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Anti-Spéciste II

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À propos de Anti-Spéciste II

  • Date de naissance 16/06/1978
  1. Sans vouloir être pessimiste, cette petite vidéo ne réveille pas grand chose, à mon avis, même si l'effort est louable. Par contre, un film célèbre, qui a reçu plusieurs récompenses à divers festivals, et qui est reconnu par des dizaines de milliers de gens pour les avoir réveillés, leur avoir offert une meilleure appréhension des conséquences de leurs propres actes, c'est Earthlings : http://en.wikipedia.org/wiki/Earthlings_%28film%29 Il apporte énormément d'informations sur la situation actuelle. Il est disponible en ligne ici : (attention aux âme sensible, la vidéo peut choquer - Marlène) Son seul défaut, c'est que, même si tous ceux qui l'ont vu le conseillent, il est très dur à regarder en entier, qu'il vaut donc mieux le regarder avec quelqu'un plutôt que seul, et que donc... puisque tout le monde a peur de le regarder, ceux qui devraient le voir le fuient. Malheureusement, regarder ces images en face, c'est l'un des rares moyens de prendre réellement conscience de l'étendue du problème et d'agir en conséquence pour améliorer le sort des animaux, avec des choix simples. Ou au moins d'assumer ses propres choix en connaissance de cause.
  2. Donc être extrémiste, c'est dire que quelqu'un a tort, même quand on démontre rationnellement qu'il a tort et que l'autre ne trouve rien à répondre pour démontrer le contraire ? Si je dis : "1+1=2", et que tu me réponds "Ah non, 1+1= 9, des fois.", et que je te dis "Mais non, enfin, tu dis n'importe quoi ! 1+1=2 !"... ...alors je suis extrémiste ? Tous les mathématiciens et les physiciens sont-ils extrémistes ? Si je dis "Non au viol des femmes !", je suis extrémiste ? (Cet exemple pour expliquer qu'une vérité n'est pas nécessairement mathématique, elle peut également être de nature éthique.) On n'est pas dans un monde où tout est à la fois vrai et faux... Il y a choses vraies, démontrées... Et des choses fausses, dont la fausseté est démontrée... Et quand on a une opinion, qu'on pense avoir raison ou qu'on pense que c'est au moins possible qu'on ait raison, il faut encore savoir le démontrer, pour pouvoir affirmer que l'autre est extrémiste. Plutôt que d'utiliser l'insulte "Extrémiste !" à tout va juste juste parce qu'on a peur de réfléchir aux arguments de l'autre. Si je dis qu'il est avéré que la souffrance et la mort sont des maux objectifs, et qu'il est nécessairement juste d'optimiser, autant que possible, le plaisir et le bien être des tous les individus sensibles et minimiser leur souffrance, est-ce que je suis extrémiste ? Est-ce que tu peux au moins accepter d'étudier honnêtement ce que je viens d'énoncer avant de te cacher derrière mon supposé extrémisme ? Et merci pour ton message de bienvenue.
  3. J'ai une forêt près de chez moi. Il m'arrive d'en voir, de près ou de loin. Je me souviens d'en avoir croisé un une fois, à 3 mètres de moi et qui me fixait en essayant de comprendre pourquoi je ne bougeais pas. Puis un vélo est passé, et il a disparu.
  4. Et manger du cochon ? Les cochons font partie des rares animaux à réussir le test du miroir, ils sont plus intelligents que les chiens, les chats, les chevaux... et donc les lapins. Je recommande la vidéo "Bella's Journey" sur Youtube, qui est très mignonne (sans ironie).
  5. Pour diminuer la souffrance des volailles en filière pondeuse, il y a aussi les pétitions de L214, dont celle pour l'interdiction de l'élevage en batterie et celle de l'action Monoprix. (Je ne peux pas encore poster de liens, mais cherchez "L214 Monoprix" et "L214 pétition batterie")
  6. Merci pour vos bienvenus ! Puisque tu as répondu sur le sujet, je penser avoir le droit de poursuivre sur ce débat. Je n'ai tenu aucun propos extrémiste. Cette accusation est tout à fait infondée (et donc blessante). Ou alors définis-moi ce que tu entends par "extrémisme". Il n'y avait en tout cas, aucune violence, aucune insulte dans mes trois commentaires que l'administrateur a effacés. J'ai au contraire dû essuyer moi-même les insultes injustifiées de "prosélyte religieux", "intolérant", "hypersensible", et ce genre de choses... Je ne me souviens plus précisément lesquelles, puisqu'elles font partie d'une liste bien définie d'insultes que tous les végétariens connaissent par coeur à force de les entendre à longueur de journée, mais en tout cas, il y en a eu, et rien de particulièrement original puisqu'elles ne font que refléter la peur séculaire du végétarisme, qui empêche toute réflexion honnête et sincère sur le sujet. Qui empêche même la simple lecture attentive d'un texte sur le végétarisme pour y trouver la prétendue faille logique... Faille logique qui n'existait visiblement pas puisqu'on s'est contenté de me répondre "Hé bien soit, je suis incohérent ! Laisse-moi vivre avec mes incohérences, sale intolérant !". Mes amis ne viendront pas. Je ne les ai pas prévenus de ma réinscription, et je ne souhaite pas les voir se réinscrire. J'ai bien compris à quel point un afflux de végétariens éthiques dans un milieu de non-végétariens, qui ne comprennent pas la raison rationnelle du végétarisme, pouvait poser problème. Ce que tu n'as pas compris, c'est qu'à aucun moment, dans mes trois commentaires, je n'ai accusé personne d'être "des monstres sanguinaires". Je fais parfaitement la distinction entre la personne qui commet les actes, et la conséquence réelle des actes commis. Personne n'est de "nature mauvaise", personne n'est "un monstre sanguinaire". Personne ne commet un mal en prenant plaisir à commettre le mal, pour la bonne et simple raison que toute personne qui prend conscience de commettre un mal cesse immédiatement de le commettre. Souffrances et morts sont des maux objectifs. Personne ne veut souffrir, personne ne veut mourir. On essaie de les éviter pour soi, et on essaie d'éviter de les infliger. Parfois, elles sont subies par des individus sensibles de manière inévitable, par des causes involontaires. Et parfois, elles sont provoquées par des actes qu'on pourrait éviter, parce qu'on n'a pas conscience de la gravité du mal commis, ou parce qu'on n'a pas conscience d'avoir le choix de pouvoir les éviter. Je n'accuse aucun mangeur d'animal d'être un monstre sanguinaire, je fais simplement remarquer que les mangeurs d'animaux n'ont pas conscience soit de la gravité du mal commis, soit d'avoir le choix de ne plus le commettre. Il n'y a pas de "nature mauvaise" là-dedans, simplement un manque d'information (ou un refus plus ou moins conscient de s'informer) et/ou un manque de réflexion (ou un refus plus ou moins conscient d'y réfléchir). Mais il n'y a pas de "jugement", de "pénitence", de "punition"... La plupart des végétariens des pays occidentaux sont des "meurtriers", ils ont tous passé la première partie de leur vie à manger des animaux (J'en fais partie.). Et ils ne pourront jamais réparer ni se racheter. C'est fait, c'est trop tard. Mais vivre dans la culpabilité, ça n'aide pas à agir, à faire les bons choix. Alors on accepte. On prend conscience des conséquences de ses actes, on prend conscience qu'on a le choix, qu'on peut faire un choix simple et juste... et on le fait. Il n'y a aucune agressivité, aucune haine dans ce que je dis. Je me fiche pas mal d'avoir raison. Je n'essaie pas d'être meilleur que les autres. Je ne suis meilleur que personne. En général, j'ai même plutôt tendance à me sentir pire que tout le monde. Mais boycotter la viande, ça n'est pas un problème d'ego, ça n'a aucun rapport avec ma honte ou ma fierté personnelle. Boycotter la viande, c'est un choix nécessaire pour épargner des souffrances et des morts inutiles. Je n'essaie pas de "régler mes comptes avec les carnivores", j'essaie d'impulser la réflexion chez ceux qui ne savent même pas pourquoi ils continuent à provoquer ces maux en mangeant des animaux. Le problème, c'est que manger de la viande n'est pas une conviction. Personne ne croit qu'il doit absolument manger de la viande à tous les repas pour maintenir l'Equilibre Mondial. (Ou s'il le croit c'est qu'il s'est très mal renseigné sur les conséquences environnementales de l'élevage et de la pêche...) Et personne ne croit plus qu'il doit absolument manger de la viande à tous les repas pour rester en vie. (Ou s'il le croit c'est qu'il s'est très mal renseigné sur les notions de diététique simples qui montrent que le végétarisme est sain et même souvent conseillé... Il suffit de consulter les innombrables sources américaines et canadiennes sur le sujet, par exemple.). Manger de la viande, ça n'est pas une conviction, c'est une habitude passive. C'est la continuité de ce que la société nous inculqué depuis la plus tendre enfance, la première fois où l'on s'est tous révoltés de devoir manger des animaux et où l'on ne comprenait pas pourquoi les adultes nous disaient de le faire... Manger de la viande, c'est se dire "Puisque tout le monde le fait, c'est normal, ça ne doit pas être si grave que ça... Si c'était si grave que ça, on aurait tous arrêté depuis longtemps, ça serait trop horrible. Il y a forcément une bonne raison, ils ne peuvent pas tous se tromper en même temps.". L'astuce, c'est que tout le monde le fait parce que tout le monde se dit "Ils ne peuvent pas TOUS se tromper en même temps, c'est impossible !". Autrement dit, tout le monde le fait parce que tout le monde le fait. La pratique se maintient d'elle-même en place, sans plus besoin d'aucune justification rationnelle à donner. Peu importe que la pratique soit non-nécessaire, monstrueuse, inacceptable, source de souffrances, de morts et de destructions inutiles... Puisque tout le monde le fait, ça doit être normal, il faut continuer. Pas la peine d'y penser. Et l'autre problème, c'est que refuser de manger de la viande n'est pas juste un simple régime, un simple goût alimentaire, comme manger du chocolat. Refuser de manger de la viande, ça n'est certainement pas un choix personnel, spirituel, limité à un groupuscule d'extrémistes illuminés, ou je ne sais quoi. Refuser de manger de la viande est choix éminemment rationnel et politique. C'est faire comprendre à la société que les souffrances inhérentes à l'industrie de la viande n'ont aucune raison d'être et qu'elles doivent cesser. C'est pousser la société à y réfléchir et à évoluer. Tous les progrès sociaux, dans toutes les sociétés humaines, ont toujours été initiés par des minorités rabrouées, ridiculisées, accusées de folie, d'extrémisme, de sentimentalisme, et j'en passe. L'abolition de la viande peut être un de ces futurs progrès sociaux, et les végétariens forment une de ces minorités (du moins, à partir du moment où ils prennent conscience de la validité politique de leur choix). Voir le végétarisme comme un simple choix alimentaire, comme un choix personnel, c'est réellement chercher à bâillonner ce discours et freiner toute évolution sociale. Au contraire, dans les pays anglo-saxons où la philosophie de l'éthique animale est bien plus avancée, la montée constante depuis quelques dizaines d'années des mouvements antispécistes, vegan et pour l'abolition de la viande prouve à quel point ce discours politique peut se faire entendre lorsqu'il ose enfin s'affirmer. Bien sûr, je ne dis pas qu'abandonner la viande est quelque chose de facile quand on a baigné dans une société carniste depuis l'enfance. Il faut évidemment affronter beaucoup de peurs, de contraintes (la peur du jugement, la peur de la pression sociale, la peur de la complexité de changer ses habitudes, la peur -fantasmée- de ne plus jamais prendre plaisir à manger, la peur -très mal informée- de menacer sa santé, etc.), et le changement ne peut pas se faire du jour au lendemain pour tout le monde. Mais la difficulté d'affronter toutes ces contraintes (directement mises en place par cette société oppressive qui refuse le changement) n'invalide pas pour autant la réflexion sur le végétarisme. Reconnaître ses propres freins et difficultés pour évoluer en tant qu'individu ne doit pas interdire une réflexion honnête sur le sujet. Et ne doit pas justifier de renoncer irrémédiablement à tout effort pour aller dans le bon sens. Voilà ce que j'avais à dire. Si j'en parle autant, c'est parce que le sujet est grave bien qu'il soit (et parce qu'il est) constamment ridiculisé, et parce que je crois m'adresser aux personnes qui devraient se sentir les plus concernées par ce sujet, des personnes qui ressentent un vrai amour et un vrai respect des autres animaux. Des personnes donc, qui devraient manifestement comprendre plus facilement que les autres ce qu'il y a d’éminemment rationnel, logique, cohérent, et par conséquent nécessaire dans le choix du végétarisme. J'en ai dit beaucoup. Je pourrais encore en parler pendant des heures. Je sais à quel point tout cela est difficile à avaler, intégrer, et à quel point, même, ça peut provoquer conflits intérieurs, souffrance, colère... Mais justement, si le végétarisme n'était qu'une pratique alimentaire anecdotique, ça ne provoquerait qu'indifférence. Mais ça n'est pas le cas. Les sentiments provoqués par le sujet chez les mangeurs d'animaux sont au contraire de merveilleux indices pour comprendre à quel point le sujet est brûlant, à quel point il est nécessaire d'y consacrer un temps précieux d'information et de réflexion, de s'interroger sur soi-même, de se poser les bonnes questions, sans craindre les réponses qui ne nous plaisent pas, de se renseigner sans craindre de voir une réalité trop dure à avaler... pour faire le meilleur choix. Je vais m'arrêter là. Désolé pour la longueur. Merci à ceux qui m'auront lu jusqu'au bout sans s'énerver. Merci aussi à ceux qui s'énerveront. Y repenseront. S'énerveront à nouveau. Y repenseront encore. S'énerveront moins. Reliront le texte sans s'énerver, mais avec un brin de méfiance. Chercheront à s'informer. S'informeront, à diverses sources variées, parfois contradictoires, souvent complémentaires. Y réfléchiront, encore, et encore... [J'espère que cette longueur ne provoquera pas de censure. Je pense que ça serait injuste, puisqu'il s'agit d'une réponse à un commentaire, et qu'il s'agit de mon propre sujet de présentation.] [Edit : J'ai changé le mot "chasse" par "élevage" dans la phrase "les conséquences environnementales de l'élevage et de la pêche". C'était un lapsus.]
  7. Bonjour, J'ai 34 ans et j'ai beaucoup d'intérêt et de respect pour les animaux en tant qu'individus. Je me suis inscrit sur ce forum pour voir si je peux y trouver des informations intéressantes sur le monde animal. Je suis végétarien depuis mes 18 ans (et aujourd'hui végane depuis près d'1 an), le jour où j'ai compris par une réflexion personnelle que j'étais enfin libre de l'être, et qu'il n'y avait aucune nécessité à consommer la chair animale et participer activement à la plus grande injustice et au plus grand massacre d'animaux non humains que l'Humain pratique, une injustice qui permet de réduire tous les animaux à l'état de biens de consommation et de justifier toutes les autres atrocités envers les autres animaux jugés non-comestibles, atrocités qui sont ridicules en comparaison de celles infligées au milliards d'individus animaux désignés comme comestibles (principalement élevés ou pêchés), au moins quant au nombre de victimes. Je ne fais donc pas de distinction entre le droit de vivre une vie longue, libre, sans souffrir (et sans être réduit à l'état de matière première) qu'il s'agisse des individus animaux sauvages, de ceux de compagnie, ou de ceux dont les humains pratiquent aujourd'hui l'élevage, la pêche ou la chasse (sans aucune justification éthique à cela -sauf éventuels cas particuliers de nécessité, pour une minorité de populations humaines, sous d'autres climats-). Pour pouvoir continuer à être en accord avec moi-même, et continuer à respecter et aimer les animaux sans refouler ma culpabilité, j'ai donc été contraint d'affronter mes responsabilités, de me remettre en cause et d'accepter un simple changement (sain et écologiquement nécessaire) d'habitudes alimentaires. Cette réflexion étant une part intégrante et primordiale de ma personnalité, je juge indispensable de l'inclure dans cette présentation. Accessoirement, j'ai été banni une première fois de ce forum, après trois messages, pour avoir discuté et défendu cette position rationnelle avec un modérateur, sans l'insulter, de manière tout à fait courtoise, mais en le tutoyant (comme j'en ai l'habitude sur n'importe quel forum, avec n'importe quel internaute, depuis une quinzaine d'années, sans que ça ait jamais posé problème) et peut-être parce que j'avais oublié de poster un message de présentation. Ou peut-être pour d'autres raisons, je ne sais pas, on ne m'a pas encore expliqué. Je n'ai pas l'intention de relancer d'autres débats sur le végétarisme (Le sujet étant peut-être tabou ou blessant pour certains.), à moins qu'il ne soit en premier lieu abordé de manière explicite par une autre personne intéressée et m'amène à lui fournir un complètement d'information utile et en rapport avec le sujet. J'espère que cette présentation, qui me semble respecter parfaitement la charte du forum, ne provoquera pas un autre bannissement sans avertissement avant même tout écart de conduite.
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