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Admin-lane

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  1. La population d'ours polaires dans le nord-ouest de l'Arctique canadien et en Alaska, sur les bords de la mer de Beaufort, a diminué de 40% dans les années 2000, selon une recherche américano-canadienne. Les auteurs pointent du doigt le réchauffement climatique. Ce dernier est responsable de la fonte de la banquise, le principal habitat de ces animaux où ils trouvent leur nourriture, surtout des phoques. Les ours polaires ont du mal à se déplacer à cause d'une glace trop fine qui se brise : en cause le réchauffement climatique. Photo Polar Bears International Cette étude conduite par les experts de l'institut américain de géophysique (USGS) (en anglais) constate que le taux de survie des ours adultes et des oursons a été particulièrement bas de 2004 à 2006, la période durant laquelle le déclin de la population de ces animaux menacés a été le plus flagrant. "Sur les 80 oursons dénombrés et suivis en Alaska entre 2004 et 2007, seuls deux apparemment ont survécu", précise Jeff Bromaghin, un statisticien de l'USGS, le principal auteur de ces travaux parus lundi. Seuls deux des 80 petits surveillés ont survécu à la période 2004-2006. Photo: Document / Reuters La survie des ours blancs adultes et des oursons dans cette région a apparemment commencé à s'améliorer à partir de 2007, conduisant à une stabilisation de la population à environ 900 ours en 2010, dernière année de cette étude. Mais le nombre d'oursons ayant survécu a baissé pendant les dix années de cette recherche (2001-2010), suggérant que les conditions sont restées précaires pour la survie des jeunes ours tout juste séparés de leur mère. Ces scientifiques pensent qu'un accès limité à des phoques durant l'été et l'hiver a sans doute contribué à ce bas taux de survie pendant cette période. Toutefois, les experts n'excluent pas d'autres causes potentielles comme une moindre abondance des phoques. "Nous ignorons aussi les raisons pour lesquelles la survie de cette population d'ours blancs s'est améliorée à partir de 2007, ce qui fait que nous continuons nos recherches et à surveiller ces animaux". La population totale d'ours polaires dans le monde est estimée entre 20'000 et 25'000 animaux. Ceux-ci vivent tous dans l'Arctique. L'ours polaire, considéré comme globalement menacé, a été placé sous la loi américaine des espèces en danger en 2008. Le chercheur Steve Amstrup avec des oursons polaires dans Prudhoe Bay, en Alaska, en 2005. (US Geological Survey) Dr Steven Amstrup, directeur scientifique de Polar Bears International, a déclaré qu'il a passé la plupart de sa vie adulte à travailler avec cette population d'ours et que c'était très "douloureux" de voir le déclin de la population. «En 2007, mes collègues et moi avons prédit que nous pourrions perdre les ours polaires du sud de la mer de Beaufort au milieu de ce siècle si nous ne prenons pas un chemin différent sur les émissions de gaz à effet de serre», a déclaré Amstrup. «Ce rapport confirme que nous sommes toujours sur la mauvaise voie." Romandie 19/11/2014 - The Guardian
  2. Washington - Le Sénat américain a rejeté de justesse mardi une mesure qui aurait autorisé immédiatement l'oléoduc Keystone XL entre le Canada et les Etats-Unis, un projet qui reste pour le moment entre les mains de Barack Obama, avant un nouveau vote en 2015. Synonyme d'emplois pour les républicains mais de pollution pour les démocrates, le projet d'oléoduc déposé par la société TransCanada attend depuis plusieurs années un feu vert de l'administration Obama, malgré le soutien fervent du gouvernement canadien. Après avoir été approuvée par la Chambre des représentants vendredi, une proposition de loi autorisant Keystone XL a échoué à atteindre la majorité requise au Sénat lors d'un vote mardi, à une voix près. Mais les républicains ont donné rendez-vous en janvier, quand ils disposeront de la majorité dans les deux chambres du Congrès. Ce soir, les démocrates du Sénat ont encore dit non à un projet créateur d'emplois, qui aurait aidé des milliers d'Américains à trouver un travail, a déploré Mitch McConnell, chef des républicains. La nouvelle majorité républicaine examinera et votera la loi Keystone au début de l'année prochaine. Même si le Congrès avait adopté le texte, il est probable que Barack Obama aurait opposé son veto, bien que la menace n'ait jamais été explicite. C'est une mesure que le président ne soutient pas, avait déclaré Josh Earnest, porte-parole de la Maison Blanche, quelques heures auparavant. Barack Obama a indiqué à de multiples reprises qu'il souhaitait attendre le résultat d'un recours porté contre le tracé auprès de la justice de l'Etat du Nebraska, dans le centre du pays, où le futur oléoduc doit aboutir et se connecter au réseau existant. La société TransCanada a déposé sa première demande en septembre 2008, et soumis un nouveau tracé en avril 2012. Long de 1.900 km, dont 1.400 km aux Etats-Unis, Keystone XL doit permettre d'acheminer du brut depuis les sables bitumineux de l'Alberta (ouest du Canada) jusqu'aux raffineries américaines du Golfe du Mexique. Le Canada est le premier pays fournisseur de brut aux Etats-Unis. Ce projet d'infrastructures de huit milliards de dollars améliorera la sécurité énergétique des Américains et réduira les impacts environnementaux du transport des pétroles canadien et américain jusqu'aux raffineries américaines tout en créant 42.000 emplois*, a plaidé Russ Girling, patron de TransCanada, dans un communiqué. Les républicains militent depuis des années pour autoriser le projet, citant le même chiffre de 42.000 emplois directs et indirects créés pendant les deux ans de chantier, selon un rapport de janvier du département d'Etat. Les partisans de Keystone XL ont aussi martelé que transporter du brut par oléoduc, plutôt que par chemin de fer ou par barges sur le Mississippi, était moins risqué. Mais les démocrates, avec les associations écologistes, dénoncent les risques de fuite et le coût environnemental. Les sables bitumineux sont du pétrole qui a migré et s'est accumulé près de la surface, sans être retenu par des réservoirs étanches, et qui a perdu au fil du temps ses éléments les plus volatils, devenant extrêmement visqueux et donc compliqué à extraire. La méthode d'extraction implique l'utilisation de grandes quantités d'eau, de produits chimiques et d'énergie pour séparer les sables des hydrocarbures, dont le cycle d'exploitation émet ainsi plus de gaz à effet de serre que les pétroles conventionnels: 17% en plus, selon le département d'Etat. Mais le même rapport concluait que le projet n'aurait pas d'impact majeur sur le changement climatique, puisque le brut extrait serait exporté vraisemblablement ailleurs si Keystone XL était rejeté. Réagissant au vote, Patrick Bonin de Greenpeace Canada a appelé le Premier ministre canadien Stephen Harper à rattraper son retard sur le reste du monde qui a déjà pris des mesures pour répondre à la crise climatique. Les républicains tentaient depuis des années de court-circuiter la procédure réglementaire pour autoriser, de force, le projet, mais se heurtaient aux alliés démocrates de Barack Obama au Sénat, qui empêchaient tout vote dans la chambre haute. Ces derniers ont soudain accepté d'organiser un vote, dans la précipitation, afin d'aider Mary Landrieu, sénatrice de l'Etat pétrolier de Louisiane, à garder son siège lors de la sénatoriale du 6 décembre. *Selon des informations lues sur le site de Care2 à propos de Keystone, on trompe sciemment les américains sur la question de l'emploi. Si je me souviens bien c'est tout au plus quelques milliers d'emplois temporaires. Là où Transcada est malin, ainsi que le gouvernement canadien c'est de faire miroiter la sécurité (indépendance) énergétique... Les opposants au projet, estiment également néfaste l'extraction du pétrole de schiste car il détruit la forêt boréale à grande vitesse et pollue gravement l'environnement, empoisonnant la terre et la faune perd son habitat et souffre aussi de la pollution. Malheureusement il y a déni du réchauffement climatique à cause de l'homme chez de très nombreux démocrates américains. Un certain nombre d'entre-eux ont une vision à court voire très court terme. Ils ne pensent pas à assurer l'avenir de leur descendance pour lui permettre de vivre dans un environnement soutenable. Bien sûr mon opinion s'est forgée à force de lecture et des documentaires sur le sujet. Romandie 19/11/2014
  3. Il y a près de huit ans, Mike Nuanes et son épouse, aujourd'hui décédée, quittaient leur maison située à Denver dans le Colorado, pour aller déjeuner en famille dans une maison voisine, laissant leur chiot Jordan dans leur cour. Mais à leur retour, le Shi Tzu avait disparu. Et plus jamais ils n'ont revu leur compagnon bien-aimé. Mike a passé tous les alentours au peigne fin, craignant à chaque instant de retrouver le cadavre de son chien. Mais toutes ses recherches étant restées vaines, il a fini par se résigner, pensant qu'une autre famille l'avait certainement adopté. "J'ai mis des affiches offrant une récompense, mais je n'ai jamais eu de réponse" raconte-t-il à 9news. Unvertech News 28/10/2014 Comment Jordan a-t-il pu se retrouver à plus de 2000 kilomètres de chez lui ? Combien de temps a-t-il survécu dans la rue ? Mike ne le saura sûrement jamais. Si seulement nos amis à 4 pattes savaient parler... WAMIZ 18/11/2014
  4. Le Japon souhaite reprendre son programme de recherche baleinier dans l'océan Antarctique l'année prochaine. Le nombre de prises de cétacés sera considérablement revu à la baisse. Image NHK Le ministre de l'Agriculture, des Forêts et des Pêches Koya Nishikawa a annoncé une révision du programme mardi. Selon ce nouveau plan (voir message précédent), seules les baleines minke pourront être chassées et le nombre des prises ne pourra excéder 333. Il s'agit d'une diminution d'un tiers par rapport aux chiffres précédents. Des chercheurs mèneront également des études visuelles qui n'impliqueront pas la mise à mort de l'animal. Cette révision intervient après que la Cour internationale de justice a décidé en mars que le programme baleinier nippon ne peut être reconnu comme scientifique dans sa forme actuelle. Le jugement de la cour a contraint le Japon à renoncer à envoyer une flotte cette année. Le gouvernement souhaite reprendre son programme de recherche baleinier après qu'un groupe d'experts de la Commission baleinière internationale, la CBI, aura débattu de la question en mai prochain. Cependant, bien que le nombre de prises de mammifères marins ait été considérablement revu à la baisse, on s'attend à ce que ce nouveau plan fasse l'objet de vives critiques de la part de pays opposés à la chasse à la baleine. NHK WORLD 18/11/2014
  5. Les autorités japonaises ont arrêté le capitaine d'un autre bateau de pêche chinois soupçonné de braconner le corail près des îles japonaises Ogasawara dans le Pacifique. La garde-côtière a enquêté sur le bateau dans la zone économique exclusive du Japon, après que ce dernier a refusé de répondre à un ordre d'arrêt pour permettre une inspection. Selon la garde-côtière, 70 bateaux chinois ont été observés près des îles Ogasawara lundi. Les patrouilleurs de la garde-côtière japonaise ont demandé aux navires chinois de quitter la zone. Les autorités chinoises semblent réprimer ceux soupçonnés de pêcher du corail en braconnant. Lundi la garde-côtière japonaise a arrêté les capitaines de deux navires originaires de la province du Zhejiang. Ils sont soupçonnés d'avoir récolté du corail dans les eaux territoriales nippones au large de la préfecture de Kagoshima, dans le sud-ouest du Japon. NHK WORLD 18/11/2014
  6. Des chercheurs de Canton ont identifié 7 insectes rares adaptés à la vie cavernicole, dans le karst Du'an, situé dans le sud de la Chine. Ces carabes de la famille des Trechinae attestent de la diversité présente dans ces grottes. Les espèces cavernicoles présentent généralement des caractères morphologiques particuliers, liés à leur environnement, comme l’absence d’yeux ou de couleur. C'est le cas des Trechinae qui vivent dans des grottes, des insectes coléoptères de la sous-famille des Carabidae. Récemment, des chercheurs chinois ont décrit 7 nouvelles espèces de Trechinae du genre Dongodytes, découvertes dans des grottes. Le corps des coléoptères Dongodytes est allongé. Mingyi Tian et al., Zookeys 2014, cc by 4.0 Auparavant seules 5 espèces Dongodytes avaient été décrites en Chine. Les insectes de ce genre sont reconnaissables par leur corps mince et allongé. Pour Mingyi Tian, principal auteur de l’article paru dans la revue Zookeys, « la Chine devient de plus en plus fascinante pour ceux qui étudient la biodiversité des grottes, parce qu’on y trouve certains des animaux cavernicoles les plus adaptés morphologiquement ». Ces travaux ont porté sur des grottes situées dans le comté autonome de Du’an Yao, dans la région de Guangxi. Ce secteur dans le nord-ouest du Guangxi se trouve dans les zones de transition entre le plateau Yunnan-Guizhou et le bassin Guangxi. Le paysage karstique couvre une part importante du Du’an, d’où la présence de grottes. Mais la faune souterraine du Du’an reste encore méconnue. En 2010 a eu lieu une expédition franco-chinoise conduite par Louis Deharveng, du Muséum national d’histoire naturelle de Paris. Sur les 48 grottes visitées, 12 possédaient des populations de Trechinae. 103 échantillons ont été récoltés, comprenant 10 espèces différentes, dont 7 nouvelles. Localisation de la région explorée. Mingyi Tian et al., Zookeys 2014, cc by 4.0 Les 7 espèces de genre Dongodytes décrites comprennent 3 Dongodytes au sens strict et 4 du sous-genre Dongodytodes. Elles ont été nommées Donglodytes elongatus, D. troglodytes, D. lani (en l’honneur du Professeur Jiahu Lan), D. (Dongodytodes) brevipenis (avec un édéage, c'est-à-dire un organe d’accouplement mâle, court), D. (Dongodytodes) jinzhuensis (du nom de la localité), D. (Dongodytodes) inexpectatus (qui a surpris les chercheurs !) et D. (Dongodytodes) yaophilus (pour la minorité Yao qui vit dans ces régions). Dongodytes devient ainsi l’un des genres les plus riches chez les Trechinae souterrains de Chine. Les espèces Dongodytes sont réparties dans une aire très limitée, avec la rivière Hongshui qui agit comme une barrière naturelle dans leur répartition, une région particulièrement intéressante pour la biodiversité : « cette nouvelle découverte révèle l’importance du karst Du’an comme point chaud biologique pour les Trechinae en Chine ». Futura Sciences 18/11/2014
  7. Paris (France) - L'ONG Surfrider Foundation Europe souhaite que la présence de polluants chimiques et pas seulement bactériologiques soit prise en compte pour évaluer les eaux de baignade, dans un cahier de 18 revendications rendu public mardi. La diffusion de ce document intervient à quelques jours de la conférence environnementale qui réunira les 27 et 28 novembre à l'Elysée ministres, parlementaires, collectivités, ONG, entreprises et syndicats, autour de trois thèmes: l'organisation de la Conférence climat de l'ONU à Paris fin 2015, les transports, les problématiques santé en lien avec l'environnement. On sait tous qu'il y a des résidus chimiques partout en mer, a déclaré le directeur général de Surfrider, Stéphane Latxague, au cours d'une conférence de presse. Evaluer leur impact et leur concentration est une question fondamentale, a-t-il ajouté. Déplorant qu'au niveau européen les paramètres retenus pour évaluer la qualité des eaux de baignade soient exclusivement bactériologiques, l'association souhaite qu'à partir de 2015 soient intégrées de nouvelles normes sanitaires concernant les substances chimiques. Elle réclame une étude épidémiologique sur l'exposition bactériologique et chimique. Concernant le transport maritime, Surfrider appelle notamment à prévenir, détecter et sanctionner les rejets illicites de substances nocives et à réduire les émissions de gaz à effet de serre des navires. Elle souhaite aussi que les rejets de gaz à effet de serre du transport maritime soient intégrés dans les objectifs globaux de réduction. A propos des enjeux et des risques liés au changement climatique pour les habitants des zones littorales, l'association juge essentiel d'associer l'ensemble de la population littorale à l'évolution de son environnement et à la gouvernance de ce territoire. La conférence environnementale doit être l'occasion de proposer une démocratie participative, plus nécessaire que jamais, a estimé M. Latxague. Quant à la Conférence climat de l'ONU, il ne faut pas (la) laisser se dérouler dans l'entre-soi (...) Il faut qu'on mobilise les citoyens sur le fait que ces questions nous appartiennent, a-t-il ajouté. Romandie 18/11/2014
  8. La pollution au mercure près de Viège (VS) s'étend. Les sols d'une zone d'habitation supplémentaire sont touchés. Les travaux pour la construction de l'A9 révèlent aussi d'autres pollutions, qui crèvent le plafond, dans la région de Steineye (Rarogne). L'entreprise chimique Lonza va étendre sa zone d'investigation à la demande du canton. La ville de Viège à l'embouchure de la vallée. Albins CC BY-SA 4.0 L'aire concernée, nommée "Bäret", se trouve au sud de la gare de Viège. Ses sols présentent des concentrations en mercure pouvant atteindre 75 mg/kg, dépassant ainsi fortement la valeur d'assainissement actuelle de 5 mg/kg. La norme autorisée est fixée à 0,5mg/kg. L'utilisation des parcelles fortement polluées en tant que jardins privés et places de jeux pour enfants est interdite, jusqu'à ce que ces surfaces soient assainies, a décidé le canton du Valais. Dans les secteurs présentant des concentrations en mercure situées entre 0,5 et 5 mg/kg, il est recommandé de ne pas manger de denrées alimentaires provenant des jardins pollués, écrit l'Etat du Valais mardi. De plus, les enfants ne devraient pas jouer sur de la terre non végétalisée. Dans la zone touchée au sud de la gare de Viège, 38 surfaces ont été examinées, indique Lonza mardi dans un communiqué. Trois d'entre elles présentent une concentration de mercure supérieure à 5 mg/kg. Ces zones vont donc être assainies. D'autres surfaces sont touchées, mais avec des teneurs en mercure en dessous de 5 mg/kg. Les habitants de la région jugent ces nouvelles découvertes comme "très inquiétantes", indique dans un communiqué Thomas Burgener, co-président du "groupe mercure" qui défend les intérêts des habitants. Ils demandent que la recherche de mercure dans les sols soit étendue à toute la vallée. Pour le canton, la localisation de cette zone en dehors du périmètre du Grossgrundkanal laisse penser qu’il s’agit d’un remblai pollué mis en place par le passé. Des parallèles peuvent être tirés avec la découverte de matériaux fortement pollués au mercure dans la région de Steineye (Rarogne). De nouveaux sondages réalisés dans le cadre de la construction de l’autoroute A9 ont aussi démontré des teneurs en mercure extrêmement élevées dans la région de Steineye, hors de la zone d’habitation de Rarogne, sur un périmètre d’environ deux fois 400 m2. Les teneurs atteignent 1‘300 mg/kg à l’Ouest de la zone contaminée. Dans la partie orientale, les concentrations s’élèvent jusqu’à 2‘600 mg/kg. Romandie 18/11/2014
  9. Paris - la ministre de l'Ecologie et de l'Energie Ségolène Royal a annoncé mardi vouloir charger des économistes, dont l'ex-président du comité sur la fiscalité écologique, Christian de Perthuis, d'une réflexion sur le prix du carbone et des services rendus par la nature. "J'ai l'intention, dans le cadre de la préparation du sommet de décembre prochain (sur le climat), de renforcer la réflexion sur les données économiques au sens large, avec d'ailleurs Christian de Perthuis que j'ai chargé d'animer un groupe de travail rassemblant des économistes", a déclaré à l'Assemblée nationale la ministre, interpellée par la députée Eva Sas sur la fiscalité écologique. "Nous devons passer à une réflexion plus globale en particulier sur le prix du carbone (...), l'évaluation des services que la nature rend à l'économie, sur la question du coût de destruction de la nature, qui paye quoi et qui profite de quoi", a expliqué Mme Royal, qui a également rappelé son opposition à une fiscalité écologique punitive. "Dans cette approche globale, nous pourrons reposer bien clairement les valeurs de droits et de devoirs de chacun au regard de la protection des valeurs environnementales et de la planète en général", a-t-elle encore ajouté. Le comité sur la fiscalité écologique, voulu par François Hollande et Jean-Marc Ayrault, avait été créé en 2012 et placé sous la présidence de Christian de Perthuis. Sa mission était d'étudier des pistes pour verdir la fiscalité environnementale, c'est-à-dire pour mieux intégrer les dommages environnementaux dans les coûts supportés par les acteurs économiques. L'idée est de se servir de la fiscalité pour favoriser les comportements plus vertueux au niveau écologique. Ce comité était composé, dans l'esprit du Grenelle, d'élus et de représentants des entreprises, des syndicats et des ONG. Il avait produit des avis sur le diesel, sur le déclin de la biodiversité, l'artificialisation des sols, la contribution climat-énergie (sorte de taxe carbone). Mais mi-octobre, Christian de Perthuis, découragé par le manque d'engagement de l'exécutif sur le dossier de la fiscalité écologique, avait annoncé sa démission du comité, qui était de fait dormant depuis quelques mois. Je vois la ministre à la fin de la semaine et je suis disponible pour travailler sur les moyens d'intégrer l'écologie à l'économie, a indiqué mardi à l'AFP Christian de Perthuis, en précisant qu'il n'avait pas encore reçu de feuille de route de la part de Ségolène Royal. Romandie 18/11/2014
  10. Madrid - Repsol a donné mardi le coup d'envoi à la recherche d'hydrocarbures au large des îles espagnoles des Canaries, que la compagnie pétrolière présente comme une chance pour le pays, mais qui suscite une forte opposition sur place. Les opérations, menées depuis le bateau Rowan Renaissance que loue Repsol pour l'occasion, ont débuté à 06H30, heure locale (et GMT) et vont durer une soixantaine de jours, a fait savoir un porte-parole. Ce premier point de sondage se situe en pleine mer, à une cinquantaine de kilomètres à l'est des îles Lanzarote et Fuerteventura, connues des touristes pour leurs paysages volcaniques et leurs plages, au large des côtes africaines. Repsol a prévu de chercher des hydrocarbures à des profondeurs pouvant aller jusqu'à 3.000 mètres. En cas de résultats concluants, le groupe pétrolier a déjà reçu le feu vert du gouvernement espagnol pour procéder à deux autres sondages dans la même zone, jusqu'à 6.900 mètres de profondeur. Repsol estime entre 17 et 19% les chances de découvrir des gisements d'hydrocarbures au large de l'archipel. Des premières explorations, menées au début des années 2000, avaient révélé plusieurs gisements à environ 70 kilomètres des côtes, près de la frontière maritime avec le Maroc. Mais elles avaient été interrompues par la justice en 2004. Aujourd'hui, ce sont les associations écologistes et le gouvernement régional des Canaries qui s'opposent à ce projet soutenu par Madrid. Ils protègent une entreprise privée, Repsol, pour s'attaquer aux ressources qui sont les nôtres, a accusé le président des Canaries, Paulino Rivero, à la tête de la coalition nationaliste de centre droit Coalicion Canaria. Le gouvernement espagnol a déjà fait bloquer par le tribunal constitutionnel la tenue d'un référendum, prévu par le Paulino Rivero le 23 novembre, pour demander aux habitants: Pensez-vous que les Canaries doivent changer leur modèle environnemental et touristique pour privilégier les prospections de gaz ou pétrolières ? Le tourisme est en effet la première ressource des sept îles de l'archipel, qui, outre Lanzarote et Fuerteventura, comprend El Hierro, La Palma, La Gomera, Tenerife, Grande Canarie, qui ont accueilli 10,6 millions de voyageurs l'an dernier. Un porte-parole du gouvernement régional a indiqué espérer que le Tribunal supérieur de justice des Canaries, saisi d'un recours contre les prospections, se prononcerait cette semaine ou la suivante. Pour Repsol, ces inquiétudes n'ont pas lieu d'être car son bateau n'est pas visible des côtes. De plus, la présence d'hydrocarbures dans cette zone permettrait à l'Espagne, qui importe près de 80% ses besoins énergétiques, de réduire sérieusement la facture, assure le groupe. 10% de la demande en pétrole du pays pourrait être couverte, selon son site internet. Le groupe pétrolier met aussi en avant le montant des investissements prévus, plus de 350 millions de dollars (280 millions d'euros) pour procéder à deux premiers sondages, les retombées économiques et les créations d'emplois attendues aux Canaries, alors que le taux de chômage frôle les 34% dans cette région, contre 24% pour l'ensemble du pays. Les écologistes, eux, craignent les conséquences des prospections pour la faune et la flore, très riche dans cette zone et les risques sismiques. Le Fonds mondial pour la nature (WWF), Greenpeace, mais aussi les conseils municipaux des îles de Lanzarote et de Fuerteventura ont déposé plainte à Bruxelles pour tenter de stopper Repsol. Greenpeace a tenté de s'approcher du Rowan Renaissance ce week-end, ce qui a donné lieu à un incident avec un navire de la Marine, chargée de faire respecter une zone d'exclusion maritime, au cours duquel l'une de ses militantes a été blessée. La prochaine action est prévue pour le 30 novembre. Plusieurs organisations, réunies dans le collectif Rave Canaries, ont lancé un appel pour réunir une flotte dans la zone des prospections. Romandie 18/11/2014
  11. Montréal - TransCanada, opérateur d'oléoducs dont le controversé Keystone XL, a entre les mains un plan stratégique visant à faire accepter la construction d'un pipeline à travers le Canada par l'opinion publique, a indiqué Greenpeace mardi en publiant le document d'une société de relations publiques. Ce document de 46 pages rédigé par l'agence de relations publiques Edelman élabore une évaluation stratégique et présente des tactiques pour favoriser les autorisations et la construction de l'oléoduc Énergie Est de TransCanada, prévu pour acheminer le pétrole des sables bitumineux de l'Alberta (ouest) jusqu'au Québec et au Nouveau-Brunswick afin de l'exporter vers l'Europe. Ce projet vient en complément de l'oléoduc Keystone XL vers le Golfe du Mexique aux Etats-Unis à propos duquel le Sénat américain devait voter mardi. Le rapport propose une approche à trois volets dans une stratégie reprise du modèle politique moderne, écrit Edelman. Le lobbyiste propose de promouvoir le projet auprès d'un public ciblé en présentant tous les avantages de cet oléoduc. Le second volet propose à TransCanada d'anticiper et de répondre rapidement à toute couverture/discours non-favorable, à toute accusation et attaque négative. Enfin, TransCanada doit, en s'associant à des tiers, faire pression sur les détracteurs d'Energie Est. Source : Greenpeace Canada Il faut compliquer la tâche de nos détracteurs, détourner leur attention de leur mission, écrit la société de relations publiques qui avance que les opposants utiliseront toutes les informations entre leurs mains pour attaquer TransCanada et son projet. Tempête d’opposition contre le projet de pipeline Énergie Est. Depuis un mois, et en particulier la dernière semaine, les bonnes nouvelles s’accumulent contre le projet de pipeline Énergie Est et contre l’exportation du pétrole des sables bitumineux à partir du Québec. une trentaine d’organisations de la société civile sont sortis avec vigueur pour réclamer que le Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) évalue Énergie Est et que le Québec utilise son pouvoir de décider de l’avenir de ce projet. Agriculteurs, étudiants, syndicats, autochtones, environnementalistes, groupes sociaux, etc., ont donc fait front commun pour insister pour qu’un mandat approprié soit confié au BAPE et que le Québec exerce son pouvoir de décider du sort du projet Énergie Est de TransCanada au Québec. En l’absence de ce pouvoir d’autorisation pour le Québec, c’est le gouvernement fédéral qui décidera de l’avenir du projet même s’il générerait des risques majeurs pour les communautés et l’environnement au Québec. Greenpeace Canada 11/11/2014 Pour faire pression sur ces détracteurs, Edelman propose de faire une recherche détaillée sur les principaux groupes d'opposition comme les groupes environnementalistes du Conseil des Canadiens, Équiterre ou encore la Fondation David Suzuki. Edelman propose à TransCanada de rallier à sa cause des personnalités politiques comme l'ancien Premier ministre Brian Mulroney, l'ancien chef de gouvernement du Québec Lucien Bouchard où les maires de Montréal, Denis Coderre, ou de Québec, Régis Labeaume. Enfin, les journalistes doivent aussi être une cible pour la communication, dit Edelman, indiquant être en train de faire l'inventaire des journalistes, locaux ou au plan national, s'intéressant au projet. Nous déterminerons également comment ces journalistes recherchent l'information sur le projet, écrit Edelman. TransCanada a reconnu avoir fait appel à Edelman pour des conseils, mais n'a pas suivi toutes les recommandations, a souligné mardi Tim Duboyce, un porte-parole interrogé sur Radio-Canada. On cherche toute opportunité pour mettre en avant ce projet d'oléoduc, a-t-il ajouté. GreenpeaceCanadaFr 30/5/2012 Les documents confidentiels se présentent comme suit (disponibles en anglais seulement) : - Energy East Campaign Organization: Promote, Respond Pressure (5 août 2014) - Research Synthesis (non daté) - Grassroots Advocacy Vision Document (15 mai 2014) - Digital Grassroots Advocacy Implementation Plan (20 mai 2014) - Strategic Plan: Quebec (20 mai 2014) Romandie 18/11/2014
  12. Le chercheur caennais, auteur de l'étude sur la toxicité de l'herbicide Roundup et du maïs transgénique fabriqué par le groupe Monsento, publie avec le cuisinier Jérôme Douzelet le livre "Plaisirs cuisinés ou poisons cachés". Le professeur caennais Gilles-Eric Séralini avait été révélé aux yeux du grand public lors de la publication de son étude controversée sur la toxicité de l'herbicide Roundup et du maïs transgénique fabriqué par le groupe Monsento en septembre 2012. Un an et demi plus tard, il publiait une nouvelle étude nouvelle étude démontrant que les pesticides sont "deux à mille fois plus toxiques" qu'annoncés. C'est avec un cuisinier, Jérôme Douzelet, qu'il s'est associé pour publier chez Actes Sud un livre, "Plaisirs cuisinés ou poisons cachés", dénonçant la standardisation des goûts et des textures par les produits industriels mais aussi leurs méfaits pour la santé. Le scientifique, invité de votre édition régionale ce jeudi midi, estime qu' "on mange à peu prés 36 pesticides par jour" et dénonce "l'agriculture transformée, l'agriculture industrielle qui est à la base de beaucoup d'empoisonnements qui n'osent pas dire leur nom". Les deux auteurs vantent l'utilisation "de plantes détoxifiantes qui peuvent être ajoutées aux plats et les rendre meilleurs" ainsi que "des produits locaux les plus biologiques possibles". FR3 Basse Normandie 12/11/2014
  13. Le Plan de Prévention des Risques Technologiques concernant la zone du dépôt pétrolier au pied du viaduc de Calix à Mondeville et Hérouville (Calvados) est aujourd'hui soumis à enquête publique. Première étape à Mondeville aujourd'hui. France 3 Basse-Normandie Le dépôt pétrolier sous le viaduc de Calix à Caen De 9 heures à midi en ce lundi 17 novembre, vous pouviez rencontrer un commissaire enquêteur à la mairie de Mondeville pour faire des observations concernant le plan de prévention des risques technologiques de la zone du dépôt pétrolier située au pied du viaduc de Calix à Mondeville et Hérouville (Calvados). C'est le début de l'enquête publique. "Pendant cette période, les pièces du dossier ainsi que les registres d’enquête seront tenus à la disposition du public dans les mairies." précise la préfecture du Calvados sur son site internet. Les prochaines dates et lieux de consultation y sont d'ailleurs notifiés. Le Plan de Prévention des Risques Technologiques (PPRT) : Il s'agit d'un document élaboré par l'Etat pour mieux maîtriser l'urbanisation autour des sites industriels potentiellement dangereux, comme c'est le cas autour des Dépôts Pétroliers Côtiers (DPC), sous le viaduc de Calix. Une des conséquences de la catastrophe d'AZF à Toulouse en 2001 est la mise en place de ces PPRT au niveau national. Ce plan de prévention des risques technologiques est le fruit de trois ans de travail. Sur les sept cents habitations concernées initialement sur le territoire mondevillais seules six restent aujourd'hui soumises au PPR afin de garantir la sécurité du public. Le dépôt pétrolier situé au pied du viaduc a été crée en 1950 dans un lieu isolé devenu aujourd'hui très urbanisé. Le dépôt pétrolier stocke près de 60 000 m3 de fioul, de gazoil et de supercarburant. Fuite, incendie, explosions...les risques liés à ce stockage sont nombreux. L'industriel a accepté, après trois ans de négociations, de procéder à des travaux de sécurisation du site, notamment en modernisant la protection de ses canalisations. L'entreprise déboursera deux millions d'euros. Écoutez la maire de Mondeville: Hélène Mialon-Burgat. Une interview réalisée par Hélène Jacques et Guillaume Le Gouic FR3 Basse Normandie 17/11/2014
  14. Une trentaine de sites nucléaires, dont la centrale de Flamanville et l'usine Areva de la Hague dans le Cotentin, aurait été survolée par des drones. En France la réglementation est stricte. Les pilotes de drones confirment le danger potentiel mais s'interrogent, en l'absence de preuves. "Celui qui veut nuire, il a effectivement à disposition un appareil qui pourrait emmener une charge explosive" reconnaît Jérôme Houyvet, pilote de drone professionnel. Depuis quelques semaines, une trentaine de survols de sites nucléaires par ces petits appareils volants ont été recensés. Ces survols ont suscité de nombreuses inquiétudes parmi les riverains, les associations anti-nucléaires ou les élus locaux. Jérome Houyvet, pilote de drones professionnel dans la Manche, juge "très grave" l'impact des survols de sites nucléaires sur son secteur d'activité Les drones, au départ conçus pour un usage militaire, tendent à se développer auprès du grand public pour un usage de loisir. Le français Parrot a ainsi vendu plus de 500.000 exemplaires son AR Drone à usage récréatif entre 2010 et 2013, et annoncé la commercialisation l'été dernier de deux mini-drones qui se commandent également depuis un smartphone ou une tablette. Pour les spécialistes, ce type d'appareil ne peut être impliqué dans les récents survols des sites nucléaires. "Si ces survols sont une réalité, il ne s'agit pas de jouet mais d'appareils qui peuvent valoir 10 000 euros", explique Sylvain Corbin, de Manche Drones Production. Les drones à usage civil (inspection d'infrastructures, agriculture de précision, thermographie, lutte contre le feu...) sont également en plein essor. Selon une étude du cabinet Xerfi, le chiffre d'affaire des fabricants français devrait tripler d'ici 2015 "pour atteindre 288 millions d'euros en 2015", soit une augmentation de 70% par an depuis 2012. Survols des sites nucléaires: les pilotes de drones s'interrogent Selon les chiffres de la Fédération Professionnelle du Drone Civil (FPDC), plus de 650 opérateurs de drones se sont déclarés auprès de la Direction générale de l'aviation civile (DGAC) et 42 constructeurs de drones opèrent en France. Ce secteur d'activité bénéficie d'un cadre réglementaire stricte depuis avril 2012, une réglementation qui va va être encore affinée d'ici au premier trimestre 2015. Les "dronistes" professionnels doivent valider une habilitation et obtenir l'autorisation officielle de voler. Avec ces survols de sites nucléaires, la profession craint pour son image. Et elle s'interroge également sur la véracité de ces survols."Une heure de vol au-dessus d'une centrale, on se demande de quelle batterie disposait l'appareil en question", déclare Sylvain Corbin avant de montrer un de ses appareils à usage professionnel utilisé dans la production audiovisuelle , "un drone comme celui-là, quand il est un quart d'heure en l'air, c'est quasiment le maximum". Chez les dronistes, le scepticisme l'emporte: "Le temps s'allonge, il y a de plus en plus de vols de décrits et il n'y a toujours pas de preuve, donc on finit par ne plus y croire". ----->Personnellement je ne doute pas de la véracité des faits pour la plupart de ceux rapportés... Et si c'était un moyen de faire parler des drônes, histoire de pousser quelques curieux à en acheter ? FR3 Basse Normandie 18/11/2014
  15. Alors qu'un homme est mort en Vendée, fin octobre, victime d'une attaque de frelons asiatiques, deux nouveaux nids ont été récemment découverts à Montluçon, dans l'Allier. La commune est sans doute la plus touchée du département. Soixante-cinq centimètres de diamètre, c'est la taille du dernier nid de frelons asiatiques découvert début novembre à Montluçon. "J'ai mis 2h30 pour compter le nombre d'insectes trouvés à l'intérieur, il y en avait 2 500", explique Robert Lafanachère. C'est le deuxième nid que l'association de lutte contre le frelon asiatique débusque à Montluçon en quelques jours. L'an passé, elle en avait trouvé pas moins d'une dizaine, souvent au cœur de la ville, place Wilson, dans le quartier des Ilets ou près d'Athanor. Charline Nermond / RMB Deux nouveaux nids de frelons asiatiques ont été découverts en novembre 2014 à Montluçon dans l'Allier. L'un d'entre eux comptait plus de 2 500 insectes. Arrivé sur le sol français, via Bordeaux, en 2004, le frelon asiatique continue, depuis, d'étendre son territoire, "à raison de 80 km par an", explique l'apiculteur. "Ils font comme l'industrie du papier, ils se mettent près des cours d'eau", poursuit M. Lafanachère, "je ne sais pas qui a pris l'idée à l'autre, même j'ai bien ma petite idée", dit-il avec un brin d'humour. Pourtant, la prolifération du frelon asiatique dans l'Allier est loin d'être un sujet qui le fasse rire. Montluçon est la commune la plus touchée par ce fléau qu'il est difficile de combattre. Mais avec l'automne bien avancé et l'hiver qui arrive à grand pas, les arbres vont perdre peu à peu leurs feuilles. Les nids se révèlent alors aux yeux des riverains qui, parfois sans le savoir, en avaient un à quelques mètres de leur habitation. Pour Robert Lafanachère et ses amis de l'association de lutte contre le frelon asiatique, le moment est donc venu de repartir traquer l'ennemi public numéro 1 des ruchers. Parfois, il suffit de lever les yeux pour voir les maudites bestioles à l'œuvre. "Il y avait un nid à 500 à vol d'oiseau de mes ruches", raconte R. Lafanechère, "je les voyais faire du stationnaire, attraper les abeilles et repartir avec". Le chasseur de frelons en appelle aujourd'hui au sens de l'observation de ses concitoyens pour aider l'association à lutter contre la vilaine bête car l'hiver ne suffira pas. Le frelon meurt avec le froid, mais les reproductrices, elles, quittent le nid pour aller hiberner dans des cavités, des murs d'habitation avant d'entamer une grande campagne de reproduction dès le retour du printemps. Enfin, si l'insecte est un prédateur redoutable pour les abeilles, il peut aussi représenter un danger pour l'homme. Fin octobre, un retraité vendéen a été victime d'une attaque de frelons alors qu'il jardinait. Il a malencontreusement heurté un nid caché depuis trois ans environ dans un buisson à un mètre du sol, déclenchant la colère des occupants. Le pauvre homme a été piqué plus d'une dizaine de fois et a succombé en quelques heures après trois arrêts cardiaques. FR3 Auvergne 17/11/2014
  16. C 'est Le Roffy, situé à 6 kilomètres en aval de Spontour (Corrèze) et noyé sous la retenue du barrage de Chastang sur la Dordogne. Il réapparaît à chaque vidange de la retenue d' eau. Regardez ce reportage qui révèle les trésors cachés de notre patrimoine. CC. Sylvain Au Roffy, il n'y avait que quatre ou cinq maisons et pas de commerce. Il fallait se rendre au Chambon, à 3,5 kilomètres, pour trouver cafés et école. A chaque vidande de la retenue d'eau, les vestiges de l'abbaye de Valette d'Auriac datant du XIIème siècle réapparaissent. L'usine-barrage du Chastang a été construite sur la Dordogne entre 1947 et 1952. C'est une usine hydro-électrique mise en service en 1951. France 3 Aquitaine 12/11/2014 La dernière vidange date de 2005 et les derniers témoins sont de moins en moins nombreux à se souvenir. Curieux paradoxe en effet que celui de ces villages engloutis qui ont connu, justement grâce à la construction des barrages, un surcroît d'activité avec l'arrivée massive d'ouvriers, tous corps d'état confondus. Il a bien fallu loger tous ces gens et les nourrir le temps de la construction. Mais ce ne fut que le chant du cygne car sitôt le chantier du barrage fini, les villages disparurent. FR3 Aquitaine 12/11/2014
  17. Keraunos, l'observatoire français des orages et des tornades, basé à Lille a fait escale à Bordeaux ce week-end, pour son sixième séminaire, ouvert aux professionnels et au grand public. Keraunos est spécialisé dans la prévision des épisodes violents. France 3 Aquitaine 16/11/2014 Les orages concernent particulièrement l'Aquitaine, l'une des régions de France les plus exposées. Pourquoi ? La réponse avec Nathalie Pinard de Puyjoulon et Jean-Rémi Haas. Photo FR3 Aquitaine FR3 Aquitaine 16/11/2014
  18. Le tribunal d'instance de Saverne a rendu son jugement : l'Etat ne participera pas à l'expertise judiciaire pour définir la responsabilité des parties après les travaux de comblement d'un puits qui ont fissuré une trentaine de maisons du village. Réaction d'un habitant de Lochwiller après délibéré du 17 novembre. René Schmitz-Habitant de Lochwiller Deux semaines après l'audience en référé, le juge a rendu sa décision lundi 17 novembre en début d'après-midi : la société Sika, qui avait réalisé en 2008 les opérations de colmatage du puits à l'origine des fissures apparues peu après dans le village, a été déboutée. L'entreprise affirmait avoir mené ces travaux sur "recommandation" du Bureau de Recherches géologiques et minières (BRGM), un établissement public (dépendant de l'Etat, donc). Le BRGM affirmait au contraire prétend n’avoir agi qu’en qualité de "sapiteur" (expert) dans cette affaire et nie avoir émis des recommandations concernant le premier colmatage de la partie haute du forage. Le bureau de recherches est désormais mis hors de cause. Le préfet de région, Stéphane Bouillon s’était engagé, dans ce cas précis, à débuter les opérations de colmatage. Depuis quatre ans, une trentaine de maisons se lézardent et plusieurs rues de Lochwiller se fissurent à cause du gonflement des sols engendré par un forage géothermique mal réalisé chez un particulier. Pour les habitants du village qui ne décolèrent pas, c'est un nouveau coup dur. FR3 Alsace 17/11/2014
  19. Comment assouvir sa passion des courses de chiens de traîneaux alors qu'il n'y a pas encore de neige ? Amélie Schaeffer, passionnée de huskies, a trouvé la solution à Bischwiller avec le "dryland" Lorsqu' Amélie Schaeffer ne peut pas faire courir ses chiens et faire glisser son traîneau sur des chemins enneigés, elle s'adapte. Elle a installé des roues sur son engin qu'elle demande à ses huskies de tirer à toute vitesse comme en plein hiver. On appelle ça le "dryland", ou tout simplement "course sur terre". Les huskies de Bischwiller. Le reportage d'Anne-Laure Herbet et Thomas Lecomte Cela se passe dans la forêt de Bischwiller, à l'initiative de l'association Nanook qui organise deux fois par mois des entraînements sur les sentiers forestiers du secteur. Les chiens courent et en profitent alors qu' Amélie retrouve pour l'occasion d'autres passionnés qui, comme elle, ont envie de prendre l'air avec leurs chiens nordiques préférés. Des compétitions sont également organisées à l'occasion. FR3 Alsace 18/11/2014
  20. Récemment, Autoroutes et Tunnel du Mont Blanc a inauguré son nouveau centre d'exploitation à Bonneville, en Haute-Savoie. Découverte du tout premier centre autoroutier Haute Qualité Environnementale de France. Photo ATMB Imaginé par les équipes d'ATMB, le nouveau centre d'exploitation a été construit autour de trois principes: la préservation de la ressource en eau, la gestion améliorée des déchets et l'utilisation optimisée de l'énergie. Par exemple, le système de récupération des eaux pluviales permettra de couvrir 80% des besoins en eau. Grâce aux espaces consacrés au tri, 100% des déchets pourront être triés puis recyclés. L'orientation des bâtiments, la mise en place d'une toiture végétalisée ou encore l'installation d'une chaudière à bois permettront, quant à elles, d'atteindre une performance "Bâtiment Basse Consommation". Chaine ATMB 14/11/2014 Ce nouveau centre répond par ailleurs à un autre objectif majeur: améliorer les conditions de travail des 40 collaborateurs qui y travaillent, en particulier en période hivernale. Durant près de six mois de l'année, le centre fait face aux intempéries: plus de 100 jours par an de températures négatives, allant jusqu'à -15°C. Pour cela, les garages et boxes permettent un stockage du matériel, des engins et du sel à l'abri du gel et des intempéries. Quatre ans d'études et deux ans de travaux auront été nécessaires pour la concrétisation de ce projet. Il représente un investissement de 17 millions d'euros pour ATMB qui s'est offert un petit film pour l'occasion. FR3 Alpes 18/11/2014
  21. Plusieurs jeunes pompiers de l'Isère sont aujourd'hui en formation. Ce ne sont ni les avalanches, ni les inondations qui sont au programme mais bien la manipulation et les dangers de certaines espèces sauvages qu'ils sont susceptibles de rencontrer. La Ligue pour la protection des oiseaux en Isère (LPO Isère) et le Centre de sauvegarde de la faune sauvage, Le Tichodrome, co-animent une formation pour le Service départemental d’incendie et de secours de l’Isère (SDIS 38) France 3 Alpes L'objectif de cette formation est d'informer les pompiers pour leur permettre d'identifier, de manipuler la faune sauvage et d'agir de manière adéquate et proportionnelle au risque encouru. Ces pompiers intègreront ensuite la brigade de secours animalier, une brigade qui existe depuis 10 ans au Péage de Roussillon et à Echirolles. Ce matin, c’était le Grand Duc et les buses. L'après-midi portera sur la manipulation et les risques liés aux reptiles. Interview du Colonel Malik Ouabdesselam. Intervenant: Colonel Malik Ouabdesselam, vétérinaire - SDIS 38 En complément de cette journée de formation, la LPO Isère et le Tichodrome se sont engagés à créer des fiches espèces pour permettre aux sapeurs-pompiers d'identifier rapidement l'animal et les risques liés à sa manipulation. Formation des pompiers à la faune sauvage La LPO Isère est en charge de la rédaction des fiches reptiles et le Tichodrome apporte son expertise sur la manipulation des oiseaux sauvages. Ces fiches seront ensuite diffusées auprès des équipes du SDIS de l'Isère susceptibles d'intervenir auprès de la faune sauvage. FR3 Alpes 18/11/2014
  22. La préfecture du Haut-Rhin renouvelle ses conseils de prudence face aux dangers du monoxyde de carbone. Des accidents plus ou moins graves ont lieu chaque hiver, ils pourraient facilement être évités. La préfecture du Haut-Rhin et l'Agence Régionale de Santé ont publié un communiqué ce mardi matin afin de rappeler les dix principales recommandations pour éviter les intoxications au monoxyde de carbone : - ne pas obstruer les grilles de ventilation des fenêtres, même par grand froid, - aérer tous les jours au moins 10 minutes même par temps froid ou pluvieux, - faire entretenir la chaudière par un professionnel qualifié, - faire ramoner le conduit de cheminée, qui doit être en bon état et raccordé à la chaudière, - n’utiliser que par intermittence les appareils mobiles de chauffage d’appoint fonctionnant au butane, au propane, au pétrole et exclusivement dans des locaux ventilés, - respecter les consignes d’utilisation des appareils à combustion recommandées par le fabricant, - ne jamais se chauffer avec le four de la cuisinière ou avec des panneaux radiants, - installer impérativement les groupes électrogènes à l’extérieur des bâtiments et jamais dans des lieux clos même largement ventilés, - ne pas utiliser de dispositifs de fortune (braseros…) à l'intérieur des habitations n’installer des poêles à pétrole que dans des pièces ventilées et ne pas les utiliser de façon continue, Certains signes peuvent vous alerter en cas d'intoxication : si vous avez des maux de tête, des vomissements ou des malaises par exemple, cela peut être le signe de présence de monoxyde de carbone dans votre logement, ce gaz étant inodore et incolore. Si cela est le cas, il faut impérativement ouvrir vos portes et fenêtres afin d'aérer votre intérieur, arrêter dès que possible les appareils à combustion, évacuer les locaux et prévenir les secours. 36 épisodes d'intoxications au monoxyde de carbone impliquant 123 personnes ont été enregistrées en Alsace l'hiver dernier. Il n'y a pas eu de décès mais au total 43 personnes ont été admises dans un service d'urgence et 32 d'entre elles ont été hospitalisées. Il est donc impératif de rester vigilant. Photo FR3 Alsace L'installation de détecteurs de monoxyde de carbone sera obligatoire dans chaque habitation à compter du 8 mars 2015 FR3 Alsace 18/11/2014
  23. Le "gros félin" en liberté en Seine et Marne depuis le jeudi 13 novembre pourrait appartenir à un particulier. Quelles sont les règles pour posséder ce type d’animaux ? En France, un particulier doit impérativement obtenir l’autorisation du préfet pour garder un fauve chez lui. Les chances d’obtenir cette autorisation sont très minces, le tigre étant considéré comme un animal dangereux pour l’homme et faisant partie des espèces protégées. "Avoir un animal chez soi, sauvage, c’est un gros risque. C’est un risque pour lui, de malnutrition, de maladie, de beaucoup de choses. C’est un risque pour la famille, parce qu’il peut être potentiellement dangereux et c’est un risque d’évasion", a commenté le Dr Marie-Claire Bomsel, vétérinaire au Jardin des plantes. En pratique, plus aucun particulier ne possède d’animaux sauvages, tels que les fauves. La réglementation est moins stricte pour d’autres animaux comme les serpents mais les règles sont strictes. Les animaux doivent provenir d’un élevage, les propriétaires doivent savoir s’en occuper et posséder les installations nécessaires à leur bien-être. En France, posséder ce type d’animaux sans autorisation est une infraction punie de 6 mois d’emprisonnement et 9 000 euros d’amende. Francetv info 14/11/2014
  24. Madrid - Repsol a commencé mardi matin son opération contestée de sondage des fonds marins au large de l'archipel espagnol des Canaries, dans l'espoir d'y trouver des hydrocarbures, a annoncé un porte-parole de la compagnie pétrolière espagnole. Les opérations ont commencé à 06h30 locale (06H30 GMT) et vont durer une soixante de jours, a-t-il précisé. Ce premier sondage pétrolier est effectué à une cinquantaine de kilomètres à l'est des îles touristiques Lanzarote et Fuerteventura, au large des côtes africaines. Il est réalisé à l'aide du bâteau Rowan Renaissance, arrivé sur place dans la nuit de vendredi à samedi, à une profondeur pouvant aller jusqu'à 3 kilomètres. GatTV 17/11/2014 Si les résultats de cette première recherche sont concluants, Repsol a reçu le feu vert du gouvernement espagnol pour procéder à deux autres sondages dans la même zone, à des profondeurs pouvant aller jusqu'à 6,9 km. Repsol estime entre 17 et 19% la probabilité de trouver du pétrole, selon son site internet. Le groupe a prévu d'investir plus de 350 millions de dollars (280 millions d'euros) pour procéder à deux premiers sondages, et promet des créations d'emplois, alors que le taux de chômage frôle les 34% dans cette région, contre 24% pour l'ensemble du pays. Mais les projets de la compagnie pétrolière se heurtent à une vive résistance de la part des associations écologistes et du gouvernement régional des Canaries, qui craignent les conséquences de ces prospections pour la faune et la flore, très riche autour de l'archipel, et en termes d'image alors que les îles vivent principalement du tourisme. L'ONG écologiste Greenpeace a tenté de s'approcher du Rowan Renaissance ce week-end à l'aide de l'un de ses navires et une de ses militantes a été blessée lors d'un incident avec des bateaux de la Marine espagnole. Plusieurs organisations, réunies dans le collectif Save Canarias, ont aussi lancé un appel pour réunir à partir du 30 novembre une flotte d'au moins 20 embarcations dans la zone des prospections. Romandie 18/11/2014
  25. Paris - Le ministère de l'Ecologie a publié lundi la liste des 217 lauréats du troisième appel d'offres national pour le déploiement d'installations photovoltaïques de taille intermédiaire pour une capacité totale de 40,7 mégawatts (MW). Ces installations auront une capacité individuelle comprise entre 100 et 250 kilowatts, soit l'équivalent d'une surface de toiture comprise entre 1.000 et 2.500 m2, qui concerne donc des bâtiments agricoles ou industriels. Les 40,7 MW attribués correspondent à la troisième tranche de l'appel d'offre lancé en mars 2013 et qui porte sur plus de 120 mégawatts au total. Une première tranche avait été annoncée en février et une deuxième en juin. Le tarif moyen de rachat par EDF de l'électricité qui sera produite par ces 217 installations s'élève à 153,2 euros par mégawattheure, contre 165,2 euros/MWh pour la tranche précédente et 168,3 euros/MWh pour la première. Cette baisse illustre la diminution continue des coûts de production de l'électricité photovoltaïque. Le dispositif d'appel d'offres par tranche a permis de tenir compte de la baisse d'environ 9% des coûts en 9 mois, au bénéfice du consommateur final, a expliqué le ministère de l'Ecologie dans un communiqué. La région PACA est la principale bénéficiaire de cet appel d'offres avec 89 lauréats, devant Poitou-Charentes (79) et Midi-Pyrénées (78). Le ministère a également précisé le lancement par la ministre, Ségolène Royal, d'une concertation de trois semaines pour finaliser le cahier des charges d'un nouvel appel d'offres pour 2015. Il sera également divisé en trois tranches de 40 MW. Romandie 17/11/2014
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