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Admin-eleveurcanin

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Tout ce qui a été posté par Admin-eleveurcanin

  1. Vous pouvez également organiser des chats en journée puisqu'il est ouvert 24h/24h
  2. Admin-eleveurcanin

    Bonjour

    Merci pour elle, Virginie.
  3. ça y est, c'est bon. J'ai dû rajouter la photo No 19 et oublié de remettre le choix multiple qui s'enlève automatiquzmznt. Merci de l'avoir signalé.
  4. Le jour de la Saint-Valentin, le 14 février, est considéré dans de nombreux pays comme la fête des amoureux. Les couples en profitent pour échanger des mots doux et des cadeaux comme preuves d’amour ainsi que des roses rouges qui sont l’emblème de la passion. À l’origine fête de l’Église catholique, le jour de la Saint-Valentin n’aurait pas été associé avec l’amour romantique avant le haut Moyen Âge. La fête est maintenant associée plus étroitement à l’échange mutuel de « billets doux » ou de valentins illustrés de symboles tels qu’un cœur ou un Cupidon ailé. À l’envoi de billets au XIXe siècle a succédé l’échange de cartes de vœux. On estime qu’environ un milliard de ces cartes sont expédiées chaque année à l’occasion de la Saint Valentin, chiffre battu seulement par le nombre de cartes échangées lors des fêtes de Noël. On estime aussi que 85 % de ces cartes sont achetées par des femmes. http://fr.wikipedia.org/wiki/Saint-Valentin
  5. Une légende de la chanson française s'est éteinte [b]Henri Salvador Une légende de la chanson française s'est éteinte. Henri Salvador est mort mercredi à son domicile parisien, d'une rupture d'anévrisme. Agé de 90 ans, le chanteur laisse derrière lui un immense patrimoine musical, après une carrière de plus de 60 ans émaillée de nombreux succès. http://www.rtl.fr/fiche/44811/henri-salvador-est-mort-a-l-age-de-90-ans.html?xtor=SEC-4 [/b]
  6. 24 photos déjà ! Votre photo pour le concours de la semaine prochaine avec votre enfant et ses chiens ...
  7. Petit rappel du réglement : 8) 1 photo par thème et par éleveur et affixe 8) 1 semaine pour poster : Envoyer les photos à mayajoe, Fidji ou Anima par MP et jamais par e-mail ou poster directement sur ce topic 8) vote en choix multiple 8) 1 semaine sur le page d'accueil du forum pour la photo gagnante 8) Une fois le concours lancé, il n'y aura plus de photos acceptées pour ce concours, par contre d'autres concours sur le même thème seront oragnisés alors pas de panique, toutes vous jolies photos pourront être utilisées. (S'ouvrir un book) Afin d'éviter l'anti jeu, il sera demandé de ne pas voter pour sa propre photo Presque toutes les photos ont été automatiquement recalibrées par guilloteau. CHOIX MULTIPLE (avec podium des 3 premiers finalistes) PHOTO No 1 PHOTO No 2 PHOTO No 3 PHOTO No 4 PHOTO No 5 PHOTO No 6 PHOTO No 7 PHOTO No 8 PHOTO No 9 PHOTO No 10 PHOTO No 11 PHOTO No 12 PHOTO No 13 PHOTO No 14 PHOTO No 15 PHOTO No 16 PHOTO No 17 PHOTO No 18 PHOTO No 19
  8. CHOIX SIMPLE Vote pendant 24h00 PHOTO No 1 PHOTO No 2 PHOTO No 3
  9. . 4) Ce chien présente-t-il des signes radiologiques de congestion ? La radiographie est l’examen de choix pour visualiser la congestion : elle se traduit dans un premier temps par des dilatations vasculaires, puis par l’apparition d’œdème pulmonaire, d’abord interstitiel puis alvéolaire (présence de bronchogrammes, cf. fig. 10). Si la réponse à ces 4 questions est « OUI », alors le diagnostic d’insuffisance cardiaque congestive peut être posé avec un risque d’erreur infime, et un traitement adapté pourra être mis en place (cf. infra). Diagnostic étiologique Le diagnostic étiologique (c’est-à-dire de la cardiopathie sous-jacente), s’il n’est pas indispensable à la mise en place du traitement de l’insuffisance cardiaque (le syndrome clinique est le même, quelle que soit la cause), permet cependant de mieux préciser le pronostic et d’améliorer le suivi de l’animal. La distinction entre les 2 affections majeures (cardiopathies congénitales vs. acquises, MVD vs. CMD) repose déjà sur les commémoratifs : âge d’apparition des signes : un animal jeune oriente plutôt vers une cardiopathie congénitale, un animal âgé vers une cardiopathie acquise. ; taille : un chien de petite taille orientera plutôt vers une MVD, une chien de race géante plutôt vers une CMD ; race : il existe certaines races plus prédisposées à certaines affections (CKC : MVD, Boxer : sténose aortique, cardiomyopathie arythmogène droite…). Le diagnostic étiologique précis passera par l’échocardiographie, qui permet de visualiser les structures intracardiaques, de mesurer les parois et les cavités et de visualiser en temps réel le fonctionnement cardiaque. Elle permet également de suivre l’évolution des lésions cardiaques et de préciser le pronostic (plus les lésions sont importantes et/ou évoluent vite, plus le pronostic est sombre). Traitements A l’exception de certaines cardiopathies congénitales traitables chirurgicalement, les cardiopathies rencontrées chez le chien sont irréversibles, progressives, et aucun traitement n’existe à l’heure actuelle pour entraîner une régression des lésions cardiaques. Cependant, on a vu que les signes cliniques étaient liés à l’activation croissante des mécanismes compensateurs (augmentation de la précharge et de la postcharge) consécutifs à la baisse de la performance cardiaque, et que ces mécanismes entraient pour une part importante dans le dégradation continue de la fonction cardiaque. Le traitement de l’insuffisance cardiaque devra donc viser d’une part à diminuer l’hyperactivation des mécanismes compensateurs (diminution de la précharge et de la postcharge, diminution de la fréquence cardiaque) et d’autre part à augmenter l’efficacité cardiaque (amélioration de la contractilité et de la relaxation). Les modificateurs de la performance cardiaque De nombreuses molécules sont utilisables en cardiologie canine, même si relativement peu sont enregistrées dans cette espèce. On ne s’intéressera par la suite qu’aux classes thérapeutiques d’usage courant en cardiologie canine. On peut les classer en fonction de leur action sur les 6 déterminants de la performance cardiaque (fréquence cardiaque, contractilité, relaxation, synergie de contraction, précharge, postcharge). Le pimobendane Seul représentant sur le marché de la classe des inodilatateurs, le pimobendane[8],[9],[10],[11],[12],[13],[14],[15] (Vetmedin, Boehringer Ingelheim) semble devoir devenir le traitement de choix de première intention de l’insuffisance cardiaque congestive. Par ses mécanismes d’action (sensibilisateur calcique et inhibiteur de la phosphodiestérase III), il est inotrope positif (augmentation de la contractilité), lusitrope positif (amélioration de la relaxation) et vasodilatateur artériel (diminution de la postcharge), veineux (diminution de la précharge) et coronarien (amélioration de l’oxygénation du myocarde). C’est le seul produit disponible avec une action aussi large sur les déterminants de la fonction cardiaque. Son action inotrope positive (liée à une augmentation de l’affinité de la troponine pour le calcium) s’exerce sans augmentation de la consommation énergétique du myocarde. L’effet vasodilatateur est intense et direct (par inhibition de la dégradation de l’AMPc dans la cellule musculaire lisse des vaisseaux). Le pimobendane est enregistré en Europe, au Canada et aux Etats-Unis pour le traitement de l’insuffisance cardiaque congestive liée à une MVD ou à une CMD. C’est actuellement la seule molécule inotrope positive utilisable au long cours. Il a démontré une activité équivalente ou supérieure aux inhibiteurs de l’Enzyme de Conversion de l’Angiotensine (IECA, cf. infra), aussi bien dans les CMD que dans les MVD. L’effet clinique est marqué et visible très rapidement (30’ à 90’) ; la qualité de vie est fortement améliorée et la survie prolongée. De plus, il a été montré que le pimobendane permettait de réduire les doses de diurétiques nécessaires pour le contrôle des phénomènes congestifs. Il permet également de réduire la taille du coeur et de ralentir la progression de la cardiomégalie. Des publications récentes montrent de plus que le pimobendane réduirait la régurgitation mitrale dans les stades asymptomatiques de MVD, ce qui pourrait avoir des effets potentiels bénéfiques à long terme et permettrait d’envisager une utilisation très précoce de la molécule. Sa rapidité d’action en fait également un médicament de choix dans les décompensations aiguës. Les inhibiteurs de l’Enzyme de Conversion de l’Angiotensine (IECA) Les IECA[16],[17],[18],[19],[20],[21],[22] ont permis un progrès considérable dans le traitement de l’hypertension et de l’insuffisance cardiaque chez l’homme dans les années 80. Leur enregistrement en médecine vétérinaire dans les années 90 a également permis une avancée très importante en termes de qualité de vie et de survie. Les IECA, comme leur nom l’indique, inhibent l’enzyme de conversion de l’angiotensine, bloquant ainsi la formation d’angiotensine II ; ils entraînent donc indirectement un effet vasodilatateur artériel et veineux et diminuent la précharge et la postcharge. Leur action indirecte (dépendant de la saturation progressive de l’ECA et de la disparition de l’angiotensine II) et leur absence d’effets cardiaques fait que leur action est relativement lente à s’installer (de l’ordre de1 à 3 semaines). Quatre molécules sont actuellement enregistrées en médecine vétérinaire en Europe : l’énalapril (Enacard, Mérial ; Prilenal, CEVA), le bénazépril (Fortekor, Novartis), le ramipril (Vasotop, Intervet) et l’imidapril (Prilium, Vétoquinol). L’efficacité des IECA a été bien démontrée lors d’insuffisance cardiaque congestive liée à une MVD mais n’est pas aussi clairement prouvée dans les cas de CMD. Différents essais menés en insuffisance cardiaque asymptomatique ont par contre tous conclu à l’inefficacité des IECA à prolonger le temps avant décompensation où la durée de survie. Les diurétiques Les diurétiques restent actuellement le traitement de choix de la congestion : en favorisant l’élimination de l’eau, ils diminuent la volémie, limitent l’œdème pulmonaire et facilitent le travail du coeur. Cependant, de par la baisse de la volémie, ils contribuent à l’activation du SRAA. Le chef de file des diurétiques utilisés en cardiologie est le furosémide, diurétique de l’anse, commercialisé en médecine vétérinaire par de nombreux laboratoires. Quelques autres molécules sont plus rarement utilisées, diurétiques de l’anse (bumétanide, torasémide) ou thiazidiques. Les diurétiques sont utilisés en cas de signes congestifs marqués (œdème pulmonaire, ascite…), à la dose la plus faible nécessaire. Ils représentent une véritable « variable d’ajustement » du traitement de l’insuffisance cardiaque, toujours utilisée en complément d’une thérapeutique de fond, pimobendane ou IECA. Leurs effets secondaires, s’ils sont en général assez marqués pour le tapis du salon, sont rares chez l’animal à des posologies modérées. La spironolactone La spironolactone[23],[24] est un antagoniste des récepteurs de l’aldostérone. Longtemps considérée à tort comme un diurétique, elle est maintenant utilisée pour ses propriétés anti-aldostérone (limitation de la fibrose cardiaque et rénale). Si son efficacité a été parfaitement prouvée chez l’homme, aucune étude n’a encore cependant été publiée chez le chien. Cependant, son enregistrement récent par l’EMEA en procédure centralisée (Prilactone, CEVA) tend à démontrer que son efficacité a enfin été prouvée. On attend actuellement la publication des résultats d’essai pour mieux préciser les résultats obtenus et les conditions d’emploi. La spironolactone semble être un complément intéressant à un traitement classique pimobendane + diurétiques ou IECA + diurétiques. La digoxine La digoxine a été très longtemps considérée comme un inotrope positif. En fait, ses propriétés inotropes sont faibles, en particulier chez l’insuffisant cardiaque. La digoxine reste cependant le traitement de choix des arythmies supraventriculaires, en particulier de la fibrillation atriale. Avec l’arrivée du pimobendane et ses réelles propriétés inotropes positives, l’indication de la digoxine s’est d’ailleurs réduite à ces arythmies. La marge thérapeutique de la digoxine est relativement faible et il faudra parfois doser la digoxinémie pour équilibre le traitement. Insuffisance cardiaque et polythérapie Le principe même du traitement de l’insuffisance cardiaque congestive repose sur une polythérapie raisonnée : un traitement associant des molécules aux propriétés complémentaires assurera un meilleur contrôle de la pathologie. Cependant, la multiplication des médicaments entraîne des contraintes multiples pour le propriétaire, de temps, de facilité d’administration et de coût, qui peuvent avoir tendance à faire baisser l’observance du traitement. Le mieux étant l’ennemi du bien, il conviendra donc de choisir les traitements utilisés pour essayer de maximiser l’efficacité en minimisant les contraintes, et de ne passer d’une monothérapie à une polythérapie que lorsqu’il n’est plus possible de faire autrement. Dans ces conditions, le traitement de première intention qui s’impose est le pimobendane, puisque : * il est celui qui a le mode d’action le plus complet (action cardiaque et vasculaire) * son efficacité a été démontrée dans plusieurs essais cliniques publiés (niveau d’évidence A) et il a été jugé aussi à plus efficace que les IECA * son efficacité très rapide est vite perçue par le propriétaire, ce qui favorise l’observance * il a été montré qu’il permet de diminuer les doses de diurétiques nécessaires (donc de ralentir le passage à une polythérapie). Lorsque pour une raison quelconque, l’utilisation du pimobendane n’est pas envisageable, on pourra se tourner alors vers les IECA. En plus du traitement de fond avec le pimobendane, on associera en fonction des signes cliniques observés : * un diurétique en cas d’œdème pulmonaire marqué, à la dose la plus faible possible et pour la durée la plus courte possible ; * de la digoxine en cas de troubles du rythme supraventriculaires ; * éventuellement de la spironolactone ; * dans les cas avancés, on peut également associer aux produits précédents un IECA, bien que le bénéfice de l’association IECA + pimobendane sur le pimobendane seul n’ait pas été démontré. Doit-on traiter les stades asymptomatiques ? C’est une question qui revient souvent et qui repose sur des bases physiopathologiques : lors de cardiopathie, on sait maintenant que la fonction systolique est altérée précocement et que c’est la stimulation des mécanismes compensateurs qui permet d’éviter pendant un temps l’apparition de symptômes congestifs. Il peut donc paraître judicieux d’essayer d’intervenir avant la décompensation (en stade 1) pour soutenir la fonction systolique et limiter les mécanismes compensatoires, en espérant donc avoir un bénéfice d’une part sur le temps jusqu’à la décompensation (en la retardant) et d’autre part sur la survie globale. Mais qu’en est-il de l’efficacité réelle des différentes thérapeutiques en stades asymptomatiques[3],[12],[13],[21],[22],[25],[26] ? Les essais publiés actuellement chez le chien en MVD asymptomatique (compensée) montrent : * que les IECA (énalapril) ne retardent pas la décompensation et n’augmentent pas la survie[21],[22] * que les IECA (énalapril) ne diminuent pas la fraction de régurgitation[25] * que les IECA (bénazépril) n'augmentent pas la fraction de régurgitation[26] * que le pimobendane augmenterait la régurgitation mitrale (1 étude expérimentale sur 6 chiens[26]) * que le pimobendane diminue la régurgitation mitrale (1 étude expérimentale sur 4 chiens[12] et une étude clinique sur 20 chiens[13]) * que la milrinone (un autre inotrope positif) diminue également la régurgitation mitrale[25] Il existe une controverse sur les effets du pimobendane sur la régurgitation mitrale lors de MVD asymptomatique ; cependant actuellement, les preuves semblent plutôt pencher pour un effet bénéfique des inotropes positifs sur l’insuffisance mitrale compensée, avec 3 études d’équipes différentes démontrant simultanément une diminution de la régurgitation mitrale par les inotropes[12],[13],[25] contre une étude montrant le contraire[26]. Cet effet bénéfique apparaît de plus tout à fait en adéquation avec la notion démontrée maintenant de dysfonction systolique précoce en MVD[3]. Il manque encore une étude contrôlée long terme évaluant l’influence d’un traitement pimobendane en stade asymptomatique sur le temps de décompensation et la survie pour atteindre un niveau d’évidence suffisant, mais ce qui semble pouvoir en être tiré, est que si on doit mettre en place un traitement en phase asymptomatique de MVD, le pimobendane semble être un meilleur candidat que le bénazépril ou un autre IECA. Pour en savoir plus Bomassi E. Vade-mecum de cardiologie vétérinaire. Med’Com, Paris, 2001. 145 p. Bomassi E. Guide pratique de cardiologie vétérinaire. Med’Com, Paris, 2004. 255 p. Chetboul V, Lefebvre HP, Tessier-Vetzel D, Pouchelon JL. Thérapeutique cardiovasculaire du chien et du chat. Masson, Paris, 2004. 229 p.
  10. La progression de l’insuffisance cardiaque Les mécanismes compensateurs contribuent donc à soutenir le débit cardiaque (augmentation de la fréquence cardiaque, de la contractilité et de la précharge) et la perfusion tissulaire (augmentation de la postcharge) lors d’une baisse de la performance cardiaque (cardiopathie) et sont donc à court terme bénéfiques. Cependant, leur activation augmente la dépense énergétique du myocarde et ces mécanismes s’avèrent rapidement délétères à long terme, en contribuant à la progression et l’aggravation de la cardiopathie. La performance cardiaque chute alors de plus en plus, et les mécanismes compensateurs s’amplifient progressivement. Compensation et décompensation : L’insuffisance cardiaque congestive Tant que les mécanismes compensateurs permettent de maintenir un débit cardiaque et une perfusion tissulaire suffisants, il n’y a aucun symptôme clinique ; l’insuffisance cardiaque est dite asymptomatique ou compensée. Lorsque les mécanismes compensateurs sont dépassés, la perfusion tissulaire et le débit cardiaque ne peuvent plus être assurés et les premiers symptômes cliniques commencent à apparaître. C’est la phase d’Insuffisance Cardiaque Décompensée ou Symptomatique. Dans la très grande majorité des cas, les symptômes sont d’abord liés à l’augmentation de la précharge, qui se traduit par une stase veineuse en amont du coeur, avec dilatations vasculaires, œdème pulmonaire et épanchements pleural et/ou abdominal. On parle de congestion ; l’insuffisance cardiaque est alors dite Congestive. Dans la majorité des cas, l’insuffisance cardiaque est d’abord gauche. La congestion se manifeste donc primitivement dans le territoire pulmonaire. Les classifications de l’insuffisance cardiaque Afin de faciliter l’évaluation et le suivi de l’insuffisance cardiaque, divers classifications ont été proposées. Actuellement, les deux les plus utilisées sont la NYHA (New-York Heart Association) modifiée[1] et l’ISACHC (International Small Animal Cardiac Health Council)[2]. Ces deux classifications font la différence entre une classe 1 asymptomatique, et les stades suivants représentant les insuffisances cardiaques congestives. Etiologie de l’insuffisance cardiaque congestive chez le chien Nous ne nous intéresserons ici qu’aux cas où l’affection à l’origine de l’insuffisance cardiaque est une cardiopathie. On distingue 2 grandes catégories de cardiopathies : Les cardiopathies congénitales Il s’agit de malformations cardiaques congénitales. Elles sont variées, mais représentent moins de 5% des cardiopathies. Elles entraînent généralement une insuffisance cardiaque précoce (entre 6 mois et 4 ans). Leur traitement est majoritairement chirurgical, mais le pronostic est généralement sombre. Parmi les cardiopathies congénitales les plus fréquentes, on trouve la persistance du canal artériel et les sténoses sous-aortique ou pulmonaire. Les cardiopathies acquises Contrairement aux affections congénitales, elles apparaissent au cours de la vie de l’animal, généralement tardivement (> 6-8 ans). Elles sont également variées, mais 2 affections prédominent très nettement chez le chien : La Maladie Valvulaire Dégénérative (MVD) Aussi appelée endocardiose valvulaire, insuffisance valvulaire ou valvulopathie, cette affection représente 80% des cardiopathies du chien. Elle touche principalement les chiens de petite race (Cavalier King Charles CKC, Yorkshire, Caniche…) et peut dans certaines races présenter un caractère héréditaire (CKC). La MVD se caractérise par une altération des valvules atrioventriculaires (mitrale majoritairement, parfois mixte, rarement tricuspide isolée) entraînant un défaut d’étanchéité lors de la systole ventriculaire. Il y a alors une régurgitation de sang dans l’atrium qui entraîne : * une baisse du volume d’éjection systolique * une surcharge volumique dans l’atrium Lorsque les lésions valvulaires progressent, on peut avoir également une atteinte et une rupture des cordages tendineux, qui aggrave la fuite valvulaire et le pronostic. Le premier moyen de détection de la MVD est l’auscultation ; avec la fuite mitrale apparaît un souffle (systolique apexien gauche), dont l’intensité est corrélée à l’importance de la régurgitation. Avec la progression de l’affection, on observe d’abord une dilatation atriale, puis une dilatation ventriculaire. Contrairement à ce qu’on pensait auparavant, on sait maintenant que la fonction systolique est altérée très précocément[3]. La valvule mitrale étant majoritairement touchée, l’insuffisance cardiaque résultante est d’abord gauche ; dans les cas avancés, elle peut devenir globale. La mise en place des mécanismes compensateurs se fait progressivement, l’apparition d’une insuffisance congestive est relativement tardive et concerne principalement le territoire pulmonaire (toux, œdème pulmonaire) ; l’évolution de la MVD se compte en mois ou en années. La Cardiomyopathie Dilatée (CMD) Il s’agit d’une affection primitive du myocarde, qui touche principalement les grandes races (Doberman, Irish Wolfhound, Boxer, Terre-Neuve…). Elle présente également un caractère héréditaire dans certaines races. Dans sa forme classique, elle se manifeste par un amincissement des parois du myocarde ventriculaire et une dilatation des cavités cardiaques. L’atteinte de la fonction systolique est précoce et profonde. Un souffle est présent à l’auscultation dès l’apparition de la maladie ; il est lié à une régurgitation secondaire à la dilatation de l’anneau mitral. L’insuffisance cardiaque d’abord gauche est souvent rapidement globale ; l’ascite est donc fréquente dans les cas de CMD. La CMD est une affection d’évolution généralement très rapide, avec installation d’une insuffisance cardiaque congestive brutale et marquée. Progression de l’insuffisance cardiaque Quelle que soit la cardiopathie à l’origine de l’insuffisance cardiaque, il faut toujours distinguer l’évolution de la cardiopathie elle-même (lésions et fonction cardiaque) de celle de l’insuffisance cardiaque ; la corrélation entre les deux est souvent faible et très dépendante de la race et de l’affection causale. La dégradation de la cardiopathie se complique souvent d’arythmies, liées principalement à une perte de la conduction nerveuse intramyocardique (atteinte de la paroi atriale, des nœuds sinoatrial ou atrioventriculaire, ou du faisceau de Hiss) et à une hypoxie myocardique (atteintes vasculaires dans la paroi cardiaque). Les arythmies secondaires les plus fréquentes sont la fibrillation atriale et les extrasystoles et tachycardies supraventriculaires ou ventriculaires. Ces arythmies diminuent généralement l’efficacité de la systole et altèrent un peu plus le débit cardiaque. L’évaluation de l’évolution de l’insuffisance cardiaque reste principalement clinique. Diagnostic Il faut là encore distinguer le diagnostic de l’insuffisance cardiaque congestive de celui de la cardiopathie sous-jacente. Diagnostic de l’insuffisance cardiaque congestive 1) Ce chien présente-t-il des commémoratifs et des symptômes compatibles avec une Insuffisance Cardiaque Congestive ? Age, race, fatigabilité, toux, ascite, syncopes… 2) Ce chien présente-t-il un souffle ? Il n’y a pas de cardiopathie sans souffle à l’auscultation ! (ou alors si rarement que même un cardiologue confirmé n’en rencontrera que quelques cas dans une carrière…). S’il n’y a pas de souffle, il y a fort peu de chances que l’on soit en présence d’une insuffisance cardiaque. 3) Ce chien présente-t-il une cardiomégalie ? On l’a vu, dans la très grande majorité des cardiopathies du chien, on a très rapidement une dilatation, d’abord atriale puis plus ou moins rapidement ventriculaire. Cette dilatation est visible et mesurable très facilement à la radio par la méthode de l'index vertébral[4],[5],[6],[7] (cf. fig. 9). Encore une fois, sans cardiomégalie, il y a peu de chances que l’on soit en présence d’une insuffisance cardiaque.
  11. L’insuffisance cardiaque représente une pathologie majeure du chien. On estime qu’elle affecte jusqu’à 10% de la population canine globale. Si cette affection reste complexe et grave, la connaissance de sa physiopathologie a énormément progressé ces dernières années, rendant son diagnostic plus facile, et permettant à de nouvelles thérapeutiques de voir le jour. Le pronostic s’en est trouvé nettement amélioré et il n’est pas rare maintenant de voir des chiens survivre plusieurs années avec une insuffisance cardiaque. Le but de cet article est de faire un point sur les connaissances actuelles sur l’insuffisance cardiaque du chien et son traitement, en tenant compte des données scientifiques publiées et accessibles et de leur pertinence, dans une optique de médecine basée sur les faits (‘evidence-based medicine’). Physiopathologie L’Insuffisance Cardiaque : définition L’insuffisance cardiaque est l’incapacité du coeur à répondre aux besoins métaboliques des organes, c'est-à-dire à fournir une pression de perfusion suffisante pour assurer la diffusion de l’oxygène et des nutriments du sang vers les tissus.. Elle peut se manifester dans 2 circonstances différentes :* les besoins des organes peuvent être considérablement augmentés et dépasser les capacités d’un coeur au fonctionnement normal. C’est le cas notamment lors d’hémorragie importante ou d’hyperthyroïdie. * le coeur peut être défaillant et ne plus assurer un débit cardiaque suffisant. Ce cas représente la très grande majorité des insuffisances cardiaques chroniques, où une cardiopathie (congénitale ou acquise) altère la performance cardiaque. La suite de cet article ne portera que sur les insuffisances cardiaques consécutives à une cardiopathie. L’insuffisance cardiaque est un syndrome clinique, qu’il faut bien distinguer de la cardiopathie, affection cardiaque généralement à l’origine de l’insuffisance cardiaque. Les symptômes observés sont liés à la baisse du débit cardiaque et de la perfusion tissulaire et à l’augmentation de pression en amont du coeur (fatigabilité, toux, syncopes…) et non à la cardiopathie. Les déterminants de la performance cardiaque Pour répondre aux besoins métaboliques des tissus, l’appareil circulatoire doit assurer une pression de perfusion suffisante pour favoriser la diffusion de l’oxygène et des nutriments du compartiment vasculaire vers les tissus. Cette pression sanguine dépend de 2 facteurs, le débit cardiaque (quantité de sang pompée par unité de temps) et les résistances périphériques (résistance à l’écoulement du sang dans les vaisseaux et les tissus, dépendant principalement du tonus vasculaire). Le débit cardiaque (DC, exprimé en l/mn) est conditionné par l’équation suivante : DC = FCxVES où FC est la Fréquence Cardiaque (/mn) et VES (l)le Volume d’Ejection Systolique (volume de sang éjecté à chaque systole). Lorsque la fréquence cardiaque augmente, le débit cardiaque augmente. Ce phénomène devient cependant autolimitant (cf. fig. 1). En effet, la durée de la systole étant pratiquement constante, une augmentation de fréquence cardiaque se fait toujours au détriment de la durée de la diastole. Lorsque la fréquence cardiaque devient excessive, le raccourcissement de la diastole entraîne une diminution du remplissage ventriculaire, ainsi qu’une baisse de l’irrigation du myocarde, à l’origine d’une baisse du volume d’éjection systolique. Le VES est conditionné par 5 déterminants (cf. fig. 2, 3 et 4):3 déterminants cardiaques : La contractilité = capacité des cardiomyocytes à se contracter (‘force’ de contraction du myocarde lors de la systole). Lorsque la contractilité est altérée, le VES diminue. La relaxation = capacité des cardiomyocytes à se relâcher (facilité de remplissage ventriculaire en diastole). Lorsque la relaxation est altérée, le VES diminue. La synergie de contraction = coordination du processus de contraction des chambres cardiaques, aboutissant à une éjection optimale. Lorsque la synergie de contraction est altérée (dysynergie), le processus de contraction est altéré (arythmies) et le VES diminue. 2 déterminants extracardiaques : - La précharge = distension des cellules cardiomyocytes en fin de diastole, avant la contraction. Elle est conditionnée par le volume et la pression du compartiment veineux, en amont du coeur, ainsi que par le volume ventriculaire résiduel (quantité de sang restant dans le ventricule en fin de systole). Lorsque la précharge augmente, le VES augmente. - La postcharge = résistance à l’éjection systolique. Elle dépend principalement des résistances artérielles (vasoconstriction). Lorsque la postcharge augmente, le VES diminue. Les mécanismes compensateurs Lors de cardiopathie, la performance cardiaque est altérée et la perfusion tissulaire diminuée ; l’organisme va alors mettre en place un certain nombre de mécanismes compensateurs (cf. fig. 5) afin d’en limiter les conséquences. Les deux mécanismes principaux sont : Le système β-sympathique La stimulation de la composante β-orthosympathique du système nerveux autonome est le premier mécanisme compensateur à se mettre en place. Elle entraîne : Une augmentation de la fréquence cardiaque (effet chronotrope positif) ; Une stimulation de la contractilité (effet inotrope positif) ; Une augmentation du tonus vasomoteur (effet vasoconstricteur) artériel (augmentation de la postcharge) et veineux (augmentation de la précharge) ; Par ces mécanismes, le système β-sympathique concourt à soutenir le débit cardiaque et favoriser la perfusion tissulaire. Le β-sympathique stimule également la sécrétion de rénine par l’appareil juxtaglomérulaire (cf. ci-dessous). Le Système Rénine Angiotensine Aldostérone (SRAA) La baisse de perfusion rénale résultante de la baisse du débit cardiaque entraîne la sécrétion par l’appareil juxtaglomérulaire d’une hormone, la rénine. Cette hormone libérée dans le compartiment vasculaire clive l’angiotensinogène, un peptide inactif présent dans le plasma, en angiotensine I, prohormone également inactive. Dans les capillaires, l’angiotensine I rentre en contact avec une enzyme transmembranaire située à la face luminale des cellules endothéliales, l’Enzyme de Conversion de l’Angiotensine (ECA), qui la dégrade en angiotensine II, peptide vasoactif à l’origine d’une très forte activité vasoconstriction artérielle et veineuse, résultant en une augmentation de la précharge et de la postcharge. Dans un second temps, l’angiotensine II déclenche la sécrétion par la corticosurrénale d’une hormone minéralocorticoïde, l’aldostérone, qui agit sur le tube contourné distal en augmentant la réabsorption de sodium et l’élimination de potassium. L’hypertonie plasmatique résultante stimule d’une part la réabsorption d’eau et augmente ainsi la volémie (augmentation de la précharge et de la postcharge), et d’autre part contribue à activer la sécrétion de rénine, renforçant ainsi le SRAA. L’aldostérone a également une activité vasoconstrictrice directe, ainsi qu’un effet profibrotique (facteur de croissance) sur le coeur et le rein. Enfin, l’hypertonie plasmatique entraîne la libération par la neurohypophyse d’Hormone Anti-Diurétique (ADH), qui favorise la rétention d’eau et contribue ainsi à remonter la volémie et augmenter ainsi précharge et postcharge. Les effets de l’activation du SRAA sont donc une augmentation de la précharge et de la postcharge, par le biais d’une vasoconstriction et d’une hypervolémie.
  12. Cycle sexuel de la chienne Quel est l'âge de la puberté chez la chienne ? Celui-ci est très variable selon la taille de l'animal. La puberté chez les races de petit format tend à être plus précoce, entre 4 et 6 mois alors que chez les races de grand format, elle est beaucoup plus tardive, vers 12 jusqu'à 18 mois. La moyenne, toutes races confondues, est de 8 à 9 mois. Quel est l'âge de la ménopause ? Il n'y a pas de ménopause chez la chienne. A partir de l'âge de la puberté, l'activité sexuelle de la chienne va se poursuivre durant toute la vie de l'animal. Combien de temps durent les chaleurs ? La durée des chaleurs varie de 12 à 15 jours selon les individus. Les chaleurs comprennent en fait 2 phases distinctives : Une première phase appelée "prooestrus", d'une durée de 7 à 10 jours. Durant cette phase, on observe un gonflement de la vulve, des pertes sanguines, une attraction des mâles mais un refus de l'accouplement. Une deuxième phase appelée "oestrus", d'une durée de 5 à 15 jours. La vulve est encore gonflée, mais les pertes vulvaires diminuent. La chienne attire les mâles et accepte l'accouplement. C'est durant cette phase que la chienne peut être saillie et fécondée. Le risque de saillie est donc réel à partir du 7ème jour des chaleurs. Chez la chienne, contrairement à la chatte, l'ovulation est indépendante de la saillie et se produit 1 à 2 jours après le début de l'oestrus. Les chances de fécondation sont d'environ 50% suite à un accouplement. A quelle fréquence observe-t-on les chaleurs ? L'intervalle entre les chaleurs est très variable selon les individus, mais pour un même animal, il doit être fixe. La survenue des chaleurs doit être régulière pour votre chienne. Les chaleurs peuvent être espacées de 5 à 10 mois selon les animaux. Quelles sont les méthodes de contraception possible ? Une contraception peut être envisagée si l'on souhaite empêcher l'apparition des chaleurs ou éviter une saillie de façon ponctuelle ou durablement. Vous pouvez envisager pour votre chienne une stérilisation temporaire ou définitive. La stérilisation temporaire fait appel à des hormones (progestagènes) sous forme d'injections ou de comprimés. Si les chaleurs sont déjà commencées et que l'on souhaite les interrompre, il faut intervenir très rapidement dans les 3 premiers jours des chaleurs. Si l'on souhaite arrêter les chaleurs de façon définitive, il faudra de préférence avoir recours à une stérilisation définitive, obtenue par des moyens chirurgicaux, les administrations répétées de progestagènes pouvant favoriser l'apparition de métrites. La technique utilisée est l'ovariectomie (retrait des ovaires). Cette opération doit se faire entre les chaleurs, pendant la phase de repos sexuel. Elle a l'avantage de supprimer les chaleurs de façon sûre et définitive. De plus, elle prévient l'apparition de toutes les pathologies génitales. Pratiquée avant l'âge de 2 ans, elle diminue le risque d'apparition des tumeurs mammaires.
  13. l'âge minimum de confirmation pour les chiens des différents groupes : Vous retrouverez dans le tableau ci dessous l'âge minimum de confirmation pour les chiens des différents groupes : Groupe 1 : Chiens de Berger et de Bouvie (Sauf Chiens de Bouviers Suisses ) Groupe 2 : Chiens de Type Pinscher & Schnauzer, Molossoïdes, Chiens de Bouvier Suisses Groupe 3 : Terriers Groupe 4 : Teckels Groupe 5 : Chiens de type Spitz et de type Primitif Groupe 6 : Chiens Courants et Chiens de Recherche au Sang Groupe 7 : Chiens d'Arrêt Groupe 8 : Chiens rapporteurs ou leveurs de gibier et Chien d'Eau Groupe 9 : Chiens d'agrement et de compagnie Goupe 10 : Lévriers et Races apparentées Groupe Races Age 1er Groupe Berger Allemand et Berger de Brie 15 mois Reste du Groupe 12 mois 2e Groupe Rottweiler, Doberman, Schnauzer géant, Dogue Allemand, de Bordeaux, Mastiff, Bullmastiff, Montagne des Pyrénées, Saint-Bernard, Terre Neuve, Léonberg, Landseer, Mâtin Napolitain, Dogue du Thibet, Mâtin des Pyrénées, Bouvier Bernois, Grand Bouvier Suisse, Hovawart, Fila Brasileiro, Cane Corso, Chien de Montagne de la Sierra d'Estrela, Mâtin Espagnol, Rafeiro de Alentejo 15 mois Reste du Groupe 12 mois 3e, 4e Groupe Terriers: Airedale, Bedlington, Border Terrier, Fox, Kerry blue terrier, Lakeland... Teckels 12 mois 5e Groupe Chien de Canaan, Chien du Pharaon, Cirneco de l'Etna, Podenco Canario, Podenco Ibicenco, Podenco Portuguais (moyen et grand) Samoyède, Esquimau du Groënland, Akita Inu 15 mois Reste du Groupe 12 mois 6e, 7e Groupe Chiens courants et Chiens d'arrêt 12 mois 8e Groupe Retrievers 15 mois Reste du Groupe 12 mois 9e Groupe Epagneuls Pékinois et Japonais 10 mois Reste du Groupe 12 mois 10e Groupe Whippet, Petit Lévrier Italien 12 mois Reste du Groupe 15 mois
  14. La Maladie d'Addison ou Insuffisance surrénalienne : est le syndrome résultant de l'insuffisance de production des glucocorticoïdes ou / et de l'aldostérone. Symptômatologie : Forme chronique: - Vomissements - Diarrhée - Anorexie - Faiblesse musculaire - Baisse de la vigilance pouvant aller jusqu'au coma - Evolution cyclique avec périodes d'amélioration et d'aggravation Forme aiguë : syndrome de choc - Vomissements - Diarrhées - Anorexie - Brachycardie, pouls fémoral faible - Déshydratation, oligurie Diagnostic : doit être confirmé par le laboratoire. - Hyponatrémie - Hypochlorémie - Hypokaliémie (inconstant) Si le rapport Na/K est <24, l'insffisance surrénalienne est vraisemblable. - Diminution du taux de cortisol plasmatique (cortisol < 1 µg par 100 ml) Traitement : Forme aiguë: - Réhydraratation avec soluté salé hypertonique en perfusion - Glucocorticoïdes par voie intra-veineuse - Mineralocorticoïdes Forme chronique - Glucocorticoïdes - Mineralocortico¨des retard - Chlorure de Sodium : 1 gr. par jour dans la ration.
  15. Voyager avec son animal Mouvements non commerciaux dans l'U.E. d'animaux de compagnie (chiens, chats et furets) Conditions Entrée dans des États membres autres que le Royaume-Uni, à Malte, l'Irlande et la Suède : Une vaccination antirabique en règle est l'unique exigence en ce qui concerne la rage (plus un traitement contre les vers "echinococcose" en Finlande) Les États membres peuvent autoriser l'entrée de jeunes animaux de moins de trois mois sous certaines conditions (pas de contact avec la faune sauvage ou animaux accompagnant leur mère dont ils sont encore dépendants) Entrée au Royaume-Uni, à Malte, en Irlande et en Suède : Jusqu'au 3 juillet 2008, la législation nationale de ces pays continue à régir l'entrée des chats et des chiens en Irlande, à Malte, en Suède et au Royaume-Uni. En plus de la vaccination, un titrage d'anticorps (un test visant à déterminer si le vaccin est efficace) devra être effectué avant le mouvement par un laboratoire agréé Un traitement contre les tiques et les vers (echinococcose) peut être également requis. Pour une information plus détaillée, consulter le site Internet de ces pays : site de l'Irlande : http://www.agriculture.gov.ie site de la Suède : http://www.sjv.se/ site du Royaume-Uni : http://www.defra.gov.uk site du pays de Malte : http://www.mrae.gov.mt Documents Depuis le 3 juillet 2004, quel que soit l'État membre de destination, l'animal doit être accompagné d'un passeport conforme au modèle qui figure à l'annexe de la décision 2003/803/CE (PDF) lors de chacun de ses déplacements. Les informations incluses dans le passeport seront conformes aux conditions requises par l'État membre de destination. Identification Les animaux doivent être identifiés à l'aide d'un système d'identification électronique (transpondeur) ou d'un tatouage facile à lire. Ce tatouage ne sera plus accepté, en tant que moyen d'identification, que jusqu'au 3 juillet 2011 et ne sera pas reconnu comme moyen d'identification pour les mouvements vers le Royaume Uni et l'Irlande (transpondeur obligatoire). Après le 3 juillet 2011, le transpondeur sera l'unique moyen d'identification autorisé. Mouvements non commerciaux d'animaux de compagnie (chiens, chats et furets) en provenance de pays tiers Le règlement (CE) 998/2003 (pdf) garantit l'uniformité des règles applicables aux échanges et mouvements d'animaux. ATTENTION: Lorsque le nombre d'animaux est supérieur à 5, les exigences et les contrôles sont ceux applicables aux mouvements commerciaux. Les règles applicables aux mouvements entre États membres s'appliquent également aux mouvements à partir des États tiers européens suivants: Andorre, Islande, Liechtenstein, Monaco, Norvège, Saint-Marin, Suisse, Vatican Les pays tiers autres que ceux susmentionnés relèvent de deux catégories : 1) Pays tiers figurant sur la liste de l'annexe II, partie C Les pays qui jouissent d'une situation favorable figurent sur la liste de l'annexe II, partie C, du règlement (CE) 998/2003. Entrée dans des États membres autres que le Royaume-Uni, à Malte, l'Irlande et la Suède : Une vaccination antirabique en règle est l'unique exigence en ce qui concerne la rage (+traitement contre les vers -echinococcose- en Finlande). Les règles nationales continuent de s'appliquer jusqu'au 3 juillet 2008; un test est exigé avant l'entrée de l'animal dans ces pays ; en outre, Un traitement contre les tiques et les vers (echinococcose) peut être également requis. Un traitement contre les tiques et les vers (echinococcosis) est également requis. Pour une information plus détaillée, consulter le site Internet de ces pays : site de l'Irlande : http://www.agriculture.gov.ie site de la Suède : http://www.sjv.se/ site du Royaume-Uni : http://www.defra.gov.uk site du pays de Malte : http://www.mrae.gov.mt 2) Pays tiers ne figurant pas sur la liste de l'annexe II, partie C Pays dont la situation au regard de la rage n'est pas favorable et qui ne figurent pas sur la liste de l'annexe II, partie C, du règlement (CE) 998/2003. Entrée dans des États membres autres que le Royaume-Uni, à Malte, l'Irlande et la Suède : Une vaccination ainsi qu'un test effectué par un laboratoire agréé sur un échantillon de sang prélevé trois mois avant le mouvement sont exigés avant l'entrée. N.B. En ce qui concerne le retour au pays d'animaux de compagnie qui ont fait un bref séjour à l'étranger (pour les vacances, par exemple), il est recommandé de faire passer le test à l'animal suffisamment à temps avant son départ afin qu'il puisse répondre à toutes les exigences au moment de son retour. Après le test, un rappel de vaccin doit être effectué aux intervalles réguliers prévus par le laboratoire producteur du vaccin. Si les règles de rappel de vaccin ne sont pas respectées, l'animal de compagnie devra être revacciné et testé, et il ne sera à nouveau considéré en conformité avec les règles que trois mois plus tard. Entrée au Royaume-Uni, à Malte, en Irlande et en Suède : La quarantaine devrait s'appliquer, mais cette exigence relève également du droit national (cf. sites internet nationaux) Documents Le Liechtenstein, Saint-Marin et la Suisse ont informé la Commission qu'ils avaient adopté le modèle de passeport tel que décrit dans l'Annexe I de la Décision de la Commission 2003/803/CE. Un certificat sanitaire concernant les mouvements non commerciaux d'animaux domestiques (chiens, chats et furets) entrant dans l'UE en provenance de pays tiers a été adopté par la décision 2004/824/CE (pdf) de la Commission. Ce certificat est entré en vigueur le 3 juillet 2004. Vous pouvez télécharger Le certificat sanitaire FR | EN Le certificat sanitaire doit être imprimé sur une seule feuille de papier dans la langue de l'État membre d'entrée et être rempli en lettres capitales, soit dans la langue de l'État membre d'entrée soit en anglais. Le certificat doit être accompagné de documents justificatifs, ou d'une copie certifiée conforme de ces documents, dans lesquels figurent les informations concernant la vaccination et le résultat du test sérologique. Ces documents doivent reprendre les données relatives à l'identification de l'animal concerné. Le certificat est valable pour les mouvements dans l'UE pendant une période de quatre mois à compter de la date d'émission ou jusqu'à la date d'expiration de la vaccination, si celle-ci est antérieure. Le certificat doit être rempli conformément aux conditions prévues par le règlement (CE) n° 998/2003 en fonction : du pays tiers d'origine (on distingue deux types de pays tiers) : voir liste des pays tiers); de l'État membres d'entrée (le Royaume Uni, à Malte, l'Irlande et la Suède ont des exigences particulières : voir conditions susmentionnées) Identification Les animaux sont identifiés à l'aide d'un système d'identification électronique (transpondeur) ou d'un tatouage facile à lire. Ce tatouage ne sera plus accepté, en tant que moyen d'identification, que pendant une période transitoire de huit ans et ne sera pas reconnu comme moyen d'identification pour les mouvements vers le Royaume Uni et l'Irlande (transpondeur obligatoire). A partir du 3 juillet 2011, le transpondeur sera l'unique moyen d'identification autorisé. Questions et réponses concernant le passeport pour animaux de compagnie Je vis dans l'UE. Où puis-je obtenir le passeport pour animaux de compagnie? Vous l'obtiendrez auprès d'un vétérinaire de votre pays. Les autorités nationales de chaque pays membre de l'UE délivrent les passeports aux vétérinaires. Quels animaux sont couverts par ce passeport? Le nouveau régime communautaire s'applique aux chats, aux chiens et aux furets. En ce qui concerne les autres animaux de compagnie, il n'existe pas encore de réglementation harmonisée au niveau communautaire de sorte que les dispositions nationales sont applicables. Je ne suis pas citoyen de l'UE mais je vais vivre plusieurs années dans l'UE avec mon animal de compagnie. Puis-je obtenir pour cette période un passeport pour animaux de compagnie que j'utiliserai au sein de l'UE? Oui. Vous devez prendre contact avec un vétérinaire dans l'un des État membre de l'UE afin qu'il pratique sur l'animal la vaccination nécessaire et délivre le passeport.
  16. Info du 13/02/2008 Suisse - Quelle place pour les molosses à Genève? Les enjeux d'un scrutin émotionnel GENEVE. Les citoyens décideront le 24 février s'ils veulent bannir les chiens dangereux du territoire cantonal. GENEVE. pourrait ainsi rejoindre le camp minoritaire des cantons qui ont opté pour l'interdiction. Sandra Moro Mardi 12 février 2008 Quelle est la meilleure manière de se protéger des attaques des molosses? Le 24 février prochain, les Genevois trancheront entre l'interdiction pure et simple des chiens dangereux et le maintien de l'arsenal de règles actuellement en vigueur pour posséder un tel animal. Sujet passionnel s'il en est, la votation fait suite à la série d'accidents dramatiques qui, en Suisse et à l'étranger, ont vu des molosses agresser gravement et parfois mortellement leurs victimes. A Oberglatt, en décembre 2005, trois pitbulls avaient tué un petit garçon de 7 ans. A Genève, en août 2006, un bébé de 17 mois avait été défiguré par un chien de même race. Dans la foulée, le Conseil d'Etat avait alors provisoirement imposé la muselière aux 32 000 chiens que compte le canton. Issue d'une réaction plus épidermique que raisonnée, cette mesure s'était avérée inapplicable. Prohiber ou autoriser sous condition, le débat fait écho aux discussions sur les armes ou sur la légalisation du cannabis. Mais face à la problématique très émotionnelle des chiens d'attaque, on peine à dire si le verdict des urnes genevoises reflétera un choix de société plus vaste. Des règles strictes Quoi qu'il en soit, c'est sur l'initiative «Pour l'interdiction des races de chiens d'attaque et autres chiens dangereux» que les citoyens se prononceront le 24 février. Le texte vise d'une part à bannir du territoire cantonal les races les plus agressives, selon une liste établie par le Conseil d'Etat (voir ci-contre). D'autre part, il impose aux propriétaires de chiens de plus de 25 kilos un examen destiné à prouver qu'ils maîtrisent leur animal, et que le comportement de ce dernier ne présente pas de danger. Si elles sont acceptées par le peuple, ces dispositions se substitueront à l'actuelle loi sur les chiens, entrée en vigueur le 31 juillet dernier. Celle-ci n'interdit pas les molosses, mais soumet leur détention à des règles strictes, destinées à assurer la sécurité des propriétaires et des tiers. Pour obtenir l'autorisation de posséder un molosse, il faut être majeur, et le chien doit être issu d'un élevage agréé. Durant les deux premières années, le maître et son animal sont astreints à des cours avec un éducateur canin, trois fois par mois. Un test de maîtrise doit ensuite être effectué chaque année. La reproduction étant interdite en dehors des élevages, les molosses doivent être stérilisés, et, sauf exception, seul un animal est autorisé par foyer. La muselière et la laisse sont obligatoires pour ces chiens, partout sur la voie publique. Des mesures ciblées, qui permettent aux autorités de garder un meilleur contrôle sur ces chiens et d'éviter le recours aux élevages clandestins, assure le Conseil d'Etat, qui fait valoir une diminution du nombre de molosses grâce aux restrictions successives introduites ces dernières années. On en comptait 860 en 2005 sur le territoire cantonal, contre 638 à la fin 2007. A l'exception du PS, qui soutient l'initiative, et des Verts, qui ont laissé la liberté de vote, l'ensemble des partis appuie le gouvernement. Résultats visibles dans 10 ans La loi est insuffisante, estiment en revanche les initiants, qui ne jurent que par l'interdiction. «Ce sera beaucoup plus efficace, explique Jean Barth, à la tête du comité d'initiative. Le contrôle que prétend instaurer la loi est illusoire, il y a déjà beaucoup de chiens clandestins. Avec notre initiative, les molosses qui sont autorisés aujourd'hui, finiront leur vie paisiblement. Mais lorsque les derniers seront morts, dans une dizaine d'années, on saura, si on en voit dans la rue, qu'il s'agit de chiens illégaux.» Favorable à l'initiative, la députée socialiste Françoise Schenk-Gotteret renchérit: «La loi actuelle est très lourde et difficilement applicable, l'initiative permet de clarifier les choses.» Pour Luc Magnenat, vétérinaire au Service de la consommation et des affaires vétérinaires, c'est au contraire la mise en œuvre de l'initiative qui s'avérerait «irréalisable», surtout en raison de son deuxième volet. «Près de la moitié des chiens du canton font plus de 25 kilos. Il est impossible de faire passer un examen à 16 000 chiens en 12 mois, sans parler de la gestion administrative des dossiers. Nous ne pourrions pas suivre», explique-t-il. Autre argument phare des partisans de la loi actuelle, en limitant son action à certaines races, l'initiative passerait à côté de son objectif: «On sait que le fait d'interdire certains chiens a pour effet l'émergence de nouvelles races d'attaque, à partir de croisements autorisés», note le Vert Christian Bavarel. En Suisse, seuls deux cantons ont opté pour l'interdiction: le Valais, dont la liste a été avalisée par le Tribunal fédéral, et Fribourg, qui a interdit les pitbulls à la suite d'une votation référendaire. Quant à la Confédération, elle planche toujours sur une loi. Proposée par une commission, l'idée de classer les chiens en trois catégories, dont la plus dangereuse serait interdite, a reçu un accueil des plus mitigés lors de la consultation. Les chiens listés Le Temps Voici les chiens qui, à Genève, doivent faire l'objet d'une autorisation. Si l'initiative interdisant les chiens dangereux était acceptée, la même liste ferait foi: Am'staff; boerbull, cane corso, dogue argentin, fila brasileiro, mastiff, mâtin espagnol, mâtin napolitain, pittbull, presa canario, rottweiler, tosa. Photo : Un pitbull et un rottweiler.Photo: Keystone Source : http://www.letemps.ch
  17. Info du 13/02/2008 Suisse - La nouvelle star de l'ONU, c'est «York» Le siège genevois engage un chien spécialisé dans la détection d'explosifs. Une première européenne. «York», un berger allemand de 10 ans, est la première recrue de l'unité canine créée au début du mois à l'ONU. Sa mission: détecter les bombes Fabiano Citroni - 12/02/2008 La nouvelle star de l'ONU, c'est lui. Incontestablement. Engagé le 1er février, «York» a eu le privilège d'être présenté à la presse internationale vendredi dernier. Depuis, même s'il bosse, il peut s'accorder une heure pour prendre la pose devant le photographe du «Matin». Il faut dire que «York» n'est pas un employé comme les autres. «Ce berger allemand est le premier fonctionnaire à quatre pattes engagé par notre organisation en Europe», explique Elena Ponomareva-Piquier, responsable des relations extérieures des Nations Unies, à Genève. Et comme tous les employés de l'ONU, «York» possède un badge. Le sien est le 00068417. D'autres chiens suivront Spécialisé dans la détection d'explosifs, d'armes et de munitions, le berger allemand est le premier chien recruté dans l'unité canine, qui a vu le jour au début du mois. Une unité dirigée par le maître de «York», José Gallardo, qui a travaillé pendant vingt ans à la police genevoise, dont quinze à la brigade canine. L'ancien policier a pour mission de recruter d'autres maîtres-chiens et de former des chiots. «D'ici à la fin de l'année, l'unité devrait comporter quatre maîtres et autant de chiens», confie cet Hispano-Suisse de 40 ans. Pourquoi le siège genevois de l'ONU a-t-il décidé d'engager des chiens détecteurs d'explosifs? Le risque d'attentat a-t-il augmenté? «La décision de créer une unité canine à Genève a été prise au siège principal de l'ONU, à New York. Cette ville possède une unité similaire depuis 2005. Genève étant le deuxième siège le plus important des Nations Unies dans le monde, le département de sécurité a estimé qu'il était judicieux d'engager des chiens, qui sont les mieux placés pour détecter les explosifs», répond Elena Ponomareva-Piquier. Il met son nez partout Basé à l'ONU, «York» pourra être amené ponctuellement à travailler pour d'autres organisations internationales, comme l'Organisation mondiale du commerce. En tout, il devra veiller sur quelque 30?000 fonctionnaires internationaux. Quelle sera sa journée type? «80% de son temps, il effectuera des fouilles. Partout: dans des véhicules, sur les parkings, sur des palettes, dans les allées. Il sentira les colis, le matériel informatique et inspectera les salles avant des réunions importantes», répond José Gallardo. Ce n'est pas tout. «York» est aussi là pour rassurer les employés et les visiteurs de l'ONU. «Je vais le montrer à mes collègues et aux visiteurs. Mon chien est un spécialiste de la détection d'explosifs. Et cela doit se savoir. Ça sécurise les gens.» José Gallardo le dit haut et fort, son chien est une force de la nature. Et l'ancien policier sait de quoi il parle. Depuis dix ans, il passe 24?h sur 24 avec lui. «Pour l'équilibre psychologique d'un chien de travail, il est primordial qu'il soit au sein de la famille. «York» a une motivation et une endurance impressionnantes. Il peut travailler longtemps et bien. En plus, il adore jouer.» En tout cas, «York» a déjà été adopté par le personnel de l'ONU. Lundi, lors de notre visite, de nombreux fonctionnaires se sont arrêtés pour caresser la nouvelle star des lieux. Et il s'est laissé faire sans broncher. Quelle bête, ce «York ». Il entre dans l'histoire ORIGINE «York», 10 ans, 36 kilos, n'est pas un champion par hasard. Son père, formé par un éleveur de renom, «a beaucoup porté sa semence à travers la Suisse» et sa mère «descendait d'une lignée très connue», explique son maître. BINÔME José Gallardo a acheté «York» lorsqu'il avait 3 mois dans un élevage situé près du lac de Constance. Ils sont 24?h sur 24 ensemble. «York» vit avec José, son épouse, et leurs trois enfants âgés de 15, 11 et 1 an et demi. CARRIÈRE «York» a travaillé pendant huit ans à la police genevoise avant d'être engagé à l'ONU, le 1er février 2008. Il a passé ses certifications de chien de défense et de détection d'explosifs. «Il peut par exemple retrouver une personne ensevelie sous des décombres, des objets disparus ou rattraper des voleurs», précise son maître. HOMMAGE Le premier chien de travail de José, «Malko», a été écrasé par une voiture de police à la suite d'une course-poursuite en 1997. Le père de «Malko» s'appelait «York». Avec son deuxième chien, José rend donc hommage au premier. CONSÉCRATION «York» peut se targuer d'être le premier chien engagé par l'ONU en Europe. «York» a 10 ans. Il ne lui reste probablement qu'un an à travailler. Tout prochainement, je vais reprendre un chiot que je vais former pour relever «York» de sa mission. Après, «York» pourra prendre une retraite méritée», confie José. Comment «York» détecte les explosifs José Gallardo, vous êtes le maître de «York». Quelle est son arme pour repérer les bombes? Son nez et son cerveau. Un chien a un potentiel olfactif énorme. Or les quelque 2500 explosifs que l'on connaît sont constitués à partir de produits chimiques. Ces produits s'évaporent et «York» peut détecter l'odeur. Quid des armes? Lorsqu'une arme a tiré, il y a des dépôts de poudre noire qui restent dessus. Et cela, un chien peut le sentir. Et si l'arme est neuve? Une arme est toujours testée en usine. Elle a donc une odeur particulière. Que faites-vous si «York» repère une bombe? J'appelle le service de déminage du canton de Genève. C'est déjà arrivé? Une fois, oui, quand je travaillais à la police. J'avais trouvé de l'explosif, mais non amorcé. Que fait «York» s'il aperçoit un kamikaze? Le problème du kamikaze reste entier qu'il y ait un chien ou dix chiens pour assurer la sécurité Source : http://www.lematin.ch/
  18. Vous pouvez également l'utiliser à votre convenance. ......................... Chatbox organisé par guilloteau lundi soir 18 02 2008 - Deux races: Une du groupe 1 Une du groupe 9 à vous de choisir lesquelles.
  19. Je profite du Bar de Francette pour dire que le chatbox est ouvert ce soir dès 20h00. Je viendrais plus tard car je n'ai pas encore diné.
  20. J'ai édité le nom du véto en repro. Donner le nom en MP pour ceux que ça interesse.
  21. Il en faut d'autres allez vos puppy pour le concours de demain .
  22. Admin-eleveurcanin

    joelle

    http://www.chiens-de-france.com/site_eleveur/index.php?ID_SITE=105&ID_ELEVEUR=99 http://kynell.free.fr/ <-
  23. Il faudrait le lien de l'autre forum, "par courtoisie".
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