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RAF-nacannonce

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  1. les autres couleurs des Boas Le caramel albinos tyrosine positive, n’est pour moi qu’une variante de l’original ----------------------- Le BC occidentalis existe aussi en albinos mais avec un type de tyrosine positive. Ce gène est également récessif. Aucune expérience à été faite sur la compatibilité de ces trois gènes d’albinisme de tyrosine positive, ou pour vérifier s’il s’agit du même. -------------------------- Le paradox snow n’est qu’un three tone albinos. ----------------------- Le freak aussi mais avec d’autres propostions. ----------------------- Le Fire est un gène blood sur une autre variété de boa. --------------------------- Le brasher bloodred un salmon ou un blood d’origine avec beaucoup de fantaisie. La seule photo existante est grossièrement retouchée. -------------------------- Le lipstick est une sélection du salmon ----------------------------- Le pearlenscent aussi -------------------------- Le cream pastel une sélection claire du pastel ----------------------------- Le pink pastel une sélection rose du pastel ----------------------------------- Le sunkist n’est qu’un pastel orange ------------------------------- Le sunburst est aussi un pastel orange -------------------------------- Le fire belly à le ventre rouge, nouvelle couleur ou sélection du blood ? C’est l’avenir qui nous le dira. ------------------------------ Le mandarine belly, une sélection qui a le ventre orange. TOTAL TAENIURA
  2. Les vraies couleurs des Boas. Anérytristique 1 C’est un manque de couleur rouge. Ce facteur est récessif. ------------------------ Anérytristique 2 C’est un autre manque de couleur rouge. Ils ne sont pas compatibles entre eux. Il est également récessif. ------------------------ Hypomélanistique, c’est une atténuation du noir, comme chez le Hog Island. Ce facteur est co-dominant il peut-être compatible avec les autres facteurs hypomélanistiques. ------------------------- Salmon c’est un gène hypomélanistique co-dominant, qui donne aussi une couleur rouge plus soutenue. -------------------------------- Le super salmon est la forme dominante du salmon. ----------------------------------- Albinos Peter Kahl (Original strain). Peter Kahl est le premier éleveur à avoir reproduit cette couleur. Pour l’histoire : En 1983 enColombie une femelle capturée dans la nature donna naissance à 3 mâles et une femelle albinos. Un groupement d’éleveurs de Californie les a achetés, mais sans réussir à les reproduire. En 1989 Peter Kahl a réussi à racheter un mâle, et en 1992 les premiers boas albinos sont reproduits en captivité. L’albinisme est de type tyrosine négative, et c’est un facteur récessif. ---------------------- Le coral albinos est une couleur sélectionnée à partir de l’albinos Peter Kahl. ------------------------ L’albinos Brian Sharp. Est le deuxième type d’albinisme, mais il n’est pas compatible avec le premier. Brian Sharp avait acheté une femelle capturée dans la nature pour reproduire avec. C’est aussi un gène récessif. -------------------------- L’albinos tyrosine positive, est comme son nom l’indique un autre type d’albinisme. L’animal fabrique des pigments noirs mais ne les fixe pas. Il n’est pas compatible avec les précédents. ---------------------------- Three tone albinos. C’est un facteur d’albinisme incomplet, assez méconnu. Il n’est pas dominant et semble être récessif. ----------------------------- Le mélanistique est un assombrissement du corps, le ventre est orange. C’est un facteur récessif. ------------------------------- Le pastel est un gène polygénique, c’est à dire qu’il transmet un peu son apparence sans s’imposer totalement comme un gène dominant. Le pastel réduit un peu le noir et renforce les couleurs. ------------------------------ Le blood a été importé d’El Salvador, c’est un facteur récessif qui intensifie la couleur rouge du boa. ----------------------------- Le pearl a beaucoup de blanc, c’est une mutation récente dont on ne connaît encore rien. TOTAL TAENIURA
  3. Les autres dessins des boas. Ceux qui vont suivre ne sont pour moi que des variantes des caractères énumérés auparavant, sauf mention, ils sont tous récessifs. Le reverse striped est souvent donné à des serpents dont le dessin de la queue est lignée, mais vide de coloration. Ce n’est qu’une variante du striped. --------------------------- Le super striped n’est pas bien nommé il fait penser à tort que ce facteur est dominant. Ce n’est qu’une variante du reverse striped. ------------------------- Le striated n’est qu’un striped. ------------------------- Le pinstriped aussi ----------------------------- L’aberrant n’est pas un facteur spécialement fixé, il a certainement un rapport avec le striped. --------------------------- Le zigzag aussi. --------------------------- L’aztec n’est qu’un nom de plus pour quelque chose d’assez vague. ------------------------------ Le tiger est le seul gène dominat de cette liste, ce doit être une variante du motley. --------------------------- Le circle back a des dessins dorsaux qui sont le plus rond possible -------------------------- Le pebble n’est qu’une forme de dessin, il n’a de valeur que pour l’éleveur qui l’a nommé ainsi. --------------------------- Le papillon aussi. TOTAL TAENIURA
  4. Les vrais dessins des boas L’arabesque est un facteur co-dominant, il donne des cercles ou ovales avec des traits fins, il y a souvent des petites taches colorées dans ces cercles. L’arabesque peu être super arabesque, mais je n’ai pas trouvé de photo ni de description. --------------------- Le Jungle est aussi un facteur co-dominant, il fait des dessins un peu aberrants et renforce les couleurs. --------------------- Le super jungle et sa forme dominante. Les caractéristiques sont encore renforcées. ------------------ Le léopard, est un caractère récessif. Les dessins sont remplacés par des cercles plus ou moins bien dessinés. --------------------- Le motley est aussi un facteur co-dominant. Il donne des taches rondes sur le dos, des flancs et la queue rayés. ------------------- Le super motley est sa forme dominante, elle donne des sujets uniformément colorés. ------------------------ Le paternless, est sans dessin. C’est une nouvelle mutation dont on ne sait pas encore grand chose. --------------------------- Le striped relie les dessins de la queue, et peu s’étendre à tout le corps. C’est un gène récessif. --------------------------- Le reverse striped est identique mais le ou les traits commencent à la tête. Lui aussi est récessif. TOTAL TAENIURA
  5. Aire de répartition des Boas Constrictor amarali Synonymes : Boa constrictor amarali - STULL 1932 Constrictor constrictor amarali - STULL 1932 Boa constrictor amarili - FORCART 1951 Le Boa constrictor amarali occupe la même niche écologique que le BCC, mais plus au sud. En effet, le nord de son aire de répartition coïncide avec le sud de celle du Boa constrictor constrictor. Elle est bloquée à l'ouest par la cordillière des Andes naissantes et débute donc au sud-est de la Bolivie, se prolongeant au nord du Paraguay et le sud du Brésil au nord du tropique du capricorne. ---------------------- Les BC amarali sont comparables en taille aux BCI moyen. Deux formes sont reconnues ; La Brésilienne est grise à brune. C’est un boa au pattern caractéristique et à la queue courte (short tail boa), les marques dorsales –22 ou plus- ont typiquement la forme de chauve-souris. On compte de 226 à 237 écailles ventrales et 43 à 52 écailles caudales. Il est présent au sud du brésil et en Bolivie. -------------------- Les BC amarali Boliviens ressemblent plus à BC avec une queue rougeâtre. Les deux formes ont une queue très courte, cela leur à valu leur nom en allemand « Kurzschwanzboa » et en anglais « short-tail boa ». ---------------------- Aire de répartition des Boas Constrictor melanogaster ------------------------- Les BC melanogaster sous-espèce ou variété locale de BCC ? le débat des spécialistes est encore ouvert. Les taxonomistes ne reconnaissent pas le melanogaster comme une sous-espèces de Boa constrictor car il ne serait en fait qu’un Boa constrictor constrictor hypermélanique. Il se caractérise en effet par des couleurs très sombres et la face ventrale noire. Il a toutefois été décrit et on dénombre (dénombrerait ?) 237 à 252 écailles ventrales et 45 à 54 caudales. Le nombre de taches dorsales est compris entre 20 et 21, ce qui cofirme la thèse d'un Boa constrictor constrictor hypermélanique. ------------------------ Aire de répartition des Boas Constrictor occidentalis Synonymes: Boa constrictor occidentalis PHILIPPI 1873 Boa occidentalis PHILIPPI 1873 Boa occidentalis - BOULENGER 1893 Constrictor constrictor occidentalis IHERING 1911 Constrictor occidentalis - SERIE 1921 Boa constrictor occidentalis - FORCART 1951 Boa constrictor occidentalis - CEI 1993 Le Boa constrictor occidentalis se fait rare. La forêt argentine est rasée au profit de la production de soja transgénique, ce qui a pour effet "collatéral" la disparition du Boa de ces régions. Entre 1990 et 2000, l’Argentine a perdu en moyenne 150 000 ha par. an, soit un taux de déforestation de 0,42%. Pour noircir encore le tableau, il faut savoir que la forêt paraguayenne connaît le même sort. --------------------- Les BC occidentalis peut atteindre et même dépasser les 3 mètres. Ils sont de couleur foncé en allant du brun au noir. Ce sont les seuls BC à être en annexe 1 dans la Convention de Washington. Le BCO est un animal magnifique au caractère difficile mais qui a tendance à se calmer en vieillissant. Il est plus actif que les autres boas. Dans sa contrée d’origine, il est gravement menacé d’extinction en raison de la destruction de son habitat (la forêt argentine). Les taches dorsales sont très peu marquées et très irrégulières car tout le corps est recouvert d'une sorte de "lichen" gris-noir conférant à l'animal un aspect tout à fait unique. La face ventrale est noire, elle aussi. On dénombre, comme chez l'impérator, 22 taches dorsales ou plus. --------------------- Aire de répartition des Boas Constrictor nebulosa Synonymes : Boa constrictor nebulosa (LAZELL 1964) Constrictor constrictor nebulosus LAZELL 1964 Les BC nebulosa vient des îles dominique ils peuvent atteindre 3.00 m et se nourrissent beaucoup d’oiseaux. Comme pour le melanogaster, il a été décrit et l'on dénombre 258 à 273 écailles ventrales. Les taches dorsales, quant à elles sont nombreuses (de 32 à 35), ce qui en ferait malgré tout une exception chez les Boa constrictor. Mais il nous est impossible de tirer des conclusions hâtives en l'absence de renseignements plus précis. --------------------- Aire de répartition des Boas Constrictor oriophas Synonymes: Boa constrictor orophias - LINNAEUS 1758 Boa Orophias - LINNAEUS 1758 ? Boa diviniloqua - TYLER 1850 Boa diviniloqua - COPE 1893 Boa diviniloqua - BOULENGER 1893 (non LAURENTI 1768) Constrictor constrictor orophias - AMARAL 1929 Boa constrictor orophias - STIMSON 1969 Il ne se rencontre que sur l'île Sainte Lucie, juste au sud de la Martinique. Elle est située plus précisément au nord est du Vénézuéla et à l'extrême est de la mer des caraïbes. ---------------------------- Les BC oriophas proviennent de l’île St. Lucie des Petites Antilles. Ils atteignent également 3.00 m et ont tendance à être agressif. Appelé aussi boa de Sainte Lucie (St. Lucia boa) du nom de l’île d’où il provient. Boulenger (1893) a décrit l’espèce avec 258 à 275 écailles ventrales (Lazell –1964- en dénombre 270 à 288) et 55 à 69 écailles caudales. Il décrit également 25 à 30 taches dorsales « subrectangulaires » contre 27 à 31 pour Lazell. TOTAL TAENIURA
  6. BOA CONSTRICTOR CONSTRICTOR C’est une des plus grandes sous-espèces de boas. Ses représentants sont aussi les plus vivement colorés. On compte 234 à 243 écailles ventrales d’après Boulenger (1) (234 à 250 pour Stull (2)) et 49 à 60 écailles caudales (1) ou 49 à 62 (2). De 15 à 20 taches dorsales sont observables d’après Boulenger, 1893. Elles ont la forme de selles plus ou moins étroites ou de chauve-souris. Synonymes : Boa constrictor constrictor - LINNAEUS 1758 Boa constrictor - LINNAEUS 1758 Constrictor formosissimus - LAURENTI 1768 Constrictor rex serpentum - LAURENTI 1768 Constrictor auspex - LAURENTI 1768 Constrictor diviniloquus - LAURENTI 1768 Boa constrictrix SCHNEIDER 1801 Boa constrictor - BOULENGER 1893 Boa constrictor - DUMêRIL & BIBRON 1844 Boa diviniloqua - DUMERIL & BIBRON 1844 Boa constrictor - BOULENGER 1893 Boa diviniloqua - BOULENGER 1893 Boa constrictor constrictor - FORCART 1951 Boa constrictor constrictor - STIMSON 1969 Boa constrictor - SCHWARTZ & HENDERSON 1991 Boa constrictor - LINER 1994 Boa constrictor - STARACE 1998 Boa constrictor - MCDIARMID, CAMPBELL & TOURE 1999 Aire de répartition Boa Constrictor Constrictor Le Boa constrictor constrictor est celui qui occupe la plus grande aire. Celle-ci couvre tout le Brésil jusqu'à 1000 Km environ du tropique du capricorne, la moitié la plus continentale du Pérou, le nord de la Bolivie, toute la Guyane française, le Surinam et le Guyana dans leur totalité, ainsi que les moitiés est du Vénézuéla et de la Colombie. Les fleuves à grand gabarit offrent des barrières quasi infranchissable qui ont permis à des populations ainsi isolées d'évoluer différemment, comme les localités Belem et Amapa au Brésil. Partout où il vit, le BCC vit en forêt tropicale ou en bordure de celle-ci. Le BCC est reconnu avec 10 localités différentes. ------------------------- Le BCC du Brésil, sont très rares car ce pays ne tolère pas les exportations. Ce sont des sujet assez clairs, avec le rouge de la queue assez soutenu. En taille les femelles atteignent 3m, ceci est en général la taille de tous les CC. --------------------------- Le BCC du Brésil région de L’Amapa sont un peu plus foncés. Cette variété présente une coloration plus sombre entre les selles. -------------------- Le BCC du Brésil région de Belem, ont souvent des dessins dorsaux variés. Le Brésil restreint sérieusement ses exportations de boas. Les BCC que l’on trouve sur le marché sous l’appellation « BCC brésilien » ont donc toutes les chances de ne pas en être. Ces boas ont 17 à 20 taches de la tête au cloaque. A l’âge adulte, ce boa mesure en moyenne 2m50. ------------------------- Le BCC Colombie. La plupart des BCC de Colombie en captivité sont des BCI de Colombie. Les BCC de la région de Leticia sont très semblables aux BCC péruviens de la région voisine d’Iquitos et atteignent la même taille. Ces boas occupent la partie sud et est de la Colombie, se partageant le pays avec BC imperator. ----------------------- Le BCC Equateur --------------------- Le BCC du Pérou est assez rare en captivité, ses dessins dorsaux sont souvent particuliers. ----------------------- Le BCC du Surinam, Les flancs sont rougeâtres, rosé à violet. La queue est d’un beau rouge caractéristique. Les taches dorsales sont en forme de chauve-souris. --------------------- Le BCC du Surinam du Pokigron sont originaire de la région de la ville de Pokigron au sud du lac Brokopondo. Ils ont la réputation d’être les plus beaux. Ils sont plus clair et le rouge de la queue est plus vif. ------------------------ Le BCC Guyane est le même que celui du Surinam, seul le lieu de capture peut différencier les deux. ------------------------- Le BCC de Trinidad est plus foncé que les autres CC. Cette variété atteint une très grande taille et montre une croissance très rapide. Elle n’est presque pas maintenue en captivité. ---------------------- Le BCC du Venezuela est rare en captivité car ce pays ne tolère pas les exportations. Cette variation possède des selles dorsales noir de jais. Il n’est pas très grand pour du BCC, atteignant environ 2 mètres adulte. TOTAL TAENIURA
  7. Aire de répartition Boa Constrictor longicauda Le Boa constrictor longicauda occupe une petite région aux alentours de Tumbes au nord du Pérou. Il partage son aire de répartition avec Boa constrictor ortonii. Certains taxonomistes pensent qu'ils feraient partie de la même sous-espèce car leur description est quasiment identique, notament le comptage des écailles. Bc longicauda ne serait donc pour eux qu'une variation de couleur de Bc ortonii. Le BC longicauda. Son nom se traduit par « longue queue » C’est une variété décrite seulement en 1991. Les dessins de leur tête est unique. Les femelles adultes atteignent 2 m. C’est un magnifique boa noir et crème qui ne prend ses couleurs définitives qu’au bout de deux ou trois ans. Il est très peu répandu et se cantonne dans la région de Tombes, au nord-Pérou. Les dessins et couleurs évoluent avec l’âge. Voici un sujet à 3 mois Le même à 2 ans Encore le même adulte à 3 ans. ----------------------------- Aire de répartition Boa Constrictor ortonii Synonymes : Boa constrictor ortonii COPE 1878 Boa ortonii COPE 1878 Constrictor constrictor ortonii - SCHMIDT & WALKER 1943 Boa constrictor ortonii - STIMSON 1969 Le Boa constrictor ortonii est lui aussi gravement menacé car il est, à la base, beaucoup moins répandu, tout en connaissant les mêmes déboires.Il vivait autrefois dans des régions boisées sèches péruviennes, mais en raison de la déforestation, il a migré dans des régions montagneuses reculées où il entre en concurrence alimentaire avec Epicrates ssp . Il occupe désormais une petite portion des vallées de la cordillière des Andes (dans cordillière dite "blanche"), dans la région de Cajamarca. Les BC ortonii sont des serpents sombres qui atteignent 2,80 m. Ils vivent en altitude au nord du Pérou, ou la température varie en été de18 à 24 °C et en hiver entre 8 et 17°C. A l’origine, Boa c. ortonii vit dans des régions boisées sèches, mais en raison de la déforestation, il a migré dans des régions montagneuses comme Cajamarca. Il est désormais en danger d'extinction. Pour ne rien arranger, sur certains secteurs il entre en concurrence alimentaire avec Epicrates cenchria ssp. En plus des proies habituelles des boas, il peut également se nourrir de lézards et d’iguanes. On compte 248 à 252 écailles ventrales et 46 à 59 écailles caudales. -------------------------- Aire de répartition Boa Constrictor sabogae Synonymes: Boa constrictor sabogae BARBOUR 1906 Epicrates sabogae BARBOUR 1906 Constrictor constrictor sabogae - BARBOUR & LOVERIDGE 1929 Boa constrictor sabogae - FORCART 1951 On le rencontre sur les "Pearl islands", Cha Mar, Taboga et Tabogilla au sud de Panama. On peut le trouver également sur le continent où il s'hybride naturellemnt avec Boa constrictor imperator. Il est bien évidemment plutôt rare, vu la petitesse des îles sur lesquelles il vit. La plupart font moins de 10 Km de large. ------------------------------------- Les BC sabogae vivent sur Pearl Island et Cha Mar, Taboga et Tabogilla prés des côtes du Panamas. C’est en 1999 qu’un autrichien Robert Meidinger importa 5 sujets. De ces sujets descendent tous les sabogae captifs, et certainement les derniers survivants. Ce sont des BCI nains car adulte ils ont environ 1,30 m.Il est naturellement hypomélanique. Il mesure moins de 2m. Barbour (1906) décrit 242 à 247 écailles ventrales et 49 à 70 caudales contre 241 à 245 ventrales et 68 caudales pour Stull (1932). Beaucoup de sujets hypomélanistiques existent chez cette espèce.Par un retour sur le continent de quelques sujets, cette mutation dominante naturelle est d’après les spécialistes à l’origine des sujets salmon chez les BCI du Panama. -------------------------------- Aire de répartition Boa Constrictor sigma Les BC sigma sont originaires des îles Tres Marias à 100 km de Mexico. Il n’existerait que 9 exemplaires dans divers musées. Les nouvelles terminologies ne parlent plus de cette sous-espèce. Cette photo est certainement une fausse car il n’en existerait même pas. TOTAL TAENIURA
  8. Le BCI de Belize se caractérise par 3 particularités : La forme de ses taches dorsales, la forme de sa tête qui ressemble à un Boa Constrictor oriophas, et son corps est musclé comme un acranthophis dumerili. Peu importe de quelle manière on le nourris il ne prend pas de graisse. Taille maximale 1,80 m ------------------------- Le BCI de Cay Caulker Belize, est originaire d’une petite île au large de Belize. Cette île fait 8 km de long sur 1,6 de large. Il sont naturellement anerythristiques. Ils atteignent une taille maximale de 1,50 m, les femelles de trois ans pour 1,15 m reproduisent sans soucis en mettant une dizaine de jeunes au monde. Ils sont plus arboricoles que les autres BCI afin d’échapper aux crabes qui sont parfois assez gros pour les attaquer. --------------------- Les BCI de Colombie sont les plus grands, les femelles atteignent une taille de 3 m, mais ont en moyenne 1,80 à 2,10 m. Ils ont souvent une queue rouge comme les BCC du surinam. -------------------------- Les BCI du Costa Rica sont également assez grands, entre 1,80 et 2,20 m. Leur couleur est très variable allant du clair au foncé. Il est très joli. Les selles dorsales sont partiellement roux/saumon, ce qui confère à l’animal un aspect très agréable. ----------------------- Les BCI d’El Salvador ne dépassent jamais 1,80 m. ------------------------------------- Les BCI d’Equateur sont également assez petit ; 1,80 est aussi leur taille maxi. Leur tâches dorsales ont un dessin particulier. Il existe des sujets avec des ventre assez orange. Doté d’un tempérament calme, c’est une variété unique d’un point de vue motifs/couleurs. Le pattern ne ressemble à aucun autre. Il est très clair et peu contrasté, à la limite, un peu fade. C’est aussi la localité située le plus au sud. --------------------------------- Les BCI du Honduras sont plus petits, avec une taille maximale de 1,50 m. Certains sujets peuvent avoir beaucoup de rouge sur les flancs et le ventre. Le Honduras héberge trois variétés d’imperators. ------------------------------- Les BCI du Honduras Bahia Island viennent d’une île au large du Honduras . Ils sont plus grands, et certaines femelles peuvent approcher les 1.80 m. --------------------------- Les BCI du Honduras Bahia Island Firebelly sont une mutation naturelle de l’île Roatan la plus grandes des îles Bahia au large de la côte du Honduras. Il fait exception parmi les boas d’Amérique centrale car sa taille peut approcher les 2m40. ------------------------------------ Les BCI du Honduras de Hog Island, viennent de l’île « Cayo de Los Cochinos » qui veut dire l’île aux cochons. C’est aussi une île est au large des côtes du Honduras. C’est en 1988 que cette variété a été découverte, C’est une mutation hypomélanistique naturelle. Leur couleurs changent tout au long de la journée. Plus claire le matin, le soir ils sont plus foncé avec plus de contrastes. Ils atteignent une taille d’environ 1,80 m. Il est à noter que le grand intérêt des Hog Island dans les années 90, a mené à une exportation excessive de ces serpents. Depuis quelques années plus aucun serpent sauvage à été vu sur son île natale. -------------------------------------- Les BCI Mexicains. Avant toute chose il faut savoir que le terme « Boa Constrictor mexicana » n’est pas une dénomination officielle, elle n’a pas été retenue dans les dénomination de taxonomie. Le vrai nom est « BCI Mexicains » Les BCI Mexicain de Cancun sont les Mexicains les plus rares en captivité. Ils atteignent 2 m tout en restant très mince. On compte 24 à 31 selles dorsales. C’est valable aussi pour les autres boas mexicains. Il vit à la pointe est du Mexique, à quelques kilomètres à l’ouest de la Havane. ------------------------- Les BCI Mexicains de Tarahumara, proviennent de la Sierra Tarahumara au nord de mexico "Chihuahua", au sommet de hauts plateaux bordés de canyons profonds..C’est un scientifique de l’université de L’Arizona qui à capturé les premiers sujets au début des années 90. Ces serpents se reproduirent depuis 1998. A Trois ans et demi, la femelle avait 95 cm. Ce sont les plus petits Boas constrictors. ----------------------------------- Les BCI Mexicains du Sonora. Le Sonora est un désert, il y vit un boa assez sombre qui atteint 1,40 m. ----------------------------------------- Le BCI Mexicain de Vera Cruz, est une autre variété locale, qui a la même taille , mais la couleur est plus rouge. Ces boas mexicains, plus petits que ceux qu’on rencontre plus au sud, ont également un plus mauvais caractère. --------------------------------- Le BCI du Nicaragua est classé parmi les petits boas, car il n’atteint jamais 2 m. D’après Hermann Stöckl, si un spécimen dépasse cette taille, il est forcément hybridé. Les tâches dorsales se rejoignent le plus souvent et sont très nombreuses, rappelant un peu les spécimens mexicains. La queue est assez colorée (orange) mais beaucoup moins que chez le colombien. ---------------------------------- Les BCI du Nicaragua de Corn Island, viennent de deux îles : « Isla del Maiz Grande », elle a environ 6 Km2 et « Isla del Maiz Pequena » qui a environ 1,5 Km2. Les femelles atteignent un maximum de 1,50 m. Dans une même portée de sujets d’origine certifiée, les couleurs sont assez variables. Il a la capacité de changer de couleur de façon très spectaculaire. Le plus souvent les flancs et le ventre sont rouges. Bien qu’il soit originaire d’une île très isolée, les variantes de couleurs sont très nombreuses. Très peu de spécimens sont maintenus en Europe. TOTAL TAENIURA
  9. Ce sujet a été créé pour mieux connaître les différentes variétés et coloris des Boas. Les photos ont été recueillies sur le net. Généralités Boas = famille des Boidae Les sous-familles des Boidae Boinae = Boas Pythoninae = Pythons Erycinae = Boas des sables Aire de répartition au sud Aire de répartition au nord Les sous-espèces de Boas Les groupes de boa constrictor imperator des Antilles Les sous-espèces de boas constrictor du groupe imperator Boa constrictor imperator Boa constrictor longicauda Boa constrictor ortonii Boa constrictor sabogae Boa constrictor sigma Les sous-espèces de boas constrictor du groupe constrictor Boa constrictor constrictor Boa constrictor amarali Boa constrictor melanogaster Boa constrictor occidentalis Les sous-espèces de boas constrictor du groupe des Antilles Boa constrictor nebulosa Boa constrictor orophias Aire de répartition du BCI Le BCI provient de 15 localités différentes. TOTAL TAENIURA
  10. Période de gestation : Pendant la gestation la femelle cherchera les points chauds du terrarium. Une petite minorité de femelles muent à environ la moitié de la période de gestation. Pendant une période d'environ 2 mois la femelle nous paraîtra plus longue. Approximativement 2 semaines avant la mise bas, la femelle se débarrassera des ovules stériles. Quand une femelle porte beaucoup de petits, elle perdra du poids dans la moitié supérieure du corps et paraîtra plus longue dans la moitié inférieure du corps. On pourrait dire qu'une femelle qui ne paraît pas très en forme à ce moment là, est bon signe. Une femelle, remplit de jeunes avec très peu ou pas d'ovules stériles, paraîtra en plus mauvaise état que si la femelle était pleine d'ovules stériles. A environ 2 semaines ou un peu moins la femelle sera très mince. Ceci est le résultat de la transformation des jaunes en muscle et tissu. Les selles de la femelle se feront plus rares. La femelle déféquera, 1 ou 2 jours avant l'accouchement. Les selles seront plus humides et liquides que d'habitude. Avant l'accouchement la femelle sera très stressée, chose tout à fait normale. Toute manipulation d'une femelle enceinte est à proscrire sauf en cas de nécessité absolue. L'accouchement : L'accouchement surviendra 105 jours après la mue post-ovulatoire ou 123 jours après la fin de l'ovulation. Environ 1 à 7 jours avant l'accouchement la femelle s'activera intensivement afin de trouver un endroit propice où y déposer ses petits. Le processus d'accouchement peut durer de 10 minutes à plus de 6 heures. Les serpenteaux seront au nombre de 25 à 60 et mesureront entre 30 et 40 centimètres. La mère dispersera instinctivement les petits nouveaux-nés dans l'espace où ils se trouvent. Durant tout le processus de gestation la femelle peut perde entre 10 et 40 % de son poids initial d'où l'importance de bien la nourrir pendant la préparation à la reproduction. La femelle post-accouchement : Quand on découvre les bébés dans le terrarium, on doit attendre un certain temps pour s'assurer que la femelle n'ait plus de contractions. Une fois ceci fait il faut prendre soin de retirer la femelle et de la placer dans un terrarium à part bien au calme. La femelle devrait remanger avec férocité, on lui donnera son premier repas le lendemain de la fin de la mise bas, la proie devra être de la moitié de la taille habituellement donnée. Attention toutefois, la femelle a souvent un comportement plutôt agressif après un accouchement. Une semaine après le premier repas, redonner un autre repas de taille équivalente au premier. Après ça la femelle fera une mue. Après la mue la femelle devrait reprendre ses couleurs initiales. Si ceci n'était pas le cas ou si la femelle refuse de s'alimenter. Il faut faire très attention et consulter de toute urgence un vétérinaire il se peut qu'il y ait des restes d'ovules à l'interieur de la femelle. Soins des nouveaux-nés : A leur naissance les juvéniles mesurent environ 30 à 40 centimètres. Ils effectueront, si ils sont maintenus dans de bonnes conditions leur première mue 9 à 10 jours après leur naissance. Il faudra placer les nouveaux nés dans des boîtes de taille adaptée afin qu’ils y prennent quelques repas avant de pouvoir les mettre dans un terrarium de plus grande taille. On prendra soin de leur fournir un substrat de type "essuie tout" ce qui me paraît le plus adapté à des nouveaux nés, ainsi qu'une ou deux cachettes suivant la taille de la boîte et également une gamelle d'eau propre. On peut aussi, si la taille de la boîte le permet, mettre une petite branche ou autre afin de lui faciliter la tâche au moment ou il voudra se débarrasser de sa mue. On mettra ces petites boîtes à la même température que celle des parents. Avant d'entreprendre de nourrir les bébés Boas, il y a quelques petits critères à respecter. Tout d'abord on devra s’assurer que le nouveau né ait absorbé le jaune qui lui reste, sinon nous devrons attendre qu'il l’ait absorbé et qu'il ait effectué sa première mue pour entreprendre le nourrissage. Les Boas qui seront plus minces que les autres et auront absorbé leur jaune pourront être nourrit avant la première mue. Il faut éviter toute régurgitation chez les petits, car leur estomac est très fragile. C'est pourquoi il faudra les nourrir de petites proies type sauteuses ou même blanchons de souris voir également de jeune ratons, et ce pendant environ 10 repas. Les petits ne posent pas de soucis particuliers en général pour se nourrir, si toutefois ils refusent leur repas inutile de s'alarmer on retentera l'opération plusieurs jour de suite (3 à 4) on peut tenter la méthode qui consiste à leur laisser la proie toute la nuit. Si ils ne l'acceptent toujours pas on leur proposera sous surveillance une proie vivante. Il faut prendre soin de bien nourrir les petits séparément afin d'éviter que deux individus ne s'attaquent à la même proies et n'ingère l'autre, ce qui entraînerai la mort d'un voir des deux spécimens. Il se peut que les nouveaux petits Boas constrictor cherchent un peu à mordre au début, chose toute à fait normale, c'est un comportement de défense qu'ont instinctivement les petits afin de pouvoir survivre à l'etat sauvage. Mais après quelques manipulations il se calmeront très vite. Résumé : Une femelle Boa constrictor effectuera une mue 16 à 20 jours après l'ovulation et accouchera environ 105 jours après cette même mue, tout ceci donne approximativement la période totale de gestation qui se déroule sur une durée d'environ 123 jours. L'espèce Boa constrictor comprend 12 sous-espèces : Boa constrictor longicauda - (Price & Russo, 1991) Boa constrictor melanogaster - (Langhammer, 1983)* Boa constrictor nebulosa - (Lazell, 1964)* Boa constrictor sigma - (Smith, 1943)* Boa constrictor amarali - (Stull, 1932) Boa constrictor sabogae- (Barbour, 1906) Boa constrictor ortonii - (Cope, 1878) Boa constrictor occidentalis - (Philippi, 1873) Boa constrictor mexicana -( Jan, 1863)* Boa constrictor imperator - (Daudin, 1803) Boa constrictor constrictor - (Linnaeus, 1758) Boa constrictor oropias - (Linnaeus, 1758) * sous-espèces soumises à controverse et par conséquent non reconnues par la majorité des scientifiques. La sous-espèce Boa constrictor imperator comprend 15 localité : Boa constrictor imperator - Caulker Cay Belize ou Crawl Cay Belize Boa constrictor imperator - Belize Boa constrictor imperator - Colombien Boa constrictor imperator - Costa Rica Boa constrictor imperator - El Salvador Boa constrictor imperator - Equateur Boa constrictor imperator - Honduras Boa constrictor imperator - Honduras Bahia Island Boa constrictor imperator - Honduras Bahia Island Firebelly Boa constrictor imperator - Honduras de Hog Island Boa constrictor imperator - Mexicains Boa constrictor imperator - Mexicains de Tarahumara Boa constrictor imperator - Mexicains du Sonora. Boa constrictor imperator - Mexicain de Vera Cruz, Boa constrictor imperator - du Nicaragua Boa constrictor imperator - Nicaragua de Corn Island TOTAL TAENIURA
  11. Période de gestation : Pendant la gestation la femelle cherchera les points chauds du terrarium. Une petite minorité de femelles muent à environ la moitié de la période de gestation. Pendant une période d'environ 2 mois la femelle nous paraîtra plus longue. Approximativement 2 semaines avant la mise bas, la femelle se débarrassera des ovules stériles. Quand une femelle porte beaucoup de petits, elle perdra du poids dans la moitié supérieure du corps et paraîtra plus longue dans la moitié inférieure du corps. On pourrait dire qu'une femelle qui ne paraît pas très en forme à ce moment là, est bon signe. Une femelle, remplit de jeunes avec très peu ou pas d'ovules stériles, paraîtra en plus mauvaise état que si la femelle était pleine d'ovules stériles. A environ 2 semaines ou un peu moins la femelle sera très mince. Ceci est le résultat de la transformation des jaunes en muscle et tissu. Les selles de la femelle se feront plus rares. La femelle déféquera, 1 ou 2 jours avant l'accouchement. Les selles seront plus humides et liquides que d'habitude. Avant l'accouchement la femelle sera très stressée, chose tout à fait normale. Toute manipulation d'une femelle enceinte est à proscrire sauf en cas de nécessité absolue. L'accouchement : L'accouchement surviendra 105 jours après la mue post-ovulatoire ou 123 jours après la fin de l'ovulation. Environ 1 à 7 jours avant l'accouchement la femelle s'activera intensivement afin de trouver un endroit propice où y déposer ses petits. Le processus d'accouchement peut durer de 10 minutes à plus de 6 heures. Les serpenteaux seront au nombre de 25 à 60 et mesureront entre 30 et 40 centimètres. La mère dispersera instinctivement les petits nouveaux-nés dans l'espace où ils se trouvent. Durant tout le processus de gestation la femelle peut perde entre 10 et 40 % de son poids initial d'où l'importance de bien la nourrir pendant la préparation à la reproduction. La femelle post-accouchement : Quand on découvre les bébés dans le terrarium, on doit attendre un certain temps pour s'assurer que la femelle n'ait plus de contractions. Une fois ceci fait il faut prendre soin de retirer la femelle et de la placer dans un terrarium à part bien au calme. La femelle devrait remanger avec férocité, on lui donnera son premier repas le lendemain de la fin de la mise bas, la proie devra être de la moitié de la taille habituellement donnée. Attention toutefois, la femelle a souvent un comportement plutôt agressif après un accouchement. Une semaine après le premier repas, redonner un autre repas de taille équivalente au premier. Après ça la femelle fera une mue. Après la mue la femelle devrait reprendre ses couleurs initiales. Si ceci n'était pas le cas ou si la femelle refuse de s'alimenter. Il faut faire très attention et consulter de toute urgence un vétérinaire il se peut qu'il y ait des restes d'ovules à l'interieur de la femelle. Soins des nouveaux-nés : A leur naissance les juvéniles mesurent environ 30 à 40 centimètres. Ils effectueront, si ils sont maintenus dans de bonnes conditions leur première mue 9 à 10 jours après leur naissance. Il faudra placer les nouveaux nés dans des boîtes de taille adaptée afin qu’ils y prennent quelques repas avant de pouvoir les mettre dans un terrarium de plus grande taille. On prendra soin de leur fournir un substrat de type "essuie tout" ce qui me paraît le plus adapté à des nouveaux nés, ainsi qu'une ou deux cachettes suivant la taille de la boîte et également une gamelle d'eau propre. On peut aussi, si la taille de la boîte le permet, mettre une petite branche ou autre afin de lui faciliter la tâche au moment ou il voudra se débarrasser de sa mue. On mettra ces petites boîtes à la même température que celle des parents. Avant d'entreprendre de nourrir les bébés Boas, il y a quelques petits critères à respecter. Tout d'abord on devra s’assurer que le nouveau né ait absorbé le jaune qui lui reste, sinon nous devrons attendre qu'il l’ait absorbé et qu'il ait effectué sa première mue pour entreprendre le nourrissage. Les Boas qui seront plus minces que les autres et auront absorbé leur jaune pourront être nourrit avant la première mue. Il faut éviter toute régurgitation chez les petits, car leur estomac est très fragile. C'est pourquoi il faudra les nourrir de petites proies type sauteuses ou même blanchons de souris voir également de jeune ratons, et ce pendant environ 10 repas. Les petits ne posent pas de soucis particuliers en général pour se nourrir, si toutefois ils refusent leur repas inutile de s'alarmer on retentera l'opération plusieurs jour de suite (3 à 4) on peut tenter la méthode qui consiste à leur laisser la proie toute la nuit. Si ils ne l'acceptent toujours pas on leur proposera sous surveillance une proie vivante. Il faut prendre soin de bien nourrir les petits séparément afin d'éviter que deux individus ne s'attaquent à la même proies et n'ingère l'autre, ce qui entraînerai la mort d'un voir des deux spécimens. Il se peut que les nouveaux petits Boas constrictor cherchent un peu à mordre au début, chose toute à fait normale, c'est un comportement de défense qu'ont instinctivement les petits afin de pouvoir survivre à l'etat sauvage. Mais après quelques manipulations il se calmeront très vite. Résumé : Une femelle Boa constrictor effectuera une mue 16 à 20 jours après l'ovulation et accouchera environ 105 jours après cette même mue, tout ceci donne approximativement la période totale de gestation qui se déroule sur une durée d'environ 123 jours. L'espèce Boa constrictor comprend 12 sous-espèces : Boa constrictor longicauda - (Price & Russo, 1991) Boa constrictor melanogaster - (Langhammer, 1983)* Boa constrictor nebulosa - (Lazell, 1964)* Boa constrictor sigma - (Smith, 1943)* Boa constrictor amarali - (Stull, 1932) Boa constrictor sabogae- (Barbour, 1906) Boa constrictor ortonii - (Cope, 1878) Boa constrictor occidentalis - (Philippi, 1873) Boa constrictor mexicana -( Jan, 1863)* Boa constrictor imperator - (Daudin, 1803) Boa constrictor constrictor - (Linnaeus, 1758) Boa constrictor oropias - (Linnaeus, 1758) * sous-espèces soumises à controverse et par conséquent non reconnues par la majorité des scientifiques. La sous-espèce Boa constrictor imperator comprend 15 localité : Boa constrictor imperator - Caulker Cay Belize ou Crawl Cay Belize Boa constrictor imperator - Belize Boa constrictor imperator - Colombien Boa constrictor imperator - Costa Rica Boa constrictor imperator - El Salvador Boa constrictor imperator - Equateur Boa constrictor imperator - Honduras Boa constrictor imperator - Honduras Bahia Island Boa constrictor imperator - Honduras Bahia Island Firebelly Boa constrictor imperator - Honduras de Hog Island Boa constrictor imperator - Mexicains Boa constrictor imperator - Mexicains de Tarahumara Boa constrictor imperator - Mexicains du Sonora. Boa constrictor imperator - Mexicain de Vera Cruz, Boa constrictor imperator - du Nicaragua Boa constrictor imperator - Nicaragua de Corn Island TOTAL TAENIURA
  12. Taille moyenne : La taille moyenne est de 1.50 à 3.00 m, tout dépend de la localité. Pour ceux que j'élève (Boa constrictor imperator) la taille pour les mâles varie de 1.80 à 2.20 m, pour les femelles qui sont en général plus grandes que les mâles, la taille sera de 2.00 à 2.60 m en moyenne 2.40 m, des individus avoisinant les 3.00 m sont rarement rencontrés. Le record revient à un Boa constrictor constrictor qui à été découvert dans un zoo de New York d'une longueur de 5.65 m, taille bien entendu exceptionnelle. Dentition : Aglyphe. Description : Le Boa constrictor imperator est le plus répandu du genre Boa en terrarium. Docile au comportement stable c'est un serpent populaire à juste titre, c'est l'espèce idéale pour commencer avec du gros serpent. On y rencontre de nombreuses localités pour certaines dite "naines" de taille plus modeste. Mais également de nombreuses phases qui ne cessent de s'accroître chaque année autant de choses qui font que ce Boa plaît énormément. Malheureusement cette espèce fait état de nombreux croisement, il est donc difficile d'identifier certains spécimens. Nous allons ici vous d'écrire le Boa constrictor imperator. Les boas communs dit "Colombien" sont extrêmement variables en couleurs, avec des spécimens de couleur de fond clair à rosâtre (saumonée) à brun et orangé, ou encore gris pâle. Je possède plusieurs Boa et il n'y en a pas deux pareils. Sur le dos nous avons une vingtaine de tâches dorsales en forme de "chauve-souris" brunes assez foncées, qui deviennent plutôt ovales au fur et à mesure que l'on arrive à la queue. A chacunes des extrémité de ces tâches, on peut y voir une ovale plutôt allongée de couleur brun clair à crème, au milieu de ces mêmes tâches (chauve-souris) on trouve également des motifs plutôt variés, des croix ou des ronds cela va dépendre du spécimen, en s'atténuant complètement à la queue. De ces tâches descendra de chaque côté un demi triangle. Sur les côtés des tâches en forme de losange de couleur brun clair entouré d'un liseré noir avec à leur centre un rond jaunâtre ou brun clair. Nombre d'écaille des différente parti du corps (d'après Boulenger et Stull) : Pré oculaires, supra oculaires et post-oculaires : 14 à 20 autour des yeux Ventrales: 225 à 252 d'après Boulanger, 235 à 253 d'après Stull. Caudales : 47 à 65 d'après Boulenger et 47 à 69 D'après Stull. Face ventrales : 225 à 288 Supra labiales : 17 à 25 Infra labiales : 20 à 28 A mi-corps : 55 à 91 Entre les yeux : 20 Caudales : 45 à 69 Longévité : Entre 20 et 30 ans, en moyenne 20 ans. Le plus vieux enregistré le fut dans le parc Zoologique de Philadelphia où un Boa est arrivé à vivre 40 ans 3 mois et 14 jours. Habitat : Le Boa constrictor imperator "Colombien" que j'élève occupe la partie nord-ouest de la Colombie et ne côtoie le Boa constrictor constrictor Colombien qu’au centre du pays. Les sujets situés le plus au nord semblent être ceux qui ont la queue la plus colorée, les spécimens rencontrés au sud de l’aire de répartition auraient au contraire une queue plus brune, mais ce sont des observations réalisées sur trop peu de spécimens pour que l’on puisse en faire une vérité absolue. Mi terrestre, mi arboricole il peut grimper aux arbres et nager. Son habitat est varié: de la brousse aux forêts tropicale, les zones semi-arides aussi bien que des forêts pluviales Amazonienne, on le rencontrera également aux abords des habitations, certainement pour chasser les nombreux rongeurs qui y vivent. Température : La température doit être de 30/31°C au point chaud et 25/26°C au point froid. La nuit la température doit être abaissée à 25/ 26°C au point chaud et 20/22 °C au point froid. J'effectue en règle générale une baisse de 5°C la nuit. Éclairage : Cycle 12 heures de jour et 12 heures de nuit est en temps normal recommandé. Le cycle jour/nuit naturel est suffisant. Les UV sont nocifs pour les Boas, ils risquent de développer une conjonctivite. Hygrométrie : Environ 50 % à 70 %, que j'obtiens à l'aide d'un grand bac d'eau, que je change régulièrement. Alimentation : Dans la nature, il se nourrit surtout de mammifères, mais aussi quelque fois d'oiseaux et plus rarement de lézards. En captivité il est préférable de le nourrir exclusivement de rongeurs tels des souris, des rats, des lapins ou des cochons d'inde pour les plus gros spécimens. Le Boa constrictor ne pose généralement pas de problème. La plupart des sujets seront de gros mangeurs. La majorité des boas acceptent sans trop de difficulté les proies mortes, soit fraîchement tuées ou bien surgelées et réchauffées, surtout si ils y ont été habitués jeune, de ce fait il n’y aura donc aucun danger potentiel face au reptile. En effet, un rongeur vivant peut aisément blesser gravement un serpent en se défendant, ce qui peut, dans certains cas, mener à la mort du reptile. Un rongeur surgelé jusqu'à 6 mois ne perdra aucune de ses valeurs nutritives s'il est maintenu dans les bonnes conditions. Jusqu'à un an, je donne 1 à 2 souris tous les 5 à 7 jours, de 1 à 2 ans : 1 à 2 jeune rat d'environ 150/200 grammes et ce tous les 7 à 10 jours, après 2 ans : 1 à 3 rats de 200/300 grammes tous les 10 à 20 jours (ou cobayes voire lapins pour les grands spécimens à raison d'un tous les 20 jours en moyenne). Tous cela est à titre indicatif, il faudra donc l'adapter en fonction de l'évolution de chaque spécimen. La grosseur de la proie ne doit pas excéder 2 fois la longueur de la tête du serpent, et ne pas être plus grosse que la plus grosse partie de son corps. À la limite, on peut donner une à une fois et demie la grosseur du corps du serpent. Rappelez-vous cependant qu'il est préférable de donner plusieurs petites proies plutôt qu'une grosse. Il faut savoir que la grande majorité des accidents rencontrés avec de gros Boïdés, la faute ne sera jamais de l'animal en tant que tel mais bien des mauvaises actions conscientes ou non du propriétaire. En effet, l'une des causes d'accidents avec de gros serpents est lors de la distribution de la nourriture. C'est pour cette raison qu'il faut toujours se laver les mains lorsque l'on vient de toucher un rongeur et que l'on a l'intention de manipuler ou de toucher son serpent. La main qui aura touché le rongeur sera imprégnée des particules odorantes de celui-ci que le serpent aura vite fait de détecter. Il risque de prendre votre main pour un rongeur! Il est également préférable de nourrir le serpent à l'extérieur du terrarium où il demeure. Il faudra prévoir une boîte en plastique ou polystyrène pour le nourrir juste le temps pour lui d’ingérer sa proie et ensuite on le remet dans son terrarium. Cela aura pour effet que lorsque l'on voudra manipuler son boa pour quelques raisons que ce soit, quand on ouvrira le terrarium pour y mettre ses mains, le serpent ne prendra pas en erreur notre main comme étant son repas! Un serpent habitué à être nourris à l'intérieur de "sa demeure" aura la fâcheuse tendance d'associer l'ouverture de son terrarium à la distribution de sa nourriture, alors qu'une main chaude ou un rongeur chaud y entre, pour lui, la différence n'y est pas. Il est à noter qu'il est préférable de ne pas nourrir un serpent lorsqu'il est en période d'exuviation puisque la "nouvelle peau" qui se fabrique sous l'ancienne est relativement fragile. J'ai eu l'occasion de voir des boas nourrit pendant cette période souffrir d'un dérèglement des mues et en mourir. Attention lors du nourrissage !!! Prendre soin de bien séparer les individus, car ce serpent est très vorace, des combats peuvent se produire, surtout quand il s'agit d'une proie vivante. Terrarium : Un terrarium de 90 x 50 x 50 cm pour un voir deux spécimens jusqu'à 2 ans devrait être suffisant. A partir de l'âge de 2 ans il faudra un minimum de 120 x 60 x 60 cm. A l'âge adulte il faudra prévoir un minimum de 150x50x50 cm pour un adulte pour un couple on prévoira plutôt des dimensions aux alentours de 180 x 60 x 60 cm ou 200 x 60 x 60 cm pour de gros spécimens. Ces dimensions sont à ajuster suivant l'évolution et la taille propre à chaque spécimen. Un ou plusieurs grand bac d’eau pour qu'il puisse se baigner. Si le cycle jour/nuit est suffisant par la lumière naturelle il n'y a pas besoin d'éclairage, les UV sont nocifs pour les Boas, ils risquent de développer une conjonctivite. Je chauffe le terrarium des Boas à l'aide d'un câble chauffant et d'une lampe céramique qui sont nécessaires pour d'atteindre la chaleur dans des terrariums d'une telle taille. Le tout bien protégé pour éviter tout contact avec le serpent. Prévoir des branches solides et bien fixées car ils aiment grimper. Il faut savoir qu'une femelle adulte pèse en moyenne 15 kilos voire 20 kilos pour une très grosse. On disposera également des cachettes de taille adaptée et de nombre suffisant pour qu’ils puissent s'y réfugier. Ne pas oublier les aérations permettant un brassage de l’air, mettre également une serrure sur les vitres qui devront être d'une épaisseur suffisante car ils risquent de les ouvrir ou les casser surtout quand ils cherchent à se débarrasser de leur mue. A noter : Tout élément introduit dans le terrarium devrait faire l'objet d'une désinfection rigoureuse, afin d'éviter d'y introduire toute sorte de parasites. Tempérament et manipulation : Le Boa constrictor imperator est plutôt docile et de comportement stable, il ne mord que très rarement. Il se laisse généralement manipuler sans aucun problème. Seuls les juvéniles sont parfois un peu mordeur par crainte, mais encore cela reste très rare, avec de fréquentes manipulations, ils perdent assez vite cette mauvaise habitude. Ils deviendront assez vite confiant et facile à manipuler. Il ne présente pas de difficulté particulière quand à son élevage. Il faut toutefois tenir compte que c'est un animal qui a besoin d'espace, qui une fois adulte mange des proies proportionnelles à sa taille telles des lapins et qui vit au moins 20 ans. Cette espèce est particulièrement conseillée pour débuter avec un "gros" serpent. Ne stressant pas facilement, il y a toutefois quelques règles de base à respecter. Il ne faut pas se mettre un serpent autour du cou. Même si il n’est pas assez gros pour être dangereux, on ne peut pas avoir un bon contrôle sur son serpent dans de telles conditions. L'idéal est de le déposer sur une seule épaule. Il faut éviter de laisser le serpent venir près du visage. La morsure d'un spécimen adulte est douloureuse et peut laisser des traces. Ces règles ne sont que préventives afin d'éviter de fâcheux accidents. Toujours afin d'éviter les accidents, ne laisser jamais un gros boïdé seul avec un enfant. Les enfants font parfois des gestes brusques qui pourraient effrayer le serpent et le faire mordre pour se défendre. Un serpent de 3 mètres et 20 kg peut représenter un certain danger. Il faut donc avoir une petite expérience et beaucoup de sérieux et également s'être bien renseigné sur tout ce que peut engendrer un serpent de cette taille. A réserver donc à des personnes averties. Je vous recommande fortement de vous laver les mains, après avoir manipulé un serpent et avant d'en manipuler un autre cela évite de transmettre parasites ou autre problème non visible à l'oeil nu. Et également de vous désinfecter les plaies en cas de morsure. TOTAL TAENIURA
  13. Boa constrictor imperator Boa constrictor imperator (Daudin, 1803) Systématique/classification: Règne : Animal Famille : Boidae Groupe : Vertébrés Sous-famille : Boinae Classe : Reptiles Genre: Boa Sous-classe: Lepidosauriens Espèce: Boa constrictor Infra ordre: Aléthinophidiens Sous-espèce: imperator Ordre : Squamates Nom scientifique : Boa constrictor imperator Sous-ordre : Ophidien Nom commun français : Boa constricteur imperator Super famille: Boïdea Nom commun anglais: Boa constrictor imperator Synonyme: Boa imperator (Daudin, 1803) Boa imperator (Daudin, 1803) Boa eques ( Eydoux & Souleyet, 1842) Boa imperator ( Dumeril & Bibron, 1844) Boa eques (Dumeril & Bibron, 1844) Boa diviniloquax var.mexicana (Jan, 1863) Boa constrictor var. isthimica (Garman, 1883) Boa imperator (Boulenger, 1893) Boa mexicana (Boulenger, 1893) Constrictor constrictor imperator ( Ihering, 1911) Constrictor constrictor sigma (Smith, 1943) Boa constrictor imperator (Forcart, 1951) Boa constrictor imperator (Stimson, 1969) Statut légal : Le Boa constrictor est protégé par la convention de Washington et y figure en annexe 2. Les spécimens importés doivent donc avoir un numéro de CITES. Seule la sous-espèce Boa constrictor occidentalis figure en annexe 1 de la convention de Washington. Elle est particulièrement protégée car gravement menacée d’extinction en raison de la destruction de son habitat naturel. Le Boa constrictor constrictor faisant partie de la faune guyanaise, il est localement protégé. TOTAL TAENIURA
  14. Reproduction : Du moment que les animaux sont sains et bien acclimatés elle est sans problème. L'idéal est d'avoir des sujets nés en captivité. Détermination des sexes : Les femelles sont généralement plus grosses et longues que les mâles. Les mâles peuvent avoirs les ergots plus long que les femelles mais n'est pas un indicateur suffisamment fiable pour déterminer le sexe de Regius. Pour distinguer les mâles des femelles ; on peut pratiquer soit l'éversion des hémipenis, soit le sondage au fil de Nylon ou à la sonde. Le sondage est pour moi la solution la plus appréciable. A réaliser par quelqu'un d’expérimenté. Maturité sexuelle : La maturité sexuelle est de 3 ans minimum pour les mâles et 3 ans et demi à 4 ans minimum pour les femelles. Si le serpent est fort et robuste ; sinon il faut se contenter d'attendre une année de plus, afin de ne prendre aucun risque inutile pour le serpent. Les femelles devront impérativement faire un poids supérieur à un kilo. Un kilo deux cent à un kilo trois cent sont les poids idéals. Préparation des futurs reproducteurs : Il faut tout d'abord s'assurer de la bonne santé et de l'âge de maturité sexuelle des futurs parents, en particulier la femelle qui aura la plus lourde tâche. Pour mon couple je nourris bien les futurs parents durant tout le mois de septembre, octobre. Il y a plusieurs possibilités pour ce faire, soit on augmente la taille des proies, soit on garde la même proie mais on en donne deux, soit on nourrit deux fois par semaine. Tous ceci dans le but de faire prendre du gras à mes futurs géniteurs afin qu'ils puissent passer deux mois de repos sans risque. Une fois ces deux mois de sur nourrissage effectués, j'arrête de nourrir pendant au minimum trois semaines, pour qu’aucune proie ne pourrisse dans l'estomac pendant le repos hivernal d’une durée de deux à trois mois. Si besoin est, on peut toujours faire prendre un bain d'eau tiède à ses serpents pendant 20 bonnes minutes afin qu'ils se vident entièrement. Il est très important que le serpent ait l'estomac entièrement vide. Ensuite je réduis la température et la lumière (si il y en a) progressivement, jusqu’à ce que j’arrive à des température d'environ 28°C de jour et d'environ 24°C de nuit, sans éclairage (je les laissent à la lumière naturelle). Ensuite je laisse les serpents pendant deux mois sans manipulation (hormis urgence) j’ effectue uniquement les changements d’eau. Ensuite vient la période de réveil, j’effectue le cycle inverse, J’augmente la lumière (si il y en a), jusqu'à ce que j’arrive à mes températures normales. Période d'accouplement : Une fois mon couple à nouveau dans de bonnes conditions je les remets ensemble. En février on lieu les accouplements, ils durent plusieurs heures et s'étalent sur plusieurs jours. Une fois la femelle fécondée on pourra à nouveau la nourrir, elle mangera avec beaucoup d'appétit. Jusqu'au moment de l'ovulation ou elle cessera de s'alimenter. Cette ovulation intervient sur le dernier tiers du corps par un gonflement. La ponte : Environ 26 à 39 jours avant la ponte vient la "mue de ponte". En règle générale les femelles pondent la nuit. Dans un lieu de ponte que l'on aura pris soin de mettre à sa disposition, fait d'une boîte munie d'un trou suffisamment grand pour qu'elle puisse y rentrer aisément, et garnie de sphaigne légèrement humide. Après la ponte je prends soin de laisser la femelle seule dans un terrarium où elle pourra récupérer et je la nourris afin qu'elle retrouve toutes ses forces. Incubation : Il faut récupérer les oeufs et les mettre dans une boîte garnie de vermiculite. On mettra les oeufs dans l'incubateur réglé à 31°C à environ 90% d'humidité. Cette espèce peut incuber elle même ses oeufs si les conditions du terrarium le permette. Mais il est préférable d’ éviter afin de ne pas fatiguer la femelle. Il est très important de ne jamais retourner les oeufs lors de la manipulation de ceux-ci sinon la membrane aura vite fait de se déchirer tuant ainsi les embryons. Éclosion : Environ 55 à 65 jours après la ponte arrive le moment de l'éclosion. Environ 24 à 36 heures après le début de l'éclosion tous les serpents devraient être sortis de leur œuf, si tel n'était pas le cas, il faudra inciser très légèrement l'oeuf à l'aide d'un ciseau à bout rond (de manière à ne pas blesser le serpent) pour aider le serpenteau à sortir. J'ai pu observer une incubation s'étalant jusqu'a 71 jours, ce sont les oeufs les plus proches du chauffage qui ont éclôt les premiers. Soins des nouveaux-nés : Une fois les serpenteaux sortis de l'oeuf je les place dans des boîtes de 30 x 15 x 10 cm. Dans un premier temps afin qu'ils prennent quelques repas. Cette boîte sera munie d'une cachette et d'une feuille de papier absorbant, le tout à la même température que leurs parents. Les serpenteaux peuvent poser quelques problèmes pour se nourrir. Ils mangent de jeunes ratons, que je donne vivant dans un premier temps, après la première mue qui intervient environ 7 à 10 jours après l'éclosion. Je nourris les petits nouveaux nés deux fois par semaine. Attention lors de l'ouverture de leur petite boîte, car ils sont sensibles au froid. Prendre soin de se mettre à l'abri des courant d'air. Conclusion : Le python royal est une espèce d’une taille tout à fait gérable et à la livrée attrayante, faisant de lui un des serpents les plus populaires en terrariophilie. Cependant, il est très sujet au stress et à l’anorexie pour les sujets sauvages ou issus de « farming ». Il est encore trop massivement prélevé par le biais des fermes d’élevage. Malgré sa reproduction très fréquente dans les élevages amateurs et professionnels. Son acquisition doit se faire de manière planifiée et réfléchie, son espérance de vie est de plus ou moins 20 ans. On voit trop souvent des particuliers un peu dépassés par les "caprices" de leur Regius. Les reptiles sont avant tout des animaux d’ornement, et non pas des chiens ou des chats, et ne supporterons pas longtemps d’être tripoté par toute la famille et les amis de passage. La patience est une qualité indispensable avec ce serpent. Elle est souvent récompensée. On peut espérer dans un avenir proche, sa reproduction si l'on prend soin de l'élever dans de bonnes conditions et mettre un terme aux importations. Espérons que le business des phases ne dénaturera pas les lignées au profit de l’argument purement commercial. Il existe à ce jour près de 70 phases de Python regius,. Copyright (c) 2007 Nac annonce. Tous droits réservés.
  15. Python regius Python regius (Shaw, 1802) Systématique/classification: Règne : Animal Groupe : Vertébrés Classe : Reptiles Sous-classe: Lepidosauriens Infra ordre: Aléthinophidiens Ordre : Squamates Sous-ordre : Ophidien Super famille: Boïdea Famille : Boidae Sous-famille : Pythoninae Genre: Python Espèce: regius Sous-espèce: Pas de sous-espèces recensées Nom scientifique : Python regius Nom commun français: Python royale Nom commun anglais : Ball python Synonyme: Python belli (Gray, 1842) Boa regia (Shaw, 1802) Taille moyenne : De 1.00m à 1.50m rarement plus, en moyenne 1.20m. Le record se situe aux alentours de 1,80 m. Dentition : Aglyphe. Description : C'est un serpent de taille tout à fait raisonnable, il est court est trapu ne dépasse que très rarement les 2 kilos en moyenne 1,2 à 1,5 kilos pour de belles femelles. La tête bien distincte du reste du corps porte une tâche sépia, et une ligne part de l’arrière de l’œil, avec des mâchoires très musclées de couleur marron foncé à noir est bien distincte du cou et une rangée de fossettes labiales thermosensibles est visible de part et d'autre de la mandibule au nombre de quatre de chaque coté. Les yeux sont protégés par une lunette pré cornéenne, l’iris et la pupille sont de couleur foncée, la pupille est elliptique comme toutes les espèces nocturnes. Le dos possède des écailles fines et homogènes de couleur brun clair ou brun foncé selon les individus avec des motifs et des taches sépia. Il n'est pas possible de d'écrire le dessin spécifique de cette espèce, étant donné que la livrée de chaque individu présente des particularités qui lui sont propres. La queue est plutôt courte avec des dessin semblables au reste du corps. La face ventrale est munie d'écailles larges, et de couleurs blanche avec quelques tâches noires. Longévité : L’espérance de vie de ce python se situe entre 20 et 30 ans. Le record de longévité en captivité est de 47 ans (Zoo de Saint-Louis, Missouri, USA). Habitat : L'aire de répartition est assez grande et se situe en Afrique : Bénin, Cameroun, Congo, Ghana, Guinée, Liberia, Mali, Nigeria, Sénégal, Soudan, Togo, Uganda, Zaïre. Son biotope se caractérise par des températures relativement constantes. Il fréquente les savanes sèches, les zones agricoles pour leur forte population de divers rongeur. On le trouve également aux abords des forêts pluviales africains. Dans leurs contrées d'origine les Regius passent souvent la plus grande partie de leurs journées dans les termitières ou dans des abris +/- frais (les termites construisent de véritables frigos), et il semble que leur plage de température préférée se situe aux environs de 25°C, ceci peut paraître peu, mais c'est réel. Donc, prendre les températures recommandées et les appliquer au degré près n'est pas forcément nécessaire. Cela dit, une température élevée au point chaud reste importante, notamment pour les femelles gravides. Il y a plus ou moins deux saisons qui rythment la vie du Python royale. La première est la saison des pluies, plus chaude, qui débute à environ la fin de notre hiver qui est pour ces pays le moment de fortes précipitations. Ensuite arrive la deuxième saison, qui est la saison sèche, qui se situe à partir de notre mois de septembre, l'humidité atmosphérique varie donc beaucoup. Vu la proximité de l'équateur le cycle jour/nuit y est plutôt régulier. Température : La température de jour situe entre 30 et 32°C au point chaud et 27 à 29°C au point froid. La nuit une température de 25 à 27 °C au point chaud et de 23 à 26°C au point froid. Je fais en règle générale une baisse de 5°C la nuit. Éclairage : Cycle 12 heures de jour et 12 heures de nuit est en temps normal recommandé. Pour ma part je n'éclaire pas les terrariums de mes Regius. Ce qui a pour effet de moins les stresser et le cycle jour/nuit naturel est suffisant. Hygrométrie : Environ 50 % à 70 %, que j'obtiens à l'aide d'un grand bac d'eau, que je change régulièrement. Cette espèce ne demande pas un fort taux d’hygrométrie. Alimentation : Ses proies naturelles sont assez variées et on peut le qualifier d’opportuniste. Il consomme surtout des rongeurs (rats, gerboises, gerbilles africaines) mais aussi de jeunes oiseaux et des lézards (Agama sp., Hemitheconyx ,dont les restes ont été retrouvés dans l’estomac d'un Regius ). Voila le sujet qui pose le plus de problèmes et cause le plus de tort à cette superbe espèce. Bon nombre de personnes se sont cassé le nez face à ce problème, qui vient en majeure partie des spécimens importés, j'en ai moi même fait les frais avec un mâle qui a refusé de s'alimenter pendant un an (les mâles sont en règle générale moins bon mangeur que les femelles). Le record en la matière est de 22 mois, il ne faut donc pas s'inquiéter trop vite. Un sujet né en captivité ne pose en règle général pas de problème particulier hormis certains individus. Les cas de refus les plus fréquemment rencontrés le sont en période hivernale qui peut s'étendre de deux à quatre mois en moyenne. Néanmoins il arrive que certains individus nés en captivité posent certains problèmes. Il faut donc dans ce cas avant toutes chose se remettre en question, revoir tout ses paramètre de maintenance, et éviter un surcroît de manipulation qui pourrait stresser le serpent. En captivité, le Regius sera nourri de rongeurs de taille adaptée suivant l'âge du serpent. Un nouveau né consommera des jeunes ratons pour finir par du jeune rat de 150/200 grammes. Etant un serpent nocturne et plutôt timide il est préférable de le nourrir le soir. Si l'on possède un individu qui refuse de s'alimenter plusieurs solutions sont possibles : proposer plusieurs espèces de proies différentes. J'ai essayé la gerbille sur un Regius qui avait jeûné un an le résultat ne s'est pas fait attendre, Il faut toutefois ne pas trop nourrir de ce rongeur leur viande provoque une accoutumance. On pourra éventuellement pratiquer un trou dans le crâne d'une souris (technique dite du « braining ») et/ou frotter la proie sur un pelage de gerbille. Nous pouvons également influer sur la taille ou la couleur des proies. Mettre une proie morte enfermée avec le serpent dans une boîte (munie de trous d’aération) plutôt petite afin qu'il soit en contact avec le rongeur et ceci toute la nuit. Il y a également l'option des proies vivantes à réaliser sous haute surveillance en cas de morsure les répercutions pourraient être dramatiques, anorexie partielle ou totale du serpent, sans compter les blessures ou pire la mort. Et puis il reste le gavage ou le semi gavage à n’envisager qu'en dernier recours et ce uniquement si le serpent perd du poids de façon importante. Attention lors du nourrissage !!! Prendre soin de bien se laver les mains, après avoir touché un rongeur, afin que votre serpent ne prennent pas votre main pour une proie. Technique dite "semi gavage" A employer avant le gavage pur. Cette technique consiste à prendre une proie plus petite que celle que pourrait ingérer le serpent, et de mettre juste la tête dans la bouche du serpent. Avec un peu de chance le serpent terminera d'avaler sa proie tout seul. Technique dite "gavage" Cette technique est à employer en dernier recours et avec beaucoup de précautions. Ceci consiste à prendre une proie plus petite que pourrait ingérer le serpent, et de l'introduire dans la bouche du serpent jusqu'au pattes antérieures du rongeur. Le serpent devrait continuer à déglutir la proie. Petite astuce : Battez un œuf dans un récipient, et y faire tremper le rongeur avant de l'administrer au reptile. Ceci a pour effet de lubrifié la proie donc faciliter l'insertion, et par la même occasion de donner des vitamines et protéines supplémentaires à notre petit protégé. Attention !!! Les techniques de gavage précitées, son à utiliser en dernier recours. Elles sont extrêmement stressante pour le serpent. A faire le moins souvent possible et dans le seul but de faire prendre un peu de poids à l'animal. Terrarium : Pour les femelles, j'utilise des terrariums de 100 x 50 x 50. Pour les mâles 80 x 50 x 50. Pour un couple un terrarium de 120 x 60 x 60 est généralement suffisant, contenant un grand bac d’eau pour qu'il puisse se baigner, comme substrat j'utilise du lino (Balatum). Je n'utilise aucun éclairage, qui a pour but de ne pas stresser les serpents, le terrarium est chauffé à l'aide d'un câble chauffant. Je conseille fortement de mettre plusieurs cachettes comme des écorces de liège retournées pour que le serpent soit au calme étant donné la timidité de cette espèce. On peut installer plusieurs branches solidement fixées, on les surprendra le soir à escalader. Ne pas oublier les aérations permettant un brassage de l’ air, mettre également une serrure sur les vitres coulissantes car il risque de les ouvrir surtout quand il cherche à se débarrasser de sa mue. A noter : Tout élément introduit dans le terrarium devrait faire l'objet d'une désinfection rigoureuse, afin d'éviter d'y introduire toute sorte de parasite. Tempérament et manipulation : Cette espèce est assez timide, seuls les juvéniles et les sujets d'importation peuvent mordre sinon les morsures se font très rares. Il stress facilement, et plutôt que de montrer de l’ agressivité, il se met en boule, la tête dissimulée dans ses anneaux, pour décourager les prédateurs d'ou son nom Anglais ball python (python boule). Il sort la nuit pour se nourrir et se montre plus actif dès le coucher du soleil . Il passe beaucoup de temps caché. Il grimpe assez bien et on peut le qualifier de semi -arboricole, mais son domaine de prédilection reste le sol. Un sujet que l'on a acquis et manipulé assez tôt, se laissera manipuler sans trop de problèmes, mais ne le recherchera pas. Je vous recommande fortement de vous laver les mains, avant et après avoir manipulé un serpent, cela évite de transmettre parasites ou autre problème non visible à l'oeil nu. Et également de vous désinfecter les plaies en cas de morsure. Copyright (c) 2007 Nac annonce. Tous droits réservés.
  16. Quelques photos supplementaire pour agrémenter cette fiche de maintient Bogertophis subocularis TRANS PECOS TRANS PECOS ALBINO TRANS PECOS AXANTHIC BLONDE TRANS PECOS BLONDE Photo source : Google
  17. Bogetrophis subocularis – La couleuvre du Trans-Pecos Bogetrophis subocularis subocularis (Brown, 1901) Systématique/classification: Règne : Animal Groupe : Vertébrés Classe : Reptiles Sous-classe: Lépidosauriens Infra ordre: Aléthinophidiens Ordre : Squamates Sous-ordre : Ophidien Super famille: Colubroïdea Famille : Colubridae Sous-famille : Colubrinae Genre: Bogetrophis Espèce: subocularis Sous-espèce: subocularis Nom scientifique : Bogetrophis subocularis (Ex: Elaphe subocularis) Nom commun français: La couleuvre du Trans-Pecos, - Le Ratier du Mont Davis Nom commun anglais : Trans-Pecos rat snake Synonyme Coluber subocularis (Brown, 1901) Elaphe subocularis (Reynolds & Scott, 1977) Anciennement nommée Elaphe subocularis, on trouve deux sous-espèces de B. subocularis. La sous-espèce nominative : B. subociularis subocularis (BROWN, 1901) et B. subocularis amplinotus (WEBB, 1990). Taille moyenne Entre 120 et 150 cm avec des records notés à 167 cm. Description Il existe plusieurs phases différentes en coloration la phase normale étant la plus colorée. Les autres couleurs (phase « blonde ») constituent également de belles colorations, il existe d’autres phases dont l’albinos, Axanthic, Blonde. La coloration typique est gris-bleu assez clair. Le dos est parsemé d’une quarantaine de motifs brun clairs à foncés formants tantôt des carrés qui deviennent au niveau de la queue des taches, tantôt des H dirigés vers l’arrière, tantôt des carrés plus arrondis formant presque des ovales. Les contours des motifs peuvent être nets et géométriques ou plus irréguliers. Au niveau de la nuque les motifs ont tendance à se joindre en deux lignes de part et d’autre de la colonne vertébrale. La tête démunie de taches est recouverte de grandes écailles, dont les bords sont bien visibles. Les yeux globuleux avec leurs pupilles rondes sont très caractéristiques de cette sous-espèce. Les deux sous espèces se distinguent principalement par le comptage de l’écaillure : B. subocularis subocularis : Ventrales : 260 à 279 écailles. Sous-caudales : 65 à 81 écailles. Rangées de dorsales au milieu du corps : 31 à 35. B. subocularis amplinotus : Ventrales : 268 à 282 écailles. Sous-caudales : 73 à 78 écailles. Rangées d’écailles dorsales au milieu du corps : 33 à 36. Répartition géographique Originaire du nord du Mexique et du sud des Etats-Unis. Sa répartition nord comprend la région frontalière entre le Texas et le Mexique ainsi que le Nouveau Mexique (USA). On la rencontre dans les régions de Chihuahua et Coahuila, allant jusqu’à Torréon au sud. La phase blonde est surtout répartie dans le bas Pecos (Monts Franklin) et la région de Lajitas au Texas où les premiers sujets furent récoltés en 1977. B. subocularuis amplinotus est inféodée à la région de Durango, plus au sud que B. s. subocularis. Leur biotope est semi désertique, les montagnes et les vallées arides du désert du Chihuahua. Durant la journée, il se cache parmi les rochers ou dans des terriers de rongeurs, évitant ainsi la chaleur diurne étouffante. En raison de ses mœurs discrètes, on le voit rarement, même s'il peut être présent en grand nombre dans des habitats propices. Température 28°C à 31°C la journée est de 22°C à 25°C la nuit. Terrarium Un terrarium de bonne taille est suggéré. De plus il devra être en hauteur puisqu'il aime grimper. Vous pouvez, en décor, utiliser soit de la sciure dépoussiérée ou bien de la litière végétale : les deux conviennent. Mais attention, si vous utilisez l'une de ces matières, il est important de nourrir le serpent à l'extérieur du terrarium, afin d'éviter l'ingestion de ces matières non digérable; pouvant même aller jusqu'à une occlusion intestinale menant à la mort. Important, éviter le cèdre et le sable, qui pourrais donner des troubles de la respiration et/ou des problèmes de bactéries. Munir de cachette une au point chaud et une au point froid sont un minimum. Une branche et/ou une roche est apprécié, et seras très utile lors de la mue et pour les éventuelles escalade. REPRODUCTION À l'âge de la maturité, c'est à dire environ 2 ans, les Bogetrophis subocularis sont près pour l'accouplement. Il est important de les nourrir généreusement durant l'été pour qu'il ait un minimum de surplus de gras. Ensuite les laissez jeûner tout le mois d’octobre. Hibernation Il faut baisser la température graduellement de 3°C degrés tout les 3 jours jusqu'à environ 12° C. De cette période à la période de l'accouplement, il est très important de les laisser dans le noir. Éviter la manipulation. On y consacrera tout les mois de novembre à fin janvier. Au milieu du mois de janvier, il est temps de faire une montée graduelle de la température de 3°C tout les 3 jours. Une fois à la température normale (28°C), il faut commencer à renourrir les serpents de petits rongeurs. Attention de ne pas donner de trop grosses proies, leur estomac n'est plus habitué. Environ deux semaines plus tard, on peut mettre le couple ensemble, pendant 2 semaines. Si rien ne ce passe séparé à nouveau et retenté l'opération. Ponte Environ 40 à 50 jours après les accouplements la femelle pond ces œufs dans un endroit humide que nous aurons pris soin de lui mettre à disposition. Il s'agit de lui fournir une boite avec un trou suffisamment grand pour qu’elles puissent y rentrer. Il faudra garnir cette boite soit de vermiculite ou de sphaigne humide. Incubation Il faudra faire une incubation à 28°C et un taux d'hygrométrie de 80% à 100% et ceci pendant une durée de 55 à 65 jours. Eclosion Environ 55 à 65 jours après la ponte vient l'heureux moment des éclosions. Les nouveaux nés mesurent environ 25 à 35 cm. Soin des nouveaux née Environ 7 jours après la première mue les jeunes devrait commencer à s'alimenté de souriceau. On aura pris soin au préalable des les placés dans des petites boites individuels, muni d'une cachette, une petite gamelle d'eau et d'un papier absorbant. Les jeunes acceptent en règle générale très vite les proies mortes La forme appelée "Blonde" est un type d'hypomélanisme combiné d'une réduction de pattern. Cette variété est un "cultivar" très populaire chez les amateurs de B. subocularis et est bien établie dans les élevages. Sa coloration est généralement d'un jaune doré ornée de selles en forme de losanges sur le dos. Cette forme se retrouve en milieu naturel. Texte tirée du site : naturama.ca Forme "argenté" aussi appelé "Axanthic " À gauche; un ratier du Trans-Pecos dans la phase axantique. L'animal représenté est la forme argentée soit un spécimen à la fois blond et axantique. Cette forme est issue des élevage en captivité de spécimens "Blondes", aucun spécimen de la forme "argentée" n'a été reporté dans la nature. Texte tirée du site : naturama.ca Source photo : Google Copyright (c) 2007 Total Taeniura. Tous droits réservés.
  18. Quelques Pituophis PITUOPHIS CATENIFER PITUOPHIS CATENIFER CATENIFER PITUOPHIS CATENIFER AFFINIS PITUOPHIS CATENIFER ANNECTENS PITUOPHIS CATENIFER DESERTICOLA PITUOPHIS CATENIFER SAYI PITUOPHIS MELANOLEUCUS PITUOPHIS MELANOLEUCUS MELANOLEUCUS PITUOPHIS MELANOLEUCUS MUGITUS PITUOPHIS RUTHVENI PITUOPHIS LINEATICOLLIS PITUOPHIS DEPPEI JANI Photo source : Google
  19. Reproduction : Du moment que les animaux sont sains et bien acclimatés elle est sans problème. L'idéal est d'avoir des sujets nés en captivité. Ce qui est chose simple cette espèce est très bien reproduite en captivité. Détermination des sexes : Pour distinguer les mâles des femelles ; on peut pratiquer soit l'éversion des hémipenis, soit le sondage au fil de Nylon ou à la sonde. Le sondage est pour moi la solution la plus appréciable. A réaliser par quelqu'un d’expérimenté. Maturité sexuelle : La maturité sexuelle est de 3 ans minimum si le serpent est fort et robuste ; sinon il faut se contenter d'attendre une année ou deux de plus, afin de ne prendre aucun risque inutile pour le serpent. Préparation des futurs reproducteurs : Il faut tout d'abord s'assurer de la bonne santé et de l'âge de maturité sexuelle des futurs parents, en particulier la femelle qui aura la plus lourde tâche. Pour mon couple je nourris bien les futurs parents durant tout le mois d'octobre, novembre. Il y a plusieurs possibilités pour ce faire, soit on augmente la taille des proies, soit on garde la même proie mais on en donne deux, soit on nourrit deux fois par semaine. Tous ceci dans le but de faire prendre du gras à mes futurs géniteurs pour qu'ils puissent passer ces deux mois de repos sans risque. Une fois ces deux mois de sur nourrissage effectués, j'arrête de nourrir pendant au minimum trois semaines, pour qu’aucune proie ne pourrisse dans l'estomac pendant le repos hivernal qui dure deux mois minimum. Si besoin est on peut toujours faire prendre un bain d'eau tiède à ses serpents pendant 20 bonnes minutes afin qu'ils se vident entièrement. Il est très important que le serpent ait l'estomac entièrement vide. Ensuite je réduis la température et la lumière (si il y en a) à raison de 3 degrés et 3 heures d'éclairage tous les 3 jours, jusqu’à ce qu'arrive le moment où je coupe tout je laisse à la température de ma pièce d'élevage (des températures de 10 à 12°C sont préférables) et sans éclairage. Ensuite je laisse les serpents pendant deux mois sans manipulation (hormis urgence) j'effectue uniquement les changements d’eau. Ensuite vient la période de réveil je fais le cycle inverse, j'augmente la lumière (si il y en a) à raison de 3 degrés et 3 heures d'éclairage tous les 3 jours, jusqu'à retrouver mes températures normales. Une fois les températures redevenues normales je recommence à nourrir mes serpents avec des proies plus petites, j'augmente les proies progressivement, ceci est très important étant donné que le serpent n'a plus rien mangé pendant 2 mois l'estomac ayant un peu réduit en taille, si on donne des proies trop grosses le serpent risque de la régurgiter. Donc je nourris mon couple pendant un bon mois comme pour la préparation pour la période d’hibernation afin de leur faire reprendre des forces. Période d'accouplement : Une fois mon couple à nouveau dans de bonnes conditions je mets la femelle chez le mâle. C'est en février qu'ont lieu les accouplements qui durent plusieurs heures et s'étalent sur plusieurs jours. Dans la nature le Pituophis attend sur son territoire les femelles avant de s'accoupler. Il se peut qu'ils cessent de s'alimenter pendant la période d'accouplement. La ponte : Environ 8 à 9 jours avant la ponte la femelle mue. Quelques jours avant la ponte la femelle se promène sans arrêt dans le terrarium afin de trouver un endroit correct pour y déposer ses oeufs, il est venu le temps de lui mettre une boîte de ponte où la femelle pourra entrer entièrement et la garnir de mousse de sphaigne ou de vermiculite. Environ 50 à 60 jours après les accouplements la femelle pond entre 4 et 25 oeufs, en moyenne 12. Après la ponte je prends soin de laisser la femelle seule dans un terrarium et je la nourris pour qu'elle récupère toutes ses forces. Incubation : Il faut récupérer les oeufs et les mettre dans une boîte garnie de vermiculite. On mettra les oeufs dans l'incubateur réglé entre 27 et 28°C (pas au dessus de 28°C) à environ 90% d'humidité. Il est très important de ne jamais retourner les oeufs lors de la manipulation de ceux-ci sinon la membrane aura vite fait de se déchirer tuant ainsi les embryons. Éclosion : Environ 63-67 jours après la ponte arrive le moment de l'éclosion environ 24 à 36 heures après le début de l'éclosion tous les serpents devraient être sortis de leur oeuf si tel n'était pas le cas inciser très légèrement l'oeuf pour aider le serpenteau à sortir à l'aide d'un ciseau à bout rond pour ne pas blesser nos nouveaux petits. Les serpenteaux mesurent entre 35 et 45 cm ressemblent aux parents légèrement plus ternes. Soins des nouveaux-nés : Une fois les serpenteaux sortis de l'oeuf je les place dans des boîtes de 20x20 cm (type boîte à bonbon). On les place individuellement dans leur boîte dans un premier temps, munie d'une cachette (j'utilise un rouleau de papier toilette coupé en deux) et d'une feuille de papier absorbant. A la même température que leurs parents. Souvent les serpenteaux se nourrissent sans aucun problème de jeune blanchon, certains après la première mue qui intervient environ 7 à 10 jours après l'éclosion. Je n'ai eu à ce jour aucun souci avec mes serpenteaux à les faire manger. Je nourris les petits nouveaux nés deux fois par semaine de blanchon suivant la taille du petit. Petit conseil personnel une fois qu'il se sont nourris plusieurs fois seuls, je les place par boîte de deux, chose qui a tendance à les sociabiliser plus vite et donc les calmer. Attention lors de l'ouverture de leur petite boîte, car ils sont déjà très rapides. J'ai souvent eu des petits malins qui m'ont filé entre les doigts. Le genre pituophis comprend 5 espèces : Pituophis melanoleucus Pituophis lineaticollis Pituophis catenifer Pituophis ruthveni Pituophis deppei Il existe à ce jour 11 sous espèces de Pituophis catenifer : Pituophis catenifer catenifer (Blainville, 1835) Nom commun : Serpent gopher du Pacific Pituophis catenifer affinis Hallowell, 1852 Nom commun : Serpent gopher du Sonora Pituophis catenifer annectans Baird & Girard, 1853 Nom commun : Serpent gopher de San Diego Pituophis catenifer bimaris Klauber, 1946* Nom commun : Serpent gopher de Baja Californie Pituophis catenifer coronalis Klauber, 1946 Nom commun : Serpent gopher de l’île Coronado Pituophis catenifer deserticola Stejneger, 1893 Nom commun : Serpent gopher du haut bassin Pituophis catenifer fulginatus Klauber, 1946 Nom commun : Serpent gopher de l’île de Saint Martin Pituophis catenifer insulanus Klauber, 1946** Nom commun : Serpent gopher de l’île de Cedros Pituophis catenifer pumilis Klauber, 1946 Nom commun : Serpent gopher de Santa Cruz Pituophis catenifer sayi (Schlegel, 1837) Nom commun : Serpent taureau Pituophis catenifer vertebralis (Blainville, 1835)*** Nom commun : Serpent gopher du cap * Certains auteurs considèrent que Pituophis catenifer bimaris n’est qu’une variante en coloration de Pituophis catenifer vertebralis ** Certains auteurs considèrent Pituophis catenifer insulanus comme étant une espèce valide Pituophis insulanus (serpent taupe de l’île de Cedros) *** Certains auteurs considèrent Pituophis catenifer vertebralis comme étant une espèce valide Pituophis vertebralis (serpent taupe de San Lucan) Copyright (c) 2007 Total Taeniura. Tous droits réservés.
  20. Pituophis catenifer affinis Pituophis catenifer affinis (Hallowell, 1852 ) Systématique/classification: Règne : Animal Groupe : Vertébrés Classe : Reptiles Sous-classe: Lepidosauriens Infra ordre: Aléthinophidiens Ordre : Squamates Sous-ordre : Ophidien Super famille: Colubroïdea Famille : Colubridae Sous-famille : Colubrinae Genre: Pituophis Espèce: catenifer Sous-espèce: affinis Nom scientifique : Pituophis catenifer Nom commun français : Serpent gopher du Sonora ou serpent taureau Nom commun anglais: Sonoran Gopher Snakes, bull snake, Synonyme: Pituophis wilkesii (Baird & Girard, 1853 ) Pituophis heermanii (Hallowell, 1853) Elaphis reticulatus (Duméril, Bibron & Duméril, 1854) Pituophis mexicanus (Duméril, Bibron & Duméril, 1854) Coluber catenifer ( Boulenger, 1894 ) Pituophis catenifer rutilus (Van Denburgh, 1920 ) Pituophis catenifer stejnegeri (Van Denburgh, 1920) Pituophis catenifer coronalis (Klauber, 1946) Pituophis catenifer fuliginatus (Klauber, 1946) Pituophis melanoleucus catenifer (Hirschkorn, 1986) Taille moyenne : La taille moyenne est de 1.20 à 1.80 m, des records à plus 2.30 m sont parfois observés. Le plus long spécimen enregistré fait 2.34 m. Le détenant actuel du record de l'espèce catenifer, revient au Pituophis catenifer catenifer avec une taille exceptionnelle de 2,74 m . Dentition : Aglyphe. Description : C'est l'un des serpents les plus beaux en Amérique du Nord. Grand et puissant. Les pituophis sont des serpents qui étaient encore assez méconnus en France il y a quelques années, encore trop peu présent dans nos élevages, il commence petit à petit à s'y faire une place. Il est vrai que cette couleuvre traîne avec elle une mauvaise réputation. Celle-ci est souvent exagérée, elle est principalement due au sale caractère qu’ont les sujets d’ importation, surtout les adultes. Les sujets nés en captivité ont un caractère plus agréable, même si parfois, il est bien prononcé. Nous trouvons également de nombreuses phases, mais nous allons le d'écrire ici sous sa forme dite "normale". Couleur de fond beige ou marron très clair voir jaune pâle, marquée de dessins rougeâtres. Son museau pointu est caractéristique des fouisseurs de son espèce, l'écaille nasale est approximativement aussi large que haute. Les couleurs brunes qui démarrent au niveau du coup jusqu'au milieu du dos qui deviennent brun foncé à noire vers la queue sont parsemées de dessin brun clair/jaunâtre plus ou moins ronds pour devenir des bandes dans le dernier tiers du corps. Le côté du ventre est blanc jusqu'à jaune pâle avec des tâches noires, la gorge est blanche voir légèrement crème selon les individus. Sur les côtés de la tête une bande noire part de l'oeil jusqu'au coin de la bouche. La pupille est ronde, de fond noir et de contours jaune doré. Nombre d'écaille des différentes parties du corps (basé sur l'étude de Stull) : Rangées dorsales (mi-corps) : le nombre maximum 28 à 35, avec une moyenne de 29 ; rangées du cou 25 à 33, le plus souvent 29 ; nombre minimum antérieur 20 à 25, le plus souvent 23 Supralabials : 8 ou 9, avec le quart, le cinquième ou les absents entrant dans l'oeil Ventrales :215 à 260 avec une moyenne de moyenne 233,1 Infralabials : 11 à 15, habituellement 12/13 Caudales : 51 à 71 en moyenne 61 Plat anal : Simple, non réparti Prefrontals : 4 Les Pituophis ont la particularité d'avoir les écailles carénées, la peau est donc rugueuse. Longévité : Comme la plupart des colubridés, les Pituophis peuvent vivre en moyenne une quinzaine d'années, bien que certains spécimens ont déjà vécu près de 20 ans en captivité. Habitat : C’est un serpent qui vit au Sud des États Unis, plus précisément au Sud Est de la Californie, en Arizona, au Texas occidentale dans des zones semi désertiques et au Nord Mexique, Chihuahua, Coahulia, San Louis Potosi, Zacatecas, Sinaloa et Sonora. Il fréquente différents biotopes, mais a une préférence pour les prairies, les abords de forêts de conifères et les zones cultivées, aux prairies déboisées herbeuses aux flancs de coteau rocheux à 9000 pieds (2750 mètres). Les Pituophis font partie des animaux en grande partie responsable de la limitation de la population sauvage de rongeurs dans les zones agricoles. Température : La température doit être de 28/29°C au point chaud et 25/26°C au point froid. La nuit la température doit être abaissée à 23/ 25°C au point chaud et 20/22 °C au point froid. Je fais en règle générale une baisse de 5°C la nuit. Éclairage : Cycle 12 heures de jour et 12 heures de nuit est en temps normal recommandé. Pour ma part je n'éclaire pas les terrariums de mes Pituophis. Ce qui a pour effet de moins les stresser et de les calmer. Le cycle jour/nuit naturel est suffisant. Hygrométrie : Environ 50 % à 60 %, que j'obtiens à l'aide d'un grand bac d'eau, que je change régulièrement. Alimentation : Les pituophis ont un régime alimentaire à l’état sauvage très varié. Il va de toute sorte de rongeurs: rats, lapereaux, de lézards, d’oiseaux et leurs œufs, ce qui déplaît fortement aux éleveurs de volailles de son pays. En captivité ils s’alimentent sans aucun problème de rats ou souris, la taille des proies étant à adapter aux serpents à nourrir. Il est fortement conseillé de toujours nourrir le serpent avec des proies mortes, soit fraîchement tuées ou bien surgelées et réchauffées. En effet, les rongeurs, comme les rats et les souris, possèdent des dents et des griffes pouvant tuer ou blesser gravement un serpent. Bien conservé, un rongeur surgelé jusqu'à 6 mois ne perdra aucune de ses valeurs nutritives. Personnellement je nourris mon couple reproducteur de rat de 150/200 grammes pour mon mâle et d'un rat de 200/300 grammes pour ma femelle et ceci une fois par semaine. Attention lors du nourrissage !!! Prendre soin de bien séparer les individus ce serpent est très vorace des combats peuvent se produire, surtout quand il s'agit d'une proie vivante. Terrarium : Pour un serpent d'une telle taille, il faut un terrarium d'une taille de 100x50x50 cm au minimum pour un individu, pour un couple il faudra prévoir un minimum de 120 x 60 x 60 contenant un grand bac d’eau pour qu'il puisse se baigner, je n'utilise aucun éclairage qui a pour but de calmer le serpent, et un câble chauffant. Je conseille fortement de mettre plusieurs cachettes comme des écorces de liège retournées pour que le serpent soit au calme étant donné la nervosité de cette espèce. Y installer plusieurs branches solidement fixées, bien que le Pituophis soit plutôt terrestre, il se laisse bien tenter par une escalade de temps à autre. Ne pas oublier des aérations permettant un brassage de l’air, mettre également une serrure sur les vitres car il risque de les ouvrir surtout quand il cherche à se débarrasser de sa mue. A noter : Tout éléments introduit dans le terrarium devrait faire l'objet d'une désinfection rigoureuse, afin d'éviter d'y introduire toute sorte de parasites. Tempérament et manipulation : Il faut partir d'un principe de base que chaque individu possède son propre caractère. Par exemple ma femelle est plutôt d'humeur changeante un jour elle se laissera manipuler sans problème et un autre jour sans raison apparente je la sors et là elle essaye de me mordre. Pour mon mâle je pourrais le comparer à la célèbre Pantherophis guttatus très calme, il n'a jamais cherché à me mordre. Il faut savoir que ce sont plus souvent les juvéniles qui cherchent à mordre que les adultes comme beaucoup d'espèces. Un sujet que l'on a acquis petit et manipulé régulièrement se calme assez rapidement en général, pour ma part. Il est donc recommandé de les manipuler avec grands soins. Sifflant volontiers quand il est dérangé ce qui fait penser au taureau d'où son nom, ce serpent n’est guère agressif, et est intéressant à maintenir, car il est bon mangeur, et reste souvent visible... Attention toutefois, ce colubridé est très vif et rapide lors des manipulations maladroites. Bien qu'une morsure provenant de ce serpent soit totalement inoffensive, elle n'en est pas moins douloureuse. Il faut donc être constamment sur ses gardes lorsque l'on manipule un spécimen de grande taille. Le secret des manipulations étant de toujours agir avec beaucoup de calme sans geste brusque. Je vous recommande fortement de vous laver les mains, après avoir manipulé un serpent et avant d'en manipuler un autre, cela évite de transmettre parasites ou autre problème non visible à l'oeil nu. Et également de vous désinfecter les plaies en cas de morsure. Copyright (c) 2007 Total Taeniura. Tous droits réservés.
  21. L. aurora L. erlangeri L. fiskii L. fuliginosus L. geometricus L. inornatus L. mentalis L. olivaceus Source : Google Merci à Matthieu pour ces photos
  22. Petit complèment d'informations Il existe 14 espèces à ce jour : Lamprophis Arabicus Lamprophis Aurora Lamprophis Erlangeri Lamprophis Fiskii Lamprophis Fuscus Lamprophis Geometricus Lamprophis Inornatus Lamprophis Lineatus Lamprophis Maculatus Lamprophis Mentalis Lamprophis Olivaceus Lamprophis Swazicus Lamprophis Virgatus Lamprophis Guttatus
  23. LE SERPENT DES MAISONS Lamprophis fuliginosus ( Boie, 1827 ) Introduction : Beaucoup moins populaire que ses cousins américains, Elaphe et Lampropeltis, les Lamprophis n’en restent pas moins tout aussi intéressants par leurs comportements et leur facilité de maintenance et d’élevage. Description : La taille varie entre 60 et 120cm, les femelles étant nettement plus grandes que leur compagnons. La tête est relativement aplatie, et possède de chaque côté une petite bande jaune partant du rostre jusqu‘au cou. Ce dessin varie significativement selon la provenance de l‘animal . Les yeux sont relativement petits avec une pupille verticale. Le corps, de forme cylindrique, est uniformément brun sombre dans la majeure partie des cas, d’autres couleurs existent selon l’origine géographique, vert olive, rouge brique, vert foncé, orange, noirâtre. Le dessous du ventre est généralement blanc crème. Son aspect luisant résulte de l’iridescence de ses écailles qui rappellent le Boa Arc en ciel (Epicrates cenchria). Répartition : Son aire de répartition est large puisqu’on le rencontre en Mauritanie, Sénégal, Congo, Éthiopie, Somalie, Kenya, Botswana… Habitat : De mœurs nocturnes et terrestres, il vit à l’état sauvage dans les savanes, broussailles et les forets jusqu’à une altitude de 2400m. Son nom de « Serpent des maisons » lui vient de son attachement à vivre près des maisons, non pas pour la douceur des foyers mais pour les divers rongeurs qu’elles attirent. Maintenance : Simple à maintenir en captivité, un terrarium de 100x50x50 convient parfaitement pour un couple adulte, et permet de les voir évoluer. Le substrat pourra être au choix : sable, écorces de pin, papier journal…selon l’esthétisme de chacun. Étant donné la curiosité de votre hôte, les abris et branches pourront être placés en nombre, sans toutefois oublier le point d’eau suffisamment grand pour permettre la baignade. Les températures pour le maintien hors reproduction sont comprises ente 27 et 30°C le jour avec un point chaud à 32/34°C, et le tout est abaissé à 22/24°C la nuit. N’aimant pas les atmosphères trop confinées, de bonnes aérations sont de mise. Alimentation : A l’état naturel le serpent des maisons se nourrit d’oiseaux, lézards, amphibiens et de rongeurs. En captivité, des souris et des rats de taille adaptée conviendront parfaitement. Reproduction : La maturité sexuelle est atteinte à l’âge d’un an, mais il conseillé d‘attendre la seconde année. Même si cela n’est pas franchement nécessaire, il est conseillé de reproduire un cycle pour stimuler la reproduction. Une simple hivernation de 2 mois à 15/20°C conviendra. En plus de sa facilité de maintenance, L. fuliginosus est aussi connu pour son côté « très prolifique » puisque les pontes varient de 2 à 30, avec une moyenne de 10, et jusqu’à 10 pontes par an. Soins aux jeunes : Les jeunes mesurent entre 15 et 25cm, pour un meilleur suivi ils seront tous placés individuellement. La première mue intervient dans la semaine suivant l’éclosion, et dès lors ils pourront commencer à s’alimenter de souriceaux (les plus petits possibles). Pour les cas difficiles, la proie sera présentée vivante et laissée toute une nuit avec le serpent. Pour les récalcitrants, il faudra inciser la tête du souriceaux et mettre à découvert le cerveau dans le but de stimuler l’appétit (pas le votre!). Le gavage ne sera que la solution de dernier recours. Conclusion : Pacifique, familier et robuste, c’est un candidat idéal pour faire ses premières armes avec les ophidiens au même titre que l’Elaphe guttata. Autres espèces : Quelques espèces s’élevant de façon identique : Lamprophis abyssinicus (Éthiopie), L. aurora (Afrique du Sud / Photo ci-contre), L. geometricus (Seychelles), L. olivaceus (Zaïre, Gabon, Togo…). Bibliographie Atlas de la terrariophilie Vol 1 Reptilia N°34, 52:58, E.Cimatti Les serpents d’Afrique occidentale et centrale, J.P. CHIPPAUX Merci à Matthieu pour cette fiche
  24. Pantherophis obsoletus Pantherophis obsoletus obsoletus (Say, 1823) Systématique/classification: Règne : Animal Groupe : Vertébrés Classe : Reptiles Sous-classe: Lepidosauriens Infra ordre: Aléthinophidiens Ordre : Squamates Sous-ordre : Ophidien Super famille: Colubroïdea Famille : Colubridae Sous-famille : Colubrinae Genre: Pantherophis Espèce: obsoletus Sous-espèce: obsoletus Nom scientifique : Pantherophis obsoletus obsoletus (ex: Elaphe obsoleta) Nom commun français : Serpent ratier americain, le ratier noir Nom commun anglais: Black Ratsnake Synonyme: Coluber obsoletus (Say (in James), 1823). Coluber alleghaniesis ( Holbrook, 1842) Scotophis alleghaniensis (Baird & Girard, 1853) Scotophis laetus (Baird & Girard, 1853.) Elaphis holbrookii (Dumeril, Bibron & Dumeril, 1854) Elaphis alleghaniensis (Jan & Sordelli, 1867) Coluber obsoletus obsoletus (Yarrow, 1882) Elaphis obsoletus (Garman, 1883) Elaphis obsoletus var. alleghaniensis (Garman, 1883) Elaphis obsoletus var. obsoletus ( Garman, H., 1892) Elaphis obsoletus var. lindheimeri ( Garman, H., 1892) Pantherophis alleghaniensis (Garman, S., 1892) Coluber confinis ( Cope, 1892) Elaphe obsoletus ( Dunn, 1915) Callopeltis obsoletus ( Medsger, 1919) Elaphe obsoleta obsoleta (Stejneger & Barbour, 1923) Elaphe obsoleta ( Neill, 1947) Taille moyenne : D'un diamètre d'environ 5 cm et d'une taille moyenne de 120 cm à 200 cm, rarement plus bien que quelques spécimens ont atteint des tailles allant jusqu'à 240 cm. Le record actuel d'après Ernst et Barbour (1989) serait de 256 cm. C'est la plus grande couleuvre du continent nord-américain. Dentition : Aglyphe. Description : Ce serpent existe en plusieurs phases mais nous allons ici taché de le décrire sous sa forme dite "normale". La couleur prédominante est généralement noire, bien que très peu de spécimens le soient complètement. La peau irisée possède souvent des secteurs blancs, jaunes ou même rougeâtres, qui sont partiellement ou assez facilement visibles, cela varie selon les spécimens, certains seront plus noirs que d'autres. La plupart des adultes ont la tête de couleur noire ou brune, assez brillante et non marquée, avec des labiales blanches lumineuses. La gorge est jaune, blanche ou crémeuse. Le ventre tend à être blanc, jaune ou gris avec un effet bleuâtre brillant et identifié par des marques indistinctes grises, brunes ou noires ou des tâches rectangulaires bien définies dans un modèle d'échiquier. Il est doté d'un corps mince puissant avec une tête triangulaire. Cependant les juvéniles exhibent un modèle fort se composant de 28 à 40 tâches dorsales brunes ou noires foncées sur un fond uniformément gris. Le ventre est noir et blanc. Il y a également une raie brune ou noire distincte de chaque côté de la tête, s'étendant de l'oeil à la mâchoire postérieure. Normalement, les couleurs et le dessin commencent à s'atténuer au fil des mues et quand le serpent prend de l'âge. Les couleurs définitives le seront aux alentours de 2 ou 3 ans. Longévité : Si cette espèce reçoit les soins appropriés, en captivité elle peut vivre en moyenne une quinzaine d'années. Quelques spécimens ont vécu près de vingt ans. Le record étant de 20 ans et 1 mois. Habitat : C'est une couleuvre américaine qui vit à l'Est des États-Unis, au sud de l'Ontario, dans le Vermont, en Caroline du Nord, en Géorgie, en Illinois, en Louisiane, en Oklahoma, au Minnesota et au Michigan. Les biotopes qu'elle fréquente sont assez variés. Variété de forêts, d'arbustes, et aux abords des maisons. Terrain communal autour des fermes et des maisons abandonnées où ils trouvent leur nourriture. Cette espèce est très utile autour des granges et dans les communautés d'exploitation agricole parce qu'ils aident à débarrasser de tous les rongeurs s'aventurant dans les environs. Température : Le jour un point chaud à 28/30°C et un point froid à 24/25°C. La température de nuit peut baisser jusqu’à 23°/25°C au point chaud et 19°/20°C au point froid. Je fais en règle générale une baisse de 5°C la nuit. Éclairage : Cycle 12 heures de jour et 12 heures de nuit est normalement recommandé. Je l’obtiens à l'aide d'un programmateur journalier. Mais si votre pièce est suffisamment éclairée, la lumière artificielle n’est pas nécessaire. Hygrométrie : Environ 40 % à 60 % obtenu à l'aide d'un grand bac d'eau que je change régulièrement. Alimentation : L'obsoleta possède un très bon appétit et accepte volontiers des proies mortes et ne refusera que très rarement un repas. Il est possible de lui offrir un rongeur de taille adapté, tel que les souris ou les rats, une fois par semaine. Ce rongeur doit être légèrement plus gros que la plus grosse partie du corps du serpent. Il est fortement conseillé de toujours nourrir le serpent avec des proies mortes, soit fraîchement tuées ou bien surgelées et réchauffées. En effet, les rongeurs, comme les rats et les souris, possèdent des dents et des griffes pouvant tuer ou blesser gravement un serpent. Bien conservé, un rongeur surgelé ne perdra aucune de ses valeurs nutritives, et ce jusqu'à 6 mois. Personnellement je nourris mon couple reproducteur de rat de 150/200 grammes et ceci une fois par semaine. Une petite astuce pour déterminé la taille de la proie consiste tout simplement à donner une proie grosse qui fait le double de la partie la plus grosse du corps du serpent. Attention toutefois, elle possède un bonne appétit mieux vaut ne pas sur nourrir votre serpent. Attention lors du nourrissage !!! Prendre soin de bien séparer les individus. Il se peut que si deux individus mangent la même proie l'un ingère l'autre en pensant terminer son repas. Terrarium : Un terrarium de 120 x 70 x 50 cm suffit pour un couple d'adultes. Il contiendra un grand bac d’eau pour qu'ils puissent se baigner. Je n'utilise aucun éclairage, les terrariums sont suffisamment éclairés par la lumière naturelle que procure mes grandes fenêtres. Un câble chauffant associé à un thermostat permet d’obtenir une température idéale. Je dispose également plusieurs cachettes pour que le serpent soit au calme. Si vous installez plusieurs branches solidement fixées, ils adoreront y grimper. Ne pas oublier les aérations permettant un brassage de l’air ainsi qu’une serrure sur les vitres coulissantes, car ils risquent de les ouvrir surtout quand ils cherchent à se débarrasser de leur mue. A noter : Tout élément introduit dans le terrarium devrait faire l'objet d'une désinfection rigoureuse, afin d'éviter d'y introduire toute sorte de parasites. Tempérament et manipulation : Il faut partir d'un principe de base que chaque individu possède son propre caractère. Certaines obsoleta ont tendance à être un peu vives, un peu moins chez la sous-espèce obsoleta obsoleta. Pour ce qui est de mon couple reproducteur, je pourrais comparer leur comportement aux Patherophis guttatus voir même plus calme. Elles viennent de chez un éleveur particulier qui a une très bonne expérience, qui les a manipulé dès leur plus jeune âge. Il faut savoir que ce sont plus souvent les juvéniles qui cherchent à mordre que les adultes, comme beaucoup d'espèces. Un sujet que l'on a acquis petit et manipulé régulièrement se calme assez rapidement en général. Pour ma part j'ai acheté mon couple déjà adulte. Il est donc recommandé de les manipuler avec grands soins. Attention toutefois, ce serpent peu être très vif et rapide lors des manipulations maladroites. Bien qu'une morsure provenant de ce serpent soit totalement inoffensive, elle n'en est pas moins douloureuse. Il faut donc être constamment sur ses gardes lorsque l'on manipule un spécimen de grande taille. Le secret des manipulations étant de toujours agir avec beaucoup de calme sans geste brusque. Elle est active la journée et à la tombée de la nuit afin de rechercher sa nourriture ou tout simplement pour une petite promenade. Ses mœurs diurnes la rendent pour l'amateur, plus attractive que bien d'autres espèces nocturnes. Dans la nature elle passe le plus clair de son temps caché et si elle doit entrer en contact avec une personne elle préférera la fuite, mais si elle est acculée et ne peut plus s'échapper, elle adoptera un comportement très agressif. Je vous recommande fortement de vous laver les mains après avoir manipulé un serpent et avant d’en manipuler un autre. Cela évite de transmettre parasites ou autre problème non visible à l'oeil nu. Et également de vous désinfecter les plaies en cas de morsure. Reproduction : Du moment que les animaux sont sains et bien acclimatés elle est sans problème. L'idéal est d'avoir des sujets nés en captivité, ce qui est très facile étant donné le nombre d'année qu'elle est déjà reproduite en captivité. Détermination des sexes : Pour distinguer les mâles des femelles ; on peut pratiquer soit l'éversion des hémipenis, soit le sondage au fil de Nylon ou à la sonde. Le sondage est pour moi la solution la plus appréciable. A réaliser par quelqu'un d’expérimenté. Maturité sexuelle : La maturité sexuelle est de 2 ans minimum si le serpent est fort et robuste ; sinon il faut se contenter d'attendre une année de plus, afin de ne prendre aucun risque inutile pour le serpent. Il est toutefois préférable d'attendre la troisième année. Préparation des futurs reproducteurs : Il faut tout d'abord s'assurer de la bonne santé et de l'âge de maturité sexuelle des futurs parents, en particulier la femelle qui aura la plus lourde tâche. Pour mon couple je nourris bien les futurs parents durant les mois d'octobre et novembre. Il y a plusieurs possibilités pour ce faire, soit on augmente la taille des proies, soit on garde la même proie mais on en donne deux, soit on nourrit deux fois par semaine. Tous ceci dans le but de faire prendre du gras à mes futurs géniteurs pour qu'ils puissent passer ces deux mois de repos sans risque. Une fois ces deux mois de sur nourrissage effectués, j'arrête de nourrir pendant au minimum trois semaines afin qu’aucune proie ne pourrisse dans l'estomac pendant le repos hivernal d’une durée de deux mois minimum. Si besoin, on peut toujours faire prendre un bain d'eau tiède à ses serpents pendant 20 bonnes minutes afin qu'ils se vident entièrement. Il est très important que le serpent ait l'estomac entièrement vide. Ensuite je réduis la température et la lumière (si il y en a) à raison de 3 degrés et 3 heures d'éclairage tous les 3 jours, jusqu’à ce qu’arrive le moment où je coupe tout et je les laisse à la température de ma pièce d'élevage et sans éclairage. Ensuite je laisse les serpents pendant deux mois sans manipulation (hormis urgence) j’effectue uniquement les changements d’eau. Ensuite vient la période de réveil j’effectue le cycle inverse, j'augmente la lumière (si il y en a) à raison de 3 degrés et 3 heures d'éclairage tous les 3 jours, jusqu'à ce que j’arrive aux températures normales. Une fois les températures redevenues normales je recommence à nourrir mes serpents avec des proies plus petites. La taille des proies est augmentée progressivement, ceci est très important étant donné que le serpent n'a rien mangé pendant 2 mois. En effet l'estomac ayant un peu réduit en taille, si on donne des proies trop grosses le serpent risque de régurgiter. Donc je nourris mon couple pendant un bon mois comme pour la préparation pour la période d’hibernation afin de leur faire reprendre des forces. Période d'accouplement : Une fois mon couple à nouveau dans de bonnes conditions je les remets ensemble. Les accouplements ont lieu en février, durent plusieurs heures et s'étalent sur plusieurs jours. La ponte : Environ 8 à 9 jours avant la ponte la femelle mue. Quelques jours avant la ponte la femelle se promène sans arrêt dans le terrarium afin de trouver un endroit correct pour y déposer ses oeufs, il est venu le temps de lui fournir une boîte de ponte où la femelle pourra entrer entièrement. Il faudra garnir la boîte de mousse de sphaigne ou de vermiculite. Environ 40 à 60 jours après les accouplements la femelle pond entre 10 à 20 oeufs, selon la grosseur de la femelle. Il a été enregistré des pontes occasionnelles de 30 ou même 44 oeufs. Après la ponte, je prends soin de laisser récupérer la femelle en la plaçant seule dans un terrarium et je la nourris afin qu'elle récupère toutes ses forces. Incubation : Il faut récupérer les oeufs et les mettre dans une boîte garnie de vermiculite. On mettra les oeufs dans l'incubateur réglé entre 28 et 30°C en général 28°C à environ 90% d'humidité. Il est très important de ne jamais retourner les oeufs lors de la manipulation de ceux-ci sinon la membrane aura vite fait de se déchirer tuant ainsi les embryons. Éclosion : Environ 50 à 70 jours après la ponte arrive le moment de l'éclosion. Environ 24 à 48 heures après le début de l'éclosion tous les serpents devraient être sortis de leur œuf, si tel n'était pas le cas incisez très légèrement l'oeuf à l’aide d’un ciseau à bout rond afin d’aider le serpenteau à sortir. Les serpenteaux mesurent entre 30 et 40 cm et ne ressemblent pas beaucoup aux parents. Soins des nouveaux-nés : Une fois les serpenteaux sortis de l'oeuf je les place dans des boîtes de 20x20 cm (type boîte à bonbon). Ils sont placés individuellement dans leur boîte car le risque d'ophiophagie n'est pas à écarter chez les juvéniles. On leur dispose une cachette (j'utilise un rouleau de papier toilette coupé en deux) et une feuille de papier absorbant sert de substrat. La température sera la même que pour les parents. Les serpenteaux de cette espèce peuvent poser quelques problèmes pour se nourrir de jeunes souriceaux. Dans la nature à la naissance ils se nourrissent en général de grenouilles et lézards. Ils seront nourris après la première mue qui intervient environ 7 à 10 jours après l'éclosion. Je nourris les petits nouveaux nés deux fois par semaine d’un petit souriceau d'un jour. Attention lors de l'ouverture de leur petite boîte, car ils sont déjà très rapides. J'ai souvent eu des petits malins qui m'ont filé entre les doigts. Il existe à ce jour quelques sous-espèces : Elaphe obsoleta obsoleta (Say, 1823) Elaphe obsoleta quadrivittata (Holbrook, 1836) Elaphe obsoleta rossaleni (Neill, 1949) Elaphe obsoleta lindheimeri (Baird & Girard, 1853) Elaphe obsoleta Spiloides ( Duméril Bibron & Duméril, 1854) Copyright (c) 2007 Total Taeniura. Tous droits réservés.
  25. Pantherophis guttatus Pantherophis guttatus guttatus (Linné, 1766) Systématique/classification: Règne : Animal Groupe : Vertébrés Classe : Reptiles Sous-classe: Lepidosauriens Infra ordre: Aléthinophidiens Ordre : Squamates Sous-ordre : Ophidien Super famille: Colubroïdea Famille : Colubridae Sous-famille : Colubrinae Genre: Pantherophis Espèce: guttatus Sous-espèce: guttatus Nom scientifique : Pantherophis guttatus guttatus (ex:Elaphe guttata) Nom commun français : couleuvre des blés ou serpent à gouttelettes Nom commun anglais: Corn snake Synonyme: Coluber guttatus (Linné, 1766) Coluber maculatus (Bonnaterre, 1790) Coluber compressus (Donndorf, 1798) Coluber carolinianus (Shaw, 1802) Coluber molossus (Daudin, 1803) Coluber pantherinus (Daudin, 1803) Coluber floridanus (Harlan, 1827) Pantherophis guttata (Fitzinger, 1843) Coryphodon pantherinus (Duméril, Bibron & Duméril, 1854) Coluber guttatus sellatus (Cope, 1888) Coluber rosaceus (Cope, 1888) Taille moyenne : Taille moyenne de 100 cm à 150 cm rarement plus bien que quelques rares specimens ont atteint des tailles de plus de 180 cm. Les mâles sont généralement plus grands que les femelles. Dentition : Aglyphe. Description : Il existe à ce jour de très nombreuses phases de guttatus en augmentation perpétuelle, à tel point qu'il est presque impossible de pouvoir donner un nombre précis. C'est pourquoi nous allons décrire ici le Pantherophis guttatus dit "normal" (type sauvage). Est considéré comme normal celui qui n'a pas une robe de mutation particulière, il n’est donc pas toujours aisé de les reconnaître, les couleurs peuvent énormément varier d'un individu à un autre. Généralement, les couleurs dominantes sont fond gris à orangé, avec des tâches rouge clair et rouge sang ou brun, entouré de noir. La face ventrale est formée en damier blanc ou noir avec parfois un peu de rouge. Les juvéniles sont très foncés par rapport aux adultes, ils reçoivent leurs couleurs vers l'âge de un an jusqu'à deux ans où ils auront leurs vraies couleurs. C'est en vieillissant qu'apparaît du jaune sur les côtés et la mâchoire. Ce serpent et l'un des plus répandu en captivité, de part sa facilité de maintenance et de reproduction, ainsi que par sa grande diversité de couleurs. Il est souvent considéré comme le serpent des débutants par sa facilité d'adaptation, son comportement très sociable, et ses magnifiques couleurs. Je le conseille souvent comme premier serpent, car rares sont les déceptions. Longévité : Si cette espèce reçoit les soins appropriés, en captivité elle peut vivre en moyenne entre une dizaine d'années à quinze ans. Quelques spécimens ont vécu une vingtaine d'années. Habitat : La répartition géographique d'origine de la guttatus est la zone du sud-est des États-Unis qui comporte les états de la Floride, Louisiane, New Jersey, l'Illinois, le Colorado, Utah, jusqu'au Mexique. Elle vit aussi bien dans les forêts de pins, qu’au bord de certains cours d’eau, dans les fermes, elle a des biotopes assez variés. Température : Un point chaud à 28/30°C et un point froid à 24/25°C le jour. La température de nuit peut baisser jusqu’à 23°/25°C au point chaud et 19°/20°C au point froid. Je fais en règle générale une baisse de 5°C la nuit. Éclairage : Cycle de 12 heures de jour et de 12 heures de nuit est normalement recommandé. Je l’ obtiens à l'aide d'un programmateur journalier. Mais si votre pièce est suffisamment éclairée, la lumière artificielle n’est pas nécessaire. Hygrométrie : Environ 60 % à 70 %, que j'obtiens à l'aide d'un grand bac d'eau, que je change régulièrement. Alimentation : Elle se nourrit de rongeur de taille adapté à raison d'une fois par semaine, une petite astuce pour déterminer la taille de la proie consiste tout simplement à donner une proie qui fait le double de la partie la plus grosse du corps du serpent. Attention toutefois, elle possède un bon appétit mieux vaut ne pas sur nourrir votre serpent. Il est fortement conseillé de toujours nourrir le serpent avec des proies mortes, soit fraîchement tuées ou bien surgelées et réchauffées. En effet, les rongeurs, possèdent des dents et des griffes pouvant tuer ou blesser gravement un serpent. Bien conservé, un rongeur surgelé jusqu'à 6 mois ne perdra aucune de ses valeurs nutritives. Je nourris mes spécimens en alternant souris, rat ou foetus de lapin. Attention lors du nourrissage !!! Prendre soin de bien séparer les individus. Il se peut que si deux individus mangent la même proie l'un ingère l'autre en pensant terminer son repas. Terrarium : Un terrarium de 100 x 0,60 x 0,50m suffit pour un couple d'adultes. Contenant un grand bac d' eau pour qu'il puisse se baigner, je n'utilise aucun éclairage les terrariums sont suffisamment éclairés par la lumière naturelle que procure mes grandes fenêtre, et un câble chauffant associé à un thermostat. Je mets également plusieurs cachettes pour que le serpent soit au calme. On peut installer plusieurs branches solidement fixées, elle adoreront y grimper. Ne pas oublier les aérations permettant un brassage de l’air, mettre également une serrure sur les vitres car ils risquent de les ouvrir surtout quand ils cherchent à se débarrasser de leur mue. Je dois une partie de mes évasions à cette espèce, elles sont les reines de l’évasion, bouchez tous les trous inutiles !!!. Bien vérifier l'écartement entre les vitres pour les jeunes spécimens. A noter : Tout élément introduit dans le terrarium devrait faire l'objet d'une désinfection rigoureuse, afin d'éviter d'y introduire toute sorte de parasites. Tempérament et manipulation : C’est un serpent plutôt timide qui passe la majorité de son temps caché sous des rochers et les souches. Il est actif la journée et à la tombée de la nuit afin de rechercher sa nourriture ou tout simplement pour une petite promenade. Ses mœurs diurnes le rendent pour l'amateur, plus attractif que bien d'autres espèces nocturnes. Il tolère assez bien les manipulations mais ne la recherche pas. Elle ne doit se faire qu’à l’occasion du nettoyage du terrarium, ou pour des soins et encore les nourrissages hors du terrarium. Il faut garder à l'esprit que c'est un serpent et non pas un chien ou un chat et qu'on ne peut pas le porter à longueur de temps, le stress fait parti de la majorité des problèmes rencontrés chez les reptiles. Les juvéniles peuvent parfois chercher à mordre, après quelques manipulations ils se calment très vite. Le secret d'une bonne manipulation étant de toujours agir avec beaucoup de calme sans geste brusque. L’ophiophagie est rare chez les Pantherophis mais peut se produire, une de mes connaissances a déjà eu le cas. Je vous recommande fortement de vous laver les mains, après avoir manipulé un serpent et avant d'en manipuler un autre, cela évite de transmettre parasites ou autre problème non visible à l'oeil nu. Et également de vous désinfecter les plaies en cas de morsure. Reproduction : Du moment que les animaux sont sains et bien acclimatés elle est sans problème. L'idéal est d'avoir des sujets nés en captivité, ce qui est très facile. Il faut prendre soin de ne pas laisser un couple cohabiter ensemble à partir de l'âge de 18 mois environ pour éviter qu'il ne s'accouple trop tôt (au risque de créer des problèmes de santé à une femelle trop jeune) et également pour pouvoir gérer le moment des accouplements afin de ne pas se faire surprendre par une ponte inattendue. Détermination des sexes : Pour distinguer les mâles des femelles ; on peut pratiquer soit l'éversion des hémipenis, soit le sondage au fil de Nylon ou à la sonde. Le sondage est pour moi la solution la plus appréciable. A réaliser par quelqu'un d’expérimenté. Maturité sexuelle : La maturité sexuelle est de 2 ans minimum si le serpent est fort et robuste ; sinon il faut se contenter d'attendre une année de plus, afin de ne prendre aucun risque inutile pour le serpent. Il est toutefois préférable d'attendre la troisième année. Préparation des futurs reproducteurs : Il faut tout d'abord s'assurer de la bonne santé et de l'âge de maturité sexuelle des futurs parents, en particulier la femelle qui aura la plus lourde tâche. Pour mon couple je nourris bien les futurs parents durant tout le mois d'octobre, novembre. Il y a plusieurs possibilités pour ce faire, soit on augmente la taille des proies, soit on garde la même proie mais on en donne deux, soit on nourrit deux fois par semaine. Tous ceci dans le but de faire prendre du gras à mes futurs géniteurs pour qu'ils puissent passer ces deux mois de repos sans risque. Une fois ces deux mois de sur nourrissage effectués, j'arrête de nourrir pendant au minimum trois semaines, pour qu’aucune proie ne pourrisse dans l'estomac pendant le repos hivernal qui dure deux mois minimum. Si besoin est on peut toujours faire prendre un bain d'eau tiède à ses serpents pendant 20 bonnes minutes afin qu'ils se vident entièrement. Il est très important que le serpent ait l'estomac entièrement vide. Ensuite je réduis la température et la lumière (si il y en a) à raison de 3 degrés et 3 heures d'éclairage tous les 3 jours, jusqu’à ce qu'arrive le moment où je coupe tout, je laisse à la température de ma pièce d'élevage et sans éclairage. Ensuite je laisse les serpents pendant deux mois sans manipulation (hormis urgence) j'effectue uniquement les changements d’ eau. Ensuite vient la période de réveil j'effectue le cycle inverse, j'augmente la lumière (si il y en a) à raison de 3 degrés et 3 heures d'éclairage tous les 3 jours, jusqu'à retrouver mes températures normales. Une fois les températures redevenues normales je recommence à nourrir mes serpents avec des proies plus petites, j'augmente progressivement la taille des proies, ceci est très important étant donné que le serpent n'a plus rien mangé pendant 2 mois l'estomac s'est un peu rétrécit. Si on donne des proies trop grosses le serpent risque de la régurgiter. Donc je nourris mon couple pendant un bon mois comme pour la préparation pour la période d’hibernation afin de leur faire reprendre des forces. Période d'accouplement : Une fois mon couple à nouveau dans de bonnes conditions je les remets ensemble en février ont lieu les accouplements qui durent plusieurs heures et s'étalent sur plusieurs jours. La ponte : Environ 8 à 9 jours avant la ponte la femelle mue. Quelques jours avant la ponte la femelle se promène sans arrêt dans le terrarium afin de trouver un endroit correct pour y déposer ses oeufs, il est venu le temps de lui mettre une boîte de ponte où la femelle pourra entrer entièrement. Garnir la boîte de mousse de sphaigne ou de vermiculite. Environ 40 à 60 jours après les accouplements la femelle pond entre 7 à 25 œufs selon la grosseur de la femelle. Après la ponte je prends soin de laisser la femelle seule dans un terrarium afin qu'elle puisse récupérer et je la nourris pour qu'elle retrouve toutes ses forces. Incubation : Il faut récupérer les oeufs et les mettre dans une boîte garnie de vermiculite. On mettra les oeufs dans l'incubateur réglé entre 28 et 30°C en général 28°C à environ 90% d'humidité. Il est très important de ne jamais retourner les oeufs lors de la manipulation de ceux-ci sinon la membrane aura vite fait de se déchirer tuant ainsi les embryons. Éclosion : Environ 50 jours après la ponte arrive le moment de l'éclosion environ 24 à 48 heures après le début de l'éclosion tous les serpents devraient être sortis de leur oeuf si tel n'était pas le cas, inciser très légèrement l'oeuf pour aider le serpenteau à sortir à l'aide d'un ciseau à bout rond pour ne pas blesser nos nouveaux petits. Les serpenteaux mesurent entre 20 et 25 cm ressemblent beaucoup aux parents légèrement plus ternes. Soins des nouveaux-nés : Une fois les serpenteaux sortis de l'oeuf je les place dans des boîtes de 20x20 cm (type boîtes à bonbon). On les place individuellement dans leur boîte car le risque d' ophiophagie n'est pas à écarter chez les juvéniles. On la munie d'une cachette (j'utilise un rouleau de papier toilette coupé en deux) et d'une feuille de papier absorbant. Le tout à la même température que les parents. Souvent les serpenteaux se nourrissent sans aucun problème de jeunes souriceaux d'un jour, certains après la première mue qui intervient environ 7 à 10 jours après l'éclosion. Je nourris les petits nouveaux nés deux fois par semaine. Attention lors de l'ouverture de leur petite boîte, car ils sont déjà très rapides. J'ai souvent eu des petits malins qui m'ont filé entre les doigts. Copyright (c) 2007 Total Taeniura. Tous droits réservés.
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