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  1. Paris (AFP) - L'ONG WWF a réclamé vendredi "une vraie traçabilité" du thon rouge pour lutter contre les trafics et la pêche illégale, au moment où les pays pêcheurs sont réunis à Gênes pour fixer de nouveaux quotas de prises. "Nous demandons que la méthode de traçabilité de ce stock soit revue", a déclaré le directeur général du Fonds mondial pour la nature (WWF) France, Philippe Germa, au cours d'une conférence de presse. L'ONG WWF réclame "une vraie traçabilité" du thon rouge pour lutter contre les trafics et la pêche illégale (c) Afp La traçabilité, "c'est ce qui achoppe le plus" à la conférence de la Cicta, la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l'Atlantique (l'UE et 47 Etats), réunie à Gênes depuis le 10 novembre, a-t-il ajouté. La conférence doit définir de nouveaux quotas de prises de thon rouge en Méditerranée et dans l'Atlantique-Est d'ici à sa clôture lundi. "Une grosse partie des thons en Méditerranée sont pêchés petits ou en taille relativement petite, et engraissés dans des cages en Espagne, à Chypre, Malte et en Libye", a expliqué M. Germa. "Les bateaux entre eux se repassent du poisson, ils mettent tout dans les mêmes cages, ils reprennent d'une cage à l'autre, tout ça circule et au bout d'un moment, on n'y comprend plus rien", a souligné la navigatrice Isabelle Autissier, présidente de WWF France, organisation partie prenante aux négociations de la Cicta."Ca permet d'amener en fraude du thon en plus (au-delà des quotas, ndlr) parce qu'on est incapable de recroiser les chiffres" de prise donnés par les pêcheurs, a-t-elle ajouté. "Ce qu'on demande, c'est une vraie traçabilité: un bateau, une prise, une cage", a résumé la navigatrice. M. Germa a déploré qu'en cas de trafic, il y ait "peu de risques" de prison. "Vous avez au pire une petite amende", a-t-il dit. Pour Bertrand Wendling, dirigeant de l'organisation de pêcheurs Sathoan, la principale organisation française de pêcheurs pour les thoniers, "aucun rapport argumenté ne fait valoir des pêches illégales importantes". "Je ne dis pas qu'il n'y a pas de pêche illégale, mais la situation s'est radicalement améliorée", a-t-il affirmé à l'AFP. Selon lui, les mesures prises à la Cicta depuis 2006 "ont radicalement changé les modes de pêche". Elles "font obligation aux senneurs (pêcheurs industriels, ndlr) de capturer des poissons de plus de 30 kg" et les rapports scientifiques de la Cicta "montrent une chute radicale des poissons de deux à cinq ans", ajoute-t-il. A propos des quotas de pêche, le directeur général du WWF a rappelé que son organisation est favorable à "une augmentation progressive", de 13.500 tonnes par an actuellement "à 20.000, mais en cinq ans". Sciences et avenir 14/11/2014
  2. Conçu à Strasbourg, un robot manchot vit aux côtés de ces palmipèdes pour suivre leur évolution. C'est un véritable outil scientifique. Un petit robot camouflé en manchot a pour mission d'étudier l'impact du réchauffement climatique sur ces animaux de l'Antarctique. Pour cela, des puces électroniques ont été implantées sous la peau de ces palmipèdes. Pour relever les informations qu'elle contient, il faut s'approcher à quelques dizaines de centimètres de ces manchots. C'est là que ce petit robot intervient, et ce, sans perturber la colonie. "C'est absolument indispensable pour ne pas biaiser les résultats, car ce qui nous intéresse c'est de suivre l'évolution du succès reproducteur et la survie des animaux", souligne Yvon Le Maho, directeur de recherche à l'Iphc et au Cnrs de Strasbourg, face à la caméra de France 3. Les données récoltées vont alors permettre de mieux comprendre la vie de ces manchots et les changements qui affectent leur environnement, comme le réchauffement climatique. Francetv info 13/11/2014
  3. C'est une question de santé publique pour la ville de Strasbourg. Porteurs de parasites, tics, punaises ou poux, quelque 2 000 pigeons ont été capturés puis tués, depuis début 2014, précise une équipe de France 3. Les oiseaux sont alors euthanasiés avec un mélange de gaz carbonique et d'argon. "L'idée, c'est d'améliorer la situation sur des quartiers fortement exposés à la présence des pigeons. S'il y avait d'autres solutions bien meilleures que cette pratique, on y viendrait. Mais c'est la méthode utilisée par de nombreuses villes", précise Pascale Rouillard, du service hygiène de la ville de Strasbourg. L'association Crédopigeons ne croit pas à ce risque sanitaire et demande l'arrêt des campagnes de régulation. "C'est extrêmement cruel. Les pigeons meurent par étouffement et asphyxie. C'est une mort lente. Nous réclamons des méthodes alternatives douces tels que des pigeonniers contraceptifs", souligne sa présidente, Edith Riedinger. Francetv info 13/11/2014
  4. Une biche des Vosges, domestiquée par les habitants, mais représentant un danger pour les voitures, était condamnée à mort par les autorités. C'est devenu la mascotte de la route des crêtes, au Markstein (Massif des Vosges). Depuis plusieurs mois, une biche se promène dans le secteur. Alors qu'elle devait être tuée, une autre solution a finalement été trouvée. Une équipe de France 3 s'est rendue sur place. Les badauds ou habitants du coin l'ont adoptée. Certains viennent tous les jours pour la nourrir : "Dès que je suis libre, je monte, pour lui donner des pommes. Elle est quasiment tous les jours au même endroit", témoigne Sandrine Bellot-Mauroz, une habitante de Munster. Le problème ? L'animal traverse de temps en temps la route, représentant ainsi un véritable danger pour les conducteurs. Les autorités ont donc demandé aux chasseurs de la région de l'abattre avant le 15 novembre. "J'ai refusé. Mes chasseurs qui chassent dans le secteur, d'un commun accord, ils ont refusé également", souffle Jean-Piere Luttenbacher, garde-casse. C'est la fondation Brigitte Bardot, contactée par un photographe animalier, qui a alors trouvé la solution : la biche sera hébergée dans le parc d'un particulier, en Haute-Saône, d'ici la semaine prochaine. Francetv info 13/11/2014
  5. Depuis quelques années, les requins ont investi les rives de l'océan Atlantique, provoquant de nombreux accidents. Reportage de France2. Dans les eaux turquoises de Recife, au Brésil, un danger rôde. Depuis plusieurs années, les requins menacent les plages paradisiaques de la station balnéaire. C'est même devenu l'une des plages les plus dangereuses au monde. "Attention ne vous éloignez pas trop, revenez vers le bord", signale un pompier sauveteur, face à la caméra de France 2. "Ces gens nagent trop loin. Il y a un risque d'être attaqué par un requin", prévient-il. Pour éviter d'être attaqués, les pompiers sont équipés d'un bouclier anti-requin. "Ce lasso envoie des ondes de chocs électriques. Avec ça, normalement, le requin ne s'approche pas", explique l'un d'entre eux. Mais malgré l'intervention des sauveteurs, une touriste a perdu la vie, il y a quelques mois. En vingt ans, 59 attaques de requins ont été recensées ici. Plus de la moitié ont été fatales. Face à l'arrivée massive de ces prédateurs, Yuri Niella, biologiste, a une explication : "Le requin-tigre qui vit au large est attiré par les rejets des déchets des paquebots. Il les suit jusqu'au port. Et ensuite, il suit un courant qui longe toute la côte, du sud au nord". Francetv info 13/11/2014
  6. Deux pêcheurs de harengs sont tombés nez à nez non pas avec une, mais six baleines, dans un fjord du nord de la Norvège, samedi 8 novembre. Svein Aasjord et Trond Ivarsoy ont compris qu'ils se trouvaient au-dessus des cétacés lorsqu'ils ont aperçu le souffle des baleines sortant de l'eau, tout autour d'eux. En janvier, un Norvégien qui pratiquait le kayak dans les eaux proches du village de Gryllefjord dans l'île de Senja, s'est subitement retrouvé, lui aussi, face à une baleine à bosse. Francetv info 14/11/2014
  7. Le félin qui errait depuis le jeudi 13 novembre en Seine-et-Marne ne serait qu’un gros matou. C’est ce que révèle l’examen des empreintes relevées vendredi matin, dans la boue, à côté d’une station-service à Ferrières-en-Brie. "On a une bonne connaissance de la faune métropolitaine, on est moins familier sur ces espèces-là. Deuxièmement, il y a des empreintes qui notamment dans la boue, peuvent prêter à confusion", a expliqué Eric Hanse, de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage. Par ailleurs, les appels des particuliers persuadés d’avoir vu un tigre ont confirmé la thèse du tigre échappé dans la nature. L’animal traqué serait inoffensif selon les autorités. Le dispositif de recherches a été levé vendredi après-midi. La traque a mobilisé 200 gendarmes et policiers. Francetv info 14/11/2014
  8. L'origine du félin actuellement en liberté en Seine-et-Marne est encore inconnue. La piste d'un animal échappé du domicile d'un particulier n'est pas à exclure. UnTigre du Bengale (Panthera tigris tigris) Anant CC BY-SA 2.5 Le félin recherché en Seine-et-Marne s'est il échappé de chez un particulier ? L'animal aperçu à Montévrain jeudi 13 novembre ne serait finalement pas un tigre, comme cela avait été indiqué dans un premier temps, mais "un lynx ou un gros chat sauvage", selon une expertise. Si d'importantes opérations de recherche se sont poursuivies dans la matinée de vendredi, le dispositif a été allégé à la mi-journée. Les autorités n'ont reçu aucun signalement d'une disparition, notamment de la part des zoos environnants. Un cirque, de passage dans la commune jusqu'à samedi dernier, a également été mis hors de cause. En attendant de savoir quel type d'animal les habitants de Seine-et-Marne ont aperçu ces deux derniers jours, Francetv info revient sur les conditions auxquelles on peut posséder chez soi un tigre ou un autre félin dangereux. Quelles sont les conditions fixées par la loi pour la possession d'un félin dangereux ? Le tigre a beau être considéré comme une espèce dangereuse et menacée d'extinction, sa possession n'est pas réservée aux parcs animaliers ou même aux cirques, et de même pour les autres félins, comme l'explique à francetv info un responsable de brigade de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) du Loir-et-Cher. "La loi est nette et précise : on peut détenir un animal dangereux, mais pas sans autorisation administrative". Deux agréments sont nécessaires : - Le certificat de capacité "atteste de ses compétences à accueillir l'animal". Un particulier qui n'a pas de qualification professionnelle liée aux animaux doit passer une épreuve d'aptitude. - Mais il faut également obtenir une autorisation préfectorale d'ouverture d'établissement : l'établissement en question peut très bien être le domicile d'un particulier, et n'a pas à être ouvert au public, mais il doit être équipé de façon à "recevoir des félins en toute sécurité pour lui et pour autrui", tout en garantissant "le bien-être de l'animal". Posséder un félin dangereux sans ces deux autorisations constitue un délit passible d'un an de prison et 15 000 euros d'amende. Enfin, un animal menacé d'extinction comme le tigre doit être équipé d'une puce permettant de le localiser. Comment se procurer ce type de félins ? Il n'existe pas d'animalerie spécialisée dans les félins et autres animaux dangereux. Pour se procurer un tigre, "les échanges ne peuvent se faire qu'entre des établissements agréés et qui ont pignon sur rue", explique l'ONCFS. En général, ce sont les parcs zoologiques ou les cirques qui s'échangent des animaux, avec ou sans contrepartie financière, et c'est vers eux qu'un particulier devrait sans doute se tourner. Menacés à l'état sauvage, les tigres ne sont pas si rares en captivité, car "ils se reproduisent très bien", selon le spécialiste de l'ONCFS. Trouve-t-on souvent des tigres chez des particuliers ? Le cas du félin non identifié de Seine-Saint-Denis, s'il est avéré, ne serait pas unique. "Nos collègues du Loiret ont verbalisé un particulier qui détenait illégalement un tigre et un lion" l'an dernier, se souvient le responsable de l'ONCFS du Loir-et-Cher. Le Parisien rapportait à l'époque que les animaux étaient gardés dans des remorques de camion aménagées en cages. Pas besoin qu'ils s'échappent pour les découvrir. "Ce ne sont pas des bêtes très discrètes. Des collègues ont entendu un rugissement alors qu'ils patrouillaient dans la forêt, ils se sont doutés qu'il y avait un problème." Mais impossible de donner une estimation du nombre de tigres qui se trouvent aujourd'hui chez des particuliers en France, nuance le spécialiste de la faune sauvage, qui estime que ce genre de cas reste rare, ce qui explique qu'ils défraient la chronique. Francetv info 14/11/2014
  9. Météo France a placé quatre départements en alerte orange, vendredi 14 novembre, en raison de risques de pluies et d'inondations. Les Alpes-Maritimes, les Bouches-du-Rhône, le Var et le Vaucluse sont à nouveau concernés par un épisode orageux qui devrait durer jusqu'à samedi 18 heures. Le début de l'épisode pluvieux-orageux est prévu vendredi à 20 heures. Cliquez sur la carte afin de pouvoir consulter les informations météorologiques locales concernant les départements signalés en alerte orange. En fin de matinée vendredi, quelques pluies faibles avaient débuté sur le littoral du Var. Dans l'après-midi, elles devraient s'étendre vers les Bouches-du- Rhône, le Vaucluse, l'intérieur du Var et le littoral des Alpes-Maritimes, tout en restant faibles. Elles devraient s'intensifier en début de soirée et dans la nuit, le temps devenant alors orageux et fortement pluvieux. Sur le Vaucluse et les Bouches-du-Rhône, l'activité devrait faiblir en cours de matinée de samedi. Les quantités de précipitations attendues pourraient atteindre 60 à 80 mm obtenus en très peu de temps. Sur le Var et les Alpes-Maritimes, l'épisode intense se poursuivra samedi après-midi, selon les prévisions de Météo-France. Les cumuls attendus seront importants, atteignant localement 120 à 150 mm dans le Var, et 120 à 180 mm dans les Alpes-Maritimes. Ces pluies tomberont sur des sols déjà fragilisés par les intempéries des derniers jours. Francetv info 14/11/2014
  10. Ce gecko a été trouvé au nord de Madagascar, dans la réserve de la Montagne des Français, à proximité d'un fort en ruine. Une région connue pour sa biodiversité particulièrement riche. Dans une étude parue dans le journal Zoosystematics and Evolution, des chercheurs ont décrit une nouvelle espèce de gecko (Paroedura Hordiesi). Cette trouvaille a été faite dans un massif calcaire karstique du nord de la Grande Ile, appelé Tsingy en malgache. Un spécimen de Paroedura Hordiesi découvert dans la réserve naturelle de la Montagne des français, située au Nord de Madagascar. Frank Glaw Un spécimen de la même espèce avait déjà été trouvé en 2004. Mais ce n'est que grâce à une analyse génétique que l'équipe de chercheurs a pu prouver qu'il s'agissait d'une nouvelle espèce de gecko. D'autres spécimens étudiés dans la même réserve naturelle ont permis de constater que cette espèce mesure environ 5,8 cm de la tête à la queue. Et la taille de celle-ci (5,3 cm) équivaut quasiment à la taille du corps. Par ailleurs, Paroedura Hordiesi est nocturne et expert en camouflage. Selon les experts, l'habitat de ce gecko est limité à environ 50 km2 et serait en recul en raison de la destruction de la forêt. Ils proposent donc que l'animal soit placé sur la liste des espèces en danger d'extinction par l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature. La région abriterait de nombreuses espèces encore inconnues d'après les scientifiques. D'ailleurs, par le passé, au même endroit, de nouvelles espèces de rainettes, de lézards, de caméléons et de serpents avaient été découvertes. Cette diversité d'animaux micro-endémiques s'explique par la mosaïque de paysage qui composent cette région. Le relief escarpée crée un isolement entre chaque habitat. Ce qui conduit les espèces à évoluer de manière séparée. Sciences et avenir 14/11/2014
  11. En un mois, la flambée épidémique de chikungunya en Polynésie française s'est rapidement propagée, touchant entre 4.000 et 5.000 personnes. Un mois seulement après l'annonce des premiers cas, "au moins 4 à 5.000 cas de chikungunya" ont été diagnostiqués en Polynésie française, a indiqué mercredi 12 novembre le Dr Henri-Pierre Mallet, responsable du bureau de veille sanitaire dans cette collectivité. "On n'est sans doute pas encore au pic de l'épidémie, si on se base sur l'expérience des Antilles", a ajouté le Dr Mallet. Le chikungunya est une maladie infectieuse tropicale qui se transmet d'homme à homme par le moustique tigre. CHRISTOPHE SIMON / AFP Tous ces cas ne sont pas avérés : la Direction de la santé locale ne préconise plus les prélèvements sanguins, car les médecins savent désormais bien diagnostiquer la maladie. Le chikungunya est un virus transmis par les moustiques. Il frappe la Polynésie depuis à peine plus d'un mois. Les premiers cas ont été annoncés par les autorités sanitaires le 10 octobre. Les urgences des hôpitaux connaissent une forte affluence. Dans le principal d'entre eux, le centre hospitalier du Taaone, "on reçoit 70 à 80% de patients en plus depuis six jours", indique un médecin urgentiste qui souhaite rester anonyme. Cet hôpital a bien créé une filière courte de consultation, pour traiter à part le chikungunya et les vraies urgences. Car les patients atteints par le virus ne relèvent pas, pour la plupart, d'une consultation en urgence. Mais, faute de personnel, cette filière courte ne peut être ouverte en permanence. "Ca encombre les urgences parce qu'il y a beaucoup de gens qui ne peuvent pas payer une consultation chez le généraliste", analyse le même médecin. Seuls les bébés, et les personnes âgées ou fragiles doivent consulter aux urgences. Les autres attendent souvent plus de six heures avec une forte fièvre, pour se voir prescrire du paracétamol. Seuls les symptômes peuvent être traités, et les patients se rétablissent pour la plupart en quelques jours. Le travail des médecins est alourdi par deux autres épidémies simultanées: l'une de grippe, l'autre de dengue qui se transmet aussi par le moustique. Le chikungunya entraîne pour le moment moins de complications que le zika, une épidémie qui a frappé la Polynésie un an plus tôt (55 000 contaminations en trois mois). On recense tout de même 65 hospitalisations et un cas sévère. Les urgentistes souhaitent des renforts de la part des autres médecins de santé publique. Surtout si l'épidémie touche massivement le personnel soignant. Le virus Zika (ZIKV) est un arbovirus membre de la famille des Flaviviridae et du genre Flavivirus, responsable de la fièvre Zika. Il tire son nom d'une forêt en Ouganda où il a été identifié pour la première fois en 1947. Répandu dans les régions tropicales d'Asie et d'Afrique, il est responsable en 2007 d'une épidémie sur les îles Yap, en Micronésie, où il infecte près des trois quarts des habitants de l'île. Il est, depuis cet épisode, considéré comme émergent. Transmis par la piqûre d'un moustique infecté (Aedes), il peut entraîner un syndrome proche des autres arboviroses, avec fièvre, éruption cutanée, céphalée et douleurs articulaires, spontanément résolutif. C'est par ailleurs le seul arbovirus pour lequel une transmission sexuelle a été mise en évidence. Sciences et avenir 14/11/2014 - Wikipedia
  12. Les siphonophores (Siphonophorae) sont des créatures marines bien étranges. Ces colonies d’individus spécialisés s’apparentent (de loin) aux coraux et peuvent mesurer jusqu'à 40 m de long ! Christian Sardet, directeur de recherche au CNRS, nous offre avec sa superbe collection Chroniques du plancton un voyage en vidéo aux côtés de ces animaux injustement méconnus. Marrus orthocanna. Kevin Raskoff, Cal State Monterey — NOAA Photo / domaine public Cliquez sur le lien source, en bas à gauche, pour voir une vidéo instructive... Ou ICI sur le site chroniques du plancton.fr... De nombreuses vidéos vous feront découvrir bien des espèces inconnues de la plupart d'entre-nous ! Le plancton représente 98 % de la biomasse des océans, et au cœur de ce bouillon vivant évoluent les siphonophores. On considère souvent que ce sont les animaux les plus longs du monde car, à l’image des coraux, ils vivent en colonies et celles-ci sont filiformes. Le siphonophore est en effet constitué de nombreux petits organismes, nommés zoïdes, chacun ayant une spécialité. Certains s'occupent de la reproduction, d’autres chassent ou assurent le déplacement de la colonie. Pourtant, tous proviennent du même embryon originel. CNRS 30/9/2010 Chaque zoïde est relié au groupe par une sorte de cordon ombilical : le stolon. Le siphonophore se nourrit grâce à des tentacules urticantes qui ramènent la nourriture à ses multiples bouches, puis tous les zoïdes sont nourris par le stolon. Pour se déplacer, l'animal utilise des nectophores, sortes de flotteurs pulsatiles constitués de zoïdes spécialisés. CNRS 1/9/2009 Les siphonophores grandissent en permanence, ajoutant régulièrement de nouveaux zoïdes au stolon. Ils se reproduisent en expulsant des paquets d’ovules ou de spermatozoïdes. Après fécondation, l’œuf se transforme en embryon qui voit rapidement naître ses premiers zoïdes et ainsi un nouveau siphonophore. Les siphonophores forment un ordre d'organismes zooplanctoniques de l'embranchement des cnidaires qui vivent en colonies dans les profondeurs abyssales et peuvent atteindre une quarantaine de mètres de long. Ces cnidaires des eaux chaudes sont composés de milliers d'individus, qui vivent en colonie arrangée en chaîne, chacun des membres étant morphologiquement et fonctionnellement spécialisés dans des tâches différentes. Les scientifiques pensent qu'il s'agit d'un superorganisme unique. Il existe quatre types d'individus spécialisés : le flotteur (Pneumatophore), ceux aidant à la locomotion (Cloches natatoires), à la nutrition (Cloche de chasse, possédant des filaments urticants), ainsi qu'à la reproduction. La plupart des siphonophores sont bioluminescents, ce qui leur permet d'attirer leurs proies : poissons et crustacés, entre autres. Certaines espèces de grandes profondeurs pourraient atteindre de grandes dimensions et vivre plus d'un siècle. Quant au siphonophore géant (Praya dubia), il se rencontre dans tous les océans du globe entre 700 et 1000m de profondeur. La chair de l'animal est gélatineuse, ce qui lui permet de résister à la pression des grands fonds marins. Lorsqu'ils remontent à la surface, ces animaux éclatent car ils ont développé un squelette hydrostatique, qui supporte la pression moyenne de 0,47 tonne/cm2, soit environ 460 bar. Les siphonophores possèdent des centaines de tentacules, chacun rattaché à un individu de la colonie. Ces tentacules sont recouvertes de cellules venimeuses et urticantes. Ils peuvent ainsi piquer leurs prédateurs pour se défendre. En fait, sa chair n'est pas appréciée des autres animaux marins, et il n'a que peu de prédateurs. Futura Sciences 14/11/2014 - Wikipedia
  13. L'Agence japonaise des gardes-côtes constate que le nombre de bateaux chinois soupçonnés de braconnage du corail à proximité des îles japonaises dans le Pacifique a augmenté à 145 unités après avoir chuté à une soixantaine en début de semaine. Image NHK Les gardes-côtes japonais ont comptabilisé 145 bateaux chinois hier jeudi, 134 au large des îles Ogasawara et 11 au large des îles d'Izu. La veille, il y avait déjà 117 navires. Le nombre de bateaux chinois opérant illégalement autour des îles japonaises a chuté à une soixantaine en début de semaine, alors qu'il y en avait plus de 200 la semaine précédente. Selon les gardes-côtes, certains bateaux chinois auraient quitté les eaux territoriales japonaises après avoir en reçu l'ordre et les patrouilles des gardes-côtes japonais continuent d'émettre des avertissements car certains bateaux chinois pourraient revenir dans les eaux territoriales nipponnes. NHK WORLD 14/11/2014
  14. Brest - Le projet porté par GDF Suez et Sabella pour l'installation d'hydroliennes au large de la Bretagne fait l'objet d'une étude distincte des autorités ce qui expliquerait qu'il ne soit pas retenu dans le cadre de l'appel à manifestations d'intérêt (AMI), a-t-on appris vendredi auprès de l'acteur breton. Baptême Sabella D03 à Bénodet. SABELLA CC BY-SA 3.0 Ce dossier fait l'objet d'une étude distincte de la part de l'Ademe (l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie, ndlr), indique Sabella dans une communication transmise à l'AFP. Nous ne serions donc pas surpris qu'il ne figure pas parmi les dossiers récemment sélectionnés, ajoute-t-elle, assurant que son étude est toujours en cours. Le site d'information financière la Tribune avait indiqué la semaine dernière qu'Alstom/GDF Suez et DCNS/EDF avaient été choisis pour installer de premières hydroliennes pilotes au large des côtes françaises. Toujours selon la Tribune, à la demande de l'Elysée, l'Ademe compte en outre réexaminer le projet Searieus, poussé par un consortium composé du chantier naval Constructions Mécaniques de Normandie (CMN), de la start-up grenobloise Hydroquest et de l'opérateur en énergie verte Valorem. Démonstration de l'innocuité de l'hydrolienne SABELLA envers l'ichtyofaune lors de son année de tests à Bénodet. SABELLA / Y.GLADU CC BY-SA 3.0 Ces trois projets envisagent l'installation d'hydroliennes au large de la Basse-Normandie, alors que l'AMI Energies marines renouvelables - Fermes pilotes hydroliennes prévoyait l'installation de premières machines également au large de la Bretagne. Nous serions surpris que la Basse-Normandie et son site du Raz Blanchard se voit attribuer ainsi 3 projets hydroliens et aucun pour la Bretagne, indique Sabella, rappelant que le passage du Fromveur, entre le Finistère et Ouessant, est le second gisement hydrolien national. Au total, huit projets ont été soumis à l'Ademe, qui devrait officialiser son verdict dans les prochains jours. Sabella compte installer à partir d'avril 2015 son hydrolienne de démonstration D10 dans le Fromveur. Entièrement construite en France, elle devrait dans la foulée être reliée au réseau électrique d'Ouessant, ce qui en fera la première a être raccordée à un réseau électrique en France. Cette étape doit conforter l'entreprise dans la pertinence de son hydrolienne D15, actuellement en cours de développement, dans la perspective du démarrage du projet de ferme pilote dans le Fromveur baptisé Eussabella. Les hydroliennes sont des turbines qui exploitent les courants marins pour produire de l'électricité. Romandie 14/11/2014
  15. Les propriétaires de forêts veulent être dédommagés pour leurs prestations en faveur de l'environnement. L'association faîtière Economie forestière suisse (EFS) a formulé cette revendication lors de son assemblée des délégués, vendredi à Bulle (FR) en présence de Doris Leuthard. Les propriétaires gèrent la forêt d'une manière proche de la nature et des règles de durabilité, en suivant une des législations les plus sévères du monde. Placés dans une situation économique difficile, ils souhaitent par conséquent être dédommagés pour les prestations écologiques qu'ils fournissent au-delà d'un certain seuil, ont-ils fait savoir lors de leur assemblée. (Photo Les géants comme ce chêne du Jura bâlois sont encore peu communs, mais leur nombre est en constante augmentation. Urs-Beat Brändli (WSL)). EFS a développé un document stratégique qui décrit et précise les standards qualitatifs pour une gestion forestière proche de la nature. Elle conseille à ses adhérents de les appliquer. Une des mesures préconisées concerne par exemple le rajeunissement de la forêt, qui doit être naturel - et non par plantations - sur 60% au moins des surfaces. (Photo Des régénérations naturelles de feuillues sont de plus en plus fréquentes, y compris dans les forêts exploitées du Plateau. Urs-Beat Brändli (WSL)) Autre revendication émise par les propriétaires forestiers: une amélioration des dessertes. "Notre réseau de chemins forestiers date de l'après-guerre. Il doit d'urgence être assaini et ponctuellement étendu", a lancé le conseiller national Max Binder (UDC/ZH), président d'EFS, cité dans le communiqué. Selon lui, de vastes étendues forestières ne sont plus exploitées depuis des décennies parce qu'elles sont devenues inaccessibles aux engins de récolte et aux véhicules de transport. Impossible, dans ces conditions, d'y récolter du bois à des coûts supportables. Ces peuplements vieillissent et de précieuses réserves de bois s'altèrent. Pour Max Binder, il n'est pas forcément nécessaire de construire de nombreux nouveaux chemins. Dans les endroits escarpés par exemple, l'utilisation combinée de câbles-grues (téléphériques) est souvent judicieuse, a-t-il expliqué. Une motion approuvée par le Conseil national, mais qui doit encore passer aux Etats, demande des aides financières. (Photo Les forêts présentant un intérêt écologique particulier sur des stations spéciales, comme ici cette forêt de chênes pubescents près d'Osterfingen, sont de plus en plus souvent gérées d'après des critères de protection de la nature. Urs-Beat Brändli (WSL)) La ministre de l'environnement Doris Leuthard estime certes que cette question doit être étudiée de près, mais elle a rappelé que les dessertes forestières, en vertu de la péréquation, sont du ressort des cantons. C'est aussi l'avis d'une commission du Conseil des Etats, qui s'est penchée récemment sur la révision de la loi sur les forêts. Les forêts suisses recouvrent 1,31 millions d’hectares, soit 32 % du pays. 71 % appartiennent à des propriétaires publics (cantons, communes politiques, bourgeoisies), 29 % sont en mains privées. Le libre accès aux forêts est garanti par la loi. Les forêts suisses sont un exemple vécu de développement durable. On ne récolte pas plus de bois qu’il n’en pousse. De plus, les fonctions des forêts (production de bois, protection, délassement, biodiversité) doivent être garanties de manière durable. Suivant une tradition profondément enracinée, qui est aussi une obligation légale, les propriétaires et les entreprises sont attachés à une sylviculture proche de la nature. 53 % des forêts sont certifiées selon les labels FSC ou PEFC. Dans les forêts suisses, il pousse 10 millions de m3 par année, ce qui fait un cube de 68 cm d’arête chaque seconde. En 2012, on a récolté 4,7 millions de m3 de bois. Source : forêt.ch Romandie 14/11/2014
  16. Bratislava - Le français Areva fournira dès l'année prochaine de l'uranium enrichi au premier producteur d'électricité slovaque Slovenske elektrarne (SE) contrôlé par le géant italien Enel, dans le cadre d'un nouvel accord, a indiqué le journal économique slovaque Hospodarske Noviny. La signature de cet accord est l'un des résultats d'un projet à long terme de diversification des sources d'énergie de Slovenske elektrarne, a déclaré au journal une porte-parole de SE Jana Burdova, sans autres précisions et sans confirmer le nom du fournisseur. Contactée par l'AFP, Areva n'a souhaité ni confirmer, ni infirmer ces informations. Le directeur d'Enel pour l'Europe de l'Est, Luca D'Agnese, a indiqué pour sa part lundi au Wall Street Journal que son groupe avait bouclé un accord de livraisons d'uranium enrichi à partir de 2015 avec un fournisseur qu'il n'a pas identifié. Slovenske elektrarne exploite deux réacteurs nucléaires de conception soviétique à Jaslovske Bohunice, au nord de Bratislava, et deux autres à Mochovce (ouest) où il compte mettre en service deux nouvelles tranches en 2016. Les centrales nucléaires produisent 53% de l'énergie consommée par la Slovaquie. Jusqu'à présent, l'uranium enrichi qu'elles utilisent leur est livré exclusivement par la Russie. Enel, qui détient 66% des part de SE, avait par ailleurs annoncé en juillet qu'il envisageait de céder ses actifs en Slovaquie et en Roumanie pour un montant de plus de 4,4 milliards d'euros, conformément à un plan de réduction de sa dette. A la suite de cette annonce, le groupe d'électricité tchèque CEZ, contrôlé par l'Etat, s'est dit intéressé par l'acquisition de la totalité des parts d'Enel dans SE. Les 34% restant de Slovenske elektrarne appartiennent à l'Etat slovaque Romandie 14/11/2014
  17. Washington - La Chambre des représentants des Etats-Unis a voté vendredi pour autoriser la construction de l'oléoduc controversé Keystone XL entre le Canada et les Etats-Unis, mais l'incertitude pesait sur le sort de la mesure au Sénat et à la Maison Blanche. Associated Press 13/11/2014 Il s'agit uniquement d'emploi et de sécurité énergétique américaine, a déclaré le représentant républicain Steve Scalise. Selon l'administration Obama, 40.000 emplois seront créés ici aux Etats-Unis. Le nombre d'emplois créés est, en fait, controversé: 50 permanents selon Barack Obama en 2013, 42.000 directs et indirects dans tout le pays pendant le chantier de deux ans, selon un rapport officiel cité par les républicains. Keystone XL relierait, sur un tracé d'environ 1.900 km dont 1.400 aux Etats-Unis, l'Alberta au Nebraska, en plein centre des Etats-Unis. Il ferait plus que doubler la capacité de transport actuellement permise par un circuit, plus long, d'oléoducs, jusqu'aux raffineries du Golfe du Mexique. La plupart des démocrates s'opposent à l'oléoduc pour des raisons environnementales, notamment car il transporterait du pétrole issu de sables bitumineux dans l'Alberta, extraits par des méthodes énergivores. Ils s'inquiètent aussi des risques de fuite. Le représentant Steve Cohen a rappelé qu'en 2010, une fuite à Kalamazoo dans le Michigan avait coûté 1,2 milliard de dollars de nettoyage. Voilà les emplois qui seront créés, dans le nettoyage de marées noires, mais ce n'est pas le type d'emplois que les Américains attendent. Au Sénat, la mesure devra rassembler 60 voix sur 100 pour être adoptée. Les 45 sénateurs républicains y sont favorables, et Mary Landrieu devra donc convaincre au moins 14 autres démocrates de les rejoindre. Au moins 13 auraient déjà apporté leur soutien, selon un décompte de médias américains. Reste à savoir si Barack Obama opposera son veto en cas d'adoption. En 2013, la Maison Blanche avait fait savoir que le président ne promulguerait pas la mesure.
  18. Trois mineurs sont morts à la suite d'une secousse tellurique dans une mine privée à Karvina, dans le nord-est de la République tchèque, ont annoncé vendredi les responsables. "La secousse s'est produite vers 11h45 à environ 900 mètres sous terre", a déclaré Marek Sibrt, porte-parole de la compagnie minière OKD. "Douze employés au total ont été blessés, trois ont été déclarés morts, les autres sont soignés, leurs blessures sont légères", a déclaré M. Sibrt, ajoutant que le séisme a été ressenti dans plusieurs villes de la région. La ville de Karvina, située à 300 km à l'est de Prague, est la principale ville minière en République tchèque avec quatre mines en fonction. La compagnie minière OKD fait partie du groupe New World Resources company, dont le siège est à Londres et qui est coté à la Bourse de Londres, ainsi qu'à celles de Prague et Varsovie. Romandie 14/11/2014
  19. La bête traquée depuis jeudi par une centaine d'hommes et un hélicoptère de la gendarmerie française en Seine-et-Marne n'est pas un tigre. Il pourrait s'agir d'un petit félin, voire d'un gros chat sauvage. Le dispositif de sécurité a été allégé en conséquence vendredi. Après une expertise de l'Office national de la chasse (ONCFS) avec le concours du Parc des félins, "la présence d'un animal de l'espèce Tigre s'avère désormais exclue", a annoncé la préfecture de Seine-et-Marne. Conséquence: les recherches ont été "allégées" avec un simple "dispositif de sécurité" en zone urbaine, a annoncé la police. Dans un premier temps, le poids du félin avait été évalué à 80 kg, mais un spécialiste de l'ONCFS a ramené ce chiffre à 20 ou 30 kg. L'hypothèse d'un tigre a été écartée grâce aux analyses des traces que le félin a laissées dans la terre meuble de la Brie. Néanmoins, la préfecture a invité les habitants de Ferrières-en-Brie, Villeneuve-Saint-Denis et Pontcarré à éviter de circuler à pied et de se déplacer en milieu boisé. La chasse a débuté jeudi matin après l'alerte donnée par la femme d'un gérant de supermarché à une quarantaine de kilomètres de Paris, à Montévrain (9000 habitants). Cette femme a fourni à la police trois photographies de l'animal, où l'on aperçoit sa silhouette rousse au sommet d'un talus. Des joueurs de tennis ont également déclaré avoir vu l'animal. Les autorités et les spécialistes intervenus jeudi étaient pourtant catégoriques: les photographies et les analyses des empreintes recueillies confirmaient qu'il s'agissait d'un tigre. Depuis plus de 24 heures, d'importants moyens des forces de l'ordre regroupant policiers, gendarmes, militaires, mais aussi un hélicoptère doté d'une caméra thermique et un chien spécialisé dans la chasse au gros gibier avaient été mobilisés. Les recherches étaient suivies en direct par les chaînes d'information en continu. Des effectifs de police avaient aussi été déployés autour des écoles, où certains parents ne cachaient pas leur inquiétude à l'heure de déposer leurs enfants. Cette affaire rappelle plusieurs précédents de fausses alertes en France : - En août 2006, une "grosse bête noire" avait été vue sur la place d'une commune du nord et recherchée en vain par environ 80 gendarmes et un hélicoptère. - En 2000, le département de la Somme, dans le nord, avait connu une alerte au tigre, avant que des analyses de poils ne concluent à un chat domestique en vadrouille. Romandie 14/11/2014
  20. L'animal traqué par des dizaines de militaires et de policiers près de Paris n'est pas un tigre, mais un félin d'une autre espèce, ont annoncé vendredi les autorités. Celles-ci s'appuient notamment sur l'analyse de ses empreintes. "La présence d'un animal de l'espèce tigre s'avère désormais exclue", a expliqué la préfecture, citant notamment une expertise menée par l'organisme français en charge de la faune sauvage. "Le félin (...) est toujours recherché", ont ajouté les autorités. Par le passé, plusieurs alertes semblables avaient finalement conclu qu'il ne s'agissait que d'un gros chat. Comme la veille, consigne a cependant été donnée aux habitants de Montévrain, là où a été aperçu l'animal jeudi matin, mais aussi des communes voisines de Chessy et Chalifert, de privilégier les déplacements en voiture et d'éviter les zones boisées. Des effectifs de police ont été déployés autour des écoles avant l'heure du début des cours, a précisé la source préfectorale. Romandie 14/11/2014
  21. Aperçu jeudi matin à proximité du parc Disneyland Paris, le fauve est depuis introuvable. Si vous le croisez, "criez", conseille un dresseur de fauves. Depuis 24 heures, les autorités se mobilisent pour retrouver un tigre en liberté, aperçu jeudi 13 novembre en Seine-et-Marne mais introuvable depuis. Comme la veille, consigne a été donnée aux habitants des communes de Montévrain, Chessy et Chalifert de privilégier les déplacements en voiture et d'éviter les zones boisées. Un policier à la recherche d'un tigre en liberté à proximité de Montévrain (Seine-et-Marne), le 13 novembre 2014. (THIBAULT CAMUS / AP / SIPA) Francetv info revient sur la traque de l'animal, dont l'origine reste mystérieuse. Où se trouve-t-il ? Aux dernières nouvelles, l'animal aurait été aperçu vendredi matin près d'une station service de l'autoroute A4 à Ferrières-en-Brie, affirme Vincent Eblé, président du conseil général de Seine-et-Marne, sur France Bleu. Ses empreintes ont bien été retrouvées sur le site, confirment Le Parisien et la radio. Le félin se serait donc déplacé : il aurait quitté la zone de recherche et traversé l'autoroute, détaille Le Parisien. La veille, il avait été signalé un peu plus au nord, sur la commune de Montévrain, voisine du parc Disneyland Paris. Une femme a pris l'animal en photo en début de matinée, alors qu'elle se trouvait sur le parking d'un supermarché de la commune. S'agit-il bien d'un tigre ? La préfecture ne semble avoir aucun doute. "Nous avons des traces, des photos, expliquait-elle jeudi. Des spécialistes, notamment du Parc des Félins [de Nesles, une ville du département], ont pu identifier les traces et ont confirmé qu'il s'agissait bien d'un tigre." Tweet de France Bleu : Traces du #tigre à Ferrières-en-Brie à 10km du lieu où il avait été repéré jeudi. c'est près du lac de Coutevroult que le félin aurait été aperçu en dernier vers 11H30. "Les empreintes sont bien réelles et elles n'ont pas été faites par un homme", abonde Robert Picaud. Le président départemental de la Louveterie, l'organe chargé de la régulation des nuisibles (habituellement les sangliers, renards, blaireaux…), a participé aux recherches et, pour lui, "il n'y a pas de doute" : "C'est bien un tigre". Comment s'organisent les recherches ? Depuis 24 heures, plus d'une centaine d'hommes ont été mobilisés pour retrouver et capturer l'animal. Un chien d'ours de Carélie, canidé spécialisé dans la chasse à l'ours et au gros gibier, a même été mis à contribution. Après une première journée infructueuse, les recherches ont repris vendredi matin, avec des battues terrestres. Des policiers, gendarmes et une dizaine de militaires du Centre national des sports de la défense (CNSD) de Fontainebleau se sont rassemblés sur le parking du supermarché de Montévrain, où le félin a été aperçu la veille. L'animal a été photographié sur un terrain vague de Seine-et-Marne jeudi matin. (MAIRIE DE MONTEVRAIN / FACEBOOK Un hélicoptère équipé d'une caméra thermique continue à tournoyer au-dessus de la zone de recherche, vaste comme quatre à cinq stades de football. "Il a tourné une partie de la nuit", sans succès, précise à l'AFP une source préfectorale. Comment réagir face à l'animal ? Criez, mais restez calme. Pas de panique, si l'animal "conserve son instinct de chasseur", "l'homme ne sera pas sa proie privilégiée", rassure Frédéric Edelstein, directeur du cirque Pinder, dans Le Parisien. Le dresseur conseille de "surtout ne pas se mettre à courir stupidement devant lui". L'animal risquerait de se sentir provoqué. "Si l'on se retrouve malencontreusement face à lui, le mieux c'est de crier, explique Frédéric Edelstein. La force de l'être humain par rapport au fauve, c'est sa voix. En criant, on va rendre le tigre méfiant et donc encourager sa fuite." Francetv info 14/11/2014
  22. Les opérations de recherche pour capturer un tigre en liberté, aperçu jeudi matin à quelques dizaines de kilomètres de Paris, ont repris vendredi matin. L'animal reste introuvable en dépit de gros moyens mobilisés. Les battues terrestres, menées par les policiers, les gendarmes et une dizaine de militaires, ont repris en début de journée sur une zone de recherches vaste comme 4 à 5 stades de football à Montévrain, à une quarantaine de kilomètres à l'est de la capitale française et non loin du parc de Disneyland Paris. Francetv info 14/11/2014 Un hélicoptère équipé d'une caméra thermique continuait à tournoyer au-dessus de cette zone. "L'hélicoptère a tourné une partie de la nuit mais les recherches n'ont encore rien donné", a indiqué une source préfectorale. "Toujours rien sur l'origine" du fauve, a ajouté cette source. Comme la veille, consigne a été donnée aux habitants de Montévrain, là où a été aperçu le tigre jeudi matin, mais aussi des communes voisines de Chessy et Chalifert, de privilégier les déplacements en voiture et d'éviter les zones boisées. Des effectifs de police devaient être déployés autour des écoles avant l'heure du début des cours, a précisé la source préfectorale. Les recherches, qui avaient été interrompues jeudi à la nuit, ont mobilisé plus d'une centaine d'hommes depuis 24 heures: policiers, gendarmes, pompiers, équipes spécialisées et même un chien d'ours de Carélie, canidé spécialisé dans la chasse à l'ours et au gros gibier. Les autorités et les spécialistes intervenus jeudi sont catégoriques: les photographies et les analyses des empreintes confirment qu'il s'agit bien d'un tigre. Par le passé, plusieurs alertes semblables avaient finalement conclu qu'il ne s'agissait que d'un gros chat. Romandie 14/11/2014
  23. Un nouveau genre de virus lié aux plantes a été découvert. Ses membres ont colonisé les génomes d'une grande diversité de plantes à fleurs au cours de l’évolution. De nombreux virus (dont principalement des rétrovirus) se sont insérés dans les gènes des animaux au cours du temps : ils sont appelés virus endogènes. Chez l'homme, ils représentent environ 8% du patrimoine génétique et des proportions similaires sont retrouvées chez les autres mammifères et vertébrés. S'ils sont bien étudiés chez les animaux, les virus endogènes des plantes sont en revanche bien moins connus. Des virus se sont insérés dans le génome de nombreuses plantes à fleur au cours de l'évolution. Gédeon programmes Des chercheurs de l'INRA et du Cirad, dans le cadre d'une collaboration internationale, ont exploré le génome de plusieurs plantes dont la vigne et découvert une nouvelle famille de virus qui s'est insérée dans leurs gènes, il y a plusieurs millions d'années. Leur découverte fait l'objet d'une publication dans la revue Nature Communications. Pour traquer les gènes viraux, les chercheurs ont analysé le génome de 31 plantes représentant les grandes familles de végétaux sur Terre, des algues vertes aux plantes à fleurs. Ils ont trouvé de nouvelles séquences virales endogènes dans des proportions élevées (entre 0,5 % et 1% du génome) chez 21 plantes à fleurs, tandis qu’elles étaient absentes des génomes de plantes plus primitives, comme la mousse ou l’algue verte. Des analyses génétiques plus poussées ont permis de reconstituer le génome de 76 virus différents, insérés dans celui des plantes. Ces virus ont été baptisés Florendovirus, du nom de la déesse romaine des fleurs, Flora et de l’adjectif endogène. Ces virus ont parasité leurs hôtes il y a environ 20 à 30 millions d'années pour les plus anciens. Compte-tenu du nombre important de Florendovirus retrouvés, les scientifiques supposent qu'ils ont joué un rôle "majeur dans l’évolution du génome des plantes que ce soit au travers de l’apport de nouveau matériel génétique ou au niveau de la régulation de l’expression des gènes", expliquent-ils dans un communiqué. D'autres études seront nécessaires pour mieux comprendre ce rôle. Sciences et avenir 13/11/2014
  24. Une modification génétique a donné aux moustiques le goût du sang humain. Sa découverte va permettre de mettre en place des stratégies de lutte plus efficaces. Il y a maintenant le moustique domestique et celui des forêts. La différence entre les deux ? Celui qui fréquente l'homme a développé un attrait pour le sang humain à cause d'une mutations génétique, relate dans la revue Nature une équipe de l'université de Priceton. A droite le moustique domestique qui préfère le sang humain. A gauche la forme ancestrale qui vit dans la forêt et préfère les sang des animaux. Carolyn McBride, Department of Ecology and Evolutionary Biology and the Princeton Neuroscience Institute L'étude a porté sur le moustique Aedes Aegypti, apparenté au moustique tigre. Originaire d'Afrique, cet insecte est le principal vecteur de la fièvre jaune et de la dengue et dans une moindre mesure du chikungunya. Les chercheurs ont étudié les deux variétés du moustique : celle vivant en forêt et préférant les sang des animaux et celle des villes attirée par le sang humain. Ils ont constaté que la forme des villes a une mutation génétique au niveau d'un gène qui code pour un récepteur d'odeurs dans les antennes (qui sont pour les moustiques l'équivalent du nez humain) et qui les rendent sensibles à la sulcatone, un composé important de l'odeur humaine. "C'est un exemple rare de voir comment des changements génétiques peuvent modifier le comportement" souligne Carolyn "Lindy" Mc Bride, principale auteure de l'étude. Les scientifiques estiment que ce gène pourrait aussi être présent chez d'autres moustiques comme ceux vecteurs du paludisme qui sont du genre Anophèle même s'ils sont génétiquement différents. Ces résultats peuvent fournir des pistes pour mettre au point des stratégies de lutte contre les moustiques. "L'odeur n'est pas le seul élément qui guide les moustiques mais c'est un facteur prééminent" affirme Carolyn Mc Bride."Plus nous en savons sur les gènes et les composés qui aident les moustiques à nous cibler, plus nous aurons de possibilités de manipuler leur réponse à notre odeur" conclut-elle. Sciences et avenir 13/11/2014
  25. Washington - La foudre va s'abattre beaucoup plus souvent d'ici la fin du siècle lors d'orages plus fréquents dus au réchauffement climatique qui feront plus de victimes et occasionneront davantage de dégâts ou de feux de forêt. Cette recherche publiée jeudi dans la revue américaine Science avance qu'il y aura environ 50% d'éclairs en plus aux Etats-Unis d'ici la fin du siècle. Avec le réchauffement, les orages deviennent plus explosifs, relève David Romps, professeur de sciences de la terre à l'Université Berkeley, en Californie, principal auteur de ces travaux. Ce phénomène s'explique par l'accroissement de la vapeur d'eau dans l'atmosphère qui alimente le mouvement des courants d'air chaud, explique-t-il. Or la montée de ces courants chauds vers les masses d'air froid chargé de particules de glace provoque plus de décharges électriques. Nous savons déjà que plus rapide est la remontée des masses d'air chaud dans la plus haute atmosphère, plus il y a d'éclairs. Et plus il y a de précipitations, plus il y a d'éclairs, a ajouté ce scientifique. La plus grande fréquence des coups de foudre blessera ou tuera un plus grand nombre de personnes, sachant qu'actuellement environ un millier de personnes en sont victimes chaque année aux Etats-Unis. Un autre impact important de ce phénomène sera l'accroissement du nombre d'incendies de forêt puisque la moitié, et le plus souvent les plus difficiles à contenir, sont déclenchés par la foudre. Avec cette recherche, ces scientifiques ont pu déterminer que le niveau des précipitations et la vitesse de remontée des masses d'air chaud dans l'atmosphère étaient des bons indicateurs pour prédire la fréquence de la foudre. Ainsi, près de 77% des coups de foudre peuvent être prédits à partir de ces deux paramètres. Nous avons été surpris par le taux élevé de prédiction de la foudre permis par ces deux paramètres, a ainsi noté David Romps. Après avoir analysé onze modèles climatiques différents, ces chercheurs ont déterminé que pour chaque augmentation d'un degré de température, la fréquence des coups de foudre frappant la Terre augmentait de 12%. Comme les scientifiques s'accordent à penser que les températures augmenteront sans doute de 4°C d'ici la fin du XXIème siècle si les émissions de gaz à effet de serre se poursuivent au rythme actuel, il y aura donc près de 50% d'éclairs supplémentaires qui frapperont la Terre. La plus grande fréquence de la foudre va aussi probablement générer de plus importantes quantités d'oxyde nitreux dans l'atmosphère, qui est un puissant gaz a effet de serre et joue un rôle clé dans la chimie atmosphérique, relèvent aussi les auteurs. Toutefois, ceux-ci reconnaissent ne pas comprendre totalement la raison pour laquelle l'énergie électrique dans l'atmosphère augmente avec le réchauffement climatique. Les chercheurs pensent que cela s'explique par les propriétés physiques de l'eau. L'air chaud contient plus de vapeur d'eau que l'air froid. En outre, la quantité de vapeur d'eau que l'air peut contenir accroît exponentiellement avec la température Puisque la vapeur d'eau est le carburant des orages, le taux des éclairs dépend très probablement de la température, selon eux. Ces scientifiques prévoient d'effectuer d'autres recherches pour étudier la distribution et l'augmentation de la foudre sur l'ensemble des Etats-Unis. Romandie 13/11/2014
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