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Tout ce qui a été posté par Chance-reptil-virus
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Hello Reptilman J'espère que tu vas te débarraser totalement des parasites sur tes boas. Par contre, si jamais tu gardes à nouveau le reptile de quelqu'un d'autre, met toujours le pensionnaire en quarantaine et regarde bien s'il n'est pas parasité ou malade. De même, si tu achètes un nouveau reptile, met-le toujours en quarantaine. C'est indispensable !!! Je te souhaite bonne continuation. Amicalement
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Hello Danou Tu as eu de très bonnes explications par Yoprasta, kalessin et le russe ! Je rajouterai un seul détail. Pour voir si le serpent que tu veux acquérir est en bonne santé, il y a aussi une chose que tu peux faire et qui te renseigne vite sur son état. Prend le par la queue, normalement, si tout va bien chez lui, il doit automatiquement remonter sa tête et son corps vers ta main. S'il se laisse tomber ou reste presque inerte, ne l'achète surtout pas !!! Voilà, Amitiés
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Hello Reptiman76 C'est bien que tu ai traité tes boas en premier lieu et comme indiqué dans la fiche que j'avais écrite et qu'askook à poster pour t'aider. Il faudra que tu vérifies régulièrement si les parasites ne reviennent pas. Met effectivement du papier journal comme substrat pour le moment, et retire le régulièrement. Il peut y avoir encore des larves de parasites. Vérifie aussi souvent le bac d'eau et change-le 2 fois pas jour pendant environ une semaine et une fois par jour encore 1 semaine après. Le Front-line est un antiparasitaire très efficace mais puissant et dangereux et peut se déposer à la surface de l'eau de leur bac. Aussi, par précaution, change l'eau quotidiennement comme je te l'ai indiqué ci-dessus. Regarde bien le dessus de le tête de tes boas ( surtout autour des yeux), le dessous de la tête également ( dans le pli du cou ), et le cloaque: c'est là que les parasites adorent se mettre. Enfin, surveille bien tout. Pour ton Obsoleta, vérifie quand même son terra et son bac d'eau. Au moindre parasites, traite-la rapidement. Comme substrat, je te conseille du papier journal pour tes boas, ton Obsoletta et ton Morélia. Surtout tant que tu n'es pas sûr de l'éraldication totale de tous les parasites. Voilà. Si tu as d'autres questions, surtout n'hésite pas. Nous sommes tous là pour t'aider. Bon courage à toi et bon élevage. Amitiés
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Technique de nourrissage pour les serpents
Chance-reptil-virus a répondu à un(e) sujet de Chance-reptil-virus dans Serpents
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Envenimations par des vipères en France et immunotherapie
Chance-reptil-virus a posté un sujet dans Serpents Venimeux
ENVENIMATIONS PAR VIPERES EN FRANCE ET IMMUNOTHERAPIE Dr P. HARRY - Centre Antipoison - Angers Données historiques Dès 1887, Henri Sewall démontre que l’injection de doses croissantes de venin de serpent à sonnette à des pigeons leur permet d’être résistants à des doses dix fois létales. En 1907, Calmette cite l’utilisation des crocs de serpents à sonnette par les Indiens d’Amazonie se prémunir contre la morsure de ce reptile. En 1889, Kauffman immunise des pigeons avec de doses croissantes de Vipera berus et Calmette, en 1892, publie ses premiers résultats avec les venins de cobra et obtient les premiers sérums antivenimeux. Dans les années 1960 et 1980, les publications sur la détection des venins aboutissent au développement du test ELISA et, en 1984, le diagnostic de décès par envenimation par Crotalus scutulatus est établi grâce à ce test et redresse un diagnostic clinique initial de choc anaphylactique. Le rapport bénéfice/risque de la sérothérapie dans les envenimations par vipères européennes a longtemps été débattu, et l’évaluation de l’apport thérapeutique et des risques n’a débuté que dans les années 1980. En 1987, une série suisse de 115 morsures par vipères, dont 57 traitées par un sérum antivenimeux révèle que le traitement par sérum prolonge l’hospitalisation chez les non envenimés, ne modifie pas celle des envenimations mineures ou modérées et réduit l’hospitalisation des envenimations sévères (Stahel E.R., Toxicon 1985, 23 : 626). Des cas isolés d’envenimations sévères par Vipera berus traités par sérothérapie sont rapportés sans que les auteurs ne définissent de critères d’efficacité (Cederholm I., Acta Paediatr Scan, 1987, 76 : 682-684). En 1991, une méta-analyse portant sur 200 cas publiés ne permet pas de conclure à un effet thérapeutique de la sérothérapie (Descottes J, Meeting of EAPCCT, Lyon, 21-24 mai). En 1992, une définition des critères précoces de gravité des envenimations par les vipères en France est publiée : elle révèle la corrélation entre les signes généraux et le degré d’extension de l’œdème et la relation entre la concentration sanguine de venin et la gravité (Audebert F., Toxicon, 1992, 30 : 599-609). La même équipe démontre en 1994 que la gravité clinique est corrélée à la durée d’hospitalisation, qu’une venémie supérieure ou égale à 20 µg/l déterminée par ELISA caractérise les grades II ou III et que la venémie, détectable dès la trentième minute après la morsure, décroît de façon exponentielle avec une demi-vie apparente de 8 à 12 heures (Hum et Experim Toxicol, 1994, 13 : 683-688). Cest en 1994 qu’une première série rétrospective d’envenimation par Vipera berus en Suède traitées par le sérum Zagreb conclut que la sérothérapie réduit l’extension de l’œdème et l’importance de l’anémie, et diminue la durée d’hospitalisation mais que ce traitement est compliqué d’urticaire ou de maladie sérique dans 10 % des cas (Karlsson-Stiber C., J Intern Med, 1994, 235 : 57:61). Trois ans plus tard, les mêmes auteurs démontrent, comparativement à une série historique, que des fragments Fab ovins spécifiques corrigent rapidement les signes généraux sévères des envenimations par Vipera berus, réduit l’extension de l’œdème et la durée d’hospitalisation sans réaction anaphylactique ou maladie sérique. Données actuelles en France Une première étude multicentrique portant sur les F(ab’)2 équins purifiés sans groupe contrôle avait démontré l’innocuité de Viperfav pour une série de 46 patients traités (de Haro et coll, Ann Fra Anesth réan 1998, 17 : 681:687). Une étude rétrospective de 160 envenimations vipérines recensées par deux centres antipoison en France a montré que la gravité des envenimations était établie par les critères cliniques d’extension de l’œdème et des signes généraux, et que des critères biologiques (thrombopénie, diminution du taux de prothrombine [ou INR > 1,5] ou du fibrinogène) étaient des éléments supplémentaires de jugement. de plus, sur 119 envenimations de grade II ou III, l’immunothérapie par F(ab’)2 Viperfav a réduit de façon significative la durée d’hospitalisation en réanimation, la durée d’hospitalisation totale, la fréquence des complications et leur gravité ainsi que les séquelles à trois mois (La Presse Médicale, 1999, 28 : 1929-1934). La situation en 2000 L’AMM a été obtenue en 1999 pour Viperfav. Tous les hôpitaux peuvent en disposer. Les problèmes actuels observés sont : une connaissance encore insuffisante des envenimations vipérines et des diagnostics encore non établis précocement la confusion entre dose et seringue : une dose de Viperfav est égale à deux seringues de 2 ml chacune le coût du Viperfav fait que les envenimations sont insuffisamment traitées par une dose de 4 ml (les hôpitaux ne disposant que d’une dose). On observe dans ce cas une persistance prolongée de l’œdème et des hospitalisations prolongées qui n’étaient pas observées lors du protocole ATU. De plus, une reprise de symptômes généraux se révèle alors possible 48 à 72 heures après si la dose initiale est insuffisante. Le coût des hospitalisations prolongées dépasse alors celui d’une dose de Viperfav. la prescription inutile persistante d’anticoagulants à dose préventive ou curative qui ne fait que majorer les ecchymoses et les hématomes. L’avenir L’accessibilité du test ELISA pour quantifier la venémie devrait permettre : d’établir un diagnostic biologique d’envenimation vipérine dans les cas douteux ; d’étayer les posologies nécessaires de Viperfav selon les critères cliniques et biologiques mais aussi selon la venémie ; de définir les envenimations qui devraient bénéficier d’emblée de deux ou plusieurs doses. Texte écrit par le Docteur. HARRY. -
NOURRIR LES SERPENTS Python molurus bivittatus en plein repas La nutrition chez les serpents est une chose primordiale. Cela indique que le serpent est bien acclimaté, qu'il est en bonne santé, enfin, que tout va pour le mieux dans ses conditions de maintenance en captivité. Il est normal qu'il ne mange pas lorsqu'il est en phase de mue, ou qu'une femelle est gravide. Par contre, il arrive que certains serpents refusent systématiquement toute nourriture, alors que tous les paramètres de maintenance sont bons. Il faut bien le nourrir malgré tout sinon, bien-sûr, il meurt. Là, on ne va pas chercher la cause de son refus de manger (un autre post cela créé pour cela), mais plutôt trouver des solutions pour qu'enfin il mange!!! La plupart des serpents mangent des proies mortes, décongelées ou pré-tuées sans problème. Cela est logique dans la mesure ou le serpent se sert de son sens "olfactif" pour se diriger vers une proie. Il la sent plus qu'il ne la voit!! De plus, le nourrir avec du mort est préférable dans la mesure où la proie ne souffre pas et que le serpent ne risque pas d'être blessé par une morsure de souris ou de rat. Ce genre de morsure pouvant lui être fatale. Thamnophis mangeant du saumon frais Malheureusement, on peut tomber sur des serpents qui refusent toutes proies mortes, mais ne veulent que du vivant. Pour limiter les risques de blessures, il faut rester très vigilent au moment du repas, afin que la proie ne morde pas le serpent. Le mieux pour le nourrir avec du vivant (ou du mort) est de lui présenter la proie à la pince. Au moins, on est sûr qu'elle sera mangée et n'ira pas se cacher dans un petit coin du terrarium!! Morelia viridis prenant un souriceau dans sa gueule Il faut que la proie vivante soit mangée rapidement. Ne jamais laisser une proie vivante avec un serpent de façon prolongée !!! Je vais essayer de vous donner quelques techniques pour le pousser à manger. On va partir des techniques "douces" pour passer aux techniques un peu plus "barbares" et difficiles à effectuer, et surtout à ne faire qu'en dernier recours !!! Parfois, il faut le stimuler un peu en remuant la proie du bout de la pince devant le nez du serpent. On peut aussi "le tapoter" doucement sur le rostre avec la proie (cette technique fonctionne surtout chez les Morélia et certains autres serpents arboricoles). Le fait d'être "tapoter" ou de voir une proie agitée devant le serpent déclenche en lui, une réaction de défense à la base. Aussi, il se sent acculé, et n'a pas d'autres choix que d'attaquer. Et fait étrange .......... une fois qu'il attaque la proie, souvent, il la saisit de façon instinctive et la mange. Proposition d'un souriceau à l'aide d'une pince à un Morelia viridis Inversemment, il peut arriver que certains serpents refusent les proies vivantes, alors qu'ils vont accepter du mort. Cela arrive souvent chez les juvéniles, voire certains adultes. L'explication est simple: ces serpents sont tout simplement effrayés par les mouvements de la proie. Leur présenter une proie morte posée sur le sol suffit à résoudre tout problème. Lampropeltis mangeant une proie morte Quand malgré tous vos efforts aucune proie, vivante ou morte n'est acceptée par le serpent, il faut alors avoir recours à différentes techniques. La technique de "l'imprégnation" On utilise cette technique dans deux cas: Le premier cas, c'est lorsque l'on possède un serpent habitué à un type de proie qu'il n'est pas facile de se procurer régulièrement dans le commerce: lézards, batraciens, oiseaux ... Gonyosoma oxycephala mangeant un poussin Quelques serpents juvéniles habitués à manger des lézards et non des souriceaux nouveau-nés, c'est le cas pour certaines couleuvres américaines. Le deuxième cas, c'est lorsque les serpents consomment des proies tels que des poissons, des batraciens et non des souriceaux. Alors que faire pour les inciter à manger tous du souriceau ou souris, enfin des rongeurs? La technique dite de "l'imprégnation" consiste en fait à "leurrer" le serpent sur la proie. Comme il se sert principalement de son sens olfactif pour se nourrir, on va jouer là-dessus. On va passer le souriceau ou la souris sous de l'eau pour lui retirer toute odeur. Ensuite, on va frotter cette proie morte soit sur une mue de lézard, de la volaille, sur de la chair de poisson ou de grenouille, jusqu'à ce que la proie s'imprègne de cette nouvelle odeur. Elaphe ahaetulla prasina mangeant un lézard On présente enfin la proie ainsi imprégnée de cette odeur au serpent et celui-ci, croyant manger un lézard, un poisson ou une grenouille, va tout bêtement manger ce souriceau ou souris "imprégnée". Et oui ! tout simplement ! Crotale mangeant une grenouille Mais rassurez-vous, au bout d'un certain temps, le serpent mangera le souriceau ou la souris sans qu'il n'y ai plus besoin de "l'imprégner" !!! La Technique du "braining" On se sert de cette technique pour alimenter les serpents juvéniles. En fait, elle vise à stimuler de façon naturelle le réflexe de prédation. Cette technique est un peu "gore" et pas très appétissante mais s'avère très efficace. Elle consiste à prendre un souriceau, préalablement tué ou décongelé, et a lui inciser la boite crânienne; on en répend un peu sur la tête et le museau du souriceau. Très souvent, cela stimule l'appétit des juvéniles récalcitrants. A l'inverse, on peut utiliser la technique du rosé sans odeur. En effet, on prend un souriceau mort que l'on passe sous de l'eau tiède pour lui enlever toute odeur. On le présente alors au serpent juvénile qui le mange parfois très rapidement. Lampropeltis mangeant une proie lavée à l'eau La technique de la boite noire Elle consiste à placer le serpent juvénile ou adulte dans une boite en plastique sombre. On peut mettre un tissu foncé sur la boite pour rendre l'intérieur obscur. On place une proie morte décongelée ou pré-tuée avec le serpent. Celui-ci, dans l'obscurité totale est perdu, n'a plus aucun repère et est attiré par l'odeur de la proie qui se fait de plus en plus forte. On peut laisser le serpent ainsi une nuit entière, surtout sans le déranger, et souvent, au matin, la proie est mangée. Python d'Australie mangeant une proie dans une boite noire ouverte pour la photo Cela peut se faire aussi avec de petites proies vivantes styles, souriceaux rosé ou ratons nouveau-nés. Idem, on les place dans la boite noire avec le serpent et souvent: Oh surprise, le souriceau ou le raton est englouti! Mais hélas parfois, aucune de ces techniques ne fonctionnent et le serpent ne mange toujours pas. On le voit maigrir, perdre des forces. Il va falloir utiliser des techniques de nourrissages plus radicales: le pré-gavage ou le gavage. Cette technique est très stressante pour le serpent, et si cela est mal fait, elle peut engendrer de sérieuses lésions au niveau buccal ainsi qu'au niveau du tube digestif. Pré-gavage d'un Python Donc, il faut utiliser ces techniques extrêmes uniquement en dernier recours. Si vous n'y arrivez pas ou n'osez pas le faire, n'hésitez pas à vous faire aider par des personnes compétentes en ce domaine voir même un vétérinaire, qui vous montrera comment bien le faire. Si vous ratez votre pré-gavage ou gavage, vous risguez d'infliger de graves blessures à votre serpent qui engendreront rapidement sa mort. La technique du pré-gavage Cette technique est une transition entre les méthodes douces de nourrissage et le gavage à proprement parler. Cette technique consiste à tenir délicatement le serpent derrière la tête et à bien lui maintenir le corps droit. On fera cela dans le calme, si possible assis, le corps du serpent enroulé autour de votre poigné et votre bras posé sur une table. De ce fait, vous serez bien installé pour pré-gaver le serpent. Introduction de la tête d'une souris dans la gueule d'un serpent Donc, vous maintenez le derrière de la tête du serpent d'une main, et de l'autre vous lui faites glisser délicatement dans sa gueule la tête du souriceau ou de la souris. Ensuite, vous reposez le serpent sur la table très délicatement ou directement dans son terrarium, afin qu'il puisse continuer à ingérer tout seul la proie. Souvent, le procesus de déglutition se déclenche de façon instinctive chez le serpent. Parfois, par contre, il régurgite sa proie et il faut alors recommencer jusqu'à ce qu'il l'ingère complètement. Il est bien-sûr conseillé d'être très calme dans vos mouvements, sinon, le serpent recrachera la proie tout de suite. Dernier recours La technique du gavage Quand malheureusement le pré-gavage se solde par un échec, il ne reste plus qu'une solution pour nourrir votre serpent, en dernier recours, je parle du gavage. C'est la technique de nourrissage la plus stressante pour le serpent et la plus délicate à effectuer, surtout si vous le faites sur un nouveau-né ou un juvénile voir même un serpent venimeux. Donc, il faudra utiliser cette technique le moins souvent possible et essayer de revenir rapidement à un nourrissage normal. Gavage d'un Candoia aspera Donc, cette technique est différente de la précédente dans la mesure où dans le pré-gavage on introduit que la tête du souriceau ou de la souris dans la gueule du serpent. Là vous allez lui faire avaler le souriceau ou la souris intégralement. Pour cela, vous pratiquerez de la même façon que dans le pré-gavage pour bien maintenir la gueule et le corps de serpent dans une position pratique. Donc, il faut commencer par faire glisser la tête du souriceau ou de la souris dans la gueule du serpent et après il faut pousser délicatement la proie dans l'oesophage, jusqu'à ce quelle ait été entièrement avalée. Après, il faut masser doucement le tube digestif du serpent pour l'aider à faire descendre la proie dans son corps s'il ne le fait pas de lui-même. Enfin, on le repose délicatement dans son terrarium en espérant qu'il ne régurgite pas. Si toutefois, il régurgite, il faudra le regaver plus tard. Le temps que son tube digestif "se remette" de ce ce gavage qui a dû l'irriter. Gavage d'un Morelia viridis Mais bien-sûr, on prendra la précaution de bien lubrifier la proie au préalable avec du jaune d'oeuf par exemple. Cela permet d'éviter de léser et d'irriter les tissus du serpent qui sont très fragiles au niveau buccal et de l'oesophage. J'espère qu'avec toutes ces techniques vous parviendrez à trouver une solution pour bien nourrir votre serpent en cas de refus de celui-ci. Ce texte est écrit à l'aide de différents articles de magazines concernant le nourrissage Toutes les photos de ce texte sont extraites de Google pour illustration.
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PROBLÈMES POSES PAR LES MORSURES DE SERPENTS EXOTIQUES EN FRANCE MÉTROPOLITAINE Dr L. de HARO - Centre Antipoison - Marseille Points essentiels : Parmi les "nouveaux animaux de compagnie", les serpents venimeux exotiques sont les animaux les plus dangereux que peuvent posséder des particuliers. Il existe un marché du "venimeux" qui ne cesse de se développer en France. Parmi les 4 observations d’envenimation par serpents exotiques collectées en 1999 par le Centre Antipoison de Marseille, 3 ont été entraînées par les morsures de "fers de lance" asiatiques du genre Trimeresurus très prisé par les éleveurs. Ces serpents ont une fausse réputation de reptiles peu dangereux, alors qu’ils sont responsables d’œdème extensif et de CIVD. Les antivenins permettant de traiter les patients envenimés ne sont pas facilement disponibles en France, D’une part, il n’existe aucune structure publique ayant les moyens financiers et humains pour gérer une banque d’antivenin et, d’autre part, les éleveurs ont de grandes difficultés à obtenir ces médicaments sans AMM française et fabriqués à l’étranger. Les éleveurs de serpents exotiques sont des collectionneurs à la recherche de spécimens rares. La toxicité des espèces les plus recherchées est souvent inconnue. De plus, certains éleveurs n’hésitent pas à hybrider les espèces, créant de nouvelles variétés dont il est difficile de prévoir la toxicité. Le corps médical français n’est pas formé pour prendre en charge des patients envenimés par des animaux exotiques. Actuellement, il est conseillé de prendre l’avis d’un service spécialisé (Centre Antipoison) pour évaluer les risques en fonction de l’espèce de serpent incriminée. Introduction Les "nouveaux animaux domestiques" sont devenus en France une mode directement importée des États-Unis, où l’on peut parler d’un véritable phénomène de société. Ces animaux - reptiles, amphibiens, oiseaux exotiques - sont maintenant proposés dans les animaleries à côté de compagnons "classiques", chats, chiens et hamsters, et la fascination qu’ils exercent sur la population explique le développement de ce marché très particulier. Si certaines espèces d’araignées, de poissons et de scorpions peuvent posséder des venins toxiques pour les humains, nous devons considérer que les animaux les plus dangereux que peuvent posséder des particuliers sont sans conteste les serpents. Le risque zéro n’existant pas, tout propriétaire de serpent venimeux s’expose un jour ou l’autre à une morsure avec envenimation pouvant mettre en jeu le pronostique vital. Afin de mieux comprendre toutes les conséquences possibles découlant de la possession de serpents venimeux, nous présentons brièvement les observations d’envenimation ophidiennes collectées par le CAP de Marseille au cours de l’année 1999. Ceci nous amène à développer plusieurs notions devant être connue. Les serpents exotiques élevés en France métropolitaine Les serpents exotiques importés dans notre pays pour devenir des animaux de compagnie sont souvent des reptiles assez primitifs dépourvus d’appareil venimeux, tels que les constricteurs de la famille des boas ou des pythons. La morsure de certains spécimens de grande taille peut entraîner de graves lésions. Les plaies sont profondes et chaque dent réalise une dilacération cutanée qui s’infecte facilement. Ces morsures doivent être traitées comme celles de grands chiens, avec notamment la prescription d’une antibiothérapie systématique. L’éventualité de constriction avec étouffement d’humains n’est pas non plus à exclure. Les couleuvres sont moins inquiétantes car leur taille réduite ne leur permet pas d’infliger des blessures sérieuses. Les principales espèces de couleuvres disponibles sur le marché ne présentent aucun danger pour leur propriétaire. Cependant, il existe des variétés dont il faut se méfier. Certaines possèdent en effet de petits crochets postérieurs (opistoglyphes), et donc situés au fond de la gueule de l’animal. Notre couleuvre autochtone dite "de Montpellier" (Malpolon monspessulanus) possède un appareil venimeux opistoglyphe et un redoutable venin neurotoxique. Bien que cette espèce soit commune, aucun cas d’envenimation n’a été décrit en France, mais il existe des observations en Espagne. D’autres espèces de couleuvres, les plus nombreuses, ne possèdent pas d’appareil pour injecter le venin (aglyphes), ce qui ne signifie pas que leur salive n’est pas dangereuse. Plusieurs cas de morsure de serpents aglyphes ont entraîné de véritables envenimations plus ou moins sévères. Nous devons retenir que, dans la nature, de nombreuses espèces de couleuvres n’ont jamais été à l’origine d’envenimation, mais les contacts nombreux et prolongés lors de l’élevage à domicile peuvent révéler une toxicité jusque là ignorée. Cela a été le cas avec l’espèce japonaise Rhabdophis subminatus. La méconnaissance de la toxicité d’un venin implique l’absence de thérapeutique spécifique. Hormis l’antivenin sud-africain contre le boomslang Dispholidus typus et l’antivenin japonais contre Rabdophis tigrinus, il n’existe pas de sérothérapie pour neutraliser le venin de couleuvre. En cas d’envenimation, seuls des traitements symptomatiques sont disponibles. De nombreux éleveurs maintiennent chez eux des espèces redoutables d’élapidés ou de vipéridés. Comme nous pouvons le constater, les fers de lance asiatiques du genre Trimesurus sont impliqués plusieurs fois dans des cas d’envenimations sévères. Ces petits crotales arboricoles sont en effet recherchés pour leur couleurs vives et leur comportement plutôt actif, et sont à tort considérés comme des reptiles peu dangereux que l’on peut conseiller à un éleveur débutant de venimeux ! Pourtant ces serpents sont à l’origine, d’une part, de symptômes loco-régionaux importants et nécessitant parfois une intervention chirurgicale et, d’autre part, de troubles de la coagulation qui doivent être traités par un antivenin spécifique. Bien peu d’éleveur détiennent celui-ci... D’autres espèces aussi dangereuses sont vendues comme animaux de compagnie. Il existe en France des élevages amateurs de vipères africaines (genre Bitis, Echis et Cerastes), de crotales américains (Crotalus atrox est très prisé...), d’élapidés asiatiques et africains (genre Naja et Bungarus). Tous ces serpents peuvent être responsables d’envenimations pouvant mettre rapidement en jeu le pronostic vital à cause de troubles de la coagulation majeurs ou par dépression respiratoire (neurotoxicité des cobras et de Crotalus durissus). Une autre observation nous a permis de réaliser à quel point certains éleveurs sont inconscients des risques encourus. Il s’agissait d’une projection oculaire est par un serpent hybride entre 2 espèces de cobra. L’hybridation entre les espèces est un jeu auquel s’adonnent de nombreux appentis sorciers sans bien comprendre que les spécimens issus de croisements possèdent une toxicité inconnue ! Face à ces envenimations, nous ne pouvons préconiser que des traitements symptomatiques prescrits en fonction du tableau clinique observé. Les éleveurs de serpents exotiques Il existe en France un marché du venimeux, et plusieurs commerçants subissent la pression d’une clientèle fascinée par ces reptiles. Les vendeurs ne sont pas formés pour être au contact de tels pensionnaires. Exposés et inexpérimentés, ils constituent une population à risque. Le personnel de vivariums professionnels ouverts au public est tout aussi exposé, quoique bien mieux informé. Pour attirer le public et être rentable, une exposition de reptiles vivants se doit de présenter des espèces spectaculaires. Il faut noter que la loi française oblige les élevages professionnels à posséder les antivenins des espèces venimeuses présentes, ce qui n’est pas le cas pour les élevages amateurs. Il existe de plus une incroyable différence entre la facilité d’achat de serpents venimeux et la difficulté d’obtention d’antivenins. Situation du corps médical face aux envenimations par serpents exotiques Au cours du cursus universitaire médical français, il n’existe pratiquement pas de formation concernant les animaux venimeux et a fortiori traitant des envenimations entraînées par les animaux exotiques. Le corps médical français est donc peu préparé à la prise en charge de patients mordus pas leurs serpents tropicaux. Face à l’augmentation régulière du nombre de reptiles élevés dans notre pays, un enseignement universitaire pourrait être dispensé, d’autant plus que les médecins français peuvent être confrontés à des envenimations au cours de circonstances diverses (postes dans les DOM-TOM, missions humanitaires, rapatriements sanitaires de touristes français envenimés à l’étranger, ce qui est de plus en plus fréquent vu le développement du tourisme mondial). La conduite à tenir résumée dans le tableau I insiste tout particulièrement sur l’utilisation des antivenins. Pour éviter toute complication, ceux-ci ne doivent être injectés à l’hôpital que lors d’envenimations patentes avec troubles loco-régionaux extensifs et/ou troubles de l’hémostase liés à une action toxique. Les antivenins modernes doivent être considérés comme des médicaments indispensables pour traiter correctement des envenimations sévères. Il est en effet illusoire d’espérer juguler des troubles de l’hémostase entraînés par des vipères africaines en apportant simplement des facteurs de la coagulation qui seront rapidement consommés. De même, il est impossible d’obtenir rapidement une respiration autonome chez un patient présentant un syndrome cobraïque si l’on n’utilise pas d’antivenin spécifique. Il n’existe pas en France de structure publique possédant les moyens financiers et humains permettant la gestion d’une banque d’antivenin la plus complète possible. En résume, les hôpitaux et le système de santé français renvoie la balle aux éleveurs en leur demandant de se responsabiliser. Le résultat n’est pas satisfaisant et implique des moyens au coût exorbitant ainsi qu’une importante dépense d’énergie qui n’est pas toujours couronnée de succès. Conclusions La mode des "nouveaux animaux de compagnie" n’est pas sans conséquence médicale. Les accidents d’envenimations restent peu fréquents mais leur nombre augmente régulièrement (de 1-2 cas/an au début des années 90, à 4-5 cas/an colligés au CAP de Marseille. Le système de santé français n’est pas préparé à la prise en charge des patients envenimés par des animaux exotiques. Nous pouvons dès lors nous demander si la société doit supporter les conséquences d’un tel hobby sachant qu’il existe des espèces inoffensives et tout aussi intéressantes pour les passionnés. Conduite à tenir en cas de morsure par un serpent exotique en France métropolitaine - L. de Haro Texte Rédigé par le Docteur Luc de HARO
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IMMUNOTHÉRAPIE ANTIVENIMEUSE DES ENVENIMATIONS VIPÉRINES POUR UNE APPROCHE PLUS RATIONNELLE D'UN TRAITEMENT EMPIRIQUE Cassian BON - Unité des Venins Institut Pasteur - PARIS Résumé L’immunothérapie antivenimeuse quoique plus que centenaire (sa découverte par Albert Calmette a été publiée en 1894) est encore utilisée de manière empirique. Cette note présente des études cliniques et expérimentales récentes, réalisées par l'Unité des Venins de l'Institut Pasteur, qui montrent comment une meilleure compréhension du mécanisme d'action de l'immunothérapie antivenimeuse permet de la rendre plus efficace et plus sûre. 1. Introduction Les envenimations ophidiennes sont un important problème de santé, notamment dans les pays en voie de développement où il est recensé chaque année 5 millions d'envenimations et 40.000 décès [1, 2]. En France, les envenimations vipérines sont moins fréquentes (quelques milliers de cas par an) et moins graves en raison du faible danger que représentent les vipères européennes [3, 4]. Les venins sont constitués à 95% de protéines qui peuvent être classées en trois groupes : les toxines (neurotoxines, cardiotoxines, myotoxines, cytotoxines ...), les protéines non toxiques mais possédant une activité pharmacologique importante et les enzymes qui contribuent à la digestion des proies [5]. Ces protéines combinent leurs actions physiopathologiques et sont responsables de la plus grande part des symptômes observés au cours de l'envenimation. Ce sont donc elles qu'il faut neutraliser pour réduire la toxicité des venins [5]. La sérothérapie antivenimeuse découverte par Albert Calmette en 1894 [6], est le seul traitement spécifique des envenimations [7]. A l'origine la sérothérapie antivenimeuse consistait en l'injection de sérums d'animaux hyperimmunisés contre le venin, d'où son nom. De nos jours, le terme d'immunothérapie est préférable car les préparations antivenimeuses ne sont plus constituées de sérum mais d'immunoglobulines ou de fragments d'immunoglobulines purifiées. Pour définir ce type de préparation nous utiliserons le terme d'antivenin, plus général et introduit par Albert Calmette dès 1894 [6]. 2. Étude clinique et biologique des envenimations vipérines en France La gravité des envenimations vipérines varie d'une morsure à l'autre et, contrairement à plusieurs autres interprétations (venin plus ou moins toxique, injection du venin dans une veine …), ces différences pourraient dépendre de la quantité de venin injecté lors de la morsure. Pour tester cette hypothèse, nous avons mis au point un dosage ELISA permettant de mesurer la concentration du venin dans le sang des patients envenimés [8] et avons réalisé une étude clinique et biologique des envenimations vipérines en France [3, 4]. Les résultats de cette étude nous ont permis d'établir une gradation clinique des envenimations en quatre niveaux et de mettre en évidence une corrélation entre le grade maximal de l'envenimation et la concentration de venin dans le sang des patients (Tableau 1) [3, 4]. Ainsi, la dose de venin administrée lors de la morsure est le paramètre principal qui détermine la gravité de l'envenimation. Compte tenu de la gravité des symptômes observés et de leur évolution défavorable malgré l'application de traitements symptomatiques appropriés, il est recommandé de pratiquer une immunothérapie antivenimeuse dans les cas d'envenimations graves (grades 2 et 3), pour lesquelles des quantités importantes de venin sont dosées dans le sang des patients (Tableau 1) [3, 4]. Par contre, un traitement symptomatique semble suffisant lors d'envenimations bénignes ou modérées (grades 0 et 1), en raison de la faible quantité de venin injecté [3, 4]. Cette étude montre également que le test ELISA possède un caractère pronostique car les symptômes de l'envenimation apparaissent tardivement (le grade maximum de l’envenimation peut être atteint 24 ou même 48 heures après la morsure) par rapport aux concentrations sanguines mesurées moins de 4 heures après l’accident [4]. Une étude comparable a été réalisée en Martinique dans le cas d'envenimations par le serpent Fer de Lance Bothrops lanceolatus [9, 10]. Il a également été observé une corrélation entre le grade de l'envenimation basé sur les symptômes cliniques et les concentrations de venin présentes dans le sang. Les auteurs émettent des conclusions analogues concernant l'immunothérapie antivenimeuse. 3. Approche expérimentale de l'immunothérapie antivenimeuse Le dosage ELISA du venin dans le sang nous a permis aussi de suivre l'évolution du venin dans l'organisme au cours de l'envenimation. Une étude pharmacocinétique expérimentale réalisée chez le lapin indique que, si l'absorption du venin à partir du site d'injection est rapide (moins d'une heure), son passage dans le compartiment vasculaire est un phénomène lent comparativement à sa vitesse d'élimination [4]. Ceci contribue à maintenir un taux élevé de venin dans le compartiment central longtemps après le début de l'envenimation. Cette conclusion est en accord avec les observations cliniques qui montrent que les symptômes apparaissent lentement et se maintiennent durablement [4]. Cette étude a été poursuivie par l'analyse des effets de l'immunothérapie antivenimeuse sur la pharmacocinétique du venin [11, 12]. Dans ce cas, le venin radiomarqué à l'iode 125 est détecté à la fois par ELISA et par mesure de la radioactivité. Cette double détermination permet de mesurer par ELISA le venin libre (non complexé aux anticorps de l'antivenin) et par la radioactivité le venin total (qu'il soit libre ou complexé aux anticorps). Nous avons observé que l'antivenin, injecté par la voie intraveineuse, induit une redistribution du venin du compartiment extravasculaire vers le compartiment vasculaire (la mesure de la radioactivité indique que la concentration de venin total augmente dans le plasma) où il est immunocomplexé par l'antivenin puisque le dosage ELISA indique que sa concentration libre décroît jusqu'à une valeur nulle. Ce phénomène de redistribution des antigènes au cours d'une immunothérapie a été très bien étudié dans le cas d'intoxications dues aux digitaliques, à la colchicine et à la phencyclidine [13-16]. Les anticorps, qui se distribuent principalement dans le compartiment central, diminuent fortement la concentration des drogues libres dans le compartiment vasculaire, ce qui a pour effet d'établir un gradient de concentration entre les compartiments extravasculaires où sont distribuées les drogues, et le compartiment central (vasculaire) où elles sont attirées puis neutralisées par les anticorps. C’est ce mécanisme qui rend compte des phénomènes observés après injection intraveineuse d'antivenin dans le cas des envenimations par le venin de vipère [17]. Lorsque nous avons réalisé notre étude, la voie d'injection recommandée en France pour l'administration de l'antivenin était la voie intramusculaire. Nous avons donc comparé les effets d'injections intraveineuses ou intramusculaires sur la pharmacocinétique du venin. Notre étude a clairement montré que la voie intramusculaire est moins efficace que la voie intraveineuse. Non seulement l’effet de l’antivenin est moindre mais son action est retardée dans le temps de plusieurs heures [17]. Ceci est aisément explicable : injectés par voie intramusculaire les anticorps sont lentement absorbés vers le compartiment central et 50% d'entre eux seulement atteignent ce compartiment [18], tandis qu'après une injection intraveineuse leur biodisponibilité est de 100% et leur concentration plasmatique est immédiatement maximale. Cette observation a contribué de manière déterminante au remplacement de l'antivenin IPSER Europe, qui ne pouvait être utilisé que par voie intramusculaire, par le Viperfav utilisable par voie intraveineuse. Certains auteurs ayant recommandé l'utilisation de fragments monovalents F(ab) d'immunoglobulines de préférence aux fragments divalents F(ab')2 pour la préparation des antivenins, nous avons comparé la capacité des fragments Fab et F(ab')2 à neutraliser in vivo le venin de vipère. Il est apparu qu'après une injection bolus par la voie intraveineuse la neutralisation est incomplète et fugace avec les F(ab), tandis qu'elle est totale et durable avec les F(ab')2 [17]. Cette différence s'explique en comparant les pharmacocinétiques des F(ab) et des F(ab')2 : les Fab ont une vitesse d'élimination plus rapide que celle des F(ab')2 (quelques heures comparées à quelques jours) et ils sont donc éliminés de l'organisme plus rapidement que le venin de vipère, ce qui explique leur action fugace dans le traitement des envenimations vipérines en Suède [19, 20]. Une analyse cinétique de l'envenimation vipérine chez l'homme a aussi été réalisée en dosant les concentrations plasmatiques de venin par ELISA chez des patients modérément et sévèrement envenimés (grades 2 et 3) [4]. Comme dans le cas de l'étude expérimentale réalisée chez le lapin, le venin apparaît rapidement dans le compartiment vasculaire des patients. La concentration maximale de venin est atteinte trente minutes après l'envenimation. Le venin est ensuite éliminé lentement avec une demi-vie de plus de 8 heures tandis que les symptômes de l'envenimation n'atteindront leur développement maximum que 12 à 24 heures plus tard [4]. Ceci montre que la décision de pratiquer une immunothérapie doit être prise rapidement, même si les symptômes de l'envenimation n'ont pas atteint leur degré maximal. 4. Les antivenins : réduction de leurs effets secondaires L'immunothérapie antivenimeuse peut entraîner des réactions secondaires graves dans 6 à 7% des cas [21, 22]. Ces réactions sont dues en grande partie aux protéines hétérologues présentes dans les antivenins peu purifiés et des efforts importants ont été réalisés au cours de ces dernières années, notamment en France, pour améliorer la qualité des antivenins. Ainsi l'IPSER Europe a-t-il été remplacé par le Viperfav dont le processus de fabrication et de purification et l'étape de pasteurisation finale confèrent aux fragments F(ab')2 équins des niveaux de pureté élevée [23, 24]. Une étude récente montre qu'aucune complication modérée ou sévère imputable au Viperfav n'a été observée dans une série de 48 patients traités avec cet antivenin [25]. D'autres auteurs ont proposé de produire les antivenins à partir d'autres animaux que le cheval. La chèvre et le mouton sont souvent suggérés car leurs immunoglobulines sont moins immunogènes que les immunoglobulines équines [26, 27]. Ainsi une étude multicentrique, réalisée dans le cas de 30 patients suédois, a démontré l'efficacité et l'absence d'effet secondaire d'une préparation de fragments F(ab) ovins spécifiques du venin de Vipera berus [19]. 5. Contrôle de l'efficacité de l'immunothérapie antivenimeuse Selon les recommandations de l'OMS [28], les antivenins doivent être testés in vitro pour leur capacité à neutraliser la toxicité des venins contre lesquels ils sont dirigés. Le venin et l'antivenin sont mis en contact dans un tube à essai, puis la solution est injectée à un animal pour déterminer la létalité résiduelle du mélange. Le pouvoir protecteur indique le nombre de doses létales 50 (DL50) du venin neutralisé par unité de volume (ou de masse) de l'antivenin [28]. En fait ce test permet de déterminer la capacité d'un antivenin à neutraliser un venin après que le complexe anticorps-antigène soit formé, mais il ne rend pas compte de la capacité de l'antivenin à neutraliser le venin in vivo, et notamment à réduire l'intensité des symptômes cliniques apparus au cours de l'envenimation. Il semble donc important de développer d'autres méthodes permettant de définir l'efficacité in vivo des antivenins. Le dosage par ELISA de la concentration plasmatique de venin libre (non neutralisé par les anticorps) après immunothérapie devrait permettre une première évaluation in vivo de ce traitement. De fait, plusieurs études réalisées dans le cas d’envenimations par des serpents exotiques ont montré que les antigènes du venin sont indétectables par ELISA après injection d'une dose cliniquement efficace d'antivenin [29]. Ainsi il serait souhaitable qu’une étude comparable soit réalisée en France dans le cas des patients traités par ViperfavÔ pour s’assurer que la dose d’antivenin administrée est suffisante pour neutraliser efficacement le venin. Une étude récente illustre également l'intérêt de l’utilisation des dosages ELISA du venin dans le sang des patients pour comparer l'efficacité de deux préparations d'antivenin, l'une composée de F(ab')2 (l'antivenin IPSER Africa) l'autre de Fab (l'antivenin EchiTab) dans le cas d'envenimations par Echis ocellatus [20]. Le dosage par ELISA du venin libre après traitement montre que la neutralisation du venin est de plus courte durée avec les Fab d'EchiTab qu'avec les F(ab')2 d'IPSER Africa, en bon accord avec la réapparition des symptômes cliniques observés chez les patients traités par EchiTab mais pas chez ceux traités par IPSER Africa [20]. 6. Conclusion Plusieurs voies de recherche complémentaires ont été explorées et devront être poursuivies de manière à optimiser l'utilisation de l'immunothérapie antivenimeuse. Les analyses pharmacocinétiques du venin et de l'antivenin injectés séparément ou combinés l'un à l'autre permettent de mieux comprendre les mécanismes de la neutralisation du venin in vivo au cours de l'immunothérapie. Elles doivent être généralisées à d'autres couples de venins (de cobra, de crotale, de scorpion …) et d'antivenins et être complétées par des études pharmacodynamiques. Les dosages ELISA réalisés, soit au laboratoire au cours d'études rétrospectives, soit au chevet du patient au moyen de tests rapides, permettent un contrôle précis et adapté de l'efficacité de l'immunothérapie antivenimeuse. Ils devraient être généralisés, et sans doute aussi reconnus de manière formelle par l'OMS et les différentes instances nationales, comme un moyen commode et fiable pour la mise au point de tests d’évaluation biologique de l'efficacité des antivenins et de leur utilisation. D'un autre point de vue, la réduction des effets secondaires dus à l'utilisation des antivenins semble pour l'avenir être liée à une meilleure purification des fragments Fab et/ou F(ab')2.
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Comment transporter vos reptiles? Cela est et va être la période où l'on achète de nouveaux spécimens de reptiles. Et que ce soit un serpent, un lézard, une tortue ou une grenouille, il nous faut bien les transporter en voiture da là ou on les a acheté jusqu'à notre domicile. Il est également possible d'avoir à transporter un reptile lorsqu'il a besoin de soins chez un vétérinaire. Les reptiles sont des animaux dits à "sang froid". De ce fait, ils ne peuvent pas se réchauffer eux-mêmes et il est donc de notre responsabilité et notre devoir de leur offrir les meilleures conditions possibles lors de leur transport. Mais comment s'y prendre? Pour ce faire, il existe plusieurs méthodes, spécifiques à chaque espèces, qui seront relatées ici. Les Serpents: Le serpent est sans nul doute le reptile qui est le plus facile à transporter en voiture. En effet, la plupart des animaleries ou éleveurs de reptiles fourniront une poche de tissu, ou un sac. Il suffit simplement d'y mettre le serpent et de bien la refermer à l'aide d'un élastique ou d'un noeud. Lorsqu'il est sec, le tissu laisse passer l'air et puisque le serpent ne peut pas voir au travers, celui-ci se sentira alors plus à l'aise et sera donc beaucoup moins stressé. Le tissu aide aussi à maintenir une certaine chaleur. Pour une plus grande sécurité, puisque les serpents sont les maitres de l'évasion, il est fortement conseillé de placer cette poche dans une boite munie de trous. De ce fait, si ce dernier réussi à se dégager de la poche, il ne pourra aller plus loin. Les Lézards: Il existe plusieurs méthodes, selon la taille ou l'espèce, pour amener un lézard jusqu'à votre domicile. Certains accepteront d'être transportés dans un sac en tissu, tandis que d'autres se verront plus confortables dans une boite en plastique trouées ou une boite en polytyrène. Voir même les deux, sac + boite. Les Batraciens: La plupart des batraciens sont transportés dans une petite boite de plastique de taille adaptée dont on a pris soins de recouvrir le fond d'un papier mouillé, ou mieux de mousse de sphaigne humide afin d'éviter l'assèchement de la peau. Il est très important de ne pas rouler avec les vitres de la voiture ouvertes, car pour tous les reptiles les courants d'airs froids sont dangereux. Pour les mêmes raisons, il est d'autant plus important, durant les saisons froides, de couvrir le bac d'un linge chaud ou mieux encore, de cacher l'animal dans son manteau. De plus, il est recommandé de chauffer plus qu'à l'ordinaire dans la voiture afin d'offrir un minimum de confort à l'animal. Il est aussi possible de placer le sac ou la boite contenant l'animal directement dans une boite en polystyrène, ce qui est très utile afin d'empêcher les courants d'airs. L'utilisation d'une chauferette ou d'une bouteille d'eau chaude recouverte d'une couverture est souvent très utile pour assurer une bonne température à l'intérieur de la boite. Il n'est pas recommandé de transporter un reptile directement dans son terrarium vitré. En effet, le verre n'est pas un bon isolant et est très froid. De plus, étant transparent, cela peut grandement augmenter le stress chez l'animal. Et surtout le terrarium peut casser et blesser l'animal transporté. Sources tirées du reptilarium. Et vous, comment transportez-vous vos animaux? Avez-vous des techniques particulières pour les transporter au mieux? Que ce soit pour des reptiles ou des mygales. Donnez-nous vos "petits trucs et vos astuces", ce serait sympa! Cela sera utile pour tout le monde. Merci.
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Comment choisir son reptile Vous désirez acquérir une nouvelle espèce ou tout simplement, débuter en Terrariophilie? Mais surtout, vous souhaitez limiter la "casse" avec vos nouveaux pensionnaires. Sachez qu'il y a des critères d'achat qui peuvent vous aider. Batraciens ... ou Reptiles? Que choisir? La règle d'or consiste en premier lieu, à prendre tous les renseignements possibles concernant les conditions de détention: quelle température, quel éclairage, quel degré d'hygrométrie mais aussi, et c'est très important, quelle sera la taille de l'animal convoité. Si un animal ne mesure que quelques centimètres lors de l'achat, qu'en sera t'il lorsqu'il sera adulte? Aurez-vous encore suffisamment de place pour le tenir dans des conditions optimales? Pourrez-vous encore le nourrir avec facilité? Ne deviendra-t'il pas dangereux pour votre entourage? Trop souvent, on voit des amateurs complètement débordés par leur python réticulé ou par leur tortue alligator lorsque ceux-ci ont atteint leur taille "définitive". Que dire de ceux qui (souvent illégalement) ont acquis crocodiles et alligators? Pour éviter tous ces désagréments, la connaissance théorique parfaite des espèces que vous recherchez est absolument indispensable. En les comparant entre elles, vous pourez aussi mieux choisir la forme, la couleur et le caractère de l'animal que vous désirez. Une fois ce choix fait, vous pourrez vous rendre chez votre fournisseur. Je vais vous détailler comment, une fois chez le marchand ou l'éleveur, vous allez sélectionner l'animal. Mais, auparavant, j'attire votre attention sur le fait qu'il vaut mieux faire l'acquisition d'un couple, voire d'un groupe de reproduction. Une mise en garde est également nécessaire: si vous débutez en Terrariophilie, évitez les reptiles venimeux. Pour tenir ceux-ci, mieux vaut, à mon avis, s'être "fait la main" et avoir acquis une solide expérience de plusieurs années avec des reptiles non venimeux. Sans compter qu'il vous faudra passer le Certificat de Capacité, mais ça c'est encore une autre histoire. Vous, en tant qu'acheteur, vous devez vous montrer très strict lors du choix d'une espèce. Puisque l'achat d'un animal en bonne santé est un premier pas essentiel en Terrariophilie, l'amateur, fort de ces quelques conseils, peut alors mener à bien le peuplement de son terrarium. Pour bien choisir les tortues ... Heosemys spinosa Deux cas se présentent selon que vous souhaitez acquérir des tortues aquatiques ou des tortues terrestres. Les tortues aquatiques doivent être timides et s'enfuir quand vous voulez les saisir. Elles doivent pouvoir flotter à plat et non pas pencher sur le côté. elles doivent aussi pouvoir plonger sans problème. Une tortue aquatique qui ne peut s'enfoncer sous l'eau ou qui "penche" présente certainement des troubles respiratoires. Les pattes, le cou, la queue ne doivent pas porter de traces de morsure. Aucun point blanc, qui laisserait présager une mycose, ne doit altérer la carapace ou la peau. Les tortues terrestres doivent être "lourdes", c'est à dire que pour leur taille, elles doivent peser dans votre main. Il ne faut pas que vous ayez l'impression de tenir une boite vide. Un test facile permet de contrôler le tonus de l'animal: soulevez la tortue par les pattes avant en vous servant de vos doigts comme de barres parallèles. Si la tortue à tendance à se laisser tomber, il y a un manque de tonus et de force. Si au contraire elle tire sur ses pattes et hisse son poids vers le haut c'est qu'elle est est en bonne forme. Les Serpents Boa constrictor " Crawl Cay" Les serpents auront une écaillure sans bosses, plaies ou brûlures. La colonne vertébrale ne sera pas trop apparente et le corps ne portera pas de trace d'anciennes mues. (Bien regarder les yeux et le cloaque). Si les serpents restent dans leur récipient deau, regardez si au fond de ce récipient il n'y a pas, par hasard, de petites boules noires ou rouges d'1 à 2 mm. Ces petites boules sont des acariens qui peuvent transmettre des maladies aux serpents en leur suçant le sang. Demandez à l'éleveur de quoi le serpent se nourrit et à quelle fréquence. Une astuce pour voir s'il est "en forme": Vous le prenez à mi-queue, si le serpent ne remonte pas vers le haut et qu'il reste apathique, c'est qu'il a un problème de tonus et de santé. Par contre, s'il relève son corps jusqu'à presque toucher votre main avec sa tête, c'est bon signe: l'animal est en bonne forme. Les Lézards Les grands lézards, ici Iguana iguana doivent se montrer vifs Les lézards ne présentent pas de trace de morsure ou de brûlure, ni de petites protubérances noires (papillomes). La queue sera entière, si possible, sans trace de régénération. Pour les grands lézards type iguane vert ou varan, les doigts porteront toutes les griffes et le bout de la queue ne sera pas desséché. En règle générale, les lézards sont vifs et ne se laissent pas saisir facilement. Un lézard amorphe, sans réaction, est à éviter. Les batraciens Hyla arborea Ce sont les batraciens qui posent le plus de problèmes. Les espèces exotiques importées ne sont pas toutes décrites avec précision dans la littérature. De ce fait, il n'y a pas souvent de point de repère pour juger de la bonne condition physique des animaux proposés. On se méfiera de tout batracien qui présente une peau sèche et une apparente maigreur. Aucune blessure ne doit paraître sur le ventre des grenouilles et crapauds parce que c'est leur point sensible: tenus sur un sol trop rêche, le frottement entraine des blessures qui, dans la plupart des cas, conduisent à une sépticémie générale. Les batraciens aquatiques respirent beaucoup par la peau. Ils ne doivent en aucun cas présenter un aspect boursoufflé preuve d'un manque d'oxygène qui peut être fatal. Photos pour illustration extraites de Google
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Les parasites externes Toute personne en contact régulier avec des serpents a un jour ou l'autre fait ou fera face au problème des tiques ou acariens, occasionnellement présents sur les serpents. Comment les introduisons-nous? C'est en faisant l'acquisition de nouveaux spécimens, en prenant en pension des serpents appartenant à d'autres éleveurs, en prêtant, pour fins de reproduction, certains de nos géniteurs que des parasites apparaissent. En un mot, c'est en négligeant de se conformer aux précautions élémentaires que devraient toujours prendre tous ceux qui possèdent un ou plusieurs serpents que les parasites sont introduits. D'où l'importance de mettre tout nouveau serpent en quarantaine. Comment savoir si son serpent a des parasites externes? Tout simplement en faisant régulièrement des vérifications visuelles, par exemple, au moment du nettoyage du terrarium. Ces parasites ne supportant pas l'eau, il est utile de vérifier leur bac d'eau afin de voir si certains ne se seraient pas déposés au fond. (Petits acariens noir ou rouge). En effet, les serpents qui désirent se débarrasser de leur acariens ou tiques vont souvent s'immerger presque complètement dans l'eau, ne laissant dépasser que leur museau pour respirer, et ce, pendant plusieurs jours, noyant ainsi une grande partie des indésirables. Ainsi, si vous constatez que vos serpents sont aux prises avec ce genre de petits parasites qui se promènent sur leur peau et sucent leur sang en se cachant sous leurs écailles, intervenez rapidement si vous ne voulez pas qu'ils se multiplient et contaminent tout votre élevage. Comment s'en débarrasser? En ce qui concerne le terrarium et la pièce d'élevage - Premièrement, pendant toute la durée du traitement (Front-line en spray est recommandé), il vous faudra fermer le ventilateur de la pièce si vous en avez un. - Deuxièmement, si vous possédez un élevage de grillons ou de vers de farine, ou si vous maintenez des arachnides ou des insectes vous devrez les sortir de la pièce. - Troisièmement, désinfecter le terrarium avec du Front-line. Vous en passer partout, vous laisser agir une journée, vous rincez bien le terrarium et vous le laisser aérer 3 jours avant de remettre les serpents à l'intérieur. Il est important d'enlever le plat d'eau et de bien le nettoyer avec du produit vaisselle. Les décorations: cachettes, fausses plantes, souches ... doivent aussi être désinfectées. - A l'eau de javel pour les fausses plantes et les cachettes, si elles ne sont pas en bois. - Pour les souches, vaporisez un peu de front-Line et passez souches et cachettes en bois au micro-ondes quelques minutes pour tuer tous les acariens et les oeufs ou au four.) - Le substrat devra être jeté. En ce qui concerne le déparasitage de vos serpents: - Mettez du produit - Front-line - sur vos mains et passez-le sur tout le corps du serpent. - Pour le dessous de la tête, le cloaque et les yeux, utilisez un coton tige imbibé de Front-line. - Mettez le serpent dans une boite de quarantaine une demi-journée ou une journée, le temps de laisser agir le produit suivant l'infestation. - Après, vous le rincez bien à l'eau tiède pour enlever toutes traces de produit. - Ensuite, essuyez-lui tout le corps avec une serviette ou sopalin blanc afin de bien vous assurer qu'il ne reste aucun acariens sur lui. Vous devrez laisser le serpent 3 ou 4 jours dans sa boite de quarantaine avec seulement du papier journal au sol, une cachette et un point d'eau. Quand le terrarium sera complètement désinfecté et bien aéré vous pourrez remettre le serpent à l'intérieur. Mais sans aucune décoration. Seulement avec sa cachette et un point d'eau et du papier journal au sol. Il faudra recommencer la même opération 10 jours après. Car les oeufs microscopiques d'acariens auront éclos. Si tout cela est bien fait, deux traitements suffiront. Il vous restera à faire des vérifications sporadiques afin de bien vous assurer qu'il n'y a pas de récidive !!! Il est prudent de jeter tout contenant dans lequel vous avez reçu le serpent. Celui-ci pourrait contenir des acariens ou leurs oeufs qui pourraient à nouveaux contaminer votre élevage. N'hésitez-pas à nous poser toutes questions concernant ce sujet. Nous sommes tous là pour nous entraider.
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REGLES DU JEU DES QUIZZ ... Pour donner un "petit plus" aux quizz, nous allons distribuer 1 Point Virus de récompense aux membres qui trouveront une bonne réponse. A chaque bonne réponse d'un membre > 1 point Virus lui revient. Nous tiendrons un Classement après chaque quizz. Tous les Trois mois, le Classement des Points Virus sera remis à Zéro et ce Rang sera attribué au meilleur Quizzeur: Qui d'entre-vous tous sera le ou la meilleur et obtiendra le plus de Points Virus ???
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Mon premier terra :-)
Chance-reptil-virus a répondu à un(e) sujet de Cyprinus1 dans Vos Installations
Hello Cyprinus Ton terra est bien conçu. Mais comme tout le monde te le dis, protège ta lampe. Les Guttatas adorent grimper partout Pour le petit terra, si j'étais toi, j'ajouterai une cachette et un peu de verdure, je le trouve trop vide et ton juvénile risque de stresser s'il n'a pas assez d'endroits où se cacher, il lui faut plus d'intimité. Sinon, c'est très sympa Je te souhaite un bon élevage et si tu as une question ou un problème, n'hésite pas, nous sommes là pour aider au maximum. Amitiés -
Ma Brazilopelma coloratovillosum
Chance-reptil-virus a répondu à un(e) sujet de Smocker's dans Vos P'tits Virus
Merci de m'apporter une réponse. Si tu trouves des renseignements intéressants sur cette mygale, merci de me les faire connaitre. Je cherche des renseignements également de mon côté. Peut-être qu'une autre personne pourra nous éclairer sur cette espèce de mygale. Avis aux spécialistes et merci d'avance Amitiés -
Ma Brazilopelma coloratovillosum
Chance-reptil-virus a répondu à un(e) sujet de Smocker's dans Vos P'tits Virus
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