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Admin-lane

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Tout ce qui a été posté par Admin-lane

  1. Un brasseur historique de la ville de Bruges (ouest de la Belgique), De Halve Maan, a obtenu l'accord des autorités pour construire une canalisation souterraine afin d'alimenter en bière un site d'embouteillage situé en dehors du centre-ville. Ce tuyau de trois kilomètres devrait passer sous certains canaux de cette ville surnommée la "Venise du Nord", classée par l'Unesco au patrimoine mondial depuis 2000, a expliqué mardi le directeur général de la brasserie De Halve Maan, Xavier Vanneste. La construction de ce pipeline à bière, le premier en Belgique, doit débuter l'année prochaine, une fois levés tous les obstacles administratifs. MaxPPP La célèbre bière brugeoise va être acheminée à l'extérieur de la ville par un pipeline. A terme, quelque 4 millions de litres de bière devraient être injectés chaque année dans cette canalisation, depuis la brasserie De Halve Maan située dans le centre médiéval de Bruges jusqu'à une zone industrielle où la boisson sera filtrée, embouteillée, conditionnée et stockée avant expédition. "Cet investissement n'a pas été décidé pour des raisons économiques, mais plutôt en raison de considérations environnementales et de qualité de vie", a expliqué M.Vanneste. Actuellement, quelque 500 camions doivent pénétrer chaque année dans les ruelles de la vieille ville aux façades gothiques en brique pour y charger la bière. La canalisation doit "permettre de baisser de 85% le nombre de poids-lourds en ville", a souligné l'échevin de Bruges en charge de l'Aménagement du territoire, Franky Demon. "Très concrètement, cela va aussi éviter d'user encore plus nos vieux pavés. Nous tenons à garder les rues du centre pavées, et dans le meilleur état possible", a-t-il ajouté. De Halve Maan, qui produit notamment une bière blonde emblématique de la ville, De Brugse Zot (le Fou de Bruges en néerlandais), est installée sur un site où une activité brassicole est attestée depuis près de cinq siècles. Ses locaux sont visités par plus de 100.000 touristes chaque année. "Nous voulions que de la bière continue à être brassée sur ce site historique", en dépit de la délocalisation depuis 2010 de l'embouteillage hors du centre, a indiqué M. Demon. Afin de limiter les nuisances dans l'espace public, des techniques empruntées à l'exploration pétrolière vont être utilisées pour creuser le pipeline à bière. La brasserie s'est engagée à payer la totalité des travaux, mais se dit à ce jour dans l'impossibilité de chiffrer exactement leur montant. FR3 Nord Pas de Calais 23/9/2014
  2. L'Etat n'a pas donné suite, vendredi 26 septembre, à la demande de la Ville de Paris de mettre en place la circulation alternée. Et ce malgré un épisode persistant de pollution aux particules fines sur la capitale. L'adjoint de la maire de Paris chargé des Transports, Christophe Najdovski (EELV), a fait part de la "déception" de la Ville, et annoncé l'intention d'Anne Hidalgo de "s'adresser au Premier ministre pour demander l'automaticité des mesures d'urgence" préconisées. Conformément à la réglementation (dépassement du seuil d'information mardi et mercredi, et dépassement prévu jeudi et vendredi), la procédure d'alerte a été déclenchée. En conséquence, les vitesses maximales autorisées seront réduites de 5h30 à minuit (à 110, 90 et 70 km/h au lieu de 130, 110 et 90 km/h), annonce la Préfecture de police. "C'est le strict minimum. Aucune des mesures que nous avions demandées et qui sont applicables ne sont appliquées", a regretté l'élu écologiste. La pollution est accentuée par les poussières du volcan islandais Bardarbunga qui sont arrivées jusqu'en Ile-de-France. Francetv info 26/9/2014
  3. Le musée Smithsonian à Washington fête les 50 ans de la loi pour la protection des espaces naturels grâce à une exposition de photos spectaculaires qui mettent en avant les lieux sauvages et protégés des États-Unis. Renards roux dans le parc national de Denali en Alaska. Photo Dee Ann Pederson Les États-Unis ont fait le choix de protéger par la loi leur nature depuis 50 ans et ça se fête ! Pour l'occasion, le musée national d’Histoire naturelle Smithsonian, à Washington vient d’ouvrir au grand public sa nouvelle exposition intitulée "Wilderness Forever. 50 Years of Protectin America’s Wild Places" [NDLR "La vie sauvage pour toujours. Les 50 années de protection des espaces naturels américains"]. Mont Evans Wilderness dans le Colorado. Photo Verdon Tomajko 5 000 photos de professionnels comme d’amateurs à couper le souffle ont été envoyées au jury du musée. Il en a résulté une sélection de clichés qui mettent le plus en valeur les divers paysages protégés de faunes et de flores du pays. Aujourd'hui, c'est près de 109 millions d’hectares d'espaces sauvages américains qui sont préservés grâce à la "Wilderness Act". John Muir Wilderness en Californie. Photo Nolan Nitschke Il est possible de voir les clichés sur le site du musée ICI. Ours brun dans le Parc national de Katamaï en Alaska. Photo Robert Amoruso "Wilderness Forever: 50 Years of Protecting America's Wild Places", au Smithsonian Institution National Museum of Natural History, à Washington D.C, du 3 septembre 2014 à l'été 2015. Ansel Adams Wilderness en Californie. Photo Brad Goldpaint GLAMOUR 18/9/2014
  4. Les inspecteurs du Service Cites ont saisi deux aigles bottés et un faucon crécerelle le 19 septembre dernier au domicile d’un particulier, rapporte le SPF Santé publique, Sécurité de la Chaîne alimentaire et Environnement. L’individu avait publié une annonce pour vendre les rapaces sur un site internet dédié au commerce de seconde main. Il risque jusqu’à 50.000 euros d’amende et cinq années de prison. Un aigle botté. Photo J. Thurel L'aigle botté C’est la ligue flamande de protection des oiseaux qui avait donné l’alerte. Elle avait repéré une annonce en ligne proposant à la vente deux buses provenant de la chaîne de l’Atlas, en Afrique du Nord. Après vérification, il est apparu que les oiseaux en question n’étaient pas des buses mais des aigles bottés. Lors d’un contrôle chez le vendeur, les inspecteurs ont également trouvé un faucon crécerelle dépourvu de bague et de documents. De plus, les oiseaux n’étaient pas détenus dans des conditions optimales, indique le SPF. Ils ont été immédiatement saisis et transférés au refuge «Natuurhulpcentrum» d’Opglabbeek. Un faucon crécerelle mangeant un rongeur. DoomWarrior CC BY-SA 3.0 Les deux aigles bottés ont probablement été capturés dans la nature au Maroc. Rares et protégés par la Convention sur le commerce international des espèces menacées (Cites), ces rapaces ne peuvent être détenus légalement en Belgique que s’ils sont nés et élevés en captivité et munis des documents requis. Les animaux à l’état sauvage, par contre, ne peuvent jamais être commercialisés ou importés à des fins commerciales. Le faucon crécerelle, acheté sur un marché en Belgique et lui aussi prélevé dans la nature à première vue, est une espèce indigène. Son commerce est également encadré par la convention Cites. Les volatiles seront relâchés dans leur milieu naturel dès que leur origine aura pu être clairement établie, précise le SPF. Une plainte officielle a été déposée à l’encontre du prévenu. En vigueur depuis 1975, la convention Cites compte actuellement 180 Etats parties, dont le Maroc et tous les membres de l’Union européenne. Elle protège 5.000 espèces d’animaux et 28.000 espèces de plantes. La Gazette.be 25/9/2014
  5. Le domaine royal de Ciergnon s’étend sur 6.000 hectares. Et si une partie est louée à des groupes de chasseurs pour qu’ils s’adonnent à leur passion, une autre est réservée pour le roi Philippe et ses amis. Parmi eux, les princes Lorenz et Amedeo. Cette année, le Roi et ses camarades de battues devront au moins tirer 90 biches et faons, quelques grands cerfs, des sangliers et des chevreuils. Philippe tire, Albert préfère prendre la photo car il ne chasse pas. Photo News Le 16 et le 30 octobre prochains, le roi Philippe a convié ses amis chasseurs à venir le rejoindre sur ses terres, dans le domaine royal de Ciergnon. Le domaine, qui compte 6.000 hectares, est en partie loué à des groupes de chasseurs (pour 4.000 hectares environ), durant la période de chasse. Des locations dont le prix s’est d’ailleurs fortement réduit, ces dernières années. Mais le roi Philippe, qui affectionne tout particulièrement la chasse, se garde tout de même une partie du domaine (environ 2.000 hectares) pour s’adonner avec ses invités à cette passion. Chaque année, une centaine de personnes issues de la bourgeoise, du monde politique et économique belge, serait donc conviées aux différentes chasses royales sur le domaine de Ciergnon. Une invitation que, nous dit-on, il est impensable de refuser… En Belgique, hormis par les associations de défense des animaux, les chasseurs ne sont pas montrés du doigt. Pourtant, certains sont parfois gênés d’avouer qu’ils tuent du gibier. C’est le cas des membres de la famille royale. « Ce n’est pas trahir un secret que d’affirmer que le roi Philippe est chasseur », lâche Paul Binet, directeur de la célèbre armurerie, rue Royale à Bruxelles... En janvier 2008, le roi Philippe, avait été aperçu à Eeklo. Il participait à une chasse au faisan. Personne ne pouvait faire de photos, pas même avec un GSM. À l’époque, Gaia avait réagi en lui demandant, par lettre, d’arrêter cette activité. « Nous n’avons jamais eu de réponse », dit-on au siège de l’association. Philippe a continué en tirant notamment le cerf ou le sanglier à Ciergnon, comme nous le confirme un témoin. « Avant qu’il ne devienne roi, une battue par an sur le domaine de Ciergnon portait le nom du prince Philippe. Il invitait qui il voulait mais c’était des amis ou des relations d’affaires », nous apprend-il. « Le domaine royal de Ciergnon s’étend sur 6.000 hectares. Une partie est réservée à la chasse royale qui est exemptée des conseils cynégétiques ». La Gazette.be 26/9/2014 - La Gazette.be 8/10/2013
  6. Depuis le 1er septembre 2014, l’utilisation des pesticides et produits chimiques sur les domaines publics et les espaces privés est interdite. Le gouvernement wallon a accepté de se conformer à cette législation européenne en 2013 déjà. Mais la mesure n’est entrée en application qu’en juin 2014 pour les domaines publics et agricoles, ainsi que depuis le 1er septembre pour les particuliers. Cela signifie en gros qu’il ne sera plus possible de désherber son trottoir ou ses allées de garage à l’aide de produits phytosanitaires à moins de 6 m d’un point d’eau (mare, ruisseau…) ; à moins d’un mètre et sur toute surface connectée à un point d’eau ou à un égout. L’objectif est d’atteindre le « zéro pesticides » d’ici 2019. L’entretien des filets d’eau est une obligation inscrite dans les réglements communaux. Mais attention, pas de pesticide, ne signifie pas « absence d’entretien ». Et ce, même si l’arrivée de cette nouvelle législation a généré une certaine souplesse au sein des administrations et chez les fonctionnaires sanctionnateurs, tant communaux que provinciaux. - Sur le terrain, la consigne est d’abord celle de la prévention par l’intermédiaire de brochures de sensibilisation. - Puis, si le riverain concerné ne bouge pas, un avertissement lui est signifié en même temps que de nouvelles recommandations. - Enfin, les agents constatateurs procèdent au constat. Et renvoient celui-ci au fonctionnaire sanctionnateur pour appliquer l’amende. Ces amendes peuvent aller jusqu’à 250 euros maximum. Fonctionnaire sanctionnateur provincial en Hainaut, Philippe De Suray s’occupe des amendes administratives d’une cinquantaine de communes. Il constate une sensibilisation pour moins de répression. (...) Certaines communes, comme Manage, qui ont en outre des objectifs à atteindre en tant que commune inscrite au plan « Maya » pour la protection des abeilles, tentent déjà d’appliquer le zéro pesticide. Tant au niveau du grand public que dans les administrations. Celles-ci comprennent d’autant mieux la situation dans laquelle se trouve la population, puisque la suppression des pesticides engendre plus de travail pour les ouvriers communaux. La compréhension est mutuelle : la commune est encline à relâcher sa pression en matière de répression, tandis que le citoyen fait l’effort d’entretenir ses trottoirs. En parallèle, la population est sensibilisée à l’utilisation de remèdes de grand-mère, comme verser l’eau bouillante ayant servi à cuire les pommes de terre ou les pâtes (amidon + chaleur = désherbant naturel). Tout cela pour une meilleure biodiversité… La Gazette.be 11/9/2014
  7. Les eaux souterraines qui amorceraient certains changements chimiques pourraient permettre de mieux anticiper les tremblements de terre. En Islande, de telles variations ont pu être constatées quelques semaines avant deux séismes, rapportent des spécialistes. Le dernier séisme en Islande remonte au mardi 26 août 2014. D'une magnitude de 5,7, il est le plus violent dans la région depuis 1996 et a secoué Bárðarbunga, un immense volcan situé sous le plus grand glacier du pays. S'il entrait en éruption, le trafic aérien dans le nord de l'Europe et dans l'Atlantique Nord pourrait être perturbé, comme en 2010, avec l'éruption du massif volcanique Eyjafjöll. Peter Hartree, Wikimedia Commons, cc by sa 2.0 La chimie des eaux souterraines est une cible prometteuse pour de futures études sur la prévisibilité des tremblements de terre, concluent les auteurs d'une étude parue dans le journal Nature Geoscience. Pour parvenir à ce constat, les auteurs ont puisé et analysé toutes les semaines les ratios d'isotopes stables et les concentrations en éléments dissous des eaux souterraines provenant d'un forage de 100 mètres de profondeur, dans le nord de l'Islande entre 2008 et 2013. Ils ont constaté qu'après des mois de baisse, les teneurs en hydrogène et en sodium ont fortement augmenté quatre à six mois avant deux séismes d'une magnitude supérieure à 5 qui se produisirent en octobre 2012 et avril 2013, la corrélation entre les variations chimiques et l’occurrence des tremblements de terre étant statistiquement significative. Après les séismes, les concentrations sont revenues à la normale. Les eaux souterraines, dans la zone de saturation, sont en contact direct avec le sol ou le sous-sol. Il existe des nappes fossiles non renouvelables aux échelles humaines de temps et des aquifères profonds qui ne sont que très lentement réalimentés. Oussama Zrafi, Wikimedia Commons, cc by sa 3.0 Les variations chimiques des eaux pourraient avoir été causées par la dilatation de la croûte associée à une accumulation de stress avant chaque tremblement de terre, induisant le mélange de différents composants des eaux souterraines, suggèrent les scientifiques. « Bien que les changements que nous détectons soient spécifiques au site de l'Islande, poursuivent-ils, nous en déduisons que des processus similaires peuvent être actifs ailleurs et que la chimie des eaux souterraines est une cible prometteuse pour de futures études sur la prévisibilité des tremblements de terre. » Une autre explication est possible. « L'Islande est un énorme volcan et il se pourrait que ce que nous voyons soit causé par le mouvement du magma profond », estime Michael Manga, géologue à l'université de Californie, aux États-Unis. L'activité souterraine de la roche en fusion pourrait ainsi modifier simultanément la chimie des eaux et participer aux tremblements de terre. Futura Sciences 24/9/2014
  8. Deux espèces de ces poissons tropicaux se répandent dans les eaux chaudes du bassin méditerranéen. Leur présence a pour effet de diminuer la population des algues car ils en dévorent aussi bien les jeunes pousses que les vieux plants. Lagocephalus sceleratus (Gmelin, 1789), connu sous les noms vernaculaires de poisson-ballon ou de ballon à bande argentée ou à bandes argentées, de poisson-coffre et de poisson-lapin, est un poisson osseux d'eau salée appartenant à la famille des Tetraodontidés. Photo Martin CC BY-SA 3.0 Les poissons-lapins (en anglais) sont des espèces tropicales arrivées dans la mer Méditerranée par le canal de Suez. Deux espèces ont d’abord été observées dans l’est de la Méditerranée en 1927 et 1956. Mais récemment elles ont été trouvées bien plus à l’ouest, en Croatie et dans le sud de la France. Les scientifiques s’interrogent sur l’impact de ces poissons sur l’écosystème, notamment sur les algues : dans la mer Méditerranée, les forêts d’algues fournissent une nourriture et un abri à de nombreuses espèces ; or ces poissons consomment des algues. Les poissons-lapins qui ont dévasté les forêts d’algues de l’est de la mer Méditerranée pourraient devenir une menace pour tout le bassin méditerranéen s'ils continuent à gagner du terrain. Zafer Kizilkaya C’est pourquoi une étude internationale de chercheurs d’Australie, d’Espagne, des États-Unis, de Grèce et de Turquie a étudié plus de 1.000 km de côtes turques et grecques ; dans ces régions, deux espèces de poissons-lapins sont devenues dominantes. Les chercheurs ont analysé la vitesse à laquelle le poisson-lapin et les autres espèces mangeaient les algues. Leurs résultats paraissent dans la revue Journal of Ecology. Adriana Vergès, un des auteurs de l’étude, explique ainsi la répartition des poissons : « L’étude a identifié deux aires clairement distinctes – des régions plus chaudes avec des poissons-lapins en abondance et des régions plus froides où ils sont rares ou absents ». Le réchauffement des eaux semble donc favoriser les poissons-lapins. Dans les régions où les poissons-lapins étaient abondants, il y avait 65 % de réduction de la canopée d’algues (les grandes algues flottantes), mais aussi 60 % de réduction de la biomasse benthique (algues et invertébrés), et 40 % de réduction du nombre d’espèces. Jeune poisson-lapin. Zafer Kizilkaya En comparant les vitesses auxquelles les poissons mangeaient les algues, les chercheurs se sont aperçu de différences entre poissons tempérés et poissons tropicaux : les poissons tempérés mangeaient plus de grandes algues mais ils se nourrissaient exclusivement de macro-algues adultes. Le poisson tropical ne mangeait pas plus d’algues mais il consommait à la fois des algues jeunes et adultes. Résultat : les deux espèces de poissons-lapins pouvaient ensemble empêcher les algues de former une forêt. Le poisson-lapin tropical peut ainsi réduire la biomasse et la biodiversité sur des centaines de kilomètres. Il a déjà dévasté les forêts d’algues dans l’est de la mer Méditerranée et devient une menace pour tout le bassin méditerranéen s’il continue à se répandre à mesure que le climat se réchauffe. Outre le danger environnemental, ce poisson représente un danger pour les humains : il est toxique. En effet, certaines parties de ce poisson contiennent une substance (la tétrodotoxine) qui provoque la paralysie respiratoire et cause des problèmes de circulation sanguine. Il y a eu des cas d'intoxication mortelle en Égypte et en Israël. Futura Sciences 24/9/2014
  9. Lausanne (awp) - Les travaux de surélévation de 20 mètres du barrage Vieux-Emosson se sont achevés avec le coulage du dernier bloc de béton. Ils ont été réalisés dans le cadre de la construction de la centrale de pompage-turbinage de Nant de Drance. Photo Le haut du mur du barrage du Vieux-Emosson est partiellement détruit avant de le surélever de 20 mètres. (Olivier Maire) Le Temps Ils permettent de doubler la capacité de stockage du lac du Vieux-Emosson et d'assurer suffisamment de souplesse pour exploiter pleinement la puissance de 900 MW de la future centrale, a indiqué Alpiq dans un communiqué diffusé jeudi. La nouvelle centrale doit être mise en exploitation fin 2018 et elle apportera une contribution "significative" à la nouvelle stratégie énergétique de la Suisse. Sur les rives du barrage d'Emosson, on construit une gigantesque prise d'eau de la taille d'un immeuble de plusieurs étages. On la fera flotter sur le lac pour la déplacer jusqu'au lieu de son immersion. (Olivier Maire) Les autres travaux du chantier de Nant de Drance avancent comme prévu, selon Alpiq. L'excavation de la caverne des machines s'est terminée en mars 2014, et les préparatifs pour accueillir les six groupes de pompage-turbinage ont aussitôt démarré. Le percement du deuxième puits vertical s'est achevé en juin et la pose de blindages dans divers secteurs est en cours. Le tunnelier de 142 mètres de long achève le percement de la galerie d'accès à l'usine hydraulique. (Olivier Maire) Le cirque d'Émosson est une cuvette d'origine glaciaire située en Suisse. Elle est précisément adossée au massif des Aiguilles Rouges, au cirque de Sixt, à la vallée d'Illiez. Son unique débouché se fait vers la partie suisse de la vallée de l'Eau noire, par le cours d'eau de Barberine. Le site d'Émosson accueille trois barrages : le barrage de Barberine (années 1920), le barrage du Vieux-Émosson (années 1950) et enfin le barrage d'Émosson (années 1970). Le Barrage du Vieux-Émosson est situé à l'ouest, sur le Nant de Drance (au lieu-dit Le Vieux, cote : 2 205 m). Mis en service en 1955 par les CFF, il permettait d'envoyer dans la retenue de Barberine les 13,5 millions de m³ d'eau qu'il pouvait contenir, sans noyer le plateau d'Émosson et son hameau. Photo Panorama du site d'Émosson, vue de la rive Est. Amaury10 CC BY-SA 3.0 ROMANDIE 25/9/2014
  10. Une motocycliste a été blessée à la jambe droite jeudi après avoir chuté à la suite d'un choc avec un chevreuil à Ennetmoos, dans le canton de Nidwald. L'animal n'a, quant à lui, pas survécu à l'accident, a indiqué vendredi la police cantonale de Nidwald dans un communiqué. La femme a été transportée à l'hôpital. Des gardes-chasses ont retrouvé le chevreuil mort dans un pré voisin. romandie 26/9/2014
  11. Paris - Le groupe de cosmétiques L'Oréal a annoncé jeudi l'inauguration d'une centrale biomasse pour alimenter son usine de produits capillaires de Burgos (Espagne) qui atteindra ainsi une empreinte carbone neutre en 2015, indique le groupe. Cette centrale, qui sera également équipée de panneaux photovoltaïques, combine l'énergie obtenue à partir de la biomasse et du photovoltaïque avec des systèmes de trigénération (vapeur, eau chaude, eau froide, électricité), explique le groupe français dans un communiqué. Elle couvrira 100% des besoins en énergie de l'usine pour la fabrication et l'emballage des produits, selon un communiqué du groupe. La centrale recyclera chaque année environ 12 000 tonnes de déchets de bois provenant des forêts et des scieries de la région de Castille et Léon. La centrale biomasse produira 20.000 MWh d'énergie thermique par an. L'usine L'Oréal de Burgos en consommera 70%, le reste étant revendu à des sociétés voisines. L'usine consommera aussi la totalité de l'électricité produite par la centrale. Cette opération s'inscrit dans l'engagement de L'Oréal de réduire son empreinte environnementale de 60% d'ici 2020, explique le groupe. La construction de la centrale biomasse représente un investissement de 14,5 millions d'euros, partagé entre le consortium espagnol Biocen (12 millions) et L'Oréal (2,5 millions). Biocen, une co-entreprise entre la société Cenit Solar et la Somacyl (société publique d'environnement et d'infrastructure de Castille et Leon), est en charge de la conception, la construction et la gestion de la centrale. L'Oréal de son côté investit pour agrandir son réseau de distribution des fluides et adapter le système de chauffage et climatisation. Romandie 25/9/2014
  12. Paris - Les députés ont fixé l'objectif d'un parc immobilier entièrement rénové aux normes bâtiment basse consommation à l'horizon 2050, et l'obligation d'une rénovation dès 2030 des bâtiments privés résidentiels de classes F et G de performance énergétique, dans le cadre du projet de loi sur la transition énergétique. La commission spéciale chargée d'examiner le projet de loi a voté dans la nuit de mercredi à jeudi un amendement sur cet objectif pour 2050 qui était porté par l'ancienne ministre EELV Cécile Duflot et l'un des rapporteurs du texte, Denis Baupin, également écologiste, avec l'avis favorable de la ministre de l'Ecologie Ségolène Royal. Il a été précisé, sur proposition d'une autre rapporteure, Marie-Noëlle Battistel (PS), que la politique de rénovation thermique devait viser des logements dont au moins la moitié est occupée par des ménages à revenus modestes. Cette précision visait à satisfaire les demandes de divers députés PS, UMP et radicaux de gauche, d'inscrire dans le texte l'objectif de la rénovation thermique prioritaire des logements des foyers modestes. Le président de la commission spéciale, François Brottes (PS), s'est félicité de ce compromis: Il faut rendre prioritaire la mise en oeuvre de la réhabilitation des bâtiments où vivent les ménages les plus modestes, sans éliminer l'idée que l'économie d'énergie concerne tout le monde, selon lui. Sur 30 millions de logements, 4 millions sont des passoires énergétiques, a rappelé Jean-Paul Chanteguet (PS), président de la commission du Développement durable, offensif dans les débats. Cependant ces dispositions se sont heurtées au scepticisme de l'UDI Bertrand Pancher (UDI) et du chevènementiste Jean-Luc Laurent (apparenté PS). Ce dernier est pour le volontarisme, mais de là à dire que l'ensemble du parc immobilier sera rénové en 2050, même ça on l'a pas mis dans la loi Alur sur le logement, s'est-il exclamé, jugeant pas réaliste ce qu'ont fixé ses collègues. En outre, à l'horizon 2030, tous les bâtiments privés résidentiels dont la consommation en énergie primaire est supérieure à 330 kilowattheures équivalent pétrole par mètre carré et par an devront avoir fait l'objet d'une rénovation énergétique, en vertu d'un amendement de la rapporteure Sabine Buis (PS), adopté jeudi contre l'avis du gouvernement. Le secrétaire d'Etat aux Transports, Alain Vidalies, qui le représentait, a assuré que l'objectif fixé dans le projet de loi d'un parc immobilier performant d'un point de vue énergétique à l'horizon 2050 suffisait. Les bâtiments dont le diagnostic de performance énergétique (DPE) correspond aux classes F et G sont concernés. Par ailleurs, un critère minimal de performance énergétique, qui sera fixé par décret, a été ajouté aux critères de décence des logements, sur proposition du gouvernement. Sa mise en application sera progressive. Autre nouveauté, les députés ont voté la création d'un carnet de santé numérique du logement, mentionnant les informations utiles à son entretien et à l'amélioration de sa performance énergétique, pour les constructions neuves d'immeubles privés à usage d'habitation à partir de 2017. La commission, qui doit poursuivre ses travaux jusqu'à samedi, s'est aussi prononcée pour la création d'un fonds de garantie pour la rénovation énergétique, qui pourra faciliter le financement de travaux. C'est le texte amendé par la commission qui sera examiné dans l'hémicycle, à partir du 1er octobre. Romandie 25/9/2014
  13. Paris - Les députés ont adopté jeudi un régime dérogatoire à celui des établissements de crédit pour les sociétés de tiers financement dans lesquelles sont impliquées des collectivités locales et qui font l'avance du coût de travaux, dans le cadre du projet de loi sur la transition énergétique. Le tiers financement permet à un organisme, qui n'est pas une banque, d'avancer l'argent nécessaire à un investisseur, qu'il remboursera sur les bénéfices réalisés sur son projet. Le texte de la ministre de l'Ecologie Ségolène Royal donne la possibilité à des sociétés d'économie mixte de financer de cette manière certains travaux de rénovation énergétique réalisés par les particuliers sur leurs logements, qui pourront les rembourser grâce aux économies d'énergie réalisées. Ce mécanisme suscite des réserves de la part des banques qui estiment qu'il ne faut pas le généraliser mais le réserver aux projets les plus risqués. Les pouvoirs publics et les professionnels de la construction y voient cependant un moyen de relancer un secteur du bâtiment en crise. Banquiers, collectivités et investisseurs publics ont travaillé dans le cadre de la Conférence bancaire et financière pour la transition énergétique à un mécanisme satisfaisant. La commission spéciale chargée d'examiner le projet de loi a voté jeudi l'amendement porté par la rapporteure (PS) Sabine Buis et le président (PS) de la commission du Développement durable, Jean-Paul Chanteguet, qui permet aux entreprises publiques locales (EPL) de tiers financement de ne pas être soumises aux conditions d'agrément des établissements de crédit et des sociétés de financement. Il renvoie à un décret le régime prudentiel applicable à ces sociétés, qui pourra donc être simplifié et allégé, compte tenu de leur objet limité. Les sociétés de tiers financement seront néanmoins soumises à la supervision de l'Autorité de contrôle prudentiel dans leur activité de crédit. Celle-ci s'assurera en particulier du respect des règles en matières de bonnes pratiques commerciales (prévention du surendettement) et de la mise en place d'un dispositif de contrôle interne approprié aux opérations de crédit. Cet amendement a donné lieu à un débat au sein de la majorité, l'ancienne ministre écologiste du Logement Cécile Duflot rejetant le décret annoncé qui aura selon elle pour effet de tuer le tiers financement. Le représentant du gouvernement, Alain Vidalies, a précisé que l'amendement a été approuvé par l'Association des régions de France (ARF), et s'est engagé à communiquer le projet de décret avant la discussion en séance de l'article. C'est le texte amendé par la commission qui sera examiné dans l'hémicycle, à partir du 1er octobre et avec une discussion détaillée des articles entre le 6 et le 10. Romandie 25/9/2014
  14. Cherbourg - Quatre associations, dont Greenpeace et France Nature Environnement (FNE), ont dénoncé jeudi une disparition du débat pluraliste qui avait lieu depuis plus de 30 ans sur les sites nucléaires de la Manche, département le plus nucléaire de France. Le réacteur EPR est doté d’un niveau de protection très élevé. En particulier, quatre systèmes de sauvegarde coexistent pour assurer chacun seul à 100 % l’une des deux fonctions de sûreté essentielles pour protéger l’homme et l’environnement en toutes circonstances : l’arrêt de la réaction nucléaire et le refroidissement du réacteur. Image EDF Elles ont annoncé jeudi dans un communiqué commun qu'elles ne participeraient plus aux commissions locales d'informations (CLI), organisées plusieurs fois par an pour chacun des trois sites nucléaires du département: la centrale nucléaire EDF de Flamanville, où un réacteur EPR est en construction, l'usine Areva de Beaumont-Hague, site qui concentre le plus de matière radioactive en Europe, et le Centre de stockage Manche (CSM) à Digulleville, le plus ancien de France, soupçonné de fuir. Ces CLIS, dont celle de Beaumont-Hague créée en 1981 et devenue une référence nationale, étaient des laboratoires du débat contradictoire. (...) Ce n'est, malheureusement, plus le cas, affirment les associations. Outre de Greenpeace et Crepan-FNE, il s'agit du Crilan, association de l'ex-eurodéputé Vert Didier Anger, et de l'Acro (Association pour le contrôle de la radioactivité dans l'ouest), un des deux laboratoires associatifs de mesure de radioactivité en France avec le Criirad. Usine AREVA de retraitement de la Hague. Photo Morpheus2309 CC BY-SA 3.0 Des scientifiques pro nucléaires (membres de la CLI) vont à Paris présenter devant des instances nationales leur opinion personnelle, comme étant celui de la CLI, à l'unanimité, alors que, clairement, on n'est pas du tout d'accord avec ce point de vue. C'est pas possible, affirme Yannick Rousselet chargé des questions nucléaires de Greenpeace France. Les pronucléaires ont toujours été majoritaires mais aujourd'hui ils se sentent menacés et veulent (nous) faire taire, affirme-t-il. Depuis novembre 2013, déjà les associations avaient suspendu leur participation aux CLI. Elles conditionnaient leur retour à l'introduction, dans le règlement intérieur, de deux phrases pour préciser notamment que les publications de la CLI se doivent de traduire la pluralité des points de vue de ses membres. Andra 01/01/2013 : Ce centre ne reçoit plus de déchets depuis 1994. Mais le bureau et l'AG des CLI ont décidé à la majorité de ne pas céder au chantage, a indiqué à l'AFP le président des Clis de la Manche le conseiller général DVD Michel Laurent. Les associations annoncent désormais en conséquence un retrait définitif. En 2013 les CLIs avaient publié un livre blanc de 183 pages recensant les points faibles des installations nucléaires du département à la lumière de la catastrophe de Fukushima. Ce travail unique en France, dont la qualité faisait consensus, devait avoir une suite... Romandie 25/9/2014
  15. Washington - Le Fonds monétaire international (FMI) a estimé jeudi que l'instauration d'une taxe carbone pourrait être utile pour freiner le réchauffement climatique sans avoir d'effets négatifs sur la croissance économique. "La taxe carbone peut être efficace (...). C'est un des outils qui peut être utile pour contribuer à freiner le changement climatique sans avoir d'impact négatif sur la croissance, a déclaré le porte-parole du Fonds, Gerry Rice, lors d'une conférence de presse". Réunis à l'ONU mardi, les dirigeants mondiaux se sont engagés à New York à redoubler d'efforts pour lutter contre le réchauffement climatique même si les résultats de ce sommet semblent maigres. En prélude à ce sommet, 73 pays et plus de 1.000 entreprises s'étaient déclarés favorables à un système permettant de faire payer la pollution au CO2 via une taxe carbone ou un système de quotas échangeables. S'agissant de la taxe carbone, le porte-parole du FMI a toutefois ajouté qu'elle ne serait efficace que si elle proprement conçue et mise en oeuvre. Fin 2013, le gouvernement français envisageait une contribution carbone trois ans après le rejet d'un précédent projet de taxe sur les émissions de C02. En juillet dernier, l'Australie a aboli une taxe carbone vivement critiquée par les groupes miniers et instaurée il y a deux ans par le gouvernement travailliste. Romandie 25/9/2014
  16. Lambersart (France) - Nicolas Sarkozy s'est prononcé jeudi lors de son premier meeting à Lambersart en faveur d'une exploitation du gaz de schiste en France. "Je ne peux pas accepter que les Etats-Unis soient devenus du point de vue de l'énergie indépendants grâce au gaz de schiste et que la France ne puisse pas profiter de cette nouvelle énergie alors que le chômage ravage tant de nos territoires et tant de nos familles, c'est inacceptable, a lancé l'ancien chef de l'Etat". Je souhaite clairement que nous réfléchissions aux conséquences du principe de précaution auquel je préférerai toujours le principe de responsabilité, a ajouté M. Sarkozy. Selon lui, avec la précaution on s'abstient de faire, avec la responsabilité, on assume la conséquence de ses choix et on ne se condamne pas à l'immobilisme. Le gaz de schiste est extrait selon une technique de fracturation hydraulique. Cette technique controversée consiste à injecter de l'eau à forte pression, associée à des produits chimiques, afin de briser les roches, situées à de très grandes profondeurs, dans lesquelles le gaz et le pétrole de schiste sont prisonniers et ainsi de les faire remonter en surface. Les associations de défense de l'environnement et des experts dénoncent les risques liés à des pollutions des nappes phréatiques en cas de fuite, ou encore les émissions de gaz à effet de serre engendrées par cette production. ------>Quel retournement de veste, après qu'il ait fait voter l'interdiction de l'exploration et l'exploitation du gaz de schiste lors de la fin de mandature.... Non, Mr SARKOZY, une fois que les risques sont pris il est impossible d'assumer les conséquences envers les générations futures et nous-mêmes ! Par ailleurs les emplois tant mis en avant ne seront jamais pérennes, tout au plus durant quelques mois, puisque cette source d'énergie est somme toute modérée... Et puis, comment comparer la France aux Etats-Unis ? La densité de la population et sa distribution est totalement différente d'un pays à l'autre, sans parler de la différence conséquente de en matière de superficie ! Il serait temps que les uns et les autres se rendent compte que le modèle de l'un ne peut s'adapter à tous et surtout pas ici, chez nous, en France ! C'est un miroir aux alouettes mis en avant par l'industrie pétrochimique (qui elle, c'est sûr, verra son chiffre d'affaires bondir). Il serait bien plus profitable pour le climat, la préservation de notre ressource d'eau, l'environnement, la faune et la flore de s'en tenir aux énergies renouvelables telles que le solaire, l'éolien et hydrothermie... Un peu de bon sens mesdames et messieurs... Romandie 25/9/2014
  17. Los Angeles - Un tremblement de terre de magnitude 6,2 a secoué jeudi l'Etat américain de l'Alaska, situé à l'ouest du Canada, selon les services géologiques américains (USGS), qui avait donné une première estimation à 6,1. Selon le site du Pacific Tsunami Warning Center, il n'y avait actuellement pas d'alerte au tsunami à cause de ce tremblement de terre, qui a eu lieu dans le sud de l'Alaska, près de la ville de Willow, à environ 130 kilomètres au nord-ouest d'Anchorage. Le séisme s'est produit à une profondeur de 98 kilomètres, a précisé l'USGS. L'ouest américain a déjà été secoué le mois dernier par un tremblement de terre de magnitude 6,0 dans le nord de la Californie, dans la région de Napa, le plus violent depuis 25 ans dans cette région. Une femme de 65 ans est morte des suites de blessures à la tête subies lors de ce séisme, qui a fait environ 200 blessés et des dégâts considérables dans la région. Romandie 25/9/2014
  18. Pour éviter que son sang ne congèle, il est pourvu de protéines antigel qui empêchent aussi les cristaux de glace de fondre en été. Les protéines antigel protègent les cellules des poissons des effets de la congélation. Elles se lient aux germes de cristaux de glace qui se forment dans le plasma et les empêchent de s’accumuler. Un notothenioide nageant dans les eaux gelées de l'Antarctique. Paul A. Cziko, University of Oregon On en trouve dans le sang de nombreux poissons vivant dans les eaux glacées de l'Arctique ou de l'océan Austral comme les notothenioides ou poisson-antarctiques. Mais cette protection contre les grands froids n'est pas sans effet secondaire : les cristaux de glace emprisonnés par l'antigel ne fondent plus, même quand l'eau se réchauffe. Il existe cinq familles de notothenioides vivant dans les eaux froides de l'Antarctique. Ces poissons sont adaptés à vivre à des températures corporelles qui descendent parfois à -6 °C grâce à leurs protéines antigel dont les scientifiques ont découvert l'existence dans les années 1960. Mais en analysant le sang de certains poissons durant l'été, les scientifiques de l'université de l'Orégon et de l'Illinois ont remarqué la présence de cristaux alors que la température corporelle des poissons était supérieure au point de fusion de la glace. La glace qui ne fond pas à son point de fusion normal est dite "surchauffée" : "Notre découverte pourrait bien être le premier exemple de glace surchauffée dans la nature" explique Christina Cheng, une des auteures de l'étude parue dans les PNAS. Un suivi des poissons durant l'été a montré que de nombreux spécimens sauvages possédaient des cristaux de glace dans le sang alors qu'ils nageaient dans des eaux plutôt chaudes. Les analyses ont montré que c'est la liaison avec les protéines antigel qui empêchait les germes de glace de fondre. Les chercheurs soupçonnent que l'accumulation de glace à l'intérieur des poissons puisse avoir des conséquences physiologiques néfastes, mais aucune n'a encore été détectée. "Il est concevable que des particules de glace bouchent les petits vaisseaux capillaires ou déclenchent des réactions inflammatoires indésirables" souligne Christina Cheng. "C'est un peu similaire à la menace créée par la présence d'amiante dans les poumons ou de caillots sanguins dans le cerveau" ajoute Paul Cziko. À moins que les poissons ne possèdent une sorte d'usine où les cristaux de glace sont éliminés : il pourrait s'agir de la rate qui draine une grande partie de la glace circulante. Pour pouvoir le savoir, il faut désormais poursuivre les recherches... Sciences et avenir 24/9/2014
  19. Neuf bébés crocodiles nains sont nés fin de semaine dernière dans un parc zoologique de la Drôme. Un événement d’autant plus heureux qu’il est rarissime. Carnet rose et perspectives d'avenir. Trois des neuf petits crocodiles nains nés jeudi 18 septembre au parc de Pierrelatte. JEFF PACHOUD / AFP C’est un beau cadeau d’anniversaire que le couple de crocodiles nains d’Afrique (Osteolaemus tetraspis) a offert au parc zoologique de Pierrelatte (Drôme) pour ses vingt ans. Pour la première fois, des bébés crocodiles nains sont nés à la Ferme aux crocodiles. D’autant plus qu’il s’agit d’un événement rare en captivité. Sept petits reptiles sont nés jeudi 18 septembre, les deux petits derniers ayant pointé le bout de leur nez seulement le lendemain. "La mère a pondu quinze œufs le 21 juin, explique Stéphane Bougazelli, chef animalier à la Ferme aux crocodiles. Ses œufs ont tout de suite été ramassés. Ils ont ensuite passé 90 jours d’incubation à une température de 30° et à 90% d’hygrométrie". Néanmoins, six d’entre eux ont rapidement pourri car ils n’étaient pas fécondés. Comme beaucoup d’animaux de la Ferme aux crocodiles, les parents sont issus d’une saisie judiciaire. "Cela fait quinze ans que le couple vit ici et c’est la première fois qu’il donne naissance à des petits, s’enthousiasme Stéphane Bougazelli. La femelle pond depuis trois ans, mais les deux premières portées ont échoué. La première fois, la femelle a pondu dans l’eau et a cassé les œufs. La seconde, elle a bien fait un petit monticule pour les accueillir, mais nous avons commis une erreur de procédure lors de l’incubation". Comme les crocodiles nains ne se reproduisent qu’à partir de quinze ans, les animaliers pensent que le couple a environ 18-20 ans. Les neuf petits quitteront le parc au printemps prochain. Destination : la réserve communautaire du Sitatunga, au Bénin. Plus précisément, ils seront réimplantés dans le bassin de Ogouée. Celui-là même d’où sont originaires leurs parents, d’après les résultats d’analyses sanguines effectuées lors de l’arrivée du couple au parc il y a quinze ans. Un retour à la vie sauvage nécessaire pour la sauvegarde de cette espèce menacée. Osteolaemus tetraspis, unique représentant du genre Osteolaemus est appelé, en français, Crocodile nain ou Crocodile à front large. (Photo Raimond Spekking CC BY-SA 3.0). Ce crocodile ne dépasse pas les deux mètres. Cette espèce se rencontre au Sénégal, au Mali, en Gambie, en Guinée-Bissau, en Guinée, au Liberia, en Sierra Leone, en Côte d'Ivoire, au Burkina Faso, au Ghana, au Bénin, au Togo, au Nigeria, au Cameroun, au Gabon, en Guinée équatoriale, au Congo-Brazzaville, en Centrafrique, en Ouganda, au Congo-Kinshasa et en Angola. A noter : Une nouvelle population a été identifiée en 2010 « dans les réseaux de grottes gabonaises de la région d’Omboué » par l'expédition Abanda 20104. Cette expédition « avait découvert, par hasard, une population de crocodiles nains de couleur orange, les premiers jamais recensés dans ce type d’habitat cavernicole ». « Les analyses effectuées à partir des prélèvements de 2010 ont montré une divergence génétique significative par rapport aux crocodiles nains échantillonnés sur le territoire gabonais, confirmant l’isolement de la population cavernicole. Les observations ont montré que les crocodiles cavernicoles se nourrissent exclusivement des organismes présents dans les grottes (criquets, chauves-souris), confirmant ainsi leur inféodation complète au milieu souterrain ». Le classement de cette population en tant que sous-espèce est possible mais pas encore certain. (Photo Olivier Testa CC BY-SA 3.0) Sciences et avenir 24/9/2014 - Wikipedia
  20. Cette manifestation internationale a mobilisé dans de nombreuses villes. À Paris, 5000 manifestants se sont déplacés selon la police. Dans les rues de Paris, presque 5000 personnes s'étaient mobilisées, selon la police (25.000 selon les organisateurs), pour défiler dimanche 21 septembre dans le cadre de la marche mondiale pour le climat. ReasonTV 21/9/2014 Sciences et avenir 22/9/2014
  21. Dans ce sujet, retrouvez à partir d'aujourd'hui (date sous le texte, en bas à gauche) les manifestations internationales ou locales des peuples à travers le monde, soucieux de l'intérêt de la planète. Les actions visent aussi bien les pays qui sont déjà confrontés à la réalité du réchauffement climatique : montée des eaux, sécheresse, inondations à répétition, etc... que les peuples soucieux de l'avenir de notre monde et désireux d'alerter l'opinion internationale sur l'intérêt de contenir le changement climatique en cours... Ces actions sont menées soit par des collectifs ou associations, soit spontanément, afin d'alerter les dirigeants des pays, voire de certaines entreprises pollueuses, sur l'urgence de prendre des mesures efficaces pour que les générations futures aient un avenir plus clément. Antérieurement, il y a déjà eu des actions qui ont été relevées et relayées par LANE, elles seront transférées dans ce sujet. Bien entendu vous pouvez faire part de vos initiatives personnelles pour apporter votre pierre à l'édifice de la lutte contre le réchauffement climatique. En ce qui me concerne, par exemple, mon vélo est devenu ma voiture et si le temps ne le permet pas j'utilise les transports en commun. J'ai supprimé la quasi totalité des produits d'entretien chimiques, je n'achète que ce dont j'ai besoin sur le plan alimentaire et vestimentaire... et je fais en sorte que les articles pouvant être encore utiles aient une seconde vie... Chacun à son niveau peut apporter sa propre contribution et comme on le dit, gouttes après gouttes se forme une rivière qui elle-même ajoutée à d'autres rivières formeront un fleuve puis un océan... La balle est aussi dans notre camp ! Auteur : moi-même, 25/9/2014
  22. Plus de 1.000 entreprises et 73 pays se dont déclarés favorables à un système permettant de faire payer la pollution au CO2 via une taxe carbone ou un système de quotas échangeables. Pékin, écrasé par la pollution (ici en 2007). FREDERIC J. BROWN / AFP "En soutenant (la fixation d') un prix sur le carbone, les dirigeants à travers le monde et les entreprises s'unissent pour envoyer un message fort", a estimé le président de la BM (Banque mondiale), Jim Yong Kim, à la veille d'un sommet sur le changement climatique à l'ONU et au lendemain de manifestations d'envergure à travers le globe. Cette coalition, qui pèse pour plus de la moitié des émissions de gaz à effet de serre dans le monde, compte notamment la Chine, l'Union européenne et la Russie, et regroupe de grands noms de l'industrie et des services (BP, Statoil, Pfizer, ArcelorMittal, Allianz...), selon le communiqué de la BM. "Quand nous avons commencé à parler avec les gouvernements et les entreprises, il y a eu beaucoup d'hésitations", a précisé M. Kim lors d'une conférence téléphonique. Certaines réserves n'ont toutefois pas pu être surmontées. Les États-Unis -(plus gros consommateurs de pétrole au monde) ne figurent ainsi pas sur cette liste dont sont également absentes de grandes entreprises pétrolières (Exxonmobil, ConocoPhillips, Chevron, Total...). Désigné par l'administration Obama, M. Kim s'est félicité que certains Etats américains (Californie, Washington...) soient signataires et a assuré que le président américain était personnellement "très favorable" à la démarche dévoilée lundi 22 septembre 2014. Interrogé sur la réticence américaine à s'y associer pleinement, M. Kim a toutefois répondu: "C'est une bonne question mais vous devriez leur poser directement". Interrogé par l'AFP, le Trésor américain n'avait pas réagi dans l'immédiat. Selon le communiqué, les signataires de cet appel ne dévoilent pas quel système ils appellent de leurs voeux afin de fixer un prix sur la pollution au carbone. Des "propositions" plus précises seront formulées après la réunion de l'ONU mardi et d'ici au prochain sommet sur le réchauffement climatique prévu en 2015 à Paris, assure le communiqué. Pour l'heure, la Banque mondiale se contente d'évoquer plusieurs options, dont une taxe sur les émissions de CO2 ou un système de quotas échangeables dans lequel les entreprises achètent un droit à polluer. Un tel système est en vigueur dans l'Union européenne depuis 2005 mais il a connu de nombreux trous d'air liés à un effondrement du cours de la tonne de CO2 et à des escroqueries de grande ampleur. "Si on passe à l'action rapidement, les possibilités seront plus grandes d'orienter l'investissement vers une croissance plus verte et de réduire l'exposition au carbone", a-t-elle ajouté. Depuis plusieurs mois, la Banque mondiale tente de prendre le leadership sur le climat et met en garde contre les ravages économiques que provoquerait une hausse du thermomètre mondial de 4°C au cours du siècle. Sciences et avenir 24/9/2014
  23. Vienne - Le gouvernement autrichien attaquera devant la Cour européenne de justice un éventuel feu vert de la Commission européenne aux aides permettant la construction d'une centrale nucléaire de type EPR en Angleterre, a-t-on appris mercredi auprès du ministère de l'Environnement à Vienne. Un porte-parole du commissaire européen à la Concurrence Joaquin Almunia avait indiqué lundi que celui-ci s'apprêtait à proposer à la Commission de prendre en octobre une décision positive dans ce dossier porté par Londres et le géant français de l'électricité EDF. En pratique, M. Almunia est disposé à accepter qu'EDF bénéficie pendant 35 ans, pour l'électricité produite par la future installation, d'un prix garanti très supérieur aux cours actuels de l'électricité Outre-Manche, une disposition généralement réservée aux énergies renouvelables. Ce scandale doit être combattu par tous les moyens légaux, a déclaré le ministre Andrä Rupprechter (OVP, conservateur), selon des propos rapportés par la presse autrichienne et confirmés à l'AFP par son cabinet. Vienne envisage l'introduction d'un recours en annulation, a-t-il été précisé. L'Autriche, un pays qui s'affiche comme farouchement antinucléaire, redoute qu'une décision favorable de Bruxelles ne relance la filière nucléaire en Europe au détriment des énergies renouvelables. En particulier, la petite république alpine redoute que des prix garantis élevés de l'électricité ne donnent un nouveau souffle à un projet de construction de deux nouvelles tranches à la centrale tchèque de Temelin, à sa frontière. L'Autriche a rejeté par référendum en 1978 tout recours à l'énergie nucléaire, alors que sa première centrale allait entrer en service à Zwentendorf, près de Vienne. Le pays importe cependant une part de sa consommation d'électricité. Le projet britannique porte sur la construction par EDF allié aux chinois CGN et CNNC de deux réacteurs EPR du groupe français Areva à Hinkley Point, dans le sud-ouest de l'Angleterre, pour près de 19 milliards d'euros. Le gouvernement britannique a garanti un prix d'achat de l'électricité d'au moins 89,50 livres par mégawattheure, quitte à payer la différence s'il est supérieur au prix du marché. Ce volet du contrat nécessite le feu vert de Bruxelles. Romandie 24/9/2014
  24. Si une catastrophe nucléaire de l'ampleur de Fukushima se produisait à Gösgen (SO), l'eau contaminée de l'Aar mettrait une heure pour atteindre Aarau, qui puise son eau potable dans la rivière. C'est l'un des constats d'une étude mandatée par l'Association trinationale de protection nucléaire (ATPN). De l'eau radioactive provenant de Leibstadt (AG) atteindrait Rheinfelden (AG) dans les mêmes délais et toucherait Bâle après 14 heures. L'étude conduite par l'Eco-Institut de Darmstadt (D) et présentée à Bâle porte sur les risques d'une catastrophe nucléaire pour l'approvisionnement en eau potable. Les points d'eau en amont des centrales ne seraient pas épargnés. Les lacs de Zurich, de Constance et des Quatre-Cantons pourraient être contaminés par de la pluie radioactive. L'eau potable ne pourrait plus y être puisée pendant des semaines, voire des mois. Selon l'ATPN, les plans d'urgence actuels ne prennent pas suffisamment en compte l'approvisionnement en eau potable. Le président de l'association Jürg Stöcklin appelle l'Inspectorat fédéral de la sécurité nucléaire (IFSN) à baser son nouveau scénario de référence sur une catastrophe de l'ampleur de Fukushima. Un groupe de travail a examiné des scénarios de référence similaires à Tchernobyl et Fukushima, a rappelé à l'ats David Suchet, porte-parole de l'IFSN. Il a conclu qu'il serait "raisonnable" de les prendre en compte pour planifier des mesures de protection. La balle est maintenant dans le camp de l'Etat-major fédéral. La seule solution pour une sécurité durable est de débrancher les centrales atomiques suisses, conclut l'ATPN. Les membres de l'ATPN sont 105 communes, dont 30 suisses, proches des centrales de Beznau (AG), Leibstadt (AG) et Fessenheim (F). Romandie 24/9/2014
  25. Des chercheurs ont séquencé le génome de l’insecte diptère Polypedilum vanderplanki (en anglais) capable de survivre en perdant 97 % de son eau. Des gènes spécifiques à cette espèce ont été identifiés. L'anhydrobiose est une adaptation extrême de l’organisme dans laquelle un animal peut vivre en absence d’eau. Les organismes qui en sont capables ont une longévité surprenante, certaines espèces ont pu survivre à des dizaines voire des milliers d’années sous une forme sèche ! L’anhydrobiose est adaptée à certaines conditions extrêmes : températures maximales de + 90 °C et minimales de -270 °C, dans le vide, avec des doses élevées de radiations… Des conditions mortelles pour la plupart des êtres vivants. Comparaison de P. vanderplanki (a), seul insecte dont la larve est capable d’anhydrobiose avec une espèce proche, P. nubifer (b). La barre représente 2 mm. Gusev et al 2014, Nature Communications L’animal le plus gros et complexe capable d’anhydrobiose est la larve de l’insecte Polypedilum vanderplanki, laquelle vit encore en perdant jusqu’à 97 % de son eau. Celui retrouvé au nord du Nigeria vit dans un environnement où la saison sèche dure au moins 6 mois et jusqu’à 8 mois. Quand les larves se développent, les flaques d’eau dans lesquelles elles ont grandi s’assèchent. Les larves sèches survivent à l’état déshydraté pendant plus de 17 ans. Dans un article paru dans Nature Communications, des scientifiques du Japon, de Russie et des États-Unis présentent une analyse des gènes de P. vanderplanki. Les chercheurs ont comparé son génome avec celui de Polypedilum nubifer, une espèce proche. L’objectif était d’identifier les gènes spécifiques à P. vanderplanki, absents chez P. nubifer et d’autres insectes connus (drosophile, moustiques…). Grâce à l’analyse génétique, les chercheurs ont identifié des caractères impliqués dans la tolérance à la dessiccation. De nombreux gènes de P. vanderplanki sont exclusifs à son génome. Ils ne semblent pas hérités d’un ancêtre commun, car ils ne sont pas partagés avec des espèces proches. Ces séquences génétiques exclusives se trouvent dans des clusters de gènes appelés ARIds (Anhydrobiotic Related gene Islands). Arbre phylogénétique construit par comparaison des séquences de la cytochrome oxydase I. MYA = millions d’années. Gusev et al 2014, Nature Communications. Comme la déshydratation extrême des larves endommage l’ADN, celles-ci doivent le réparer après la réhydratation. Les dommages à l’ADN pourraient augmenter la fréquence des réarrangements dans le génome, et les cycles d’anhydrobiose favoriseraient le transfert horizontal de gènes. Ceci permettrait donc l’acquisition de caractères nouveaux : les protéines protectrices proviennent probablement d’un transfert horizontal de gènes. Un événement important dans l’évolution de P. vanderplanki a été l’acquisition des voies de régulation qui contrôlent l’expression des gènes des régions ARIds. L’habitat de P. vanderplanki, à savoir des rochers isolés, sa faible capacité à voler et la forte pression de sélection en raison de la longue saison sèche ont favorisé ces évolutions de l’espèce. Cette recherche permet d’envisager des applications, car les gènes découverts pourraient améliorer la façon dont sont conservés les spécimens et échantillons biologiques. Le transport d’échantillons biologiques sensibles entre laboratoires serait ainsi simplifié et moins coûteux à l’état déshydraté. Futura Sciences 18/9/2014
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