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Ottawa - Un projet de capture et de stockage du dioxyde de carbone (CO2), présenté comme le premier d'envergure dans le monde, va être inauguré jeudi dans une centrale thermique au charbon de l'ouest canadien, ont annoncé son promoteur, la société publique SaskPower, et l'Agence internationale de l'énergie. S'il est concluant, ce projet de 1,4 milliard de dollars canadiens (993 millions d'euros) pourrait susciter un nouvel intérêt pour l'utilisation du charbon à des fins de production d'électricité, au moment où plusieurs pays ferment leurs vieilles centrales polluantes, mises au banc des accusés du réchauffement climatique. L'inauguration de cette centrale à Estevan, dans le sud de la Saskatchewan, représente une étape historique dans les efforts pour réduire les émissions de CO2, le principal gaz à effet de serre produit par l'activité humaine, s'est félicitée l'Agence internationale de l'énergie dans un communiqué. L'ancienne centrale Boudary Dam, d'une capacité de 110 MW, a été équipée d'une technologie permettant de capter le CO2 s'échappant des fumées et de le stocker sous terre ou de l'injecter dans des champs pétroliers matures pour faire remonter l'or noir. Pour l'AIE, sans cette technologie, les deux tiers des réserves mondiales de pétrole récupérables ne pourraient être commercialisées, au risque sinon de dépasser le seuil de 2°C fixé par la communauté internationale pour éviter des impacts catastrophiques dans de nombreuses régions du globe. La combustion du charbon est à l'origine de 40% de l'électricité produite dans le monde, selon SaskPower. Mail il est aussi responsable de près de 30% des émissions de gaz à effet de serre, précise l'AIE. La société publique de la Saskatchewan possède trois centrales au charbon qui produisent près de la moitié de l'électricité de la province, mais génère aussi 70% de ses émissions de gaz à effet de serre. Le projet de la centrale Boundary Dam doit permettre de capter un million de tonnes de dioxyde de carbone par année, soit l'équivalent de retirer 250.000 voitures de la circulation, précise SaskPower. Des projets semblables sont en voie de réalisation ailleurs au Canada, aux Etats-Unis, en Arabie Saoudite et en Australie. Romandie 1/10/2014
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Luberon: des élus écologistes dénoncent un projet de prospection d'hydrocarbures
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Energie autres ou divers
Marseille - Le parc régional du Luberon, qui regroupe 77 communes dans ce massif montagneux du sud du Vaucluse, a adopté une motion rejetant tout projet de prospection d'hydrocarbures, notamment le gaz de schistes, a-t-on appris mercredi auprès de ses responsables. Les instances du parc du Luberon, qui représentent les 77 communes ont adopté à l'unanimité une motion contre l'attribution de permis de recherches de mines d'hydrocarbures liquides ou gazeux, a indiqué à l'AFP Serge Marty, adjoint au directeur du parc. Le ministère de l'Ecologie a récemment mis en ligne une consultation publique, ouverte du 19 septembre au 11 octobre, préalable à l'attribution d'un permis de recherches d'hydrocarbures sur une surface de 870 km2 dans le parc naturel du Luberon, soit dans plus de 40 communes de ce parc. Personne n'était au courant, nous l'avons découverte lundi 19 au matin, a indiqué M. Marty regrettant que tout l'aspect technique et géologique soient occultés de la consultation. Vendredi, des élus écologistes ont également fait part de leur inquiétude après avoir découvert cette consultation. Dans un communiqué commun, les députés européens Michele Rivasi et José Bové ont dénoncé une fuite en avant à la recherche d'énergies fossiles. Les opposants à ce projet se disent également convaincus que, si le permis était accordé, en l'occurrence à la société Tethys Oil France qui en a fait la demande, celle-ci aurait recours à la fracturation hydraulique, interdite en France, bien qu'elle se soit engagée selon le ministère à ne pas y recourir. Les instances du parc régional ont pour leur part appelé les élus des 77 communes à une manifestation à Gargas (Vaucluse), le 11 octobre, date de la fin de la consultation. Romandie 1/10/2014 -
FRANCE : tout sur la transition énergétique
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Energie autres ou divers
Paris - Le Front national a défendu mercredi dans un communiqué la production d'électricité nucléaire et dénoncé l'absence de financement dans le projet de loi sur la transition énergétique, en discussion à l'Assemblée nationale. France Écologie Énergie 1/10/2014 La loi prévoit la réduction de la part du nucléaire dans notre production d'électricité et la réduction conjointe de la consommation d'énergies fossiles. Un gouvernement doit savoir trancher, celui-ci ne l'a pas fait. Le nucléaire existant, dont les installations sont amorties, est de loin l'énergie la moins chère, assure Philippe Murer, économiste conseiller à la transition énergétique du FN depuis mai. S'en priver fera forcément grimper la facture d'électricité de tous les Français tout en rendant notre production d'énergie plus riche en carbone. On est donc en complète contradiction avec les souhaits de Ségolène Royal de limiter les émissions de CO2 et de s'attaquer à la précarité énergétique des Français les plus démunis, d'après lui. Le nucléaire existant offre une indépendance stratégique à la France, une énergie peu chère avec des installations déjà payées, une énergie sans carbone, défend M. Murer. D'après lui, il faut concentrer les efforts du pays sur les solutions pour se passer d'énergies fossiles qui sont de plus en plus chères, polluantes et dont les réserves sont finies. L'autre bizarrerie de cette loi est qu'il n'y a pas ou très peu de financement. La transition énergétique nécessite des investissements très lourds et sur le long terme, s'étonne-t-il. Cette loi de transition énergétique est donc une opération de communication, sans moyen et sans financement, critique M. Murer. Pour le FN, écrit-il, la transition énergétique nécessite une sortie de l'euro pour s'assurer de financements publics à taux bas (...) et un protectionnisme intelligent afin que les équipements de cette transition soient produits en France, par des entreprises françaises, avec des salariés français. L'Assemblée entame mercredi des discussions au long cours sur le projet de loi sur la transition énergétique, destiné à réduire la dépendance aux énergies fossiles et au nucléaire, en pleine bataille sur l'avenir de la centrale de Fessenheim. Romandie 1/10/2014 -
FRANCE : tout sur la transition énergétique
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Energie autres ou divers
Paris - L'Assemblée a entamé mercredi des discussions au long cours sur le projet de loi sur la transition énergétique, destiné à réduire la dépendance aux énergies fossiles et au nucléaire, en pleine bataille sur l'avenir de la centrale de Fessenheim. Le gouvernement a fait le choix de ne pas opposer les énergies les unes aux autres, a affirmé la ministre de l'Ecologie et de l'Energie Ségolène Royal à l'ouverture des débats, vantant un texte d'équilibre. La lecture article par article de ce projet phare du quinquennat relatif à la transition énergétique pour la croissance verte ne débutera que lundi. Les quelque 2.500 amendements déposés pourraient amener les députés à siéger jusqu'au week-end suivant. Matignon table sur l'adoption définitive au printemps prochain de ce texte examiné en procédure accélérée (une lecture par chambre), alors que Paris doit accueillir la conférence mondiale sur le climat fin 2015. Les travaux parlementaires sont suivis attentivement par la société civile, comme l'a illustré un rassemblement aux abords du Palais Bourbon mercredi matin de militants de France nature environnement enchaînés à des boulets marqués des sceaux de Total, EDF et Areva, afin d'appeler les députés à se libérer des intérêts privés. Le projet de loi fixe une série d'objectifs: en 2050, la consommation d'énergie doit être diminuée de moitié par rapport à 2012, surtout grâce à un habitat plus économe. L'allègement fiscal pour des travaux de rénovation énergétique est porté à 30%, soit un coût de 930 millions d'euros pour l'Etat au cours des deux prochaines années, selon le projet de budget 2015 présenté mercredi. Cette ambition de réduction de la consommation, associée à une baisse de 30% des énergies fossiles consommées en 2030, doit aussi permettre au pays de remplir les engagements contre les effets du changement climatique: diminuer les gaz à effet de serre de 40% entre 1990 et 2030 et les diviser par 4 en 2050. Promesse de François Hollande, la part du nucléaire devra passer de 75% à 50% à horizon 2025 dans la production d'électricité. Cependant, le projet de loi ne comprend pas la fermeture de la centrale de Fessenheim (Haut-Rhin) à laquelle s'était engagé le candidat Hollande. Mme Royal a dit mardi qu'elle n'excluait pas de fermer d'autres réacteurs à la place de ceux de Fessenheim, pour parer au coût économique et social qu'engendrerait une fermeture de la doyenne des centrales françaises. Ce coût a été évalué rien que pour l'Etat à 5 milliards d'euros dans un rapport des députés Hervé Mariton (UMP) et Marc Goua (PS), un calcul qui témoigne de l'influence des lobbies du nucléaire d'après les écologistes et que la ministre a qualifié de farfelu. C'est votre loi qui est complètement farfelue ! s'est écrié en séance l'UDI Bertrand Pancher : en raison selon lui de l'insuffisance des économies d'énergie et des énergies renouvelables, personne de sensé ne peut croire que nous atteindrons 50% de part du nucléaire. Cet objectif chiffré, comme ceux de réduction de la consommation d'énergie, est un seuil idéologique aux yeux de l'UMP, dont un des orateurs, Pascal Sordi, a fait un éloge du nucléaire, énergie propre avec un impact nul en termes d'effets de serre. Les deux partis d'opposition, qui voteront contre le texte, ont aussi reproché sa méthode au gouvernement. Où est le bon temps du Grenelle de l'environnement avec un consensus construit en amont !, lors du précédent quinquenat, a regretté l'UMP Martial Saddier. Lors du Grenelle, la gauche (alors dans l'opposition) a refusé le sectarisme, et l'a voté, a rétorqué Mme Royal. De son côté, la gauche soutient le texte, des radicaux de gauche et communistes plutôt favorables à un texte ambitieux, aux écologistes qui ont pesé sur son contenu depuis ses prémisses et qui veulent tenter d'aller encore plus loin en séance. L'ancienne ministre EELV Cécile Duflot, qui dans un livre récent, De l'intérieur, affirme que l'écologie ne fait pas vraiment partie (du) périmètre intellectuel de François Hollande, a prévenu avant les prochains débats budgétaires: On ne peut pas exprimer de bonnes intentions et ne pas se donner les moyens et la volonté politique d'aller jusqu'au bout. Développement aidé des énergies renouvelables, valorisation des déchets, chèque-énergie pour les ménages modestes, soutien à l'essor de la voiture électrique: le projet de loi contient par ailleurs quantité de mesures multi-sectorielles, enrichies en commission. Romandie 1/10/2014 -
FRANCE : tout sur la transition énergétique
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Energie autres ou divers
Paris - L'Assemblée a entamé mercredi des discussions au long cours sur le projet de loi sur la transition énergétique, destiné à réduire la dépendance aux énergies fossiles et au nucléaire, en pleine bataille sur l'avenir de la centrale de Fessenheim. Le gouvernement a fait le choix de ne pas opposer les énergies les unes aux autres, a affirmé la ministre de l'Ecologie et de l'Energie Ségolène Royal à l'ouverture des débats, vantant un texte d'équilibre. La lecture article par article de ce projet phare du quinquennat relatif à la transition énergétique pour la croissance verte ne débutera que lundi. Les quelque 2.500 amendements déposés pourraient amener les députés à siéger jusqu'au week-end suivant. Matignon table sur l'adoption définitive au printemps prochain de ce texte examiné en procédure accélérée (une lecture par chambre), alors que Paris doit accueillir la conférence mondiale sur le climat fin 2015. Les travaux parlementaires sont suivis attentivement par la société civile, comme l'a illustré un rassemblement aux abords du Palais Bourbon mercredi matin de militants de France nature environnement enchaînés à des boulets marqués des sceaux de Total, EDF et Areva, afin d'appeler les députés à se libérer des intérêts privés. Le projet de loi fixe une série d'objectifs: en 2050, la consommation d'énergie doit être diminuée de moitié par rapport à 2012, surtout grâce à un habitat plus économe. L'allègement fiscal pour des travaux de rénovation énergétique est porté à 30%, soit un coût de 930 millions d'euros pour l'Etat au cours des deux prochaines années, selon le projet de budget 2015 présenté mercredi. Cette ambition de réduction de la consommation, associée à une baisse de 30% des énergies fossiles consommées en 2030, doit aussi permettre au pays de remplir les engagements contre les effets du changement climatique: diminuer les gaz à effet de serre de 40% entre 1990 et 2030 et les diviser par 4 en 2050. Promesse de François Hollande, la part du nucléaire devra passer de 75% à 50% à horizon 2025 dans la production d'électricité. Cependant, le projet de loi ne comprend pas la fermeture de la centrale de Fessenheim (Haut-Rhin) à laquelle s'était engagé le candidat Hollande. Mme Royal a dit mardi qu'elle n'excluait pas de fermer d'autres réacteurs à la place de ceux de Fessenheim, pour parer au coût économique et social qu'engendrerait une fermeture de la doyenne des centrales françaises. Ce coût a été évalué rien que pour l'Etat à 5 milliards d'euros dans un rapport des députés Hervé Mariton (UMP) et Marc Goua (PS), un calcul qui témoigne de l'influence des lobbies du nucléaire d'après les écologistes et que la ministre a qualifié de farfelu. C'est votre loi qui est complètement farfelue ! s'est écrié en séance l'UDI Bertrand Pancher : en raison selon lui de l'insuffisance des économies d'énergie et des énergies renouvelables, personne de sensé ne peut croire que nous atteindrons 50% de part du nucléaire. Cet objectif chiffré, comme ceux de réduction de la consommation d'énergie, est un seuil idéologique aux yeux de l'UMP, dont un des orateurs, Pascal Sordi, a fait un éloge du nucléaire, énergie propre avec un impact nul en termes d'effets de serre. Les deux partis d'opposition, qui voteront contre le texte, ont aussi reproché sa méthode au gouvernement. Où est le bon temps du Grenelle de l'environnement avec un consensus construit en amont !, lors du précédent quinquenat, a regretté l'UMP Martial Saddier. Lors du Grenelle, la gauche (alors dans l'opposition) a refusé le sectarisme, et l'a voté, a rétorqué Mme Royal. De son côté, la gauche soutient le texte, des radicaux de gauche et communistes plutôt favorables à un texte ambitieux, aux écologistes qui ont pesé sur son contenu depuis ses prémisses et qui veulent tenter d'aller encore plus loin en séance. L'ancienne ministre EELV Cécile Duflot, qui dans un livre récent, De l'intérieur, affirme que l'écologie ne fait pas vraiment partie (du) périmètre intellectuel de François Hollande, a prévenu avant les prochains débats budgétaires: On ne peut pas exprimer de bonnes intentions et ne pas se donner les moyens et la volonté politique d'aller jusqu'au bout. Développement aidé des énergies renouvelables, valorisation des déchets, chèque-énergie pour les ménages modestes, soutien à l'essor de la voiture électrique: le projet de loi contient par ailleurs quantité de mesures multi-sectorielles, enrichies en commission. Romandie 1/10/2014 -
Brucellose : plus de 200 bouquetins vont être abattus en Haute-Savoie
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans PETITIONS : Animaux de la faune sauvage
Les politiques veulent éradiquer le troupeau pour supprimer la maladie. Mais les scientifiques contestent cette mesure qui favoriserait au contraire la propagation de la brucellose. Au lieu d'endiguer l'épidémie de brucellose, l'abattage massif des bouquetins du Bargy pourrait au contraire précipiter sa diffusion aux troupeaux voisins. JEAN-PAUL CHATAGNON / BIOSPHOTO Depuis un an, politiques et agriculteurs d'un côté, associations de protection des animaux de l'autre, s'affrontent sur la question de l'abattage des bouquetins du massif du Bargy, en Haute-Savoie (74) atteints par la brucellose, une maladie infectieuse (voir encadré). Un problème d'autant plus épineux que l'espèce, emblématique de la montagne, est protégée. Ce soir prend fin l'arrêté préfectoral du 1er octobre 2013 qui autorisait pour un an l'abattage de tous les animaux âgés de plus de cinq ans, soit les plus touchés par la maladie d'après les rapports scientifiques de l'année dernière. France 3 Alpes 23/9/2014 Chez les bouquetins du Bargy ayant échappé à l'abattage, soit la classe d'âge de moins de cinq ans, nous sommes passés de moins de 10% d'individus contaminés à... plus de 50% ! Le plan d'abattage en vue d'amputer le troupeau de ses membres malades a donc échoué totalement. Que s'est-il donc passé ? L'abattage a eu lieu l'hiver dernier, juste avant le rut annuel. "Tous les mécanismes de régulation lors de la reproduction ont été perturbés, explique Dominique Gauthier. D'habitude, les jeunes mâles n'accèdent pas à la reproduction. Sans les vieux mâles, il y a eu une désorganisation sociale et une absence de hiérarchie. De vieilles femelles, qui ont échappé à l'abattage, se sont reproduites avec ces jeunes mâles et les ont contaminés". À l'origine, ce sont ces vieilles femelles qui étaient les plus porteuses de la maladie (plus de 70%). Or, il est plus difficile de distinguer une femelle de plus de cinq ans d'une femelle plus jeune, alors que chez les mâles la taille des cornes aide à faire cette distinction. Pour éradiquer massivement les plus de cinq ans, il aurait fallu connaître les effectifs réels de mâles et surtout de femelles de plus de cinq ans. Quelle serait la solution ? 1. Soigner ? La première idée qui vient serait de soigner les bouquetins. Mais cela est impossible, car il faudrait alors distribuer des antibiotiques aux animaux sauvages évoluant en liberté non pas une fois... mais tous les jours pendant un mois. Une période pendant laquelle ils pourraient encore contaminer d'autres animaux. Une solution intermédiaire serait de mener une important campagne de captures en vue de savoir quels bouquetins sont malades, grâce à un test rapide. Cela permettrait de n'abattre que les individus positifs "- Dominique Gauthier. Un peu comme une personne souffrant de gangrène se résout à amputer le membre malade pour se sauver. 2. Vacciner. Pour en finir une fois pour toute avec la brucellose des bouquetins, il faudrait ensuite vacciner les individus sains. Il existe un vaccin pour les moutons et les chèvres, mais ses effets sur le bouquetin sont inconnus. "Nous souhaiterions que l'argent soit investi dans ce vaccin", regrette Dominique Gauthier. 3. Pratiquer un abattage partiel et ciblé. L'autre avantage d'un abattage partiel bien ciblé, serait de réduire la population du Bargy, actuellement au-dessus du seuil de persistance des épidémies. En effet, la densité de bouquetins au kilomètre carré est estimée à dix individus, alors que le seuil d'apparition d'une épidémie est de cinq bouquetins par kilomètre carré, et le seuil de persistance de l'épidémie, de sept bouquetins. Reste que des cas de brucellose chez les ongulés sauvages se sont déjà résolus tout seuls, notamment en Italie dans un troupeau de chamois des Alpes où le foyer s'était éteint au bout de cinq à dix ans. Alors pourquoi pas au Bargy ? "Nous pensons que la contamination a lieu au printemps, lorsque les animaux se rassemblent, suggère Dominique Gauthier. Mais il nous faudrait plus de moyens pour comprendre les causes de la persistance de ce foyer de brucellose ces treize dernières années dans le massif du Bargy". Des moyens qui, de toute évidence, seront injectés ailleurs... Qu'est-ce que la brucellose ? Il s'agit d'une maladie causée par un micro-parasite : une bactérie du genre Brucella. À l'origine, la brucellose est une maladie domestique, bien connue dans le milieu de l'élevage, en particulier chez les bovins (on peut la retrouver dans le Reblochon fabriqué à partir du lait de vaches contaminées). Le grand nombre d'animaux sur une petite surface et le contact qu'ils ont entre eux, favorisent sa propagation au sein du troupeau. Un passage au animaux de la faune sauvage (bouquetins, chamois...) est ensuite possible, sans que l'on en connaisse véritablement les causes. Le troupeau sauvage sert dès lors de "réservoir" de la maladie. Certaines brucella peuvent également infecter l'homme. C'est le cas de la souche bactérienne qui touche les bouquetins du Bargy. Chez le bouquetin, elle provoque de l'arthrite, parfois sévère et cause de graves lésions aux organes génitaux. Au point que les animaux sont incapables de se reproduire. Chez l'homme, le premier symptôme est une fièvre de Malte, ou fièvre ondulante, suivie de douleurs articulaires et musculaires. Potentiellement mortelle, la brucellose est toutefois bien soignée si elle est prise à temps par un traitement antibiotique s'étalant sur un mois. Sciences et avenir 30/9/2014 -
Selon une étude, cette eau aurait un million d'années de plus que notre étoile. D'où provient-elle ? Réponse : Cela paraît incroyable, et pourtant... Une nouvelle étude parue dans la revue Science indique qu’une fraction importante de l’eau sur Terre n’est pas apparue avec le système solaire. Elle serait plus ancienne d'un bon million d'années et serait apparue dans le milieu interstellaire. L'eau de la Terre est plus ancienne que le Soleil. Carnegie Institution for Science President Matthew Scott Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs de la Carnegie Institution (basée à Washington aux États-Unis) ont étudié l'abondance relative sur Terre de l'hydrogène (H) (un composant de l'eau (dont la formule bien connue est H2O)) et de l'un de ses isotopes (la même molécule mais avec un nombre de neutrons différents) : le deutérium. Et la mesure de ce rapport deutérium/hydrogène de l’eau sur Terre leur a permis de concevoir un modèle chimique qui retrace l’évolution naturelle de ce deutérium. Selon leurs calculs, les processus chimiques au sein des disques protoplanétaires du système solaire primitif ne peuvent expliquer les rapports de deutérium/hydrogène de l’eau du système solaire actuel. Cela signifie qu’une partie de l’eau sur Terre, un peu plus de 50% écrivent les chercheurs dans la revue Science, provient de la glace présente dans le milieu interstellaire avant que le Soleil ne se forme. Elle a ensuite été incorporée dans les précurseurs des planètes et a subsisté jusqu’à nos jours. Une découverte qui implique aussi que l’eau pourrait être très répandue dans les autres jeunes systèmes planétaires qui se sont formés de la même façon. Pendant des années, les chercheurs ont essayé de déterminer si l’eau du système solaire provenait du disque de gaz, de poussières et de glace qui s’est formé autour du Soleil à sa naissance. Disque à partir duquel se sont ensuite formées les planètes de notre système solaire. Ou si, elle était issue d’un nuage moléculaire froid ayant précédé la formation du Soleil. Cette nouvelle étude semble plutôt pencher pour la seconde hypothèse. « L’eau, l’élément le plus essentiel à la vie, est plus âgée que le Soleil. Elle est présente en grande quantité dans les glaces du milieu interstellaire avec d’autres éléments organiques et on devrait probablement en trouver dans tous les jeunes systèmes planétaires » conclut Alexander Conel, principal auteur de l’étude. Une indication importante pour les exobiologistes qui recherchent des traces de vie ou des milieux propices à son développement dans l’univers. En effet la présence d’eau liquide sur une planète est indispensable au développement de la vie telle qu’on la connaît. Aussi les spécialistes qui tentent d’en trouver les traces sur des mondes lointains essayent d’abord de comprendre d’où provient l’eau de la Terre et des autres planètes et corps du système solaire qui en contiennent comme Mars ou Europe. Sciences et avenir 1/10/2014
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Un groupe de chercheurs péruviens et mexicains ont récemment mis au jour pas moins de six nouvelles espèces vivantes au Pérou sur le site archéologique du Machu Picchu et dans ses environs. Parmi elles, le chinchilla arboricole (Cuscomys oblativa). Un spécimen vivant de Chinchilla arboricole. Ce rongeur de la taille d'un chat n'avait pas donné signe de vie depuis des siècles. Il resurgit dans les environs du mythique site archéologique du Machu Picchu. Roberto Quispe À proprement parler, ce rongeur gros comme un chat n’est pas totalement inconnu. Des fossiles de ce mammifère avaient déjà été découverts en 1912 dans des poteries incas vieilles de 400 ans. Mais aucun spécimen vivant n’avait pu être observé jusque là. Cette résurrection tient à peu de choses. En 2009, une équipe de scientifiques menée par Horacio Zeballos du Département de Mammalogie du Museum d’Arequipa et Gerardo Ceballos de l’Institut d’Ecologie de l’Université National Autonome de Mexico est mise sur la piste de ce chinchilla par un gardien du parc du Machu Picchu. Celui-ci croit en avoir trouvé un à proximité du site archéologique. En 2012, une expédition est menée dans la région du Machu Picchu pour retrouver les traces de ce rongeur revenu d’outre tombe. Sur le terrain, les chercheurs ont été confrontés à de nombreuses difficultés tenant au dénivelé ainsi qu’à la végétation luxuriante. Malgré le contexte, les scientifiques ont finalement réussi à trouver un spécimen vivant prouvant que le chinchilla arboricole n’était pas éteint. Il s’agit là d’une véritable réussite scientifique mais, selon Ceballos, ce mammifère est malgré tout une espèce en danger. L'animal, très rare et vivant dans une zone géographique limitée, voit la forêt, son habitat naturel, progressivement détruite par l’agriculture et l’élevage. "Je pense que la population totale compte moins de 1000 individus", nous indique Gerardo Ceballos. En plus de l'homme, le chinchilla arboricole compterait plusieurs prédateurs naturels. "Très probablement les hiboux, les belettes ainsi que la martre à tête grise et les ocelots". Toutefois, il reste des raisons d’espérer selon Ceballos. En effet, cette espèce de chinchilla a été découverte à la fois dans le parc national et le site archéologique du Machu Picchu. Deux zones qui sont protégées et entretenues par le gouvernement qui tente d’y réduire la déforestation depuis plusieurs années. "Nous allons repartir là-bas l'an prochain pour chercher d'autres spécimens et étudier les espèces que nous avons découvertes". Il reste à souhaiter que la résurrection du chinchilla arboricole et la découverte d’autres nouvelles espèces aident à la protection de leur habitat naturel. Sciences et avenir 1/10/2014
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Paris - L'augmentation de la taxe sur le diesel, inscrite dans le projet de loi de finances 2015, était indispensable, juge mercredi la Fondation Hulot, mais prendre cette décision pour compenser l'abandon de l'écotaxe et exempter les transporteurs routiers de toute contribution n'est pas la meilleure façon de le faire. Le rééquilibrage de la fiscalité entre l'essence et le diesel est indispensable, a déclaré à l'AFP Matthieu Orphelin, conseiller spécial de la Fondation Hulot pour les questions d'énergie. Mais augmenter le diesel pour mieux exempter les transporteurs routiers de toute contribution sur les coûts et les pollutions qu'ils génèrent n'est pas la meilleure façon de le faire, ajoute-t-il. Le secrétaire d'Etat au Budget, Christian Eckert, a précisé que cette augmentation ne s'appliquerait pas aux transporteurs, dispensés de la taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques qui va donc augmenter. Par ailleurs, il faut absolument, et dans le même temps, aider les ménages les moins aisés à pouvoir changer leurs vieux véhicules, a ajouté Matthieu Orphelin. Il faut pour cela une prime à la conversion ambitieuse, d'au moins 500 millions euros par an, et ouverte aux véhicules d'occasion, bien au delà de ce qui est prévu dans le projet de loi sur la transition énergétique, a-t-il estimé. Après des années de tergiversations, le gouvernement a confirmé mercredi qu'il procéderait à une augmentation de 2 centimes par litre de la taxe sur le diesel. Cette hausse doit notamment compenser le manque à gagner lié à l'abandon de l'écotaxe, remplacée par un péage de transit poids lourds au rendement moins élevé. Selon le ministre des Finances Michel Sapin, les recettes générées par la hausse du diesel seront intégralement (destinées) à des travaux dans les infrastructures de transport. Spécialité des constructeurs nationaux, les moteurs diesel équipent un peu plus de 61% du parc automobile français. Leurs gaz d'échappement ont été classés en 2012 parmi les cancérogènes certains pour les humains par l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Romandie 1/10/2014
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Le nucléaire en question : débats, manifs, infos, etc... en France et dans le monde
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Le NUCLEAIRE (énergie)
Paris (awp/afp) - Ségolène Royal, numéro trois du gouvernement, n'exclut pas de fermer d'autres réacteurs que ceux de Fessenheim pour parer au coût économique et social qu'aurait une fermeture de la doyenne des centrales françaises, ébranlant une promesse électorale phare de François Hollande. NewsVault 4/9/2014 Un rapport présenté mardi par les députés Hervé Mariton (UMP) et Marc Goua (PS) évalue à 5 milliards d'euros le coût d'une fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim (Haut-Rhin) à la fin 2016, "sans même commencer le démantèlement". Ce montant inclut l'indemnisation de l'exploitant EDF, évaluée par le rapport à 4 milliards d'euros, mais aussi "les impacts sur le territoire, sur l'emploi, sur les finances des collectivités locales concernées, sur le réseau électrique, sur la balance commerciale, et sur l'image de l'industrie nucléaire". Le rapport prévoit un impact direct sur près de 2000 emplois et, "à l'heure où la contrainte budgétaire est forte", préconise de reporter la décision de fermeture de cet "outil rentable économiquement et techniquement sûr". Le projet de loi sur la transition énergétique, qui arrive mercredi à l'Assemblée nationale, prévoit de plafonner la capacité nucléaire de la France à 63,2 gigawatts, ce qui implique de devoir fermer des réacteurs pour compenser la mise en service de l'EPR de Flamanville, prévue en 2016. Mais le cas de Fessenheim n'y est pas abordé spécifiquement, alors que le président s'était pourtant engagé à fermer cette centrale d'ici 2016, comme il l'avait promis avant son élection. Si elle juge le montant de 5 milliards "farfelu", la ministre de l'Ecologie et de l'Energie a toutefois laissé entendre que la fermeture de la doyenne des centrales, longtemps justifiée par des raisons de sécurité puis présentée comme un gage de la transition énergétique, n'est pas forcément opportun sur le plan économique et social. "Il y a eu 500 millions d'euros d'investissements sur Fessenheim", a-t-elle dit sur France Inter, précisant être "dans un dialogue avec l'entreprise (EDF) par rapport au choix le plus judicieux" en matière de réacteurs à fermer. Ce choix se porterait sur "les deux réacteurs qui coûtent le plus cher en termes d'investissements pour être remis aux normes". Le rapport parlementaire évalue à 200 millions d'euros par an la rentabilité annuelle de la centrale de Fessenheim, soit un gain de 4,8 milliards d'euros pour EDF sur la période 2017-2040. "Si la gouvernance d'EDF a une proposition plus judicieuse que celle de fermer Fessenheim, je regarderai cette proposition puisque c'est comme ça qu'on gère intelligemment les choses, en dehors de toute idéologie", a assuré Ségolène Royal. "Bien évidemment, ma préférence va vers la fermeture de réacteurs sur un site où il y a plus de deux réacteurs parce que ça évite la fermeture complète d'un site industriel", a-t-elle ajouté. La centrale de Fessenheim compte deux réacteurs de 900 mégawatts, exploités avec la participation financière de partenaires allemand et suisses à hauteur de 32,5%. La ministre de l'Ecologie avait déjà reconnu, dimanche, que le sort de la centrale de Fessenheim n'était pas tranché. Le texte de loi sur la transition énergétique n'aborde pas spécifiquement le cas de la centrale alsacienne, et ne dote pas non plus l'Etat du pouvoir de fermer une centrale: la décision revient à l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) pour des raisons de sécurité, ou à leur exploitant EDF, détenu à 84,5%. Des discussions sont en cours avec l'énergéticien, qui n'a pas souhaité faire de commentaire. Le rapport n'a pas manqué de relancer la bataille d'arguments entre partisans et opposants à Fessenheim. "Ce serait intelligent qu'Hollande revienne sur cette idée qui est une absurdité écologique, économique et un scandale budgétaire", a insisté M. Mariton sur Radio Classique. "Et que représentent les coûts de l'arrêt face à ceux d'un accident qui obligerait à évacuer la région'", a rétorqué le réseau "Sortir du nucléaire". Pour Christoper Dembik, analyste chez Saxo Banque, le gouvernement essaie surtout "de jouer contre la montre" avant de trancher, face aux lourds enjeux politiques et économiques du dossier. Mais, souligne Myriam Cohen du bureau de recherche AlphaValue, "à un moment donné, il faut prendre position" car "on n'entretient pas une centrale de la même façon selon qu'elle sera fermée ou non". EDF prévoit ainsi d'investir 55 milliards d'euros pour maintenir et de moderniser ses 58 réacteurs nucléaires français à l'horizon 2025 pour pouvoir prolonger leur durée de vie au-delà de 40 ans. Romandie 30/9/2014 -
Allemagne : La fracturation hydraulique sans intérêt "pour le moment"
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Actu énergie gaz de schiste ET sables bitumineux
Berlin - Des organisations allemandes de protection de l'environnement et plusieurs initiatives citoyennes ont remis mardi à la ministre de l'Environnement une pétition d'environ 660.000 signatures pour réclamer une interdiction pure et simple de la fracturation hydraulique. 21/1/2014 EU Environment Romandie 30/9/2014 -
Dès le 1er janvier 2016, chaque habitant devra payer une taxe annuelle de 9 francs au maximum, dans le but de diminuer les micropolluants présents dans les eaux usées, a annoncé le Conseil fédéral mardi. Ce fonds ainsi constitué permettra de financer à hauteur de 75% les mesures prévues dans la réforme de la loi sur la protection des eaux. Une centaine de stations d'épuration (STEP) devront installer une étape supplémentaire d'épuration afin de faire baisser le taux de micropolluants, comme les médicaments, hormones ou biocides. Ces substances, même en très faibles concentrations, sont néfastes aux poissons et autres organismes aquatiques. Avec le mode de financement préconisé, il devrait être possible de dégager quelque 1,2 milliard de francs sur 20 ans. Dès que les systèmes d'épuration supplémentaires seront installés, la taxe sera supprimée. Les dispositions pratiques seront précisées dans l'ordonnance sur la protection des eaux. Elles concerneront les STEP auxquelles sont raccordés plus de 80'000 habitants, celles situées dans les bassins versants des lacs, celles dont les eaux épurées représentent 10% du cours d'eau et celles qui se situent dans un milieu écologique sensible. Romandie 30/9/2014
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Les autorités misent sur les énergies renouvelables pour le quartier des Plaines-du-Loup prévu dans l'important projet urbanistique lausannois Métamorphose. La Ville veut notamment faire le pari de la géothermie de moyenne profondeur. L'implantation de quelque 280 sondes de 500 mètres est projetée. Cliquez sur l'image pour en savoir plus et voir d'autres photos. L'écoquartier qui verra le jour au nord de la capitale vaudoise doit accueillir 12'500 habitants et emplois, 3600 logements, des équipements publics et, sur 90'000 m2, des activités privées. "Nous réalisons un vrai morceau dans la ville", a rappelé mardi en conférence de presse Olivier Français, municipal en charge des travaux. Le projet Métamorphose modèle le Lausanne du 21e siècle (photo DR) L'énergie de cet ambitieux écoquartier proviendra de panneaux solaires photovoltaïques et de pompes à chaleur de moyenne profondeur, a expliqué Jean-Yves Pidoux, municipal en charge des services industriels. Les spécialistes veulent s'inspirer d'un projet pilote mené à Lausanne où des sondes allant jusqu'à 510 mètres ont été implantées, contre 200 mètres pour des forages traditionnels. Ce masterplan vise à la transformation d'une friche sportive en un quartier durable compatible avec le concept de société à 2000W. Entouré d’un tissu bâti du XXe siècle, le projet ZIP définit avant tout des espaces publics reliant le nouveau quartier à son contexte. Cette structure urbaine vise d'une part à homogénéiser le nouveau quartier avec le bâti existant tout en donnant une identité propre à chaque lieu par un traitement circonstancié de l'espace public. Alors que dans une rue prendront place les rampes du skate park, une autre accueillera un large fossé permettant l'infiltration de l'eau et le développement d'une faune et d'une flore à même d'enrichir la biodiversité du quartier. Image Tribu Métamorphose prévoit l'aménagement d’un autre écoquartier au sud de la ville, d'un stade de football à l'anglaise à la Tuilière et d'une piscine olympique à Malley. Romandie 30/9/2014
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Actus Infos : Volcans et éruptions volcaniques
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Les volcans, actualités volcaniques
Tokyo - Cinq corps supplémentaires ont été retrouvés mercredi après-midi au sommet du mont japonais Ontake entré brutalement en éruption samedi, portant le bilan total provisoire à 48 morts, ont indiqué plusieurs médias. Reuters 30/9/2014 Ils ont récupérés plusieurs corps qui avaient été repérés les jours précédents, mais ont eu la mauvaise surprise d'en trouver de nombreux autres. Selon des témoignages recueillis sur place par les médias, même avec les nouvelles découvertes, le nombre de personnes dont on reste sans nouvelles reste plus important. Interrogée mercredi matin par l'AFP, la préfecture de Nagano a indiqué que des investigations étaient en cours pour recenser le nombre d'individus dont on reste sans nouvelles. Selon un porte-parole ce sont des opérations difficiles qui prennent du temps et il est impossible pour l'heure de dire quand les chiffres seront annoncés. Romandie 1/10/2014 -
Actus Infos : Volcans et éruptions volcaniques
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Les volcans, actualités volcaniques
Sept nouveaux corps ont été retrouvés au sommet du volcan japonais Ontake, portant à 43 le nombre de morts. Ce bilan pourrait encore s'alourdir, selon les autorités. Les opérations de secours ont repris, quatre jours après l'éruption qui avait piégé des centaines de marcheurs sur ce volcan entre les préfectures centrales de Nagano et Gifu. Les sauveteurs avaient dû renoncer à se rendre sur place mardi par crainte d'une nouvelle éruption du fait des rejets de gaz et des trépidations. En revanche, mercredi matin, les forces d'autodéfense ont pu poser leurs hélicoptères dès l'aube sur la montagne dont la surface recouverte d'une épaisse couche de cendres grises a des apparences lunaires. Un premier groupe de 11 corps a été récupéré en plusieurs fois dans les premières heures de la matinée, s'ajoutant aux 12 descendus entre samedi et lundi. Puis "ont été repérés 7 nouveaux corps en état d'arrêt cardiaque" s'ajoutant aux 36 déjà découverts, a-t-on appris de source officielle. Les équipes de secours (plusieurs centaines de soldats, pompiers et policiers) aimeraient finir de transporter toutes les victimes mercredi. Plusieurs corps seraient toutefois près d'un cratère et en d'autres lieux d'accès très difficile, ce qui pourrait compliquer la tâche des secouristes casqués et munis de masques et lunettes étanches. Certains sont même vêtus de gilets pare-balles. La chaîne Nippon TV indiquait en outre "sur la foi de témoignages recueillis sur place, qu'au-delà des 36 corps découverts les premiers jours, et qu'il reste à identifier, au moins 20 autres personnes étaient portées disparues". D'autres médias ont donné des informations similaires avant que ne soient découverts sept corps de plus. Interrogée mercredi matin, la préfecture de Nagano a indiqué que "des investigations étaient en cours pour recenser le nombre d'individus dont on reste sans nouvelles". Selon un porte-parole, "ce sont des opérations difficiles qui prennent du temps et il est impossible pour l'heure de dire quand les chiffres seront annoncés". Depuis mercredi matin, la préfecture demande sur son site internet aux personnes sans nouvelles de proches qui seraient peut-être partis samedi en randonnée sur le volcan, de se manifester. Outre les 43 morts déjà recensés, quelque 69 personnes ont par ailleurs été blessées. Romandie 1/10/2014 -
Arctique : les bélugas en danger
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Actus - Infos : Les cétacés
Cacouna (Canada) - Posées sur le Saint-Laurent, les deux barges scrutent les profondeurs du fleuve. Sondages sismiques et forages doivent permettre de vérifier que ces eaux, au coeur de la zone de reproduction des bélugas, sont idéales pour accueillir un terminal pétrolier tourné vers l'Europe. Même si les vrais travaux ne devraient pas débuter avant au moins 2016, et les premiers pétroliers accoster avant 2018, la seule mise à l'eau de cette petite armada a suffi à enflammer l'opinion publique au Québec. Avant que la controverse ne s'élève et que des pancartes "Coule pas chez nous" viennent fleurir dans les jardins, Cacouna était un petit village endormi sur la rive sud de l'estuaire du Saint-Laurent, bercé par les marées et les vols d'oies sauvages. Désormais, ce bourg de 2.000 âmes incarne bien malgré lui un énième combat à la David contre Goliath opposant défenseurs de l'environnement et industrie pétrolière de l'ouest du Canada. Avec en ligne de mire, le sort incertain d'une colonie de bélugas. Bien que les rivages de Cacouna soient particulièrement prisés par ces petites baleines blanches pour mettre bas, le géant canadien de la distribution d'hydrocarbures TransCanada a l'intention d'y construire un port en eau profonde directement relié aux gisements de sables bitumineux de l'Alberta (ouest). A raison de 1,1 million de barils par jour, le méga-oléoduc qui serait bâti pour l'occasion remplirait jusqu'à cinq super-pétroliers par semaine. Si on te demande où il ne faut pas mettre ce port, c'est là! Tu peux le mettre ailleurs, mais pas là!, tranche Emilien Pelletier, océanographe à l'Institut des sciences de la mer (ISMER). Rorquals, phoques, bélugas, il y a des mammifères partout et en cas de marée de noire en hiver, lorsque la glace rend la navigation difficile, il n'y aurait presque rien à faire pour protéger les réserves naturelles environnantes, dit-il. Cacouna se situe au coeur d'une zone prisée pour l'observation de baleines, en particulier des bélugas. Ce cétacé tout blanc, dont le bec rieur est surmonté d'un large front, vit habituellement dans les eaux polaires de l'Arctique, mais quelque 900 têtes frayent également dans l'estuaire du Saint-Laurent. Classée en voie de disparition par le Canada, cette colonie est scrutée par les scientifiques qui, à l'instar de M. Pelletier, ne parviennent pas à expliquer la baisse de 30% de la population en une décennie. On voit tous que les bélugas sont en diminution depuis dix ans, mais on ne sait pas pourquoi. Alors bon... Avant on pêchait bien des harengs et des anguilles ici, c'est fini, observe la maire du village, Ghislaine Daris, convaincue que le port pétrolier va créer des emplois et du développement économique mais ne sera aucunement le clou dans le cercueil des cétacés blancs. Convaincue que tout est joué d'avance, Isabelle, qui tient l'unique taverne du village, essaie de positiver: le transport de pétrole serait quand même mieux sur le fleuve qu'à traverser des villages comme Lac-Mégantic, où 47 personnes sont mortes lors du déraillement d'un convoi de wagons-citernes, en juillet 2013. Depuis une décennie que l'Amérique du Nord s'est lancée dans la production de pétrole non conventionnel (schistes ou sables bitumineux), le manque d'infrastructures pour distribuer les hydrocarbures est en effet chaque jour plus problématique. Entre le président américain Barack Obama qui s'oppose à l'oléoduc Keystone XL, devant acheminer le pétrole de l'Ouest canadien aux raffineries américaines du golfe du Mexique, et la province canadienne de Colombie-Britannique qui refuse que ses ports servent à exporter du brut vers l'Asie, Cacouna est donc devenue l'ultime solution pour TransCanada. Le sentiment qu'une question aussi cruciale pour l'avenir du village et de sa région soit décidée ailleurs en exaspère plus d'un, tel André Ouellet dont la maison donne à 180 degrés sur l'estuaire. Tout ça va se gérer en Alberta!, peste ce jeune retraité, qui ne comprend pas que les scientifiques ne soient pas davantage écoutés. Rédacteur en chef du journal local et opposant résolu au port pétrolier, Yvan Côté regrette qu'en acceptant ce projet le Québec aille à l'encontre de ses objectifs de réduction de gaz à effet de serre. Le minimum, estime-t-il, serait de consulter la population en organisant un référendum à Cacouna, ce que la maire n'exclut pas, tout en affirmant que son seul pouvoir c'est de veiller à la sécurité des habitants. Dans l'immédiat, les travaux ont été suspendus trois semaines, jusqu'à la fin de la période de reproduction des bélugas, mi-octobre, à la suite d'un jugement sévère d'un tribunal québécois. Dès le lendemain toutefois, le Premier ministre québécois Philippe Couillard a assuré que le chantier reprendrait, se disant convaincu qu'il ne faut pas opposer environnement et développement économique. Romandie 1/10/2014 -
Arctique : les bélugas en danger
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Actus - Infos : Les cétacés
Cacouna (Canada) - Les sondages et relevés sismiques menés cet été à Cacouna, dans l'estuaire du fleuve Saint-Laurent, dans l'optique de la construction d'un terminal pétrolier en eau profonde, ont déclenché une levée de boucliers des scientifiques canadiens, tels que Pierre Béland. Cet océanographe, ancien biologiste du ministère canadien des Pêches et des Océans, dénonce un projet bâclé qui pourrait être fatal pour les bélugas, ces cétacés en voie de disparition qui ne vivent qu'en eaux polaires. Q: La justice québécoise a ordonné le 23 septembre la suspension des activités de forage au large de Cacouna jusqu'au 15 octobre, soit jusqu'à la fin de la période de reproduction des bélugas. Si le projet devait reprendre et que ce port pétrolier ouvrait en 2018, quelle incidence aurait-il sur les bélugas ? R: Ça pourrait être fatal. Ce projet consiste à construire une jetée d'au moins 700 mètres en plein dans l'habitat vital des bélugas. Cette population est totalement isolée de celle de l'Arctique. La colonie du Saint-Laurent a été décimée par la chasse jusque dans les années 1920-1930, puis par l'accumulation de produits toxiques et ensuite par le dérangement causé par l'augmentation du trafic maritime. Tout cela a fragilisé la population de bélugas qui compte maintenant moins de 1.000 individus. La situation est très critique et ce projet arrive alors que la population, que l'on croyait stabilisée depuis quelques années, est à nouveau en diminution: depuis 2008 on constate une augmentation de la mortalité chez les veaux (les jeunes), ce qui est extrêmement inquiétant. Q: En ordonnant la suspension des travaux, la justice a déploré dans son jugement qu'aucun des représentants du ministre (québécois de l'Environnement) ayant travaillé sur le dossier ne connaisse les mammifères marins. Comment cela est-il possible ? R: La situation des bélugas du Saint-Laurent est connue et tous les articles scientifiques écrits à ce sujet ont mené à sa désignation en 1983 comme espèce menacée d'extinction. Les deux gouvernements (canadien et québécois) sont conjointement responsables d'assurer la survie de l'espèce. La loi stipule qu'avant de faire quoi que ce soit dans un habitat protégé, le ministère fédéral des Pêches et des Océans doit fournir un avis scientifique. Le ministère aurait dû demander à ses experts ou à des conseillers expérimentés de rédiger cet avis. Mais ils ont plutôt choisi une scientifique qui ne fait pas de recherche sur les bélugas du Saint-Laurent. Q: Comment s'explique, selon vous, ce choix surprenant ? R: Pour les décideurs actuels, toute analyse d'impact sur l'environnement constitue une perte de temps qui retarde les projets économiques. Le gouvernement (de Stephen) Harper à Ottawa favorise l'exploitation du pétrole, particulièrement celui des sables bitumineux d'Alberta, et il veut absolument qu'il y ait un pipeline jusqu'à Cacouna et que le port pétrolier soit construit. Ce gouvernement a même changé la loi à la dernière minute en 2012: dans l'habitat des espèces menacées tu ne peux rien faire... sauf faire passer des pipelines ! Romandie 1/10/2014 -
L'éolien terrestre en France : Projets et actualités.... etc...
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Actu Eolien terrestre et maritime (hydrolienne)
Nancy - Le permis de construire d'un parc éolien près des champs de bataille de la Grande Guerre en Meuse a été refusé par la préfète du département, estimant qu'il portait atteinte à l'intérêt des sites mémoriels, a-t-on appris mardi à la préfecture. Plusieurs sites mémoriels liés aux champs de bataille de Verdun se situent en co-visibilité partielle avec le parc éolien envisagé, a souligné la préfète de la Meuse, Isabelle Dilhac, dans son arrêté de refus de permis de construire du 17 septembre. Le caractère industriel du parc est de nature à porter atteinte à l'intérêt des sites, a-t-elle poursuivi, en considérant que les éoliennes pouvaient également amoindrir les chances pour la zone d'être classée au patrimoine mondial de l'Unesco, dont l'instruction est en cours. Le projet du parc éolien, porté par la société Quadran, prévoyait la construction de six éoliennes sur les communes d'Esnes-en-Argonne et Monzéville, qui rassemblent quelque 300 habitants. 80% de la population n'en voulait pas. Les communes ont dit non, le Conseil général avait dit non, aujourd'hui c'est la préfecture: on ne peut être que satisfait, a commenté auprès de l'AFP un porte-parole du collectif Plateforme européenne contre l'éolien industriel, Sylvain Coing. Nous sommes sur une terre de lieux de mémoire. S'il doit y avoir au moins une zone de préservée, il faut que ce soit celle-là, a-t-il poursuivi, en rappelant qu'un premier projet similaire avait déjà connu le même sort en 2008. La Meuse, territoire essentiellement rural, est le sixième département en France pour le nombre d'éoliennes. Romandie 30/9/2014 -
FRANCE : Alertes sur les risques de tempêtes, crues, orages, sécheresse, etc...
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Conditions climatiques
Montpellier - Plusieurs milliers de naufragés des intempéries ont dû être pris en charge dans la région de Montpellier (sud de la France) dans la nuit de lundi à mardi à la suite de pluies diluviennes qui ont provoqué plusieurs millions d'euros de dégâts. Des centaines de voyageurs dont les trains ont été bloqués en raison des inondations ont passé la nuit dans les trains ou à la gare, où des repas et des couvertures de survie leur ont été distribuées. Le Zenith, une salle de spectacle de Montpellier, a été réquisitionné pour héberger les automobilistes bloqués dans la ville. Des écoles de la région ont également dû assurer l'hébergement de plusieurs centaines d'enfants qui n'avaient pas pu regagner leur domicile. Au total, quelque 4.000 personnes ont été contraintes de dormir hors de chez elles, selon la préfecture. Il y a eu un orage sans tonnerre, une grosse pluie, l'eau est arrivée en force, le mur de deux mètres devant ma maison a sauté, celui de derrière qui nous sépare de nos voisins a sauté aussi, a raconté Robert Raynal, 93 ans, devant sa maison de Saint-Pargoire, un petit village, au beau milieu de coteaux recouverts de vignobles, à 35 km au sud-ouest de Montpellier. L'eau est descendue de trois rues en même temps, elle s'est engouffrée comme dans un entonnoir. Nous habitons ici depuis 1990 et je n'ai jamais vu ça, a commenté sa voisine Lucie Tena. Montpellier et ses environs ont été touchés par un épisode orageux excessivement violent qui a fait déborder le Lez, une rivière qui traverse la ville. Les rues et ronds-points ont été envahis par les eaux, occasionnant d'insurmontables bouchons. Image insolite, un kayak a même descendu une rue jouxtant la vieille ville. C'est la première fois que je vois autant d'eau dans la ville. Je n'ai jamais connu une montée du Lez aussi importante, a déclaré le maire de Montpellier, Philippe Saurel. En l'espace d'une heure, 91 millimètres d'eau sont tombés sur la ville, et en 24 heures le cumul de pluie a atteint 300 mm, l'équivalent de près de quatre mois de précipitations. Mardi matin la pluie avait cessé et le Lez était rentré dans son lit. Le ministre de l'Intérieur a annoncé que le dispositif de catastrophe naturelle serait déclenché pour une soixantaine de communes. Mardi, pompiers, habitants et bénévoles travaillaient d'arrache-pied mardi pour réparer les dommages causés, essayant notamment de retirer des tonnes de boue charriées par les eaux. Dans la mesure où les intempéries ont touché une zone urbaine comme Montpellier, il faut s'attendre à plusieurs millions d'euros de dégâts, a expliqué à l'AFP un haut gradé de la sécurité civile, évoquant des voies de chemin de fer souillées, des installations électriques endommagées, ou le stade de la ville inondé. Il s'agit du deuxième épisode de ce type dans la région, dix jours après un précédent qui avait fait quatre morts dans le département de l'Aveyron. Romandie 30/9/2014 -
Inondations dans le monde : Chine, Thaïlande... France... Partout !
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Inondations dans le monde et leurs conséquences ...
Montpellier - Plusieurs milliers de naufragés des intempéries ont dû être pris en charge dans la région de Montpellier (sud de la France) dans la nuit de lundi à mardi à la suite de pluies diluviennes qui ont provoqué plusieurs millions d'euros de dégâts. Des centaines de voyageurs dont les trains ont été bloqués en raison des inondations ont passé la nuit dans les trains ou à la gare, où des repas et des couvertures de survie leur ont été distribuées. Le Zenith, une salle de spectacle de Montpellier, a été réquisitionné pour héberger les automobilistes bloqués dans la ville. Des écoles de la région ont également dû assurer l'hébergement de plusieurs centaines d'enfants qui n'avaient pas pu regagner leur domicile. Au total, quelque 4.000 personnes ont été contraintes de dormir hors de chez elles, selon la préfecture. Il y a eu un orage sans tonnerre, une grosse pluie, l'eau est arrivée en force, le mur de deux mètres devant ma maison a sauté, celui de derrière qui nous sépare de nos voisins a sauté aussi, a raconté Robert Raynal, 93 ans, devant sa maison de Saint-Pargoire, un petit village, au beau milieu de coteaux recouverts de vignobles, à 35 km au sud-ouest de Montpellier. L'eau est descendue de trois rues en même temps, elle s'est engouffrée comme dans un entonnoir. Nous habitons ici depuis 1990 et je n'ai jamais vu ça, a commenté sa voisine Lucie Tena. Montpellier et ses environs ont été touchés par un épisode orageux excessivement violent qui a fait déborder le Lez, une rivière qui traverse la ville. Les rues et ronds-points ont été envahis par les eaux, occasionnant d'insurmontables bouchons. Image insolite, un kayak a même descendu une rue jouxtant la vieille ville. C'est la première fois que je vois autant d'eau dans la ville. Je n'ai jamais connu une montée du Lez aussi importante, a déclaré le maire de Montpellier, Philippe Saurel. En l'espace d'une heure, 91 millimètres d'eau sont tombés sur la ville, et en 24 heures le cumul de pluie a atteint 300 mm, l'équivalent de près de quatre mois de précipitations. Mardi matin la pluie avait cessé et le Lez était rentré dans son lit. Le ministre de l'Intérieur a annoncé que le dispositif de catastrophe naturelle serait déclenché pour une soixantaine de communes. Mardi, pompiers, habitants et bénévoles travaillaient d'arrache-pied mardi pour réparer les dommages causés, essayant notamment de retirer des tonnes de boue charriées par les eaux. Dans la mesure où les intempéries ont touché une zone urbaine comme Montpellier, il faut s'attendre à plusieurs millions d'euros de dégâts, a expliqué à l'AFP un haut gradé de la sécurité civile, évoquant des voies de chemin de fer souillées, des installations électriques endommagées, ou le stade de la ville inondé. Il s'agit du deuxième épisode de ce type dans la région, dix jours après un précédent qui avait fait quatre morts dans le département de l'Aveyron. Romandie 30/9/2014 -
Une centaine de moutons auraient été volés en Valais
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Informations - Conseils d'ordre général
Un peu moins de trois semaines après la mystérieuse disparition de 103 moutons dans le Haut-Valais, six des animaux ont été retrouvés en Italie. Le sort des 97 autres reste incertain. Deux propriétaires de moutons italiens auraient avoué les avoir volés. Ces deux propriétaires, qui vivent apparemment dans le dénuement, ont volé les bêtes pour rembourser des dettes, a indiqué ProSpecieRara, la fondation pour la diversité patrimoniale et génétique liée aux végétaux et aux animaux. Elle confirmait une information diffusée par plusieurs médias. Les moutons ont pu être repérés grâce à un restaurateur. Il avait accepté quelques animaux en paiement d'une dette, avant de les revendre sans savoir qu'il s'agissait de bêtes volées. Directeur adjoint de ProSpecieRara, Philippe Ammann salue la diligence de l'enquête menée par les gardes-chasse italiens. Trois bergers de Saas (VS) ont fait le déplacement en Italie en compagnie des gardes-chasse italiens pour identifier sur place, dans la région au sud de Domodossola (I), les six moutons. Les cloches retirées des animaux ont été retrouvées chez les voleurs présumés. Les bêtes n'ont pas encore pu être ramenées en Suisse. Selon Philipe Ammann, il semble peu probable que les 103 moutons puissent être retrouvés. L'enquête italienne s'est aussi dirigée vers des boucheries. Mais les voleurs présumés sont demeurés muets sur le sujet. Les propriétaires des moutons ont immédiatement craint que les bêtes n'aient été volées pour la viande, un moyen de se faire rapidement de l'argent. La disparition des moutons avait été constatée le 12 septembre, lors de la traditionnelle désalpe. Elle concerne la race des moutons de Saas, une espèce rare dont il ne subsiste, selon estimations, que 400 à 500 têtes. Romandie 30/9/2014 -
Le succès amoureux de ces cétacés mâles dépend de la longueur de leur défense. Laquelle est proportionnelle à la masse de leurs... testicules. Les paons ont leur roue, les lions ont leur crinière, les narvals, leur défense. À chacun son symbole sexuel attractif. Sauf que cette fois, malgré son aspect phallique, celui-ci n'est pas que parade, mais il est directement lié à la fertilité du mâle. C'est ce qu'ont conclu les auteurs d'une étude canadienne publiée dernièrement dans le Marine Mammal Science Plus la défense du mâle est grande, plus la masse de ses testicules est importante et plus il est jugé fertile par les femelles. FLIP NICKLIN / MINDEN PICTURES / BIOSPHOTO / AFP L'utilité de la défense du narval (Monodon monoceros), cette baleine aux allures de licorne, est restée longtemps mystérieuse. L'appendice, qui est en fait l'excroissance d'une dent de la mâchoire supérieure (l'incisive gauche), est l'apanage quasi exclusif des mâles. Elle mesure généralement entre deux et trois mètres de long. Jusque là, certains scientifiques y voyaient une arme de défense ou de chasse, d'autres un outil permettant de briser la glace. Sans que rien ne soit véritablement établi. Le narval (Monodon monoceros), surnommé la licorne des mers, est un cétacé. Les mâles possèdent une unique défense torsadée, issue de l'incisive supérieure gauche, qui peut mesurer jusqu'à trois mètres de long. Jusque vers le début du XVIIIème siècle, on pensait que les exemplaires connus de cette « corne » appartenaient à la légendaire licorne. La rareté du narval et son habitat réduit ont contribué à la persistance de la légende. Considérée ensuite comme une arme, ou un outil, la « défense » du narval est aujourd'hui analysée comme un organe sensoriel, dont les riches terminaisons nerveuses permettent à l'animal de percevoir les différences de pression, de salinité, ou de température. L'animal lui-même a une longueur de 4 à 5 mètres et vit en groupes dans l'océan Arctique. Photo Glenn Williams / domaine public. Désormais, "une relation significative a été mise en évidence entre la longueur de la défense du narval et la masse de ses testicules, indiquant que la défense peut jouer un rôle important dans le choix du partenaire par les femelles", déclarent les auteurs de l'étude. Pour arriver à ce résultat, les chercheurs ont recueilli les mesures anatomiques précises de plus de cent narvals capturés au cours de la chasse par les Inuits autochtones dans l'Arctique canadien entre 1990 et 2008. Revers de la médaille : la grande taille de leur défense n'intéresse pas que les femelles, les chasseurs inuits se basent aussi sur ce critère pour en faire une cible privilégiée. Sciences et avenir 29/9/2014 - WIKIPEDIA
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Guyane : Accéder à une biodiversité inconnue à 50 mètres du sol
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Un nouveau dispositif en Guyane permet d'accéder plus facilement aux sommets des arbres où réside un écosystème encore mal connu. Il se balance entre ciel et enfer vert dans sa petite nacelle au-dessus de la canopée, butinant ici et là insectes, fleurs ou feuillage, au sommet des immenses arbres: le funambule est chercheur au CNRS et vient d'inaugurer par sa démonstration aérienne le centre d'étude de la biodiversité amazonienne, au coeur de la Guyane française. Philippe Gaucher, chercheur au CNRS se déplace au-dessus de la canopée, lors de l'inauguration du centre d'étude de la biodiversité amazonienne, juin 2013 (c) Afp Le COPAS ("Canopy operating permanent access system"), un dispositif d'accès permanent à la canopée tropicale pour les chercheurs du monde entier, n'a pas d'équivalent dans le reste du monde. Ce mode d'accès à la canopée, qui recèle à plus de 50 mètres de hauteur toute une biodiversité encore mal connue et un écosystème unique, a été conçu par le Centre National de la Recherche Scientifique, au coeur de la réserve naturelle de Nouragues, à une centaine de km au Sud de Cayenne. Il n'est accessible que par pirogue ou hélicoptère. La première route bitumée est à 50 km et il n'y a pas de piste carrossable. La sylve tropicale qui semble impénétrable résonne de mille cris, stridulations d'insectes ou fracas de cascade quand une puissante averse tropicale fond sur le paysage. La chaleur humide est étouffante. S'étendant sur 1,5 hectare, le dispositif est composé de trois tours de 45 m de haut, distantes de 180 m et reliées entre elles par un système de câbles permettant à un scientifique de se déplacer en 3 dimensions dans la canopée. Le botaniste, physiologiste, agronome ou entomologiste, accroché à son filin d'acier, peut ainsi, équipé d'un boîtier de commande, non seulement se déplacer dans les 4 points cardinaux, mais aussi descendre au coeur même de la canopée, dans le feuillage et branchage des grands arbres pour y prélever ce qu'il recherche. "Le site a été choisi par son éloignement de l'infuence des activités humaines et en bordure de la rivière Arataï", a expliqué à l'AFP, Philippe Gaucher, directeur technique de la station. Le système COPAS est pérenne et non intrusif, comparativement aux autres dispositifs d'échantillonage de la canopée (grues, radeau des cimes...) qui existent dans le monde". "La forêt primaire est intacte. L'étude des mousses et des lichens, très abondants dans cette zone très humide où le brouillard est fréquent, va sans nul doute faire avancer la recherche sur la complexité des écosystèmes dans la forêt tropicale humide". Composée de deux sites d'hébergement spartiate dans des carbets (habitat traditionnel en bois au toit de tôle et ouvert à tous les vents), la station de Nouragues peut accueillir quelque 200 scientifiques du monde entier chaque année. Mais c'est une véritable aventure teintée de sacerdoce pour un chercheur que de venir y exercer ses talents. C'est avec la foi du charbonnier qu'il doit subir un climat très éprouvant, des insectes aussi divers que variés mais avec le même appétit pour le sang humain, et enfin un complet isolement (hormis internet aléatoire et téléphone satellite). En survolant en hélicoptère l'immense océan végétal qui moutonne à perte de vue, traversé par de petits cours d'eau boueuse, on aperçoit ici et là, comme des plaies dans la forêt, sous la forme de grandes mares d'une eau jaunâtre et stagnante. Ce sont des sites abandonnés ou en activité d'orpailleurs clandestins venus du Brésil. "De temps en temps, une pirogue arrive à la station, raconte Philippe Gaucher. Ce sont de pauvres bougres qui nous demandent des cigarettes ou des dons insignifiants. Nous leur donnons. Ils ne sont pas gourmands. Ils repartent aussitôt que satisfaits vers leur destination cachée que nous ne voulons pas connaître". Sciences et avenir 30/9/2014 -
Uniterre lance son initiative pour la souveraineté alimentaire
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Après l'Union suisse des paysans (USP) et les Verts, le syndicat Uniterre lance son initiative sur l'agriculture et la souveraineté alimentaire. Le délai pour récolter les 100'000 signatures nécessaires (Pdf)* court jusqu'au 30 mars 2016, peut-on lire mardi dans la "Feuille fédérale". L'inititative intitulée "Pour la souveraineté alimentaire. L'agriculture nous concerne toutes et tous" réclame que l’approvisionnement en aliments suisses soit prépondérant et que leur production ménage les ressources naturelles. Le recours agricole aux organismes génétiquement modifiés (OGM) serait définitivement proscrit. La Confédération devrait prendre des mesures pour favoriser l’augmentation du nombre d’actifs dans l’agriculture et préserver les surfaces cultivables. Elle devrait aussi intervenir sur le marché pour favoriser des prix équitables et renforcer les échanges commerciaux directs entre paysans et consommateurs ainsi que les structures de commercialisation régionales. Parmi les autres revendications d'Uniterre figurent une harmonisation fédérale des conditions de travail des salariés agricoles, des barrières douanières pour les produits étrangers voire une interdiction de l'importation de ceux non conformes aux normes sociales et environnementales suisses. Les subventions à l’exportation seraient supprimées. Uniterre n'est pas seul à vouloir thématiser la question de l'agriculture et des denrées alimentaires : - L'USP a déjà déposé sa propre initiative "pour la sécurité alimentaire". La Confédération est appelée à renforcer l'approvisionnement de la population avec des denrées alimentaires issues d'une production suisse durable et diversifiée. Elle devrait aussi maintenir une charge administrative basse pour l'agriculture. - Les Verts ont lancé leur propre texte "pour des denrées alimentaires saines et produites dans des conditions équitables et écologiques". Cette initiative demande à la Confédération de renforcer l'offre de denrées alimentaires sûres, de bonne qualité et produites dans le respect de l'environnement, des ressources et des animaux. Elle réclame aussi des conditions de travail équitables. Les produits agricoles importés devraient aussi répondre à ces exigences. Il s'agirait de privilégier les produits issus du commerce équitable et d'exploitations paysannes cultivant le sol. La Confédération devrait en outre veiller à la réduction des incidences négatives du transport et de l'entreposage des aliments pour l'homme et les animaux sur l'environnement et le climat. - La Jeunesse socialiste s'est aussi emparée du thème des denrées alimentaires, mais sous un autre angle. Avec son texte "Pas de spéculation sur les denrées alimentaires", le mouvement veut interdire tout investissement, direct ou indirect, dans des instruments financiers liés aux matières premières agricoles et aux denrées alimentaires. * La pétition s'adresse aux suisses ou résidents suisses. Romandie 30/9/2014 -
L'action de l'homme a entraîné la disparition, en 40 ans, de plus de la moitié des animaux sauvages de la planète: ce constat brutal est au coeur du rapport Planète Vivante 2014 (Pdf) de l'ONG WWF, dernier état des lieux d'une Terre surexploitée. WWF International 29/9/2014 "Les différentes formes du vivant sont à la fois la matrice des écosystèmes permettant la vie sur Terre, et le baromètre de ce que nous faisons vivre à notre planète", écrit le directeur général du Fonds mondial pour la nature (WWF International), Marco Lambertini. Entre 1970 et 2010, l'Indice Planète Vivante - qui mesure l'évolution de 10'380 populations de 3038 espèces de mammifères, oiseaux, reptiles, amphibiens et poissons - a chuté de 52%. Et "cette tendance lourde ne donne aucun signe de ralentissement", selon la 10e édition du rapport, selon lequel il est encore possible d'agir pour renverser ce déclin. Les zones les plus touchées sont l'Amérique Latine (-83%), suivie de près par la région Asie-Pacifique. Ce sont les espèces d'eau douce qui ont payé le prix fort (-76%), quand les espèces terrestres et marines ont diminué de 39%. La baisse annoncée de 52% est beaucoup plus marquée que dans les rapports précédents, en raison de changements dans le mode de calcul qui proposent une représentation plus fidèle de la répartition mondiale des espèces de vertébrés, précise l'ONG spécialisée dans la protection des espèces en danger. Dans son dernier rapport bisannuel, datant de 2012, le WWF faisait état d'une baisse de 28% des espèces sauvages entre 1970 et 2008. L'indice ne couvrait alors que 2699 espèces. Les causes de ce déclin: la perte et la dégradation des habitats (en raison de l'agriculture, l'urbanisation, la déforestation, l'irrigation, etc.), la chasse et la surpêche, ainsi que le changement climatique. En Afrique par exemple, l'aire de répartition de l'éléphant ne représentait plus en 1984 qu'environ 7% de son aire historique. Et dans cette portion congrue, à cause du braconnage, le nombre d'éléphants s'est effondré de 60% entre 2002 et 2011. L'humanité surexploite la Terre, consomme plus de ressources que la planète ne peut en reconstituer, plus de poissons qu'il n'en naît, plus de CO2 émis que les forêts et les océans peuvent en absorber, martèle le WWF. "Aujourd'hui, nous avons besoin de la capacité génératrice d'une Terre et demie pour disposer des services écologiques dont nous profitons chaque année", rappelle l'ONG. Le rapport suit de quelques mois la publication d’une étude des Nations unies soulignant les impacts croissants du changement climatique et corrobore la conclusion selon laquelle le climat affecte déjà la santé de la planète. Selon le Rapport Planète Vivante 2014, plus de 200 bassins fluviaux abritant quelque 2,5 milliards d’habitants connaissent une grave pénurie hydrique pendant au moins un mois par an. Sachant que près d’un milliard de personnes souffrent déjà de la faim, il montre comment l’évolution du climat, associée aux changements d’utilisation des sols, menace la biodiversité et pourrait conduire à l’aggravation des pénuries alimentaires. La tenue de négociations constructives débouchant sur une convention climatique internationale fait justement partie des pistes portant la promesse d’une inflexion de ces tendances. La conclusion d’un accord mondial ouvrant la voie à une économie faiblement carbonée est en tout état de cause essentielle, la consommation de combustibles fossiles étant aujourd’hui le facteur dominant de l’Empreinte écologique. « La nature, c’est à la fois une bouée de sauvetage et un tremplin vers la prospérité. Mais au-delà de ça, ce qu’il ne faut pas oublier, c’est que nous sommes tous concernés : où que nous vivions sur le globe, nous avons tous besoin de nourriture, d’eau douce et d’air pur. A l’heure où tellement d’individus vivent encore dans la pauvreté, il est essentiel de travailler ensemble pour trouver des solutions utiles à chacun de nous », déclare Marco Lambertini. En Asie, le rapport décrit les innovations adoptées par les villes pour réduire leurs émissions carbonées, intégrer les énergies renouvelables et promouvoir la consommation durable. En Afrique, il donne un aperçu de la manière dont les gouvernements peuvent travailler avec l’industrie pour protéger les aires naturelles. Et à travers d’autres exemples tirés de l’ensemble du globe, il présente des initiatives destinées à lutter contre la pollution, transformer les marchés et améliorer la vie de tous. Romandie 30/9/2014 - cdurable.info