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Alexandra-chevalfrison

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Tout ce qui a été posté par Alexandra-chevalfrison

  1. le goudron est antiseptique et assainit la corne ; après avoir traité le fond du problème, le goudron appliqué permet un pied plus sain
  2. tu sais sous quelle forme on l'achète ? le prix ? la dose journalière ? j'aurais bien tenté pour Wal qui m'abime sa crinière pour Lize, elle est suffisamment longue
  3. Le papier vert jaune (haut de gamme) pour un poulain issu d'une mère à papier vert jaune et d'un père à papier vert jaune Le papier marron (moyen de gamme) pour un poulain issu d'une mère à papier marron ou bleu et d'un père à papier vert et jaune (bijboek I) Le papier bleu (bas de gamme) pour un poulain issu d'une mère à papier bleu ou marron mais dont le père n'a pas d'autorisation de saillie ces documents viennent du site de l'afcf.
  4. voici l'extrait d'un livre que j'ai (Assouplissements du cheval, de guillaume henry, éditions crépin-leblond) ; je pense que ça pourra aider certains d'entre vous qui se posent des questions pour résoudre les problèmes d'équilibre du frison au galop Travail au galop Le travail au galop à juste qui est particulier, s’inscrit à travers trois étapes : L’affermissement du galop : le premier but à poursuivre dans la gymnastique du galop est son affermissement sur chacun des deux pieds, c’est à dire le maintien de l’ordre et du rythme des posés des membres, quelles que soient les sinuosités du parcours ; Le but en est la recherche de l’équilibre et de la régularité dans l’allure. Il s’effectue grâce au travail en longe, aux galops en extérieur, au travail sur des cercles pli externe pour donner du geste aux antérieurs et favoriser le travail du postérieur interne, la même chose sur des lignes droites si le cheval est en équilibre, et du travail au galop à faux : lignes brisées, puis demi cercles de vingt mètres et enfin des serpentines de trois boucles . Le redressement du galop : recherché en même temps que le ralentissement du galop, le redressement vise à rechercher la rectitude afin d’avoir un cheval droit dan sa ligne du dessus, ce qui lui apporte davantage de tonicité et de potentiel de poussée, ainsi qu’un meilleur équilibre. Il s’envisage grâce au travail sur des cercles, le replacement des épaules devant les hanches à chaque battue, le travail en épaule en avant, le galop à faux, le galop à faux placer contraire. Le ralentissement du galop vise à rechercher l’abaissement des hanches et à préparer au rassembler. Il s’envisage grâce à des départs rapprochés par prise d’équilibre et transitions au pas, au travail au galop à faux sur des courbes de plus en plus serrées, à des départs au galop à faux sur des cercles, au travail hanches en dedans. On dit qu’un cheval est à faux quand il tourne du coté opposé au pied sur lequel il galope. En règle générale, le travail au galop à faux est entreprise lorsque le cheval est suffisamment soumis et cadencé au galop à juste, et qu’il part sans hésitation sur le pied demandé.
  5. L’eau représente environ les 2/3 du poids d’un cheval adulte et un renouvellement quotidien de l’ordre de 1/10e du poids de l’animale est généralement nécessaire. Ce renouvellement dépend de nombreux facteurs. C’est ainsi que la quantité nécessaire augmente avec la consommation de matières sèches alors qu’elle diminue avec la consommation d ‘herbe. Les besoins peuvent être définis approximativement à raison de 2.5 à 5 litres d’eau par kilogramme de matières sèches. Ce rapport augmente notamment avec la teneur en cellulose ; ainsi, s’il faut, par exemple, pour un cheval au repos 3 litres par kilogramme de matières sèches, avec une alimentation foin et grains, il faudra près de 4 litres par kilogramme de matières sèches avec du foin uniquement, car la salivation plus abondante nécessite un apport d’eau supérieur. Par ailleurs, le travail fourni par l’animal influe sur sa sudation et donc sur son besoin d’eau qui augmente par rapport à ce qu’il était quand le cheval était au repos. Ainsi, la consommation d’eau journalière passe, par exemple de : 35 litres au repos à : - 60 litres pour un travail léger, - 75 litres pour un travail moyen, - 85 litres pour un travail intense. Enfin, les conditions climatiques (températures, humidité) agissent aussi sur la consommation. De plus, comme pour la nourriture, les caractères personnels et la race de l’animal influent sur sa sobriété. Ainsi les chevaux nordiques consomment généralement plus que les chevaux arable par exemple. Heureusement la soif est un mécanisme neurophysiologique qui ajuste avec précision la quantité d’eau ingérée aux besoins exacts de l’animal à condition qu’elle lui soit offerte.
  6. Concassage et aplatissage L’aplatissage et le concassage sont les opérations les plus courantes de transformation. Dans le concassage, les grains sont cassés en morceaux alors que dans l’aplatissage le grain bien qu’éclaté reste entier ; seule son enveloppe est rompue. Ce sont les grains tendres (comme l’avoine) qu sont plutôt aplatis (on dit aussi éclatés) alors que ce sont de préférence les grains durs (comme l’orge) qui sont concassés. Ces opérations facilitent l’attaque des sucs digestifs et pourraient même provoquer une amélioration de leur sécrétion. Leurs inconvénients sont mineurs ; l’aplatissage des grains provoque, dans les quelques heures qui suivent, une évaporation préjudiciable à leur qualité nutritive et, lors du concassage, il faut faire attention à ne pas avoir trop de farine résiduelle qui aurait les inconvénients de la poussière (toux), ni trop le pousser pour éviter d’arriver à une farine grossière qui risquerait de former, dans l’estomac, des patons parfaitement indigestes. Un grain aplati ou concassé se sert de préférence dans la journée où il a été préparé. Au cas où cette règle ne pourrait être respectée, la durée de conservation en sacs non étanches ne devra pas, de toute façon, dépasser un mois. Au moment des mesures, il ne faut pas oublier l’augmentation de volume due à l’une de ces transformations. A titre indicatif, rappelons que 1L d’avoine entière pèse 0,50 kg 1L d’avoine aplatie pèse 0,22 kg 1L d’avoine concassée pèse 0,19 kg
  7. L’orge C’est un des meilleurs aliments pour le cheval de selle. C’est d’ailleurs la base principale de l’alimentation du cheval en Orient. L’orge doit réunir les qualités suivantes : - comme l’avoine, être exempte de poussières, sèches et inodore ; - être pesante : la densité de l’orge est supérieure à 60 kg à l’hectolitre ; - ne pas être piquée par des insectes ce qui lui enlève sa partie farineuse ; - avoir une balle fine et brillante. L’orge est plus énergétique mais contient moins de cellulose que l’avoine. C’est pourquoi on la qualifie de nourriture lourde et elle doit être équilibrée avec un lest plus important. Sa valeur en protides est plus faible dans les variétés d’hiver (escourgeon) que dans les variétés de printemps. Elle est légèrement rafraîchissante pour le tube digestif et indiquée pour éviter la constipation. La farine d’orge est d’ailleurs employée à son égal du son dans certaines préparations. C’est pourquoi, si l’on est obligé de nourrir un cheval durant quelque temps avec, comme grain unique, de l’orge, il y aura risque de diarrhée. Dans ce cas on choisira du fourrage le plus sec possible pour l’accompagner dans la ration. L’orge remplace avantageusement l’avoine à raison de la moitié de la ration ou au moins du tiers, chaque fois que cela est possible. Cependant la dureté de sa balle rend souvent difficile sa digestion pour la plupart des chevaux. Aussi, est il impératif de l’aplatir, de la concasser ou de la détremper. On peut aussi la faire macérer une journée après concassage. On peut même, en hiver, par temps froid, en faire bouillir une partie. Si on utilise de l’orge germée, sa germination doit être attentivement surveillée pour éviter le développement des moisissures.
  8. Le blé Peu utilisé du fait de son coût d’achat, ce grain très dense (75 à 80 kg à l’hectolitre) est très riche, mais il gonfle dans l’estomac et peut provoquer des troubles gastriques s’il est distribué abondamment et pendant longtemps. Il risque plus que les autres céréales de former des pâtons dans le tube digestif en raison de sa richesse en gluten. De plus, il possède des propriétés histaminiques (risque d’érythème cutané et de fourbure). On s’attachera donc à fragmenter les apports et à fournir simultanément à ceux-ci un minimum d’aliments fibreux destinés à augmenter le volume du repas et à stimuler la mastication ainsi que l’insalivation (par exemple de la paille hachée). Ne pas dépasser 20 % de la ration de concentré et, si possible, le faire macérer une journée. Le blé peut très bien être servi germé.
  9. Le maïs Le maïs est utilisé depuis très longtemps aux USA et c'était l'aliment essentiel des chevaux de courses en Autriche au début du siècle. La qualité du maïs est essentiellement facteur du faible taux d'humidité du grain (ne pas dépasser 14 %) et du nombre de grains altérés de l'épi. La coloration jaune ou blanche n'a pas d'importance du moment que le grain est mur (le grain jaune est cependant plus riche en carotène). Les grains doivent être denses mais pas trop durs (densité de 78 kg à l'hectolitre). le grain étant très riche en glucides, les risques de fermentation en cas de stockage en forte humidité sont élevés. après la moisson, il est nécessaire de le laisser sécher légèrement et d'attendre que son taux d'humidité soit descendu en dessous de 14 % pour le stocker. étant donné le nombre de variétés existantes, l'analyse du maïs peut être très différente selon les cas. le maïs est, parmi les céréales utilisées pour le cheval, la plus énergétique et contient une part importante de matières grasses, mais par contre, peu de matières protidiques et minérales (surtout le maïs hybride). aussi, son rapport protides/glucides est plus faible que ceux de l'avoine et de l'orge et il est nécessaire de compléter la ration pour arriver à un équilibre satisfaisant. il n'y a alors aucune raison de craindre un excès d'embonpoint ou un manque de résistance. en général, en France, on limite sa consommation à 15 % de la ration bien qu'on puisse pousser jusqu'à 40 % pour l'engraissement. La croyance que le mais fait grossir ou échauffe est certainement due au fait qu’un litre de mais grains entiers a une valeur énergétique égale à celle de deux litres d’avoine grains entiers d’où l’embonpoint qui apparaîtrait en cas de remplacement litre pour litre. Il est très digeste, car il ne contient que très peu de fibres inertes et il peut remplacer sans inconvénient l’avoine pour moitié dans la ration. Le mais a un bon effet sur l’apparence des chevaux. On le donne, de préférence, l’hiver. Il est recommandé, lors de son introduction dans la ration, d’augmenter très progressivement son apport. Compter trois semaines pour atteindre la quantité préconisée. Parfois, certains chevaux non habitués le refusent le premier jour, mais s’y habituent rapidement et, comme les autres, l’apprécient particulièrement. Quoiqu’on puisse servir le mais nature, on le sert généralement éclaté, mais on ne doit pas en pousser trop loin l’écrasement, car il se formerait alors un gâteau de farine difficile à digérer et qui, ayant tendance à fermenter rapidement, exposerait le cheval à des coliques. On peut également le faire détremper dans de l’eau très chaude quelques heures avant sa consommation ou même le traiter à la vapeur, ce qui est sa meilleure préparation. Le mais en épis est mieux équilibré puisqu’il comporte son propre lest, demande à être davantage mastiqué par l’animal et est consommé plus lentement. Par ailleurs, il se conserve mieux sous cette forme. Seuls des chevaux délicats ou à dentition défectueuse seraient incapables de digérer correctement le mais en épis. Les feuilles de mais peuvent aussi fournir un complément de fourrage vert. Les panaches doivent être retirés (risque de troubles, néphrites).
  10. une UFC : unité fourragère cheval ; cela correspond à l'apport d'éngergie nette d'un kg d'orge brute. cette unité permet d'évaluer les apports utiles en énergie des différents aliments comparativement à l'unité "orge". orge brute : c'est de l'orge en grain entier, après séchage, à 14 % d'humidité (ce qui correspond à 86 % de matière sèche). matière sèche : MS ; c'est la quantité que représente un aliment (céréales, fibres) quand on en a extrait l'eau qu'il contenait. énergie nette : c'est l'énergie réellement disponible pour assurer l'entretien et le travail de notre cheval (ou la lactation, la gestation d'une poulinière, voire la croissance d'un poulain). pour info : les vitamines garanties dans un produit sont les vitamines de synthèse qui lui sont ajoutées, et se surajoutent à celles naturellement apportées par les matières premières (orge, avoine, etc...). sur l'étiquetage d'un produit, c'est la quantité minimum de vitamines apportées qui est mentionnée.
  11. Trempage et macération Le trempage préalable des grains dans l’eau (environ une heure) facilite la mastication, leur déglutition et évite les poussières. Les grains sont égouttés avant d’être servis. Si le trempage atteint ou dépasse la journée, il y a alors macération. Les grains ainsi traités sont plus digeste mais, tout en étant rafraîchissant, deviennent légèrement émollients et on peut penser que les chevaux risquent de devenir un peu mous si cette préparation est habituelle. Les grains macérés sont plutôt prescrits pour les chevaux aux intestins fatigués ou aux sucs digestifs insuffisamment actifs. Germination Pour germer, le grain a besoin d’eau, de chaleur et d’air. Il faut, en général, un jour de trempage des grains (dans l’eau) et trois à cinq jours de germination avant que les grains soient à point, suivant la température extérieur qui doit être au minimum de 15°c. Un grain est germé à point quand le germe atteint deux à trois fois la longueur du grain ; après ce temps, le germe commence à utiliser les matières nutritives du grain et la valeur nutritive totale diminue. Le grain germé est facile à mastiquer et à digérer. La germination lui fait perdre une partie des protides, mais transforme l’amidon (principal composant des grains secs) et le sensibilise à l’attaque des enzymes digestives. Le grain germé est aussi plus riche en vitamines que le grain sec. C’est pour ces raisons que la germination a été vantée dans le passé, car l’on ne pouvait utiliser alors de complément vitaminé dans la ration. Aujourd’hui, l’existence de ce type de complément donne à la germination une importance moindre pour les soins des chevaux en basse condition, mais n’enlève rien quant à ses qualités (à mettre cependant en concurrence avec la manutention complexe de cette préparation). De plus, l’apport modéré et régulier de grains germés est un excellent moyen de réaliser l’équivalent d’un apport de vert hygiénique sans en avoir les inconvénients (parasites). Pour les chevaux, on utilise principalement l’avoine, l’orge et quelques fois le blé germés. Ceux-ci doivent être servis dans les dix-huit heures qui suivent leur sortir du germoir et ne pas être laissés à la lumière (destruction des vitamines E). On donne de 1 à 3 kg par jour selon la saison ; le maximum en hiver, quand il n’y a plus de pâture disponible. Mais attention, un excès provoquerait une débâcle intestinale. A titre indicatif : 1L d’avoine donne 2,40 litres de grain germé 1L d’orge donne 2,30 litres de grain germé 1L de blé donne 1,80 litre de grains germés 1 L de maïs donne 1,50 litre de grain germé l’eau utilisée lors de la macération peut être récupérée (comme celle d’ailleurs ayant servi à une cuisson) soit directement pour l’abreuvement en buvée, soit pour l’humectage du son. Cette eau contient en effet des éléments nutritifs non négligeables.
  12. Le cheval sauvage se nourrit exclusivement d’herbe, mais le cheval domestique ne possède souvent plus d’assez grands espaces, ni d’assez de temps pour le faire ; car un cheval qui se nourrit exclusivement d’herbe doit en consommer une grande quantité et y passer beaucoup de temps, ce qui est incompatible avec un travail. Cependant, le pâturage peut encore participer en partie à la ration alimentaire. L’herbe est très riche en vitamine, en minéraux, mais de faible valeur nutritive quoique très digeste et renferme les acides aminés indispensables à la croissance et à l’entretien de l’animal. L’herbe jeune n’est pas la plus nourrissante, elle ne le devient vraiment qu’à partir de la formation de boutons floraux, soit de 6 à 8 semaines de pousse pour environ 15 cm de haut. En vieillissant, elle reperd ensuite progressivement sa valeur nutritive. Ainsi, en France, de la fin septembre jusqu’au début avril, l’herbe devient non seulement de plus en plus rare, mais est de moins en moins nutritive. Elle devient également moins appétissante. C’est pourquoi un cheval qui accepte de brouter de 8 à 10 kg / 100 kg de poids vif au moment de la floraison, n’acceptera plus que 5 à 6 kg/100 kg de poids vif au moment de l’épiaison. Mettre un cheval au pré a un effet salutaire sur sa santé. La vie en plein air procure au cheval une détente physique et psychique. Mais son alimentation est, en général, inégale et difficile à contrôler et il est nécessaire de donner assez libéralement un complément adapté, si le cheval veut être maintenu en condition de travail , et de veiller à un bon abreuvement. Le cheval habitué à l’écurie ne doit être « mis au vert » que progressivement et son retour à l’alimentation sèche devra se faire encore plus progressivement. L’envoi d’un animal au pré est contre-indiqué dans le cas de boiteries intenses. Si l’animal doit rester un certain temps sans travailler, il sera possible de le déferrer et de parer les pieds assez court. Les clous rouillent rapidement dans l’herbe humide et les fers de détachent plus facilement, d’où la possibilité d’accidents. De plus, bien veillez à ce que le cheval n’attrape pas froid. Pour ce faire qu’il dispose d’un abri en cas de vent et qu’il n’ait pas les poils rasés en cas de froid ou de pluie.
  13. Le foin est le produit de la coupe et du séchage de plantes naturelles ou cultivées. Il fournit l’essentiel du lest digestif pour les chevaux qui ne sont pas au pâturage car il contient des éléments fibreux qui le font digérer lentement et son volume important permet de régulariser le transit des autres aliments dans les intestins. Le foin est normalement indispensable pour équilibrer la ration de grains (à moins d’être remplacé par de l’herbe évidemment). On en donne de 0.5 à 1.5 kg / 100 kg de poids vif. La ration de foin est un peu plus importante en hiver qu’en été ; le foin naturel peut aussi être laissé à la libre disposition des animaux en toutes saisons, ce qui ne peut pas être le cas pour un foin artificiel trop riche. On peut utilement asperger le foin avec de l’eau salée et minéralisée pour faire consommer du sel au cheval ; le foin ayant un taux élevé en potassium, on a, en effet, intérêt à l’équilibrer en sodium pour qu’il soit correctement digéré. Le salage du foin est d’ailleurs souvent effectué lors de l’engrangement par saupoudrage ce qui, d’une manière annexe, en améliore la conservation. Le hachage du fourrage ne présente pas de gros intérêts sauf s’il doit être mélangé à d’autres denrées. Il est vrai que l’on diminue quelque peu les pertes énergétiques mais le travail supplémentaire occasionné par le hachage n’est pas compensé par l’économie ainsi réalisée, sauf cas exceptionnels. Le foin peut provenir de prairies naturelles ou artificielles. Le foin naturel est pratiquement la nourriture que la nature avait prévu pour le cheval ; c’est donc un aliment complet, car composé d’une grande variété de plantes (la plupart de la famille des graminées). Les foins artificiels (généralement constitués par une seule légumineuse) ne jouissent pas de cet avantage. Ils doivent être associés dans la ration à d’autres aliments. Les foins de légumineuses sont plus riches en protides que le foin naturel. Ils sont également plus digestes et mieux consommés, mais ils sont plus sensibles à l’effeuillage et aux moisissures et ont un léger effet laxatif, surtout si la légumineuse a été coupée jeune. Un mélange moitié foin de légumineuse, moitié foin de graminées est souvent préféré, car il a un meilleur rapport phosphocalcique et n’est pas d’une richesse excessive. Quant aux foins mêlés, ce sont des foins artificiels comportant plusieurs plantes (légumineuses et graminées) à l’ensemencement.
  14. voici un site, qui vous explique des tas de choses sur la digestion (les 3 phases) ainsi que les calculs de ration, les valeurs nutritives.... à consommer sans modération http://www.nutridiff.com/ration.html
  15. Le rôle des vitamines dans l’alimentation est très complexe et incomplètement expliqué jusqu’à présent. Elles servent de catalyseurs à de nombreuses réactions de la chimie digestive ; c’est un pourquoi, malgré leurs quantités infiniment faibles, elles sont indispensables et que les carences vitaminiques entraînent de grave troubles organiques. On distingue les vitamines solubles dans l’eau (C et famille B) et les vitamines solubles dans les lipides (A, D, E, K). La plupart de ces vitamines sont élaborées en quantité suffisante dans l’organisme du cheval ou bien fournies par les éléments de sa ration normale. Le travail augmente le besoin en vitamines. Les vitamines liposolubles peuvent être stockées par l’organisme (un excès est donc possible et entraînerait de regrettables symptômes). Au contraire les vitamines hydrosolubles ne sont pas stockables et doivent obligatoirement être, chaque jour, fournies ou synthétisées par l’organisme ; leurs excédents éventuels sont éliminés par les urines, et un excès à moins d’être énorme (cas du doping) n’a pas de conséquences. L’apport de vitamines liposolubles (A, D, E, K) se trouve principalement dans le vert (pâturage, grains germés), plus le fourrage est vert, moins la chlorophylle a été détruite et aussi parallèlement la provitamine A, et ce n’est qu’en cas de ration sèche donnée pendant longtemps qu’une supplémentation s’avère nécessaire. En cas de supplémentation vitaminique, ne jamais dépasser les doses maximales prescrites par le fournisseur qui les a déjà largement calculées. Ne pas se laisser influencer par une publicité tapageuse et se rappeler que les suppléments sont souvent inutiles, si la ration est bien équilibrée, et surtout trop chers. voici un site où toutes les vitamines sont reprises http://www.galopin-fr.net/alim/vitahydro.htm#b
  16. Le sucre C’est l’élément énergétique par excellence. Il est très rapidement digéré, ne procure aucune charge intestinale et son assimilation est quasi immédiate. Un muscle qui se contracte consomme presque quarante fois plus de glucides qu’à l’état de repos. C’est pourquoi cet aliment permet d’améliorer le rendement et la quantité du travail musculaire. On peut donner le sucre dissous dans l’eau ou mélangé à tout autre aliment. A haute dose, il perturbe le métabolisme énergétique ; aussi ne faut il quand même pas dépasser 0,5 kg / 100 kg de poids vif (2,5 kg pour un cheval de 500 kg). Pour un cheval qui travaille, on peut donner de 300 à 800 g de sucre cristallisé par jour en le mélangeant aux grains ou en le dissolvant dans l’eau de boisson. A cette dose l’appétit est stimulé et on évite un surdosage en grains.
  17. Le granulé peut être appétissant. En revanche, le floconné, plus flatteur à l’œil, se rapproche du grain traditionnel. On sait très bien que le cheval est très friand de grains d’avoine (un peu trempés) ou d’orge (bien trempés). Le floconné permet de réduire la quantité du volume donné, du fait de l’augmentation de sa digestibilité. Même si votre cheval a des problèmes intestinaux, le floconné est extrêmement digeste, parce que le grain est déjà précuit, donc prédigéré,. Lorsque le grain floconné arrive dans les boyaux, il est beaucoup plus assimilable car bien digéré par les enzymes intestinales, les sucs gastriques, pancréatiques, donc très digestibles. Pour schématiser, l’aliment floconné est à mi-chemin entre le granulé et le grain traditionnel. C’est la raison pour laquelle on considère le floconné comme la Rolls de l’aliment pour chevaux, quelle que soit la marque. Pourquoi le floconné est il plus énergétique ? dans un kilo d’orge, on trouve en moyenne 550 g d’amidon. Le fait de floconner ces 550g va accroître leur digestibilité d’environ 20 %, ce qui fait que l’orge floconnée a une valeur énergétique beaucoup plus important que l’orge qui ne l’est pas. L’amidon de céréales, c’est le carburant du cheval. C’est une molécule très compliquée et le cheval n’a pas les enzymes (suc ou bouillon désagrégeant les molécules) capables de digérer cet amidon tel quel. Donc tous les procédés capables de casser cette molécule pour la rendre plus facilement digestible sont les bienvenues. Plus c’est cuit, plus c’est digeste ! Article extrait de Cheval Pratique. Avec la participation des docteurs Fabry et Sautel.
  18. Recettes de mashes La préparation générale d’un mash est la suivante : dans un seau : On dispose l’avoine, ou tout autre grain d’abord puis le foin et la paille hachée. On verse l’eau bouillante préalablement additionnée des sels et du sucre. On ajoute, selon la recette, son, farine et les graines de lin (ces grains utilisées dans les mashes sont bouillies durant deux à 3 h pour atteindre un état de gelée avant leur mélange aux autres ingrédients ; leur usage, mouillées à froid, est formellement déconseillée). On recouvre d ‘un couvercle. Après pénétration de l’eau, on diminue éventuellement le surplus d’eau. On brasse avant de servir la préparation refroidie. On sert dans les 24 h. Recette n°1 : Cuire 30 g de graines de lin et les disposer dans un seau avec 250 g de paille hachée, 200 g de foin haché, 500 g d’avoine concassée et recouvrir de 2 L d’eau bouillante additionnée de 10 g de sel. Disposer au-dessus 160 g de son et 80 g de farine d’orge et recouvrir d’un couvercle. Lorsque la préparation est froide, brasser. Recette n°2 : Mélanger 3 l d’orge, 2 l de son, une cuillère à soupe de sel et 4 L d’eau bouillante. Laisser lever. Saupoudrer de graines de lin. Servir après refroidissement (environ 3 h récipient ouvert). Recette n°3 : Cuire 1 kg d’avoine et une poignée de graines de lin, dans 5 l d’eau pendant 3 h, additionnée de 15 g de bicarbonate de soude et d’une cuillère à soupe de sel. En fin de cuisson, ajouter0,25 kg de son en remuant. Remuer de temps en temps jusqu’à complet refroidissement. Laisser reposer et servir. Recette n°4 : Cuire de 1 à 1,5 kg d’avoine et 0,5 kg de graines de lin dans 6 l d’eau pendant 3h. en fin de cuisson, ajouter 2 l de son et 30 g de sel. Remuer et laissez refroidir. Recette n°5 : Mélanger 2 l d’avoine concassée, 4 l de son, 0,6 l de farine d’orge, 0,6 l de graines de lin, 400 g de paille et de foins hachés, d’une cuillère à soupe de bicarbonate de soude, une de sulfate de soude et une de sucre. Recette n°6 : mash sec Mélanger 1 l d’avoine, une poignée de graines de lin, une poignée de paille mélassée et suffisamment de son humide pour avoir une bonne consistance. Recette n°7 : mash sec Mélanger 2 à 3 l d’avoine, 2 à 2 l de foin haché, 1 l de son, une poignée de sel, ¼ de l de graines de lin (précédemment bouillies). Recette n°8 : mash sec Mélanger à 2 l d’avoine, ½ l de son humide et ¼ de l de graines de lin que l’on a fait bouillir au préalable. Recette n°9 : mash à froid Brasser 200 g de paille hachée, 200 g de foin haché, 160 g de son, 80 g de farine d’orge dans 2 l d’eau froide additionnée de 10 g de sel. Laisser macérer 6 heures avant de servir. Recette n°10 : barbotage laxatif Verser un 1 d’eau tiède additionnée de 200 g de sulfate de soude sur 3 l de son. Recette n°11 : thé de foin Le thé de foin peut se servir froid tel quel, mais il sert la plupart du temps à préparer des barbotages qu’il améliore. Dans un récipient, mettre du bon foin odoriférant à raison d’une poignée par litre d’eau. Verser l’eau bouillante, éventuellement additionnée de 3 cuillerées de charbon végétal en poudre par litre et sucre à volonté. Laisser macérer et récupérer l’eau infusée après 12 h. Vous pouvez ajouter vos recettes à la suite encore quelques unes que j'ai trouvées : Les recettes de mash ne manquent pas. Ingrédients essentiels : * du son de blé, * de l'avoine, * de la graine de lin, * du sel de mer, * de la paille hachée, * du foin haché. Les proportions n'ont rien de vraiment établi. Elles varient au gré des recettes. Ce qui est important, c'est que les céréales, mais surtout le lin, soient bien cuits. Le mash se sert tiède. Il peut être distribué une à deux fois par semaine. Pour l'appétence, on peut y rajouter des pommes ou des carottes, rapées ou tranchées. Quelques idées : * 1kg de son, * 1/2 kg d’avoine, * 1 kg de pommes, * 200 g de graines de lin, * 50 g de sel. * 1 kg de son, * 1 kg de flocons d’avoine, * 200 g de graines de tournesol, * 200 g de graines de lin, * 200 g d’herbes (menthe, sauge, camomille...). * 2 l d'eau, * 30 g de graines de lin, * 250 g de paille, * 250 g de foin, * 500 g d’avoine concassée, * 10 g de sel, * 160 g de son, * 80 g de farine d'orge. N.B. Attention : le mash ne se conserve pas.
  19. voici un site que j'ai trouvé pour vous donner qq renseignements sur la nourriture du cheval http://www.le-site-cheval.com/alimentation/theorie_alimentation.html
  20. Les sons Les sons sont constitués par les enveloppes moulues plus ou moins finement de différents grains. Le son de tous les grains peut être employé mais c’est le son de blé qui est le meilleur et pratiquement c’est le seul qu’on trouve sur le marché. La mouture du grain de blé donne diverses variétés de sons dont la densité augmente avec la finesse, de 21 kg à l’hectolitre pour le gros sons jusqu’à 32 kg pour le son très fin. Le mélange des divers sons obtenus pèse environ 25 kg à l’hectolitre. Le son moderne est plus pauvre en farine résiduelle qu’avant, à cause des techniques modernes de mouture du blé. Le gros son a néanmoins gardé une bonne valeur nutritive. Le son est moins riche en protides, matières grasses et minérales que le grain dont il provient. Il comporte un fort taux de cellulose. Il est rafraîchissant et légèrement laxatif, a un bon pouvoir d’absorption de l’eau (il absorbe son poids) et facilite le transit intestinal. Son pouvoir d’absorption de l’eau et sa grande surface relative le rendent sensible aux rancissement et au développement des moisissures. Aussi faut il utiliser du son frais et bien conservé qui ne représente pas de grumeaux, qui ne sent pas (odeur aigre ou fétide), de couleur claire (noircit à la lumière) et non parasité. Le stockage doit être fait au sec en tas peu volumineux. On a intérêt à utiliser cet aliment lorsque les chevaux mangent trop rapidement. Le servir de préférence au dernier repas. Il est très apprécié des chevaux et sert dans la préparation de presque tous les mashes des chevaux ayant à consommer un maximum de concentrés dans leur ration, à cause de ses propriétés digestives. En petite quantité, il favorise l’élimination et le transit intestinal, car le son de blé activerait les sécrétions gastriques et biliaires. Ne jamais le servir sec car il peut provoquer une obstruction de l’œsophage en formant une boulette (même mélangé avec de l’avoine ou des carottes). L’humidité, de plus, évite les surcharges gastriques. On doit donc le servir légèrement humide (son frisé) ou sous forme de barbotages. Il se sert également mouillé en mélange avec des grains (10 % environ de volume, ne pas dépasser trop cette proportion car, en trop grande quantité, il a tendance à entraîner des grains entiers dans le crottin). On le mélange aussi (toujours humide) à du foin haché. Le son de blé apporte du fer et est très riche en phosphore par rapport au calcium qu’il contient. Il est donc plutôt déminéralisant ; il peut être complété, si son usage est fréquent, avec du carbonate de calcium. Le maximum préconisé théoriquement pour cette raison, est de 4 kg par jour, mais, en fait, le son étant comme nous l’avons dit également laxatif à cause des sels de magnésie qu’il contient, mieux ne vaut pas dépasser 1,5 kg par jour. Et si la ration en comporte tous les jours, ne pas dépasser 200 g pour éviter une maladie intestinale : l’entérite. Le son de blé n’est pas recommandé pour les chevaux sujets aux coliques. Le son de riz, par contre, est utilisé dans la lutte contre les diarrhées rebelles. complément : Son de blé Le son de blé est l’écorce du grain de blé qui reste après que le grain ait été retiré. Les amidons en sont principalement utilisés pour l’industrie alimentaire et le grain de blé est surtout utilisé pour les aliments pour chevaux.Le son de blé contient plus de protéines que que le grain (16%), mais la qualité des protéines est très moyenne. La teneur en amidons est faible et la teneur en fibres est élevée, c’est pourquoi le son de blé peut être utilisé en toute sécurité chez le cheval. Le son de blé, tout comme les céréales, contient peu de minéraux et le rapport calcium phosphore n’est pas bon. Le son de blé a un effet laxatif. "Si votre cheval a la diarrhée, il faut éviter de donner du son."
  21. tu peux appliquer de la liqueur de vilatte avec des cotons, pour laisser le produit sur la pourriture ; et si ce n'est pas trop avancé, tu y appliques du goudron (moi j'utilise le spray, mais tu trouves cela en pot à appliquer au pinceau), uniquement sur les fourchettes ; perso j'utilise aussi de la javel diluée les quelques fois où ça arrive.... quel est son mode d'hébergement ? boxe, pature... ?
  22. bin pour ton histoire de taille de mors, le 125 = 125 mm (12,5 cm) et 135 = 135 mm (13,5 cm), soit un centimètre de différence.... si tu utilises un 135, et que tu penses que le 125 soit un chouya trop petit, ajoutes des rondelles au 135 ! pour lize c'est du 125
  23. le 2, c'est un cheval qui met les oreilles en arrière, le reste sais pas....
  24. disons qu'en dose, il ne faut pas dépasser 1 L de son (après ça inflamme les intestins), donc 1/2 L me parait bien (me suis plantée, le son est léger et je voulais parler en litre et pas en kgs je change d'ailleurs sur mon post précédent ) ça ne coute pas très cher et ça s'achète en coopérative (où on achète les céréales) ; ici j'achète ça par sac de 50 kg (et on va longtemps !) et je sais pas, je voudrais pas dire de bétise, mais ça me coute 10 ou 12 euros.... (comme on va longtemps, me rappelle plus trop )
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