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Admin-lane

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Tout ce qui a été posté par Admin-lane

  1. Contaminé par un renard, le vieux Kisoro du Zoo de Bâle est mort d'échinococcose dans la nuit de samedi à dimanche. Le gorille mâle du Zoo de Bâle souffrait d'échinococcose depuis quelques années. Très malade, Kisoro, qui s'alimentait très peu les derniers jours, était fortement affaibli. Il est mort samedi 24 mai entouré de tous les membres de son groupe. Kisoro a été infecté par l'échinococcose il y a 5 à 15 ans. Photo: Zoo de Bâle A l'arrivée du vétérinaire samedi matin, Kisoro était déjà décédé. Le zoo a alors fait fermer le pavillon des singes pour que le groupe puisse lui faire ses adieux. L'équipe du Zoo de Bâle est très affectée la disparition de ce grand gorille au dos argenté qu'elle appréciait pour sa forte personnalité. Selon le zoo, Kisoro a été contaminé il y a 5 à 15 ans en ingérant des aliments qui avaient été en contact avec des excréments de renard. C'est une échographie réalisée en 2010 qui a révélé que le gorille était porteur de la maladie. Mis sous traitement, l'animal n'a présenté aucun symptôme avant l'automne 2013. (Le grand gorille à dos argenté de Bâle est mort dans la nuit du samedi 24 mai. Photo: Zoo de Bâle) Afin de soulager ses douleurs, les vétérinaires ont été conseillés par des spécialistes de l'échinococcose chez l'homme. Kisoro a ainsi pu rester au sein de son groupe jusqu'à la fin pour assurer son rôle de chef. Depuis 2011, un nouveau processus de nettoyage et de réchauffe de la nourriture des primates permet de tuer les éventuelles larves de ténia et ainsi d'éviter la contamination. Cycle de vie d'un ver échinocoque. Infographie Pngbot / domaine public Le Matin.ch 28/5/2014
  2. Quatre personnes qui s'étaient amusées à torturer un renard en l'attachant à une chaîne à Adelboden (BE) ont été condamnées par la justice à des amendes et à des jours-amende avec sursis. L'animal avait dû être abattu par les gardes-chasses le lendemain pour abréger son agonie. Les faits s'étaient déroulés fin mars. Quatre personnes avaient capturé un renard, puis l'avaient attaché à une chaîne fixée à un poteau de la station de départ d'une remontée mécanique. Durant toute la nuit, l'animal avait tenté en vain de se libérer. Les auteurs de cet acte de maltraitance ont été condamnés pour violation de la loi fédérale sur la protection des animaux et pour transgression de la loi sur la chasse, a indiqué mercredi le porte-parole du Ministère public Christof Scheurer. Trois personnes ont écopé d'une peine pécuniaire avec sursis de 120 jours-amende à respectivement 70 (57,55€), 90 (74€) et 100 (82,22€) francs suisses. A cela s'ajoute une amende de 300 francs pour chacun des trois coupables. La 4e personne devra s'acquitter d'une amende de 500 (411,10€) francs. ----->C'est pas cher payé pour la torture d'un animal suivie de sa mort... d'autant plus que c'est avec sursis... romandie 20/8/2014
  3. Parapluies en ivoire, tortues du Maghreb, écailles de pangolins..., les contrôles s'accentuent pour empêcher le trafic d'animaux en voie de disparition. En janvier 2014, de la maroquinerie en crocodile avait été trouvée dans les locaux d'un célèbre hôtel de ventes aux enchères parisien. Douane française (même source pour toutes les photos) Il y a des tabourets, des chapelets, des porte-cigarettes en ivoire. On trouve aussi des parapluies en pied d'éléphant, des sacs en peau de serpent, des fourrures de lynx et de jaguar. Voilà pour la mort. Pour la vie, il y a aussi des batraciens particulièrement rares cachés dans des doublures de manteaux, des tortues planquées dans l'emplacement moteur d'un fourgon, des colibris camouflés aux abords du caleçon d'un voyageur.... Chaque année, la douane française saisit plusieurs milliers d'articles régis par la convention de Washington de 1973, qui protège les espèces menacées d'extinction ou dont le commerce doit être réglementé pour éviter leur surexploitation. Ce sont ainsi plus de 3 000 animaux et 40 000 espèces végétales qui sont protégés par le traité international. Les personnes qui arrivent sur le territoire français avec des spécimens protégés doivent "être en mesure de justifier à tout moment de la régularité de cette détention", explique la douane française sur son site internet. Sans permis ou certificat, ces personnes prennent le risque que leur marchandise soit saisie. "76 % des saisies au titre de la convention de Washington se font à l'aéroport de Roissy, explique Frédérique Durand, douanière. Rien d'étonnant à cela : Roissy est le premier aéroport français et le premier aéroport européen en fret." Depuis plusieurs années, un contrôle très exigent est mené par les douaniers, qui ont fait des espèces protégées une de leurs cinq priorités, aux côtés des stupéfiants, des contrefaçons ou encore du tabac et de l'alcool. Le commerce international légal de ces espèces est estimé par le ministère de l'Écologie et du Développement durable à plus de 15 milliards d'euros annuel dans le monde. L'Union européenne représente à elle seule un tiers de ce commerce, d'où la nécessité - en plus de notre responsabilité morale - de réguler les trafics. Ceux qui contreviendraient à ces règles sont passibles de peines de prison pouvant aller jusqu'à trois ans, selon le Code des douanes. Tour d'horizon des principales - ou des plus farfelues - saisies de la douane ces derniers mois. Il en fallait du courage à ce voyageur pour transporter une dizaine de colibris, cachés dans une doublure entre son pantalon et son caleçon. L'homme, qui croyait tromper les autorités par cet ingénieux stratagème, fut finalement interpellé par la douane de Guyane. Les hippocampes séchés font partie des espèces protégées les plus saisies par la douane. En mars 2014, les douaniers d'Orly en ont trouvé 54 dans les bagages d'une passagère en provenance de Dakar. Pour sa défense, la femme a alors affirmé que ces animaux étaient destinés à "agrémenter ses préparations culinaires à base de riz". Bon appétit ! Cent rossignols du Japon ont été trouvés vivants en mars dernier par les douaniers de Montpellier, dans le coffre d'une voiture. À l'occasion d'un contrôle sur l'autoroute A9, les agents ont ainsi découvert 5 boîtes en bois fermées par un filet qui permettaient aux oiseaux de respirer. Estimation du prix de vente : 165 à 200 euros par rossignol. Soixante-dix tortues mauresques du Maghreb ont été saisies en mai dernier sur le port de Sète. Les douaniers, alors qu'ils fouillaient un véhicule à la sortie du ferry, ont découvert deux sacs de sport dans le compartiment moteur du fourgon. Le conducteur venait du Maroc et devait se rendre en Belgique. En 2013, 336 tortues ont ainsi été saisies par la douane française. Belle performance des brigadiers de Saint-Denis de La Réunion qui, le 23 mai 2014, ont mis la main sur 1 746 perles et 208 objets en ivoire d'éléphants. Jeu d'échecs, bracelets, colliers, broches... La marchandise a été saisie dans une boutique. La gérante, qui avait mis certains articles à la vente, n'a pas pu justifier leur provenance. Plus récemment, le 12 août, 6 défenses d'éléphants, peintes et dissimulées dans des pieds de tabourets en bois, ont été trouvées dans un avion de fret. C'est en passant le tabouret aux rayons X que les douaniers se sont aperçus que la densité n'était pas la même partout. En 2013, la douane a saisi 435 pièces d'ivoire brut ou travaillé, et 376,4 kg d'ivoire. En juillet 2014 a eu lieu à Roissy la plus grande saisie de tous les temps d'écailles de pangolins. Il s'agit d'un petit mammifère insectivore protégé, vivant essentiellement en Afrique et en Asie du Sud-Est et qui, d'apparence, est à mi-chemin entre la taupe et le reptile. "Il faut trois à quatre animaux pour obtenir un kilo d'écailles", précise la douane. La marchandise, estimée à 187 500 euros, était en provenance du Nigeria et à destination du Laos. Les écailles en kératine de ces petits animaux sont "très prisées dans certaines parties du monde pour leurs effets supposés aphrodisiaques, antiallergiques, et également pour protéger du mauvais sort", confient les services des douanes. Depuis 2009, douze saisies d'écailles de pangolins ont eu lieu à l'aéroport de Roissy, pour un total de 558 kg. Pour l'anecdote : les douaniers en avaient trouvé une centaine de kilos il y a quelques années dissimulées dans des sacs de croquettes pour chiens. Les chiens et chats ne sont pas des espèces protégées. Mais l'Union européenne a fait signer à ses États membres une convention pour protéger le commerce des fourrures, en sus de la convention de Washington. Et en 2008, stupeur ! Les douaniers de Villepinte, en Seine-Saint-Denis, mettent la main sur plus de 4 000 vestes, blousons et manteaux aux cols de fourrure de chiens et de chats. L'entière marchandise a été saisie dans un entrepôt de vêtements importés de Chine. Une expertise a aussitôt été confiée au Muséum d'histoire naturelle, qui a confirmé la provenance des fourrures, issues du chien viverrin. Pour l'histoire, les forces de l'ordre avaient été alertées par la forte odeur animale qui se dégageait des vêtements, alors même qu'ils étaient censés être fabriqués en synthétique... Le Point 20/8/2014 (texte et photos)
  4. Au Japon, l'Autorité de régulation du nucléaire entend revoir les directives de sécurité en vigueur en cas d'accident. Elle étudiera les consignes à donner dans le cas où la radioactivité se répandrait au-delà d'un rayon de 30 kilomètres autour des centrales nucléaires. Les directives actuelles avaient été adoptées après l'accident de la centrale Fukushima Dai-ichi. En cas d'accident, elles appellent la population dans un rayon d'environ 30 kilomètres autour de la centrale à évacuer ou rester à l'intérieur. En revanche, les instructions à donner au-delà de cette zone demeurent problématiques pour l'Agence. Selon les experts, la population pourrait être exposée à une contamination interne en présence de nuages radioactifs au-delà de cette zone. L'Autorité de régulation du nucléaire, l'ARN, a décidé mercredi de procéder à une étude afin de délimiter les zones, au-delà de la limite des 30 kilomètres, où seront données des consignes de sécurité, notamment l'ordre de rester à l'intérieur. L'Autorité discutera aussi des critères applicables. L'ARN a également décidé que les zones d'évacuation des installations de recyclage du combustible nucléaire seraient déterminées au cas par cas, plutôt que d'imposer une règle uniforme. Une fois révisées, les directives de sécurité de l'ARN pourraient contraindre un plus grand nombre de municipalités à se préparer à un accident nucléaire. NHK WORLD 20/8/2014
  5. Trente-six personnes ont péri et sept autres sont portées disparues dans les pluies torrentielles et les glissements de terrain massifs qui ont frappé la ville d'Hiroshima. Des officiels de l'Agence météorologique indiquent que de l'air tiède et humide s'étant déplacé depuis le sud vers un front au-dessus de la mer du Japon sont à l'origine des fortes précipitations. Une pluie importante a commencé à Hiroshima mercredi matin, 217 millimètres ayant été enregistrés en trois heures dans la partie nord de la ville. C'est plus que la moyenne pour un mois d'août entier. Les infiltrations d'eau dans le sol ont provoqué des glissements de terrain. Selon la police, deux jeunes garçons de 2 et 11 ans font partie des victimes. NHK WORLD 20/8/2014
  6. Deux longues pattes à l’arrière pour sauter, deux pattes courtes à l’avant pour se battre et une queue pour... marcher. Le kangourou serait donc un animal à cinq pattes, voila ce qu’a découvert une équipe de scientifiques américains, canadiens et australiens au cours d’une étude qui s’est étendue sur près de 13 ans. C’est en faisant marcher des kangourous roux sur un tapis muni de capteurs que des scientifiques ont pu déterminer que l’animal gardait toujours au sol trois points d’appui. Dans la vidéo suivante, vous pourrez voir que lorsqu’ils marchent, les kangourous se propulsent avec leurs queues en rythme avec leurs pattes avant et arrière. Le kangourou vit exclusivement en Australie et en Nouvelle-Guinée pour les kangourous arboricoles Oystercatcher, cc by-nc-sa 2.0 Afin de déterminer le réel impact de la queue lors de ses déplacements, les chercheurs ont mesuré la force mécanique qu’elle exerce sur le sol. La conclusion est surprenante : la force produite par la queue est supérieure à celle des pattes avant et arrière combinées. Elle est donc une composante majeure de leur locomotion, les pattes avant ne servant réellement que de point d’appui. Cette caractéristique n’intervient qu’à basse vitesse. Lorsque le kangourou se déplace rapidement, il utilise principalement ses pattes arrière pour faire des bonds. On mesure sa vitesse moyenne de déplacement aux alentours de 30 km/h, mais il peut atteindre 90 km/h en cas de danger. En utilisant leurs puissantes pattes arrière, ils peuvent bondir jusqu’à 3,5 mètres de hauteur et 13 mètres de long. Buzz60 3/7/2014 Au-delà de la recherche sur ce mammifère, cette étude parue dans Biology Letters permet de mieux comprendre les principes généraux de la locomotion. Lorsque le corps humain se déplace, il est propulsé vers l’avant par les jambes, la vitesse transite d’un membre à l’autre presque parfaitement. Suite à un accident ou lorsqu’une personne est handicapée, elle peut perdre cette capacité de coordination et la marche devient alors difficile. En s’inspirant de leur locomotion, le Docteur Maxwell Donelan chercheur au Department of Biomedical Physiology and Kinesiology de l’université Simon Fraser au Canada a pu fabriquer des prothèses et des exosquelettes capables de faire marcher ces gens plus facilement. Une preuve que ces étranges animaux australiens peuvent inspirer des solutions dans des domaines inattendus. Futura sciences 20/8/2014
  7. Un cheval a disparu à Montville (76), hier (mardi 19 août). Inquiète, sa propriétaire a lancé un appel à témoins sur Facebook pour le retrouver. Le cheval prénommé Altaïr a été signalé volé. Sur la page Facebook de sa propriétaire, un appel à témoins a été lancé pour retrouver ce cheval, qui se trouvait à Montville, dans son pré, lorsqu'il a disparu. Facebook - Nathalie Auzou "Mon cheval ALTAÏR a été volé ce matin en Seine Maritime avec une camionnette au nom du cirque ZAVATTA et un van ROUGE" écrit la propriétaire. Le statut qui contient des photos du cheval a été partagé plus de 14 000 fois. Nathalie Auzou: ALERTE mon cheval ALTAÏR a été volé ce matin en Seine Maritime avec une camionnette au nom du cirque ZAVATTA et un van ROUGE faite tourner s'il vous plaît un max. Photos Facebook Nathalie Auzou Depuis cet appel à témoins diffusé hier (mardi 19 août), les autorités ont été informées de cette disparition. France3 Haute-Normandie 20/8/2014
  8. Les douanes françaises ont annoncé mercredi avoir saisi à l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle six défenses d'éléphant en ivoire cachées dans deux tabourets en bois sculpté en provenance du Mozambique. Les six pièces, totalisant plus de 25 kilos d'ivoire protégé par la Convention de Washington sur les espèces menacées, ont été saisies le 12 août lors du contrôle dans la zone de fret d'un colis qui effectuait la liaison Mozambique-Laos, ont indiqué les douanes dans un communiqué. Douanes A l'ouverture du colis, les douaniers ont découvert des tabourets sculptés. En les passant aux rayons X, ont décelé "une différence de composition entre les plateaux et les pieds du meuble". A l'ouverture du colis, qui devait transporter des sculptures, les douaniers ont découvert une caisse en bois dans laquelle étaient disposés des tabourets sculptés et, en les passant aux rayons X, ont décelé "une différence de composition entre les plateaux et les pieds du meuble". "En ponçant, les douaniers ont mis à jour la couleur et les stries caractéristiques de l'ivoire", précise le communiqué. Pour être mieux dissimulées, les défenses avaient été peintes avant d'être insérées dans les pieds des tabourets. En 2013, sur 126 constatations effectuées, les services douaniers ont saisi 435 pièces d'ivoire brut ou travaillé et 376,4 kilos d'ivoire. Le 6 février, la France a détruit sur le Champ-de-Mars, en face de la Tour Eiffel, trois tonnes d'ivoire saisies ces vingt dernières années. France3 Ile-de-France 20/8/2014
  9. Le vaccin contre le Chikungunya prend forme. Plusieurs équipes de recherche testent actuellement des substances candidates. Des chercheurs américains viennent de publier leurs travaux dans la revue The Lancet. En France, l’Institut Pasteur est aussi sur le coup. Le virus du Chikungunya est transmis à l’homme par des piqûres de moustique-tigre, de genre Aedes. Il peut entraîner des douleurs articulaires aiguës. La maladie est endémique principalement en Asie du Sud et en Afrique. En 2005, une importante épidémie a frappé les îles de l’Océan Indien, notamment l’Île de La Réunion où plusieurs centaines de milliers de cas se sont déclarés. En 2007, la maladie a fait son apparition en Europe. Le vecteur, Aedes albopictus, s’y est établi à tel point que les premiers cas autochtones dans le sud de la France ont été recensés en 2010. Aedes albopictus et ses rayures noires et blanches est un des deux vecteurs (avec Aedes aegypti) du virus du Chikungunya. CDC Fin 2013, le Chikungunya s’est aussi propagé aux Antilles et a atteint le continent américain où 570.972 cas déclarés ou suspects avaient été recensés le 8 août 2014. À l’heure actuelle, les seuls traitements existants sont symptomatiques. À l’échelle mondiale, plusieurs équipes scientifiques travaillent sur l’élaboration d’un vaccin. Une étude publiée le 15 août dans The Lancet fait état d’un candidat prometteur. Il vient d’être testé sur 23 volontaires et à la différence d’un vaccin classique, il n’est pas conçu à partir du virus atténué, mais d’une structure inerte. Les auteurs du National Institute of Allergy and Infectious Diseases (NIAID) rapportent que leur produit a permis de booster la production d’anticorps susceptibles de combattre le virus. « Et cela, dans les mêmes proportions que la réponse obtenue chez des patients qui avaient été infectés — N.D.L.R. dans la vraie vie — et qui étaient guéris », a précisé le Docteur Julie Ledgerwood qui a dirigé ce travail. Ajoutant que ce « candidat-vaccin a bien été toléré ». Il s’agit en quelque sorte d’une vaccination passive qui nécessite toutefois des rappels fréquents. Reconstitution du virus Chikungunya par cryo-microscopie électronique. Creative Commons, Wikipedia En France, les chercheurs de l’Institut Pasteur (Paris) ont opté pour une stratégie différente. Ils utilisent comme vecteur, le vaccin contre la rougeole dans lequel ils ont introduit les antigènes majeurs du Chikungunya. Pour cela, l’Institut collabore avec Themis Bioscience, une société autrichienne de biotechnologie. Une étude de phase 1 vient d’ailleurs d’être réalisée à Vienne auprès de 42 volontaires. Les résultats intermédiaires ont révélé que ce candidat vaccin était bien toléré et efficace en termes de réponse immunitaire. Une prochaine étape est d’ores et déjà prévue sur une cohorte plus grande, dans les régions endémiques. Aux dires des scientifiques, le fait que le continent américain soit touché par le virus dans des proportions importantes devrait accélérer la mise au point d’un vaccin. Peut-être même dès 2015 ou 2016. Futura sciences 18/8/2014
  10. D’après une étude parue dans Science, les plantes s’échangeraient des informations génétiques sous forme d’ARNm, dans le cadre d’une relation de parasitisme. Une découverte qui pourrait permettre de mieux lutter contre ces végétaux nuisibles. La cuscute est une plante parasite qui peut s'attaquer aux cultures maraîchères. Ruddy BENEZET, Wikimedia Commons, cc by sa 3.0 La cuscute est une plante parasite dont la tige peut s’enrouler autour de son hôte, par exemple dans des cultures maraîchères (tomates, etc.) ou des vignes. Afin de récupérer des nutriments, l’indésirable introduit un organe particulier, l’haustorium, pour pénétrer les tissus et pomper sa sève. Au cours de ce pillage, des informations génétiques pourraient être échangées entre les espèces. C’est ce qu’ont étudié des chercheurs de Virginia Tech, sur des plants d’Arabidopsis et de tomates parasités par la Cuscuta pentagona. Un acacia couvert de cuscute au Pakistan. La cuscute (Cuscuta) est un genre de 100 à 170 espèces de plantes parasites. On trouve le genre dans toutes les régions tempérées à tropicales du globe, avec un maximum de diversité dans les régions subtropicales et tropicales. On compte beaucoup moins d'espèces en climat tempéré (avec par exemple 4 espèces indigènes d'Europe du nord). Khalid Mahmood CC BY-SA 3.0 Les scientifiques se sont intéressés de près aux ARN messagers (ou ARNm) : les molécules transcrites à partir de l’ADN d’un gène et qui portent les informations nécessaires pour la fabrication de protéines. Pour connaître le contenu en ARNm des plantes parasites, ils ont séquencé les transcriptomes de la cuscute qui se développait sur Arabidopsis et des tomates. Le transcriptome correspond à l’ensemble des ARNm. Les résultats présentés dans un article publié dans Science (en anglais) et montrent que, pendant le parasitisme de la cuscute sur ses hôtes, des milliers de molécules d’ARNm sont échangées. Cela est bidirectionnel et près de la moitié du transcriptome exprimé d’Arabidopsis fut identifié... Les ARNm sont traduits en protéines dans le cytoplasme des cellules eucaryotes. Fdardel, Wikimedia Commons, cc by sa 3.0 Ce nouveau moyen de communication entre espèces soulève des questions, comme l’explique Jim Westwood, qui a dirigé ces travaux : « La découverte de cette nouvelle forme de communication entre organismes montre que cela a lieu bien plus que ce que personne ne l’avait jamais réalisé auparavant. Maintenant que nous avons trouvé qu’ils partagent toute cette information, la question suivante est de savoir ce qu’ils se disent exactement l’un à l’autre ». Cuscute du thym. Jeffdelonge CC BY-SA 3.0 Une hypothèse est que cet échange d’informations permette aux plantes parasites de « dicter un comportement » aux sujets parasités : par exemple en lui demandant de diminuer leurs défenses, ce qui faciliterait son action. On peut aussi considérer que ce mécanisme facilite un transfert horizontal de gènes entre espèces différentes. Ces travaux pourraient trouver des applications en agronomie pour lutter contre les plantes parasites qui réduisent les rendements des cultures : « La beauté de cette découverte est que cet ARNm pourrait être le talon d’Achille des parasites. » Futura sciences 19/8/2014
  11. Entre les Gypaètes barbus et une centrale hydraulique, les citoyens de La Punt Chamues-ch (GR), en Engadine, ont préféré les premiers. Réunis lundi soir en assemblée, ils ont rejeté le projet du groupe électrique Repower. Celui-ci aurait menacé le milieu naturel d'un couple de rapaces particulièrement prolifique. Un Gypaète barbu, vautour européen également présent en Afrique et en Asie, seule espèce du genre Gypaetus. Richard Bartz CC BY-SA 2.5 Par 74 voix contre 64, les citoyens se sont opposés au projet soutenu par les autorités communales. Ils se sont prononcés à bulletins secrets après un long débat, alimenté notamment par les représentants d'organisations écologistes et de l'association régionale de protection des oiseaux. La centrale hydraulique aurait été bâtie dans le Val Chamuera, vallon latéral de Haute-Engadine. Selon les défenseurs de l'environnement, le projet menaçait la nature et le paysage, ainsi qu'une zone où les gypaètes barbus ne sont pas dérangés. L'un des couples les plus prolifiques des Alpes y couve ses oeufs et y élève ses petits. Romandie 19/8/2014
  12. Au moins 27 personnes sont décédées dans des glissements de terrain à Hiroshima, selon un nouveau bilan officiel. Dix autres étaient portées disparues dans cette ville du sud-ouest du Japon. Ces coulées de boue qui ont surpris les habitants en pleine nuit ont englouti des maisons de plusieurs quartiers sur une vingtaine de kilomètres, selon les images des télévisions. NEWS OFTHE WORLD 19/8/2014 Romandie 20/8/2014
  13. La plus grande centrale solaire du monde est une construction formidable... sauf pour les oiseaux qui ont la mauvaise idée de la survoler et qui prennent littéralement feu en plein air. Et il y en a beaucoup, rapport l'agence de presse Associated Press dans un long article consacré au sujet. Selon les enquêteurs environnementaux fédéraux qui ont visité la gigantesque centrale solaire d'Ivanpah, au sud-ouest de Las Vegas dans le désert de Mojave en Californie, un oiseau y est victime des reflets des rayons du soleil toutes les deux minutes. La centrale électrique solaire d'Ivanpah en Californie le 13 février 2014. REUTERS/Steve Marcus La centrale, dont Google est un des investisseurs, est composée de plus de 300.000 miroirs mesurant chacun la taille d'une porte de garage et inclinés pour refléter les rayons du soleil sur trois grandes tours remplies d'eau. La chaleur ainsi créée produit de la vapeur qui fait tourner des turbines générant assez d'électricité pour 140.000 foyers. Selon les enquêteurs, la centrale pourrait agir comme un «piège géant» à oiseaux. La lumière intense émise par les panneaux (assez puissante pour aveugler les pilotes d'avion qui atterrissent ou décollent à Las Vegas) attire les insectes, qui à leur tour attirent les petits oiseaux mangeurs d'insectes. Ceux-ci se font griller en plein vol, entrainant des petits nuages de fumée visibles à l'oeil nu. Certains biologistes avancent une autre explication: les oiseaux pourraient confondre l'étendue de miroirs avec un lac. «Les morts d'oiseaux ne sont que le dernier exemple en date de la manière dont la recherche d'énergie propre peut avoir des conséquences négatives sur l'environnement, souligne Associated Press. Les fermes solaires ont été critiquées pour leur impact sur les tortues de désert et les éoliennes tuent également des oiseaux, dont des rapaces.» Les autorités et le constructeur de la centrale de 14 km², qui a coûté 2,2 milliards de dollars, connaissaient le risque pour les oiseaux, comme le montre un document officiel de mise en conformité environnementale daté de décembre 2013, mais ne s'attendaient pas à ce qu'il y ait tant de victimes. La Commission pour l'énergie de Californie estime que les morts d'oiseaux et les problèmes environnementaux qu'elles sont susceptibles d'entrainer sont acceptables parce que «les bénéfices du projet vont dépasser ces impacts», rapportait Gizmodo en février dernier. Mais tout le monde n'est pas du même avis. Les enquêteurs environnementaux veulent interrompre le projet d'extension de la centrale tant que l'on ne connaît pas exactement l'échelle du problème. BrightSource, l'entreprise qui gère la centrale, estime le chiffre à 1.000 oiseaux tués par an, tandis que les experts de l'ONG Center for biological diversity penchent plutôt pour 28.000. Slate 19/8/2014
  14. Reykjavik - L'Islande a décrété mardi l'évacuation des environs d'un de ses plus grands volcans, le Bardarbunga, qui était en activité mardi pour le quatrième jour d'affilée, dans la perspective d'une éventuelle éruption. Le Bardarbunga est un immense volcan situé sous le plus grand glacier du pays, le Vatnajökull, dans le sud du pays. YAYnews 19/8/2014 En 2010, l'éruption du volcan Eyjafjallajökull avait provoqué la plus grande fermeture d'espace aérien décrétée en Europe en temps de paix, avec plus de 100.000 vols annulés sur un mois et plus de huit millions de passagers bloqués. L'évolution du Bardarbunga dans les jours ou semaines à venir est impossible à prédire, a rappelé la Protection civile. La décision d'évacuer est une mesure de sûreté. Il ne peut pas être exclu que l'activité du Bardarbunga puisse entraîner une éruption volcanique. Il n'y a aucun changement dans l'activité sismique pour le moment ni de signe d'éruption mais l'expérience prouve que l'activité sismique peut se poursuivre un long moment sans qu'une éruption ne se déclenche, a-t-elle expliqué. romandie 19/8/2014
  15. Un collectif d'ONG a demandé mardi la suppression du poste de conseiller scientifique de la Commission européenne, actuellement confié à une pro OGM. Ces organisations voient dans ce poste le risque d'une pensée unique, sous influence, en matière de science dans l'UE. Ces ONG, dont Greenpeace, Réseau environnement santé (France) et Alliance pour la prévention du cancer (Royaume-Uni), ont lancé cet appel dans une lettre ouverte au président élu de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, qui doit succéder cet automne à José Manuel Barroso. Elles lui demandent d'abolir la fonction de conseiller scientifique en chef (CSC) auprès du président de la Commission européenne, créée par M. Barroso et actuellement assurée par la Britannique Anne Glover. En matière d'OGM, mais aussi de clonage, de pesticides ou de perturbateurs endocriniens, la Commission est régulièrement accusée par les organisations environnementales et de défense du consommateur d'arbitrer en faveur de l'industrie. Anne Glover, une biologiste nommée en 2012, est la cible de telles critiques pour son soutien déclaré aux organismes génétiquement modifiés. Elle avait notamment qualifié en septembre de "sorte de folie" l'opposition aux OGM. Romandie 19/8/2014
  16. Le requin baleine (Rhincodon typus) est le plus grand poisson au monde. Il vit dans les eaux tropicales du globe et se nourrit essentiellement de plancton. L’animal peut atteindre 15 mètres de long, pour une dizaine de tonnes ! L'impact de cet animal sur l'économie des Maldives a fait l'objet d'une étude menée par des scientifiques du Maldives Whale Shark Research Programme (MWSRP). Elle révèle qu'un petit groupe de requins baleines dans un seul atoll maldivien représente près de 3% de l'écotourisme mondial des requins, et près de 50% de celui des Maldives. Les requins baleines viennent dans les eaux peu profondes pour se réchauffer après avoir cherché de la nourriture en profondeur. James Hancock "La République des Maldives accueille l'un des rares sites connus de regroupement permanent de requins baleines", a déclaré James Hancock co-auteur et directeur du MWSRP. "Nous avons remarqué qu'ils sont devenus une attraction touristique majeure du sud de l’atoll Ari, mais nous ne nous attendions pas à de tels chiffres". La South Ari atoll Marine Protected Area (SAMPA) a attiré à elle seule 77000 touristes en 2013, cela revient à 9,4 millions de dollars de revenus directs pour les guides qui offrent la possibilité d’apercevoir cet animal "qu’il faut avoir vu avant de mourir". Il s'agit de la première donnée chiffrée de ce qui est une industrie en plein essor dans les Maldives. C'est aussi la première fois qu'une valorisation du spectacle de la faune sauvage est calculée exclusivement à partir d'études d'observation. Le requin baleine n'est pas dangereux pour les plongeurs. Melody Sky[/size]. "Au lieu d’interroger les touristes et d’en extrapoler des résultats, nous sommes allés directement compter les bateaux et les gens dans l'eau à la recherche de requins", a déclaré Neal Collins, chercheur à l'UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature) et au MWSRP, et l'un des auteurs de l'étude. "Nous avons ainsi pu estimer, non seulement combien de personnes interagissaient avec les requins, mais également où et commenté", a ajouté le co-auteur Fernando Cagua. "En incluant les requins baleines du sud de l’atoll Ari, nous avons pu ajuster les estimations précédentes des dépenses annuelles liées au tourisme du requin aux Maldives, de 12 à près de 20 millions de dollars", a déclaré Fernando Cagua. "Il y a encore beaucoup de mystères autour de ces requins baleines - nous ne savons pas pourquoi ils viennent ici, ni combien de temps ils restent - mais amener la question de l'argent dans le débat est une étape importante pour s'assurer de leur conservation". Bien que la réserve marine (SAMPA) soit la région d’observation des requins baleines la plus populaire dans les Maldives, cette zone n’est toujours pas réglementée. Cette étude, dans la revue PeerJ, met en évidence la façon dont un plan de gestion protégeant ce site permettrait de réduire le possible impact économique résultant du départ des requins de cette zone en raison du stress dû à l'attention qu'ils reçoivent. Les requins baleines ont été classés comme "vulnérables" par l'Union internationale pour la conservation de la nature en 2000. Sciences et avenir 19/8/2014
  17. Paris - La population mondiale vit à crédit à partir de ce mardi: elle a consommé en huit mois l'intégralité des ressources que la Terre peut produire sans compromettre leur renouvellement, a calculé l'ONG Footprint Network qui réalise ce bilan chaque année. Pour le reste de l'année, notre consommation résultera en un déficit écologique croissant qui puisera dans les stocks de ressources naturelles et augmentera l'accumulation du CO2 dans l'atmosphère, souligne l'ONG basée aux Etats-Unis. Le jour du dépassement ne cesse d'intervenir de plus en plus tôt dans l'année, c'est-à-dire que l'humanité engloutit son budget écologique de plus en plus vite. Ce jour était tombé le 21 octobre en 1993, le 22 septembre en 2003, et l'an dernier, il avait eu lieu le 20 août. L'humanité est entrée en situation de dette écologique dans les années 70, selon l'ONG WWF. Aujourd'hui, 86% de la population mondiale vit dans des pays qui demandent plus à la nature que ce que leurs propres écosystèmes peuvent renouveler, poursuit-elle dans un communiqué. Selon Global Footprint Network, il faudrait une planète et demie pour produire les ressources écologiques renouvelables nécessaires pour soutenir l'empreinte actuelle de l'humanité. Même si les chiffres sont mauvais, nous pouvons encore prendre des mesures audacieuses et construire un avenir prospère, fondé sur l'utilisation durable des ressources. Mais il faut agir maintenant, a déclaré la directrice des programmes de conservation du WWF France, Diane Simiu. Energies renouvelables, régimes alimentaires moins riches en viande, en finir avec l'économie linéaire (produire-jeter) et se convertir à l'économie circulaire où les déchets des uns sont les ressources des autres, ou encore repenser l'urbanisme sont autant de pistes mises en avant par l'ONG. sunbird317 25/9/2013 Romandie 19/8/2014
  18. La meute de loups installée depuis 2012 dans le massif grison du Calanda ne cesse de croître. Une nouvelle portée de louveteaux y est apparemment née cette année. Un piège photographique révèle la présence de trois petits âgés de quelques mois, selon les autorités grisonnes. Selon des photos prises par un piège photographique, trois jeunes louveteaux âgés de 3 mois seraient apparus. Image: Archives/photo d'illustration/Keystone Il s'agit de la troisième portée depuis l'arrivée d'un couple de loups dans la région, en 2011. Les deux photos publiées mardi par l'Office grison de la chasse et de la pêche montrent deux louveteaux sur l'une et trois sur l'autre. Les autorités ignorent si tous les petits nés cette année sont illustrés sur les photos ou s'il y en a d'autres. Seule certitude: la meute s'est agrandie d'au moins trois éléments. Les trois louveteaux photographiés ces derniers jours dans le Calanda ont environ trois mois, estime l'inspecteur grison de la chasse Georg Brosi, interrogé par l'ats. Depuis 2012, plus d'une dizaine de loups sont venus au monde dans ce massif qui surplombe Coire et se situe à la frontière st-galloise. La meute présente sur place n'en devient pas forcément plus nombreuse. Les jeunes loups la quittent en effet à l'âge de deux ans environ. Les premiers d'entre eux cheminent actuellement en Suisse alémanique à la recherche d'un nouvel environnement. L'un d'entre eux a été happé par un train en juin dernier à Schlieren (ZH), aux portes de Zurich. La meute de loups du Calanda est la première vivant en Suisse depuis le retour du grand prédateur en 1995. Romandie 19/8/2014
  19. Dans l'ouest du Japon la population s'emploie à nettoyer après les glissements de terrain et les pluies torrentielles du week-end. Plus de 3100 maisons et autres édifices ont été inondés à Fukuchiyama, dans la préfecture de Kyoto, et à Tanba, dans la préfecture voisine de Hyogo. A Fukuchiyama les résidents sont retournés lundi dans leurs résidences envahies par la boue, après la levée en matinée de l'ordre d'évacuation. Selon les autorités municipales, au moins 2000 maisons ont été inondées. A Tanba, les autorités ont levé l'ordre d'évacuation peu après midi lundi. Elles confirment que les glissements de terrain et les inondations ont endommagé plus de 1100 résidences et autres édifices. Une maison située dans la zone montagneuse de Tanba a été envahie par un mètre de boue. Selon un homme qui dégageait la boue à l'aide d'une pelleteuse, il s'agit de la pire catastrophe qu'il ait vue depuis qu'il s'est installé dans la région il y a quarante ans. NHK WORLD 18/8/82014
  20. Metz (AFP) - Un loup a tué un veau et blessé une vache dans la nuit de dimanche à lundi dans un enclos en Meuse, selon leur propriétaire, une première pour le prédateur qui suscite déjà la colère des éleveurs d'ovins dans le département. "J'ai retrouvé le veau ce matin mort, et la vache, sa mère, a été attaquée au-dessus du mufle. A mon avis elle a voulu défendre son petit" né deux jours plus tôt, a déclaré à l'AFP Benoît Boulanger, éleveur à Courcelles-sur-Aire (Meuse). Le veau de 55 kilos a été retrouvé égorgé, éventré, et la cuisse et le dos partiellement dévorés, selon M. Boulanger. "C'est la première fois" qu'un loup s'attaque à un bovin dans le département, a-t-il ajouté, évaluant sa perte à 1.500 euros. "Cela devient catastrophique cette affaire là" parce que la période de vêlage, celle des naissances, s'apprête à commencer, s'est-il inquiété. Les éleveurs meusiens sont de plus en plus remontés contre le loup, qui a tué quelque 70 ovins pour autant de blessés depuis octobre 2013 dans le département. Certains vont jusqu'à monter la garde la nuit pour veiller sur leurs troupeaux. En mai la préfecture de la Meuse a autorisé plusieurs éleveurs d'ovins à procéder à des tirs de défense contre le prédateur. Cependant cette mesure "n'est pas faisable" car les tirs sont permis dans des circonstances très restrictives, a estimé lundi le président du Conseil général de la Meuse, Christian Namy (UDI), qui réclame depuis début août l'autorisation d'organiser des battues pour abattre le ou les loups qui rôdent dans son département (--->autrement dit une éradication totale locale !?!). Jusqu'à présent ses demandes envoyées à la ministre de l'Environnement Ségolène Royal, au ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll et au ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve sont restées sans réponse. "Les éleveurs sont à bout de nerfs et je crains un drame humain et économique", a averti M. Namy dans un nouveau courrier envoyé lundi aux trois ministres. "Si une réponse n'est pas apportée dans les meilleurs délais, les éleveurs prendront eux-mêmes le dossier à bras le corps et croyez-moi, je serai avec eux", a-t-il encore prévenu. Sciences et avenir 18/8/2014
  21. Le géant de l'Internet Google prévoit de renforcer la solidité des câbles sous-marins qui permettent le partage rapide d’Internet dans le monde. Pourquoi ? Notamment à cause d'attaques de requins qui mettent à rude épreuve la résistance de ces câbles qui assurent 99% du trafic mondial. Par la voix de son chef de production Dan Belcher, la société a annoncé, durant son événement Google Cloud RoadShow la semaine dernière, qu’une partie des 160.000 km de câbles qu’elle possède de par le monde sera renforcée à l'aide d'un matériau de type Kevlar - notamment utilisé dans la fabrication des gilets par balles. Si l'annonce faite par Google fait déjà du bruit, le risque "requin" pour l'Internet n'est pas nouveau, et les "attaques" de squales et autres poissons ont déjà été mises en cause dans plusieurs pannes survenues sur le réseau. En 1987 déjà, le New York Times expliquait que "des requins ont démontré un goût inexplicable pour les nouveaux câbles à fibre optique installés au fond de l’océan". Plus récemment, en 2009, un rapport du programme environnemental des Nations unies alertait sur le risque encouru par ces câbles : "les poissons, y-compris les requins, mordent depuis longtemps les câbles, comme le montrent les dents incrustées dans les revêtements. Les barracudas, les requins et d’autres espèces ont été à l’origine de pannes de câbles. Les morsures ont tendance à pénétrer l’isolation des câbles, ce qui permet au conducteur de courant d’entrer en contact avec l’eau de mer." Si cela peut paraître improbable, il n'y a qu'à voir cette vidéo postée en 2010 pour s'en convaincre. Le requin semble manifestement en avoir après ce câble : sudmike 22/4/2010 Or ces câbles sont un peu comme les artères d’internet. Ils sont nombreux, - au moins 263 - et leur solidité est régulièrement mise à l'épreuve : avalanche sous-marine, chalutage en eaux profondes, ancres de bateau... et attaques de squales donc. Mais sans eux, pas de connexion. À peine plus épais qu'un tuyau d'arrosage, ils sont constitués de nombreuses couches de protection (solidité, étanchéité...). Anatomie d'un câble sous-marin (Crédit : TeleGeography) La société d’études TeleGeography a mis en ligne une carte mondiale interactive des câbles sous-marins qui connectent l’Internet mondial. Ils sont indispensable à l'échange de données à travers le monde. Les satellites seraient en effet loin de pouvoir pallier une éventuelle défaillance des câbles par lesquels transite 99% du réseau mondial. Outre leur coût très important, les satellites présentent un défaut majeur : ils nécessitent un aller-retour des données qui ralenti les transmissions. Mais pourquoi les requins ont-ils développé une appétence pour la fibre optique ? L'une des hypothèses régulièrement émise est qu'ils pourraient être attirés par les signaux électromagnétiques qui émanent des câbles. Des signaux qui seraient proches de ceux émis par leurs proies. L'autre hypothèse évoquée est la curiosité des requins. Mais le mystère reste entier. Quoi qu'il en soit, protéger les câbles sous-marins des dents affutées de la mer semble être devenu une nécessité. Cela devrait commencer par Faster, le nouveau câble de 9.000 km annoncé par Google et cinq groupes asiatiques de télécommunications qui doit relier le Japon aux Etats-Unis. Ce câble reliera la côte ouest des États-Unis (Los Angeles, San Francisco, Portland et Seattle) à Chikura et Shima, sur la côte est du Japon et devrait être mis en service durant l'année 2016. Sciences et avenir 18/8/2014
  22. La concentration de mercure dans les océans a triplé en 100 ans. Or ce métal se retrouve ensuite dans nos assiettes, non sans risque pour notre santé. Dans les océans, la concentration de mercure a triplé depuis le début de la révolution industrielle, selon une étude franco-américaine publiée dans Nature. En cause : les activités humaines comme la pétrochimie et l’exploitation minière. Les eaux profondes de l’Atlantique Nord sont particulièrement touchées, selon les auteurs. Ainsi, à 5.000 mètres de profondeur, la pollution engendrée par l’homme il y a plus de 100 ans continue à s’accumuler dans la chaîne alimentaire océanique. Jusqu'à se retrouver dans nos assiettes. Entre 2006 et 2011, cette équipe de chercheurs, dont fait partie Lars-Eric Heimbürger du Laboratoire Géosciences Environnement de Toulouse, a prélevé des milliers de litres d’eau lors de huit campagnes océanographiques réalisées tout autour du globe. Elle a ainsi constaté des teneurs en mercure anormalement élevées dans les eaux de surface et dans les eaux profondes de l’Atlantique Nord, en comparaison avec la concentration relevée dans l’Atlantique Sud, dans l’océan Antarctique (encore appelé "océan Austral") et dans l’océan Pacifique. "L’ampleur de la pollution anthropique au mercure dans les océans est estimée à 290 millions de moles (soit 58.000 tonnes de mercure), dont près des deux tiers résident dans les mille premiers mètres de profondeur", résument-ils dans leur publication. Des résultats majeurs pour la communauté scientifique. "Bien que plusieurs modèles informatiques ont déjà estimé la quantité de mercure dans l'océan, c'est la première étude qui fournit les mesures de concentration du mercure en fonction de la profondeur et des zones géographiques", commente la journaliste scientifique Anne Casselman dans un article publié dans Nature. Le mercure, sous sa forme organique appelée "méthylmercure", se loge dans les chairs des poissons. Et à chaque fois qu’un poisson en mange un autre, la teneur en méthylmercure s'accumule. Résultat : les plus grands prédateurs des mers, les thons, requins et autres espadons présentent les plus hauts taux de contamination. Or à haute dose, le méthylmercure est toxique pour le système nerveux central de l'homme, en particulier durant son développement in utero et au cours de la petite enfance, indique l'ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) sur son site internet. Cette substance peut ainsi provoquer des troubles comportementaux légers ou des retards de développement chez les enfants. Court-on actuellement un risque à manger régulièrement du poisson ? Non selon l'Anses qui estime à ce jour que la consommation de poissons "ne présente pas de risque pour la santé au regard du risque lié au méthylmercure". Car l'apport de la population en méthylmercure est inférieur à la dose journalière tolérable* définie par l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) (* La dose journalière tolérable est la quantité de substance qui peut être quotidiennement ingérée par le consommateur sans effets néfastes pour sa santé). Sciences et avenir 18/8/2014
  23. Le double record est attribué à la majestueuse Baleine bleue (Balaenoptera musculus). Ainsi, le mammifère marin peut dépasser les 30 m de long et atteindre les 170 tonnes. En terme de poids, il faudrait 2.207 hommes, en prenant une moyenne de 77 kg, pour atteindre le poids du cétacé géant. En terme de record humain, Robert Wadlow avait atteint la taille de 2,72 m et Manuel Uribe le poids de 560 kg ! Comparaison de taille entre une baleine bleue, un dauphin de Hector et un homme. T. Bjornstad / domaine public La baleine bleue, appelée aussi rorqual bleu, est une espèce de mammifère marin appartenant au sous-ordre des baleines à fanons. Pouvant dépasser 30 mètres de longueur et 170 tonnes, c'est le plus gros animal vivant à notre époque et, dans l'état actuel de nos connaissances, le plus gros ayant jamais vécu sur Terre. Une baleine bleue avec l'île de Pico aux Açores en arrière-plan. Achim Raschka CC BY-SA 3.0 Long et mince, le corps de la baleine bleue peut prendre diverses teintes de gris-bleuté sur le dos et un peu plus clair en dessous. On dénombre au moins trois sous-espèces distinctes : B. m. musculus dans l’Atlantique Nord et le Pacifique Nord, B. m. intermedia de l’océan Antarctique et B. m. brevicauda découverte dans l’océan Indien et dans le sud de l’océan Pacifique. B. m. indica, découverte dans l’océan Indien, pourrait être une autre sous-espèce. Comme les autres baleines, la baleine bleue se nourrit essentiellement d’un petit crustacé, le krill, mais également de petits poissons et parfois de calmars. evochannelback 10/10/2013 Maxisciences - Wikipedia
  24. Un séisme d'une magnitude de 6,1 sur l'échelle de Richter a frappé la province d'Ilam, à la frontière irakienne, faisant de nombreux blessés, a rapporté la télévision d'Etat. L'Institut américain de géophysique USGS avait indiqué peu auparavant que la magnitude du séisme, localisé à 36 km au sud-est de la ville d'Abdanan, avait atteint 6,3. Le séisme s'est produit à 7h02 locale, soit 4h32 heure française, près de la ville de Mour-Mouri, selon la télévision. «Heureusement, aucun mort n'a été signalé pour le moment, mais il y a de nombreux blessés et beaucoup de dégâts matériels», a déclaré le responsable du Croissant rouge local à la télévision. De nombreux habitants avaient passé la nuit à l'extérieur de leur maison à cause de petites secousses qui avaient touché la région dès hier. «Les équipes de secours ont été dépêchées sur place», a affirmé un autre responsable local chargé de coordonner les aides. La télévision a également rapporté que 40 blessés avaient été secourus dans la ville d'Abdanan. La province d'Ilam est peu peuplée. Elle est située à la frontière irakienne. 20 minutes 17/8/2014
  25. Vos journées de travail sont longues. Dix à douze heures s'écoulent entre le moment où vous quittez votre domicile, le matin, et celui où vous rentrez, le soir. Un laps de temps qui vous semble être une éternité. Et que vous imaginez difficile à vivre pour votre chien ou votre chat. Un chat dort près de 14 jeures par jour (voire plus selon l'âge). Il ne perçoit pas une journée de la même façon que nous. (SEAN MURPHY / IMAGE SOURCE / AFP) Un scénario désamorcé par Valérie Dramard, vétérinaire-comportementaliste, auteure des ouvrages Le comportement du chien de A à Z et Le comportement du chat de A à Z (éditions Ulmer). "Il faut garder en tête que chiens et chats dorment beaucoup plus que nous : 14 heures par jour, en moyenne. Donc, généralement, cela ne les dérange pas de rester seul", rappelle-t-elle. Sans compter que leur activité cérébrale est différente de la nôtre. "Ils n'ont pas un cerveau avec un cortex très évolué comme le nôtre. Chiens et chats cogitent moins que nous. Ils ne ressassent pas ce qu'ils ont fait, ce qu'ils doivent faire. Ils n'élaborent pas ce type de réflexions stressantes", poursuit la spécialiste. Il n'empêche que nombre de maîtres se préoccupent du bien-être de leur animal pendant la journée, et se demandent comment les occuper lorsqu'il reste seul. Voici quelques conseils à suivre. Si vous avez un chat : Si vous vivez en appartement, aménagez-lui un poste d'observation. Cet endroit doit être situé près d'une fenêtre et il doit permettre à votre chat de voir ce qui se passe dehors : les oiseaux, les voitures, les arbres, etc. "S'il n'a pas la possibilité de faire la concierge, le chat ne se sent pas bien, il est frustré", résume Valérie Dramard. Cela peut être un coin d'étagère, un tabouret de bar, un fauteuil, ou tout simplement un rebord de fenêtre. "Il faut que le chat puisse s'asseoir ou se coucher pour regarder par la fenêtre", remarque la spécialiste. "Evidemment, cela signifie que les volets doivent être ouverts et que, s'il y a des rideaux, ils ne doivent pas être complètement fermés." "Un aquarium constitue aussi une activité visuelle généralement appréciée par les chats", ajoute-t-elle. Par ailleurs, laissez "de l'eau et des croquettes à volonté, et une litière propre", indique Valérie Dramard. Et pour les chats qui aiment boire de l'eau au robinet, une fontaine à eau pour chats est une bonne option, conseille-t-elle. Pensez à lui mettre à disposition des jeux comme des boules de papiers, des balles de ping-pong ou encore un bouchon suspendu à une ficelle. "Il n'y jouera peut-être pas, mais cela fera une petite stimulation supplémentaire", estime-t-elle. Si vous vivez dans une maison, les activités extérieures sont préférables. "S'il peut rester dehors toute la journée, et si le chat le réclame, le propriétaire peut le laisser à l'extérieur. L'animal va profiter de sa liberté, se promener, grimper aux arbres, chasser. C'est l'idéal", observe Valérie Dramard. "Même en hiver, on peut le laisser dehors. Les chats savent bien où trouver des endroits où se mettre au chaud, comme dans les feuilles mortes", ajoute-t-elle. Si certains propriétaires ont peur de laisser leur chat dehors toute la journée, ils peuvent le laisser à l'intérieur, mais doivent prendre les dispositions décrites plus haut, comme pour un animal en appartement. S'agissant des chats ayant accès à l'extérieur, je ne conteste pas les propos sur le fait qu'un chat aime vaquer à ses occupations naturelles. Je suis toutefois en désaccord sur le fait qu'on laisse un chat dehors sans surveillance aussi longtemps. Certes le chat vit sa vie et il est tout à fait apte de par ses capacités à surmonter des difficultés mineures... Mais, personnellement, je déconseille de laisser son chat dehors, durant nos heures de travail, lorsqu'on habite en ville ou dans des endroits fortement urbanisés à cause des risques d'accidents de la circulation d'une part. D'autre part, à cause des rencontres malheureuses dont il pourrait être victime : accident, chien ou autre prédateur, malveillance humaine, y compris le vol ! En effet, depuis déjà quelques années des chats (comme des chiens) sont volés à leurs propriétaires jusque dans les jardins voire dans les habitations... La plupart de ces animaux ne sont jamais retrouvés ! De plus, les chats ayant accès à l'extérieur devrait tous être systématiquement vaccinés contre la leucose (Felv), car cette maladie transmise par léchâge mutuel, accouplement, mais aussi quand un animal boit ou mange dans la gamelle d'un chat infecté, ne pardonne pas... Et bien sûr stérilisés pour éviter d'une part la prolifération, mais aussi pour limiter les risques de se retrouver infectés par le virus du sida du chat : le fameux Fiv qui, lui, peut se contracter lors de l'accouplement et de bagarres entre chats entraînant des blessures profondes... Actuellement il n'existe pas, en France, de vaccin préventif. Et bien sûr identifiéspour pouvoir plus facilement les retrouver au cas où ils viendraient à se perdre (la peur est un facteur qui peut pousser un chat à s'enfuir et à se perdre) pour lui donner le maximum de chances de de réintégrer votre foyer... Enfin, un chat est considéré comme errant s'il est trouvé à plus d'un kilomètre de son domicile sans surveillance... ou en état de divagation, s'il est trouvé à plus de 200 mètres des habitations... Cela dit, il est fréquent qu'un chat seul pendant de longues heures puisse réellement s'ennuyer et montrer des signes de "dépression" : léchâge intempestif, voire arrachement de ses poils, désintérêt de son environnement, voire agressivité (redirigée), malpropreté... que la présence d'un compagnon de jeux résoud le plus souvent... Francetv info 17/8/2014
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