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Kalessin

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Tout ce qui a été posté par Kalessin

  1. Kalessin

    Sexage par departement(s)

    Je peux dans le 56, mais faut venir me voir . Sondage, éversion, lecture des entrailles, retrait du mauvais oeil (pas pour toi Askook), désenvoûtement, imposition des mains. Paiement en espèce uniquement.
  2. Kalessin

    estivation ?

    Parler d'hibernation pour des Pogona est légèrement exagéré. Et l'estivation suggèrerait une période longue d'inactivité en période chaude, ce qui n'est pas vraiment le cas pour cette espèce : simplement elle se déplace et chasse plus tard en soirée. Par contre la photopériode et les température évoluent à la baisse en hiver (donc en été chez nous), c'est ce qu'on s'efforce de recréer en terrarium. Les Pogona, en période fraîche, continuent à s'alimenter et à se déplacer, même si c'est moins que le reste de l'année, et ne restent pas léthargiques. Alors oui, les Pogonas devraient être exposés à des t° plus fraîches en été chez nous si on voulait être puriste. Mais quelle galère, d'autant qu'ils seront quand même sensibles à la variation d'éclairage extérieur pendant notre hiver, sans compter la légère baisse de t° de nos élevage à cette période. Comme ils se sont depuis longtemps 'calés' sur nos saisons, autant faire au plus simple. Pour les Uromastyx c'est différent et je crois me rappeler qu'ils estivent effectivement, mais le plus simple est de consulter l'excellent ouvrage d'Olivier Antonini .
  3. Kalessin

    Xenopeltis unicolor

    J'ai zieuter vite fait quelques sources, mais je n'ai pas encore mis la main sur qqchose de concret. Le terrarium doit comporter un substrat meuble sur une bonne épaisseur (type terreau), avec des feuilles mortes et de la mousse que l'on humidifiera légèrement. La température se situe aux alentours de 25 à 27°C. Le serpent se cachera quasiment tout le temps, mais on peut poser une vitre sur une partie du substrat pour l'observer. En captivité ce serpent accepte généralement les souris assommées, que l'on porposera à la pince à la tombée de la nuit. Source : Living Snakes of the World in colour, de Merthens.
  4. Kalessin

    Mutations et réflexions

    Je faisais le rangement des dossiers sur le PC (mais bon, je laisse tomber c'est pire que mon grenier). A la relecture de ce que j'ai écrit, on pourrait penser que je suis "anti-mutations". Ce n'est pas le cas, je m'extasie volontiers devant de belles phases même si ce n'est pas ma tasse de thé. Et je ne crache absolument pas sur le travail de sélection qui demande de la rigueur et beaucoup de patience. Simplement je trouve que beaucoup de 'terrariophiles' oublient d'où viennent leur animaux : capable de donner le prix des dernières mutations mais pas l'aire de répartition approximative du spécimen, et totalement ignare de ce qu'il y a dans leur jardin. Je préfère l'esprit naturaliste que l'aspect Tuning .
  5. Kalessin

    Cambriolage de serpents!!

    Oh oui, méfie toi de Ramsès, je t'ai déjà prévenu.
  6. Kalessin

    Résumé

    Oups en parlant des quotas, j'me suis gourré (faute de frappe, c'est 10 et pas 40 qu'il faut lire). J'édite ça . 40 est le nombre maximum de serpents, lézards et tortues que l'on peut posséder sans CDC.
  7. Kalessin

    Mutations et réflexions

    Je continue à poster les résumés. La reproduction en captivité des reptiles, dans un but commercial, date du début des années 1950. Les serpents en ont plus largement profité que les lézards, pour plusieurs raisons : le régime alimentaire plus facile à satisfaire pour beaucoup d'espèces, un engouement plus important pour cet ordre, et des progrès technologiques favorables à la détention des lézards qui sont apparus plus récemment (comme les tubes à UV-B). Comme tous les animaux détenus dans un but d'agrément, les espèces reproduites ont fait l'objet de sélection visant à en améliorer les qualités esthétiques. Ainsi les mutations génétiques intervenant sur les coloris et les patrons de colorations ont été isolées sur de nombreuses espèces, et de nouvelles mutations apparaissent chaque année chez les éleveurs professionnels. Ces mutations, appréciées par beaucoup de terrariophiles, garantissent aussi de bons revenus pour les éleveurs qui les isolent pour la première fois. Si les premières mutations observées étaient le fait de la nature, les mutations actuelles sont obtenues par un long (parfois très long) travail de sélection génétique et de combinaisons, et non à la suite d'accidents d'incubateur. Les mutations sont une affaire de goût (parfois douteux), mais ont l'avantage d'assurer la provenance captive du spécimen. Comme de plus en plus de terrariophiles s'attachent à ne posséder que des individus aux caractères esthétiques différents de la souche sauvage (ou du moins le spécimen avec la couleur la plus voyante !), les populations sauvages sont épargnées. Les mutations de couleur les plus voyantes, à part le mélanisme qui correspond à une adaptation, sont absentes des milieux naturels* parce qu'éliminées très rapidement. L'aspect contraignant de ces mutations vient de l'attraction qu'elles suscitent auprès des amateurs. Il est en effet très difficile voire impossible pour certaines espèces de retrouver des souches captives "pures" sans avoir recours à une nouvelle ponction sur les populations naturelles. Même s'il faut bien avouer que la plupart des animaux gardés en captivité par les amateurs ne fera jamais l'objet d'un programme de réhabilitation dans leur milieu, la sauvegarde d'un "pool" génétique peut être rendue plus aisée par l'implication d'éleveurs non professionnels. Cette implication s'est déjà avérée fructueuse à certaines occasions, et au vu de la vitesse à laquelle disparaissent certaines populations sauvages il est à craindre que les programmes d'élevage seront plus nombreux d'années en années. Les terrariophiles peuvent donc avoir un rôle à jouer, par leur expérience d'élevage et le suivi de leurs souches captives, qu'il serait dommage de sacrifier devant le mercantilisme ou l'effet de mode… Les reptiles, contrairement aux mammifères, possèdent plusieurs types de pigments cutanés, dont l'absence ou la sous expression caractérisent les différentes mutations de couleur. • Les mélanophores épidermiques et les mélanocytes dermiques, contiennent de la mélanine responsable de la couleur noire, • Les lipophores contiennent des pigments jaunes (xanthophores), • Les allophores contiennent des pigments rouges (érythrophores), • Les iridocytes contiennent de la guanine, responsable de l'aspect irisé de la peau des serpents. Les pigments verts et bleus n'existent pas chez les reptiles. C'est en fait la guanine qui dissocie le rayon lumineux comme un prisme, et produit le bleu par association à la mélanine, et le vert par association aux xanthophores. Le terme "albinos" en général, dans ce cas, ne caractérise plus une couleur blanche, mais un animal dont il manque un type de pigment. Un véritable "albinos" est un animal pour lequel il manque tous les pigments. Beaucoup de phases ont ainsi des noms évocateurs comme "snow", "ghost", "lavender", "amber", "hypo-tangerine" etc. L'effet des mutations de couleur sur la difficulté de maintenance en terrarium est peu documentée, mais ne semble pas avoir d'effet néfaste sur la durée de vie. Les cas de spécimens héliophiles mais chez qui les pigments foncés sont manquants sont cependant assez nombreux, il peut être difficile pour ces animaux d'assurer une thermorégulation et un comportement normaux. En fait les effets les plus pernicieux des mutations résultent de la consanguinité. Pour la fixation d'une mutation particulière, il est en effet nécessaire de croiser les descendants avec les géniteurs (back-crossing), ou de reproduire les descendants entre eux. Souvent la mutation n'est obtenue qu'à partir d'un seul couple, et les effets de tare génétique ne tardent pas à se faire ressentir (petite taille, fécondité diminuée, mortalité juvénile importante, effets tératogènes lors du développement etc.). * Il y a bien sûr des exceptions : une population albinos naturelle d'Elaphe climacophora, par exemple, est présente au Japon, où elle est intégralement protégée.
  8. Kalessin

    Résumé

    J'avais il y a qq temps condenser des informations sur la législation concernant les reptiles, à destination de la clientèle du magasin pour lequel je travaille. Laquelle se fout éperdument de ce charabia, une personne m'a même répondu "si j'ai un souci je dirais que ça vient de chez vous" . Enfin bon, je me dis que ce texte serait mieux ici, c'est un résumé de résumé. La convention de Washington (CITES) La CITES (Convention on International Trade of Endangered Species of wild flora and fauna) fut signée le 3 mars 1973, à Washington. Elle est actuellement en vigueur dans plus de 103 pays. Elle a pour objet la protection des espèces végétales et animales par la réglementation de leur commerce international, sous quelque forme que ce soit (organismes vivants, peaux, plumes, écailles, trophées, ivoire etc.) Elle regroupe les espèces concernées en différentes annexes, selon le degré de menace qu'elles supportent. L'annexe I regroupe les espèces les plus menacées, pour lesquelles un commerce serait extrêmement préjudiciable. Les représentants sauvages de ces espèces sont interdits d'import et d'export, sauf autorisation spéciale, accordée seulement dans un but scientifique. Par contre, il est possible d'acquérir des spécimens nés en captivité, à condition qu'ils soient nés de seconde génération, et accompagnés du feuillet intra-communautaire stipulant leur origine légale. Dans ce cas, ils sont soumis à la réglementation des espèces inscrites en annexe II. L'annexe II regroupe les espèces dont le commerce est possible, mais qui est soumis à des quotas en vue de garantir la bonne santé des populations sauvages. Ces quotas sont visés par les autorités scientifiques, et sont propres à chaque pays exportateur. En clair, les spécimens importés soumis à l'annexe II doivent être accompagnés d'un numéro d'identification. Les spécimens nés en captivité dans l'enceinte de la CEE sont déclassés des annexes de la CITES, à condition de fournir la preuve de leur naissance. L'annexe III fonctionne de la même manière que l'annexe II, mais ne concerne que certains pays qui ont fait appel à la CITES pour suivre l'exportation d'espèces menacées sur leur territoire. La convention de Washington ne concerne que le commerce, et n'a aucune action directe sur la protection des milieux. La réglementation Européenne Elle reprend les annexes de la CITES pour son application sur le territoire Européen, l'annexe I est dénommée Annexe C1 et l'annexe II Annexe C2. La CEE a repris certaines espèces de l'annexe II pour les placer en Annexe C1, augmentant ainsi leur niveau de protection au sein des membres européens. Le fonctionnement des annexes européennes est le même que celui de la CITES. Une autre convention est appliquée en Europe, il s'agit de la convention de Berne, signée en 1979 par les membres du Conseil de l'Europe (qui comprend la CEE, la Suisse, la Scandinavie, Chypre, la Turquie, la Hongrie et la république Tchèque, les derniers étant maintenant membres de la CEE). Chaque pays signataire doit prendre des dispositions pour assurer la sauvegarde des populations sauvages sur son territoire, la convention de Berne veillant à l'application des recommandations via un comité de surveillance. La convention de Berne n'a pas appliqué la même classification en annexe que la CITES, l'annexe I regroupant les plantes, l'annexe II les animaux. Ces annexes I et II fonctionnent comme l'annexe I de la convention de Washington, à ceci près qu'il est aussi interdit de détruire ou de détériorer intentionnellement les aires de reproduction et de repos. Cette convention veuille surtout à la sauvegarde des milieux et à la gestion des habitats naturels. La réglementation en France La protection des reptiles et amphibiens en France date d'un arrêté du 24 avril 1979. Elle interdit la capture, la destruction, la mutilation, la naturalisation, le transport et le commerce de toute l'herpétofaune française (que les animaux soient vivants ou morts). Seules exceptions : les vipères (Vipera aspis, Vipera berus) qui sont autorisées à être détruites en cas de danger, et la grenouille verte (Rana esculenta) dont le ramassage est autorisé dans le cadre d'un consommation familiale. Il est hélas déplorable de constater que certaines jugent les vipères dangereuses quelque soit l'endroit où on les trouve, et que, dans un cas général, très peu de personnes ont connaissance d'une quelconque protection sur de tels animaux. Le certificat de capacité En France, la détention, que ce soit pour la vente, l'élevage ou l'exposition au public, d'animaux d'espèces non domestiques est soumise à l'obtention du certificat de capacité. Par espèces domestiques, il faut entendre des animaux qui ont subit des pressions de sélection de la part de l'homme en vue de modifier leurs caractéristiques, et non des espèces apprivoisables. Aucun reptile ne fait partie d'espèces domestiques, la loi impose ainsi d'être titulaire du certificat de capacité dès lors que le particulier possède un de ces animaux. Cependant l'arrêté du 10 août 2004 assouplit cette loi en distinguant l'élevage amateur (élevage d'agrément) des autres types de mise en captivité. L'élevage amateur est soumis à un quota de spécimens hébergés dans l'établissement, est à but non lucratif, et ne peut pas héberger un certain nombre d'espèces considérées comme dangereuses, sensibles, menacées ou à caractère invasif. En résumant, on distinguera 3 groupes d'espèces en fonction de leur statut : Les espèces que seul le détenteur d'un certificat de capacité peut héberger : • espèces considérées comme dangereuses, c'est-à-dire : toutes les espèces venimeuses, les espèces dont la taille adulte dépasse 3 mètres (à l'exception de Boa constrictor), les chéloniens dont la largeur de bouche excède 4 cm adultes, tous les crocodiliens. • Espèces concernées par l'annexe C1 du règlement européen n° 338/97 reprenant la convention de Washington (sauf le genre Testudo et Astrochelys radiata) • Espèces concernées par les arrêtés de protection français, y compris les arrêtés concernant les DOM-TOM • Les espèces citées en Annexe II de l'arrêté du 10 août 2004 (liste en annexe). Les espèces pour lesquels le détenteur doit préalablement demander une autorisation de détention auprès de la préfecture : • Pour les reptiles, sont uniquement concernées les espèces suivantes : Testudo sp. Astrochelys radiata. Les autres espèces sont accessibles sans autorisations à conditions de remplir les quotas suivants : • Boa constrictor : 3 spécimens adultes • Espèces dont la taille adulte est inférieure à 40 cm pour les tortues, 1 m pour les lézards et 1m50 pour les serpents : 25 spécimens adultes • Espèces dont la taille adulte est supérieure à 40 cm pour les tortues, 1 m pour les lézards et 1m50 pour les serpents : 40 spécimens adultes Au delà de ces quotas l'élevage n'est plus considéré comme un élevage amateur et est donc soumis à l'obtention du certificat de capacité et à l'autorisation d'ouverture d'établissement. Le certificat de capacité est personnel et incessible, même s'il s'agit "d'une reconnaissance de compétences et non d'un diplôme sanctionné par un examen". En pratique pourtant l'obtention de ce certificat est sanctionnée par un entretien auprès d'un jury technique. L'instruction du dossier, aussi détaillée que possible, comprend une partie sur le demandeur et son expérience, et une partie sur l'établissement où s'exercera sa fonction et sur la façon de s'occuper des animaux. L'autorisation de détention est aussi un dossier à monter, mais il n'amène pas à une présentation devant une commission. Il s'agit de détailler les conditions de captivité des animaux envisagés, les modalités d'entretien et les structures d'accueil. Sans réponse de la préfecture dans un délai de deux mois à réception du dossier, la décision est réputée favorable.
  9. Super sympa tes bairdi . J'ajouterais qu'il existe deux formes naturelles chez ce serpent : celle du Texas, chez qui les adultes ont une coloration grise très irisée faisant penser à du métal (d'où le surnom de "Texas Silver Rat Snake"), et celle du Nuevo Leon au Mexique, pour laquelle les adultes ne gardent que la tête grise, le reste du corps devenant petit à petit jaune-orange. Sur la photo des parents, à priori les deux formes sont regroupées. Pantherophis bairdi, avant d'obtenir le rang d'espèce à part entière (Elaphe bairdi), était classée comme sous-espèce d'Elaphe obsoleta. C'est un serpent peu commun en milieu naturel.
  10. C'est clair qu'il a l'air gras . Mais à partir de quel poids un curtus est-il considéré comme obèse (je veux dire, on dirais de tte façon un beau boudin de porte ). Je ne crois pas que cet Ivory soit en gestation, ce n'est pas seulement le derniers tiers qui est gros, c'est tout le serpent. C'est le charme de l'espèce...
  11. Un éleveur du complex curtus, avec de belles photos : http://www.vpi.com/4VPIInventory/VPIPriceList/BloodThumbsGallery2.htm Par exemple :
  12. Kalessin

    Guyane et francais

    C'est ce qui m'a aussi été dit : le CDC reste obligatoire, car les animaux concernés font toujours partis de l'annexe 2 de l'arrêté du 10/08/04. Par contre ils ne doivent être issus de seconde génération en captivité que s'ils sont inclus en annexe A du réglement européen (même tarif que les annexe I de la CW). Maintenant reste à savoir comment les DSV vont réagir face aux extensions de capacité "Europe & Guyane" (et même aux nouvelles demandes de CDC). Mais je ne me fais pas d'illusion : peu de personnes non-capacitaires vont subitement faire un dossier uniquement pour ça, elles resteront comme avant : pas vu pas pris.
  13. Kalessin

    Elaphe qui grandit bien

    Je remets dans le post idoine les derniers arrivés : La femelle Zamenis persicus : Le mâle Zamenis situla : Le mâle Elaphe bimaculata Et la plus jeune femelle : Les persicus sont prêts à reproduire l'année prochaine .
  14. Kalessin

    mes petits protégés !!

    Très beau animaux, très bien entretenus qui plus est (je peux en témoigner, Yann a une petite pièce bien sympa pour tout ce beau monde). Moi je vous dit qu'à Hamm ou Houten l'année prochaine on monte un stand Breizh Power qui déchire .
  15. La présence de l'Elaphe longissima (Zamenis longissimus, pardon) est notée en Bretagne sud, je n'ai malgré pas mal de sorties jamais pu en voir ou parler avec qq'un qui en a vu. Mais ça se pourrait bien, au même titre que la verte et jaune que je pensais complètement absente chez nous et que j'ai capturé il y a qq mois. La tête manque cruellement sur la photo, mais des Coronella avec ce type de coloration dorsale, j'en ai capturé qq unes (mes chats aussi, hélas), il s'agissait à chaque fois de mâles, visiblement assez âgés. Quelle taille avait-il ce serpent ? Parce que les longissima juvéniles ont un patron de coloration assez distinct des adultes, évoquant plutôt une Natrix natrix, avec un collier jaune asez marqué. Natrix maura, très peu probable. Les pompiers de Lorient étaient quasi certains d'en avoir capturée une, mais il s'agissait d'une Natrix natrix. La dernière abservation d'une Natrix maura sur le littoral sud breton remonte à 1955, sur la presqu'île de Quiberon.
  16. AH zut j'ai répondu au sujet des lézards sur un autre forum . Pour le colubridé, je suis quasiment sûr que ce n'est pas une Natrix, si c'est dans la région de Quimper je dirais Coronella austriaca (sans la tête c'est difficile mais une Elaphe longissima, quoique pas impossible, est très improbable). Pour le n°30, c'est un Opilion sp (je ne sais pas lequel, néanmoins).
  17. Kalessin

    petite question

    Disons que ce n'est pas aussi commun que pour les Boïdés, mais c'est loin d'être rare, même si ce n'est pas le cas cette fois-ci. Les gutt en attrapent autant que les autres serpents dès lors qu'elles sont mises à proximité d'un "foyer" d'infection, et je peux en témoigner . J'avoue que c'est maintenant bcp plus rare de voir ça, certainement parce que ces serpents viennent principalement d'éleveurs et non plus de grossistes, mais j'avais à une certaine époque récupére un groupe de gutt et de Pituophis en bourses qui étaient littéralement infestés d'acarien (surtout les pituo d'ailleurs). Sur le stand il y avait beaucoup de varan des savanes, de regius et de Boa. Ceci explique cela certainement.
  18. Kalessin

    Vipères de France

    Oui, c'est plus sûr. Cependant la chance d'observer une ursinii en France est hélas de plus en plus mince, pour ne pas dire inexistante. Mr Baron, un monsieur très sympathique qui a passé plus de 10 ans à étudier ces vipères au mont Ventoux (un des derniers sites où elle vit), prévoyait une extinction de cette vipère en France dans les 10 ans. Et il me disait ça il y a à peu près 10 ans . Pour en revenir aux vipères, en Bretagne nous sommes assez pauvres il faut le dire : jusque récemment seule Vipera berus était susceptible de croiser le chemin des randonneurs. Depuis peu (4 à 5 ans), Vipera aspis remonte de la Loire pour montrer le bout de son nez sur la côte sud. Réchauffement climatique ? Peut-être... Pour finir, une anecdote récente, que j'espère illustrer par une photo : un de mes amis de Vannes m'a appelé pour me dire qu'il venait de trouver une Vipera berus bicéphale Visblement un juvénile, retourver mort dans son garage. Je lui ai demandé de me le conserver dans l'alcool jusqu'à ce que je puisse le photographier pour une posthume postérité. Dès que j'ai le cliché je le poste ici (et chez G. Matz aussi, il sera content).
  19. Kalessin

    Hottentotta polystictus

    Ils sont mignons à se faire la bise ces deux là . Le grillon a l'air gené mais il finira par s'y faire.
  20. Kalessin

    Elaphe qui grandit bien

    Voilà une photo de la génitrice, avec ses ocelles bien vertes cuivré : Et je les ai eu avec l'éleveur de ce site : http://www.reptilia.dk/english.htm T'inquiète pas Askook, d'ici 3 ans j'en aurais certainement à céder (d'autant que la période d'incubation de cette espèce est très courte, 13 à 20 jours) . Et puis tu vas bien te (re)déplacer en Bretagne pour venir les voir, non ?
  21. Kalessin

    Elaphe qui grandit bien

    AH ah, voilà mes dernières arrivées : un couple d'Elaphe dione. Les parents sont originaires du Kazakhstan, j'espère que les couleurs vont rester assez vives. Voilà la femelle, la photo du mâle est trop sombre : Je suis très content (il m'en faut peu).
  22. Kalessin

    Elaphe qui grandit bien

    Le dernier arrivé, pour aller avec la femelle déjà là depuis quelques temps : Voilà sa tête : J'attends avec impatience mon couple d'Elaphe dione (je viens d'avoir confirmation : mon ami me les a trouvé à Hamm ). Et puis ce que je ramènerais de Houten prochainement, bien sûr.
  23. Kalessin

    Guyane et francais

    C'est clairement une bonne nouvelle, depuis le temps que nos amis éleveurs d'oiseaux y avaient le droit nous espérions une telle décision. Le problème venait du marquage, qui peut se faire avant le sevrage chez les piafs, mais quasiment qu'à l'âge adulte pour nos animaux. Donc, bonne nouvelle ! Le souci, encore une fois, va venir de l'interprétation que chaque DDSV va faire de cet arrêté. Parce que ce n'est pas seulement l'arrêté Guyane qui est remis en place, c'est aussi l'arrêté de protection de l'herpétofaune française. En clair, des spécimens clairement identifiés NC Europe sont exemptés d'interdiction de commerce : Corallus caninus, Epicrates cenchria, mais aussi Emys orbicularis, Natrix natrix etc... En faisant le tri de la réglementation, un amateur n'a pas accès sans CDC à : - L'annexe I de la convention de Washington, - L'annexe A du règlement CEE renforçant la CITES - L'annexe II de l'arrêté du 10 août 2004 On ne parle plus de Faune Française ou Guyanaise depuis l'arrêté du 14 septembre 2006, il y a trois jours donc. Donc prenons l'exemple de Corallus caninus, ça fait des envieux. Ce boïdé est inscrit à l'annexe II de la CITES, à l'annexe B du règlement CEE, ne figure pas dans dans l'annexe 2 de l'arrêté du 10 août 2004. Donc, si le sujet est issu d'élevage, on en est au même point que pour un Morelia viridis, ou un Python regius. N'importe qui peut en avoir sans aucune autorisation, bien sûr sans dépasser les quotas. Le problème vient du "légalement introduit en France". J'aimerais réellement savoir ce qu'ils veulent dire par là. Un bon de cession, une facture, comme c'est le cas pour les animaux d'annexe II/B nés en captivité ? Ou réellement un certificat CITES (qui n'existent pas pour ces animaux, dixit le règlement européen 338/97) ? Faudra-t-il s'assurer de l'achat de spécimens auprès de capacitaire uniquement (extrêmement rares à l'heure actuelle concernant la faune française et guyanaise) ? Ou alors pourra-t-on acheter ces animaux en toute détente en bourse, à condition d'avoir un petit papier jusrifiant le NC ? Le dernier cas me parait un peu léger (n'importe qui peut faire des papiers à n'importe qui). Je suis le l'éleveur lambda (ce qui est exactement le cas). Je décide , au vu du changement de législation, d'acquérir un Corallus. A - Je ne peux pas me déplacer à l'étranger, je décide donc d'acheter en France. Je mets des plombes à trouver un capacitaire, me bats avec la DSV de mon département et doit justifier de l'origine de l'acquisition en france où cet élevage était banni jusqu'à hier. B - Je vais en bourse à Hamm (par exemple). Je trouve un sympathique éleveur Belge/Hollandais/Allemand (on ignore la suisse, trop galère c'est pas la CEE ). Cette personne me cède l'animal et sur ma demande me donne un papier certifiant qu'il est NC. Retour en France, pas de soucis -> le nouvel arrêté et la libre circulation des biens me suffisent. C - Je connais un pote en Guyane, il peut me ramener un Corallus de son jardin. Arrivé en France il imite un éleveur Belge/Hollandais/Allemand, et me fait un papier. Super content. Que veut dire exactement l'administration par "légalement introduit en France" ? Comment va-t-on discerner ce qui est NC du reste, puisque pour ces espèces le puçage n'est pas demandé ? (Ca rejoint le problème des Testudo hermanni, à la différence que pour les Testudo il est demandée une autorisation de détention, ie un mini certificat de capacité). Je vais demander ça à ma chère et tendre commission "Faune sauvage captive " et vous tenir au jus.
  24. Kalessin

    ma nouvelle protégée

    Belle motley ! Méfier vous de Ramsès et ne lui montrer que peu de vos animaux. Sinon il vient vous racketter pour avoir les plus beaux...
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