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Tout ce qui a été posté par jacquesco1
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L’aquarium selon l’espèce maintenue demande une température stable. Cette température est facilement acquise avec les systèmes de chauffage traditionnels que l’on rencontre dans le commerce aquariophile. Mais il ne faut pas se limiter à la valeur de maintenance. Il peut nous arriver d’avoir besoin d’effectuer un traitement thermique à nos poissons, et la, il faut pouvoir monter la température à 32 vois 35°C (pour des discus par exemple). Tous les appareils du commerce ne vont pas jusqu’à cette température. Assurez-vous que l’élément de chauffage de votre aquarium peut arriver à ses valeurs. Il existe aujourd’hui 2 sortes de système de régulation de la température. Le premier est le plus commun : le combiné chauffant. Il regroupe dans un même tube, le thermostat et la résistance chauffante. Plusieurs modèles existent, certains sont avec des thermostats à bilame, d’autres, de nouvelles générations avec des thermostats électroniques. Il sera préférable de s’orienter vers ce dernier modèle, car il n’est pas rare de voir la bilame rester collée. Le deuxième modèle sera une résistance séparée du thermostat. Deux sortes de thermostat existent, à bilame et électronique. Plus coûteux, le modèle électronique sera privilégié sur des aquariums de grandes tailles, car il peut gérer une puissance jusqu’à 1000 watts pour certains modèles. Pour la puissance du chauffage, il existe plusieurs modèles, de 25 à 300 watts en général. Certaines marques proposent des résistances de 500 watts, mais ce n’est pas facile à trouver. Pour votre aquarium, la puissance sera en fonction du volume du bac et de son emplacement. Le calcul est très simple, comptez 0.5 watt par litre d’eau si votre aquarium est maintenu dans une pièce tempérée, et 1 watt par litre dans une pièce non chauffée (comme une cave). Il est important de bien choisir son système de chauffage, car si la précision de l’appareil n’a pas beaucoup d’importance, la stabilité de la température, elle joue un rôle très important. Pour vérifier la bonne valeur de votre température, l’utilisation d’un thermomètre de précision est nécessaire. En effet, il ne faut pas se baser sur le réglage du chauffage, car il peut y avoir de grosse différence. Pour exemple, sur mon aquarium, j’ai mon combiné réglé sur 31° alors que l’aquarium n’est qu’à 28° (bac de discus). Il existe le traditionnel thermomètre au mercure, et depuis quelques années, on voit arriver sur le marché les thermomètres électroniques qui fonctionnent sur pile. Leur précision est très bonne. Les thermomètres LCD qui se collent sur la vitre externe de l’aquarium ne sont pas du tout précis et ne permettent que d’avoir une vision d’ensemble de la température du bac. Nous rencontrons aussi maintenant des cordons chauffants à placer dans le sol. Ses cordons permettent de réaliser un courant d’eau très faible dans le substrat et de fournir bien entendu une chaleur dans le sol. Ses systèmes ne sont absolument pas adaptés pour chauffer un aquarium. Il doit absolument être mis avec un système traditionnel. Leur utilité est tout autre, il est là pour le bien-être de la végétation présente dans l’aquarium.
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Pour réaliser le décor de votre aquarium, il est naturel d’utiliser des racines pour s’orienter le plus près possible du milieu naturel de nos poissons. L’utilisation de bois nécessite un minimum de précaution avant usage. Voyons les différentes sortes de racine que nous rencontrons dans le commerce : Les racines de palétuviers : Le palétuvier est une plante à fleurs tropicales, vivant dans la mangrove innondée. Arbre véritable, vivant en colonie le long du rivage, une partie importante des racines est aérienne. Les racines Mopani : racine qui provient de Namibie en Afrique de Sud. La particularité de ses racines est qu’elles sont plus denses que l’eau et ont deux teintes différentes. Les racines de savane : cette racine provient de l’arbre Milletia drastica. Cette racine dégage beaucoup de tanin, il est conseillé de la faire bouillir plusieurs heures avant de l’introduire dans l’aquarium. C’est une racine que l’on rencontre très rarement dans le commerce. Les racines de mangrove : Le terme Mangrove désigne le groupement de végétaux principalement ligneux qui se développent dans la zone de balancement des marées appelée Estran des côtes basses des régions tropicales. On trouve aussi des marais à mangroves à l'embouchure de certains fleuves. Vous avez aussi la possibilité de recourir à des racines que l’on rencontre dans la nature. Voici les différents bois utilisables en aquariophile. Assurez-vous bien qu’il s’agisse de la bonne espèce, car il est dangereux de mettre un bois quelconque dans votre aquarium : les ceps de vignes : si vous habitez une région viticole, vous avez la possibilité d’utiliser le bois de vigne. Il a une forme très torsadée qui est du plus bel effet dans les aquariums. Les autres bois : l’ hêtre, l’aulne, le bouleau, le saule, le chêne. L’utilisation de ses bois nécessite une préparation et une collecte particulière. Pour la collecte, il faut utiliser un bois mort dans des lieux dépourvu de pollution. Il faudra retirer l’écorce de chaque racine. La seule écorce utilisable en aquariophilie est l’écorce de liège. Que ce soit des racines collectées dans la nature ou en magasin, il faudra les préparer pour les rendre stériles avant de les introduire dans notre aquarium. Deux solutions simples s’offrent à nous. Celle que je préfère, consiste à les faire bouillir pendant un minimum de deux heures. Personnellement, j’utilise une vieille lessiveuse alimentée par une bouteille de gaz. L’autre solution, est de placer la racine dans un four électrique pendant une heure. Il faudra bien aérer la pièce et avoir une surveillance irréprochable. Il ne faut pas que la racine prenne feu. Une fois la racine stérile, il ne reste plus qu’à la brosser sous un jet d’eau. Certaines racines ont la mauvaise habitude de flotter. En général au bout de 2 à 3 semaines, la racine se gorge d’eau. Cela n’arrive pas ou rarement, si vous avez utilisé la technique de stérilisation dans une eau bouillante. Pour maintenir la racine au fond, vous avez la possibilité de placer une grosse pierre dessus, de la coller au fond de l’aquarium avec du silicone, ou de visser la racine avec une vis inox sur une plaque d’ardoise. L’ardoise est ainsi enfuit dans le sol. Même s’il est facile de récolter du bois dans la nature, je vous conseille de l’acheter dans un commerce aquariophile pour être sur de la compatibilité avec nos aquariums. L’important, reste de bien stériliser et nettoyer la racine.
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Stérilisateurs d’eau à rayons ultra violets
jacquesco1 a posté un sujet dans Fiches des membres de Nord Aquariophilie
Technique : L’appareil Ultra Violet doit être placé en sortie de filtration. L’eau qui doit passer dans la gaine doit être propre afin de ne pas bloquer les rayons UV par des particules en suspensions. Il existe deux sortes de système UV. Le premier est composé d’une gaine où l’on introduit le tube UV, qui est en contact direct avec l’eau. Le second système, lui est composé de deux gaines. Cette deuxième est une gaine de quartz qui est perméable aux UV. Il faut savoir que le rendement d’un tube UV est obtenu à une température de 40°C. plus la température est basse, plus faible est son efficacité. On considère qu’à 20°C, le rendement est diminué de 50 %. C’est pour cela, que certains systèmes sont conseillés pour un volume plus important que d’autres. Les systèmes où l’eau est en contact direct avec le tube UV, refroidit l’ensemble à la température du bac, et diminue ainsi son efficacité. Les systèmes qui sont pourvus d’une gaine de quartz, ont un espace d’air entre le tube et l’eau qui est réchauffée par le tube UV. Cette température, facilite alors la pénétration des UV, d’où une efficacité supérieure. Son rôle : Destruction de près de 100 % des bactéries et virus présents dans l’eau Destruction des algues en suspension dans l’eau (eau verte) Élimination de tout trouble de l’eau d’origine bactérienne ou végétale, de façon radicale, rendant l’eau cristalline. Non propagation des bactéries provoquant les maladies sans nuire aux bactéries de la nitrification, celles-ci étant fixées dans les masses filtrantes et dans le sol. Fonctionnement : L’eau circule dans le système (gaine). Chaque appareil est doté d’un orifice d’entrée et de sortie. Le tube UV est placé à l’intérieur de la gaine. Lors de son passage, l’eau subit une irradiation par les rayons UV qui ont une longueur de 253,7 nanomètres. Cela permet de détruire toutes les bactéries, champignons et algues en suspension ainsi que tout micro-organismes pathogènes. Il faut savoir que l’utilisation d’un UV, ne changera en rien la qualité physico-chimique de votre eau. Votre pH, GH, KH, etc. ne subiront aucune variation avec l’emploi d’un système UV. Pour que le système soit efficace, il doit être en fonctionnement en continu. Indicatif : Voici un petit indicatif sur les différentes puissances en fonction du volume du bac, et du débit d’eau à respecter. Attention, reportez-vous à la notice de chaque marque . Pour les UV avec une simple gaine : 15 watts – débit de +/- 300 litres/heure – aquarium jusqu’à 300 litres 30 watts – débit de +/- 500 litres/heure – aquarium jusqu’à 450 litres Pour les UV avec une gaine de quartz : 15 watts – débit de +/- 500 litres/heure – aquarium jusqu’à 450 litres 30 watts – débit de +/- 2000 litres/heure – aquarium jusqu’à 600 litres Quand faut-il utiliser un UV dans nos aquariums ? Il ne faut pas utiliser cet appareil en permanence sur nos aquariums. Son efficacité est telle, que cela rend l’eau de l’aquarium quasi stérile. Les poissons ne sont plus confrontés à des attaques bactériennes, et ils ne développent donc plus d’anticorps pour combattre les agents pathogènes qui leurs sont utiles lorsqu’une maladie se déclare. L’UV aura son utilité dans des cas bien précis. En cas de maladie : lorsque vous avez des poissons qui commencent à avoir des problèmes de santé, il est recommandé d’effectuer de gros changements d’eau. On pourra aussi par principe de précaution, installer notre système UV, pour palier à tous les germes susceptibles de circuler dans l’aquarium. Cela éliminera un risque de contamination des autres poissons. En cas d’eau verte : l’utilisation d’un UV va éliminer toutes les algues en suspension. En aquarium de quarantaine. Important : Il ne faut absolument pas utiliser le système UV lorsque l’on effectue un traitement. C’est le même principe de fonctionnement que les masses filtrantes spécifiques. L’utilisation de résine anti-nitrate ou phosphate, la tourbe ou charbon, ainsi que l’UV ne doivent pas intervenir lors d’un traitement. -
Je vais essayer ici de vous présenter certaines règles élémentaires sur l’éclairage d’un aquarium. Avant toute chose, il faut savoir qu’il n’est pas souhaitable d’utiliser la lumière naturelle pour éclairer vos bacs. En effet, il est impossible avec cette lumière d’avoir des bases simples comme : La puissance de la lumière La durée de l’éclairage Que ce soit en hiver ou en été, l’angle des rayons du soleil est différent chaque jour et à chaque heure, la durée d’ensoleillement varie aussi énormément. Ses deux points, font qu’il est impossible de gérer cette source. Le déséquilibre entraînera l’apparition des algues très vite. Les différentes sources possibles : Pour l’éclairage de nos aquariums, il existe trois sources principales : Les tubes néon Les HQL Les HQI Les tubes néon sont adaptés pour tous les types d’aquariums. Ils existent en différentes longueurs et puissances. Le commerce aquariophile propose des tubes néon qui sont adaptés en fonction de l’utilisation que l’on souhaite avoir. Certains tubes seront plus adaptés à la pousse des plantes, d'autres mettront en valeur les couleurs des poissons. Selon la taille de votre aquarium, il sera peut-être nécessaire d’avoir plusieurs tubes dans votre galerie d’éclairage. Je préconise en fonction du nombre des tubes, de varier leurs spécificités. Si vous devez mettre deux tubes, essayé de prévoir le premier pour la pousse des plantes, et le second pour les couleurs du poisson. Attention, il existe des tubes spécifiques pour l’éclairage des aquariums marins qui n’ont pas lieu d’être sur nos bacs. L’utilisation de ce type d’éclairage, nécessite d’utiliser des embouts étanches. Attention, cela signifie simplement qu’il protège les extrémités du tube des éclaboussures et de l’évaporation qu’il y a dans votre galerie. Cela ne veut pas dire qu’il y a une étanchéité pour une immersion. L’utilisation de ses embouts est fortement recommandée voir indispensable. Pour le calcul du nombre de tubes nécessaires à votre aquarium, voici une règle qui est utilisée en fonction de l’éclairage choisi : Éclairage faible = 1 watt pour 4 litres Éclairage normal = 1 watt pour 3 litres Éclairage fort = 1 watt pour 2 litres Éclairage intense = 1 watt par litre Une autre méthode consiste à utiliser la mesure de l’éclairage : le lumen. Pour un aquarium qui est très planté, il faut compter entre 30 et 35 lumens par litre d’eau. Pour un aquarium faiblement planté, s’orienter vers 20 lumens par litres. Plus réaliste lorsque l’on utilise des tubes à haut rendement. Si vous placez des plantes dans votre bac, il faudra non seulement penser en les choisissant à la température qu’elles devront supporter, mais aussi à l’éclairage nécessaire pour les maintenir correctement dans l’aquarium. Pour rendre plus efficace la source lumineuse des tubes néon, il est conseillé de ne pas avoir de vitre entre le néon et la surface de l’eau, ainsi que d’utiliser un réflecteur adapté. L’efficacité peut aller du simple au triple en fonction du réflecteur, du néon, et la mise en place ou non d’une vitre de couverture de l’aquarium. Pour alimenter vos tubes néon, il existe dans le commerce des ensembles complets avec embouts étanches. Les HQL : Pour les aquariums de plus grandes dimensions avec une hauteur de plus de 60 cm, il est possible d’utiliser un éclairage adapté à l’aquariophilie d’eau douce, les HQL (lampe à vapeur mercure). Ce sont des lampes que l’on suspend au-dessus de l’aquarium. Particularité, l’aquarium devra être de type ouvert. Pour ceux qui ont peur de voir leurs poissons passer par-dessus le bac, voici deux petites astuces toutes simples pour éviter cela. La première est de construire une galerie ouverte assez haute pour que le poisson ne puisse pas passer par-dessus. La deuxième astuce consiste à construire un cadre en bois, que l’on vernit avec un vernis spécial marin. Sur ce cadre, vous disposez un filet, du style moustiquaire. Attention tout de même avec les aquariums ouverts, car avec une eau chaude, l’évaporation sera importante, et il ne faudra pas oublier de prévoir les remises à niveau. L’éclairage devra être placé environ à 40-50 cm au dessus du niveau de l’eau. C’est une estimation, car il faut régler cette hauteur en fonction de l’effet voulu dans le bac. Pas d’inquiétude à avoir, la majorité des systèmes dispose d’un support réglable en hauteur de plusieurs centimètres, cela peut aller jusqu’à 1 m de réglage. Une lampe est nécessaire pour une surface de 70 à 80 centimètres. En général, on rencontre deux types de puissances, 80 et 125 watts. Certaines lampes ont la possibilité d’avoir les deux puissances. Un simple interrupteur permet de choisir la puissance voulue. Les HQI : L’HQI (lampe à iode) est un éclairage du même style que l’HQL. Son principe d’utilisation est le même. La différence va se situer dans le spectre lumineux qui se rapproche fortement vers celui de la lumière du jour. Plus orienté pour des aquariums récifaux, je trouve qu’ils n’ont pas leurs places dans nos aquariums d’eau douce. Ils pourront éventuellement servir pour de très grosses installations avec des aquariums de plus de 80 cm de hauteur. La durée : Chaque aquarium a besoin d’être éclairé pendant 10 à 12 heures par jour sans aucune interruption. L’idéal est de pouvoir allumer et éteindre l’éclairage à heures fixes. Il faudra simplement utiliser une minuterie, type minuterie de cuisine. Si vous avez plusieurs tubes sur votre bac, l’utilisation de plusieurs minuteries permet de faire un allumage et une extinction en douceur. Il faut simplement décaler l’éclairage de chaque source de 5 – 10 ou 15 minutes. Pour ceux qui utilisent des lampes HQL ou HQI, ils n’ont pas besoin de décaler l’éclairage de leurs lampes, car ses ampoules s’allument en douceur. Il ne faudra pas non plus négliger un autre aspect sur la durée : la durée de vie des néons ou ampoules. En moyenne, les tubes ou lampes HQL ont besoin d’être changés tous les ans. Pour être sur, chaque tube a une durée de vie bien spécifique qui est fournie par le constructeur.
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Caridina multidentata, Stimpson 1860 Classe : Malacostracae Ordre : Decapoda Sous-ordre : Caridea Super-famille : Atyoidea Famille : Atyidae Genre : Caridina Synonymes : Caridina japonica (De Man, 1892) Origine : Japon, Taiwan, Madagascar Eau : pH de 6 à 8 ; GH de 8-15 ; Température de 18-25°C Taille : elle peut atteindre jusqu’à 5 cm de long, c’est les femelles qui sont plus grandes que les mâles qui ne dépassent que rarement les 3.5 cm. Description : corps transparent sur un fond beige. Des petits points noirs ou de courts pointillés bordeaux. Comportement : excellent, espèce qui demande à vivre en groupe d’eau moins 10 individus. Espérance de vie : 4 ans Alimentation : Détritivore. Réputé pour manger les algues présentes dans l’aquarium. Maintenance : il faut la maintenir dans un aquarium d’au moins 50 litres. Il devra est fortement planté. Attention à la présence de nitrates, comme toutes les crevettes d’eau douce elle y est très sensible. Le sable devra être relativement fin. Reproduction : les crevettes se reproduisent régulièrement dans le bac principal. Si vous souhaitez la reproduire, il faudra placer la femelle qui porte les œufs dans un aquarium spécifique qui sera rempli avec l’eau du bac d’origine. Après quelques jours, la femelle expulsera les larves qui nagent en pleine eau. Une ponte peut donner jusqu’à 500 larves, mais en général elle se situe environ à 200. Une fois les larves en pleine eau, vous devez les transférer dans un bac d’eau de mer, cet aquarium devra bien entendu être préparé plusieurs jours à l’avance. L’eau de mer sera réalisée avec du sel pour l’aquariophilie marine, à raison de 33 à 34 gr/l. un simple diffuseur permettra un brassage suffisant. Par contre il devra être bien éclairé. En effet, pour nourrir tout ce petit monde, il faut ensemencer le bac avec des algues (Dunaliella salina) pour obtenir une eau verte. Il faudra compter 4 semaines pour que les larves se transforment en jeune crevette. C’est à ce moment-là qu’il faut transférer les jeunes crevettes en eau douce. Attention tout de même cette transition doit se faire au goute à goute sur plusieurs jours. Pour nourrir les jeunes crevettes, vous pouvez leur offrir des pastilles pour poissons de fond.
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Les escargots. Les escargots sont présents dans presque tous les aquariums, ce qui est normal et indique que l’aquarium est en bonne santé. La ou le problème arrive, c’est lorsqu’il y a abondance de ses petites bêtes. D’où viennent-ils, c’est simple, le plus souvent ils arrivent par le biais des plantes introduites dans le bac. Soit sous forme de tout petit escargot qui ne demande qu’à grossir, soit c’est des œufs pondus sur les feuilles des plantes. Le fait d’avoir des escargots dans le bac est bénéfique pour lui. Ils permettent de se débarrasser des excès de nourriture, des cadavres de poissons oubliés dans un coin de l’aquarium, des feuilles abimer des plantes. Certain on même la particularité de fouiller le substrat ce qui l’aère. Pourquoi suis-je envahi ? Généralement dans la majorité des cas, c’est un problème de suralimentation. Donner trop de nourriture aux poissons provoque inévitablement une reproduction importante des escargots et on peut très vite être débordé. Comment s’en débarrasser ? Il existe plusieurs méthodes pour se défaire du surplus d’escargots dans nos aquariums, mais il faut garder à l’esprit qu’il ne faut pas les éradique, juste contrôler la population. La première chose à faire et de contrôler si vous ne donner pas trop de nourriture, si c’est le cas corriger le problème au plus vite, car l’abondance des escargots n’est que la phase cacher d’un déséquilibre de l’aquarium. Première solution, la patience et les retirer à la main. C’est un bon moyen naturel qui est efficace pour contrôler la population et la réguler, mais trop fastidieux si l’on est envahis. Le piège à escargot, très efficace. La feuille de salade pochée. Placer cette feuille dans une grande épuisette après l’extinction de l’éclairage au fond du bac. Le lendemain, il ne reste plus qu’à retirer l’épuisette juste avant que l’aquarium se rallume. Les escargots pour se nourrir iront manger la feuille de salade et donc se regrouper dans l’épuisette. Ce qu’il ne faut pas faire. Écraser les escargots sur la vitre. Ça pollue le bac, et vous n’arriverez jamais à contrôler efficacement la population. Les poissons ne mangeront pas les cadavres d’escargots. Utiliser un produit anti-escargots. Le produit est dangereux, un produit qui tue n’est forcement pas bon pour les plantes et les poissons. De plus, ça va tuer tous les escargots, ce qui entrainera une pollution du bac. Donc pour éviter cette pollution, vous devrez tout retirer les cadavre à la main. Autant le faire de suite avec les vivants. Placer un poisson-mangeur d’escargot. Chaque poisson doit être mis dans un aquarium qui lui correspond. L’exemple le plus flagrant reste le botia, qui devient très grand et qui a besoin de vivre en groupe. Il existe de nombreuses espèces qui mangent les escargots, mais généralement après un temps ils les boudent préférant la nourriture que lui offre l’aquariophile. Les différentes espèces d’escargots Les mélanoïdes. Très utile pour l’aquarium, il passe leur temps à fouiller le sable ce qui l’aère. Ils mangent les restes au fond du bac, ainsi que les algues sur les vitres pendant la nuit et les déchets végétaux. Autre particularité intéressante, ils ne touchent pas aux plantes. Ils ne sortent que la nuit. Ils mesurent 4 cm de long et ont une coquille en forme de cône. Si vous les voyers venir tous respiré à la surface, c’est que votre eau est polluée. Planorbes. Très bons escargots à garder dans votre bac. Ils mangent les algues et le nettoient. Attention tout de même, s’ils sont trop nombreux ils s’attaquent aux jeunes pousses des plantes les plus tendres. Leurs coquilles sont de forme ronde et plate de couleur brun, orange ou noir. Selon l’espèce la taille varie de 3 mm à 3 cm. Les physes. Petits escargots cylindriques avec la coquille qui s’enroule dans le sens inverse des aiguilles d’une montre. Elle est de couleur brune et tachetée. Espèce qui ne mange que les algues, et les feuilles en décomposition. Si vous les voyait manger une plante, c’est qu’elle commence à se décomposer et donc à mourir. Il reste les espèces que l’on achète, mais là c’est une autre histoire.
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Les maladies Eimeria : Infection des organes internes (maigrueur) Cette maladie est due à un petit flagellé qui infecte surtout les intestins et se développe dans tous les organes internes du poisson. Cette maladie est très grave et doit être prise au sérieux dès les premiers symptômes. Elle se reconnaît par des poissons maigres avec les yeux très renfoncés. Les poissons refusent aussi de se nourrir. Cette maladie doit être traitée dans un aquarium-hôpital. Quant au bac où s’est développer la maladie, il devra être vidé et désinfecté. Exophtalmie infectieuse : Oeil très gonflé. L’exophtalmie infectieuse est due à une bactérie pathogène. Il faut être très attentif, car cette maladie est très contagieuse. Comme les autres formes d’exophtalmie, la maladie se distingue par l’apparition d’un œil gonflé sortant de son orbite. Il se forme une accumulation aqueuse sous le globe oculaire. Pour traiter cette forme d’exophtalmie, il faut privilégier dans un premier stade les médicaments du commerce. Dans tous les cas, il est préférable d’isoler le poisson atteint. Les produits aquariophiles : Sera Baktopur direct Medimor (Aquarium Munster) Eventuellement JBL Ektol fluid Lymphocystose Famille : Virus Provoqué par le virus Iridovirus, cette maladie virale appellé également la maladie du chou fleurs, attaque les nageoires, la peau et les branchies du poisson. Il s'y développe des boules et des grappes de couleur blanchâtre voir jaunâtre pouvant atteindre 2 millimètres sur tout le corps et les nageoires du poisson. Infecté le poisson s'amaigrit très rapidement et attrape un ventre creux. Il peut aussi apparaître des traces de sang sur le corps du poisson. Malheureusement, aucun traitement n'est aujourd'hui connu. En cas d'attaque des nageoires, faire l'ablation de la partie atteinte. Il est possible en le mettant dans un bac hôpital avec une hygiène irréprochable, de le sauver. Lui donner une nourriture riche et variée. Mettre la température du bac avec 2°C de plus que la normale et aérer fortement l'aquarium. Si aucune amélioration n'apparaît au bout d'une semaine, le poisson ne pourra pas se remettre de l 'infection et il faudra le condamner. En cas de guérison, il faudra imposer une quarantaine de plusieurs mois pour être sùr de ne pas infecter le bac principal. Chilodonella C’est un protozoaire cilié parasite de la peau et des branchies des poissons d’eau douce. C’est un des agents responsables de la maladie appelée communément « viscosité de la peau ». Symptômes : Les poissons se frottent contre les plantes et les pierres, nageoires collées au corps, film gris blanc recouvrant partiellement ou totalement le poisson, détresse respiratoire. Plusieurs traitements sont disponibles dans le commerce aquariophile, à savoir : Amtra Medic 4 Monocid (Aquatic science) JBL Punktol 1000 Sera costapur Odimor (aquarium Munster) Ektomor (aquarium Munster) Columnaris : Décomposition des nageoires Cette maladie est provoquée par la bactérie Flexibacter columnaris. Les symptômes suivants peuvent apparaître : Lévres blanches Mycose sur la bouche Tache blanche sur le corps (généralement au niveau du pédoncule caudal) Hémorragie (taches sanguinolentes sur le corps) Perte des couleurs En fonction de l’évolution de la maladie, les symptômes sont plus ou moins nombreux. Dans tous les cas, la maladie est généralement constatée par l’apparition de mycose sur la bouche. Il est à noter, que le poisson aura généralement des problèmes de respiration qui se traduisent par une accélération du rythme respiratoire. Le poisson se retrouvera alors dans une position au niveau de la surface pour happer de l’air, ou coucher sur le fond. Cette maladie est mortelle et demande un traitement rapide dès l’apparition des premiers symptômes. Thérapie : L’utilisation de Aquafuran, que l’on trouve dans les commerces aquariophiles donne de bons résultats. Les produits aquariophile : JBL Ektol fluid Sera Baktopur Corrosion des nageoires : Détériorations des nageoires. Maladie bactérienne provoquée par les bactéries Pseudomonas et Aeromonas. Les symptômes suivants peuvent apparaître : Détérioration des nageoires Hydropisie Cette maladie intervient suite à un stress ou à de mauvaises conditions de maintenance. Le poisson aura un comportement anormal. Il se tiendra à l’écart dans un coin de l’aquarium, posé sur le fond ou en surface. Il aura une respiration anormale et des difficultés à nager. Thérapie : La première chose à faire est de vérifier toute l’installation de son aquarium. L’hygiène est ici mise en cause. Vérifier l’état du filtre, du sol, ainsi que la nourriture distribuée. Éviter la suralimentation, l’utilisation de nourriture non adaptée au poisson. Il faudra faire un gros changement d’eau de l’ordre de 50 %, tous les jours pendant une semaine. Pour le poisson malade, il devra être mis en aquarium-hôpital. Là aussi, faire des changements d’eau importants. L’utilisation d’un traitement comme le sera baktopur ou tetra général tonic est recommandé. En cas d'infection tenace, il faudra utiliser une association de Sera Baktopur et Sera Baktopur directe Les produits aquariophile : Sera baktopur Costia necatrix rebaptisé «Ichthyobodo necatrix» Flagellés protozoaire vivant sur la peau des poissons et se nourrissants de la muqueuse de ceux-ci. Symptômes : Épiderme recouvert d'un voile blanc bleuté, peau endommagée, aspect blanchâtre des branchies Plusieurs traitements sont disponibles dans le commerce aquariophile, à savoir : Amtra medic 4 Monocid (aquatic science) JBL Punktol JBL Punktol 1000 Sera costapur Tetra Medica Contralck concentre Odimor (aquarium munster) Ektomor (aquarium munster) Cryptobia branchalis : infecte le sang, les branchies. La maladie est due à un petit flagellé de 1/50 ème de millimètre. C’est un parasite qui est présent dans le sang. Il infecte surtout les branchies des poissons, d’où leur difficulté respiratoire. Les symptômes du malade sont les suivants : respiration difficile, chez certains cichlidés il peut apparaître des bandes noires, surtout chez les cichlidés du Malawi et du Tanganyika. Les poissons deviennent apathiques et un amaigrissement est très visible. Sur certain sujet, les ouïes sont aussi plus claires qu’à l’accoutumer. Cette maladie se traite facilement avec les produits que l’on trouve dans les commerces spécialisés. Les produits aquariophile : Sera ectopur + Sera mycopur amtra medic 4 JBL Ektol fluid Dactylogyridae ou dactylogyrus Vers plats monogènes ovipares vivants en parasite sur les branchies et la peau des poissons. Les poissons supportent bien une légère invasion, et n’en sont pas incommodés. Mais en cas de mauvaise hygiène, les vers de branchies prolifèrent rapidement. Symptômes : Les poissons se frottent, la respiration s’accélère, les opercules sont soulevés et écartées. On peut noter, également une perte d’appétit. En cas de très forte invasion, les poissons pipent l’air à la surface. Légères rougeurs sur la peau. Les traitements aquariophiles : Metacid (aquatic science) Gyrodol (JBL) Gyrotox (ZMF) Dactymor (aquarium munster) Sera Ektopur + Sera Mycopur Exophtalmie fongique : Voile fongique sur l’œil. Cette forme d’exophtalmie est due à un champignon. La maladie intervient généralement dans des aquariums où il y a un manque d’hygiène. Le premier stade de la maladie se caractérise par un voile fongique sur l’œil. Ensuite celui-ci se gonfle et sort de son orbite. Dès l’apparition du voile, il faut remettre en question l’entretien de l’aquarium. Vérifier que les distributions de nourriture ne sont pas excessives. Un changement du filtre et une grosse partie de l’eau devront être changés. Pour le sujet atteint, il faut l’isoler et le traiter avec: Les produits aquariophiles : Sera Baktopur direct Medimor (Aquarium Munster) Eventuellement JBL Ektol fluid Exophtalmie virale : Oeil gonflé + saillant Cette forme d’exophtalmie est due à un virus. Très facile à reconnaître, le poisson atteint à un œil gonflé saillant, à l’extérieur de son orbite. Cette maladie est très difficile à guérir. Dans tous les cas, le sujet doit être isolé en bac-hôpital. On pourra essayer un antibiotique du groupe des aminosides comme la gentamicine. Généralement le poisson est condamné. Les produits aquariophile : Medimor (Aquarium Munster) Eventuellement JBL Ektol fluid Gyrodactylose : Mucus qui recouvre sa peau Cette maladie est due à un petit ver qui peut atteindre un millimètre de long. Il se fixe dans la peau grâce à des crochets et provoque ainsi des liaisons qui peuvent être assez graves. Le poisson atteint produit alors un mucus qui recouvre sa peau. Les principaux symptômes sont les suivants : Voiles cutanés Recherche d’obstacles pour s’y frotter Amaigrissement Assombrissement des couleurs Pour soigner le poisson atteint, il faut le placer dans un bac-hôpital et utiliser comme remède : Les produits aquariophile : Le Metacid (aquatic science) JBL Gyrodactol TetraMedica Contralck Concentre ZMF GYROTOX Dactymor (Aquarium Munster) Hexamitose L’héxamitose est dû à un flagellé le spironucleus et Hexamita symphysodonis. Au premier stade de la maladie, il infeste les organes digestifs du poisson, puis tranvers les parois digestives pour infecter les organes épurateurs. Le poisson est affaibli et il a une perte d’appétit. Quand il est infesté, sa coloration devient terne, il reste sur le fond de l’aquarium et ne vient plus se nourrir. Un amaigrissement s’en suit. Il est donc important de bien observer ses poissons lorsque l’on effectue la distribution de nourriture. Le flagellé se reproduit très vite par division en deux parties. Il est expulsé par les déjections du malade et vient vite contaminer les autres pensionnaires. Les principaux symptômes de la maladie sont les suivants : Nage incontrôlée, Perte d’appétit avec un amaigrissement, Les couleurs du poisson s’assombrissent et celui-ci reste cloîtré dans un coin du bac. Les excréments du poisson deviennent translucide, voir liquide. Les produits aquariophile : Amtra Medic 5 Hexamita (eSHa) JBL Spirohexol Sera baktopur direct Sera bakto Tabs ZMF HEXA-ex Hémoragie infectieuse L’hémorragie infectieuse est due à diverses bactéries pathogènes. Il faut être très attentif, car elle est très contagieuse. Les symptômes sont faciles à identifier. Le poisson attrape des taches sanglantes internes ou des plaies sanguinolentes d’aspects ulcéreux. Ichthyophthiriose : Points blancs sur le corps La maladie des points blancs est provoquée par un protozoaire cilié (Ichthyophthirius multifiliis) qui peut atteindre 1 mm de long. Elle ressemble au premier stade de l’Oodinium. Le parasite vient se fixer sur le poisson, où il vit dans la peau en formant un kyste qui forme un point blanc sur son corps. Un parasite donnera naissance à plus de 1000 ciliopores piriformes mesurant 30 µm à 50 µm. ceux-ci auront 3 jours maximum pour trouver leurs victimes ou ils mourront de faim. Les points blancs commenceront à apparaître sur les nageoires du poisson. Ensuite si elle n’est pas détecter de suite, la multiplication du parasite va s’étendre sur tout le corps et sur d’autre poisson. Celui-ci aura alors le reflex de se frotter aux plantes et aux décors pour essayer de l’enlever. Plus il entre dans la maladie, plus il se trouve affaibli. Il se pose sur le fond ou il est immobile près de la surface. Il s’amaigrit, ne s’alimente plus pour ensuite mourir. L’apparition de l’Ichthyophthiriose est le plus souvent dûe à une baisse brutal de la température ou à l’arrivée d’un nouveau pensionnaire. Si elle est détectée dans sa première phase, le malade pourra être traité dans un bac hôpital et les autres poissons auront très peu de chance de l’attraper. Par contre si plusieurs poissons sont atteints, cela veux dire qu’elle est déjà dans une seconde phase et il faudra traiter tout l’aquarium. L’utilisation d’un UV peut aider à empêcher les parasites d’infecter d’autres poissons. Comme traitement, le commerce fournit un éventail très large de produits pour soigner cette maladie. Vous pouvez utiliser le traitement suivant de préférence en bac hôpital car il colore l’eau et les joints de l’aquarium en bleu. Il est aussi toxique pour les plantes. Le bleu de méthylène avec une solution à 2% pour un dosage de 2 mg/litre pendant 3 jours. A renouveler éventuellement si la guérison ne se fait pas de suite. Les produits aquariophile : Preis Cryptan Monocid (Aquatic science) Exit (eSHa) JBL Punktol JBL Punktol 1000 SERA costapur TetraMedica Contralck Concentre TÉMÉROL Prodac ICHTHYO MEDIK Faunamor (Aquarium-Munster) L'ichtyosporidium : Kyste contenant des granules Nom Scientifique : Ichtyosporidium Famille des champignons Ce parasite infecte le poisson par l'intérieur du corps en s'introduisant par voie buccale. Ensuite il se propage par le sang dans tout le corps de l'animal. La détermination de la maladie ce fait selon plusieurs symptômes. La présence de kyste contenant des granules qui sont plusieurs milliers de spores et le premier symptôme. Ensuite viens les différentes phases de la maladie ou l'on peut apercevoir tous les symptômes suivants : présence de kystes, la bouche du poisson bloquée avec ses écailles redressées. Des taches sombre sur le corps du poisson peuvent aussi apparaître. Une exophtalmie ainsi que de la mousse sur les lèvres peuvent aussi faire leur apparition. Le poisson atteint aura une nage très anormale dit du tournis. Le sujet atteint de la maladie, devras être traité dans un bac hôpital. Apres le traitement, si le poisson est guéri, le mettre dans un bac d'accueil pour suivre l'évolution de son rétablissement avant de le réintroduire dans l'aquarium principal. Les produits aquariophile : JBL Spirohexol FAUNAMOR La maladie des trous La maladie des trous, qui n'en est pas une en réalité, est du à une carence alimentaire. Un poisson maintenu dans de mauvaise condition, va développer des vers et flagellés, (c'est pourquoi qu'il a été longtemps cru que c'en était l'origine de la maladie). Cette invasion va provoquer des carences alimentaires. L'organisme du poisson souffre alors d'une carrence aiguë. Le poisson tente de compenser cette carence en faisant regresser le tissu cartilagineux aux niveau de la tête pour en recuper les subtances necessaires. La peau de déchire aux endroits atteints et la masse cartilagieuse blanche désintégrée, sort. Le seul traitement est une nouriture saine et varié. Donner des granullés trempé dans des vitamines, et faire des changement d'eau de 50% par jours, en augmentant la température à 35°C. Au bout d'une semaine, une nette amèlioration devrait ce voir La maladie du tournis La maladie du tournis, la Myxosomiose, est provoquée par un Sporozoaires , le Myxobolus. Il fait partie de la grande famille des Myxosporidé. Le poisson est contaminé par la nourriture vivante, surtout les tubifex, ou par contamination d'un autre poisson. Le poisson tourne sur axe imaginaire de plus en plus vite. Généralement il meurt d’épuisement. La première réaction a avoir, est d'isoler le poisson atteint le plus rapidement possible, car la maladie est extrêmement contagieuse, et de traiter le bac d’ensemble par UV pendant au moins une semaine. Un bain d'eau salé à 7 gr/l et une élévation de la température à 35° avec une oxygénation de l'eau trés importante, est actuellement le seul traitement connu, et il n'est pas forcément efficace. Le traitement devra être fait sur huit jours. Après un repos d'une semaine, toujours en bac hôpital, l'on refera un autre traitement. Le poisson restera en observation pendant un mois avant d'être remis en bac d'ensemble. Je rajouterai qu'un traitement du bac hôpital pendant les périodes de repos par UV est fortement conseillé, car les spores, à certain moment de leurs évolutions y sont sensible. Tous les matériaux utilisés devront être impérativement désinfecté par un désinfectant à base de chlore sous peine de contamination des autres bacs. D'aprés nos connaissance actuel, les spores responsable de cette maladie survivraient de nombreux mois dans un bac mis hors d'eau. La peste du discus C’est en 1986 qu’est apparu pour la première fois la maladie qui touche principalement les discus. Cette maladie originaire des poissons provenant des pays asiatiques. Voici les symptômes : Assombrissement des couleurs Production importante de mucus Perte par plaque du mucus Poisson stressé qui se réfugie dans les recoins de l’aquarium Perte de l’appétit Poisson qui se couche sur le fond Décomposition des nageoires Respiration rapide Tache blanchâtre sur le corps Traitement : Il n’existe malheureusement pas de traitement pour cette maladie. Voici quelques informations qui pourront vous aider à combattre cette maladie. La peste est très contagieuse, elle infecte tous les autres discus en quelques jours. Il est donc primordial de faire très attention. Tout le matériel utilisé dans l’aquarium atteint (épuisette, tuyau, etc.) devront être désinfectés au javel avant une autre utilisation, sinon vous risquez de développer la maladie dans un autre aquarium. Pour éradiquer la maladie, voici les différentes solutions qui sont proposées : Augmentation de la température à 33 / 34 °C Diminution du pH à 5 Ne pas mettre d’éclairage dans le bac-hôpital, les poissons atteints sont sensibles à la lumière. Faire des changements de 40 à 50 % chaque jour Ce sont les premières choses à faire absolument. Pour les traitements, en voici plusieurs : Le sel (6 gr/litre) Aquafuran Discus safe de chez strub Prévention + de chez Aquaveto Je vous conseille d’utiliser le traitement au sel, qui est simple à mettre en œuvre. Une fois la maladie éradiquée, il faudra s’abstenir de mettre de nouveaux arrivant dans l’aquarium pendant une période de 6 à 8 mois. En effet, les poissons sont contagieux pendant cette période, et le moindre facteur extérieur peut refaire déclencher la maladie. Il faut savoir que cette maladie est très rare et très fulgurante. Il est faut de croire que chaque assombrissement d’un discus est dû à la peste. En général il s’agit simplement d’une réaction à un stress ou à un comportement de dominance dans un groupe. Le fait d’augmenter la température de quelques degrés permet de sortir du problème. Cette petite parenthèse pour toutes les personnes qui se voient infecté par une maladie à chaque changement d’humeur des discus qu’il a dans son aquarium. La saprolegniose : Touffes cotonneuses blanchâtres Famille : Mycose. Infections fongiques (champignon). Cette maladie doit son origine à un champignon biflagellé, le Saprolegnia. Elle est le plus souvent due à un manque d'hygiène et s'attaque en priorité aux poissons qui ont des blessures, des infections parasitaires et bactériennes. La maladie va se développer par touffes cotonneuses blanchâtres sur tout le corps du poisson ainsi que sur ses nageoires. Cette maladie se propage surtout dans les aquariums où il y a un manque d'hygiène. Elle peut avoir des conséquences graves voir mortelles sur certains sujets. Les symptômes sont représentés par des touffes cotonneuses blanches sur le corps. Cela pourrait faire penser à de la ouate. On rencontre aussi cette maladie sur les oufs non fécondés d'une ponte, et peu s'étendre aux oufs fécondés si rien n'est fait. Comme traitement, il faut dans un premier lieu remettre une condition d'hygiène parfaite dans l'aquarium. Un entretien du sol, du filtre et voir un changement d'eau devient indispensable. Le poisson infecté devra subir un traitement. les produits aquariophile : JBL Fungol SERA mycopur Dessamor (Aquarium Munster) La tuberculose du poisson Maladie bactérienne provoquée par Mycobacterium sp. Cette maladie est lente est il lui faut en général plusieurs mois pour infecter le poisson. Les symptômes suivants peuvent apparaître : Nage lente et difficile Ne s’alimente plus Le poisson est maigre Possibilité d’exophtalmie Déformation de la colonne vertébrale Taches sanguinolentes Perte des couleurs Il est très difficile de soigner cette maladie. En général, le poison meurt. Il est préférable de sacrifier le poisson atteint. Il faut absolument isolé le poisson dans un aquarium-hôpital. Lernaea : Petit parasite d’une longueur de 2 cm adulte Famille : Crustacé. Le lernaea est un petit crustacé pouvant atteindre une longueur de 2 centimètres. Il s'accroche au poisson à l'aide de petits crochets qui se trouvent sur sa tête et laisse ainsi son corps flotté en pleine eau. C'est surtout les femelles qui s'accrochent et l'on peut ainsi voir sur le parasite des poches d'eoufs accrocher au corps du crustacé. Fixés surtout sur la couche profonde de la peau et sur les branchies, ils provoquent des lésions qui aboutissent à un ulcère suivi d'infections secondaires. Lorsque le poisson devient timide et se frotte énergiquement sur le décor de l'aquarium, il faut vérifier s'il ne possède pas un parasite sur le corps. Une fois détecté, la meilleure solution pour s'en défaire est d'attraper le poisson et de placer le malade dans un bac hôpital. Un traitement à base de sel peut tout être efficace. Prendre une solution de 3 g/litre pendant 5 minutes et renouveler ce traitement 2 jours après. Important : ne pas tenter d'arracher le parasite avec une pince à épiler car cela entraînerait des blessures importantes au poisson qui aura beaucoup de mal à s'en remettre. Nocardiose : Perte de couleur Nom scientifique : Nocardia asteroides Cette maladie est due à une infection bactérienne. La bactérie pathogène, se rencontre sur toutes les surfaces de l’aquarium, principalement le sol et les plantes. Elle est appelée « fausse maladie du néon » car elle n’est pas réservée qu’au néon. Différents poissons comme les hyphessobrycon et autres characidés peuvent en être atteints. Les symptômes sont quasi identiques à la maladie du néon. Cela commence par une perte des couleurs du poisson jusqu’à ce qu’il devienne complètement blanchâtre. Ensuite vient une nécrose de la peau et des chaires. La bactérie attaque les organes internes commençant par le foie et les intestins. Cette maladie est très difficile à soigner. Faire des changements de 50% du volume du bac Oodinium : Le corps est recouvert d’une couche farineuse La maladie à Oodinium est dûs à un parasite monocellulaire qui mesure quelques dixièmes de millimètres de long. Il existe plusieurs formes de l’Oodinium : Oodinium pillularis (eau douce) Oodinium limnecticum (eau douce) Oodinium ocellatum (eau de mer) Le parasite se déplace dans l’eau et vient se fixer sur le corps du poisson et les branchies avec son flagelle. Il se nourrit ainsi du poisson et provoque des laisions graves selon l’endroit où il s’est fixé. Sa multiplication est rapide. Au bout de deux jours il se reproduit par divisions cellulaires et formera un kyste où il y aura une centaine de petits qu'il enverra dans les organes internes du poisson. Par la suite il enverra les jeunes en eau libre pour infecter de nouveaux poissons. La détermination de cette maladie est simple. Le corps du poisson est recouvert d’une couche farineuse, le poisson semble avoir été soupoudré de sucre. Il se forme des taches très fines et apparaissent des petits points blancs, gris voir jaunâtres. Lorsque la maladie s’aggrave, on voit un voile velouté sur le corps du poisson. La dernière étape peut provoquer des liaisons si graves que la peau peut se détacher en lambeaux. Les parasites irritent le poisson et il est fréquent de le voir se frotter au décors pour essayer de s'en défaire. Si les branchies du poisson sont atteintes, il vient en surface pour happer de l’air. Du mucus peut sortir des ouïes. Cette maladie est très contagieuse. Il faut voir immédiatement son apparition pour pouvoir la soigner sans trop de dommage. Pris assez tôt, elle se soigne relativement bien. Le premier stade à entreprendre est d’augmenter la température de l’eau progressivement pour atteindre 30°C voir 32°C pour les poissons qui supporteront cette hausse. Il existe aujourd’hui dans le commerce des produits très efficaces pour lutter contre cette maladie. Les produits aquariophile : Preis Cryptan Exit (eSHa) JBL Oodinol SERA oodinopur Odimor Aquarium Munster Pleistophoriose : Maladie du néon Nom scientifique : Pleistophora Hyphessobryconis Nom commun : vraie maladie du néon Famille : Sporozoaire Cette maladie, qui comme son non l'indique, atteint les néons, est provoquée par des spores. Elle s' attrape par absorption avec la nourriture. Une foi avalée, ils se fixent sur l'intestin du poisson à l'aide de filaments qui transpercent la paroi de celui-ci, jusqu'à atteindre les vaisseaux sanguins. Une fois atteint, ils se reproduisent et utilisent les vaisseaux sanguins pour atteindre les tissus. Facile à diagnostiquer, les néons ont une perte de coloration et il deviennent blancs. Il s'ensuit un amaigrissement du poisson. Quasiment impossible à guérir les aquariophiles sont le plus souvent contraints de sacrifier le malade. Pourriture des nageoires La pourriture des nageoires est une nécrose contagieuse très difficile à guérir. Elle apparaît généralement chez les nouveaux arrivants du bac. Mais elle peut survenir suite à une blessure. Un mauvais entretien et un déséquilibre de l’aquarium peuvent aussi en être la cause. La détermination est très facile. Le poisson atteint, a ses nageoires qui s’amincissent et s’effilochent. Elles deviennent blanchâtres et se nécrosent. Sans traitement immédiat, les nageoires disparaîtront. La première chose à vérifier est l’ensemble de l’aquarium. L’aquarium doit avoir un bon équilibre et être en bonne condition. La température doit être adaptée aux poissons présents dans l’aquarium. La filtration doit être suffisante pour l’aquarium et entretenue régulièrement. Voir aussi la qualité de l’eau, PH, nitrites, nitrates, dureté. Pour soigner les poissons atteints, isoler les malades dans un bac hôpital fortement aéré et peu éclairé pour ne pas rajouter de stress aux poissons. Plusieurs traitements sont possibles. Je conseillerai dans un premier temps d’utiliser les médicaments du commerce. Les produits aquariophiles : Amtra Medic 3 JBL Ektol fluid Sera baktopur TÉMÉROL Shimmy : déséquilibres/nage sur place Cette maladie est facile à contrôler et soigner. Le poisson est sujet à des déséquilibres lorsqu'il nage et il arrive aussi de le voir avoir un comportement de nage sur place. Cela est du surtout par un refroidissement de l'eau ou par un manque d'hygiène dans le bac. Pour y remédier, il suffit d'augmenter la température et d'assurer une bonne hygiène de l'aquarium. En prévention il est conseillé, lors de changement partiel de l'eau du bac, de vérifier avec précision la température de l'eau rajoutée à l'aquarium. Il ne doit pas y avoir de différence de température. Les poissons les plus sujets à cette maladie sont les vivipares. Tetrahymena : Taches blanche, points blancs sur le corps Famille : Cilié Cette maladie est due à un petit flagellé ovale, de quelques millimètre. Il s'attaque à la peau et aux branchies du poisson, en pénétrant profondément dans les muscles ainsi que dans le système sanguin. Les poissons atteints présentent des tâches blanches et des points blancs sur le corps. Avec l'évolution, le sujet pourra perdre des parcelles de peau, avoir les écailles décollées et voir apparaître des traces de sang. Souvent du à un manque d'hygiène et de stress, il faut intervenir le plus rapidement possible avant d'avoir une véritable hécatombe. La première chose à faire est de revoir tout l'entretien du bac et de faire un changement partiel d'eau (1/3). Les médicaments aquariophiles sont efficaces lors d'un diagnostique précoce. Les produits aquariophile : JBL Punktol 1000 Sera Baktopur + Sera baktopur direct Trichodina : Voile sur la peau, pellicule visqueuse Nom scientifique : Trichodina Famille : Cilié Cette maladie apparaît surtout dans des aquariums pollués et mal entretenus. Les symptômes du sujet atteint se remarquent par un voile sur la peau du poisson. Cela ressemble à une pellicule visqueuse qui se forme sur tout le corps de l'animal. Un amaigrissement du sujet est aussi à envisager. Le Trichodina est un petit flagellé rond et plat qui mesure 1/50ème de millimètres. Se fixant sur la peau et sur les branchies, ils provoquent des troubles respiratoires chez le malade. Les blessures infligées au poisson peu provoquer aussi une infection bactérienne qu'il faudra traiter en même temps. Dans un premier stade, il faut remettre une bonne hygiène dans l'aquarium en faisant un changement d'eau (1/3) et un nettoyage complet du bac. Les produits aquariophile : Amtra medic 4 Monocid (Aquatic science) SERA costapur TetraMedica Contralck Concentre Aquarium Munster Odimor Tripanosoma : maigre, apathique, endormi, couleur terne Famille : Zooflagellé Cette maladie est due à un petit flagellé de 1/50éme de millimètre qui vient parasiter le poisson dans son sang. Très dangereux il peut le tuer. Il s’attaquera en premier lieu aux poissons les plus faibles, être attentif au sujet déjà malade. La transmission du parasite se fera par le biais d’une sangsue ou des escargots. Cette maladie, dit, maladie du sommeil, est reconnaissable lorsque le poisson devient maigre, apathique, et bien sur endormi. Les couleurs de celui-ci deviendront beaucoup plus ternes, il aura une nage instable et il peut aussi avoir un enfoncement au niveau des yeux. Elle est très difficile à guérir. Souvent le malade est condamné. L’isolation du poisson dans un aquarium de quarantaine est nécessaire pour le traitement. Le bleu de méthylène peut être efficace si la maladie n’est pas trop avancée. Utiliser une solution à 2% avec 2 mg/litre pendant 3 jours.
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Le Scalaire - Pterophyllum
jacquesco1 a posté un sujet dans Fiches des membres de Nord Aquariophilie
Classification du Pterophyllum Famille : Cichlidés Genre : Pterophyllum – Heckel, 1840 Espèces : Pterophyllum scalare – Lichtenstein, 1823 Pterophyllum dumerilii – Castelnau, 1855 Pterophyllum altum – Pellegrin 1903 Synonyme : Pour le Pterophyllum scalare : Pterophyllum eimekei Pour le Pterophyllum dumerilii : Petrophyllum leopoldi Chez certains scientifiques, il est considéré, que l’eimekei et le leopoldi sont des espèces à part entière. Mais la majorité des taxinomistes considèrent que ce ne sont que des variantes en fonction de l’habitat du poisson. La première description du scalaire a été faite en 1823 par Lichtenstein sous le nom de Zeus scalaris. En 1831, Cuvier fit la description sous le non de Platax scalaris. C’est en 1855 que Castelnau fit la description de Plataxoides dumerilii qui est en fait le Pterophyllum scalare. C’est en 1862 que Günther modifie de nom d’espèce scalaris en scalare. En 1928, Ahl décrit le pterophyllum eimekei L'origine du scalaire Le scalaire et un cichlidé originaire de l’Amérique du Sud. Selon l’espèce, sa répartition est différente. Le Pterophyllum scalare On le rencontre sur tout le fleuve Amazone ainsi que sur les affluents suivants : Ucayali Madeira Tapajos Rio Negro Rio Branco On le rencontre aussi sur les fleuves suivants : Rio Araguaia Essequibo (Guyane) Oyapoc Le Pterophyllum altum Il a une répartition beaucoup plus restreinte. On le rencontre dans l’Orénoque et ses affluents, le Rio Casiquiare et le Rio Negro. Le Pterophyllum dumerili On le rencontre dans l’Essequibo (Guyane), l’Ucayali, le Rio Negro et sur le fleuve Amazone entre Tefe et Tabatinga. Historique du scalaire Pour essayer de mieux comprendre la dénomination de nom de nos scalaires, j’ai effectué une petite recherche sur l’évolution de l’historique de l’étude du Pterophyllum. En voici une présentation en espérant ne pas avoir fait d’erreur. 1823 Zeus scalaris - Hinrich Martin Lichtenstein Le premier scalaire décrit. Il a été collecté au Brésil pour le Muséum de Berlin. 1831 Platax scalaris - Cuvier & Valenciennes Cuvier ou Valenciennes découvrit un spécimen au Muséum de Berlin sous le nom de Zeus scalaris, ignorant certainement que Lichtenstein avais déjà effectué une description. il l'a donc d'écrit comme nouvelle espèce, en conservant le nom de scalaris, mais décida que le genre d'espèce été faux et le classe dans le genre Platax ? scalaris. Le ? est mis en place, car le genre platax n'était pas satisfaisant. 1840 Pterophyllum scalaris - Heckel L'ichtyologiste viennois Johann Jacob Heckel découvrit de nouveaux spécimens dans le Rio Negro. Il définissait le nouveau genre Pterophyllum (baser sur la forme de ses nageoires), et inclut à ce moment la seule espèce sous le nom de Pterophyllum scalaris. 1855 Plataxoïdes dumerilii - Castelnau Castelnau effectue une nouvelle description du genre en l'appelant Plataxoïdes dumerilli, ignorant certainement l'existence de la description de Cuvier & Valenciennes. 1862 Pterophyllum - Günther Günther, dans son catalogue des poissons du muséum britannique (histoire naturelle), a simplifié toute la classification des Plataxoides et Pterophyllum en plaçant toutes les espèces jusqu'ici décrites (Platax scalaris, Pterophyllum scalaris et Plataxoides dumerilii, mais pas le Zeus scalaris dont il ne devait pas connaître l'existence) sous le nom modifié de Pterophyllum scalare. Il y avait alors une espèce (Pterophyllum scalare) ou deux (P. scalare et P. dumerilii). 1903 Pterophyllum Altum - Pellegrin En 1903 Pellegrin décrit un nouveau spécimen pécher dans l'Orénoque au Venezuela. 1928 Pterophyllum Eimekei - Ahl En 1927 sont apparu des scalaires nains que l'ont appelé Zwergscalare en Allemagne. Ce poisson avait été importé de l'Amazone. Le nom de l'importateur était Eimeke, et en 1928 le Dr Ahl du muséum de Berlin a décrit les poissons comme nouvelle espèce, l'appelant P. Eimeki en l'honneur de l'importateur. Le P. Eimeki à été décrit sur seulement 5 exemplaires péchés dans le Rio Negro en Amazone. 1956 Schultz Dr Leonard P. Schultz édite la description du genre, mais la littérature ne tient pas compte du P. dumerilli. Schultz en conclut qu'il n'y a que 3 espèces : P. scalare, P. eimekei et P. altum. 1963 Plataxoides Leopoldi – Gosse L’espèce la plus récente décrite, Plataxoides Leopoldi a été placé dans le genre de Castelnau par ce que Gosse ne reconnaissais pas le nom Pterophyllum. 1967 Schultz Schultz passe de nouveau le genre en revue. Cette fois il inclut le P. dumerilii et le P. leopoldi. Il examina les deux espèces et en conclut qu’il s’agit de la même espèce. Les comparaisons des spécimens de P. scalare et de P. eimekei ont mené Schultz à considérer que le eimeki est un synonyme de P. scalare. 1976 Burgess Burgess effectue des comparaisons entre P scalare et P.altum. il considère que les variations de la longueur des nageoires n’est qu’une variante géographique. Il en conclut qu’il n’y a que deux espèces valides, le P. scalare et le P. dumerilii. Mais, le P. scalare et composer de deux sous-espèces, le P. scalara scalare d’Amazone et de Guyane, et le P. scalare altum de l’Orinoco et du Rio Negro. 1979 Burgess Burgess identifie les poissons endémiques de l’Orinoco (altum) comme une variante locale, et le classifie comme sous espèce de P. scalare 1986 Kullander Le dernier examen du genre a eu lieu en 1986 par le Dr. Sven Kullander du muséum suédois de l’histoire naturelle de Stockholm. Kullander a conclu que P. eimekei et P. dumerilii étaient des synonymes, mais que P.altum et P. leopoldi étaient des espèces valides et distinctes. La systématique des espèces est problématique, car il peut y avoir plus que 3 espèces valides. L'aquarium du scalaire Le scalaire, avec sa grande taille, demande un minimum d’espace pour pouvoir évoluer en toute quiétude. Selon l’espèce que vous maintiendrez, le volume minimum ne sera pas le même. Pour les variétés de scalaire d’élevage, un aquarium de 300 litres sera le strict minimum. Pour ce qui est des variétés sauvages comme les Altums, il faudra prévoir un aquarium de 500 litres. Quel que soit le volume choisi, il faudra penser à une hauteur de 50 cm voir 60 cm si vous vous orientez vers des scalaires qui ont des nageoires voilées. Lorsque vous vous êtes fixé sur le volume qui vous convient, il faudra choisir l’emplacement adéquat de l’aquarium. Il faudra éviter les zones où il y a de gros passages ainsi que les zones trop éclairées par la lumière directe du soleil. Simplement pour vous éviter dans un premier temps de stresser vos poissons et dans le second, avoir une prolifération importante des algues indésirables dans le bac. Question technique, rien de bien compliquer. Sachez simplement que le débit de votre filtre doit être de 2 à 3 fois le volume du bac par heure. Au niveau température, il faudra prévoir un chauffage adéquat en fonction de la pièce où se trouve l’aquarium. Si vous placez votre aquarium dans une pièce tempérée, comme votre salon, une puissance de 1 watt pour 2 litres d’eau est suffisant. Dans le cas ou vous placerez votre aquarium dans une pièce non chauffée, comme une cave, il faudra alors doubler cette puissance. Lorsque vous avez choisi l’emplacement de votre bac, il faut le placer sur un support stable et bien plat. N’hésitez pas à utiliser un niveau pour vérifier que tout se passera bien. Entre l’aquarium et la table, il est conseillé de placer une fine plaque de polystyrène. Une plaque de 1 cm d’épaisseur suffit largement. Il ne vous reste plus qu’à commencer votre installation. Le substrat : placer en première couche votre sol nutritif. Je viens de tester dernièrement la marque Actizoo (flor’activ) et j’en suis très satisfait. Une fois mise en place, il faut tasser le plus possible cette couche. Par dessus, vous venez placer votre gravier. N’oubliez pas de bien le laver dans un sceau avant de le mettre dans l’aquarium. Comme pour le sol nutritif, il faudra aussi le tasser le plus fort possible. Cela permet d’éviter d’avoir des zones ou l’air reste dans le sol pour former des espaces de fermentation. Si cela se produit, il arrive que l’aquarium dégage alors une odeur désagréable. Bien entendu, si vous avez opté pour un système de chauffage par le sol, il faudra l’installer avant. Une fois le sol mis en place, vous pouvez y mettre votre décor. Toutes les roches et racines qui vont vous servir devront être bouillies pour stériliser chaque élément de décor. Les roches ne devront pas être calcaires. Vous pouvez utiliser par exemple des roches volcaniques, du schiste ou des ardoises. Il ne vous reste plus qu’à remplir votre aquarium. Pour éviter de remuer le sol, vous pouvez placer votre main en dessous du jet de remplissage ou simplement poser une assiette plate au fond du bac. Remplissez votre aquarium de moitié. Vient maintenant le moment de mettre vos plantes. Choisissez des plantes qui vont pouvoir s’adapter aux paramètres de l’eau de votre aquarium. Vous pouvez ensuite remplir votre aquarium. Une fois terminé, il ne vous reste plus qu’à mettre en marche tous les appareils, le filtre, le chauffage, la pompe à air, et sans oublier votre éclairage. Pour l’éclairage, il est conseillé d’utiliser une minuterie qui permet d’avoir des cycles réguliers. Même si l’aquarium n’a pas encore de poisson, il faut éclairer votre bac. L’éclairage devra se faire pendant 12 heures sans interruption. Il ne reste plus qu’à patienter pendant une période de 4 semaines à un mois avant de pouvoir introduire vos poissons. Il faudra commencer par les plus petits et les poissons dit utile. Introduisez dans un premier temps des poissons comme les corydoras, ancistrus, petits tétras. Patientez encore deux bonnes semaines pour que tout ce petit monde prenne place dans le bac, et vous pourrez alors introduire vos scalaires. N’oubliez pas de ne pas surpeupler votre aquarium. Un scalaire demande 50 à 70 litres d’eau. Penser à faire votre calcul en fonction du volume réel de votre aquarium et non du volume brut. Un autre conseil : il est préférable d’introduire tous les scalaires en même temps. L'achat d'un scalaire Dans le commerce actuel, il est généralement très facile de trouver des scalaires. Là où il faudra faire très attention, c’est dans la santé du poisson. Une surproduction de l’élevage fait qu’il arrive très souvent de rencontrer des jeunes scalaires ayant une santé désastreuse et certaines formes nous montre que les jeunes poissons n’ont pas été maintenus dans les meilleures conditions. Lorsque vous vous trouvez dans votre magasin préféré, placez-vous en face de l’aquarium, mais restez bien en retrait pour les observer. Je pense qu’il faut prendre le temps de bien observer chaque poisson pour se faire une idée de la santé des scalaires. La forme du corps doit être irréprochable. Il arrive fréquemment que l’on rencontre des scalaires où les nageoires sont cassées. De même pour son estomac, si celui-ci est creux, cela signifie qu’il y a un problème de vers intestinaux ou une grosse carence alimentaire. Question nageoires, elles devront être bien dépliées. Un poisson qui garde ses nageoires recroquevillées ou qui présente des points ou une forme de mousse nous indique qu’il est malade. Il faudra aussi s’attarder sur l’œil, il doit avoir une forme bien ronde et surtout ne pas être disproportionné par rapport à la taille du corps. Si c’était le cas, vous pouvez être sûr qu’il y a un gros problème de croissance qui sera impossible de corriger. Reste à observer son patron de coloration. Un poisson terne ne devra pas faire parti de votre choix. Question comportement, le scalaire doit nager avec l’élégance, avoir une respiration normale et ne pas être timide. Si les scalaires sont regroupés dans un coin du bac avec une respiration anormale, c’est qu’il y a un problème. Pour résumer les points importants à garder en tête lorsque l’on doit acheter un scalaire, il faut regarder : La forme des nageoires Il ne doit pas être timide Sa respiration La nage Les couleurs Il ne doit pas être maigre Les yeux Si vous avez la possibilité de vous rapprocher prés d’un éleveur amateur ou professionnel, vous avez alors toutes les chances d’avoir des spécimens de grandes qualités qui n’auront pas subi le stress du magasin et des intermédiaires. Un autre petit conseil, vérifier s’il n’y a pas de poissons morts ou de maladies dans le bac, ainsi que dans les bacs voisins s’ils sont reliés par la même filtration. Inutile de ramener une maladie chez vous. Pour que cette espèce soit à l’aise dans son nouveau bac, il est préférable de s’orienter vers de jeunes poissons de 5 à 7 cm. Un petit groupe de 5 individus est préférable. Si votre aquarium le permet, n’hésitez pas à vous orienter vers l’achat de 8 individus. Avant l’introduction des nouveaux pensionnaires dans votre aquarium, il est aussi fortement conseillé de faire une quarantaine pour éviter tout problème de santé Le comportement des scalaires Les scalaires sont des poissons plutôt calmes. Pour qu’il y a une bonne hiérarchie dans le groupe se forme, il est préférable de maintenir 6 à 8 individus. Isolé ou en couple non formé, le scalaire peut avoir des réactions plutôt brutales envers ses congénères et les autres occupants du bac. Les scalaires aiment nager entre les feuilles des plantes, mais apprécient d’avoir un espace libre pour pouvoir parader. En général, pour des questions d’esthétique, on place cet espace de nage au centre de l’aquarium. Le fait de garder un groupe de cette importance, permet au plus faible de s’en sortir sans le moindre problème, juste une poursuite dans le bac. Dans le groupe il y a le dominant, qui n’est pas forcément un mâle. Il est fréquent qu’une femelle prenne ce rôle. Avec 6 à 8 individus, lorsqu’un dominant veut montrer sa force et son rang, il ne s’acharnera pas toujours sur le même, ce qui est important pour la santé de chacun. Le volume de l’aquarium devra être en conséquence. Les scalaires, même s’ils peuvent apparaître agressifs, sont facilement dominés par la plupart des autres espèces de cichlidé. Il faudra donc bien choisir ses compagnons. Si vous vous dirigez vers la reproduction, il faudra s’orienter vers un aquarium spécifique, ou un aquarium de très grand volume et sous peuplés. Un espace de tranquillité lui est nécessaire. Une fois maintenu dans ses bonnes conditions, le jeune scalaire va alors pouvoir grandir dans ce groupe et il sera plus que probable que des couples se formeront. Vous observerez de nombreuses disputes, mais sans aucune agressivité ni conséquence pour la santé des poissons. Cela va se produire lorsque les scalaires auront atteint leur maturité sexuelle. C’est alors que vous pourrez vous rendre compte des variations de livrée de chaque individu en fonction de la situation où il se trouve. Dans un aspect général, vous pouvez vous dire que lorsqu’il présente une robe brillante et des nageoires bien déployées, votre poisson se trouve en très bonne santé. Mais cela ne se limite pas qu’à cela ; comme tous les autres poissons, il a des comportements et apparences qui varient en fonction de son humeur. La brillance et l’intensité des bandes noires du scalaire nous permettent d’observer la santé du poisson, mais aussi de voir son état d’excitation. S’il arbore des couleurs pâles avec des barres fades, cela vient d’un problème de maintenance ou de santé. Un scalaire sain, aura toujours une robe brillante. Seules une variation de ses bandes et la couleur plus ou moins sombre du corps nous donnent un aspect de son humeur. Lorsqu’un dominant veut montrer sa force, il se place face au scalaire qu’il veut intimider, et prend alors une robe foncée et écarte au maximum ses nageoires pour lui indiquer qu’il est le plus fort. Il arrive aussi qu’il s’incline si cela est nécessaire. Il n’est pas rare que des combats surviennent dans le groupe. Généralement, cela intervient lorsque deux individus de force égale se disputent une place dans la hiérarchie du groupe. Deux mâles peuvent s’affronter pour avoir la meilleure place dans ce groupe. Cela leur permet ainsi de choisir la femelle qui attire toute leur attention. Des combats peuvent aussi intervenir si vous décidez de rajouter un nouvel individu dans ce groupe. Il n’est jamais bon de faire cela sans prendre des précautions. Seul et désorienté par le changement d’environnement, il va devenir le martyr du groupe. Si vous souhaitez augmenter le nombre d’individus, il faut essayer, si le volume le permet, d’ajouter au moins 3 individus en même temps et de même taille. Autre solution, il vous est possible de modifier le décor du bac pour essayer de recréer un nouvel environnement pour tout le groupe. Il est bien entendu nécessaire d’effectuer une quarantaine pour chaque nouveau arrivant. Comment se déroule un combat ? Lorsque deux scalaires arrivent à cette épreuve, ils arborent une robe des plus brillante, et ils déploient au maximum leurs nageoires. Face à face avec une inclinaison orientée vers le haut, chacun effectue des mouvements assez brusques et rapides. Chacun essayant d’intimider l’autre. Il arrive que le plus faible se décourage et s’enfuie. Il est alors poursuivi sur une courte distance par son adversaire. Dans le cas contraire, le combat va se poursuivre. Ils vont s’attraper par la bouche et se pousser l’un l’autre d’avant en arrière pour faire lâcher son adversaire. Celui qui lâche prise, sera considéré comme le vaincu et s’enfuira. Dans le cas ou l’adversaire ne souhaite pas entamer le combat, il s’incline tête vers le bas en signe de soumission. Le fait de montrer leur force et leurs places dans le groupe est fréquent et souvent sans conséquence. Les dominant se contentent généralement de poursuivre de temps en temps des autres membres du groupe pour rappeler leurs suprématies. Lorsque le combat est inévitable, il faut dire qu’il est très bref et qu’il se termine généralement bien, sans aucune blessure. La cohabitation avec le scalaire Le scalaire est un cichlidé qui a un certain caractère. Paisible et dominé par certaines espèces, il peut totalement avoir un autre comportement envers d’autres espèces. Il est alors important de bien choisir les compagnons qui vont occuper le bac d’ensemble. Les premiers critères de sélections seront bien entendu en fonction des caractéristiques de l’eau de maintenance. PH, dureté et température, doivent être pris en considération. Un poisson qui ne vit pas dans de bonnes conditions devient vite malade et risque de contaminer les scalaires. Le but de notre passion étant le maintien dans les meilleures conditions, et si possible proche de leurs milieux naturel, il faudra s’efforcer de respecter ses quelques règles. La cohabitation avec d’autres cichlidés. Originaires de l’Amazone, ce fleuve et ses affluents regorgent d’innombrables variétés de cichlidés. Il est préférable de s’orienter vers des espèces naines, calmes et non agressives. Les gros cichlidés auront vite fait de devenir les dominants du bac, et affaibliront le groupe de scalaires. Pour ce qui est du discus, il est préférable de ne pas les faire cohabiter. Malgré les nombreux écrits et photos d’aquarium où les deux sont réunis, la cohabitation est sujette à de nombreuses controverses. Le scalaire est porteur sain, comme tous poissons de maladie dangereuses pour les discus. Sur la question de dominance, le scalaire est beaucoup plus vif et glouton que le discus. lors de distribution de nourriture, le discus aime prendre son temps, alors que le scalaire se jettera sur la nourriture ne laissant que des restes aux pauvres discus. Les autres espèces. Il existe de nombres variétés de petit tétra qui peuvent cohabiter avec le scalaire. Attention tout de même, des tout petits poissons peuvent être pris comme nourriture par les scalaires. Il faudra donc bien choisir les espèces. Il est préférable d’introduire ses petites espèces en premier dans l’aquarium et de les laisser grossir quelques semaines avant d’introduire les scalaires. De nombreux poissons peuvent aussi être placés dans le bac, comme des corydoras ou ancistrus. Ce qui est important, c’est de bien organiser votre aquarium au niveau population. Il faut faire très attention à ne pas surpeuplé le bac. Respecter les règles en faisant votre calcul sur un volume réel de l’aquarium et non sur un volume brut. Le décor, le sol et le matériel prennent une place non négligeable. Lorsque vous êtes fixé sur une espèce bien définie, assurer vous de ses critères de maintenance. Certaines espèces nécessitent de vivre en groupe ou demandent un volume plus considérable pour leurs bien-êtres. Il ne faut négliger aucun aspect de maintenance de tous les poissons susceptibles de cohabiter dans votre aquarium. Pour respecter le milieu naturel du scalaire, il est préférable de s’orienter vers des espèces du même environnement. L’Amazone nous dévoile de nombreux spécimens : essayons de garder un aquarium régional. Comment nourrir mes scalaires ? Dans le commerce aquariophile, il existe de nombreuses variétés de nourriture. Que ce soit en paillettes, pastilles, perles, sticks, granulés, le choix est large et il est difficile parfois de s’y retrouver. Pour les scalaires, le choix va s’orienter vers les paillettes et les granulés. Certaines marques proposent des produits spécifiques aux cichlidés, orientez-vous sur ses produits. Pour vos corydoras et autres poissons de fond, les pastilles sont idéalement prévues pour les nourrir. N’oubliez pas que les poissons de fond ont eux aussi besoin d’un régime alimentaire complet et ne se contenteront pas des restes de nourriture. La distribution des granules demande une préparation particulière avant sa distribution. Cet aliment gonfle considérablement lorsqu’il est mis dans l’eau. Si vous donnez ces granulés tels quels, ils gonfleront dans le ventre de vos poissons avec les conséquences que vous pouvez imaginer. Cette préparation est des plus simple. Placez vos granulés dans une tasse d’eau pendant 15 bonnes minutes, le temps que tout soit bien gonflé, et ensuite nourrissez vos poissons. Le commerce nous offre aussi pour varier le menu, de la nourriture congelée. La variété et là aussi importante, vers rouges, vers blancs, artémias, daphnie, krill, etc… Dans ce domaine, il existe aussi des préparations spécifiques aux cichlidés qui comportent un mélange de différents aliments qui sont très bénéfiques au régime alimentaire de nos poissons. Ce style de nourriture demande aussi une légère préparation avant chaque distribution. Assurez-vous que chaque élément soit bien décongelé avant, et n’hésitez pas à rincer les aliments avant distribution. Vous vous apercevrez qu’en décongelant, chaque cube de nourriture nous donne un jus qu’il ne faut absolument pas mettre dans l’eau de l’aquarium. Cela pollue le bac et provoque une montée de nitrates à long terme. Il est bien entendu important de prendre toutes les précautions d’usage concernant la chaîne du froid. Un aliment décongelé ne peut absolument pas être recongelé. Lorsque vous allez chercher vos plaquettes chez votre commerçant, prenez soin de ne pas oublier votre sac isotherme pour garder les plaques congelées pendant tout votre trajet. À toutes ces nourritures, s’ajoutent les préparations maison. Vous trouverez des recettes sur le site pour vous donner une idée dans les différentes variations possibles. Cette nourriture qui est elle aussi à congeler, devra bien entendu être totalement décongelée avant de la distribuer. Ces recettes qui sont très riches ne devront pas être donnée tous les jours. 3 fois par semaine sera le grand maximum. Il ne vous reste plus qu’à choisir parmi toutes ces possibilités pour vous établir un menu. Avec des scalaires, il faudra prévoir 3 distributions par jour. Si vous n’avez pas la possibilité d’effectuer une distribution dans le milieu de la journée, pensez à utiliser un distributeur de nourriture. La première distribution devra avoir lieu 30 minutes à 1 heure après la mise en route de l’éclairage. Cela permet aux poissons de bien se réveiller. La seconde, devra se situer entre les midis. Pour finir, la dernière devra avoir lieu en fin d’après-midi, mais surtout, au moins une heure avant l’extinction de l’éclairage. L’idéal sera qu’à chaque distribution, vous leur fournissez une nourriture différente. Il existe assez de variantes dans les aliments pour poisson, pour vous permettre de trouver votre bonheur. Réservez les nourritures qui demandent une préparation pour la distribution du matin et du soir, et prenez les nourritures en paillette pour la distribution du midi. Pour la quantité, il est de règle de dire que tout doit être mangé dans les 5 minutes qui suivent la distribution. Un excès de nourriture serait dangereux pour l’équilibre de l’aquarium, et pour la santé des poissons. N’hésitez pas à siphonner le reste de nourriture après chaque distribution si vous vous apercevez qu’il reste de l’excédant au fond du bac. Ne laissez surtout pas cette nourriture stagner au fond de l’aquarium, l’équilibre de celui-ci en dépend. Si vous en avez l’opportunité, il est possible de fournir de temps en temps de la nourriture vivante. On trouve encore facilement des artémias et vers de vase vivants dans les bonnes animaleries aquariophiles. Pour les artémias, il ne faut pas mettre l’eau du sac pendant la distribution. Cette eau étant salée, vous allez modifier les paramètres de votre eau sur le long terme. De toute manière, il est fortement conseillé de rincer cette nourriture avant distribution. Utiliser les tamis à artémias qui permettent de ne pas les perdre dans votre évier. Concernant les vers de vase, il faudra les dégorger avant de les distribuer. Pour cela, il suffira de faire tremper votre portion de vers dans du lait pendant une heure et demie à deux heures. Ensuite, vous pouvez les distribuer à vos poissons. Cette nourriture vivante servira de friandise à vos poissons, ne les en privez pas, mais n’en abusez pas non plus. Une fois par semaine est un bon rythme et permet encore une fois de varier leur régime alimentaire. Les recettes pour nourrir vos scalaires Il existe dans le commerce aquariophile de nombreuse variété de nourriture spécifique pour les poissons exotiques. Aujourd’hui, les fabricants nous proposent même certaine nourriture spécifique à une espèce, voir même à un poisson bien précis. A cela s’ajoute la nourriture congelé, qui est elle aussi variée et de très bonne qualité. Une alternative s’offre à nous, faire sa propre recette pour offrir à nos poissons un met de choix ; une friandise qui leur sera bien bénéfique pour leur croissance et leur santé. Les recettes présentes ci-dessous sont des exemples et aucune n’est figées dans ses composants. Ce qu’il faut savoir, c’est qu’il ne faut pas s’orienter vers une alimentation unique. Ses exemples vous permettrons de varier au maximum le menu de vos scalaires avec les nourritures que vous trouverez dans le commerce aquariophile. La préparation de ses recettes demande peu de temps. Il faudra utiliser des produits frais, car elles sont destinés à être congeler. Chaque ingrédient devra être mixé, mélangé et congelé en petit cube ou plaque pour facilité la distribution. Pour réaliser vos cubes, utiliser des bacs à glaçons. Recette n°1 1 kg de cœur de bœuf 500 gr de filets de flétan 200 gr de moules 400 gr de crevettes décortiquées 200 gr de coques 500 gr d’épinards 200 gr de carottes 1 jaune d’œuf Recette n°2 300 gr de filet de lieu noir 200 gr de cœur de dinde 100 gr de foie de volailles 100 gr d’épinards 200 gr de crevettes 50 gr de flocons d’avoine 50 gr de paillette (tetra phyll) 3 œufs 2 gr de paprika 2 comprimés de fumarate ferreux 1 cuillerée de granulés de calcium 10 gouttes d’hydrosol polyvitaminé Recette n°3 200 gr de cœur de bœuf 200 gr de bifteck 500 gr de chair de moule 250 gr de chair de crevettes 250 gr de filet de limande 250 de chair de cabillaud 200 de flocons de céréales 200 gr d’épinards 1 cuillerée à soupe de levure de bière 1 jaune d’œuf 1 flacon d’hydrosol polyvitaminé 1 ampoule de vitamine B12 1 cuillerée à soupe de paprika Reproduire le scalaire Arrivé à la maturité sexuelle, le scalaire commence à parader avec sa belle dans un coin de l’aquarium où ils ont élu domicile. Les couples se forment et les querelles commencent à s’amplifier dans l’aquarium. Les premiers signes d’une future ponte sont là. C’est à ce moment qu’ils vont se choisir un support de ponte et commencer à le nettoyer. Cette opération peut durer plusieurs jours. Il arrive fréquemment que le couple nettoie plusieurs sites de ponte avant de se fixer. Le scalaire est un pondeur sur substrat découvert. Il pond sur une surface verticale. Il aime pondre sur de larges feuilles d’échinodorus. Il lui arrive même de pondre sur la vitre de l’aquarium. Le nettoyage du support de ponte peut être si intense, que la feuille de la plante soit percée. Le couple n’a plus qu’à se choisir un autre endroit. À ce moment, vous avez la possibilité de transférer le couple dans un aquarium de reproduction. Je serais partisan de laisser le couple effectuer cette première ponte dans l’aquarium d’ensemble. Cette manœuvre aura pour but de vérifier que c’est bien un couple reproducteur, et non deux femelles, et permettra au futur parent de prendre des instincts de protection de leurs progénitures, face aux autres habitants de l’aquarium. Après cette première ponte qui n’aura normalement aucun succès, vous pouvez transférer votre couple dans son nouvel environnement, l’aquarium de reproduction. Cet aquarium aura un volume minimum de 120 litres. Il devra être équipé comme un aquarium traditionnel, mais devra rester une cuve nue. Cela implique qu’il ne doit pas y avoir de substrat et décors. Comme support de ponte, utiliser un cône de ponte comme ceux utiliser pour les discus. vous avez aussi la possibilité de mettre une grosse échinodorus dans un pot de fleur au centre du bac. Petite astuce concernant le combiné chauffant : Entourez-le d’un fin grillage pour éviter que le couple ne vienne pondre dessus. Le démarrage de cet aquarium est des plus simple. Il suffira de prendre 80 % du volume d’eau dans l’aquarium d’ensemble et de compléter le volume manquant par de l’eau neuve. Au niveau de la filtration, un support bactérien et de la mousse préalablement préparer dans le filtre de votre aquarium d’ensemble sera alors ensemencer de bonne bactérie qui évitera une augmentation des nitrites. Vous avez aussi la possibilité de démarrer le filtre avec des bactéries vendues dans le commerce aquariophile. Au niveau de l’eau, le pH devra se situer entre 6,2 et 6,8. La conductivité se situera aux alentours de 150µS/cm avec une température de 28°. Il ne vous reste plus qu’a y placer le couple et de prendre patience. Dans ce style d’aquarium, l’hygiène devra être de rigueur. Un siphonnage journalier des déchets du fond du bac sera nécessaire. Il faudra en profiter pour effectuer des changements d’eau. Dans de bonnes conditions, le couple de scalaire ne va pas tarder à parader et prendre possession de leur nouveau site de ponte. Cela commence par un nettoyage assidu du cône. Lorsque la femelle se sentira prête à pondre, elle effectuera des passages à vide pour bien ressentir le support, sous l’œil attentif du mâle. Ses passages se font du bas vers le haut. Voilà la femelle qui commence à déposer ses œufs en ligne. Aussitôt, le mâle la suit et les féconde. La ponte peut durer deux heures. Généralement elle a lieu en milieu ou fin d’après midi. Après la ponte terminée, les parents vont se relayer pour ventiler les œufs. Ils se servent de leur nageoire pectorale pour effectuer un léger courant d’eau sur la ponte. Une ponte donne en moyenne 250 œufs. Il arrive qu’il y ait plus de 600 œufs, mais cela est plutôt rare. Les œufs sont adhésifs et mesurent 1,5 millimètre de diamètre. À cette température (28°) les œufs mettront 48 heures pour éclore. Pendant tout ce temps, les parents vont s’occuper des œufs en retirant ceux qui ne sont pas fécondés et ceux qui ne se développent pas correctement. Il est facile de les reconnaître, car ils deviennent tout blanc. Une fois éclot, les alevins se retrouvent accroché au support de ponte grâce à une glande céphalique qui est située sur la tête. Il arrive que l’éclosion de certains œufs soit difficile, et le scalaire va alors aider l’alevin à sortir de l’œuf avec sa bouche. Les nouveaux nés sont alors transportés à un autre endroit du cône, qui a été préalablement nettoyer. Cette opération interviendra à plusieurs reprise jusqu’à la nage libre des petits. En attendant ce jour qui interviendra entre 5 et 7 jours, les jeunes alevins sont munis d’un sac vitellin qui leur permettra de puiser les réserves nutritionnelles dont ils auront besoin pour grandir. Il faudra alors penser à leur fournir leur première nourriture. Il existe aujourd’hui dans le commerce des premiers aliments spécifique pour nourrir des alevins dans les premiers jours. L’installation d’une batterie pour faire éclore des artémias sera nécessaire. Cette première nourriture avec par exemple des micro-vers leur sera distribuée plusieurs fois par jour. Dès la nage libre des alevins, il faudra penser à effectuer des changements d’eau de l’ordre de 10 % par jours et effectuer un siphonnage régulier des restes d’aliments qui peu polluer l’eau de l’aquarium. A chaque changement d’eau, il faudra penser à commencer à augmenter la conductivité de 10 µS/cm par jour jusqu’à avoir une valeur de 450 ; cela permettra au squelette du poisson de se former correctement et ainsi évitera d’avoir des scalaires mal formés. C’est au quatrième jour qu’on retirera les alevins pour les placer dans un aquarium d’une vingtaine de litres. Ce volume permet de concentrer au maximum la nourriture autour des jeunes alevins. Une semaine après la nage libre, on pourra commencer à varier le régime alimentaire en distribuant des grindals et de la nourriture sèche qui sera broyée. Il faudra attendre 4 bonnes semaines pour commencer à leur distribuer de la nourriture congelée finement coupée. La forme du scalaire commencera à apparaître au bout d’une quinzaine de jours et aura atteint sa forme complète en un mois. C’est à 3 semaines après l’éclosion qu’il faudra penser à placer les jeunes scalaires dans un aquarium plus grand pour les faire grossir correctement. Un volume de 300 à 500 litres est alors nécessaire. Les jeunes scalaires auront une taille adulte au bout de 10 mois environ. Pour les parents, il peut se passer un certain temps avant qu’il y ait une nouvelle ponte. Mais il arrive, si l’on est en possession d’un bon couple reproducteur qui se remettent à pondre au bout d’une quinzaine de jours. Cette technique de reproduction est dite naturelle, car elle laisse les œufs et alevins avec les parents qui s’en occupent jusqu’à la nage libre. Elle est préférable, et il est toujours agréable de voir un couple entourer d’un nuage d’alevins. Cependant, certains couples demanderont d’acquérir une certaine expérience avant d’arriver à ce stade. Cela impliquera qu’il leur faudra plusieurs pontes avant de la mener à terme. Si au bout d’une dizaine de pontes, le couple n’a toujours pas réussi à garder sa progéniture, il faudra passer à une autre technique, qui est l’élevage par l’aquariophile. Juste après la ponte, il faut retirer le support de ponte et le placer dans un aquarium de 20 litres avec bien entendu la même eau. Placer un diffuseur à côté de la ponte pour l’oxygéner et mettre quelques gouttes de bleu de méthylène dans l’eau pour éviter que les œufs non fécondés ne moisissent et viennent détruire toute la ponte. Il ne vous reste plus qu’à vous occuper et faire grandir vos nombreux alevins pour ensuite faire plaisir à d’autres aquariophiles qui prendront certainement le même chemin que vous. La reproduction de l'Altum Bien que très rarement constaté en aquariophilie, il est tout à fait possible de reproduire les Altums. Certaines règles très strictes demanderont à être respectées. Le secret va être dans l’eau de maintenance. Pour reproduire l’Altum, il faut se rapprocher le plus possible des paramètres de leurs milieux naturels. Ce qui implique un pH proche de 4.8, une conductivité avoisinant les 15µS/cm et une température de 30 à 32 °C. Au niveau technique, il faudra un aquarium de reproduction de 50*50*50 en volume d’eau. Une filtration standard, mais pas trop forte sera suffisante. Attention au débit trop important qui empêchera la fécondation des œufs par le mâle. Pour atteindre un pH bas, vous pouvez utilisé de l’extrait de tourbe dans votre filtre. Comme substrat de ponte, deux choix s’offrent à vous. Une grosse échinodorus placer dans un pot en terre cuite, ou un support de ponte comme ceux utiliser pour la reproduction des discus. L’aquarium de reproduction devra bien évidemment être nu. Cela implique qu’aucun substrat ne doit être placé. Pour le démarrage de votre aquarium, prévoyez une masse de filtration déjà ensemencée. Dans ce genre d’aquarium, une hygiène irréprochable devra être de rigueur. Un siphonnage journalier, voir après chaque distribution de nourriture est nécessaire. Question changement d’eau, il faudra prévoir 25 à 30 % trois fois par semaine. L’idéal sera d’effectuer 10 % par jour en profitant pour siphonner les détritus au fond de l’aquarium. Une fois le couple placer dans l’aquarium de reproduction, il faut s’armer de patience. Une nourriture riche et variée, avec les changements d’eau vont inciter le couple à pondre. Les premiers signes seront un ventre rond de la femelle. Le couple va alors se mettre à nettoyer le support de ponte pendant plusieurs jours. Une ponte peut donner de 300 à 600 œufs. Mais il ne faudra pas espérer avoir autant de jeunes. Beaucoup risquent de ne pas être fécondés, et les alevins sont fragiles. La ponte à lieu en général en milieu ou fin d’après midi. La femelle dépose ses œufs en ligne régulière. Le mâle la suit aussitôt pour les féconder. Après la ponte, deux solutions s’offrent à vous. Soit vous retirez les parents ou la ponte, pour essayer un élevage artificiel, soit vous laissez les parents s’occuper de la ponte et des alevins. Il est préférable si c’est votre première ponte de laisser les parents s’en occuper. Le cas où les parents mangeraient systématiquement la ponte, nous obligera à recueillir les œufs pour un élevage artificiel. En général, les couple d’Altums sont de bon parent qui s’occupent très bien de leur progéniture. Le couple va alors ventiler les œufs tour à tour. Tous les œufs blancs et non fécondés seront mangés. À une température de 30 °C, les œufs éclosent au bout de 60 heures. Les parents prendront alors certains des œufs pour aider les larves à sortir de leurs coquilles. Chaque larve éclos sera transportée ainsi à un autre endroit du support de ponte. Les larves collent au support de ponte grâce à une glande céphalique. Les parents bougeront régulièrement la ponte jusqu’à la nage libre qui intervient au bout de 3 jours. C’est à ce moment là qu’il faudra commencer à nourrir tout ce petit monde avec des nauplis d’artémias fraîchement éclos. Prévoyez une batterie d’éclosion importante, car il faudra les nourrir très souvent. Un minimum de 3 distributions est nécessaire. Mais je vous conseille d’augmenter ce nombre à 10 distributions par jour. Après chaque distribution de nourriture, il faudra siphonner les déchets et reste de nourriture posée au fond de l’aquarium. Les paramètres bas de notre eau vont avoir tendance à se dégrader rapidement si cette hygiène n’est pas respectée. Profiter de ce travail pour effectuer de petit changement d’eau. C’est pendant cette phase qu’il faudra commencer à modifier les paramètres de l’eau en douceur pour ne pas brusquer les petits alevins. La conductivité devra être remonté à 50 voir 100 µS/cm. Cela favorisera la formation de squelette et évitera d’avoir de jeunes poissons mal formés. Question pH, il faudra le remonter vers des valeurs comprises entre 5.5 et 6.5. le TH sera avoisinant les 2 et la température diminuer à 27 – 28°C Cette phase de modification des valeurs de l’eau doit s’effectuer sur une période de 2 à 3 semaines. Lorsque les alevins ont une taille de 15 mm, il est temps pour eux de quitter leurs parents pour passer en aquarium de grossissement. Un volume important sera nécessaire. Prévoyez un aquarium de 300 litres au départ pour ensuite les transférer vers un aquarium de 500 litres. Mâle ou femelle ? La détermination du sexe d’un scalaire est presque impossible en dehors de la période de reproduction. Pour les Altum, cela est purement impossible. Le meilleur moyen d’obtenir un couple est de maintenir un groupe de 6 à 8 individus, et de les faire grossir. Une hiérarchie se formera dans le groupe pour ensuite avoir la formation d’un ou plusieurs couples reproducteurs. La détermination du couple se fera aisément, les deux scalaires vont s’isoler dans un coin de l’aquarium, et défendront leur territoire du reste du groupe. Au fil du temps, les deux scalaires vont se mettre à nettoyer un support de ponte. Les scalaires aiment déposer leurs œufs sur les larges feuilles d’échinodorus. Pendant cette période, il vous sera alors facile de déterminer qui est le mâle et qui est la femelle. Chez le mâle, le spermiducte aura la forme d’un cône pointu. Pour la femelle, son oviducte à la forme d’un tube qui mesure environ 3 mm et il est dirigé légèrement vers l’arrière. Il existe d’autres petits critères qui permettent de différencier le mâle d’une femelle. Cela n’est valable que pour le Pterophyllum scalare, et est sujet à controverse. En effet, cela n’est pas toujours vrai, mais permet éventuellement de se donner une idée. On pourra alors dire que le mâle a une taille plus importante que la femelle avec un corps plus massif. Il pourra aussi avoir une bosse plus marquée au niveau du front. Cette bosse est due à un amas graisseux. Chez la femelle, il se peut que sa nageoire anale soit plus incurvée que celle de son compagnon. Comme dit plus haut, il faut prendre ses observations avec précaution, car rien n’est jamais sur. Seule la période de reproduction peut nous permettre d’en avoir la certitude. Les problèmes dans la reproduction du scalaire Malheureusement, il arrive que le cycle de reproduction ne se passe pas correctement et mette en échec les tentatives. Voyons ici les différents problèmes qui peuvent intervenir et essayons d’en trouver une solution. Le couple ne veut pas pondre : Il se peut qu’un couple se forme dans votre aquarium d’ensemble en ayant toutes les prémonitions d’une future ponte. Cependant, aucune ponte n’a lieu. En règle général, cela provient de l’immaturité des scalaires. De jeunes scalaires sont aptes à se reproduire vers l’âge de 10 à 12 mois. Inutile d’essayer de les faire se reproduire avant, même si certains sont plus précoces que d’autres. Les œufs deviennent blancs : Plusieurs possibilités dans ce cas. La première sera que le mâle n’a pas fécondé correctement les œufs. Il se peut que le mâle soit stérile. Une autre possibilité, un courant trop important près du support de ponte empêche la fécondation. La qualité de l’eau joue aussi un rôle. Vérifier vos paramètres. Il arrive fréquemment qu’un aquarium de reproduction voit son niveau de nitrates augmenter en flèche, car il n’y a pas eu assez de changement d’eau et les déchets ne sont pas siphonnés tous les jours. Un niveau de 10 mg/l doit être le maximum en nitrates dans un aquarium de reproduction. L’idéal serait qu’il n’y ai aucune trace. Les œufs pourrissent : Il arrive fréquemment lors d’une ponte que certains des œufs ne soient pas fécondés. De ce fait, ils deviennent blancs et finissent par pourrir. La moisissure s’étend alors sur toute la ponte. Si vous laissez les parents s’occuper de la ponte, ils se chargeront de manger les œufs blancs. Dans le cas contraire, il faudra mettre 15 gouttes de bleu de méthylène pour 50 litres d’eau. Les alevins ne tiennent pas sur le support par leurs glandes céphaliques : Cela provient d’une mauvaise qualité de votre eau. Vérifier tous les paramètres de celle-ci, en l’occurrence le pH, nitrite, dureté, conductivité et nitrate. Le couple mange ses œufs : Les jeunes couples non expérimentés mangent fréquemment les premières pontes. Il faut chez certains couples une dizaine de pontes avant que cela ne réussisse. Dans le cas où il est impossible d’avoir une progéniture, il faudra enlever la ponte pour la faire éclore sans l’aide des parents. Le couple mange ses œufs pendant la nuit : Il suffira simplement d’utiliser une veilleuse pour sécuriser les parents. Les alevins sont mal formés : Cela provient de la qualité de votre eau. Dès la nage libre des alevins, avec vos changements d’eau, n’oubliez pas d’augmenter votre conductivité de 10 µS/cm par jour pour atteindre une valeur de 450 µS/cm. Les jeunes scalaires ne grandissent pas : Cela provient de deux choses. La première, un manque de place. Il faut leur fournir un aquarium suffisamment grand pour qu’ils se développent correctement. La deuxième, un manque de changement d’eau. Un changement journalier de 10 % minimum est nécessaire pour les faire grossir rapidement et correctement. Les parents se battent après la ponte : Il suffira de mettre dans votre aquarium de reproduction un nettoyeur du genre pléco ou ancistrus. -
Le Guppy Poecilia reticulata
jacquesco1 a posté un sujet dans Fiches des membres de Nord Aquariophilie
Classification : Décrit en 1859 par PETERS Embranchement des Chordés Sous embranchement des Vertébrés Classe des Téléostéens. Ordre des Perciformes. Famille des Poecilidae Cyprinodontidés. Genre: Poecilia Espèce: reticulata Nom communs et synonymes : Guppy - Poecilia reticulatus, Acanthophacelus guppii, Acanthophacelus reticulatus, Girardinus guppii / reticulatus, Haridichthys reticulatus, Heterandria guppyi, Lebistes poecilioides / reticulatus, Poecilioides reticulatus, Poisson missionnaire. Le guppy est un poisson originaire du bassin de l'amazone. On le rencontre au nord du Brésil, à l'est de la Colombie, au Venezuela, ainsi qu'en Guyane (Guyana, Surinam, Guyane française), sans oublier les îles de la Barbade et Trinidad. Aujourd'hui, l'utilisation du Guppy dans le passer pour lutter contre les moustiques, agrandi leur territoire. Nous pouvons maintenant trouver des guppys dans tous les pays tropicaux, comme les Antilles, et même en Afrique ou en Asie. La facilité d'adaptation à leur environnement on permit d'implanter dans différente zone du globe le guppy, qui se nourri des larves de moustique, limitant ainsi la population des moustiques dans les pays tropicaux pour lutter contre le paludisme et toutes les maladies engendrées par les moustiques. Historique : 1862 : découverte du guppy par le biologiste Filippo De Filippi 1866 : (re)découverte du guppy par le naturaliste anglais Robert John Lechmere Guppy 1859 : première description par Wilhelm Karl Hartwig Peters 1906 : première importation vivant pour l'Angleterre 1908 : première importation pour l'Allemagne 1910 : premier guppy après sélection des formes à nageoires dévoloppées 1922 : premier concours de guppy 1933 : arrivée du guppy doré 1950 : arrivée des guppy avec la queue triangle 1954 : premier concours international L'aquarium : Pour maintenir correctement un Guppy, il faut lui offrir un aquarium de 60 litres au minimum. Bien entendu, plus l'aquarium sera spacieux, mieux cela sera. Comment choisir le volume de votre aquarium ? Il vous suffit de prendre la règle élémentaire de 2 litres d'eau par centimètre de poisson. Donc, il vous faut bien penser avant l'achat de votre aquarium, aux espèces que vous souhaitez maintenir, mais aussi penser à un espace plus important, car les guppys se reproduisent très rapidement s'ils sont maintenus dans de bonnes conditions, et vous risquez très vite de vous retrouver en surpopulation. Votre futur aquarium devra être équipé de manière à offrir un débit de filtration de l'ordre de deux fois le volume du bac. La filtration sera classique, mais pensez bien à offrir suffisamment de support bactérien en fonction du volume de votre aquarium. Attention à ne pas avoir une filtration trop puissante, les guppys m'aiment pas être prix en permanence dans des courants violents. L'éclairage sera fonction des plantes que vous souhaitez maintenir. N'oubliez pas de vous servir d'une minuterie qui permet l'allumage et l'extinction automatique à heures fixes de votre aquarium. La durée moyenne d'éclairage et de 10 à 12 heures par jour. Le décor devra ne pas être trop imposant, mais suffisant pour offrir des caches aux femelles qui sont constamment harcelées par les mâles. Il faudra éviter les pierres aux arêtes tranchantes. Tous les éléments du décor devront soigneusement être nettoyés avant de les introduire dans le bac. Pour les plantes, je vous recommande de fournir des zones très plantées, mais aussi une zone libre suffisante. La zone des plantes permet aux alevins et aux femelles de trouver refuge. Les alevins des guppys aiment particulièrement se cacher dans la mousse de java, ainsi que dans la riccia comme plante de surface. Lorsque votre aquarium est en place, il ne faudra pas négliger son entretien. Comme dit précédemment, si vous maintenez bien vos poissons, vous risquez très vite d'être en surpopulation dans votre aquarium. C'est pour cela qu'il faudra être rigoureux dans son entretien. Chaque semaine, il faudra effectuer un changement d'eau, avec une eau de qualité, qui est exempt de nitrate, de l'ordre de 20% minimum. Si vous avez la possibilité, augmentez le volume des changements, et répartissez-le sur la semaine en deux ou trois changements. La filtration devra particulièrement être surveillée et entretenue. Il ne faut pas laisser les masses filtrantes s'encrasser. Personnellement, je change les masses mécaniques (le perlon ou la mousse) tous les quinze jours. Attention à ne pas toucher au cœur de votre filtre, le support bactérien. Chez moi, il est divisé en deux éléments. Ce qui me permet de nettoyer un des éléments une fois tous les six mois, en inversant celui que je nettoie à chaque fois. Comme cela je garde toujours un élément avec des bactéries pour empêcher un éventuel déséquilibre de mon eau. Il ne faudra pas non plus négliger l'entretien de base au niveau des plantes et des vitres. Profiter des changements d'eau pour utiliser une cloche à vase pour nettoyer le sol. Il est aussi important, une fois par semaine de faire un contrôle complet de votre eau en regardant la température, le pH, les nitrates, les nitrites, le GH et le KH. Ne faites pas ses contrôles le jour du changement d'eau. N'oubliez pas de nourrir vos plantes. Même si vous avez un substrat nutritif, il ne faut pas oublier de fournir un engrais ainsi que du fer chaque semaine en petite dose. Attention au surdosage. Trop d'engrais permet l'apparition d'algues indésirable. Achat : L'achat d'un guppy n'est pas aussi simple qu'il n'y paraît. Il est vrai que nous trouvons dans tous les magasins spécialisés ainsi que dans toutes les animaleries des aquariums qui présentent toute une gamme de guppy, que ce soit en forme ou en couleurs divers. Malheureusement, la grande majorité des guppys vendus dans le commerce aquariophile provient des fermes qui exploitent à grande échelle ce merveilleux poisson. Il ne suffit pas d'avoir des alevins, mais il faut qu'ils grandissent très vite avec le moins de perte possible. Pour cela, ses fermes de poissons ont recours à des traitements en permanence dans leurs cuves, ce qui fait que les poissons perdent toutes leurs immunités contre une attaque bactérienne. Généralement, c'est à base de sel, car peux coûteux, ou à base d'antibiotiques. Lorsque le poisson arrive dans votre aquarium, il se retrouve devant un bac qui n'est pas stérile avec des antibiotiques. Le guppy est alors atteint par toutes les bactéries qui se trouvent dans le bac, ce qui à pour effet qu'il meure très vite, sans vraiment savoir ce qu'il a, et l'on se demande pourquoi les poissons meurent alors que tous les paramètres de votre aquarium sont bons. C'est pour cela qu'il faut être très attentif dans le choix des poissons que nous voulons garder, surtout si votre aquarium possède déjà des poissons. Seul alternatif à cela, effectuez une quarantaine, qui est obligatoire. Cette quarantaine nous permettra de nous assurer que les nouveaux arrivants ne risquent pas de propager une maladie dans le bac d'ensemble. De plus, elle permettra d'intervenir au cas où ses nouveaux pensionnaires développeraient une maladie. Il est bien évident que quarantaine veux bien dire quarante jours d'isolement dans un aquarium suffisamment grand en fonction du nombre de guppy acheter. Généralement, un bac de 20 litres est suffisant. Un petit volume comme celui-ci permet de pouvoir faire des changements journaliers de 15 à 20%. Une cuve nue est nécessaire pour cela, pensée aussi à ne pas forcer sur le débit de la filtration. Profiter de cette période pour faire une cure de vitamine à vos guppys isolés. Mais où trouver de beau guppy sans risquer de propager une maladie dans votre aquarium ? L'idéal est de vous rapprocher d'un éleveur ou d'un club aquariophile. La aussi il faut être prudent, car un amateur, peu très bien avoir de jeunes guppys, mais s'ils sont mal élevés, vous vous retrouverez avec des poissons qui ne seront pas le fruit de vos attentes. Pour éviter tous ses désagréments, le mieux et de visiter sont installation. Vous pourrez en plus profiter de tous ses bons conseils pour l'élevage et la maintenance de vos futurs guppys. Si vous n'avez pas la possibilité de vous rapprochez d'un éleveur, n'hésiter pas à demander à votre commerçant toutes les informations nécessaires avant votre achat. Si les guppys sont dans le bac de vente depuis plusieurs semaines, une première sélection a déjà été faite naturellement. Dans tous les cas, il est primordial d'effectuer une quarantaine. Si vous n'avez pas la possibilité de faire cette quarantaine, il est impératif de préparer le bac des nouveaux arrivants. Je vous recommande de placer une dose de prévention + (aquaveto). Le choix sur la forme des nageoires et les couleurs du poisson convoité ne regarde que vos goûts personnels. Ce qu'il faut retenir lors du choix des poissons, c'est qu'il faut maintenir 1 guppy mâle pour 3 femelles. Les mâles sont sans cesse à courir après les femelles pour s'accoupler, ce qui risque de les épuiser (voir de les tuer par épuisement) si elles sont peu nombreuses. Comportement : Le guppy est un poisson qui demande à vivre en groupe. Il faut considérer que sa maintenance demande à être de 1 mâle pour 3 femelles. Les mâles ont un comportement totalement différent des femelles. Les mâles qui mesurent environ 3 cm sont très vifs, et passent la majorité de leur temps à se poursuivre et à courtiser les femelles. Les femelles qui mesurent environ 5 cm, sont beaucoup plus calmes. Elles passent une grande majorité de la journée à rechercher de la nourriture, et à déjouer toutes les tentatives de harcèlement des mâles. Le guppy est un poisson qui a un très bon comportement envers les autres poissons. Seuls les alevins sont généralement mangés. Les mâles se poursuivent souvent pour avoir la possibilité de courtiser la femelle qu'ils ont choisie, mais il n'y a pas de "vraie bagarre", juste des poursuites. Une fois acclimaté, le guppy est un très bon poisson pour débuter en aquariophilie. Il est très pacifique, se reproduit facilement, et offre à l'aquariophile un très beau spectacle dans leur comportement. Cohabitation : Le guppy est un poisson très sociable et ne posera donc aucun souci aux autres poissons. Bien au contraire, il faudra bien choisir ses partenaires, car il risque d'être la proie de certaines espèces qui risquent soit de les tuer, soit d'abîmer leurs belles queues. Vous pouvez facilement placer avec vos guppys les espèces suivantes : Les platies Les mollies Les néons et cardinalis Une majorité des tétras, comme les tétras citron Les nez rouge Les danios corydoras, etc.. Par contre, il faudra éviter : Les cichlidés Les barbus Les combattants Toutes les espèces réputées comme agressifs. Il sera important lors du choix des futurs cohabitant de bien vérifier la qualité d'eau. Il ne faut pas le placer avec des espèces qui demandent une eau trop acide, ou trop dure, voire trop chaude. Respecter aussi les impératifs de chacune des espèces, certaines demande de vivre en groupe, d'autre solitaire ou en couple. Tout cela devra bien entendu avoir pour objectif de maintenir vos poissons dans les meilleures conditions sans surpeupler l'aquarium. Eau : Le guppy est un poisson capable de s'adapter à différente qualité d'eau si l'on reste dans une bonne fourchette de tolérance. Dans la nature, à l'origine, le guppy vit dans une eau acide. On a pu relever un pH de 4.6 à 6.8, une conductivité de 30 à 190 et une température de 24 à 30°. La majorité des débutants croient que le guppy est un poisson d'eau dure, car notre eau de conduite, en général, est assez dure. Comme le guppy s'adapte assez facilement à différente eau, il a su s'adapter à la notre et vie généralement très bien à des valeurs plus dur que la normale. Mais essayons d'être plus objectifs dans notre maintenance, pour offrir à nos poissons une eau de bien meilleure qualité que ce que nous trouvons à la sortie de notre robinet. Voyons chaque point des éléments qui caractérise l'eau de votre aquarium. La température : le guppy peut vivre dans une eau ou la température est située entre 18 ° et 28 °. Je vous recommande tout de même à garder vos guppys dans une eau à 24 °. La fourchette idéale reste 22 à 25 °. Plus la température sera élevée, plus la vie de votre poisson sera écourtée. Le pH : Il mesure l’alcalinité ou l’acidité de l’eau sur une échelle comprise entre 0 et 14. La neutralité est à 7, en dessous l’eau est acide, au-dessus l’eau est basique. La fourchette de maintenance se situe entre 6.8 et 7.5. Il est préférable de maintenir vos guppys dans une eau avec un pH neutre, c'est-à-dire un pH de 7. La dureté : la dureté sera fonction de la taille des poissons, en effet un jeune guppy aura besoin d'une conductivité plus élever pour arriver à ce construire un squelette et avoir une croissance normale. Je vous recommande de garder une dureté de l'ordre de 30 TH. La fourchette de maintenance pour des adultes des de 10 à 50 TH. Quelle eau utilisée pour maintenir vos guppys : Deux solutions s'offrent à vous. La première, vous disposez d'une eau de conduite suffisamment stable et de qualité pour l'offrir directement à vos poissons. Dans ce cas, il faudra être très attentif, car des variations peuvent subvenir rapidement à la sortie du robinet. Je vous invite à tester régulièrement votre eau, sans omettre de mesurer les nitrates. Une quantité trop élevée de nitrate dans votre eau de conduite risque d'anéantir tout le travail que vous avez fait dans votre aquarium pour élever vos poissons dans les meilleures conditions possible. La deuxième solution, qui est celle que je préfère, est d'utiliser une eau osmosé avec un ajout de sel reminéralisant. Personnellement, je vous recommande d'utiliser le sel de chez Sera (mineral salt). Il est primordial, pour garder une eau de qualité dans votre aquarium d'effectuer des changements d'eau régulière. Pour cela, il vous suffit de préparer 48 heures à l'avance votre eau, de la faire chauffée à la même température que votre aquarium. Profiter des changements d'eau pour siphonner les déchets qui se trouvent au fond de votre bac. Il est primordial de faire un minimum de 20% de changement d'eau par semaine. Comme vous allez maintenir vos poissons dans les meilleures conditions possible, que vos poissons vont se plaire dans votre aquarium et qu'il y aura forcément des jeunes qui vont arriver très vite, vous aller vite vous retrouver en surpopulation. Il est important que vous arriviez à maîtriser cette population en faisant plaisir à d'autres aquariophiles en leur donnant les guppys que vous aurez de trop. Surtout, lorsque vous vous trouvez dans cette situation de surpopulation, il est impératif d'augmenter le pourcentage des changements d'eau, je vous recommande alors de faire deux changements par semaine, ce qui permet une meilleure gestion de la qualité de l'eau de votre aquarium. Alimentation : Le guppy est un poisson qui accepte une grande majorité d'aliments, du moment qu'elle est suffisamment petite en fonction de la taille de sa bouche. C'est un vrai glouton, si l'on ne prend pas garde, il ne ferait que manger jusqu'à indigestion. C'est pour cela qu'il faut être très attentif. Il faut que la quantité de nourriture donner soi manger dans les cinq minutes après distribution. Si ce n'est pas le cas, c'est que vous donnez de trop grosses doses d'aliments. Pour bien nourrir vos poissons, il faudra leur donner 3 à 4 distributions par jour. Il existe dans le commerce énormément de nourriture en paillette, que les guppys apprécient beaucoup. Je me suis orienté aujourd'hui sur des aliments spécifiques pour les vivipares, ainsi que pour les guppys. On trouve aujourd'hui des flocons spécifiques pour cette espèce. Je donne aussi des granules très fins (microgran de chez Sera). Pour compléter leur régime alimentaire, une fois par semaine je leur donne des artémias, des daphnies, des vers de vase, des vers blancs. On peu aussi leur offrir des artémias fraîchement éclos, ainsi que des micros vers. Deux fois par mois, je leur donne des vitamines pour pallier au manque que peuvent avoir certaines nourritures, mais aussi pour leurs couleurs. Ce qu'il faut retenir : 3 à 4 distributions par jour Aliment riche et varié Tout doit disparaître en 5 min Complément de vitamine 2 X par mois Voyons ce que nos guppys mangent dans la nature. Il se nourrit de petits crustacés comme des copépodes. Il aime particulièrement les petits insectes, et bien entendu, les larves de moustique. Il broute aussi les algues unicellulaires pour compléter son régime alimentaire. Si l'on observe le comportement des guppys lors de la distribution de nourriture, nous pouvons voir deux styles d'alimentation lorsque l'on regarde les mâles et les femelles. Les mâles seront très vifs et vont se nourrir le plus rapidement possible, alors que les femelles, elles prennent leurs temps pour s'alimenter. Reproduction : La reproduction des guppys n'a rien d'extraordinaire. Une fois maintenu dans de bonnes conditions, les guppys se multiplient très rapidement sans vraiment d'effort de la par de l'aquariophilie. Le tout est de savoir si l'on souhaite aider cette reproduction pour avoir de très beau spécimen ou laisser faire la nature. Pour que les guppys se reproduisent dans de bonnes conditions, il faut avoir dans le bac un mâle pour trois à quatre femelles. Les mâles se reconnaissent facilement, ils sont généralement plus petit et plus colorer que les femelles. De plus, le mâle possède un gonopode, organe reproducteur qui se trouve à la place de la nageoire anale (voir anatomie du guppy). Le mâle, voir plusieurs mâles va parader autour d'une femelle. Cette parade est très visible, car les mâles ne font pratiquement que cela de leur journée. Il déploie leurs nageoires pour faire le beau devant la femelle, et la poursuit sans cesse. Lorsque la femelle accepte l'accouplement, la fécondation se réalise grâce au gonopode. Il arrive que la femelle accepte un mâle et qu'un imposteur profite de cet instant pour féconder la femelle à la place du prétendant. La gestation dure en moyenne 26 jours. Cela dépendra surtout de la température de l'eau. Lorsqu'une femelle est fécondée, il est très facile de s'en rendre compte. Elle a un ventre qui est gros, et apparaît une tache noire qui se trouve juste avant la nageoire anale. L'idéal sera de placer cette femelle dans un aquarium de 20 litres, pour lui laisser le temps de se reposer et ainsi ne plus subir les avances des mâles présents dans le bac principal. Une simple cuve nue avec tout le matériel pour le fonctionnement sera suffisante. Par contre, prévoyez des plantes flottantes, j'apprécie particulièrement la riccia. La femelle va pondre de jeunes alevins déjà tout formés et en quelques secondes, ils seront capables de nager. Selon le nombre d'alevins, une ponte peut durer plusieurs heures. En moyenne, une portée donnera une vingtaine de jeunes guppys. Une femelle est capable de pondre tous les uns mois et demi si elle est maintenue dans de bonnes conditions. Elle est aussi capable de pondre plusieurs fois sans avoir à être de nouveau fécondée par un mâle. Juste après la ponte, il est primordial de retirer la femelle, qui malheureusement, ne s'occupe pas de sa progéniture, mais aura tendance à essayer de manger ses alevins. Pour nourrir les alevins, il existe dans le commerce des poudres spécifiques à l'élevage des guppys, cela fait une base alimentaire de qualité. Mais ne vous contenter pas de cela, la distribution de Nauplie d'artémias fraîchement éclos, ainsi que la distribution de micro vers aide au développement de vos alevins. À ce stade, il est impératif de nourrir vos poissons plusieurs fois par jour. Le minimum restera de 4 fois par jour, mais si vous en avez la possibilité, 7 fois par jour restent l'idéal. N'oubliez pas que pendant la phase de grossissement des alevins, donc de nombreuses distributions de nourriture, qu'il peut arriver des problèmes relatifs à la qualité de l'eau. C'est pour cela qu'il est indispensable de surveiller particulièrement les niveaux de nitrite et de nitrate dans le bac. Une apparition de nitrite aurait pour conséquence la mort des alevins. Une apparition trop importante de nitrate, supérieure à 15 mg/l aurai pour conséquence des problèmes de croissance, voir de mal formation des alevins. Pour remédier à cela, il est indispensable de bien doser la nourriture distribuée, mais aussi de siphonner les restes chaque jour. Profitez de ses siphonnages pour effectuer de petit changement d'eau. C'est au bout d'environ un mois, un mois et demi, que le sexe des jeunes sera visible. Il est alors impératif de séparer mâle et femelle. Un aquarium d'une soixantaine de litres est bien suffisant. Il faut séparer les mâles des femelles pour éviter que les jeunes ne se mettent très vite à vouloir se reproduire. Cela aurait pour conséquence de fragiliser les femelles, mais aussi de limiter le développement des jeunes guppys. La maturité sexuelle des jeunes arrive au bout de 3 mois, mais il faut éviter de laisser s'accoupler les jeunes avant 6 mois. Parlons de l'eau idéale pour les reproduire. Le pH devra se situer entre 6,8 et 7,6 avec une très grande préférence pour un pH neutre de 7. Ce qui est intéressant de constater c'est au niveau de la température. La femelle qui est fécondée devra être maintenue dans une eau à 24°. Il est préférable de maintenir les jeunes alevins de moins de 4 mois dans une eau à 26° afin de faciliter leur développement. Entre la période de 5 à 8 mois, il est préférable de diminuer la température à 24°. Il est impératif, lors des changements de température de bien y allé en douceur, un demi-degré par jour est convenable. Les guppys seront adultes au bout d'environs 4 mois, ils auront alors une vie moyenne de 12 à 18mois selon la température du bac. Plus l'eau sera chaude, plus leur vie sera courte. Maladies : Les guppys sont des poissons qui ne sont pas sujets aux maladies en général, mais il peut arriver des problèmes suite à l'introduction de nouveaux poissons ou à un déséquilibre de l'aquarium. Pour prévenir tout problème de maladie, il y a de simples règles de maintenance et d'hygiène à respecter. Il est bien entendu indispensable de bien se tenir à une maintenance optimale. Cela implique les changements d'eau, l'entretien du filtre et du sol, l'entretien des plantes et la vérification régulière de tout le matériel qui fait vivre votre aquarium (chauffe eau, pompe à air, pompe, filtration, etc.) Lorsqu'une maladie intervient dans votre aquarium, il est indispensable de pouvoir intervenir très rapidement. C'est pour cela qu'il est conseillé de garder une petite pharmacie pour vos poissons dans votre armoire. ATTENTION, cela ne veut pas dire que vous devez utiliser les produits m'importe comment. L'utilisation d'un médicament qui ne correspond pas à la maladie sera plus grave que la maladie elle-même. Il est impératif de bien identifier une maladie avant toute utilisation d'un produit. En fonction de vos commerces, reportez-vous à la description de la maladie pour connaître le produit qu'il faut. Ci-dessous, je vais vous présenter les principales maladies qui touchent les guppys. Pour le matériel, je vous invite à avoir un UV qui offre de très gros avantages. Voyons maintenant, les principales maladies que le guppy peut avoir : La maladie des points blancs : provoquée par un protozoaire cilié (Ichthyophthirius multifiliis) qui peut atteindre 1 mm de long. Elle ressemble au premier stade de l’Oodinium. Le parasite vient se fixer sur le poisson, où il vit dans la peau en formant un kyste qui forme un point blanc sur son corps. Un parasite donnera naissance à plus de 1000 ciliopores piriformes mesurant 30 µm à 50 µm. ceux-ci auront 3 jours maximums pour trouver leurs victimes ou ils mourront de faim. Les points blancs commenceront à apparaître sur les nageoires du poisson. Ensuite si elle n’est pas détectée de suite, la multiplication du parasite va s’étendre sur tout le corps et sur d’autres poissons. Celui-ci aura alors le reflex de se frotter aux plantes et aux décors pour essayer de l’enlever. Plus il entre dans la maladie, plus il se trouve affaibli. Il se pose sur le fond ou il est immobile près de la surface. Il s’amaigrit, ne s’alimente plus pour ensuite mourir. L’apparition de l’Ichthyophthiriose est le plus souvent due à une baisse brutale de la température ou à l’arrivée d’un nouveau pensionnaire. Si elle est détectée dans sa première phase, le malade pourra être traité dans un bac-hôpital et les autres poissons auront très peu de chance de l’attraper. Par contre si plusieurs poissons sont atteints, cela veut dire qu’elle est déjà dans une seconde phase et il faudra traiter tout l’aquarium. L’utilisation d’un UV peut aider à empêcher les parasites d’infecter d’autres poissons. Comme traitement, le commerce fournit un éventail très large de produits pour soigner cette maladie. Preis Cryptan Monocid (Aquatic science) Exit (eSHa) JBL Punktol JBL Punktol 1000 SERA costapur TetraMedica Contralck Concentre TÉMÉROL Prodac ICHTHYO MEDIK Faunamor (Aquarium-Munster) L'Oodinium ou maladie du velours : La maladie à Oodinium est dus à un parasite monocellulaire qui mesure quelques dixièmes de millimètres de long. Il existe plusieurs formes de l’Oodinium : Oodinium pillularis (eau douce) Oodinium limnecticum (eau douce) Oodinium ocellatum (eau de mer) Le parasite se déplace dans l’eau et vient se fixer sur le corps du poisson et les branchies avec son flagelle. Il se nourrit ainsi du poisson et provoque des lésions graves selon l’endroit où il s’est fixé. Sa multiplication est rapide. Au bout de deux jours, il se reproduit par divisions cellulaires et formera un kyste où il y aura une centaine de petits qu'il enverra dans les organes internes du poisson. Par la suite il enverra les jeunes en eau libre pour infecter de nouveaux poissons. La détermination de cette maladie est simple. Le corps du poisson est recouvert d’une couche farineuse, le poisson semble avoir été saupoudré de sucre. Il se forme des taches très fines et apparaissent des petits points blancs, gris voir jaunâtres. Lorsque la maladie s’aggrave, on voit un voile velouté sur le corps du poisson. La dernière étape peut provoquer des liaisons si graves que la peau peut se détacher en lambeaux. Les parasites irritent le poisson et il est fréquent de le voir se frotter au décor pour essayer de s'en défaire. Si les branchies du poisson sont atteintes, il vient en surface pour happer de l’air. Du mucus peut sortir des ouïes. Cette maladie est très contagieuse. Il faut voir immédiatement son apparition pour pouvoir la soigner sans trop de dommage. Prise assez tôt, elle se soigne relativement bien. Le premier stade à entreprendre est d’augmenter la température de l’eau progressivement pour atteindre 30°C voir 32°C pour les poissons qui supporteront cette hausse. Il existe aujourd’hui dans le commerce des produits très efficaces pour lutter contre cette maladie. Preis Cryptan Exit (eSHa) JBL Oodinol SERA oodinopur Odimor Aquarium Munster Columnaris : Décomposition des nageoires. Cette maladie est provoquée par la bactérie Flexibacter columnaris. Les symptômes suivants peuvent apparaître : Lèvres blanches Mycose sur la bouche Tache blanche sur le corps (généralement au niveau du pédoncule caudal) Hémorragie (taches sanguinolentes sur le corps) Perte des couleurs En fonction de l’évolution de la maladie, les symptômes sont plus ou moins nombreux. Dans tous les cas, la maladie est généralement constatée par l’apparition de mycose sur la bouche. Il est à noter, que le poisson aura généralement des problèmes de respiration qui se traduisent par une accélération du rythme respiratoire. Le poisson se retrouvera alors dans une position au niveau de la surface pour happer de l’air, ou coucher sur le fond. Cette maladie est mortelle et demande un traitement rapide dès l’apparition des premiers symptômes. Thérapie : Aquafuran JBL Ektol fluid Sera Baktopur Le pondoir : Pour la reproduction des guppys et autres vivipares, il est courant de rencontrer dans le commerce des pondoirs. Le principe est très simple, il permet d'isoler la femelle dans une boîte en plastique qui flotte à la surface de l'eau. Lorsque la femelle pond ses alevins, ils tombent dans une sorte d'entonnoir, ce qui empêche la femelle de manger les alevins. Si vous souhaiter reproduire correctement vos guppys, il est impératif de ne pas utiliser ce système de torture pour vos femelles guppys. Le poisson se retrouve prisonnier dans un espace extrêmement réduit où il n'a pas de place pour se retourner, et où la pollution devient très vite un problème dans ce bocal. En effet, comme aucune circulation d'eau n'est prévue dans ce système, il n'y a pas d'oxygénation, et les excréments ainsi que le reste de nourriture permettent dans cette boîte de s'accroître très vite. D’où un très gros problème pour la femelle, mais aussi pour les alevins qui de toute manière ne pourront pas se développer et grandir correctement dans un espace aussi réduit. Si vous souhaitez faire de la reproduction, il est impératif d'investir dans un petit aquarium de 20 litres, et pour faire grossir vos alevins dans un aquarium de 60 litres. -
À l’achat de nouveau poisson pour son aquarium, il est fortement conseillé de faire subir une période de quarantaine. Le principe de la quarantaine est d’observer les petits nouveaux dans un aquarium spécifique, pour pouvoir réagir en cas de déclaration d’une maladie. Son but principal est d’éviter une contamination dans l’aquarium. - Principe de fonctionnement de l’aquarium de quarantaine. Il devra être équipé comme tout aquarium (filtre, chauffage, éclairage, etc.). En général l’aquarium devra être nu. Je le conseille fortement, car il est alors facile d’intervenir et de maintenir une hygiène irréprochable dans le bac. Deux solutions s’offrent à vous pour la gestion d’un tel aquarium. 1ère solution, l’aquarium est installé en continu. Après une période de rodage habituelle, il pourra accueillir les poissons. 2ème solution, celle que je pratique, l’aquarium est installé lorsqu’il est nécessaire. L’eau de l’aquarium est prise dans le bac d’ensemble ainsi qu’une masse filtrante chargée de bactéries, préalablement préparées pour l’occasion. L’aquarium ainsi mis en eau peut recevoir le poisson. Le volume de l’aquarium devra être au minimum de 100 litres. Pour éviter tout stress supplémentaire, je recouvre les côtés, ainsi que le fond du bac d’un film bleu clair. L’acclimatation. Il ne faut pas mettre vos nouveaux poissons comme cela dans le bac sans prendre le temps de les acclimater correctement. Pour cela, rien de plus simple. Vous avez besoin d’un sceau prévu à cet usage, d’un tuyau à air d’environ 3 m avec à son extrémité un robinet à air. Videz le contenu du sac de transport dans le sceau. Attention à bien vérifier qu’il y a suffisamment d’eau pour le poisson. Si ce n’est pas le cas, n’hésitez pas à incliner le sceau. Il ne reste plus qu’à utiliser le système du goutte à goutte grâce au tuyau à air. Régler le débit avec le robinet. Ensuite il faut s’armer de patience. J’utilise un petit combiné de chauffage pour maintenir une température correcte dans le sceau. Une fois le sceau rempli au 3/4, attrapé les poissons avec une épuisette et placé-les dans l’aquarium de quarantaine. Attention, l’eau qui se trouve dans le sceau devra être jetée. Il ne faut jamais mettre l’eau du sac de transport dans un aquarium. Voici que débute votre phase de quarantaine. Il est conseillé de la faire durer au minimum 3 semaines, avec une préférence pour 4 semaines. Pendant tout ce temps, il faudra observer attentivement les poissons. Si une maladie se déclare, il faudra aviser afin d’y remédier. L’hygiène devra être irréprochable. Un siphonage régulier et journalier est nécessaire. Afin d’aider les poissons à s’acclimater, je leur donne de la nourriture vivante les trois premiers jours, pour ensuite les habituer au régime donné aux autres poissons. Après chaque repas, j’effectue un siphonage des déchets et reste de nourriture. J’en profite pour effectuer un changement d’eau. J’utilise l’eau du bac principal pour les préparer à la qualité physicochimique de l’eau. Cela évite par la suite de faire des manipulations supplémentaires pour acclimater les poissons au bac principal. Après cette phase de quarantaine, les poissons peuvent être pêchés pour rejoindre le bac d’ensemble tout en respectant les principes d’acclimatations qui sont beaucoup plus rapides, car l’eau possède les mêmes caractéristiques. Que faire en cas de maladie ? Pas de panique, il s’agit sûrement d’un stress du poisson. Pour l’aider à le surmonter, augmenter la température de l’eau de quelques degrés, touts devrait rentrer dans l’ordre. Attention à ne pas utiliser un médicament s’il n’y en a pas besoin. Vous risquez de faire plus de mal que de bien. Si selon les symptômes, le poisson est effectivement atteint d’une maladie, il faudra le traiter en conséquence. Ne pas surdoser et utiliser les médicaments appropriés. Votre aquarium de quarantaine deviendra alors un aquarium-hôpital. Il ne faudra pas oublier de désinfecter le bac une fois les poissons guéris et mis dans le bac d’ensemble. Pour conclure : · La mise en quarantaine n’est pas une obligation, mais elle est fortement recommandée. · Cela permet d’observer et d’acclimater le poisson · Évite d’apporter une maladie dans le bac d’ensemble. · Permets de soigner le poisson qui est isolé si une maladie se déclare · Il faut noter que l’aquarium de quarantaine peut aussi servir de bac-hôpital. La grande précaution à prendre, désinfecté l’aquarium et le matériel après chaque utilisation.
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Betta splendens Regan, 1910 Classe : Actinopterygii Ordre : Perciformes Famille : Osphronemidae Genre : Betta Espèce : splendens Nom commun : Combattant du Siam Répartition géographique : Thaïlande, Cambodge, Vietnam et Malaisie Taille : jusqu’à 7 cm pour les mâles, les femelles plus petites atteignent 5 cm Eau : PH : de 6 à 8 Température : de 24 à 30° Dureté : jusqu’à 25de GH Aquarium : nécessite un aquarium de 60 litres minimum pour sa maintenance. Poisson qui vit principalement dans la zone haute du bac. Prévoir un aquarium bien planté avec si possible des plantes de surface. Description : les mâles sont plus colorés que les femelles. Ils ont aussi des nageoires bien plus développées, surtout les sujets d’élevage. Il existe de nombreuses couleurs, bleu, rouge, blanc, noir, etc.. Sans compté les multitudes variation de couleurs suite aux mélanges des couleurs de base. Les combattants sont des poissons qui possèdent un labyrinthe, c’est un organe qui leur permet de respirer l’air à la surface de l’eau pour retirer tout l’oxygène nécessaire. Alimentation : poisson qui accepte toutes les nourritures, prévoir de la nourriture vivante, ou à défaut du congeler. Aime particulièrement les vers de vase ainsi que les artémias. Il mange facilement toute sorte de flocons et de granule Reproduction : pour reproduire le combattant, il faut un aquarium d’une cinquantaine de litres. L’eau devra être entre 26 et 27°C. Placer quelques plantes flottantes, mais surtout garder bien la cuve nue. La hauteur de l’eau devra être seulement de 15 cm. Cela permet au mâle de pouvoir récupérer facilement les œufs. Pas de diffuseur, et un courant du filtre resté au strict minimum. Placer le mâle dans le bac de reproduction. Le lendemain, placer la femelle. Mais il faut y aller avec prudence, prenait un isoloir, et mettez-y la femelle pendant quelques heures avant de la libérer dans le bac de reproduction. Cela permettra au mâle de faire connaissance tranquillement sans brusquer la femelle. Une fois lâchée, il faut bien surveiller le couple, si le mâle n’est pas trop agressif envers la femelle. Si c’est le vas, retirer la femelle avant qu’il n’y ait trop de dégâts. Peu de temps après, le mâle va se mettre à construire un nid de bulles. Pendant toute cette période, il va chasser la femelle de l’autre côté du bac. Ce n’est qu’une fois le nid terminé, qu’il ira faire la cour à la femelle en essayant de l’attirer sous le nid. Lorsque la femelle sera en position, il va enlacer la femelle en la retournant, il s’enroule autour d’elle. C’est à ce moment que la femelle lâchera les œufs qui seront automatiquement fécondés par le mâle. Les œufs vont alors tomber sur le fond de l’aquarium. Le mâle ira les récupérer avec sa bouche pour les cracher dans son nid. Il faut bien surveiller la phase de la ponte, car une fois finit, il est impératif de retirer la femelle du bac, ou le mâle risque de blesser gravement sa partenaire. Ce n’est qu’au bout de 2 à 3 jours que les alevins une fois le sac vitellin absorbé se mettrons à nager. De l’éclosion à la nage libre, les alevins tombe facilement du nid, et c’est le rôle du père de les récupérer pour les y replacer. Une fois que tous les alevins seront en nage libre, il faut retirer le mâle. Vous pouvez alors commencer à augmenter le niveau de l’eau, généralement, on le fait après 15 jours. Attention à bien garder la température de l’air identique à la température de l’eau. Le labyrinthe se forme vers 3 semaines, c’est une période cruciale dans la vie des jeunes combattants. Dès l’apparition des sexes, il faut bien sûr isoler chaque mâle pour éviter tout combat. Les jeunes combattants seront adultes vers l’âge de 6 mois. Comportement : les femelles peuvent être maintenues en groupe sans danger. Par contre, les mâles doivent impérativement être maintenus seuls dans le bac. Deux mâles ensemble se battent jusqu’à la mort, d’où leur nom de combattant. Ils sont pacifiques envers les autres poissons. Éviter de les placer avec des poissons qui aiment mordiller les nageoires, car ils sont fragiles et leur belle queue peut être vite effilochée.