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Où votre animal préfère-t-il passer ses vacances ?
Admin-lane a posté un sujet dans ARTICLES de presse
Francetv info vous livre quelques éléments qui devraient vous permettre de faire le meilleur choix pour le bien-être de votre chien ou de votre chat. Les grandes vacances tant attendues arrivent, les billets sont réservés, la peau prête à bronzer. Mais alors que vous avez hâte de quitter votre train-train quotidien pour le soleil et la plage, vous n'avez pas encore trouvé de solution adéquate pour votre chien ou votre chat. Une jeune femme et son chien Rocco dans le Jardin anglais de Münich (Allemagne), le 6 septembre 2011. (SVEN HOPPE / DPA / AFP) D'habitude, les articles qui émergent à cette période de l'année s'évertuent à exposer la solution la plus pratique pour vous, le maître. Mais n'est-ce pas égoïste ? Maintenant que les animaux sont reconnus comme "doués de sensibilité", francetv info vous livre quelques éléments qui devraient vous permettre de faire le meilleur choix pour le bien-être de votre boule de poils. Chez vous ? : Idéal pour le chat, à éviter pour le chien. Le chat est plus casanier et plus attaché à son territoire que le chien. "Il est habitué à un endroit donné, et il a ses repères", explique à francetv info Muriel Alnot, vétérinaire comportementaliste. Il préfère donc rester à la maison. Il est alors nécessaire que quelqu'un lui rende visite régulièrement pour le nourrir et changer sa litière. "Certains vont avoir besoin qu'on vienne les voir tous les jours. D'autres vont se contenter de trois ou quatre visites par semaine, cela dépend des chats, ajoute Muriel Alnot. Pour le jeu, c'est pareil. Certains vont réclamer. D'autres préfèrent qu'on les laisse tranquilles." Le chien, lui, est plus attaché aux personnes et l'éloigner de ses maîtres est une souffrance. Toutefois, "cela peut être acceptable si quelqu'un qui lui est familier remplace le maître à domicile : il va y avoir une compensation de la relation homme-chien", estime la vétérinaire comportementaliste. Il existe différentes solutions pour laisser votre animal à la maison : le confier à des membres de votre famille, des voisins ou un "pet sitter" qui vient le nourrir et le sortir. Pour qu'il ne soit pas seul, vous pouvez également faire appel aux services d'étudiants ou de retraités. Ils restent à votre domicile pour s'occuper de votre chien ou de votre chat, tout en dissuadant d'éventuels cambrioleurs. Liste non-exhaustive de sociétés proposant ce service : Toutou Nounou, Animaux service, Ani-maison, Gardicanin, Ilidor...). Avec vous sur votre lieu de vacances ? : Idéal pour le chien, à éviter pour le chat. Les voyages perturbent moins le premier que le second. Un chien pourrait suivre son maître jusqu'au bout du monde et apprécie le changement. Ce n'est pas le cas du chat. Cependant, un félin n'aura aucun mal à vivre dans une maison de vacances si c'est toujours la même. "S'il y est habitué ou s'il doit s'y habituer parce que vous allez toujours au même endroit, c'est tout fait envisageable", remarque Muriel Alnot. Sur place, gardez le chat enfermé dans une pièce pendant quelques heures pour qu'il s'acclimate aux nouveaux lieux. Ouvrez ensuite la porte pour que le chat puisse explorer peu à peu les autres pièces de la maison. Veillez à garder la porte de la première pièce ouverte. "Si c'est un chat qui ne sort pas habituellement, il vaut mieux éviter de le faire sortir dans le jardin. S'il goûte à la nature et à la liberté, il pourrait se sentir frustré en rentrant. Cela peut provoquer des troubles du comportement", prévient la spécialiste. Reste à considérer votre lieu de vacances. Partir à l'étranger avec des animaux s'avère compliqué. "On ne peut pas emmener son chien ou son chat dans tous les pays. Certains vont demander une mise en quarantaine. Cela peut vite devenir un casse-tête pour vous et désagréable pour eux", estime Muriel Alnot. Le moyen de transport peut être également une source d'ennuis. En voiture, pas de contre-indications. Privilégiez l'usage d'un véhicule climatisé. Arrêtez-vous toutes les deux heures pour que votre animal se dégourdisse les pattes et s'hydrate. En avion, chez Air France par exemple, les chiens ou chats dont le poids excède six kilos (contenant compris) doivent voyager en soute. Or, cela peut être traumatisant à cause du bruit assourdissant et du froid. Le train ne pose pas de problème particulier, mais il y a certaines conditions à respecter, comme l'indique le site de la SNCF. Dans une famille d'accueil ? : Envisageable pour chat et chien. Les chiens sont généralement ravis de séjourner dans une autre famille s'ils peuvent compter sur des camarades pour jouer. Vous pouvez opter pour un membre de votre famille, des voisins, des amis, ou une famille d'accueil rencontrée sur un site d'échanges de garde, comme Animal futé. En 2013, France 3 Haute-Normandie a rencontré deux familles qui ont fait appel à ce site spécialisé. lucienzaf911 22/9/2008 Dans tous les cas, soyez vigilants. Une visite des lieux est impérative pour s'assurer de la propreté. Le site Royal Canin canin recense toutes les pensions de France : vous pouvez effectuer une recherche selon divers critères : animal (chien ou chat), type de box, promenades individuelles prévues, type d’alimentation, etc. Vérifiez que la pension dispose des assurances indispensables (notamment responsabilité civile) et qu'elle a souscrit un contrat de garde. Francetv info -
Que faire si votre chat ou votre chien est obèse ?
Admin-lane a posté un sujet dans ARTICLES de presse
Du diagnostic aux mesures à prendre, francetv info revient sur la marche à suivre si votre animal est trop gros. Comme de nombreux maîtres attentionnés, vous vous préoccupez du bien-être de votre animal de compagnie. Vous le bichonnez, vous lui achetez des jouets, vous lui donnez à manger ses plats préférés et des petites friandises de temps à autre. Une infirmière porte un chien obèse qui participe à une compétition de remise en forme d'animaux de compagnie, au Royaume-Uni, le 5 juin 2013. (PDSA / REX FEATURES / SIPA) Sauf qu'il est peut-être en surpoids, voire obèse. Une situation de plus en plus répandue, qui devrait vous alerter si vous êtes attentif à son confort de vie. Au Royaume-Uni, 45% des chiens sont considérés comme obèses ou en surpoids, selon une étude (en anglais) menée par l'Association des fabricants britanniques de nourriture animalière, et publiée en mars. Chez les chats, le taux grimpe à 40%, et pour les rongeurs (cochons d'Inde, lapins et hamsters), il atteint 28%. Les oiseaux ne sont pas épargnés : 15% d'entre eux sont touchés. Que faire si votre petit compagnon est trop gros ? Francetv info vous explique tout. Etape 1 : le diagnostic : Ce test est facile à réaliser. Placez-vous à hauteur de votre animal. Mettez-le debout, devant vous. Palpez ses flancs avec les mains bien à plat. Si vous ne sentez pas (ou peu) les côtes, et que vous ne percevez pas le creux des flancs à l'œil quand vous le regardez d'en haut, alors il est trop gros. Pour vous faire une meilleure idée, regardez cette infographie (chat, chien, lapin) (en anglais) de l'Association des fabricants britanniques de nourriture animalière. "L'obésité commence à 20% au-dessus du poids optimal de l'animal", explique à francetv info Géraldine Blanchard, vétérinaire spécialiste de la nutrition animale, et auteure d'un blog spécialisé. Concrètement, un chat dont le poids optimal est de 4 kilos est considéré comme obèse à partir de 4,8 kilos. Ce diagnostic peut vous aider à ouvrir les yeux sur l'état de santé de votre compagnon à poils. Selon Géraldine Blanchard, il est nécessaire de changer le regard que l'on porte sur les animaux obèses : "Il ne faut pas faire plaindre un chien ou un chat que l'on doit faire maigrir. Il faut plaindre le chien ou le chat qui est trop gros, car il est en souffrance. Le plus difficile, c'est de faire comprendre au maître que son animal est trop gros. Et lui faire accepter de faire maigrir son animal", observe la spécialiste. En juin 2010, une étude BVA pour l'enseigne Gamm Vert a montré que 98% des Français considéraient leur animal en bonne santé. Seuls deux sur dix reconnaissaient qu'on leur avait déjà fait une remarque concernant son poids. Et seuls 13% des Français estimaient que ces remarques étaient justifiées. Etape 2 : les bonnes pratiques : Si le test de l'étape 1 s'est révélé positif, vous devez lire cette étape 2. Demandez conseil à votre vétérinaire pour choisir les aliments. Selon l'espèce, la race, l'absence ou non de stérilisation, et le mode de vie (maison ou appartement), le régime de l'animal doit être différent. "Faire perdre un peu de poids, c'est toujours un bénéfice. Mais il faut se faire accompagner parce que l'on risque de mal faire. Le vétérinaire fait un bilan nutritionnel de l'animal pour établir ce dont il a besoin", indique Géraldine Blanchard. Et pas d'inquiétude : les friandises ne seront pas bannies. Si vous tenez absolument à lui en donner, le vétérinaire les intègre dans le décompte final. "Ce qui importe, ce n'est pas ce que l'on donne à manger, mais comment le maître donne à manger." Evitez les restes de table. "C'est souvent gras, salé ou sucré, et donc pas très équilibré", observe la spécialiste. Sans compter que cela est difficile à intégrer dans le régime établi par le vétérinaire. Si vous avez un chien, ne laissez pas la gamelle pleine à disposition. Retirez-la, même si elle n'est pas terminée. "S'il ne finit pas, c'est peut-être qu'on lui en donne trop", remarque Géraldine Blanchard. Si vous avez un chat, régulez ses repas pendant la journée. Un chat peut faire plusieurs petits repas dans la journée. "Cela correspond à ce qu'il ferait dans la nature, en chassant et mangeant une quinzaine de souris par jour", explique la vétérinaire. Mais un chat en surpoids, castré et sédentarisé, ne se régule pas. Dès lors, si votre chat reste seul toute la journée à la maison, il faut peser sa dose de croquettes et opter pour un dispositif programmable qui va répartir la quantité définie tout au long de la journée. Comptez entre 70 euros et 100 euros pour un tel appareil. Doucement sur les exercices. "Si l'animal est trop gros, il doit d'abord maigrir avant de faire de l'exercice", selon Géraldine Blanchard. Techniquement, il faut réduire la masse graisseuse avec un régime adapté tout en "maintenant la masse maigre pour maintenir la tonicité", ajoute-t-elle. Etape 3 (si vous n'agissez pas) : les risques : En Europe, un maître sur dix affirme préférer que son animal soit un peu enrobé, selon une vaste étude de YouGov pour la marque Hill's Pet Nutrition, rapportée en septembre 2013 par Metronews. Pourtant, "le surpoids et l'obésité réduisent l'espérance de vie du chat et du chien d'environ deux ans", précise Géraldine Blanchard. Chez l'homme, cela équivaut à une réduction de l'espérance de vie de quinze ans. Les problèmes d'embonpoint de votre boule de poils peuvent lui causer différents maux. - "Chez le chat, cela provoque souvent du diabète, et des troubles cutanés qui aggravent l'arthrose", ajoute Géraldine Blanchard. - Chez le chien, le vieillissement prématuré est important : "Les premiers signes d'arthrose apparaissent en moyenne à l'âge de 12 ans chez un animal au poids optimal. Chez un chien obèse, les premiers signes sont observés en moyenne dès 6 ans." "Un animal trop gros est un animal malade qui risque de mourir de façon prématurée et qui doit être soigné, plaide Géraldine Blanchard. Mais nous avons une grande chance, l'obésité est une maladie réversible." Francetv info 9/8/2014 -
FRANCE : Alertes sur les risques de tempêtes, crues, orages, sécheresse, etc...
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Conditions climatiques
L'alerte prend effet à partir de minuit et concerne un grand quart sud-ouest du pays. Dix-huit départements de l'ouest de la France ont été placés, mardi 12 août, en vigilance orange pour orages et pluie-inondation à compter de mercredi minuit, selon Météo France. Le Cher, la Creuse, l'Indre, les Deux-Sèvres, la Vendée, la Vienne et la Haute-Vienne sont concernés par l'alerte aux pluies-inondations. Quant aux orages, la vigilance touche l'Ariège, la Charente, la Dordogne, la Haute-Garonne, le Gers, la , le Lot-et-Garonne, et les Hautes-Pyrénées. Enfin, la Charente-Maritime, la Gironde, les Landes et les Pyrénées-Atlantiques sont placés en vigilance orange pour vents forts. La nuit prochaine, une perturbation très active s'organise près de l'Atlantique et va balayer la région avec une activité particulièrement marquée sur le nord-ouest du pays, du Poitou-Charentes à la Gironde, prévient Météo France. Des fortes pluies orageuses abordent le Poitou-Charentes en milieu de nuit, donnant des cumuls importants de 40 à 60 litres d'eau par mètre carré en moins de six heures, essentiellement du Poitou au nord de la Charente-Maritime, voire localement de fortes rafales de vent. Plus au sud de l'Hexagone, de la Gironde au reste de la Charente et de la Charente-Maritime, la perturbation risque de s'accompagner d'orages violents accompagnés de très fortes rafales de vent de l'ordre de 100 km/h, et localement de fortes averses (30 litres d'eau par mètre carré en moins de deux heures), voire de grêle, ajoute Météo France. Francetv info 12/8/2014 -
Le pétrole dévoré de l'intérieur par des bactéries
Admin-lane a posté un sujet dans Actu - Infos PETROLE
Une étude montre que des micro-organismes sont capables de vivre entièrement immergés dans des poches de pétrole et de le transformer. Jusqu’à présent, on pensait que de tels processus biochimiques n’étaient réalisables qu’à l’interface entre de l’eau et de l’huile minérale naturelle. Des gouttelettes d’eau contenues dans des réservoirs naturels de pétrole offrent autant de microhabitats favorables à certains microbes, révèlent des scientifiques du centre de recherche allemand Helmholtz Zentrum München dans un article de la revue Science. Les scientifiques ont étudié les bactéries et les archéobactéries de Pitch Lake à La Brea, dans les Caraïbes. Ce lac asphaltique contient une épaisse boue noire, mélange de bitume, d'argile et d'eau salée. Jw2c, Wikimedia Commons Les auteurs ont fait cette découverte dans le bitume de Pitch Lake, en République de Trinité-et-Tobago, au large du Venezuela. Dans ce gisement naturel de 40 hectares de surface et de 75 mètres de profondeur (le plus grand du monde), les chercheurs ont puisé des échantillons d’eau d’un à trois microlitres de volume. L’extraction et le séquençage de l’ADN qu’elles contiennent révèlent la présence d’une multitude de bactéries productrices de méthane. En revanche, la composition chimique de microgouttes témoins obtenues par le mélange de bitume à de l’eau distillée diffère, ce qui indique que les bactéries de la première catégorie dégradent activement les hydrocarbures. Isolés dans leur capsule aqueuse, les êtres vivants baignent en phase huileuse où ils puisent des éléments nutritifs et des métabolites utiles à leur développement. La réaction ne se localise donc plus uniquement au fond du lac, là où se rencontrent le goudron et les eaux naturelles, comme le pensaient préalablement les chercheurs. D'autres bactéries, qualifiées d’extrémophiles, vivent dans des environnements peu hospitaliers. Ici, des cheminées hydrothermales à plusieurs centaines de mètres de profondeur sous l'océan, sans lumière, sans oxygène, à très haute température et en présence de fluide acides et métalliques, sont colonisées par des bactéries thermophiles. P. Rona, Wikimedia Commons « La dégradation modifie la composition chimique de l’huile minérale et conduit à la formation de bitume visqueux, comme des sables bitumineux en fin de compte , explique le professeur Rainer Meckenstock, auteur principal de l’étude. Nos données fournissent ainsi des informations importantes sur la qualité de l’asphalte et sont donc essentielles pour l’industrie de ce qui reste la source d’énergie la plus importante au monde. » Les résultats pourraient servir aux compagnies pétrolières dans leur stratégie pour limiter la biodégradation des gisements de pétrole, en évitant la formation de microgouttes d’eau lors des forages, notamment. En outre, les capacités de dégradation des composés chimiques du pétrole par ces micro-organismes pourraient s’avérer très utiles pour la dépollution des eaux souterraines contaminées, par exemple, par une rupture d’oléoduc. Selon le coauteur de l’étude Dirk Schulze-Makuch, astrobiologiste à l’université de l’État de Washington, à Pullman, aux États-Unis, la vie dans de telles conditions toxique permet de penser qu’elle pourrait exister sous les lacs d’hydrocarbure de la lune Titan de Saturne où le méthane et l’éthane pourraient se mélanger avec les eaux souterraines. Futura Sciences 12/8/2014 -
Un couple de pandas a quitté la Chine pour s'envoler vers l'Ecosse
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Actualités parcs animalier, zoos
Londres (AFP) - Le Royaume-Uni, qui attend désespérément la première naissance d'un panda géant sur son territoire, a repris espoir mardi avec l'annonce par le zoo d'Edimbourg que la femelle Tian Tian était très probablement enceinte. Le panda géant femelle Tian Tian ("chérie") se repose dans son enclos du zoo d'Edimbourg, en août 2013 (c) Afp "Nos derniers marqueurs scientifiques suggèrent que Tian Tian est désormais enceinte", a déclaré le directeur du programme panda du zoo, Iain Valentine. Inséminée artificiellement, Tian Tian ("chérie" en chinois) pourrait donner naissance à un voire plusieurs bébés pas plus tard qu'à "la fin du mois" d'août, a-t-il précisé. Mais une extrême prudence reste de mise car "il s'agit d'une science très complexe et il y encore pas mal de chemin à parcourir", a tenu à prévenir M. Valentine. Non seulement reste-t-il à confirmer que Tian Tian est vraiment enceinte. Mais aussi "une fausse-couche tardive comme l'année dernière est toujours possible", a-t-il ajouté. En octobre, le zoo avait en effet dû annoncer que la femelle panda, inséminée artificiellement en avril et officiellement tombée enceinte ensuite, ne portait plus de bébé. La société zoologique royale d'Ecosse avait qualifié la nouvelle de "terrible". Il faut dire que l'attente est forte au Royaume-Uni depuis que Tian Tian et son compagnon Yang Guang, alias "lumière du soleil", sont arrivés de Chine en décembre 2011 par Boeing 777, un événement retransmis en direct à la télévision. La naissance d'un bébé panda géant, espèce menacée d'extinction, serait une grande première dans le pays. L'ennui, c'est que Tian Tian et Yang Guang n'ont jamais réussi à s'accoupler, sachant que les pandas géants sont en général peu portés sur la chose. Dans leur cas précis, Yang Guang a bien su adopter "un comportement encourageant". Mais Tian Tian a malheureusement "émis des signaux disant qu'elle n'était pas disposée à s'accoupler", a rapporté le personnel du zoo. Vu aussi le taux de reproduction très faible des pandas, y compris dans leur milieu naturel dans les montagnes du sud-ouest de la Chine, les responsables du zoo ont donc décidé de recourir aux inséminations artificielles. Sciences et avenir 12/8/2014 -
Rome (AFP) - Un Requin bleu a été aperçu à proximité du rivage ces derniers jours à Ostie, la plage la plus proche de Rome très fréquentée en été, semant la panique et l'excitation parmi les centaines de touristes italiens et étrangers présents. "J'ai entendu un maître nageur crier aux baigneurs: +sortez, sortez+, je pensais que quelqu'un avait été blessé", a déclaré Angela une touriste à la chaîne de télévision Rai. Un autre touriste a raconté au journal romain Il Messaggero avoir lui aussi su que l'alerte avait été donnée par un surveillant de baignade: "il a vu un aileron et il a donné l'alerte. Il y a eu un vent de panique, en particulier parmi les mamans qui ont fait tout de suite sortir les enfants". D'autres ont abandonné leur chaise longue pour se précipiter sur le rivage et tenter de capturer une image du squale sur leur smartphone. L'animal mesurait environ 2 mètres de long et a fait des ronds dans la zone pendant plusieurs minutes avant de retourner vers le large. Selon le géologue et spécialiste de l'environnement Mario Tozzi, il s'est approché assez près du rivage parce qu'il était sans doute à la recherche de nourriture, comme c'est souvent le cas en fin de journée pour cette espèce. (Photo Le Requin bleu dénommé également peau bleue (Prionace glauca) est une espèce de requin pélagique très présent dans les océans tempérés à tropicaux de 350 mètres de profondeur à la surface. Ce requin est caractérisé par sa forme très effilée et par la teinte bleue de la partie supérieure de son corps. Sa taille maximale est de l'ordre de 4 m.Jonathan Hornung domaine public) Le requin bleu, qu'on trouve généralement aux Tropiques et à de très grandes profondeurs, n'est pas considéré comme dangereux à moins d'être menacé. Il se nourrit habituellement d'anchois, maquereaux, sardines, oiseaux, phoques, tortues et poulpes. M. Tozzi a mis en garde contre le risque d'inciter à "la chasse au requin. Le requin a une mauvaise réputation alors qu'il y a plus de gens qui meurent chaque année d'une chute de noix de coco que d'une morsure de requin". L'an passé, autour du 22 août, un petit requin bleu (d'un 1,5 m de long) avait déjà été vu à proximité du rivage à Ostie. Sciences et avenir 12/8/2014
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La mouche de l'Antarctique, insecte de l'extrême au génome minuscule
Admin-lane a posté un sujet dans Mouches
Paris (AFP) - La mouche de l'Antarctique, seul insecte endémique du continent glacé, dont la larve est capable de survivre deux hivers de suite dans des conditions extrêmes, possède un génome "minuscule", le plus petit jamais identifié chez un insecte, ont découvert des biologistes. Deux insectes Belgica antarctica. Avec 6 mm, c'est le plus grand animal purement terrestre du continent. Tasteofcrayons / domaine public Chaque hiver, les larves de cette mouche sans aile (Belgica antarctica) qui vit sur des éminences rocheuses de la péninsule antarctique perdent près de la moitié de leur poids. Elles résistent également à des vents violents, pouvant atteindre 140 km/h, à une concentration en sel élevée et à des rayonnements ultraviolets intenses. Parvenu au stade adulte, la mouche aptère vit à peine plus d'une semaine, juste le temps de se reproduire et de pondre pour poursuivre le cycle biologique de son espèce. Et elle accomplit ces prouesses avec un génome de seulement 99 millions de paires de base (les briques élémentaires de l'ADN), soit 32 fois moins qu'un être humain (3,2 milliards de paires de base). "C'est minuscule. Et ça été une surprise énorme", assure dans un communiqué Joanna Kelley, biologiste à l'Université américaine de l’État de Washington, qui a participé au décryptage du génome de la bestiole. Ce génome réduit est probablement le fruit "d'une adaptation à un environnement extrême (...) Il y a d'autres mouches, ou +diptères+, sur certaines des îles de la zone sub-antarctique. Ce serait vraiment très intéressant de voir si elles possèdent un génome similaire ou pas", explique la chercheuse. L'analyse du génome de Belgica antarctica, publiée mardi dans la revue Nature Communications, révèle une abondance de gènes associés au développement et à la régulation du métabolisme, ce qui suggère que l'espèce a dû faire face à de fortes pressions en termes de sélection naturelle au cours de son évolution. Par comparaison avec les moustiques ou d'autres espèces de mouche, Belgica antarctica est dotée d'un génome très "économe" où les séquences génétiques ne produisant pas de protéines sont réduites au strict minimum. Un génome hors du commun "qui pose de nombreuses questions sur l'évolution génétique des espèces. Qu'est ce qui permet ou empêche un génome d'être très grand ou très petit? Et quelles en sont les conséquences?", souligne Joanna Kelley. L'ADN de cette mouche renferme des gènes cruciaux liés au transport de l'eau de part et d'autre de l'enveloppe des cellules. La plupart des insectes peuvent survivre après avoir perdu jusqu'à 20% de l'eau contenue dans leurs cellules, mais la mouche de l'Antarctique, elle, peut en perdre 70% sans flancher. "Elles ressemblent à de petits raisins secs tout desséchés, et lorsque vous versez de l'eau dessus, elles gonflent d'un seul coup et reprennent leur petit bonhomme de chemin", raconte David Dellinger, entomologiste à l'Université d'Ohio et co-auteur de l'étude. "Être capable de résister à une déshydratation extrême, c'est l'une des clefs de la survie à basse température. Cette mouche possède un mécanisme lui permettant d'être à la fois déshydratée et vivante, avec des cellules qui fonctionnent normalement", explique-t-il. La mouche a été baptisée "Belgica" en hommage au navire belge d'exploration scientifique du même nom, dont l'équipage avait été le premier au monde à hiverner en Antarctique, de 1897 à 1899. Sciences et avenir 12/8/2014 -
Le canal historique du Centre s’est paré d’un manteau vert inhabituel. Il est constitué de lentilles d’eau qui se sont reproduites anormalement et menacent la biodiversité du cours d’eau. Les lentilles ont proliféré en quelques jours à la surface des eaux de l’ancien canal. avpress Spectacle étonnant que celui offert ces derniers jours par le canal historique du centre. Tous les biefs du cours d’eau, inutilisés pour des raisons techniques, soit 7 km, sont entièrement recouverts d’une couche de lentilles vertes qui ont proliféré de façon anormale. « Ce sont des petites plantes à fleurs qui se reproduisent très rapidement à savoir que leur quantité double tous les 3 à 4 jours, explique Xavier Rollin, responsable du service pêche au sein de la Division nature et forêt (DNF). Spirodela polyrhiza et Lemna minor. Lentille d'eau ou lentille-d'eau est le nom généralement donné à certaines plantes aquatiques flottantes. On les appelle aussi lenticules. Ce sont des plantes angiospermes qui appartiennent à la famille des Lemnaceae (ou à celle des Araceae selon la classification phylogénétique) et notamment à 3 genres : Lemna, Spirodela et Wolffia. Christian Fischer CC BY-SA 3.0 Ces lentilles sont toujours présentes, mais en raison de l’hiver doux qui n’a pas connu de gelée, elles ont très bien résisté et n’ont pas eu à respecter leur cycle naturel : généralement, la plupart meurent en hiver et coulent au fond du canal. Une partie remonte au printemps pour proliférer. Dans ce cas-ci, les lentilles ne sont pas mortes et n’ont pas coulé. Elles sont restées à la surface où elles ont pu se reproduire directement. » Le problème est que ce manteau vert ne modifie pas uniquement l’aspect esthétique du canal, il menace aussi gravement sa biodiversité. « La couche, qui peut être épaisse de 10 cm à certains endroits, empêche la lumière du soleil de pénétrer les eaux, explique Xavier Rollin. La première conséquence est que le phytoplancton ne se développe plus, or il est à la base de la chaîne alimentaire de tout l’écosystème du cours d’eau. Ce sont donc toutes les espèces de la faune et de la flore qui s’en trouvent menacées. » (Photo Lemna minor. Kurt Stüber CC BY-SA 3.0) Si ces lentilles ne sont pas extraites du fleuve, elles pourraient causer de réelles nuisances. « Elles vont finir par mourir et tomber en masse dans le fond du canal où leur dégradation naturelle va engendrer la prolifération de bactéries et de champignons au détriment de l’oxygène de l’eau. Or sans oxygène, ce sont tous les organismes vivants qui sont menacés. Et cela va aussi causer des nuisances olfactives pour les riverains dont certains se sont déjà plaints de mauvaises odeurs. » (Photo Wollfia arrhiza. Christian Fischer CC BY-SA 3.0) Alertée, la direction des Voies navigables qui gère le cours d’eau tente de trouver une solution pour éradiquer la plante invasive. « Ils ont déjà retiré une couche de lentilles sur 2,5 km du canal, enchaîne Xavier Rollin. Le souci est que la technique est très coûteuse : environ 50 euros par mètre cube. Mais une solution durable doit être envisagée car ce genre de mésaventure n’est pas spécifique au canal du centre. On a déjà observé des phénomènes du même genre sur des biefs du canal Charleroi-Bruxelles. » Pour Xavier Rollin, c’est la pollution des eaux qui offre paradoxalement trop de nutriments (azote et phosphate) et qui cause la prolifération des espèces invasives comme les lentilles vertes. « Il y a les engrais chimiques utilisés dans l’agriculture, mais aussi les produits de lessive qui sont riches en phosphate. Toutes les stations d’épuration ne sont pas équipées pour retenir ce phosphate. » Le réchauffement climatique, la succession des hivers doux ainsi que l’invasion des espèces exotiques sont autant de menaces pour l’écosystème qui risque bien à l’avenir de multiplier les événements anormaux comme celui qui touche le canal du Centre actuellement. Le Soir 9/8/2014
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À La Réunion on tue des baleines en voulant tuer des requins
Admin-lane a posté un sujet dans Les baleines
Une baleine a été accrochée par une drum line et depuis plusieurs jours maintenant elle évolue près des côtes de La Réunion en s'épuisant à trainer derrière elle cet engin de pêche à priori destiné à capturer les requins. "Le monte entier retiendra qu'à La Réunion on tue des baleines en voulant tuer des requins" s'indignent plusieurs associations de défense de l'environnement. L'ASESB (association de sauvegarde de l'Etang Salé les Bains), l'ASPAS (Association pour la protection des animaux sauvages), la Fondation Brigitte Bardot, Longitude 181, Requin intégration, Sauvegarde des requins, Sea Shepherd, Tendua, et Vague ont publié ce samedi 9 août 2014 un communiqué condamnant le maintien du dispositif des drum lines malgré que l'on soit en période de migration des baleines. Sur cette photo on peut voir une partie de la drum line dans laquelle la baleine s'est empétrée. Photo Jérôme J. "Ces derniers jours une baleine s'épuisait devant les plages réunionnaises à trainer un engin de pêche de type drum line ou palangre, d'origine inconnue. Cette baleine est condamnée à une lente agonie si cette situation dure, ne serait ce que quelques jours", écrivent les associations. L'effort de trainer cet engin augmente sa consommation énergétique et l'épuisement de ses réserves énergétiques la condamne à mourir de faim et de fatigue sur le chemin de l'Antarctique, même si elle parvient à terme à se libérer, dit encore le collectif. "En effet, les baleines ne se nourrissent pas dans nos eaux tropicales où elles viennent uniquement se reproduire et donner naissance; elles doivent pour cela retourner en Antarctique, à des milliers de kilomètres de La Réunion au terme d'un voyage harassant qui consomme toute leurs réserves" note le communiqué. Une drum line (ligne à requins) très semblable à celle que tirait la baleine vient d'être retrouvée à proximité. Son propriétaire ne s'est bien entendu pas fait connaître, relèvent les associations de défense de l'environnement. "Que cette drum line soit officielle ou d'initiative privée, qu'elle soit ou non estampillée Cap Requin, qu'elle soit ou non la drum line concernée, il n'en demeure pas moins qu'une drum line est un piège mortel pour de nombreuses espèces, dont les baleines" insiste le collectif. "En Afrique du Sud, filets et drum lines sont retirés lorsque la migration des sardines amène baleines et dauphins prés des côtes. À La Réunion, au contraire, trente pêcheurs viennent d'être mandatés, aux frais du contribuable, dans le cadre du programme Valo requins pour installer des drum lines avec l'objectif de "valoriser" les requins en croquettes pour chiens. Les porteurs du projets estiment sans doute que c'est un juste retour des choses dans une île qui a déjà été injustement accusée de pratiquer la pêche du requin avec des chiens" s'indignent les associations. "En parallèle, dans le cadre du programme Cap requin le comité des pêches, toujours aux frais du contribuable, s'apprête à installer des lignes à requins à proximité des plages, sous le prétexte d'effaroucher les requins… avec des appâts ! C'est aussi sérieux que d'imaginer effaroucher des voleurs avec des liasses de billets de 100 euros et cela met davantage en danger ceux qui feraient confiance à de telles stupidités. Et tout cela en pleine saison des baleines" ne décolèrent pas les associations. Le collectif écrit ensuite qu'il est important de rappeler les deux points suivants : - l'agence de sécurité alimentaire n'a pas cautionné l'étude ciguatera 2 devenue depuis Valo requins" - et "les scientifiques se sont retirés du projet Cap requin ne voulant pas cautionner les conclusions farfelues de ce programme. "Malgré ces désaveux, l'Etat a lancé à La Réunion une pêche intensive au requin, au risque de tuer aussi des baleines et bon nombre d'autres espèces menacées comme les tortues, dans le cadre de ces programmes hautement fantaisistes" s'étonne le collectif. "Le monde entier retiendra qu'à La Réunion, on tue des baleines en voulant tuer des requins sous le prétexte de les "valoriser" en croquettes pour chiens et qu'on appâte les requins pour les effaroucher ! Il est impossible de faire pire en terme de destruction de l'image de la Réunion. Pendant ce temps, une baleine agonise…" termine le communiqué. IP REUNION 10/8/2014 -
Jussie (plante aquatique invasive): péril jaune sur les étangs
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Venue d'Amérique latine au début du XIXe siècle, la jussie se développe à toute vitesse dans l'Armagnac. Cette plante sans prédateur étouffe le milieu, et pompe l'eau des étangs séculaires. ll est urgent de se débarrasser de ce chiendent aquatique. En 2004, il n'y avait que cinq étangs dans 4 communes où la jussie était présente. En 2010, les services de l'Agence de l'eau en recensaient 19, répartis sur 10 communes. En 2014, il y a déjà 22 sites contaminés. Les premières traces apparaissent déjà vers l'Adour et au sud du Gers. Jussie rampante (Ludwigia peploides) Nagarazoku Flickr / CC BY-SA 2.0 La jussie est arrivée en France dans les années 1820. Très joli ornement des bassins, elle était importée d'Amérique Latine. Mais en France, pas de prédateur, pour cette plante aquatique au système racinaire très développé, qui pousse comme du chiendent et asphyxie le milieu. Même les poissons finissent par ne plus pouvoir s'y faufiler. Au point d'obstruer les prises d'eau de l'irrigation… «À part un Buffle asiatique, aucune espèce ne mange la jussie, se désole Sophie Hurte, de la cellule d'assistance technique à la gestion des zones humides (CATZH). À part à la main, il n'existe pas de solution pour s'en débarrasser. Comme c'est une plante aquatique, il est difficile d'élaborer un produit chimique, qui passerait ensuite dans l'eau. Et l'arrachage mécanique, complexe, est très coûteux.» Jussie à grandes fleurs (Ludwigia grandiflora) Et la jussie migre facilement. À présent, tous les étangs créés voilà des siècles par les monastères de l'Armagnac pour assurer l'approvisionnement en poisson pendant la semaine sainte, sont menacés. «La jussie aime les endroits lumineux, et les faibles profondeurs. Ces pièces d'eau sont parfaites. Et en 3 semaines, la plante double sa biomasse !» L'étang disparaît sous un tapis vert émaillé de jaune… Et l'eau avec ! La jussie, en plus d'éliminer les autres plantes, consomme beaucoup d'eau. Ce qui a un impact sur l'agriculture, car elle envahit aussi les retenues collinaires et le comble. La CATZH a trouvé un point commun à cette invasion : un pisciculteur qui utilise la jussie comme herbier dans ses pièces d'eau pour éviter la prédation des hérons… «Nous allons mener des campagnes d'information, mais les étangs dans le Gers sont souvent privés, et l'arrachage est coûteux, analyse Sophie Hurte. Alors nous allons dans les zones touchées pour expliquer la prévention, les bons gestes…» Et essayer d'éviter une prolifération annoncée. Un buffle d'eau (Bubalus bubalis), photographié en Thaïlande. Da CC BY-SA 2.5 EN : En danger On a détecté les nouvelles pousses près des postes de pêche : il faut bien nettoyer son matériel, car la jussie bouture très facilement. Cela vaut aussi pour les engins travaillant dans des zones infestées : pelles, etc. De même, les graines peuvent migrer en restant collées sous les semelles des promeneurs, mêlées à de la boue. La fédération de pêche a d'ailleurs pris la mesure du problème et informe ses membres. La plante est cassante, fait de très longues tiges : il ne faut bien sûr ni la ramasser, et encore moins la jeter près d'un milieu aquatique ! La Dépêche 12/8/2014 -
Modifier les routes maritimes pour sauver les baleines bleues (étude)
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Six grandes compagnies maritimes ont accepté de ralentir la vitesse de leurs bateaux dans le canal de Santa Barbara, au large de la Californie, pour améliorer la protection des baleines et réduire la pollution, a annoncé mardi l'Environmental Defense Center (EDC). Une baleine bleue sur les côtes de Los Angeles en Californie le 19 juillet 2007 - Tangi Quemener AFP Ces compagnies de fret, dont China Ocean Shipping Company (Cosco), Hapag Lloyd ou United Arab Shipping Co, vont faire ralentir leurs bateaux qui transitent entre Point Conception, à environ 200 kilomètres au nord-ouest de Los Angeles, et les ports de la cité des Anges ou de Long Beach, entre début juillet et fin octobre. La vitesse de ces navires sera alors ralentie à 12 noeuds (22 km/heure) maximum, contre 14 à 18 noeuds (25 à 33 km/h) en temps normal, a précisé ECC dans un communiqué. Ces quatre mois «coïncident avec la saison la plus active pour les baleines et la période durant laquelle les niveaux de pollution sont les plus élevés», a ajouté l'organisation. Cette initiative, élaborée et mise en oeuvre par le bureau de contrôle de la pollution du comté de Santa Barbara, l'Agence fédérale océanique et atmosphérique (NOAA) et l'EDC, s'inspire de programmes d'encouragement de la réduction de la vitesse des navires aux ports de Long Beach et de Los Angeles, auxquels 90% des sociétés de fret maritime participent. Les collisions avec des bateaux sont la plus grande menace pour les populations de baleines en danger d'extinction, souligne EDC. En outre, les navires sont émetteurs de gaz à effet de serre et de polluants atmosphériques. Les sociétés de marine marchande participant à ce nouveau programme recevront 2.500 dollars par passage dans le canal de Santa Barbara, long de 130 kilomètres et large de 45 km où environ 2.500 navires de fret transitent chaque année. Une étude publiée en juillet dans la revue américaine PLOS montre que les baleines bleues sur la côte ouest des Etats-Unis reviennent dans les mêmes endroits du Pacifique chaque année au large de la Californie pour se nourrir de krill, des petites crevettes d'eau froide. Mais ces zones se trouvent sur des lignes très fréquentées de la marine marchande. Les risques de collision avec les bateaux sont de ce fait élevés, ce qui selon les chercheurs pourrait expliquer pourquoi la population de ces baleines stagne. Pour mieux aider ces mammifères, ils ont préconisé de modifier les routes maritimes durant cette période de l'année. La population totale de baleines bleues sur les côtes américaines du Pacifique est estimée de 500 à 2.000 individus et il y aurait aujourd'hui entre 10.000 et 25.000 baleines bleues dans le monde. Ces énormes mammifères peuvent vivre jusqu'à 90 ans. Ils peuvent mesurer 30 mètres de long et peser plus de 20 tonnes. 20 Minutes / Planète 12/8/2014 -
Les indiens Guna Yala chassés de leurs îles par la montée des eaux
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"Pour un millier d'indigènes panaméens de l’ethnie Guna Yala, le changement climatique a cessé d'être une théorie scientifique pour devenir une menace réelle", résume le quotidien espagnol El País en évoquant la migration forcée des habitants de Gartí Sugdup, une minuscule île au large du Panama. Devant le risque immédiat de la montée des eaux – et alors que l'ONU a fait de 2014 l'année des petits états insulaires –, les habitants de l'îlot paradisiaque ont commencé "une triste et lente évacuation vers la terre ferme". Des habitants de l’archipel des Kiribati édifient des murs, à base de récifs coralliens, pour tenter de se protéger contre la montée des eaux. Photo : AFP. Gartí Sugdup n'est qu'une des 360 îles de cet archipel au nord du Panama, raconte El Pais, mais son triste destin les inquiète toutes. Cet exode climatique pourrait rapidement concerner les 29 000 autres membres de la tribu établie depuis plus de cent cinquante ans sur le reste de l'archipel. Preuve de l'imminence de ce déménagement, les Guna Yala ont commencé à construire, avec l'aide du gouvernement panaméen, des infrastructures électriques, sanitaires et éducatives sur la terre ferme, où ils disposent de 300 000 hectares entre la forêt, la jungle et la montagne. "On va nécessairement être obligés de retourner de là où nous sommes venus il y a cinq cents ans", constate Atencio López, un leader indigène Guna Yala. Islas panameñas en peligro de ser cubiertas por el mar. Photo El País Loin d'être les principaux émetteurs de gaz à effet de serre, les petits états insulaires sont pourtant les premiers à ressentir de plein fouet les effets du réchauffement climatique. L'une des îles de l'archipel de Tuvalu en février 2004. AFP/TORSTEN BLACKWOOD A quelques milliers de kilomètres de la Nouvelle Zélande, l'île de Tuvalu, inquiète de la montée des eaux, voit ses habitants partir les uns après les autres. Il y a quelques années, le gouvernement de l'île avait menacé de poursuivre ses voisins néo-zélandais et australiens pour ne pas avoir ratifié le protocole de Kyoto. Depuis, l'Australie a carrément abandonné la taxe carbone. En Polynésie, une partie des 100 000 habitants des îles Kiribati, dont la moitié des terres dépassent à peine le niveau de l'eau, envisagent sérieusement l’exil. Fin 2013, un de leurs habitants, Ioane Teitiota, avait été la première personne au monde à demander le statut de réfugié climatique. Le mois dernier, l'île a acheté 20 km2 de terres aux Fidji voisines, un refuge pour faire face à l'élévation du niveau de l'océan. Le Monde 8/8/2014 -
Actions et (répression) contre le trafic des espèces menacées
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans TRAFIC / BRACONNAGE
Face aux massacres dont ces animaux sont victimes en raison du braconnage, les autorités prévoient d'en envoyer jusqu'à 500 dans d'autres sites ou à l'étranger. Des rhinocéros du parc Kruger, en février 2013. (Photo Issouf Sanogo. AFP) L’Afrique du Sud va évacuer plusieurs centaines de rhinocéros du célèbre parc Kruger, frontalier du Mozambique, pour tenter de les soustraire au braconnage qui décime l’espèce depuis plusieurs années, a annoncé la ministre de l’Environnement. «Nous avons pris une décision sur cette question de leur déplacement», a déclaré la ministre Edna Molewa, confirmant la décision de capturer et d’envoyer des centaines d’animaux vers d’autres réserves du pays ou à l’étranger. «Nous pourrons en déplacer jusqu’à 500», a précisé Sam Ferreira, scientifique attaché aux parcs nationaux sud-africain, qui était au côté de la ministre pour la conférence de presse. Lors du dernier recensement réalisé en 2013, la population des rhinos dans le parc Kruger, long de 400 km du nord au sud, était estimée entre 8 400 et 9 600 individus. Sur les six premiers mois de l’année 2014, 558 rhinos ont été tués en Afrique du Sud, dont 370 dans le seul parc Kruger. Le braconnage a explosé à la fin des années 2000, lorsque la demande pour la corne de rhinocéros a brutalement explosé, essentiellement au Vietnam et en Chine. La corne se vend aujourd’hui à prix d’or sur le marché noir de la médecine asiatique, où on lui prête différentes vertus, jamais démontrées par la science. Jusqu’à présent, l’Afrique du Sud avait déployé des moyens militaires dans le parc pour tenter de dissuader les braconniers, qui viennent essentiellement du Mozambique frontalier. Mais l’ampleur du massacre a poussé le gouvernement à envisager d’autres moyens. Libération / AFP 12/8/2014 -
Un zoo chinois a présenté mardi des triplés pandas, vraisemblablement la seule portée de trois ayant survécu, un "miracle" compte tenu de l'extrême difficulté de l'ursidé à se reproduire. Ils sont nés aux petites heures du 29 juillet au Safari Park Chimelong de Guangzhou, ou Canton. Photo diffusée le 11 août par le zoo Chimelong, en Chine, des triplés pandas nés le 29 juillet. (Photo Chimelong Group. AFP) D'abord placés en couveuse, ils ont été rendus à leur mère, Juxiao, pour l'allaitement. "Ils seraient les seuls triplés pandas (en captivité) à avoir survécu", a indiqué le parc animalier dans un communiqué. Le sexe des petits pandas n'a pas été précisé et leur nom sera rendu public ultérieurement. "Ces triplés sont une nouvelle merveille du monde", s'est réjoui le parc, en rappelant que le taux de mortalité du panda à la naissance était "extrêmement élevé". La mère, Juxiao, dont le nom signifie littéralement "sourire de chrysanthème", vient du Centre chinois de protection et de recherche sur le panda géant. AFP 11/8/2014 Des photos transmises à l'AFP montrent les bébés panda au pelage rosâtre, les yeux fermés dans leur couveuse sous une épaisse couverture blanche. Une responsable de la réserve naturelle de Wolong, dans le Sichuan, autorité en matière de pandas, estime qu'il est trop tôt pour crier victoire et considérer les bébés hors de danger. "On pourra dire qu'ils sont sortis d'affaire quand ils auront atteint l'âge de six mois", a indiqué Mme Zhao. Les pandas vivent à l'état naturel essentiellement dans les montagnes du sud-ouest de la Chine. Environ 1600 individus en liberté ont été recensés. Romandie 12/8/2014
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15 des plus anciens animaux rescapés, jusqu'ici, des extinctions
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On date cet oiseau d'environ 10 millions d'années, mais le fossile retrouvé dans le Nebraska qui a permis d'établir cette estimation pourrait appartenir à l'un de ses cousins préhistoriques ou à son ancêtre direct, n'appartenant pas au genre Grus. En revanche, les scientifiques sont à peu près certains qu'un autre crâne de 2,5 millions d'années appartient bien à cette grue. Grus canadensis adulte et jeune. On la trouve en Amérique du Nord, à Cuba et dans l'extrême nord-est de la Sibérie. http://www.birdphotos.com CC BY-SA 3.0 Les adultes sont presque entièrement gris. En période de reproduction, le plumage est généralement beaucoup taché, en particulier dans les populations migratrices, et devient presque ocre. Elle a le front rouge, les joues blanches et un long bec pointu foncé. Ses longues pattes sombres traînent en vol et son long cou, en vol, est maintenu droit. Les immatures ont le dessus roux et le ventre gris. Les deux sexes se ressemblent. La taille varie selon les différentes sous-espèces. Cette grue lance souvent un appel claironné qui rappelle un R roulé français et que l'on peut entendre à grande distance. Les couples de grues se livrent à des appels à l'unisson. Elles se tiennent l'une contre l'autre, se livrant à un duo synchronisé complexe. La femelle lance deux appels à chaque appel unique du mâle. C'est le seul grand oiseau gris d'Amérique du Nord en dehors du Grand Héron. Ce héron est de dimension similaires à la grue du Canada et est parfois appelé à tort une grue, même s'il est très différent dans les détails de son plumage et de son allure. Comme les autres hérons, il vole avec le cou rentré dans le corps. À l'âge adulte, la grue a une envergure de 2 à 2,5 m ce qui en fait un oiseau capable de planer comme les faucons et les aigles. Utilisant les thermiques comme ascenseur, elles peuvent rester en l'air pendant plusieurs heures, ne nécessitant que des battements d'ailes occasionnels et par conséquent ne dépensant que peu d'énergie. (Photo Grues du Canada en vol. Manjith Kainickara Flickr CC BY-SA 3.0) johnfredeen 26/5/2012 Les grues du Canada élèvent une seule couvée par an. Dans les populations non-migratrices, la ponte commence entre Décembre et Août. Dans les populations migratrices, la ponte commence habituellement en Avril ou Mai. Les deux membres d'un couple reproducteur construisent le nid avec des végétaux des environs. Les sites de nidification sont généralement les marais, les tourbières ou baissières, mais de temps à autre aussi sur la terre ferme. Les femelles pondent un à trois oeufs (deux, en moyenne), les oeufs sont ovales, bruns et ternes avec des marques rougeâtres. Les deux parents couvent les œufs pendant environ 30 jours. Les poussins sont nidifuges; Ils éclosent couverts de duvet, les yeux ouverts et capables de quitter le nid dans la journée. Parents couvent les poussins jusqu'à trois semaines après l'éclosion, les nourrissent intensément au cours des premières semaines, puis peu à peu moins fréquemment jusqu'à ce qu'ils atteignent leur indépendance à l'âge de neuf ou dix mois. Les jeunes restent avec leurs parents jusqu'à un ou deux mois avant que ceux-ci préparent la prochaine couvée. Après avoir quitté leurs parents, les poussins forment des groupes nomades avec d'autres jeunes et restent dans ces groupes jusqu'à ce qu'ils forment des paires de reproduction, entre deux et sept ans. Maxisciences - Wikipedia - Wikipedia (en anglais) -
15 des plus anciens animaux rescapés, jusqu'ici, des extinctions
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Ce requin à l'allure plutôt terrifiante est l'unique représentant de sa famille. Il vit dans les canyons et monts sous-marins du monde entier, mais il est très difficile à observer. Les scientifiques pensent que le squale était très abondant sur les côtes durant le Crétacé. requin-lutin juvénile au Museum de Victoria (Australie). Dianne Bray CC BY-SA 3.0 Le requin-lutin (Mitsukurina owstoni) est une espèce de requin de la famille monotypique des Mitsukurinidae qui comporte un seul genre. Il vit sur le talus continental, les canyons sous-marins et les monts sous-marins du monde entier, entre 30 et 1 300 m de profondeur, les adultes vivant plus profond que les juvéniles. Il peut atteindre 3,85 m de long. Cette espèce ressemble à nul autre requin, avec un long museau aplati, des mâchoires très protractiles garnies de dents en forme de clou. Il mesure généralement entre trois et quatre mètres de longueur à maturité, mais peut croître davantage. sneakyD32 22/8/2008 Différentes caractéristiques anatomiques du requin lutin, comme son corps flasque et ses petites nageoires, suggèrent qu'il est lent par nature. Cette espèce chasse des poissons téléostéens, des céphalopodes et des crustacés à la fois à proximité du fond de la mer et au milieu de la colonne d'eau. Son long museau est couvert d'Ampoules de Lorenzini, qui lui permettent de détecter les champs électriques produits par ses proies, qu'il peut capturer en étendant rapidement ses mâchoires. Un petit nombre de requins lutin sont involontairement capturés par la pêche en eau profonde. L'Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) le considère comme Préoccupation Mineure, citant sa large distribution et la faible incidence de la capture. (Image électro récepteur et canal des lignes latérales. Chris huh CC BY-SA 3.0) Bien que le requin lutin (ou requin-Gobelin) ait été découvert il y a presque un siècle, on n'en sait que fort peu sur cette espèce difficile à trouver. Seule quelques centaines de spécimens de ce requin d'aspect préhistorique ont été capturés. (Photo Pores des ampoules de Lorenzini sous le museau du requin tigre. Albert kok CC BY-SA 3.0) Maxisciences - Wikipedia -
15 des plus anciens animaux rescapés, jusqu'ici, des extinctions
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Découverte en 2003, cette fourmi aveugle, dépigmentée et munies d'imposantes mandibules, appartiendrait à la plus ancienne lignée de fourmis connue. Cette lignée serait peut-être à la base de la famille des fourmis. Michael Branstetter CC BY-SA 3.0 Deux spécimens ont été découverts en 2000 par Manfred Verhaagh du Muséum d'Histoire naturelle de Karlsruhe en Allemagne, mais ils furent détruits lors de leur transport pour analyse, on ne put ainsi vérifier leur qualité de nouvelle espèce. Elle a été redécouverte en 2003 dans la forêt amazonienne à Manaus au Brésil par Christian Rabeling et son équipe de l'Université du Texas à Austin. C'est parce qu'elle ne ressemble à aucune autre, comme si elle venait de Mars, qu'elle est surnommée la "fourmi de mars". Très petite, d'une longueur n'excédant pas trois millimètres, cette fourmi est aveugle, dépigmentée et munie de mandibules assez imposantes. Ces particularités font qu'elle est parfaitement adaptée à son milieu souterrain. Ne ressemblant à aucun autre genre et espèce connus, une sous-famille a été créée spécifiquement pour elle, celle des Martialinae. Selon une analyse phylogénétique, cette espèce appartient à une lignée très ancienne, à la base de la famille des fourmis. Il semble que la récente découverte ne permette pas d'en savoir plus sur les habitudes de vie de cette espèce. A suivre donc. Maxisciences - Wikipedia -
15 des plus anciens animaux rescapés, jusqu'ici, des extinctions
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Des fossiles de la Nasikabatrachus sahyadrensis ont été retrouvés aux Seychelles. Mais aujourd'hui, cette grenouille est endémique d'une chaîne de montagnes du sud de l'Inde, qui s'est séparée des Seychelles il y a 130 millions d'années. L'holotype de Nasikabatrachus sahyadrensis, une femelle adulte, mesure 70 mm. Son dos est violet foncé (d'où son nom anglais de purple frog). Sa tête est petite et son museau pointu. Karthickbala CC BY-SA 3.0 Cette espèce est endémique des Ghâts occidentaux dans les États du Kerala et du Tamil Nadu en Inde. Elle passe pratiquement toute l'année cachée dans le sol et sort de terre seulement pendant la mousson, durant environ deux semaines, afin de se reproduire. Ce mode de vie très discret explique peut-être pourquoi l'animal n'a été découvert que très récemment. Suivant des analyses génétiques, cette espèce serait proche de la famille des Sooglossidae endémique des Seychelles. Les deux familles se seraient séparées il y a environ 100 millions d'années, lorsque l'Inde, les Seychelles et Madagascar ne formaient qu'un seul ensemble. L'espèce a été découverte en octobre 2003 par le Belge Franky Bossuyt de l'Université libre de Bruxelles et par l'Indien Sathyabhama Das Biju de l'Institut de recherche et du jardin botanique de Palode. Cependant, l'animal était déjà bien connu des populations locales. frogindiadotorg 9/2/2014 Maxisciences - Wikipedia -
15 des plus anciens animaux rescapés, jusqu'ici, des extinctions
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Également appelé requin frangé, requin collerette ou requin à tunique, ce requin difficile à observer présente de nombreux caractères primitifs. Il appartiendrait à l'une des plus anciennes lignées de requins encore existantes. Un spécimen naturalisé : Aquarium tropical du Palais de la Porte Dorée (Paris). Citron CC BY-SA 3.0 Le requin-lézard, requin frangé, requin festonné, requin à tunique ou requin à collerettes (Chlamydoselachus anguineus) est une espèce de requin de la famille des Chlamydoselachidae avec une distribution grande mais inégale, dans les océans Atlantique et Pacifique. Cette espèce vit sur la zone externe du plateau continental et du talus continental supérieur, généralement près du fond. Il vit jusqu'à 1 570 mètres de profondeur, alors que dans la baie de Suruga, au Japon, il est plus courant à des profondeurs de 50 à 200 mètres. Il présente de nombreux caractères primitifs, ce qui lui vaut le nom de « fossile vivant ». Son corps atteint jusqu'à 2 mètres de long et arbore une couleur brun foncé, ressemblant à une anguille avec les nageoires dorsales, pelviennes et anales placées loin en arrière. Rarement observé, le requin-lézard capture ses proies en pliant son corps et bondit en avant comme un serpent. Ses mâchoires extrêmement flexibles lui permettent d'avaler de grosses proies, tandis que ses rangées de petites dents pointues les empêchent de s'échapper. Il se nourrit principalement de céphalopodes, tout en consommant des poissons osseux et d'autres petits requins. Cette espèce est vivipare aplacentaire : les embryons sortent de leurs œufs à l'intérieur de l'utérus de la mère, et sont menés à terme en consommant principalement les réserves de leur vitellus. Le requin-lézard a la période de gestation la plus longue chez un vertébré : elle peut durer trois ans et demi. Entre 2 et 15 jeunes naissent par portée, il n'y a pas de saison de reproduction distincte. (Photo Le requin-lézard a de longues mâchoires. OpenCage CC BY-SA 2.5) Le requin-lézard est parfois capturé comme prise accessoire par les pêcheries commerciales, mais il a peu de valeur économique. L'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) le considère comme quasi menacé étant donné son très faible taux de reproduction, même les prises accidentelles peuvent épuiser sa population. Avec sa forme allongée, analogue à une anguille, le requin-lézard a longtemps été comparé au serpent de mer des mythes. Sa tête est large et aplatie avec un museau court et arrondi. Contrairement aux autres requins, ses narines sont situées sur le dessus de sa tête, qui ressemble à celle d'un serpent. Les yeux sont des ovales horizontaux, moyennement grands et n'ont pas de membrane nictitante (troisième paupière). Les mâchoires très longues sont positionnées à l'extrémité du museau, par opposition aux mâchoires de la plupart des requins. Les coins de la bouche sont dépourvus de sillons ou de plis. Les rangées de dents sont assez largement espacées, et sont au nombre de 19 à 28 dans la mâchoire supérieure et 21 à 29 dans la mâchoire inférieure. Ses quelques 300 dents sont petites, tricuspides (en forme de trident) et très acérées ; elles sont identiques sur les deux mâchoires. (Photo Les nombreuses dents pointues sont adaptées pour accrocher le corps mou des calmars (Aquarium Shin-Enoshima. saname777 CC BY-SA 2.0) Le requin-lézard est ovovivipare, les embryons en développement se nourrissent principalement par leur vitellus, bien que la différence de poids entre l'œuf et le nouveau-né indique que la mère fournit également de la nutrition supplémentaire par des moyens inconnus. Les femelles adultes ont deux ovaires fonctionnels et un utérus fonctionnel, sur la droite. Il n'y a pas de saison de reproduction définie pour les deux sexes, ce qui n'est pas surprenant étant donné que ce requin vit dans les profondeurs où il n'y a peu ou pas d'influence saisonnière. Les portées vont de 2 à 15 alevins. La durée de gestation peut durer trois ans et demi (42 mois), soit beaucoup plus longtemps que pour n'importe quel autre vertébré. Cela s'explique par les conditions extrêmes de son milieu naturel : le froid intense ralentit ses processus métaboliques, dont la reproduction. Le nouveau-né mesure 40 à 60 cm de longueur. Les mâles atteignent la maturité sexuelle quand ils mesurent 1,0 à 1,2 m de long, et les femelles 1,3 à 1,5 m de long. Le requin-lézard a une aire de répartition très large, mais discontinue, comme le montre la carte ci-dessus. Le requin-lézard se trouve généralement près du fond. Cependant, son régime alimentaire suggère qu'il fait des incursions importantes vers la surface. Cette espèce peut faire des migrations verticales, approchant de la surface la nuit pour se nourrir. (Image Répartition du requin-lézard. Chris_huh CC BY-SA 3.0) DocentTvFun 5/8/2011 Maxisciences - Wikipedia -
15 des plus anciens animaux rescapés, jusqu'ici, des extinctions
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On estime que cette impressionnante salamandre, pouvant atteindre 1,80 m de long, serait présente sur Terre depuis 170 millions d'années. Elle est aujourd'hui en danger critique d'extinction. Andrias davidianus, Aquarium de Shanghai Aquarium. J. Patrick Fischer CC BY-SA 3.0 CR : En danger critique d'extinction Andrias davidianus, la Salamandre géante de Chine, est une espèce d'urodèles de la famille des Cryptobranchidae. Cette salamandre géante vit en Chine et aurait été introduite à Taïwan. Andrias davidianus mesure environ 100 cm. Dans le passé on a capturé et mesuré des individus allant jusqu'à 1,80 m de longueur, pour 65 kg, mais les spécimens observés actuellement sont nettement plus petits. Sa queue représente environ 59 % de la taille du corps et son extrémité s’aplatit latéralement en forme d’aviron. La salamandre géante de Chine, avec celles du Japon et d’Amérique du Nord, est l’un des plus grands amphibiens vivants au monde. Sa longévité moyenne dépasse 30 ans, bien qu’en captivité, des spécimens aient pu atteindre près de 80 ans. Andrias davidianus dans son milieu naturel ? Haplochromis CC BY-SA 3.0 La teinte générale du corps varie du brun clair au brun foncé, parfois proche du noir, avec des taches noirâtres éparses. Le corps et la tête ont une allure plutôt aplatie. La tête est large, la gueule vaste avec de petits yeux sans paupières qui ne peuvent se concentrer sur le même objet en même temps, d’où une mauvaise vision. Pour trouver leurs proies, les animaux sont donc tributaires du toucher et peut-être de l’odorat, du goût, ou encore de la sensibilité aux vibrations ou au champ électrique. La peau est visqueuse et présente des plis irréguliers sur les flancs. Les pattes, bien développées, portent quatre doigts à l’avant et cinq à l’arrière. (Photo Certaines salamandres géantes de Chine ont de très belles couleurs et motifs, comme vous pouvez le voir sur l'image ci-dessus. Zou Feng / ZSL Edgeofexistence) La respiration est assurée en partie par la peau. Cette dernière laisse entrer le dioxygène et sortir le dioxyde de carbone. Cette caractéristique ajoutée, à un métabolisme lent, permet à la salamandre géante de rester la plupart du temps au fond : elle ne remonte à la surface que pour respirer de temps en temps. Lorsque leurs branchies larvaires se réduisent, les adultes développent un pli bien visible sur la peau, le long de leurs flancs, qui augmente la surface d’absorption de l’oxygène. Sa grande taille, l’absence de branchies et des poumons réduits confinent cette espèce dans des zones d’eaux courantes. Andrias davidianus au museum d'histoire naturelle de Karlsruhe (Allemagne). H. Zell CC BY-SA 3.0 Essentiellement active la nuit, ce n’est pas une grande chasseuse. Ses proies favorites sont les écrevisses, les crabes, les petits poissons, mais aussi des vers, des larves d'insectes, des anoures (grenouilles et crapauds) et leurs têtards, des mollusques, des reptiles ou des petits mammifères nageurs. Cette salamandre géante chasse également les plus petites salamandres et se rabat parfois sur des charognes de grenouilles ou de poissons. La méthode employée dans l'alimentation de cette espèce est connue sous le nom d’aspiration buccale asymétrique, où la mâchoire inférieure se rabat rapidement et à proximité des proies qui sont aspirées dans sa gueule. La saison de reproduction des salamandres géantes de Chine semble se produire entre août et septembre. Son coassement proche du vagissement lui vaut le surnom de « poisson-nourrisson » en Chine. La femelle dépose près du mâle une trainée d’un très grand nombre d’œufs, entre 500 et 1000, distribués en deux longs cordons gélatineux. Si la femelle ne trouve pas de mâle pour féconder sa ponte, elle la dévore. Dans le cas contraire, le mâle chasse la femelle, enfouit la ponte dans un terrier en profondeur (cavité de reproduction), puis libère ses spermatozoïdes et, agitant l’eau autour des œufs, les féconde ainsi. Avec ses membres atrophiés, il fait une boule des cordons et les protège des prédateurs jusqu’à l’éclosion, soit 50-60 jours plus tard. (Photo oeufs de la salamandre géante de Chine. Invali Caudata) À la naissance, les larves ne mesurent que 30 mm et possèdent des branchies externes qui régresseront au moment de la métamorphose, lorsque leur taille aura atteint environ 200-250 mm de long. Ils n’acquerront le métabolisme d’un adulte qu’à l’âge de trois ans. La maturité sexuelle se ferait à environ 15 ans. La salamandre géante vit dans les fleuves, lacs, marais et étendues d'eau douce de Chine. L’espèce est entièrement aquatique et endémique de la Chine continentale, mais elle a probablement été introduite à Taïwan. Elle se rencontre au Guanxi, au Guangdong, au Fujian, au Hunan, au Jiangxi, au Zhejiang, au Jiangsu, au Anhui, au Hubei, au Guizhou, Qinghai, à Chongqing, au Sichuan, Gansu, Shaanxi, Shanxi, Henan et au Hebei. Son aire de répartition est à présent fortement morcelée. La salamandre géante est présente entre 100 et 1 500 m d'altitude, dans les eaux vives des rivières riches en oxygène. Son habitat se compose de rochers, ruisseaux de montagne et des lacs aux eaux claires et rapides. Elle occupe les creux sous-marins et les cavités, passant la plupart de son temps dans l’eau. (Photo Zou Feng / ZSL edgeofexistence) La Salamandre géante de Chine évolue dans les trois grands écosystèmes fluviaux de la Chine, les rivières Huang He (rivière jaune), Yangtze et Zhu Jiang (rivière des perles). Jusqu’à la construction de canaux, il y a de ça environ 1400 ans, ces cours d’eau étaient isolés les uns des autres. Tout laisse donc à penser que les populations de salamandres de ces trois systèmes fluviaux seraient génétiquement distinctes les uns aux autres. Des travaux récents révèlent des divergences génétiques et géographiques entre les populations de salamandres. Selon cette hypothèse, A. davidianus serait en fait un composite de plusieurs espèces distinctes génétiquement. Le plus grand amphibien vivant au monde voit sa population considérablement décliner depuis les années 1950. Entre la pression anthropique par dégradation de son milieu et la chasse alimentaire des populations locales, les salamandres géantes de Chine ont subi une diminution dramatique de leur effectif depuis les années 1960. Le braconnage sévit même dans les zones protégées, car leur chair est utilisée dans la composition de mets délicats des tables chics : la capture et le commerce illégal s’en trouvent encouragés. L'espèce est considérée comme étant à la fois un aliment de luxe et une importante source de médicaments traditionnels en Chine. Un facteur qui rend la salamandre géante chinoise particulièrement vulnérable à la chasse, est qu'elle est facile à attraper : elle se cache dans les crevasses de roche d'où elle est facile à dénicher et à détacher. [size=10](Photo Salamandres géantes chinoises à vendre dans un restaurant en ville de Hongqiao (虹桥镇) dans Zhejiang, Chine: Le prix était de 880 CNY / jin , soit environ 215 EUR / kg ou US280 $ / kg. Cela place les salamandres géantes chinoises dans le segment des aliments de luxe et en fait une cible de choix pour le braconnage. Micromesistius CC BYSA 3.0) Maxisciences - Wikipedia[/size] -
15 des plus anciens animaux rescapés, jusqu'ici, des extinctions
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Ce reptile endémique de Nouvelle-Zélande est l'unique représentant connu de l'ordre des rhynchocéphales, aussi appelés sphénodontes, qui arpentaient déjà notre planète il y a 200 millions d'années. Sphénodon mâle d'une trentaine d'années. KeresH CC BY-SA 3.0 C'est un animal panchronique, aujourd’hui unique genre (avec une seule espèce actuelle Sphenodon punctatus) de l’ordre des rhynchocéphales (Rhynchocephalia), aussi appelés sphénodontes (Sphenodontia), qui étaient florissant il y a 200 millions d'années. Malgré la ressemblance, ce n'est pas un lézard, mais un proche parent des squamates qui regroupent les lézards et les serpents. Cet animal possède un troisième œil et représente un témoignage de la séparation des lignées ayant abouti aux lépidosauriens (dont les lézards, serpents et sphénodons font partie) d'une part et aux archosauriens (oiseaux et crocodiliens, entre autres) d'autre part. Ce reptile est endémique de Nouvelle-Zélande. Les sphénodons forment la branche divergeant le plus précocement dans l'arbre phylogénétique actuel des lépidosauriens. Le cerveau et le mode de locomotion présentent des états de caractères ancestraux d'amphibiens et l'organisation du cœur est plus simple que chez les autres reptiles. Cet animal menacé fait l'objet d'un programme de protection et de réintroduction en milieu naturel. Les Maori, qui le considéraient comme un messager divin, l'ont déclaré « taonga », c'est-à-dire trésor particulier. Sphenodon punctatus adulte. ChongDae CC BY-SA 3.0 Ce reptile a une très grande longévité, il peut vivre environ 60 ans mais le record de longévité en captivité, confirmé par une publication scientifique, est 77 ans. La New Zealand Herpetological Society cite un individu de 90 ans, et un article de la BBC évoque même un sphénodon mâle de 111 ans, et une femelle de 80 ans. Il ne s'arrête de grandir que vers l'âge de cinquante ans et le mâle est plus grand que la femelle : le Sphenodon punctatus adulte mâle mesure 61 centimètres de longueur en moyenne et les femelles 45 cm. Les mâles peuvent peser plus d'un kilogramme, et les femelles plus de 500 g. Le Sphenodon guntheri est un peu plus petit ; il peut dépasser un poids de 660 g. Cet animal a l'aspect d'un lézard ou plus précisément d'un Iguanidae, même si ce n'en est pas un. Le Sphenodon guntheri est d'une couleur brun vert qui se fond dans son environnement, tandis que le Sphenodon punctatus dispose d'une palette de couleurs plus élargie, allant du vert olive au rouge brique en passant par le gris et le rose sombre. Ces couleurs peuvent changer au cours de la vie de l'animal, puisqu'il mue au moins une fois par an (adultes), voire trois ou quatre fois par an (juvéniles). Il présente une crête épineuse sur la nuque et le dos, plus prononcée chez le mâle. Il existe un dimorphisme sexuel chez les deux espèces de sphénodon. Sphénodon (marqué au niveau de la nuque) dans le sanctuaire animalier de Karori. Rich Childs fLICKR / CC BY-SA 2.0 Les yeux sont capables d'accommoder indépendamment l'un de l'autre. Chaque œil possède une rétine particulière, qui contient un double jeu de cellules visuelles, pour la vision nocturne et diurne, et un tapetum lucidum qui reflète la lumière vers la rétine pour améliorer la vision nocturne. Il possède aussi une membrane nictitante protégeant l'œil. Le tuatara est aussi connu pour posséder un troisième œil, dit « œil pariétal » ou « œil pinéal ». Il possède un cristallin, une cornée, une rétine à photorécepteurs de type bâtonnet, et une connexion nerveuse dégénérée avec le cerveau, ce qui suggère qu'il dérive d'un œil véritable. Cet œil pinéal n'est visible que chez les petits, qui présentent une partie translucide au centre du sommet du crâne. Après 4 à 6 mois, elle se couvre d'écailles opaques et de pigments. Le rôle de ce troisième œil est inconnu, mais il pourrait être utilisé pour absorber les ultraviolets dans le but de synthétiser de la vitamine D, comme pour déterminer le rythme nycthéméral et aider à la thermorégulation. De tous les tétrapodes actuels, le sphénodon est celui chez qui l'œil pinéal est le plus développé. Cet œil fait partie d'un complexe dont fait aussi partie la glande pinéale ou épiphyse, productrice de mélatonine. Autre hypothèse : il a été démontré que, chez la salamandre, le complexe pinéal est utilisé pour percevoir la lumière polarisée, et détermine ainsi la position du soleil même s'il y a un couvert nuageux, aidant ainsi à la navigation. Le sphénodon possède, comme les tortues, les organes auditifs les plus simples des amniotes. Il n'a ni tympan, ni conduit auditif, et la cavité de l'oreille moyenne est remplie d'un tissu lâche, essentiellement adipeux. Le stapes (étrier) est en contact avec l'os carré (qui est inamovible) mais aussi avec l'os hyoïde et le squamosal. Les cellules ciliées de l'organe de Corti sont innervées par des fibres nerveuses à la fois afférentes et efférentes (motrices et sensitives) et ne réagissent qu'aux faibles fréquences. Même si les organes auditifs sont peu développés, sans oreille externe, les sphénodons réagissent tout de même à des fréquences variant de 100 à 800 Hz, avec une sensibilité maximale à 200 Hz pour 40 dB. Le guano des oiseaux de mer permet le maintien d'une population d'Invertébrés qui sont les proies principales du sphénodon. Ces proies sont des coléoptères, des sauterelles, des araignées ; mais le sphénodon peut aussi consommer des grenouilles, des lézards, ainsi que des œufs ou des oisillons ; il est même occasionnellement cannibale. Les œufs et oisillons des oiseaux de mer, nourriture disponible de façon saisonnière, pourraient fournir les acides gras essentiels nécessaires au sphénodon. Cet animal mord tout ce qui l'approche et ne lâche pas facilement prise. Le sphénodon a un taux de reproduction faible, il lui faut entre 7 et 13 ans pour atteindre la maturité sexuelle ; les femelles s'accouplent et pondent seulement environ tous les quatre ans. Les accouplements ont lieu au milieu de l'été austral. Pendant la parade nuptiale, la peau du mâle est plus sombre ; il érige sa crête et s'exhibe devant la femelle. Il marche lentement en cercle autour d'elle, les pattes raides. Soit la femelle se soumet et permet au mâle de la monter, soit elle se réfugie dans son terrier. Le mâle ne possède pas de pénis, fait unique chez les reptiles ; il s'accouple en soulevant la queue de la femelle et en plaçant son cloaque contre celui de sa partenaire. Le sperme est transféré de cloaque à cloaque, selon un processus semblable à celui des oiseaux. (Photo Tuatara juvénile (Sphenodon punctatus). :Benutzer GFDL 1.2) StockShot 12/7/2009 Les œufs de sphénodon ont une coquille molle, parcheminée. La femelle Sphénodon met entre un et trois ans pour produire des œufs fécondables, et plus de sept mois pour former la coquille. Après la ponte l'incubation dure de 12 à 14 mois dans la nature, et 6 mois en incubateur. Ceci implique que la reproduction ne survient qu'à deux à cinq ans d'intervalle, soit le cycle de reproduction le plus lent chez les reptile. Chaque ponte présente une moyenne de six à neuf œufs (mais les valeurs extrêmes vont de un à dix-huit). Ces œufs mesurent de 22 à 27 mm de long pour 16 à 18 mm de large. Le sexe des petits dépendra de la température d'incubation de l'œuf ; les œufs les plus chauffés auront tendance à produire des mâles et les moins chauffés des femelles. Des œufs incubés à 21 °C auront autant de chances de produire des mâles que des femelles. Mais à 22 °C, il y a 80 % de chances que le petit soit mâle, et 20 °C, 80 % de chances que le petit soit femelle17. Ceci montre que la détermination du sexe, chez le sphénodon, est liée à la fois par la génétique et par les facteurs de l'environnement. (Photo un jeune sphénodon tout juste sorti de l'oeuf. Université Victoria de Wellington Scoop) Lire le passage Le sphénodon et l'homme: - Statut et préservation, - Menaces pesant sur le sphénodon, dont la destruction de son habitat, - Introductions et réintroductions dans un milieu naturel, - Éradication des rats, responsables en partie de la régression des sphénodons, - Élevage en captivité. Maxisciences - Wikipedia -
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La morphologie externe de ce genre de crustacés d'eau douce a peu évolué depuis au moins 200 millions d'années. Certaines espèces de Triops sont présentées comme faisant partie des espèces vivantes les plus anciennes, en raison de leur ressemblance avec des crustacés fossilisés du Permien et du Trias. Le genre Triops est phylogénétiquement proche du genre Lepidurus. Triops longicaudatus. Dominik Tomaszewski (Free use) Les Triops constituent un genre de crustacé d'eau douce faisant partie de l'ordre des notostracés, de la classe des branchiopodes. Ce sont des petits prédateurs très actifs des milieux aquatiques stagnants. Certaines espèces peuvent jouer un rôle important dans l'équilibre écologique de ces milieux via les équilibres prédateurs-proies qu'ils contribuent à entretenir en contrôlant les populations de daphnies ou de larves de moustiques par exemple. Ils sont caractéristiques des mares temporaires. On les présente souvent au grand public comme des « fossiles vivants » ou espèces panchroniques car, en effet, leur morphologie externe a subi peu de modifications depuis plus de 220 millions d'années. Ainsi Triops cancriformis est souvent présenté comme l'une des espèces vivantes les plus anciennes à cause de sa ressemblance avec des crustacés fossiles datés de la fin du Permien et du début du Trias. (Photo Triops cancriformis. Rosarinagazo CC BY-SA 3.0) De même, Triops longicaudatus (première photo) évoque des fossiles de la fin du Crétacé et d'autres fossiles trouvés dans des couches de roches du même âge ressemblent très fortement au genre Lepidurus existant. Toutefois une forte ressemblance avec des fossiles (dont les plus anciens datent du Carbonifère supérieur) ne signifie pas que leurs génomes soient identiques ni proches ni que ces espèces n'ont pas significativement évolué depuis le Carbonifère. (Dessin Le genre Lepidurus (illustration) est morphologiquement et génétiquement proche du genre Triops. E Ray Lankester / domaine public) Pour mieux comprendre les origines et caractères des Triops contemporains, leur génome fait l'objet d'études poussées. Certaines espèces contemporaines sont morphologiquement très proches de spécimens fossiles vieux de 250 millions d'années, mais aucun indice moléculaire n'a, à ce jour, été trouvé dans le génome contemporain évoquant une radiation au (pré)Mésozoïque. Au contraire, les individus vivants semblent issus d'une radiation relativement récente (ère cénozoïque). La ressemblance de taxons actuels avec des fossiles résulterait donc de la conservation d'une morphologie générale très stable dans ce groupe et/ou d'une simple homoplasie. D'une taille moyenne de 4 cm à 6 cm mais pouvant atteindre jusqu'à 15 cm chez certaines espèces, les Triops sont caractérisés par une tête en forme de fer à cheval. Comme leur nom l'indique, ils sont dotés de trois yeux : « Triops » est composé du grec tri qui signifie « trois » et ops qui signifie « œil ». Les deux plus gros yeux remplissent la fonction d'organe visuel. Le troisième est à la fois un organe détecteur de luminosité et de température, leur permettant de se diriger vers les conditions a priori les plus favorables (là où la productivité liée à la photosynthèse sera probablement la plus importante, et donc sa nourriture la plus abondante). Les Triops sont photophiles et de nuit, ils sont irrésistiblement attirés par la lumière, ce qui les rend vulnérables à la pollution lumineuse. La disposition de leurs yeux ne leur permet pas de voir la nourriture ni les graviers, roches ou sédiments sur lesquels ils se déplacent, mais ils disposent pour cela d'autres capteurs. (Photo Les trois yeux du triops. Ranveig Flickr / CC BY-SA 2.0) Des Triops ont été trouvés dans des mares ou étangs temporaires d'une grande partie du monde dont en Australie où une espèce se montre curieusement proche (génétiquement et morphologiquement) d'une espèce vivant en Alaska à 11 000 km de là, probablement grâce aux transports d'œufs par un oiseau grand-migrateur, Limosa lapponica. (Photo Limosa lapponica Andreas Trepte CC BY-SA 2.5) Trajet migratoire (11 000 km environ) de la Barge rousse (Limosa lapponica), qui semble avoir naturellement et depuis longtemps transporté des œufs vivants de triops de l'Alaska à l'Australie et/ou inversement, ce qui expliquerait la proximité génétique de deux espèces de triops génétiquement proches, mais géographiquement très éloignées l'une de l'autre. (Image Kelson / domaine public) Leur espérance de vie est plutôt courte, de l'ordre d'une saison chaude, y compris en captivité où elle dépasse rarement 2 mois. Pour survivre, ces espèces compensent cette courte espérance de vie par une forte adaptation des œufs (microscopiques) à la déshydratation et à la chaleur, leur permettant de survivre plusieurs années hors de l'eau. Les Triops se nourrissent de déchets organiques, de la microflore des fonds, et de petits organismes. En captivité, ils acceptent la nourriture destinée aux poissons rouges ainsi que des pommes ou des carottes finement ciselées. Maxisciences - Wikipedia -
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Ce groupe de poissons a peu évolué morphologiquement depuis 360 millions d'années. Seules deux espèces vivantes de Cœlacanthe sont actuellement connues mais celles-ci restent très mystérieuses. Latimeria chalumnae Citron CC BY-SA 3.0 Les cœlacanthes ([selakɑ̃t ] ; sous-classe Coelacanthimorpha ou ordre Coelacanthiformes) forment un groupe de poissons crossoptérygiens. Il en existe de nombreux fossiles et deux espèces vivantes connues du genre Latimeria, le cœlacanthe africain et le cœlacanthe indonésien. Ils n'ont que peu évolué morphologiquement depuis 350 Ma et ressemblent aux ancêtres aquatiques des vertébrés terrestres. Ils possèdent une poche de gaz avec des parois épaisses qui pourrait être le vestige d'un poumon ancestral. Cette caractéristique, ainsi que la forme et le mouvement de ses nageoires l'ont souvent vu qualifier, à tort, de "fossile vivant", on lui préférera donc l'appellation forme panchronique ou forme transitionnelle. Les espèces encore existantes de ces poissons sont menacées d'extinction. Le cœlacanthe a été trouvé le long de la côte est-africaine. Le groupe le plus important, environ 300 individus, vit seulement aux Comores. Latimeria menadoensis. L'espèce fut découverte en 1997 près de l'île de Manado Tua au large de Célèbes, d'après laquelle elle a été nommée,OpenCage CC BY-SA 2.5 Les cœlacanthes, bien qu'ils soient aujourd'hui représentés par deux espèces vivantes, ne furent longtemps connus que comme un groupe de spécimens fossiles largement représentés dans les alluvions du Dévonien au Crétacé, avec une apparente extinction à la fin de l'ère secondaire. Aussi la surprise ne fut-elle pas mince lorsqu'en 1938 l’ornithologue sud-africaine Marjorie Courtenay-Latimer annonça la découverte d’un cœlacanthe vivant, cette espèce étant réputée éteinte depuis la fin du Crétacé. L’espèce est depuis baptisée Latimeria chalumnæ en l’honneur de Marjorie Courtenay-Latimer et des eaux dans lesquelles elle a été retrouvée. On lit souvent que les cœlacanthes ont subsisté sans modification biologique pendant des millions d'années, mais à vrai dire les deux espèces modernes (et même leur genre) ne sont pas représentées dans les strates fossiles de l'ère secondaire. Cela dit, il est bien exact que certaines espèces disparues, particulièrement celles des fossiles de cœlacanthes les plus tardifs, à savoir le genre Macropoma du Crétacé, ressemblent beaucoup aux espèces modernes. L'explication la plus plausible de cette lacune évolutive est la disparition de ce poisson des lagunes. D’autre part, les fossiles des grands fonds marins sont rarement formés dans les strates où les paléontologues peuvent les mettre au jour, ce qui donne l'illusion que ces espèces des grandes profondeurs n'existaient pas autrefois : cette hypothèse est toujours à l'étude. (Photo fossile de Cœlacanthe du Jurassique. Hetmanber / domaine public) Terretous 19/1/2011 Maxisciences - Wikipedia -
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Les lamproies ou pétromyzontides (Petromyzontida) forment une classe de poissons sans mâchoires mobiles. Ce groupe n'est constitué que d'un seul ordre et une seule famille. Elle regroupe, aujourd'hui, 38 espèces. Elles sont parfois considérées comme faisant partie d'un des taxons de vertébrés vivants les plus anciens. Différentes espèces de lamproies européennes. Alexander Francis Lydon / domaine public Les lamproies vivent dans les zones tempérées et sauf exception (Lamproie de Planer) sont migratrices et anadromes. Ce sont des filtreurs à l'état larvaire et des ectoparasites hématophages à l'état adulte. Après maturation sexuelle, l'intestin s'atrophie et la lamproie semble ne plus se nourrir et vivre uniquement sur ses réserves de graisse. Ce sont des vertébrés basaux, qui ne comportent pas de membres pairs, ni de mâchoires. On les appelle, pour cette raison, "Agnathes" ou "Cyclostomes". Les lamproies possèdent des yeux fonctionnels et une colonne vertébrale et possèdent de nombreux caractères plésiomorphes (ou primitifs). Leur morphologie rappelle celle de l'anguille (corps allongé et cylindrique, sans nageoires paires ; seules la nageoire dorsale et la nageoire caudale sont présentes). On les dit donc "anguilliformes". La peau visqueuse ne présente pas d'écailles. Les muscles des lamproies présentent aussi des particularités. Leurs fibres (étudiées chez Lampetra fluviatilis) présentent trois types différents de fibres musculaires. Description en image de la lamproie : Image LadyofHats / domaine public 1. Narine 2. Bouche 3. Œil 4. Fentes branchiales (7 paires) 5. Tronc 6. Anus 7. Queue 8. Nageoire caudale 9. Nageoire dorsale postérieure 10. Nageoire dorsale antérieur Ce sont des filtreurs à l'état larvaire et des ectoparasites hématophages à l'état adulte. Grâce à leurs dents, les lamproies percent ou raclent la peau de leur victime, ce qui leur permet ensuite d'aspirer le sang et les autres liquides (lymphe) s'écoulant de la blessure. Certaines espèces peuvent aussi parfois s'enfoncer dans les ouïes de leurs hôte et se fixer sur ses branchies. (Photo Bouche d'une lamproie. Drow_male CC BY-SA 3.0) Lamproies de rivière (Lampetra fluviatilis). Tiit Hunt CC BY-SA 3.0 Les lamproies adultes localisent les rivières et zones propices à leur reproduction en détectant certaines phéromones sécrétées par les larves issues des pontes des années précédentes. Les adultes ne s'alimentent plus et gagnent les frayères des hauts de bassin versant en étant capables de natation et reptation vigoureuses et parfois de grimper sur des obstacles tels que des chutes d'eau ou barrages. Comme les anguilles, les lamproies peuvent survivre bien plus longtemps que la plupart des poissons hors de l'eau. La ventouse des lamproies leur permet en effet de s'accrocher au fond ou sur une paroi (même couvertes d'un film d'algues glissantes) et de résister à de violents courants. Elle leur permet de franchir des seuils ou petits barrages. Elle leur permet aussi de se faire transporter par d'autres espèces... La ponte, collective, est faite dans un nid construit par un groupe de mâles et femelles, toujours en eau douce et entre le début du printemps et le début de l'été (selon les espèces). L'énergie nécessaire aux activités de remontée et de reproduction est fournie par d'importantes réserves de lipides glycogènes, pratiquement épuisées après le frai. De l’œuf sort une larve dite ammocète. Étymologiquement, ce nom signifie « qui habite le sable » (du grec ammos, sable et koites, habitation). La larve est d'abord translucide puis brunâtre sur le corps et rougeâtre près de la tête là où se situent les plaques branchiales, dans des sacs ouvrant sur l'extérieur par une rangée de 7 trous (fentes branchiales) situés dans un sillon (sillon branchial), derrière une tête mal définie et caractérisée par une capuche orale enfermant un espace préoral dit vestibule. La larve est aveugle durant tout son stade larvaire mais néanmoins sensible à la lumière et au courant. Son métabolisme de l'iode est sensible à la température de l'eau, et elle supporte mal la chaleur, ce qui pourrait expliquer la rareté des lamproies ou leur absence en zone tropicale. Dépourvue de ventouse dentée, la larve filtre l'eau via ses branchies. Elle est dotée d'un cœur primitif qui alimente un système sanguin composé d'une artère et d'une veine. (Image Œuf de lamproie. Adolphe Millot / domaine public) Les larves s'installent dans une zone de moindre courant, dans un tube creusé dans un lit de vase ou de limons fins plus ou moins argilosableux, dans des entonnoirs (dépressions du fond), à faible profondeur, dans de l'eau plutôt claire et oxygénée, de source ou de ruisseaux. Elles sortent de leur tunnel en orientant leur tête vers l'amont, offrant leur cavité buccale au courant, de manière à ce que les branchies s'oxygènent, tout en filtrant les particules alimentaires. À ce stade, elles sont décimées par de nombreux poissons et oiseaux qui s'en nourrissent. (Photo larve de lamproie d'une espèce non-identifiée. Tracyanne CC BY-SA 3.0) Durant tout le stade larvaire, au fur et à mesure de sa croissance, périodiquement, la larve se laisse déporter par le courant vers des zones de faciès lentiques (à faible courant) de l'aval et s'installe dans un nouvel environnement, jusqu'au moment de la métamorphose. Celle-ci est un phénomène complexe, initié par une chute du taux d'hormone thyroïdienne qui entraîne le développement des yeux, un disque oral et denté (ainsi qu'une langue également dentée), ainsi que divers changements dans la structure interne et externe du corps. L'animal change aussi de comportement et devient parasite et vivra en mer (sauf la lamproie de Planer). (Photo Juvénile Eudontomyzon mariae, rivière Ubort (Ukraine). Mykola Scherbatyuk CC BY-SA 3.0) Maxisciences - Wikipedia -
15 des plus anciens animaux rescapés, jusqu'ici, des extinctions
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C'est l'un des plus grands scorpions connus : 20 cm queue comprise. Malgré son allure impressionnante, son venin n'est pas mortel pour l'homme, même si ses piqûres peuvent s'avérer douloureuses. Certains fossiles de cet animal ont été datés d'au moins 400 millions d'années. Dessin Pandinus imperator. Sir Johnston, Harry Hamilton / domaine public. Cette espèce se rencontre au Liberia, en Guinée, en Côte d'Ivoire, au Ghana, au Togo, au Bénin et au Nigeria. Elle habite les régions forestières très humides, et est terricole. Cela dit, du fait de la raréfaction de l’espèce, on trouve de moins en moins de grands spécimens dont la couleur est noire avec des reflets verdâtres. Ses pinces sont larges mais surtout puissantes, elles sont de teinte brunâtre et granuleuses. En introduisant le scorpion dans une boîte transparente, on pourra remarquer par le dessous au niveau de sternite, les peignes. Ceux du mâle sont nettement plus longs et leurs dents également. Cependant le nombre de dents des peignes ne peut être un critère rigoureux de sexage. La piqûre de Pandinus imperator peut s’avérer très douloureuse mais aucun décès n'a été signalé à ce jour. Pandinus imperator. Axeblokie CC BY-SA 2.5 Le nombre de pullus varie de 10 à 40. Sitôt mis au monde, les petits pullus montent sur le dos de leur mère. Ils n’en redescendront qu’après avoir effectué leur première mue. Pendant tout ce temps, leur mère les aura nourris par simple échange cuticulaire. akendrum 28/3/2011 Maxisciences - Wikipedia