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Admin-eleveurcanin

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Tout ce qui a été posté par Admin-eleveurcanin

  1. Du sang et des larmes : ce jour de Noël restera un très mauvais souvenir pour Cédric Carme, un jeune éleveur de la Montagne noire. Vendredi après-midi, alors qu'il mangeait chez son oncle Daniel, une habitante du village de Saint-Amans-Soult est venue toquer à la porte apportant la mauvaise nouvelle : deux chiens avaient pénétré dans l'enclos du troupeau ! Cédric, propriétaire d'une vingtaine de brebis, se rend aussitôt dans le champ situé aux « Estrabauts Hauts ». Il est 15 h 30. Effectivement, la promeneuse avait vu juste. « Un chien quittait le parc à mouton, de type chien-loup et Beauceron. Un deuxième était à l'attaque et j'ai vite pris la colère pour l'attraper. Quand j'ai vu qu'il avait les babines en sang, j'ai compris que le mal était fait », relate Cédric Carme. Jeune technicien forestier, il élève des ovins pour la consommation familiale sur les terres des siens. La fête est encore plus gâchée lorsqu'il constate la mort d'une brebis, égorgée sur place. Et au retour à la bergerie « c'est cinq autres mères prêtes à agneler qui sont abîmées. De plus, je n'ai pas le compte : une brebis est absente », se désole le propriétaire qui vit son petit élevage comme un coin de paradis. Après les constatations effectuées par les gendarmes de Labastide-Rouairoux, le scénario des faits a été reconstitué. Les chiens, qui séjournaient chez une voisine pour les fêtes, ont été laissés en liberté le temps du repas. Ils ont erré sur les flancs nord de la Montagne Noire et ont rapidement identifié le troupeau. Une fois dans l'enclos, la stratégie a consisté à rassembler les vingt brebis entre la mangeoire et l'angle du pré. Les bêtes ont été apeurées, puis les proies sont devenues faciles à happer ! Des morsures qui ont été cruelles pour l'une d'entre elles, tandis que cinq autres brebis, qui ont reçu samedi vers 11 heures la visite du vétérinaire, ne devraient pas mettre bas. Règlement à l'amiable Très remonté, l'éleveur a déposé plainte mais après avoir identifié la propriétaire, son calme est revenu dans le respect d'un bon voisinage. La petite-fille, en vacances chez sa grand-mère, va faire marcher son assurance. « C'est une affaire qui s'arrange à l'amiable », souligne le lieutenant Bernard Rocher, commandant la communauté de brigades de Mazamet. Pour Cédric, les prochains week-ends vont être encore consacrés à ses brebis. Après les naissances, les clôtures de ses champs vont être passées au peigne fin et la mise en sécurité du troupeau va continuer. Il aime tant ses ovins que les pleurs de Noël seront adoucis avec l'arrivée des petits du Nouvel An. -------------------------------------------------------------------------------- Le souvenir du loup en 2008 Le maire Daniel Vialelle regrette ce genre de faits. «Nous rappelons sans cesse, dans notre journal municipal, les règles d'usages aux propriétaires de chiens. Le maintien en laisse est obligatoire, sans parler des préconisations pour les chiens de défense. Ces vagabondages en milieu rural sont récurrents, et les visiteurs oublient parfois que la campagne ou la montagne ne sont pas des espaces de liberté. Des animaux y sont élevés. Par ailleurs, même si l'épisode du passage du loup lors du 1er trimestre 2008 est quelque peu oublié, les attaques de chiens qui divaguent sont connus puisque du côté des chasseurs on enregistre régulièrement des cadavres de chevreuils.» Source : http://www.ladepeche.fr/articl(...)
  2. Canada - Les Superdogs au Pavillon de la Jeunesse Un spectacle avec du chien! PIERRE O. NADEAU Après plusieurs années d’absence, les Superdogs étaient de retour à Québec, hier. Ces toutous hors du commun nous en ont fait voir de toutes les couleurs en nous offrant un spectacle avec du mordant! Même s’ils ne réusssissaient pas toujours leurs trucs du premier coup, les Superdogs ont su épater les jeunes de tous âges, hier, au Pavillon de la Jeunesse. PHOTO DIDIER DEBUSSCHÈRE Comme le veut la tradition, chaque période des fêtes entraîne une production d’envergure à Québec. En l’absence de Disney On Ice, le pavillon de la Jeunesse s’est animé, hier, de deux représentations mettant en vedette 18 entraîneurs et une quarantaine de chiens, qui s’en donnaient à coeur joie avec une remarquable complicité. On en a vu de toutes les races, du berger australien au lévrier, en passant par le caniche et l’épagneul, qui compétitionnaient - avec fougue - dans différents exercices d’habileté. En première partie du spectacle de deux heures, le saut en hauteur était à l’honneur, avec quatre groupes de chiens et d’entraîneurs identifiés à autant de sections de spectateurs. On a même eu droit à un numéro de chaises musicales, les chaises étant remplacées par des fanions aux couleurs des équipes canadiennes de la LNH. Les charmants toutous avaient vraiment l’air de vivre une récréation. S’exprimant dans la langue de son public, le maître de cérémonie Leopold Chase a fait intervenir les spectateurs qui tenaient, ainsi, un rôle actif dans cette performance sans prétention à l’allure d’une belle grande fête familiale. Il convient de préciser que le rôle de Leopold Chase dans l’organisation ne se limite pas à celui d’animateur; c’est lui, le producteur du spectacle Superdogs, qui parcourt le Canada et les États-Unis depuis déjà 35 ans. Il nous apprend qu’il dispose, à travers le Canada, d’une banque de 150 entraîneurs et 300 chiens qui interviennent en rotation, au gré des tournées. Les chiens vedettes appartiennent à leurs entraîneurs respectifs, tient à préciser l’animateur lui-même dresseur de chiens. En deuxième partie, les performances indivuelles surprennent davantage, notamment dans des mouvements de marche à reculons, de contournements de piquets, jusqu’à la performance du superbe bouvier Puff Daddy, suivie de l’ultime course de vitesse menée sous les cris enflammés du public. À noter que les Superdogs se retrouveront, aujourd’hui, au Centre Georges-Vézina, à Saguenay. Source : http://lejournaldequebec.canoe(...)
  3. Belgique - Jodoigne : Sale temps pour tous les toutous Le débat sur les chiens dangereux fait rage, sans jeu de mot, mais voici un réglement qui risque de faire des émules. A Jodoigne, les Rottweiler, Dogue argentin, Bull Terrier ou autre American Staff ne seront plus d'office interdits. Rottweiler, Dogue argentin, Bull Terrier ou encore American Staff ne seront plus interdits dans la zone de police de Jodoigne. Elle vient d'adopter un nouveau règlement : désormais, tout chien qui a un comportement dangereux, peu importe sa race, est concerné par les mesures. "Nous avons fait appel à différents spécialistes, notamment de l’Université de Liège", explique Jean-Paul Wahl, bourgmestre de Jodoigne et président de la zone de police. "Nous avons appris qu’un certain nombre de chiens peuvent être dangereux de par leur éducation. Et donc nous pouvons imposer un certain nombre de mesures : ça peut aller de l’obligation de suivre des séances de sociabilisation, de porter une muselière, ça peut être des mesures de sécurisation du jardin dans lequel ils se trouvent ou aller jusqu’à l’euthanasie." Et ce sont les vétérinaires qui devront désormais déterminer la dangerosité du chien. Françoise de Temmerman est vétérinaire à Jodoigne. Pour elle, ce changement de stratégie de la zone de police est plutôt positif. Mais elle se voit mal dire à un propriétaire de chien que son animal est dangereux, avec les conséquences que cela implique. "Il nous faut, en tant que vétérinaires, une formation qui soit acceptée par tout-le-monde." Le propriétaire du chien a la possibilité de faire appel à une contrexpertise vétérinaire. Le règlement doit encore être adopté par les 5 communes de la zone (Hélécine, Orp-Jauche Ramillies et Perwez), il devrait entrer en vigueur dans un mois. D'autres zones de police voisines ont déjà fait savoir qu'elles étaient intéressées par ce nouveau règlement. O. L. et Monika Wachter Crédit photo : Flickr - Robertlafond2009 Source : http://www.rtbf.be/info/region(...)
  4. Chats et chiens peuvent contracter le virus H1N1 Si quelques cas d’animaux de compagnie contaminés par le H1N1 sont rapportés dans le monde, aucun n’a encore été signalé au Québec, mais sachez que les mêmes règles d’hygiène s’appliquent pour protéger votre animal domestique. En France, le chat d’une famille touchée par la grippe A (H1N1) a contracté le virus, a annoncé hier le directeur général de la santé, Didier Houssin. Selon Le Nouvel Observateur, le vétérinaire qui s’est occupé du félin a diagnostiqué une broncho-pneumathie. La contamination par le H1N1 a été confirmée par des tests de laboratoire. « C’est prouvé que le chat et le chien peuvent attraper le virus de la grippe par leur propriétaire. Comme pour la grippe standard, la contamination des animaux domestiques au H1N1 est cependant très rare. Jusqu’ici, on rapporte tout au plus les cas de deux chiens, en Chine, et d’un ou deux chats, aux États-Unis. Des furets ont contracté le virus aux États-Unis. Les furets sont déjà très sensibles à la grippe standard et sont donc plus à risque pour le H1N1 », assure le Dr Claude Martineau, vétérinaire au centre vétérinaire Daubigny, à Québec. Comme chez l’humain, l’animal de compagnie grippé présente des symptômes de fièvre, d’écoulement nasal et de toux. L’animal ne veut pas manger; il peut aussi avoir des sécrétions aux yeux et des problèmes pulmonaires, car le virus peut s’attaquer aux poumons. Comme pour l’humain, seul un traitement d’aide est offert pour soulager les effets du virus. Peu d’inquiétudes « Lorsqu’on est grippé, on reste chez soi et l’on passe la journée au lit. Le chat vient dormir avec nous et on le flatte pour se réconforter. On augmente ainsi les risques de transmission à notre animal. Des mesures de lavage régulier des mains sont de mise et l’on évite de lui éternuer dans la figure. On recommande aux gens qui ont eu la grippe A (H1N1) et qui constatent des symptômes grippaux chez leur animal de consulter le vétérinaire. Celui-ci est en mesure de faire le test pour le H1N1 », signale le Dr Martineau. Ce dernier a bien eu quelques appels de personnes inquiètes pour leur animal de compagnie, au début de la pandémie, de même qu’au moment où l’on a appris qu’un chat était infecté aux États-Unis, mais sans plus. Il n’existe par ailleurs pas de vaccin contre l’influenza pour les animaux domestiques. Johanne Roy/Agence QMI Source : http://brossardeclair.canoe.ca(...)
  5. Je boirais 1 verre de vin blanc et un de champagne. Je reste à la maison devant la TV.
  6. Elle revient me voir cet après midi. Je lui demanderai ce qu'elle a répondu.
  7. C'est une bonne idée. Ils ne manqueront pas de t'aider mais tu devrais prendre RV en demandant l'aide d'un agent. Si tu y vas les mains dans les poches sans RV, ils te feront surement revenir.
  8. Une amie eleveuse reçoit un mail aujourd'hui sur chiens de france - Pouvez vous me donner votre petite femelle Emilie de 9 semaines contre bons soins et quand elle sera en age de faire des chiots, je viendrais l'accoupler avec un de vos mâles et vous garderez les bébés que je vous donnerais! .............. Je suis tombée à la renverse en lisant son mail!
  9. Vous n'attendez pas le 31 au soir pour la bonne année ?
  10. Mes pensées pour toi. N'as tu pas des animaux rodeurs autour du chenil ?
  11. Au moins deux chiens tirés au fusil. Un chiot découvert pendu à un arbre hier. Dans la zone industrielle de Caronte, à Martigues, les militants de la Société protectrice des animaux (SPA) n'en reviennent pas. Tout le week-end, ils se sont mobilisés contre un arrêté municipal visant à abattre des chiens errants jugés comme "dangereux" par la municipalité. En vain. Samedi, au moins deux d'entre eux ont été tués par un garde-chasse, à la chevrotine. Et hier, comble de l'horreur pour les protecteurs des animaux, un chiot a été retrouvé pendu à un câble électrique dans un arbre. Au moins deux chiens errants jugés comme "dangereux" par la municipalité ont été tués samedi par un garde-chasse, à la chevrotine. Photo DR "C'est dégueulasse, regardez ce que l'homme est capable de faire", témoigne, en pleurs, la militante qui vient de faire la macabre découverte. Le chiot a été transporté chez un vétérinaire afin qu'il détermine la cause de la mort. Et la SPA, qui envisage de déposer plainte, ne compte pas en rester là. "Selon les témoignages que nous avons recueillis, ce chien a été renversé sciemment par un véhicule appartenant à une société de la zone industrielle, puis pendu," explique un inspecteur de la SPA dépêché sur place. Choqués, les protecteurs des animaux dénoncent également l'abattage de chiens qui, pour eux, n'ont rien d'agressif. "Ce n'est pas une façon de faire. Un chien, ça se capture avec un fusil doté d'une seringue hypodermique", vitupère Mme Touchard, la déléguée régionale de l'association. La municipalité se serait basée sur un article du code rural qui autorise l'abattage d'animaux jugés dangereux, dans l'urgence. Ces molosses au nombre de "six ou sept", abandonnés dans des marécages, seraient, selon les services municipaux, "très agressifs" . Une version que dément la SPA. "Ce sont de pauvres bêtes apeurées". Face à la situation, la municipalité a demandé l'assistance d'un vétérinaire. Histoire de régler le problème de façon satisfaisante pour tout le monde. Dernière info : le chiot a été pendu vivant La Société de protection des animaux a décidé de déposer plainte après la découverte, hier, par ses bénévoles, d'un chiot de cinq mois pendu dans un arbre. Le chien a été attaché à un câble électrique et pendu alors qu'il était vivant, dénonce la SPA. L'association recueille également des plaintes visant à établir si les chiens abattus par balles par des gardes chasses dans la zone industrielle de Caronte en vertu d'un arrêté municipal, étaient agressifs au point d'être abattus de la sorte. L'association envisage également une suite judiciaire à cette affaire. Stéphane Rossi (srossi@laprovence-presse.fr) Source : http://www.laprovence.com/arti(...)
  12. Chien de troupeau : Il fait du bon boulot Un Border Collie pour Noël ? C’est une très mauvaise idée. Aussi pitchoune soit-il quand il est chiot, le Border n’est pas un chien de salon. Sa place est dans le chenil : « sa maison », comme disent les éleveurs. Sa maison où il y passe tout le temps qu’il n’est pas accompagné par l’éleveur. Sinon, attention aux dérapages : le Border est un hyperactif. Livré à lui-même, pourquoi pas s’occuper à courir après les voitures, pour finir au-dessous… Aujourd’hui, quelques dizaines d’éleveurs finistériens utilisent un chien au quotidien. S’il faut un peu de patience au dressage, le chien apporte ensuite ses services sans compter, pendant une dizaine d’années. L’investissement vaut donc doublement le coup : avec un « p » comme coup et un « t » comme coût. « Je conseille vivement de suivre une formation », dit Jean-Yves Le Guillou, président de l’association Border Collie du Finistère (ABC 29). « L’idéal est de former le chien quand il est âgé de 8 à 12 mois. Pour vraiment commencer à l’utiliser quand il a 1,5 à 2 ans ». « Être un peu mordu » Faut-il rappeler qu’un chien bien dressé réalise un travail considérable. « Facilité de travail ; confort ; indépendance ; sécurité », sont des arguments qui reviennent dans la bouche d’utilisateurs. Et de citer des situations courantes de recours au chien de troupeau : « Il assiste à la traite. Je n’ai plus besoin de sortir de la fosse pour ramener les vaches sur le quai » ; « J’ai un parcellaire morcelé. Pour autant, je déplace mon troupeau allaitant sans aide, sans ficelle y compris sur la route ». Bref, des situations qui font rêver tous ceux pour qui la manipulation des animaux est un sport jalonné d’embûches. « Je n’ai plus besoin d’attendre le week-end pour que mes enfants m’aident », dit un autre éleveur. Reste qu’avant d’en arriver à ce stade d’efficacité, acquérir, dresser et utiliser un chien est avant tout un choix personnel. Si la patience manque, si la rigueur fait défaut, mieux vaut s’abstenir. Et comme le souligne un éleveur : « Il faut tout de même être un peu mordu ». Et les adeptes du Border n’en démordent pas : « Tous les éleveurs qui ont un chien de troupeau en rachètent un autre quand celui-ci vient à mourir ». Didier Le Du Source : http://www.paysan-breton.fr/ar(...)
  13. Un chien de race akita inu élevé en Côte-d'Or est vice-champion du monde Kaishi a brillé en Slovaquie A 33 ans, Cédric Revol et Laetitia Brussier, des habitants de Flammerans, consacrent tout leur temps libre à leurs chiens, dont Kaishi, qui a remporté de nombreux titres. Cédric Revol, Laetitia Brussier et une de leurs filles en compagnie de Kaishi. Photo Arnaud Finistre Race. L'akita inu vient du Japon. Il en naît 350 par an en France. Un chien vaut entre 10 000 et 40 000 euros. Catégorie. Kaishi concourt dans la classe champion de beauté, réservée aux chiens adultes (à partir de 15 mois). L orsque l'on est néophyte en ce domaine, mettre la truffe dans le monde de l'élevage et des concours canins a quelque chose d'irréel. Comme toute passion, celle-ci emporte en effet rapidement ses "victimes" dans un monde complexe, codifié. Au milieu des catégories, des groupes, des races et des sexes (mâles et femelles), qui donnent lieu à autant d'épreuves réservées - il y a des concours pour les bergers allemands, les cirnecos de l'Etna, les schnauzers géants, les épagneuls pékinois, les retrievers, les whippets, etc. -, tous partagent une passion commune, celle des chiens, qui les poussent à y consacrer un temps fou. Du tapis roulant pour exercer le champion Ainsi, Laetitia Brussier, technicienne en laboratoire, et Cédric Revol, qui travaille dans une entreprise de nettoyage, consacrent-ils une heure et demie tous les soirs, plus leurs week-ends et leurs vacances, à s'occuper de leurs sept chiens à la maison (ils en ont trois autres placés à l'extérieur). Nettoyage des boxes, alimentation, exercices physiques - Kaishi, par exemple, fait vingt minutes de tapis de course tous les soirs pour se renforcer musculairement et améliorer ses allures - sont le lot quotidien, auquel il faut ajouter les déplacements pour des concours (25 dans l'année) qui les mènent assez près de chez eux (Semur-en-Auxois, Besançon) ou beaucoup plus loin (Belgique, Suisse, Luxembourg, Italie, Slovaquie). Comment en sont-ils arrivés à tant d'investissement ? Manifestement, sans l'avoir prévu. « C'est un engrenage », raconte Cédric. « Nous avions pris un chien de compagnie. Nous lui avons trouvé une compagne pour qu'il ne s'ennuie pas. Ensuite, il y a eu un petit concours près de chez nous, nous avons côtoyé des éleveurs et ça nous a mis l'eau à la bouche. Nous sommes devenus éleveurs, mais pas dans le but d'en faire un métier. Même si une saillie peut rapporter de 1 500 à 2 500 euros, nous n'en vivons pas. L'argent que nous gagnons, nous le dépensons en concours et en croquettes. » Passés par Pagny-le-Château, Montceau, Dijon et Plombières-lès-Dijon, Laetitia et Cédric sont installés à Flammerans depuis maintenant cinq ans. Ils y ont installé quatre boxes, une nurserie et deux parcs d'ébattement. C'est là qu'ils ont patiemment élevé Kaishi, un akita inu d'exception qui fait leur fierté et leur renommée. « Le milieu des éleveurs est très fermé », explique Cédric. « Remporter des titres permet d'acquérir de la notoriété, d'être reconnus dans un milieu de passionnés. Cet élevage est notre fierté. » Téléphone, site internet, mail, MSN, facebook : tout est bon pour se faire connaître, mais aussi assurer le suivi des chiens vendus. La petite communauté bruit d'informations échangées, tout le monde se revoit sur les concours. Et ne croyez pas qu'il s'agit là d'une activité confidentielle : il y a en moyenne entre 2 000 et 4 000 chiens à chaque concours. Ils étaient 20 000 pour les championnats du monde à Bratislava ! Contact Site : http://akita-samourais.com, courriel : lae.ced@gmx.com, tél. 03.80.36.37.51. philippe croly p.croly@lebienpublic.frSource : http://www.bienpublic.com/fr/a(...)
  14. Les lévriers martyrisés retrouvent de bons maîtres - Saint-Aubin-sur-Mer L'Association de sauvetage des lévriers (ASL) vient de ramener d'Espagne sept lévriers martyrisés par leurs propriétaires au nom de traditions barbares, dans la région de Barcelone : « Lorsque ces chiens magnifiques ne sont plus aptes à la chasse, ils sont systématiquement éliminés et souvent dans des conditions effroyables », explique la responsable Jacqueline Bossard. Après avoir été soignés, vaccinés, stérilisés, remis en forme pour tenter de leur faire oublier les tortures, ces « galgos » sont chez Jacqueline et Max Bossard pour peu de temps car l'association leur a déjà trouvé des bons maîtres. L'ASL continue son combat avec son efficace équipe de bénévoles. Contact : Association de sauvetage des lévriers 2, rue du North-Shore Régiment 14 750 Saint-Aubin-sur-Mer. Tel 02 31 96 28 67 ou 06 79 30 78 80 ; E-mail : max.bossard@association-sauvetage-levriers.fr Source : http://www.ouest-france.fr/act(...)
  15. Il y a peu, une cage a été mise à mal par les chiens. (ph. Archives P. I.) Poulaillers régulièrement pillés, moutons égorgés, sacs poubelles continuellement éventrés, sont les conséquences de la divagation des chiens. Un problème récurrent, qui ne fait pas exception à Blasimon : ce n'est pas la première fois que les dirigeants de la Société de chasse tirent la sonnette d'alarme. Mais apparemment rien n'y fait. Dernièrement, ce sont plus de 350 volailles qui en ont fait les frais. Pas d'indemnisation « En plus des dégâts chez les particuliers, les efforts en matière de réimplantation du faisan et de la perdrix sont mis à mal chaque année. Il ne se passe pas une saison sans que la moitié des cages de prélâcher soient détruites. Dans l'immense majorité des cas, impossible de retrouver le ou les responsables. Donc, pas d'indemnisation possible », déclare Guy Lagarde, le président de l'Acca. La question des chevreuils À cela vient s'ajouter le problème du chevreuil. Certains chasseurs et propriétaires reprochent aux dirigeants de la Société de chasse un plan de chasse trop élevé. À ceux-là Guy Lagarde rétorque que ce n'est pas lui qui décide du nombre d'attributions de bracelets et que celui-ci dépend de l'importance de dossiers de dédommagement. « Notre plan de chasse pour cette saison s'élève à 106 bracelets. Je reconnais que c'est important, aussi bien en quantité que financièrement, mais c'est nécessaire vu les populations qu'abrite notre territoire. Depuis deux ans, les dégâts constatés sont en augmentation. Rien que pour 2009, les experts ont comptabilisé 22 680 bourgeons de vigne détruits. De toute façon, il n'est aucunement question de détruire le cheptel communal de chevreuils. Simplement de le réguler afin de ne plus avoir de dégâts », explique Guy Lagarde. Le chasseur avance par ailleurs un autre argument : « Trois routes très fréquentées traversent le massif forestier communal, dont la D 670. Les collisions avec les chevreuils n'y sont pas rares. Pour l'instant, heureusement, seules des tôles enfoncées sont à déplorer mais ce qui n'empêche pas de craindre le pire. » Auteur : Patrick Izaute Source : http://www.sudouest.com/girond(...)
  16. Suisse - D'abord rendu, le chien dangereux a été arrété PRÉVERENGES | Après avoir agressé un enfant, Baxter un pitbull terrier à été rendu à sa propriétaire avant que la gendarmerie vienne le récupérer. Photo DR | Le chien qui a attaqué un enfant Jean-Marc Corset | 15.12.2009 Les larmes de la jeune propriétaire du pitbull terrier n’y feront rien: hier, peu après 13 h, les spécialistes de la gendarmerie s’occupant des chiens dangereux se sont rendus à son domicile pour emmener Baxter. Ceux-ci sont arrivés au moment où elle le sortait pour la promenade de midi, en compagnie de son second chien, Kooky, un beagle croisé. Le pitbull, un mâle castré beige, ne manifestait aucun signe d’agressivité, mais il portait une sangle sur le museau. L’ordre de séquestration venait de tout en haut de la hiérarchie des autorités canonales. L’émotion suscitée hier par la blessure du bambin, cinq jours après les faits, a changé la donne. Le jour de l’accident, mercredi 9 décembre, vers midi trente, Baxter avait été embarqué par la police de Morges, après le constat d’un maître-chien de la gendarmerie. Mais, moins de trois heures après, sa propriétaire avait déjà pu le récupérer. Une décision de le libérer qui relève conjointement du préfet et du vétérinaire cantonal jugeant que la dangerosité de l’animal, et le risque de récidive, ne sont pas avérés. Aujourd’hui, placé à la fourrière, l’avenir de Baxter est entre les mains du vétérinaire comportemental qui décidera de son sort d’ici une semaine. Si l’animal échappe à l’euthanasie, il y a toutefois peu de chances que sa maîtresse le récupère. Car, fait «aggravant», elle ne possédait pas d’autorisation pour détenir ce type de chiens, qui figure parmi les trois races considérées comme dangereuses par le canton, et n’avait pas passé les tests de maîtrise. Au risque de confiscation, à la suite de la plainte pénale qui a été déposée, s’ajoute celui d’une amende. Tant chez la maîtresse de Baxter que chez la femme qui s’occupait du pitbull au moment des faits, on ne s’explique pas pourquoi celui-ci s’en est pris à l’enfant. Cette dernière, qui habite le même groupe d’immeubles que la famille de la victime, et qui possède elle-même trois chiens (un doberman et deux colleys) se défend de n’avoir pas su maîtriser le molosse. Mercredi dernier, elle se trouvait sur le trottoir à côté du giratoire proche de la Venoge, à l’entrée de Préverenges, avec quatre chiens qu’elle a l’habitude de promener en l’absence de leurs maîtres. Outre le pitbull et le beagle, elle tenait en laisse – non extensible précise-t-elle – deux bouledogues français, Balou et Bagera. Elle dit avoir salué et échangé quelques mots avec la maman avant de se ranger sur le côté. Pour une raison inconnue – un geste mal interprété de l’enfant? – Baxter lui a échappé. Visiblement affectée par d’autres soucis, la femme dit ne plus en dormir la nuit. Pour elle, l’euthanasie serait excessive en regard de la gentillesse de Baxter, celui-ci n’ayant pas été maltraité, il n’y a pas forcément risque de récidive. Dans le quartier, d’autres propriétaires de quatre-pattes ne partagent pas cet avis. L’une d’elles, qui possède un petit chiot, affirme éviter toute rencontre avec ces chiens: «Il y a toujours de la bagarre! C’était à prévoir.» Elle déplore que le beagle, normalement peu agressif et qui devait amuser son compagnon pitbull, n’ait pas joué son rôle «modérateur», en raison de son vécu turbulent en refuge. Source : http://www.24heures.ch/vaud-re(...)
  17. Suisse, CHIENS - Lidie Z: «Jusqu'à ma mort, Je garderai ces images» De quoi on parle? Une maman qui promenait son bébé s'est retrouvée face à une femme qui tenait cinq chiens en laisse. Alors que celle-ci disait à la mère de famille de ne pas s'inquiéter, un pitbull a bondi sur le petit. Non déclaré, le propriétaire de l'animal est en infraction avec la loi. Photo : Image DR Le petit Bleon, 10 mois, est soigné à l'Hôpital de l'Enfance à Lausanne. Sa vie n'est pas en danger, mais la blessure est profonde et il y a une infection. «Il ne lâchait pas mon gamin.» Depuis mercredi dernier, Lidie Z. dort mal, très mal même. Tout comme Bleon, son bébé de 10 mois. Ce jour-là, le bambin s'est fait mordre par un pitbull alors que sa maman le promenait à Préverenges (VD), comme l'a annoncé Blick dans son édition d'hier. Touché à l'oeil, le bébé se trouve à l'Hôpital de l'Enfance. Ses jours ne sont pas en danger et le globe oculaire ne semble pas touché. Elle n'a pas bronché Tenu en laisse par une femme qui baladait quatre autres chiens, deux bouledogues français, un beagle et un bâtard, selon le quotidien alémanique, le molosse a sauté sur l'enfant dans sa poussette. «J'ai demandé à cette personne de retenir ses chiens, qu'elle tenait en laisse à une longueur de 4-5?mètres, car mon enfant en a peur, explique la mère de famille de 30 ans. Elle m'a dit de ne pas m'en faire car ils étaient gentils. Je me suis tout de même écartée. Et là ça n'a pas fait ni une ni deux. Le pitbull a mis ses pattes dans la poussette et a mordu mon fils.» Une première fois. Puis il essaie à nouveau. Par chance, il n'attrape que le bonnet du bambin. «Je donnais des coups avec mes clés au chien, mais cela n'a pas servi à grand-chose.» La maman ajoute que, pendant ce temps, la femme qui promenait les animaux n'a pas bronché. Après l'attaque, qui n'a duré que quelques secondes, lesquelles «ont semblé être une éternité», Lidie serre son fils contre elle et appelle l'ambulance. «Je voyais que cela saignait beaucoup. Mais je n'osais pas regarder. Quand les ambulanciers ont pris en charge mon enfant, je me suis évanouie.» Après le drame, le chien a été brièvement séquestré par la police avant d'être rendu à son propriétaire. Pour la brigade canine, le pitbull, un mâle de 3?ans et demi, était sociable et joueur: elle n'a pas relevé d'agressivité. La conseillère d'Etat vaudoise Jacqueline de Quattro a demandé une enquête interne pour comprendre ce qui s'est passé (voir interview). Hier, elle a ordonné le séquestre immédiat du chien, qui devra passer une batterie de tests complets jeudi. Autre point à éclaircir: qui est la femme qui promenait les cinq bêtes? D'après certaines informations, il s'agirait d'une employée d'une entreprise de gardiennage de chiens. Etait-elle au bénéfice d'une autorisation? Impossible d'y répondre en l'espèce. Une chose est sûre. Le propriétaire du molosse, lui, n'avait pas déclaré son chien, comme le veut la loi vaudoise. Depuis janvier 2008, les détenteurs de pitbulls, d'amstaffs et de rottweilers doivent passer un test de maîtrise pour obtenir l'autorisation de posséder de tels animaux. «Ces chiens ont un caractère fort. Il faut éviter qu'ils approchent des bébés, remarque Gilles Zeller, qui possède un chenil à Bussigny-près-Lausanne. Un pitbull peut être très gentil mais il peut partir au quart de tour en cas de frustration. Un enfant n'a pas la force intérieure pour s'imposer face à un tel chien. L'animal risque de vouloir devenir le maître et, pour ce faire, il utilisera la force.» Gardien d'animaux depuis des années, il souligne l'effet de meute qui peut se produire lorsque plusieurs chiens sont ensemble. Pour lui, promener un pitbull avec quatre autres chiens est «inconscient». Peur de sortir Ce n'est pas Lidie qui dira le contraire. «Je vous jure que, jusqu'au moment de ma mort, je garderai ces images dans ma tête. Ce qui est arrivé, je ne le souhaite à personne, même à mon pire ennemi.» Bien qu'elle ait fait tout ce qu'elle pouvait pour voler au secours de son enfant, elle est rongée par un sentiment d'impuissance. «Je n'ai rien pu faire pour lui», soupire celle qui passe ses jours et ses nuits au chevet de son bébé. Tout comme son mari, Burim, qui n'épargne pas ses forces pour entourer les siens dans cette épreuve. «Chaque jour, Bleon est endormi complètement pendant une heure pour pouvoir être soigné, explique la maman. La blessure est profonde et il y a une grosse infection. Par chance, le personnel de l'Hôpital de l'Enfance fait un travail exceptionnel. Dans ces moments difficiles, leur accueil a été fantastique.» A la peine de voir souffrir son bébé vient s'ajouter l'angoisse. «Aujourd'hui j'ai peur. Peur de sortir, peur qu'une chose pareille se reproduise. Si je suis accompagnée de cinq ou six personnes, j'oserai peut-être de nouveau aller dehors.» Au milieu de toutes ces émotions qui se télescopent, il y a aussi bien sûr la colère: «Mon fils n'est pas le premier à subir un tel accident. Pourquoi ne met-on pas de muselière à ces pitbulls? s'interroge la maman. Je comprends qu'on puisse aimer ces chiens. Mais pas au détriment de la sécurité d'autrui.» Jacqueline de Quattro Conseillère d'Etat vaudoise, cheffe du Département de la sécurité et de l'environnement: «Je vais demander des contrôles systématiques des pitbulls» Ce chien n'avait pas été annoncé et n'avait pas passé de test de maîtrise comme le stipule la loi vaudoise. Quelle réaction cela vous inspire-t-il? Je suis très fâchée contre ce propriétaire en particulier et contre tous ceux qui possèdent des chiens potentiellement dangereux qui ne les annoncent pas et qui ne passent pas les tests obligatoires. Dans le cas présent, le propriétaire est irresponsable. Il a fait courir des risques inadmissibles aux autres. Lui et la personne qui promenait le chien ont été dénoncés au juge d'instruction. J'ai ordonné le séquestre du chien. J'ai également ordonné une enquête interne pour savoir pourquoi ce pitbull a été relâché. Ce n'est pas acceptable qu'il ait été remis en liberté. Un test de maîtrise aurait-il permis d'éviter cet accident? Lors des tests d'autorisation, il y a un exercice très parlant: celui de la poussette. Une personne doit dépasser le chien avec une poussette dans laquelle une poupée pleure. Dans certains cas, l'animal réagit instinctivement et tente de sauter sur l'enfant. Il l'assimile à un chiot et veut le calmer en le secouant. Il est évident qu'un chien qui agit de la sorte ne reçoit pas d'autorisation car il ne peut pas se trouver au contact d'enfants. Y a-t-il d'autres cas de chiens potentiellement dangereux non déclarés dans le canton? Il y a 513 chiens potentiellement dangereux qui ont été annoncés dans le canton de Vaud en 2008, 59 en 2009. Nous estimons à 500 le nombre de ceux qui n'ont pas été déclarés. Cela ne veut pas dire qu'il y a 500 «monstres» en liberté, mais que 500 personnes ne sont pas en règle avec la loi. Je ne voulais pas faire de chasse aux propriétaires désobéissants mais je vais demander au commandant de la police cantonale d'effectuer des contrôles systématiques des pitbulls. Je préfère qu'il y ait un contrôle de trop plutôt que de laisser passer un animal non déclaré. Je veux protéger les enfants. Cet accident relance le débat sur l'interdiction des pitbulls. Qu'en pensez-vous? Je ne pense pas qu'il faille modifier la loi en interdisant les pitbulls. Ils ne sont pas tous dangereux. Si on commence à interdire, où nous arrêterons-nous? Les chiens de police, de famille, de sauvetage risquent d'être touchés de plein fouet. La loi actuelle est pertinente. Elle a identifié certaines races qui font l'objet de mesures particulières. J'espère que les sanctions qui seront infligées au propriétaire de ce pitbull feront réfléchir les 500 qui n'ont pas déclaré leur animal. S'ils ne veulent pas payer les émoluments de 800?fr. ou prendre du temps pour faire les évaluations, ils n'ont qu'à prendre un chien d'une autre race. Il y en a plein de très sympas. Avez-vous des nouvelles du bébé? Les nouvelles de l'état de santé sont plutôt rassurantes. A l'hôpital, il joue avec d'autres enfants. Sa vie n'est pas en danger. L'enfant a été blessé à la paupière et à l'arcade sourcilière mais le globe oculaire n'a pas été touché. Mais ce que ce bébé a subi est loin d'être anodin. Il a eu de la chance. Source : http://www.lematin.ch/actu/sui(...)
  18. Suisse - CHIENS : Jacqueline de Quattro: «Je ne pouvais pas ordonner l'euthanasie» Un pitbull mord Bleon, un bébé de 11 mois, et il n'est même pas piqué. En charge de la Sécurité, la conseillère d'Etat vaudoise Jacqueline de Quattro s'explique. Renaud Michiels Savez-vous que, sur Facebook, certains proposent de vous museler? J'ai tout entendu... Cette affaire a déclenché des réactions très vives et émotionnelles. Des défenseurs des animaux me disent qu'il ne faut pas punir tous les chiens à cause d'un seul. D'autres personnes souhaiteraient que j'ordonne une exécution du chien sur la place publique. Certains encore me reprochent de manquer de courage. Une chose est sûre: l'accident ne se serait pas produit si la propriétaire du chien et la promeneuse avaient respecté la loi. Manquez-vous de courage? Bien au contraire, je réponds à vos questions. Un bébé est mordu au visage par un pitbull et le molosse n'est pas piqué: il est normal qu'on vous en veuille, non? On attend d'un conseiller d'Etat qu'il applique la loi. Même si je l'avais voulu, je n'aurais pas pu ordonner l'euthanasie de ce chien. La loi ne m'en donne pas les moyens. Les services vétérinaires sont seuls compétents pour juger si un chien est dangereux ou pas. Mais étiez-vous pour l'euthanasie de ce pitbull? Désolée mais c'est la seule question à laquelle je ne peux pas répondre. S'il y a un recours de la propriétaire du chien contre le séquestre, la loi précise que ce serait à moi de trancher sur le sort de l'animal. Si je vous répondais, je préjugerais. Ce serait comme si un juge affirmait qu'il va infliger 15 ans de prison à une personne accusée de meurtre avant que le procès n'ait lieu. Mais aimeriez-vous qu'il y ait un recours? En clair, souhaiteriez-vous décider du sort de «Baxter»? Ça ne me dérangerait pas. Vous pourriez aussi l'adopter... Ça ne vous tente pas? Non merci! J'ai eu plusieurs chiens mais ma charge actuelle ne me laisse plus assez de temps pour m'occuper d'animaux. Reste que le pitbull «Baxter» est théoriquement adoptable. Il pourrait mordre un second enfant demain. Non, car il ne peut être confié qu'à des conditions extrêmement strictes et pas avant que toutes les voies de recours aient été épuisées. Donc, pas avant mars, quand la muselière devrait être obligatoire. Soyons clair: ce chien ne sera plus jamais dangereux pour personne. Il n'est d'ailleurs pas exclu qu'il doive être piqué ou qu'il subisse une sorte d'«internement à vie». Mais le problème n'est pas le chien nommé «Baxter» mais le fait qu'il existe des gens qui veulent des molosses sans en assumer la responsabilité. En ne déclarant pas leur animal, en ne se soumettant pas aux tests et formations, ils mettent la population en danger. Je n'accepte pas de tels comportements. Je veux débusquer tous les molosses. Selon nos estimations, un sur deux n'est pas connu de mes services. Et vous allez les trouver comment, ces chiens? En intensifiant les contrôles des molosses par la police et en rappelant tous ceux qui sont chargés d'appliquer la loi à leurs responsabilités. Par ailleurs, je rappelle les mesures que j'entends mettre en place dès le printemps prochain: muselière obligatoire pour les trois races potentiellement dangereuses que sont les pitbulls, rottweilers et amstaffs, obligation de promener ces chiens avec des laisses courtes et pas plus d'un à la fois, obligation pour le détenteur d'avoir sur lui le document prouvant que son molosse est annoncé et autorisé, etc. Les propriétaires qui ne sont pas en règle risquent une amende et le séquestre de leur chien. Bref, vous voulez qu'il soit insupportable d'avoir un molosse. Oui, mon objectif est de dissuader la population d'avoir un tel chien. Mon message est clair: les contraintes sont tellement désagréables et lourdes que mieux vaut choisir un autre chien. Il existe de nombreuses races sympathiques et non problématiques. Alors, interdisez ces chiens! A titre personnel, je ne suis pas défavorable à une interdiction, même si je suis consciente qu'elle ne réglerait pas tous les problèmes. Le Grand Conseil - les élus du peuple - a préféré le régime de l'autorisation à celui de l'interdiction et mon travail est de faire appliquer la loi. Je signale que, si la propriétaire de «Baxter» avait respecté la loi, le petit Bleon n'aurait pas été mordu. Vous comprenez qu'on puisse avoir envie d'un molosse? Franchement, non. C'est un chien difficile, qui coûte cher, vous oblige à suivre deux ans de cours et inspire souvent la peur. C'est un phénomène de mode inquiétant. Au final, certains ne retiendront qu'une chose: le pitbull n'a pas été piqué. Alors, pensez-vous avoir perdu des électeurs? Peut-être. Mais, en exigeant le séquestre, en lançant une enquête sur les dysfonctionnements et en proposant des mesures drastiques contre les propriétaires de molosses, je protège la population. Dans ma fonction, il est inévitable de recevoir des coups. L'important est de faire son travail et de conserver sa ligne. Je suis garante de la bonne application de la loi et on ne change pas celle-ci sous le coup de l'émotion. Et vos nouvelles mesures, elles n'ont pas été prises sous le coup de l'émotion peut-être... Je suis surtout fâchée! Cette triste affaire a démontré qu'une bonne partie des propriétaires de chiens dangereux ne déclarent pas leur animal. Une semaine après cet accident, je constate d'ailleurs qu'ils ne se précipitent toujours pas pour annoncer leurs chiens malgré les risques qu'ils font encourir aux enfants. Ces comportements irresponsables sont déplorables. Source : http://www.lematin.ch/actu/sui(...)
  19. Suisse - CHIENS - Des chihuahuas maltraités en attendant d’être vendus Les autorités ont sauvé des chiots et des chats entrés sans autorisation en Suisse et détenus dans des conditions déplorables. En collaboration avec la police, le vétérinaire cantonal tessinois, Tullio Vanzetti, a confisqué la semaine passée neuf chiots chihuahuas et sept chats persans. Ces animaux avaient été importés illégalement de République tchèque. Leur propriétaire les détenait dans des conditions déplorables, enfermés dans deux petites pièces, apprend-t-on dans le Tages-Anzeiger. Selon les premières investigations, les chiens étaient au nombre de seize au départ de Tchéquie. Quelques-uns n’ont pas survécu au transport et d’autres ont déjà été vendus. Une plainte a été déposée contre les deux personnes qui ont organisé ce trafic pour maltraitance envers des animaux et importation illégale. Les enquêteurs ont été mis sur la piste de cette «mafia des animaux» grâce à la dénonciation d’un acheteur. «Sans cela, il aurait été très difficile de remonter la filière», ajoute Tullio Vanzetti. De plus, les chiots n’étaient pas encore vaccinés contre la rage. Une maladie qui, rappelons-le, est également dangereuse pour l’homme. (jbm) Source : http://www.20min.ch/ro/news/su(...)
  20. Chiens, Chats, Etc...Nos animaux de compagnie sont-ils heureux ? Par Anne MERCENIER-BOULLAND • Vétérinaire • Le bien-être animal est un sujet souvent abordé pour décrire les conditions de vie des animaux d’élevage. Pourtant, même si les modes de vie sont très différents, voire opposés, force est de constater que nos animaux de compagnie eux aussi semblent parfois souffrir d’un « mal-être ». Qu’entend-on par « bien-être animal » ? Le bien-être animal est une notion traditionnellement utilisée pour les animaux d’élevage : le bien-être est alors défini comme une situation où toute souffrance inutile est absolument proscrite. Cela paraît évident et pourtant, de gros progrès ont été faits ces vingt dernières années dans le domaine de l’élevage. Que ce soit pour les poules ou les bovins, la protection animale a fait progresser leurs conditions de vie. Et même s’il reste encore de très nombreux points à améliorer, la prise de conscience du bien-être de ces animaux est un point très positif. En ce qui concerne les animaux de compagnie, c’est tout autre chose. Partant du principe que ces animaux vivent avec leur maître une relation de complicité affective, il est d’usage de penser qu’ils sont heureux. Sans parler des animaux maltraités (car battus, abandonnés, affamés, assoiffés, enfermés…), évoquons plutôt leurs conditions de vie : sont-elles idéales pour l’animal…ou pour le maître ? Bref, le bien-être d’un animal se mesure à l’échelle de ce dernier : de quoi a-t-il besoin pour être heureux ? Comment reconnaître un animal heureux ? Contrairement à ce que l’on pourrait croire, un animal heureux n’est pas un animal qui fait tout ce qu’il veut, et ceci est particulièrement vrai pour les chiens : rendre un chien heureux, c’est l’éduquer afin qu’il s’adapte au mieux à notre mode de vie. Concrètement, cela signifie qu’il faut lui donner des règles de vie, quitte à le contrarier au début de son éducation. Un animal qui ne se sent pas bien dans son milieu de vie va manifester des troubles comportementaux : s'il s’ennuie, il peut manifester des comportements « bizarres » : boire de façon intempestive, courir après sa queue, se lécher frénétiquement une partie du corps…l’ennui évoluant vers une forme de dépression. Le chat peut même devenir agressif. Les animaux peuvent s’ennuyer lorsque l’on ne s’occupe pas assez d’eux, pour diverses raisons : solitude à la maison, pas assez de sorties, pas de jeux, etc. Un chien qui ne respecte pas la hiérarchie au sein du foyer va devenir dominant. Cela se manifestera par de l’agressivité plus ou moins marquée. Première étape : adaptation Tout petit déjà, le chiot ou le chaton est éduqué par sa mère afin qu’il respecte une certaine hiérarchie. D’autre part, les petits s’habituent très vite au contact des personnes qui les soignent, ainsi qu’à la présence d’autres animaux. Il est fondamental d’habituer le jeune animal aux contacts de différentes personnes, aux bruits et aux autres animaux. Les animaux passant les 3 premiers mois de leur vie dans un milieu dépourvu de contacts seront très perturbés quand ils arriveront dans un environnement familial. C’est le cas de nombreux chiens séparés avant l’âge de 2 mois de leur mère et grandissant dans une cage d’élevage intensif ou d’animalerie, avec pour seul contact, la personne venant leur donner leur repas 1 à 2 fois par jour. Ces animaux seront très fortement prédisposés à développer de graves troubles comportementaux allant de l’anxiété chronique à une forme d’agressivité dangereuse pour les humains comme pour les autres animaux. Deuxième étape : choisir et accueillir son compagnon Pour être en mesure de respecter le bien-être d’un animal, il faut d’abord bien réfléchir au compagnon dont on pourra dignement s’occuper. On ne gère pas un caniche comme un rottweiler, ni un chat persan comme un chat des forêts norvégiennes. Il s’agit de respecter la nature de l’animal. Prenons quelques exemples : un chaton de 5 mois né d’une chatte qui a toujours vécu dehors et ayant lui-même été habitué à vagabonder, aura d’énormes difficultés à s’adapter à une vie en appartement. Il risque fort de devenir agressif par ennui, et finalement, très peu sociable. Un chien de race malinois est heureux s’il se dépense beaucoup : en appartement avec uniquement des promenades hygiéniques, ce chien va vite développer de graves troubles comportementaux. Dans ces deux exemples, les animaux ne seront jamais de bons compagnons car ils seront malheureux. D’autre part, un animal n’est pas un objet dont on peut disposer quand on en a envie. Le petit chien ou le petit chat doivent rester en contact avec sa mère pendant au moins 3 mois. En effet, la mère éduque ses petits et leur apprend à ne pas mordre trop fort et à ne pas griffer de façon intempestive pour les chats. Cette notion est fondamentale puisqu’elle conditionne la qualité de la relation entre les futurs maîtres et l’animal. Troisième étape : respecter sa nature En plus des besoins absolument incontournables tels que manger, boire et sortir, un chien a besoin : de l’affection de son maître en priorité de jouer, de se promener au moins 1h par jour, voire plus pour les gros chiens de sentir que son maître prend les décisions à sa place. Malgré l’évidence de ce propos, nombre de chiens tentent d’être calife à la place du calife ! Cet état de fait déséquilibre le chien et le place à un statut qui ne fera qu’augmenter son anxiété. Pour un chat, c’est différent : en plus de l’inévitable affection de son maître, il sera heureux s’il parvient à vivre comme un félin parmi nous : il doit pouvoir chasser (même un jouet) et avoir une certaine indépendance. Finalement la recette du bien-être de son compagnon pourrait être la connaissance et le respect de sa nature. Vaste programme ! Source : http://www.lasemaine.fr/2009/1(...)
  21. Le salon des animaux de compagnie en janvier 2010 à Marseille les 9 et 10 janvier 2010 au Parc Chanot Hall 3 de Marseille : C'est l'occasion de faire connaissance avec des races de Chiens méconnues mais aussi celles de Chats. Les NAC (Reptiles, Rongeurs et autres animaux) et les Oiseaux, Poissons sont également au rendez-vous de ce salon... . Plus de 500 Chiots sont inscrits. Ils seront représentés par des dizaines de races en Exposition-Vente orchestrée par une quarantaine d’Eleveurs Producteurs Naisseurs venus de toute la France, . Une présentation féline sur podium organisée par des professionnels du chat aura lieu durant les 2 jours avec un village chatons comportant vente de chatons issus des plus grandes lignées, . Autour de 400 NAC (serpents, lézards, tortues, insectes, et une grande variété de rongeurs) représenteront les nouveaux animaux de compagnie appelés NAC, . Plus de 100 Oiseaux seront présents (becs droits, becs crochus, petites et grandes peruches entres autres ...), . L'Association Marseillaise de Cichlidophiles a pour but de vous faire découvrir la famille des cichlidés, . Stands spécialisés en nutrition, accessoires, produits d’entretien, . Ouverture au public de 9h30 à 19h00 non stop durant les 2 jours. Renseignement Boîte Vocale : n° 04.78.31.58.74 Site Internet : http://animalmania.fr Adresse : Parc Chanot Hall 3 Rond-Point du Prado Département : MARSEILLE Région : Provence-Alpes-Côte-d'Azur Code postal : 13008 Source : http://www.communique-de-press(...)
  22. C’est officiel depuis quelques jours ! Le plus vieux chien du monde est un teckel qui vit en Grande-Bretagne. Il s’appelle Otto Jones et il est âgé de 20 ans et 9 mois. Comme l’âge des animaux n’a rien à voir avec le nôtre, sur l’échelle humaine, cela équivaut à 145 ans ! L’âge du toutou a été homologué par le Guiness Book des records après la mort de la précédente recordwoman, ou "recorddog". Avant Otto, le titre de plus vieux chien du monde était tenu par Chanel, une autre Teckel, qui s'est éteinte à 21 ans, fin août. Lynn Jones, 53 ans, est la maîtresse d'Otto depuis qu'il est chiot. Selon elle, le secret de la longévité de son toutou est simple: "une bonne alimentation, beaucoup d’amour, d’affection et des visites régulières chez les vétérinaires pour être sûr que tout va bien." Malgré son grand âge, Otto joue encore à la balle et n’hésite pas à sauter sur le canapé, "même s’il n’aime plus trop les longues balades comme autrefois." Il faut dire que le pauvre toutou souffre aujourd’hui d’arthrite et n’est plus aussi actif qu’il y a quelques années. De toute façon, Otto doit se ménager. Il a un record à tenir le plus longtemps possible ! Source : http://www.starnimo.com/2009/1(...)
  23. En tout cas, il est beau comme tout et bien typé. Il nous aura fait peur le voyou!!!
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