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Meos8603

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Tout ce qui a été posté par Meos8603

  1. Salut tout le monde Après une fiche d’élevage sur le Python Vert (Morelia Viridis) je vous en propose aujourd’hui une nouvelle qui portera sur le Boa des Sables d’Afrique de l’Est (Gongylophis Colubrinus). Les informations que vous trouverez ici sont issues de plusieurs supports : sites internet, propres expériences d’élevage, ouvrages de terrariophilie et discussions avec d’autres éleveurs. Mon but sera ici d’essayer de corriger certaines inepties qui sont encore largement diffusées, notamment sur la toile. Je reste toutefois conscient que cette fiche peut être bien entendu, sujette à discussions, et qu’elle ne prétend pas tendre à l’exhaustivité concernant cette espèce. Pourtant, le Boa des Sables, en plus d’une morphologie spécifique, est considéré comme un serpent pour débutant et n’a donc jamais vraiment attiré l’attention des éleveurs. I. Généralités Serpent atypique par la forme de son corps et par celle de son nez, cet ophidien n’en demeure pas moins un serpent aujourd’hui bien représenté dans les terrariums français. Bien que relativement commun et considéré comme un serpent « facile », l’achat de ce reptile ne peut se faire sans un minimum de renseignements afin d’accueillir votre nouveau protégé dans de bonnes conditions. Il est donc important de connaître et comprendre le milieu d’origine de cette espèce ainsi que ses mœurs dans la nature. 1) Un débat taxonomique lointain et encore vivace aujourd’hui Concernant la taxonomie, cette espèce a connu de multiples changements au niveau du genre et des sous-espèces. A la base, Gongylophis Colubrinus a été appelée en 1758, Gongylophis Colubrinus Colubrinus par Linneus. Une seconde sous-espèce a fait son apparition en 1935 sous la plume de Stull, prenant le nom de Gongylophis Colubrinus Loveridgei. Néanmoins durant le XXème siècle, le genre Gongylophis disparaît et ces espèces passent alors dans celui d’Eryx, nom encore couramment donné par la communauté terrariophile française. C’est en 1989 que Taker revalide le genre Gongyglophis auquel appartient encore aujourd’hui cet ophidien, en compagnie de trois autres espèces : G. Muelleri, G. Conicus et G. Whitakeri. Il convient de préciser que cette appartenance fait encore l’objet de débat dans le monde de la recherche taxonomique. De nos jours, il existe une discussion entre les scientifiques concernant l’existence ou non de sous-espèces : - Certains affirment qu’il n’existe pas de sous-espèce mais deux localités différentes : la localité Kenya, c’est-à-dire orange et la localité Egypte, de couleur jaune - D’autres prétendent discerner 2 sous-espèces, G. Colubrinus Loveridgei, de couleur orange, et G. Colubrinus Colubrinus, la forme jaune. - Enfin des chercheurs affirment qu’ils existent une autre sous-espèce, G. C. Rufescens, une forme marquée par une robe noire très largement dominante mais clairsemée de points oranges, habitant dans le nord de l’Ethiopie. Certains affirment même qu’il s’agit d’une espèce à part entière. Gongylophis Colubrinus localité Egypte ou G. C. Colubrinus : Photo d'Hervé Reptiles Gongylophis Colubrinus localité Kenya ou G. C. Loveridgei : Gongylophis Colubrinus Rufescens : 2) Un boa d’Afrique Saharienne et Subsaharienne Gongylophis Colubrinus, serpent nocturne et exclusivement terrestre, se trouve uniquement sur le continent africain, et principalement dans deux types de climats, désertique et semi-désertique. - Carte Tirée de : http://www.les-eryx.fr.st/ Comme on peut le voir sur la carte, ce serpent fréquente deux milieux, répartis sur plusieurs pays : - Le désert, qui se caractérise par la presque inexistence de pluviométrie, et des écarts de température entre le jour et la nuit très importants, de l’ordre de plus de 20° : en Lybie, en Egypte, au Soudan, en Ethiopie (une partie) et en Somalie - La savane qui connaît une longue saison sèche à laquelle répondent deux périodes de pluies (entre mi-mars et mi-mai et entre début-novembre et mi-décembre), les températures y sont relativement plus clémentes que dans le désert mais dépassent tout le temps les 18° : en Ethiopie (une partie), au Kenya et en Tanzanie Cette répartition est à prendre à compte dans le maintien en captivité de cette espèce. Ce serpent peut donc s’adapter à ces deux milieux même si dans son article dans Reptil Mag N°44, Jonathan Dufour prétend que cette espèce ne vit pas forcément enterré au milieu des dunes de sables comme il est fait état dans de nombreux écrits, mais préfère s’abriter dans des terriers inoccupés dans des zones rocailleuses. - Température et Pluviométrie Etant donné la vaste aire de répartition de cette espèce, j’ai choisi de présenter des tableaux présentant les températures et les précipitations dans deux pays différents, l’Egypte et la Tanzanie, afin de rendre compte au mieux du climat connu par Gongylophis Colubrinus. Néanmoins, il faut garder à l’esprit que ces températures ne sont pas valables pour toutes les régions car il existe des microclimats à l’échelle même d’un pays. Températures maximum et minimum à Dodoma au centre de la Tanzanie : Précipitations moyennes à Dodoma au centre de la Tanzanie : Températures maximum et minimum à Al-Karga dans le désert au centre de l’Egypte : Précipitations moyennes à Al-Karga dans le désert au centre de l’Egypte : je n’ai pas fait de tableau car il ne pleut pratiquement pas dans le désert, mais une pluviométrie de moins 5 mm est à noter pour le mois de septembre. Ainsi comme on le voit, ce serpent s’adapte à des températures moyennes allant de plus de 40° à près de 5°. Il supporte également des changements de température énormes mais aussi moins importants, d’environ 10°. Cette mise au point permet de montrer la résistance de ce serpent et sa robustesse face aux aléas climatiques. Si l’on se penche sur la pluviométrie des milieux où vit Gongylophis Colubrinus, on constate qu’il supporte très bien l’aridité par certaines adaptations mais qu’il connaît aussi dans son milieu naturel des précipitations plus importantes. Face à ces résultats, on peut logiquement se demander si le terrariophile ne doit pas adapter ses paramètres de maintenance en fonction de la sous-espèce ou de la localité qu’il possède ? J’y reviendrai plus loin. 3) Description générale : un serpent atypique Petit boïdé trapu, cet ophidien se distingue par plusieurs caractéristiques : son écaille rostrale, ses yeux, et sa queue. Les mâles adultes atteignent entre 45 et 60 cm tandis que les femelles peuvent dépasser les 85 cm. Concernant le poids, un mâle pèse une centaine de grammes tandis que les femelles peuvent atteindre 400/500 grammes, voire davantage. Détail de la tête et du nez : Cette photo nous montre deux spécificités du Gongylophis Colubrinus. Les yeux ne sont pas vraiment situés sur le côté de la tête mais remontent un peu plus haut. Ils sont également légèrement globuleux. De plus, l’écaille rostrale est clairement distincte et avancée par rapport à la mâchoire ce qui permet à ce serpent de s’enterrer avec facilité dans le sable. Concernant la tête en elle-même, elle n’est pas bien démarquée du reste du corps, ce qui amène certaines personnes à les comparer à des vers de terre. Détail des écailles du corps : L’écaillure est relativement douce car composée de très nombreuses petites écailles. Le ventre est, quant à lui, entièrement blanc. Détail de la queue : Celle-ci est rugueuse car les écailles forment de minuscules tubercules en ligne donnant une sensation bizarre lors de la manipulation. Il est également à noter chez les spécimens adultes comme juvéniles, une importante différence de taille entre la queue d’un mâle et celle d’une femelle. 4) Les phases Comme chez de nombreux reptiles, on a trouvé dans la nature quelques gènes jouant sur le phénotype des Gongylophis Colubrinus. Il est important de connaître l’origine des animaux porteurs de ces gènes car une fois le gène « activé », il est difficile de savoir de quelle localité, l’animal est originaire. En connaissant l’origine du gène, on évite ainsi des croisements entre localités. De plus, aujourd’hui se développe aux Etats-Unis, des phases qui n’en sont pas comme le Creamsicle chez la Pantherophis Guttatus. Même si le statut taxonomique du Gongylophis C. Rufescens n’est pas clair, on trouve couramment des individus, dit phasés car avec un phénotype particulier, que l’on peut qualifier d’intergrade car issus d’accouplement G. Colubrinus avec G. C. Rufescens. - Albinos : Il existe deux souches de Boa des Sables d’Afrique de l’Est Albinos. En effet, on a trouvé pour la localité Kenya comme pour la localité Egypte, un individu porteur du gène Albinos. Je ne sais pas si ces deux souches sont compatibles entre elles mais ce mélange est à éviter afin de ne pas créer des individus « crossing ». Le gène récessif Albinos génère chez l’individu porteur homozygote, une absence de production de mélanine. Albinos de la localité Egypte : Albinos de la localité Kenya : Ces deux localités sont facilement distinguables car la souche Kenya est nettement plus colorée que celle d’Egypte. Pourtant c’est cette dernière, qui est la plus présente sur le marché. Les Albinos Kenya reproduits chez VPI (Dave et Tracy Barker) sont relativement plus rares du moins en France. - Anerythritisque : Cette phase récessive a été pour la première fois sortie par VPI (Dave et Tracy Barker) à partir d’une souche kényane. Les couleurs noir et grise caractérisent cette morph. - Snow : (Albinos X Anery) Cette phase est un combo, c’est-à-dire le mélange des deux gènes récessifs différents que l’on vient de voir : Albinos et Anery. Comme la souche Albinos égyptienne est la plus répandue, on peut logiquement se dire qu’une grande partie des individus de phase Snow, sont des crossing, un mélange de localités. - Paradox Depuis quelques années, est apparue la phase Paradox au sein des phases Albinos et Snow mais il n’existe pas à ma connaissance d’individus Paradox chez les Anery. La génétique du gène Paradox n’est pas bien connue mais cette phase se distingue par la présence de groupes d’écailles noires plus ou moins nombreux et plus ou moins étendus sur n’importe quelle partie du corps de l’animal. - Dodoma Cette phase a été trouvée en Tanzanie et se caractérise par un pattern largement réduit et un orange assez effacé. De plus, la tête n’a jamais de noir. Apparemment cette phase serait dominante. Photo tirée de Sand Boa Morphs - Paint C'est une phase récessive. Le noir est regroupé sur les flancs de l'animal créant une ligne dorsale importante au centre : - Splash La génétique n'est pas bien connue mais il semblerait que ce gène soir récessif. La couleur est concentrée sur certaines parties du corps et le blanc remonte assez haut par endroit sur les flancs. - Calico Le côté génétique de ce phénotype n'a pas été encore prouvé. Comme chez les autres animaux, des groupes d'écailles blanches sont présentes un peu partout sur le corps. - SuperStriped Cette phase n’en ait pas une mais c’est le nom que l’on a donné à la base à G. C. Rufescens. - Phases issus d’intergrades : Gongylophis C. avec Gongylophis C. Rufescens Ces « morphs » n’en sont pas vraiment mais plutôt le résultat de croisement entre des individus de couleurs différentes. Elles sont souvent issues de la localité Kenya, toujours accouplées à du G. C. Rufescens. Tiger : G. Colubrinus X G. C. Rufescens : cet accouplement donne 50% de Tiger et 50% de Stripe Photo tirée de Sand Boa Morphs Stripe : G. Colubrinus X G. C. Rufescens : cet accouplement donne 50% de Tiger et 50% de Stripe. Cette « phase » a été ensuite accouplée avec de l’Anery, de l’Albinos ou du Snow. Elle est également connue sous le nom de Pepper Striped. Photo tirée de Sand Boa Morphs Nuclear : G. Colubrinus de phase Dodoma X G. C. Rufescens : sélectionnée par Roy Stockwell Photo tirée de Sand Boa Morphs Ce petit boa africain connaît donc dans la nature deux grands types de climats et de milieux. Aujourd’hui bien représenté dans la terrariophilie sous différents coloris, ce serpent atypique fait encore l’objet aujourd’hui de débats taxonomique notamment par rapport au statut de Gongylophis C. Rufescens. Tant que ce débat n’est pas tranché, je déconseillerai fortement d’accoupler ces deux sous-espèces sous peine de voir affluer des intergrades dont la traçabilité est inexistante. Je préconiserai également de ne pas accoupler des individus jaunes avec des individus oranges là encore pour des raisons de traçabilité. Passé outre ce débat scientifique, ce boa s’élève très bien dans un terrarium dans la mesure où l’on respecte ses besoins. II. Maintien en captivité Comme tous reptiles, le Gongylophis Colubrinus a des besoins spécifiques qu’il convient de respecter pour le bien-être de l’animal. Ce serpent est facile à élever car il ne prend pas beaucoup de place, demande des installations « basiques » et est considéré comme un bon mangeur. De plus, on en trouve souvent en vente en France, chez des éleveurs amateurs comme chez les professionnels animaliers. 1) L’achat Si vous voulez bien débuter avec ce serpent, il faut déjà acheter une bête de qualité, c’est-à-dire exempt de parasites et autres maladies et s’alimentant toute seule de rongeurs décongelés. - Nés en captivité ou sauvages ? De nos jours et contrairement au Gongylophis Muelleri, les G. Colubrinus sont tout le temps issus de reproductions en captivité et c’est vers ce type de serpent qu’il faut impérativement se tourner pour éviter les déconvenues habituelles liés à des animaux prélevés dans la nature. - Professionnels animaliers ou éleveurs amateurs ? On peut subdiviser les professionnels de l’animalerie en deux catégories : les grandes surfaces animalières et les éleveurs professionnels. L’achat dans une animalerie est risqué et le prix de la bête y est souvent plus élevé. En effet, ces structures font tourner de très nombreuses bêtes issues de diverses origines avec des quarantaines plus ou moins suivies. Ce roulement peut amener les animaux à récupérer des maladies ou des parasites des bêtes voisines. De plus, vous ne pouvez connaître l’origine précise du Boa des Sables. Si vous souhaitez vraiment acheter dans ce type de structures, faites le tour de tous les terrariums pour voir si ceux-ci sont bien entretenus. N’hésitez pas également à poser toutes les questions possibles et imaginables au titulaire du CDC Reptiles du magasin. Chez un éleveur professionnel, en général, vous êtes sûr que le serpent se nourrit correctement car la majorité d’entre eux font des fiches de suivie de prises de nourriture et de mues pour chaque animal. Vous pouvez également voir les parents, cela vous permet notamment de connaître la taille de l’animal adulte. Enfin, vous pouvez acheter un Gongylophis Colubrinus chez un éleveur amateur qui vend des boas issus de sa reproduction personnelle ou qu’il a acheté mais qu’il revend pour diverses raisons. Le prix y est généralement moins élevé que chez un professionnel car l’amateur n’a pas de charges à payer. Comme chez les éleveurs professionnels, vous pouvez voir les parents et questionner l’amateur sur ses conditions de maintien. Ce que j’ai marqué au dessus n’est pas une règle générale. Vous pouvez tomber sur de bonnes animaleries, comme sur des éleveurs amateurs ou professionnels qui vous vendront des animaux non démarrés, porteurs de parasites, mal nourris... C’est à vous, après vous êtes bien renseignés avant votre achat, de juger de la qualité de la personne et du boa que vous avez en face de vous. - Juvénile ou adulte ? Acheter un sujet adulte ou juvénile n’est pas une question fondamentale mais chaque stade a ses avantages et ses inconvénients. Chez les juvéniles, le bon côté, c’est que vous allez avoir le plaisir de voir grandir votre serpent et de l’amener jusqu’à sa taille adulte, ce qui disons le, est vraiment gratifiant. Durant ce laps de temps, vous allez apprendre à le connaître et à juger son caractère ainsi que son comportement. Vous allez également pouvoir vous-même l’habituer à tolérer davantage la manipulation. L’inconvénient des juvéniles, c’est qu’ils sont plus fragiles que les adultes, supportent moins bien vos erreurs, et ne sont parfois pas forcément bien démarrés. De plus, il existe toujours un taux de mortalité juvénile, certes très faible mais qui existe quand même. Avec un adulte, vous disposez d’un animal s’alimentant déjà bien, prêt à la reproduction et nettement moins fragile qu’un juvénile. Néanmoins, vous ne connaitrez pas vraiment son caractère, ou du moins, vous aurez les plus grandes peines à le changer. - Le prix ? Le prix est à voir en fonction de la provenance (animalerie, éleveur professionnel ou amateur), mais également de la phase, du sexe et de l’âge de l’animal. Comptez 50-75 € chez un amateur pour un juvénile classique, et 99€ chez un professionnel. 2) Le terrarium Vu la taille du serpent, celui-ci ne demandera pas de grandes installations et même les éléments nécessaires au fonctionnement du terrarium seront réduits au minimum. - Terrarium pour juvéniles : Concernant mes juvéniles, je les élève dans une Breeding Box de chez ExoTerra de 30cm sur 19,5 cm. Je mets une couche de sable de très faible granulométrie sur 3/5 centimètres de haut. J’ajoute également une petite soucoupe de pot de fleur avec un trou, à moitié enterré dans le sable, histoire qu’ils aient une petite caverne. Comme bol d’eau, j’utilise un petit ramequin, également quelque peu enfoncé dans le sable. Pour chauffer, je mets un petit tapis chauffant en dessous, branché sur un programmateur l’allumant environ 14h par jour. Exemple d’une fauna box adapté à un juvénile : - Terrarium pour adultes et sub-adultes Mes adultes sont logés individuellement dans des ExoTerra de 45*45*45* cm. Si cela est largement suffisant pour le mâle, un terra de 60*45*45* cm serait un plus pour la femelle. Le substrat est là encore du sable de très faible granulométrie sur 5 cm mais je dois prochainement en rajouter pour atteindre le maximum possible, c’est-à-dire au niveau de l’aération basse sur la face du terrarium. L’aménagement du terrarium se compose d’un bol d’eau assez bas, d’une cachette moyenne placé sur le point chaud et adapté à la taille du serpent ; et de quelques branches, histoire de parachever le décor. Chaque terra est chauffé par un tapis chauffant collé sous la vitre et là encore, il est connecté à un programmateur pour un allumage en 8h et 22h. Terrarium d’un adulte : 3) Le chauffage Comme dit plus haut, j’utilise uniquement des tapis chauffant pour chauffer mes terrariums. Néanmoins, je pense qu’une lampe de 50W branchée dans le terra (avec une protection) ne peut pas faire de mal à une femelle gestante. Cela lui permet de mieux chauffer son corps et donc de favoriser le développement des futurs jeunes. Concernant mon point chaud, celui-ci est à environ 33°. La nuit, je n’ai aucun système de chauffage en route laissant ainsi le terrarium redescendre à température ambiante. Si l’on étudie les températures que rencontrent ces animaux dans la nature, on peut logiquement en déduire que la localité Orange et la localité Kenya ne vivent pas aux mêmes températures qu’elles soient diurnes ou nocturnes. Il serait peut-être bon de tenir compte de ces différences afin de chauffer différemment les animaux en fonction de leur origine. Ainsi pour la localité Egypte, la température devrait approcher les 35/40° la journée pour descendre à température ambiante la nuit, tandis que pour la localité Kenya, le point chaud devrait tourner autour de 30° pour redescendre à température ambiante la nuit. 4) L’hygrométrie Je n’ai aucune idée de mon taux d’hygrométrie dans les terrariums de mes Gongylophis. En fait, à partir du moment où vous prenez une petite gamelle d’eau et que vous ne la placez pas au point chaud, votre taux n’a pas l’occasion de monter excessivement. Je la relativiserai quelque peu la prétendue fragilité de ces serpents à une hygrométrie trop élevée car comme on l’a vu plus haut, la localité Kenya connaît dans la nature deux saisons des pluies. 5) L’éclairage Hormis pour une femelle « gestante », je ne préconise pas de système d’éclairage à partir du moment où votre pièce accueillant le terrarium, est éclairée normalement. Faites attention à certains vendeurs en animalerie essayant de vous vendre des néons avec UV. Quelque soit l’intensité de ceux-ci, ils sont inutiles, voire dangereux pour ce boa, comme pour la très très grande majorité des serpents. 6) Le nourrissage Ce serpent est un constricteur, c’est-à-dire qu’il étouffe ses proies entre ses anneaux. Il chasse en général, le museau légèrement en dehors du substrat afin de sentir les proies passer avec sa langue. Vous retrouverez ce phénomène dans votre terrarium. Je nourris mes Gongylophis Colubrinus toutes les semaines de proies de taille adaptée. Les juvéniles ont droit à des rosés de souris. Les sub-adultes ont des blanchons, puis des sauteuses. Enfin, mon mâle adulte mange une sauteuse par repas, tandis que ma femelle mange une souris adulte toutes les semaines. Il est inutile voire risqué, de donner des proies trop grosses à ces ophidiens car ils ont une capacité d’ouverture de la mâchoire, un peu plus faible que les autres serpents. Tous mes serpents sont nourris en dehors du terrarium, dans une boîte en plastique prévue à cet effet. Certains parlent de l’existence d’un risque d’occlusion intestinale si l’on nourrit son serpent dans le sable. Je pense que cela peut se produire si l’on met du sable avec une grosse granulométrie comme celui utilisé en aquariophilie mais si vous mettez du sable très fin, je ne pense pas que ce problème puisse subvenir. En effet, sinon comment ce boa survivrait dans la nature ? 7) Une espèce dénuée d’agressivité ? Dans de nombreux ouvrages et fiches d’élevage, il est clairement indiqué que le Boa des Sables d’Afrique de l’Est est dénué d’agressivité et qu’il existe « très peu d'individus mordeurs ». Je relativiserai un peu ces propos même s’il est clair que nous ne sommes pas en présence d’un grand prédateur du genre humain. En effet, sans dire que c’est un serpent agressif, je dirai plutôt que chaque serpent possède son petit caractère. Sur les quatre Gongylophis que je possède, deux sont clairement agressifs, n’hésitant pas à mordre et à se débattre vigoureusement à chaque manipulation. Ma femelle adulte était mordeuse au départ mais après quelques mois de manipulation j’ai réussi à la calmer même si elle reste lunatique. Elle est redevenue joueuse lors de la première, et pour le moment unique, saison de reproduction. En effet, comme chez les Boa Constrictor Imperator, une fois pleine, elle est devenue agressive et à mis environ deux mois à retrouver son calme. Je n’ai qu’un individu vraiment placide. Après discussions avec des amis éleveurs en possédant également, j’ai pu constater que chez cette espèce, même si le nombre d’individus calmes est dominant, certains peuvent être joueurs. Pourtant avec une manipulation régulière, mais sans être trop stressante pour le serpent, bon nombre d’individus se calment. J’ai bon espoir de ramener ma femelle Gongylophis C. Rufescens dans le droit chemin. Le Boa des Sables d’Afrique de l’Est est donc un serpent dont le maintien est simple et ne demande pas une réelle expérience en terrariophilie même si comme toujours avec les reptiles, il faut faire preuve de sérieux dans la maintenance, notamment afin d’avoir la chance un jour de voir ses serpents se reproduire. III. Reproduire des Gongylophis Colubrinus Reproduire ses serpents est toujours une fierté pour un éleveur car cela témoigne du bon maintient de ses animaux. Le Gongylophis Colubrinus est un serpent réputé simple à reproduire. D’après les témoignages que j’ai recueilli sur internet, de nombreuses personnes arrivent un matin et trouve les petits de cet ophidien ovovivipare, un peu partout dans le terrarium sans savoir réellement ce qu’ils ont fait et ce qui s’est passé pendant tout le cycle reproducteur. Je dirais que ce dernier est la principale zone d’ombre de l’élevage de ce serpent, obscurité renforcée par des fiches d’élevage faisant toujours la même erreur à propos de l’hibernation. Je précise également que je n’ai moi-même pas été au bout de ce cycle reproductif car cette année ma femelle a mis bas un mort-né et deux slugs. Néanmoins, les observations et les vidéos réalisées durant la gestation et après la parturition sont très intéressantes et n’ont jamais été abordées à ma connaissance dans une fiche d’élevage française. 1) Le sexage Bien entendu avant de vouloir reproduire ce boa, il faut s’assurer que l’on dispose bien d’un couple. Plusieurs techniques peuvent être utilisées afin de déterminer le sexe de votre reptile. - Eversion des hémipénis : L’éversion des hémipénis consiste à faire sortir les organes reproducteurs des animaux par une pression au niveau du cloaque. Si c’est un mâle, les deux hémipénis sortent et sont facilement visibles. Pour une femelle, rien n’est visible ni irrigué par des vaisseaux sanguins. Cette technique vaut surtout pour des juvéniles et encore vu la taille elle reste un challenge.Les adultes sont quant à eux, capables de se contracter et d’empêcher la saillie des hémipénis. - Le sondage : Le sondage est l’autre technique couramment utilisée pour déterminer le sexe des serpents en terrariophilie. Il consiste à introduire dans le cloaque en direction de la queue, une sonde. Si celle-ci s’enfonce d’une dizaine d’écailles, on est en présence d’un mâle. Au contraire, si la sonde n’arrive qu’au niveau de 3 à 4 écailles, c’est une femelle. - Divers indices : Les deux techniques précédentes comportent un risque pour l’animal si elles sont mal exécutées. C’est pour cette raison que je tiens à préciser d’autres techniques ou plutôt des indices qui peuvent se révéler assez fiables. La taille de l’animal adulte peut facilement permettre de définir le sexe, la mesure où le serpent a été correctement alimenté depuis sa naissance. En effet, un mâle avoisine les 100 grammes alors qu’une femelle peut dépasser les 500, autant dire que l’erreur est difficilement réalisable. Si vous êtes en présence de juvéniles, il faut se référer à un autre indice qui marche chez les adultes comme chez les bébés et qui est sans aucun risque : comparer la taille des queues. En effet, les femelles Gongylophis Colubrinus ont une queue très courte mais assez trapu au contraire des mâles où celle-ci est longue et assez fine. Si c’est plus difficile à voir chez des juvéniles, avec un peu de pratique, on arrive très facilement à déterminer le sexe de l’animal dans la mesure où l’on dispose dans sa portée d’un mâle et d’une femelle. Cette technique rend donc inutile les techniques d’éversion et de sondage. Photo comparant la queue d’un mâle à gauche et d’une femelle à droite chez des adultes : 2) La question du poids et la primiparité Le poids est selon moi, un facteur capital avant de mettre à la reproduction vos deux Boas des Sables d’Afrique de l’Est. Un mâle peut-être sexuellement mature après son deuxième hiver lorsqu’il atteint un poids d’environ 75 grammes. Pour une femelle, je conseillerai d’attendre 250 grammes, poids qu’elle égale durant après son troisième hiver. A la base, on m’avait conseillé 160 grammes mais vu le résultat de ma portée, je pense que ce poids est bien trop faible pour qu’une femelle assure sans problème, une portée. Néanmoins, j’ai remarqué en suivant avec attention les quelques naissances de Gongylophis Colubrinus sur les forums, que cette espèce est sujette un peu plus que les autres, au phénomène de primiparité. Durant leur première saison de reproduction, elles font souvent un petit nombre de bébés, autour de cinq alors que durant la seconde saison, ce chiffre grimpe facilement autour de quinze petits. 3) Cyclage ou non cyclage : La principale erreur des fiches d’élevage sur internet Avec la question du cyclage, nous touchons le gros point faible des articles et fiches d’élevage française. En effet, il est répété partout que même si une période d’hibernation n’est pas obligatoire pour obtenir une reproduction, on peut quand même placer ses serpents 10-12° pendant deux mois. Or comme on l’a vu dans la première partie sur le climat, ces reptiles ne connaissent jamais ces températures pendant deux mois entiers que ce soit pour la localité Kenya ou celle d’Egypte. Certes, ils peuvent subir de telles températures pendant quelques jours, ou juste pour la nuit, mais jamais pendant deux mois complets. Mon couple provient d’un éleveur qui a essayé cette technique une année sur un couple pour se retrouver au final avec deux cadavres. Afin de connaître le climat que rencontrent les Gongylophis Colubrinus dans leur hiver africain, il est nécessaire de se reporter sur les tableaux de température de la première partie. Ainsi les spécimens de localité Kenya subissent des températures allant de 24° pour la journée à 15° la nuit. Quant aux serpents de la localité Egypte, la température de jour avoisine les 22°, pour 5° la nuit. Si l’on regarde ces températures, on se rend compte qu’elles sont difficiles à mettre en place chez soi, surtout pour les boas originaires du désert. Personnellement, je compte laisser mes serpents issus du Kenya à température ambiante pendant trois mois (du 1er décembre au 1er mars) sachant que dans ma pièce en hiver, il y règne à peu près 22° la journée pour 18-19° la nuit. Darren Boyd de son côté propose une température de 21° pendant deux mois. 4) L’accouplement Concernant l’accouplement, il n’y a rien de réellement particulier. J’ai placé mon mâle le 10 avril 2011, dans le terrarium de ma femelle. Dès le 11 avril, j’ai pu constater un lock. C’est d’ailleurs le seul que j’ai pu constater. Le mâle a été en contact deux fois durant cinq jours avec la femelle, avec un intervalle de sept jours entre les deux rassemblements. J’ai dû remettre le mâle un mois après aux alentours de la mi-mai sans constater d’autres accouplements. Photo d’un accouplement de Gongylophis Colubrinus de la localité Kenya : notez la différence de taille entre le mâle et la femelle : 5) La gestation La gestation est une période critique pour la femelle. Celle-ci doit être dans les meilleures conditions possibles afin de développer au mieux les futurs boas. Mon mâle ayant pris ma femelle le 11 avril et ma femelle ayant mis bas le 16 août, la gestation a donc duré 127 jours. Selon la chaleur apportée à la femelle, la durée peut varier entre 4 à 6 mois. Je conseille afin d’éviter tous problèmes durant la gestation, d’augmenter le point chaud de la femelle à 35° par l’utilisation d’une lampe de faible puissance (30/50W). Avec les Gongylophis Colubrinus, comme avec de nombreux Erycinae, on ne peut se fier à l’arrêt de l’alimentation pour juger de la réussite des accouplements. En effet, les femelles peuvent arrêter de s’alimenter une semaine plus tard, pour reprendre deux semaines plus tard sans être gestante. Quelques indices vous permettent de savoir si votre femelle est pleine : - Un changement de caractère : plus de nervosité - Un embonpoint sur le dernier tiers du corps, très visible de profil - Des vagues sur les flancs sur le dernier tiers du corps - La recherche de chaleur : la femelle passe le plus clair de son temps sur le point chaud Durant la gestation, il faudra avant tout veiller à nourrir la femelle avec des proies plus petites qu’à l’accoutumer. L’autre point capital pour une bonne gestation, c’est de laisser au maximum, tranquille la femelle. 6) La mise-bas ou parturition - Les jours précédents Contrairement à d’autres espèces, il ne semble pas exister de mue de pré-ponte pour cette espèce. Manquant d’informations à ce sujet, je précise tout de même que ma femelle a fait sa dernière mue avant sa mise-bas, le 07 juin 2011. Sur la fin de la gestation, on voit clairement la portée descendre au niveau du cloaque. Quelques jours avant de donner naissance à des petits déjà formés, la femelle devient de plus en plus active, faisant continuellement le tour de son terrarium. Certains éleveurs mettent une boîte humide avec de la sphaigne à l’intérieur pour aider la femelle à mettre bas. En effet, il a été constaté que chez certaines espèces de Boa, les femelles ont tendance à mettre bas lorsqu’il pleut afin d’effacer les odeurs présentes sur les nouveau-nés et sur la femelle. - La mise-bas : La parturition se déroule en général au petit matin et plus rarement l’après-midi. Les contractions qui aident à expulser les petits sont clairement visibles sur le corps de la femelle. Cette dernière lève sa queue pratiquement en angle droit par rapport à son corps. Les bébés sortent un par un ou par grappe. Ils sont encore enveloppés de la membrane de l’œuf où ils se sont développés dans le corps de leur mère. Ils s’en extraient rapidement mais gardent pour quelques jours leur cordon vitellin. Certains n’ont pas fini de résorber leur sac vitellin, chose qu’ils feront dans les premiers jours de leur vie. Vidéo de contractions de ma femelle Gongylophis : https://www.youtube.com/v/shiR9d7JoDk - Les slugs et morts nés : entre survie et instinct maternel Pour ma première année de reproduction, je n’ai pas eu de petits en vie. Pourtant j’ai quand même pu assister à deux phénomènes que l’on voit rarement en terrariophilie : c’est-à-dire une femelle mangeait un slug, et essayer de faire bouger son petit, malheureusement mort. En effet, ma femelle m’a fait deux slugs, dont un qu’elle a ingéré afin de reprendre des forces suite à cette épreuve. Vidéo de ma femelle mangeant un slug : https://www.youtube.com/v/KLx2QUxWDt0 Les deux œufs non fécondés ont été accompagnées par un petit qui n’était pas assez formé et qui était mort à la naissance. Néanmoins, j’ai pu assister à ce qu’on pourrait considérer comme un instinct maternel. En effet, la femelle a essayé de faire bouger le sac renfermant le petit et elle a également mis de petits coups de dents dedans, pour certainement réveiller le petit. Son petit manège a duré presque trois heures. Le lendemain matin, elle avait également avalé son petit. Vidéo de ma femelle essayant de réveiller son petit : https://www.youtube.com/v/lWXUIq0ZC5U - La femelle après Après la parturition, la femelle est considérablement amaigrie. Il va lui falloir quelques temps avant de retrouver un bon caractère mais aussi ses formes. J’ai remarqué chez la mienne que durant deux ou trois semaines suivant la parturition, elle présentait encore une petite masse sur 5/10 cm en remontant du cloaque. Apparemment rien d’anormal là dedans, il est possible que ce soit du liquide issu de sa gestation. Ce dernier est ensuite éliminé avec les selles. Photo comparant deux femelles : à gauche, une encore gestante et à droite, une venant de mettre bas : 7) L’élevage des jeunes Les nouveau-nés mesurent une vingtaine de centimètres pour une petite dizaine de grammes et sont logés dans un terrarium pour juvénile décrit plus haut, même si je conseille de les garder sur sopalin humide tant qu’ils n’ont pas fait leur mue ou résorber leur sac vitellin. Ils rentrent rapidement en mue après leur naissance. Une fois celle-ci passée, on peut commencer à tenter le nourrissage, qui apparemment se déroule sans trop de problèmes à partir du moment où la proie est adaptée à la taille du boa et posée dans une petite boîte. Il serait plus facile des les démarrer avec du vivant avant de progressivement les passer au fraîchement tué, puis au décongelé. IV. Bibliographie et forums 1) Bibliographie - Boyd Darren, « Kenyan San Boa », Reptiles, Volume 16, N° 5, May 2008, p. 28-31 : article court mais intéressant et prenant à contre-pied les articles français notamment en matière de reproduction - Dufour Jonathan, « Histoire naturelle et élevage du boa des sables d’Afrique de l’Est (Gongylophis Colubrinus) », Reptil Mag, N°44, Avril-Juin 2011, p. 39-41 : article sommaire mais une bonne base sauf pour la partie « Reproduction » n’apportant absolument rien - Gérard Philippe, Hussard Nicolas, Rosselle Stéphane, Savarin Philippe, Dr Schilliger Lionel, Atlas de la Terrariophilie : Les serpents, Volume 1, Animalia Editions, UE, 2003 : j’ai la 1ère édition où la fiche d’élevage comporte les mentions très discutables de « pas de spécimens agressifs » et « repos hivernal d’environ deux ou trois mois à 10 et 12° ». - Walls Jerry, Boas rosy and ground, Editions TFH : livre malheureusement non consulté 2) Forums et sites internet - Forums : il n’existe aujourd’hui pas de forums traitant uniquement des petits boas, j’ai trouvé mes informations sur divers forums comme Absolut Regius, Le Monde des Reptiles, Terra Boidae… - http://www.les-eryx.fr.st/ : bon petit site sur les Eryx et Gongylophis en général malheureusement pas totalement terminé - http://www.sandboapage.com/index.html : site complet même si quelques approximations - http://www.kingsnake.com/sandboa/colubrin.html : page courte mais intéressante notamment concernant les phases - http://www.sandboamorphs.com/#! : super site d’un gars vraiment sympa - http://www.sandboamorphs.blogspot.com/ : son blog Voilà pour cette nouvelle fiche d’élevage, j’espère qu’un peu plus de monde s’intéressera à ce boa qui le mérite vraiment. Je me répète, mon exposé est ambitieux mais forcément sujet à toutes critiques ou rajouts d’expériences qui ne peuvent qu’être bénéfiques. Je rappelle également qu’avant de prendre un reptile quel qu’il soit, il est capital de bien se renseigner avant de l’acheter.
  2. Meos8603

    Ma pièce à reptiles

    Merci pour la pièce. Concernant le fait de placer les rongeurs avec les serpents, j'étais pas très fan non plus au départ mais je n'ai pas vraiment le choix ^^ Néanmoins, ça fait 6 mois que c'est comme ça et aucun problème de manipulations (faut dire que je les nourris dans des boîtes à part) ni aucun problème de jeun donc ça se passe à peu près bien de ce côté là ^^
  3. Salut tout le monde Maintenant bien installé dans mon nouvel appartement, je vous présente ma pièce consacrée à mes reptiles. Elle comporte 2 terrariums en bois de 120*50*50, 5 Exoterra 60*45*60*, 6 de 60*45*45*, 1 de 45*45*60*, 4 de 45*45*45*, 2 de 30*30*45*, un rack de 24 places et 2 petites boîtes pour loger d'autres titis. Vu de l'entrée : la table basse au milieu me sert de plan de travail La première batterie : Le rack : Les terrariums des Viridis sur le rack : La batterie d'Exo Terra (la fauna dans le terra en bas à droite sert de boîte de ponte à la femelle Gutt qui s'y trouve et n'est donc normalement pas présent) : L'incubateur et les boîtes sur la batterie d'Exo Terra : Les rongeurs dans le placard : Il me reste encore quelques terrariums à améliorer au niveau du décor. Il faut également que j'achète des thermostats pour chaque terrarium. Je compte également passer toutes mes rongeurs dans des cages labos. Je dois aussi faire le tri du matos ainsi que des boîtes que j'ai et qui ne me servent à rien. Donc encore un peu de boulot pour que tout soit parfait
  4. Perso j'utilise cette technique mais pas par bain. Je prends tout simplement un sopalin contenant de l'huile d'olive et je laisse le serpent passer dedans. Je fais ça 3 jours de suite et je passe les installations au parapoux en spray que je nettoie après. Perso je n'ai eu des acariens qu'une seule et unique fois sur un serpent en "vacance" chez moi que j'avais isolé et qui était au début de son infestation, donc je ne suis pas non plus un expert de cette technique. Néanmoins, résultat garanti en 3 jours pour un serpent faiblement parasité.Un peu plu si l'animal en a plus. La première fois vous enlevez peu d'acariens mais la seconde, c'est du massacre, et la troisième normalement y a presque plus rien. Quelques petites précisions par rapport à ce qui a été dit : - apparemment il ne faut utiliser que de l'huile d'olive : un éleveur m'avait dit qu'il avait passer un autre type d'huile (arachide si je me souviens bien) et cela avait arraché des écailles au serpent ^^ - cela ne noie pas les acariens mais ça les étouffe car il ne faut pas essuyer le serpent après mais le mettre tout simplement dans une boîte ou un terrarium de quarantaine. L'huile va progressivement s'enlever. - effectivement pour un serpent de plus de 2m, on doit commencer à s'amuser, et dans ce cas, un bain peut-être pas mal - je n'ajoute rien d'autre que de l'huile, pas d'eau, rien... - concernant un possible effet d'addiction, je n'en ai jamais entendu parler pour un serpent, moi-même le titi n'a eu aucun problème particulier dans son comportement ou dans sa façon de se nourrir.
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