Joe04

Tu m'étonnes. "Je vous présente le numéro 28, lui, c'est le numéro 7. Ah désolé, le 5 est encore sous la douche et puis le 19, il fait que fuguer. La 1, elle nous a lachés" Ca me dégoûte.

Et de coucher avec chaque et de vivre du chômage et des allocs. C'était pas le cas de mon père, bien loin de là, mais je trouve ce cas très critiquable. De plus, l'intelligence n'a pas l'air de déborder (bon, je deviens méchante mais ça me révolte). Donc, d'ici quelques années, ce sera comme les chiots, ils vont tous faire des petis à leur tour. Vive les éudes. On aura une flopée de misérables en plus sur terre. Rohirrim au secours, y a un cas urgent pour toi ici.....

Quelle horreur.... pour être née dans une famille de huit enfants, je me permets de dire ça... "Il y a de l'amour ... "???? Quand on voit la tête des gosses.... ils n'ont pas l'air malheureux mais le sourire n'est quand même pas très présent. Comment un homme peut-il avoir 3 femmes en même temps ? Où est la légalité dans tout ça ? J'imagine la scène quand tous ces rejetons auront l'âge de la révolte .....

J'ai un souci..... je vends plein de livres. Tant mieux. Mais je reçois énormément de commandes venant de France. Les gens m'envoient un chèque : montant du livre + les frais : 27 euros. Hors, j'ai appris qu'un chèque français était encaissé avec 14 euros de frais pour moi ET 14 euros de frais pour le Français. Ca faut un peu beaucoup. Jusqu'à présent, toutes les commandes émanent de gens que je connais (endroits où je suis passée en voyage). Je leur fais donc confiance, envoie le livre et renvoie leur chèque en leur donnant un N° de compte IBAN. Mais tous ces gens sont parfois âgés et je pense qu'ils ont du mal avec les virements internationaux. J'ai quelque 10 livres non payés (+ les frais) déjà envoyés. Je ne fais pas cela avec des gens que je ne connais pas. A eux, je leur écris avec l'explication et j'attends la suite. Pas simple de travailler hors frontières. Question. Quelqu'un a-t-il ou sait-il comment ça marche si on a un n° de compte dans une banque française ? Quels sont les frais ? Les extraits de comptes sont-ils envoyés gratuitement ou au même tarif qu'en Belgique ? (La banque où je suis ne m'envoie pas les extraits sinon, c'est payant. Je vais donc les chercher. J'ai un compte à la Poste où tout est gratuit.). J'ai + de 100 km aller pour trouver une banque proche de la frontière. Décision pas simple donc.... Mais je me rends compte que je ferais bien de le faire. Si quelqu'un a des infos (ou pratique de la sorte) merci de me renseigner.

Je viens d'avoir Caprice (enfin, Caroline) au téléphone. Apparament, plus de peur que de mal. Oreille recousue et gonflée. Son dos n'a rien. Il lui reste une main "endormie" mais elle m'a expliquée comment fonctionnait son corps (j'vais pas vous faire un topo ) et apparament, c'est normal. Elle a quand-même pris rendez-vous chez un médecin pour contrôle car elle trouvait que l'hopital avait pris son temps avant de s'en occuper et qu'il était mieux de faire "superviser". Caro est sympa, on a papoté de choses communes (les chevaux, la maison, les pâtures... qui l'eut cru ? ). Elle est en "congé" jusque probablement lundi. Elle fait ce qu'il faut pour trouver une connexion internet et nous rejoindre. On lui manque ! Ah oui, elle s'excuse de nous avoir laissés "tomber". Rhooo le jeu de mots.

Je viens d'avoir Caprice (enfin, Caroline) au téléphone. Apparament, plus de peur que de mal. Oreille recousue et gonflée. Son dos n'a rien. Il lui reste une main "endormie" mais elle m'a expliquée comment fonctionnait son corps (j'vais pas vous faire un topo ) et apparament, c'est normal. Elle a quand-même pris rendez-vous chez un médecin pour contrôle car elle trouvait que l'hopital avait pris son temps avant de s'en occuper et qu'il était mieux de faire "superviser". Caro est sympa, on a papoté de choses communes (les chevaux, la maison, les pâtures... qui l'eut cru ? ). Elle est en "congé" jusque probablement lundi. Elle fait ce qu'il faut pour trouver une connexion internet et nous rejoindre. On lui manque ! Ah oui, elle s'excuse de nous avoir laissés "tomber". Rhooo le jeu de mots.

Je pense que c'est dû à un pied plus fragile, come d'autre ont facilement des fourchettes pourries. Je remarque une petite tache noire dans la ligne blanche. Si on creuse, cette tache est relativement profonde. Quand le méréchal vient, il pare les pieds et enlève la partie la plus "sale". Ensuite, y a qu'à creuser un peu et mettre de la teinture d'iode (sécher et désinfecter). Parfois, je lui lave les pieds à la javel et mets du goudron. Mais comme je surveille régulièrement, depuis un an, cela a tendance à partir. Quand j'ai eu l'âne il y a 2 ans, il avait 3 ou 4 points de départs à chaque pied. Aujourd'hui, il reste un point à deux antérieurs. Et un postérieur à tenir à l'oeil. Mais c'est quasi fini. Pourtant, je ne "soigne" pas vraiment. Juste tenir à l'oeil.

Zoyeux naniversaaiiiire Hemipiento

J'ai dit "bientôt" 70 kilos Suis à 62, c'est quand même trop à mon goût ! Hin hin hin... Un cake au céleri, et un à la carotte ensuite. A quoi ki pense le Firou ...

Firou, ne prévois pas trop pour moi et Audrey, .... C'est même pas sûr qu'elle vienne. Depuis hier, elle pense aller au salon des études à Namur avec son copain (c'est l'occasion de sortir ensemble) Donc, elle rentrera avec lui sans passer par chez toi. Mais rien n'est encore sûr. De toute façon, Joe et ses bientôt 70 kilos....

Thierry, et si, au lieu de sellerie "classique", tu te lancais dans quelque chose d'inexistant en Belgique. Bon, tu m'as expliqué ton idée (sympa d'ailleurs). Mais il faudrait jouer sur des articles que d'autres n'ont pas. St Hypolit n'a pas l'air très connu... c'est un créneau. Le côté bio, naturel (herbes, phyto, aromato, etc.... Y a des conseilleurs sur le forum) pourrait tenter pas mal de cklient (on en revient de plus en plus au naturel). Hi hi, tu ferais du bénef sur des carottes bios... Faire équipe avec des personnes pratiquant le naturel (ostéo, pieds non ferrés...et tout ce qui peut se vendre à côté, hipposandales...) Pratiquer la bourrelerie (avec l'aide de quelqu'un) autre que le classique. Du sur-mesure, à la demande du client... y en a peu des selliers qui font du sur-mesure. Heuuu je ne sais pas si je ne devrais pas te dire cela par MP, car on risque de te voler l'idée. Vite, enlève ce message

J'ai pas répondu à ta question Ixe car je n'y connais rien. En plus, je pensais que cela ne se faisait plus....

Protection = préservatif. (s'cusez-moi, j'ai des ados qu'il faut préserver )

Question innocente ... Est-il vraiment besoin d'attendre que la fourchette soit pourrie pour soigner ? (hormis celui qui réceptionne un cheval déjà à ce stade !) Quand on fait les pieds régulièrement, on peut quand même suivre l'état sans en arriver à devoir se battre contre le pourrissement. Perso, j'ai déjà eu des fourchettes à tenir un peu à l'oeil (du genre du goudron quelques jouirs de suite) mais jamais au point d'appeler cela fourchette pourie. Pas de produits-médicaments non plus. J'ai un âne qui a tendance à faire facilement une fourmilière dans la ligne blanche. Si je tiens cela à l'oeil au moins une fois par semaine, cela n'augmente pas. Maintenant, si je devais le négliger ... alors, j'imagine que ça peit tourner à plus grave. Pour info, ceux qui habitent dans la région d'Eghezée, je connais un pharmacien qui fait une super préparation pour les fourchettes, pas chère et facile d'emploi (à apliquer au pinceau).

Moi aussi, je suis étonnée. Mais quand j'ai un nouveau qui arrive, je le surveille de très près. Je ne travaillle pas à l'extéruieur et c'est donc facile de regarder très souvent par la fenêtre. Quand j'en vois un faire mine de filer sous les fils, je sors aussi vite et crie "NON". Souvent, il recule. S'il passe quand-même, je vais le chercher et il passe quelques heures à l'attache. Sérieusement, ça marche. J'ai "rarttrapé" Babette, et le Vieux Tintin de ce défaut. C'était pourtant deux ânes qui n'avaient aucun respect des clôtures. Tintin, il poussait et pliait tout chez lui et Babette, elle sautait des hursus d'un mètre de haut ( pour un âne...) Les autres, ils n'ont pas vraiment essayé mais ils y sont tous passé au moins une fois. Quand aux poulains, c'est un peu plus long, vu que petits, je ne leur donne pas ce traitement... C'est la mère qui doit être éduquée et elle éduque alors son bébé. Je leurs apprend aussi à respecter les bandes rouges et blanches (qu'on utilise pour les travaux) car c'est les seules clôtures que je prends en voyage (léger, solide et voyant). Pour que les jeunes et les nouveaux assimilent, je "cache" un fil électrique derrière. De ce fait, quand ils tentent de passer le nez en-dessous du ruban, ils se ramassent du courant aussi. Et pour le travail au ruban, je les provoque un max car je coupe les parcelles en plusieurs parties et ils sont tentés par l'herbe de l'autre côté. Aujourd'hui, je peux laisser les parcelles sans courant.... quasi plus de problème. Je sais que ça parait étonant ou même "prétentieux" de dire que ça marche chez moi. Mais je répète que je suis là toute l'année et j'ai donc le temps de bien observer, tester, provoquer ... ce n'est pas donné à tout le monde évidemment, c'est un privilège. Je pense que c'est surtout ça qui fait. Et puis, chez Joe, yaka bien s'tenir aussi !

je vais pouvoir l'appeler. Merci.

Didon Sa Tendre.... les chevaux ça s'éduque ... Chez nous, celui qui passe un fil... il reçoit une tripotée qu'il s'en souvient... Mais pas une tripotée claque... non, une leçon d'attache en stalle. J'ai rarement (quasi jamais) un cheval, un poulain ou un âne qui passe les clôtures. Tous ceux qui ont éssayé (surtout les ânes que j'ai reçus entre " "mal élevés aux clôtures) se sont fait "piéger" et n'ont pas recommencé souvent ! Faut se tenir à carreau et respecter les fils (même sans courant) chez Joe !

Si tu as un transport, les piquets de bois en 9cm diamètre en 2m sont à 2 euros dans les ardennes. C'est nettement moins cher que le plastique ou les tiges en métal. C'est aussi plus esthétique. Ils sont traités au sel et les chevaux n'y touchent pas. Nous en avaons planté il y a 3 ans, et ils sont comme neufs. Ils sont enfoncé de 40 cm et non bétonnés. Là dessus : un fil (vert) à 60 cm du sol et l'autre à 1m. Il reste de la place pour mettre un fil à 1m50 si on veut mais on ne l'a pas mis. Clôture efficace, jolie et discète.

Quelqu'un pourrait-il me donner le n° de GSM de Caro en MP svp. Merci

Compagnon = table ronde

Merci pour les infos Shaver. Je garde tout, même si ça ne doit pas se faire un jour. C'est gai de savoir que des gens pensent "plus loin " que moi.... Il y a un an, jamais je n'aurais imaginé penser faire traduire ce bouquin. Par contre, j'ai déjà pensé à le faire raconter sur cassette pour les aveugles.... Mais là encore, c'est une démarche à entreprendre. J'avais contacté la ligue braille en son temps. Ils m'avaient conseillé d'attendre que le livre soit sorti. Voilà qui est fait. Y pa plus qu'un coup de fil à donner...

Scania, t'as rien compris. Le principe de ce genre de chauferette est une réaction chimique (ou physique, ch'sais pas). Le liquide dans la pochetrte est de l'eau avec un sel chimique. Le fait de plier la pastillle métallique provoque une onde qui fait réagir le liquide. Celui-ci se met à durcir et, en durcissant, il chauffe (50 degrés +/-). Ennsuite, il reste chaud durant 1 à 8 heures suivant le type de mélange dans le liquide ( moi, j'en ai qui chaaauuuffeuu huit heuuureuus !) Quand le produit est froid, on plonge la pochette dans de l'eau chaude durant 10 minutes pour refaire reliquéfier le mélange. Il faut ensuite attendre qu'il refroidisse (il reste liquide seulement s'il n'y a plus de cristaux dedans. Sinon, il redurcit). Et rebelotte, on peut replier la pastille pour durcir et chauffer le mélange..... C'était le petit cours de physique du jour de Joe !

22h44, v'là qu'on rentre et que je prends 2 minutes sur le forum avant de plonger dans mes draps. Moi aussi, j'ai apprécié cette rencontre. De chouettes gens tout plein. Pauvre Caro qui n'a pas pu assister à cette soirée dont elle se faisait une fête. On a bu le champagne sans elle, elle était coincée sur un brancard.... Vite vite, Caro donne nous des nouvelles. Merci pour ton accueil.

Les recherches d'endroits pour passer la nuit s'avèrent de plus en plus difficile, il n'est pas rare de dormir à présent à la belle étoile, avec comme repas pour Karamelle, une herbe maigre, sèche et rase, car les moutons sont passés avant elle. Mais, autant, si Karamelle peut se permettre d'engloutir des quantités de fourrages impressionnantes (cherchez, sur un cheval de petite taille, où peuvent passer un ballot et demi de foin !!), autant, lors d'étapes comme celles-ci, elle ne souffre pas de la faim. Elle a des réserves. Dans ce cas, lors d'étapes un peu maigres, à la première plaque verte, semblant verte ou simplement ayant l'air mangeable, nous nous arrêtons, afin de compléter l'alimentation. Karamelle se contente de n'importe quoi, et c'est un grand point, la qualité, ici, n'étant pas toujours supérieure. Je me suis souvent posé la question de savoir si elle rêvait à de vertes prairies bien clôturées, de picotin équilibré et régulier et de box bien large et bien paillé, comme je me suis surprise à rêver de steak frites, de baignoire et de lit, mais ce que je peux affirmer, c'est que nos chevaux, chez nous, sont vraiment bien soignés. Karamelle s'est affinée, elle a perdu sa mauvaise graisse, elle s'est musclée. Elle a grandit, elle a changé, physiquement. Le poulain difficile du départ est aujourd'hui un bon petit cheval de rando. Elle a changé dans sa tête aussi, et si elle a et aura toujours beaucoup de caractère, elle est capable à présent de se contrôler et de calculer avant de s'engager devant certaines situations. Au fil des kilomètres, le paysage va encore changer. Les immenses champs rasés et séchés par la chaleur, vont être remplacés par des montagnes. Pas beaucoup plus vert, cependant. Nous avons quitté l'Extremadura, le Guadalajara et nous entrons maintenant en Aragon, région natale de notre chère reine Fabiola. Les clôtures immenses ont disparu, je peux à nouveau progresser à la boussole. Chaque jour, nous montons sur un immense plateau, le traversons et redescendons en soirée pour rejoindre un village. Ici, c'est le paradis des vautours. Ils sont immenses, une envergure difficile à estimer, mais, le chiffre dépassant le mètre cinquante, deux mètres ne m'étonnerait pas. Un berger sort ses moutons de sa bergerie, son âne bâté a peur de Karamelle. Pour une fois, et cela me fait rire, c'est l'inverse ! Le berger m'explique que plus de deux cents vautours descendent tous les soirs sur le pic de la paroi de la montagne pour y passer la nuit. De loin, ils ont simplement l'air de gros oiseaux, mais lorsqu'ils passent au-dessus de nous, ils sont impressionnants. Arrivant en silence, nous les sentons nous frôler dans un bruit sourd de vent passant dans leurs ailes, tel un planeur. J'ai franchement peur que l'un d'eux n'embarque Douro, aussi, je le maintiens au pieds tant que, leur vol se passe au-dessus de nous. Soudain, ils partent un à un, tous dans une même direction, j'en compte quatorze. Ils tournoient lentement en cercle à quelque trois cents mètres de nous, puis, tel dans un film, descendent l'un après l'autre vers une charogne quelconque. Mouton? Lièvre ?, Pas une vache en tous cas, car quelques minutes plus tard, ils repartent chacun dans des directions différentes, puis nous survolent à nouveau. Ici, pas besoin de clos d'équarrissage : une chèvre, une vache ou un mouton mort est emmené dans la montagne et la nature se charge du reste. Economie ou sauvegarde de la nature sauvage ? Ce monde sauvage, je n'arriverai pas à le mettre sur ma pellicule, car, si les vautours volent haut et que cela ne donne qu'une petite tache sur la photo, lorsqu'ils sont plus bas, ils passent trop vite pour que j'arrive à les fixer, et franchement, je préfère continuer à marcher, en les sentant venir dans mon dos, que de m'arrêter et les regarder me foncer dessus, même s'il y a grandes chances que jamais l'un d'entre eux ne me touche. Nous approchons doucement du Rio Ebro qu'il nous faudra traverser. Nous sommes à 1300m, je supporte mon pull, mais il ne fait pasfroid. Ici, il n'y a que Douro, Karamelle et moi. La montagne sent le thym sauvage. Le pas régulier de Karamelle derrière moi, le bruit des chaussures de Douro qui trotte devant nous, sur les pierres, et le vent qui glisse entre les montagnes sont les seuls bruits dans cette nature immense. Puis, la montagne change, reverdit, se mouille enfin. Après tant de mois sans pluie, j'apprécie celle-ci. Truji m'a donné un pull. Cette région est une des plus froides de l'Espagne et je suis toujours en short. Le vent continue de pousser les nuages et laisse apparaître de temps en temps un petit coin de ciel bleu : ce ne sont que de petits moments de répit. Le bout de ciel bleu hésite, entre coups de gros nuages, il disparaît, puis réapparaît. Après quelques jours, la pluie s'arrête enfin de tomber. Je n'ose pas ôter mon poncho, il me tient chaud. En retirant la capuche, la résonance qu'il y avait à l'intérieur disparaît. Je ne m'entends plus respirer et je redécouvre le pas cadencé de mes compagnons. A Quinto, Kiko appelle un maréchal ferrant car ici, aussi, c'est une denrée rare. Joaquim annule des rendez-vous pour me dépanner. Karamelle est ferrée pour la seconde fois à chaud, ça se passe bien. Pour toute facture, je ne dois qu'un bisou, car c'est le seul salaire accepté par Joaquim. En allant chercher son épouse à Zaragoza, Kiko tente de me faire offrir par des commerçants, les cartes d'état major espagnoles qu'il me manque jusqu'à la frontière. Cela ne se passe pas comme ça, j'essaie de le lui expliquer, mais en vain. Il renouvelle les écouteurs de mon Walkman qui ont souffert du voyage. Kiko a les larmes aux yeux. Encore un couple difficile à quitter. J'ai toujours été étonnée de voir l'émotion que peuvent ressentir certaines personnes pour un passage si bref. Comment une voyageuse peut-elle bouleverser les gens ainsi, simplement en passant une soirée avec eux ?