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  1. askook

    mes bb tincto

    Superbe Elles ont quoi comme substrat
  2. askook

    popye

    Sympathique ce jeune couple de "regius"...
  3. Superbe cadeau Le "père noël" est en avance cette année
  4. Article paru dans Terrario Magazine N°2 (1996) d'Halimi, A & Cohen, J.P
  5. Sympa l'uro Tu en as pas déjà eu
  6. Une étrange fourmi découverte en forêt amazonienne Un groupe de chercheurs conduits par le biologiste Christian Rabeling, de l’Université du Texas à Austin, a par hasard déniché une discrète fourmi souterraine qui pourrait être un des ancêtres de toutes les variétés contemporaines. Cette fourmi a semblé si curieuse à ses découvreurs qu'ils l'ont baptisée Martialis, c'est-à-dire de Mars, créant ainsi au passage un genre nouveau. Martialis heureka, de son nom complet, ne mesure que 2 à 3 millimètres et vit dans, ou plutôt sous, la forêt amazonienne. Cet insecte est complètement aveugle, sans pigment, et sa tête est prolongée d’une mandibule démesurément longue. Ainsi accoutrée, elle est parfaitement adaptée à une vie entièrement souterraine, un des motifs de son incognito… jusqu’à aujourd’hui. Un seul exemplaire de cet insecte a été découvert en 2003, que Christian Rabeling et ses collègues ont aussitôt classé, non seulement dans un nouveau genre mais aussi dans une nouvelle sous-famille dont elle est la seule représentante, la 21e. Il s’agit d’ailleurs de la première sous-famille comportant des spécimens vivants découverte depuis 1921 (d’autres ont depuis été créées pour des fossiles). Photographie du seul exemplaire capturé à ce jour de Martialis heureka. Crédit Université du Texas (Austin) Proche de l'ancêtre « Considérant sa position phylogénétique probable à la base de l’arbre évolutif des fourmis, Martialis heureka pourrait avoir conservé certains vestiges morphologiques ancestraux. Cette découverte suggère qu’il existe encore de nombreuses espèces, d’un grand intérêt évolutif, qui sont encore cachées dans le sol des forêts tropicales », s'enthousiasme le biologiste. Les fourmis sont le fruit de l’évolution, voici 120 millions d’années, d’insectes apparentés aux guêpes qui se sont ensuite transformés en de nombreuses lignées spécialisées à la vie souterraine, arboricole ou mixte, entre autres. L’analyse de l’ADN de Martialis heureka a confirmé sa position phylogénétique à la base de l’arbre des fourmis. Fourmi emprisonnée dans l’ambre. Crédit : Mila Zinkova Fourmi emprisonnée dans l’ambre. Crédit : Mila Zinkova « En nous basant sur les données que nous possédons et sur les fossiles, nous pouvons déduire que l’ancêtre de Martialis heureka était apparenté à l’espèce Sphecomyrma que l’on découvre sous forme d’inclusions dans des blocs d’ambre fossile du Crétacé, connue pour être le chaînon intermédiaire entre les guêpes et les fourmis », poursuit le chercheur. Cette nouvelle pièce du puzzle a probablement été conservée quasiment intacte grâce à sa présence dans les sols tropicaux formant un microclimat relativement stable et la maintenant à l’abri d’espèces concurrentes. Martialis heureka devrait permettre de mieux cerner et comprendre le processus évolutif de la famille des Formicidés, qui tiennent un rôle écologique primordial sur cette planète. Source: http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/zoologie/d/une-etrange-fourmi-decouverte-en-foret-amazonienne_16709/
  7. Une nouvelle espèce d’iguane découverte dans les îles Fidji On ne sait pas comment ils sont arrivés là et on ne sait pas pourquoi deux espèces ont survécu à la présence humaine alors que d'autres ont disparu... Les iguanes des Fidji multiplient les mystères. La découverte d'un troisième survivant n'en résout aucun... Dénommé Brachylophus bulabula (bula signifiant bonjour dans la langue locale), ce nouvel iguane rejoint deux autres espèces, seules survivantes depuis l’occupation des îles par les hommes il y a près de trois millénaires, et surtout leur colonisation au XIXe siècle. Ainsi, deux espèces ont servi de nourriture à l’homme jusqu’à leur extinction complète, tandis que deux autres ont survécu jusqu’à nos jours. Mais dans quelles conditions ! Seuls quelques individus de Brachylophus vitiensis survivent sur une petite île au nord-ouest du groupe des îles Fidji (Yaduataba), et l'espèce est officiellement considérée comme en danger critique d'extinction. Brachylophus fasciatus se retrouve dans les forêts tropicales humides des îles Fidji et Tonga, mais son abondance toute relative décroît rapidement au point qu’il est aussi considéré comme en danger d’extinction. Brachylophus bulabula. Crédit : US Geological Survey & prof. Robert Fisher Comment Brachylophus bulabula a-t-il pu survivre à l’occupation humaine, à l’envahissement des îles par les chats, les mangoustes (apportées pour lutter contre les serpents mais qui se délectent volontiers d’autres reptiles) et des chèvres, qui ravagent les réserves alimentaires de ces iguanes herbivores ? Nul ne le sait… Une découverte qui suscite l'espoir Robert Fisher, zoologiste auprès de l’U.S. Geological Survey à San Diego et co-auteur d’une étude à paraître dans Philosophical Transactions B of the Royal Society sur le nouvel iguane avec d’autres scientifiques de l’Australian National University et de la Macquarie University en Australie, est heureux de la découverte. Il affirme que l’étude de cette espèce apportera de précieux éléments pour la compréhension de la biodiversité mais aussi de l'évolution de ces espèces, qui intrigue toujours les chercheurs. En effet, chacune des 13 îles de l’archipel, sauf une, possède au moins une lignée exclusive, du fait de l'isolement, lequel, incidemment, contribue à entretenir le mystère de la présence de ces animaux. Comment, en effet, ont-ils pu atteindre il y a plusieurs millions d’années ces îles éloignées de près de 10.000 kilomètres de toute terre peuplée ? Brachylophus vitiensis, considéré comme en danger critique d’extinction. Source : Zoo de Perth (commons) « Les iguanes propres aux îles Fidji sont célèbres pour leur beauté et pour leur occurrence peu commune au milieu du Pacifique, sachant que leurs parents les plus proches vivent sur le continent américain », rapporte Scott Keogh, de l’Université de Canberra, co-auteur de l’étude. Les îles Fidji se sont trouvées au-dessus du niveau de la mer durant au moins 16 millions d’années sans interruption, et les chercheurs pensent que les espèces d’iguanes, vivantes comme disparues, ont occupé le territoire une bonne partie de cette période. Leurs ancêtres auraient pu être transportés accidentellement sur des radeaux voici 13 millions d’années depuis ce qui est aujourd'hui le Nouveau Monde. Brachylophus fasciatus, en danger d’extinction. Zoo de St-Luis (commons) L’archipel se trouve sous la menace d’espèces introduites, telles que des serpents arboricoles, plusieurs espèces de rats et de batraciens qui envahissent certaines niches écologiques étroites et ont tendance à réduire la biodiversité. L'élévation du niveau de la mer, dû au réchauffement climatique, réduit les habitats côtiers, altère les littoraux du Pacifique, et pourrait réduire la biodiversité. Une meilleure compréhension de ces processus dans un milieu vierge et facilement observable comme les îles Fidji pourrait nous aider à mieux cerner ces problèmes et élaborer des solutions, indique Fisher. Le sourire de ce Brachylophus bulabula lui portera-t-il bonheur ? Crédit : US Geological Survey & prof. Robert Fisher Source: http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/zoologie/d/une-nouvelle-espece-diguane-decouverte-dans-les-iles-fidji_16756/
  8. Heureux de savoir qu'il est encore vivant, même s'il ne veut toujours pas manger. Essaie le thon naturel en boite. Cela peut paraitre surprenant, mais cela fonctionne. Certains éleveurs utilisent cette méthode pour démarrer les récalcitrants... Photo pour illustration.Source: snakebar
  9. Même si je préfère, de loin, les "mandarina" de forme naturelle, et que je trouve bien dommage que cette espèce subisse cette "mode" des phases, voici quelles mutations présentes chez Euprepiophis mandarinus Hypoménalistique Anérystristique Axanthique Patternless Striped Cherry Red Photos pour illustration. Source: Google un lien: http://www.unireptile.com/reptile/Snake/China_Snake_web_E.htm En 1998, une femelle Euprepiophis mandarinus albinos a été vendu aux Etats-Unis pour 10 000 dollars. C'était le seul spécimen connu à ce moment-là.
  10. Motifs et Localités d'Euprepiophis mandarinus Euprepiophis mandarinus se rencontre dans le Sud-Est de l'Asie. Son aire de répartition part de La République populaire de Chine (Centre, Est, Sud et sur l'île de Zhoushan), et passe par le Tibet, l'Inde (Nord-est), Myanmar (Nord), la Thaïlande (Nord-Est), le Laos, le viêt Nam (Nord-Ouest) ainsi que sur l'île de Taïwan. Euprepiophis mandarinus possède sur le corps de 22 à 30 ocellles jaunes, en forme de losange, bordés d'un large contour noir, le tout entouré d'un fin liseré jaune. Spécimen femelle. Photo de Chance et d'Askook Comme l'a précisé C.Keller dans son article, Euprepiophis mandarinus (Cantor, 1842) Le serpent ratier mandarin Maintien et reproduction en captivité paru dans Situla N°14, les éleveurs reconnaissent trois principales provenances: - Chine: province de Sichuan - Chine: Est du pays - Viêt Nam: Les spécimens originaires du viêt Nam possèdent des ocelles bordés d'un très large trait noir. Spécimen originaire du Viêt Nam. Photo pour illustration. Source: google Chez certains spécimens vietnamiens âgés, du jaune peut apparaître dans le large trait noir bordant les ocelles. Spécimen originaire du viêt Nam possédant du jaune dans le noir. Photo pour illustration. Source: google Spécimens originaires de la République populaire de Chine Spécimen originaire de la province du Yunnan. Photo pour illustration. Source: google Spécimen originaire de la province du Hunan. Photo pour illustration. Source: google Spécimen originaire de la province du Sichuan. Photo pour illustration. Source: google Spécimen originaire du Sud de la Chine. Photo pour illustration. Source: google Spécimen originaire du l'Est de la Chine. Photo pour illustration. Source: google Les taches rouges sur les écailles dorsales ne sont en aucun cas, un critère fiable de leur provenance d'origine. Certains spécimens de Chine ont parfois du rouge alors que des spécimens originaire du Viêt Nam en sont démunis.
  11. Vie en captivité Pour réussir l’élevage de cette espèce "mythique" de la terrariophilie, il est important de répondre aux très fortes exigences de sa maintenance. Au moindre écart, cela peut devenir catastrophique. Dans cet article, vous trouverez les données que l’on rencontre fréquemment dans la littérature et sur le net, ainsi que ma propre expérience d’élevage de spécimens d’Euprepiophis mandarinus, qu’ils soient d’origine sauvage ou nés en captivité "NC". Le choix d'un spécimen Si vous vous lancez dans l'élevage d'Euprepiophis mandarinus, faites l'acquisition d'un spécimen "NC', même si le prix de celui-ci, à partir de 250€ pour un spécimen nouveau-né, est au minimum le double d'un spécimen d'origine sauvage (de 80 à 100 €). Mais en quelques semaines, vous vous rendrez compte qu'en essayant de faire quelques économies, vous avez fait une grosse erreur.. La plupart des spécimens d'origines sauvages sont parasités, déshydratés et affaiblis par des conditions déplorables de maintenance, après leur capture dans le pays d'origine. 90% des serpent ratiers mandarin sauvages meurent avant d'arriver sur le marché de la terrariophilie. Pour ceux qui ont la chance d'arriver chez un éleveur, très peu ne survivent plus de 6 mois à une maintenance en terrarium. En résumé, ne tenter l'élevage d'Euprepiophis mandarinus qu'en achetant absolument des spécimens Nés en Captivité. Spécimen mâle NC. Photo de Chance et d'Askook Spécimen femelle sauvage. Photo de Chance et d'Askook Petite annecdote: Dans les années 90, j'avais commandé un couple de "mandarina" sauvage. Le vendeur me contacte pour me dire que mes spécimens étaient arrivés. Dès le lendemain et après 3 heures de route, me voilà, fatigué mais tellement heureux, devant la boite contenant mes "joyaux". En ouvrant la boite, j'ai eu le désagréable surprise de trouver deux spécimens morts. Les "mandarina" étaient mortes pendant la nuit... Terrarium Le terrarium dont la taille peut varier de 80 à 120 cm de long x 40 à 70 cm de profondeur x 50 cm de haut, devra être en verre plutôt qu’en bois, en raison d’un taux d’humidité assez élevé, qui pourrait apporté de la moisissure dans un terrarium fabriqué en bois. L’aération devra être importante, pour éviter toute stagnation d'air, mais sans être excessive. Le terrarium devra être aussi placé dans l’endroit le plus frais de la pièce d’élevage et le plus bas possible. Tout cela pour obtenir la température la plus basse possible. Mes terrariums sont de dimensions 105 x 60 x 50 cm pour les spécimens adultes et de 60 x 50 x 45 cm pour les plus jeunes ou ceux en période d’adaptation. Mes spécimens "NC" vivent dans des terrariums en bois, alors que mes "sauvages" sont installés dans des terrariums en verre. Température: La température est le premier point important pour la maintenance d’Euprepiophis mandarinus. Dans la littérature, il est possible de trouver des données de températures diurnes comprises entre 24° C (au point froid) et 30° C (le maximum au point chaud). Il me parait raisonnable de ne jamais dépasser les 27° C au point le plus chaud. Les spécimens originaires du Viêt Nam supportent mieux les températures élevées. Les températures nocturnes seront quant à elles, comprises entre 18 et 20° C. Pour mes spécimens sauvages originaires de Chine, 25° C au point chaud, est le maximum toléré. Au dessus, ces spécimens s'installent dans le récipient d’eau et la régurgitation des proies est systématique. Le point le plus frais dans leur terrarium se situe aux alentours de 20° C. Pour mes spécimens "NC", mêmes s’ils supportent de brèves périodes à 28° C, la température, en journée, au point chaud est de 26° C. Pour eux, le point froid est à 22° C. Pour toutes mes couleuvres de jade, le chauffage est éteint la nuit pour que la température nocturne soit aux alentours de 17-18° C. Hygrométrie: Le taux d’hygrométrie, deuxième point important, doit se situer aux environs de 80%. Ce taux d’hygrométrie est obtenu en pulvérisant deux à trois fois, par jour, le décor du terrarium d’eau froide. Cela permet aussi de diminuer la température lors des périodes de chaleur. Le taux élevé d’hygrométrie est nécessaire au printemps et en automne, alors que pendant l’été il peut être moins important. Attention que le sol ne soit pas détrempé, qu’il n’y ai pas de condensation sur les vitres et de ne pas pulvériser, de l'eau froide, directement sur les animaux. Pour mes spécimens sauvages, le taux de 80% d’humidité est respecté. Pour les "NC", un taux d’humidité un peu plus bas (60 %) est très bien accepté à condition qu’ils aient à leur disposition une boite remplie de sphaigne humide. Photo de Chance et d'Askook Eclairage: L’intensité de l'éclairage doit être moyenne. L’éclairage peut être diffusé, pendant une période de 10 à 12 heures en pleine saison, par tubes fluorescents ou par spot muni d’une ampoule de 40W et d’un réflecteur. Toujours mettre le système d’éclairage à l’extérieur du terrarium, pour éviter toute source de chaleur supplémentaire. Pour ma part, en raison d’une bonne luminosité naturelle de la pièce d’élevage, aucun système d’éclairage n’est utilisé, même s’il est présent dans les terrariums en bois au cas où. Décor: De part leur comportement timide, le décor d’un terrarium recevant des Euprepiophis mandarinus est un autre point important. Celui-ci devra comprendre différentes cachettes posées sur le sol ou enfouies et formant un réseau, sous une épaisse couche de substrat (de 10 à 15 cm), qui peut être composé de terreau, de tourbe ou de sphaigne. Le substrat choisi, devra supporter les 80% d'hygrométrie. Le substrat que j’utilise est la sphaigne. Très aérée, elle permet à mes couleuvres de jade de se déplacer facilement sous le substrat, pour ne laisser apparaître que de temps en temps leur tête. Je place, aussi, sous les cachettes posées au sol, un petit bout de gazon artificiel ou papier essuie-tout, car c’est à cet endroit que je dépose la nourriture pour les spécimens (les "sauvages") qui ne se nourrissent que dans leur terrarium. Quelques plantes artificielles posées au sol, viendront compléter le décor et au cas échéant, servir de cachettes. Des branches peuvent être aussi installées, même si la plupart du temps, elles ne serviront pas. Il arrive quand même, que l’on retrouve de temps en temps un spécimen perché sur l’une d’elle. Un récipient de bonne taille, mais pas très haut, rempli d’eau toujours propre est indispensable. Photo de Chance et d'Askook Nourriture En captivité, la nourriture d’Euprepiophis mandarinus est composée que de rongeurs (souris, rats). Le nourrissage se fait principalement le soir et dans le terrarium pour éviter tout stress aux couleuvres de jade. Pour les spécimens nouveau-nés, un premier repas composé d’un souriceau est très vite accepté. Il suffit après de donner des proies adaptées à la taille du serpent. Dans la plus grande majorité des cas, les serpents ratiers mandarin n’acceptent que des petites proies peut mobiles ou fraîchement tuées et refusent toutes proies ayant du poil. Mes spécimens "sauvages" font partie de cette majorité, alors que les spécimens adultes "NC" acceptent des souris poilées. Certains "NC" acceptent, même, de manger hors du terrarium. Reproduction La reproduction d’Euprepiophis mandarinus n’est plus quelque chose d'exceptionnel, à condition de bien maîtriser quelques paramètres et de posséder des spécimens reproducteurs âgés de 3 ans, même si certaines femelles sont matures dès l'âge de 18 mois (Halimi. A & Cohen. J.P). Le premier est la période d’hibernation Elle est obligatoire pour stimuler les spécimens reproducteurs. Celle-ci se fera pendant 3 à 4 mois, dans l’obscurité, à une température comprise entre 5 et 12° C. L’on peut faire aussi une hivernation à 14/15° C, en sachant qu’à cette température certains spécimens sont encore actifs et peuvent manger et digérer. L’hibernation de mes Euprepiophis mandarinus se fait entre le mois de novembre et de février à une température de 10°C. A la sortie d’hibernation, et après avoir bien alimenté les spécimens reproducteurs, les accouplements nocturnes, d’une durée allant de 10 à 30 minutes, souvent nombreux et violents (les mâles saisissent les femelles en les mordant fortement au niveau du cou) peuvent commencer. Les femelles sont réceptives que sur une très courte durée. Cela explique peut-être l’acharnement que mettent les mâles à vouloir s’accoupler. Pour que la femelle puisse pondre en toute tranquillité, il faut l’isoler du mâle et prévoir un pondoir, de taille adaptée, rempli de vermiculite ou de sphaigne humide. A cette période, éviter d’avoir du substrat humide dans le terrarium, pour que la femelle aille, obligatoirement, déposer ses œufs dans le pondoir. Entre le mois de mai et juin, de 3 à 12 œufs seront pondus en fonction de la taille de la femelle et de son origine (les spécimens du Viêt Nam ont de plus grosses pontes). L’incubation des œufs se fait à une température comprise entre 26 et 28° C - à 26° C (de 50 à 55 jours d'incubation, compter 10 jours de plus pour les spécimens originaires du Viêt Nam). - à 27° C (de 44 à 50 jours) - à 28° C ( de 43 à 49 jours) Photos pour illustration Les nouveau-nés mesurent à la naissance 30 cm (40 cm pour les vietnamiens). Ils seront élevés séparément dans des boites d’élevage rempli de mousse humide (les jeunes spécimens sont très sensibles à la déshydratation), à une température de 28°C. Après une première mue qui survient aux environs du 10 ème jour, le premier repas, proposé le soir, sera composé d’un souriceau nouveau-né et sera accepté sans grande difficulté. Comportement Timide, Euprepiophis mandarinus fuit dès que l’on s’approche de son terrarium. Il est très difficile de l’observer. Si certains spécimens se laissent attraper assez facilement, d’autres n’hésitent pas à faire vibrer leur queue et à se projeter (gueule en avant). Par contre, je n’ai jamais connu de spécimen mordeur. Références bibliographiques Gumprecht A (2004) - Die Mandarinnatter Euprepiophis Mandarinus / Elaphe Mandarina. Edt Ntv Natur Und Tier-verlag Halimi A & Cohen J.P (1996) - Elaphe mandarina. La couleuvre légendaire. Terrario magazine N°2 p.10-14 Keller C (2006) - Euprepiophis mandarinus (Cantor, 1842). Le serpent ratier mandarin Maintien et reproduction en captivité. Situla N°14 p.36-41 Perringaux P (1990) - 100 reptiles en terrarium p.100. Edt D.P Perringaux Staszko R & Walls J.G (1994) - Rat snakes A hobbyst's Guide to Elaphe and Kin p.168-171. Edt t.f.h
  12. Euprepiophis mandarinus Le serpent ratier mandarin ou couleuvre de jade (Euprepiophis mandarinus) est un véritable joyaux asiatique. Sa beauté n’a d’égale que sa discrétion. Ses mœurs à l’état naturel restent quelque peu énigmatiques en raison de cette discrétion légendaire... Généralités Systématique Le serpent ratier mandarin fut décrit pour la première fois en 1842 par Cantor sous le nom de Coluber mandarinus. Il pris par la suite la dénomination d’Elaphe mandarina en 1925 (Stejneger) et en 1943 (Smith), qu’il garda jusqu’en 2002 (Utiger et al), pour devenir Euprepiophis mandarinus. Cette espèce de la famille des colubridae et de la sous-famille des colubrinae ne possède pas de sous-espèce. Noms vernaculaires Les noms vernaculaires d’Euprepiophis mandarinus (serpent ratier mandarin et couleuvre de jade) ont un rapport avec son origine chinoise et la livrée verdâtre de certains spécimens. Répartition géographique Euprepiophis mandarinus vit dans le Sud-Est de l’Asie : Chine (Centre, Est, Sud et sur l’île de Zhoushan), Tibet, Inde (Nord-Est), Myanmar (Nord), Taïwan, Viêt Nam (Nord-Ouest), Thaïlande. Biotope Euprepiophis mandarinus est capable de s’adapter à des milieux divers et variés. On rencontre la couleuvre de jade dans des biotopes aussi différents que : les forêts claires, les forêts de montagne, les lisières des bois, les champs secs, les rizières, les pentes rocailleuses, les zones cultivées, les friches ou les zones à forte densité de végétation. Ses biotopes varient de 300 à 2 500 m d'altitude, et à plus de 3 000 m au Tibet. Le serpent ratier mandarin préfère les altitudes plus élevées pour y trouver des températures plus fraîches. Photo pour illustration. Source: Google Description L’identification d’Euprepiophis mandarinus est facile. Ce colubridé ne ressemble à aucun autre. Aspect: Euprepiophis mandarinus est une espèce de couleuvre de morphologie fine, élancée et élégante. Sa tête de forme ovale, possédant un museau arrondi, est peu distincte du cou. Le corps est d’aspect svelte, se terminant par une queue modérément courte. La morphologie de la "mandarina" est liée à ses moeurs. Coloration Euprepiophis mandarinus possède une couleur de fond gris. Ce gris peut être différent: gris clair, gris cendré, gris rougeâtre, gris brun. La couleur de base peut également apparaître rose saumon (en raison des taches rouges sur les écailles grises) ou blanc. Sur le corps se trouvent de 22 à 30 ocelles en forme de losange. Ces derniers sont jaunes bordés d’un large contour noir, le tout entouré d’un fin liseré jaune. Les dessins sont variables d’un sujet à l’autre, ce qui permet de différencier les individus. La tête est jaune, jaune vif ou parfois blanchâtre, rayée de trois bandes transversales noires. La première se trouve à la pointe du museau. La deuxième, légèrement courbée, se trouve au milieu de la tête et passe par les deux yeux. La dernière, très large, en forme de V part du centre de la tête pour finir, de chaque côté, derrière la tête. Un petit trait noir part de derrière l’œil pour rejoindre la lèvre (ces lignes noires, rayonnantes, contribuent à dissimuler les yeux noirs). On retrouve sous la mâchoire inférieure une partie des deux premières bandes ainsi que du petit trait. La face ventrale est blanche ou jaune avec de larges points ou bandes noirs. Ecaillure Euprepiophis mandarinus possède 21 ou 23 rangées d’écailles dorsales lisses, de (200) 210 à 240 (241) ventrales et de (59) 62 à 80 (82) sous-caudales. L’écaille anale est divisée, la loréale est très petite ou manquante et elle est, en partie ou entièrement, soudée à la préfrontale. Taille La taille du serpent ratier mandarin varie de 90 à 120 cm, pour un maximum de 175 cm. Gumprecht (2004) rapporte la taille de 185 cm avec un poids de 750 gr pour un spécimen femelle arrivant du Viêt Nam. La taille varie selon la provenance d’origine. Spécimen de chine: 90 à 110 cm Spécimen de la province de Sichuan: 100 à 130 cm Spécimen du Viet Nam: 130 à 175 cm. Biologie Moeurs La couleuvre de jade possède des mœurs terrestres et semi-fouisseuses. De comportement discret, Euprepiophis mandarinus reste dans la journée tapie parmi la litière végétale (ses ocelles contribuent à briser sa silhouette). Il peut aussi se cacher sous des souches, sous des roches ou dans des terriers. Actif le matin, à la recherche d’un rayon de soleil pour se réchauffer. Le serpent ratier mandarin profite du début de soirée ou de la nuit pour partir en chasse. Ces mœurs nocturnes et son comportement discret, empêchent de mieux connaître le serpent ratier mandarin à l’état sauvage. Nourriture La forme étroite de la tête et le museau arrondi permettent à Euprepiophis mandarinus de fureter dans les fissures et les terriers en quête de jeunes rongeurs encore au nid. De petits oiseaux ainsi que leurs pontes peuvent aussi faire partie de sa nourriture. Les spécimens nouveau-nés mangent des lézards. Photo pour illustration. Source: google Reproduction Après une hibernation de 2 à 4 mois et un accouplement au printemps (Schulz (1996) a observé "des combats" entre mâles), une ponte allant de 3 à 9 œufs (jusqu’à 12) et exigeants de 48 à 55 jours d’incubation donne naissance à des petites couleuvres de jade. Mais peu d’observations sur la reproduction à l’état naturel sont connues.
  13. askook

    Les serpents et leurs mue ?

    Article allant avec la photo du post ci-dessus A case of keratophagy in the Common Garter Snake Thamnophis sirtalis sirtalis Author: Martin Hallmen Introduction Eating an old shed skin (keratophagy) is very rare to see in snakes. KUCH (1998) reports, that only 19 cases of keratophagy in 14 snake species of the families Boidae, Colubridae, Elaphidae and Viperidae are certified. There exist different hypotheses about the biological meaning of this extraordinary behavior. For lack of data all of them are more or less speculative. The Snake The observations were made at an adult female of the Common Garter Snake Thamnophis sirtalis sirtalis "florida blue". The animal was a wild caught snake imported from the USA in 1997. During observation time this animal was kept single in a smaller sterile terrarium because of quarantine. Keeping conditions were similar to those earlier described (HALLMEN 1997). Observation On 28.4.1998 the snake was fed with 10 smelts (HALLMEN 1998). While swallowing one of the prey fish got into contact with an old shed skin the day before. From that moment the snake did not move any more during the act of swallowing. So the skin kept stuck to the fish. First the animal did not seem to recognize that it began to swallow the skin with the end of the fish. After having swallowed the fish completely (it was in the esophagus 2-3 cm behind the head) the snake wanted to end the act of feeding. Than it became aware of the skin hanging out of its mouth. Immediately the garter snake began to move its head backwards to get rid of the skin. That lasted about 3-4 minutes. Afterwards it stopped these unsuccessful efforts and swallowed the 15 cm long rest of the old skin hanging out of the mouth in the same way as it had done before with the prey fish. The total length of the swallowed skin was about 30 cm. The complete act (1 smelt + the skin) lasted 20 minutes. I had to hurry to take a picture of this unusual event (figure 1). 3 days later the animal defecated. The excrement consisted of 2 bigger parts and was even for the defecation of a garter snake of a very strong smell. The skin swallowed 3 days before was clearly to be seen in the excrement (figure 2). In the fresh defecation the skin could be extended to more than half of its original size. The skin was very elastic and didn't differ from a skin that had not been inside a garter snake for 3 days. I found no sign of digestion on it. In the 2 main hollow spaces formed by the skin there seemed to be undigested or not completely digested rests of the prey fish. I thought them to cause the extreme smell. I wondered how resistant the skin was to the aggressive gastric juice of a snake. To that day I had made out the gastric enzymes aggressive enough even to digest bones of smaller mammals. Discussion Following the summary of KUCH (1998) this is the first description of a keratophagy in garter snakes of the genus Thamnophis. Based on my observation I think keratophagy at least in the genus Thamnophis is only the accidental swallowing of an object, that is or has been in contact with the food. Also other objects of the terrarium setting are swallowed with the food as I could observe for example with parts of the litter. According to this I can only think of 2 reasons for keratophagy in snakes of the genus Thamnophis up to now: 1. The skin is connected to the food (fish, mice or other). The snake does not make any difference between food or skin and so it is swallowed as "food". 2. The skin had intensive contact to the food and got its smell. The animal thinks of it as something to eat and swallows it. Because the genus Thamnophis is very often kept in terraria, it is possible that there exist some unpublished observations about keratophagy. I would be very interested in any information about this theme. Literature HALLMEN, M. (1997): Some observations on stages of shedding in juvenile melanistic Common Garter Snakes Thamnophis sirtalis sirtalis. - The Garter Snake, 4/97: 19-23. --- (1998): The Smelt Osmerus eperlanus as a prey fish for Garter Snakes of the genus Thamnophis in the terrarium. - The Garter Snake, 1/98: 24-28. KUCH, U. (1998): Fälle von Keratographie bei einer Anden-Schlanknatter (Alsophis elegans), einem Bänderkrait (Bungarus fasciatus) und einem Vielbänderkrait (Bungarus multicinctus) mit einer Übersicht zur Keratographie bei Schlangen. - Salamandra, 34(1): 7-16.
  14. askook

    Les serpents et leurs mue ?

    Une photo montrant un spécimen de Thamnophis sirtalis sirtalis "florida blue" mangeant sa mue. Photo pour illustration. Source: google
  15. Un python dans les toilettes d'un hôtel de Maastricht Une cliente d'un hôtel néerlandais a eu la surprise de découvrir un python vivant de 2,5 mètres de long dans les toilettes de sa chambre, ce qui a permis de mettre au jours un trafic d'animaux exotiques, a rapporté ce mardi l'agence néerlandaise ANP. Les enquêteurs pensent que le python est arrivé à travers les canalisations depuis une chambre de l'étage inférieur, où ils ont découvert lundi une trentaine d'animaux exotiques, précise l'agence en citant la police. Parmi ces animaux il y avait d'autres serpents, des salamandres, un petit crocodile, des grenouilles et des geckos, pour la plupart enfermés dans des boîtes ou des sacs, mais deux geckos couraient librement dans la pièce. La police a arrêté sur place trois hommes et une femme, tous venus de Rome. Source: http://www.7sur7.be/7s7/fr/1504/Insolite/article/detail/418639/2008/09/16/Un-python-dans-les-toilettes-d-un-hotel-de-Maastricht.dhtml
  16. askook

    Les serpents et leurs mue ?

    Dans "South American Journal of Herpetology Volume 1, Issue 1 (April 2006)", il y a un article: KERATOPHAGY IN REPTILES: REVIEW, HYPOTHESES, AND RECOMMENDATIONS Joseph C. Mitchell, John D. Groves, and Susan C. Walls voici le résumé: Consumption of the whole or part of a reptile's own shed skin or that of a conspecific (keratophagy) has been documented in 248 species of lizards in 16 families and 19 snakes in four families. There are no authentic cases in turtles or crocodilians. An earlier review based primarily on zoo records noted keratophagy in 160 species of lizards, of which 16 were from literature sources designating field observations or stomach contents. We added an additional 16 captive observations for lizards and brought the total to 89 species for which this behavior has been documented in nature. Eating shed skins of conspecifics has been observed in 23 lizard species in five families. All of the 19 snake species known to have eaten their shed skins, except one, a Clelia clelia, were in captivity. We reviewed six hypotheses that may explain the occurrence and evolution of keratophagy. These are the Nutritional Hypothesis, Skin sensitivity hypothesis, Artificial Behavior Hypothesis in Snakes, Accidental Hypothesis, Predator Avoidance Hypothesis, and the Reduced Parasite Load Hypothesis. The Nutritional and Artificial hypotheses provide the least explanatory power for this behavior. The remaining four hypotheses have varying levels of predictability but each may function within different contexts. We provide recommendations for elucidation of these hypotheses in our discussions of them. Finally, our attempts at electronic searches were hindered because of the variation in the terminology used for this behavior, and because most authors did not include an appropriate term in their list of keywords or in the abstract. We recommend standardization of the term “keratophagy,” and that authors of diet and behavioral studies in which consumption of shed skin was observed include this term in abstracts and key words. voici aussi un lien sur un cas de kératophagie chez Thamnophis sirtalis tetrataenia http://www.egsa.de/gartersnake/abstract/17/29/
  17. askook

    Les serpents et leurs mue ?

    Apparemment, 19 cas de kératophagie chez des ophidiens ont été signalé
  18. askook

    Les serpents et leurs mue ?

    J'ai déjà été confronté à cette énigme de mue disparue Je n'ai jamais retrouvé la mue de mon jeune mâle "mandarina". /serpents-f4/mue-disparue-t4539.htm
  19. askook

    Mes Uropyges

    C'est l'antenne pour la CB.....
  20. askook

    Mes Uropyges

    Et dire qu'il risque d'y en avoir une à la maison d'ici peu
  21. Même si je préfère, de loin, les "mandarina" de forme naturelle, et que je trouve bien dommage que cette espèce subisse cette "mode" des phases, voici quelles mutations présentes chez Euprepiophis mandarinus Hypoménalistique Anérystristique Patternless Striped Cherry Red Photos pour illustration. Source: Google un lien: http://www.unireptile.com/reptile/Snake/China_Snake_web_E.htm
  22. Euprepiophis mandarinus se rencontre en Asie. Son aire de répartition part de La République populaire de Chine (Centre, Est, Sud et sur l'île de Zhoushan), et passe par le Tibet, Myanmar (ex Birmanie), la Thaïlande (Nord/Est), le Laos, le viêt Nam (Nord/Ouest) ainsi que sur l'île de Taïwan. Euprepiophis mandarinus possède sur le corps de 22 à 30 ocellles jaunes, en forme de losange, bordés d'un large contour noir, le tout entouré d'un fin liseré jaune. Spécimen femelle. Photo de Chance et d'Askook Comme l'a précisé C.Keller dans son article, Euprepiophis mandarinus (Cantor, 1842) Le serpent ratier mandarin Maintien et reproduction en captivité paru dans Situla N°14, les éleveurs reconnaissent trois principales provenances: - Chine: province de Sichuan - Chine: Est du pays - Viêt Nam: Les spécimens originaires du viêt Nam possèdent des ocelles bordés d'un très large trait noir. Spécimen originaire du Viêt Nam. Photo pour illustration. Source: google Chez certains spécimens vietnamiens âgés, du jaune peut apparaître dans le large trait noir bordant les ocelles. Spécimen originaire du viêt Nam possédant du jaune dans le noir. Photo pour illustration. Source: google Spécimens originaires de la République populaire de Chine Spécimen originaire de la province du Yunnan. Photo pour illustration. Source: google Spécimen originaire de la province du Hunan. Photo pour illustration. Source: google Spécimen originaire de la province du Sichuan. Photo pour illustration. Source: google Spécimen originaire du Sud de la Chine. Photo pour illustration. Source: google Spécimen originaire du l'Est de la Chine. Photo pour illustration. Source: google Les taches rouges sur les écailles dorsales ne sont en aucun cas, un critère fiable de leur provenance d'origine. Certains spécimens de Chine ont parfois du rouge alors que des spécimens originaire du Viêt Nam en sont démunis. Références bibliographiques Halimi. A & Cohen J.P (1996) - Elaphe mandarina La couleuvre légendaire. Terrario magazine N°2. p 10-14 Keller.C (2006) - Euprepiophis mandarinus (Cantor, 1842) Le serpent ratier mandarin Maintien et reproduction en captivité. Situla N°14. p 36-41
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