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RAF-nacannonce

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  1. Aphonopelma seemanni FAMILLE : THERAPHOSIDAE SOUS-FAMILLE : THERAPHOSINAE REPARTITION : Nicaragua, Costa Rica DESCRIPTION : Mygale de couleur marron aux reflets gris argent. Les patellas et tibias sont ornés de deux bandes longitudinales beige clair, les métatarses d'une seule bande qui couvre seulement le tiers supérieur. Les segments sont également beige clair. Le dessous du corps est beige avec des poils orangés. Les filières sont oranges. TAILLE : Le corps de la femelle peut atteindre 6,5 à 7 cm, le mâle est plus petit avec les mêmes dessins mais les stries sont rouge sombre et le corps est noir violacé. COMPORTEMENT : Bien qu'elle puisse parfois sembler craintive et placide, elle peut faire preuve d'une réelle agressivité qui doit inciter à la prudence. Fouisseuse et terrassière, elle tisse peu et se cache peu. TERRARIUM : Il devra au minimum faire 30×25×25cm. Cette mygale préfère un substrat humide, mélange de tourbe et de terre argileuse sur une épaisseur d'au moins 10 ou même 15 cm. L'humidité sera approximativement de 80%. La température moyenne d'une pièce d'élevage suffit (23 à 26°C le jour, 20 à 22°C la nuit), mais doit être plus élevée en période de reproduction ( 27 à 28°C le jour et 22 à 23°C la nuit ). Une fois qu'elle aura creusé son terrier, il est possible si le terrarium le permet, d'ajouter au décor une plante robuste ( Ficus retusa, Hoya carpinifolia,... ) dont les racines stabiliseront le sol, l'empêchant ainsi de s'effondrer. L'éclairage naturel d'une pièce ou un éclairage artificiel de la pièce avec cycle jour/nuit convient parfaitement. NOURRITURE : Grillons, blattes, criquets, morceaux de boeuf,... Pour les bébés, micro-grillons, drosophiles ou fifises/pinkies/asticots en alternance. Pour faciliter les premiers repas des bébés et limiter les pertes: les placer par 15 ou 20 individus dans des pots à confiture. Dans chacun on placera un grillon moyen "légèrement" écrasé. Les jeunes se nourriront ensemble de la dépouille, réduisant ainsi les fastidieuses manipulations des classiques piluliers. On répètera l'opération jusqu'à la satiété des mygalons. Une fois l'abdomen suffisamment rebondi, on pourra les séparer et leur permettre ainsi de muer et grandir en toute tranquillité car le cannibalisme est important au stade suivant. REPRODUCTION : Bien nourrir la femelle avant l'accouplement. Elle peut être agressive avec le mâle si elle a faim ou si elle est stressée : le plus souvent elle le repoussera fermement, il peu lui arriver de le dévorer. Quand tout se passe bien, la femelle sortira de son terrier, attirée par les vibrations du mâle et répondra à ses avances. L'accouplement est rapide et le couple se sépare sans heurts. La ponte survient 2 à 9 mois après l'accouplement. L'incubation des 300 à 600 oeufs dure 12 à 16 semaines. Il est possible de retirer le cocon à la femelle après 6 semaines pour placer les oeufs en incubateur, mais on peut le lui laisser jusqu'à éclosion en toute confiance dans son terrier, pourvu que les conditions du milieu soient respectées et qu'elle ne soit pas dérangée. Après la naissance, les jeunes resteront groupés deux à quatre semaines dans le terrier, puis la dispersion se fera en quelques jours. CROISSANCE : La croissance des jeunes est assez lente, compter 3 à 4 ans pour obtenir un mâle adulte, une année supplémentaire dans les mêmes conditions pour avoir une femelle adulte. Individualiser les bébés très tôt car cette mygale a une forte tendance au cannibalisme. * Source gea.free.fr Merci Valko
  2. Poecilotheria subfusca FAMILLE : THERAPHOSIDAE SOUS-FAMILLE : SELENOCOSMIINAE REPARTITION : Sri Lanka DESCRIPTION : Cette mygale arboricole du Sri Lanka, dont les contrastes de couleurs magnifiques sont signe de danger. Elle n'est pas très grande pour une Poecilotheria. Les chélicères sont claires. Le céphalothorax noir et jaunâtre, et marqué d'une tache claire qui cercle le groupe oculaire. De la fovéa, des lignes claires partent en étoile vers l'extérieur. Les pattes et l'abdomen sont marron foncé. Les pattes sont marquées de taches claires notamment au niveau des articulations. Une tache orange est localisée sur les tarses ainsi qu'un trait plus jaune sur les métatarses. L'abdomen est séparé par une bande marron bordée de deux séries de taches claires. Les poils sont oranges. Poecilotheria subfusca présente la particularité que chaque spécimen porte un dessin différent sur le céphalothorax. Une des plus belles mygales, mais aussi l'une de celles dont le venin est considéré comme dangereux pour l'homme. TAILLE : Une des plus petite Poecilotheriae. Le corps de la femelle dépasse à peine les 6 cm au total, le mâle est encore plus petit (3,5 à 4 cm), et plus frêle. Ces mygales se tiennent dans une position longiligne typique des Poecilotheriae et des Stromatopelmae. COMPORTEMENT : C'est une des Poecilotheria les moins agressives. Paradoxalement, P. subfusca fuit rarement, et contrairement aux autres Poecilotheriae, elle fera face si elle est dérangée. A réserver à des éleveurs très expérimentés. TERRARIUM : Un terrarium de 20 cm x 20 cm suffit. Du fait de sa petite taille, P. subfusca se contente d'une hauteur de 30cm. Prévoir un substrat de 5 cm de tourbe humide 90% HR environ, avec un abreuvoir changé régulièrement. Poecilotheria subfusca préfère une température relativement basse et nécessite une diapause hivernale, surtout pour les spécimens capturés (Pour des spécimens nés en captivité 28°C le jour, 24°C la nuit en été ; 23°C le jour, 20°C le nuit en hiver. Pour des spécimens sauvages 24°C le jour, 20°C la nuit en été ; 27°C le jour, 15°C le nuit en hiver). Elle n'a pas particulièrement besoin de lumière. Prévoir une ventilation correcte pour éviter toute condensation sur les vitres. Comme abri, préférer un tronc creux d'écorce de liège ou un bambou creusé, la mygale y élira domicile. NOURRITURE : Ce n'est pas non plus la plus vorace des Poecilotheriae (surtout pour les individus sauvages), elle se nourrit essentiellement de grillons, mais accepte également blattes , criquets... Pour les bébés, micro-grillons ou fifises/pinkies/asticots en alternance. REPRODUCTION : L'accouplement est à surveiller car la femelle redouble alors d'appétit et d'agressivité. Retirer le mâle sitôt l'accouplement terminé. Chez les Poecilotheriae, l'accouplement résulte d'une longue parade nuptiale faite de poursuites et de 'tapotements'. Le plus simple est de bien nourrir la femelle et de laisser le mâle avec elle quelques temps si elle ne montre pas d'agressivité. La ponte survient 2 à 6 mois après l'accouplement. L'incubation des oeufs dure 8 à 12 semaines. Il est inutile de placer les oeufs en incubateur, car il est rare que la femelle le dévore. Un cocon peut contenir plus de 70 mygalons de taille assez grande (1,5 cm au total). Réhausser légèrement la température de stabulation (1°C à 2°C supplémentaires) pendant les périodes de reproduction. P. subfusca peut faire un deuxième cocon quelques mois après le premier et il peut être fertile. CROISSANCE : La croissance des jeunes est très rapide avec une mortalité assez forte pour le genre. On peut obtenir un mâle adulte en un an, une femelle en un an et demi. * Source gea.free.fr Merci Valko
  3. Poecilotheria rufilata FAMILLE : THERAPHOSIDAE SOUS-FAMILLE : SELENOCOSMIINAE REPARTITION : Inde DESCRIPTION : La plus grande mygale arboricole asiatique connue. Le céphalothorax est vert 'kaki' et marqué d'une tache noire qui cercle le groupe oculaire. Un liseré central plus clair se sépare en fourche au niveau de la fovéa. De la fovéa des lignes brunes partent en étoile vers l'extérieur. Les pattes et l'abdomen sont gris-vert marqués de bandes et taches jaune orangé. L'abdomen est séparé par une large bande beige verdatre bordée de deux lignes marron estompées qui 'griffent'les flancs. Le dessous de la mygale est uniformément marron foncé. Le dessous des pattes est porte des marques jaune terne pour les paires de pattes 1 et 2. La première impression est celle d'une mygale verte. Le venin de cette mygale est considéré comme potentiellement dangereux pour l'homme. TAILLE : Le corps de la femelle peut dépasser 8 cm au total, le mâle est plus petit (5 à 6 cm), et plus sombre. Ces mygales se tiennent dans une position longiligne typique des Poecilotheriae et des Stromatopelmae. COMPORTEMENT : Mygale plus agressive que les autres Poecilotheriae, elle cherche d'abord à fuir lorsqu'elle est dérangée, mais est prompte à mordre. Poecilotheria rufilata est d'une rapidité étonnante compte tenu de sa taille. Par exception, c'est une mygale qui se déplace beaucoup, et qui chasse. A réserver à des éleveurs très expérimentés. TERRARIUM : Un terrarium de 20 cm x 20 cm suffit, mais il faut une hauteur d'au moins 35 à 40 cm pour une femelle adulte. Prévoir un substrat de 5 cm de tourbe humide -80%HR environ-, avec un abreuvoir changé régulièrement. Placer le terrarium à une température moyenne (23°C à 26°C le jour, 20°C à 22°C la nuit). Certains éleveurs les élèvent avec une température supérieure. L'éclairage naturel d'une pièce ou un éclairage artificiel de la pièce avec cycle jour/nuit convient parfaitement. Prévoir une ventilation correcte pour éviter toute condensation sur les vitres. Comme abri, préférer un tronc creux d'écorce de liège ou un bambou creusé, la mygale y élira domicile. NOURRITURE : Vorace, elle se nourrit de grillons, blattes (surtout ailées), criquets, difficilement de souriceaux... Pour les bébés, micro-grillons ou fifises/pinkies/asticots en alternance. REPRODUCTION : L'accouplement se passe sans problème lorsque la femelle est bien nourrie et qu'elle est disposée. Chez les Poecilotheriae, l'accouplement résulte d'une longue parade nuptiale faite de poursuites et de 'tapotements'. Le plus simple est de bien nourrir le femelle et de laisser le mâle avec elle pendant plusieurs jours. La ponte survient 2 à 6 mois après l'accouplement. L'incubation des oeufs dure 8 à 12 semaines. Il est inutile de placer les oeufs en incubateur, car il est rare que la femelle le dévore. En général, il y a de 80 à 200 mygalons de taille assez grande (presque 1 cm). Réhausser légèrement la température de stabulation (1°C à 2°C supplémentaires) pendant les périodes de reproduction. CROISSANCE : La croissance des jeunes est très rapide avec une mortalité assez faible. On peut obtenir un mâle adulte en un an, une femelle en deux ans. Séparer les juvéniles dès que possible, car cette mygale a une tendance au cannibalisme * Source gea.free.fr Merci a Valko
  4. Poecilotheria regalis FAMILLE : THERAPHOSIDAE SOUS-FAMILLE : SELENOCOSMIINAE REPARTITION : Inde DESCRIPTION : Grande mygale arboricole indienne, dont les contrastes de couleurs magnifiques sont signe de danger. Le céphalothorax est gris-beige marqué d'une ligne noire centrale qui joint l'abdomen au groupe oculaire. Un liseré central clair se sépare en fourche au niveau de la fovéa. Les pattes et l'abdomen sont beige à gris-beige marqués de bandes et taches marron et noires. L'abdomen est séparé par une large bande beige clair, presque blanche, bordée de deux lignes noires et de chevrons qui 'griffent' les flancs. Le dessous de l'abdomen est très caractéritique l'espèce puisqu'il présente en travers au niveau des stigmates pulmonaires et de l'épigyne une bande beige clair qui permet au non-initié de différentier facilement cette espèce de Poecilotheria fasciata , même pour les jeunes spécimens. Pour le reste, le dessous du céphalothorax et de l'abdomen est uniformément brun sombre. Le dessous des pattes est jaune-vif pour les paires de pattes 1 et 2, blanc pour les pattes 3 et 4. Sans aucun doute une des plus belles mygales, mais aussi l'une de celles dont le venin est considéré comme dangereux pour l'homme. TAILLE : Le corps de la femelle dépasse les 7 cm au total, le mâle est plus petit (5 cm) et uniformément gris-brun avec juste une estampe des dessins de la femelle. Ces mygales se tiennent dans une position longiligne typique des Poecilotheriae et des Stromatopelmae. COMPORTEMENT : Mygale peu agressive qui cherche à fuir lorsqu'elle est dérangée. Acculée, elle peut se retourner et mordre avec une rapidité étonnante compte tenu de sa taille. Par exception, c'est une mygale qui se déplace beaucoup, et qui chasse. Ce n'est pas une grande tisseuse : ses toiles annoncent souvent un événement, telle que la mue ou la pose d'un cocon. A réserver à des éleveurs très expérimentés. TERRARIUM : Un terrarium de 20 cm x 20 cm suffit, mais il faut une hauteur d'au moins 30 cm pour une femelle adulte. Prévoir un substrat de 5 cm de tourbe humide -80%HR environ-, avec un abreuvoir changé régulièrement. Placer le terrarium à une température moyenne (23°C à 26°C le jour, 20°C à 22°C la nuit). Certains éleveurs les élèvent avec une température supérieure. L'éclairage naturel d'une pièce ou un éclairage artificiel de la pièce avec cycle jour/nuit convient parfaitement. Prévoir une ventilation correcte pour éviter toute condensation sur les vitres. Comme abri, préférer un tronc creux d'écorce de liège ou un bambou creusé, la mygale y élira domicile. NOURRITURE : Vorace, elle se nourrit de grillons, blattes (surtout ailées), criquets, difficilement de souriceaux... Pour les bébés, micro-grillons ou fifises/pinkies/asticots en alternance. REPRODUCTION : L'accouplement se passe sans problème lorsque la femelle est bien nourrie et qu'elle est disposée. Chez les Poecilotheriae, l'accouplement résulte d'une longue parade nuptiale faite de poursuites et de 'tapotements'. Le plus simple est de bien nourrir la femelle et de laisser le mâle avec elle pendant plusieurs jours. La ponte survient 2 à 6 mois après l'accouplement. L'incubation des oeufs dure 8 à 12 semaines. Il est inutile de placer les oeufs en incubateur, car il est rare que la femelle les dévore. En général, il y a de 80 à 200 mygalons de taille assez grande (presque 1 cm). Réhausser légèrement la température de stabulation (1°C à 2°C supplémentaires) pendant les périodes de reproduction. CROISSANCE : La croissance des jeunes est très rapide avec une mortalité assez faible. On peut obtenir un mâle adulte en moins d'un an, une femelle en deux ans. Séparer les juvéniles par groupes de dix individus au début, il n'est pas nécessaire de les individualiser, il s'agit d'une des seules espèces de mygales où des groupes de mâles et femelles peuvent grandir ensemble jusqu'à l'âge adulte s'ils sont bien nourris et disposent de suffisamment d'abris. Attention alors, à l'ouverture du terrarium ! * Source gea.free.fr Merci a Valko
  5. Poecilotheria formosa FAMILLE : THERAPHOSIDAE SOUS-FAMILLE : SELENOCOSMIINAE REPARTITION : Inde DESCRIPTION : Grande mygale arboricole indienne, ressemblant beaucoup à Poecilotheria regalis, mais plus terne. Le céphalothorax est gris-beige marqué d'une ligne noire centrale qui joint l'abdomen au groupe oculaire. Un liseré central plus clair se sépare en fourche au niveau de la fovéa. Les pattes et l'abdomen sont gris-beige marqués de bandes et taches marron et noires. L'abdomen est séparé par une large bande beige bordée de deux lignes marron qui 'griffent' les flancs. Le dessous de la mygale est uniformément marron foncé. Le dessous des pattes est jaune terne pour les paires de pattes 1 et 2, beige pour les pattes 3 et 4. Après la mue, Poecilotheria formosa présente de très vifs reflets pourpres. Le venin de cette mygale est considéré comme potentiellement dangereux pour l'homme. TAILLE : Le corps de la femelle atteint 6,5 cm au total, le mâle est plus petit (5 cm) et uniformément gris-brun avec juste une estampe des dessins de la femelle. Ces mygales se tiennent dans une position longiligne typique des Poecilotheriae et des Stromatopelmae. COMPORTEMENT : Mygale peu agressive qui cherche à fuir lorsqu'elle est dérangée. Acculée, elle peut se retourner et mordre avec une rapidité étonnante compte tenu de sa taille. Par exception, c'est une mygale qui se déplace beaucoup, et qui chasse. A réserver à des éleveurs très expérimentés. TERRARIUM : Un terrarium de 20 cm x 20 cm suffit, mais il faut une hauteur d'au moins 30 cm pour une femelle adulte. Prévoir un substrat de 5 cm de tourbe humide -80%HR environ-, avec un abreuvoir changé régulièrement. Placer le terrarium à une température moyenne (23°C à 26°C le jour, 20°C à 22°C la nuit). Certains éleveurs les élèvent avec une température supérieure. L'éclairage naturel d'une pièce ou un éclairage artificiel de la pièce avec cycle jour/nuit convient parfaitement. Prévoir une ventilation correcte pour éviter toute condensation sur les vitres. Comme abri, préférer un tronc creux d'écorce de liège ou un bambou creusé, la mygale y élira domicile. NOURRITURE : Vorace, elle se nourrit de grillons, blattes (surtout ailées), criquets, difficilement de souriceaux... Pour les bébés, micro-grillons ou fifises/pinkies/asticots en alternance. REPRODUCTION : L'accouplement se passe sans problème lorsque la femelle est bien nourrie et qu'elle est disposée. Chez les Poecilotheriae, l'accouplement résulte d'une longue parade nuptiale faite de poursuites et de 'tapotements'. Le plus simple est de bien nourrir le femelle et de laisser le mâle avec elle pendant plusieurs jours. La ponte survient 2 à 6 mois après l'accouplement. L'incubation des oeufs dure 8 à 12 semaines. Il est inutile de placer les oeufs en incubateur, car il est rare que la femelle le dévore. En général, il y a de 80 à 200 mygalons de taille assez grande (presque 1 cm). Réhausser légèrement la température de stabulation (1°C à 2°C supplémentaires) pendant les périodes de reproduction. CROISSANCE : La croissance des jeunes est très rapide avec une mortalité assez faible. On peut obtenir un mâle adulte en un an, une femelle en deux ans. Séparer les juvéniles dès que possible, car cette mygale a une tendance au cannibalisme. * Source gea.free.fr Merci a Valko
  6. Poecilotheria fasciata FAMILLE : THERAPHOSIDAE SOUS-FAMILLE : SELENOCOSMIINAE REPARTITION : Sri Lanka DESCRIPTION : Grande mygale arboricole du Sri Lanka, dont les contrastes de couleurs magnifiques sont signe de danger. Le céphalothorax est gris-beige marqué d'une ligne noire centrale qui joint l'abdomen au groupe oculaire. Un liseré central clair se sépare en fourche au niveau de la fovéa, puis forme une 'goutte' qui atteint le groupe oculaire. Les pattes et l'abdomen sont beige à gris-beige marqués de bandes et taches marron et noires, les poils sont jaune orangé. L'abdomen est séparé par une large bande beige clair, presque blanche, bordée de deux lignes qui 'griffent' les flancs. Le dessous de l'abdomen est uniformément brun, ce qui permet au non-initié de différentier facilement cette espèce de Poecilotheria regalis, même pour les jeunes spécimens. Le dessous de la mygale est uniformément brun sombre. Le dessous des pattes est jaune-vif pour les paires de pattes 1 et 2, blanc pour les pattes 3 et 4. Après la mue, elle présente de magnifique reflets violets sur le céphalothorax et les fémus des pattes ambulatoires. Sans aucun doute une des plus belles mygales, mais aussi l'une de celles dont le venin est considéré comme dangereux pour l'homme. TAILLE : Plus petite que sa cousine Poecilotheria regalis. Le corps de la femelle atteint les 6 cm au total, le mâle est parfois très petit (3,5 à 5 cm) et uniformément gris-brun avec juste une estampe des dessins de la femelle. Ces mygales se tiennent dans une position longiligne typique des Poecilotheriae et des Stromatopelmae. COMPORTEMENT : Mygale plutôt nerveuse, parfois agressive mais qui cherche davantage à fuir lorsqu'elle est dérangée. Acculée, elle peut se retourner et mordre avec une rapidité étonnante. Par exception, c'est une mygale qui se déplace beaucoup, et qui chasse. A réserver à des éleveurs très expérimentés. TERRARIUM : Un terrarium de 20 cm x 20 cm suffit, mais il faut une hauteur d'au moins 30 cm pour une femelle adulte. Prévoir un substrat de 5 cm de tourbe humide -80%HR environ-, avec un abreuvoir changé régulièrement. Placer le terrarium à une température moyenne (23°C à 26°C le jour, 20°C à 22°C la nuit). Certains éleveurs les élèvent avec une température supérieure. L'éclairage naturel d'une pièce ou un éclairage artificiel de la pièce avec cycle jour/nuit convient parfaitement. Prévoir une ventilation correcte pour éviter toute condensation sur les vitres. Comme abri, préférer un tronc creux d'écorce de liège ou un bambou creusé, la mygale y élira domicile. NOURRITURE : Vorace, elle se nourrit de grillons, blattes (surtout ailées), criquets, difficilement de souriceaux... Pour les bébés, micro-grillons ou fifises/pinkies/asticots en alternance. REPRODUCTION : L'accouplement est à surveiller car la femelle redouble alors d'appétit et d'agressivité. Retirer le mâle sitôt l'accouplement terminé. Chez les Poecilotheriae, l'accouplement résulte d'une longue parade nuptiale faite de poursuites et de 'tapotements'. Le plus simple est de bien nourrir la femelle et de laisser le mâle avec elle quelques temps si elle ne montre pas d'agressivité. La ponte survient 2 à 6 mois après l'accouplement. L'incubation des oeufs dure 8 à 12 semaines. Il est inutile de placer les oeufs en incubateur, car il est rare que la femelle le dévore. En général, il y a de 80 à 200 mygalons de taille assez grande (presque 1 cm). Réhausser légèrement la température de stabulation (1°C à 2°C supplémentaires) pendant les périodes de reproduction. CROISSANCE : La croissance des jeunes est très rapide avec une mortalité assez faible. On peut obtenir un mâle adulte en un an, une femelle en deux ans. Séparer les juvéniles assez tôt, car Poecilotheria fasciata a une tendance au cannibalisme. * Source gea.free.fr Merci a Valko
  7. Le genre Nephila SOUS-ORDRE : LABIDOGNATHA FAMILLE : TETRAGNATHIDAE REPARTITION : Tous continents en zone intertropicale, sauf en Europe. FAMILLE : Tetragnathidae. DESCRIPTION : Le mâle est tres petit, environ 0,5 cm de corps. HABITAT : On la trouve en lisière de forêt tropicale humide, dans les herbes hautes ou encore dans de gigantesques toiles (plus de 15 mètres d'envergure) tendues en travers des rivières, qui donnent une idée de la place requise à leur élevage. COMPORTEMENT : Docile et moyennement rapide. Quelques Néphiles dans une pièce d'élevage sont un remède efficace contre les éventuelles mouches fuyardes. Par contre, elles font des fientes qui tachent assez, il faut mettre du journal par terre. Le cannibalisme est normal mais non systématique. Ces araignées se manipulent très bien, mais il leur arrive de mordre, j'en ai fait l'expérience le 11 novembre 2001 en compagnie de mon ami Alexandre Bonnacorso, lors d'une démonstration d'extraction de soie, petite douleur due à la pénétration des crochets, petits fourmillements dans le doigt et tres légères crampes dans le poignet, 3h apres tout était revenu comme avant, mais soyez prudent tout de même, les réactions sont propres à une personne. Une araignée impressionnante et idéale pour se familiariser au comportement et aux déplacements des orbitèles. TERRARIUM : 100 cm x 100 cm semble être un minimum, il est préférable de les laisser en "liberté" dans la pièce d'élevage. Il leur faut une température de 25° et minimum 65% d'humidité, c'est essentiel et très important. Vient ensuite l'éclairage : A Madagascar la Néphile se nomme Halabé (grande araignée) ou plus communément "Araignée du soleil". La journée, elle est en plein soleil ! Prévoir un éclairage 12 heures par jour au minimum. Les conditions de température et de lumière ainsi que d'hygrométrie sont à suivre tout au long du développement des Néphiles, au stade adulte, elles sont un peu plus résistantes. A noter que ces araignées supportent des baisses de température mais n'apprécient pas les fortes chaleurs. NOURRITURE : Tous les insectes adaptés à sa taille. La Néphile adulte peut dévorer blattes Nauphoeta cinerea et grillons, les bébés se nourrissent de drosophiles ailées, puis d'asticots. PAS DE DROSOPHILES APTERES, ça ne marchera pas ! Il faut de la nourriture en permanence, les jeunes nephiles sont tres voraces (une quinzaine d'asticots par individu, deux fois par semaine). Au stade adulte, il faudra toujours veiller à ce qu'elles ne manquent pas un jour de nourriture, sinon, il y de fortes chances que le cannibalisme ne s'installe, comme dans la nature, c'est la loi de la survie de l'espèce, la plus forte mange la plus faible. CROISSANCE : A la naissance, les jeunes Néphiles restent groupées en boule tres serrée. Là, si les conditions de maintient ne sont pas réunies, la survie est quasiment nulle. Apres ce stade de grégarité assez long -il faut compter environ 2 mois-, elles muent une première fois. Là, curieusement elles quittent leur premier lieu de survie, qui en général est toujours situé à proximité du cocon et partent en "transhumance", toujours vers le haut du terrarium. Les premières tissent un fil de guidance que renforcent et suivent les autres. Quand un endroit convenable est "trouvé?" elles se rassemblent et fabriquent un filet de protection composé d'une multitude de fils qui se croisent et se recroisent de manière à former une barrière à tout prédateur. Il est tres difficile de les capturer à ce stade, si nous essayons de tirer sur la soie, elle est tellement solide qu'il se forme un fil dans lequel viennent s'emprisonner les petites Néphiles, causant une perte énorme à la colonie. L'astuce que j'ai trouvée : Pulvériser de l'eau directement sur les bêtes, aussitôt elles se laissent tomber retenues à leur fil de guidance et il ne reste plus qu'a recueillir délicatement le chapelet. C'est tres utile quand on veut déplacer les bêtes. Sinon, elles ne quittent pratiquement pas le "filet" ni la colonie, et à ce stade elles ne mangent toujours pas. Il faut leur pulvériser un peu d'eau de temps en temps, ça les dérange et ça accentue leur développement vers l'autonomie totale, du moins c'est ce que j'en ai retiré depuis que je les observe. Elles commencent à se nourrir environ une semaine après la deuxième mue, c'est facile à voir, là à ce stade elles ressemblent vraiment à une Néphile. Elles ne tardent pas à se disperser, vu le risque énorme de cannibalisme, c'est maintenant qu'il faut les nourrir. Donc pour résumer, des que l'on s'aperçoit que certains individus du groupe s'agitent et surtout ressemblent à une "vraie" Néphile (grandes pattes), c'est repérable facilement, sous le "cocon communautaire" on peut apercevoir les premières exuvies. Jeunes Nephila sur le point de se disperser Là, il ne faut pas tarder, une ou deux bananes mures, dans une boite plastique, le tout dehors pendant 3 ou 4 jours et voilà une récolte gratuite de Drosophiles et autres mouches volantes ! Encore une fois PAS DE DROSOPHILES APTERES ! Ensuite, au stade où elles mesurent environ 1 cm, on peut commencer à déposer des asticots, et il en faut !!! ça mange sans arrêt en croissance, et si le régime alimentaire est bien respecté il y aura de superbes spécimens ! * Source gea.free.fr Photo Google Merci a Valko
  8. Ancylometes sp. Guyane SOUS-ORDRE : LABIDOGNATHA FAMILLE : PISAURIDAE REPARTITION : Guyane française DESCRIPTION : Proche du genre Dolomedes que l'on trouve en Europe et en Amérique, plus connue sous le nom de 'fishing spider'. Cette araignée ressemble à l'araignée-loup, mais la disposition des yeux diffère avec un groupe de quatre yeux en formation quadrangulaire, et deux paires d'yeux latéraux. Mâles et femelles sont marron avec des taches sombres sur l'abdomen. Les mâles ont deux fines bandes claires le long du céphalothorax et des bulbes très visibles. Les juvéniles sont semblables aux adultes mais sont de couleur plus claire avec des bandes assez marquées sur le céphalothorax. TAILLE : Le corps de la femelle peut atteindre 4 cm au total, avec une envergure de plus de 9 cm. Les mâles sont plus petits (2,5 cm) avec des pattes proportionnellement plus longues (envergure de 8 cm). COMPORTEMENT : Cette araignée a un comportement très particulier et intéressant. Les jeunes parviennent à marcher à la surface de l'eau avec une rapidité et une agilité surprenantes. Cette capacité s'explique par les soies fines dont sont garnis leurs tarses, qui capturent l'air et agissent comme des petits flotteurs. C'est une espèce terrestre très rapide mais incapable de grimper aux vitres ou sur des surfaces lisses. Les juvéniles y parviennent un peu mieux. Les Ancylometes peuvent rester plus d'une heure sous l'eau lorsqu'elles se sentent menacées. Elle se maintiennent au fond, en s'agrippant à des plantes aquatiques ou à des branches. Ce sont des chasseuses à l'affut. Elles attendent et se précipitent quand leur proie approche. Leur vision est assez mauvaise. Elles voient les mouvements de gros objets mais leur perception est moins bonne que celle des araignées loups par exemple. Leur morsure est douloureuse mais sans danger pour l'homme. TERRARIUM : Il est préférable d'élever cette araignée dans un aqua-terrarium. Les juvéniles meurent en quelques jours s'ils n'ont pas d'eau. Un terrarium de 20 cm x 40 cm x 15 cm suffit, avec un bac d'eau de 10 cm x 15 cm et 5 cm de profondeur. Choisir un substrat spécial supportant de très hauts degrés d'hygrométrie, comme des mousses ou certains copeaux. Placer le bac à une température moyenne (24°C à 26°C le jour, 20°C à 22°C la nuit). Mettre des branches au niveau du bac d'eau pour faciliter les mouvement de l'araignée. Une plante vivante peut également convenir. Bien que la ventilation ne soit pas très importante pour ces araignées qui préfèrent une hygrométrie très élevée voire saturée, il est nécessaire de prévoir une aération pour palier à la prolifération des moisissures et autres champignons. L'éclairage naturel d'une pièce ou un éclairage artificiel de la pièce avec cycle jour/nuit convient parfaitement. NOURRITURE : Les Ancylometes capturent leurs proies à la surface de l'eau, ou des grenouilles remontant à la surface, mais eles ont moins tendance à plonger que leurs cousines Dolomedes. Elles sont capables même d'attraper de petits poissons nageant en surface (voir photo) ! On peut les nourrir avec des insectes, mais elles sont davantage friandes de petites grenouilles et de lézards, qui constituent leurs proies en milieu naturel. Parfois, lorsqu'elles sont affamées, elles acceptent des coléoptères (ténébrions), comme des vers de farine (Tenebrio molitor). REPRODUCTION : Mâle et femelle doivent être bien nourris. La femelle placée dans son terrarium depuis quelques jours avant l'accouplement, pour qu'elle ait le temps de tisser un réseau de fils de soie enduits de phéromones. Le mâle s'approche prudemment en utilisant ces fils. Dès qu'il entre en contact avec elle, la femelle semble entrer en 'transe'. Le mâle grimpe sur elle et l'immobilise en la liant avec de la toile. Enfin, l'accouplement en lui-même a lieu, le mâle enserrant la femelle par le dessus. L'acte copulatoire est bref, moins d'une minute en tout, le cocon est déposé une à deux semaines plus tard. Prévoir quelques branches croisées pour faciliter son élaboration par la femelle. Environ un mois plus tard, juste avant l'éclosion, la femelle tisse une toile 'nursery', d'une dizaine de centimètres de diamètre, et suspendue. Le cocon contient environ 150 bébés dont la taille n'excède pas 2mm (le nombre de bébés vaire d'un cocon à l'autre). Au moins deux cocons sont posés, parfois plus selon la taille et l'alimentation de la femelle. CROISSANCE : La croissance des jeunes est rapide, environs 10 à 12 mois jusqu'à l'âge adulte. Les mâle grandissent un peu plus rapidement, mais cela ne pose généralement pas de problème. Les bébés ont une forte tendance au cannibalisme, surtout lorsqu'il existe des différences de taille. Les jeunes doivent être nourris avec des drosophiles pendant les premières semaines. Les femelles vivent à peu près deux ans au total, guère plus. Les mâles ne dépassent pas 14 à 16 mois. Source gea.free.fr Merci a Valko
  9. Stegodyphus dufouri SOUS-ORDRE : LABIDOGNATHA FAMILLE : ERESIDAE REPARTITION : Algérie, Tunisie, Moyen-orient jusqu'à Aden. HABITAT : Les Stegodyphus vivent sur des buissons épineux, ils filent entre les rameaux un long tube de toile collante, fermé et terminé par des fils divergents et entrecroisés, le tout forme une toile très étendue. FAMILLE : Les Stegodyphus font partie de la même famille que notre Eresus niger, les Eresidae. Ils sont caractérisés pas un prosoma plus élevé à l'avant qu'à l'arrière. Les yeux medians forment un trapèze et ils possèdent une paire d'yeux au milieu du prosoma. . DESCRIPTION : Les chélicères sont très robustes ; pourvues d'une tache basale, leur troncature apicale est très peu oblique. Les pattes sont courtes, armées d'épines très courtes également. Les filières inférieures sont épaisses et cylindriques, largement séparées à leur base ; Les supérieures sont beaucoup plus fines et plus courtes. Le cribellum est grand, de forme ovale divisé en 2 par une fine carène. Les mâles se distinguent des femelles par leur taille mais également par les contrastes des couleurs de leur corps noir et blanc. TAILLE : Les mâles sont plus petits que la femelles, un dizaine de mm. La femelle atteint 22mm. Les mâles ont les pattes antérieures plus longues. COMPORTEMENT : Les Stegodyphus dufouri sont des araignées solitaires, mais Stegoyphus dumicola vit en nombreuse société, on peut trouver plusieurs centaines d'individus. Ils se réunissent pour filer sur les buissons une toile immense qui a un peu laforme d'un sac dont l'intérieur est divisé en cloisons et parcouru par des couloirs. TERRARIUM : Bien que les S. dufouri soient des araignées solitaires, elle ne sont absolument pas agressives entre elles. Les miennes vivent dans le même terrarium. Celui-ci fait 20cmx20cmx25cm. Le substrat importe peu, pour ma part j'ai utilisé du sable fin. Des petites branches y sont installées afin que les araignées puissent faire leur toile. On peut installer également des petites Euphorbes non épineuses pour compléter ce décor. L'éclairage est celui de la pièce d'élevage (celle ci est bien éclairée). La température est de 30°C le jour, elle est ramenée à 22°C la nuit. L'hygrométrie est assez faible, je me contente de vaporiser sur les toiles tous les deux jours. NOURRITURE : Dans la nature les Stegodyphus se nourrissent surtout de petits acridiens et de diptères. En captivité, je les nourris de grillons et mouches que je jette sur les toiles. Les jeunes sont nourris de drosophiles aptères et de micro grillons. REPRODUCTION : Une périodes de repos hivernale est recommandée. On place le vivarium à une température de 18-20°C pendant 3 mois. Le mâle adulte est très mobile, il va féconder les femelles en leur rendant visite dans leur toile tubulaire, la femelle ne montre aucune agressivité envers le mâle. Une dizaine de jours après la visite du mâle et donc de l'accouplement, la femelle fabrique un petit cocon. Il est aplati et lenticulaire, formé d'une double enveloppe dont l'externe, floconneuse, est de couleur blanc crème, tandis que l'interne, beaucoup plus serrée, est de couleur blanc nacré. Les œufs sont très petits et fortement agglutinés. Le cocon est déposé dans la toile, alors que les Eresus tiennent le leur entre leurs pattes appliqué contre le sternum. L'éclosion a eu lieu chez moi, 3 semaines après la ponte. J'ai laissé les jeunes avec leur mère jusqu'à ce qu'il atteignent une taille de 6 mm environ, puis je les ai séparés par groupe de 10. Les femelles ont aussitôt fait un nouveau cocon. CROISSANCE : Les Stegodyphus femelles peuvent vivre 3 ans, le mâle est mature en un an et meurt après l'accouplement. * Source gea.free.fr Merci a Valko
  10. Cupiennius coccineus Sous-Ordre : Labidognatha Famille : Ctenidae Répartition : Costa Rica Description : C. coccineus est une grande araignée, de couleur orangée. La face ventrale de son abdomen, rouge assez vif pour la femelle, est plus orangée chez le mâle. Les deux sexes possèdent des tâches noires sur les pattes. La face ventrale des fémurs de leur pattes est rose-orangé. Les 2 femelles et un mâle que je possède , viennent du Costa Rica. Cupiennius coccineus est une araignée très agréable à élever. Cependant, étant donné la dangerosité relative de leur venin et leur rapidité, ce ne sont pas des araignées à conseiller pour des débutants. Taille : Le corps de la femelle peut atteindre 3,5 cm au total, avec une envergure de plus de 6 cm. Les mâles sont plus petits avec des pattes proportionnellement plus longues mais d'allure identique. Comportement : Cupiennius coccineus fait partie de la famille des Ctenidae. Les membres de cette famille sont des araignées essentiellement d'origine tropicale. Ce sont de grandes araignées chasseuses, nocturnes. Le venin de cette araignée n'est pas anodin, il contient une quantité importante d'histamine qui provoque une douleur très vive lorsqu'on est mordu et une assez forte concentration en hyaluronidase. Les Cupiennius coccineus sont plus timides que Cupiennius salei, ils se cachent le jour sur le dessous des feuilles. Terrarium : Les araignées sont logées dans un terrarium (chacune dans un bac), plus haut que long, de 25x15x35cm. Le substrat est de tourbe et de terreau de feuilles de châtaigner, sur 10cm d'épaisseur environ, ce qui permet de placer des plantes, car cette espèce apprécie de se positionner sur des arbustes ou plantes à larges feuilles pour épier ses proies. Les plantes introduites sont des Scindapsus, Selaginelles et capillaires. Un petit bassin permet aux araignées de boire. La température est celle de la pièce d'élevage, en moyenne 28°C le jour et 22°C la nuit. L'éclairage est assuré par un petit néon horticole de type "gro lux". Il est important surtout pour les plantes car, les Cupiennius étant nocturnes, la lumière leur importe peu. Nourriture : Les Cupiennius sont nourris d'insectes divers, grillons Acheta domesticus, Gryllus bimaculatus ou assimilis, des blattes, ou autres adaptés à leur taille. Ils sont très voraces. Les Cupiennius chassent à l'affut, postés sur les feuilles des plantes les deux premières paires de pattes à l'avant afin de ressentir les moindres vibrations. Ils bondissent sur leur proies dès que celles ci se trouvent à leur portée. Reproduction : Le mâle mature est introduit dans le terrarium de la femelle, une semaine après la mue imaginale de celle ci. Le mâle effectue une danse nuptiale, tout en s'approchant lentement de la femelle. Il lève les pattes de la première et deuxième paire, puis les abaisse lentement. Une dizaine de minutes plus tard, le mâle est près de la femelle, il lui touche nerveusement les tarses. Si la femelle est prête, elle se tient immobile. Le mâle, rassuré, monte sur son dos, puis l'accouplement a lieu. La copulation dure une demie heure environ, puis le mâle profitant de l'hébétement de la femelle, se réfugie dans un coin du terrarium ou grimpe sur une plante. Le mâle que j'ai eu est mort une semaine après l'accouplement. La femelle par contre, montre un grand appétit. 35 jours plus tard, elle pond ses œufs dans un cocon sphérique, de couleur grise. Elle porte le cocon attaché au bout de l'abdomen et placé sous celui ci. Les femelles se nourrissent normalement pendant l'incubation. 40 jours plus tard, les jeunes émergent du cocon, j'en ai compté presque 300. Attention, les jeunes sont très rapides, gare aux évasions ! Les femelles ont refait d'autres cocons avant leur mort, la première à trois reprises, et la seconde à quatre reprises. Croissance : Les jeunes sont laissés ensemble jusqu'à leur première mue qui intervient une semaine plus tard. Puis, ils sont placés individuellement dans des tubes adaptés à leur taille. Ils sont nourris de drosophiles, puis de micro-grillons. La croissance est assez rapide, car 6 mois plus tard , ils ont atteint leur taille d'adulte. Source gea.free.fr Merci a Valko
  11. Holconia immanis SOUS-ORDRE : LABIDOGNATHA FAMILLE : SPARASSIDAE, HETEROPODIDAE REPARTITION : Australie, Nouvelle-Zélande FAMILLE : Sparassidae ou Heteropodidae, couramment désignées comme giant crab spiders ou huntsman spiders. DESCRIPTION : Holconia immanis est de couleur gris clair, avec des taches marron. Les juvéniles ont généralement une coloration un peu différente, leur corps est brun clair à vert olive. Les Holconia sont probablement les plus grandes représentantes de la famille des Sparassidae. TAILLE : Les femelles peuvent atteindre 5 cm de corps pour une envergure de 10 cm en position de repos, et jusqu'à 15 cm étalées. Les mâles ont un corps plus petit, mais leurs pattes sont proportionnellement plus longues. Les palpes sont bien visibles. COMPORTEMENT : Les Holconia grandissent rapidement, elles sont voraces mais pas vraiment agressives. Cependant, il est déconseillé de les manipuler en raison de leur rapidité et de leur morsure très douloureuse, quoique considérée comme non dangereuse pour l'homme. Elles sont nocturnes, mais restent actives le jour. Elles semblent avoir une perception visuelle correcte, en particulier des mouvements rapides et des volumes importants. TERRARIUM : Holconia immanis vit dans les savanes arides et les jardins, on la trouve même dans les villes aux endroits ensoleillés d'Australie et de Nouvelle Zélande. Elle est arboricole et sera plus à son aise un terrarium en hauteur. Très active, bien plus que les mygales, elle a besoin d'un bac proportionnellement grand et surtout, haut. Elle se cache peu, et s'installe volontiers sur les surfaces lices et les pierres. La température doit être maintenue autour de 25/30°C, avec une hygrométrie basse, environ 50% HR. La ventilation doit être suffisante pour éviter toute condensation. Une variation de température jour/nuit est possible, mais j'ai constaté qu'elle n'est pas indispensable quel que soit le stade de l'araignée. Le rafraichissement nocturne naturel suffit. L'apport d'eau est fourni par une simple vaporisation hebdomadaire : vous pourrez alors observer l'araignée boire les goutelettes sur les vitre. Un terrarium en verre de 20 * 20 * 30 cm convient. Placez comme substrat 2 cm de sable avec de petites pierres, et un morceau d'écorce de chène liège presque à la verticale au fond du bac. Quelques branches mortes lui permettront de se déplacer davantage. Si elle est effrayée, l'araignée se réfugiera dans les cachettes formées par les pierres ou le liège. NOURRITURE : Tous les insectes adaptés à sa taille. Holconia immanis mange aussi de petits vertebrés, principalement des lézards. REPRODUCTION : Reproduire cette espèce est assez facile. Les Holconia immanis sont adultes en 10 mois, un peu moins pour le mâle. Je maintiens les mâles immatures sans problème à une température un peu moins chaude, et je les nourris moins que les femelles du même âge. Il est possible de les reconnaître facilement, car ils sont plus petits et on peut deviner les bulbes des palpes un ou deux stades avant la mue imaginale. Avant l'accouplement nourrissez bien le couple, puis placez le mâle dans le terrarium de la femelle. Si la femelle vient juste d'être installée, laissez la seule quelques jours pour qu'elle puisse disperser ses phéromones. Le mâle repère la femelle et se dirige près d'elle. Après quelques secondes passées en tapottements de pattes, la copulation a lieu, dans une position typique des hunting spiders, le mâle est placé sur la femelle et l'agrippe. L'accouplement dure plusieurs heures pendant lesquelles le mâle alterne les bulbes. Il est ensuite possible de laisser cohabiter le couple quelque temps, mais bien sûr vous pouvez retirer le mâle tout de suite. La femelle gravide est particulièrement affamée. Au bout de trois semaines elle déposer un grand cocon de la taille d'une pièce de monnaie, suspendu verticalement à un côté du terrarium. Encore trois semaines et la centaine de bébés va s'agglutiner sur le cocon vide, protégés par leur mère. La semaine suivante ils effectuent leur première mue et commencent à se disperser. Un mois après l'éclosion la femelle dépose un second cocon. Ce processus se répète jusqu'à quatre fois et plus suite à un seul accouplement. CROISSANCE : La mortalité est faible chez les juvéniles. Ils sont actifs et très résistants à la déshydratation, une vaporisation chaque semaine suffit pour leur apport en eau. Ils ont un comportement assez social. Ils ne sont pas ou peu enclins au cannibalisme quel que soit leur âge, mais il est préférable de séparer les individus de taille différentes. Gardez les juvéniles ensemble les premières semaines, puis séparez les lorsque des différences de taille se font manifestes. Les femelles vivent plus de deux ans, les mâles un peu moins. Source gea.free.fr Merci a Valko
  12. ELEVAGE DES MYGALES DU GENRE THRIXOPELMA Généralités: Cette mygale est peu représentée dans les élevages. Toutefois son appellation est souvent fausse. Elle est nommée à tort Paraphysa manicata, voire P. scrofa. Cette erreur vient de son habitus quasiment semblable à Thrixopelma pruriens. La différence tient à d'infimes différences que l'on ne peut que constater (pour s'assurer de la détermination) que sous la binoculaire. Le genre Thrixopelma est représenté, à ce jour, par deux espèces. Toutes deux se trouvant en Amérique du Sud (Chili-Argentine-Pérou). Elles ne sont pas trop agressives, leur comportement est semblable à celui d'une Grammostola roseus. Taille: Adultes, Thrixopelma ockerti et pruriens atteignent 7cm. Reproduction: Généralement l'accouplement se passe bien, il peut être long car la parade peut durer prés de 40mn. Le mâle fait souvent preuve de timidité malgré sa parade. La femelle est dans l'attente si elle est réceptive. Dans le cas contraire, le mâle rencontrera de graves problèmes. La ponte peut attendre plusieurs mois car Thrixopelma a besoin d'une diapause. Il est donc préférable d'accoupler la femelle avant la mise en diapause (Procéder comme pour les Grammostola). La contenance d'un cocon peut aller jusqu'à 150 mygalons. Maintenance technique: Terrarium de 25 X 25 X 25 avec un substrat de 5/10cm car Thrixopelma a tendance à creuser. Abreuvoir. Température moyenne de 25° jour et de 20° la nuit. Une diapause avec abaissement de la température jusqu'à 12/13° est possible. Moins aussi si l'araignée possède une épaisseur suffisante de substrat. Dans ce cas il faudra prévoir 20 à 25cm ce qui change tout pour le volume du terrarium. Hygrométrie variable au cours de l'année. Couper l'année en deux. Une période humide puis une période sèche avec une progression lors du passage d'une période à l'autre. Ces mygales vivent sous un climat de type méditerrannéen Nourriture, au début de la croissance des drosophiles, asticots puis blattes, grillons.
  13. ELEVAGE DES MYGALES DU GENRE THERAPHOSA Généralités: A mon avis il n'y a qu'une seule Theraphosa, c'est Theraphosa blondi pour les uns et T. leblondi pour les autres. C'est ma préférée, pas pour sa taille, il y a parfois plus grand en envergure, pas pour sa couleur, non tout simplement pour son allure. Elle est la représentation parfaite de la mygale. C'est avec elle que les exposants devraient travailler pour lever les craintes, peurs et phobies. Décrite par Latreille en 1804 son appellation fait encore couler de l'encre. Par habitude je dis "leblondi". Je sais je suis dans l'erreur, mais tant pis nous parlons tous de la même mygale. Trés courante en Guyane, elle fait l'objet d'un prélèvement intensif. A quand une règlementation stricte pour éviter la perte d'un patrimoine ? Pourquoi ne pas penser à lui faire le trajet inverse pour réintroduire les spécimens en trop dans les élevages ? Voilà une solution écologique ! Taille: Mygale massive, forte, et grande, prés de 10cm c'est la taille courante. Reproduction: Le choc des Titans, c'est ainsi que j'appelle l'accouplement de T. leblondi. L'assurance d'une réussite n'est pas systématique. Il arrive parfois que la femelle dévore son cocon. La dépose du cocon se fait dans les 6 mois au maximum. La durée d'incubation est d'environ 8 semaines. Il est préférable de retirer le cocon et de le mettre en incubateur. Pour éviter les pertes de mygalons il est conseillé d'installer le cocon dans une toile d'Avicularia dont vous aurez, bien évidemment, enlevé sa locataire. Les jeunes mygalons de Theraphosa muent la tête en bas. De cette manière vous limiterez considérablement les pertes. Le nombre de mygalons n'est pas trés important, une centaine environ. Maintenance technique: Terrarium de 35 X 25 X 25 avec un substrat de 10cm car T. leblondi est une terrassière. Abreuvoir. Température moyenne de 25° jour/nuit me semble un bon compromis. Hygrométrie 80 à 90%. Nourriture, au début de la croissance des drosophiles, asticots puis blattes, grillons, souris.
  14. ELEVAGE DES MYGALES DU GENRE TAPINAUCHENIUS Généralités: Les Tapinauchenius sont des araignées essentiellement arboricoles vivant le plus souvent dans la canopée ou dans des creux formés dans les arbres ou bambous. Elles sont assez agressives mais elles préfèrent fuir et se réfugier dans leur nid. Ces mygales sont trés hautes en couleur même celles qui ont un fond sombre. Elles possèdent de trés jolis reflets métalliques. La plus fréquente dans les terrariums est Tapinauchenius gigas, mygale originaire du Département de la Guyane où elle vit au sommet des arbres. T. plumipes prèfèrent les bambous ou tubes de Polygonum. Taille: Ce sont des mygales de petites tailles (environ 6cm) Reproduction: Les partenaires ne manifestent pas d'agressivité et l'accouplement se passe pratiquement toujours sans incident. Toutefois, comme pour l'ensemble des mygales, il faut rester vigilant et s'appréter à séparer le mâle. La dépose du cocon se fait dans un délai d'envoiron de deux mois voire plus pour T. gigas. La quantité de mygalons est variable en fonction de la taille de la femelle, entre 100 et 300. Des pertes sont enregistrées. Maintenance technique: Terrarium de 25 X 25 X 25 avec un substrat de 5/10cm car certaines Tapinauchenius vont établit leur nid sous l'écorce en creusant une dépression. Abreuvoir. Température moyenne de 30/28 à 25° jour/nuit me semble un bon compromis. Hygrométrie 60 à 80 %. Nourriture, au début de la croissance des drosophiles, asticots puis blattes, grillons.
  15. ELEVAGE DES MYGALES DU GENRE PTERINOCHILUS Généralités: Les Pterinochilus sont des araignées originaires d'Afrique de l'Est. Elles ont une trés mauvaise réputation et leur agressivité n'est pas contestée. Les accidents de morsures sont rares car leur attitude est dissuasive. De plus elles stridulent, prévenant ainsi le visiteur. Leur faculté de se déplacer trés rapidement en fait une mygale vivement déconseillée pour les débutants. Taille: Ce sont des mygales de petites tailles (environ 7cm) Reproduction: Les accouplements sont faciles et la cohabitation avec le mâle est possible dans la mesure ou la taille du terrarium convient. La dépose du cocon intervient dans les deux mois environ et 150 mygalons en émergeront. Les premières pontes donneront beaucoup moins de mygalons. Croissance rapide. Maintenance technique: Terrarium de 25 X 25 X 25 avec un substrat de 5/10cm car certaines Pterinochilus ont tendance à creuser puis à tisser en surface en confectionnant des galeries. Abreuvoir. Température moyenne de 30/28 à 25° jour/nuit me semble un bon compromis. Hygrométrie 60 à 80 %. Nourriture, au début de la croissance des drosophiles, asticots puis blattes, grillons.
  16. ELEVAGE DES MYGALES DU GENRE PSALMOPOEUS Généralités: Les Psalmopoeus ont durant l'année 1999 été trés en vogue. Elles ont été reproduites en grande quantité. Ce phénomène est certainement du à la facilité de l'accouplement. Elles sont peu agressives. Se manifestent par des attitudes d'agressivité et des stridulations, surtout chez P. irminia. Elles sont originaires de l'Amérique centrale (Trinité, Vénézuéla, Panama... Elles sont trés jolies d'aspect. Leur maintenance est facile et supportent assez bien les erreurs des débutants. Elles ont un déplacement rapide et préfèrent souvent la fuite vers leur nid lorsqu'elles sont dérangées. En vieillissant elles deviennent plus calmes. Taille: Ce sont des mygales à grande envergure (Elles sont arboricoles). Leur taille varie entre 5 et 7cm. Reproduction: Les accouplements sont trés faciles et permettent à un débutant d'acquérir de l'assurance dans un domaine ou l'expérience par l'observation est importante. Il suffit pour cela d'ouvrir en grand le terrarium de la femelle et de laisser entrer le mâle. Ce dernier paradera tout de suite. Il tend et dresse les pattes 1, pédipalpes en avant. Il semble vouloir prendre l'air. Si la femelle est réceptive elle acceptera l'invitation rapidement. L'accouplement se passe sans difficulté, le mâle pourra se retirer sans problème laissant la femelle pantelante. A ce moment là il faudra retirer le mâle s'il n'est pas lui même ressorti du terrarium de la femelle. Parfois l'accouplement se produira à l'extérieur du terrarium. Ce n'est pas un problème car il suffira avec un pinceau de diriger la femelle vers son nid, chose qu'elle fera sans agressivité. La dépose du cocon se fait dans un délai de 3 mois environ. Les mygalons émergeront à un mois et demi, la quantité est en moyenne 150 selon le gabarit de la femelle. Le cocon peut-être retiré à 5 semaines pour être placé en incubateur. Un deuxième cocon peut être déposé si la femelle ne prépare pas une mue. Croissance rapide. Maintenance technique: Terrarium de 25 X 25 X 25 avec un substrat de 5/10cm, humide voire trés humide et un morceau d'écorce. Les Psalmopoeus fabriquent un nid mêlé de terreau ou tourbe et de toile. Le plus souvent à même le sol. Abreuvoir. Température moyenne de 25° jour et nuit me semble un bon compromis. Hygrométrie 60 à 80 %. Nourriture, au début de la croissance des drosophiles, asticots puis blattes, grillons.
  17. ELEVAGE DES MYGALES DU GENRE POECILOTHERIA Généralités: Les Poecilotheria ! Les plus belles de toute les belles à mon sens. Ne restons pas sur cette remarque tout à fait personnelle. Il s'agit là de mygales arboricoles, donc à déplacement rapide. Dotées d'un corps pas très grand elles ont néanmoins de longues pattes. Elles sont trés colorées, le noir et le gris souris étant les couleurs communes. Leur céphalothorax est irisé et l'abdomen parcouru de motifs géométriques du plus bel effet. Les Poecilotheria sont les gardiennes d'une mauvaise réputation acquise à la suite de deux incidents. Ces incidents ne doivent pas entacher des mygales qui bien qu'arborant des couleurs d'avertissements ne présentent pas plus de risques que d'autres Theraphosidae prétendus dociles. Il est évident que leur manipulation est déconseillée et réservée uniquement à des éleveurs de longue expérience dans des situations incontournables (soins urgents). Taille: La taille moyenne chez les Poecilotheria est d'environ 6cm de corps sachant que certaines espèces vont au delà. Leur envergure est impressionnante prés de 20cm chez P. ornata. Reproduction: Qui a eu la patience de rester des heures durant pour observer la parade d'un mâle chez P. regalis. Un festival de tapotements, de courses effrénées à la poursuite de la femelle et vice versa. Mais trés peu ont pu assister à l'accouplement proprement dit. Généralement il vaut mieux présenter le mâle en soirée ou le matin trés tôt. Ces mygales montrent plus d'activité la nuit que le jour. Si le terrarium est assez grand, le couple peut cohabiter plusieurs semaines (J'ai laissé à plusieurs reprises plus de trois semaines le mâle avec la femelle) Mais pour certaines espèces il est recommandé de rester présent et de retirer le mâle aprés l'accouplement. Ce retrait se fera avec de grandes précautions car le mâle à ce moment là fera preuve d'agressivité. Il en est de même avec la femelle. Les cocons sont généralement déposés dans les 2 mois qui suivent l'accouplement. Le cocon peut être retiré mais s'il est laissé il ne s'en suivra aucun problème. Veiller, lorsque la femelle garde le cocon, à ce qu'aucun écart de température à la hausse ne survienne. Le métabolisme de la femelle changeant, elle dévorera sans regret le cocon. Les mygalons ne sont pas nombreux, selon les espèces de 50 à 200. Croissance rapide. Maintenance technique: Terrarium de 25 X 30 X 25 avec un substrat de 5/10cm, humide voire trés humide et un morceau d'écorce de liège creux. Les Poecilotheria nichant dans les troncs. Abreuvoir. Température moyenne de 25° jour et nuit me semble un bon compromis sauf pour les espèces réclamant un écart thermique et une phase de période sèche/humide. Hygrométrie 70 à 90 %. Nourriture, au début de la croissance des drosophiles, asticots puis blattes, grillons.
  18. ELEVAGE DES MYGALES DU GENRE PHORMICTOPUS Généralités: Le Genre Phormictopus compte, selon le catalogue Platnick, 14 espèces de Phormictopus dont deux sous-espèces de P. cancerides, fait relativement rare dans les mygales. Ce sont des mygales agressives possédant un venin trés actif qui, lorsqu'il est injecté est souvent la cause de nécroses importantes, et de troubles cardio-respiratoires. C'est une mygale qui ne doit être manipulée que par des mains expertes. Taille: Mygale de taille assez imposante, massive. Son habitus exhale son agressivité. Leur taille varie entre 7 et 9cm. Reproduction: Les accouplements sont sans difficultés majeures. Les règles habituelles sont à observer (réceptivité de la femelle, séparation du mâle si déclenchement d'une attaque - faire attention à la réaction du mâle qui peut être brutale et dangereuse- etc.) Le délais entre l'accouplement et la ponte est relativement long, jusqu'à 8 mois. La quantité de mygalons n'est pas importante 250 mais trés souvent beaucoup moins. Maintenance technique: Terrarium de 30 X 25 X 25 avec un substrat d'environ 5cm légèrement humide. Abreuvoir. Température moyenne de 25° le jour 20/23° la nuit. Hygrométrie 60 à 70 %. Nourriture, au début de la croissance des drosophiles, asticots puis blattes, grillons, souriceaux.
  19. ELEVAGE DES MYGALES DU GENRE LASIODORA Généralités: Le Genre Lasiodora est important. Prés d'une quarantaine d'espèces. La grande majorité se trouvant dans le secteur du Brésil. Les autres étant réparties sur les zones du Costa Rica, Vénézuéla, Trinidad... Ce sont des mygales imposantes, de grande taille, pouvant concurrencer Theraphosa blondi. Lasiodora est appréciée par les éleveurs. C'est une mygale qui n'est pas franchement agressive, elle a tendance à fuir et à projeter ses poils urticants. A chaque mue Lasiodora parahybana présente de jolies couleurs qui vont d'un fond trés sombre à de longs poils soyeux saumon. Proche de la mue cette espèce sera plus terne et aura perdu une bonne partie des poils de son abdomen si elle bombarde trop. Pour ce qui me concerne je n'hésite pas à conseiller cette mygale à un débutant pour plusieurs raisons. Elle supporte beaucoup d'erreurs de maintenance, facile d'élevage, peu d'agressivité, croissance rapide. Taille: Mygales de grande taille, on observe des L. parahybana atteignant les 10cm de corps, 9cm est la taille courante. Reproduction: La difficulté majeure réside dans la présentation du mâle à la femelle. Il n'y a pas d'alternative. Soit elle accepte soit elle attaque. L'issue lors de l'attaque est souvent fatale au mâle. La seule solution est de tester la réceptivité de la femelle. L'accouplement, s'il intervient, est souvent furtif et trés rapide. Le mâle sent le danger et s'empresse souvent de s'éloigner. Parfois la femelle est totalement indifférente. J'ai présenté deux fois un mâle à la femelle L. parahybana que je possède. Le mâle a toujours évolué sur les parois du terrarium sans rien tenter et ma femelle n'a, à aucun moment, bougé. La seconde difficulté va résider dans la ponte. Celle-ci intervient entre 3 et 5 mois, parfois plus. La femelle déposera un cocon qui peut contenir jusqu'à 2500 mygalons aprés une incubation d'environ 3 mois. Il faudra s'en occuper, chose pas facile vu leur trés petite taille. Personnellement je préconise de laisser faire la nature et de ne garder que les plus résistants qui seront ensuite séparés. Une femelle adulte s'obtient vers la 5ème année. La croissance d'un mâle sera plus rapide. Maintenance technique: Terrarium de 30 X 30 X 25 Abreuvoir. Température moyenne de 25° + ou - en permanence. Hygrométrie 70 à 80 %. Nourriture, au début de la croissance des drosophiles, asticots puis blattes, grillons, souriceaux.
  20. ELEVAGE DES MYGALES DU GENRE HYSTEROCRATES Généralités: Le Genre Hysterocrates est essentiellement situé en Afrique dans les régions du Cameroun, Guinée, Congo, Niger etc. Elles sont toutes souterraines et c'est probablement pour cette raison qu'elles sont peu représentées dans les élevages. Nous ne trouvons d'ailleurs que peu d'espèces malgré la bonne vingtaine représentée. Hysterocrates gigas est la plus présente avec H. ederi et H. hercules. Ce sont des mygales puissantes, nerveuses et relativement agressives bien qu'elles prennent souvent la fuite à la moindre alerte. Leur observation n'est donc pas facile. Elles sont quasiment toutes de couleur foncée. Taille: Leur taille est respectable, environ 7cm de corps Reproduction: Je n'ai pas eu l'occasion de reproduire ce genre bien qu'ayant possédé plusieurs femelles d'H. gigas. Toutefois chez un éleveur j'ai pu constater que la parade était relativement calme et sans problème apparent. 2 mois aprés la femelle déposera un cocon qui contiendra approximativement 260 mygalons (143 et 286 pour l'éleveur chez qui j'ai pu assister à l'accouplement) La croissance de cette mygale est relativement rapide, 3 ans conduisent à une femelle adulte. Maintenance technique: Terrarium de 30 X 25 X 25 avec 10 cm de substrat minimum. Il est indispensable que la mygale puisse creuser. Sur un substrat moindre elle amassera dans un coin un monticule et s'épuisera par ces travaux. Lors d'une exposition j'ai perdu ainsi une femelle chez qui j'avais mis 5cm de substrat de manière à ce que les visiteurs puissent la voir. L'animal est mort brutalement. Abreuvoir. Température moyenne de 25° à 30° en permanence. Hygrométrie 70 à 80 %. Nourriture, au début de la croissance des drosophiles, asticots puis blattes, grillons, souriceaux.
  21. ELEVAGE DES MYGALES DU GENRE CERATOGYRUS Généralités: Les Ceratogyrus sont des mygales Africaines. Leur zone d'habitat naturel se situe dans le Sud de l'Afrique. La plus connue et la plus répandue dans les élevages est C. darlingii. Il faut dire que dans ce genre plusieurs essais d'hybridation ont été effectués pour voir si la corne céphalique s'orientait vers l'avant, vers l'arrière ou se plaçait de façon verticale. Ceci explique peut-être le fait qu'elle est mal représentée chez les éleveurs. Il n'en demeure pas moins que cette mygale possède un esthétique agréable. Son tempérament est peu agressif mais elle se déplace rapidement. Elle creuse un terrier ou constitue une épaisse toile aux fils soyeux et légers si l'épaisseur du substrat n'est pas suffisante. Taille: Les Ceratogyrus sont, pour la plupart, de petite taille. Adultes elles atteignent 6cm. J'ai pu voir des "gros gabarits" de 7cm. Reproduction: Les accouplements se passent sans problème. La difficulté réside dans le fait de trouver un mâle frais. En effet, ayant eu en ma possession plusieurs mâles de C. darlingii, j'ai constaté que leur durée de vie était trés courte (un mois environ). La ponte intervient dans les 3 mois qui suivent. L'incubation, selon les faits qui m'ont été rapportés, est d'environ 2 mois. Il faut retirer le cocon à 7 semaines ou un peu avant et le placer en incubateur. La quantité de mygalons est peu importante et la croissance est relativement rapide. Maintenance technique: Terrarium de 25 X 25 X 25 avec un substrat de 10cm quasiment sec. Cette araignée demande une période humide d'environ 2 mois. Abreuvoir. Température moyenne de 28° le jour et de 25° la nuit. Hygrométrie 60 à 80 %. Nourriture, au début de la croissance des drosophiles, asticots puis blattes, grillons voire souriceaux.
  22. ELEVAGE DES MYGALES DU GENRE BRACHYPELMA Généralités: Avec les Brachypelma nous tombons dans les mygales préférées des amateurs. Pourquoi ? Cette attirance est du au fait que la plupart sont très colorées de rouge et d'orangé. Ces couleurs semblent retirer toute agressivité de l'animal aux yeux du propriétaire. Je pense que le fait qu'elles soient "belles" fait que la peur des araignées soit en partie oubliée. Beaucoup de personnes semblent se méfier des araignées aux couleurs sombres ou qui ont une forme de corps inspirant la rapidité et l'agressivité. Ce phénomène est semble-t-il absent chez les possesseurs de Brachypelma. Tant mieux c'est un pas en avant. Pour en revenir à l'animal, la plupart des Brachypelma ne sont pas agressives. Plutôt calmes elle restent souvent immobiles. Elles ne manifestent pas trop l'envie de creuser des terriers et restent souvent immobilisées de longues heures dans une dépression ou sur une paroi du terrarium. Des amateurs recherchent uniquement des Brachypelma. Il s'agit là plus d'une collection que d'un élevage. Brachypelma smithi est la mygale la plus demandée dans les bourses et salons par les débutants. Sa popularité, il y a quelques années, à failli lui causer sa perte tant les prélèvements sur le terrain étaient importants. Taille: Les mygalons à la naissance sont très petits et leur croissance est très lente. Des éleveurs affirment que B. emilia a la croissance la plus longue. Adultes de nombreuses espèces de Brachypelma atteignent des dimensions respectables, environ 8/9cm. Les mâles sont plus petits environ 6/7cm. Reproduction: Les accouplements se passent souvent sans problème. Toutefois j'ai pu constater, notamment chez B. vagans que la femelle avait tendance à rester dans le fond du terrarium et à avoir des réactions agressives jusqu'au moment où le mâle s'enhardissant, prenait le dessus. Par contre chez B. sabulosum, B. smithi, c'était plus calme et plus expressif. Lors d'un accouplement avec B. emilia, j'ai constaté que le mâle se jetait littéralement sur la femelle la plaquant le dos à la paroi du terrarium (cet accouplement n'a d'ailleurs rien donné car la femelle a mué peu de temps après). Pour B. albopilosa, la femelle que je possède se laissait faire. Là aussi l'accouplement n'a rien donné. La ponte, pour la grande majorité des Brachypelma, survient entre 4 et 6 mois parfois plus. L'incubation est d'environ 3 mois. Il est trés souvent préférable de retirer le cocon et de le placer en incubateur dés la 5ème semaine. La surveillance des mygalons doit être constante. Beaucoup d'espèces ont du mal à démarrer et les pertes sont parfois importantes. Passés le premier stade les mygalons sont trés souvent hors de danger. Il faut alors les séparer et les placer dans des pots avec un peu de tourbe humide. L'humidité doit être constante car, étant donné leur petite taille, la déshydratation est leur principal ennemi. Maintenance technique: Terrarium de 30 X 25 X 25 avec un substrat quasiment sec. Brachypelma albopilosa apprécie un substrat un peu humide tout comme B. vagans et B. sabulosum. Abreuvoir. Température moyenne de 28° le jour et de 25° la nuit. Hygrométrie 50 à 70 %. Nourriture, au début de la croissance des drosophiles, asticots puis blattes, grillons voire souriceaux.
  23. ELEVAGE DES MYGALES DU GENRE AVICULARIA Généralités: Les Avicularia sont trés appréciées des éleveurs amateurs. L'irisation de leurs couleurs, leur peu d'agressivité, la construction de leur nid font que les détenteurs de mygales n'hésitent pas à les reproduire. Avicularia versicolor est, selon la plupart des amateurs, la plus jolie. Nous accorderons aussi ce titre à d'autres espèces; A. minatrix, A. braunshauseni, A. pulchra. Avicularia metallica, A. aurantiaca et A. laeta ne sont pas dépréciées. Les Avicularia sont des mygales arboricoles. Elles contruisent des nids ayant une architecture recherchée. Leur construction est méthodique et orientée. Ces araignées demandent beaucoup de lumière naturelle c'est pourquoi les constructions sont souvent effectuées sur les vitres coulissantes des terrariums. Ceci afin de bénéficier d'une totale luminosité. Pour remédier à celà il suffit de changer l'orientation du terrarium. De nombreuses Avicularia ne sont pas encore totalement déterminées. La systématique de ces araignées est à revoir entièrement tant elles sont proches les unes des autres et du fait d'une importante hybridation. En milieu naturel il est possible de parler de variations géographiques pour certaines espèces. Taille: Ce ne sont pas de "grosses" mygales. La plus grande est probablement A. huriana avec 8cm de corps et la plus petite est à ce jour A. minatrix avec 4/5cm. Reproduction: Chez Avicularia les accouplements sont souvent sans problème. Il y a trés peu d'agressivité et l'évolution des partenaires est intéressante à suivre d'autant qu'elle se prolonge un long moment. Le mâle possédant plusieurs fois la femelle. Malgré cela le cas d'un mâle A. versicolor qui a dévoré sa femelle m'a été rapporté. Etant donné l'expérience de l'éleveur malchanceux (aucune erreur n'a été commise) le comportement du mâle reste un mystère. La ponte survient entre 2 et 4 mois. L'incubation est d'environ 2 mois pour la plupart des espèces mais ce délai est nettement plus court chez A. minatrix. Les mygalons sont au nombre d'une cinquantaine pour A. minatrix et jusqu'à 150 pour A. metallica (parfois un peu plus). Maintenance technique: Terrarium de 25 X 30 X 25 avec 10 cm de substrat pour conserver l'humidité. Abreuvoir. Température moyenne de 28° le jour et de 25° la nuit. Hygrométrie 70 à 90 %. Nourriture, au début de la croissance des drosophiles, asticots puis blattes, grillons. La mortalité est importante chez les mygalons Aviculaires. La raison doit certainement se trouver dans les conditions de maintenance. Le peu de cannibalisme existant permet de laisser les mygalons au moins jusqu'au premier stade. Ensuite il faut les retirer et les placer par 10/12 dans des grands pots à sucreries. Mettre un substrat de tourbe de 5cm et installer plusieurs morceaux de tubes de bambou ou de Polygonum. Maintenir un taux d'humidité constant. Il faut surveiller également leur alimentation. Les drosophiles aptères est une nourriture appréciée. Séparer les mygalons lorsqu'ils commencent à s'installer individuellement en les plaçant dans des pots plastiques ou verre et en reproduisant le biotope collectif. Ne pas les isoler tant qu'ils restent rapprochés dans une toile collective.
  24. ELEVAGE DES MYGALES DU GENRE APHONOPELMA Généralités: Les mygales du genre Aphonopelma sont assez calmes et peu expressives dans leur activité. Toutefois il faut être vigilant car elles peuvent avoir des réactions d'agressivité. C'est dans des instants comme ceux là que vous constatez leur rapidité de déplacement. Les espèces les plus souvent rencontrées sont A. seemanni, A. chalcodes, A.caniceps et A. bicoloratum. Du fait de leur lente croissance elles ne sont pas les favorites des éleveurs et des détenteurs. Leurs couleurs sont souvent assez ternes si l'on excepte A. bicoloratum. En outre elles sont trés peu reproduites. Les mâles sont souvent assez rares. Généralement, dans les bourses et salons, on ne trouve que des femelles de taille commercialisable issues souvent de capture. Taille: A la naissance les mygalons sont trés petits. Leur croissance est trés lente. A maturité la taille est d'environ 6 à 8 cm de corps. Reproduction: L'accouplement se fait généralement sans aucune difficulté. Le mâle présenté se déplacera lentement et progressivement avec beaucoup de prudence contrairement à certaines arboricoles. L'acte de copulation peut durer environ une minute. Il n'y a aucun acte de violence. Il faut quand même surveiller l'action et séparer les araignées. La ponte a lieu au terme de 4 à 7 mois. Selon les conditions de rétention elle peut être plus longue. L'incubation est de 3 mois. La mise en incubateur du cocon à 5 semaines est recommandée. Les mygalons (pour une femelle adulte) sont au nombre de 600 à 700. Maintenance technique: Terrarium de 25 X 25 X 25 de type steppique. Abreuvoir. Température d'environ 25° le jour et de 20° la nuit. Hygrométrie 70 à 80 %. Nourriture, au début de la croissance des drosophiles, asticots puis blattes, grillons.
  25. Je ne trouve plus la source de ces fiches qi quelqu'un les connait merci de me les communiqué ELEVAGE DES MYGALES DU GENRE ACANTHOSCURRIA Généralités: Les Acanthoscurria sont assez populaires surtout A. antillensis et A. geniculata. Ce sont des mygales qui se déplacent souvent et que l'on peut observer si l'épaisseur du substrat n'est pas trop importante. Dans ce dernier cas la mygale creusera un terrier dans lequel elle passera une grande partie de son temps. Elles ne sont pas franchement agressives. Elle le deviennent (surtout antillensis) lors des accouplements si la femelle n'est pas réceptive ou si elle n'a pas été nourrie suffisamment. Généralement l'attaque est trés rapide et le mâle n'a aucune chance. Les Acanthoscurria possèdent des poils urticants efficaces. Taille: A la naissance les mygalons sont minuscules. La croissance est lente (5 ans environ). A maturité la femelle aura une taille d'environ 7cm voire plus. Le mâle est généralement plus petit. Reproduction: Aucune difficulté pour l'accouplement. Il faut veiller à contrôler la réceptivité de la femelle et bien la nourrir.Intervenir rapidement le cas échéant pour séparer le couple aprés l'acte copulatoire. La ponte intervient entre 3 et 7 mois environ. L'incubation est d'environ 3 mois. La quantité de mygalons peut atteindre 1500 pour certaines espèces (A. geniculata par exemple) Maintenance technique: Terrarium de 25 X 25 X 25 avec 10 cm de substrat car toutes les Acanthoscurria creusent des terriers. Abreuvoir. Température moyenne de 25° le jour et de 20° la nuit. Hygrométrie 70 à 80 %. Nourriture, au début de la croissance des drosophiles, asticots puis blattes, grillons, souriceaux. Particularités pour A. geniculata: Pour cette araignée il faut respecter un cycle saisonnier. 4 mois de période sèche (conserver l'abreuvoir), 4 mois de période humide et 4 mois de période trés humide. Le passage d'une période à l'autre se fera progressivement. Trés humide ne signifie pas que l'animal doit baigner dans l'eau.
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