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Législation concernant la détention de reptiles en Belgique
Valko03 a répondu à un(e) sujet de Valko03 dans Législation
Amenons quelques précisions supplémentaires et/ou corrections. Je ne parlerais pas des régions bruxelloise et flamande, il n'est nul besoin de complémenter ce qui a été dit. Par contre, en ce qui concerne la région wallonne, il est utile d'apporter quelques corrections. Le permis d'environnement est donc bien à entrer auprès de l'administration communale correctement remplie et complétée. Le conseil communal mets alors en place de l'enquête de commodo/incommodo au sein de l’administration communale et dans un périmètre de 50 m autour de l'habitation pour laquelle le permis est demandé. Il s’agit d’affiche au format A4 collée là où c’est possible autour de la maison. (Bien souvent, on vous demandera d’en mettre une sur votre porte et/ou fenêtre) Les services vétérinaires ne viennent pas contrôler vos installation, c'est DNF (Division Nature et Forêt) autrement dit : c’est le garde forestier de votre zone qui procède à la vérification de vos installations. Ceci dit, bien souvent il est accompagné par une personne de la cellule environnementale de la police fédérale. Si vos installations sont propres, qu’il n’y a pas de risque d’évasion de vos pensionnaires, vous aurez un avis positif de la part du (des) contrôleur(s). Le plus gros du travail est alors accompli car il n’y a plus rien qui peut s’opposer à l’obtention de votre permis d’environnement. Il peut juste être nécessaire de faire un recours contre la décision communale mais j’explique plus loin ce qu’il en est. Après cette enquête, le conseil communal accorde ou non le permis d'environnement. Selon les avis du voisinage. Rien ne sert de craindre cette enquête, seul des justifications valables peuvent être prises en considération et il n’en existe aucune ! Si toutefois, le conseil communal venait à refuser votre demande de permis d’environnement (il n’est pas toujours facile pour des politiques de se mettre à dos des électeurs potentiel en allant à l’encontre de leur avis), il vous est possible de faire un recours auprès des services vétérinaires de la régions wallonne qui examinera votre dossier de manière neutre. Autrement dit, vous l’accordera, même si vos voisins si opposent, aucune justifications de leur part ne surpasse l’avis de la visite de la DNF. Il est également bon de savoir que les gens qui ne sont pas en ordre cours des risques qui diffèrent selon leur arrondissement judiciaire. Exemples : L’arrondissement judiciaire de Mons demande systématiquement la saisie des animaux chez les personnes n’étant pas en ordre de permis (même si il ne s’agit que d’une élaphe ou d’un pogona par exemple). L’arrondissement judiciaire de Tournai vous invitera à vous mettre en ordre dans les plus brefs délais. De plus, cette démarche n’est en rien risquée ou bien contraignante et permets de vivre sa passion de manière légale et épanouie sans vivre dans la crainte qu’un voisin vous dénonce (et oui, la délation est toujours d’actualité) De plus, les services vétérinaires sont obligés dans la mesure de leur possibilité de vérifier toutes les dénonciations mêmes anonymes. A l’heure où j’écris ce post, onze demandes ont été introduites et dix ont été acceptées. Dans ces onze demandes, il y avait aussi bien des amateurs que des semi professionnels (pas de professionnels car il n’entrent pas dans la même catégorie puisque pas soumis au même type de permis d’environnement) C’est bien là la preuve que cette mise en ordre n’est pas impossible. Et que les autorités belges wallonnes ne sont absolument pas contre la détention du reptile. Ce permis d’environnement à d’autant plus d’importance que de nouvelles lois sont en cours d’élaboration mais j’y viens. J’ai aussi pu lire sur le forum des messages parlant des nouvelles législations en cours d’élaboration suite à la demande du cabinet du Ministre R. Demotte. Suite à cette demande, l’élaboration d’une liste positive est en cours. Cette liste comportera +/-150 reptiles qui pourront être détenus sans permis d’environnement. Je sais que certains râlent en disant que c’est trop peu et patati et patata mais cette liste ne fait qu’autoriser les gens à détenir sans autorisation, elle n’empêche en rien de détenir les autres espèces qui elles seront soumises à une demande d'autorisation de détention auprès de la commission des parcs Zoologiques. Ces 150 espèces seront celles qui sont considérées comme les plus facile à détenir, à maintenir et les moins dangereuses J’en reviens au permis d’environnement. Ceux qui ne se seront pas mis en ordre avec leur permis d’environnement lorsque la loi changera, deviendront « Hors la loi » mais avec des risques beaucoup plus gros. Il va donc de soi que le fait de rester dans l'illégalité n'amènera jamais aucun "mieux" à la condition des terrariophiles belges. Seul l'unification générale nous permettra un jour d'avoir notre mot à dire et de pouvoir enfin prouver que la détention de reptiles n'est pas une mode éphémère mais bien une passion au même titre que l'aquariophilie, la philatélie, la numismatique..... Voiçi à disposition des personnes intéressées par leur mise en ordre un exemplaire de permis d’environnement pré rempli (indication des endroits à remplir) : http://formulaires.wallonie.be/Formulaires/01_Formulaire_general_demande.pdf * Merci à Thorrshamri et son site "Les Dragons D'Asgard" - -
Législation concernant la détention de reptiles en Belgique
Valko03 a posté un sujet dans Législation
Peut-être ne suis-je pas la seule à résider en Belgique, voici donc une petite présentation de la complexe législation concernant la détention de reptiles en vigueur chez nous. Cette législation diffère du tout au tout suivant votre région. En Wallonie Décret du 11-03-1999 du Gouvernement wallon, en application depuis le 01-10-2002. Article 10. Rubrique 92.53 concernant les parc zoologiques, les parcs animaliers et les ménageries permanentes. Une ménagerie permanente est à considérer (décision de la DPA du 05-12-2002) comme suit : désigne le lieu où sont hébergés des animaux exotiques, sans qu'un nombre minimum soit imposé (...) il en résulte que non seulement les mammifères exotiques comme les lions, léopards ou les ours mais également les reptiles tombent sous l'application de cette rubrique. Si vous posséder ne serait-ce qu'un reptile, votre résidence est donc considérée comme une "ménagerie permanente". Pour être en toutes légalités vous devez accomplir les formalités d'obtention du permis d'environnement. Le formulaire à remplir pour cette demande est disponible auprès de votre administration communale ou encore à télécharger sur le site http://www.permisenvironnement.be Il n'est pas impossible d'obtenir ce permis d'environnement, mais il faut avouer qu'il est des formalités bien plus évidentes à accomplir. De manière plus pratique, après avoir compléter le formulaire et joint les différents documents demandés, la demande sera examinée au collège échevinal. Si la demande est jugée recevable, on procédera à une enquête de commodo/incommodo (affichage de la demande de détention de reptiles) dans l'entourage de votre habitation. Les personnes résidant dans le périmètre de votre habitation auront ainsi la possibilité de s'opposer à votre demande. Si vous passez cette étape, s'en suivra une visite en bonne et due forme de vos installations, qui, si elles satisfont à tous les critères vous permettront d'obtenir le fameux permis. Attention, ce permis d'environnement est intimement lié à votre adresse et non à vous. Si vous veniez à déménager, vous devriez recommencer toute la procédure. En région bruxelloise C'est très simple... il est formellement interdit de posséder tout animal présent à l'état sauvage dans la nature (vous lisez bien, les canaris sont interdits aussi...) En Flandre Voici les mieux placés de notre territoire. La loi Vlarem autorise la détention de maximum 30 reptiles non-venimeux et d'une taille inférieure à 3 m sur simple demande à l'administration communale moyennant l'autorisation de votre propriétaire (si vous êtes locataire). Pour la détention de gros reptiles ou de reptiles venimeux (y compris les opistoglyphes), des formalités supplémentaires doivent être réalisées. Voilà un bref résumé de la situation législative "à la belge"... Depuis 2004, il est question d'un changement à venir de cette législation au profit d'une "liste positive", mais rien n'est encore d'actualités. Le meilleur moyen de décoincer cette situation législative pour le moins bizarre serait que tout les terrariophiles de Belgique se donnent la main et déposent en même temps leur demande de permis d'environnement dans leurs communes, histoire d'embeter un peu ces chers politiciens dans le routine de tous les jours et de montrer notre présence. -
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ççççççççaaaaaa y estttttttttttttt les voilà
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Le ver des sables (olgoï-khorkhoï)
Valko03 a répondu à un(e) sujet de Valko03 dans Mythes et Légendes
Affinités zoologiques les plus probables de l'Olgoï-Khorkhoï A première vue, il s'agit d'une créature fantastique. "L'absence, au moins apparente, de pattes et de tête, peut suggérer qu'il s'agit d'un invertébré ; et du reste, l'animal n'est-il pas qualifié de "ver" ? C'est en tout cas l'idée qui semble s'imposer à Karl Shuker : "Il est vrai que certains serpents sont souvent qualifiés de vers, mais à mon avis les descriptions de l'allergorhai-horhai (olgoï-khorkoï) suggèrent beaucoup plus une bête sans os au corps mou, qu'un animal vertébré contenant des os. Pourtant, s'il s'agit bien d'un invertébré, comment peut-il éviter la dessiccation, environné par les sables brûlants du Gobi ? Sans doute, comme les scorpions, les solifugidés et d'autres invertébrés vivant dans le désert, il est enfermé dans une cuticule retenant l'eau." Certaines chenilles ou larves d'insectes, par leur forme de ver épais, et quelquefois leur caractère venimeux, se rapprochent effectivement du portrait-robot que nous avons tracé. Mais aucune n'approche les 60 centimètres de longueur ; d'ailleurs, si une larve aussi monstrueuse existait, l'insecte en question ne devrait pas passer inaperçu... A l'inverse, si l'on connaît des vers aussi longs, et même plus (jusqu'à 3 mètres), que la taille prêtée au monstre du Gobi, c'est ici l'épaisseur qu'on lui prête qui fait problème. Les invertébrés étant donc écartés, il nous reste 5 classes de vertébrés à passer en revue : nous pouvons d'emblée éliminer les oiseaux, dont aucun ne ressemble, même de très loin, au monstre du Gobi. Et dans la foulée, nous pouvons rejeter les poissons et les batraciens : signalé dans les sables du Gobi, au cour d'une des régions les plus arides de la planète L'Olgoï-Khorkhoï est de toute évidence un vertébré terrestre. Avec sa peau nue, il est peu probable qu'il s'agisse d'un mammifère, dont la plupart des espèces fouisseuses sont en effet couvertes de poils, un mammifère apode, ça ne court pas les rues (l'absence des quatre membres étant inconnue chez les mammifères). L'aspect serpentiforme de la créature, ainsi que son venin supposé, auraient tendance à nous orienter vers les serpents, mais ce serait sans doute à tort : le fait que la tête soit indistincte, s'inscrit en faux contre cette hypothèse. Il est à noter que les Mongols n'ont jamais comparé l'animal à un serpent, alors que les serpents abondent dans la région. Ils n'auraient pas manqué également de signaler la langue bifide. Par contre, il existe en effet d'autres reptiles dont l'allure rappelle irrésistiblement celle, vermiforme, de notre protégé : ce sont dans une certaine mesure les anguidés (orvets), mais bien plus encore les amphisbéniens (amphisbènes). En 1993, un groupe de paléontologues comprenant notamment Xiao-Chun Wu, Donald B. Brinkman et Anthony P. Russell ont décrit sous le nom de Sineoamphisbaena hexatabularis un amphisbénien indiscutable, au squelette crânien et postcrânien bien préservé, découvert dans un niveau campanien (crétacé) de Bayan Mandahu, en Mongolie Intérieure (le nord de la Chine, près de la frontière avec la république de Mongolie). Il apparaît ainsi que l'origine des amphisbéniens, contrairement à toute attente, se situe en Asie Centrale, et non en Amérique comme on l'a toujours cru ! Voilà qui donne un nouveau crédit à l'hypothèse d'un amphisbénien mongol inconnu. Reste une dernière objection à prévenir : les amphisbéniens sont inoffensifs, aucune espèce n'a un quelconque pouvoir fatal comme celui attribué au "ver tueur" du Gobi. Mackerle a suggéré que l'association du monstre avec une plante venimeuse pouvait expliquer cette incongruité : peut-être le simple contact des racines de cette plante avec le "ver-intestin" rend celui-ci mortel ? C'est en effet très possible, mais peut-être y a-t-il une autre explication. L'animal pourrait en effet être pourvu d'organes électriques, comme c'est le cas de nombre d'espèces de poissons. L'anguille électrique (Electrophorus electricus) peut produire un champ électrique de plus de 600 volts sous 1 ampère, qui peut déjà choquer sérieusement un être humain ou un gros animal. Pourtant, l'air sec du Gobi est un piètre conducteur, et du reste les animaux électriques sont tous aquatiques. Il pourrait s'agir d'un phénomène, non pas physiologique, mais purement physique. Un banal phénomène de tribo-électricité, c'est-à-dire la production de charges électriques par frottement. On a pu en effet mettre en évidence que les serpents à sonnettes (crotales), par simple frottement avec un sol sec, sont capables d'atteindre des potentiels de 1000 Volts. Dans les sables arides du Gobi, un reptile fouisseur pourrait sans doute engendrer des potentiels au moins aussi élevés, sinon plus, susceptibles de choquer, voire de tuer, un être humain. A moins que l'explication ne soit infiniment plus simple. D'abord, les rapports sont fondés sur des "on-dit". Ensuite, ces rapports sont contradictoires : rien de commun entre le venin de l'un, les humeurs corrosives de l'autre, et la loi d'Ohm appliquée à un infortuné géologue. On est donc tout naturellement fondé à envisager la possibilité que ces pouvoirs mortels soient totalement mythiques, d'autant plus que nombre d'animaux inconnus, ou tout simplement rares, sont considérés à tort comme mortels par l'imagination populaire. Le monstre du Gobi est-il donc un grand amphisbénien inconnu ? C'est en tout cas l'hypothèse probable à la lumière de l'ensemble du dossier, et qui seule, rend compte de la quasi-totalité des informations dont nous disposons à ce jour : l'anatomie (taille, épaisseur, absence apparente de tête, couleur rouge...), l'habitat, le mode de progression, l'écologie, etc. La simple confrontation du portrait-robot de l'Olgoï-Khorkhoï par Ivan Mackerle et de la photographie d'un amphisbénien de la famille des trogonophidés, Trogonophis wiegmanni, se passe du reste de commentaire." Comment le "ver-intestin" tue-t-il ses victimes ? Sur ce point, les informateurs de Mackerle ne s'accordaient pas entre eux : poison violent selon les uns... Ou courant électrique, selon d'autres ! Sugi rapportait notamment que lorsqu'il était enfant, des géologues dans le Gobi avaient attisés un feu avec une barre d'acier, et lorsque l'un d'eux enfonça la barre dans le sable, il tomba raide mort sur le coup. A la suite de quoi, un énorme ver gras émergea du sable. Yanjindgin Mahgaljav, de Dalandzadgad, raconta que dans les années 60, il avait vu le "ver" tuer un troupeau entier de chameaux au sud de Noyon. Portrait robot de l'Olgoï-Khorkhoï "Animal vermiforme de 50 à 60 centimères de long selon la majorité des rapports, et dont on ne distingue pas la tête de la queue (la tête, la bouche, les yeux, les narines et les oreilles étant indistincts, si tant est qu'il en possède). Le corps est qualifié d'épais ou de gras : il est comparé à une saucisse ou un saucisson, ou à la largeur du poignet, et le nom vernaculaire de l'animal, Olgoï-Khorkhoï ("ver-intestin"), est inspiré de cette particularité. La peau semble nue, mais le corps serait annelé si l'on en juge par les dessins d'Efrémov (1954) et de Mackerle (1996). La couleur est rouge sombre (comme du sang ou du salami), bien qu'Ivan Efrémov parle d'une couleur beige dans son récit de cryptozoologie-fiction de 1954. L'animal vit sous terre, et ne se montre que l'été (juin et juillet), et reste enterré le reste du temps. Enfin, il est regardé comme terriblement mortel, au point de tuer à distance hommes et chameaux, sans qu'il y ait consensus sur l'origine de ce caractère fatal : présence d'u venin (que l'animal projetterait à plusieurs mètres) ou pouvoir électrique." Le "ver tueur" légende ou réalité ? Comme toujours, difficile de faire la distinction entre la réalité et la légende vivace entretenue par les autochtones. Devant la multitude des histoires du "ver tueur ", il n'est pas impossible que cet animal soit bien réel, mais terriblement discret. Toutefois, une expédition tchèque effectuée au cours de l'été 1996 par deux amis d'Ivan Mackerle, Naplava et Horky, a recueilli de nouveaux rapports, y compris venant de témoins oculaires ayant observé l'animal récemment. Un film sur cette expédition a d'ailleurs été diffusé par la télévision tchèque. * Source Actu paranormal. -
Le ver des sables Vous déambulez dans votre tout-terrain dans le désert de Gobi en Mongolie, dans le cadre d'une mission de paléontologie. Soudain à quelques dizaines de mètres devant vous sur votre droite, vous apercevez "quelque chose" qui bouge sur le sable. Vous regardez encore et effectivement vous n'avez pas rêvé, il y a bien une "bestiole" qui rampe sur le sol... Vous arrêtez votre véhicule et coupez le moteur, pour mieux voir vous descendez tout en scrutant l' animal qui est l'objet de toute votre attention. Jamais vous n'avez vu cela, une espèce de gros ver de terre, énorme, de couleur rouge foncé, de presque un mètre de long et d'environ vingt centimètres de diamètre, impossible de différencier sa tête de sa queue car il n'a ni yeux, ni narines, ni bouche visibles, mais ce n'est assurément pas un serpent. Reconstitution du olgoï-khorkhoï. Dans un mélange teinté d'inquiétude et de curiosité, vous ne pouvez résister à la tentation de vous en approcher doucement, vu l'apparence inoffensive de la créature, une idée germe dans votre tête, je vais le capturer pour l'étudier, je dois savoir ce qu'est cette forme vivante. Il n'a pas l'air très doué ce ver, vous allez le maîtriser en deux temps trois mouvements. Vous êtes à proximité de lui, il est à vous, subitement l'animal prend une attitude spiralée et il change de couleur, il devient violet, vous l'effleurez et une fraction de seconde plus tard vous êtes. mort ! Pour la première et la dernière fois de votre vie, vous venez de faire connaissance avec l'Olgoï-Khorkhoï, (prononcez "olgoïroroï"), le "ver intestin" du désert de Gobi, c'est un gros animal sans yeux, sans bouche, qui se déplace en rampant et est parfois décrit comme venimeux. Le premier rapport connu au sujet de cette créature énigmatique, nous vient du paléontologue américain Roy Chapman Andrews, qui effectua une mission au Gobi en 1922-1923. L'Olgoï-Khorkhoï vu par les Mongols L'essentiel de nos connaissances sur l'Olgoï-Khorkhoï nous vient d'un chercheur tchèque, Ivan Mackerle, qui a publié plusieurs articles sur le "ver" maléfique du désert de Gobi. "Nous avons une horrible créature qui vit en Mongolie. Nous appelons le monstre Olgoï- khorkhoï, et il vit enfoui dans les dunes de sable du désert de Gobi. Il peut tuer un homme, un cheval, et même un chameau." - "Les bergers du désert de Gobi refusent d'en parler. Ils craignent que la seule prononciation de son nom puisse amener le mauvais sort sur eux." - Un guide qui sort de son mutisme : "Le ver tueur ressemble beaucoup à un intestin de vache, d'où son nom de "ver intestin". Il nous dit qu'il a une couleur rouge sombre, comme du sang ou du salami, et qu'il est difficile de différencier sa tête de sa queue car il n'a ni yeux, ni narines, ni bouche visibles. La créature se déplaçe également de façon étrange , soit elle roule, soit elle se tortille latéralement, balayant son chemin. Et elle aime la couleur jaune." - Une vieille femme se laisser aller à quelques confidences : "Je n'ai personnellement jamais vu l'olghoï-khorkhoï, mais j'en ai beaucoup entendu parler. On dit qu'il se déplace sous le sable et que quand il veut tuer quelqu'un, il sort la moitié de son corps hors du sable. Quand il commence à gonfler, la bulle à son extrémité grandit et à la fin le poison en jaillit. Tout ce qui entre en contact avec cette substance, même le métal, semble avoir été corrodé par quelque acide et jaunit immédiatement. Mais le poison perd de sa puissance en été, à partir de la fin de juin, de sorte que rencontrer ce ver dangereux à cette époque ne se termine pas toujours par la mort." - Yanjindgin Mahgaljav, de Dalandzadgad, raconta que dans les années 60, il avait vu le "ver" tuer un troupeau entier de chameaux au sud de Noyon. Dans tous les cas les Mongols en ont une peur bleue et le simple fait de prononcer son nom porte déjà malheur, c'est tout dire. L'animal serait également connu au Kazakhstan (un pays limitrophe de la Mongolie). "Nous entendîmes décrire d'autres "serpents", tout à fait inattendus, notamment une sorte d'énorme saucisse qui s'appelle en kalmyk "le court serpent gras", dont l'une des caractéristiques premières était "qu'il était sans os". Seuls, s'en souvenaient les vieux Kalmyks." Description Corps uniformément cylindrique, arrondi par devant, se terminant brusquement par une queue très courte. Longueur 50 centimètres, diamètre 15-20 centimètres, peau lisse, grise. Très dangereux selon les uns, inoffensif selon les autres. "Je ne me souviens pas si ses déplacements étaient rapides ou lents. Plutôt lents, je crois ; en tout cas, rectilignes, en accordéon." "Tous les informateurs (rares) étaient unanimes sur un point : si on lui assenait un violent coup de bâton en plein dos, comme l'a vu faire par son père l'un de nos témoins, il éclatait, ne laissant pour tout vestige de son existence qu'une grande tache de graisse s'étalant sur plus d'un mètre de diamètre." Un témoignage des dangers du "ver" "En 1958, Ivan Efrémov rapporta en effet dans son livre Doroga vetrov (La route des vents) les légendes que lui avait racontées Tseven, un vieillard de Dalandzadgad, qu'il avait rencontré lors de son expédition au Gobi, à la recherche de fossiles du crétacé supérieur. Les compagnons d'Efrémov finirent par amener la discussion avec le vieux Mongol sur l'animal énigmatique : Une tradition, depuis longtemps répandue chez les habitants du Gobi, parle d'un grand et gros ver (olgoï - gros boyau, khorkhoï - ver de terre), de plus d'un demi-mètre de long, vivant dans d'inaccessibles endroits sablonneux du désert de Gobi. Les récits sur cet animal sont concordants. L'Olgoï-Khorkhoï est connu comme une créature vraiment terrible, douée d'un pouvoir meurtrier incompréhensible, capable de frapper à mort l'homme qui l'effleure. Aucun savant-chercheur n'a jamais vu le ver extraordinaire, mais sa légende est tellement répandue et toujours tellement identique, qu'on est obligé de penser qu'il existe effectivement, pour fonder cette légende, un animal extrêmement rare, en voie d'extinction, sans doute rescapé des temps anciens, se maintenant de nos jours dans les coins les plus déserts de l'Asie Centrale. J'ai utilisé la légende de l'Olgoï-Khorkhoï dans l'un de mes récits fantastiques. Andrews, le chef de l'expédition américaine, a lui aussi entendu parler de l'Olgoï-Khorkhoï. Danzan entreprit Tseven avec une certaine gêne, comme s'il craignait la moquerie du spirituel vieillard en réponse à la question naïve sur l'animal légendaire. A l'étonnement général, Tseven déclara qu'il avait beaucoup entendu parler de ce ver géant qui peut tuer d'un seul coup, mais il ne l'avait jamais vu. A quatre ourtons [environ 130 Km] au sud-est de l'aïmak [district rural] il existe un lieu, le Khaldzan dzakhé ("région chauve") où l'Olgoï-Khorkhoï vit dans les dunes de sable. Mais on ne peut le voir qu'à la pleine chaleur, en juin-juillet, plus tard il s'enfonce dans la terre et dort. Des plaisanteries fusèrent sur les capacités meurtrières du khorkhoï. Tseven le prit mal et, se renfrognant sévèrement, il dit quelques mots à Danzan. - Il dit qu'ils ne rient que parce qu'ils ne connaissent ni ne comprennent rien, traduisit le jeune géologue. L'Olgoï-Khorkhoï, c'est une chose terrible !"
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LE MYTHE DES GRANDS SERPENTS DE MER Des créatures titanesques sillonnent les mers du globe. Depuis la nuit des temps des créatures étranges, monstrueuses et titanesques, sillonnent les mers du globe à la recherche de victimes potentielles. Parfois ils réapparaissent surgissant de nulle part, terrassant inexorablement leurs proies et replongent dans les abysses insondables et glauques des océans, ce sont : les Grands Serpents des Mers. Personne n'a pu démontrer ou apporter de preuves irréfutables de l'existence d'un grand serpent de mer. "Alors Persée attaqua le grand serpent marin à coups d'épée. Celui-ci se débattait et la mer était pleine d'écume et de tourbillons. Le sang du monstre alourdissait les sandales ailées et un grand vacarme s'élevait de la mer. S'appuyant sur le rocher, Persée plongea son glaive à quatre reprises dans le flanc du monstre, mais sans grand résultat..." (La légende de Persée). * Photo 1 : Cheval marin (Halshippus olai-magni) des côtes américaines du Pacifique. * Photo 2 : Super-loutre (Hyperhydra egedei), des mers boréales. * Photo 3 : Multi-bosses (Plurigibbosus novae-angliae), côtes de la Nlle-Anglerre. * Photo 4 : Multi-ailerons (Cetioscolopendra aelieni). ANALYSE CRYPTOZOOLOGIQUE Il était inévitable que le Grand Serpent de Mer fascine de nombreux zoologues et cryptozoologues. Le Hollandais Oudemans en 1893 publia un livre sur cette énigme ("The great sea-serpent"). Il concluait qu'il s'agissait d'un grand pinnipède ayant allure de plésiosaure. Il lui donna le nom de "Megophias megophias". Sa description paraît être bâtie sur un assemblage composite de plusieurs animaux. Représentation du Megophias de Oudemans. En 1965, Bernard Heuvelmans publie un livre sur la question. Selon Heuvelmans, le long cou est de toute évidence un pinnipède, les quatre autres seraient peut-être des archéocètes (cétacés primitifs à cou délié). Le multi-bosses est sans doute apparenté aux zeuglodontes. Par étude statistique de centaines de témoignages, il tente de démontrer que le Grand Serpent de Mer a une origine multiple: - Des animaux observés et désormais répertoriés, qui étaient inconnus au moment des faits : requins baleines (cetorhinus maximus), calmars géants (Architeutis), régalecs (Regalecus glane), les vers némertiens démesurés comme le Lineus longissimus. - Des animaux non apparentés aux animaux serpentiformes inconnus. CAPTURES DE SERPENTS En 1932, un navire océanographique, le Dana pêche dans l'Atlantique une énorme larve (leptocéphale) de 1,80 mètre de longueur, émanant d'un poisson anguilliforme. Si la proportion larve/adulte est identique à celle de l'anguille, l'adulte ressemblerait à une anguille d'environ quinze mètres de long. En 1937, Un cachalot harponné au large de Vancouver, livre de ses entrailles les restes d'un animal serpentiforme à tête de cheval. Edward L. et Paul H. Leblond, ont étudiés d'une façon approfondie cette forme de vie. Selon eux, il s'agit d'un individu juvénile du Serpent de Mer à allure de "cheval marin". D'autres auteurs ont suggéré que c'était un requin ou un fotus de cachalot. - Selon d'autres théories, le Serpent de Mer serait peut-être un Zeuglodon, baleine primitive supposée éteinte. - D'autres encore estiment que le Serpent de Mer, du moins la variété à long cou, serait un plésiosaure survivant. Ce serait le cas d'une carcasse trouvée et hélas rejetée par un chalutier japonais en 1977. TEMOIGNAGES * En 1555 le serpent d'Olaus Magnus, évêque norvégien, décrit en 1555 un Serpent de Mer, relevant de nombreux détails : "Ceux qui naviguent le long de la côte norvégienne assurent tous d'une voix une chose épouvantable, que le long de la mer de Bergen, un serpent à bien 60 mètres de long et 6 d'épaisseur. Il sort la nuit au clair de lune pour aller manger les agneaux, les pourceaux, ou bien passe la mer pour aller manger les polypes, locustes et autres sortes de poissons et cancres marins. Il a des yeux rutilants comme une flamme (flammeos oculos rutilantes). Il se lance contre les navires (...) pour aller dévorer ceux qui sont dedans (...). Il a une masse de poils d'une coudée de long qui lui pendent du cou, des écailles aiguës de couleur noire et des yeux rutilants comme une flamme (...). On estime en ce pays que c'est un mauvais présage quand on le voit courir sus aux personnes et que cela signifie mort de prince". * En 1856 Le Princess croise un monstre marin par 34°56' de latitude sud et 18°14' de longitude est : "A une heure de l'après-midi, vu un très grand poisson, avec une tête comme un morse et douze nageoires pareilles à celles d'un globicéphale mais tournée en sens inverse. Le dos avait 6 à 9 mètres de long ; également une bonne longueur de queue." * En 1910 à bord du Postdam, une observation est faite en Atlantique nord : "Il nous parut avoir la forme d'un serpent gigantesque, long de 35 à 40 mètres et d'un diamètre d'environ 60 centimètres. Il se déplaçait à vive allure. De temps en temps la tête se dressait presque perpendiculairement sur l'eau, jusqu'à une hauteur de 2,50 à 3 mètres ; elle restait dans cette position pendant un certain temps, puis disparaissait à nouveau. Ces deux mouvements allaient de pair avec un puissant jaillissement de l'eau jusqu'à une hauteur d'environ 6 mètres, cependant que la queue agitait non moins puissamment l'onde (la queue était aplatie et élargie, avec une extrémité bifide)." * En 1934 à Cherbourg (Normandie - France) : "Dans l'après-midi du 28 février 1934, un énorme cadavre d'aspect insolite fut découvert par les pêcheurs de Querqueville à l'ouest de Cherbourg. Sa tête, qui ressemblait à celle d'un chameau, était portée par un cou mince. Il avait deux grandes palettes natatoires (...) Il mesurait environ 6 mètres de long dont 90 centimères pour le cou (...) Le patron d'un remorqueur déclara que le 25 ou 26 janvier précédent, il avait rencontré (...) une grande créature marine se déplaçant à une vitesse considérable. Soudain la tête de l'animal avait surgi de l'eau et lui avait paru semblable à celle d'un cheval. Quand le monstre avait réapparu à nouveau son cou s'était laissé entrevoir et l'homme lui avait trouvé un ressemblance avec celui du chameau". (Heuvelmans Bernard. Le grand serpent de mer. Plon, 1965). Australie, un serpent de mer géant.
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