques et calciques au moins une fois par semaine car les amphibiens sont sensibles aux carences. SOINS EN CAPTIVITÉ Un terrarium de petite à moyenne taille selon le nombre d'animaux destiné à y habiter. Le fond du terrarium doit contenir un substrat absorbant conservant l'humidité comme du terreau de forêt, de la mousse de sphaigne ou un mélange de terre noire et de sable. Il faut vaporiser le substrat chaque jour avec de l'eau sans chlore. Nous pouvons utiliser l'eau du robinet mais en prenant soin de la laisser reposer au moins 24 heures pour que le chlore soit évaporé. Comme décoration, des plantes et des branches conviennent parfaitement. L'éclairage doit être un néon à reptiles dégageant des Ultra Violets qui est allumé de 10 à 12 heures par jour. Attention de ne pas trop vaporiser car trop d'humidité occasionnerait des proliférations de bactéries nocives aux amphibiens. REPRODUCTION La saison de reproduction à lieux entre les mois d'avril et octobre. Les accouplements ont souvent lieux lors de périodes très pluvieuses. Les accouplements ont lieux dans des plans d'eau stagnante, mais bien aéré ou les œufs sont déposer par centaines. Après leurs transformations, les petits crapauds ne mesurant que quelques millimètres se nourrissent de minuscules insectes comme les drosophyles. PARTICULARITÉ Le Oak Toad est le plus petit crapaud de l 'Amérique du Nord Sources reptilarium.ca merci Valko
  5. Cet hyperolidé est originaire de Tanzanie. Description, taille Il s'agit d'un des plus gros représentants du genre avec une taille allant de 5 (mâles) à 7 cm (femelles) en moyenne. La livrée est assez variable, généralement vert vif avec des marbrures noires, surtout marquées chez les jeunes. Les pelotes adhésives sont très développées et les yeux sont de grande taille. Habitat et mœurs Originaire de la forêt tropicale humide, cet hyperolidé se tient en permanence parmi le couvert végétal et il est assez actif la nuit. Maintenance, nourriture et reproduction Un terrarium de 60 X 40 X 40 cm convient bien pour loger un couple. Il est toutefois préférable de prévoir de plus grandes dimensions s'il y a un groupe comportant plusieurs mâles car ils sont très territoriaux. L'habitat sera de type tropical humide, avec un substrat constitué de terreau spécial reptiles, en évitant sable et graviers qui peuvent provoquer des lésions cutanées, un récipient d'eau peu profond mais assez vaste, des plantes naturelles soigneusement rincées pour éliminer les pesticides. Ces dernières jouent un rôle important : elles servent de perchoir et d'abri. Elles contribuent à maintenir un degré d'hygrométrie élevé, indispensable pour élever ces grenouilles. Un câble de 15 W disposé au sol permettra d'atteindre les températures adéquates, soit 25 à 28 °C le jour, abaissées aux alentours de 23 °C la nuit. En règle générale, il faudra veiller à assurer une hygrométrie de l'ordre de 70 à 80 % le jour et 90 à 100 % la nuit. Leptopelis vermiculatus s'alimente sans problème d'invertébrés divers (grillons, teignes, papillons, araignées...). Pour obtenir la reproduction de cette espèce, il faut recréer une saison sèche de deux à trois mois durant laquelle l'hygrométrie est diminuée (60 % le jour, 70 % la nuit). Le retour à la saison des pluies déclenche les accouplements. Les œufs sont pondus dans un petit aquarium (à mettre en place). Les têtards sont végétariens et doivent être maintenus dans une eau à 25 °C. * Source www.animalia-editions.net Merci Valko
  6. Habitat Naturel La famille des dendrobatidés compte plusieurs genres, regroupant chacun plusieures espèces. Les genres concernés sont Dendrobates, Phyllobates, Aromobates, Epipedobates, Colosthethus, Minyobates. Les Anglo-Saxons regroupent les espèces de ces différents genres sous le nom de poison frogs, ou poison dart frogs. Ce nom populaire vient de la réputation toxique des ces petites grenouilles, que certaines tribus indiennes utiliseraient pour enduire de poison la pointe de leurs flèches (dart). En pratique, seules 3 espèces de Phyllobates, dont Phyllobates terribilis, sont réellement dangereuses dans la nature. Les autres espèces provoques simplement des réactions d'irritations, surtout si le poison qu'elles sécrètent entre en contacte avec les muqueuses. Quand aux animaux du commerce, même les phyllobates, ils ne sont normalement pas dangereux. En effet, en captivité, ces grenouilles perdent l'essentiel de leur toxicité. C'est encore plus vrai pour les animaux nés en captivité. La théorie ancienne et dominante (mais longtemps pas vraiment prouvée) voulait que leur poison soit d'origine exogène, c'est à dire produit hors de leur corps. Il viendrait d'insectes eux-mêmes toxiques, dont ils se nourrissent. Personne ne faisant encore l'élevage de tels insectes pour nourrir ses pensionnaires, ceux-ci perdent donc assez vite leur toxicité. Début 2004, des travaux ont été publiés indiquant que la réalité est un petit peu plus complexe : les grenouilles ont effectivement besoin de se procurer les alcaloïdes de base pour leur poison dans les insectes qu'elles chassent. Mais elles n'utilisent pas tous les alcaloïdes ainsi collectés tels quels. Une équipe de chercheurs américains, menée par John Cover, de l'Aquarium National de Baltimore (Etats-Unis), a réussi à montrer chez des Dendrobates la présence d'une hydroxylase capable de transformer un alcaloïde donné en un composé cinq fois plus dangereux. Article. Il peut être prudent de se renseigner sur l'origine (sauvage ou captive) des animaux achetés. Mieux vaut également se laver les mains rapidement après avoir touché ces grenouilles. Ces petites grenouilles font 2 à 6 cm (en moyenne 4 cm), et sont très colorées. Ces couleurs, loin d'être un camouflage, sont un signal leur permettant d'être repérées par les prédateurs. Ceux-ci connaissent leur goût affreux, voire leur dangerosité, et les évitent donc. Les Dendrobatidés vivent dans les forêts pluviales d'Amérique centrale et d'Amérique du Sud. Ils vivent surtout au niveau du sol. Certaines espèces ont un tempérament de grimpeuses, et montent volontiers sur les arbres. Mais à l'exception de quelques espèces, les Dendrobatidés ne sont pas véritablement des arboricoles. Les espèces dont il sera question ci-dessous sont les plus fréquemment rencontrées dans le commerce (ce qui est d'ailleurs très relatif). Les autres espèces n'ont d'ailleurs pas forcément des conditions de maintenance très différentes. * Dendrobates auratus vient d'Amérique centrale et du nord de la colombie. 3-4 cm. * Dendrobates azureus vient du Surinam, ou des régions brésiliennes frontalières. 4-5 cm. * Dendrobates leucomelas vient de certaines régions du Brésil, de Colombie, du Guyana, et surtoût du Vénézuéla. 3-4 cm. * Dendrobates ventrimaculatus vient d'Amazonie péruvienne, équatorienne et régions limitrophes brésiliennes, ainsi que de la Guyane française pour la plupart des variétés en terrarium. 2 cm. * Phyllobates vittatus vient de la côte Pacifique du Panama et du Costa Rica. 3 cm. Ces espèces vivent en plaine ou à basse altitude. Terrarium Les Dendrobates peuvent parfaitement vivre en groupe dans un terrarium. Mais il est prudent de ne pas mélanger les espèces. Certains le font cependant, avec des résultats parfois satisfaisant. Mais il y a toujours un risque. En effet, la plupart de ces batraciens, même en captivité, restent toujours un peu vénéneux, et ils s'empoisonnent entre eux. La toxicité des Dendrobates est plus faible en terrarium, et les espèces proches ont sans doute des poisons proches, mais restons prudents. Malgré leur petite taille, les Dendrobates doivent avoir un minimum d'espace. Un terrarium comme le mien (80 cm X 50 cm X 50 cm) peut contenir 4 à 6 animaux. Les cachettes sont quelques chose d'important. Ces animaux doivent pouvoir se cacher en cas de peur, mais aussi pouvoir s'isoler les un des autres. Les mâles, en particulier, peuvent être assez territoriaux et bagarreurs. Des espaces très plantés, avec de nombreuses cachettes, mais aussi des espaces dégagés, pour faciliter la chasse des proies, sont très souhaitables. Bien que n'étant pas vraiment arboricoles, on a vu que les Dendrobates habitaient la forêt pluviale, et appréciait de pouvoir grimper sur les plantes. Beaucoup apprécient donc une position élevée. Offrez leurs des souches, des fougères, des plantes grimpantes. Certaines espèces sont plus grimpeuses que d'autres. Voir l'article de stéphane. Il y a 2 écoles pour le substrat de la partie terrestre : 1/ Le substrat artificiel. Il s'agit d'un substrat à base de moquette verte en plastique (en général) qu'on trouve dans les animaleries. On la complète avec des plantes en plastique. L'avantage de ce système est de pouvoir être lavé et désinfecté régulièrement. Certains se contentent même d'un sopalain changé régulièrement. Evitez les "gazons" en plastique. Les brins d'herbes en plastique peuvent blesser les animaux, en particulier s'ils chassent une proie qui s'est coincée dedans. 2/ Le substrat naturel. Il s'agit de remplir la partie terrestre avec de la terre, d'y planter éventuellement des plantes (fougères ou lierre, Scindapsus aureus, Tilandsia Sp,...). On recouvre la terre avec des plaques de mousse ramassées en forêt ou dans son jardin. Pour éviter que la terre soit détrempée il est conseillé de mettre un drain au fonds de la partie terrestre, en dessous de la terre : 3 cm de graviers, de pouzzolane, ou mieux de boules d'argiles expansées, très légères (en jardinerie), feront l'affaire. Certains conseils de mettre de la terre de bruyère, plus acide que du terreau, afin de freiner le développement d'éventuels champignons. Mais c'est une précaution qui ne coûte rien. Attention cependant en cas de plantations. Un sol acide n'accueille pas n'importe quelles plantes. Une stérilisation micro-onde du substrat est parfois recommandée. Je ne la pratique pas, et l'apport de plantes "recontamine" le substrat. Mais cela peut par contre éliminer des bestioles indésirables. La méthode naturelle a un autre avantage. Les plantes « suent » de l'eau, et participent donc de la maintenance d'un taux d'humidité élevé dans le terrarium. Ces animaux viennent en effet de la forêt pluviale, et nécessitent une humidité élevée, proche de 90%-100%. Pour s'en assurer, il est très souhaitable de prévoir un hygromètre, qui donne l'humidité de l'air. Rappelons ce que signifie le pourcentage d'humidité : Plus l'air est chaud, plus celui-ci peu contenir de l'eau sous forme de gaz (la vapeur d'eau). Le pourcentage signifie que l'air a absorbé 80%, ou 90%, ou 100% de la vapeur d'eau qu'il peut théoriquement contenir compte tenu de sa température. Un taux de 100% implique une certaine tendance à la condensation : les vitres sont en générale plus froide, et l'air qui est à leur contacte devient ainsi plus froid. Il peut donc contenir moins d'eau, et relâche une partie de la vapeur d'eau qu'il contient, sous forme de gouttelettes : c'est la condensation. Il y a deux façons de réduire la condensation, laquelle n'améliore pas l'esthétique du terrarium et son hygiène : 1/ Réduire l'humidité du terrarium : c'est une grave erreur. Si ça ne tue pas les animaux, cela les rendra plus fragile. Ils auront tendance à se cacher dans la mousse et les plantes (plus humide), et vous ne les verrez guère. 2/ Mettre un couvercle grillagé (attention à la taille des mailles, une grenouille se faufile dans des interstices de petites tailles. Même sans parler des grenouilles, vous avez tout intérêt à mettre un grillage très fin, type moustiquaire. Cela évitera aux proies de s'enfuir du terrarium). L'inconvénient du grillage est d'assécher le terrarium. On compense en apportant de l'humidité en permanence. Certains ont recours à des pulvérisations manuelles, ce qui doit être effectué plusieurs fois par jour. Il semble plus simple d'organiser une cascade ou une pulvérisation artificielle (voir ci-dessous). A noter que les éleveurs insistent tous sur la nécessité d'une bonne aération pour la bonne santé des animaux. Techniques pour maintenir un taux d'humidité élevé : La cascade : On recouvre la vitre arrière du terrarium avec un décor en résine, en ardoises collées au silicone, etc... On installe un tuyau de PVC (qualité alimentaire) percé de petits trous, pour rejeter de l'eau sur le haut de la cascade. Ces tuyaux se trouvent déjà percés en magasin d'aquariophilie. On peut aussi les acheter dans un magasin de bricolage (rayon sanitaire), et les percer avec une perceuse (forêts de taille minimale : 2 mlm). L'eau est amenée par un tuyau depuis un réservoir ou se trouve une pompe aquariophile. Le réservoir peut-être : * A l'extérieur du terrarium (un seau peut suffire) : l'eau coule sur la vitre du fond (éventuellement recouverte d'ardoise). Elle se répand donc dans le terra, sauf si on a créé un bassin ou elle est recueillie. Le bassin est créé par une simple plaque de verre de 5-10 cm de haut collée à 10 cm de la vitre du fond. L'eau s'accumule dans ce bassin, puis déborde. Un seau est placé sous le terrarium. On fait un trou d'au moins 2 cm (voir plus : il vaut mieux trop que pas assez) dans le coté du terra (partie bassin), pour que l'eau déborde par là. Il faut évidement que le trou soit légèrement plus bas que le bord du bassin. On place un tuyau dans le trou, et on silicone. Le tuyau amène l'eau dans un seau. Une pompe s'y trouve pour remonter l'eau par un autre tuyau vers la cascade. Pour changer l'eau, il suffit de vider le seau, et de le remplir avec de l'eau neuve. Schéma de ce système. * A l'intérieur du bac. C'est le même principe qu'au dessus, mais sans seau en-dessous. La pompe de remontée est placée DANS le bassin. L'inconvénient, c'est que le niveau d'eau varie dans le bassin avec l'évaporation, et que le changement d'eau est plus compliqué. Dans le 1er système décrit, le niveau d'eau ne varie pasdans le bassin avec l'évaporation, il varie dans le seau. Mais c'est bien plus facile à fabriquer. * A l'intérieur du bac, dissimulé sous le substrat (généralement sous la cascade) : dans le cas de mon terrarium, il s'agit d'une simple plaque de verre de 12 cm de haut, et de 80 cm de long, coupant le bac en deux à 20 cm de la cascade. Il y a une plaque dessus, pour empêcher la terre de tomber dedans. L'eau tombant de la cascade est recueillie dans ce réservoir souterrain (et invisible), ou se trouve la pompe. L'eau est changée tous les 15 jours. Ce système est bâti sur le même système que le système N°1, mais l'équivalent du seau est dans le bac, et le bassin est posé dessus. C'est le système le plus complexe et le plus dure à entretenir (la pompe est presque inatteignable). Merci Valko
  7. Tortue à tête jaune Description: Carapace allongée, plate sur le dessus, jaune verdâtre taché de noir. Les adultes sont plus uniformément beiges. Elle possède une nuchale (contrairement à Indotestudo forstenii). La tête, qui est beige, devient jaune et rose en période de reproduction. Sous-espèces: aucune. Taille: jusqu'à 33 cm pour le mâle, 29 pour la femelle Répartition: Sud-est asiatique: Thaïlande, Inde, Bangladesh, Nepal, Sud de la Chine, Myanmar, Laos, Vietnam, Malaisie, Kampuchea. Biotope: Sous-bois des forêts humides, mais aussi parfois zones séches. Comportement: Très discrète, peu active sauf en période de pluie (qui est aussi la période de reproduction). Se déplace plus souvent tôt le matin et tard le soir, moments de la journée où elle recherche sa nourriture. Maintenance: Terrarium chauffé, très humide, spacieux, nombreuses cachettes, tube UVB, vaste bassin d'eau propre, chaleur élevée (26 à 30°C la journée en été, 24°C en hiver, 20°C la nuit). Maintenance en extérieur possible en été. Hibernation: Aucune Alimentation: Omnivore: endive, frisée, orange, banane, kiwi, figue de Barbarie, ver de terre, escargot (achatine), limace, champignon... En captivité, on peut aussi donner de temps en temps quelques croquettes pour chat et pour lapin, réhydratées, sans exagération Reproduction: Maturité sexuelle: vers 7 à 8 ans. La parade nuptiale est souvent violente: le mâle frappe durement la femelle jusqu'à ce qu'elle s'immobilise, la blessant parfois. 4 à 9 œufs par ponte, 2 à 3 pontes par an ( de juillet à octobre). Incubation: 100 jours environ à 28,5 - 30°C. Humidité dans la couveuse: 90%. Maintenir les jeunes sur un substrat humide et chaud. Difficulté: Maintenance un peu délicate Elevage: difficile Statut légal: Annexe 2 de la Convention de Washington - Annexe B du Règlement communautaire. * Source Testudomaniac Merci Valko
  8. Terrapene carolina major CLASSIFICATION ordre : chéloniens sous-ordre : cryptodires famille : emydidés sous-espèce : Terrapene carolina major HISTOIRE NATURELLE origine : les chéloniens se sont différenciés des autres ordres de reptiles très tôt puisqu'on connaît des formes comparables aux formes actuelles dès le Permien (290 millions d'années) répartition géographique : du centre des Etats-Unis au nord du Mexique mode de vie : terrestre, diurne habitat : sous-bois et marais statut juridique : annexe II du CITES BIOLOGIE taille adulte maximum : 18 cm atteints en 4 à 6 ans poids : 700-800g sexage : le plastron est incurvé chez le mâle, l'iris est plus coloré que celui de la femelle maturité sexuelle : mâles 4 ans, femelles 5-7 ans oeufs : 5-7 incubation : 75-99 jours suivant la température (environ 28°C) longévité en milieu naturel : 20-40 ans longévité en captivité : 75 ans en moyenne ALIMENTATION jeunes : principalement insectivores (régime élevé en protéines) : vers de farine + fruits, légumes adultes : plutôt végétariens, l'apport de protéines doit être d'environ 10-20%. Tous les fruits et légumes doivent être lavés soigneusement, exempts de pesticides, et pour la plupart, coupés en morceaux. Une supplémentation en calcium 1 à 3 fois par semaine (suivant l'alimentation fournie) permet d'éviter les carences. légumes : pissenlit, cresson, trèfle, mâche, chicorée, blette, haricots verts, salade romaine, fanes de carottes, feuilles de navet, tiges et feuilles de brocoli, carotte. fruits : fruits rouges (framboise, fraise, myrtille, mure), pomme, figue fraiche, raisin. fleurs : de trèfle, de luzerne, de pissenlit. protéines : croquettes pour chiens (réhydratées), vers de farine, souriceaux, volaille ou boeuf bouilli. TERRARIUM taille minimum L90 x 35 x h30 cm chauffage T° jour : 28-31°C T° nuit : 21-24°C T° d'hibernation : 5-15°C (l'hibernation est conseillée pour la reproduction) T° interne critique : 37°C (provoque la mort de l'animal) la température corporelle des tortues est généralement inférieure de 0,1 à 0,2°C à la température ambiante point d'eau récipient suffisamment large et haut pour que la tortue puisse s'immerger (minimum : hauteur : 5cm - diamètre : 20cm) indispensable pour maintenir un bon degré d'humidité du terrarium, et pour permettre à l'animal de se baigner et se désaltérer l'eau doit être changée tous les 3 jours et aussi après le passage de l'animal car chez les reptiles le bain provoque la défécation substrat moquette synthétique, journal, éclats de hêtre pas de terre, sable, plantes (prolifération des bactéries) éclairage alternance jour/nuit :de 12/12h à 14/10h les tortues ont besoin des rayons UVB pour synthétiser la vitamine D3 : utiliser une lampe UVB 5.0. exposition aux rayons du soleil : plutôt le matin, vérifier la température du terrarium aménagement l'animal doit disposer d'un abri dans lequel il pourra se cacher (hauteur de l'abri égale à celle du terrarium : attention, les tortues pratiquent très bien l'escalade) Préparer le terrarium Avant d'introduire l'animal dans son nouvel habitat il est important d'avoir bien préparé le terrarium. Tous les réglages d'hygrométrie et de températures sont mis au point, améliorés, jusqu'à obtenir un niveau idéal et régulier. Ainsi l'animal est tout de suite placé dans des conditions optimum. Il faut donc installer tous les éléments du terrarium et procéder ensuite à des vérifications : l'hygrométrie : elle peut varier en fonction de la ventilation, du type de chauffage utilisé, de la taille du terrarium... -> Placer un hygromètre à des endroits différents et vérifier le degré d'humidité le plus souvent possible pendant 1 ou 2 jours. Si l'hygrométrie est trop faible ou trop élevée, faire des réglages (changer la taille du récipient d'eau ou sa place sur le tapis chauffant...) jusqu'à obtenir un degré juste et régulier. les températures : elles varient en fonction du type et du nombre de chauffage/néons UV utilisés, de la ventilation, de la taille du terrarium... -> installer des thermomètres dans le terrarium à différents endroits (point chaud, zone chaude, zone fraîche) et contrôler plusieurs fois par jour pendant 1 à 2 jours. Ajuster alors les sources de chauffage : en rajouter, enlever, installer d'autres thermostats, si besoin est, jusqu'à obtenir des températures idéales et régulières. Attention : pour vérifier correctement les températures, poser non seulement un thermomètre à mi-hauteur pour connaitre la température de l'air mais aussi aux endroits ou le reptile evoluera : sol en zone chaude, sol en zone fraîche... La sonde du thermostat doit être placée stratégiquement pour que la température dans les zones chaude et fraîche soit correcte, tout en prenant garde à ce que la source de chauffage reste sans danger pour l'animal. MALADIES parasites externes acariens les plus fréquemment observés : ophionyssus natricis petits animaux rouges foncés à noirs visibles sur le corps de l'animal et flottant dans l'eau du bassin symptômes : refus de s'alimenter, bains prolongés, animal agité troubles gastro-intestinaux symptômes : régurgitation, selles anormales, diarrhées, amaigrissement, anorexie causes principales : parasites internes, bactéries (Salmonella, Aeromonas) mycoses symptômes : sur la peau molle, enduit blanchâtre, épaississement cutané, abcès sur la carapace : perte des écailles, apparition d'une masse cornée molle septicémie symptômes : marbrures rougeâtres sur le plastron, respiration difficile la mort peut être brutale sans aucun symptôme conjonctivite symptômes : paupières soudées pneumonie symptômes : forte sécrétion muqueuse nasale et buccale avec formation de bulles d'air, respiration difficile, râles salmonellose symptômes : souvent aucun, parfois diarrhée, anorexie, apathie de nombreux reptiles sont infectés, et la maladie est très contagieuse, même pour les humains -> toujours se laver les mains après avoir touché l'animal, ne pas laisser les jeunes enfants et les femmes enceintes toucher à l'animal, ne pas vider l'eau du terrarium dans l'évier de la cuisine
  9. Cinosterne Ensanglantée Description : Cette espèce vit du Sud Mexique jusqu’à El Salvador, ainsi qu’au Guatemala et au Honduras. Comme toutes les Kinosternon, c’est une petite espèce ne dépasse généralement pas les 12 cm, mais certains spécimens atteignent 16cm ; ce qui reste modeste et permet de ne pas avoir de trop grandes installations, d’atant qu’il ne faudra que très peu d’eau ! Dans la nature, cette espèce se trouve en effet dans des eaux superficielles voire stagnantes, en tout cas peu profondes, avec un fond mou et une végétation particulièrement importante. La coloration typiquement rouge de la tête des adultes (d’où le nom d’"ensanglantée") est plus marquée chez les femelles et apparaît à la maturité sexuelle. C’est pourquoi il ne faut être déçu si vous achetez un jeune individu, qui ne montrera pas ces couleurs. Par ailleurs, les mâles possèdent une queue plus longues et la base de la queue est plus épaisse (hémipénis). Cette tortue fait partie des Kinosternidae, famille de 4 genres pour 25 espèces. Maintenance : De même, cette espèce ne nage pas très bien, puisque nous avons vu qu’elle vivait dans peu d’eau ; la hauteur d’eau ne doit donc pas dépasser 10 à 20 cm selon la taille de l’animal. Une bonne qualité de l’eau est également indispensable pour une maintenance à long terme. S’agissant d’une espèce tropicale, il faudra une eau chauffée à 26°C environ, peu profonde et propre en permanence, avec un fond de graviers légers et beaucoup de plantes, artificielles, ou vivantes avec circonspection. Une plage douce pour qu’elle sorte de l’eau, avec un éclairage faible en UV, mais avec des UV quand même (par exemple néon 2% ou lampe spéciale serpents...). Un petit spot peu également être installé sur la plage si la température extérieure est inférieure à 27°C. Reproduction : Il peut y avoir plusieurs pontes et jusqu’à six oeufs par année. Ceux-ci devraient alors être directement transférés dans un incubateur. La température sera de 28°C de préférence, avec une humidité de 90%. L’incubation durera alors environ 120 jours. Nourriture : Carnivore, cette tortue mange des crustacés, des insectes, des mollusques, des amphibiens, de petits poissons, etc. En résumé : Caractère : docile et craintive Origine : Sud Mexique jusqu’à El Salvador, Guatemala et Honduras Moeurs : Diurne Biotope : tropical Taille adulte : 12-16 cm en moyenne Esperance de vie : 20 ans Nourriture adaptée : carnivore * Source Jungleshop Merci Valko
  10. Uromastyx (Merrem, 1820) Nom français : Fouette-queue ou Agame à queue épineuse Nom anglais : Spiny-tail ou Dabb lizards Nom latin : Uromastyx spp. Taille adulte : 27 à 71 cm selon l'espèce Humidité : Environ 40% Éclairage : Rayons UV, 10 - 12 heures Difficulté Juvénile : idéal pour débuter Adulte : idéal pour débuter Selon les dernières classifications effectuées par Wilms & Bohme en 2001, le genre Uromastix comprend maintenant 16 espèces et 9 sous-espèces. Uromastyx acanthinura Uromastyx acanthinura acanthinura (Bell, 1825) Uromastyx acanthinura nigriventris (Hartert, 1913) Uromastyx aegyptia Uromastyx aegyptia aegyptia (Forskall, 1775) Uromastyx aegyptia microlepis (Blanford, 1874) Uromastyx alfredschmidti Uromastyx alfredschmidti (Wilms & Bohme, 2000) Uromastyx asmussi Uromastyx asmussi (Strauch, 1863) Uromastyx benti Uromastyx benti (Anderson, 1894) Uromastyx dispar Uromastyx dispar dispar (Heyden, 1827) Uromastyx dispar flavifasciata (Mertens, 1962) Uromastyx dispar maliensis (Joger & Lambert, 1996) Uromastyx geyri Uromastyx geyri (Muller, 1922) Uromastyx hardwickii Uromastyx hardwickii (Gray, 1827) Uromastyx leptieni Uromastyx leptieni (Wilms & Bohme 2000) Uromastyx loricata Uromastyx loricata (Blanford, 1874) Uromastyx macfadyeni Uromastyx macfadyeni (Parker, 1932) Uromastyx occidentalis Uromastyx occidentalis (Mateo & Bons, 1999) Uromastyx ocellata Uromastyx ocellata (Wermuth, 1967) Uromastyx ornata Uromastyx ornata ornata (Heyden, 1827) Uromastyx ornata philibyi (Parker, 1938) Uromastyx princeps Uromastyx princeps (O’Shauhnessy, 1880) Uromastyx thomasi Uromastyx thomasi (Parker, 1930) DESCRIPTION Son corps d'allure corpulent, est soutenu par de solides membres équipés de griffes aïgues. Cet agame possède aussi une large tête d'aspect ovoïdale et une queue, courte et épineuse, pouvant être utilisé contre d'éventuels ennemis. Certains Uromastix peuvent être de couleurs fade, tandis que d'autres, comme l'Uromastix acanthinurus ou Uromastix ornatus, possèdent des couleurs dorsales voyantes tel que le vert, jaune, orange et rouge. L'une des espèces les plus impressionnantes est sans doute l'Uromastix ornatus qui possède une magnifique livrée bleue et vert vif, assortie d'ocelles jaunes. La variété de leur coloration ne diffère pas seulement de chaques espèces, mais aussi de l'origine d'une même sous-espèce habitant divers lieux géographiques, comme c'est le cas de l'Uromastix acanthinurus. LONGÉVITÉ La moyenne d'âge en captivité est d'environ 10 - 12 ans. DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE ET HABITAT Il habite, selon l'espèce, en Afrique, en Inde ou en Asie. L'aire de répartition de l'Uromastix est très étendue, du Sahara occidental jusqu'au Nord-Ouest de l’Inde, en passant par le Nord de l’Afrique, le Moyen Orient, l’Irak, l’Iran, le Sud de l’Afghanistan et le Pakistan. Ce lézard, bien sédentaire, ne bouge souvent que lorsqu'il en est obligé. Dans la nature, l'Uromastix possède un abri principal, d'où il sort pour s'alimenter ou relaxer sur une grosse roche, prenant un bain de soleil. Le terrier, fixe et individuel, des Uromastix est formé par une galerie creusée, sous une dalle de rocher, dans des éboulis pierreux. Cette galerie ne possède qu'une seule entrée, elle descend à environ 1 m de profondeur et peut atteindre plus de 2 m de longueur. La température au fond du terrier est très inférieure à celle de l'extérieur. Malheureusement, il est une proie facile pour les prédateurs. ALIMENTATION Les jeunes sont plutôt omnivores, ils peuvent manger quelques grillons ainsi que des feuilles de pissenlit, Chicorée, graines d'oiseux et même quelques fois des pommes, jusqu'à la taille d'environ 10 pouces. Les adultes quant à eux, sont herbivores. En captivité, donnez leur beaucoup de végétaux de façon quotidienne. De la salade, de choux (en petite quantité), des carottes, de la luzerne, des feuilles de pissenlits, du trèfles, etc. Ne pas oublier les suppléments vitaminiques et calciques au minimum une fois par semaine. SOINS EN CAPTIVITÉ Un terrarium de 50 gallons est le minimum pour un couple d'Uromastix adulte. Il est important de ne pas faire cohabiter deux mâles ensemble, car les combats entre ceux-ci sont plutôt violent et se termine souvent par la mort de l'un d'eux. Le sol du terrarium peut être recouvert de sable fin, ce qui laisse un aspect naturel. Fait intéressant, certains éleveurs américains utilisent des graines d'oiseaux pour constituer le substrat de leurs reptiles. Si toute fois vous désirez utiliser un tapis gazon ou un tapis de feutre, il est important de le nettoyer hebdomadairement, car il favorise grandement la prolifération des bactéries et absorbe les odeurs. Note: Il est important de mentionner qu'un reptile malade doit toujours être maintenu sur un substrat stérile tel le papier journal ou le papier absorbant. La température doit être maintenue entre 32 et 40°C le jour et osciller aux alentours de 22°C durant la nuit. Pour ce faire, il est fortement conseillé d’utiliser une lampe chauffante afin d'offrir une forte luminosité, ce qui est essentiel au maintient du lézard. Une pellicule chauffante, placée sous le terrarium, assurera une bonne digestion et permettera au reptile de se réchauffer en cas de besoin. Certains préconisent les pierres chauffantes pour les lézards désertique, tel les Uromastix ou les Dragon Barbu, mais il est bon de noter que ce genre d'accessoire est souvent sujet à de graves brûlures. Un néon à rayons UVA - UVB doit être allumée un minimum de 12 heures par jour. Étant un reptile terrestre, l'Uromastix doit avoir accès en tout temps à ces rayons. De ce fait, une branche ou une souche doit être disposé de façon à ce que le lézard puisse lézarder à environ 12 pouces du néon. La présence de deux cachettes au minimum, l'une au coin chaud et l'autre au coin frais, sont indispensable. Omettre cet élément occasionne un stress important à l'animal. La taille des abris devra être adaptée à celle du lézard. En outre, l'essentiel est de lui procurer des lieux sombres pour se cacher. REPRODUCTION La saison des amours commence au début du printemps. La femelle est ovipare et donne en moyenne une quinzaine d'oeufs. L'incubation dure environ trois mois, soit entre 75 et 90 jours. INFORMATIONS SUPPLÉMENTAIRES Les nomades sahariens donnent les jeunes Uromastix comme jouets à leurs enfants; les adultes morts, séchés et rembourrés, sont vendus aux touristes. STATUT JURIDIQUE Les Uromastix sont considérés comme relativement menacés dans leur habitat naturel. De ce fait, toutes les espèces d'Uromastix sont classées en Annexe II de la convention de Washington. Les individus prélevés directement dans la nature doivent donc être venduent avec un numéro de C.I.T.E.S. (Convention on International Trade in Endangered Species). Sources & Photos reptilarium.ca Merci valko
  11. Le Xenagama Taylori Description : Cet agame est un petit agamidé provenant des régions arides de l’Afrique nordique, la Somalie principalement, et l’éthiopie. La queue ressemble à un "bouclier" miniature, surtout quand il s’en sert ! C’est un lézard très robuste qui s’adaptent bien à la captivité et ne présente pas de problème majeure, surtout si vous obtenez un spécimen né en captivité. La caractéristique unique qui a été découverte est qu’il creuse un tunnel généralement peu profond (30 à 70cm quand même) dont il bloque l’entrée avec sa queue pendant la nuit ! Cela a pour effet de disuader la plupart des prédateurs et il faut dire qu’il faut être particulièrement téméraire pour insister. Le Xenagama Taylori est un lézard très intéressant, captivant, car il montre de nombreuses habitudes caractéristiques, et dont certaines ressemblent à celles du dragon barbu très populaire (Pogona Vitticeps), ou encore l’uromastyx, notamment dans l’utilisation de la queue. Ces Xenagama auront une taille adulte de 12 à 15cm, le mâle étant plus petit que la femelle, avec environ 12cm de longueur tête à queue. La coloration change d’un brun beige à une couleur rouge brique dans certains cas, avec des taches noirs plus ou moins visibles. Les mâles adultes montrent une coloration bleue au-dessous du menton, surout pendant la parades en période d’accouplement. Mais quelques femelles montreront également des teintes variables de coloration bleue sous le menton. Les combats entre mâles sont violents, et la territorialité est parfois importante. Maintenance : Pour un couple, la taille du terrarium sera de 100x50x50 cm et ne devrait pas être au-dessous. Le terrarium sera de type sec, avec un substrat dur, ou du sable mélangé à des roches pour permettre le creusement de galeries. Également disposez de quoi grimper, car ces animaux aiment les hauteurs également. Les températures devront s’élever la journée aux environs de 30°C avec un point chaud à 40°C, et beaucoup de lumière (utilisez un spot basking). Le temps d’éclairage sera de 14 heures en été et de 8 heures en hiver, avec des modifications progressives. Les UV sont indipensables et un tube UVB 6% minimum, ou une lampe UVB spéciale 8% sont absolument nécessaires !! Humidité : L’humidité de l’air devra se situer entre 50 et 60%. Nous conseillons, chaque matin, une pulvérisation fine dans la partie "fraiche" du terrarium, pour remplaçer la rosée : ces lézards aiement en effet boire les goutte d’eau ainsi formées sur les vitres et le décor. Maintenir un coin humide avec une cachette ne sera pas superflu non plus, et apprécié. Nourriture : Il se nourrit d’insectes surtout, mais aussi de bébés souris. Il mange bien et souvent. N’omettez pas de bien équilibrer la nourriture des insectes, ou de leur donner des minéraux et surtout du calcium. En résumé : Caractère : Docile Origine : Somalie et Ethiopie Moeurs : souterrain, terricole / diurne Biotope : aride Taille adulte : 12-15 cm Esperance de vie : 7 Nourriture adaptée : insectes, souriceaux. Photo Perso Merci Valko
  12. Basiliscus plumifrons (aussi appelé Basilisc vert et Basilisc Jésus en Français et Stirnlappenbasilisk en Allemand) (Iguanidae) Classe : Reptilia Ordre : Squamatra Sous-ordre : Sauria Famille : Corytophanidae Origine : Amérique Centrale, surtout Costa Rica, mais aussi Honduras et Panama Taille : 20 + 50 (femelles légèrement plus petites) Apparence et distinction sexuelle : Le Basiliscus est principalement vert brillant (smaragdin) avec du bleu et blanc à la gorge et des points plus foncés, verts et bruns sur le dos. La queue est plus foncée. Auprès des jeunes, le brun et noir dominent jusqu’à l’âge de 5 mois environ. Le mâle possède une double crinière sur la tête et une haute crinière sur le dos (voir les photos). Sa queue est particulièrement longue, occupant environ les 2/3 du corps. Comportement : Ce lézard est l’un des plus majestueux et intéressants par son comportement. Très vifs, mais aussi relativement agressif lorsqu’on tente de l’attraper, son comportement et toutefois l’un des plus passionnants à observer. Si vous cherchez un lézard actif et passionnant, que vous aimez observer plutôt que de manipuler, c’est le bon choix. Les mâles sont très agressifs entre eux et il est préférable de tenir un couple, ou eventuellement un mâle et deux femelles, dans le même terrarium. Habitat : Le Basiliscus plumifrons aime se percher sur la cime des arbres de la forêt tropicale, au-dessus de l’eau, d’où il se laisse tomber en cas de danger. Il adore nager et certains disent qu’ils l’ont l’a vu courir sur l’eau pour fuir. Température : préférée 28 – 30 (avec des points plus frais) ; maximale au point chaud : 36 ; nuit : 20-25 (une baisse temporaire progressive de la température jusuq’à 25 degrés pendant 4-5 semaines en parallèle à un diminution de la durée d’éclairage, avec les augmentations respectives et progressives par la suite, enclenche la reproduction) Hygrométrie : 70 – 80%, le plus important étant un grand bac d’eau dans lequel le Basiliscus fera ses excréments. (faire passer la plaque/tapis ou le fil chauffant sous le réservoir d’eau). Nourriture : insectes (grillons, crickets, blattes), rongeurs (nouveaux-nés), parfois, et dès qu’habitué à la pincette : cœur de bœuf et foie de vueau en fines portions, fruits tels pêches. Il est vorace et sa croissance et activité dépendent fortement de la quantité et qualité de nourriture. A partir de l’âge de 12 à 15 mois, veiller à ne pas le rendre obèse, car progressivement sa croissance ralenti à partir de cette âge pour être remplacée par la prise de corpulence. Ne pas oublier de poudrer un repas sur deux du calcium et des vitamines, surtout pour les femelles. Reproduction : Elle a eu lieu (chez moi) dès l’âge de 10 mois. Le mâle, comme de nombreux iguanes, s’approche de la femelle en hochant la tête avant l’accouplement (mais voir ci-dessous dans les particularités). La femelle pond plusieurs fois (2-4 fois) par saison entre 5 et 11 œufs dont la taille est de 1cm environ. Pour ce faire, elle choisit soigneusement un endroit suffisamment humide et chaud, et creuse jusqu’à une profondeur de 20 cms, puis recouvre le trou tout en restant quelque temps près de la galerie. Les petits naissent après 60 à 66 jours, rarement l’incubation peut durer jusqu’à 70 jours lorsque la température idéale, qui se trouve entre 30 à 32 degrés, n’est pas atteinte. Si les œufs sont laissés dans le terrarium, il est impératif de séparer rapidement les petits des parents qui ne se priveront pas de les dévorer. Eventuellement on peut couvrir la galerie avec un filet bien ancré pour les protéger. Personnellement j’extrais les œufs du terrarium au 58ème jour pour les placer dans un bac en plastique à moitié remplit de gravier fin et un peu d’eau dans un terrarium humide, qui sera par la suite la demeure des nouveau-nés. Les petits, qui ont une taille de 10-12 cms environ, mangent à partir du 3-5ème jour seulement des grillons moyens et du plancton des champs. Ils grandissent très vite et atteignent 30 cms au bout de 3 mois déjà. Terrarium : Un terrarium spacieux et plutôt haut que large est nécessaire. 1,5 m de haut est le strict minimum pour un couple. Le Basiliscus se placera toujours le plut haut possible pour dormir, mais descendra régulièrement se baigner et chasser. De solides branches et un grand bac à eau, ainsi qu’un substrat de 15 cms au moins (mélange tourbe, terre, sable) sont indispensables. Un chauffage au sol est absolument nécessaire pour la reproduction (par exemple un câble chauffant dans un lit de sable et recouvert d’un plexiglas ou d’une planche fine trouée pour laisser passer la chaleur). L’humidification est importante, mais personnellement je n’ai pas d’humidificateur et je ne vaporise pas. J’ai placé un câble chauffant sous le bac à eau, ce qui suffit largement pour augmenter sensiblement l’hygrométrie la nuit (le fait qu’elle baisse le jour n’a pas d’influence néfaste). Des plantes naturelles permettent également de maintenir le taux d’humidité (ne pas oublier de les arroser) et participent à la fabrication de CO2. Le bac à eau doit être vidé fréquemment, car le Basiliscus y pose la majeure partie de ces excréments, ce qui permet de maintenir le terrarium propre par ailleurs. Un spot chauffant qui distribue des UVA/UVB 5% (de 100 Watts pour les terrariums moyens, 160 Watts pour les plus grands) est l’idéal, accompagné d’un tube néon simple ou de type aquarium (sans UV) pour un éclairage complémentaire (un éclairage important est indispensable pour provoquer le comportement de reproduction). Particularités : les Basiliscus, surtout les jeunes, perdent parfois une partie de leur queue qui repousse rapidement. Il s’agit d’un des seul iguanes pour lequel on a observé la parthogénèse, c’est-à-dire une reproduction sans mâle (auto-fécondation de la femelle par division des cellules embryoniques). Sources reptiles.ausanthrop.net Merci VALKO
  13. Genre des Anolis, famille des Iguanidae Généralités L’Anolis fait partie d’une famille de lézards qui comporte de nombreuses espèces, plusieurs centaines, toutes présentes dans le sud de l’Amérique du Nord, l’Amérique centrale et les îles avoisinantes (par exemple les Caraibes), dans des zones que l’on peut appeler tempérées ou méditerranéennes. Les Anolis ne sont pas vraiment des lézards tropicaux. Les Anolis sont particulièrement intéressants à observer en terrarium. Les conditions sont assez similaires pour toutes ces espèces : elles sont plutôt arboricoles, elles aiment une ambiance sèche, mais un sol en partie humide avec une rosée matinale importante. Les températures le jour peuvent grimper jusqu’à 40 degrés, mais elles peuvent descendre la nuit jusqu’à 15 degrés. Une petite période hivernale, avec une baisse de la température et de la durée d’éclairage pendant 2 à 3 mois sont bénéfiques aux individus et stimulent la reproduction. Il est à noter que certaines espèces sont nocturnes et que d’autres préfèrent des conditions ombragées. Dans tous les cas, il faut proposer aux Anolis des endroits fortement ensoleillés, et des zones plus ombrageuses dans le terra, avec de nombreuses cachettes. Les Espèces Les espèces les plus souvent élevées en terrarium sont l’Anolis carolinensis, l’Anolis sagrei et l’Anolis equestris, le plus gros des Anolis. Des Anolis particulièrement beaux sont l’Anolis bimaculatus (diverses sous-espèces) et l’Anolis garmani, mais elles sont très rares en terrariophilie. La description ci-dessous concerne essentiellement Anolis carolinensis, mais peut être adaptée à d’autres espèces. Taille : 7 (corps) + 14 (queue). Température et hygrométrie : 23-30 degrés le jour, avec un point chaud allant à 37-39. 18-20 degrés la nuit en été, et jusqu’à 10 à 15 degrés en hiver. Hygrométrie en moyenne de 60 à 70%. Mais il est préférable d’avoir une hygrométrie dynamique. Soit de la rosée le matin (vaporiser), soit une partie sèche et une partie humide (terre et plantes) pour l’autre. Les UV à 5% sont indispensables. Alimentation: principalement insectivore (surtout grillons, mouches et plancton des champs), mais aime aussi lécher des fruits. Terrarium : 50 x 50 x 50 est convenable pour un couple, mais il est plus intéressant d’avoir un petit groupe constitué d’un mâle et de deux à trois femelles. Dans ce cas, il faut un terrarium de 60 de long, 40 à 50 de profondeur et de 60 de haut au minimum. Il doit être bien planté et comportant de nombreuses branches. Le substrat sera un mélange de tourbe, de sable et de terre d’une profondeur de 10 cms environ afin de permettre la ponte des œufs. N’hésitez pas à mettre de la vraie terre et des vraies plantes. L’aspect et le conditions hygrométriques seront meilleurs, et les Anolis ne détruisent en rien les plantes Chauffage : Pour les tailles citées ci-dessus, un spot de 60 Watts, un néon UV et une petite plaque ou tapis chauffant sous le substrat sont suffisant. Posez le tapis « en pente » afin de créer un gradient thermique dans le substrat, ce qui est nécessaire pour que la femelle puisse choisir le lieu idéal pour sa ponte. Éclairages et chauffages seront éteints la nuit. Si vos femelles ont pondu des oeufs, laissez le tapis chauffant en marche pendant la nuit, ou mieux, choisissez un thermostat avec une baisse nocturne de 5 degrés. La sonde du thermostat devra être placée sur le substrat au-dessus du tapis chauffant, endroit où la femelle pondra vraisemblablement ses œufs. Maintenez la terre humide, mais détrempée. Distinction des sexes : La manière la plus facile pour distinguer les sexes sans devoir manipuler les Anolis, qui d’ailleurs n’aiment pas être touchés, est de les observer. Les mâles gonflent leur fanion rouge à l’approche d’autres mâles, mais aussi des femelles. Très vite ils occupent les places dominantes et ont une croissance plus rapide. Les mâles ont 2 pores post-anales plus grandes que les femelles. Reproduction : Les Anolis passent à la reproduction au printemps, lors de la hausse de la température et de l’hygrométrie. L’accouplement, souvent visible, dure quelques minutes. La femelle pond 2 œufs à chaque fois, et ceci plusieurs fois par saison. Vous pouvez laisser les œufs et les petits dans le terrarium. Si les parents sont bien nourris, ils ne toucheront pas à leur progéniture. Afin de mieux contrôler la prise de nourriture des petits, il est toutefois préférable de les élever dans un petit terra séparé. Attention lorsque vous attrapez les jeunes, puisqu’ils très rapides mais aussi très fragiles. Sources reptiles.ausanthrop.net Merci Valko
  14. Le Chlamydosaurus king Nom commun : lézard à collerette. Famille : le Chlamydosaurus appartient à la famille des agamidés. Taille : un mâle adulte peut atteindre 90 cm, dont les ¾ pour la queue. La collerette peut mesurer près de 30 cm de diamètre. Les femelles sont plus petites et ont une collerette moins importante que les mâles. Origine : ils sont originaires d’Australie et de Nouvelle-Guinée, mais les animaux que l’on trouve dans le commerce viennent de Nouvelle-Guinée uniquement (puisque l’Australie a depuis longtemps interdit l’export des animaux vivant dans le pays). Mœurs : le Chlamydosaurus est un lézard arboricole que l’on rencontre aussi bien dans les forêts broussailleuses que dans les steppes boisées. Il faudra tenir compte de sa faculté et de son plaisir à grimper lors de l’aménagement de son terrarium. Comportement social : le lézard à collerette est très sociable. Il est même recommandé de faire cohabiter plusieurs individus de chaque sexe (il faut tout de même qu’il y ait davantage de femelles que de mâles) dans un terrarium. Cela permet une meilleure reproduction car le mâle dominant est stimulé par la présence de rivaux et féconde ainsi plus de femelles. C’est lorsqu’il est effrayé que le Chlamydosaurus est le plus beau. En effet, pour paraître plus gros et ainsi faire fuir ses prédateurs, il déploie sa magnifique " collerette " (qui peut parfois prendre des tons jaune orangé pour les plus beaux spécimens) tout en ouvrant grand sa gueule. Et s’il voit que la ruse ne prend pas, il s’en va tout simplement en courant debout sur ses pattes postérieures. Températures et hygrométrie : la température du terrarium devra être assez élevée, le jour elle sera de 30°C environ avec un point chaud à 35°C. La nuit, il faut baisser la température de 8 ou 9°C. La principale source de chaleur sera une lampe chauffante en céramique et sera placée dans une moitié du terrarium, à proximité d’une branche pour l’animal. Il est aussi conseillé de placer un câble chauffant au sol et de mettre sur celui-ci le récipient d’eau afin de maintenir une certaine hygrométrie. L’hygrométrie justement varie selon l’origine du spécimen : un animal de Nouvelle-Guinée aura besoin d’un taux d’humidité fort tandis qu’un animal provenant d’Australie aura besoin d’une hygrométrie plus faible. Il est impératif de pulvériser le Chlamydosaurus d’eau tous les jours, ce qui lui permet en même temps de boire et de réguler sa température interne. Pour les juvéniles, cette pulvérisation s’effectuera au moins deux fois par jour. Eclairage : le Chlamydosaurus a besoin d’un tube diffusant des UVA et des UVB. Il faudra prêter une attention particulière à la fixation de ce tube car l’animal a tendance à s’y suspendre. Le cycle d’éclairage sera de 14 heures de jour et de 10 heures de nuit. Mais il est nécessaire d’instaurer, comme pour le Pogona, une période de repos qui durera 6 semaines environ. Pendant cette période, la température sera abaissée lentement à 22° C le jour et à 16° C la nuit. Le cycle d’éclairage quant à lui descendra progressivement à 10 heures de jour et 14 heures de nuit. Au bout de ces 6 semaines, on remontera doucement température et éclairage jusqu’à la normale. Cette période de semi-hibernation permettra une meilleure reproduction et une meilleure santé des animaux. Alimentation : le régime du Chlamydosaurus est exclusivement carnivore. En effet, en liberté, il mange toutes sortes de petites bêtes qui lui passent sous la patte : insectes en tous genres, lézards, petits serpents, rongeurs, oiseaux, œufs... En captivité, ils seront nourris comme la plupart des autres lézards carnivores : criquets et grillons (qui formeront la base alimentaire), blattes, vers de farine (en petites quantités), teignes de ruche (en petites quantités) et souriceaux. Différences sexuelles : comme pour la majorité des agamidés, le sexage est délicat, et ce même à l’âge adulte. Il existe cependant quelques moyens, mais qui ne sont pas fiables à 100% : le mâle possède des pores fémoraux ; il possède également deux excroissances à la base de la queue et sa collerette est bien plus importante que celle de la femelle. Reproduction : Le lézard à collerette est assez facile à reproduire en captivité, mais il y a certains "paramètres " à respecter : - les animaux que vous souhaitez reproduire doivent être en bonne santé et âgés d’au moins deux ans. -vous devez instaurer une période de repos de 6 semaines (comme décrit plus haut) durant laquelle l’hygrométrie sera abaissée. On ne nourrira plus l’animal qu’une fois par semaine. Au bout de ces 6 semaines, on rétablira lentement les paramètres normaux du terrarium. Quelques semaines plus tard, le mâle commencera ( normalement) à faire la cour à la femelle. - il est préférable de posséder plusieurs mâles afin d’obtenir une meilleure reproduction. Mais l’inconvénient de cette méthode est que seul le mâle dominant fécondera les femelles. Voici une des solutions à ce problème : si l’on possède par exemple deux mâles et quatre femelles, on divise le terrarium en deux parties séparées par une cloison transparente (verre, plastique...) et l’on place ensuite un mâle et deux femelles dans chaque partie ; ainsi, les deux mâles se stimuleront mutuellement et chacun sera dominant dans sa moitié de terrarium et fécondera ses deux femelles. - la ponte : à la fin de la période des accouplements, ont placera une boite de taille adaptée à la femelle (assez grande pour que la femelle puisse y rentrer) et garnie de vermiculite humide. Une fois les œufs pondus, on les placera en incubateur à 28- 30°C et presque 100% d’humidité pendant 3 mois environ. Il y aura trois pontes d’une dizaine d’œufs à un mois environ d’intervalle. - il est préférable de séparer les bébés. Si cela est impossible, assurez-vous qu’aucun ne se montre dominant. Si c’est le cas, il faudra le séparer des autres. Remarque : le Chlamydosaurus kinghi étant assez rare, même dans son milieu naturel. Il est donc assez cher à la vente. Mais s’il a appris à être manipulé depuis son plus jeune âge, il s’apprivoise bien et peut faire un bon lézard de compagnie. Merci à Bruno Riclot Merci Valko
  15. Le Gecko Vittatus Description : Ce gecko, cousin du gekko gecko ou gecko tokay, a une taille de 25 cm à l’âge adulte, et pour les mâles. Les femelles sont un peu plus petites. D’aspect assez svelte, il est marron avec une ligne claire reconnaissable de la base de la queue à la tête, où cette ligne se termine en Y. C’est un gecko nocturne, mais également actif le matin et le soir, c’est à dire quand la lumière du jour ne le dérange pas ou plus. On trouve ce gecko en Asie, où il vit dans les milieux (très) humides. Ce gecko, alors qu’il convient au débutant en raison de la facilité avec laquelle on peut le maintenir, peut néanmoins être déconseillé au débutant qui souhaite un animal qu’il peut manipuler. en effet, il est vif et se sauve vite, s’habitue mal ou lentement à l’homme, et peut mordre lorsqu’il est saisi. Maintenance : Les températures seront comprises entre 25°C et 30°C la journée, et 20°C à 25°C la nuit. Préférez mettre un point chaud qui ne dépassera pas 30°C, et n’oubliez pas l’humidité : ce gecko nécessite en effet une hygrométrie de 80%. Il faudra en outre prévoir un terrarium privilégiant la hauteur et muni bien entendu d’une double ventilation pour éviter les risques de moisissure et un air irrespirable. Pour un couple, un terrarium de 50x40x60 cm convient. Prévoir le décor en fonction du haut degré d’hygrométrie demandé. Il sera nécessaire de pulvériser, et vous pouvez également installer un brumisateur. Attention : cet animal a besoin d’un peu d’UVB pour bénéficier d’une croissance normale. Vous pouvez lui procurer sous forme de vitamines, ou grâce à une lampe spéciale pour reptiles qui ont de faibles besoins en UV. Reproduction : Une période d’"hiver" peut aider à stimuler la reproduction. Les oeufs, généralement collés sur un support, ne doivent pas être décollés sous risque de les briser. Prévoir une "cage" de protection autour des oeufs pour éviter les déteriorations, et récupérer les petits à la naissance. Nourriture : Il mange des insectes. En résumé : Caractère : docile Moins Origine : Asie Moeurs : arboricole / nocturne et crépusculaire Biotope : forêts très humides Taille adulte : 25 cm Esperance de vie : 6 ans Nourriture adaptée : insectivore * Renseignements trouvés sur JungleShop Merci VALKO
  16. L'Uromastyx hardwickii Répartition géographique : Pakistan, Sud Est de l'Afghanistan, Nord de l'Inde Habitat : désertique Alimentation : végétarien et insectivore jeune, puis végétarien une fois adulte Taille : 30 centimètres Température jour : point froid : 25°C, point chaud : 45°C Température nuit : 20/22 °C Photo Google Merci Valko
  17. L'Uromastyx ocellata Répartition géographique : Arabie Saoudite, Egypte, Israel, Syrie Habitat : désertique Alimentation : végétarien et insectivore jeune, puis végétarien une fois adulte Taille : 30 centimètres Température jour : point froid : 25°C, point chaud : 45°C Température nuit : 20/22 °C Photo Google Merci VALKO
  18. Ce genre de lézard, de la famille des agamidés, comprend une quinzaine d'espèces réparties dans les régions désertiques ou semi désertiques du nord ouest de l'Inde au sud ouest de l'Asie, du Moyen orient à la péninsule arabique ainsi que dans les régions du Sahel, de l'Ethiopie et de la Somalie. Ils ont tous pour caractéristique une queue épineuse en forme de pomme de pin dont ils n'hésitent pas à se servir en cas de menace: ils tentent alors de "fouetter" l'intrus ou le prédateur au moyen de leur queue recouverte d'écaille piquantes. Nom scientifique: Uromastyx aegyptia. Classe: Reptilia Ordre: squamata Sous-ordre: sauria; famille: Agamidae. Nom courant: lézard ou agame fouette-queue d'Égypte, agame à queue épineuse. Répartition géographique: Moyen orient, Israël, Égypte, Irak, Jordanie, Émirats Arabes Unis, Arabie saoudite. Mœurs: diurne, terrestre, craintif à l'état sauvage. S'expose plus volontiers au soleil matinal ou de fin de journée. Évite les fortes chaleurs en se cachant dans un terrier ou sous des éboulis de pierre. Habitat: biotopes arides et pierreux, reg, creuse de longs et profonds terriers. Dimorphisme: les pores fémoraux sont plus marqués chez le mâle adulte. Nourriture: les végétaux donnés quotidiennement (graines pour oiseaux, lentilles, luzerne, pissenlit, trèfle, cresson, choux, toutes les plantes à fleurs peuvent être données avec celles-ci) représenteront 100% de leur ration alimentaire. La proportion de nourriture d'origine animale n'est qu'exceptionnelle dans la nature. Il se nourrit essentiellement de plantes annuelles et de vivaces, ainsi que de fleurs, feuilles et cosses d'acacia. Terrarium: de grande taille (2,0/1,0/0,60m) sera suffisant pour un groupe de quatre individus. Le substrat sera composé de sable avec des pierres plates ou des tuiles afin que les animaux puissent se cacher et se sentir en sécurité. Une écuelle d'eau est importante, même de faible profondeur. Quelques grosses branches ne s'élevant pas trop pourront faire l'affaire afin qu'ils usent leurs griffes et qu'ils régulent leur température pour se rapprocher du point de chaleur placé en hauteur. Un spot de 160w (Philips MLR 160) sera suffisant pour maintenir une température au point chaud proche de 40°, voire plus (max. 50°). La nuit, celle-ci peut descendre jusqu'à 25° en été et 15° en hiver, mais, ces animaux vivant dans des terriers, les températures sont moins fraîches qu'en surface. Il faut savoir que la température critique se situe aux alentours de 13,5°. Il est indispensable d'abaisser la température hivernale (et surtout la photopériode) pour obtenir une reproduction avec un réchauffement progressif printanier. Un apport en U.V est une condition sine qua non pour la bonne santé des animaux (tubes UV à placer à 40cm des animaux sans vitre ou plexiglas entre deux, lampe Ultra Vita Lux 300w de Osram à faire fonctionner à une distance de 1m à raison de 4X20 minutes par semaine, ou encore une lampe type PowerSun qui peut éclairer tout le temps). Reproduction: le comportement reproducteur est semblable à celui de l'agame barbu australien, Pogona vitticeps. La femelle pond une vingtaine d'oeufs, voire plus (entre 15 et 40), au fond d'un terrier. Le substrat d'incubation doit être moins humide que pour les Pogonas, et la période d'incubation est plus longue (trois mois environ). La température est également plus élevée (entre 29 et 32°). Les nouveaux nés mesurent de 9,5 à 11,7 cm. La reproduction en captivité reste toutefois relativement difficile et réservée aux amateurs avertis. Les femelles portantes se montrent parfois agressives envers leurs congénères. Particularités: sa queue, en dehors de faire office "d'arme" sert de réserve de graisse pour les périodes de disette, que ce soit pour l'estivation ou pour l'hibernation; mais les véritables réserves se constituent dans les deux lobes abdominaux. L'Uromastyx possède des glandes "à sel" près des narines qui servent à évacuer l'excès de sel sans déperdition d'eau. Ce lézard, comme le Pogona vitticeps, s'apprivoise très facilement et peut se montrer particulièrement familier. Souvent proposé sur les marchés et au bord des routes comme "attrape touriste", il est maintenant protégé et interdit d'importation. Toutes les espèces d’Uromastyx sont classées en annexe II de la Convention de Washington et en annexe B du règlement Européen 338/97 et 939/97. En conséquence, tous les animaux de capture ou de provenance extra–communautaire doivent être vendus avec un numéro de CITES. Par contre, les fouette–queue nés en captivité à l’intérieur de la CEE n’ont pas besoin d’un numéro de CITES mais d’une facture de l’éleveur permettant de prouver leur origine. L'Uromastyx aegyptia est le plus grand représentant de la famille avec une taille maximale avoisinant les 70-75 cm; il est aussi un des moins colorés. Il existe une certaine agressivité intra spécifique. Ce lézard peut vivre plus d'une trentaine d'années. Sources & Photos batraciens-reptiles.com Merci VALKO
  19. Groupe : Des Acanthinura Origine : Sud de l’Algérie, Mali, Niger Taille : 35 cm environ Couleurs : Dominance jaune, orange ou brun orangé Les principales espèces : Uromastyx aegyptia, Uromastyx acanthinura, Uromastyx dispar maliensis, Uromastyx ocellata, Uromastyx asmussi, Uromastyx benti, Uromastyx geyri, Uromastyx hardwickii, Uromastyx loricata, Uromastyx ornata philbyi, Uromastyx princeps, Uromastyx macfadyeni, Uromastyx thomasi. Description : Les Uromastyx sont de la famille des Agamidés et de la sous famille des Uromastycinae il y a 16 espèces et 9 sous-espèces. Ils sont appelés couramment Fouette-queue (ou Dob en arabe) cette appellation est due au fait qu’ils se défendent avec leur queue qui est trapue et épineuse. La zone de répartition de l’Uromastyx est une zone très étendue qui, à partir du Sahara occidental, traverse tout le Nord de l’Afrique, le Moyen Orient, l’Irak, l’Iran, le Sud de l’Afghanistan, le Pakistan jusqu’au Nord-Ouest de l’Inde. C’est un lézard désertique, terrestre, herbivore, diurne, sédentaire et héliophile. Il occupe les milieux pierreux et rocheux des contours désertiques. Toutes les espèces d’Uromastyx sont classées en annexe II de la convention de Washington, tous les individus prélevés dans la nature doivent donc être vendus avec un N° de C.I.T.E.S Terrarium : Il faut un terrarium plutôt de grande taille, avec si possible de la profondeur, ce qui leurs permettent de prendre du recul et de moins stresser (il semblerait aussi qu’un terrarium tout en verre aurait tendance a les stresser plus également). Le mien fait 100 / 60 / 55 Cm ce qui parait suffisant pour un couple, avoir une hauteur importante n’est pas requis car ce ne sont pas de grand grimpeur, l’aération bien que moins importante que dans un terrarium tropical, doit être malgré tout suffisante, pour un bon échange d’air il est préconisé d’avoir au moins une aération basse et une aération haute. Le taux d’humidité ne doit pas dépasser 45 % l’idéal est de 30 % environ. L’aménagement intérieur doit se faire dans le respect des besoins de l’Uromastyx, et de son mode de vie dans la nature, pour cela il faut respecter les points suivants ; 1°) température : Il faut impérativement créer un coté chaud et un coté moindre, pour le coté chaud j’emplois une ampoule chauffante (ou une lampe céramique qui a le désavantage d’être chère mais qui dure beaucoup plus longtemps) de 60 Watts sous laquelle je place quelques grosses pierres ce qui leurs crée un endroit idéal à 45 – 50 C° ou ils viennent très régulièrement pour se chauffer et ainsi faciliter leur digestion, ces paramètres m’amène aux environs de 30 C° coté frais, il est inutile voire très superflu de rajouter Câbles ou Tapis chauffants, beaucoup de personnes ont tendance a trop surchauffer les terras de leurs Uromastyx sous prétexte qu’ils viennent des contreforts du Sahara, alors que dans leur milieu naturel ils creusent (ou bien volent à des rongeurs) de longs tunnels (parfois même jusqu'à 2 mètres) pour se mètre au frais. Et étant donné leurs habitudes à creuser ils atteindraient aisément ces appareils et se trouveraient en contact direct avec. Ce qui en plus des risques de brûlures va complètement à l’encontre de leurs mécanismes de thermorégulation naturels. La nuit la température ambiante d’une habitation est idéale (soit 18 – 22 C°). 2°) éclairage : Le cycle jour/nuit en pleine saison est de 14h/10h (14 heures de chauffage et d'éclairage pour 10 heures d'obscurité). Un néon UV 5.0 est nécessaire, voir c’est le minimum obligatoire, et ils doivent pouvoir s’en approcher à moins de 30 Cm. Les UV permettent de synthétiser la vitamine E et D et ainsi de fixer le calcium sur les os (c’est donc vital pour eux car sans ça les apports de calcium dans la nourriture serais perdus). On peut également si on en a la possibilité leurs faire prendre des bains de vrai soleil (en prenant soin à ce qu’il n’y ai aucun risque d’évasion et qu’ils aient la possibilité de se mètre au frais) 3°) amménagement : L'aménagement du terrarium doit répondre aux besoins des lézards, être décoratif, et être facilement nettoyé. Il est impératif d’aménager un maximum de cachettes avec des roches et des branches (qu’il faut absolument siliconer pour éviter les éboulements) le Gehri à la faculté contrairement à beaucoup d’espèces de grimper sur des branches pas trop hautes, il se sert même parfois de sa queue pour s’accrocher. Le sol sera garni de sable (calcique de préférence) pour ma part ils ont des billes d’argiles qui ont 2 avantages celui de n’apporter aucun risque d’ingestion et qui ne se retrouve pas systématiquement dans les glissières ce qui provoque un bruit affreux. Nourriture : L’uromastyx est avant tout végétarien, mais il est important de leurs donner des aliments plutôt riches en calcium, ainsi on évitera les salades vertes du genre laitues etc.… pour préférer les aliments suivants ; Endives, mâche, chicorée, cresson, la frisée, blettes, les feuilles de navet, haricots verts, petits pois, courgettes, carottes, choux de Bruxelles, lentilles (réhydratées), pois chiches (réhydratés), pois cassés (réhydratés) Et aussi pissenlit (feuilles et fleurs) trèfle (feuilles et fleurs) luzerne (feuilles et fleurs) J’ai fais différents tests de congélation et de décongélation, avec des fleurs de pissenlits, et j'ai obtenu de bons résultats * raison : Mes Uromastyx adorent ça surtout la femelle, et malheureusement en hiver il n’y a pas de fleurs (elles ont en plus l’énorme avantage d’être riches en eau. * méthode : Aussitôt cueillies je les mets dans un sac congélation et hop au congél, apparemment ça tiens pas mal (elles ne se collent pas ce qui permet de ressortir facilement la quantité voulue) * conclusion : Ce principe assure du fourrage pour l'hiver, et j'en ai déjà engrangé plusieurs gros sacs * astuce : Il faut les donner tout de suite après la sortie du congel ainsi elles n'ont pas le temps de finir dans un sale état (de toute façons elles ne pourrissent pas mais sèche assez rapidement) par bonheur mes Uromastyx se jettent dessus dès que je leurs donnent. Tous ces aliments doivent être de taille adapté à la bouche de l’animal. L’eau n’est pas indispensable ils puisent l’humidité nécessaire dans leurs aliments, personnellement je ne leurs en donne pas mais certains préconisent de vaporiser légèrement de temps en temps dans un coin du terrarium (attention cependant a ne pas faire trop monter le taux d’hygrométrie) Des insectes (grillons, criquets, morios ou vers de farine) peuvent être donnés de temps en temps mais pas en trop grande quantité car trop de protéines animales peuvent leurs causer des problèmes hépatiques voir causer la mort. Maladies : Je ne parlerais pas de ce que je ne connais pas. La seule maladie que j’ai eu ce sont des parasites internes, que j’ai décelé en le voyant maigrire petit a petit et perdre l’appétit ! J’ai donc procédé à une vermification avec les produits suivant. Flagyl en suspension buvable à 125mg/5ml : 6ml par kilo, 2 administrations par voie orale à 3 jours d'intervalle. Fluvermal en suspension buvable à 20 mg/ml : 2.5ml par kilo, 2 administrations par voie orale à 15 jours d'intervalle. (ces 2 produits ne détruisent pas les mèmes vers employés ensembles ils couvrent une bonne partie des différents parasites) Avec la méthode suivante : Il n’est pas évident de doser 2.5Ml par kilo quand la bête pèse 130 grammes il m'aurait fallu lui donner 0,31 Ml alors comme j'ai rien trouvé pour mesurer une si petite dose, j'ai donc mis 2 Ml de fluvermal et 2 Ml d'eau dans un petit récipient ensuite bien mélangé ça m'a permis de doubler le volume a donner pour avoir la mème dose 0,62 c bon j'ai pu mesurer sur une petite seringue (l’ajout d’eau comporte ensuite un bon avantage qui est d’éviter la déshydratation courante dans ce genre de cas) Note : Cette méthode est à employer avec la plus grande prudence. La meilleure chose a faire reste quand même avant tout d’aller consulter un vétérinaire. Photo Valko Merci VALKO
  20. Classe: Reptiles. Sous-classe: Lepidosauriens. Ordre: Squamates (Sauro-ophidiens). Sous-ordre: Lézards (lacertilia). Ordre intermédiaire: Iguanes. Famille: Agamidés. Sous-famille: Agaminés. Genre: Pogona. Espèce: Vitticeps. Nom vernaculaire: Agame barbu, Dragon barbu. Nom scientifique: Pogona vitticeps. Description: joli lézard à l'air inquisiteur, dont les teintes (ocres, grises, orange ou jaunes) varient selon sa répartition géographique. Adulte, les tons plus foncés (noirs ou marron) qui soulignent la ligne dorsale et ornent ses flancs -ponctués de rangées régulières d'épines- sont moins marqués. Son large collier de barbe épineuse se termine sur l'occiput. La couleur de son ventre est pâle (paille / écrue), plus ou moins marbré d'écailles grises . A la période des amours, le mâle renforce sa coloration orangée, plus soutenue que celle de la femelle. Sa dentition est de type acrodonte. Son exuvie (plus fine chez un jeune -que ce dernier aura tendance à ingérer-) se détache par grandes parcelles. Taille: de 40 à 55cm. Croissance: Elle est perpétuelle, très rapide chez les jeunes, non linéaire chez un pogona mature. Répartition: Centre, centre-Est, Sud de l'Australie. Biotope: Varié, aride -terrains sableux, caillouteux ou rocailleux, végétation clairsemée-. Hygrométrie: 40 à 50%. Température: La Température Moyenne Préférée: de 33 à 37 °C (selon différents auteurs). La Température Maximale Critique: 46°C. La Température minimale Critique: 4 °C. La thermorégulation du Pogona (animal poïkilotherme) s'effectue en partie par la sécrétion de mélanine; ainsi la couleur de sa robe peut donc s'assombrir (lutte contre le froid) ou au contraire s'éclaircir (lutte contre la chaleur) et son rythme cardiaque peut également ralentir. La température joue un rôle prépondérant pour le métabolisme du reptile; sa croissance en dépend (facultés de digestion accrues ), aussi sa réactivité (supérieure) aux traitements médicaux à l'approche de la TMP. En captivité, il est nécessaire de recréer un choc thermique; abaissement de la température entre 22 et 24°C sauf si l'animal suit un traitement vétérinaire (ou s'il est question d'un nouveau né...). Il est aussi indispensable de reproduire une photopériode hebdomadaire (de 12 à 14 heures tout au long de l'année, ou de respecter la durée d'ensoleillement de chacune des saisons). Biologie: Terrestre, semi-arboricole. Comportement: Diurne, héliophile, il gère ses journées de "farniente" -alangui sur une branche ou une roche- entre bains de soleil et chasse; il lui arrive même d'estiver plusieurs semaines durant, dans un terrier profond pour échapper à une trop forte canicule. Présentation Nourriture: Omnivore à tendance insectivore (criquets, sauterelles, araignées, scorpions...), il ne dédaigne cependant pas quelque oisillons, serpenteaux ni lézards (ou leurs oeufs!)... Il se nourrit également de bourgeons, feuilles, fleurs et fruits poussés après chaque pluie salvatrice... En captivité, son régime est principalement composé d'insectes Buffet..., agrémenté de végétaux Petits plats. Reproduction: Dimorphisme sexuel: En période de reproduction, le mâle mature arbore une coloration contrastée sur la mandibule inférieure, et sa barbe -élégante- est plus importante que celle de sa compagne. A la base de sa queue ses hémipénis forment un renflement et la couleur de sa robe est souvent plus lumineuse. Ces différences ne sont pas très marquées chez les jeunes (il est alors possible de faire sexer l'animal par un vétérinaire spécialisé). Maturité: Au cours de la deuxième année. Cycles: Annuels (fin de l'été, début de l'automne). Les individus s'irisent de jolis tons orangés (plus marqués chez les mâles). Accouplement: Les individus se reconnaissent mutuellement par leur système olfactif (organe de Jacobson), mâle et femelle hochent la tête verticalement, toute barbe érigée, puis après d'amples moulinets des membres antérieurs, réceptive, la femelle se plaque alors au sol, queue légèrement soulevée. Le mâle l'enserre, lui mord la nuque (parfois le dos) et s'aide de ses pattes postérieures pour rendre son cloaque plus accessible à l'un de ces deux hémipénis. La durée du coït oscille entre 2 et 20 minutes pendant lesquelles les partenaires sont imperturbables. La femelle peut accepter plusieurs mâles différents, les mâles eux "préfèrent les grosses", les coïts peuvent se répéter. Gravidité: Environ 3 semaines. Reptile ovipare. La future maman prend de l'embonpoint, puis on distingue aisément les oeufs bomber ses flancs (un spécialiste pourra effectuer une évaluation de leur nombre par palpation avant leur comptage d'après l'interprétation d'une radiographie). Malgré son allure replète, elle s'amaigrit et boit de plus en plus. Ponte: Le nombre d'oeufs varie, en fonction de l'âge de la future mère (12 à 25), tous ne sont pas forcément fécondés. La femelle creuse un terrier, pour y déposer ses oeufs, puis les recouvrir de sable meuble; elle se sert de ses quatre membres et aussi... de son museau! L'expulsion de l'oeuf est très rapide et ne semble -en elle même- pas douloureuse; elle a lieu après une série de contractions, puis ne dure que quelques secondes.... La durée totale de la ponte peut s'étaler sur une journée. Il est fréquent de voir l'animal souffrir d'anorexie, quelques jours avant la ponte. Notre Pogona, devenue Maman et ainsi libérée peut perdre jusqu'à 30% de son poids. Elle a la faculté se stocker les spermatozoïdes, et pourra donc pondre 2 à 5 fois dans l'année -à intervalle de 2 à 4 semaines-, hors la présence du mâle. L'oeuf: Ovale, à coquille molle et poreuse, (23 à 28mm de long, 10 à 12mm. de large) se renfle tout au long de l'incubation. Incubation: Elle s'étale sur 55 à 80 jours en milieu naturel. En captivité, les cycles de reproduction ont lieu au début du printemps -abaissement de quelques degrés en hiver, afin de reproduire, une pseudo hibernation, puis un retour à une température et une durée d'éclairement maximales- . L'incubation optimale s'effectuera entre 28,5 et 31 °C pour un taux d'humidité égal à 100% et sa durée sera fonction de la température (constante) d'incubation. Eclosion: La naissance de plusieurs individus au sein d'une même ponte, peut différer de 2 à 6 jours. Les nouveaux nés quittent en groupes le lieu de nidification (chambre d'incubation), dés lors que leur poche vitelline sera épuisée. En captivité, Il est possible d'inciser très délicatement la coquille d'un oeuf tardant à éclore (matériel stérile), puis de le "rapiécer" à l'aide de la membrane souple d'un oeuf de poule (chorion) avant de le déposer à nouveau délicatement dans l'incubateur. Si plusieurs oeufs paraissent douteux, il est alors utile de repérer la position de chacun; les bébés adoptent une orientation similaire dans leur coquille, les uns par rapport aux autres. Les nouveaux nés portent une dent éphémère au bout de leur museau (dent de l'oeuf), qu'ils perdent après avoir rompu l'enveloppe et la coquille de leur oeuf. Bébé: Il mesure de 9 à 12 cm. Il ressemble fort aux adultes, sa petite frimousse est toutefois plus arrondie, sa robe marbrée est très contrastée. En captivité, le charmant bambin ne partira en quête de nourriture qu'après l'épuisement -rapide; quelques heures suffisent!- ou l'ablation accidentelle de sa poche vitelline. L'air chafouin, paré de ce nouveau nombril, Bébé Pogo. deviendra grand.... Merci VALKO
  21. L'Uromastyx Geyri Description : cette espèce est l’une des plus courantes en captivité ; les spécimens proposés sont parés de couleurs vives sur leur dos, qui varient selon l’origine géographique : on a ainsi la couleur jaune, ou rouge, ou orange, ou vert. La tête et les membres restent noirs, et généralement les femelles sont de couleur marron plus ou moins clair. Maintenance : dans la nature, cet Uromastyx vivrait dans les zones arides et pierreuses, où il creuserait des terriers (chaleur oblige). Il lui faudra pendant la journée des températures de 30°C avec un point chaud à 35°C sous spot chauffant de jour. Pour la nuit, descendez à 20-21°C. Le substrat doit être sec (type sable de calcium ou sable du désert pour les adultes), avec des cachettes. Le temps qu’il s’habitue à vous, il peut avoir mauvais caractère ; cela dit ca ne va pas très loin, et le plus souvent il se contente d’aller se cacher. S’il se sert de sa queue, c’est désagréable mais sans plus. N’hésitez pas à le prendre souvent. Nourriture : omnivore, il mange insectes et verdure ; il ne faut pas oublier de lui fournir des suppléments en vitamines et en minéraux régulièrement, mais sans excés. En résumé : Caractère : docile Origine : sud de l’Algérie, Mali, Niger Moeurs : Terricole / Diurne Biotope : Desertique Taille adulte : 40 cm Esperance de vie : 10ans Nourriture adaptée : végétaux & insectes Photo Google & Fiche jungleShop Merci VALKO
  22. Fiche complète Introduction: Le Cordylus TROPIDOSTERNUM TROPIDOSTERNUM, bien qu'il ne soit pas un animal de compagnie, il est celui qui est le plus représenté en Terrariophilie de la famille des Cordylus. Cette fiche aura pour but, de vous faire découvrir le Tropidosternum, mais avant tout de vous faire partager mon expérience, car malgré qu'il soit le plus populaire de cette famille, son élevage n'est pas monnaie courante parmi les lézards; et ce surtout à cause du manque d'information, éparpillées sur le net, site en Anglais, en Allemand, pas de livres en Français voir pas ou peu en Anglais ou Allemand. C'est pour cette raison que je me suis décidé, à regrouper un maximun d'infos en un seul endroit " Le Monde des Cordylus", pour que le Terrariophile français débutant mais également les plus aguerris ne se retrouve plus dans des situations de doute, et amener de nouveau passionné à l'élévage du Tropidosternum. Enfin, je pense très sincèrement qu'il peut facilement vous épanouir tel qu'un Gecko Léopard par exemple, alors lancez vous .... Ou vit le Tropidosternum ? Sa répartition est large, Congo, Kenya, Malawi, Mozambique, Tanzanie, Zambie, Zimbabwe . Il vit dans les rochers, pentes montagneuses, plateaux rocheux, savanes herbeuses et côtières, sous les pierres, dans les crevasses, mais aussi les galeries du sol. Taille : Environ 20cm Morphologie : Lézards au corps épineux, l'arrière de la tête, le dos , les flancs et les membres surtout mais aussi la queue qui est trés carénée et épineuse. la tête plutôt triangulaire, est recouverte de plaques, le museau assez pointu. La langue est recouverte de papilles en forme de verrues, une serie de petites dents tous le tour de la gueule. La coloration est assez uniforme jaune-brun avec une tache noir de chaque côté derrière la tête un peu plus prononcée. Le dessous est un joli jaune paille. Les Jeunes ont la coloration plus vive. Type de Reproduction : Ovovivipare( l'incubation des oeufs se fait dans les voies génitales de la femelle ), qui peut donner naissance de 2 à 6 jeunes. Quotas d'exportation pour 2006 : 5000 individus environ par la Tanzanie, Le Mozambique ayant apparemment suspendu le commerce suite aux recommandations données par le comité permanent. + 50 individus F1 ( spécimens né en captivité ou de générations ultérieur ) Législation : Ils sont inscrits aux annexes 2 de la C.I.T.E.S et B des règlementations européennes, ils nécessitent donc un numéro de C.I.T.E.S. lors de son achat . Alimentation : Principalement Insectivore, Acheta domesticus, Locusta migratoria, Gryllus bimaculatus sont les favoris, mais les larves de papillons, vers de farine, teignes de ruches font aussi partit de l'alimentation. Dans leurs milieux naturels, ils aiment aussi les coléoptères et les termites. Maintient en captivité et élevage Les Cordylus Tropidosternum, ont un caractére plutôt pacifique, lézards assez farouches, mais qui peut diminuer avec le temps, si l'on peut reproduire un biotope proche de la réalité. Le terrarium biotope est le milieu d'élevage le plus adapté, mais il demande beaucoup plus d'entretien qu'un " semi-stériles" ( avec papier journal ou sopalin, enfin le strict) moi j'opte pour le plus représentatif du naturel. Le terrarium : Le terrarium en verre ou en bois convient parfaitement ! Pour un couple, je préconise un terrarium horizontal de 80cm de long,40cm de profondeur, et 40cm de hauteur. Pour un trio, ou quatre spécimens le terrarium sera de 100cm de long, 50cm de profondeur, et 50cm de hauteur. Les aquariums ne sont pas conseillés. Cette espèce étant farouche, la venue de la main par le dessus, ne fera que les stresser encore plus. l'aération doit être en haut et en bas, avec des grilles bien larges, pour permettre un bon renouvellement de l'air. La lumière,la chaleur et les ultraviolets : Pour la chaleur choisir , un câble chauffant ou un tapis ( le câble étant moins onéreux ) que l'on dispose sur la moitié du terrarium; plusieurs bonnes techniques pour placer le câble chauffant, à vous de choisir la vôtre.Protéger vos lézards du câble par une plaque de bois ou néofrène. ( moi j'utilise le néofrène, pas cher, trés pratique et flexible ) Placer le cable sur une plaque de bois, coller le cable avec un pistolet à colle, de façon qu'il ne se touche pas ( voir photos ci-dessous ) mettre la plaque de néofrène préablement découpé à la bonne dimension, puis recouvrir de sable, vous pouvez le faire en deux tons par exemple ( 10 minutes max ). Attention à bien positionner la sonde, qui régulera la température ! Il existe, un tas de thermostat à des prix trés différents, moi j'ai choisi celui ci que j'utilise depuis quelques années et qui donne des résultats éblouissants pour un prix défiant toutes concurrences ( thermostat du haut marque Hydor 30 e ATTENTION limité à 35 °c ); cependant ne compté pas sur lui pour réguler la nuit, son utilisation est limitée à un choix " la journée ou la nuit " mais pour notre Cordylus, il ne fonctionne pas la nuit, il est donc tout à fait approprié ! j'ai depuis peu, un nouveau thermostat digital ( thermostat du bas ) qui permet de coupler, contrôle du chauffage au sol et minuterie pour le spot, très au point, son prix très raisonnable 39.90e en fait un bon outil ! En ce qui concerne les UVA/UVB j'utilise un tube 5.0 ( type reptisun ou exoterra )qui est le minimum, pour les tubes 8.0 je ne sais pas ce qu'ils valent; n'oublie pas de le changer tous les ans pour qu'il soit efficace à 100% ( même tous les 6 mois si possible). Il s'utilise dans un rayon de 30cm,( pour permettre la synthèse de la vitamines D3 sur la peau du lézard ) au delà il sera moins efficace voir inutile.Allumé 12/14heures par jour. Avec mes Cordylus, les quelques branches permettent, d'être proche du tube, étant donné leur côté parfois "arboricole", disons également, qu'ils peuvent synthétiser la vitamines D3 avec un complément en poudre, à saupoudrer sur l'alimentation ( s'emploi avec légéreté )... L'humidité : pour prendre une bonne fourchette, je dis entre 30 et 50max % d'humidité, le ou les bacs d'eau suffissent à les obtenir. Le Cordylus tropidosternum, aime prendre de temps en temps un bain pour le plaisir ou aider à l'évacuation de sa mue ! Le substrat : Gros sujet le substrat, je vous dirais qu'après pas mal de tentative avec du sable spécial reptile, énorme fût ma déception, tout d'abord, je le trouve poussiéreux, il colore les lézards et forme de la salissure sur les vitres, du fait de sa couleur ( le pire étant le sable spécial reptile orange type vitasand, une horreur ) mais en plus is sont hors de prix; mon choix c'est donc orienté vers du sable pour aquarium, trés fin, non poussiéreux, et blanc ( pratique pour repérer les selles de vos lézards, facilite le nettoyage ) et en plus son prix est irréprochable 4,30€ le sac de 5 kilos ! Les températures : Entre 32 et 35 °C pour le côté chaud 35 à 40 °C sous le spot " basking " et entre 20 et 25°C pour le côté froid. La nuit coupé tout, la température peut être entre 18 et 22 °C . Les nuits sont fraîches. Espérance de vie : entre 10 et 15 ans / espèce diurne. Maturité sexuelle : compter 3 ans environ Dimorphisme sexuel : La chose, la moins évidente à mes yeux, Qui est le mâle et Qui est la femelle ? A ce jour, je ne suis pas convaincu à 100% des sexes de mes 4 Cordylus, juste dès je pense ! Cependant voici quand même quelques informations, qui pourraient éventuellement vous aider : - les pores femoraux plus développés ( pas évident ) - le mâle est plus robuste, plus costaud. La reproduction : N' ayant pas eu de reproduction l'année dernière, je ne peux pas pour le moment, vous donner d'informations de mon vécu à ce sujet, mais sachez tout de même qu'une période de repos de 2 mois est fortement conseillé ( je l'ai effectué l'année dernière) diminué progressivement (15 jours) pour atteindre 18/20 °c environ stabilisé pendant 1 mois puis remonté ( 15 jours) de la même façon, le nourissage s'arrête dans la phase descendante ( rapidement pour qu'il est le tube vide de toute nourriture ) et nourrit avec parcimonie lors de la remontée de température.Après croisés les doigts et attendre ... Combien d'individus : Ce lézard exceptionnel n'est pas territorial, on peut donc tout à fait mettre 3,4,5 ou plus ensemble sans problème, attention toutefois à les mettre au même moment dans le terrarium afin d'éviter des persécutions à répétitions ( expériences personnelles) et que chacun dispose d'un abris ( exemple 4 cordylys = 4 abris ) ce n'est pas une obligation non plus mais une sécurité . attention aussi lors de la distribution de proies, vérifier que chacun dispose de sa ration. Enfin : Pour terminer cette fiche, je voudrais dire que lors des faibles séances de manipulations, ils apprécient énormément les minis bains, ils entrouvent d'ailleurs la gueule lorsque l'on fait dégouliner quelques gouttes sur leur museau. * Source : http://cordyles.canalblog.com/archives/fiche_tropidosternum/index.html Merci VALKO
  23. Takydromus sexlineatus Le lézard à longue queue est un petit reptile peu coûteux et facile d'entretien, ce qui en fait un excellent animal pour débuter dans le domaine de l'herpétologie. Malheureusement, vue sont prix aussi bas, beaucoup ne se donnent pas la peine d'investir dans l'équipement nécessaire à son bien être. Il n'est reste pas moins que ce lézard est un très bon sujet d'observation, surtout pour un enfant ! DESCRIPTION Ce lézard de petite taille de la famille des Lacertidés mesure environ six centimètres de la tête au cloaque. Sa taille totale, comprenant la queue extrêmement longue, peut atteindre facilement les trente centimètres. C'est un lézard au corps mince et allongé dont la queue peut être jusqu'à quatre ou cinq fois plus grande que son corps. Le ventre de ce lézard est blanc crème et deux lignes de couleurs pâles parcours la longueur de leur corps, partant de la tête jusqu'à la base de la queue. Les femelles ont généralement une coloration presque unie, variant du foncé au brun pâle, sur l'ensemble du corps. Les mâles quant à eux ont des flancs plus colorés que leur congénères féminins et il est quelques fois possible d'y percevoir des petits points blanc crème. LONGÉVITÉ Le lézard à longue queue a une longévité très courte n'excédant que très rarement les 3 ans en captivité, bien que dans de rares cas, certains spécimens ont déjà atteints l'âge respectable de cinq ans. DISTRIDUTION GÉOGRAPHIQUE ET HABITAT Il habite l'est de l'Asie jusqu'à l'Indonésie. Les espèces importées proviennent habituellement de Malaisie, de Chine et du Vietnam. Dans son habitat naturel, le lézard à longue queue est parfaitement adapté à la vie dans les longues herbes et les bambous. Il est aussi possible de le retrouver dans les forêts secondaires, jusqu'à près de 1500 mètres au dessus du niveau de la mer. C'est un lézard diurne qui aime bien les rayons solaires. Il passe d'ailleurs le plus clair de son temps à se réchauffer au soleil, bien perché sur une branche d'arbre ou une grande feuille. ALIMENTATION Ce petit lézard plutôt sympatique est très intéressant à voir chasser les petits insectes. Il repère facilement ses proies au sol et avant de bondir dessus, sa queue se met alors à onduler. Vu la longueur de celle-ci, c'est assez impressionnant à observer. Les repas devront être donnés deux ou trois fois par semaine sans oublier d'ajouter des suppléments de vitamines et de calcium. Il accepte volontier les grillons, les petits vers et les larves de ténébrions. Il est important, dans le cas ou il y a cohabitation de plusieurs spécimens, de s'assurer que tous mangent sans problème. En effet, certains lézards peuvent être plus dominant que d'autres, ce qui, à long terme, fini souvent par la mort de celui qui est dominé. SOINS EN CAPTIVITÉ Lézard bien peu exigeant, il est possible d'héberger un petit groupe dans un terrarium relativement petit. Il ne faut par contre jamais faire cohabiter deux mâles ensembles, car les combats de territoires sont souvent bien violents et se terminent dans la majorité des cas par la mort de l'un des deux rivaux. Il est donc préférable de maintenir un couple ou un mâle avec quelques femelles dans un habitat d'environ 20 gallons par exemple. Le fond du terrarium est préférablement recouvert de terreau ou tout autre matière naturel rendant possible la plantation de plantes vivantes. Celles-ci apportent un coté tout à fait naturelle et aide au maintient de l'humidité tout en offrant de nombreuses cachettes aux occupants, ce qui réduit le stress. Le substrat doit être changé à tout les deux ou trois mois, ce qui assure une bonne hygiène et une meilleure santé aux animaux. Il est aussi possible d'utiliser un tapis de feutre ou du papier absorbant pour couvrir le fond du terrarium. Par contre, ce substrat doit être nettoyer et/ou changé herbomadairement car il favorise grandement la prolifération des bactéries. De ce fait, il est bien plus facile d'entretient d'utiliser un substrat meuble. Attention, il faut éviter le pallis de cèdre, car les vapeurs toxiques s'y dégageant peuvent provoquer des maladies respiratoires grave, menant à la mort de l'animal. Bien que cest lézards ne possèdent pas de lamelles adhésives sous leur pattes, plusieurs branches tordues devront être disposées de façon à ce que les lézards puissent y grimper facilement. La température doit être maintenue entre 26 - 32°C le jour et osciller aux alentours de 24°C la nuit. Il est conseillé d’utiliser une lampe chauffante si la température désirée n’est pas atteinte. Puisqu'il est diurne, un néon dégageant des rayons UVB est nécessaire. Ce néon est d'autant plus utile lorsque l'habitat contient des vrais plantes. En effet, la végétation poussera plus vite et sera en bien meilleur état avec l'utilisation des rayons UV. À noter que la durée de vie d'un néon à UVB est d'environ un an tout au plus. En effet, même si celui-ci fonctionne encore après 12 mois d'utilisation, il ne dégage plus de rayons UV et devient donc inutile. Une hygrométrie d'environ 70% sera rendu possible en installant un bol d'eau sous la lumière chauffante et en vaporisant le terrarium quotidiennement. Cette vaporisation est d'autant plus importante, car ces lézards préfèrent lècher les gouttelettes d'eau sur les feuilles des plantes plutôt que de boire directement dans un bol et ce même si plusieurs le fond. Il ne faut par contre pas trop vaporiser car un surplus d'humidité pourrait occasionner des troubles de la respiration ou même des infections cutanées. De ce fait, lors de la vaporisation, il faut s'assurer que le substrat de soit pas détrempé. MANIPULATION Bien qu'il s'agit ici d'un petit lézard fragile, la manipulation peut être possible. Par contre, cette espèce, comme la plupart des lézards, peut se délester de sa queue s'il est saisit maladroitement. De ce fait, s'il y a manipulation, il est important de ne pas faire de gestes brusques. De plus, les pattes de ce reptile sont très fragiles et les orteils peuvent se fracturer s'il est enlevé trop brusquement des branches de son terrarium. Il est donc essantiel de le manipuler avec délicatesse. * Source www.reptilarium.ca & Illustration Google Merci Valko
  24. Le lézard cornu est originaire de la partie sud du continent nord-américain, du Nevada au nord du Mexique. Description, taille Petites espèces (14 cm). La morphologie caractéristique des lézards cornus évoque plus un crapaud qu'un lézard au sens classique du terme. La tête est large et triangulaire avec des écailles épineuses à la limite tête-cou, à l'origine du nom de « lézard cornu », le corps massif et rondouillard, tandis que la queue est extrêmement courte. Une rangée d'épines court le long des flancs (comme chez l'agame barbu). Habitat et mœurs Habitant des déserts, les lézards cornus ont une activité diurne et strictement terrestre. Ils se nourrissent d'arthropodes mais les fourmis représentent une part importante de la ration, au moins 50 % (pour P. coronatum et P. douglassi) et jusqu'à 90 % (P. solare, notamment). Ce régime très spécialisé est à l'origine des problèmes d'adaptation à la captivité auxquels on est exposé avec cette espèce. Le mode de défense réside essentiellement dans le camouflage, très efficace dans son environnement naturel, mais en cas de danger, ils peuvent aussi faire le mort. Ils passent aussi beaucoup de temps enfouis dans le substrat. Certaines espèces ont également la capacité de projeter des gouttes de sang par le coin des yeux, en visant les yeux de l'adversaire, ce qui occasionne de vives douleurs et des troubles de la vision. Maintenance, nourriture et reproduction Un terrarium de 60 x 40 cm, de type désertique sec, avec une bonne épaisseur de sable convient. Prévoir des pierres ou des racines en guise d'abri. Pour abreuver les lézards, de légères pulvérisations d'eau tiède suffisent. La plus grosse difficulté réside évidemment dans l'alimentation. Certains éleveurs ont réussi à élever leurs spécimens en les nourrissant de tout petits grillons et de teignes de ruche (de temps en temps). Mais en l'absence de fourmis, le carences alimentaires (en acide formique) sont à craindre. D'autre part, les proies de substitution provoquent souvent des régurgitations. Température diurne de 32 à 35 °C, abaissée la nuit aux alentours de 20 °C. UV impératifs. La reproduction est rare en captivité. Les pontes peuvent comporter une quinzaine d'œufs (jusqu'à 28 chez P. solare), tandis que certaines espèces comme P. douglassi sont ovovivipares. Nota : Même si ces lézards sont incontestablement intéressants et attrayants, leur acquisition doit être réservée aux terrariophiles expérimentés et motivés, compte tenu des difficultés d'élevage qu'ils présentent, principalement sur le plan alimentaire. Sans parler de reproduction, la simple maintenance à long terme représente un défi délicat à relever. * Source www.animalia-editions.net Merci Valko
  25. Le caméléon casqué du Yémen a pour origine la moitié sud de la péninsule arabique, notamment hauts plateaux du Yémen. Description, taille Très belle espèce, particulièrement spectaculaire, avec un très fort dimorphisme sexuel. Les mâles, plus grands (une bonne cinquantaine de centimètres) et dotés d'un casque proéminent et d'un éperon aux pattes arrière, sont vert bleuté avec des bandes orangées sur le corps. Les femelles, deux fois plus petites, sont uniformément vertes et possèdent un casque beaucoup plus petit. Habitat et mœurs Ce caméléon est très adaptable et dans son milieu naturel, fréquente une grande variété d'habitats, depuis le sommet des arbres jusqu'aux buissons en passant par les champs cultivés. Il est réputé très héliophile (s'expose beaucoup au soleil). Maintenance, nourriture et reproduction Terrarium vaste : 90 x 90 x 120 cm, de type tropical humide, avec de nombreux perchoirs et de la végétation pour les abris. Températures entre 20 et 30 °C le jour, 20 °C environ la nuit, avec des UV (impératifs). Procéder à des pulvérisations bi-quotidiennes d'eau tiède pour élever l'hygrométrie et permettre aux animaux de boire (les caméléons sont peu doués pour boire dans un récipient). La cohabitation des mâles est exclue, en revanche celle des femelles se passe en principe bien. Contrairement aux autres caméléons, exclusivement insectivores ou carnivores, le caméléon casqué accepte une bonne part de végétaux (feuilles et fruits). Il consomme évidemment aussi des insectes (criquets, grillons, etc.), ainsi que des souriceaux. Il attrape également les petits morceaux d'os de seiche déposés au sol du terrarium, se supplémentant ainsi en calcium. La reproduction de cette espèce est devenue courante et elle est l'une des plus prolifiques, avec 3 à 4 pontes annuelles comptant 27 à 80 œufs. Les femelles sont sexuellement matures très tôt (entre 3 et 5 mois). Incubation entre 27 et 30 °C, avec des durées de développement allant de 144 à 230 jours. Généralement, les jeunes éclosent tous en même temps (phénomène d'émergence en masse, destiné à diviser les risques de prédation). Nota : Cette très belle espèce est certainement la plus indiquée pour faire ses premières armes dans l'élevage des caméléons. * Source www.animalia-editions.net Merci Valko
×
×
  • Créer...