Fire Horse

Tu comprendras que la déontologie m'empêche de publier des photos de quelqu'un qui n'est pas au courant. Par contre, j'ai trouvé une photo de Joe après l'entraînement de son homme. Ca a dû être épuisant !

Oui mais là, Luzule, ce n'est pas un "simple" licol. C'est un licol américain. La finesse des cordes et la position des noeuds font que si ton cheval devait péter un plomb, tu aurais encore du contrôle car une bonne traction sur les rênes serait assez douloureuse pour le rappeler à l'ordre. Donc il y a quand même un frein possible. Moi aussi j'ai déjà monté avec ce genre de licol est l'effet est assez semblable à celui du hackamore (mais en moins précis car un seul point d'attache). Moi je parlais plutôt d'un licol d'écurie : bandes bien larges et confortables, donc aucun point de pression assez douloureux pour arrêter un cheval qui pète une durite.

Euuh, je reviendrai demain alors. D'abord prendre des forces. Whisky et dodo !

Beu nooon, hein. Mais si on mélange les éloges et les commentaires dans le même poste, alors les futurs lecteurs ne pourront pas faire la différence. Par contre, si on faut un poste spécial qui commence par "Attention, si vous n'avez pas lu le livre et comptez le lire, ne regardez pas ce poste", ben là ils pourront choisir de déflorer l'histoire ou pas. C'est un peu plus clair ? Et sinon, comme dirait Allan Greenspan (l'ex patron de la Banque Centrale US, qui avait la réputation de pondre des textes sybillins) : "Si vous m'avez compris, c'est que je me suis mal exprimé".

C'est notre vétérinaire également. Une fille très sympathique et pour laquelle j'ai beaucoup de respect. Je suis un peu sous le choc d'apprendre qu'elle a eu un accident, et j'espère de tout coeur qu'elle s'en remettra vite. Je t'envoie un MP.

Joe, Je suppose que l'on peut aussi utiliser ce poste pour te poser quelques questions au sujet de ton aventure, ou bien préfères-tu ouvrir un autre poste afin de ne pas déflorer l'histoire pour ceux qui ne l'ont aps encore lue ?

Euuuh, on n'a plus de nouvelles de Joe aujourd'hui. C'est peut-être bon signe : c'est qu'elle consacre sa journée à son homme. Sinon elle serait sur le forum. Croisons les doigts ... Pensée positive !

Les voici :

Euuh, je n'ai encore rien reçu. Vérifie l'adresse s'il te plaît.

Bien sûr. Moi aussi je monte en hack et j'ai mes rênes en guirlande : je ne les utilise que comme rênes d'appui, c-à-d pour indiquer la direction, sans les tendre. Il m'arrive même de me ballader en étant assis à l'envers dans ma selle, juste pour parler avec les cavaliers qui me suivent. Mais je choisis mes moments. Je reprends l'exemple de chevaux en groupe, en hiver, quand ils n'ont qu'une envie, c'est de faire la course pour se réchauffer et compenser les longues journées passées sans sortir. Encore partante pour monter en licol ? Les rares fois où j'ai dû tendre mes rênes, j'étais bien content d'avoir une action. La seule chose que le Side Pull peut encore apporter sur un cheval qui pète un plomb, c'est l'arrêt d'urgence par flexion latérale. Mais il faut que le cheval y soit préparé. Et encore, je dirais que si tu n'as pas une action purement mécanique (ex: levier du hack), s'il pète vraiment un plomb (attention hein, pas juste faire le fou-fou), je doute qu'il se rappelle les belles leçons apprises.

Ta véto a peut-être voulu dire ça parce que même si elle ne connaît pas les fleurs de Bach, elle doit se dire que c'est comme pour l'homéopathie : ça ne marche que si on y croit. Donc comme ton chien n'y croit pas, ça ne lui fera pas de bien... mais pas de mal non plus. Allez, zou ! C'était un peu calme sur le forum, alors je provoque un peu quelques réactions

J'aurais tendance à te poser la même question que Sylvie. Normalement, un chien est très attaché à "sa maison" : là où d'abord on le nourrit, et puis là où se trouvent les êtres qu'il aime/respecte/etc (sa meute, quoi). Donc si ton chien disparaît pendant plusieurs jours, je me demanderais d'abord pourquoi il ne se sent pas irrésistiblement attiré par sa maison.

En gros, ça ressemble à une hybride entre un bridon classique (dont on retiré le mors) et un hackamore. Sauf qu'au niveau sécurité, je ne vois pas de différence entre ceci et monter avec un simple licol : si le cheval pète un plomb, tu n'as plus rien. Tu as sûrement plus de finesse qu'avec un licol, d'accord, mais pas plus de frein. Donc, pour du dressage en piste, je dirais OK. Mais pour partir en extérieur, je préfère vachement un hackamore : tu ne mets aucune tension dans les rênes, mais s'il pète un plomb, au moins tu as encore du contrôle. Le hackamore n'est en effet pas évident à utiliser en dressage car il demande une main hyper-légère (contrairement à ce bitless bride, ce n'est pas fait pour être en tension constante). Si tu n'es pas totalement sûre de ton cheval, essaie d'abord le side-pull. Il est moins précis mais plus sécurisant. Et si ça marche bien, alors tu passes au bridon sans mors. En piste, bien sûr ! Car en extérieur, il ne t'apporterait pas plus de sécurité qu'un simple licol. Bien sûr, il y a des gens qui montent en extérieur avec un simple licol, voire sans rien du tout. Mais ça c'est bien sur les photos de magazines. Dans la réalité, si tu n'as pas un contrôle total de ta monture, c'est autre chose. Partir en balade, avec d'autres chevaux, quand il fait froid et que le vent souffle, sans aucun autre contrôle que l'assiette et la voix : je doute.

Gelukkig verjaardag !

Je pense que tu as raison. Déjà moi je souris à l'idée de te voir en jupe et escarpins alors que je ne t'ai vue que deux fois. Donc j'imagine que si en 23 ans ton homme ne t'a jamais vue comme ça, ça doit lui faire un fameux choc. Et je ne crois pas que ce soit le genre d'électrochoc que nous recherchons actuellement. Si tu l'as séduit avec ton look "à la garçonne", c'est qu'il aime ça. Et il serait probablement très mal à l'aise avec une poupée Barbie. Par contre, comme dit Ixe, il suffirait de peu pour rajouter une petite touche de séduction, pour sortir du train-train quotidien. Un petit bijou (collier, boucles d'oreilles, broche ou autre), un soupçon de maquillage (un tout petit peu, hein) et un chemisier un peu schtroumpfant (ou délicatement décolleté). Tu vois, juste assez pour qu'il ait l'impression que qqchose a changé mais pas trop afin qu'il ne voit pas tout suite ce qui a changé. Bon évidemment c'est aussi s'exposer à la frustration s'il ne remarque rien (et c'est hautement probable), mais ça vaut le coup d'essayer. Il ne dira probablement rien, mais sentira qqchose d'imperceptible, pour la simple raison que toi tu sauras. Mais ça ce n'est que le point de départ. Après il faut savoir exploiter cette situation, et là je n'ai hélas pas de conseils à te donner (laisse parler la femme en toi, elles savent comment faire).

Imaverol. C'est principalement pour traiter le cheval, mais ça désinfecte aussi le matos. Sinon, moins cher mais tout aussi efficace (pour le matos uniquement) : Detol. Tous les deux en vente en pharmacie.

Pour reprendre une idée lancée plus haut : un autre effet choc garanti pour lui serait de voir Joe en jupe et hauts talons. L'humour sauvera le monde PS : Mais là, si tu le fais, je veux les photos !

Tu imprimes une copie et tu la laisses traîner "par hasard" dans son fauteuil

Quitter un endroit qui représente pour toi des joies mais aussi des peines, c'est te donner une chance de trouver un endroit qui te donnera surtout des joies. Ceci n'est pas l'éloge de la fuite. Fuir encore et toujours ne sert à rien. Ici il s'agit plutôt de finir le changement que tu as déjà commencé. Un des grands secrets de la prise de décision, c'est de bien peser le pour et le contre avant, mais quand la décision est prise, surtout ne pas regretter. Chercher à savoir ce qui aurait pu être si on n'avait pas pris cette décision, c'est s'exposer au risque de regretter et de ne plus oser prendre de décison dans le futur.

Là c'est moi qui vais me dire que je ne suis pas tout seul. Je crois qu'en plus des chevaux, on a qqchose en commun sur ce forum : l'uniforme. Moi je l'ai porté 12 ans ... mais j'en suis sorti. Mes quatre ans d'école militaire m'ont fait mûrir beaucoup plus vite qu'une vie d'ado "normale", mais c'est vrai que ça laisse des traces. On a tendance à ne trouver importantes que certaines choses que l'on partage avec ses condisciples. Et on a l'impression (souvent vraie) que ceux qui n'ont pas vécu ça ne peuvent pas comprendre, alors on se tait. Ca doit être la même chose pour les flics, mais probablement en plus fort. Si j'avais encore été militaire au lieu d'être civil lorsque j'ai eu ma "bonne claque", je ne suis pas certain que cela se serait passé de la même façon. Je me serais peut-être aussi refermé et recentré sur un milieu que je comprenais et qui m'acceptait, au lieu de chercher à lutter. Mais comme qqn l'a écrit plus haut, l'attitude de défense qu'on adopte est souvent destinée à masquer un enfant qui a besoin de sécurité et de stabilité. C'est pourquoi la confrontation nous fait peur. C'est moins dangereux de fuir et de se réfugier dans sa coquille.

Je pense que c'est malheureusement la seule aide que nous pourrons t'apporter car une situation n'est pas l'autre. Conseiller conjugal, c'est un métier. Et ce n'est pas le mien. Mais je pense néanmoins qu'un(e) conseiller(e) expérimenté(e) que tu irais consulter seule pourrait t'aider à trouver un moyen de mettre les choses à plat de façon à chercher une solution ensemble. Il m'est difficile d'imaginer que vous soyez restés 23 ans (c'est ça?) ensemble sans qu'il y ait qqchose de fort. On ne reste pas si longtemps ensemble par habitude, par intérêt, par paresse ou par ennui. Il faudrait donc faire appel à ce que vous avez envie de sauver et faire comprendre que c'est en danger. Ca c'est le but, mais le moyen pour y parvenir dans ton cas, je l'ignore.

Joe, dans votre cas, il y a évidemment les deux caractères opposés. Comme l'image mentionnée le 11 : pas de "sparing partner" en face pour renvoyer les coups, donc on se fatigue tout seul. Je ne connais pas ce cas-là, donc je ne sais hélas pas te donner mon avis. Tu dis avoir déjà essayé la médiation. Ils n'ont pas de trucs pour faire réagir l'autre et le faire s'engager ?

Si j'en parle si facilement, tu t'en doutes, c'est que je suis passé par là. Deux fois en 20 ans avec Mme Fire Horse. La première fois fut la plus dure : une bonne claque (morale) m'a remis les idées en place, et je ne l'avais pas vue venir. La deuxième, c'était juste une mise au point. Plus facile. Mais pour ne pas aller "laver notre linge sale en public", j'ai essayé les excuses décrites plus haut. Mais le service de médiation fait ça tellement bien. Après, c'est plus facile. Mais c'est vrai que pour un mec, ça demande un certain travail pour admettre qu'on a besoin d'une aide extérieure, surtout pour un macho comme moi

Ca dépend comment tu me lis : le verre à moitié vide ou à moitié plein. Je dis que c'est possible, mais aussi que c'est difficile. Je ne me base pas que sur mon vécu mais aussi sur celui de plusieurs couples autour de nous, certains ayant survécu, d'autres pas. Dans les moments de doute intense, la question à se poser c'est "Y a-t-il plus de choses qui nous réunissent que de choses qui nous séparent ?". Si la réponse des deux intéressés est "oui" (et je peux supposer qu'après 23 ans, c'est hautement probable), alors il faut tout faire pour résoudre le problème. Sinon, c'est à voir ...

C'est vrai qu'en général, pour une aide extérieure ça coince du côté de l'homme. Vous savez à quel point un homme a horreur de demander son chemin ou d'admettre qu'il n'arrivera pas à terminer seul son bricolage, alors imaginez-le admettre qu'il a besoin d'aide pour qqchose d'aussi important que la gestion de sa famille ... Réactions typiques des mecs quand madame ose leur proposer une médiation : - "je n'ai pas de problème, si toi t'en as un, tu peux aller consulter" - ou "il n'y a pas de problème, c'est un passage normal" - ou "on lave son linge sale en famille, pas devant un étranger". Eh oui, pour un homme, appeler à l'aide c'est faire aveu de faiblesse, et ça on en a horreur. On ne le fera que si on a plus trop le choix. Donc il faut parfois mettre monsieur au pied du mur : "c'est ça ou je te quitte". Mais alors monsieur se dira "bon, je vais aller chez son assistant-psy-machin avec elle; je vais en dire le minimum; et comme ça elle ne pourra pas dire que je n'ai pas essayé". Ca vous rappelle qqchose ? Donc il vaut mieux fixer les objectifs correctement : pas seulement "tu viens consulter avec moi" mais plutôt "on doit trouver une solution". Mais ça, comme je l'ai dit, ça demande que monsieur accepte de reconnaître qu'il y a un problème et que monsieur ait l'envie réelle de le résoudre. Si c'est le cas, il acceptera même les moyens extérieurs. Pas facile de gérer l'orgueil d'un mâle, hein ? Il faut le pousser assez loin pour le faire réagir, mais pas trop loin pour ne pas commettre qqchose d'irréparable. Une bonne petite claque morale, mais pas un arrachage de tronche.