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Les 4 règles essentielles L’incontournable à savoir pour élever des Discus Navigation rapide ■Les règles essentielles à connaitre pour la maintenance des discus ■TROUSSE DE SECOURS, Les règles essentielles à connaitre pour la maintenance des discus Le but de ce topic est de rappeler les opérations incontournables et indispensables, les choses primordiales dont on ne peut pas s’affranchir si l’on veut élever des discus dans les règles. Il est fortement conseillé de prendre connaissance de ce topic AVANT l’achat du materiel et de ses discus. Ne pas respecter une seule de ces règles conduira inéluctablement à un échec. Les recommandations indiquées ci dessous sont données pour un bac planté ; pour une cuve nue (sans plantes, substrat ou sol, ni décor), les contraintes seront encore plus importantes, les remplacements d’eau devront être quotidien et beaucoup plus important en terme de volume. L’expérience et le recul des années, ont démontré que la maintenance en cuve nue constitue sans aucun doute la meilleure solution. Si l’on opte pour un bac planté, il faudra concilier à la fois les exigences des plantes et celles des discus (contraintes et exigences particulières). Voir à ce sujet les différents articles (plantes, fumure CO2, cohabitation, chimie de l’eau..). -1- Respecter les minimas imposés par l’espéce : CICHLIDES. C’est à dire prévoir l’espace vital dont a besoin chaque individu de l’espèce pour vivre dans un aquarium. Prévoir un volume minimum de 70 litres d’eau par sujet (discus), sans compter dans le calcul les éléments du décor et les plantes. Il faut introduire un groupe de 5 individus minimum (poissons grégaires). Ce qui fait au minimum un aquarium de 350-400 litres d’eau pour pouvoir commencer à élever des discus dans de bonnes conditions. Pour de grands aquarium de plus de 800 litres (cas assez rare), on peut néanmoins tolérer une densité d’un sujet pour 50 litres d’eau. -2- Fournir une nourriture de qualité, riche et variée et des vitamines, oligos éléments. On entend par nourriture variée la distribution en alternance de granulés, des patés spécifiques pour discus (discus food..), de nourritures vivantes, de crustacés cuits (moules broyées ..) etc Il n’est pas viable de nourrir des discus exclusivement avec de la nouriture séche ou en granulés, ce poisson a des exigences particulières au niveau de ses besoins alimentaires. La nourriture vivante stimule la croissance et l’appétit des discus, les patées et préparations spécifiques apportent certains éléments nutritifs essentiels.. -3- Une qualité d’eau irréprochable. Utiliser une eau de qualité et effectuer des renouvellements comme indiqué ci dessous. L’idéal etant de siphonner régulièrement les déchets et de procéder à un renouvellement d’eau au goutte à goutte ou à un changement d’eau quotidien au minimum de 25 % du volume du bac. Pour un particulier ou quelqu’un qui vit en appartement cela n’est guère possible techniquement, il faut être réaliste. Néanmoins, les changements d’eau ne devront jamais passer de quotidien, à hebdomadaire, puis à mensuel, pour finir en un simple rajout d’eau pour compenser l’évaporation naturelle d’un aquarium ! Si l’on veut faire un compromis acceptable, les changements d’eau seront effectués au minimum une fois par semaine lorsqu’on utilise un systéme de filtration efficace. Ces données sont un MINIMUM, plus l’on effectue des changements ou des renouvellements d’eau, mieux les discus se porteront. C’est un point très important dans la maintenance des discus. On ne peut pas déroger à cette règle ni faire d’impasse au niveau des remplacements d’eau sans faire courir un risque important à ses discus (absences, vacances, manque de temps..). Il faut en avoir conscience avant de se lancer dans l’élevage des discus, l’espèce demande un peu plus d’attention qu’une espèce plus commune. On remplace (au minimum) 20-25% du volume d’eau du bac avec de l’eau neuve aux bons paramètres. Il vaut mieux remplacer régulièrement l’eau d’un aquarium et respecter les minimas au niveau du volume d’eau, plutôt que d’espacer la fréquence des changements d’eau et de compenser par un volume d’eau remplacé plus important. Les résultats obtenus sur les paramètres de l’eau du bac ne seront pas du tout les mêmes dans les deux cas. -4- Avoir une bonne hygiène (prophylaxie rigoureuse) et mettre en place des procédures rigoureuses (siphonnages, nettoyage du filtre, désinfection ou nettoyage des ustensiles et des mains, tuyaux etc..). On lave et on essuie ses mains systématiquement avant et après chaque intervention au niveau de l’aquarium, des poissons, ou de la distribution de la nourriture etc.. Il faut une grande rigueur dans l’entretien et les changements d’eau afin de maintenir une hygène parfaite et une qualité d’eau adéquate avec des paramètres stables. TROUSSE DE SECOURS Dans la liste des produits trés efficaces, il fort utile d’avoir dans sa trousse à pharmacie pour Discus, du PREVENTION PLUS qui est un produit élaboré par les laboratoire Aquatyca. Ce produit ne se trouve pas dans les jardineries mais en VPC, sur internet. Il s’agit d’un médicament qui est un produit homéopathique (composition:essences de plantes médicinales et formaldéhyde) à très large spectre. Ce produit prévient (action préventive) et traite (action curative) la plupart des bactérioses, des mycoses, des parasitoses internes et externes. Ce médicament est un très bon désinfectant qui est à la fois antimycosique et antiparasitaire. On l’utilise en préventif lors de l’introduction de nouveaux poissons (utilisation dans des cas bien précis et en utilisation exceptionnelle) ou en curatif lors d’infection déclarée. Ce produit homépathique a l’avantage de ne pas détruire les bonnes bactéries du filtre tout en étant très efficace et complet au niveau du spectre des maladies. Depuis des années les professionnels utilisent les produits Aquatyca (vitamines et médicaments). Ce laboratoire francais propose d’excellents produits qui ne bénéficient pas des budgets publicitaires énormes des très grosses firmes. Pour cette raison, nous tenions à citer ce produit qui n’est pas disponible dans les boutiques traditionnelles d’aquariophilie ou les animaleries.
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Acclimatation des discus C’est la phase transitoire lors de l’arrivée des poissons Lorsque les poissons sont transportés puis transférés dans un aquarium ils changent de milieu aquatique ce qui n’est pas anodin. Chez le commercant ou chez l’éleveur ils étaient placés dans un bac nu avec une eau d’une certaine qualité. Ils vont brusquement se retrouver dans un milieu plus ou moins hostile, avec un décor différent, une autre qualité d’eau avec des valeurs et des caractéristiques non identiques, un éclairage différent, des nouveaux colocataires etc.. Par ailleurs, ils subissent également un traumatisme au moment de la capture (plus ou moins bien réussie), puis au moment du transfert dans le bac. Ils sont également placés un long moment dans un sac en plastique étroit en attente de leur transfert ce qui les affaiblis. Les nouveaux arrivants affaiblis par le stress et le voyage ont de moins bonnes défenses immunitaires et peuvent déclencher une infection ou une maladie. Au cours de ce "transfert" il va également se produire un stress car les poissons sont très sensibles à leur environnement et aux paramètres de l’eau. Les discus aiment une certaine stabilité des paramètres de l’eau, toute perturbation ou toute modification brusque du milieu, va présenter un risque de maladie à court ou moyen terme. Pour ces raisons, on applique une procédure dite d’acclimatation afin de leur permettre de s’adapter progressivement et avec transition aux changements et variations des paramètres. Pour réaliser une bonne acclimatation, il faut que la transition se déroule très lentement et trés progressivement afin de permettre aux poissons une meilleure adaptation dans leur nouveau milieu aquatique. Dans le cas contraire, le discus va subir un important stress psychologique ce qui peut entraîner de graves perturbations. 1- Sur le plan pratique : Il faut prendre ses dispositions pour que le voyage depuis le commerçant jusqu’au domicile, se fasse le plus rapidement possible. On achete pas un poisson à offrir pour le soir du réveillon par exemple, et on ne va pas faire des courses avec le sac de transport des poissons à la main avant de rentrer chez soi. Cette évidence est pourtant une erreur fréquente chez les débutants, certains poissons "trainent" ainsi inutilement plusieurs heures ballotés dans tous les sens avant de rejoindre leur bac. Généralement le détaillant place un seul discus par sachet, ce sachet en matière plastique très épais est gonflé d’air. Pour un transport supérieur à deux heures, le sachet est gonflé avec de l’oxygène pur. Le sachet doit être doublé d’un isolant themique et lumineux (journal, sac noir..). L’idéal est de placer le tout dans une glacière ou dans une boite en polystyrène afin de maintenir la température. Pour des tranferts plus longs (cas de la VPC etc..), on triple généralement les sachets et on utilise une chauferette ainsi qu’ un produit anti stress. Le bac de quarantaine et l’acclimation : Il est fortement recommandé de placer les nouveaux arrivants dans un bac de quarantaine contenant une eau de qualité identique à celle du bac définitif. Le but du bac de quarantaine est d’observer les poissons et de prévenir les maladies latentes que les poissons peuvent transmettre ou attraper. Le principe de précaution impose une acclimation entre le bac du commerçant et le bac de quarantaine puis entre le bac de quarantaine et l’aquarium définitif. Le but de la quarantaine est d’éviter que les nouveaux arrivants contaminent les autres poissons. On place donc les nouveaux arrivants dans un bac d’isolement avant de les placer dans le bac communautaire. D’une part cela protège les résidents habituels du bac communautaire des événtuelles bactéries infectieuses dont les nouveaux poissons peuvent être porteurs sains. D’autre part, le bac communautaire peut également contenir des bactéries ou des germes infectieux qui peuvent contaminer les nouveaux venus. Pendant la période de quarantaine qui dure entre quatre et cinq semaines, on observera attentivement le comportement des nouveaux poissons ansi que leur aspect. On effectuera des changements d’eau quotidien (aux bon paramètres) d’au moins 25% du volume du bac. Hormis un traitement de désinfection classique contenant des agents anti-stress et un vermifugeage préventif, on n’utilisera à priori pas de médicaments pendant la période car il est inutile de traiter des poissons qui ne présentent pas de symptomes, de pathologies ou de maladies. Le but du changement d’eau quotidien est de renforcer le système immunitaire (anticorps) des nouveaux arrivants et de "diluer" le pouvoir infectieux des éventuelles bactéries présentes dans le bac ou dont les poissons peuvent être porteurs. On stimule ainsi les anticorps et les défenses immunitaires des poissons de façon naturelle sans utilisation de produits. A la fin de la période de quarantaine, les poissons ne présenteront à priori plus de danger pour les autres. Les éventuelles bactéries ou germes auront perdues progressivement leur pouvoir infectieux. Il conviendra de désinfecter soigneusement le bac que quarantaine qui peut également servir de bac hopital, avec un produit désinfectant du commerce aquariophile, de l’eau de javel ou du permanganate de potassium. 2- Il existe deux méthodes d’acclimatation : Bien que nous citions les différents procédés existants, l’application de la première méthode est fortement conseillée car les sachets de transport peuvent être plus ou moins sales ou vecteurs de microbes, la transition entre les milieux est également moins homogène (pour ne pas dire empirique, approximative). Pour l’acclimatation des discus, on utilisera sans hésiter la méthode du "goutte à goutte" qui consiste à relier un petit tuyau entre l’aquarium de destination et un récipient ou une bassine propre placée en contrebas. Cette bassine en matière plastique doit être équipée d’un bulleur à faible débit pour aérer l’eau et éventuellement d’une petite résistance chauffante. On ouvre le sachet et on le vide (discus et eau du sachet) très délicatement dans la bassine, puis on procéde ainsi pour chaque poisson. Dans la bassine où sont placés les discus, on amorce le tuyau pour faire un goutte à goutte (on utilise un robinet ou noeud sur le tuyau), on ajuste le débit de l’eau pour obtenir un débit d’eau très lent. Les poissons resteront dans le récipient pendant une heure et demie environ, il faudra donc couvrir la bassine pour ne pas que les discus sautent à l’extérieur ou sur le sol. On controlera régulièrement la température et le débit du goutte à goutte. Cette phase doit durer au minimum une heure afin d’habituer très progressivement les poissons aux nouveaux paramètres de l’eau. L’eau finit par quadrupler son volume dans la bassine, il faut donc prévoir en conséquence un plus ou moins grand récipient. Les poissons sont ensuite péchés délicatement un par un à l’épuisette (de grande dimension pour les discus) puis introduits dans le bac de quarantaine. Lorsque les discus sont dans l’aquarium, celui ci doit être impérativement éteint durant 24 heures afin que ceux ci ne stressent pas davantage et qu’ils prennent leurs repères dans ce nouvel environnement. Ce dernier point est très important car le non respect de cette procédure va engendrer de très nombreux problèmes causés par le stress et l’acclimatation sera mauvaise. On compense ensuite le niveau d’eau manquant dans l’aquarium avec de l’eau neuve préparée à l’avance (aux bons paramètres). On jette la totalité de l’eau utilisée dans le recipient pour l’acclimatation. Concernant les poissons des poissons plus "ordinaires" on peut se contenter d’une acclimatation directement via le sachet de transport. Cette méthode consiste à laisser flotter le sachet de transport (propre et stérile) contenant encore les poissons, dans l’eau de l’aquarium pendant une vingtaine de minutes. Cela permet un équilibrage des températures entre l’eau du sachet et l’eau de l’aquarium. Lorsque les vingt minutes sont écoulées, on ouvre le sachet en le fixant avec une pince, sur le bord de l’aquarium. Il ne reste plus qu’ à introduire un peu d’eau de l’aquarium dans le sachet toutes les cinq minutes (peu mais régulièrement) afin d’égaliser les paramètres de l’eau. Quand le sachet est presque remplit d’eau, on en jette la moitié et on recommence ainsi plusieurs fois de suite.. Cette lente opération doit être réalisée avec patience. Aprés cette acclimatation, on pêche les poissons dans le sac avec une épuisette et on jette la totalité de l’eau du sachet. Parfois certains discus restent couchés sur le fond au moment de l’acclimation ou après qu’ils soient placés dans le bac. Il ne faut pas trop s’en inquiétier, tout rentrera dans l’ordre après quelques heures de patience. L’anti-stress parfois mis dans les sachets de transport a des effets variables d’un poisson à l’autre : certains sont en pleine forme une fois dans le bac définitif, d’autres sont complètement "shootés" et restent couchés sur le flanc, ou nagent de façon erratique... C’est très impressionnant, mais tant que les ouîes battent, pas de soucis à avoir, il faut un peu de temps (1-2 jours) pour que poisson évacue l’anesthésique. Trés important : il est indispensable d’éteindre l’éclairage des bac au moment de l’acclimatation des poissons et de ne pas nourrir les poissons pendant ce laps de temps. On ne rallumera les aquariums qu’aprés un délai de 24heures. Dans le même esprit et pendant cette phase délicate, on évitera les mouvements brusques ou les présences inopportunes prés du bac (observateurs curieux, enfants agités, chats, chiens..). Une acclimatation mal réalisée peut engendrer de nombreux problèmes par la suite, mieux vaut être très patient et respecter la méthode d’acclimatation goutte à goutte. --------------------------------------------------------------------------------
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Gérer au mieux les absences Un peu d’organisation pour préparer ses vacances : ne pas improviser ! Pour les discus, les absences de courte durée ne posent pas de problème particulier. Comme la plupart des autres poissons, les discus peuvent rester sans manger plusieurs jours sans que cela soit dramatique ni préjudiciable à leur santé. Il suffira de vérifier de contrôler le bon fonctionnement de l’installation et de l’aquarium avant le départ afin de détecter toute faiblesse du matériel : vérification du chauffe eau, filtres, bulleurs, partie électrique et appareils.. On évitera toutefois d’effectuer les gros travaux d’entretien au tout dernier moment afin que tout soit en place et en excellent état de fonctionnement le jour J : tuyaux non bouchés, filtre non encrassé, plantes trop envahissantes.. Pour gérer les absences, deux cas peuvent se présenter : soit on connait une personne expérimentée ou habituée aux poissons et à l’aquariophilie en général à qui l’on peut confier ses petits protégés : il n’y a dans ce cas aucun soucil à priori. Il suffit de laisser quelques instructions et d’indiquer les spécificités des installations et du matériel quelques jours avant le départ. soit on ne connait aucune personne susceptible de venir nourrir régulièrement les poissons et de procéder à des contrôles visuels. Dans tous les cas, il faudra mieux se débrouiller tout seul plutôt que de confier son aquarium à une personne qui n’est pas habituée et qui risque de faire plus de mal que de bien. Un minimum de notions élémentaires et de connaissance est requis pour s’occuper d’un aquarium qui "tourne" correctement. Un surdosage au niveau des quantités de nourritures distribuées est une erreur assez classique chez les débutants et cela a des conséquences graves sur l’équilibre du bac et sur la santé des poisson. Un bac équilibré et stable ne se "dérègle" en principe pas du jour au lendemain sauf très rares cas de pannes (coupures d’électricité etc..), une absence de courte durée (weekend) ne devrait donc pas poser de difficultés particulières. Pour une absence prolongée (une dizaine de jours) sans l’assistance d’une aide extérieure, il conviendra d’effectuer certaines opérations spécifiques et de se procurer impérativement un distributeur de nourriture automatique. Il sera préférable et surtout raisonnable de prévoir une absence la moins longue possible ; une absence d’une quizaine de jours semble être encore gérable même à distance. Une absence d’une plus longue durée risque d’être préjudicable aux poissons car les automatismes et appareillages ne remplacent malheureusement pas la vigilence et l’intervention humaine : vérifications usuelles et quotidiennent des lééments de base (température..), apports de nourritures variées, remplacements d’eau, contrôle visuel des défaillances du matériel (distributeur de nourriture qui se bloque ou pannes..), des maladies, comportement et aspect des poissons, apports de vitamines ou d’engrais.. Quelques indications et astuces pour limiter les problèmes et gérer une absence de moyenne durée : La webcam ou caméra intérieure : Son utilisation est très pratique et utile puisque cette mini caméra va permettre de "jeter un coup d’oeil" à distance sur l’état général de l’aquarium. On peut ainsi compter le nombre de discus présent à l’écran et vérifier qu’aucun poisson n’est mort, que les distributions de nourriture se déroulent correctement et aux bonnes heures, que les plantes ne deviennent pas trop envahissantes etc.. Si l’on constate un problème grave cela va permettre de pouvoir prévenir une personne et d’intervenir plus rapidement que prévu pour remédier au problème. La caméra se place devant l’aquarium en position zoom. Les réglages (lumiére, contraste, choix des vues, position, précison et qualité de l’image..) seront pofinés à l’avance. Il suffit simplement d’avoir accés à une connection internet pour surveiller à distance ce qui se passe. Les plantes : Quelques jours avant le départ, il conviendra de raccourcir et de couper toutes les plantes à croissance rapide ou qui sont susceptibles de géner la distribution de nourriture via l’appareil automatique. Des plantes aquatiques qui recouvrent totalement la surface de l’eau vont géner la distribution de nourriture. Celle ci va s’accumuler sur le feuillage et polluer l’eau du bac sans que les poissons puisse se nourrir. Ceratines plantes peuvent pousser d’une trentaine de centimètres en quelques jours et recourir la totalité de la surface de l’eau et empiéter sur les espaces de nage des poissons. Cela peut très rapidement devenir problématique pour les poissons : cas des lentilles d’eau (plante flottante) qui se mutiplient à une vitesse phénoménale et qui recouvrent tout sur leur passage. Il est meême difficile se d’en débarasser définitivement s’il substite le moindre opercule flottant. La nourriture : L’utilisation de blocs vacances ou de blocs weekend (ou cônes) qui se dissolvent progressivement dans l’eau n’ a aucun intérêt en aquariophilie car cela pollue le bac et n’apporte pas grand chose aux poissons d’un point de vue nutritif. Pour les discus, ces produits sont totalement inadaptés, leur bouche ne leur permettant pas d’avaler de tels produits qui sont trop compact : on risque de retrouver une sorte d’amalgame du produit non dissous dans un coin de l’aquarium au moment du retour. Les distributeurs automatiques de nourriture seront par contre indispensables pour limiter le manque de nourriture mais ces appareils sont loin d’être parfait. On ne pourra distribuer ni de la nourritures vivante, ni de nourritures congelées, ni de patées. Certains distributeurs de nourriture ne distribuent pas la nourriture avec homogéneité ni avec un choix possible dans le nombre de distributions, ils ne pemettent pas non plus de varier les menus. D’autres appareils se bloquent ou prennent l’humidité ce qui empèche une distribution correcte des aliments secs contenus : ce n’est pas homogène en quantité. Il est fortement conseillé de choisir un modèle haut de gamme, de marque réputée, même si cela coûte beaucoup plus cher à l’achat qu’un modèle bas de gamme. On choisira de préférence un modèle à disque plutôt qu’un modèle à tambour qui ne permet de varier les menus ni une distribution homogène et régulère au niveau des quantités distribuées chaque jour. Les modèles en forme de "disque" sont munis de casiers individuels qui permettent des distributions quotidiennes personnalisées. On peut ainsi varier entre les grosseurs des granulés, les marques, les couleurs des aliments, les besoins des différents poissons.. Il faut varier au maximum les aliments secs et jouer entre les différentes marques et produits disponibles sur le marché (on achète plusieurs marques différentes de granulés ce qui permettra de ne pas distribuer tous les jours les memes granulés de la même marque, le même produit avec exactement la même composition. Penser également aux comprimés pour les poissons de fond (corydoras, ancistrus..) et aux paillettes pour les poissons plus classsiques (cardinalis..) Sur les appareils automatiques on peut aussi déplorer le peu de possibiltés offertes pour la distribution de la nourriture. Ainsi le nombre de casiers et très limité (surtout qu’il faut prévoir plusieurs distributions (casiers) par jours et la nourriture ne tombe pas toujours exactement au bon endroit au dessus de l’eau car aucun adapteur ni support n’est fournit avec les appareils. Il conviendra de s’y prendre plusieurs jours à l’avance et de faire de nombreux essais au préalable. Si les casiers ne sont pas suffisaments remplis ou assez lourds, ils ne distriburont pas correctement toute la nourriture prévue. L’eau : remplacements d’eau "pré et post" absence. Bien avant le départ, on augmentera la fréquence des changements d’eau (aux bon paramètres). Deux ou trois changement d’eau la semaine précédent le départ seront bénéfiques. Au retour, la premère chose à faire sera de renouveller à nouveau l’eau du bac et il faudra prévoir de l’eau osmosée et le sels en quantité suffisante. Au retour, il est indispensable de compenser immédiatement la plus ou moins mauvaise qualité de l’eau du bac puisque les changements d’eau habituels ont été suspendus pendant cette absence. En général, on constate que les poissons apprécient beaucoup ces changements tôt plus fréquents ou importants car ils retrouvent toutes leur éclat et leurs couleurs. Aprés plusieurs remplacements d’eau successifs, on peut revenir à une fréquence plus "normale" ou habituelle. Le filtre : Plusieurs jours avant le départ, il faudra procéder à un entretien complet du système de filtration (filtre, tuyaux..), au remplacement ou au nettoyage des masses filtrantes, à la vérification des joints d’étanchéité et du rotor.. Si l’on constate que des éléments sont un peu usés, ne pas hésiter à les remplacer, il est encore temps. Les systémes automatisés de CO2 : appareils semi-professionnels achetés dans le commerce et non bricolés. Ces appareils sont trés fiables, il est trés rare qu’ils se déréglent. On vérifiera le niveau du gaz CO2 dans la bouteille pour qu’il n’y ai aucune rupture dans la distribution du gaz. Penser égaelement à vérifier l’étalonnage du contrôleur de pH ainsi que le bon état des électrodes (les electrodes se remplacent un fois par an environ). Si l’on souhaite néanmoins couper le dispositif d’apport du CO2, il faudra le faire progressivement (modification du pH) et avec prudence. Les poissons supportent mal les variations des paramètres de l’eau et il faudra de nouveau remettre le système en route au retour.. Ces préparatifs sont à réaliser plusieurs jours avant le départ et permettent d’éviter bien des problèmes. Au retour des congés ou d’un déplacement, il faudra prévoir certaines opérations de maintenance et avancer certaines tâches non prévues pour "compenser" le manque d’entretien de l’aquarium. Il est inconcevable d’envisager de maintenir des discus si l’on est trop souvent absent de chez soi ou si l’on compte s’absenter sur une longue période. Les automatismes et les appareils électroniques ne font pas tout et il faudra envisager dans ce cas la présence d’une personne de confiance pendant les plus longues absences. --------------------------------------------------------------------------------
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Choisir et acheter ses Discus
luc14 a répondu à un(e) sujet de luc14 dans Divers de Nord Aquariophilie
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Les Discus Approche anatomique Anatomie du discus ■Les organes des sens, des discus : perception ■Les os, les nageoires et les muscles ■Autres aspects anatomiques ■Le dimorphisme sexuel des Discus Les poissons représentent la classe des vertébrés adaptés à la vie aquatique. Il existe deux particularité anatomiques qui sont la présence de différentes nageoires et la peau qui est recouverte d’écailles protectrices, minces et imbriquées. La peau du discus est constituée d’une superposition de cinq couches différentes. La couche externe s’appelle la cuticule puis viens l’épiderme, la membrane basale, le derme et l’hypoderme. La cuticule correspond en fait au muscus du discus. Ce muscus est en permanence sécrété par le discus, il est composé d’un complexe de protoplasma cellulaire et de cellules desquamées qui abritent des acides gras et des immunogobulines spécifiques (activité antipathogène). Ce mucus qui est transparent et visqueux à deux rôles principaux : il constitue une barrière efficace contre les parasites et les substances toxiques et il améliore aussi l’hydrodynamisme au cours de la nage. Il faut donc faire très attention au cours des manipulations (épuisettes) afin de ne pas trop endommager ce mucus protecteur. Le mucus ou cuticule a un rôle capital car il fait barrière aux infections, il contient en effet des substances antiseptiques et des anticorps qui protègent le poisson. Le derme est la seconde couche qui abrite les écailles qui sont perméables aux substances chimiques et constituent également un véritable bouclier protecteur. Les écailles grandissent avec le poisson. Les organes des sens, des discus : perception La vue : Les yeux des poissons sont volumineux par rapport à la tête. Ils sont situés latéralement et ne possèdent pas de paupières. La vision n’est pas toujours bonne selon les variétés et le milieu (myopie, matières solides en suspension et très mauvaise conduction de la lumière dans l’eau..). L’angle de vision est de 360° avec un angle mort de 50° à l’arrière. Par contre, la perception de l’intensité lumineuse et des couleurs, sont très bonnes chez les poissons. L’odorat : Les poissons possèdent des narines et l’odorat est très développé ce qui compense leur vue plus ou moins bonne. L’eau étant un parfait solvant cela permet au poisson de localiser très précisément ou se trouve la nourriture et certains prédateurs se servent de cet atoût pour localiser leur future proie. Le goût : Ils sont capables d’apprécier les aliments. Les papilles gustatives (bourgeons gustatifs) ne se limitent pas à la cavité bucale mais parsément également les barbillons, les nageoires, et les flancs du poisson. Le toucher : Les poissons éprouvent des sensations au niveau du toucher car ils possèdent soit des nageoires pectorales ou pelviennes allongées en fin filements très sensibles au toucher. Certaines espèces portent des barbillons autour de la bouche (corydoras..). Il semberait néanmoins que cette aptitude (perception) soit néanmoins peu développée chez les poissons. Les vibrations : Les poissons ressentent les vibrations et les différences de pression au niveau de la ligne latérale (succession de trous qui partent de l’arrière de l’opercule jusqu’au pédoncule caudal, ces trous traversent à la fois les écailles et la peau pour rejoindre un canal interne équipé de cellules sensorielles). Ce canal est situé sur le corps du poisson et il renferme des organes très sensibles aux variations de pression du milieu et aux vibrations. Dés que le milieu est troublé par des ondes de pressions inhabituelles, un message est instantanément capté à ce niveau puis aussitôt retransmis au cerveau. Les os, les nageoires et les muscles : Le squelette Le squelette osseux de la plupart des poissons se compose d’un crâne portant les mâchoires, d’une colonne vertébrale, des côtes et une série d’os qui soutiennent les nageoires. De petits os sont souvent répartis dans les muscles : ce sont les arrêtes. Les poissons sont constitués de quatre membres ou parties qui sont représentés par une nageoire formée de rayons osseux sur lesquels une membrane est tendue. Les nageoires "paires" (adaptées à la nage) sont les nageoires pectorales (situées sur les flancs : membres antérieurs) et les nageoires pelviennes (situées et insérées à la face inférieure : membres inférieurs). Quand aux nageoires "impaires" ce sont la nageoire dorsale, caudale et anale. La ceinture osseuse qui les supporte est soudée aux os du crane. Les nageoires sont indépendantes de l’ensemble du squelette et peuvent donc être située selon les espèces vers le milieu du ventre (pelviennes abdominales), ou en dessous des pectorales (pelviennes thoraciques) ou sous la gorge (pelviennes jugulaires). Les nageoires : caudale, dorsale, anale, pectorales, pelviennes. La nageoire caudale est l’organe principal de propulsion du discus. Les nageoires dorsale et anale font office de dérive ou de "quille" pour avancer en ligne droite. Les nageoires pectorales servent à la fois de gourvernail pour tourner, de propulseurs au cours des actions rapprochées et de frein. Les nageoires pelviennes jouent un rôle de balancier, servent à se poser sur le fond ou bien dans certains cas à communiquer avec leurs alevins (cas particulier des discus). Les muscles : Les muscles du corps du poisson sont situés sur les côtés, le long du tronc et de la queue. La plus grande masse musculaire court le long du dos, de chaque côté de la moelle épinière. Des petits muscles commandent les mouvements de la bouche, des branchies, des nageoires et des yeux. Certains poissons se propulsent par l’action de leurs nageoires, sans beaucoup de mouvements du corps. Les myomères des muscles sont disposés en une imbrication de feuillets. Les muscles des poissons ne sont pas très performants comparés aux autres espèces vivantes. Ils ne peuvent pas supporter les efforts prolongés (production très rapide d’acide lactique ce qui bloque les mouvements). C’est en frappant latéralement l’eau par des flexions alternatives de son tronc et de sa queue que le discus exerce sont principal mouvement en avant. S’il le souhaite, ces nageoires lui permettent d’avancer, de reculer, de tourner, de monter, de descendre ou de faire du "sur place", d’accélérer ou de ralentir sa vitesse, de ventiler ses oeufs.. Autres aspects anatomiques : La respiration : Pour respirer le poisson va fermer alternativement sa bouche et ses opercules. Le courant d’eau ainsi produit va irriguer ses branchies. Le sang fixe l’oxygène à travers la fine paroi des branchies et libère le gaz carbonique. Le système digestif : L’appareil digestif des poissons comprend un œsophage, suivi de l’estomac, plus développé chez les espèces carnivores que chez les végétariens. Suit l’intestin qui, au contraire, est long chez les poissons herbivores, et presque inexistant chez les carnassiers stricts. Les éléments nutritifs provenant des aliments ingérés sont absorbés au travers des intestins, ensuite transportés vers le foie et plus tard diffusés dans le sang à travers tout le corps. L’anus sert à évacuer les excréments, le pore urinaire sert à la sortie de l’urine et les branchies évacuent les substances azotées. L’anus termine l’appareil digestif et on observe également chez le poisson la présence d’un pancréas, d’une rate et d’un foie. La circulation sanguine : Le coeur pompe le sang vers les branchies puis le sang est aéré dans les branchies. Le sang artériel est diffusé dans les capillaires où se situe le transfert de l’oxygène et des aliments aux tissus environnants. Dans les reins, le sang est purifié et les déchets sont rejetés par l’urine. Après avoir été aéré dans les branchies, le sang artériel est collecté dans l’aorte dorsale (juste en dessous de la colonne vertébrale) et il est véhiculé vers les différents tissus par les capillaires. Le sang veineux revient au coeur, coulant dans les veines de plus en plus larges. Les veines se rassemblent toutes dans un seul vaisseau sanguin avant d’arriver au coeur. La vessie natatoire On l’appele également vessie gazeuse, cet organe est vital car il remplit plusieurs rôles. Connecté à l’oreille interne, il joue un rôle d’amplification des vibrations et permet au poisson de détecter la présence d’une proie ou d’un danger. Mais il joue surtout un rôle dans l équilibre du poisson dans l’eau en lui permettant de s’adapter aux différentes pressions subies (variables selon la profondeur). La vessie natatoire sert à assurer la flottaison entre deux eaux, un peu à la manière d’un ballast pour sous-marin. Chez certains poissons elle est reliée à l’ oesophage, ils peuvent donc piper de l’ air à la surface, chez d’autres, elle en est isolée et les gaz diffusent à travers sa paroi. Les poissons de fond (ancistrus..) n’ ont pas de vessie natatoire lorsqu’ils sont adultes. La vessie natatoire est un diverticule de l’œsophage. Elle se présente comme un sac aérien à paroi mince qui est rempli de gaz (voir croquis). Le volume de la vessie peut varier en fonction de la quantité de gaz qu’elle renferme, ce qui naturellement modifie la pression. La régulation de son contenu est assurée par le sang qui peut infuser ou absorber de l’air dans la vessie et le discus ne fourni aucun effort pour maintenir sa position dans l’eau. Il faut savoir que la vessie natatoire est remplie d’oxygène, de gaz carbonique et d’azote. Ce n’est pas seulement une poche remplie d’air, mais un mélange d’air et de gaz dont la composition varie selon l’espèce et la profondeur. Ce sac se situe dans l’abdomen des poissons, sous la colonne vertébrale. Cette poche interne qui détermine la profondeur à laquelle le poisson flotte dans l’eau et elle permet aussi au poisson de garder une densité égale à celle de l’eau dans laquelle il se développe et de se mouvoir à la profondeur qu’il veut. La paroi de la vessie natatoire est irriguée de vaisseaux sanguins qui apportent l’oxygène et c’est pour cette raison que le poisson n’est pas obligé de remonter à la surface. Grâce à son œsophage, il peut régler la taille de cette vessie. Ce petit tube lui sert à évacuer le gaz dans sa vessie rapidement. Plus la vessie du poisson est gonflée, plus il tend à remonter et plus elle est vide, plus le poisson descend profond. Le dimorphisme sexuel des Discus : Le dimorphisme sexuel des Discus n’est pas une caractéristique évidente à observer. Le mâle possède un spermiducte de forme conique, rond et pointu alors que la femelle possède un oviducte qui est un conduit long, large et cylindrique. Les organes génitaux des Discus ne sont pas très apparents ce qui rend difficile la détermination du sexe. La méthode la plus fiable consiste à attendre que des couples se forment et qu’ils pondent. On repère ainsi qui des deux prétendants dépose les oeufs et qui les féconde. Cependant, la combinaison de plusieurs facteurs concomitants peut aider à déterminer de « visu » le sexe de la plupart des sujets adultes. Ainsi sur le plan visuel, bien souvent la femelle Discus a un corps plus fin et moins haut avec un ventre plus droit, les nageoires anales et dorsales sont un peu moins développées et plus courtes au niveau des nageoires pelviennes, le comportement est calme, les opercules sont plus petits et moins colorés.. Le Discus male a un corps généralement plus épais et plus haut, sa taille est plus imposante, les nageoires sont plus développées et pointues, le comportement est plus dominateur (territorial, agressif..), les opercules sont plus grands et colorés, la bouche est plus grande et large, la taille est plus grande.. Il faut partir du postulat de départ qu’un couple de Discus adultes est composé d’un male et d’une femelle, c’est-à-dire âgés d’au moins 12 à 18 mois. Concernant la reproduction des Discus, il ne suffit pas d’acheter un couple déjà formé car rien ne garantit que le couple se reproduira dans le bac de reproduction. Il faut choisir avec soin un couple reproducteur qui soit motivé pour frayer car de nombreux facteurs extérieurs peuvent perturber le processus : stress, environnement, compatibilité, acclimatation, qualité de l’eau.. Lorsqu’on pratique ou l’on fait pratiquer une dissection sur un discus c’est pour mettre en avant ou pour confirmer des observations visuelles. Cette exploration très poussée permet de savoir avec certitude de quoi les poissons étaient atteints et pourquoi ils sont morts. La dissection se pratique uniquement sur des poissons fraîchement euthanasiés ou venant de mourir depuis quelques instants seulement. Les croquis et photos ci dessous montrent l’anatomie (les organes internes) des discus.
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Choisir et acheter ses Discus
luc14 a répondu à un(e) sujet de luc14 dans Divers de Nord Aquariophilie
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Choisir et acheter ses Discus Comment procéder : Le discus n’est pas un poisson que l’on offre en cadeau dans un sac en plastique comme un vulgaire poisson sans exigences particulières. L’achat doit un acte responsable car cela va engentrer certaines contraintes techniques et financières, quelques sacrifices et beaucoup de patience. La première chose à faire est de sélectionner un vendeur sérieux et digne de confiance. C’est à dire un professionnel qui propose des poissons de bonne qualité et qui n’hésitera pas à déconseiller un achat si les paramètres de l’eau du client ne sont pas bons ou si le client ne possède pas un minimum d’équipement et de connaissances. Sur ce dernier point, on peut déja éliminer la moitié des revendeurs de discus qui sont tenus par des objectifs exclusivement commerciaux et ne vous apporteront pas grand chose au niveau maintenance et connaissance sur le discus. L’achat de discus se prépare à l’avance et on évitera de se décider spontanément (achat d’implusion sur le moment) en passant devant un magasin ou un rayon animalerie au risque de ne pas conserver bien longtemps ses nouveaux pensionnaires. Il faut savoir aussi que certains vendeurs réhaussent artificiellement la coloration de leurs poissons avec des hormones et utilisent des antibiotiques puissants afin de limiter les maladies ou les pertes . Un discus "boosté" de la sorte va dépérir assez rapidement après l’achat : perte des couleurs, d’appétit, défenses immunitaires inexistantes etc.. Certains autres ne sont pas assez spécialisés, l’hygiène des bacs n’est pas toujours au top, et ne connaissent pas grand chose en aquariophilie en fin de compte. Pour toutes ces raisons, il est fortement recommandé de choisir un vendeur spécialisé dans l’élevage des discus, ou l’on peut visiter les installations et qui n’a rien à cacher, bien au contraire..D’autres professionnels se spécialisent dans l’importation de spécimens sauvages et ne vendent pas ou peu de discus d’élevage. Il faudra donc choisir le type de poissons que l’on souhaite élever en captivité : spécimens d’élevages ou spécimens sauvages. Ensuite, on choisit les couleurs et enfin taille souhaitée : il existe quatre taille de discus à des tarifs différents. Contrairement aux idées reçues, plus un discus est de grande taille et plus l’adaptation et le maintient seront faciles. Bien entendu, on observera également le comportement, la morphologie et les couleurs des poissons. Un poisson doit être actif, venir spontanément vers la face avant du bac, avoir des couleurs claires et nettes. Il ne doit pas avoir trop "charbonné" (multiples points noirs sur tout le corps du poisson et causé par un traitement thermique par exemple). Sa forme doit être bien ronde, les nageoires doivent être bien déployées et la respiration régulière. Au niveau de l’aspect on aura pas les mêmes exigences concernant les spécimens sauvages. Leur croissance est arrivée généralement à maturité, leur corps peut ne pas être parfaitement ronds et leurs barres peuvent être moins marquées que les discus d’élevages. S’il sagit par contre de discus sauvages issus de la reproduction, les exigences seront proches des spécimens d’élevage. Ne pas oublier de demander confirmation des paramètres principaux de l’eau (PH, conductivité, température, GH, KH). Généralement, le spécialiste indique spontanément tout un tas d’ indications utiles et pratiques : la nourriture acceptée par les poissons, la quarantaine, les modes opératoires pour l’acclimatation des poissons etc.. Règles de base : Il est préférable de ne pas acquérir des spécimens trop petits ou de tailles différentes. Pour réguler les problèmes (inévitables) de hierarchie au sein du groupe, on choisira des discus de tailles identiques entre eux et on les introduira en nombre suffisant (au minimum cinq discus dans un bac pour obtenir un groupe homogène). L’idéal est d’acheter au minimum cinq discus, de tailles identiques et au même moment de l’année. A contrario, il n’y a aucune contre indication à acquérir des discus de couleurs différentes dans un même aquarium. Taille dessous de 5 cm : ils sont très jeunes et très fragiles. Ils sont donc réservés aux personnes confirmées. Il faut les nourrir de nombreuses fois par jour en petites quantité et avec de la nourriture adaptée à leur petite bouche. A cette taille, la couleur n’est pas encore bien définie. Il faut faire de nombreux changements d’eau. Les prix varient entre 12 et 35 euros environ selon les variétés. Les juvéniles (taille : 5 à 10cm) : ils sont un peu moins fragiles que les précédents mais leur maintenance est encore assez délicate. Ils ont besoin d’un maximum d’énergie (nourriture riche et adaptée) pour grandir, il faudra effectuer encore de nombreux changements d’eau (quasi-quotidiens). Prix : 50 euros environ. Les sub-adultes (taille : 10 à 13cm) : C’est la taille idéale pour l’achat. La coloration et la forme sont bien définis. On peut se contenter de deux à trois repas par jour (nourriture riche et variée). Les remplacements d’eau sont moins fréquents (au moins une fois par semaine). Prix : 80 euros environ. Les adultes (au dessus de 14cm) : A cette taille, ils sont arrivés à maturité. Prix : 100 à 400 euros environ selon le sexe, variétés et couleurs. Pour un reproducteur de souches fixées et de grande qualité : 1000 à 2000 euros le poisson (réservé aux profesionnels). --------------------------------------------------------------------------------
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Préparation de l’eau pour les Discus
luc14 a répondu à un(e) sujet de luc14 dans Divers de Nord Aquariophilie
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Préparation de l’eau pour les Discus Les remplacements d’eau dans l’aquarium à discus Il faut une grand rigueur dans l’entretien et les changements d’eau afin de maintenir une hygène parfaite et une qualité d’eau adéquate avec des paramètres stables. Pour que cet entretien usuel ne devienne pas une corvée, il faut s’équiper un peu afin de faciliter les choses et de gagner du temps. Il existe plusieurs méthodes pour faire une eau adaptée à la maintenance des discus. Certains préfèrent utiliser de l’eau de conduite, d’autres utiliser des appareils (système Kati-Ani avec utilisation de résines à régénérer régulièrement..), d’autres personnes préfèreront mélanger plusieurs types d’eau de provenances différentes : eau de pluie, eau de conduite, eau osmosée ou mieux utiliser de l’eau de source ou des nappes phréatiques lorsqu’ils ont des consommations importantes en eau. L’eau déminéralisée ne contient plus "d’ions" minéraux dissous et a une conductivité faible, un ph faible, elle est chère et plus difficile à trouver dans le commerce. L’eau de pluie est naturellement évaporée, elle est donc douce. Cependant elle est polluée lorsqu’elle entre au contact de l’atmosphère à l’état de vapeur (causes : fumées d’usines, gaz d’échappement des voitures, pollution etc...). Quand à l’eau minérale en bouteilles, elle coute assez chère, il faut regarder la composition sur les étiquettes (très variable d’une marque et d’une région a une autre), elle contient parfois des nitrates. Il faut de l’eau de la meilleure qualité possible pour nos symphysodons, c’est-à-dire sans polluants et pesticides et sans trop de microbes (eau potable). De même pour une personne qui vit en appartement, il n’est pas possible d’avoir accès à une eau de source ni de procéder à des préparations trop longues ou compliquées. Cela va limiter considérablement le choix : l’ utilisation d’une eau dite « osmosée » avec un sel reminéralisant est donc la réponse la plus appropriée compte tenu de tous ces paramètres. Nous laisserons de coté l’utilisation d’une eau de conduite qui est d’une différente d’une région à une autre et d’une période de l’année à une autre et qui ne répond pas à tous les critères de qualité requit pour élever du discus sans soucis (taux de nitrates élevés, taux de chlore élevé etc..) . Nous laisserons de coté également les mélanges eau de conduite avec de l’eau osmosée pour les mêmes raisons. Donc tout dépendra de la qualité de l’eau robinet où l’on habite, à titre d’exemple dans la Drome on peut l’utiliser pour l’élevevage de poissons issus du tanganyka, dans le Morbillan c’est plutôt aux discus que l’eau de conduite convient. Sur Paris, il ne faudra surtout pas utiliser l’eau du robinet qui ne conviendra pas du tout pour les discus. La meilleure méthode pour l’élevage des discus est l’utilisation de l’eau osmosée et des sels reminéralisants. Cette méthode est la plus fiable et stable sur le long terme. Elle garantie des critères de qualité optimum car l’eau va être filtrée puis traitée naturellement par l’intermédiaire d’un osmoseur (filtre, charbon actif, puis passage de l’eau au travers d’une menbranne). Cette façon de préparer l’eau des discus est peu couteuse et elle est assez simple à mettre en place. Lorsqu’on débute, on peut également acheter de l’eau osmosée en animalerie, mais cela revient beaucoup plus cher sur le long terme et il faudra vérifier qu’il s’agit bien d’eau osmosée car il y a parfois des erreurs dans les animaleries (il faudra néanmoins rajouter des sels). Remarque : il est déconseillé d’ajouter les sels minéraux directement dans l’aquarium ou d’utiliser la préparation immédiatement aprés le mélange d’eau osmosée reminéralisée. C’est une évidence rappelée ici, mais elle ne l’est pas pour certains aquariophiles débutants ;-) Petit matériel indispensable pour la préparaion de l’eau osmosée reminéralisée : un bidon ou une cuve (utilisable pour contact alimentaire) de 100 litres (les dosages des sels sont indiqués sur la notice pour 100 litres). Un PH mètre électronique (les tests à bandelettes sont moins fiables, moins précises et elles reviennent plus chères à long terme) Un conductivemètre électronique. Une boite de sel minéral Preiss pour discus (1kg). Un osmoseur muni d’une pompe booster (débit d’eau plus important). Une résistance chauffante puissante. Un bulleur muni d’une pompe réglable. Pour obtenir 100 litres d’eau osmosée, reminéralisée : Les sels contiennent une combinaison de minéraux et d’oligo-éléments de sels purs, conçue spécialement pour les poissons discus et les vivipares. Ils aident à la croissance des discus, fovorise le frai, évite l’apparition de certaines mycoses et de certaines difformités. Selon les marques, la composition n’est pas la même et le sel Preiss utilisé seul, semble préférable pour le maintient des discus et il ne modifie pas le PH de l’eau contrairement aux autres sels. Pour info : Composition des sels minéraux Preiss : chlorure de magnésium, sulfate de magnésium, chlorure de calcium, chlorure de potassium, association de 70 oligo-éléments. Le produit ne contient pas de chlorure de sodium. Composition des sels minéraux Sera : potassium, magnésium, calcium, chlorure de sodium, hydrocarbonate, sulfate. Laisser fonctionner votre osmoseur pour remplir votre réservoir de 100 litres . Selon les modèles d’osmoseur, le temps d’attente est variable du simple au quadruple. On obtient dans un premier temps une eau osmosée qui est généralement trop froide et trop peu minéralisée. La première fois que l’on prépare de l’eau, il faut déterminer la quantité de sel à ajouter à cette eau pour obtenir la conductivité que l’on souhaite (la conductivité recherchée n’est pas la même selon la taille de vos discus, elle ne sera pas la même non plus si l’on fait de la reproduction etc..) Le résultat obtenu varie aussi en fonction des paramètres (douce, dure..) de l’eau de conduite (exemple de dosage pour de l’eau collectée à Paris : 30g de sels pour obtenir 100 litres d’eau osmosée reminéralisée à 350µs). Une fois que l’on a déterminé la quantité exacte de sels à ajouter à l’eau osmosée, la procédure sera beaucoup plus rapide les fois suivantes car on a une fourchette de valeurs qu’il suffit d’ajuster au dernier moment . Tous les mois, on désinfectera la cuve de préparation de l’eau et les ustensiles avec du Prevention plus (Tyca) ou autre. Cette cuve doit toujours rester propre et séche entre deux utilisations. Procédure pour déterminer la quantité de sels à ajouter à l’eau : Mesurer dans un premier temps 15 ml de sels minéral Preis avec la dosette fournie, puis verser le tout dans la cuve de préparation. Mettre en route le bulleur qui brassera à peine l’eau, ne pas le régler trop fort car une forte aération ou oxygénation de l’eau fera monter le PH. Mettre en route également le chauffage réglé entre 25 à 30°C (les sels se dissolvent plus rapidement), puis laisser vieillir l’eau au moins 48 heures. Le brassage, la chaleur et le temps vont ainsi permettre la dissolution totale des sels dans cette eau. Après 48 h, contrôler le PH et la conductivité à l’aide des appareil électroniques. On ajuste ensuite si nécessaire en ajoutant encore du sel ou de l’eau osmosée. Le PH n’est pratiquement pas modifié avec ce type sel (certaines marques de sels peuvent modifier le PH ce qui est problématique, c’est pourquoi certains aquariophiles avisés mélangent plusieurs marques entres elles. Cette façon de procéder est réservée aux personnes expérimentées et sûres d’elles). La méthode la plus simple et fiable reste l’utilisation exclusive de sels Preiss pour discus. Si la conductivité est trop élevée, on rajoute de l’eau osmosée. En fonction de la taille des discus, il faudra reminéraliser à 350-380µs ou microsiemens, et rajouter un peu de sel minéral si la conductivité est trop basse. Pour un couple en reproduction par exemple, la conductivité sera ajustée entre 80 et 150 µs. Pour des discus adultes on ajuste la conductivité entre 200 et 250µs, pour des sub-adultes la conductivité sera plus élevée soit 350 à 400µs (voir l’article consacré aux paramètres de l’eau des discus). --------------------------------------------------------------------------------
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ca y est eclosion!!!!!!
luc14 a répondu à un(e) sujet de beef dans Vos bacs (eau douce) de Nord Aquariophilie
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ca y est eclosion!!!!!!
luc14 a répondu à un(e) sujet de beef dans Vos bacs (eau douce) de Nord Aquariophilie
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les discus a ohlive
luc14 a répondu à un(e) sujet de ohlive1 dans Vos pensionnaires (eau douce) de Nord Aquariophilie
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