Kalessin

Suite du roman : l'ayant laissé 2 jours sans ouvrir le terra et n'y tenant plus, je regarde dans la boite de ponte qu'elle ne quittait plus depuis le début de l'après-midi : Merci ma belle ! Je vais la laisser seule pour la nuit maintenant, avant de me lever tôt demain matin pour savoir combien j'en aurais au total (les pontes donnent 2 à 8 oeufs, en moyenne 5). Il lui reste au minimum un oeuf, mais je me suis bien gardé de la toucher (la femelle j'entends, les deux premiers oeufs sont en incubation). Pour la boite de ponte, elle est petite. Je lui ai proposé 2 boites : une petite avec de la vermiculite et une plus large (mais pas trop) avec de la mousse. Elle a toujours boudé la grande. Inutile de vous dire que je suis très heureux, je souhaite simplement qu'il n'y aura pas de complications (mais je ne suis pas trop inquiet).

Non, bien sûr, mais c'est toujours de l'attente qui semble hyper longue (comme les heures au boulot). Aujourd'hui : beaucoup d'activité pour un serpent habituellement très discret. Elle a visité au moins 10 fois le pondoir, et y est restée depuis que je suis rentré (*croise les doigts*). De tte façon ma journée n'a pas été perdue : mon n-ième passage en commission me permet d'être capacitaire pour la longissima et la scalaris (en fait tout l'ancien genre Elaphe), ainsi que pour Hierrophis hippocreppis, entre autres.

Moi aussi j'attends avec impatience, c'est rien de le dire . Il y a toujours le petit film psychotique dans la tête : peut-elle faire une rétention ? Va-t-elle pondre comme une imbécile sur la plaque chauffante ? Ou n'importe où ailleurs que dans le pondoir (j'avais une lamprophis spécialiste de ce genre de conneries) ? Est-ce que j'ai imaginé tout ça en me persuadant qu'elle avait des oeufs ? Je prends une île flottante ou une crème caramel ? J'espère vous donner la suite dans peu de temps.

Un petit billet d'humeur sur ce que, je pense, beaucoup de personnes ressentent à l'arrivée des périodes de reproductions. Autant certaines périodes pénibles me donnent parfois envie de tout arrêter concernant l'élevage (maladies, problèmes techniques, voire décès d'un spécimen), et de façon cyclique, autant la période de reproductions de mes pensionnaires à tendance à me galvaniser. Déjà parce qu'il est hors de question pour moins de maintenir une espèce sans essayer de la reproduire, et puis aussi parce que c'est toujours une petite victoire et une certaine fierté de voir pointer les petits museaux dans l'incubateur. Cette année je me suis surtout focaliser sur Zamenis persicus, parce que c'est une des rares fois que j'ai un projet de repro aussi court : j'ai acquis le couple jeunes adultes. Habituellement je commence avec du juvéniles, et donc avec certaines années d'attente avant d'envisager quelque chose. Ensuite c'est une espèce peu courante que j'ai à coeur de faire reproduire. Et enfin ce que je trouve intéressant c'est qu'au moment où j'écris ces lignes je ne sais pas sur quoi ça va aboutir (d'où le stress). Petite chronologie d'un échec ou d'une réussite : - Octobre 2006 à Houten : juste quand on plie bagage un retardataire vient rejoindre un de ses amis sur le stand en face du nôtre. Ce même stand où je venais d'acquérir un petit situla. Par curiosité je regarde la boite avant même qu'il ne la pose sur la table : joie et bonheur, des persicus. Et un couple ! Pas la peine qu'il aille plus loin, je demande à les voir, et bien sûr j'embarque. La femelle est sensée être née en 2003, le mâle plus petit de 2004. - Octobre 2006, retour en Bretagne : comme on peut s'y attendre, la première étape est de voir si tout le monde va bien. Mâle et femelle sont séparés. Petit tracas : aucun ne veut s'alimenter. Bon, j'ai l'habitude pour ça, je patiente. - Novembre 2006 : toujours pas de volonté d'alimentation, mais aucun autre souci visiblement. Ce sont des couleuvres élancées mais leur état d'embonpoint est satisfaisant. Je tente le mâle avec du blanchon, yeepee il croche dedans. La femelle est réticente et ne suportte pas de me voir approcher du terrarium. Je me décide à lui proposer un sauteuse vivante et là, une vraie fusée bondit sur la proie. Un gros ouf de soulagement. L'ancien éleveur me certifiait pourtant qu'elles consommaient du vivant comme du mort, peut-être donnait-il bcp de vivant. - Décembre 2006 : il va être temps de préparer la période fraîche, mais les 2 spécimens me donnent du fil à retordre : la femelle a acepté du mort mais plus de vivant, le mâle c'est maintenant l'inverse... J'espère que le repos hivernal va leur redonner l'appétit, je me console en pensant que les Zamenis observent de longues période de jeûn pour se gaver au printemps. - Janvier 2007 : la pièce est maintenue entre 13 et 16°C, tout le monde roupille. - Mars 2007 : réveil pour tout le monde. Un bon point : ils mangent du mort à chaque repas et de façon régulière. La femelle m'inquiète un peu parce qu'elle ne prépare visiblement pas de mue post-hivernale. D'ailleurs elle ne m'a fait aucune mue depuis le départ, alors que le mâle en a déjà fait 2 sans soucis. Fin mars, le mâle sort fringant de sa mue, la femelle est terne depuis 3 semaine mais rien de plus. - Avril 2007 : un doute m'assaille : je n'ai jamais vérifié le sexe supposé de mes charmantes couleuvres. C'est pourtant pas faute de m'être déjà fait avoir. Et si j'avais 2 mâles ? Un grand moment de solitude en sortant les sondes, j'ai peur de savoir... Ouf, c'est bien ça, un couple ! La femelle ne veut toujours pas muer, alors je place le mâle avec elle sans attendre plus longtemps. Déjà on ne peut pas dire qu'ils se sautent dessus, mais plutôt l'inverse, c'est décourageant. Je vais me contenter d'espérer, mais je ne verrais auncun accouplements... Je le réintroduit plusieurs fois sans plus de succès visible. - Mai 2007 : le mâle est en fait un gros mangeur, cool. Il arrêtera de manger tout le temps qu'il sera avec la femelle, c'est plutôt bon signe. Je surveille la femelle qui prépare une mue (semble-t-il), et là, chiotte je la découvre bourrée d'acariens sans savoir d'où ça vient ! Carbyl, désinfection, stress, stress. La mue (enfin) est catastrophique, je dois l'aider. En la remettant dans son terra, elle me passe sur les doigts et je sens 3 masses distinctes qui roulent sous son ventre. Elle n'est pas spécialement grosse pourtant, mais les oeufs ont l'air alignés dans l'oviducte. Et elle ne mange plus depuis 15 jours, et est devenue très agressive. La mue a eu lieu le 16, je suis comme un gamin depuis, partagé entre lui laisser un maximum de calme et l'observation de chaque instant pour savoir si oui ou non elle est dans son pondoir... La suite plus tard.

Du même avis qu'Askook, par expérience. Le type de relation taille de terrarium-stress-croissance a été mis en évidence depuis pas mal de temps déjà : il a été montré que les serpents se nourrissaient plus facilement dans de petits espaces (NAULLEAU, L'alimentation chez les reptiles : conditions d'élevage, régimes et rythmes alimentaires, comportement liés à l'alimentation. 1990). Naulleau explique lui-même :"Ces observations qui vont à l'encontre de ce que notre idée antropomorphique pourrait suggérer, sont actuellement difficiles à expliquer d'une manière scientifique, mais les constats sont là." On pourra au moins en déduire que la plupart des serpents ont besoin de repères spaciaux assez rapprochés, et surtout un besoin de sécurité qu'ils ont souvent du mal à avoir dans de grands espaces constamment surveillés par leur soigneur.

La dernière newsletter de Herpdigest.org relate la mort d'un passionné de serpent par la morsure d'un serpent fouet australien du genre Demansia (Elapidae), considéré depuis toujours comme "peu venimeux" (comme une piqûre d'abeille, dixit les manuels). Pour les anglophones, le texte original : " 'Harmless' Snake Proves Deadly (Whip Snake, Australia) theage.com.au by, Dan Harrison, April 16, 2007 Friends of a reptile enthusiast who died after being bitten by a snake have expressed their shock that a man who knew snakes so well had been killed by a species generally regarded as harmless. Ron Siggins, 37, of Pascoe Vale, died yesterday afternoon after being bitten by a whip snake at Harcourt North, 120km north west of Melbourne. Mr Siggins was collecting scorpions with a friend at Mt Alexander about 2.30 pm when he was bitten on the finger by the snake. He bandaged his finger with a handkerchief, but later became woozy and his friend went to his car to call an ambulance. When the friend returned a few minutes later, the 37-year-old had collapsed. Mr Siggins had gone into cardio arrest by the time paramedics arrived. They were unable to revive him. Police will prepare a report for the coroner in relation to the man's death. Mr Siggins caught the snake that had bitten Mr Siggins. Bite 'like a bee sting' The snake was later identified as a whip snake, a species which is considered harmless in comparison to more venomous species such as brown snakes and tiger snakes. "You read any reptile book, they're classified as harmless, it's like a bee sting,'' said Steve Macgregor, a reptile enthusiast and friend of Mr Siggins. While the exact circumstances of Mr Siggins' death remain unclear, it is believed he may have experienced complications as a result of medication he was taking for neck and spinal injuries. Friends said he had been bitten by whip snakes in the past. "Probably what happened is he knows they're not that deadly, he's been bitten by it and didn't think much of it,'' Mr Macgregor said. Community 'devastated' Another friend, Sheryl Longstaff, said Victoria's community of herpetologists could not believe what had happened to Mr Siggins, who had been around snakes for 30 years. "It's a shock to the system ... everybody's devastated,'' she told theage.com.au. "Ron's got venomous and non-venomous snakes at home, he knows what he's doing, he knows how to handle them,'' she said. "He's got bitten by something that would normally just make you feel a bit sick and give you a bit of a headache but he's had a reaction to it.'' Mr Siggins leaves behind a wife, Helen, and school age daughters Emily and Stephanie. Ms Longstaff said the community of reptile enthusiasts would rally around Mrs Siggins and the children. "She's going to need a lot of help. She's got a lot of grieving to go through,'' she said. Snake catcher Raymond Hoser said people should not fear snakes. "All the deaths from snake bite in Australia in the past year have actually been people catching them or killing them," he said. Provided you do neither of the above, you've got basically no chance of dying from snake bite.''

Les ricains (en grande majorité) ont fait et font encore circuler bcp de photos de ce genre avec des "venomoïds" : des serpents dont les glandes venimeuses et les crochets ont été chirurgicalement retirés. De grands moments de gloire pour des abrutis...

Et Natrix aussi

Alors tu l'as retrouvée cette mue ? Jamais entendu parler de kératophagie chez les ophidiens...

Beaucoup d'autres critères sont aussi à retenir pour réduire la liste des espèces "communes". Pour être facilement trouvable, l'espèce doit être facile à vendre, donc : - Esthétiquement agréable, je crois que c'est le premier critère qui pousse n'importe quel terrario à choisir une espèce plutôt qu'une autre - de maintenance aisée : nourrie aux proies mortes, de taille gérable, de caractère placide, se contenant d'un terrarium "basique", j'en oublie bcp mais le principe est là : il faut que le débutant puisse avoir quelque succès (je ne dis pas ça de façon commercial, mais qq'un qui débute avec de la mandarina va vite se décourager hélas). - pouvoir être reproduite de façon régulière - avoir un potentiel en terme de mutation (c'est aujourd'hui un des points important, ça touche pratiquement toutes les espèces). Maintenant en reprenant ces critères et en les comparant avec les serpents disponibles (je dis serpents parce que c'est plutôt ce qui m'attire mais on peux reprendre ça pour les autres reptiles je suppose), bah force est de constater que le choix n'est plus si vaste. Quand j'ai regarder pour la première fois ce sujet, je me suis imaginé revenir à mes débuts et à essayer de me souvenir de ce que je pouvais acquérir à ce moment. Et ben, c'est quand même bcp mieux maintenant. Rappelez-vous : pas d'Internet, très très peu de livres sur le sujet, pas de bourses. Quand en 93 je cherchais de la schrencki et de la taenuria, peu de personnes savaient de quoi je parlais. La bible s'appelait "Atlas of Reptiles and Amphibians for the terrarium" (le livre rouge ) et les informations étaient pour le moins brèves. En regardant maintenant, vous pouvez trouver ces deux espèces très facilement, mais ce n'est pas seulement ça ; l'information se propage plus vite, les échanges sont simplifiés (vive l'euro !), et il suffit souvent d'un tout petit peu de bonne volonté pour trouvé l'animal de ses rêves. Je reste entièrement d'accord avec Askook sur la variété d'animaux possédés (les gutt et le regius tiendront le haut du panier pendant encore longtemps), parce que depuis quelques années déjà la terrario s'est scindée en deux : les naturalistes, curieux, pour qui la terrario reste un moyen d'observation privilégié et qui ont malheureusement peu de poids commercialement parlant (parce qu'ils s'en foutent aussi, du commercial) et les "nouveaux" terrarios (ce n'est nullement péjoratif, merci de ne pas interpréter de travers) qui ont pour beaucoup été bercés par toutes les phases tendances et publications orientées, et n'ont pas vraiment eu accès au côté "root" des terrario de l'ancienne école (vous savez, chercher des infos de maintenance dans des guides de terrains plutôt que dans des ouvrages terrarios). La parallèle avec l'aquario est assez facile à ce stade. Je ne blame aucune des deux, chacun a sa motivation (la génétique de la gutt est super intéressante par exemple, on ferait mieux de remplacer les petits pois de Mendell en cours de génétique), et force est de constater que la propagation de l'une rend service à l'autre. En prenant du recul, et sans faire un inventaire, quelques espèces très facilement dénichables maintenant qui l'était moins à l'époque : - Une grande majorité de l'ancien genre Elaphe, pour commencer - toutes les espèces de Lampropeltis - Spalerosophis diadema - Gonyosoma sp. - Rhinocheilus lecontei (un grand retour, dixit Askook) - Heterodon nasicus - les Morelia - les Pythons - les Hippocreppis (ou Hierophis) - les Dasypeltis - and so on... Y en a vraiment beaucoup. Et surtout, joie immense, ces espèces sont disponibles NC !!! A terme, sans détrôner les grands vainqueurs du marché terrario, je suis convaiqu que les espèces discrètes vont savoir se propager. Du moins mieux qu'avant : il y a toujours des gens curieux (j'espère).

A mon humble avis il faudrait remonter au débuts de la terrariophilie, au sens du terme qu'on utilise maintenant, c'est à dire aux débuts des années 70. Alors qu'en Europe (Allemagne, Pays-Bas mais aussi France, il y avait pas mal de "pointure") la terrariophilie reste confidentielle et plutôt réservée aux personnes directement en contact avec les reptiles (vivariums, labo), aux Etats-Unis elle commence à s'étendre. Les publications Européennes restent discrètes et la plupart du temps sont éditées dans des revues spécialisées, accessibles principalement par les herpétologues, pendant ce temps les américains et leur sens aigu du commerce et de la communication commencent à modeler leurs résultats pour faire de véritables 'pets' : publications vulgarisantes, travail de sélection (dès les années 60 d'ailleurs) pour améliorer couleurs et dessins, et mises en place de véritables protocoles permettant à tout à chacun de faire sa reproduction. Ajoutons à cela des serpents aisés à maintenir en captivité et prolifiques et zou ! en avant. Pendant ce temps là en Europe, la terrario n'a absolument rien à voir avec une machine commerciale : la plupart des amateurs sont des naturalistes ou herpéto qui s'échangent des reproductions, point. Du coup, on se retrouve à voir fleurir, quelques temps après, une bibliographie exhaustive et accessible (souvenez-vous des livres TFH) sur les serpents...principalement américains que nous connaissons tous ! L'amateur débutant n'a pas accès à d'autres sources de documentation (pas de net, pas de livres en français à part le guide de la terrario), et les phases commencent déjà à faire monter les enchères. Ajoutons à cela une interdiction (heureuse interdiction dans la plupart des cas) d'élever des espèces européennes, et voilà comment le choix se réduit comme une peau de chagrin. Je reste assuré que certains francais "vieille école" continuent à maintenir des espèces peu courantes, mais ces personnes se montrent peu sur la toile. Généralement ces même personnes n'ont déjà pas la même perception de la terrario actuelle et son business plan marketing endiablé.

Et s'ils trouvaient de l'eau parce qu'ils deviennent mouillés, tout simplement ? Comme nous quand on mets son pied dans l'eau quoi . Ils cherchent ils cherchent et plouf ! Ils trouvent...

Tout ce qui peut répandre l'info sur ce livre est bienvenue . Pour la petite histoire la "fabrication" de ce livre, sans bien sûr compté les 4 ans de travaux, lui a coûté la bagatelle de 21 000 €. Tu pourras mettre le nom du forum stp ? (pour ma curiosité)

Pour trouver ce livre vous pouvez soit contacter l'Auteur (coordonnées par MP), soit tenter de le trouver dans le réseau terrariophile ('la ferme trop' par exemple, ->ici, et à priori bientôt les éditions animalia).

Et aussi pour lui éviter de faire une mauvaise mue. Il arrive souvent que le serpent accepte une rpoie alors qu'il est en période de meue, et que la mue se passe mal par la suite (pas toujours évidemment). Au moins 2 raisons : - la digestion, et surtout chez les serpents qui ingurgitent de grosses quantités, mobilise bcp d'eau, - leur mobilité lorsqu'ils digèrent est réduite

Les livres traitant des amphibiens ne sont pas nombreux, ceux traitant des Urodèles encore moins, et celui là est un véritable bijou. Je vous présente ce livre d'une part parce que Jean est un ami, et qu'il lui faut un peu de publicité pour son ouvrage, et d'autre part pour saluer un travail proprement extraordinaire sur ce groupe d'animaux. On y retrouve TOUTES les espèces d'Urodèles (650 formes décrites), avec des photographies couleurs (515) et les cartes de répartitions (511 cartes), ainsi que les notes d'élevage y afférant. Même si ce n'est pas un ouvrage terrariophile - l'auteur est pourtant un éleveur mondialement connu - , la qualité de ce livre le rend indispensable à toute bibliothèque naturaliste, et les notes d'élevage sont issus d'un énorme vécu. Voilà pour la présentation, j'espère que mon enthousiasme gagnera les quelques rares intéressés des tritons et autres salamandres. Le prix est assez élevé (65 €), mais ça les vaut : plus de 370 pages d'info. Ajoutons que J. Raffaëlli a publié ceci à compte d'auteur faute de trouver une maison d'éditions pas trop frileuse, et qu'il a donc tout fait de A à Z, moi je dis chapeau . Si vous voulez des infos pour trouver cette merveille contactez-moi je ferais suivre (il distribue ses livres).

Savez-vous que les populations de poissons chat (Ameiurus melas) régressent... à cause d'un virus d'amphibien . S'il faut blamer des poissons pour leur impact sur les larves d'amphibiens parlons plutôt de la Truite arc-en-ciel et l'Omble chevalier . Citation : "En France, l'impact de l'Omble chevalier sur ses écosystèmes d'accueil n'a pas fait l'objet de travaux spécifiques à ce jour. Cependant, l'espèce appartient au groupe des Salmonidés dont l'introduction dans les lacs de montagne des Alpes et des Pyrénées est associée à la réduction des effectifs des populations locales d'amphibiens, tel le Crapaud accoucheur (Alytes obstetricans) dans les Alpes, ou l'endémique Euprocte des Pyrénées, Euproctus asper (Delacoste et al., 1997). À titre d'exemple, au début du 20ème siècle, les lacs Robert, le Robert petit, le Robert grand et le lac de l'Ourcière, situés dans le département de l'Isère à une altitude de 1998 m, étaient totalement dépourvus d'ichtyofaune, mais hébergeaient un important peuplement d'amphibiens (Blanchet, 1890 ; Piraud, 1912). En 1927, eurent lieu les premières introductions d'Ombles chevaliers et de Truites arc-en-ciel (Anonyme, 1928) et actuellement ces lacs sont totalement dépourvus d'amphibiens (Machino, 1991). Par ailleurs, l'introduction de l'Omble chevalier a provoqué dans un lac suédois la disparition d'une espèce de crevette Polyartemia forcipata (Nilsson, 1972), dans un lac autrichien, celle d'un éphémère Siphlonurus sp. et d'une daphnie Daphnia middendorffiana (Pechlaner, 1984b), et enfin, tout récemment, dans un lac de Slovénie, celle d'une espèce de copépode (Brancelj, 1999)." Source

Hum, je ne suis pas aussi certain que tous les venimeux soit aussi défensifs. Il y a de ça plusieurs années une Vipère du Gabon s'était fait tuer de la même façon par un rat au Jardin des Plantes à Paris. Et en continuant sur cette espèce je peux assurer en avoir vu plusieurs laisser le rat monter sur leur tête lorsqu'elle n'avaient pas faim. Et concernant le post en général, il y a hélas encore ce genre de con : l'année dernière encore ua magasin, un type vient me montrer son regius pire que le boa de la photo : il l'avait laisser tout un week-end avec une souris. Je lui ai conseillé l'euthanasie chez un véto mais j'ai eu du mal à lui parler tellement j'avais envie de lui rentrer dedans... J'hésitais entre lui et l'animal pour l'euthanasie en question et je crois qu'il avait compris.

Bah t'as de la chance . Sur plus d'une centaine de juvéniles, je dois dire qu'un bon tiers à poser quelques problèmes de nourrisage : ils n'acceptaient que du petit lézard.

Concernant le L. aurora que beaucoup recherchent pour sa belle ligne dorsale orange : ben cette ligne dorsale est très contrastée chez les juvéniles mais à une fâcheuse tendance à s'affadir complètement chez les adultes. Et les juvéniles sont très pénibles à démarrer aux souris (oui, un peu comme les L. fulliginosus ). C'est vrai que le capensis déchire .

Superbes animaux ! par contre je ne savais pas que c'était Charinae maintenant et plus Lichanura .

Ah ? J'ai omis de t'envoyer la facture alors, mais je vais remédier à ça dès maintenant (le paiement se fera en Lampropeltis alterna, parce que c'est toi !).

Excellent

Pour le terme extension, je vais clarifier. Il n'y a pas "d'extension Guyane", effectivement, mais j'en parlais comme quand on demande à faire un extension à la liste pour laquelle on est déjà capacitaire. Je ne suis pas censé repassé devant la commission (sauf exceptions) si je demande un extension de ma liste vers des espèces de maintenance proche. Maintenant connaissant ma commission, je me prépare quand même à justifier de mes intentions si je fais cette extension de liste.

Il y a bcp de spéculations autour des animaux phasés, c'est clair. C'est parfois plus pour se démarquer qu'une vraie appréciation des qualités esthétiques de l'animal. Un signe extérieur de richesse en terrario, peut-être. Mais je conçois que le gars qui a travaillé ses lignées pendant parfois plusieurs générations (donc plusieurs années consécutives), ne veut pas les brader non plus. Sinon il n'y aura aucune reconnaissance de ce travail, et au final pas beaucoup de motivés. Ca répond aussi à une demande.