Kalessin

Mais restent soumis à CDC et AOE, comme le reste de la faune française. Restent aussi soumis tous les serpents dont la taille adulte peut dépasser 3 mètres, à l'exception de Boa constrictor. Le Python molurus n'est pas en annexe I - P. m. molurus : annexe I/A - P. m. bivittatus : annexe II/B Eryx jaculus est soumis au CDC, car en annexe A du règlement CEE. Eunectes murinus, introduit légalement (c-a-d provenant d'un autre territoire que la Guyane Française), n'est pas soumis à l'arrêté Guyane, exactement comme Boa constrictor.

Pantherophis bairdi Phelsuma madagascarensis grandis Merci à Ramsès d'avoir photographié la dernière, il y a un bout de temps de ça maintenant (tu te rappelles ?)

Après quelques hésitations je me suis décidé à mettre en ligne mon petit élevage. Le site est encore "jeune", le contenu manque encore un peu (je vais prendre l'habitude de faire des photos aux pontes et aux éclosions maintenant).

Je ne connais pas ce magasin, je me garderais donc d'émettre un jugement, bien que j'aurais hélas tendance à te croire parce que c'est assez fréquent. J'avais cependant 2 points à souligner, Ramsès l'a fait à ma place pour le premier point. Pour le second : C'est normal pour des animaux d'annexe B. Ces animaux ont un n° de CITES par lot en provenance du pays exportateur. On peut par exemple importer 100 Python regius, avec tous le même n° de CITES. Dans tous les cas les registres entrées/sorties doivent faire apparaître exactement le nombre d'animaux concernés. Pour les animaux d'annexe A le n° de CITES est individuel.

Mille mercis ! Je vais vérifier les filières comme tu le dis. Le terrarium était plein de "toiles" (assimilées au substrat, collées aux vitres) avant que je ne le nettoie et le désinfecte, mais vraisemblablement ça n'avait pas été fait dernièrement. Je vais attendre qq jours avant de lui proposer du grillon.

Un faible pour le subocularis. C'est une espèce qu'on voit peu en élevage.

J'oubliais : Je l'ai placée dans un terra en verre de 30x30x30 cm, avec de la tourbe humide sur 2 cm, un abreuvoir, un pot de fleur retourné et un morceau de liège. Le terrarium n'est pas chauffé, il est dans ma pièce d'élevage où la température varie entre 20 et 22°C le jour et 18 à 20°C la nuit. Ca peut lui convenir ?

J'aurais besoin des connaissances d'amateur de mygale pour m'aider à en identifier une. Un de mes amis m'a amené le spécimen ce matin en me disant qu'il s'agissait d'une Aphonopelma seemani, mais sans être spécialiste je doute fortement que ce soit ça. J'ai fait une photo en la plaçant dans une boite transparente, pendant que je nettoyais son terrarium, mais le manque de lumière la rend presque inutilisable : Elle a les pattes d'un noir profond, l'abdomen noir couvert de poils rougeâtres, le céphalothorax plus clair. Des poils "roses" bordent les chélicères à leur jonction avec le céphalothorax. Au niveau comportement elle n'a pas non plus grand chose à voir avec une A. seemani : très calme, voire même indolente. J'ai vraiment du insister pour la faire descndre de la boite dans son terra tout propre. Elle a bombardé un peu au début des manipulations (je ne l'ai pas manipulé à la main je précise mais juste transvasé d'un récipient à un autre), mais elle s'est très vite calmé. Le sillon épigastrique est assez visible, ce qui me fait penser à une femelle, mais sans certitude car elle ne semble pas adulte. Je n'ai pas remarqué non plus "d'ergots" sur les tibias. En fonction de ça j'ai pensé à une Brachypelma, peut-être une B. vagans, mais je ne suis pas un "mygaleux" . Si qq'un pouvait me donner son avis... Pour l'histoire son ancien proprio est en arrêt de travail depuis un bout de temps, et la mygale était restée dans un zoo. Quand il est allé la récupérée, le terrarium était complètement sec (même l'abreuvoir), et il n'a pas pu savoir quand elle avait mangé la dernière fois. Son abdomen semble assez rebondi néanmoins. Par contre j'ai maintenu qq années un mâle B. albopilosa, et il avait quand même des réactions un peu plus vives. C'est normal qu'elle soit si calme ou ça présage du mauvais pour sa santé ?

Non très peu, sur la tête et derrière les mâchoires, mais très contrasté (mais c'est une jeune femelle). C'est un spécimen de la forme mélanique, il est assez rare de trouver en élevage des formes claires (grises ou rougeâtre). Certains éleveurs disent que des individus mélaniques peuvent engendrer des serpents de formes claires et vice-versa, j'attends donc de voir les juvéniles en espérant. Il existe aussi des formes intermédiaires entre les individus mélaniques et les individus gris.

Merci

Belle bête ! Et ses frères et soeurs étaient vraiment à tomber par terre !

Dernière arrivée : Zamenis persicus femelle. Le mâle Elaphe dione de Chine, qui grandit encore un peu : et le mâle E. dione du Kazaksthan, qui prend de plus en plus de brun alors que la femelle reste grise : un autre mâle E. dione mais de Russie :

Askook ton lampro est tout simplement à tomber par terre J'ai aussi élevé du mexicana et de l'alterna en paire sans rencontrer le moindre problème, mais comme le dit Askook ce n'est pas une généralité. A ce sujet il m'est arrivé un truc amusant (enfin si on veut). Un de mes collègues a cru m'avancer dans mon travail au magasin en remettant dans son terrarium un mâle mexicana qui venait de manger. Ce serpent cohabite avec un autre mâle mexicana depuis plus d'un an sans problème (il m'est même arrivé de les nourrir dans le terra, mais faut pas le dire). Le souci c'est qu'il n'a pas été remis dans le bon terra, mais avec des guttatus "miami" (la ressemblance est lointaine pour nous, pas pour le collègue en question). Résultat : une miami en moins dans les 30 secondes qui ont suivi .

Non, pas de CDC pour la situla. Uniquement une attestation de naissance captive. Sinon je suis d'accord pour la schrencki et la dione : deux couleuvres très actives ! Et on écrit : au temps pour moi ^^

Je tiens simplement à rappeler que le terme NAC n'a pas été inventé par les commerçants mais par les vétérinaires, et cela pour distinguer les autres animaux vus en consultation des chiens, chats et bétail. C'est vrai que le mot sonne faux pour les reptiles, amphibiens, insectes et arachnides, dont l'intérêt de l'élevage est plutôt semblable à l'aquariophilie. C'est d'ailleurs étonnant que le "grand public" conçoit parfaitement le principe de l'aquarium et n'arrive pas à y voir la même chose en terrariophilie. La relation avec des poissons est pourtant encore plus faible qu'avec nos animaux, mais personne ne demande si on touche les poissons, si ils nous reconnaissent etc. Quant au terme "nouveau", même si ces animaux sont récemment arrivés chez les vétos, je me demande combien de temps il est nécessaire d'élever un groupe d'animaux pour ne plus dire "nouveau"... Que la terrario se soit popularisée je suis d'accord, mais ça fait quand même plus d'un demi siècle qu'on reproduit des reptiles chez les amateurs.

je pense que tu veux parler de biotope (l'ensemble des élements caractérisant le milieu de vie d'organismes vivants) et non de biotype (ça c'est ce qui permet de déterminer les souches bactériennes au sein d'un même espèce).

Si c'est comme l'année dernière, ça va être la grande désillusion (année 2007 catastrophique pour ma part). Sinon, dans des conditions normales et prévisibles : - Elaphe schrencki - Pantherophis guttatus - Elaphe bimaculata "Jiangxi" et peut-être normale - Elaphe dione "Kazaksthan" - Zamenis persicus Avec un peu de chance : - Pantherophis bairdi - Lampropeltis mexicana greeri - Bombina orientalis (ça chante, ça chante bcp depuis 2 semaines)

En même temps ça va faire beaucoup de choix pour un sondage non ? Sauf si on suit la nouvelle classification Réponse personnelle : la situla. Non, la persicus. Euh non, non, la dione. Erff, pas facile...

Ben, c'est quasi-certain que c'est de la bimaculata. Désolé de la qualité je viens de le dessiner et sur la photo, visiblement il y a une suboculaire Après il suffit d'une légère déformation pour qu'une rufo passe pour une bima, mais ça plus l'aspect élancé de la tête ça fait bcp...

Pas facile d'être catégorique avec des photos. Mais vraisemblablement on dirait plus une bimaculata qu'une rufodorsata en voyant le "museau". Chez la rufodorsata il est bien plus court et rond. Le mieux serait de garder l'exuvie et de compter les écailles. Oocatochus rufodorsatus. Source : http://baike.baidu.com/

Quand on a l'opportunité d'avoir capturé l'animal le doute n'est pas permis. Cependant les rapports d'observations de faune ne sont pas toujours faites par des herpétologues d'une part, et ensuite ils n'ont pas toujours la chance d'avoir attrapé le serpent. Mais du coup j'ai cherché, et Schmidt reporte effectivement de possibles confusions entre situla et hohenackeri dans les régions douteuses telles que la Géorgie et l'Arménie. Les derniers rapports de la présence de situla dans ces régions dataient des années 1930, et ne sont pas confirmés depuis. Dans l'Atlas of Amphibians and Reptiles in Europe (SEH/MNHN, 1997) Zamenis situla n'est pas reportée dans le Caucase, uniquement Z. hohenackeri. Maintenant je ne dis pas que c'est impossible, mais dans ce cas les situla originaires de ces régions doivent avoir des exigences de maintenance plus proches de la hohenackeri que des situla méditerranéennes (notamment au sujet de la période de repos hivernale). D'où l'importance de connaître l'origine géographique des souches captives .

En Ukraine elle est uniquement limitée à la Crimée (et les observations sont relativement récentes), qui correspond aux mêmes biotopes que les autres localisation. Je n'ai pas trop fouillé, mais les observations dans le Caucase (Russie, Arménie, Géorgie) sont vraisemblablement des erreurs d'identification avec Zamenis hohenackeri taurica. Cette couleuvre ressemble beaucoup à Z. situla et a souvent été à l'origine de confusion. Z. hohenackeri est nettement plus continentale. Zamenis hohenackeri. Source de l'image : www.elaphe.info

Les conditions climatiques sont très similaires même si les habitats diffèrent : Zamenis situla affectionne le climat méditerranéen, peu humide à sec, pierreux et couvert d'une végétation arbustive. Vraisemblablement une grande partie des spécimens captifs est originaire de la côté croate (ex-Yougouslavie) et de Grèce (notamment les spécimens lignés qui proviennent essentiellement de l'île de Milos). Cette figure emblématique des serpents ratiers européens a longtemps été considérée comme une espèce délicate en captivité, essentiellement parce qu'elle était maintenue dans des conditions peu propices à son alimentation : trop chaud et trop sec. Un terrarium modérement chauffé, de type tempéré, est préférable au terrarium désertique dans lequel elle a été souvent confiné. C'est un serpent, à l'instar des autres Zamenis, qui s'alimente généralement pendant de brèves période, notamment au printemps et au début de l'été. Chez certains éleveurs, elle consomme 90% de son alimentation entre mars et juin. Quand on passe de la guttatus ou du Lampro "poubelle de table" à ce type de spécimens, on a tendance à être destabilisé. A condition d'obtenir des juvéniles sains, ce serpent n'est pas très exigeant.

Jolis animaux. Par contre je suis très surpris par la "rufodorsata". Elle ressemble furieusement à une E. bimaculata, et la photo me permet pratiquement de le confirmer. J'élève de la bimaculata, et j'ai eu souvent l'occasion d'avoir de la rufodorsata là où je travaille. Elles se ressemeblent bcp et c'est parfois pas facile de les distinguer, mais avec l'habitude on prend le coup d'oeil. La rufodorsata a un rostre bcp plus court, plus rond et moins étroit que la bimaculata. Mais ce qui est le plus frappant c'est que la rufodorsata n'a pas d'écaille suboculaire, alors que le serpent sur la photo en a une ! Pour finir, la Ferme trop a commercialisé une souche de bimaculata qui (coincidence...) a exactement le même patron de coloration que ce serpent. J'ai moi-même un trio de cette souche et je posterais une photo dès qu'elle seront réveillées. Enfin je trouve important pour toi de savoir si tu as bien une rufodorsata, parce que si jamais tu veux la reproduire ça va devenir un vrai casse-tête

A ma connaissance le phénomène de TSD (Temperature Sex Dependant) n'a pas été mis en évidence chez les ophidiens. Certains éleveurs en parlent parfois, mais sans aucune preuve comme cela a été fait chez d'autres groupes de reptiles. Shine et ses collègues australiens viennent d'ailleurs de publier encore une fois à ce sujet, montrant chez un petit agamidé (Amphibolorus muricatus) que la température détermine le sexe mais conditionne aussi de meilleures performances : les mâles 'chauds' sont plus gros et trouvent plus facilement un partenaire sexuelle, même chose pour les femelles 'froides'. Par contre des individus obtenus à faible température d'incubation (mais soumis aux hormones mâles pdt le développement), sont plus fins et ne trouvent pas facilement de partenaires sexuelles. Concernant les gutt, j'incube généralement plus bas que ce qu'on trouve généralement dans la littérature (26-27°C), et le sex-ratio obtenu est équilibré.