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Tout ce qui a été posté par Valko03
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Alors je d'accord avec Reptile-city62, on ne mélange jamais deux espèces différentes, la guttata vit aux états-unis et le lamprophis en Afrique donc même si les conditions de maintenance sont identiques les conditions de vies un peu moins et de plus il peut aussi y avoir des problèmes de maladies, d'acariens, etc... Maintenant je suis pas encore un pro dans les serpents donc attendons l'avis des spécialistes tels que Askook, Ramsès qui sauront t'aider et te guider mieux que moi. Amicalement. Valko.
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Les crotales possèdent un appareil inoculateur perfectionné, qui les rend particulièrement dangereux. Leurs crochets, qu'ils peuvent faire basculer vers l'avant, sont pourvus de canaux qui conduisent le venin directement dans la plaie. Avant d'attaquer, ils ont coutume d'agiter l'extrémité de leur queue (constituée d'étuis cornés), qui produit alors un bruit caractéristique de sonnette. Crotale, serpent venimeux d'Amérique, appartenant à la famille des Viperidae et à la sous-famille des crotalinae, encore appelé «!serpent à sonnette!». Les crotales sont reconnaissables à leur bruiteur corné situé à l'extrémité de la queue, qu'ils agitent vigoureusement pour éloigner les intrus. Le bruiteur grandit à chaque mue, ce qui peut se produire quatre fois par an. Les plus vieux anneaux du bruiteur s'usent et tombent : le nombre d'anneaux ne donne donc pas, comme on le croit généralement, une indication précise de l'âge. Comme tous les serpents de ce groupe, le crotale possède une profonde fossette sensible à la chaleur de chaque côté du museau. Grâce à ces fossettes, il repère facilement ses proies à la chaleur qu'elles dégagent. Deux glandes à venin, une dans chaque joue, sont reliées par des canaux à la base de deux longs crochets creux repliés à l'intérieur de la bouche au repos. Le venin contient plusieurs toxines à base de protéines. L'une, une neurotoxine, paralyse l'action du cœur et des poumons, tandis que l'autre, une hémotoxine, détruit les vaisseaux sanguins. Les serpents à sonnette se nourrissent principalement de petits mammifères et de reptiles. Comme la plupart des vipères à fossette, ils donnent naissance à des petits complètement formés. Les deux genres de crotales, Sistrurus et Crotalus, sont reconnaissables à leur tête. Les serpents du genre Sistrurus, comme le massasauga et le crotale pygmée, possèdent de larges plaques sur le sommet de la tête. Ils sont d'une taille relativement petite, dépassant rarement 1 m. Leur habitat s'étend du sud du Canada au centre du Mexique. Les serpents du genre Crotalus ont la tête recouverte de petites écailles. Ce groupe comprend à la fois les plus grandes et les plus petites espèces de crotales que l'on rencontre de l'Argentine au sud du Canada. La population de crotales des bois (1,5 m de long) tend à se réduire à cause de la destruction de leur habitat et d'une chasse inconsidérée. Le crotale diamantin de l'Est, qui vit dans le sud-est des États-Unis, est la plus grande espèce de crotale, avec des records de 2,4 m de long. Parmi les autres espèces, on trouve le crotale diamantin de l'Ouest, ou crotale du Texas, le crotale des prairies, le crotale diamantin rouge et le crotale cornu, facilement reconnaissable aux écailles en forme de cornes au-dessus de ses yeux. Le crotale des tropiques, ou cascabel, que l'on rencontre du Mexique à l'Argentine, est le plus répandu des serpents à sonnette. Voir Vipère. Classification : les crotales appartiennent à la sous-famille des Crotalinae dans la famille des Viperidae. Le massasauga a pour nom scientifique Sistrurus catenatus et le crotale pygmée S. miliarius. Le crotale des bois a pour nom scientifique Crotalus horridus, le crotale diamantin de l'Est C. adamanteus, le crotale diamantin de l'Ouest, C. atrox, le crotale des prairies C. viridis, le crotale diamantin rouge C. ruber, le crotale cornu, C. cerastes, et le crotale des tropiques, ou cascabel, C. durissus. Tête de Sistrurus catenatus Agkistrodon contortrix
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Les cobras font partie de la grande famille des Elapidae qui comptent les serpents les plus venimeux. Dans la sous-famille des Elapinae dont ils sont les représentants les plus connus, on trouve également les serpents-corail et les mambas. Sous le nom de cobra, on regroupe plusieurs genres dont Naja est le plus représentatif. Ils vivent en Afrique et en Asie. Caractéristiques générales des cobras Les cobras sont rapides et élancés. Pour intimider leur ennemi, ils dressent la partie antérieure de leur corps en étalant une coiffe au niveau de leur cou. Cette opération spectaculaire est obtenue en écartant leurs côtes. Leurs côtes cervicales qu’ils écartent les font paraître plus gros. Gueule ouverte, ils émettent un souffle puis frappent. Naja melanoleuca La coiffe est plus ou moins développée selon les espèces. En général, les cobras africains ont des coiffes plus réduites. Certains cobras particulièrement imposants comme le cobra royal peuvent s'élever à plus d'un mètre du sol. Cobra Royal Leur venin est extrêmement actif et agit sur le système nerveux. Il a une action neurotoxique. Leurs crochets venimeux sont gros et situés en avant de la mâchoire supérieure. Les cobras possèdent des dents protéroglyphes. Cela signifie qu’elles sont cannelées et situées en avant. Le maxillaire supérieur porte, en avant, deux crocs dilatés fixes, qui présentent une cannelure par laquelle le venin passe lors de la morsure. Cobra rouge (Naja pallida) vit dans la partie orientale de l'Afrique. Peu d’Elapinés sont aquatiques. Il faut tout de même mentionner le cobra aquatique (Boulengerina annulata) qui vit sur les berges des rivières d’Afrique tropicale. Il peut atteindre 2,50 m de long. Dissimulé dans les anfractuosités des berges, il se nourrit de poissons. Parmi les cobras, le cobra forestier (Pseudohaje goldi) d’Afrique est strictement arboricole. Le Cobra indien (Naja naja) Le cobra indien est également appelé cobra à lunettes. Ce surnom lui vient des marques que l’on peut très bien observer quand il déploie sa coiffe. Cette coiffe est particulièrement développée et peut atteindre 15 cm de large chez un individu de 2,20 m. Naja Naja C’est un serpent principalement crépusculaire et nocturne. Il se nourrit essentiellement de rongeurs mais apprécie également les oiseaux, lézards et crapauds. C’est un serpent assez irritable. Il est très utilisé par les charmeurs de serpents indous. Son venin est extrêmement dangereux. Il peut aussi cracher un jet de venin dans les yeux de ses adversaires et les aveugler définitivement. La femelle pond jusqu’à 20 œufs dans une tanière ou une termitière abandonnée. En principe, elle monte la garde jusqu’à l’éclosion des œufs. On trouve ce cobra en Inde, au Turkestan, Pakistan, sud de la Chine et en Indochine. Les cobras cracheurs Certains cobras, tels que Naja nigricollis et Naja mossambica en Afrique, ainsi que certains cobras asiatiques sont des cobras cracheurs. Ils peuvent projeter leur venin à plusieurs mètres grâce à une spécialisation des crochets. Le cobra expulse brusquement de l’air de son poumon, tandis qu’une contraction musculaire fait jaillir le venin à la base du crochet. Le venin est alors soufflé en fines gouttelettes. Projeté sur la peau, il est pratiquement sans effet mais le cobra le projette à la hauteur des yeux. Si l’œil n’est pas rincé aussitôt, la cornée peut être détruite et la cécité apparaître en quelques dizaines d’heures. Cobra d’Egypte (Naja haje) Sa longueur moyenne est de 2 m mais il peut dépasser les 2,40 m de long. Ses crochets sont longs de 8 à 10 mm. Il émet un venin neurotoxique qui agit surtout sur les muscles de la respiration par paralysie. Ses morsures sont mortelles. On le trouve en Afrique du Nord, en Egypte et en Israël. Naja haje Il est surtout actif au crépuscule et de nuit. C’est un cobra casanier qui reste dans le même terrier toute l’année. Il est très mobile et possède des réactions fulgurantes. La femelle est ovipare et pont de 8 à 20 œufs. Cobra noir du désert (Walterinnesia aegyptia) Ce cobra mesure de 90 cm à 1,20 m de long. Son venin est très neurotoxique mais les morsures chez l’homme sont rares car ce serpent vit caché. En effet, le cobra noir est nocturne et vit principalement dans le sol. Il voit très mal et détecte ses proies par l’odorat. C’est une espèce déserticole que l’on trouve dans les zones désertiques d’Egypte, d’Israël, du Liban, de la Syrie, Jordanie et Irak … Il se nourrit de lézards, de petits serpents ou de petits oiseaux. Cobra du Cap (Naja nivea) Autant diurne que nocturne suivant la température, le cobra du Cap est terrestre mais peut également se montrer arboricole pour rechercher ses proies. C’est un serpent assez agressif qui responsable de la plupart des morsures fatales en Afrique du Sud. Il a une préférence pour les régions sèches et arides et peut monter jusqu’à 2 000 m d’altitude. Ce cobra mesure entre 1,50 m et 2 m. Il se nourrit de petits mammifères, rongeurs, batraciens, reptiles et autres serpents. Cobra royal (Ophiophagus hannah) C’est le plus grand serpent venimeux au monde ; sa taille moyenne est de 4 m mais certains individus atteignent les 6 m de long. On le trouve en Asie du Sud Est. Charmeurs de serpents Les cobras et surtout les cobras indiens sont très utilisés par les charmeurs de serpents. En principe, les crochets du serpent sont retirés. En fait, l’essentiel pour le charmeur est de captiver l’animal par les mouvements de sa flûte. Le serpent est sourd et est donc totalement indifférent à la musique. Lors de certaines attractions pour touristes, des précautions sont prises et une mangouste en laisse est installée aux pieds des charmeurs. Petite morsure d'un Cobra
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Le mamba noir (Dendroaspis polylepis) est un serpent qui fait partie de la famille des Elapidae. Il est le serpent venimeux le plus répandu d'Afrique, en particulier dans le sud du continent, appréciant les zones boisées ou rocheuses.Le venin des mambas, comme celui des autres élapidés (cobras, serpents à lunettes, etc.), est très puissant. Il est inoculé à la proie à l'aide de crochets impressionnants (plus long que ceux des autres représentants de la famille). Ici, le mamba noir (Dendroaspis polylepis), dont la morsure peut être mortelle. Mamba, nom commun désignant quatre serpents venimeux d'Afrique noire, de la famille des Elapidae. Les mambas comptent parmi les serpents les plus vifs. Tous ont une petite tête avec des yeux relativement grands. Leur venin est puissant!; un homme mordu par un mamba peut en mourir à moins de recevoir un antivenin Sa taille moyenne est d'environ 2,5 mètres, mais il arrive fréquemment qu'il atteigne 5 mètres. C'est l'un des serpents les plus rapides du monde, capable de se déplacer entre 16 et 20 km/h, et certains spécimens ayant été mesurés à plus de 32 km/h. Il doit son nom à la coloration noire de l'intérieur de sa bouche. La couleur de sa peau varie du jaune-vert au gris métallique. Bien que son venin soit mortel à la premire morsure (même actuellement, il est rare de survivre à son venin), il s'acharne sur ses victimes. Certaines rumeurs disent q'un mamba noir a tué 11 humains ou qu'un autre a attaqué le parebrise d'une voiture en mouvement.
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Nourriture La nourriture est un chapitre important dans l'élevage de vos élaphes; elle varie proportionnellement avec la température, l'âge des individus, leur activité, leur "caractère". L'alimentation est une question assez délicate pour les débutants qui se perdent aisément entre écrits et conseils qui diffèrent largement. Il faut savoir en premier que les besoins en vitamines des reptiles sont très mal connus, mais les vitamines A, D3 et C semblent être les plus utiles. L'aspect et la couleur des aliments peuvent jouer de leur importance et faire varier l'appétit de vos élaphes. Une chance : Ces serpents n'ont aucune difficulté pour manger; on dit même qu'ils s'avèrent être de vraies poubelles. Ils mangent donc très bien et les problèmes de refus de nourriture sont rares et doivent être dû généralement à des problèmes liés à un problème de santé. Ensuite, la question des compléments vitaminiques entre en compte, en fonction de votre choix : surgelés ou vivants. Je vais essayer de traiter toutes les données. MEMO A la naissance : on présente un souriceau nouveau-né, on attend la première mue (entre 6 et 15 jours après). A une semaine* : souriceaux nouveaux-nés, 1 tous les 4 jours ou 1 gros repas (deux souriceaux) par semaine. A un mois environ* : on présente de petits blanchons (souriceaux avec début de pelage), 1 tous les 4/5 jours ou un 1 gros repas (1 petit blanchon + 1 nouveau né) par semaine. A 3 mois environ* : Blanchon de taille supérieure, 1 tous les 5/6 jours souvent accompagné d'1 nouveau-né. Entre 3 et 6 mois* : On passe petit à petit en fonction de vos élaphes à des sauteuses (souris d'un mois) 1 à 2 fois par semaine. Entre 6 mois et 1 an* : Souris de taille moyenne (20/30g) 1 à 2 fois par semaine. 12 mois * : Souris adultes une fois par semaine. *Ces données sont ici à titre d'exemples, l'appétit et la taille variant en fonction des individus. En règle général, ne donnez pas une proie plus large que le diamètre le plus large du corps de votre élaphe. Quand vous changez la taille des proies, assistez au repas les premiers temps; en effet, pour les proies décongelées, les pattes des blanchons restent assez dures et vos serpents peuvent avoir de gros problèmes si vous jugez mal les proportions des nouvelles proies. On peut noter également que les élaphes achetées en animalerie n'ont souvent qu'un seul petit repas par semaine, parfois tous les 15 jours (économie oblige). Attention à ne pas se fier juste à l'âge au jour de l'achat, se fier à la taille de l'animal. VIVANTS, FRAÎCHEMENT TUES OU SURGELÉS ? Vivants ? Évidemment, les puristes auront idéalement chez eux leur élevage de rongeurs, leurs souris dont ils prennent soin (vitamines etc...) et qu'ils présenteront vivantes au serpent. Si vous êtes de ceux qui se sentent prêts à cela, bonne chance pour les odeurs de rongeurs et surtout attention aux morsures de souris (infections etc...), assistez toujours aux repas et profitez bien du spectacle. N'oubliez pas qu'une lésion occasionnée par un rongeur peut déclencher un abcès ou des infections généralisées (chocs septiques) pouvant provoquer la mort malgré des soins vétérinaires rapides. Fraîchement tués ? D'autres puristes prendront plus de précautions en tuant la proie juste avant de la présenter, l'apport de vitamine D3 est le même, le serpent sera donc idéalement nourri sans risques des blessures... le spectacle en moins bien sûr. Je ne parlerai pas de ceux qui jugent du sort terrible de ces pauvres souris et qui montrent du doigt ces pratiques; les mêmes se délectant souvent de bons steaks de veaux égorgés par nos gentils boûchers...faut bien vivre. Personnellement, je conseille à ceux qui veulent donner du vivant sans l'élever eux mêmes de bien se méfier des animaleries (surtout celles de quartiers qui vendent peu); on y trouve une multitude de souris malades ou parasitées, dangereuses donc pour vos serpents. Ces conditions idéales ne sont pas envisageables pour tout le monde et les terrariophiles se rabattent donc sur des proies congelées achetées en animalerie ou par Internet. Surgelés ? Outre l'avantage de se faire un petit stock de proies, la congélation pendant au moins 1 mois détruit une grande si ce n'est la totalité des bactéries provocant les maladies infectieuses et parasitaires des rongeurs. Pour donner la proie je conseille de la décongeler dans de l'eau très chaude environ 5mn, de la mettre sur un Sopalin avec une pince à sucre ou des baguettes chinoises (évitez de mettre votre odeur dessus) et de bien laisser sécher les poils (ingérés mouillés il peuvent entraîner des problèmes gastro-intestinaux). Vous pouvez l'inciser pour ajouter des vitamines ou quelconque traitement (vermifuge etc..). Ensuite, une fois que votre serpent est prêt à la recevoir, réchauffez la proie sur un radiateur quelques minutes et présentez-la à votre élaphe. Évitez la tremblotte...(ne laissez pas plus d'une heure une proie dans le terrarium en cas de refus, jetez la sans la recongeler !!) La fameuse vitamine D3 disparaît en quasi totalité une heure après la mort de la souris (principe de la vitamine C dans les oranges). Cette vitamine est importante pour vos élaphes. Certains me diront n'avoir jamais eu aucun problème sans apport vitaminique, sans UVB, etc...forcément...Ici ce n'est pas le minimum que j'essaie de faire, mais le maximum pour la bonne santé, croissance, dynamisme des élaphes. Une nutrition très légère n'a jamais entraîné la mort mais n'a jamais donné de serpents robustes, de bonnes tailles et dynamiques non plus. C'est le but ici. Je me suis appuyé sur les conseils du Dr Gattolin, seul vétérinaire (terrariophile) français à avoir étudié les colubridés américains, en concluant qu'un apport de vitamines pendant la première année de croissance était nécessaire pour obtenir de beaux individus. Conclusion : Vivant vs Surgelé, même combat. Que l'on choisisse l'une ou l'autre méthode, l'essentiel est de le faire bien. Renseignez vous comme vous pouvez sur les animaleries de votre ville ou région, observez l'état des cages, des bacs à eau, du nombre de souris, de l'hygiène générale avant de nourrir vos protégés avec ces rongeurs. Assistez à tous les repas si vous donnez du vivant et ne laissez jamais une souris vivante déambuler dans le terrarium. Regardez de très près les souriceaux surgelés, état des corps, couleur, odeur après décongélation. Tâches blanches = rupture de la chaîne du froid (congélation, décongelation, recongélation..bref évitez !!). Pensez aux vitamines... Sources http://www.chez.com/elapheguttata/
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Ceci est un résumé récapitulant de manière générale, les choses à faire, à éviter, les petits conseils de dernière minute etc... Je prends le cas d'un achat d'élaphe juvénile pour tous les points. * Assurez-vous que votre élaphe provient d'une animalerie compétente, d'un amateur passionné; vous avez vérifié l'hygiène dans tous les cas, vous vous êtes également assurés de la bonne santé du serpent, tant dans l'aspect physique que ses selles ou sa capacité à manger. * Votre terrarium est prêt au moins deux jours à l'avance, tous les éléments vitaux (chauffage, éclairage...) fonctionnent. Les cachettes et bacs d'eau sont présents. Vous connaissez déjà les gradients thermiques jour et nuit, niveaux de chaleur aux divers points du terrarium ainsi que l'hygrométrie générale. * Attention à la taille du terrarium, il ne doit en aucun cas être trop grand, vous devrez changer pendant la croissance, ne mettez surtout pas vos élaphes juvéniles dans leur terrarium définitif, commencez par un petit (60x30x30 maximum). * N'oubliez pas de laisser tranquille votre ou vos élaphes les premiers jours, pas de manipulations, attendez le premier repas, au moins 3 jours après l'achat. * Soyez méthodique, il est important de tenir un cahier pour vos serpents. Vous y inscrirez les nettoyages des bacs à eau, des vitres, le changement du substrat etc. Vous y noterez également les repas, la taille des proies, la fréquence voire les jours d'excréments en prenant soin de vérifier les deux premiers mois si les selles sont correctes. Vous pourrez pourquoi pas y inscrire brièvement en fin de semaine les comportements des serpents. Enfin vous marquerez les tailles et poids des serpents, les périodes de mue en calculant à l'avance les prochaines afin d'augmenter l'humidité en temps voulu ou pour pouvoir surveiller vos serpents les jours J. * N'oubliez pas que vos serpents sont stressés dans les premiers temps, l'acclimatation variant en fonction du caractère des individus. (2 jours à 2 mois). Une lampe qui s'allume brutalement, un geste brusque ou une forte vibration et vos juvéniles pourront régurgiter. Attention donc. Aucune manipulation des élaphes pendant les 48 premières heures après leur repas. S'ils ne régurgitent pas, tant mieux, mais sachez qu'une manipulation bloquera leur processus de digestion. Inutile donc de les nourrir inutilement, respectez la digestion. * Les périodes de mue varieront en fonction de la fréquence des repas de vos élaphes. Entre 21 et 35 jours pour les premiers mois en fonction de chaque serpent, les cycles ne sont pas les mêmes pour tous. La mue est un processus complexe, rendant le serpent quasiment aveugle pendant quelques jours. Ne le manipulez pas pendant cette période. Dans la nature les serpents ne se nourrissent pas pendant leur mue, faites de même. En général ils refuseront mais certains mangent tout de même. Il faut savoir que la peau perd totalement son élasticité pendant la mue. La distendre pour un repas pourrait avoir des conséquences fâcheuses pour le serpent et peut également bouleverser son cycle, il peut rater sa mue. Évitez donc. * Quand vous nourrissez vos élaphes (lavez vous bien les mains, avant, après, et surtout après avoir touché une proie!!) , il est préférable d'assister aux repas et ainsi vérifier si tout se passe bien. Les débutants en terrariophilie ont souvent du mal à juger la taille des proies et les animaleries vendant du surgelé fournissent parfois différents calibres de souriceaux dans un même sachet. Les pattes des souriceaux décongelés restent dures et fermes tandis que dans la nature, le corps encore chaud tué par le serpent est mou. Vous pourrez donc couper leurs extrémités si votre élaphe a du mal. * Les juvéniles dans la nature sont très vulnérables et sont la proie de nombreux animaux. Ne vous inquiétez pas si ces serpents généralement diurnes adultes ont des mœurs crépusculaires voire nocturnes les premiers mois. Leur croissance fera naître de nouveaux comportements. * Personnellement je déconseille de donner à manger aux serpents dans le terrarium et ce pour plusieurs raisons. - La première est un risque d'ophiophagie. Les élaphes ne se mangent pas entre elles mais une même proie attaquée par deux bouts différents et la catastrophe arrivera, l'une continuera et avalera l'autre. Les serpents, prédateurs en puissance, "déconnectent" quand ils sont face à une proie. Le temps de se rendre compte que la proie est devenue un congénère n'arrivera pas, ou trop tard. - La seconde est une habitude à prendre pour ceux qui débutent; si les élaphes ne sont guères agressives, d'autres serpents comme les boas constrictors seront d'une autre difficulté. Si vous lui donnez les repas dans le terrarium, le serpent associera pénétration de son territoire avec arrivée de nourriture. Votre main pourra en faire les frais un jour ou l'autre, prenez les bonnes habitudes tout de suite. Une petite boite en plastique que vous remettrez quelques minutes après le repas dans le terrarium fera très bien l'affaire. - Enfin, la troisième dépendra du substrat utilisé, les copeaux, terres, éclats de bois, peuvent facilement se coller à la proie, risques très dangereux pour le serpent qui les avalera sans soucis. Surveillez donc de près le repas, ou préférez l'extérieur du terrarium. * Si vous devez transporter vos élaphes, choisissez une boite en polystyrène. C'est le meilleur matériaux pour le voyage, chez le vétérinaire par ex. Il garde la chaleur, est parfaitement hermétique, évite les vibrations et plonge les serpents dans le noir le plus complet. * Mue à nouveau; il est important de vérifier l'état général de la mue et de s'assurer qu'elle est entière. L'exuvie est à surveiller en particulier à la fin de la queue du serpent. Ceci peut être très ennuyeux car le bout de mue restant agira comme un garôt, stoppant le flux sanguin, se nécrosant; le bout de queue finira par tomber. Il peut arriver également que la lunette (yeux du serpents) ne se décolle pas, essayez avec du liquide physiologique + cotons tiges ou bien sûr votre vétérinaire. * Enfin je vous rappelle qu'un serpent est un animal sauvage, ce n'est pas un animal de compagnie. Respectez-le. Ni phénomène de foire ni confident, inutile de le sortir ou le tripoter, le faire caresser comme un chien par la petite cousine aux doigts boudinés ou autre. ** Les serpents sont des animaux nobles et majestueux, les voir évoluer dans une reconstitution de leur biotope est un privilège. Je conseille à tous les passionnés débutants de s'intéresser à toutes les espèces, via Internet ou une bonne bibliothèque. Vous aurez pour les plus chanceux des bourses terrariophiles non loin de chez vous ou des associations. N'hésitez pas à vous informer sur les caractéristiques de ces animaux. Mythologies, philosophies, religions, ils sont partout... Apprenez à bien les connaître, les aimer et plus que tout à les respecter. Sources http://www.chez.com/elapheguttata
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Même s'ils ont mauvaise réputation, les serpents venimeux ne représentent qu'une minorité parmi tous les serpents. Environ 250 espèces sont considérées comme dangereuses pour l'homme, soit moins d'un dixième de toutes les espèces, et seule une cinquantaine sont potentiellement mortelles. Sécrétion du venin Sécréter du venin a d'abord été un moyen de maîtriser des proies, bien qu'ils s'en servent également pour se défendre. En général, les serpents classés comme venimeux sont ceux dotés de dents spécialisées, qui injectent du venin profondément dans le corps de leurs proies, bien qu'ils existent quelques espèces sans dents modifiées qui sécrètent du venin. Toxicité Le venin est un mélange complexe de substances chimiques variées, surtout des enzymes qui servait à l'origine à faciliter la digestion des proies. Plus ces sucs digestifs sont concentrés, plus le venin est puissant. Les principaux composants du venin sont des enzymes comme les protéases, qui détruit les tissus, la hyaluronidase, qui augmente la perméabilité des tissus (le venin peut se propager plus rapidement), les phospholipases, qui attaque les membranes cellulaires, et les phosphatases, qui dégradent divers composés chimiques. Le venin de certains élapidés marins est parmi les plus toxiques du monde, parce qu'ils mangent des poissons récifaux, qui s'échapperaient, si le venin n'agissait pas rapidement. Certains serpents ont un venin spécialisé, adapté à des proies particulières, pouvant agir sur un lézard, mais pas sur un oiseau de même taille. Parmi les serpents terrestres, le taïpan du désert Oxyuranus microlepidotus, le mamba noir Dendroaspis polylepis, et le cobra royal Ophiophagus hannah, sont considérés comme les plus venimeux au monde. Le crochet agit comme une seringue, lorsque les mâchoires se referment, le réservoir à venin situé sous le crochet envoie le liquide mortel dans le corps de la victime. Effets de toxicité Celui des nombreux colubridés contient aussi une L-acide-amino-oxydase, substances qui détruit les tissus. Le venin des élapidés terrestres et marins contient des polypeptides basiques, qui bloquent la transmission nerveuse et causent une mort rapide par paralysie du diaphragme, de telle sorte que la victime s'arrête de respirer. Quant au venin des vipéridés, il a un taux de protéases élevé, qui produit des dommages sévères aux tissus entourant le point de morsure et donc une hémorragie abondante. 1. Muscle de la mâchoire 2. Muscle compresseur 3. Fossette sensorielle 4. Maxillaire 5. Canal à venin 6. Crochet (en coupe) 7. Gaine du crochet 8. Glande à venin Mordre une proie La façon dont les serpents venimeux mordent leurs proies varie d'une espèce à l'autre. Les vipéridés ramènent vers l'arrière la partie antérieure de leur corps en une boucle en forme de S, puis se redressent brusquement pour mordre. En même temps, ils ouvrent grand leurs mâchoires et rabattent leurs crochets pour les diriger vers l'avant. Les espèces de la famille des élapidés, mordent rapidement, tandis que certaines vipères fouisseuses mordent de côté. Ces espèces, qui chassent dans des galeries étroites, ont des crochets antérieurs spécialisés qu'il peuvent faire pivoter sur le côté et faire saillir sans ouvrir la bouche. S'attaquer à des lézards Les lézards sont souvent des proies préférées des serpents opisthoglyphes, qui s'accrochent à eux pendant que le venin fait son effet. Avaler une proie morte La vipère tue sa proie avec son venin, avant de la manger. Elle avale la tête en premier, les membres se replient vers l'arrière, ce qui permet au corps de s'enfoncer facilement dans l'œsophage. Venin à action rapide Le serpent venimeux le plus long du monde, le cobra royal, sécrète un venin très puissant et se nourrit exclusivement d'autres serpents. Injecter du venin La plupart des serpents venimeux sont équipés de grands crochets, canaliculés ou sillonnés, pour injecter rapidement le venin. Ils sont situés à l'arrière ou à l'avant de la bouche du serpent. Les serpents opisthoglyphes ont besoin d'avoir une bonne prise sur leurs victimes, afin de pouvoir injecter leur venin. Ils introduisent leur proie au fond de leur bouche, puis enfoncent bien leurs crochets dedans pour faire une morsure profonde dans laquelle s'écoule le venin. Si la proie se débat, le serpent peut mordre plusieurs fois, comme s'il mâchait, jusqu'à ce qu'elle soit morte. Ces serpents ne constituent que rarement une menace pour l'homme. Les serpents protérodontes peuvent mordre une proie, puis la relâcher pour éviter d'être blesser lorsqu'elle se débat. La proie ne peut aller bien loin, et le serpent suit la trace odorante qu'elle laisse derrière elle. * Sources squamata.free.fr/
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Les serpents sont de véritables prédateurs, mais ils sont aussi considérés comme d'éventuelles proies par de nombreux animaux. Tous les serpents préfèrent éviter un conflit direct et ont recours à des stratégies défensives. Qu'elles soient passives, comme la dissimulation, le camouflage et le mimétisme batésien, ou qu'elles soient actives, en simulant le mort, en intimidant les prédateurs, en gonflant leur corps ou en faisant vibrer leur queue pour produire un son d'avertissement, ou même en projetant leur venin. Camouflage La forme du corps des serpents facilite leur camouflage. Ils peuvent facilement en changer, en s'étirant ou en se lovant, et prendre toutes les formes intermédiaires, rendant difficile pour les prédateurs de s'en faire une image précise. La plupart des serpents ont une coloration qui se confond avec la roche, la végétation ou tout autre substrat sur lequel ils vivent. Là où une espèce se rencontre dans une vaste aire de répartition géographique et que le substrat varie, il est probable que sa livrée varie aussi, ce qui explique les différences de coloration entre les populations de la même espèce. Cependant, peu d'espèces n'utilisent que la couleur pour produire leur effet de camouflage. Un serpent brun uni ne serait pas bien camouflé dans des feuilles mortes. A peu près tous les serpents ont des taches qui les aident à briser leur silhouette. Certaines espèces présentent une disposition spectaculaire de formes géométriques de différentes couleurs, qui, bien visibles sur un fond uni, font disparaître le serpent dans son habitat de prédilection. Beaucoup d'espèces à livrée cryptique ont une ligne passant entre leurs yeux pour cacher un trait qui pourrait signaler leur présence à un prédateur. Disparition Tapie dans une litière végétale, la vipère du Gabon est presque invisible, en particulier avec une lumière tamisée Livrée aposématique Certaines espèces utilisent une stratégie opposée au camouflage. Ces serpents sont vivement colorés pour avertir les prédateurs qu'ils sont venimeux. La combinaison de couleurs la plus courante est rouge, noir et blanc (ou jaune), généralement en anneaux. Les serpents de ce type sont habituellement appelés serpents corail. Tous appartiennent à la famille des cobras ou élapidés. Certaines espèces non venimeuses, les inoffensifs faux serpents corail, se protègent grâce à leur livrée aposématique. Ces serpents incluent plusieurs espèces de serpents-rois du genre Lampropeltis. Les couleurs d'avertissement ne sont pas restreintes aux serpents corail et à leurs copies. Un certain nombre de serpents du monde entier ont, par exemple, le dessous du corps vivement coloré, qu'ils exhibent en cas de menace. Mimétisme batésien Avec ses bandes rouges, noires et blanches, cet inoffensif serpent de lait ressemble étonnamment aux serpents corail, qui n'ont aucune parenté avec lui et qui sont très venimeux, ce qui lui fournit protection contre les prédateurs. Polymorphisme Les espèces de serpents chez lesquelles on rencontre deux ou plusieurs colorations, ou livrées, distinctes au sein d'une même population sont dites polymorphes. C'est une autre stratégie défensive basée sur le fait que les prédateurs se font une image des proies qu'ils cherchent. Comme une seule des formes correspond à cette image, l'autre a des chances de ne pas être vue par les prédateurs, ce qui améliore son taux de survie. Lorsque la forme la plus commune a été consommée au point d'être devenue la moins commune de deux, l'attention l'attention des prédateurs se tourne vers l'autre forme. Différentes formes Chez les espèces polyformes, au moins deux colorations, ou livrées, se rencontrent au sein d'une même population. Elles peuvent de côtoyer dans une même portée. C'est un moyen de défense servant à dérouter les prédateurs, qui ont tendance à ne reconnaître qu'une seule forme. Dissimulation Les serpents sont très doués pour se faufiler dans des espaces très étroits, comme des cavités sous les rochers ou des rondins, des terriers creusés par eux-mêmes ou d'autres animaux, des fentes rocheuses et, dans les régions habitées par l'homme, des trous dans les murs. Les espèces déserticoles, tel le céraste cornu, ont l'habitude de s'enfouir dans le sable pour éviter d'être détectées par d'éventuels prédateurs ou proies, ainsi que pour échapper à la chaleur torride du soleil de midi. Le céraste s'enfouit dans le sable, et jette du sable sur son dos. Seul le sommet de la tête restera visible. Volvation et autonomie Un certain nombre de serpents, tels le python royal et quelques boas des forêts, réagissent au danger en se mettant en boule et en cachant leur tête dans leur anneaux. D'autres dissimulent leur tête, mais dressent la queue pour détourner l'attention du prédateur et réduire le risque d'une blessure à la tête. Ces espèces ont une queue à bout arrondi, qui peut porter des motifs pour imiter la tête. Certains serpents sont même capables d'abandonner une partie de leur queue, comme le font les lézards. Les serpents sud-américains Pliocercus elpoides et Scaphiodontophis venustissimus ont des plans de fracture à travers leurs vertèbres caudales pour faciliter leur rupture. Quelques serpents africains, comme ceux du genre Psammophis et Natriciteres, font tournoyer rapidement leur corps, si on les saisit, de sorte que la queue peut se rompre même si elle est dépourvue de plans de fractures. Volvation Le python royal s'enroule pour protéger sa tête au centre de ses anneaux, sort sa tête pour vérifier que le danger est passé. Faire le mort Simuler la mort fait partie du répertoire de quelques espèces de serpents, parmi lesquelles figurent la couleuvre à collier, les hétérodons et le ringhal, ou cobra cracheur d'Afrique du Sud, Hemachatus haemachata. Le serpent se retourne ventre en l'air, la bouche ouverte et la langue pendante. Une sécrétion nauséabonde est souvent produite en même temps, qui peut renforcer l'effet en faisant penser à un corps en décomposition. C'est toutefois une stratégies risquée, car, même si beaucoup de prédateurs évitent une proie déjà morte, certains ne dédaignent pas de manger de la charogne. Feindre la mort Le serpent à nez de cochon Heterodon platyrhinos, fait le mort en se roulant sur le dos et en se tordant pour simuler l'agonie. Puis elle reste complètement immobile avec la langue pendante. Intimidation De nombreux serpents, même inoffensifs, essaient d'intimider des attaquants. Certains gonflent leur corps, produisant souvent un sifflement, lorsque le serpent force de l'air à sortir par sa trachée. Les serpents-oiseaux et le boomslang gonflent leur gorge pour faire apparaître des motifs contrastés ou certaines couleurs entre leurs écailles, les serpent-perroquets ouvrent largement leurs mâchoires, exhibant une bouche très colorée qui tranche avec leur livrée verte. Les attitudes défensives sont parfois suivies de fausses attaques, le serpent projetant sa tête vers l'avant sans toucher son ennemi. Même les serpents non venimeux peuvent infliger une morsure douloureuse, avec leurs longs crochets recourbés qui s'enfoncent profondément. Cela suffit souvent à éloigner les prédateurs, sauf les plus obstinés. Intimider le prédateur De nombreux serpents répondent à une menace en gonflant la gorge pour exagérer la taille apparente de la tête. Signaux d'avertissement De nombreux serpents sifflent quand on les dérange, mais certains produisent des sons plus insolites, comme le bruit de grelot que font les crotales ou serpents à sonnette. Ils sont dotés d'un organe bruiteur fait de plaques cornées qui s'entrechoquent lorsque le serpent agite la queue. Ce sont des restes kératinisés de l'extrémité de la queue. La première plaque du bruiteur se forme lors de la première mue du serpent, et une nouvelle plaque cornée s'emboîte sur la précédente à chaque mue. Les adultes peuvent accumuler 10 plaques cornées et plus, mais on en compte souvent que 6 ou 7, parce que la plus ancienne s'est détachée. Les vipères déserticoles d'Afrique et d'Asie utilisent aussi des avertissements sonores. Le céraste cornu et les échides ont sur les flans des écailles denticulées, comme des morceaux de papier de verre, qu'ils frottent les unes contres les autres pour produire un crissement d'avertissement. Ils se lovent en prenant la forme caractéristique d'un fer à cheval et font bouger différentes parties de leur corps dans des sens opposés pour produire ce bruit. Sonnette d'avertissement Plutôt que de gaspiller du venin en mordant, le crotale du Texas utilise d'abord son bruiteur, ou cascabelle, pour dissuader un agresseur. Il dresse sa queue et produit un bruit de crécelle en l'agitant. Crachement Les cobras cracheurs peuvent se défendre en crachant du venin. Les canaux à venin dans les crochets antérieurs ont un orifice apical si petit que le venin sort sous pression et peut être projeté à plus de 1 m de distance. Le serpent redresse la moitié antérieurs de son corps, avant de cracher. Lorsqu'ils chassent, les cobras cracheurs injectent leur venin en mordant de la même façon que les autres protérodontes. Projeter du venin Le venin projeté par un cobra cracheur est dirigé vers les yeux et les muqueuses de tout prédateur éventuel. Il provoque une douleur instantanée, mais n'est pas mortel pour l'homme. * Sources squamata.free.fr/
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La peau écailleuse d'un serpent est constituée d'écailles en formes de plaques reliées par une peau élastique, allie la flexibilité à la protection. Les écailles sont différentes selon les parties du corps qu'elles recouvrent. Chaque type a un usage particulier, qui varie en fonction de l'habitat du serpent et de son mode de vie. Les pigments des écailles donnent au serpent sa couleur et ses motifs. Fonction des écailles La peau d'un serpent est composée de deux parties distinctes : des zones épaissies, les écailles, et des zones flexibles et plus minces entre les écailles, la peau interstitielle. Contrairement aux écailles des poissons, celles des serpents ne peuvent être arrachées, mais la couche externe de la peau est régulièrement perdue pour permettre la croissance. Les écailles protègent le serpent des rugosités du sol. Elles lui fournissent aussi une défense contre les parasites, les insectes piqueurs, les petits prédateurs et ses propres proies, lorsqu'elles résistent. Les écailles peuvent faciliter la locomotion. Des aspérités, en particulier au bord des écailles ventrales, aident le serpent à s'agripper et à progresser. Les écailles contribuent aussi à minimiser la perte d'eau par évaporation. Cette propriété est importante chez les espèces déserticoles, dont les écailles fournissent une protection plus importante contre la déshydratation que celle des autres espèces, tels les serpents des forêts tropicales humides. Types d'écailles Un serpent peut avoir 3 à 4 types d'écailles sur les diverses parties de son corps, chacun ayant une forme et une fonction différente. Ecailles dorsales On les trouve sur le dos et les flancs. Elles sont en général disposées en rangées, dont le nombre peut servir à identifier une espèce. Elles peuvent être carénées, comme chez la plupart des vipères, ou lisses, comme chez les serpents fouisseurs. Ecailles dorsales Chevauchantes et triangulaires, elles forment une surface lisse. Ecailles dorsales granuleuses Elles sont petites, coniques et rugueuses, On les trouve que chez quelques espèces, qui s'en servent pour saisir des poissons. Ecailles dorsales carénées Beaucoup d'espèces ont des écailles, avec une arête, ou une double arête, médiane ou longitudinale, qui donne un aspect rugueux. Ecailles ventrales Situées sur le dessus du corps, elles sont lisses et facilitent la locomotion. La dernière, l'écaille anale, peut-être simple ou divisée. Les serpents aquatiques ont des écailles ventrales très réduites, parfois visibles seulement sous forme d'étroite arête le long du ventre, peut-être parce que ces serpents ne se déplacent pas sur des surfaces rugueuses. Ecailles ventrales Une rangée d'écailles chevauchantes, larges et courtes, toujours lisses pour faciliter la reptation sur le sol. Ecailles céphaliques Elles sont grandes et en forme de plaques chez nombre d'espèces. Elles incluent l'écaille rostale, à l'extrémité du museau, les écailles suboculaires, juste sous les yeux, et les écailles labiales, qui bordent la bouche. Certains serpents, la plupart des boas et de nombreuses vipères, ont de grandes écailles labiales, avec de petites écailles sur le dessus de la tête. Petites écailles céphaliques Le boa émeraude est l'une des nombreuses espèces de boas à avoir beaucoup de petites écailles assez uniformes sur le sommet de la tête. Grandes écailles céphaliques On les trouve chez la plupart des colubridés, chez les cobras et chez certaines vipères. Ecailles sous-caudales Elles sont similaires aux écailles ventrales, mais peuvent être simples ou divisées. Chez certains serpents, des écailles simples apparaissent par endroit parmi les écailles divisées. Ecailles sous-caudale simples Elles ressemblent aux écailles ventrales. Le dessous de la queue d'un boa à trois bandes montre des écailles sous-caudales simples. Ecailles sous-caudale divisées Des espèces ont des écailles sous-caudale divisées, mais parfois des écailles simples parmi les divisées. Couleur des écailles Les cellules qui renferment des pigments, situées dans les écailles, donnent à chaque espèce sa livrée caractéristique. Les serpents peuvent n'avoir qu'une couleur uniforme ou présenter des motifs, avec des taches, bandes ou rayures, qui les aident à se confondre avec leur environnement. Chez certaines espèces, tel le boa arc-en-ciel, la structure de surface des cellules renvoie et réfracte la lumière, créant ainsi un effet d'irisation. Certaines espèces changent de couleur au cours de leur vie. Les boas émeraudes nouveau-nés sont rouges ou jaunes, et vert au bout d'un an environ. Quelques espèces peuvent changer de ton en quelques minutes (devenant généralement plus pâles la nuit). Ecailles spécialisées Les "cornes" de la vipère à cornes, Bitis caudalis, ou les tentacules du museau de l'herpéton, Erpeton tentaculatum, sont des écailles spécialisées. Le bout pointu de la queue de certains serpents peut être enfoncé dans la chair d'un prédateur. Les serpents à queue armée ont une queue tronquée, couverte de plusieurs épines à son extrémité. Les crotales, ou serpent à sonnette, ont des écailles caudales modifiées formant un bruiteur qui peut produire des sons d'avertissement. Ecailles rostales spécialisées La vipère à cornes montrent deux protubérance des écailles rostales, à l'extrémité du museau. Ecaille caudale spécialisée Signe distinctif des serpents à sonnette, la sonnette se forme à partir d'écailles agrandies et et épaissies, dont l'enveloppe subsiste après la mue. Ecaille caudale spécialisée détaillée Les écailles forment des segments imbriqués qui se heurtent les uns aux autres quand le serpent les agite, en produisant un bruit caractéristique. Un nouveau segment s'ajoute après chaque mue, le plus ancien étant celui de l'extrémité. Ecailles modifiées Le langaha crête-de-coq, Langaha madagascariensis, offre un unique et remarquable exemple de modification des écailles céphaliques. Son museau se termine par une longue excroissance, mais, alors que celle du mâle est rectiligne, celle de la femelle est large et ornée de nombreuses petites épines, dont l'utilité n'est pas claire. Ecailles modifiées Langaha crête-de-coq mâle en haut, et Langaha crête-de-coq femelle en bas. Sources/ http://squamata.free.fr/ecailles.htm
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Vidéos de Mygales (Theraphosa blondi)
Valko03 a posté un sujet dans Mygales - Arachnides - Scorpions
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