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  1. Berlin - Après avoir condamné ses réacteurs nucléaires, l'Allemagne s'interroge sur la place de ses centrales au charbon, première source d'électricité et grosses pollueuses, dont l'arrêt est pourtant loin de faire l'unanimité. Le gouvernement s'écharpe sur la question. La ministre de l'Environnement fait valoir que si la part du charbon ne diminue pas, l'Allemagne, volontiers pionnière en matière de protection du climat, va manquer son objectif de réduction d'émissions de CO2 à l'horizon 2020 (-40% par rapport à 1990). Son confrère à l'Economie lui oppose des considérations de sécurité d'approvisionnement, de coût et d'emploi. "On ne peut pas sortir simultanément du nucléaire et du charbon, argumente ainsi ce dernier", Sigmar Gabriel. L'Allemagne a décidé d'arrêter d'ici 2022 tous ses réacteurs nucléaires, et à l'horizon 2050 les énergies renouvelables doivent représenter 80% de l'électricité consommée. Mais pendant cette transition énergétique, le charbon, qui pèse pour 46% dans la production de courant, conserve un rôle prépondérant. La faiblesse du prix de cette matière première - concurrence du gaz de schiste américain oblige - et l'inefficacité du système européen d'échange de droits à polluer font de la génération au charbon une affaire lucrative. Mais de plus en plus de voix s'élèvent qui réclament un arrêt des réacteurs les plus polluants - notamment ceux marchant au lignite. Les Verts, privés de leur croisade anti-nucléaire, sont à la pointe du combat, secondés par nombre d'associations de protection de l'environnement et instituts de recherche. Mercredi, l'un d'eux, le DIW berlinois, a présenté plusieurs scénarios de fermeture de réacteurs au charbon - entre 21 et 46 selon le modèle retenu -, qui permettraient à l'Allemagne de remplir ses engagements envers le climat. "Nous avons des surcapacités, ce serait le bon moment", a argumenté Claudia Kemfert, chercheuse du DIW en charge de l'étude. Ce serait faire d'une pierre deux coups, estimait Ralf Fücks, directeur de la fondation Heinrich-Böll, proche des Verts et mandataire de l'étude. Soustraire des capacités ferait grimper les prix sur le marché de gros, pour le moment au plus bas. Cela permettrait aux centrales à gaz, dont un certain nombre ont été mises en sommeil car trop peu rentables, de revenir dans la course. Les bénéfices en berne des énergéticiens, RWE et EON en tête, repartiraient à la hausse, le tout en minimisant la pollution, selon le modèle. A l'heure actuelle, la filière charbon emploie quelque 50.000 personnes en Allemagne. Mais les partisans d'un arrêt des réacteurs balaient l'argument emploi du revers de la main. Globalement l'effet sur l'emploi sera positif, juge ainsi M. Fücks, il s'agit de substitution, pas de faire baisser la production. Près de la frontière polonaise, dans une région où le groupe public suédois Vattenfall est le plus gros employeur avec l'exploitation du lignite et trois centrales électriques, cette logique à l'échelle allemande n'a pas beaucoup d'adeptes. L'inquiétude y est double: au débat général sur le charbon s'ajoutent les velléités de Vattenfall de vendre ses actifs dans la région. A l'autre bout du pays, dans la Ruhr qui marche à la houille, les résistances sont fortes aussi. Il y aura encore des centrales au charbon dans les prochaines décennies en Rhénanie du Nord-Westphalie, assure la chef de gouvernement du Land, Hannelore Kraft. Les industries fortement consommatrices d'énergie s'inquiètent pour leur part du prix du courant en hausse, synonyme de baisse de compétitivité sur les marchés mondiaux. Reflet de ces tiraillements, la contribution du secteur électrique au plan d'action du gouvernement pour faire baisser les émissions de CO2, présenté la semaine dernière, est encore assortie d'un gros point d'interrogation. Le document doit être examiné en conseil des ministres le 3 décembre. Beaucoup de choses seront éclaircies d'ici là, a assuré mercredi une porte-parole de M. Gabriel. Romandie 20/11/2014
  2. Le Fonds vert de l'ONU, chargé d'aider les pays en développement à lutter contre le réchauffement climatique, a levé 9,3 milliards de dollars, a annoncé jeudi le ministre allemand au Développement. Il s'exprimait à l'issue d'une réunion de pays donateurs à Berlin. "C'est un jour historique" et "extrêmement important", s'est réjouie Hela Cheikhrouhou, la directrice du Fonds, lors d'une conférence de presse. Le Fonds vise la levée de 10 milliards de dollars d'ici la fin de l'année. "Le changement climatique est un problème fondamental pour la survie de l'humanité", a insisté le ministre allemand, Gerd Müller. La conférence de Berlin est le signe "que la communauté internationale est rassemblée" pour lutter contre ce problème, a-t-il ajouté. Des représentants de trente-deux pays s'étaient donné rendez-vous mercredi et jeudi à Berlin pour formaliser leurs contributions. Ils ont ainsi doté d'un budget pour les quatre prochaines années ce mécanisme financier officiellement créé en 2010 par les accords de Cancun, mais longtemps privé de moyens. L'objectif du Fonds est d'aider les pays les plus exposés au réchauffement climatique en soutenant des projets "verts" concrets, contribuant par exemple à diminuer les émissions de gaz à effets de serre ou à faire reculer la déforestation. La Conférence de Berlin était la première réunion formelle des donateurs du Fonds vert. Elle s'est tenue quelques jours avant la conférence sur le climat de l'ONU, début décembre à Lima, et un an avant celle, décisive, de Paris en 2015 où un accord mondial sur le climat doit voir le jour. Romandie 20/11/2014
  3. Malgré les récents revers, la Suisse devrait poursuivre ses recherches dans le domaine de la géothermie, estime le Centre d'évaluation des choix technologiques TA-Swiss. Même si elle n'est pas exempte de risques, la production de courant par cette technologie est écologique, stable et économiquement intéressante. Ces dernières années, les grands projets géothermiques ont plutôt connu des revers en Suisse. A St-Gall, des séismes avaient entraîné l'arrêt des travaux. Bâle avait stoppé tout forage suite à un séisme de force 3,4 survenu en 2006. Selon TA-Swiss, la Suisse ne devrait pas abandonner trop vite cette technique. Elle devrait plutôt acquérir plus d'expérience dans la construction et l'exploitation de sites géothermiques, selon l'étude que les experts ont présentée aux médias à Berne. Avec sa nouvelle politique énergétique, la Suisse doit développer les énergies renouvelables pour la production d'électricité, constate TA-Swiss. L'Office fédéral de l'énergie (OFEN) estime que la géothermie profonde pourrait fournir quatre à cinq térawattheures (TWh) par an à la Suisse à l'horizon 2050. Les besoins en énergie du pays sont estimés à 60 TWh par an d'ici au milieu du siècle. L'attrait de la géothermie réside dans la disponibilité inépuisable de ses ressources, dans les émissions de CO2 relativement faibles et dans le fait qu'elle offre une source d'énergie disponible à toute heure, écrivent les experts. Ils estiment les coûts de production à 35 centimes par kilowattheures. Une éventuelle vente de la chaleur dégagée permettrait de faire baisser le prix à 18 cts/kWh. La géothermie serait dès lors concurrentielle avec les énergies solaire et éolienne. Et contrairement à ces autres sources d'énergie naturelle, la géothermie permet de produire du courant de façon continue. Restent les risques de secousses sismiques, que l'on ne peut exclure complètement. De plus, les forages à grande profondeur à travers une roche dure sont coûteux, laborieux et complexes sur le plan technologique. En raison de la méconnaissance du sous-sol suisse, il est difficile d'estimer les ressources potentielles. Les projets de géothermie profonde recèlent pour l'instant un risque financier notable, reconnaissent les auteurs de l'étude. Romandie 20/11/2014
  4. Paris - Les logements collectifs vont bénéficier d'une dérogation de trois ans supplémentaires, soit jusqu'au 1er janvier 2018, avant de devoir se conformer aux exigences de la règlementation thermique 2012, a annoncé jeudi le Premier ministre. J'ai entendu vos remarques concernant la consommation maximale d'énergie des nouveaux bâtiments d'habitation collectifs, a lancé Manuel Valls à un parterre d'entrepreneurs du bâtiment, réunis pour le 3e sommet de la construction. "Je vous annonce donc aujourd'hui que la période dérogatoire (...) est prolongée jusqu'au 1er janvier 2018", a-t-il précisé, lors d'un discours de clôture de l'évènement, organisé par la Fédération française du bâtiment (FFB). Depuis le 1er janvier 2013, tous les bâtiments neufs à usage d'habitation doivent avoir une consommation maximale d'énergie de 50 kilowattheures par mètre carré et par an, aux termes de la RT 2012, qui a fixé les nouvelles exigences de performance énergétique. Mais les logements collectifs bénéficiaient d'une dérogation provisoire, avec une consommation maximale de 57,5 kilowattheures par mètre carré et par an, jusqu'au 1er janvier 2015, qui sera donc prolongée de trois ans. La RT 2012, qui vise à diviser par trois la consommation d'énergie des logements neufs, est une mesure phare du Grenelle de l'environnement. Romandie 20/11/2014
  5. Londres (awp/afp) - Le groupe de chimie basé à Rolle Ineos va investir 640 millions de livres (près de 800 millions d'euros) dans le gaz de schiste au Royaume-Uni, a annoncé jeudi le gouvernement britannique. "Ravi d'accueillir l'investissement de 640 millions de livres d'Ineos dans le gaz de schiste au Royaume-Uni. Une solide avancée pour cette importante source nationale d'énergie", a annoncé sur Twitter Matthew Hancock, secrétaire d'État aux Entreprises et à l'Énergie. Le gouvernement du Premier ministre conservateur David Cameron fait tout pour encourager l'exploitation du gaz de schiste dans le pays afin de disposer d'une source d'énergie bon marché, à l'image de ce qui se passe aux États-Unis. Ineos avait déjà annoncé son intention de se lancer dans l'exploration concernant cette énergie non conventionnelle au Royaume-Uni pour alimenter son complexe de raffinerie et de pétrochimie de Grangemouth en Écosse. Des groupes environnementaux ont en revanche fait part de leur inquiétude face à la perspective de l'utilisation de la fracturation hydraulique. Cette technique consiste à créer des fissures souterraines en injectant un mélange d'eau, de sable et de produits chimiques à haute pression pour libérer les hydrocarbures. Romandie 20/11/2014
  6. Londres (awp/afp) - Le géant pétrolier anglo-néerlandais Shell a annoncé jeudi avoir vendu la part de 30% qu'il détenait dans le projet pétrolier nigérian OLM24 à la société nigériane Newcross pour 600 millions de dollars. Shell a précisé que les filiales nigérianes du français Total (qui possédait 10% du champ) et de l'italien ENI (5%) avait aussi cédé leur part à Newcross, pour un montant non précisé. Cette transaction effectuée, le projet appartient à 55% à la compagnie d'Etat Nigerian National Petroleum et à 45% à Newcross. Les trois groupes européens ont vendu leur participation dans Oil Mining Lease 24 (OML24), un projet qui s'étend sur 430 kilomètres carrés dans la partie orientale du Delta du Niger et comprend les champs pétroliers d'Awoba, Awoba nord-ouest et Ekulama, ainsi que des installations pétrolières et gazières. Quelque 13'000 barils équivalent pétrole ont été produit chaque jour en moyenne dans cette zone au premier semestre, a rappelé Shell dans un communiqué. Shell a expliqué avoir vendu sa part dans le cadre d'une révision de son activité dans ce pays et "en lien avec la volonté du gouvernement du Nigeria de développer des compagnies nigérianes pour la production du pétrole et du gaz". Le groupe anglo-néerlandais, présent sur place depuis plus d'un demi-siècle, a néanmoins souligné qu'il souhaitait y rester actif "sur le long terme". La semaine dernière, il a reconnu que la pollution causée par deux fuites de pétrole en 2008 au Nigeria avait été plus importante que prévu mais sans donner de nouveaux chiffres. Un procès doit se tenir en mai 2015 devant la Haute Cour de Londres après une action en justice intentée au Royaume-Uni par 15'000 habitants de la communauté de Bodo, au sud du Nigeria, qui réclament des indemnisations à Shell. Romandie 20/11/2014
  7. Paris - L'UFC-Que Choisir va réitérer cette année son opération d'abonnement groupé au gaz naturel dans le but de proposer aux consommateurs une offre moins chère d'au moins 12% par rapport aux tarifs réglementés de GDF Suez et accroître leur pouvoir d'achat, a annoncé jeudi l'association de consommateurs. Flyer de la campagne UFC-QUE CHOISIR Environ 71.000 consommateurs de gaz avaient bénéficié d'une offre compétitive proposée par le petit fournisseur alternatif belge Lampiris à l'issue de la première édition de l'opération lancé en 2013, inédite en France. Fort du bilan très positif de la première campagne +gaz moins cher ensemble+ (...) et de la nouvelle sclérose du marché, l'UFC-Que Choisir passe une nouvelle fois à l'offensive, a-t-elle indiqué dans un communiqué. L'association se dit soucieuse de stimuler la concurrence garantissant une réelle protection des consommateurs, et inquiète de l'obligation faite à GDF Suez d'ouvrir ses fichiers à la concurrence, citant des risques de démarchage agressif et de basculements sauvages. L'initiative se déroulera en plusieurs étapes: - les fournisseurs d'énergie intéressés auront jusqu'au 22 décembre pour soumettre leur offre, - et la plus intéressante sera dévoilée le 20 janvier 2015. L'offre lauréate devra proposer : - une économie de minimum 12% par rapport au tarif réglementé de janvier, proposé par l'opérateur historique GDF Suez, - un contrat sûr, - et permettre l'accompagnement de l'UFC-Que Choisir en cas de réclamations, a expliqué l'association. En lançant un appel d'offres à l'ensemble des fournisseurs de gaz (...), l'UFC-Que Choisir entend de nouveau, par la mobilisation des consommateurs, leur faire effectivement gagner du pouvoir d'achat et leur garantir une sécurité juridique, a-t-elle souligné. Plus il y aura d'inscrits à la campagne +gaz moins cher ensemble+, plus notre capacité à faire pression pour obtenir la meilleure offre sera forte, a-t-elle ajouté. Les consommateurs souhaitant en bénéficier pourront gratuitement s'inscrire sur le site www.gazmoinscherensemble.fr du 20 novembre au 19 janvier. Chacun d'entre eux recevra ensuite, à partir du 26 janvier, une offre personnalisée à laquelle il sera libre de souscrire ou pas. Une participation de 10 euros leur sera au final demandée le jour de la souscription pour couvrir les frais d'organisation (ou 5 euros pour les adhérents à l'UFC-Que Choisir). Romandie 20/11/2014
  8. Une épidémie mortelle et de grande ampleur a ravagé les populations d'étoiles de mer sur la côte Pacifique des États-Unis. Une équipe internationale de chercheurs pense avoir identifié le coupable. Le mal qui ronge les étoiles de mer sur la côte Pacifique nord-américaine semble avoir été identifié. C'est en tout les cas ce qu'affirme des scientifiques dans une étude parue le 17 novembre dans la revue Proceedings of the National Academy of Science (PNAS). Un spécimen d'étoile de mer atteint par le densovirus. Laura Anderson/AP/SIPA Selon ces experts, c'est un densovirus (famille des Parvoviridae) qui serait responsable de l'épidémie mortelle et de grande ampleur qui a frappé une vingtaine d'espèces d'étoiles de mer sur la côte ouest d'Amérique du Nord, en 2013. En quelques jours, l'infection virale provoque l'apparition de lésions blanches sur le corps de l'échinoderme. Ensuite les bras tombent et l'étoile de mer se décompose, jusqu'à finir en bouillie. Il a fallu un travail de longue haleine pour identifier ce fléau marin. Une goutte d'eau de mer peut en effet contenir jusqu'à 10 millions de virus, d'après Ian Hewson de l'université de Cornwell, auteur de cette étude. Celle-ci a consisté notamment à analyser et comparer les prélèvements de tissus d'étoiles de mer saines et malades. Les scientifiques ont séquencé l'ADN des virus qu'ils ont pu trouver sur des animaux malades et d'autres en bonne santé (quoique porteurs, justement, d'infections virales). Après des comparaisons avec des virus déjà connus, les chercheurs ont pu identifier un coupable éventuel : un densovirus. C'est par une série de tests que l'équipe de chercheurs a pu confirmer que le virus suspect est bien le coupable. Le densovirus a donc été inoculé à des étoiles de mer saines. Celles-ci sont mortes au bout de 14 jours environ. Avec les mêmes symptômes que les échinodermes frappés par l'épidémie. Au cours de leurs investigations, les experts ont constaté que ce virus est présent dans les eaux du Pacifique et parmi les étoiles de mer depuis des décennies. Le densovirus a même été détecté dans les spécimens d'échinodermes d'un musée datant des années 1940. Ce que les chercheurs ne savent pas encore c'est pourquoi ce virus est devenu un tueur en série d'étoiles de mer. À l'avenir, les scientifiques vont s'attacher à étudier les effets du réchauffement et de l'acidification des océans sur les étoiles de mer. Ces phénomènes pourraient les avoir rendues plus sensibles aux infections virales. Ce qui aurait favorisé l'apparition de l'épidémie causée par le densovirus. Sciences et avenir 19/11/2014
  9. Le vidéaste amateur n'est pas forcément celui que l'on croit. Un avocat de Montréal (Canada) s'est amusé à accrocher un morceau de pain sur une GoPro pour voir la réaction d'un écureuil. Problème, le petit rongeur ne s'est pas contenté de chiper la nourriture, il a également embarqué la caméra ! Viva Frei 9/11/2014 Sur toute la première partie de la vidéo, le plan du vidéaste se déroule comme prévu : on peut voir l'animal s'approcher prudemment, se méfiant visiblement de l'objet disposé à proximité du morceau de pain. Mais visiblement, l'écureuil avait bien caché son jeu. Il s'empare du pain et de la caméra et, à la grande surprise du Canadien, grimpe dans un arbre pour déguster son petit-déjeuner et étudier son butin. Mais trop lourde pour le petit rongeur, il finit par la laisser tomber. Le vidéaste a eu de la chance : son appareil est intact, et la vidéo, mise en ligne sur YouTube, a été visionnée plus de trois millions de fois à ce jour. Francetv info 19/11/2014
  10. Un manchot a été récemment filmé en train d'être violé par un phoque sur une île au large de l'Afrique du Sud. Et ce n'est pas la première fois que de telles scènes sont immortalisées... L'image du gros phoque mignon est sérieusement racornie. Un mammifère a été récemment filmé en train de violer un manchot sur une île au large de l'Afrique du Sud, comme l'a relayé la BBC (en anglais), lundi 17 novembre. Depuis la vidéo a largement circulé sur internet. Et ce n'est pas la première fois que de telles scènes sont immortalisées... Une colonie de manchots cohabite avec un phoque sur les îles Malouines dans l'Atlantique Sud. (BIOSPHOTO / AFP) Le journal Polar Biology (en anglais) fait ainsi état de plusieurs cas d'agressions sexuelles de manchots par des phoques en Antarctique. La BBC explique que les scientifiques ont observé ces viols pour la première fois en 2006. Mais depuis d'autres cas similaires ont été rapportés à la plus grande surprise de la communauté scientifique. "Je ne m'attendais pas à ce que ces faits se reproduisent et sûrement pas à plusieurs reprises", confie Nico de Bruyn, de l'Institut de recherche sur les mammifères à l'université de Pretoria (Afrique du Sud). Businge Brian Busker 17/11/2014 Depuis 2006, trois viols supplémentaires ont été constatés sur différentes plages. Le scénario est à chaque fois le même : le manchot est pris en chasse par le phoque, puis il est immobilisé. Le phoque tente ensuite de le pénétrer pendant plus de cinq minutes entrecoupées de pauses. Le manchot lui reste pendant tout ce temps bloqué sous le poids de son agresseur. Au départ, les scientifiques pensaient à un acte isolé lié à une sorte de jeu sexuel, rapporte la journaliste scientifique Peggy Sastre sur Le Plus. Mais la répétition des viols a poussé les chercheurs à trouver des explications. Et il pourrait s'agir d'un problème de démographie. En effet, les phoques mâles dans cette région ont vu leur population fortement augmenter. Il y a un donc déséquilibre entre "l'offre et la demande sexuelle." Autre hypothèse : il pourrait s'agir d'un phénomène de mimétisme sur cette île. En clair, les jeunes mâles voudraient faire pareil que leurs ainés. D'autant que les pinnipèdes, souligne Peggy Sastre, sont dotés d'une capacité d'apprentissage. Chez les animaux, les scientifiques évoquent davantage une "coercition sexuelle" qu'un "viol", note Le Plus. Ce phénomène a déjà été étudié chez d'autres espèces. Slate.fr rappelle ainsi que des loutres ont été observées en Californie (Etats-Unis) en train d'agresser sexuellement des bébés phoques avant de les noyer. Des dauphins ont aussi tenté de s'accoupler avec des nageurs humains. Et les manchots, victimes dans certains cas, peuvent aussi être les bourreaux dans d'autres cas. Les manchots d'Adélie ont été qualifiés de "coqs loubards" par le scientifique George Murray Levick lors de l'expédition Terra Nova entre 1910 et 1913. "Les mâles accostaient et copulaient avec d’autres mâles, des femelles blessées, des oisillons tombés du nid ou encore des cadavres", détaille Slate. Francetv info 19/11/2014
  11. L'accident a eu lieu au zoo de Whipsnade, au nord de Londres. Il a été retrouvé dans le bassin de l'enclos. Un gardien du zoo de Whipsnade, (Royaume-Uni) a été grièvement blessé mercredi 19 novembre par la charge de l'un d'un rhinocéros unicorne d'Inde (Rhinoceros unicornis). Le quinquagénaire souffre de blessures à la poitrine, à l'abdomen et au pelvis. Il a dû être évacué par hélicoptère à l'hôpital dans un état "sérieux mais stable". Selon les secouristes, de fortes doses d'antalgiques ont dû être administrées sur place pour soulager les douleurs du gardien qui souffrait en outre d'hypothermie. L'un des rhinocéros du zoo de Whipsnade (Royaume-Uni), le 7 janvier 2010. (MAX NASH / AFP) Les cinq rhinocéros unicornes d'Inde du zoo de Whipsnade sont d'excellents nageurs et passent jusqu'à 60% de leur temps dans l'eau. Les mâles pèsent plus de deux tonnes et peuvent être dangereux pour l'homme lorsqu'on les dérange. "Combien de personnes devront encore être blessées ou tuées par des animaux sauvages dans des zoos ou des cirques avant qu'on admette que ces animaux ne sont pas faits pour vivre en captivité", a commenté un représentant de PETA. Rhinocéros indien au Wild Animal Park du zoo de San Diego De gauche à doite, un jeune mâle, une femelle adulte et une femelle immature de rhinocéros indien. La femelle au centre est la mère des deux juvéniles. Photo prise en février 2005 au Wild Animal Park de San Diego, Californie. Pas d'auteur indiqué. Selon lui, "il ne faut pas s'étonner que ces animaux développent un comportement agressif ou souffrent de dépression" à force d'être "coupés de leurs besoins les plus élémentaires, comme la recherche d'un partenaire d'accouplement, la liberté de circuler et de vivre autrement que sous la domination constante de l'homme. Ces animaux profondément frustrés sont des bombes à retardement prêtes à exploser." Francetv info 19/11/2014
  12. Washington - Le programme environnemental des Nations unies (UNEP)* a présenté mercredi une feuille de route à long terme pour limiter le réchauffement de la planète à deux degrés durant ce siècle et éviter des conséquences désastreuses du changement climatique. Soulignant l'urgence à agir, les auteurs de ce document estiment que les émissions de dioxyde de carbone (CO2) provenant notamment de la combustion d'énergies fossiles devront ainsi être plafonnées autour de 2020 et commencer à diminuer d'ici 2030. A cette date, elles devraient être au moins de 15% inférieures à leur niveau de 2010. Ensuite, ces émissions de gaz à effet de serre devront être au moins 50% plus basses d'ici 2050 pour devenir nulles à un certain point au cours de la deuxième moitié du siècle. Tout reliquat d'émissions carboniques provenant des activités humaines devra être compensé par la reforestation et d'autres mesures, préconise le rapport de l'ONU présenté avant la conférence de Lima au Pérou où les 190 pays membres de la Convention onusienne sur le climat vont préparer ce que devra contenir l'accord de Paris fin 2015. Il est également publié peu après l'annonce d'un accord historique entre les Etats-Unis et la Chine, les deux plus grands pollueurs de la planète, pour lutter contre le réchauffement. Le dernier rapport de l'ONU de mercredi insiste sur l'urgence d'agir maintenant et de parvenir à des réductions des émissions de CO2 avant 2020 encore plus grandes. Prendre plus de mesures dès à présent diminue le besoin d'actions plus drastiques ultérieurement pour rester dans les limites permettant d'éviter les pires conséquences du réchauffement, a fait valoir Achim Steiner, sous sécretaire général de l'ONU et directeur de l'UNEF. En maintenant le scénario actuel, avec peu de progrès dans l'élaboration et la mise en oeuvre de politiques climatiques mondiales, les émissions globales de CO2 pourraient augmenter de 87 gigatonnes (milliards de tonnes) d'ici 2050 soit largement au-delà des limites acceptables, a-t-il ajouté. Selon ce rapport, il est possible de réduire ces émissions de 10 gigatonnes d'ici 2020 et de 17 gigatonnes pour 2030. Ces objectifs peuvent être atteints par le développement des énergies renouvelables et l'efficience énergétique tout en permettant de créer jusqu'à sept millions d'emplois dans le monde. * (PNUE : en anglais United Nations Environment Programme, UNEP) Romandie 19/11/2014
  13. Le ministère de l'Ecologie étudie la proposition des transporteurs qui prône l'instauration d'une vignette dématérialisée. Ségolène Royal affirme que plusieurs pistes sont à l'étude. L'État cherche à recycler les portiques Ecomouv', ces concentrés de technologie qui devaient collecter la taxe poids lourds devenus le symbole de la grogne des bonnets rouges. De fait, l'abandon de l'Ecotaxe rend leur utilisation caduque, à moins que le gouvernement ne leur trouve d'autres usages. Et, en la matière, Ségolène Royal n'est pas à court d'idées. La ministre a dit avoir «plusieurs pistes de revente de ces portiques, d'utilisation des technologies qui sont à l'intérieur de ces portiques», lors de l'émission «C politique» diffusée sur France 5. La France compte 173 portiques Ecouvmov'. Le Figaro La ministre a notamment indiqué que ces dispositifs pourraient servir à la gendarmerie pour mesurer les embouteillages ou prévenir les intempéries, parmi d'autres pistes. La ministre a toutefois exclu que ces dispositifs ne deviennent répressifs, elle rejette donc l'idée que les 173 portiques implantés sur le réseau routier français ne deviennent des radars. Mais dans le même temps Ségolène Royal dit: «Je veillerai à ce qu'il n'y ait aucun gaspillage et qu'effectivement cette technologie puisse resservir, et donc ça va nous faire des entrées financières». La réutilisation des 173 portiques installés par Ecomouv' permettrait à l'Etat d'être dispensé du coût du démontage, qui pourrait atteindre au total de 7 à 13 millions d'euros, selon des chiffres du figaro.fr. La proposition des transporteurs va plus loin et permettrait même aux 173 portiques Ecomouv' d'être rentables. L'Organisation des Transporteurs Routiers Européens (OTRE) est en effet favorable à la mise en place d'une «vignette dématérialisée», une alternative au système d'écotaxe initialement mis en place. «Nous défendons cette idée depuis le début. La vignette dématérialisée était l'autre dispositif fiscal proposé par Bruxelles, il s'agit d'un droit d'usage des infrastructures», indique Gilles Mathelié-Guinlet, secrétaire général de l'association qui représente plus de 3000 PME dans le secteur des transports. «Nous proposons de faire payer autour de 400 euros par an une vignette qui autoriserait les transporteurs à circuler sur le réseau routier français. Ce forfait pourrait également être payé pour une journée, autour de 8 euros, ou une semaine, environ 20 euros. Les portiques conçus par Ecomouv' serviraient ainsi à vérifier que les routiers ont bien acquitté cette vignette», ajoute le représentant des TPE et PME du transport routier. Le système pourrait rapporter de 550 à 650 millions d'euros par an à l'État dont la moitié serait payé par les transporteurs étrangers, indique encore l'OTRE. Un moyen pour l'État de limiter le coût de l'abandon de l'Ecotaxe dont la facture s'éleverait à un milliard d'euros. Le ministère de l'Écologie confirme que «des discussions sont en cours avec les organisations de transporteurs» et il les recevra le 2 décembre prochain. En attendant, l'entourage de Ségolène Royal indique que «plusieurs pistes sont à l'étude». LE FIGARO 17/11/2014
  14. Rome - L'Etat français est favorable à une négociation avec la société Ecomouv', mais en mettant tout sur la table, y compris les carences de la société italienne, a indiqué à Rome la ministre de l'Ecologie Ségolène Royal. Celle-ci a rencontré, à sa demande, les dirigeants d'Atlantia, qui contrôle Ecomouv', pour les informer de la volonté du gouvernement français de négocier et d'évaluer le manque à gagner des uns et des autres, a-t-elle précisé lors d'un point de presse. De ce point de vue, Mme Royal a souligné qu'il faudrait prendre en compte, au titre de cette négociation, toutes les sommes engagées, y compris celles provenant de l'Etat français. Et de citer par exemple les 130 douaniers affectés à l'Ecotaxe, dispositif que le gouvernement a finalement décidé d'abandonner. Le système de contrôle que devait mettre en place Ecomouv' pour assurer l'efficacité de ce dispositif a également présenté certaines carences, a encore expliqué Mme Royal. Il devait notamment faire l'objet d'une évaluation en Alsace (est de la France), mais le système n'a pas marché, a-t-elle assuré. Concernant la somme de 830 millions d'euros que l'Etat devrait verser à Ecomouv', à la suite de la résiliation du contrat le 30 octobre, Mme Royal a précisé que cette somme était encore à vérifier. La ministre s'est dit toutefois confiante à propos des discussions avec la société Ecomouv', filiale à 70% de l'Italien Atlantia (ex-Autostrade) où sont également présent les Français Thales (11%), SNCF (10%), SFR (6%) et Steria (3%). Ma préférence va pour une solution négociée, mais l'Etat ne peut pas payer ce qu'il ne doit pas, a-t-elle souligné. Soit il y a un accord, ce que je souhaite, soit (...) ce sera tranché par les tribunaux, a-t-elle ajouté. Mme Royal se trouvait à Rome pour une réunion de ministres européens de l'Energie dans le cadre du dialogue Euro-Méditerranée. Les ministres ont discuté des moyens d'être solidaires en matière d'énergie, en favorisant notamment les interconnexions dans le cadre du bassin méditerranéen, a-t-elle indiqué. Elle a par exemple cité une proposition française de parc éolien flottant en Méditerranée, ou encore le développement de la géothermie, sous-utilisée et pourtant très efficace. Romandie 19/11/2014
  15. Montpellier - Un drone a survolé mardi soir le site nucléaire de Marcoule (Gard), a-t-on appris vendredi auprès de la gendarmerie. Le vol a été constaté vers 20h00 et aucune interpellation n'a été effectuée tandis qu'aucune trace de l'engin n'a été trouvée, a précisé la même source. Vue aérienne du site nucléaire de Marcoule. kmaschke CC BY-SA 2.0 Il s'agit du deuxième survol du site nucléaire de Marcoule après un premier effectué dans la nuit du jeudi 6 au vendredi 7 novembre. Le site de Marcoule comporte un établissement de recherches du Commissariat à l'énergie atomique (CEA) sur le combustible, des chantiers de démantèlement du CEA ainsi que le site Melox d'Areva, une usine de fabrication de combustible. Quelque 5.000 personnes y travaillent quotidiennement. Romandie 19/11/2014
  16. Huit personnes sont mortes dans une violente tempête de neige qui s'est abattue mardi sur la ville de Buffalo et ses alentours dans l'Etat de New York. Ces chutes de neige record ont créé le chaos sur les routes avec des voitures et autobus bloqués par la neige et des milliers d'Américains privés d'électricité. CNN 18/11/2014 Romandie 19/11/2014
  17. Paris - François Hollande tiendra-t-il sa promesse, déjà quelque peu égratignée, de fermer la centrale de Fessenheim, désormais conditionnée au lancement de l'EPR de Flamanville? Les doutes s'intensifient après le report par EDF du démarrage de ce réacteur de nouvelle génération à 2017, en pleine campagne présidentielle. Dans la mesure où, en l'absence de volonté politique de la part du gouvernement, l'arrêt de Fessenheim n'est plus tributaire que de l'entrée en service de l'EPR Flamanville (...), ne faut-il pas craindre un énième report de la fermeture de la doyenne des centrales, voire son abandon ?, s'inquiète le réseau anti-nucléaire Sortir du nucléaire. Le projet de loi de transition énergétique, un des projets phare du quinquennat, prévoit de plafonner la capacité nucléaire de la France à son niveau actuel de 63,2 gigawatts, ce qui implique mécaniquement de devoir fermer des réacteurs pour compenser la mise en service de l'EPR de Flamanville (Manche), plusieurs fois retardée jusqu'en 2016. En toute transparence, il y aura deux réacteurs qui fermeront quand deux réacteurs nouveaux vont s'ouvrir, a rappelé à plusieurs reprises la ministre de l'Ecologie et de l'Energie, Ségolène Royal, soulignant que Fessenheim ne fermerait pas forcément. Le cas de Fessenheim n'est pas abordé dans le projet de loi, et le gouvernement n'exclut désormais plus d'arrêter d'autres installations à la place des deux réacteurs de la doyenne des centrales, comme s'y était pourtant engagé le président de la République. Mais avec un démarrage de l'EPR décalé d'un an, certains ne cachent pas leur crainte de voir cette fermeture à son tour reportée ou pire, abandonnée sous la pression électorale. /b] L'Etat semble perdre l'opportunité qu'il pouvait se créer de fermer deux réacteurs. Là, on semble être en-dehors des clous vis-à-vis du mandat de François Hollande, estime Cyrille Cormier, chargé de campagne Energie et Climat à Greenpeace France. [b]L'ONG redoute ainsi qu'en conséquence, on n'ait plus rien des promesses présidentielles de 2012: sans fermeture de réacteurs dès à présent, impossible selon elle de respecter l'objectif du projet de loi de ramener de 75 à 50% la part de l'atome dans la production électrique de la France. Analyste chez Saxo Banque, Christopher Dembik abonde. Avec l'échéance électorale de 2017, la fermeture des deux réacteurs est de mon point de vue très clairement remise aux calendes grecques. Mais ce n'est pas une surprise, selon lui: le marché s'attendait déjà à un nouveau retard à Flamanville et le gouvernement n'a pas nécessairement intérêt à précipiter le dossier politiquement très difficile de Fessenheim, dont le coût de fermeture suscite la polémique. Faire durer, cela paraît le plus pertinent à l'heure actuelle. On repousse à l'après-présidentielle, donc on ne prend aucun risque. Du côté du ministère de l'Ecologie et de l'Energie, on se veut rassurant. La ministre a demandé à l'entreprise et aux services du ministère de travailler sur les causes et les conséquences de ce retard. Mais cette situation ne change rien aux principes affirmés dans la loi de transition énergétique, assure-t-on. Il y aura bien la fermeture de deux réacteurs pour pouvoir ouvrir le réacteur de Flamanville, d'une puissance supérieure. Les modalités de fermeture et de mise en service des centrales sont des processus assez longs. Une centrale nucléaire ne s'arrête pas comme ça, souligne-t-on toutefois. Le ministère rappelle qu'une décision sera prise après proposition de l'exploitant des centrales EDF, public à 84,5%, sur les installations les plus opportunes de fermer. M. Dembik n'y croit guère. L'échéance d'une fermeture en 2016, comme annoncée jusqu'ici, était déjà en soi irréaliste, selon lui: en termes de capacités énergétiques, ce serait beaucoup trop précipité. Romandie 19/11/2014
  18. La Paz - Le gouvernement bolivien et le Commissariat français à l'énergie atomique (CEA) ont signé des lettres d'intention en vue de développer l'industrie du lithium et l'énergie nucléaire et solaire, a annoncé mercredi le ministère des Mines dans un communiqué. Alfredobi / domaine public. Le désert de sel d'Uyuni vu par le satellite Landsat Le ministère des Hydrocarbures et de l'énergie et celui des Mines et de la métallurgie ont signé quatre lettres d'intention avec une délégation du Commissariat à l'énergie atomique et à l'énergie alternative (CEA) français, indique le communiqué. Coucher de soleil sur le Salar partiellement recouvert d'eau. Luca Galuzzi CC BY-SA 2.5 Les accords portent sur toute la chaine industrielle du lithium, dont regorge le désert de sel d'Uyuni (sud-ouest), sur l'énergie nucléaire, sur l'énergie solaire et un dernier sur la formation scientifique. Surface desséchée du salar. Shark / domaine public Les lettres d'intentions que nous avons signées sont, pour nous, vitales, importantes et structurelles, selon le ministre des Mines, César Navarro. Le gouvernement du président de gauche Evo Morales prétend développer l'exploitation du lithium du Salar d'Uyuni pour parvenir à la production de batteries. Exploitation de sel. Luca Galuzzi CC BY-SA 2.5 Le Français Bolloré-Eramet a tenté jusqu'à mi-2010 de mettre la main sur ces gisements, mais la Paz lui a reproché de seulement vouloir exporter des matières primaires semi-élaborées. Hôtel de sel. Alicia Nijdam CC BY-SA 1.0 Le gouvernement bolivien a également signé un accord avec l'Argentine pour la construction d'ici 2025 d'une centrale nucléaire dans les Andes. À l'intérieur d'un hôtel de sel. Celine O'Neill CC BY-SA 1.0 Romandie 19/11/2014
  19. Montréal - Un peu plus d'un canadien sur trois soutient le projet d'oléoduc transfrontalier Keystone XL, qui bute sur l'opposition de la Maison Blanche malgré les pressions d'Ottawa, et 44% y sont opposés, indique un sondage publié mercredi par l'université de Montréal. Au Canada, 36% de la population soutient Keystone XL, contre 44% des sondés y sont opposés, tandis que 20% n'ont pas d'opinion sur la question. Le gouvernement conservateur de Stephen Harper et l'opérateur TransCanada tentent depuis huit ans de convaincre l'administration américaine à autoriser la construction de cet oléoduc de 1.900 km de long, dont 1.400 km aux Etats-Unis, devant acheminer le pétrole extrait des sables bitumineux de l'Alberta (ouest du Canada) jusqu'aux raffineries américaines du Golfe du Mexique. Synonyme d'emplois pour les républicains mais de pollution pour les démocrates et Barack Obama, le projet a été approuvé par la Chambre des représentants vendredi mais a échoué à atteindre la majorité requise au Sénat mardi, à une voix près. Il devrait être à nouveau étudié par le Congrès américain en janvier prochain, lorsque les républicains auront la majorité dans les deux chambres. De manière générale, 80% des Canadiens estiment que la température moyenne sur la surface de la planète a augmenté au cours des quatre dernières décennies, note le sondage sur les changements climatiques. Selon le plus récent rapport du Giec (Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat, la moyenne globale à la surface de la Terre a gagné 0,85°C entre 1880 et 2012 et les trois dernières décennies ont été successivement les plus chaudes depuis 1850. Deux Canadiens sur trois jugent d'ailleurs que le climat de leur pays, frappé notamment par la fonte accélérée de l'Arctique, devient de plus en plus extrême. Ce sondage a été réalisé par téléphone auprès d'un échantillon de 1.401 Canadiens entre le 6 et le 27 octobre selon la méthode des quotas. Romandie 19/11/2014
  20. Elle pourrait rapidement lancer une procédure susceptible de compromettre le projet si ses premières investigations lui fournissent des éléments concernant un éventuel non-respect de règles environnementales et financières. Après le drame de la mort du militant écologiste Rémi Fraisse, le barrage de Sivens (Tarn) entre dans une nouvelle controverse. Elle concerne toujours l'opportunité de sa construction, mais cette fois, elle pourrait être mise en doute au niveau européen. Un engin de chantier déployé sur la zone humide du Testet (Tarn), le 20 octobre 2014, où doit être construit le barrage de Sivens. ( MAXPPP) Saisie par le collectif d'opposants au projet, selon le député européen écologiste José Bové, la Commission européenne enquête en vue du lancement éventuel d'une procédure d'infraction, qui pourrait être décidée dans quelques jours. La Commission l'a indiqué, mercredi 19 novembre, confirmant une information publiée la veille par La chaîne parlementaire. La Commission doit décider dans les jours à venir si elle lancera ou non une procédure pour non-respect de la règlementation européenne. Cette dernière pourrait porter à la fois sur la directive habitats, en matière de protection des forêts et des zones humides, et sur les règles européennes de financement. "L'éventualité d'une procédure ne peut donc être exclue", ont indiqué ses services. "Cependant, le collège [des commissaires] ne se prononcera qu'à la lumière de tous les éléments résultant de ces investigations", ont-ils ajouté. Si la Commission ouvrait une procédure d'infraction, le projet serait alors sévèrement compromis. La première étape serait l'envoi d'une lettre de mise en demeure aux autorités françaises, qui auraient alors deux mois pour répondre. La Commission peut ensuite porter le dossier devant la justice européenne. Or, selon l'eurodéputée écologiste du Sud-Ouest Catherine Grèze, citée par Le Parisien, "si l'Europe engage une procédure contre la France, les fonds européens seront suspendus et le projet sera enterré". FRANCETV INFO 19/11/2014
  21. Les gardes-côtes japonais ont comptabilisé 70 bateaux de pêche chinois soupçonnés de braconner du corail dans les eaux entourant les îles japonaises d'Ogasawara, dans l'océan Pacifique. Ces bateaux, qui cherchent apparemment à se procurer du corail utilisé en joaillerie, ont été repérés depuis le mois de septembre dans les parages. Fin octobre, on en comptabilisait jusqu'à 212. Début novembre, un puissant orage tropical a fait chuter le nombre de bateaux en maraude, mais 145 d'entre eux ont encore été comptabilisés le 13 novembre autour des îles. Le 16, il n'y en avait plus que 58, mais le 17 novembre, il était remonté à 70 navires. Les gardes-côtes japonais surveillent la zone nuit et jour depuis plus de deux mois maintenant et des patrouilleurs ont été envoyés en renfort. Mardi, les gardes-côtes ont arrêté le capitaine chinois d'un des bateaux car il avait ignoré un ordre de s'arrêter pour une inspection à bord alors qu'il avait pénétré dans la zone économique exclusive du Japon. Il semble par ailleurs que les autorités chinoises commencent à renforcer les mesures d'interdiction du braconnage du corail. NHK WORLD 19/11/2014
  22. Paris - La plupart des Français sont prêts à utiliser un carburant moins polluant pour leur véhicule mais plaident pour des incitations de la part des pouvoirs publics, selon un sondage Ipsos pour la Collective du bioéthanol publié mercredi. Selon cette enquête, dans une logique de mobilité plus durable, 90% des Français se disent prêts à utiliser un carburant moins polluant, alors qu'ils sont à peine plus de la moitié à se dire prêts à utiliser les transports en commun ou à limiter leurs déplacement. De même 59% des sondés accepteraient d'utiliser une voiture électrique, pointant cependant deux freins: le surcoût à l'achat, pour 70% d'entre eux, et un problème d'autonomie de ces voitures, pour la moitié des personnes interrogées. La question financière reste ainsi capitale alors que la voiture représente le deuxième poste de dépense des ménages français. Ainsi s'ils souhaitent diminuer la pollution induite par les transports, les Français sont favorables à des mesures d'incitations. 73% des personnes interrogées pensent que les carburants moins polluants doivent être moins taxés. Elles sont 70% à penser cela pour le bioéthanol. Par ailleurs, le sondage révèle une certaine méconnaissance des Français en matière de carburants. La moitié pensent que l'essence est plus polluante ou aussi polluante que le diesel. Côté bioéthanol, si les Français connaissent désormais bien le SP95-E10 (essence contenant jusqu'à 10% de bioéthanol), 31% seulement savent ce qu'est le superéthanol E85 (essence contenant de 65 à 85% de bioéthanol). Enfin, seules 32% des personnes interrogées savent que le SP95-E10 est en moyenne déjà 3 à 4 centimes d'euros moins cher que le sans plomb 95 classique. Cette enquête a été réalisée par internet entre le 7 et le 12 novembre auprès de 2.113 personnes représentatives de la population de 18 ans et plus, dont 92% sont des conducteurs. Romandie 19/11/2014
  23. Paris - EDF a reporté mardi d'un an le démarrage du premier réacteur nucléaire français EPR de nouvelle génération qu'il construit à Flamanville (Manche), un nouveau contrecoup pour ce chantier qui accumule les déboires depuis son lancement en 2007. Les travaux préparatoires menés dans le cadre de la revue de projet qui se tiendra fin novembre avec l'ensemble des fournisseurs ont mis en évidence un décalage dans le planning du chantier. Le démarrage de l'installation est désormais prévu en 2017, a indiqué le géant français de l'électricité dans un communiqué, confirmant une information dévoilée par l'AFP de sources concordantes. Le chantier a accumulé les déconvenues depuis 2007: sa mise en service avait déjà été retardée de 2012 à 2014, puis à 2016, et son coût a été plusieurs fois revu à la hausse pour atteindre 8,5 milliards d'euros, près de trois fois plus que le budget initial. Une source proche du dossier a indiqué à l'AFP que de nouveaux surcoûts importants étaient à prévoir, sans les chiffrer, mais EDF n'a pas confirmé.[/b Il y a un problème à Flamanville, avait déclaré une autre source. [b]Maître d'oeuvre, EDF attribue ce nouveau retard à des difficultés rencontrées par le concepteur du réacteur Areva sur la livraison d'équipements tels que le couvercle et les structures internes de la cuve ainsi que sur la mise en place de la réglementation des équipements sous pression nucléaires (ESPN) pour laquelle Flamanville 3 est tête de série, en particulier sur un lot de montage réalisé par Areva et ses entreprises sous-traitantes. Areva n'a pas souhaité faire de commentaire. Mal en point, le spécialiste de l'atome a de son côté annoncé mardi soir qu'il renonçait à un de ses principaux objectifs financiers pour 2014 et qu'il suspendait ses perspectives financières pour les deux années suivantes. Une des sources évoque aussi un défaut (qui) a été constaté dans une soudure réalisée entre un générateur de vapeur et une branche d'une boucle primaire de la centrale de Flamanville 3. Le 6 novembre, EDF avait déjà reconnu avoir subi de nouvelles difficultés sur le chantier ces derniers mois, tout en continuant à tabler sur la production du premier kW/h en 2016. Sa filiale RTE, qui gère le réseau électrique à haute tension en France, avait toutefois annoncé dès septembre que l'EPR de Flamanville ne fonctionnerait pas à plein régime avant 2018. Trois autres EPR d'Areva sont actuellement en construction dans le monde: deux à Taishan, dans le sud-est de la Chine, et un troisième à Olkiluoto (Finlande), par Areva en consortium avec l'allemand Siemens. Ce dernier chantier collectionne également les contretemps et le réacteur devrait y entrer en service en 2018, avec neuf ans de retard sur le calendrier initial. La construction de deux autres EPR par EDF est dans les cartons en Angleterre, à Hinkley Point, un projet contesté qui a obtenu en octobre le feu vert de la Commission européenne. Malgré cet aléa de chantier, EDF réaffirme son engagement dans le nouveau nucléaire en France, en Chine et au Royaume-Uni. L'EPR contribuera à l'approvisionnement énergétique du pays et constitue un des maillons indispensables pour assurer la continuité de notre savoir-faire nucléaire en France et à l'international, a assuré le groupe. Utilisant la technique déjà éprouvée des réacteurs à eau sous pression, l'EPR (Evolutionary Pressurised water Reactor) se veut à la fois plus sûr et plus compétitif que ses prédécesseurs. Il est conçu pour une durée de vie de 60 ans (contre 30 à 40 ans pour les réacteurs précédents) et plus puissant (1.650 mégawatts). Journée noire pour la filière nucléaire française, à rebours de l'image d'Épinal régulièrement avancée dans notre seul pays, a de son côté déploré le député EELV Denis Baupin dans un communiqué. "Comment ne pas voir dans ces annonces la confirmation que la transition énergétique est aujourd'hui plus urgente que jamais". Selon la ministre de l'Ecologie et de l'Energie, Ségolène Royal, la mise en service de l'EPR de Flamanville suppose la fermeture de deux autres réacteurs, éventuellement à Fessenheim, le projet de loi sur la transition énergétique prévoyant de plafonner à 63,2 gigawatts la capacité nucléaire de la France. Romandie 18/11/2014
  24. Madrid - Repsol a donné mardi le coup d'envoi à la recherche d'hydrocarbures au large des îles espagnoles des Canaries, que la compagnie pétrolière présente comme une chance pour le pays, mais qui suscite une forte opposition sur place, notamment de Greenpeace, dont un navire a été saisi. Les opérations, menées depuis le bateau Rowan Renaissance, vont durer une soixantaine de jours, a déclaré un porte-parole de la compagnie espagnole. [...] Aujourd'hui, ce sont les associations écologistes et le gouvernement régional des Canaries qui s'opposent à ce projet soutenu par Madrid. Ils protègent une entreprise privée, Repsol, pour s'attaquer aux ressources qui sont les nôtres, a accusé le président des Canaries, Paulino Rivero, à la tête de la coalition nationaliste de centre droit Coalicion Canaria. Greenpeace avait de son côté dépêché son navire Arctic Sunrise sur place, mais le bateau a été mis sous séquestre mardi par l'Espagne pour s'être approché du Rowan Renaissance dans une zone d'exclusion maritime. Il y un an, ce bateau de plus de 49 mètres avait été arraisonné par les autorités russes après une opération contre le géant gazier Gazprom dans l'Arctique pour dénoncer les risques d'exploitation d'hydrocarbures dans cette zone aux écosystèmes fragiles. Une caution de 50.000 euros a été demandée pour permettre au bateau, bloqué à Arrecife, de reprendre la mer, selon un porte-parole de Greenpeace. Le ministère de l'Equipement espagnol n'a pas confirmé cette information mais a admis qu'une procédure avait été engagée contre l'ONG. On ne nous fera pas taire, ni avec des amendes, ni par des charges violentes (contre les bateaux ndlr), ni avec des menaces, a déclaré dans un communiqué le directeur de Greenpeace Espagne, Mario Rodriguez. Le gouvernement espagnol a aussi fait bloquer par le tribunal constitutionnel la tenue d'un référendum, prévu par le gouvernement des Canaries le 23 novembre, pour demander aux habitants si les Canaries doivent changer leur modèle environnemental et touristique pour privilégier les prospections de gaz ou pétrolières. Le tourisme est la première ressource des sept îles de l'archipel, qui, outre Lanzarote et Fuerteventura, comprend El Hierro, La Palma, La Gomera, Tenerife, Grande Canarie, qui ont accueilli 10,6 millions de voyageurs l'an dernier. [...] La prochaine action contre la prospection est prévue pour le 30 novembre et plusieurs organisations, réunies dans le collectif Rave Canaries, ont lancé un appel pour réunir une flotte dans la zone prospectée. Romandie 18/11/2014
  25. Montréal - TransCanada, chef de file du projet d'oléoduc Keystone XL, a trouvé des raisons d'espérer, malgré le rejet par le Sénat américain mardi de la construction immédiate du pipeline entre le Canada et les Etats-Unis. Le vote (mardi) au Sénat américain montre un soutien important et croissant pour Keystone XL, a déclaré Russ Girling, patron de TransCanada, qui a promis de continuer à pousser pour dépasser les clivages politiques entre démocrates et républicains américains. Une proposition de loi autorisant Keystone XL a été repoussée à une voix près par le Sénat à Washington, après avoir été approuvée par la Chambre des représentants vendredi. Depuis huit ans, TransCanada cherche à obtenir les autorisations nécessaires à la construction de cet oléoduc de 1.900 km de long, dont 1.400 km aux Etats-Unis, pour acheminer le pétrole extrait des sables bitumineux de l'Alberta (ouest du Canada) jusqu'aux raffineries américaines du Golfe du Mexique. Ce projet d'infrastructures de 8 milliards de dollars améliorera la sécurité énergétique des Américains et réduira les impacts environnementaux du transport des pétroles canadien et américain jusqu'aux raffineries américaines tout en créant 42.000 emplois, a plaidé le patron de TransCanada dans un communiqué. A l'inverse, l'ONG Greenpeace s'est félicitée du résultat du vote qui a donné raison à la science, en repoussant la procédure en urgence d'un projet qui engendrerait l'émission de plus de 24 millions de tonnes de gaz à effet de serre par an. Après ce vote, le Premier ministre canadien Stephen Harper devrait en profiter pour rattraper son retard sur le reste du monde qui a déjà pris des mesures pour répondre à la crise climatique, a estimé Patrick Bonin, responsable de la campagne climat-énergie de Greenpeace Canada. Greenpeace appelle le gouvernement conservateur canadien à laisser les sables bitumineux dans le sol afin de réduire les gaz à effet de serre émis par le Canada tout en s'engageant dans une transition urgente vers les énergies vertes. Romandie 19/11/2014
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