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Elus, écologistes et acteurs s'unissent contre la prospection de pétrole aux Canaries
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Actu - Infos PETROLE
Madrid - Le ministère de l'Industrie espagnol a donné son feu vert au géant pétrolier Repsol pour procéder à des prospections pétrolières au large des Canaries, selon une résolution publiée au Bulletin officiel. Cette autorisation, valable trois ans, permettra à groupe espagnol de chercher du pétrole à une cinquantaine de kilomètres au large des côtes, à l'aide de trois sondes, selon cette résolution. Une des conditions posées est que Repsol constitue une garantie de 20 millions d'euros pour couvrir ses responsabilités environnementales. Repsol a fait savoir fin juillet qu'il espère commencer la prospection sous-marine au dernier trimestre de cette année. Le ministère de l'Environnement espagnol avait déjà donné fin mai son blanc-seing à Repsol et le gouvernement conservateur met en avant les avantages économiques que pourraient procurer au pays l'exploitation de pétrole. Cet avis n'est pas partagé par les autorités locales et les écologistes, qui craignent les conséquences des vibrations causées par les forages, ainsi que celles d'une éventuelle fuite pour la faune et la flore de cet archipel de l'Atlantique, paradis du tourisme et d'une nature encore sauvage. Plusieurs associations ont fait savoir dans la foulée qu'elles vont dénoncer cette décision devant la justice. Pour Greenpeace, WWF, Amigos de la Tierra, Ecologistas en Accion, SEO/Birdlife et WWF, le processus qui a conduit le gouvernement a donné son accord a été entaché d'irrégularités. Par conséquent, elles comptent faire appel de la décision administrative devant les tribunaux espagnols et européens. Romandie 14/8/2014 -
Le nucléaire en question : débats, manifs, infos, etc... en France et dans le monde
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Le NUCLEAIRE (énergie)
Stockholm - Le gouvernement suédois de centre-droit a révélé jeudi le projet d'un réacteur nucléaire expérimental dit de génération IV, à un mois d'élections législatives qui pourraient porter les Verts au pouvoir. Les grandes lignes de ce projet ont été exposées dans le quotidien des affaires Dagens Industri par le ministre de l'Éducation et de la Recherche Jan Björklund, membre du Parti populaire (libéral). C'est un très grand investissement dans la recherche grâce auquel la Suède deviendrait l'un des pays en pointe dans le monde dans ce domaine, a-t-il déclaré au journal. Modélisation du comportement nominal d’un réacteur à neutrons rapides de IVe génération P.Stroppa/CEA Le réacteur, d'un coût initialement estimé à 1,5 milliard de couronnes (plus de 160 millions d'euros), serait bâti à la centrale d'Oskarshamn sur la côte est, où trois réacteurs sont en activité, dont le plus puissant du pays. La décision finale, après un avis du Conseil scientifique suédois attendu en octobre, incombera au gouvernement issu des élections du 14 septembre. À en croire les sondeurs, la coalition entre les sociaux-démocrates, les Verts et le Parti de gauche part favorite de ce scrutin. Les Verts ont indiqué qu'ils feraient tout pour que le projet soit abandonné. Le parti des Verts s'est formé parce qu'il nous faut bâtir une société sensible aux questions climatiques et un système énergétique qui repose sur des sources renouvelables en Suède. Nous ne participerons pas à un gouvernement qui renforcerait le nucléaire suédois, a déclaré à Dagens Industri leur porte-parole Gustav Fridolin. Interrogé par l'agence de presse TT, le porte-parole des sociaux-démocrates Håkan Gestrin a refusé tout commentaire. Le gouvernement au pouvoir depuis 2006 a fait voter en 2010 au Parlement une loi pour autoriser le remplacement des dix réacteurs nucléaires du pays, qui devraient commencer à fermer dans la deuxième moitié des années 2020. Les réacteurs nucléaires de quatrième génération sont pour l'instant au stade expérimental, avec six technologies différentes testées dans le monde. Romandie 14/8/2014 -
Le nucléaire en question : débats, manifs, infos, etc... en France et dans le monde
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Le NUCLEAIRE (énergie)
Bruxelles - Un troisième réacteur nucléaire a été arrêté en Belgique à cause d'une fuite d'huile et ne sera pas disponible avant la fin de l'année, a annoncé jeudi le groupe belge Electrabel (GDF Suez) qui gère le parc de sept réacteurs du royaume. Le réacteur numéro 4 de la centrale nucléaire de Doel, près d'Anvers, a été arrêté le 5 août à la suite d'une fuite d'huile et les premiers résultats disponibles indiquent des dégâts importants au niveau de la turbine de haute pression. Sur la base de cette analyse partielle, il apparaît que l'unité Doel 4 ne sera certainement pas disponible avant le 31 décembre 2014, a expliqué le groupe dans un communiqué. Deux autres réacteurs, le numéro 3 de la centrale de Doel et le numéro 2 de la centrale de Tihange, près de Liège, sont arrêtés depuis le 25 mars. Ils avaient déjà été stoppés pendant un an, de juin 2012 à juin 2013, après la découverte de milliers de micro-fissures dans leurs cuves. Leur redémarrage n'est pas prévu avant l'automne. La Belgique a perdu à ce jour 3.000 mégawatts (MW) sur une capacité totale de 5.700 mégawatts de ses deux centrales et le gouvernement ne sait pas sur quelle capacité il pourra compter à l'entrée dans l'hiver. Le nucléaire fournit 55% de l'électricité consommée en Belgique. La Belgique a programmé une sortie progressive du nucléaire avec une mise à l'arrêt définitive de ses sept réacteurs entre 2015 et 2025, au moment où ils auront 40 ans. Ce plan a du être aménagé car les réacteurs les plus récents sont les premiers à montrer des signes de défaillance, obligeant à prolonger la durée de vie des plus vieux... Romandie 14/8/2014 -
L'ONU s'attaque à la pollution due au mercure
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Pollutions
La nouvelle équipe municipale de la ville de Paris n'a pas traîné en ce qui concerne l'écologie. Dès le premier conseil municipal en mai, Anne Hidalgo a expliqué son projet d'étendre le nombre de rues en "zone 30" dans la capitale. Ces zones couvrent déjà le tiers des voies de circulation, l'objectif étant d'en couvrir 50 % d'ici 2020. Cette mesure controversée a pour objectif de réduire le recours à l'automobile, en particulier diesel, au profit des transports en commun. Le projet de la ville de Paris s'inscrit dans un plan plus global de lutte contre la pollution engendrée par les transports, en particulier individuels. Ainsi, la mairie a également décidé de remplacer l'intégralité de sa flotte de berlines diesel d'ici la fin de l'année. Les derniers bus diesel de la RATP encore en fonctionnement devraient d'ailleurs subir le même sort. Enfin, les autorités locales souhaitent anticiper les pics de pollution en accélérant le processus de prise de décision des journées de circulation alternée. Elles pourraient aussi proposer une offre de gratuité des transports (Navigo ou Autolib') aux usagers abandonnant leur véhicule à l'entrée de la ville. La ville de Paris souhaite réduire le recours à l'automobile au profit des transports en commun d'ici 2020. Fred Dufour / AFP Quelles sont les recettes de nos voisins européens pour réduire les émissions de particules polluantes ? - En 2003, Londres a décidé de mettre en place un péage urbain, s'élevant à environ 15 euros par jour. Les taxis, voitures "propres" (moins de 100 g de CO2 par kilomètre), deux-roues et véhicules d'urgence en sont exemptés. Ce système dissuasif, en particulier pour les usagers les plus pauvres, a largement fait diminuer le nombre de voitures en circulation au profit du vélo et des transports en commun. À cette mesure s'ajoute la mise en place d'un système de type Vélib' dès 2010. Ce péage urbain n'a eu qu'un effet négligeable sur la qualité de l'air de la ville, mais a considérablement permis, par ses recettes, d'améliorer les infrastructures de transport de la capitale. Enfin, en juillet dernier, le maire de Londres, Boris Johnson, a proposé la mise en place d'un second système de péage pour les véhicules diesel qui se superposerait à celui déjà existant. Conséquence, les conducteurs de véhicules diesel paieraient jusqu'à 29 euros la journée de circulation dans le centre de l'agglomération londonienne ! - En 2008, Berlin a délimité une "zone environnement" et distingué les véhicules par des vignettes vertes, jaunes et rouges en fonction de la pollution qu'ils engendrent. Ainsi, seuls les véhicules à vignette verte sont acceptés au sein de la zone environnement. En 2010, un second niveau de protection a été mis en place, où les véhicules estampillés "jaune" étaient obligés d'être équipés de filtres à particules. Ce système a été reproduit par une cinquantaine de villes allemandes. Son efficacité est contestée, car s'il permet - comme à Leipzig - de réduire le taux de suies dans l'air, une particule fine extrêmement toxique, il est impuissant devant d'autres particules polluantes comme les oxydes d'azote. - Plus près de la Méditerranée, le constat est tout aussi mitigé. Depuis les crises pétrolières, de nombreuses villes d'Italie, dont Rome, ont adopté de manière plus ou moins fréquente et régulière le système de circulation alternée. La conséquence est une augmentation du nombre de voitures par habitant, une partie des foyers faisant l'acquisition de deux voitures aux plaques complémentaires pour pouvoir circuler tous les jours. À Rome, on compte ainsi plus de sept voitures pour dix habitants, contre moins de cinq à Paris. Un problème aggravé par la faiblesse des transports en commun, la ville comptant seulement deux lignes de métro, toujours payantes, même en cas de pic de pollution, et vite surchargées. - De son côté, Madrid fait figure de mauvais élève, dépassant régulièrement les seuils de pollution fixés par l'Union européenne. La stratégie de ses élus consiste au contraire à augmenter autant que possible la capacité routière de la ville. La plupart des mesures écologiques ne sont finalement jamais appliquées, comme celle visant à interdire l'accès au centre-ville pour les véhicules les plus polluants. En février 2011, la mairie de Madrid s'est même retrouvée assignée en justice par l'association Écologistes en action pour délit contre l'environnement. En 2010, la ville avait en effet pris soin de déménager les stations de mesure de la qualité de l'air des zones les plus polluées vers des espaces plus verts. Un tour de passe-passe destiné à l'origine à fausser le résultat global et apparaître comme conforme aux normes européennes. Le Point 14/8/2014 -
Le pangolin est en danger
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Les espèces menacées
Libreville (AFP) - Chassé depuis toujours pour sa viande réputée savoureuse, le pangolin du Gabon voit aujourd'hui sa survie menacée par un trafic plus vaste à destination de l'Asie, où il est utilisé dans la médecine traditionnelle. Au Gabon, "les gens chassent le pangolin comme d'autres viandes, car la forêt est souvent la seule ressource" alimentaire pour les habitants de l'intérieur du pays, couvert à 80% de forêt, explique le directeur général de l'ONG Wildlife Conservation Society (WCS) au Gabon, Gaspard Abitsi. Des pangolins morts (c), reconnaissables à leurs écailles, sont en vente le 8 août 2014 sur un marché de Libreville (c) Afp. Nocturne et craintif, le petit mammifère est difficile à observer à l'état naturel. Mais on le trouve généralement sans problème sur les marchés de la capitale, Libreville : en morceaux ou entier, au milieu de crocodiles, porcs-épics, gazelles et autres viandes de brousse dont les Gabonais sont friands. "Nous avons une grosse demande. Les gens adorent les pangolins. Ca ne traîne pas sur le marché. Ma voisine en a acheté quatre hier et ce matin ça a été vite vendu", se réjouit une opulente commerçante du marché Mont-Bouët, assise devant un étal jonché d'animaux éviscérés. On repère vite le drôle d'animal: avec son corps allongé, son museau conique, son interminable langue pour aspirer les insectes dont il se nourrit, il fait penser à un fourmilier. Quant à ses grosses écailles reptiliennes, elles rappellent plutôt la période préhistorique, ou encore un artichaut. Au Gabon, les ONG environnementales tentent de sensibiliser les villages à la nécessité de protéger cette espèce. Ainsi, le parc national des Monts de Cristal (nord) a désormais pour emblème un pangolin géant. Intégralement protégé, c'est le spécimen le plus prisé, qui pèse jusqu'à 35 kg, et coûte entre 100.000 et 130.000 FCFA (150 à 200 euros) - contre 15.000 FCFA (22 euros) pour le "petit pangolin", l'autre espèce vivant au Gabon, avec des quotas de chasse autorisés. Au restaurant de spécialités locales "Africa", à Libreville, le pangolin est une des stars du menu. "C'est cher, mais c'est une des meilleures viandes", assure Didine, la patronne. "On le cuisine au bouillon, il faut faire cuire la viande longtemps sinon c'est trop dur!", sourit-elle en remuant le contenu d'une grosse marmite fumante. Mais depuis quelque temps, "on sent une demande de plus en plus forte liée au trafic international", affirme Rostan Nteme Mba, de l'Agence nationale de parcs nationaux (ANPN). "Ce sont les écailles qui intéresse les trafiquants", souligne-t-il. En médecine traditionnelle chinoise, elles sont utilisées comme aphrodisiaque, en cure de jouvence, ou encore pour soigner certaines affections comme le psoriasis. Avec de telles vertus supposées, la demande a explosé en Asie, si bien que le pangolin est le mammifère au monde le plus touché par le commerce illégal: plus d'un million d'animaux ont ainsi été capturés depuis 10 ans, selon le groupe spécialisé sur le pangolin à la Société de zoologie de Londres. Difficile de connaître exactement l'ampleur de ce braconnage dans un pays comme le Gabon, où il n'existe pas encore de statistiques sur le pangolin. Mais en se basant sur les saisies de viandes de brousse opérées par les douanes et les Eaux et forêts, "on remarque qu'il y a de plus en plus de pangolins" alors que leur proportion était encore marginale il y a quelques années, observe M. Abitsi, le directeur du WCS. Le constat est surtout frappant dans le nord du pays, notamment dans le parc national de Minkebe, le plus vaste des 13 parcs gabonais, frontalier du Cameroun et du Congo. "Il y a probablement des filières africaines" qui permettent de faire transiter les marchandises vers les ports ou aéroports pour les acheminer vers l'Asie, souligne M. Nteme Mba.] Facteur aggravant: l'implantation des entreprises chinoises - qui comptent parmi les principaux partenaires économiques du Gabon - dans l'intérieur du pays. "Avec l'exploitation forestière, la construction de nouvelles routes, ils ont accès à la ressource. Quand les containers repartent vers l'Asie, on ne sait pas s'il n'y a que du bois dedans...", relève Gaspard Abitsi. New Scientist 27/8/2013 Une équipe de chiens spécialement dressés pour détecter les espèces intégralement protégés comme le pangolin géant, a été mise en place par l'ANPN. Opérationnelle depuis le début de l'année, l'Unité canine d'appui à la conservation a déjà permis de procéder à plusieurs saisies mineures à l'aéroport de Libreville. "Un premier pas important pour protéger le pangolin", assure Rostan Nteme Mba. Sciences et avenir 14/8/2014 -
Arizpe (Mexique) (AFP) - Deux bidons vides à la main, Ramona Yesenia attend de recevoir l'eau gratuite qui remplacera celle de son robinet: depuis une semaine, après une fuite d'acide sulfurique qui a teinté d'orange le fleuve Sonora, dans le nord-ouest du Mexique, 20.000 habitants sont privés d'eau. "Si on tue une vache, on ne va pas savoir si on peut la manger, si ça va être bon ou pas... ils disent que si (le bétail) a bu juste un peu d'eau (du fleuve), il est déjà infecté", se désole Ramona, qui travaille comme femme de ménage et dans les champs d'ail de la petite ville de Arizpe, où habitent 3.000 personnes. Venue avec sa mère et ses deux filles sous une chaleur écrasante, elle s'inquiète pour les fillettes. "Rien qu'avec la boue (du fleuve), elles peuvent s'infecter", dit la grand-mère. La famille repart finalement bredouille, le camion citerne venu ravitailler la zone étant déjà vidé, devant la forte demande. Une réserve d'eau -polluée- le 13 aout 2014 dans les environs de la mine de cuivre "Buena Vista" au Mexique, d'où 40.000 mètres cubes d'acide sulfurique se sont déversés dans la rivière Sonora (c) Afp Au total, les habitants de sept villes sont sans eau depuis la fuite, le 6 août, de 40.000 mètres cubes d'acide sulfurique dans la mine de cuivre Buenavista del Cobre, à Cananea. La mine "n'a prévenu aucune autorité", a dénoncé à l'AFP Jesus Arias, responsable de la Protection civile de la région, qui n'a été informé de l'accident que 24 heures plus tard. "Il y avait un défaut de structure dans le barrage (de la mine, NDLR), qui n'était pas bien surveillé ni bien construit, ce qui a entraîné ce problème", selon César Lagarda, responsable local de la Commission nationale de l'eau. La Commission nationale des droits de l'Homme a ouvert une enquête "pour les possibles violations des droits de l'Homme des habitants de la région de Sonora, affectés par la fuite", et les associations environnementales ont alerté des dangers pour la santé de cette eau polluée. L'entreprise qui gère la mine, Grupo Mexico (un des leaders du secteur en Amérique latine), assure avoir prévenu dès mercredi les autorités. Et elle se veut rassurante: "le contenu de ces acides n'est pas toxique en lui-même", a affirmé Juan Rebolledo, vice-président des relations internationales de Grupo Mexico, sur la radio Formula. "Il n'y a aucun problème à avoir, ni de conséquence grave pour la population, tant que l'on prend les précautions adéquates et que l'entreprise verse, comme elle le fait actuellement, de la chaux" pour neutraliser l'acidité du produit, a-t-il dit. Il a expliqué l'accident par les "pluies atypiques" survenues dans la région, qui ont fait déborder les réservoirs. L'effet visuel est toutefois très inquiétant, car le produit toxique a provoqué dans le fleuve, long de 420 kilomètres, une tache orange d'au moins 60 kilomètres, le long de sept villes - Arizpe, Banamichi, Baviacora, Aconchi, Cananea, Ures et Hermosillo -, dont la fourniture en eau a été suspendue. "Cela, je l'ai récupéré du fleuve dans les premiers jours", dit Octavio Toledano, un habitant de la région, montrant presque avec fierté une petite bouteille en plastique remplie d'une eau où se mélangent le jaunâtre et le rouge. "Le jour où j'ai pris ça, il y avait une odeur de pourri", ajoute-t-il. "On remarque que l'eau est de plus en plus rouge chaque jour" dans le fleuve, raconte Jesus Sabori, dans sa maison située à Huepac. "Mais ce n'est qu'hier (lundi) qu'on nous a dit de retirer les animaux" des abords du fleuve. "Nous sommes très en colère car ils ne nous ont pas prévenus, ni qu'ils avaient cette fuite, ni que cela nous priverait d'eau", fulmine Israel Duran, un autre habitant, de 70 ans. "Même si cela donne du travail, (cette mine) il vaut mieux la fermer s'ils se comportent de cette manière à chaque fois qu'il y a ce genre de chose". La mine, qui apporte 9.000 emplois directs, a elle plutôt des projets d'expansion, souhaitant augmenter sa production annuelle de cuivre de 200.000 tonnes actuellement à 510.000 en 2016. La région de Sonora, qui regroupe 27% de l'activité minière au Mexique, est la principale productrice d'or, de cuivre et de graphite du pays. Sciences et avenir 14/8/2014
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Sault (France) (AFP) - "Lavande en danger" : Plantés en bordure de champs d'un bleu intense sur les plateaux d'Apt et de Sault (Vaucluse), les panneaux accrochent le regard pour alerter sur une règlementation européenne qui met en danger ce fleuron de l’horticulture provençale déjà menacé par une bactérie destructrice. Les producteurs de lavande alertent sur les menaces qui pèsent eux, le 28 juillet 2014 dans un champ sur le plateau d'Albion, près de Sault, dans le Vaucluse (c) Afp La bactérie, le phytoplasme du Stolbur, est ancienne mais a surtout fait des ravages au milieu des années 2000, la France perdant alors jusqu'à 50% de ses surfaces cultivées principalement en Vaucluse, dans les Alpes-de-Haute-Provence et la Drôme, et sa première place de producteur d'huile essentielle de lavande. En cause, "les évolutions climatiques, avec des périodes de sécheresse et de fortes chaleurs néfastes à la lavande et favorables à l'insecte vecteur de la maladie", la cicadelle, un insecte suceur de sève, explique Eric Chaisse, directeur du Crieppam (Centre régional interprofessionnel d'expérimentation en plantes à parfum). (Photo Cicadelle verte (Cicadella viridis) Jean-Jacques MILAN, CC BY-SA 3.0) Quand la plante est contaminée, les canaux de circulation de la sève se bouchent, provoquant son dépérissement. "la plante meurt dans un délai de quelques mois à 2 ou 3 ans", indique M. Chaisse. Basé à Manosque (Alpes-de Haute-Provence), le Crieppam s'attache à "trouver des solutions" au dépérissement, "à mieux comprendre comment l’insecte vecteur se développe", précise M. Chaisse. Plusieurs espèces de lavande cultivées dans un champ près de Snowshill, un village des Cotswolds, en Angleterre. Saffron Blaze CC BY-SA 3.0 La pulvérisation de produits est l'une des pistes "sans avoir 100% d'efficacité", ajoute le chercheur. D'autres méthodes ont donc été explorées, comme la plantation de plants sains ou la diversification des espèces afin de sélectionner des plants de lavande et lavandins plus résistants. "De nouvelles variétés ont permis de redévelopper les lavandes notamment sur le plateau d'Albion (Vaucluse)", constate M. Chaisse. Après les années de sécheresse "catastrophiques", de 2003 à 2007, selon les scientifiques, la production a fortement baissé jusqu'en 2010 - autour de 30 tonnes par an - pour augmenter à nouveau ensuite jusqu'à 50 tonnes attendues en 2015. Le dépérissement a donc pu être endigué ces dernières années d'autant que la pluviométrie plus abondante a été favorable à la plante qui se défend mieux contre la bactérie. Mais la situation reste fragile et les producteurs prudents. "Si le climat est très sec en juillet et août on s'attend à une année catastrophique l'année suivante", résume M. Chaisse car "si l'on avance au niveau de la recherche, on ne maitrise pas les aléas climatiques". Champ de lavande en Provence. Jialiang Gao www.peace-on-earth.org CC BY-SA 3.0 "Les conditions climatiques jouent un rôle majeur", confirme à l'AFP Christophe Castaner, député PS des Alpes-de Haute-Provence et maire de Forcalquier. Mais les producteurs se battent désormais sur un nouveau front : le classement de l'huile essentielle de lavande comme produit "dangereux". Car selon une règlementation européenne (Reach) de fin 2013, l'huile essentielle, issue de la distillation de la plante, est désormais assimilée à un produit chimique. "C'est une absurdité totale, le terme de distillation est inapproprié, il s'agit d'extraction à la vapeur d'eau" tonne Raymond Agnels, distillateur à Apt (Vaucluse) qui mène campagne contre cette directive qui prévoit d'inscrire sur tous les étiquetages de produits contenant de l'essence de lavande le logo "produit toxique" ou "produit dangereux". La directive impose par ailleurs aux distillateurs, assimilés à des fabricants de produits chimiques, de faire des tests pour évaluer l'impact de leur produits. (Photo Distillerie traditionnelle. Guuswillemse CC BY-SA 3.0) Navettes de lavande dont l'usage était prisé par nos mères et grand-mères dans les armoires de vêtements. On peut trouver aussi, pour le même usage, des sachets de lavande en tissu. Véronique PAGNIER CC0 A terme, c'est l'utilisation de lavande par la grande parfumerie qui est condamnée, craint M. Agnels jugeant que "l'on va vers la disparition de grands parfums". Christophe Castaner qui partage cet avis s'est lui aussi lancé dans la bataille contre une directive qui constitue "une menace pour toute la filière". Il la juge "inadaptée car la lavande n'est pas un produit chimique" et demande à Bruxelles "de traiter différemment les huiles essentielles" des autres produits "à base de molécules chimiques". Le député se dit "convaincu que l'on peut obtenir une procédure spécifique", pour la lavande. Mais "pour l'instant, cela n'a pas abouti", regrette-t-il, même si le ministre de l'agriculture, Stéphane Le Foll "s'est dit très attentif" au problème. Une pétition lancée fin 2013 par les professionnels a recueilli plus de 15.000 signatures à ce jour. Sciences et avenir 14/8/2014
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L'orque ou épaulard (Orcinus orca) est une espèce de mammifère marin du sous-ordre des cétacés à dents, les odontocètes. Elle a une répartition cosmopolite (si étendue qu'elle peut être rencontrée dans toutes les régions du monde). Elle vit dans les régions arctiques et antarctiques jusqu'aux mers tropicales. Son régime alimentaire est très diversifié, bien que les populations se spécialisent souvent dans des types particuliers de proies. Certaines se nourrissent de poissons, tandis que d'autres chassent les mammifères marins tels que les lions de mer, les phoques, les morses et même de grandes baleines. Les orques sont considérées comme des superprédateurs. Orques sautant hors de l'eau dans leur milieu naturel. Robert Pittman / NOAA, domaine public L'Union internationale pour la conservation de la nature évalue actuellement le statut de conservation de l'orque comme « données insuffisantes » en raison de la probabilité que les types d'orque soient des espèces distinctes. Toutefois, certaines populations locales sont menacées ou en voie de disparition notamment à cause de la disparition de leur habitat, de la pollution (par les PCB), de la capture des mammifères marins et des conflits avec les pêcheries. On distingue trois types d’orques bien définis : - les orques nomades sont constamment en déplacement et silencieuses. Elles sont parfois solitaires, ou en petits groupes de deux à sept individus. Leurs sons ne s’entendent que lors des repas. Ce sont ces orques qui s’attaquent aux mammifères marins de grande taille. Elles possèdent un aileron pointu et droit. - Les orques résidentes reviennent à chaque période donnée dans la même zone, ce qui rend leur étude assez simple. Elles vivent en groupes de cinq à cinquante individus dirigés par la doyenne des femelles. Elles se nourrissent de saumons et autres poissons, mais elles ont aussi été observées chassant des mammifères marins. Les résidentes vocalisent sans cesse et chaque groupe peut être reconnu par son dialecte unique. Elles utilisent fréquemment l’echolocation qui consiste à émettre des petits sons semblables à des clics et ensuite écoutent leur écho ce qui leur permet de détecter les proies et de se repérer en eaux troubles. - Les orques offshore sont majoritairement ichtyophages et vivent en troupe de trente à soixante individus. Elles n’ont été découvertes qu’en 1988 au large de la Colombie-Britannique. Le type offshore ressemble plus aux résidentes qu’aux nomades ; en effet, la taille des groupes semble être assez similaire, leur nageoire dorsale et leur selle grise ont presque la même taille. Elles vocalisent constamment, comme les résidentes. Leur régime demeure cependant un mystère; il semble qu’elles se nourrissent principalement de poisson. Les orques sauvages ne sont pas considérées comme une menace pour l'homme, bien qu'il y eut des cas de spécimens captifs tuant ou blessant leurs dresseurs dans des parcs à thème marin. Les orques sont très présentes dans les mythologies des cultures autochtones, avec leur réputation allant du protecteur d'âmes humaines à celle de tueur impitoyable. Répartition / Habitat : Comme le montre cette carte, l'orque occupe tous les océans. www.iucnredlist.org CC BY-SA 3.0 Description : Les mâles mesurent entre 7 et 9 m de long (le spécimen le plus grand jamais vu mesurait 9,74 m) et pèsent entre 5 et 8,5 tonnes (le plus lourd spécimen pesait 11 tonnes). Les femelles sont plus petites, mesurant entre 6 et 7 mètres pour une masse située entre 3 et 4 tonnes (le maximum connu pour une femelle est de 7,5 tonnes). À la naissance, le nouveau-né pèse environ 150 à 220 kg et mesure entre 2 et 2,70 m de long. À la différence de la plupart des dauphins, la nageoire caudale d’une orque est large et arrondie (elle peut mesurer plus de 2,40 m d’envergure). (Photo Les 4 variations connues. Albino.orca, CC BY-SA 3.0) Dans la nature, seuls 1% des orques ont leur nageoire dorsale courbée contre 80% en captivité; [b]cela est du au fait que les orques captifs restent plus souvent à la surface de l'eau et la nageoire n'est plus "soutenue" par la forte densité de l'eau salée. Elle finit par s'affaisser sur le côté.[/b] Les orques ont une apparence caractéristique avec un dos noir, un ventre blanc et une tache blanche derrière et au-dessus de l’œil. Le corps est puissant et surmonté d’un grand aileron dorsal avec une tache gris foncé en forme de selle juste derrière. Pouvant mesurer plus de 2 mètres, l’aileron dorsal du mâle est plus grand que celui de la femelle (environ 90 cm). Il a une forme de triangle isocèle allongé tandis que l’aileron dorsal de la femelle est plus court et a la forme d’une faux. Les scientifiques identifient les individus grâce aux entailles, coups et éraflures sur leurs ailerons ainsi qu'à la forme de l’aileron. L’orque mâle a une silhouette caractéristique qui ne peut être confondue avec celle d’une autre espèce d’animal marin. Dans les eaux tempérées, les femelles et les juvéniles, s’ils sont observés d’une certaine distance, peuvent être pris pour des représentants d’espèces comme le faux-épaulard ou le dauphin de Risso. Cependant, les scientifiques ont constaté qu’il existait des orques de forme naine en Antarctique. Certains spécialistes veulent les considérer comme une espèce à part en les nommant Orca glacialis ou Orca nanus. Mais d’autres refusent de la considérer comme une espèce différente d’Orcinus orca. - vitesse maximale : 55 km/h (les scientifiques estiment que certaines peuvent atteindre la vitesse de 65 km/h) ; - Longévité maximale : 80 à 90 ans pour les femelles et 50 à 60 ans pour les mâles (*). Granny, alias J2, matriarche du pod J des orques résidentes sud de Colombie-Britannique, a fêté ses 100 ans en juin 2011. Lummi, une matriarche du pod K (Îles San Juan et Puget Sound), est morte en août 2008 à l'âge présumé de 98 ans ; - Espérance de vie : 50,2 ans pour les femelles et 29,2 ans pour les mâles d'après OLESIUK et al. (1990) ; - maturité sexuelle : 6 à 10 ans pour les femelles, 12 à 16 ans pour les mâles2 ; - poids à la naissance : 180 kg ; - taille à la naissance : 2 à 2,70 m ; - Dents : longueur de 4 à 8 cm pour un diamètre de 2,5 à 5 cm. Elles sont au nombre de 60 et ne repoussent pas. (*)Les données sur sa longévité et sa maturité sexuelles sont des estimations en ce qui concerne les orques non captives. Comportement : L'orque est une des rares espèces qui transmet son savoir aux générations suivantes. Des scientifiques ont observé des orques femelles enseigner l’échouage volontaire à des groupes de jeunes orques. Cet apprentissage peut durer 20 ans. Les orques sont fortement sociales. Certaines populations sont composées de plusieurs familles matrilinéaires qui sont les plus stables de toutes les espèces animales. Les techniques de chasse sophistiquées et les comportements vocaux, qui sont souvent spécifiques à un groupe particulier et sont passés à travers les générations, ont été décrits comme des manifestations culturelles. Reproduction : La plupart des données sur le cycle de vie des orques proviennent de campagnes d’observation de longue durée portant sur des populations grégaires vivant le long des côtes de Colombie-Britannique et de l’État de Washington ainsi que d’études menées sur des orques en captivité. Compte tenu de la minutie des études menées et de la nature fortement structurée des groupes d’orques de ces populations, les données dont on dispose peuvent être considérées comme justes. Toutefois les groupes d’orques transhumants et ceux vivant dans d’autres océans peuvent avoir des caractéristiques légèrement différentes. Les femelles deviennent adultes à environ 15 ans. À partir de cet âge, elles ont des périodes de fertilité espacées de 3 à 16 mois. La durée de la période de gestation est variable, de quinze à dix-huit mois et les mères donnent naissance à un seul nouveau-né, environ une fois tous les cinq ans. Dans les groupes d’orques grégaires étudiés, les naissances s’échelonnent tout au long de l’année, le pic de naissance se situant en hiver. La mortalité des nouveau-nés est très élevée . D’après une étude, il semble que près de la moitié décèdent avant d’avoir atteint l’âge de six mois. Les nouveau-nés sont allaités durant 2 ans, mais commencent à se nourrir eux-mêmes à compter de l’âge de douze mois. Les femelles se reproduisent jusqu’à l’âge de 40 ans ; elles élèvent donc en moyenne 5 nouveau-nés. Les orques femelles vivent en moyenne jusqu’à l’âge de 50 ans dans la nature (rarement plus de 35 ans en captivité), mais certaines peuvent vivre jusqu’à 80 voire 90 ans dans des cas exceptionnels. Les mâles deviennent sexuellement actifs à l’âge de 15 ans, et vivent environ 30 ans en moyenne, 50 ans dans des cas exceptionnels. Alimentation : L'orque, à l'instar du cachalot, est un superprédateur. Au sommet de la chaîne alimentaire, il ne connaît aucun ennemi naturel. Son alimentation est essentiellement constituée de poissons, de manchots et d’autres mammifères marins (lions de mer, otaries, phoques, marsouins, baleines). Les proportions de ces proies dans le régime alimentaire ainsi que les techniques de chasse employées varient en fonction des populations. Les orques chassent les mammifères marins tels que les phoques et lions de mer en rôdant très près des plages, et en utilisant la technique d’échouage sur le rivage. (Photo Une orque type B inspecte un phoque de Weddell (Leptonychotes weddellii) sur la péninsule Antarctique. Robert Pitman / National Science Foundation Office of Polar Programs, domaine public) L’orque se nourrit de poissons (quand elle est adulte, de 60 à 80 kg), d’oiseaux de mer, de manchots, de phoques, de dauphins, de lions de mer, de marsouins et aussi d’autres cétacés, la teneur exacte de leur alimentation dépendant de leur habitat. Il s’agit de l’un des rares cétacés à s’attaquer à d’autres mammifères marins (la pseudorque attaquerait elle aussi des petits mammifères marins). Les orques vivent, se déplacent et chassent en groupe de 3 à 40 individus dans la plupart des océans. L’éventail des techniques de chasse développées par l’orque est vaste, et dépend à la fois de la proie et de l’environnement. Ainsi, dans l’hémisphère sud, la chasse aux pinnipèdes se fait-elle parfois par échouage volontaire sur la plage. Les orques utilisent l’écholocation, un système de sonar naturel, sauf dans le cas de la traque des autres cétacés. Les chasses peuvent se dérouler en pleine mer ou près des côtes, auquel cas la proie est rabattue vers la terre jusqu’à ne plus pouvoir échapper à ses prédateurs. Lorsqu’il s’agit d’un gros cétacé, tous les membres du groupe participent, les uns immobilisant l’animal par la queue pendant que les autres le frappent de tous côtés. Il leur arrive d'attaquer les petits des baleines grises, mais sans toujours le succès escompté face à la réaction combative de la femelle ; ou des grands cétacés adultes diminués, hors d'état de se défendre. Bien que le requin blanc et l'orque s’ignorent quand ils se croisent, il n'est pas rare que des orques s’attaquent à des requins blancs. Ainsi, dans la baie de Monterey, en Californie, une orque femelle d’environ 6 mètres(matricule "CA2") a été observée à plusieurs reprises attaquant des requins blancs. La première observation, datant d’octobre 1997, eut lieu quand CA2 a attaqué et tué un requin blanc de 3,50 mètres. CA2 avait attrapé le requin dans sa gueule et l'a retourné pour l'immobiliser (les requins deviennent inconscients lorsqu'ils sont mis sur le dos) et l'asphyxier, le requin immobilisé ne pouvant plus se déplacer pour récolter l'oxygène. Malgré son cuir extrêmement solide, le requin avait été mis en pièce par l’orque. La deuxième observation eut lieu quand CA2 attaqua un requin blanc plus gros (estimé à près de 4,50 mètres). Les orques utilisent leur vitesse et leur système d'écholocation dans la chasse. Il n'est pas rare que, tout comme les dauphins, elles fassent éclater par des chocs certains organes de leur proie ou adversaire (comme le foie, particulièrement visé). On retrouve un comportement de chasse particulier de l'orque sur les côtes du Chili en Amérique du Sud. L'orque y longe les berges à la recherche de groupes d'otaries se trouvant sur la plage. Lorsqu'un groupe est trouvé, l'orque s'en approche furtivement en se déplaçant parallèlement à la berge tout en cachant son aileron dorsal puis se propulse en dehors de l'eau pour capturer une proie. Totalement émergée, elle peut ensuite retourner à l'eau en se balançant et se tortillant. A noter : Il semblerait que ces animaux de la famille des dauphins soient capables de percevoir le danger qu'il y aurait à attaquer un être humain... Et, de fait, aucune attaque d'orque sauvage sur l'homme n'a été recensée jusqu'à présent. (Photo Pour leur malheur, les orques se laissent facilement approcher par l'homme. NOAA Photo Library, Flickr, domaine public) Letop Docs 1/8/2010 Wikipedia
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Une campagne liée aux orques en captivité fait plonger l'activité de SeaWorld
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Les Orques
Washington (AFP) - Une campagne menée contre les parcs à thèmes aquatiques de SeaWorld au sujet de ses orques a fait plonger mercredi le cours de l'action de plus de 30% à la Bourse de New York. SeaWorld Entertainment, qui gère onze parcs d'attraction très populaires aux Etats-Unis, n'a mentionné que du bout des lèvres cette campagne au sujet des orques en captivité lancée après la diffusion l'an dernier par une chaîne nationale d'un documentaire intitulé "Blackfish" ("L'orque tueuse" en France). L'orque Tilikum, qui avait tué un dresseur, lors d'une représentation le 30 mars 2011 au parc aquatique SeaWorld à Orlando en Floride (c) Afp Le groupe "pense que la fréquentation au (deuxième) trimestre a pâti de la pression générée par la récente attention médiatique autour d'une proposition de loi dans l'état de Californie". Un parlementaire californien, Richard Bloom, a en effet déposé une proposition de loi en mars pour interdire l'utilisation d'orques en captivité dans des spectacles, en ciblant le parc SeaWorld de San Diego (Californie, sud-ouest des Etats-Unis). Ce faisant, il a fait référence au documentaire portant sur les conséquences de la captivité sur les orques du groupe américain et sur l'attaque mortelle de l'un d'entre eux, Tilikum, sur un dresseur. SeaWorld Entertainment a vu son chiffre d'affaires fondre de 5% au premier semestre, tendance qui devrait se creuser sur la fin de l'année puisque le groupe prévoit une chute de 7% sur l'ensemble de son exercice. La raison, a-t-il justifié, en est une concurrence plus féroce, un retard pris par une nouvelle attraction et, indirectement, une conséquence de la controverse. Reste que sa performance semestrielle fait pâle figure à côté de celle de Walt Disney Co, qui opère des parcs d'attraction sur le même segment de marché et qui a vu l'activité de ses parcs progresser de 8,2% sur la même période. Il y a deux semaines, la compagnie américaine Southwest Airlines a annoncé qu'elle mettait fin à un partenariat engagé il y a 26 ans avec SeaWorld. Il prévoyait notamment que deux avions soient peints aux couleurs de Shamu, le premier orque de SeaWorld. Elle a argué d'un "changement de priorités", mais certains observateurs ont évoqué un lien avec la campagne car des manifestations avaient ciblé la compagnie aérienne. ----->C'est plutôt une bonne nouvelle... Ce serait bien que cette campagne continue en la diffusant plus largement encore... N'hésitez pas à relayer l'information sur tous les supports possibles... Sciences et avenir 13/8/2014 -
Pourquoi les chiens se reniflent-ils le derrière ?
Admin-lane a posté un sujet dans Les comportements du chien
Pourquoi les chiens se reniflent-ils le derrière ? Selon une vidéo de l'American Chemical Society, la réponse est sûrement un peu plus complexe qu'on ne le pense. Les chiens adopteraient ce comportement pour "renifler" des informations importantes : le genre, l'état émotionnel ou encore le régime alimentaire. Qui ne s'est jamais posé cette question : mais enfin, pourquoi les chiens passent-ils leur temps à sentir le derrière de leurs congénères ? Certains propriétaires l'ont compris mais c'est beaucoup plus subtile qu'il n'y paraît. Pour faire la lumière sur la question, des chercheurs de l'American Chemical Society ont publié une vidéo révélant la science qui se cache derrière ce comportement canin. Et, il semblerait que renifler le derrière d'un autre chien soit plus vital qu'il n'y paraisse. Cela apporterait au renifleur des informations détaillées sur le reniflé comme son sexe, son régime alimentaire, son état émotionnel et bien d'autres. Tout cela grâce à des communications chimiques complexes. Gentside 31/07/2014 "C'est exactement comme parler avec des substances chimiques. En fait, cette action de reniflement du derrière n'est qu'un des très nombreux exemples de communication chimique dans le règne animal", explique le narrateur de la vidéo, se référant aux sécrétions relâchées par les glandes situées près de l'anus des chiens. En 1975, le Docteur George Preti, du Monell Chemical Senses Centre de Philadelphie, s'est penché sur les sécrétions des chiens et des coyotes sauvages pour étudier ce comportement. Il a découvert que les glandes anales du chien sécrètent des substances chimiques d'identité à destination des autres chiens. La glande apocrine donne au chien son odeur naturelle. En parallèle, la glande sébacée joue également un rôle dans ce comportement puisqu'elle humidifie la peau et les poils des mammifères. Le docteur Preti a ainsi estimé que les composés chimiques notamment de la triméthylamine, sécrétés par ces glandes donnaient au chien sa propre odeur, qui dépend de son sexe, sa diète, ses émotions et de nombreux autres facteurs. C'est pour cela que votre animal à quatre pattes préfère sentir le derrière de son congénère plutôt que d'approcher sa truffe de sa face, de laquelle il apprendre bien moins de choses. A cela, il faut ajouter l'odorat ultra précis du chien, 10.000 à 100.000 plus développé que celui des humains, rapporte le Huffington Post. Mais alors comment un chien est-il capable de déceler ces odeurs de celles provenant des excréments ? "Vous pourriez penser que l'odeur des excréments de chiens surpasserait cette odeur sensitive. Mais les chiens possèdent un système olfactif secondaire appelé l'organe de Jacobson", explique le narrateur. Cet organe présent chez tous les mammifères est spécialement utilisé pour la communication chimique via notamment les phéromones et ne détecte pas les autres odeurs. Avec ses propres nerfs le reliant au cerveau, l'organe de Jacobson est capable de contourner les autres organes du nez et donc de ne pas mélanger ses informations avec les autres. Il permet ainsi au chien de reconnaître les caractéristiques chimiques du chien qu'il renifle. "Ce n'est pas pour s'amuser, ils apprennent à se connaître d'une manière aromatique", conclut la vidéo. Maxisciences 10/8/2014 -
Un dauphin à deux têtes s'échoue sur une plage en Turquie
Admin-lane a posté un sujet dans Les dauphins
Un Turc a fait une étrange découverte sur une plage : sur la côté ouest du pays, il est tombé sur un dauphin blanc à deux têtes échoué. Tomber sur un animal échoué sur une plage est toujours triste, mais pour Turgul Metin, la découverte a aussi été très insolite. Et pour cause, la créature que ce professeur de sports turc a trouvée avait un aspect tout sauf classique : il s'agissait d'un dauphin blanc à deux têtes, ou plutôt de deux dauphins siamois reliés au niveau du ventre et de la queue. Mystere TV 12/8/2014 L'animal a été découvert sur une plage du district d'Izmir, sur la côte ouest du pays. "J'étais complètement choqué", a témoigné l'homme âgé de 29 ans pour le Turkish Times. "J'ai remarqué ce dauphin dans l'eau et je l'ai regardé alors qu'il s'échouait sur la plage". Malheureusement, il ne semblait pas en bon état. Selon l'homme, l'un des yeux ne semblait pas complètement formé et l'un des évents n'était pas ouvert. "Je n'ai pas compris d'abord, je croyais que mes yeux me jouaient des tours. Je n'avais même jamais entendu parler de dauphin comme celui que mes yeux ont vu", a t-il poursuivi. D'après les spécialistes qui ont pu voir les photos prises par l'homme, le dauphin dont l'espèce n'a pas été précisée avait probablement environ 12 mois et mesurait quasiment un mètre. Une découverte "très rare". Après l'avoir trouvé, Turgul Metin a appelé la police qui a fait retirer la dépouille du cétacé. Elle a été emmenée auprès de spécialistes dont Mehmet Gokoglu, un biologiste marin de l'Université Akdeniz. Celui-ci a déclaré qu'il s'agissait de dauphins siamois, autrement dit des dauphins jumeaux qui ne se sont pas séparés au cours de leur développement dans le ventre de leur mère. Selon le spécialiste, c'est un cas de figure "très rare", notamment parce que les femelles dauphins n'ont généralement qu'un petit à la fois. Mais si la mort des petits est triste, ils avaient peu de chances de survivre. En effet, la présence de deux têtes pour un seul corps et une seule queue aurait constitué un handicap majeur pour les petits dauphins. D'autant plus que les deux avaient peut-être certains organes en commun. Aussi, il est déjà étonnant qu'ils aient réussi à survivre 12 mois, si leur âge a été correctement évalué. L'étude du corps des siamois devrait permettre d'en savoir plus et de déterminer notamment l'origine de leur mort. Il ne s'agit pas d'un évènement sans précédent parmi les cétacés. En janvier 2014, des scientifiques avaient déjà découvert dans un lagon du Mexique, un spécimen "exceptionnellement rare" de baleines grises siamoises. Là encore, ils avaient estimé que les cétacés auraient eu très peu de chances de survivre au vu de leur caractéristique. Maxisciences 11/8/2014 -
Au lieu de finir à l'abattoir, ces 500 poulets de batterie ont été sauvés par un sanctuaire californien. Pour la première fois de leur vie, ils peuvent enfin déambuler librement. Qu'arrive-t-il à des poules élevées en batterie lorsqu'elles ne sont plus capables de produire d’œufs ? Habituellement, elles sont gazées. Mais à la fin du mois de juillet dernier, ces 499 poules et leur unique poulet se sont vues offrir un avenir bien plus gai par un sanctuaire pour animaux de ferme californien, détenu par l'organisation non-lucrative Animal Place. Après avoir passé toute leur vie dans d'étroites cages de métal, les uns sur les autres et sans pouvoir se dégourdir les pattes, ces poulets ont été sauvés d'une mort imminente par le sanctuaire. Et par la même occasion, ils ont enfin pu fouler le sol en toute liberté, comme le montre la vidéo ci-dessous. Gentside 12/8/2014 La plupart sont en mauvaise condition physique, mais devraient vite recouvrer la santé. Avec un peu de chance, les volailles pourront toutes être adoptées, ce dont ne doute pas le manager du sanctuaire, Jan Galeazzi : "500 poulets ? Ce n'est pas grand chose par ici. Nous avons l'habitude de nous occuper de milliers de poulets." Depuis son inauguration en août 2010, le Rescue Ranch a ainsi sauvé 13.893 poulets, 25 dindes, 7 moutons, 7 porcs, 1 canard et 21 chèvres. Maxisciences 12/8/2014
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Le lézard qui peut courir sur l'eau (Basilics plumifrons)
Admin-lane a posté un sujet dans Reptiles, amphibiens....
Le Basiliscus plumifrons est un petit lézard à crête particulièrement surprenant. Son incroyable capacité à courir sur l'eau lui a valu le surnom de lézard Jésus-Christ. De nombreux animaux ont développé des aptitudes et certaines nous paraissent étonnantes, voire extraordinaires, même si des explications scientifiques ou physiques en expliquent la raison. Basiliscus plumifrons. Marcel Burkhard / Cele4, www.tierlexikon.ch CC BY-SA 1.0 Ce lézard à crète, qui vit dans les forêts tropicales d'Amérique centrale. Il peut atteindre une taille de 70 cm queue comprise, il a la peau verte et la gorge blanche. Son extraordinaire faculté : courir sur l'eau ! Même les jeunes individus, qui restent brun et noir jusqu'à l'âge de 5 mois environ, ont cette capacité "divine" qui a valu à l'animal le surnom de lézard Jésus-Christ ou basilic Jésus. Lorsque le saurien se sent en danger, il n'hésite pas à se jeter à l'eau et à commencer une course effrénée pour fuir ses prédateurs. En courant sur la surface liquide, le Basilics plumifrons peut atteindre une vitesse d'environ 10km/h grâce à l'étonnante morphologie des doigts de ses pattes arrières. Une vitesse qui suffit bien souvent à échapper à ses prédateurs. (Photo Basiliscus plumifrons dans son habitat naturel, au Costa Rica. Steve Jurvetson Flickr / CC BY-SA 2.0) Gentside 13/8/2014 Le secret de la course du basilic se trouve dans chaque foulée de ses pattes arrières, qui se divise en 3 étapes : Tout d'abord, le pied du lézard frappe fermement la surface de l'eau. L'enfoncement de la patte crée une poche d'air, puis, le reptile retire sa patte en une fraction de seconde avant que la cavité d'air ne se referme. L'intervalle de temps entre deux foulées n'est que de 70 millisecondes environ. Un Basiliscus plumifrons au Biodôme à l'Académie des sciences de Californie à San Francisco. Coro CC BY-SA 3.0 Mais comment le lézard Jésus-Christ compense-t-il son poids ? C'est grâce à la combinaison de la faible masse de l'animal, en moyenne 100 grammes à l'âge adulte, et la large surface de contact de ses pattes arrières avec l'eau, environ 5 cm2. Ces deux facteurs réunis permettent au basilic Jésus d'équilibrer son poids lors de son sprint aquatique. Une étude d'Harvard a ainsi permis de démontrer pourquoi le reptile est capable d'une telle prouesse. Après avoir calculé et additionné la force d'impact, de trainée et de pression hydrostatique, les chercheurs ont établi que le reptile pouvait compenser un poids de 154 grammes ! Le lézard Jésus-Christ est un animal diurne vivant la plupart du temps perché sur les branches des arbres à proximité d'un cours d'eau. Essentiellement insectivore, le basilic Jésus ne chasse que lorsque la température est convenable. En effet, le reptile est ectotherme, sa température corporelle est la même que celle du milieu extérieur, sa survie dépend donc grandement de la température ambiante. L'animal a aussi besoin d'un taux d’humidité ambiant relativement élevé, de 70 à 80%, et d’une température variant de 28,5°C à 32,5°C. Lorsque la température est trop élevé, le lézard Jésus-Christ ne tergiverse pas et saute dans l'eau, pour cette fois-ci, se baigner. Maxisciences 13/8/2014 -
Un groupe d'étudiants tchèques a conçu un bateau à pédales. Sa particularité ? Il est fait entièrement de bouteilles en plastique. Chaque année, on estime qu'environ 30 millions de tonnes de plastique se retrouvent à flotter dans les mers du globe. Un chiffre préoccupant qui peine à baisser alors que de plus en plus de déchets sont produits à travers le monde. Gentside 13/8/2014 (sous titres en français) Malheureusement, après quelques 7 jours à pédaler courageusement, les matelots ont été contraints d'abandonner le navire. En effet, le Petburg a dû arrêter sa course non loin de la frontière allemande, précisément, à Děčín, à environ 100 kilomètres de leur point de départ. Motif : le bateau à pédales n'est pas aux normes allemandes. Les étudiants avaient pourtant pensé aux réglementations en vigueur. Ils avaient expliqué que tant que le bateau fait au moins 20 mètres et ne possède pas de voile ou de vrai moteur, vous pouvez flotter, ou pédaler, sur n'importe quel cours d'eau navigable. Mais il semblerait qu'en Allemagne, les règles soient plus strictes que cela. "Vous devez avoir un opérateur certifié pour les petits bateaux, vous devez avoir un engin sur le bateau capable de vous tenir à l'écart des gros bateaux", a indiqué Jan Kára, l'un des capitaines du Petburg. "Vous pouvez normalement vous en sortir en pédalant mais ce sont les conditions que les autorités allemandes nous ont posées. Ce problème ne nous est apparu qu'ici à Děčín", a t-il poursuivi. Les étudiants sont restés 10 jours dans le port à tenter de convaincre les autorités mais rien n'y a fait. "Après de longues discussions, nous avons décidé de mettre fin à notre croisière", a précisé Jan Kára. "Nous n'avons pas assez de temps pour reconstruire le bateau à la norme appropriée et attendre une réponse des autorités allemandes", a t-il rajouté. Face à cette déconvenue, les étudiants ont bien entendu été très déçus mais se sont réjouis du début de leur voyage. "Les sept premiers jours ont été géniaux, vivre sur un bateau et tout", a confié Jan Kára à Radio Prague. Aussi, le groupe a décidé de poursuivre l'aventure... sur terre. En effet, ils ont choisi d'achever leur périple à vélo. "Comme nous n'avons pu remplir toutes les conditions, nous avons décidé de compléter notre voyage d'une autre façon. Nous quittons notre bateau amarré à Děčín. Nous allons maintenant finir sur de vieux vélos que nous allons décorer avec des bouteilles en plastique. Quand nous reviendrons, nous ramènerons le bateau à Nymburk", a détaillé le capitaine à la radio. "Ce sera différent maintenant que nous sommes à vélo mais je pense que je serais content de tout ça au final", a t-il encore précisé. On ignore encore combien de temps les étudiants mettront à atteindre leur objectif, ni même s'ils parviendront à l'atteindre. Mais ils auraient semble t-il déjà un autre projet en tête, pour l'été prochain, selon leurs dires. "Ça a été un gros projet sur lequel nous avons passé sept mois. C'est dommage que nous n'arrivions pas à destination sur notre bateau mais la chose importante est le fait d'inspirer d'autres personnes et de nous enrichir nous-mêmes. Et je pense que c'est plus précieux que le fait que tout se soit passé comme prévu", a conclu Jan Kára. Maxisciences 13/8/2014
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En Grèce, la vente des plages pour combler la dette de l'État fait polémique
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Divers - Insolite
Athènes (AFP) - Le ministère grec des Finances s'est fendu d'un courrier à la cinéaste britannique Phyllida Lloyd, auteur du film "Mamma Mia", tourné en Grèce, pour lui assurer, que la Grèce n'entendait pas privatiser son littoral, contrairement aux craintes exprimées par la réalisatrice dans une lettre au gouvernement. "Permettez-moi de vous assurer que nous ne sommes certainement pas en train de privatiser nos côtes", a affirmé le ministère dans un courrier rendu public mardi soir. Une petite plage grecque, à Sikio sur la péninsule de Chalkidiki dans le nord du pays, comme il en existe des milliers le long des côtes rocheuses du pays et de ses îles (c) Afp La cinéaste n'est pas la seule à s'inquiéter : associations de défense de l'environnement, partis d'opposition et société civile sont fortement mobilisés depuis plusieurs mois contre les projets de loi d'aménagement du littoral et la mise en vente de plages pour renflouer les caisses de l'Etat. Le ministère, après avoir félicité la réalisatrice pour son travail sur le film Mamma Mia (2008) tourné sur les îles de Skiathos et Skopelos en mer Égée, la gratifie d'une explication de texte législatif à propos d'un amendement sur la définition du littoral voté début août au parlement. Cet amendement "se borne à accélérer la délimitation du littoral grec", un projet vieux de plusieurs décennies qui a été mené à bien "sur moins de 10%" des 15.000 kilomètres de côtes du pays, affirme le ministère. En aucun cas, il ne s'agit de permettre le bétonnage du littoral, le but est au contraire d'avoir les outils pour combattre les constructions illégales, explique-t-il encore. Dans un courrier cette semaine au ministère grec du Tourisme, la cinéaste Phyllida Lloyd exprimait sa forte opposition à tout projet de privatisation du littoral et des plages soulignant que le paysage grec "d'une incomparable beauté était le plus beau cadeau au monde offert aux amateurs de cinéma". Le projet de loi initial du ministère des Finances visait à "simplifier l'usage des zones littorales à des fins économiques". Seul l'article sur la délimitation du littoral a finalement été soumis au vote des députés, sans pour autant rassurer les opposants. Parallèlement à ce projet de loi, le transfert par l'Etat de centaines d'hectares de terrains en bord de mer, certains sur des portions de littoral sauvages et protégées, à l'organisme chargé des privatisations (Taiped), fait craindre un développement à outrance des côtes grecques encore préservées. Sciences et avenir 13/8/2014 -
Genève - Un train de voyageurs a été partiellement emporté mercredi par un glissement de terrain dans la partie montagneuse de l'Est de la Suisse et il y a eu des blessés, selon la police. euronews (en français) 13/8/2014 Il y a des blessés mais aucun décès n'a été constaté, a indiqué la police régionale citée par la télévision publique RTS. Plus d'une centaine de passagers indemnes ont quitté le train et se trouvaient sur la voie. Le train qui assurait la liaison entre Saint Moritz et la ville de Chur, avait plus de 200 personnes a bord, selon la police. Un glissement de terrain est à l'origine du grave accident de train qui s'est produit mercredi à la mi-journée près de Tiefencastel (GR). 20 Minutes.ch Une partie du train a déraillé, emportée par un glissement de terrain, a déclaré à l'AFP Simon Rageth, le porte-parole de la compagnie ferroviaire Rhaetische Bahn, sans donner d'autres détails. L'accident s'est produit à 12H45 (10H45 GMT) à flanc de montagne et l'accès à la zone ne peut se faire qu'à pied. Les arbres ont empêché que les wagons ne tombent plus bas... 20 Minutes.ch De fortes pluies s'étaient abattues sur la zone: MétéoSuisse a enregistré des précipitations de l'ordre de 50 mm depuis minuit. Quatre hélicoptères ambulances ont été dépêchés sur place par la Rega, a indiqué à l'AFP la principale société de secours aérien suisse. 20 Minutes.ch Les premières photos publiées sur le site suisse 20minutes montrent un wagon suspendu dans le vide, accroché à des arbres, un autre wagon toujours attaché à la motrice est à demi dans le vide, la motrice ayant heurté un amas d'éboulis et les autres wagons à l'arrière du train toujours sur la voie. Romandie 13/8/2014
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Une fillette survit pendant onze jours, seule, dans la taïga en Sibérie... Grâce à son chien !
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Les histoires de chiens
Moscou - Une petite fille russe de presque quatre ans, portée disparue fin juillet dans la taïga sibérienne, a été retrouvée vivante onze jours plus tard grâce à son chiot qui a mis les secouristes sur sa piste, ont rapporté mercredi des médias locaux. Karina Tchikitova, âgée de seulement 3 ans et sept mois, se trouve actuellement en soins intensifs mais sa vie n'est pas en danger, ont indiqué les médecins qui l'ont prise en charge, à la chaîne de télévision russe NTV. Les images diffusées par la chaîne ont montré une fillette au visage émacié et au corps recouvert de piqûres de moustiques, particulièrement féroces l'été en Sibérie. Selon des médias locaux, elle avait disparu le 29 juillet de son village, Olom, situé dans la république russe de Iakoutie (Sibérie Orientale). Néanmoins, sa mère, pensant que la fillette se trouvait avec son père, n'avait donné l'alerte qu'au bout de quatre jours. Des volontaires ont quadrillé la zone pendant plus d'une semaine. Photo SakhaPress Les autorités locales ont alors lancé une vaste opération de recherches, réunissant plus de cent volontaires qui, munis de fusils de chasse pour se défendre en cas d'attaques d'ours, ont quadrillé avec des drones les environs du village pendant plus d'une semaine. La fillette assise dans l'herbe. Photo SakhaPress Des médias ont rapporté que la fillette s'était perdue alors qu'elle se promenait avec son chiot dans la forêt près du village, infestée de loups et d'ours. C'est ce même chiot qui a permis aux secouristes de la retrouver en revenant à la maison de ses parents et en conduisant ensuite les secours auprès d'elle, environ six kilomètres plus loin. Nous espérions que le chien était resté avec Karina pour lui tenir chaud pendant la nuit, quand la température chute en dessous de zéro degré, a expliqué Afanassi Nikolaïev, secouriste volontaire, dans une interview à NTV. Quand elle m'a aperçu, elle a tendu ses mains vers moi en pleurant. Elle était faible, pâle, émaciée. Photo SakhaPress Nous n'avons pas dormi pendant plusieurs jours, le temps des recherches. Honnêtement, je n'osais même pas espérer la revoir vivante - après tout cela faisait dix jours qu'elle avait disparu, a renchéri Artiom Borissov, 21 ans, qui a retrouvé la fillette le 9 août. C'est un vrai miracle. Je l'ai vu assise dans les hautes herbes. Quand elle m'a aperçu, elle a tendu ses mains vers moi en pleurant. Elle était faible, pâle, émaciée. Elle m'a immédiatement demandé de la nourriture et de l'eau, a-t-il ajouté. Ses collants étaient déchirés, ses pieds étaient plein de bleus et d'égratignures. Elle avait apparemment beaucoup marché, a continué le jeune homme, visiblement très ému devant les caméras. Elle m'a immédiatement demandé de la nourriture et de l'eau .Photo SakhaPress Selon le site internet anglophone Siberian Times, la petite fille a mangé des baies et bu l'eau d'une rivière pour survivre. Son chiot, dénommé Kiratchahan, lui avait creusé un trou dans la terre afin qu'elle ait moins froid la nuit. Les autorités russes ont annoncé avoir ouvert une enquête sur les parents de l'enfant pour établir s'ils ont mis sa vie en danger en tardant à donner l'alerte. La mère de Karina a de son côté justifié ce délai par l'absence de réseau téléphonique dans la zone, qui l'a empêché de joindre son mari et vérifier que la fillette se trouvait bien avec lui, selon Siberian Times. Romandie 13/8/2014 -
Elle a survécu grâce à son chien, qui l'a réchauffée pendant les nuits très froides et qui a guidé les secouristes jusqu'à elle. Elle doit son salut à son chien. Disparue depuis le 29 juillet, Karina Chikitova, une petite fille russe de trois ans et demi, a été retrouvée saine et sauve après avoir passé onze jours seule dans la taïga en Sibérie, rapporte le Siberian Times (en anglais) lundi 11 août. Un miracle sachant que la région, dans le nord-est de la Russie, est infestée de loups et d'ours et que les températures descendent jusqu'à 6 °C en cette période de l'année. Siberian Times 11/8/2014 Heureusement, la fillette, qui s'est peut-être perdue dans les hautes herbes en essayant de suivre son père, était accompagnée de son chien. Elle a ainsi pu se blottir contre l'animal pour lutter contre le froid. Karina a aussi réussi à survivre en mangeant des baies sauvages et en s'hydratant avec l'eau des rivières, rapporte le Siberian Times. Elle ne souffre que de piqures de moustiques et de quelques écorchures aux pieds. Deux jours avant que la petite fille ne soit finalement retrouvée, le chien a retrouvé son chemin jusqu'au domicile de Karina. Là, il a guidé les secouristes jusqu'à l'endroit où la fillette se trouvait. Elle ne pesait plus qu'une dizaine de kilos et a tout de suite été transférée à l'hôpital le plus proche. Francetv Info 12/8/2014
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Un amendement visant à pénaliser les actes de cruauté commis sur les animaux sauvages vient d’être adopté par l’Assemblée nationale. La Fondation 30 Millions d’Amis, qui œuvre pour l’évolution du statut juridique de l’animal, se félicite de cette avancée. C’est une étape très importante que viennent de franchir les députés français : en adoptant un amendement qui étend les sanctions prévues pour les actes de cruautés commis sur les animaux domestiques aux animaux sauvages (comme le réclamait une pétition de la Fondation 30 Millions d'Amis), ils ont reconnu implicitement le caractère sensible de ces derniers (24/6/14). Ce sont les députés Laurence Abeille, Denis Baupin et François-Michel Lambert (EELV*) qui sont à l’origine de cet amendement déposé dans le cadre d’un projet de loi relatif à la biodiversité. Reha Hutin à l'Assemblée nationale entourée de L. Abeille, auteure de l'amendement, et de G Gaillard., rapporteure du projet de loi sur la Biodiversité, lors de la présentation d'une proposition de loi sur le statut juridique de l'animal par le groupe d'étude de protection des animaux, le 3 juin 2014. Photo : Michel Pourny Alors que l’article 521-1 du Code pénal réprimait jusqu’alors « le fait, publiquement ou non, d’exercer des sévices graves, ou de nature sexuelle, ou de commettre un acte de cruauté envers un animal domestique, ou apprivoisé, ou tenu en captivité », l’article vise désormais les animaux « domestiques ou sauvages ». Une simplification juridique qui va désormais permettre aux animaux sauvages d’être protégés contre les actes de maltraitance. Cette évolution importante s’inscrit dans le cadre plus large de la réforme du statut juridique de l’animal, combat mené par la Fondation 30 Millions d’Amis depuis de nombreuses années et qui a abouti, le 15 avril dernier et après des mois de mobilisation, à la reconnaissance par l’Assemblée Nationale du caractère vivant et sensible des animaux dans le Code civil qui les considérait jusqu’alors comme des « biens meubles ». La Fondation 30 Millions d’Amis, qui se fait le relais d’une demande sociétale forte sur la question de l’évolution du régime juridique de l’animal, se félicite de ces différentes avancées mais reste attentive aux prochaines étapes législatives afin que ces dispositions soient définitivement adoptées. *Europe Ecologie Les Verts Fondation 30 millions d'amis 25/6/2014
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Une magnifique golden retriever a trouvé un foyer chaleureux après des années bien sombres. Vénus a été adoptée dans le cadre de l’opération Doyens, ce qui a permis à ses nouveaux maîtres de bénéficier d’un soutien financier de la part de la Fondation 30 Millions d’Amis. Photo : Marie Bay C’est à la SPA de Besançon (25) que la famille Bay s’est rendue à l’été 2013 pour trouver un compagnon à poils. Christian, Marie et leurs quatre filles adolescentes venaient de perdre leurs deux chiens, dont l’une à l’âge de 17 ans. « Nous étions habitués aux chiens seniors et nous avions déjà deux lapins et un cheval » explique Marie. Agée de 10 ans, Vénus n’a malheureusement connu qu’un maître négligeant. « A l’âge de deux ans, elle s’est échappée et a été heurtée par une voiture, précise sa nouvelle maîtresse. Cela l’a laissée assez gravement paralysée par une hernie discale non opérable ». Lorsque la SPA de Besançon - une structure aidée par la Fondation 30 Millions d’Amis - la récupère à la suite de l’hospitalisation de son ancien maître, elle ne peut plus bouger son arrière-train. Peu à peu, et grâce à l’amour prodigué par le personnel du refuge, Vénus va retrouver la mobilité. Elle est définitivement adoptée à l’automne 2013 par Marie et sa famille. Depuis presqu’un an maintenant, la belle croisée profite d’une fin de vie heureuse. Petit à petit, grâce à un régime alimentaire et quelques exercices quotidiens, elle a pu recommencer à se déplacer. « Cela fait maintenant plusieurs mois qu’elle vit avec nous et grâce aux promenades régulières et adaptées, elle s’est remusclée et a retrouvé une vraie mobilité » poursuit Marie, qui ne tarit pas d’éloges sur Vénus. Celle-ci, accompagnée d’India - une petite chienne braque adoptée peu de temps après elle - part fréquemment en promenade. « C’est une chienne débordante de tendresse et de reconnaissance, toujours partante pour les câlins et les balades, et qui se montre très protectrice avec India » poursuit Marie. Vénus a mis quelques jours à s’adapter à cette nouvelle vie : « Au début, elle avait peur de rentrer dans la maison, poursuit sa maîtresse. Elle n’avait jamais été tenue en laisse, n’avait pas été habituée au rappel ». Très rapidement, la croisée golden apprend l’obéissance et ses appréhensions se dissipent. Malgré son handicap et quelques soucis fréquents à cet âge, à l’instar de l’incontinence, Vénus est une chienne extrêmement dynamique. « Dans les refuges pour animaux, il y a de nombreux chiens âgés qui sont très en forme, explique Marie. Il ne faut pas avoir peur d’en adopter un. » Pour toute adoption d’un chien âgé de 10 ans et plus, la Fondation 30 Millions d’Amis s’engage à régler les éventuels frais vétérinaires de votre nouveau compagnon, à hauteur de 600 euros - sur présentation de factures. 120 refuges, situés dans toute la France, participent à l'opération Doyens. Une aide dont les propriétaires de Vénus ont pu profiter pour les vaccins et un traitement contre la perte de poids. Fondation 30 millions d'amis 28/7/2014
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93 : un chien en détresse secouru par la Fondation
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Enfermée sur un balcon, une jeune croisée malinoise a été secourue par la Fondation 30 Millions d’Amis à Aulnay-sous-Bois. Sa maîtresse était déjà connue des autorités pour des actes de cruauté. La Fondation, qui suit ce dossier depuis 2011 avec une attention particulière, espère une condamnation ferme. Photo d'illustration d'une femelle malinoise. Lionelsv CC BY-SA 3.0 Les équipes de la Fondation 30 Millions d’Amis ont opéré un contrôle de routine au domicile d’une quinquagénaire sur la commune d'Aulnay-sous-Bois, en Seine-Saint-Denis (30/6/14). Celle-ci, qui avait écopé en 2011 d’une interdiction définitive de posséder un animal à la suite d’une condamnation pour « sévices graves », détenait en toute illégalité - et dans des conditions déplorables - une jeune croisée malinoise. La police nationale a assisté la Fondation afin que l’animal soit retiré à sa propriétaire et acheminé vers une pension canine de la région parisienne. Dans cet appartement de la commune, le chien vivait sur un balcon, enfermé dans une cage de transport. L’animal, une femelle de quatre ans, s’est montré très craintif mais se trouve dans un état de santé jugé satisfaisant. En 2011, la propriétaire, une ex-maître-chien, avait été filmée en train de donner des coups de pied et de bâton à un chien attaché. Ce déchaînement de violence avait abouti, preuves à l’appui, à une condamnation pour « sévices graves » à un mois de prison avec sursis et 500 euros de dommages et intérêts par le tribunal correctionnel de Meaux (77). Ce dernier avait par ailleurs interdit à la prévenue, à titre définitif, de détenir un animal. Lors de la découverte de la jeune croisée en juin dernier, elle a par conséquent été immédiatement placée en garde à vue pour « non-respect d’une décision de justice », ce qui constitue un délit. La prévenue sera convoquée par le tribunal à une date ultérieure. Elle risque jusqu'à deux ans de prison. La Fondation 30 Millions d’Amis, qui s’est constituée partie civile dans ce dossier, espère une condamnation sévère face à un comportement qualifiable de multirécidiviste. Fondation 30 millions d'amis 29/7/2014 -
Une vidéo postée sur YouTube montre l’incroyable attachement d’un faon envers un homme qui l’a pris dans ses bras pour le rassurer. Une séquence très émouvante mais à ne pas imiter... Dans une vidéo postée sur YouTube le 25 juillet 2014, un homme tient dans ses bras un adorable faon. Dès qu’il tente de le poser à terre, le jeune animal se débat et gémit, semblant signifier ainsi qu’il veut rester auprès de son papa de substitution. L’homme, qui est américain et qui s’appelle Justin Lewis, explique que lui et un collègue ont trouvé l'animal pris dans des branchages alors qu'ils élaguaient des arbres. Il a voulu rassurer le faon, apeuré par le bruit, et l’a pris dans ses bras. « Cela a tellement bien marché qu’il nous a ensuite suivis comme un chiot égaré pendant une heure » explique l’ouvrier. Finalement, ils ont aperçu une biche et le faon est reparti avec elle, selon la légende accompagnant la vidéo co-dessous : Justin Lewis 25/7/2014 Si l’émotion est au rendez-vous - la séquence a déjà été vue plus de 4 millions de fois - elle ne doit pas faire oublier que les deux hommes ont eu un très mauvais réflexe. « Il ne faut jamais toucher un jeune d’une espèce sauvage afin de ne pas lui faire prendre un risque vital » rappelle l’ONCFS* sur son site Internet. Dans la grande majorité des cas, la maman n’est jamais très loin. Et si elle sent une odeur suspecte sur son petit - en l’occurrence celle d’un homme - elle peut le rejeter et refuser de le nourrir. Cependant, si l’animal est blessé, ou semble menacé, les centres de sauvegarde de la faune sauvage sont les organismes compétents pour le prendre en charge. Leurs coordonnées figurent sur le site de l’Union Française des centres de sauvegarde de la faune sauvage (UFCS). Le site de l’ONCFS met également de nombreux conseils à destination des promeneurs, ainsi que la législation en cours. Fondation 30 millions d'amis 4/8/2014
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La police américaine est intervenue pour venir au secours d’une petite marmotte dont la tête était coincée dans une grille d'égout. 30millionsdamis.fr relate ce sauvetage qui a été filmé grâce à la caméra d’un passant. C’est la nouvelle séquence dont se régalent les internautes amoureux des animaux. A Danvers, petite ville du Massachusetts (Etats-Unis), une marmotte un peu trop curieuse s’est retrouvée la tête coincée dans une grille d’égout et n'a pas pu se dégager (8/8/14). L’animal a été rapidement repéré par un passant qui a prévenu la police de la ville, qui a elle-même procédé à l’ouverture de la grille. En quelques secondes, la petite marmotte a pu se dégager et s’est enfui dans les buissons alentours. Le site du Boston Globe précise que le sauvetage a duré une vingtaine de minutes. Une histoire qui finit bien, même si elle montre une nouvelle fois que la curiosité est un vilain défaut… DailyMail2x 10/8/2014 Fondation 30 millions d'amis 11/8/2014
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La Fondation 30 Millions d’Amis et le Chem* sont intervenus près de Besançon (25) pour secourir, sur décision administrative, un cheval à l’abandon. Il recouvre aujourd'hui ses forces après des semaines de privation. Une plainte pour abandon a été déposée. Sur décision administrative et à titre conservatoire, la Fondation 30 Millions d’Amis et le Chem sont intervenus près de Besançon pour retirer un équidé laissé sans soins ni nourriture à sa propriétaire (10/8/14). C’est la Direction Départementale de la Protection des Populations du Doubs - alertée par l’Association des chevaux de Colombey - qui a pris cette mesure d’urgence. L’animal, très maigre, a été acheminé vers une pension située dans le département de l’Allier. Photo : Fondation 30 Millions d'Amis C’est à la suite de plusieurs signalements pour divagations que les autorités vétérinaires ont été alertées sur la situation dramatique de cet animal en détresse. Ce cheval de trait comtois, âgé de 23 ans, était laissé à l’abandon depuis une date indéterminée sans soins ni nourriture dans un champ privé situé sur la commune franc-comtoise d’Abbans-Dessus, dont le maire a eu un rôle très important dans ce sauvetage. Son état physique est très préoccupant : « Il est infesté de vers, a précisé Laetitia Bos, présidente du Chem. Ses pieds étaient également en très mauvais état ». Le cheval, prénommé Dambre, bénéficie désormais de soins vétérinaires complets. « Dès qu’il aura recouvré ses forces, nous procèderons à sa stérilisation » explique Laetitia Bos. L’animal, qui se montre par ailleurs très sociable, sera ensuite confié provisoirement à une famille d’accueil. Pour tout renseignement, envoyer un mail à chem5@orange.fr D’autres chevaux, confisqués définitivement à leur propriétaire sur décision de justice, sont par ailleurs en attente d'adoption. Contacter le service Enquête : enqueteur@30millionsdamis.fr *Centre d’hébergement pour équidés maltraités 30 millions d'amis 13/8/2014
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Les abeilles sont décidément des insectes formidables. On connaît leur rôle - malheureusement menacé – dans la pollinisation, ou les nombreux bienfaits des produits de leurs ruches. Mais on n’imaginait pas jusqu’à présent que leur venin pourrait même servir à combattre le cancer. Et pourtant... Une équipe de chercheurs de l’université de l’Illinois dirigée par le Pr Pan Dipanjan est parvenue à bloquer la multiplication de cellules cancéreuses en injectant du venin d’abeille dans des cellules en culture. Plus précisément, ils se sont servis des toxines du venin qui contiennent une protéine, la mélittine, capable de se fixer aux membranes des cellules cancéreuses et d’agir ainsi comme agent tumoral. Leur travaux ont été présentés lundi 11 août sur le site de l'American Chemical Society. Ils ont fabriqué synthétiquement de la melittine pour l’injecter dans des sortes de nanocapsules conçues pour ne libérer la protéine qu’au moment propice, lorsque elles arrivent à la tumeur. Une astuce qui permettrait donc d'éviter les risques d'effets secondaires néfastes (dommages musculaires ou nerveux, voire des hémorragies internes) dans le cas où les toxines du venin seraient relâchées dans le sang. Le résultat des tests sont présentés comme très satisafaisant par les chercheurs. En effet, la melittine n'a déclenché aucun effet secondaire. Surtout, le composé du venin s'est greffé directement sur les cellules cancéreuses, stoppant du même coup leur évolution et leur propagation. Le groupe d'étude prévoit maintenant de tester le composé sur des animaux et si les résultats sont positifs sur les humains, dans les cinq années suivantes. L'American Chemical Society a mis en ligne ce reportage vidéo (en anglais) sur les travaux des chercheurs de l'université de l'Illinois : American Chemical Society 11/8/2014 La mélittine présente également une activité antimicrobienne significative. Elle a ainsi montré de puissants effets inhibiteurs sur Borrelia burgdorferi, la bactérie à l'origine de la maladie de Lyme. Elle a également la capacité de tuer la levure Candida albicans et d'éliminer les infections à Mycoplasma hominis et Chlamydia trachomatis. Sciences et avenir 13/8/2014 - Wikipedia