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Admin-eleveurcanin

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Tout ce qui a été posté par Admin-eleveurcanin

  1. 20-12-2006 Conseils des ministres Le ministre de l’Agriculture et de la Pêche a présenté un décret relatif à l’identification et à l’amélioration génétique des animaux. Ce décret précise les modalités d’application de l’ordonnance du 7 décembre 2006 qui a été prise sur le fondement de la loi du 5 janvier 2006 d’orientation agricole. Il adapte les dispositions du code rural afin de tenir compte des mutations intervenues dans la conduite des élevages depuis quarante ans. Il définit les instances de pilotage du dispositif génétique français, ainsi que les missions des organismes nationaux (INRA, Haras nationaux, instituts techniques et organismes de sélection). Il simplifie les procédures auxquelles sont astreintes les entreprises du secteur et assure la conformité du dispositif au droit européen de la concurrence, tout en garantissant l’accès des éleveurs au service d’amélioration génétique sur l’ensemble du territoire. Le décret sera applicable à compter du 1er janvier 2007. http://www.premier-ministre.gouv.fr/fr/
  2. ça vous a donnez envie d'en savoir plus ? Je vous conseil d'aller sur son site pour continuer la lecture BIOLOGISTE http://www.brumedargent.net/biolo/articles/evo4.php
  3. "Pour aller plus loin" Les phénomènes épigénétiques et les effets maternels. Il serait trop simple que l'information héritable d'une génération à l'autre ne soit portée que par la molécule d'ADN, à l'exception de tout autre moyen. On sait maintenant que des molécules produites au cours de la vie de la cellule peuvent influencer l'expression des gènes. C'est ce qui explique notamment pourquoi d'une cellule-oeuf, on peut arriver à obtenir tout un tas de cellules, qui, bien que portant la même information génétique, sont toutes différentes (cellule musculaire, cellule nerveuse, etc...) Ainsi, même si un gène est présent et fonctionnel dans une cellule, son expression peut être modulée par ces molécules, aquises au cours de la vie de l'individu. Mais il y a encore autre chose : imaginez que certaines de ces molécules soient présentes dans l'ovule, et qu'elles puissent changer en fonction du mode de vie de la femelle qui a produit cet ovule... C'est alors l'histoire de vie de la mère qui pourra influer l'expression des gènes de son descendant. Ce sont les effets maternels. Certains croisement peuvent donc avoir des résultats inattendus, à cause des phénomènes épigénétiques, ou des effets maternels, bien que ce soit peu fréquent.
  4. Pour aller plus loin" Peut-on prévoir les résultats d'un croisement? Tout à fait, à condition bien sûr que le caractère que l'on étudie soit génétiquement transmissible. C'est d'ailleurs une des bases de la génétique, initiée par le moine Mendel. Chaque parent transmet, via ses gamètes, un de ses allèles à son descendant. Chaque allèle a donc une chance sur deux d'être transmis. Si l'on sait quels allèles possèdent les parents, on peut prévoir ceux des descendants, en terme de probabilités. Inversement, voir les allèles d'une descendance permet de déduire le génotype des parents (quels allèles ils possèdent). Prenons un exemple simple : celui de deux couleurs d'yeux, bleu et marron. Ces couleurs sont dues à la mélanine, pigment marron foncé, qui, dans un cas, sera présente dans les couches profondes de l'iris seulement (oeil bleu), et dans l'autre, jusqu'en surface (oeil marron). La mélanine est fabriquée en plusieurs étapes. Une première molécule est synthétisée, puis intervient ensuite une enzyme qui transformera cette première molécule en une deuxième, par réaction chimique. Plusieurs autres enzymes interviennent, jusqu'à ce que la mélanine, produit final, soit produite.
  5. Dans de nombreux cas, l'un des allèles est "dominant" sur l'autre, c'est à dire qu'il est le seul à avoir un effet visible Si nous avons des chiens portant des allèles récessifs rares, cela ne se voit pas, jusqu'à ce que par hasard, soient croisés deux individus portant le même, et que naisse un chiot homozygote pour cet allèle récessif particulier (portant deux exemplaires identiques du gène considéré). En croisant les homozygotes pour cet allèle, avec les hétérozygotes (souvent les parents ou les frères et soeurs, dont on pense qu'ils peuvent porter une copie de cet allèle récessif), on finit par obtenir de plus en plus d'individus homozygotes pour l'allèle récessif. Et le tour est joué. Quelques milliers d'années plus tard, nous avons notre caniche nain.
  6. "hétérozygote" Qu'est ce que c'est?" L'hétérozygotie. Il existe des espèces qui, au moins à un moment de leur vie, possèdent deux lots de chromosomes. Ce sont les diploïdes. C'est le cas par exemple de l'espèce humaine. Les spermatozoïdes et les ovules portent chacun un lot de chromosomes, ce qui en fait deux pour l'embryon. Les individus diploïdes ont donc deux exemplaires (on les nomme allèles) de chaque gène. Cela peut être deux exemplaires différents. C'est le cas des hétérozygotes, par rapport aux homozygotes qui ont deux fois le même exemplaire. Ainsi, un bébé ayant un parent à peau claire et un parent à peau sombre aura un exemplaire de chaque, et une peau de couleur intermédiaire. Un allèle peut aussi être dominant sur l'autre (qui est alors dit "récessif") c'est à dire qu'il l'empêche de s'exprimer. Pour la couleur des yeux, par exemple; si l'allèle "couleur marron" est dominant sur l'allèle "couleur bleue", alors l'individu qui en a un de chaque aura les yeux.... Marrons, c'est bien, je vois que vous suivez. Nous reviendrons sur la couleur des yeux dans l'encadré spécial sur les croisement.
  7. Chaque chien possède des gènes particuliers, qui vont déterminer la couleur de son poil, sa longueur, mais aussi la forme de son corps, de sa mâchoire, sa taille ou la longueur de ses pattes (et bien d'autres choses encore). Bien sûr certains caractères ne sont pas déterminés uniquement par les gènes. Par exemple, un chien mal nourri ne sera jamais aussi grand que s'il était bien nourri, mais c'est une autre histoire. Dans notre population "ancestrale" de chiens, tous avaient à peu près le même aspect (en tous cas, ils y avait beaucoup moins de différences entre eux qu'entre le saint bernard et le chihuahua). Mais avaient-ils les mêmes gènes? Non. Ce n'est pas obligatoire, loin de là. Les chiens, comme tous les mammifères, sont diploïdes, c'est à dire qu'ils possèdent chacun de leurs chromosomes en deux exemplaires. Un exemplaire vient de la mère, et un autre vient du père. Ils ont ainsi chaque gène en double. Vous pouvez donc imaginer la situation : l'individu peut porter deux fois le même exemplaire de chaque gène, ou bien alors deux exemplaires différents (allèles). Dans le deuxième cas, on dit que l'individu est "hétérozygote" pour le gène considéré.
  8. Regardons maintenant ce qui s'est passé au niveau génétique. "Qu'est ce que c'est?" Les gènes. Les êtres vivants sont constitués de cellules. Ils peuvent en compter plusieurs, voire plusieurs dizaines, centaines, milliers, ou milliards, comme nous autres les animaux, ou une seule, comme les levures, ou les bactéries. Chaque cellule vivante est différente des autres, et a des particularités métaboliques ou physiologiques. Comment une cellule "sait" elle comment elle doit être, et se comporter? Pourquoi une bactérie ne peut pas se transformer subitement en autre chose? Dans chaque cellule, il y a son "mode d'emplois", ou son "plan". C'est de l'information, que chaque cellule porte en elle et qui détermine son aspect, son fonctionnement. Cette information est portée par de longues molécules d'ADN. Les gènes sont des fragments d'ADN. Ils sont le plan de fabrication de protéines (on dit qu'ils "codent" pour des protéines). Chaque cellule possède des molécules capables de "lire" l'ADN pour fabriquer les protéines qui correspondent. L'information portée par la molécule d'ADN est codée dans un alphabet à 4 lettres, les bases azotées : thymine, guanine, Adnenine et cytosine. La suite de ces "bases" forme une sorte de "phrase" que l'on nomme "séquence". Une molécule d'ADN forme ce que l'on appelle un chromosome. Les chromosomes peuvent, chez certaines espèces (les eucaryotes), être enfermés dans un compartiment spécial de la cellule, que l'on nomme "noyau".
  9. De Brume d'Argent BIOLOGISTE Comment diable une espèce peut-elle se modifier avec le temps ? Pour comprendre les mécanismes de l'évolution, rien n'est plus simple que de regarder les animaux domestiques. Darwin avait d'ailleurs étudié les pigeons domestiques. Le chien est aussi un bon exemple. Lorsque les premiers chiens furent domestiqués, ils ressemblaient vraisemblablement beaucoup au loup. Si l'on regarde l'ensemble des races actuelles, par contre, il faut parfois beaucoup d'imagination pour y voir encore un semblant de loup. Pensez au berger allemand... là encore ça va. Mais le Saint-Bernard, le lévrier, le chihuahua, le basset et le caniche nain? Comment toutes ces races sont-elles apparues? Reprenons notre premier chien domestique, ou plutôt, notre première population de chiens domestiques. Imaginez les premiers éleveurs, avec leurs premiers élevages, en famille. Les premiers élevages de chiens ont dû être relativement consanguins. Du fait de cette consanguinité, de nouveaux caractères ont été révélés chez certains chiots (nouvelles couleurs, modification de la longueur des poils etc...). En croisant entre eux des chiens choisis pour ces particularités, les premiers éleveurs ont réussi à rendre leurs caractères préférés plus fréquents. Avec le temps, ils ont réussi à les fixer, c'est à dire à avoir des chiens portant chacun les caractères désirés.
  10. http://www.futura-sciences.com/comprendre/g/definition-code-genetique_119.php Définitions connexes Génétique inverse Génétique Génie génétique Polymorphisme génétique Altération génétique Codon Transformation
  11. lien vers le site. http://www.espace.bleu.free.fr/Savoir/Chien-de-race.htm
  12. RÉFLEXIONS SUR LA GÉNÉTIQUE DU CHIEN DE RACE ET LE NÉCESSAIRE MAINTIEN D'UNE VARIABILITÉ GÉNÉTIQUE http://pronaturafrance.free.fr/chien3.html Les organisateurs de ce colloque nous ont proposé un cadre très précis en nous demandant de répondre à trois questions relatives à : - l'inscription à titre initial, - la sauvegarde des races à faibles effectifs, - la lutte contre les hypertypes LES RACES A TRÈS FAIBLES EFFECTIFS : QUE FAIRE POUR ÉVITER LEUR DISPARITION ?
  13. Des animaux albinos! Pour votre connaissance personnelle, l'albinisme est une maladie génétique qui se caractérise par une absence de pigmentation de la peau, des poils, des cheveux, des yeux, due à l'absence de mélanine. Pour votre plaisir personnel maintenant, voici des photos d'animaux albinos! extremement rare ! Une baleine.
  14. http://www.cnrs.fr/ Centre Nationale de Recherche Scientifique CNRS Siège : 3, rue Michel-Ange 75794 Paris cedex 16 - France Téléphone : +33 1 44 96 40 00 (01 France) Télécopie : +33 1 44 96 53 90 (01 France)
  15. le lien de Antagene http://www.antagene.com/ ELEVEURS A ce jour, plus de 4000 éleveurs en France et en Europe ont fait confiance à ANTAGENE Le test génétique permet : • de détecter les animaux porteurs sains et potentiellement atteints d'une maladie génétique • de sélectionner les reproducteurs • d'éviter de produire et de vendre des chiots ou chatons atteints • de limiter la propagation de la maladie dans l'élevage et dans la race Le dépistage précoce permet également d'anticiper l'apparition d'une affection génétique invalidante, d'adapter l'alimentation ou d'appliquer des traitements si nécessaire Nos engagements : • un dépistage fiable des maladies génétiques • des procédures qualité • une stricte confidentialité des résultats • une équipe de spécialistes à votre écoute • des tests continuellement améliorés • des études cliniques et génétiques pour mieux comprendre et gérer les maladies génétiques • des programmes de recherche pour développer de nouveaux tests génétiques
  16. http://genoweb.univ-rennes1.fr/Dogs/Diseases.html Résumé La connaissance du génome canin est une étape indispensable à la recherche des causes des maladies héréditaires canines, pour le chien lui-même mais aussi en tant que modèle en médecine humaine. Ainsi, après avoir mis à disposition de nombreux outils d'investigation du génome canin et avoir développé plusieurs versions de cartes génomiques , l'intérêt pour cette espèce en tant que modèle génétique étant croissant, le séquençage complet du génome canin (7.8x) est en cours de finition au Whitehead Institute à Boston, USA. L'assemblage de cette séquence s'appuie sur les données de cartographie que nous avons produites en collaboration : La suite sur le lien ci dessus .......................................... Pour les recherches: - Laboratoire antagêne "Université de Rennes" - UMR inra ENVA de génétique moléculaire En collaboration avec les vétérinaires et les éleveurs - Dépistage: Polykystose (PKD) Rénale (chat)
  17. Chez les animaux de ferme, une sensibilisation aux risques de disparition de nombreuses races à faibles effectifs s'est faite jour au plan international, et des mesures de sauvegarde, plus ou moins efficaces selon les pays et les régions, ont été mises en œuvre. Il s'agit là d'un aspect de la préservation de la bio-diversité, si fortement mise à mal ces dernières décennies. Le Chien paraît à son tour gagné par ce souci patrimonial : on ne peut que s'en réjouir. Trois thèmes méritent d'être abordés dans cette rubrique : s'assurer que les populations qui disparaissent sont bien originales, s'interroger sur les causes de leur disparition, mettre en œuvre des mesures de gestion génétique adaptées. S'assurer de la réalité des pertes génétiques D'abord, il y a lieu de se demander si les races qui tendent à disparaître étaient de véritables races, auquel cas il y a effectivement une perte génétique, ou non. On ne peut s'empêcher, à l'Ecole vétérinaire de Nantes, de prendre l'exemple du Levesque, qui a été créé à 300 mètres à vol d'oiseau de cet établissement, au château de la Poterie, par les frères Donatien et Rogatien LEVESQUE, et qui a disparu avec eux. Bien qu'il ait été reconnu comme race, ce n'en était certainement pas une, mais plutôt une variété ou souche de Gascon-Saintongeois. Le Braque Dupuy n'en était probablement pas une non plus (toutefois, signalons que nous connaissons mal la question). La disparition d'une souche est certes regrettable mais ne porte pas préjudice à l'avenir de la race à laquelle elle appartient. La disparition de la souche ou, plutôt, de la lignée consanguine Laverack, n'a pas empêché le Setter anglais de devenir ce qu'il est. Ensuite, face à une race à très faibles effectifs dont l'avenir est incertain, il faut savoir si les animaux survivants appartiennent bien à l'ancienne population. On connaît des exemples relativement récents de races qui ont été reconstituées de toutes pièces : cela n'aurait guère de sens de vouloir sauvegarder un génotype issu en réalité de croisements. S'interroger sur les causes de la disparition de la race Lorsqu'une race s'achemine vers sa disparition, il y a intérêt à s'intéresser aux raisons de cet état de fait, afin de pouvoir éventuellement y remédier. Il est une situation où on ne peut pas grand'chose : celle où la race était liée à une fonction particulière, avec peu de chances de reconversion. On nous a cité récemment l'exemple du Berger de Crau, qui accompagnait les troupeaux de moutons du Sud-Est lorsqu'ils transhumaient à pied. Il en existe encore - une enquête est en cours - mais, en estive, on lui préfère maintenant d'autres races ; quant à la possibilité de reconversion pour la compagnie d'une race rustique au poil long et feutré, elle est faible. D'une façon plus générale, il est aussi des races d'utilité qui se reconvertissent mal vers la compagnie parce qu'elles ne supportent pas les nouvelles conditions de vie qui leur sont offertes ou que leur entretien (pelage, propreté etc ... ) est jugé problématique. Dans le cas des chiens de chasse, il y a lieu parfois de faire la différence entre les désirs du chasseur lui-même, qui peut préférer un certain type de chasse et une race de chien bien adaptée à celui-ci, et l'orientation donnée par les épreuves de travail. Le problème dépasse très largement le cadre des races à faibles effectifs : il est quasiment admis que les Field-Trials, dans leur forme actuelle, ont largement favorisé les races anglaises au détriment des races continentales, dont certaines sont même allées jusqu'à s'" angliciser ", officiellement ou de façon occulte. Or, on nous a toujours dit qu'il demeurait des amateurs - il y en aurait même de plus en plus - de chasse continentale ! Dans ces conditions, un important travail de réflexion est à conduire : si l'on met en avant la sauvegarde de la diversité génétique, des concours qui tendent à la réduire sont des mauvais concours et il faut donc les assouplir ou les conduire différemment. Le problème est exactement le même dans le cas des chiens de troupeaux, où il nous paraît nécessaire de concevoir des concours réservés aux chiens continentaux. Pour revenir à la chasse et aux races à très faibles effectifs, il ne faut pas oublier que, dans l'image qui est donnée de cette activité auprès du grand public, il est de plus en plus insisté sur le contact avec la nature et le plaisir d'être accompagné de son chien et de le voir travailler. Même si celui-ci appartient à une race peu " performante ", on se demande bien pourquoi il faudrait inciter le maître à en changer, dès lors qu'il s'en contente et a conscience de participer à la conservation de la race de la région. L'amélioration des qualités de cette dernière, pas forcément sur le modèle dominant, est une question de sélection et de temps, dès lors que les effectifs auront suffisamment ré-augmenté pour le permettre. On peut imaginer qu'une race voie ses effectifs fondre, parce que devenue trop problématique à élever, en raison de la fréquence élevée d'une ou plusieurs affections héréditaires, d'une réduction importante de la longévité etc ... Ce cas de figure est théorique car, s'il aurait le mérite de fournir des explications objectives à la situation de la race et d'indiquer les voies du redressement, l'expérience montre que les facteurs évoqués exercent rarement un effet dissuasif, soit par manque d'information, soit par goût du risque ou de recherche de l'exceptionnel. Le facteur humain est souvent important en élevage. Il arrive qu'une race finisse par être oubliée à cause d'une perte de dynamisme, voire même de motivation de la part des quelques éleveurs qui lui restent fidèles. Quand les effectifs se sont raréfiés et que la présence en exposition est devenue exceptionnelle, on comprend que le monde cynophilique croie qu'elle a disparu. Enfin, la mode peut évidemment jouer, contre laquelle il est bien difficile d'aller. Lorsqu'elle joue négativement à l'encontre d'une population qui était déjà numériquement peu importante, les conséquences peuvent en être catastrophiques. Dans les cinq situations que nous venons d'envisager - il y en a d'autres - on sait, théoriquement au moins, sur quoi il conviendrait d'agir pour inverser la situation ; la pratique est souvent plus compliquée mais au moins la voie est-elle traçée. Il est un autre aspect dans la question de la sauvegarde des races à très faibles effectifs, celui de la manière de conduire la reproduction pour conserver suffisamment de variabilité génétique. Gestion génétique d'une race à très faibles effectifs Un cas de figure, déjà évoqué, n'a pas à être considéré ici : celui où une race avait effectivement disparu et a été re-créée par croisements. Pour sympathique que soit la démarche, elle n'a rien à voir avec une sauvegarde, sauf, au moins, de la mémoire de la population. Il n'y a pas de fatalité liée à de trop faibles effectifs, pourvu que subsiste encore un peu de variabilité chez les animaux. La technique consiste à faire se reproduire le plus de mâles possibles, dans l'idéal presque tous (il faut évidemment éliminer ceux qui expriment des tares). La sélection passe au second plan et il faut donc accepter des sujets qui, en situation normale, n'auraient pas été autorisés à la reproduction. On connaît plusieurs exemples, chez les animaux de ferme, de populations insulaires qui ont fini par atteindre des effectifs importants en partant d'un stock fondateur de quelques dizaines d'animaux. Nous connaissons personnellement l'exemple du Mouton des Landes de Bretagne qui, en 15 ans, est passé de 60 à 600 têtes : dans le troupeau relictuel initial, les agneaux mâles de l'année luttaient librement les brebis avant de partir en boucherie. On dira que 60 reproducteurs constituent déjà un ensemble non négligeable, ce qui est vrai, mais il ne faut pas oublier que la prolificité de la brebis et de la chienne n'est pas la même. Il faut également savoir que les généticiens spécialisés considèrent qu'à moins de 100 têtes, une population est perdue. Ce n'est pas vrai. Dès lors que les effectifs de la race à sauver auront suffisamment ré-augmenté, il deviendra possible de réduire progressivement le nombre de mâles reproducteurs, sans prétendre toutefois retrouver une situation normale avant longtemps, et d'exercer un minimum de sélection. Si la variabilité résiduelle chez les animaux re-fondateurs est trop faible, le succès de l'opération, par contre, devient problématique, et le recours à la retrempe est quasiment inévitable. Il convient évidemment de la faire avec une race voisine et d'en limiter l'ampleur, de façon à " diluer " le moins possible les génotypes que l'on veut sauvegarder. Ce que l'on appelle une " retrempe demi-sang ", limitée à une seule génération, doit pouvoir suffire pour ré-introduire suffisamment d'hétérozygotie. Les banques de semence constituent un outil très intéressant. On a parfois tendance - lorsqu'il s'agit de la sauvegarde de populations - à les considérer comme un ultime recours. Elles peuvent effectivement l'être mais il y a bien entendu intérêt à anticiper et à ne pas attendre la quasi-disparition d'une race pour congeler ce qui reste de sa génétique. Le problème est que le financement ne pourra pas être trouvé du côté des éleveurs puisqu'il n'y en a pratiquement plus ; la situation est donc encore plus difficile que dans le cas où il s'agit, pour une race aux effectifs " normaux ", de congeler des réserves de variabilité dans l'intérêt à long terme de tous les adhérents. Pour les races à très faibles effectifs, il n'y a plus que la Société canine nationale qui puisse éventuellement faire quelque chose. Notons, sur ce point, que la Société Centrale Canine s'intéresse à cette éventualité : on ne peut que s'en réjouir.
  18. http://www.demolossie.com/cynotechnique-reproduction.htm
  19. 3. Ne pas oublier la mère En cas de mortalités à répétition sur des chiots en bas âge, on a naturellement tendance à se focaliser sur l'autopsie des cadavres. En fait, il est parfois utile de réaliser des prélèvements biologiques chez la mère. Ainsi, suivant les cas le vétérinaire pourra pratiquer un prélèvement stérile de lait (ponction stérile de la mamelle) ou un écouvillonnage stérile du fond du vagin pour effectuer une recherche bactériologique. Il pourra également, lorsqu'il suspecte un problème viral, réaliser une ou deux prises de sang à 15 jours ou 3 semaines d'intervalle afin de faire réaliser des analyses sérologiques. Cette conduite permet parfois de retrouver la trace d'un même agent pathogène chez les chiots morts et chez la mère. Dans de telles conditions, le diagnostic de la cause du décès des chiots n'en est que plus évident. Conclusion : La plupart des éleveurs canins ont été confrontés un jour ou l'autre au décès de chiots nouveau-nés, dans les heures ou les jours qui suivent la naissance. Lorsque ces cas restent limités, l'éleveur, bien que dépité, n'entreprend en général aucune recherche complémentaire pour déterminer la cause exacte du décès. En effet, il y a dans toutes les espèces animales un taux de mortalité non négligeable dans les premiers jours de vie et, de ce fait, avoir de temps en temps un chiot qui décède dans une portée n'est pas le signe d'un problème infectieux grave dans l'élevage. Les choses deviennent plus ennuyeuses lorsque des mortalités de nouveau-nés surviennent en série dans l'élevage. Dans ce cas, soit les chiots d'une même portée décèdent chacun à leur tour, soit des mortalités se produisent dans plusieurs portées successives. L'éleveur est alors légitimement inquiet et se met à redouter que son élevage soit touché par un problème infectieux risquant de causer d'autres pertes sur les portées à venir. La pathologie périnatale est cependant encore mal maîtrisée, même si des progrès considérables ont été réalisés au cours des dernières années. Beaucoup de recherches restent à faire pour répondre à la demande d'une clientèle de cynophiles de plus en plus nombreux. Les résultats positifs viendront de la collaboration étroite et systématique entre éleveurs canins, vétérinaires praticiens, et laboratoires de recherche vétérinaire. Enfin, l'ensemble de ces considérations doit bien évidemment aboutir à un compromis entre le confort du chien, celui de l'éleveur, le respect des règles d'hygiène et des impératifs commerciaux. Il semble ainsi illusoire d'espérer que chaque visiteur passe dans un sas de décontamination ; de même, des chiots élevés trop longtemps à l'abri de tout risque sanitaire risquent fort d'être mal socialisés par manque de manipulation. Face à cet ensemble de contraintes sanitaires et techniques, l'éleveur devra, avec l'aide de son vétérinaire, s'astreindre à un raisonnement à la fois zootechnique et bio-économique.
  20. Les mesures sanitaires et médicales Plusieurs grands principes d'hygiène doivent absolument être respectés en élevage canin afin d'éviter au maximum la survenue de pathologies de groupe. Les principaux sont l'isolement de l'élevage par la mise en place d'une quarantaine et la stricte réglementation des entrées des visiteurs, l'organisation du travail selon la marche en avant, le nettoyage et la désinfection régulière. Pour la maternité, comme ailleurs, il s'agit donc de respecter un minimum de règles d'hygiène, dans la mesure où un petit relâchement ou de légères erreurs faites sans y réfléchir peuvent compromettre la santé de tous les chiots. On voit en effet trop souvent des éleveurs qui croient bien faire et qui on des problèmes qui peuvent être facilement résolus. Ainsi, par exemple, il ne faudra pas oublier que la plupart des désinfectants sont inefficaces lorsque les locaux sont sales et qu'il reste des débris organiques au sol (il ne faut donc pas confondre nettoyage et désinfection). Les premiers outils indispensables seront des brosses, des seaux, parfois un "Karcher", … et dans tous les cas, de l'huile de coude. Le nettoyage devra respecter le principe de la marche en avant, c'est-à-dire qu'il faudra toujours commencer par les zones les plus sensibles et devant être les moins souillées par le reste de l'élevage, et ne jamais revenir en arrière. L'ordre idéal sera le ramassage de la litière, le lavage et le rinçage des box, accompagné d'un brossage énergique et d'un raclage, tout en préservant les chiots d'un excès d'humidité. B. Analyses et autopsie Quand la mortalité néonatale prend des proportions importantes, des analyses et autopsies sont à pratiquer. Le vétérinaire, consulté en urgence pour ce type de problème, tentera d'aider l'éleveur à sauver les chiots malades, à l'aide de traitements spécifiques. Il pourra tout d'abord observer les chiots et tenter de déterminer si des symptômes évocateurs sont présents. Hélas, il faut bien le reconnaître, très souvent les symptômes présentés par les chiots avant de mourir sont très frustes et ne permettent pas d'établir un diagnostic. 1. Une nécessité L'autopsie du ou des chiots morts est souvent la meilleure chose à faire. Elle permet parfois de se rendre compte dès l'ouverture du corps du chiot d'un problème tel que des malformations anatomiques internes, une fausse déglutition, une pneumonie, une perforation gastrique ou un phénomène septicémique. Souvent, des analyses de laboratoire sur différents organes doivent compléter l'autopsie pour mieux cerner la cause du décès. Néanmoins, il faut savoir que le cadavre des nouveau-nés se décompose rapidement. Cela signifie que si l'on veut rechercher une cause infectieuse ayant provoqué la mort du chiot, il faut réaliser les analyses sur son cadavre le plus vite possible sinon on trouvera tout un ensemble de germes de contamination qui se sont développés après la mort et qui fausseront le résultat de l'analyse. 2. Des délais brefs Lorsque l'autopsie doit être pratiquée dans un centre spécialisé (Laboratoire des Directions des Services Vétérinaires Départementaux, École Vétérinaire, …), il convient de s'assurer qu'elle pourra être réalisée dans les meilleurs délais. Il faudra ainsi toujours passer un coup de téléphone au préalable, et ne jamais amener ou expédier un cadavre sans être certain qu'il y ait quelqu'un pour réceptionner le cadavre et pratiquer les examens nécessaires. Le cadavre sera acheminé le plus rapidement possible, dans un colis réfrigéré (on peut utiliser un emballage alimentaire en polystyrène et placer à côté du cadavre des blocs réfrigérants). Bien que les services de messageries postales rapides (type Chronopost) garantissent un acheminement en 24 heures, il est souvent interdit d'avoir recours à leurs services pour ce type de transport. Lorsque le décès survient avant un week-end ou un jour férié, et que donc les analyses ont peu de chances d'être effectuées dans des délais brefs, le cadavre pourra être conservé au réfrigérateur : le cadavre sera emballé dans un film en plastique ou en aluminium afin de limiter les contaminations extérieures. La congélation sera évitée autant que possible : en effet, la congélation puis la décongélation détruisent une grande quantité de germes et diminuent les chances de retrouver l'agent pathogène responsable, sans compter que l'aspect des lésions est très souvent profondément modifié. Plutôt que d'adresser le cadavre entier au centre d'autopsie, il peut être utile de passer par le vétérinaire habituel de l'élevage, mais celui-ci est souvent réticent à pratiquer des autopsies de chiots, par manque de temps ou parce qu'il n'en a pas l'habitude. Dans ce cas, l'autopsie pourra être réalisée sur place, par le vétérinaire traitant habituel, éventuellement guidé par un service d'aide au diagnostic : selon notre propre expérience, il s'agit actuellement de la méthode qui donne les meilleurs résultats pour le moins de risques et un coût minimal.
  21. Dr. Vét. Samuel BUFF-CERREC CERREC (Centre d'Etude et de Recherche sur la Reproduction Canine). A. Conception de la maternité La maternité représente le noyau de production de tout élevage. A cet égard, elle doit faire l'objet de précautions et de surveillance particulières car elle héberge les chiens les plus fragiles. Elle doit donc être conçue en respectant plusieurs objectifs : · l'isolement de la mère et de sa portée (une chienne qui accouche et qui est dérangée ou stressée peut avoir des problèmes) ; · la protection des chiots avant qu'ils ne soient capables d'assurer par eux-mêmes leur homéostasie (régulation autonome de la température du corps, de son hydratation, de sa glycémie, de son immunité…), par une adaptation des paramètres d'ambiance à leur développement ; · la surveillance régulière à distance du bon déroulement des événements à risques (mise bas, délivrance complète, tétée, pathologie des premières semaines…) ; l'éleveur devra être confortablement installé pour assister la mise bas dans le calme et sans précipitations excessive (" l'art de l'accoucheur est de savoir attendre "). · enfin, l'adaptation des stimuli au développement sensoriel et exploratoire des chiots. La maternité permettra ainsi d'héberger pendant environ un mois une chienne et sa portée, tout en permettant à la mère de s'ébattre dans une courette adjacente. Une fois la période critique passée, les chiots pourront être transférés avec leur mère dans un local de post maternité (pré-sevrage) : en effet, au-delà de la 4e semaine, la mère ne nettoie plus aussi bien ses chiots, ceux-ci commencent à devenir autonomes et leurs ébats pourraient gêner les nouveau-nés d'autres chiennes. Les zootechniciens ont pu établir des normes idéales dans les élevages canins : sans devenir des contraintes, elles doivent constituer un but à approcher par tout éleveur. 1. Le nid de mise bas Le cœur de la maternité est constitué par le nid de mise bas, dans lequel les chiots sont maintenus jusqu'à leur autonomie. Ce nid sera adaptée à la taille de la chienne (à titre d'exemple, pour une chienne de 15 kg, il est conseillé d'utiliser une caisse de 1 m2) et visera à : · favoriser le regroupement de la portée (imprégnation, apprentissage, régulation thermique) ; · permettre à la mère de s'extraire facilement entre les tétées et de s'étendre sans risquer d'écraser les chiots (en particulier, il pourra être muni de barres anti-écrasement pour les races de grand format) ; · maintenir un gradient de température au sein duquel mère et chiots pourront trouver les conditions de confort qui conviennent (il ne devra surtout pas représenter un volume à chauffer trop important) ; · être facilement lavable et désinfectable (il sera constituée d'un matériau non poreux, et l'on évitera le bois brut, non traité. 2. La maîtrise de l'ambiance La conception et l'entretien de la maternité doivent permettre de parer rapidement aux risques les plus fréquents, comme l'hypothermie, la déshydratation et l'hypoglycémie, sans oublier les risques sanitaires. La température de la maternité sera suffisamment élevée, de façon à protéger la thermorégulation du chiot ; au moment de la mise bas, l'idéal semble être 32 à 35°C au niveau des chiots (la chaleur ayant tendance à monter, la température devra toujours être mesurée au niveau des chiots), pour être ramené aux environs de 21°C la quatrième semaine. L'utilisation de lampes à infrarouges, disposées à 70 cm du sol, semble souvent apprécié. Il faudra cependant ménager une place en dehors du nid pour que la chienne, qui supporte mal une température toujours élevée, puisse aller se " rafraîchir " de temps en temps ; la lampe à infrarouge peut également être branchée sur un minuteur, qui ne l'allumera que par intermittence. Ces lampes desséchant l'atmosphère, il faudra penser à humidifier l'air ambiant (des casseroles d'eau dans la pièce seront souvent suffisantes). D'autres systèmes de chauffage peuvent être également utilisés : bouillottes (à changer souvent), tapis électriques chauffants (souvent chers et fragiles), radiateurs (dangereux si placés trop près des chiots). Les murs de la maternité seront isolé à l'aide de panneaux contenant du polystyrène, de la laine de verre, ou de la mousse de polyuréthanne ; on pourra également utiliser des feuilles thermoréflectives (Trisoreflex). L'hygrométrie moyenne devra être comprise entre 55 et 65 % : en dessous de 45 %, le dessèchement est trop grand ; au-dessus de 80 %, on risque des pullulations microbiennes. La ventilation devra assurer un renouvellement suffisant de l'air et chasser les microbes et les odeurs. Une ventilation statique (entrée de l'air en bas des murs, perpendiculaire aux vents dominants, avec sortie de l'air en hauteur) suffit pour les petites unités. Dans les grands élevages, il faudra utiliser des extracteurs (ventilation dynamique). Une attention toute particulière sera néanmoins portée aux courants d'air (test de la bougie ou de la fumée). Lorsque les chiots commencent à sortir du nid, la nature du sol devient importante. Celui-ci devra être facilement nettoyable et permettre aux chiots de ne pas glisser. Le béton lissé et nervuré, ou recouvert d'une résine en caoutchouc (comme cela ce fait en élevage porcin) est idéal, mais il ne faudra pas négliger le confort. Une légère pente (4 à 5 %) permettra d'éliminer facilement l'urine et d'éviter que les chiots soient mouillés en permanence. Une litière devra être rajoutée sur le sol ; le carrelage nu est à déconseiller car il est froid et glissant. La paille et la sciure de bois peuvent véhiculer les parasites et favorisent la pullulation microbienne : ils sont donc à éviter. Le papier journal constitue un excellent isolant, à condition d'être changé souvent. Les lames de bois que l'on trouve dans les cageots à légumes, peuvent faire l'affaire, ainsi que des couvertures lavables. 3. Le matériel annexe, la pharmacie En plus de l'aire de maternité proprement dite, tout un matériel annexe devra exister dans la nursery. Ainsi, il sera utile d'avoir un lit, un lavabo, ainsi qu'une table de soins pour les chiots (type table à langer). La pharmacie de la maternité sera équipée de matériel et de produits choisis en accord avec le vétérinaire. La " trousse de mise bas " comprendra généralement un laxatif ou un purgatif que l'on peut administrer à la mère en prepartum en cas de constipation, un lubrifiant (Vaseline), un antiseptique (Vétédine solution), une poire à lavement, un stimulant respiratoire, des serviettes en coton… Elle peut être complétée du petit matériel et des médicaments que le vétérinaire de l'élevage pourrait souhaiter trouver sur place (pinces clamp, paires de ciseaux, compresses et gants stériles, seringues, aiguilles, perfuseurs, solutés divers, antibiotiques, … ). Tout le matériel destiné à être utilisés avant, pendant et après la mise bas, rangé en un même lieu et de ce fait facilement accessibles, sera maintenu en état de parfaite propreté, et son usage exclusivement réservé au local de maternité au sein de l'élevage.
  22. PROPHYLAXIE SANITAIRE L’éradication du CHV dans le cheptel français est impossible, étant donné la très large diffusion du virus. Il convient : - de bien désinfecter les locaux : le virus est fragile et des locaux sains évitent les multiplications bactériennes qui peuvent immuno-déprimer les chiens et favoriser le développement du CHV ; - de protéger les animaux en isolant les femelles dans les semaines qui précèdent la mise-bas et les semaines qui suivent (période de réexcrétion virale maximale) et d’éviter l’accouplement naturel (préférer l’insémination artificielle). La pratique d’une césarienne systématique n’est plus recommandée aujourd’hui du fait que l’on a mis en évidence la possibilité d’une contamination dans l’utérus.
  23. PROPHYLAXIE MEDICALE Un vaccin destiné à protéger les nouveau-nés contre l’atteinte néonatale devrait être commercialisé prochainement en France. Il devrait être administré en 2 injections à 1 mois d’intervalle chez la chienne gestante. Les essais cliniques semblent montrer également une amélioration de la fertilité dans les élevages vaccinés.
  24. Ce slogan retenu par Merial, présente le premier vaccin contre l’Herpès virose canine, qui n’est pas une valence de plus pour des programmes de primo-vaccination et de rappel annuel. En effet, il s’adresse surtout aux éleveurs professionnels ou amateurs. La vaccination des mères (2 injections à chaque gestation, la première au moment des chaleurs, la seconde 1 à 2 semaines avant la mise- bas) permettra ainsi de protéger les chiots nouveaux-nés, premières victimes de l’herpès virose et qui en meurent en 24 à 48H. Ce vaccin est destiné aux seules chiennes gestantes et se présente soit en dose unique soit en boite de 10 doses. La semaine vétérinaire n° 1073
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