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Tout ce qui a été posté par Valko03
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Portrait physique Vlad Tepes (L'empaleur) appartenait à la dynastie régnante de Valachie, les Basarab, qui tiraient leur origine du fondateur de l'Etat, Basarab Ier (vers 1316-1352). Le pays - que les sources nationales désignent toujours sous le nom de "Tara Româneascà" (le pays roumain ou pays des Roumains) - était délimité par les Carpates méridionales, le Bas-Danube et la mer Noire. Son premier centre politique -Curtea de Arges- se trouvait dans la région des collines subcarpatiques d'où le nom de Muntenia (le pays de la montagne) que lui donnent les sources étrangères principalement polonaises, russes et moldaves. Dans l'imaginaire collectif, le comte Dracula est représenté comme un aristocrate dans la force de l'âge, grand et svelte, avec des traits fins, le teint pâle et les cheveux noirs. Il est habillé d'un costume sombre et d'une grande cape noire à doublure rouge. En réalité, cette représentation a évolué dans le temps. Le Dracula originel, celui de Bram Stoker, ne correspondait pas à cette peinture : il s'agissait d'un vieillard — qui rajeunissait tout au long du roman — plutôt laid et repoussant, ayant un corps grand et maigre, un nez aquilin, des sourcils broussailleux, des cheveux rares aux tempes, une épaisse moustache, des doigts courts et forts, des paumes poilues et une haleine fétide. Il n'avait rien du bellâtre séducteur ! Bram Stoker, pour faire le portrait de son monstre, s'est inspiré des thèses de Lombroso, très en vogue à l'époque : on croyait alors, en effet, que la forme du visage d'un homme indiquait son caractère et le portrait de Dracula correspond à celui du type criminel. Le Nosferatu de Friedrich Wilhelm Murnau, quant à lui, est également laid et inquiétant, et épouse plusieurs des caractéristiques physiques du personnage de Stoker. Portrait moral On ne compte plus les adaptations de Dracula, tant celles-ci sont nombreuses. Pourtant, aucune de ces adaptations ne nous livre la même lecture. Le personnage de Dracula a ceci de fascinant qu’il représente un véritable catalyseur : en lui se cristallisent des représentations très diverses selon la personnalité des personnes qui l’évoquent. Il semble qu’il possède ce pouvoir de libérer des fantasmes, des attentes, mais également des représentations culturelles. Le Dracula de Stoker, possède déjà cette particularité. La structure du roman est particulière : la plupart des personnages tiennent, en effet, un journal et c’est l’assemblage de ces différents témoignages qui constitue le résultat final. Dans ces témoignages, le vampire est, la plupart du temps, présenté comme un monstre sans cœur, une représentation du mal absolu. Mais ce n’est pas toujours le cas. Il est ainsi remarquable que Mina Harker éprouve de la pitié à son égard. Quant à Abraham Van Helsing, il est véritablement fasciné, tant par le personnage historique que Dracula a été que par le vampire lui-même ; il s’émerveillera, ainsi, de l’ingéniosité dont le prince des ténèbres a fait preuve pour préparer son voyage jusqu’à Londres : « Si un autre parmi les non-morts avait tenté cette même entreprise, tous les siècles qui furent et ceux qui seront n’y auraient peut-être pas suffi (…). Il a tout accompli tout seul, tout seul, à partir d’une tombe en ruine au fond d’un pays oublié » (p 516-518). Dans les autres adaptations, le vampire apparaît avec des traits de caractère différents. Dans Nosferatu, fantôme de la nuit, il est une véritable victime, prisonnier du temps qui ne le laisse pas en paix : il avoue ainsi à Jonathan sa douleur de ne pas pouvoir mourir. Dans les films de la Hammer, Dracula est certes un personnage cruel, mais il possède également un certain sens de la justice : dans Horror of Dracula, s’il décide de vampiriser la fiancée de Jonathan c’est, affirme Van Helsing, parce que ce dernier a tué la femme-vampire qui vivait avec lui ; de même, dans Une messe pour Dracula, le vampire entreprend de faire tuer les hommes qui ont assassiné celui qui lui a permis de renaître de ses cendres. Le Dracula de Francis Ford Coppola nous dévoile, lui, un personnage qui provoque franchement la sympathie du spectateur en renversant les symboles du bien et du mal : c’est en effet à cause de la cruauté de l'église que Dracula a accédé à l’état de vampire. Son caractère attachant s’exprime également, paradoxalement, par son humanité : il se révèle capable d’aimer, de pleurer, d’éprouver de la sympathie. Il serait intéressant d’étudier l’évolution de la perception de Dracula par rapport à celle des personnages maléfiques en général. Depuis un certain nombre d’années, en effet, il semble que leurs portraits aient acquis une réelle profondeur : les auteurs tentent d’expliquer les raisons qui ont poussé ces personnages à choisir la voie du mal, et ce choix s’est souvent fait dans la souffrance. Cette profondeur place le lecteur ou le spectateur en situation de sympathie vis-à-vis du personnage maléfique. On peut se référer, à titre d’exemples, aux personnages de Dark Vador (Star Wars), d’Hannibal Lecter (Le Silence des agneaux), de Keyser Soze (Usual Suspects). NB : les lecteurs que cet aspect intéresse pourront compléter leur réflexion en se référant, entre autres, à l'article de Gilles Ménagaldo intitulé Figurations du mythe de Dracula au cinéma : du texte à l'écran paru dans Dracula : mythe et métamorphoses. Pouvoirs et incapacités Les facultés prêtées à Dracula varient selon les versions. Ainsi, dans le roman de Bram Stoker, le roi vampire possède de nombreux pouvoirs: il peut se transformer en chauve-souris, en chien, en loup, en grains de poussière sur des rayons de lune, en brouillard, se faire grand ou rapetisser, se rendre maître des éléments (tempête, brouillard, tonnerre) mais dans un espace limité, se faire obéir de certains animaux tels que le loup, le renard, le rat, le hibou, la chauve-souris ou la phalène, pénétrer la pensée des êtres qui ont bu son sang; entre autres, il connaît la nécromancie, la télépathie, l'hypnose. Quant au sang qu'il boit, celui-ci le fait rajeunir et devenir plus fort, mais le fait de ne pas en boire ne remet pas en cause son caractère immortel. Dans les films, ce sont surtout ses capacités de transformation en chauve-souris et son immortalité qui sont exploitées. Dans Le cauchemar de Dracula, cependant, le cinéaste a choisi de ne pas accorder au personnage ce pouvoir de changer d'apparence. Le roman détaille également un grand nombre d'incapacités; ainsi, Dracula ne peut pénétrer chez quelqu'un sans y avoir été préalablement invité, ne peut dormir qu'en terre consacrée, ne peut traverser une eau courante, ne peut franchir des eaux vives qu'à marée haute ou lorsque la mer est étale, ne peut bénéficier de ses pouvoirs pendant le jour. Son corps ne projette aucune ombre, son image ne se réfléchit dans aucun miroir. Il ne peut se déplacer qu'à minuit ou à la tombée du jour et ne peut séjourner que dans la terre dans laquelle il a été enterré de son vivant, dans la tombe d'un être qu'il aurait vampirisé ou dans celle d'une âme damnée - un suicidé par exemple. L'ail, un crucifix, de l'hostie consacrée ou de l'eau bénite le repoussent; une branche de rosier sauvage, posée sur son cercueil, l'empêche d'en sortir. Par ailleurs, il existe plusieurs moyens pour le détruire. Le roman de Bram Stoker indique plusieurs moyens: lui transperser le coeur à l'aide d'un pieu, le décapiter ou tirer une balle bénite dans sa tombe. Dans Nosferatu, Murnau n'indique qu'un seul moyen: une femme pure doit retenir le vampire toute la nuit et lui faire oublier le chant du coq... C'est cette indication qui a amené les autres cinéastes - hormis Coppola - à exploiter l'idée que la lumière du jour était elle aussi nocive pour les vampires. Comment Dracula est-il devenu vampire ? Les vampires, du moins ceux que les versions occidentales modernes nous donnent à voir, le deviennent en ayant été mordus par un autre vampire. Si certains auteurs appliquent cette loi à notre personnage – Anne Rice, par exemple, pour qui Dracula aurait été mordu par l’un des personnages qu’elle a créé, Lestat – en général, d’autres explications sont avancées. Car Dracula est un vampire bien particulier : pour son créateur, Bram Stoker, il s’agit du vampire originel, du premier vampire. Le roman n’avance cependant pas d’explication quant à l’accession de Dracula au statut de buveur de sang : nous savons seulement que, comme ses semblables, son âme ne peut accéder à la paix éternelle ; l’élimination du roi vampire est ainsi une délivrance, comme le remarque un personnage du roman : « une expression de paix se répandit sur ce visage où jamais je n’aurais cru que ne pût apparaître rien de tel » (p 600)[1]. Le roman ne fait que rappeler la cruauté et le goût du pouvoir du mortel qu’était Dracula, suggérant ainsi que là réside l’explication de sa damnation. Peu nombreux sont les auteurs ayant exploité l’idée de la naissance du vampire Dracula. Dans le roman Les archives des Dracula, Rudorff avance une hypothèse : mortel, Dracula aurait secouru une belle gitane qui lui aurait promis, en échange, la vie éternelle. Dans le film de Francis Ford Coppola, il aurait choisi de se détourner de l’Église, dont les représentants avaient refusé que sa femme soit enterrée sous prétexte qu’il s’agissait d’un suicide. Littérature Le personnage de Dracula est né en 1897, dans le roman écrit sous forme épistolaire, par l'écrivain irlandais Bram Stoker lequel s'est inspiré du personnage historique Vlad Ţepeş. Dracula n'est pas le premier roman fantastique à exploiter le thème du vampire : dès 1819, John Polidori publie The Vampyre inspiré d'une idée originale de Lord Byron. Dans les années suivantes, plusieurs auteurs exploitèrent le potentiel d'un monstre à l'apparence humaine. Dracula marqua pourtant une étape cruciale dans la littérature fantastique et en particulier celle abordant le thème des vampires. Le succès du livre — deuxième meilleure vente après la Bible ! — et la popularité du personnage en attestent encore aujourd'hui. Plus que le sens du récit et la maîtrise du suspense de Stoker, c'est la personnalité de son personnage principal qui fonde le mythe. Le comte Dracula, au-delà de la créature d'épouvante aux pouvoirs surnaturels, est avant tout un être humain damné, un non-mort, et c'est cette dimension complexe qui assure son charme. Héritage Par la suite, le personnage de Dracula devint l'un des plus vigoureux mythes modernes, donnant naissance à une riche littérature fantastique autour du thème des vampires. Dans un article intitulé Les avatars de Dracula dans la littérature contemporaine, Jean Marigny retrace l'histoire de cette littérature qui s'est développée depuis la seconde moitié du XXe siècle et qui a su épouser des genres littéraires fort diversifiés et parfois inattendus : fantastique, bien entendu, mais également érotique, historique, policier, science-fiction, parodie, et même jeunesse. La qualité de ces écrits est extrêmement variable. Certaines œuvres prêtent néanmoins au célèbre vampire une complexité intéressante, et révèlent le conflit qu'il incarne entre Éros et Thanatos, construisant un personnage tourmenté, damné. Les caractéristiques des vampires — et en particulier celles du Comte Dracula — ont subi de nombreuses variations au gré des différentes adaptations, aussi bien concernant leurs pouvoirs que leurs faiblesses ou leurs origines. Le personnage du Comte lui-même est considéré dans différentes œuvres sous des éclairages très contrastés : * personnification de la mort ; * incarnation de la bestialité ; mais également * symbole de la sexualité et de la sensualité ; * archétype du séducteur irrésistible. Cinéma Le personnage de Dracula a tiré sa popularité actuelle davantage du cinéma que de la littérature. Il existe environ 200 films dans lesquels le roi vampire tient le rôle principal, ce qui en fait une des figures cinématographiques les plus populaires. Chacun de ces films adapte différemment l'oeuvre de Stoker: l'intrigue et les caractéristiques des personnages, y compris leurs noms, sont rarement les mêmes. * Source wikipedia
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EL Chupacabra ou Goatsucker Le Chupacabra, ou Goatsucker, est une créature dont on entend parler que depuis 1995 à Porto Rico. Quelque chose d’étrange tuait le bétail, suçant leur sang. C’est de là que vient son nom Goatsucker (suceur de chèvre). On n’a cependant jamais rapporté de Chupacabra ayant attaqué l’homme. mais personne n’est vraiment sûr que cela n’arrivera pas.Mais depuis quelques temps de plus en plus d'attaquent que ce soit sur le betail ou bien sur les chiens et les lapins sont declarees par beaucoup de personnes. Observations du Chupacabra Les autorités portoricaines affirment que ces morts à répétition sont l'oeuvre de chiens sauvages, de singes ou d'autres animaux étrangers à la région et introduits illégalement sur le territoire. Mais dans ce cas, comment expliquer que de nombreux observateurs déclarent avoir aperçu le Chupacabra ? En effet, il arrive fréquemment que des témoins rapportent avoir vu cette fameuse créature, que ce soit de nuit ou en plein jour. "Je voudrais être en face de la personne qui dit que le Chucapabra" est un chien ou un singe pour lui rire au nez. Il n'y a personne pour me dire que le monstre que j'ai vu n'était pas réel. Je l'ai vu avec mes yeux et je ne suis pas fou.", déclare un témoin. En général, la créature est décrite comme ayant une tête de forme ovale, avec une mâchoire proéminente. Elle possèderait deux gros yeux rouges, de petits trous pour les narines, une petite bouche en forme de fente avec des crocs saillants vers le haut et vers le bas. Elle serait couverte de poils noirs. Enfin, elle possèderait deux petits bras, avec des mains à trois doigts, terminés par des griffes, ainsi que deux fortes jambes à trois griffes. Les témoins décrivent la bête comme étant une créature ressemblant à une sorte de kangourou avec des yeux rouges malfaisants ou bien une especes de """"""aves de grandes dents . Plusieurs théories plus ou moins farfelues ont été établie pour expliquer son existence. Pour certain, il s’agirait d’une bête provenant d’une autre galaxie que les extra-terrestres auraient par mégarde oublié sur l’île lors de leur passage. Pour d’autre, il s’agirait plutôt d’un mi-humain, mi-bête vampire qui terroriserait les animaux de la ferme. La vrai réponse nous proviendra sûrement lorsqu’on en aura capturé un. Cette photographie(a gauche),censément celle d'un chupacabras en chair et en os,fut diffuséé anonymement sur internet.D'un avis quasi unanime,il s'agit d'un faux. Les témoins déclarent que les reproductions d'artistes,telle celle produite par Jorge Martin( a droite) donnent en revanche une véritable image de la bete. C'est en se fondant sur les récits de témoins oculaires qu'il a été possible d'en réaliser des dessins réalistes et saisisants (ci dessus). Selon les témoins, cette créature se déplacerait avec une excellente aisance et habilité. D'ailleurs de nombreuses personnes ont tenté de la capturer et de nombreuses battues ont eu lieu, sans succès... Enfin, de nombreux indices permettent de faire penser que plusieurs créatures de la sorte sont présentes sur l'île. Mutilations animales Les animaux mutilés sont retrouvés avec de petits trous parfaitement circulaires (variant de 0,6 à 1,25 centimètre) et pénétrant profondément dans le cou, ou juste sous la mâchoire de l'animal. Dans la majorité des cas, ces trous arrivent dans la tête de l'animal. Un de ces trous part de l'os de la mâchoire, jusqu'au cerveau et plus précisément jusqu'au cervelet, le perforant et tuant donc immédiatement l'animal. Ces détails semblent indiquer une technique d'euthanasie évitant toute souffrance à l'animal durant sa mise à mort, ce qui implique également une certaine intelligence de l'attaquant. Scientifiques et médecins estiment donc que nous n'avons pas affaire à un animal carnivore ou un prédateur d'une espèce connue de la science. Tentatives d'explications De nombreuses hypothèses ont été avancées pour expliquer la présence de cette mystérieuse créature et de ses victimes à répétition. Tour d'horizon des principales théories... Comme vu précédemment, l'explication officielle serait que ces morts à répétition sont l'oeuvre de chiens sauvages, de singes ou d'autres animaux étrangers à la région et introduits illégalement sur le territoire. Cette théorie ne tient pas, pour la simple raison qu'aucun prédateur connu sur Terre utilise de telles méthodes pour la mise à mort de ses victimes. Certains pensent que des sectes religieuses ou sataniques pourraient commettre ces actes mais les cas d'animaux mutilés sont trop nombreux pour accréditer cette explication : aucune secte n'aurait les ressources financières nécessaires pour mener à bien une telle opération. Étrangement, l'apparition du Chupacabra coïncide avec une importante vague d'observations d'OVNI au-dessus de l'île de Porto Rico. Certains ont donc fait le rapprochement et pensent que Chupacabra et OVNI sont liés.
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Le "monstre" du Loch Ness Le Loch Ness est un lac d'Ecosse rendu mondialement célèbre par son hôte mystérieux, un "monstre" aquatique, familièrement surnommé "Nessie". Bien qu'il y ait eu quelques vagues témoignages antérieurs, c'est surtout à partir de 1933, lorsque fut construite une route longeant le loch, que les rapports sur un animal inconnu de grande taille se multiplièrent. Le lac mesure environ 39 km de long, près de 2 km dans sa plus grande largeur, avec des fonds de plus de 200 mètres. Son énorme masse a pour conséquence une inertie thermique qui explique que le lac ne gèle jamais. Analyse cryptozoologique Les témoignages très nombreux qui se sont accumulés sur plusieurs décennies décrivent un animal de plusieurs mètres de long, avec une petite tête, un long cou, un corps massif avec deux ou trois bosses. La description des membres et de la queue, rarement observés, ne fait pas l'unanimité, mais l'animal semble avoir deux membres antérieurs transformés en palettes natatoires, et deux membres postérieurs formant comme une queue, ou 4 pattes et une longue queue selon d'autres témoignages. La présence de poils est souvent rapportée, que ce soit sous forme de fourrure, d'une crinière sur le long cou, ou de moustaches. On a également signalé à plusieurs reprises des "cornes", parfois comparées à des cornes d'escargot, sur la tête. L'animal se déplace, parfois très rapidement, par ondulations dans le plan vertical. Il a été observé à terre à plusieurs reprises. En 1965, Bernard Heuvelmans a émis l'hypothèse que le monstre du Loch Ness est une espèce inconnue de pinnipède, une sorte d'otarie à long cou, dont il a tracé le portrait-robot dans son ouvrage sur le Grand-Serpent-de-Mer, et qu'il a nommée Megalotaria longicollis (figure 2). Il a également suggéré que les prétendues "cornes" pourraient s'expliquer par des tubes respiratoires. Heuvelmans a fait remarquer que l'on signale des créatures répondant au même portrait-robot dans d'autres lacs d'Ecosse, d'Irlande, d'Islande, de Suède (lac Storsjö), de Sibérie, de Chine, du Japon, des USA (lac Champlain) et du Canada, ainsi que de l'hémisphère sud : Argentine (lac Nahuel Huapi), Afrique du Sud et Australie. Tous ces lacs présentent des ressemblances morphologiques (ce sont souvent d'anciens fjords coupés de la mer), et climatologiques (ils sont situés de part et d'autre de la ligne isotherme 10° C). Figure 2 : portrait-robot de Megalotaria longicollis Toutefois, divers éléments s'opposent à l'existence dans le Loch Ness d'une population de grands animaux encore inconnus de la science : * Du fait de la saturation des eaux en tourbe, la photosynthèse est extrêmement faible au Loch Ness, privant ainsi la chaîne alimentaire de son point de départ. La biomasse connue (la production de matière vivante, et donc les ressources alimentaires disponibles) est très insuffisante pour assurer la nourriture d'une population viable de grands prédateurs (plusieurs dizaines d'adultes pour maintenir une certaine diversité génétique, pesant plusieurs tonnes d'après leurs dimensions). * L'expédition Deepscan a passé le loch au peigne fin au moyen d'une flottille de bateaux équipés de sonars qui ont parcouru le lac dans sa longueur : or, elle n'a relevé que 2 ou 3 échos non-identifiés, qui peuvent d'ailleurs trouver une explication prosaïque (troncs d'arbres, etc.), ce qui démontre qu'il n'y a pas de population inconnue. * Le nombre d'observations est très inférieur à ce que l'on peut attendre d'un animal respirant en surface comme un reptile ou un mammifère. Si l'on considère que l'animal effectue des apnées d'une heure, ce qui serait déjà considérable, il y aurait 24 venues à la surface par jour, soit 2400 pour une population d'une centaine d'individus, et 876 000 dans une année. Or, malgré le nombre de personnes résidant dans les parages, les nombreux touristes, armés d'appareils de photographie et de caméras, sans compter les web cams désormais en faction permanente, on n'enregistre qu'une poignée de témoignages par an, en y incluant ceux dont la nature animale reste à démontrer (observation d'une vague sans vent). Pour autant, le nombre et la qualité de certains témoignages et leur cohérence globale, ne peuvent pas être rejetés aussi facilement. Mis à part quelques canulars retentissants, il est clair que la plupart des rapports sont fondés sur une observation réelle qui sort du cadre de référence habituel du témoin. On sait par ailleurs que des phoques (Phoca vitulina) pénètrent en moyenne une fois tous les deux ans dans le loch, en venant de la mer par la rivière Ness. Williamson (1988) a donc suggéré que le monstre du Loch Ness pourrait s'expliquer par la présence occasionnelle de ces phoques, dont plusieurs ont été photographiés voire capturés. De même, il arrive que des loutres viennent séjourner dans le loch ; leur allure n'est pas sans rappeler celle d'un plésiosaure, auquel on identifie souvent le monstre, au point que Maurice Burton avait même proposé à un moment que le monstre du Loch Ness était une loutre géante inconnue. Toutefois, les dimensions prêtées au monstre du Loch Ness, comme la mention quasi unanime d'un long cou, montrent que ces hypothèses sont insuffisantes pour rendre compte du dossier. C'est ici qu'intervient une autre hypothèse, avancée par Lehn en 1979, la réfraction atmosphérique : ce phénomène optique, commun sous ces latitudes, et qui s'apparente à un effet de mirage, entraîne une déformation et un allongement des images (Lehn 1979). La conclusion la plus probable, jusqu'à preuve du contraire, est donc que les témoignages valables sur le monstre du Loch Ness sont en réalité des observations de phoques et de loutres occasionnellement fourvoyés dans le loch (expliquant ainsi les dissensions sur le nombre de membres et l'aspect de la queue), et déformées par le phénomène de réfraction atmosphérique. Hypothèses alternatives Outre les lieux communs sur la propension des Ecossais à abuser du whisky, et donc à avoir des visions (doubles ?), ainsi que sur leur mercantilisme (le monstre attirant le tourisme), diverses hypothèses plus ou moins sérieuses ont été avancées pour rendre compte des observations : * Calmar géant Architeuthis : invraisemblable, entre autres parce que les céphalopodes sont des animaux exclusivement marins, sans parler de l'aspect radicalement différent. * Orque épaulard (Orcinus orca). * Phoques (Phoca vitulina) : voir analyse cryptozoologique. * Loutre ou loutre géante inconnue : voir analyse cryptozoologique. * Plésiosaure ou autre reptile marin semblable : c'est l'hypothèse la plus répandue dans le grand public, mais les ondulations verticales ou les poils signalés sur les créatures du loch trahissent un mammifère. * Esturgeon. * Eléphant (!) : Power et Johnson (1979) ont fait remarquer la ressemblance de la photo de Wilson de 1934 avec celle d'un éléphant d'Asie en train de traverser un lac prise à Ceylan. On peut difficilement résister au plaisir de citer la réponse à l'humour très british d'un lecteur du New Scientist, visiblement peu convaincu de la pertinence de cette thèse : "Il est bien connu des habitants de Dores et de Foyers, sur la rive sud-est du loch, que des éléphants sont souvent vus dans les forêts de Glen Albyn, et leurs barrissements ont été entendus par nombre de touristes dans cette région." * Troncs de pins en décomposition, que le dégazage explosif peut propulser. Quelques témoignages - En août 1933, Mrs. M. F. MacLennan eut l'occasion d'observer le monstre à terre, près de Foyers : "Il avait des pattes courtes, épaisses, mais bien des pattes quand même, avec une sorte de sabot comme celui d'un porc, mais beaucoup plus grand. [...] Il ne semblait pas avoir d'oreilles, mais croyez-moi il peut entendre. Il se dressa sur ses deux pattes antérieures (il avait quatre pattes), puis il glissa de la falaise (il n'était qu'à 6 pieds [1,80 m] de l'eau et devait avoir grimpé comme un singe pour être arrivé là où il était). Il ne s'est pas levé comme, disons une vache. Il gardait les pattes postérieures sur le sol comme un phoque." (d'après Maurice Burton 1961). - Marjory Moir, d'Inverness, observa le monstre depuis la route bordant le loch en octobre 1936 : " [...] la longueur nous sembla être de 30 pieds [9 m]. Il y avait trois bosses, celle du milieu étant la plus grande, celle derrière le cou la plus petite. Le cou était long et mince, la tête petite et sans détails visibles. Très souvent la tête plongeait dans l'eau comme si la créature se nourrissait, ou peut-être ne faisait-elle que s'amuser." (d'après Constance Whyte 1957). Canulars - Des traces de pas relevées en décembre 1933 sur les bords du loch ont été faites avec un pied d'hippopotame servant de cendrier. - Tony "Doc" Shiels est l'auteur de plusieurs photographies qui sont des truquages avérés (peinture sur une plaque de verre, photographiée avec le loch en arrière-plan). * Sources Institut Virtuel de Cryptozoologie
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mon terra !!!! qui peut me donner conseil !!
Valko03 a répondu à un(e) sujet de la_louve_shana dans Vos Installations
C'est pour quel animal (Pogo) ? Pourquoi au fond une lampe rouge ? Pour ce qui est d'inverser moi je trouve cela sympa ainsi... Mais que ce soit une ampoule rouge ou blanche, TOUJOURS la protéger ! Moi par exemple pour mon uromastyx qui pourtant n'est pas un grimpeur elle est protégée car on sais jamais et une brûlure pour eux est tellement catastrophique. -
mon terra !!!! qui peut me donner conseil !!
Valko03 a répondu à un(e) sujet de la_louve_shana dans Vos Installations