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Admin-lane

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Tout ce qui a été posté par Admin-lane

  1. un groupe d'architectes danois a élaboré un tout nouveau concept de zoo qui se veut respecter les animaux avant tout. Le principe ? Construire des structures permettant de cacher les êtres humains aux animaux et leur offrir un environnement plus "libre". Conçu par le cabinet d'architecture danoise BIG, les rénovations Givskud Zoo seront un croisement entre un zoo traditionnel et un safari appelé Zootopia. Image de courtoisie BIG Au Danemark, les architectes de la société danoise Bjarke Ingels Group (BIG) ont planché pendant deux ans sur un nouveau concept de zoo qui se veut être "le meilleur et le plus libre environnement possible pour la vie et les relations entre les visiteurs et les animaux". Nom de code ? Zootopia. L’innovation est certes indéniable, mais la réalisation d’un tel projet pourrait en rendre sceptique plus d’un (à commencer par moi...Sachant le sort réservé à certains animaux devenus indésirables, notamment (et surtout) au Danemark). Une perspective aérienne du zoo, qui sera divisé en trois sections. Image de courtoisie BIG Le projet est en fait la restructuration du zoo de Givskud, qui pourrait bien devenir le zoo le plus avancé du monde. Les planches montrent une architecture innovante aux allures futuristes et principalement caractérisées par l’intégration de la nature et d'éléments naturels. Les cages, vitrines et enclos seraient effacés pour laisser place à de vastes étendues typiques des écosystèmes des continents d’Amérique, d’Afrique et d’Asie. "Nous tenons à construire des maisons pour les animaux qui sont à la fois sur mesure pour eux et en même temps avoir les qualités de leur environnement d’origine", a déclaré l’agence BIG sur son site. Les humains pourront pourront observer les animaux sans se faire voir. Image de courtoisie BIG Bien que l’idée puisse étonner, les concepteurs veulent aller encore plus loin pour donner l'impression aux animaux d'un réel environnement. Pour cela, ils veulent faire complètement disparaitre les visiteurs à la vue des pensionnaires. "Intégrer et cacher les bâtiments dans le paysage" pour que les humains soient dissimulés des animaux. En entrant dans le zoo, les visiteurs pourront avoir accès à une grande place centrale circulaire, autour de laquelle les animaux se baladeront dans un immense complexe de 120 hectares répartis pour chaque continent. La grande cour permettra ainsi d’accueillir les guichets, les restaurants, les boutiques, mais aussi les toilettes. Pièce maitresse du zoo, cette cour devrait également servir d’entrée pour chaque continent. Une cour centrale pour les humains. Image de courtoisie BIG Mais comment peut-on cacher les humains ? Eh bien, les architectes ont pensé à installer des refuges et des gousses en miroir sans tain, autrement dit un miroir semi-réfléchissant. Pour y accéder, des rampes d’accès, des ponts et des tunnels cachés dans le sol seront mis à la disposition des visiteurs. Ils pourraient alors se cacher à l’intérieur des abris et des gousses et ainsi admirer les animaux passer de très près. Une des manières de visiter le zoo: le vélo. Image de courtoisie BIG Ajouté à cela, d'énormes sphères miroitantes suspendues à des câbles de tension pourraient permettre d'admirer les animaux en hauteur. Une promenade en bateau partant du même principe est aussi envisagée pour les approcher comme jamais. Un sentier de quatre kilomètres serait également construit pour faire le tour de l’ensemble du site, le tout, offrant une randonnée pédestre ou cyclable pour les visiteurs. Le projet Zootopia de BIG suggère qu'animaux et humains coexistent pacifiquement dans un espace de conception particulière ne ressemblant en rien un zoo ordinaire. Image de courtoisie BIG Évidemment, les vélos mis à disposition seraient aussi englobés par des miroirs pour protéger et garder cachés les utilisateurs. Oui... oui, se balader dans une boule géante réfléchissante est la solution proposé par les architectes… Une surface réfléchissante sur les véhicules contribuera à donner une apparence naturelle de l'environnemnt pour le bien-être des animaux. Image de courtoisie BIG Actuellement, le zoo abrite quelque 700 animaux appartenant à environ 70 espèces différentes. Selon les informations dévoilées, la première étape du projet devrait être achevée d’ici 2019 pour le 50e anniversaire du zoo. Mais il faudra plusieurs années de construction avant d'achever réellement le projet. Affaire à suivre donc. Maxisciences 5/8/2014 - Slate
  2. Les ornithologues de la Ligue de protection des oiseaux ont eu la surprise de retrouver ce goéland argenté parmi les 300 oiseaux qu'ils soignent chaque année. Ce goéland argenté (Larus argentatus) avait été recueilli à Saint-Malo en juillet 1997 avant d'être transféré sur l'Île-Grande, dans un centre de sauvegarde de la Ligue de protection des oiseaux (LPO), dans les Côtes d'Armor. De gauche à droite : juvénile 1er hiver (Photo Rhion / domaine public), juvénile 2ème hiver (Photo Hans Hillewaert ccby-sa 3.0), juvéline 3ème hiver (Photo Darkone cc by-sa 2.5). Dans son centre, la LPO soigne et relâche 200 à 300 goélands argentés par an. Certains d’entre eux reviennent à l’âge adulte et font une halte près de la station LPO. Comme les oiseaux pris en charge sont bagués, à l'aide d'un dispositif fournit par le Muséum national d'histoire naturelle, ils sont facilement identifiables lors des observations. Ce goéland est revenu sur son site de soin 17 ans après. LPO Le goéland, encore poussin, avait été bagué sur l'Île-Grande. Il s'en était envolé... et y est revenu le 16 juillet dernier. Le volatile est donc âgé de 17 ans - vénérable pour un goéland sans que cela ne constitue un record. En 2006, un goéland argenté bagué près de Brest a été enregistré à l’âge de 28 ans ! Le goéland argenté est une espèce courante sur les rivages européens. Il se reconnaît à son plumage et à la tâche orangée qui orne son bec. C'est un oiseau social qui vit en colonie, chaque couple donne naissance à deux à trois oisillons par an. (La règle pour l'espèce est la monogamie et la fidélité au partenaire d'une année à l'autre). (Photo Goéland argenté adulte nourrissant deux poussins. Jeje42 cc by-sa 3.0) Le goéland argenté est un opportuniste qui consomme aussi bien du poisson que des invertébrés marins (mollusques, crustacés, polychètes, échinodermes…). Il consomme aussi des animaux capturés sur le continent, tels que des insectes et des vers de terre, des œufs d'oiseaux ou des poussins, et même de petits mammifères. Le goéland argenté exerce une forte pression de prédation sur les autres oiseaux de mer, notamment sur ceux nichant en colonie tels que les guillemots, sternes ou macareux, ainsi que sur d'autres espèces d'oiseaux (canards, limicoles…) qui nichent à proximité. Il n'hésite pas non plus à attraper un œuf ou un oisillon d'un autre goéland, y compris de son espèce, s'ils sont laissés sans surveillance.. Sur certaines îles de la Frise orientale, comme Spiekeroog, ce sont jusqu'à 7 oisillons sur 10 qui sont victimes de cannibalisme. Mais il peut aussi être charognard ou se nourrir de déchets de poisson rejetés en mer par les bateaux de pêche, ou encore d'ordures récoltées dans les décharges publiques, voire à la sortie des égouts. Il se nourrit aussi de produits végétaux, comme des baies, des tubercules (par exemple des navets) ou des graines. Groupe mêlant des goélands argentés adultes et juvéniles ainsi que des goélands cendrés. John Haslam Flickr / cc by-sa 2.0 Il lui arrive aussi très souvent de dérober les proies capturées par d'autres oiseaux de mer, soit en les harcelant jusqu'à ce qu'ils lâchent leur butin, soit en subtilisant leur proie après leur atterrissage : ce comportement est appelé cleptoparasitisme. Cette grande diversité dans le régime alimentaire semble surtout valable à l'échelle de l'espèce : Une étude menée en rade de Brest a d'ailleurs montré que les femelles se nourrissaient plus volontiers de lombrics, alors que les mâles étaient dominants sur les décharges. Le goéland argenté niche au sol, sur les îlots, les corniches des falaises continentales, dans les dunes, les landes basses ou les tourbières, voire sur les toits de bâtiments urbains, en groupes ou colonies comportant de quelques dizaines à plusieurs milliers de couples. Le nid, de dimensions variables, est constitué de matériaux divers rassemblés par les deux partenaires, le mâle étant généralement plus actif dans cette activité : herbes, brindilles, petites racines et algues pour l'essentiel, mais aussi fragments de plastique, graviers, coquillages, plumes, etc. Il est installé dans un creux du terrain, préexistant ou creusé avec les pattes dans la terre ou le sable. (Photo Œufs et nid de goéland argenté. Mark Robinson Flickr / cc by-sa 2.0) Cet oiseau de mer niche sur les côtes et passe l'hiver soit non loin des sites de reproduction, soit davantage à l'intérieur des terres, au niveau d'estuaires, de lacs, de réservoirs et autres retenues d'eau, mais également dans des décharges publiques. Le goéland argenté est un oiseau qui vit essentiellement dans la partie occidentale de l'Europe. On le trouve en Islande, au Royaume-Uni et le long des côtes de l'Europe continentale, du Portugal jusqu'à la partie européenne de la Russie. Son aire de répartition semble s'être étendue vers le sud depuis le xixe siècle, car autrefois rare au sud de la Bretagne, on le trouve maintenant jusqu'au nord de la péninsule ibérique. Les populations sont très souvent résidentes à l'année, bien que certains individus se dispersent en hiver. A noter : Ce goéland ne boit de l'eau douce que lorsque celle-ci est disponible. Autrement, il est capable de boire de l'eau de mer et rejette l'excès de sel grâce à des glandes excrétrices situées au-dessus des yeux et débouchant dans les narines. Le liquide saturé en sel tombe alors de son bec sous forme de gouttes. (Photo Deux goélands argentés buvant de l'eau de mer. John Haslam Flickr / cc by-sa 2.0) Sciences et avenir 4/8/2014 - Wikipedia
  3. Cet arrêté de la préfecture de l'Isère avait autorisé l'abattage d'un loup dans le sud du département après plusieurs attaques de troupeaux ; il a été suspendu par le tribunal administratif de Grenoble, a-t-on appris lundi 4 août auprès de l'Association pour la Protection des Animaux Sauvages (ASPAS). Dans un jugement rendu vendredi 1er août dont l'AFP a obtenu copie, le tribunal a justifié sa décision en citant notamment "l'absence de mise en place de mesures effectives de protection du troupeau" pour une attaque survenue le 2 juillet, et remettant en cause "la cohérence du territoire retenu" par le préfet dans l'arrêté du 11 juillet. L'autorisation de l'abattage d'un loup dans l'Isère a été suspendue par le tribunal administratif de Grenoble (Image d'archives) (c) Afp "Un seul loup a été identifié sur ce périmètre, des attaques ont été recensées sur seulement cinq des 12 communes retenues, et ce territoire comprend des zones où le prédateur n’est même pas encore installé !", a rapporté lundi l'ASPAS dans un communiqué. Cette décision est une bouffée d'oxygène pour les défenseurs du loup en France, dont la situation s'est précarisée ces dernières années. Dans un récent entretien à Sciences et Avenir, la directrice adjointe en charge de la biodiversité au WWF, Christine Sourd, s'inquiétait d'une "forme de dérive du système, qui va à la chasse au loup sans le dire"... Le préfet de l'Isère Richard Samuel avait annoncé le 15 juillet 2014 avoir ordonné une opération de tir de prélèvement, valable jusqu'au 11 août. La décision avait été prise après une série d'attaques de troupeaux depuis 2011 dans une douzaine de communes du massif du Taillefer, "dans la mesure où les troupeaux demeurent dans des conditions où ils sont exposés à la prédation du loup". Cette autorisation intervenait après le constat, dans le massif, de sept attaques de loup en 2011, six en 2012, sept en 2013 et une dans la nuit du 2 au 3 juillet 2014 ayant entraîné le dérochement et la mort de 364 brebis et agneaux malgré la mise en place de mesures de protection des troupeaux, avait précisé le préfet. "L'État continue de masquer son inaction face à une filière ovine en crise, en se servant du loup comme bouc émissaire (...) La destruction d'un loup ne calmera pas les éleveurs excédés par cette situation", dit l'ASPAS. La ministre de l'Ecologie Ségolène Royal avait annoncé fin juin son intention de "mieux protéger les éleveurs" en facilitant les tirs contre les loups. Le plafond national de 24 loups pouvant être abattus en 12 mois peut être porté à 36 "si le seuil de 24 est atteint en cours d'année". L'Assemblée nationale s'est prononcée en ce sens lors d'un vote à la mi-juillet 2014. Sciences et avenir 5/8/2014
  4. Les autorités préfectorales de Fukushima et d'autres organisations collaborent pour promouvoir la consommation des pêches dans un grand magasin de Bangkok, en Thaïlande. Vendus environ 9 dollars pièce, les fruits sont à peu près trois fois plus chers qu'au Japon, ce qui n'a pas empêché les visiteurs d'en acheter après les avoir goûtés. Les exportations de pêches de Fukushima en Thaïlande avaient cessé après l'accident de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi en 2011. Elles ont repris en septembre 2012. nhk 5/8/2014
  5. Affecté par un typhon le week-end dernier et sous la menace d'un nouveau, le sud-ouest du Japon subit des pluies diluviennes. Le déluge a fait un mort et provoqué des inondations dans lesquelles ont péri 10'000 poulets, a annoncé lundi la chaîne de télévision NHK. Une bonne partie du sud du Japon méridional a été noyé sous la pluie à cause d'un premier typhon qui est passé vendredi à proximité des îles d'Okinawa et Kyushu. Le cyclone s'est ensuite transformé en dépression en remontant le long du nord-ouest de la péninsule coréenne. Toutefois, de "terribles précipitations" affectaient encore lundi les régions de Shikoku et Kyushu. Les autorités estiment à 1,10 mètre le cumul d'eau tombé en certains endroits de la préfecture de Kochi (île de Shikoku, sud-ouest). Des alertes rouges étaient notamment en vigueur lundi pour la pointe de l'île de Kyushu et une demi-douzaine d'autres régions du sud-ouest. "Dans ces provinces, les risques de glissements de terrain sont extrêmement importants", avertissent les autorités. Les transports ferroviaires sont en partie perturbés et des recommandations d'évacuations ont été données lundi à 457'000 personnes du sud-ouest. A Tokushima, sur l'île de Shikoku, un homme a été emporté par une rivière en furie, et dans le sud de cette même région, 10'000 poulets d'un même élevage sont morts noyés. L'Agence nippone de météorologie nationale annonce par ailleurs un autre "très puissant" typhon, Halong, qui était lundi à l'est des Philippines lundi. Halong devrait se diriger dans la semaine vers l'archipel japonais, accompagné de vents violents avec des pointes à 230 km/h. Il devrait être près d'Okinawa (extrême-sud du Japon) mercredi et monter ensuite vers le sud-ouest pour toucher à nouveau les régions de Kyushu et Shikoku, avertit l'agence. Toutes ces provinces sont celles qui ont déjà le plus souffert il y a moins d'un mois lors du passage du typhon Neoguri, qui avait fait au moins sept morts. Romandie 4/8/2014
  6. Lagos - Le Nigeria et Shell n'ont pratiquement rien fait contre la pollution pétrolière dans l'Ogoniland, au coeur du delta du Niger, trois ans après un retentissant rapport de l'ONU, a accusé lundi Amnesty International. Les dégâts dans cette région symbolisent pour beaucoup la tragédie que représente le pétrole pour le Nigeria, qui en est pourtant le premier producteur africain. Alqarra Tv 3/4/2013 Shell avait été forcé en 1993 de cesser ses activités dans la région où vivent les Ogoni, à la suite de manifestations et de protestations. La minorité ogonie - dont neuf militants, parmi lesquels l'écrivain Ken Saro-Wiwa, ont été pendus en 1995 - réclame une juste répartition des richesses héritées du pétrole et des indemnisations pour l'exploitation à outrance du sous-sol de leur région. Shell s'est jusqu'à présent dérobé devant la nécessité de nettoyer les dégâts qu'il a causés, a estimé Audrey Gaughran, d'Amnesty International. La SPDC (Shell Petroleum Development Company of Nigeria) dément ces accusations dans un communiqué. La SPDC a un programme sur place, qui s'attache à faire progresser sur place la situation des habitants dans le domaine de l'environnement et de la santé., affirme Shell. Nous continuons de travailler avec les habitants, et nombre d'ONG constructives ainsi qu'avec des groupes de la société civile dans le Delta du Niger, pour accélérer le processus, pourusit la Compagnie. En avril 2013, Shell avait dépêché du personnel dans l'Ogoniland pour la première fois en deux décennies afin de faire un inventaire de ses installations. La compagnie avait alors affirmé qu'il s'agissait d'une étape-clé pour se conformer au rapport de l'ONU de 2011. Le Nigeria produit environ 2 millions de barils par jour, mais une grande partie de la population vit sous le seuil de pauvreté, notamment à cause de la corruption endémique dans le secteur pétrolier. Romandie 4/8/2014
  7. De vastes opérations de secours étaient déployées lundi dans le sud-ouest de la Chine à travers les zones montagneuses dévastées par le fort séisme de la veille. La secousse a fait au moins 398 morts et près de 2000 blessés. Plus de 80'000 maisons se sont effondrées et 124'000 ont été sévèrement endommagées par ce tremblement de terre de magnitude 6,1 (selon l'institut américain de géophysique USGS) qui a frappé dimanche le nord-est de la province du Yunnan, ont indiqué les médias d'Etat chinois. Top World News 3/8/2014 Romandie 4/8/2014
  8. Tarascon (France) - Le Conservatoire d'espaces naturels (CEN) de PACA a annoncé lundi qu'il allait faire appel du jugement condamnant la société SPSE pour pollution aux hydrocarbures en pleine réserve naturelle de la Crau en 2009, estimant insuffisantes les peines prononcées. Le CEN et la chambre d'agriculture des Bouches-du-Rhône, co-gestionnaire de cette réserve, considèrent que les amendes pénales sont dérisoires et que les dommages-intérêts perçus sont insuffisants, alors que la réserve a été gravement atteinte. Ils ne peuvent cependant que faire appel de la condamnation civile qui les concerne. La SPSE (Société du Pipeline Sud-Européen) a été condamnée comme si elle était un quelconque contrevenant, déplore le CEN, selon lequel le niveau des peines constitue un signal inquiétant pour la protection de la nature en France et ses défenseurs. La SPSE, société gestionnaire du pipeline incriminé, a été condamnée le 29 juillet par le tribunal correctionnel de Tarascon à environ 77.000 euros d'amendes et 400.000 euros de dommages et intérêts, des montants nettement inférieurs aux demandes du parquet et des parties civiles. La peine, composée d'une amende de 75.000 euros pour déversement de substance nuisible dans les eaux souterraines, superficielles ou de la mer et de plusieurs amendes plus faibles pour un total de 1.950 euros, était nettement inférieure aux réquisitions du parquet. En tant que partie civile, la CEN ne peut faire appel que sur les dommages et intérêts qui lui ont été attribués. En l'occurrence, la SPSE a été condamnée à lui verser ainsi qu'à la chambre d'agriculture 20.000 euros au titre du préjudice moral. Lors de l'audience de juin, le vice-procureur de Tarascon, Julien Ecuer, avait pointé les négligences persistantes de cette filiale de majors du pétrole (Total, BP...) et demandé 250.000 euros d'amendes, estimant que la SPSE a la culture du respect de la réglementation, mais n'a pas celle du risque. Dans ses attendus, le tribunal a justifié les amendes nettement inférieures aux réquisitions en invoquant le principe de l'individualisation de la peine, soulignant la prudence de la SPSE dans la gestion de ses oléoducs et la collaboration de la société aux travaux de dépollution. Les dommages et intérêts sont également bien plus faibles que ceux demandés par les 12 parties civiles (collectivités locales, syndicat mixte, CEN, chambre d'agriculture, associations environnementales), qui s'élevaient à plusieurs millions d'euros. Les parties civiles dénonçaient d'importants préjudices écologiques: atteintes à la faune, à la flore et à la nappe phréatique, dont la contamination va toucher les générations futures, avait plaidé un de leurs avocats. Des accusations repoussées par la SPSE, qui avait affirmé que la nappe n'avait pas été touchée et qui avait mis en avant les quelque 48 M EUR consacrés à la dépollution. Au matin du 7 août 2009, la rupture d'une canalisation de pétrole de la SPSE avait provoqué le déversement de 4.500 tonnes de pétrole dans la réserve naturelle nationale des Coussouls, un sanctuaire de 7.500 hectares, seule steppe sèche d'Europe. Romandie 4/8/2014
  9. Tarascon (France) - Le Conservatoire d'espaces naturels (CEN) de PACA a annoncé lundi qu'il allait faire appel du jugement condamnant la société SPSE pour pollution aux hydrocarbures en pleine réserve naturelle de la Crau en 2009, estimant insuffisantes les peines prononcées. Le CEN et la chambre d'agriculture des Bouches-du-Rhône, co-gestionnaire de cette réserve, considèrent que les amendes pénales sont dérisoires et que les dommages-intérêts perçus sont insuffisants, alors que la réserve a été gravement atteinte. Ils ne peuvent cependant que faire appel de la condamnation civile qui les concerne. La SPSE (Société du Pipeline Sud-Européen) a été condamnée comme si elle était un quelconque contrevenant, déplore le CEN, selon lequel le niveau des peines constitue un signal inquiétant pour la protection de la nature en France et ses défenseurs. La SPSE, société gestionnaire du pipeline incriminé, a été condamnée le 29 juillet par le tribunal correctionnel de Tarascon à environ 77.000 euros d'amendes et 400.000 euros de dommages et intérêts, des montants nettement inférieurs aux demandes du parquet et des parties civiles. La peine, composée d'une amende de 75.000 euros pour déversement de substance nuisible dans les eaux souterraines, superficielles ou de la mer et de plusieurs amendes plus faibles pour un total de 1.950 euros, était nettement inférieure aux réquisitions du parquet. En tant que partie civile, la CEN ne peut faire appel que sur les dommages et intérêts qui lui ont été attribués. En l'occurrence, la SPSE a été condamnée à lui verser ainsi qu'à la chambre d'agriculture 20.000 euros au titre du préjudice moral. Lors de l'audience de juin, le vice-procureur de Tarascon, Julien Ecuer, avait pointé les négligences persistantes de cette filiale de majors du pétrole (Total, BP...) et demandé 250.000 euros d'amendes, estimant que la SPSE a la culture du respect de la réglementation, mais n'a pas celle du risque. Dans ses attendus, le tribunal a justifié les amendes nettement inférieures aux réquisitions en invoquant le principe de l'individualisation de la peine, soulignant la prudence de la SPSE dans la gestion de ses oléoducs et la collaboration de la société aux travaux de dépollution. Les dommages et intérêts sont également bien plus faibles que ceux demandés par les 12 parties civiles (collectivités locales, syndicat mixte, CEN, chambre d'agriculture, associations environnementales), qui s'élevaient à plusieurs millions d'euros. Les parties civiles dénonçaient d'importants préjudices écologiques: atteintes à la faune, à la flore et à la nappe phréatique, dont la contamination va toucher les générations futures, avait plaidé un de leurs avocats. Des accusations repoussées par la SPSE, qui avait affirmé que la nappe n'avait pas été touchée et qui avait mis en avant les quelque 48 M EUR consacrés à la dépollution. Au matin du 7 août 2009, la rupture d'une canalisation de pétrole de la SPSE avait provoqué le déversement de 4.500 tonnes de pétrole dans la réserve naturelle nationale des Coussouls, un sanctuaire de 7.500 hectares, seule steppe sèche d'Europe. Romandie 4/8/2014
  10. L'association Robin des bois porte plainte contre la mairie rémoise qui a organisé un lâcher de ballons en l'honneur de la Grande Guerre. Un geste nuisible selon elle. Lâcher des ballons dans la nature, est-ce porter atteinte à l'environnement ? L'association écologiste Robin des bois pense que oui. Elle a annoncé lundi son intention de porter plainte contre la ville de Reims pour abandon de déchets, après un lâcher de 2 000 ballons, dimanche, à l'occasion des commémorations du centenaire de la Grande Guerre. Deux mille ballons lâchés dans le ciel, soit autant de risques pour la faune et la flore alentour ? JEAN AYISSI / AFP "Ces lâchers de ballons, qui sont de plus en plus nombreux et pour n'importe quelle occasion, constituent une nuisance et un danger pour l'environnement et la biodiversité", a expliqué Jacky Bonnemains, le président de l'association Robin des bois, qui milite pour "la protection de l'homme et de l'environnement". "Des fragments de ces ballons sont retrouvés dans les estomacs des oiseaux, des mammifères marins, des tortues marines et des poissons, et constituent un véritable poison pour eux", a poursuivi l'écologiste. Selon lui, la biodégradabilité revendiquée par les fabricants de baudruches en latex "n'est absolument pas avérée et intervient dans un temps très long qui n'empêche pas une pollution à court terme". Dimanche, à l'occasion des commémorations du centenaire du début de la Grande Guerre, la ville de Reims avait procédé à un lâcher de 2 000 ballons bleus, blancs et rouges transportant chacun une carte postale en hommage aux soldats morts pour la France. L'association avait adressé au maire de Reims, l'UMP Arnaud Robinet, un courrier lui demandant de renoncer à ce lâcher ou de retenir les ballons captifs. "Ce sera la première plainte pour ce type de pollution, mais nous entendons responsabiliser les autorités et les citoyens pour que cesse cette pratique dangereuse", a ajouté Jacky Bonnemains. La plainte pour "abandon de déchets" doit être adressée en fin de semaine au procureur de la République de Reims, a-t-on indiqué à l'association. La municipalité n'a pour l'instant pas souhaité faire de commentaire à ce sujet. Le Point 4/8/2014
  11. La bêtise à son sommet. Deux hommes sont accusés d'avoir piégé un écureuil pour le jeter du haut du Grand Canyon (Arizona, Etats-Unis), selon une vidéo diffusée sur YouTube et repérée par Daily Mail, samedi 2 août. Un homme jette un écureuil depuis le sommet du Grand Canyon (Etats-Unis). La scène, filmée, a été relayée par le "Daily Mail" le 2 août 2014. (capture d'écran YOUTUBE) Sur la vidéo, deux individus – l'un en short, l'autre en caleçon – appâtent l'animal en déposant de la nourriture près du précipice. L'un des deux hommes enfile ensuite une chaussure, s'approche lentement de l'écureuil, et lui assène finalement un coup de pied, le précipitant dans le Grand Canyon. La vidéo, qui ne dure que 15 secondes, a été mise en ligne sur YouTube par un troisième homme, qui assure n'avoir été qu'un témoin de la scène. "Je ne savais pas ce qui se passait jusqu'à ce qu'il soit trop tard. Je ne sais pas qui ils sont. Tout ce que je sais, c'est qu'ils étaient Français", a-t-il plaidé pour sa défense. Depuis, la vidéo a été retirée de YouTube, mais a été remise en ligne par d'autres internautes. AP News 2/8/2014 ----->Espérons que la vidéo permettra d'identifier les auteurs et que ceux-ci seront sévèrement punis pour leur geste ... France tv info 4/8/2014
  12. L'été est une bonne occasion de s'initier au surf, même pour les phoques. Deux jeunes Britanniques ont eu la surprise de voir leur séance de surf écourtée par l'un de ces mammifères marins, à Amble, dans le nord-est de l'Angleterre, rapporte le site de la BBC (en anglais), lundi 4 août. "Nous étions dans l'eau depuis 45 minutes quand le phoque s'est approché", raconte Matthew Stanley, 23 ans. Insolitevideo 4/8/2014 Sur cette vidéo filmée par une caméra embarquée, le phoque monte à plusieurs reprises sur la planche, parfois avec l'aide des deux surfeurs, qui lui tapotent le dos pour le féliciter. "J'avoue qu'on s'est un peu désintéressé de notre séance de surf", indique Matthew Stanley, qui dit n'avoir "jamais vu un phoque d'aussi près, encore moins sur une planche". Les phoques peuvent être très amicaux, donc de telles choses peuvent arriver, explique à la BBC un porte-parole d'une association de protection des phoques. Nous conseillons toutefois aux gens de ne pas les toucher." France tv info 4/8/2014
  13. Avec un peu de créativité, plus besoin de chiens ou de cris pour rassembler son troupeau. Un fermier du Kansas a publié, dimanche 3 août, sur YouTube, une vidéo le montrant dans un champ vide, assis dans une chaise pliante, avec un trombone. Vêtu d'une chemisette et coiffé d'un chapeau blanc, il commence à jouer le titre Royals de la chanteuse néo-zélandaise Lorde, ce qui attire, petit à petit, ses vaches à lui. Farmer Derek Klingenberg 3/8/2014 Séduites par la "chanson de l'année" des Grammy Awards 2014, les bêtes finissent par se poster à trois mètres du paysan-tromboniste, avant de meugler (à défaut d'applaudir) à la fin du morceau. Quant au fermier, il n'en est pas à son coup d'essai. Sa chaîne YouTube regorge de parodies de clips à la sauce agricole, reprenant notamment des morceaux du Sud-Coréen Psy ou de l'Américain Pharrell Williams. France tv info 4/8/2014
  14. L'Inde a lancé une opération de recherches pour retrouver 600 pêcheurs n'ayant pas donné signe de vie depuis la tempête qui a sévi dans la nuit du dimanche 3 au lundi 4 août, dans le golfe du Bengale. Environ 40 chalutiers n'ont pas regagné leur port d'attache après le cyclone passé au large des côtes du Bengale-Occidental, dans l'est du pays, selon un responsable d'une association de pêcheurs. Une tempête ravage le littoral de Visakhapatnam, dans le golfe du Bengale (Inde), en 2013. (REUTERS) "Nous essayons de contacter les chalutiers mais tous nos efforts sont vains à cause de la météo exécrable", a déclaré Bijan Maity. Les garde-côtes devaient dépêcher un navire et un avion après avoir reçu les "appels de détresse" de l'association. "Les recherches vont bientôt démarrer", a précisé un officier des garde-côtes. L'Inde et le Bangladesh sont régulièrement frappés entre avril et novembre par les cyclones qui se développent dans le golfe du Bengale. En janvier 2013, le cyclone Thane avait fait 42 morts dans l'Etat du Tamil Nadu, dans le sud de l'Inde. France tv info 4/8/2014
  15. Los Angeles (AFP) - Les pelouses verdoyantes, symbole de l'"American Way of life" (mode de vie), sont en train de devenir indésirables en Californie où sévit une extrême sécheresse et où des programmes "gazon contre dollars" se multiplient. "Les gens oublient que nous habitons dans le désert. Pourquoi est-ce qu'ils veulent tant que ça ressemble aux grandes plaines du Midwest?", s'interroge Larry Hall, un musicien de jazz, en train d'arracher la pelouse devant sa maison de Los Angeles pour y installer un jardin plus écolo. "Nous y pensions depuis longtemps, nous avions déjà demandé des estimations à des paysagistes, mais c'était trop cher", ajoute son épouse Barbara Hall. Le programme "gazon contre dollars" de la ville de Los Angeles leur a permis de franchir le pas. La municipalité offre 3 dollars par tiers de mètre carré remplacé par des pierres, galets, paillis, cactus, plantes grasses et autres herbes méditerranéennes économes en eau. Ces programmes se multiplient ailleurs en Californie. En cause une grave sécheresse sévit depuis trois ans, mettant à mal les nappes phréatiques souterraines, les réservoirs et menaçant l'approvisionnement en eau de ses 38 millions d'habitants. Le gouverneur de l'Etat, Jerry Brown, a pris il y a deux semaines des mesures d'urgence visant particulièrement l'arrosage des pelouses, avec interdiction de les arroser plus de deux fois par semaines ou d'avoir des systèmes de jets automatiques qui giclent sur les trottoirs ou les allées. Dans la presse locale, les courriers de lecteurs et éditoriaux se multiplient pour demander d'interdire l'arrosage des pelouses et encore plus des golfs, alors même que les agriculteurs sont soumis à des restrictions. En attendant, le gouverneur de Californie s'est contenté d'interdire temporairement les amendes imposées par certaines municipalités ou associations de propriétaires aux fâcheux qui laissaient leur pelouse jaunir pendant l'été, au risque de faire tâche dans un quartier coquet. "Dans les années 50,60, il y avait l'image traditionnelle de la maison style ranch avec la pelouse et tout...(...) Je pense qu'il faut juste qu'on passe à autre chose", estime Anne Philips, paysagiste spécialisée dans les jardins écolo, embauchée par Barbara et Larry Hall. Pour elle, les programmes "gazon contre dollars" sont une aubaine: ils ont dopé de 30% l'activité de son entreprise, (GoGreenGardeners.com). Elle remplace les jets d'arrosage qui entraînent une forte évaporation et déperdition d'eau par des systèmes posés directement au pied des plantes et qui arrosent avec parcimonie et précision. Ses jardins "écolo" privilégient les plantes succulentes, les aromates, la lavande, les agaves, etc. "Ca n'a pas besoin d'être ennuyeux ou laid, ni de piquer!", assure la paysagiste. Prise de conscience environnementale ou factures d'eau en hausse exponentielle, les jardins secs et désertiques gagnent en tout cas du terrain à Los Angeles où ils se multiplient dans les quartiers chics, même s'ils ne font pas encore l'unanimité. "J'ai reçu une lettre anonyme me demandant d'enlever tout ça, mais alors que j'avais commencé à enlever certains arbustes, un voisin m'a enjointe d'arrêter, affirmant que mon jardin était son préféré du quartier", s'amuse Stéphanie Pincetl, chercheuse et professeur de l'Institut d'études environnementales de l'université UCLA, interrogée par l'AFP devant le jardin écologique luxuriant. Pour elle, pour inciter les "angelenos" et les californiens à économiser l'eau, il faut "deux compteurs d'eau. Un pour la consommation intérieure", l'eau que l'on boit, avec laquelle on cuisine et on se lave, et l'eau "extérieure, avec laquelle on arrose les pelouses, et dont le prix doit refléter la rareté de l'eau". "Avec des factures de ce type les gens comprendraient que 60% au moins de l'eau facturée vient de celle utilisée" pour les jardins, conclut-elle, alors que sur le trottoir d'en face se forme une énorme flaque à cause des jets d'arrosage qui débordent... Sciences et avenir 4/8/2014
  16. Le mystère du mois de juillet est-il en passe d'être résolu ? On veut parler de ces cratères découverts en Sibérie, dans la péninsule de Yamal et dont les chercheurs n'expliquaient pas la formation. En tout cas jusqu'à présent. Car l'équipe russe envoyée sur place estime, au vu des données engrangées, que la formation de ces "cratères surprises" est liée à une brusque libération de méthane. Ce cratère découvert en Sibérie a-t-il été formé par une brusque libération de méthane ? (AP/SIPA) Nature rapporte en effet que l'équipe d'Andrei Plekhnov (du centre russe de recherches arctiques) a mesuré au fond d'un cratère de 30 mètres de largeur une étonnante concentration de méthane : jusqu'à 9,6%, alors que ce gaz explosif n'est contenu qu'à hauteur de 0,000179 % dans un volume d'air normal. Et l'équipe de Plekhanov d'esquisser un scénario à la formation du cratère. Le méthane était maintenu captif sous la terre. Au-dessus de la poche de gaz, le permafrost, c'est-à-dire le sol gelé tout au long de l'année de cette région dédaignée par Phœbus. Enfin, dédaignée... aujourd'hui moins qu'hier. Car les étés 2012 et 2013 ont été particulièrement chauds dans la région : plus 5°C au dessus des températures normales de saison. Résultat ? Le sol gelé s'est réchauffé, s'est fragilisé par endroit, et il a finit par s'effondrer en libérant brusquement le méthane dans une sorte "d'effet canette". D'autres observations sur place seraient nécessaires pour valider cette explication, mais le temps est compté, les parois s'effondrant lentement au fond du cratère, lequel se perd dans les entrailles de la terre à environ 70 mètres de profondeur ! L'hypothèse du méthane, si elle se confirme, permet d'écarter l'explication du "pingo" évoqué lors du premier article à ce sujet. Elle met aussi l'accent sur le réchauffement du permafrost qui, selon d'autres chercheurs, n'est pas seulement à mettre sur le compte de deux étés particulièrement chauds, mais sur le phénomène global du réchauffement climatique. Toujours cité par Nature, le géochimiste allemand Hans-Wolfgang Hubberten chiffre ainsi à plus de 2°C l'augmentation de la température du permafrost sur les 20 dernières années. Sciences et avenir 4/8/2014
  17. Les dauphins à bosses représentent un vaste groupe de cétacés répartis entre la côte ouest de l'Afrique et les côtes australiennes. Les naturalistes ont longtemps débattu du nombre d'espèces pouvant appartenir à ce groupe. Dans la revue Marine Mammal Science, qui paraîtra au mois d'octobre 2014, les scientifiques de la Wildlife Conservation Society résument deux siècles d'études sur les dauphins et détaillent quatre espèces de dauphins à bosse, dont une nouvelle. Le dauphin à bosse australien (Sousa sahulensis) rejoint donc le dauphin à bosse de l'Atlantique (Sousa teuszii), celui de l'Indo-Pacifique (Sousa chinensis), et enfin celui de l'océan Indien (Sousa plumbea). Son nom fait référence au plateau continental du Sahul, qui porte l'Australie, la Tasmanie et la Nouvelle-Guinée et les terres immergées autour. Les quatre espèces de dauphins à bosse. U. Gorter. "Nous avons finalement réussi à régler de nombreuses questions de longue date portant sur les dauphins à bosse, en particulier sur le nombre d'espèces qui existent réellement. Et ce, en utilisant un immense corpus de données recueillies au cours de deux siècles" explique Thomas A. Jefferson, de la Wildlife Conservation Society. Cette nouvelle espèce présente un certain nombre de différences avec les autres notamment concernant le nombre de dents et de vertèbres. Sa nageoire dorsale est aussi moins imposante que celle de ces cousins et sa coloration est gris foncé alors que son plus proche voisin, le dauphin de l'indo-Pacifique, a une coloration légèrement rosée. Le dauphin à bosse d'Australie. R.L. Pitman Il n'existe actuellement aucune estimation de la population du dauphin à bosse australien. Selon les auteurs, il ne devrait pas exister plus de quelques milliers de spécimens. Sciences et avenir 4/8/2014
  18. La petite Zongoloni s'est retrouvée orpheline après que sa mère ait été tuée par des braconniers, il y a presque un an. Découverte près du corps de sa mère, telle une garde, elle a été conduite dans un orphelinat pour éléphants. En compagnie de quatre autres orphelins, elle apprend désormais les techniques de survie afin de pouvoir un jour retrouver sa liberté. La petite Zongoloni a beau être orpheline, elle se prépare tout de même à retourner dans la nature, après son passage en apprentissage dans le David Sheldrick Wildlife Trust, un centre de réadaptation pour éléphants. Barcroft TV 30/7/2014 Actuellement, quatre orphelins, Sonje, Murera, Quaza et Lima Lima, vivent au centre de réintégration en compagnie de Zongoloni. Une fois arrivés sur le site, les orphelins ont été nourris avec des bouteilles de lait avant d'aller jouer dans la poussière puis explorer les environs. S'adaptant graduellement à leur environnement, les petits devraient retrouver la liberté avant la fin de l'année, espèrent les gardiens. Maxisciences 27/7/2014
  19. Une feuille en soie capable de générer de la photosynthèse ? C'est possible selon un étudiant du Royal College of Art. Silk Leaf serait la première feuille artificielle et ouvre diverses applications dans le renouvellement de l'oxygène. Photo Julian Melchiorri Quoi de plus naturel et biologique que la feuille d'un arbre ? De forme variée mais toujours verdoyantes lorsqu'elles sont en pleine forme, les feuilles constituent un élément essentiel de l'arbre, des organes plus complexes qu'ils n'en ont l'air et qui lui permettent notamment de réaliser de la photosynthèse. Aujourd'hui, un étudiant du Royal College of Art de Londres a réussi à réaliser une véritable prouesse. Pour la première fois, il a mis au point une feuille artificielle capable de photosynthèse. Un dispositif innovant qui pourrait selon, Julian Melchiorri, trouver de nombreuses applications dans les domaines de l’environnement et de l’espace. More Than Green 1/8/2014 Comme le souligne IFLscience, qui relaye l’information, cette invention n’a cependant pas encore fait l’objet d’une publication scientifique évaluée par les pairs et certaines questions se posent encore. Selon son inventeur, Silk Leaf est fabriqué à partir de protéines extraites de la soie. Elles forment une matrice dans laquelle sont maintenus des chloroplastes, les organites responsables de la photosynthèse chez les plantes et les algues. Avec de l’eau et de la lumière, ce matériau co-développé par le laboratoire spécialisé dans la soie de l’université de Tufts fournirait de l’oxygène à partir du CO2. "C’est très léger, consomme peu de carburant et est complètement biologique", explique dans une vidéo Julian Melchiorri. "Mon idée était d’utiliser l’efficacité naturelle dans un environnement artificiel. D’abord je l’ai imaginé comme une surface libre que l’on pourrait gérer même pour du design d’intérieur ou des opérations spatiales. J’ai aussi fabriqué des abat-jour avec ce matériau afin d’utiliser la lumière pour éclairer la maison et en même temps créer de l’oxygène". Cela pourrait également permettre de renouveler l’oxygène au sein d’une mission spatiale sans avoir à y faire pousser de plantes. Ces dernières peuvent pousser en apesanteur, mais demandent des quantités de sol, d’engrais et d’eau bien trop importantes pour l’espace réduit des futurs vaisseaux spatiaux. Reste à savoir comment Silk Leaf gère le sucre qui est produit lors de la photosynthèse, puisque les plantes provoquent à la base cette réaction pour se nourrir. Bref, l’idée est excellente et semble réalisable, mais il manque encore une publication complète pour être sûr que cela fonctionne vraiment. Maxisciences 2/8/2014
  20. Diverses caractéristiques se retrouvent chez toutes les espèces de mammifères domestiques, dont la présence de races aux oreilles molles. Ce phénomène déjà découvert par Darwin prend ses racines dès le stade embryonnaire et lie les développements physiques et mentaux des animaux apprivoisés. L’étude de l’évolution a beaucoup changé depuis l’époque de Darwin, mais les chercheurs d’aujourd’hui étudient toujours ses travaux avec beaucoup d’intérêt. Le naturaliste anglais avait ainsi remarqué dans "De l’origine des espèces" qu’il n’y a pas un seul animal domestique que l’on ne retrouve dans un pays ou un autre avec des oreilles molles". Mammifères domestiques, y compris les chiens, partager un certain nombre de caractéristiques. Klearchos KAPOUTSIS / Flickr , CC BY Les chiens par exemple, beaucoup de races présentent aujourd'hui des oreilles tombantes. Et même lorsqu'elles sont dressées, elles sont relativement molles. Pourquoi ? Le site The Conservation relaye une publication de la revue Genetics, datée du 1er juillet, et montre que ce phénomène s’avère loin d’être anodin, présent chez les chiens mais aussi d'autres animaux domestiques. D'ailleurs, plusieurs autres caractéristiques physiques différencient les mammifères domestiques de leurs ancêtres sauvages : un cerveau et des dents plus petits, une queue courte et bouclée et une robe plus claire et tachetée. S’il est difficile de retracer chaque étape de la domestication d’un animal comme le chien, démarrée il y a environ 11.000 ans (voire davantage), un exemple plus récent permet de confirmer ces observations. Les éleveurs russes Dmitry Belyaev et Lyudmilla Trut se sont attachés à apprivoiser des renards argentés. Ces derniers sont de la même espèce que les renards communs, mais sont notoirement agressifs et difficile à élever. Les individus les plus dociles ont été sélectionnés pour la reproduction et, en 25 années et 20 générations, les Russes ont obtenu des renards si calmes qu’ils peuvent faire office de véritables animaux de compagnie. Queue bouclée autre give-away pour la domestication. Flickr / Krissy Venosdale , CC BY-ND Outre ce changement de tempérament, les renards avaient également une tête plus courte, des dents plus petites, une queue frisée, une robe différente et… des oreilles molles. Mais en quoi est-ce donc lié à l’apprivoisement de ces animaux ? Pour Adam Wilkins, auteur principal de l’étude et chercheur à l’institut sud-africain Stellenbosch et à l’institut de biologie théorique de Berlin, la réponse se situe au niveau de la crête neurale des embryons. La science fait bien les choses. La crête neurale a été découverte en 1868, l’année de la publication des travaux de Darwin intitulés de la variation des animaux et des plantes sous l'action de la domestication. Il s’agit d’une bande de cellules qui sépare la partie qui produit la peau de celle qui forme le système nerveux central au moment du développement. Ces cellules migrent ensuite dans la partie liée à la formation du squelette et des tissus musculaires, conjonctifs et reproductifs. L’équipe d’Adam Wilkins souligne que c’est la crête neurale qui produit les dents, l’extérieur des oreilles, les pigments et surtout les glandes surrénales. Ces dernières gèrent les réponses de combat-fuite, qui tranchent si un animal doit se montrer agressif ou fuir face à un danger. Un renard argenté sauvage. Zefram / ​​Wikimedia Commons , CC BY-NC-SA Le choix des animaux à accoupler dans un but de domestication aurait donc eu pour effet de sélectionner certaines variantes de gènes qui affectent la crête neurale. Celle-ci se serait retrouvée avec moins de cellules ou des cellules moins actives. Il en découle les nombreux changements physiques et comportementaux observés sur les animaux domestiques, dont l'apparition des oreilles molles. Un renard argenté domestiqué, à la recherche un peu plus proche de Fido. Luz Rovira / Flickr , CC BY-NC-ND Dans les faits, une différence au niveau des gènes liés à la crête neurale avait déjà été constatée entre les chiens et les loups. Cette partie de l’embryon gère néanmoins tellement de paramètres qu’il n’est pas étonnant d’en retrouver en commun, mais cela donne une bonne explication pour comprendre pourquoi les animaux domestiques partagent autant de choses, même quand il s’agit d’espèces différentes. (Dans un développement de l'embryon, les cellules de la crête neurale (NC) migrent dans le sens indiqué par les flèches rouges, à partir de la couche externe de germe (ectoderme) à la couche de germes du milieu (mésoderme). Une fois là, ils forment une gamme de structures de l'organisme. Don Newgreen , CC BY-NC-ND) Maxisciences 2/8/2014 - The Conservation
  21. Si l’on sait depuis longtemps que les animaux communiquent entre eux, il est souvent bien difficile de déchiffrer les messages que ces derniers s’échangent. Dans ce contexte, des chercheurs italiens de l’Université de Turin se sont rendus auprès de groupes captifs de Manchots du Cap afin de tenter d’améliorer leurs connaissances sur le langage de ces oiseaux. Les résultats de leur étude publiée dans la revue Plos One, indiquent que cette espèce est capable d’émettre six types de sons différents exprimant chacun un sentiment tel que la faim, la colère ou même la solitude. Manchots du cap, ici au Burger's Zoo (Pays Bas) Sander Spek / domaine public Contrairement à son cousin le manchot empereur, celui du Cap (Spheniscus demersus) ne vit pas en Antarctique mais sur les côtes du Sud de l’Afrique et des îles l’avoisinant. Toutefois, l’étude menée par les chercheurs s’est pas déroulée auprès d'un groupe de 48 oiseaux élevés en captivité au sein du zoo de Turin. Les travaux de recherche ont consisté à enregistrer durant 104 jours non consécutifs une série de vidéos et d’enregistrement audio témoignant d’échanges entre les différents membres. 

En analysant ces données, les chercheurs ont mis en évidence six cris différents dont quatre spécifiques des adultes et deux des juvéniles. "Les manchots ont des mécanismes vocaux moins sophistiqués que ceux des oiseaux chantant, mais ils ont des mécanismes très sophistiqués pour encoder les informations en chansons", a expliqué à The Guardian Livio Fararo, auteur principal de l’étude. Manchots du Cap à Boulders Beach (Afrique du Sud). Remi Jouan CC BY-SA 3.0 Parmi les sons émis par les séniors, les chercheurs distinguent celui qu’il appellent le "cri de contact", servant à exprimer le "détachement" et le "sentiment d'isolement" du reste du groupe. Soit quelque chose comme "Hé les copains, je suis là !". Le cri de contact est un appel court constitué d'un seul son et la vocalisation a une structure harmonique claire. Il est émis par les poussins et les adultes des deux sexes. Cet appel est nettement différent de celui émis au cours d’affrontements pour témoigner la colère ou en cas de menace : "Hé fais attention à toi !". Le son émis est court et unique. Quant à l'appel "euphorique", c'est une sorte de chanson dont la vovalisation est plus longue et plus forte. Il est émis au repos et est composé d'une séquence de syllabes vocales réunies dans une phrase. Ces cris sont également différents de celui que l’on peut entendre lors de l’accouplement ou de la saison de reproduction. Ce dernier peut être émis seul ou à deux. Cet appel commence par des bruits impulsionnels et se termine avec une structure harmonique grave et claire. Pour les plus jeunes, les sons servent principalement à communiquer leur sentiment de faim. "Il existe deux sortes d'appel, les poussins émettent des piaillements (une sorte de peep), lorsqu'ils veulent que les adultes leur apportent de la nourriture", a indiqué le spécialiste. Les jeunes émettent de longues séquences de un à 10 gémissements qui cessent immédiatement quand ils ont été nourris. Dépassé ce stade d’assistance, les manchots adolescents, émettent alors un autre son que Livio Fararo et son équipe caractérisent sous l’appellation "gémissements". Selon les chercheurs, les jeunes utilisent ce gémissement pour demander de la nourriture aux adultes alors qu’ils sont capables d’évoluer hors du nid. gegedeversailles 10/12/2013 Les sons sont émis à travers ce qu'on appelle le syrinx, qui diffère de la larynx chez les mammifères. Le syrinx est un organe au fond de la trachée des oiseaux. C’est l’organe qui leur permet d'émettre des vocalises. Contrairement aux mammifères chez qui le larynx se situe au-dessus de la trachée, la syrinx se trouve sous la trachée, entourée des sacs aériens claviculaires (bronche). Bref, le perroquet peut parler comme les humains grâce à cela, car, contrairement aux humains, ils n'a pas de cordes vocales. Dessin Uwe Gille CC BY-SA 3.0Descriptif de la trachée et bronche des oiseaux : 1- Dernier anneau cartilagineux de la trachée 2- Tympanum 3- muscles 4- Pessulus 5- Membrane tympanique externe 6- Membrane tympanique interne 7- second groupe de muscle 8- Bronche principale 9- Anneaux cartilagineux bronchique Le (ou la) syrinx est composé de deux parties - un ensemble indépendant de muscles et les membranes sur les côtés droit et gauche. Cela signifie que beaucoup d'oiseaux, y compris des manchots, peuvent produire deux signaux indépendants en même temps. Cela dit, les auteurs disent ne pas être sûrs d'avoir identifié toutes les vocalisations possibles (du fait certainement de la captivité des individus étudiés), mais suggèrent que cette analyse permet de normaliser les sons connus. "La communication vocale nous permet de comprendre de nombreux aspects différents de la biologie de cette espèce", a conclu le scientifique italien. Maxisciences 3/8/2014 - Wikipedia - WikipediaMail On Line
  22. Gare aux tamanoirs. Si ces animaux ne dégagent aucune férocité ils n’en restent pas moins redoutables pour les personnes qui s'aventurent sur leur territoire (jusqu’à 25 km² dans les vastes plaines et 3 km² dans les forêts tropicales) et oseraient les affronter. Un nouveau rapport rédigé par des scientifiques révèle en effet les détails de deux attaques advenues en l’espace de deux ans au nord-ouest du Brésil : Deux hommes, pris pour cible respectivement en 2010 et 2012, ont perdu la vie au cours d'affrontements... Le tamanoir, surnommé « fourmilier géant » (Myrmecophaga tridactyla) est une espèce de mammifères de la famille des Myrmecophagidae. C'est la seule espèce du genre Myrmecophaga. Sa durée de vie maximale est de 25 ans. Photo Malene Thyssen CC BY-SA 3.0 Kent parc animalier 17/6/2013 - Sa maturité sexuelle intervient entre 2 ans et demi et quatre ans, la gestation des femelles dure 190 jours. Le sevrage des jeunes survient entre 6 et 9 mois. Mais les jeunes restent avec leur mère jusqu'à 24 mois et s'aggripent à sa fourrure. Une femelle a la capacité de se reproduire tous les deux ans et demi et n'a qu'un seul petit par portée. Concernant son alimentation, et comme le nom de fourmilier le suggère, cet animal se nourrit principalement de fourmis et de termites : il peut en avaler jusqu'à 30 000 par jour. Il éventre les termitières avec les griffes de ses pattes antérieures puis insère son museau tubulaire dans l'ouverture. Il fouille alors la colonie avec sa longue langue de 60 cm en forme de ver, au rythme de 150 fois par minute (plus de 2 fois par seconde), et la ramène dans son palais couverte des insectes qui s'y retrouvent englués par une salive visqueuse. Il consomme également des plantes tropicales. Maxisciences 3/8/2014 - Wikipedia
  23. À l’occasion de la Journée mondiale des océans en juin 2014, le Catlin Seaview Survey avait mis en ligne une nouvelle collection d’images qui nous invitent à plonger parmi les récifs coralliens inscrits au patrimoine mondial sous-marin de l’Unesco. On peut désormais explorer ces sites avec Google Street View. Depuis que les campagnes du Catlin Seaview Survey ont été lancées en 2012, nos équipes ont d’ores et déjà recueillies des données dans 19 pays et réalisées environ 350.000 panoramas (plus d'un million d’images). Nous avons exploré pas moins de cinq écosystèmes appartenant au patrimoine mondial et travaillé en collaboration avec l’Unesco afin d’établir en quoi ces régions du monde sont si particulières. Faisons un peu plus connaissance avec ces milieux avant de d’y plonger virtuellement avec Google Maps. Cette vidéo montre le travail des membres du Catlin Seaview Survey chargés de révéler au monde la beauté de plusieurs récifs coralliens classés au patrimoine mondial. CATLIN SEAVIEW SURVEY 6/6/2014 / Youtube Cinq récifs coralliens classés au patrimoine mondial de l’Unesco Parc naturel du récif de Tubbataha, Philippines : Ajouté au patrimoine mondial de l’Unesco en 1993, le Parc national de Tubbataha est l’un des plus vieux écosystèmes des Philippines, situé au milieu de la mer de Sulu. Cette région possède d’excellents exemples de récifs coralliens en parfaite santé avec une diversité marine incroyablement riche. Quelque 11 espèces de cétacés, 11 espèces de requins et environ 479 espèces de poissons vivent parmi les 374 espèces de coraux (presque 90 % de toutes les espèces de coraux aux Philippines). L'Île Héron - La Grande Barrière de Corail, Australie : Depuis 1981, la grande barrière de corail figure sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco. C’est une véritable icône du monde naturel. On y rencontre la plus grande collection de récifs coralliens au monde : 400 espèces entourées de 1.500 variétés de poissons et 4.000 de mollusques. Son importance est également d’ordre scientifique, car on y rencontre des spécimens, hélas, menacés comme le dugong (vache de mer) et la grande tortue verte. Marchez depuis le rivage, explorez le récif et cherchez les tortues vertes autour de l’ile Héron. Sian Ka’an, Mexique : Sian Ka’an est une réserve de la biosphère qui s’étend de la côte est du Mexique jusque dans la mer des Caraïbes. Avec 80 espèces de coraux constructeurs, la partie du récif méso-américain est l’une des plus diverses du pays. Conjointement avec les habitats aquatiques environnants, celui-ci abrite plus de 400 espèces de poissons et bien d’autres populations marines. C’est bien sûr pour cette raison qu’il fut déclaré comme site du patrimoine mondial de l’Unesco en 1987. Réseau de réserves du récif de la barrière du Belize : C’est la plus grande barrière de corail de l’hémisphère nord. En 2009, l’Unesco l’a ajouté sur sa liste du Patrimoine mondial en danger. C’est un exemple classique de différents types de récifs : frangeant, barrière et atoll. Les sept sites de cette région fournissent un habitat important pour les espèces menacées. La plongée présente Half Moon Cay, dans la partie sud de l’atoll Lighthouse Reef. Îles Galapagos, Équateur : Situé dans l’océan Pacifique, à environ 1.000 km du continent sud-américain, l’archipel fut inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco en 1978. Ces 19 îles et la réserve marine qui les entoure sont considérées comme un musée et un laboratoire vivants de l’évolution. Au confluent de trois courants océaniques, les Galapagos sont un creuset d’espèces marines. Cette plongée montre des otaries espiègles autour de Champion Isla. Philippe Cousteau en plongée avec le Catlin Seaview Survey en Australie sur le récif corallien de Wilson Island. Catlin Seaview Survey Suivez les aventures du Catlin Seaview Survey sur Google+, Twitter et Facebook. Futura Sciences 2/8/2014
  24. "Le problème est de savoir si la farine de grillon a la bonne texture pour faire de la pâte à pizza." Prise au vol, cette remarque a de quoi surprendre. Mais pour Francesca Mancini, jeune Milanaise qui crée son entreprise de pâtes et pizzas aux insectes, l’entomophagie — comprenez le fait de se nourrir d’insectes — n’est plus un choix de société, mais une question de business. Comme pour la plupart des 450 congressistes venus de plus de 40 pays jusqu’à Wageningue (Pays-Bas) pour le premier salon scientifique des insectes comestibles.. Criquet migrateur africain (Locusta migratoria migratorioides). Présent en Afrique australe et tropicale, il appartient à la famille des orthoptères. 100g de criquets adultes frais fournissent environ 179 kcal. M. Gunther/BiosPhoto Dépassées les simples allégations d’exotisme qu’évoquent d’emblée criquets ou vers grillés ! Les industriels, scientifiques et entrepreneurs réunis à cette occasion, sont convaincus que les insectes sont en passe de devenir la source de protéines du XXIe siècle... Pour la plus grande satisfaction de la FAO, l’organisation pour l’alimentation et l’agriculture des Nations unies, qui, parmi les premières, a fortement contribué à éveiller l’intérêt des producteurs à travers un rapport publié en 2012. L’organisme onusien a en effet beaucoup œuvré pour rendre l’idée médiatique, alertant sur le fait que l’accroissement de la population mondiale faisait peser des menaces sur la sécurité alimentaire. Or les insectes apparaissent comme une source alimentaire sous-exploitée à considérer d’urgence. Avec un autre argument de choc : le faible impact écologique de leur élevage éventuel. Ver de farine. Également appelé ver du meunier, cet insecte de la famille des coléoptères est capable de vivre dans des denrées stockées très sèches, notamment la farine. Facile à élever et naturellement présent sous nos latitudes, il est l’insecte comestible le plus étudié, majoritairement consommé à l’état de larve. 100g de vers de farine frais fournissent 200 kcal. NATUREPL/EBPHOTO Le département d’entomologie de Wageningue a ainsi comparé la production d’un kilo de protéines de porc, de poulet et de bœuf à celle de ces invertébrés. Résultat : si les besoins en énergie sont équivalents, les émissions de gaz à effet de serre des mammifères et oiseaux sont bien supérieures à celles des insectes. Et il faut de deux à dix fois moins de terres agricoles pour produire ces derniers. Dans les fourneaux de l’université néerlandaise, plusieurs expérimentations sont donc en cours. Mais, si l’on estime à environ 30 millions le nombre d’espèces d’insectes, seules 1900 sont jugées comestibles, selon des données basées sur leur consommation traditionnelle. Et parmi ces dernières, très peu sont aujourd’hui sélectionnées dans la perspective d’un élevage à grande échelle, personne n’en maîtrisant pour l’heure réellement la technique. "La plupart des insectes consommés sont sauvages et prélevés dans la nature lors de cueillettes. Les autres sont élevés à l’échelle artisanale. Hormis le bombyx, le fameux ver à soie, aucun insecte comestible n’a jamais fait l’objet d’un élevage industriel", explique Louis Monnier, professeur de nutrition spécialisé dans l’histoire de l’alimentation. M. GUNTHER/BIOSPHOTO Seules quelques espèces concentrent donc l’attention des chercheurs, comme le ver buffalo, le ver de farine, le grillon ou encore la mouche du soldat. "Nous sélectionnons idéalement des espèces grégaires, non volantes, bien adaptées au climat et qui se reproduisant vite", détaille Dennis Oonincx, entomologiste à l’université de Wageningue. Leur principal critère de sélection demeurant leur haute valeur nutritionnelle. En effet, la part comestible d’un grillon ou d’un ver de farine, espèces les plus étudiées, est de 80% contre seulement 55% chez un porc ou 40% chez un boeuf. Toutefois, leur profil nutritionnel n’est encore que partiellement établi, les études, peu nombreuses, montrant des résultats très variables. En 2013, les chercheurs allemands Birgit Rumpold et Oliver Schlüter rassemblaient ainsi dans une vaste étude des données concernant 236 insectes comestibles, montrant que ces petits invertébrés étaient riches en protéines et en graisses, ces nutriments étant de plus assimilables par l’homme. À l’instar des autres animaux d’élevage, ils contiennent l’ensemble des acides aminés essentiels et leurs graisses, relativement pauvres en acides gras saturés et cholestérol, sont une bonne source d’oméga-6 et, dans une moindre mesure, d’oméga-3. Mais il ressort également de cette étude que cette composition nutritionnelle est très variable d’une espèce à l’autre, d’une période de leur vie à l’autre, et même au cours de l’année. Grillon domestique. Facile à élever, robuste et peu agressive envers ses congénères, cette espèce d’orthoptère est riche en protéines (plus de 65% de la matière sèche). Elle figure parmi les vedettes des dégustations d’insectes. P.NASKRECKI/MINDEN PICTURE:BIOSPHOTO En 1997, la chercheuse mexicaine Julieta Ramos Elorduy avait déjà montré à travers une étude portant sur 78 espèces d’insectes une grande variation calorique entre elles, allant de 293 à 762 kilocalories (kcal) pour 100 g de matière sèche et avec un taux de lipides pouvant varier de 4 à 77 %. De plus, des études récentes prouvent que la nourriture donnée aux insectes influence également leur profil nutritionnel. "Les insectes fonctionnent comme de petits transformateurs qui, selon le substrat sur lequel on les élève, présentent une composition en acides aminés ou en acides gras essentiels très variable". - Samir Mezdour "Tout l’enjeu de la recherche actuelle est de trouver le substrat permettant d’obtenir un profil nutritionnel optimal", résume Samir Mezdour, coordinateur du projet Desirable, qui rassemble depuis janvier 2013 des centres de recherche français, tels qu’Agroparistech, l’Inra, le CNRS ou encore le CEA, autour de l’émergence de la filière. En France comme ailleurs dans le monde, les scientifiques travaillent essentiellement sur des farines et granulés, conscients que nous ne sommes pas tous prêts pour la potée de poux ou la soupe aux vermisseaux. Déshydratés puis moulus en une fine poudre blanchâtre, les insectes et larves perdent leur aspect peu ragoûtant tout en conservant leur haute valeur nutritionnelle. Et le 1er débouché concernera principalement l’élevage. "L’objectif de Desirable serait, à terme, de réaliser des bioraffineries utilisant des mouches du soldat et des vers de farine comme matière première, afin de produire des aliments à haute valeur nutritionnelle, essentiellement pour les animaux. Les parties non comestibles de l’insecte pourraient également être valorisées sous forme de biomatériaux et d’engrais", explique Samir Mezdour. La partie industrielle du projet est portée par l’entreprise Ynsect, fondée en 2011 et qui souhaite créer d’ici à 2016, vraisemblablement dans l’Essonne, une usine d’insectes destinée à l’élevage avicole et piscicole. Pionnière en France, la société a reçu en mars le prix du concours mondial d’innovation 2030, organisé par l’État. Au Canada ou en Afrique du Sud, des chaînes de production sont déjà opérationnelles. Dans ce dernier pays, à Stellenbosch, l’entreprise Agriprotein, fondée en 2009, produit des aliments pour poissons d’élevage à partir de trois espèces de mouches, dont celle du soldat. La société, qui a optimisé sa chaîne de production en mai, espère passer de quelques dizaines de tonnes de farines et granulés d’insectes produits par mois à une trentaine de tonnes par jour en 2015. L’uniformisation des pratiques pose problème. Autre difficulté de la filière : si beaucoup de pays industrialisés se lancent dans l’aventure, tous n’ont pas les mêmes pratiques, notamment dans le choix de leurs substrats. Exemple concret : Agriprotein, en Afrique du Sud, utilise ainsi des déjections animales pour nourrir ses mouches, une pratique que s’interdisent les projets européens (Ynsect en France, NPG aux Pays-Bas) et canadiens (Enterra Feed Production), préférant un mélange de céréales et de végétaux. "Dès l’instant où les insectes rentrent dans la chaîne d’alimentation humaine, on ne peut pas leur donner de déchets à manger", estime Frédéric Marion-Poll, chercheur en entomologie et membre du projet Desirable. Un principe de précaution sous tendu par le souvenir encore très présent du scandale de la maladie de la "vache folle" dans les années 1990 en Europe. Une épidémie qui trouvait son origine dans l’utilisation, pour l’alimentation des bovins, de farines animales, obtenues à partir de parties non consommées des carcasses bovines et de cadavres d’animaux. Une maladie qui avait ensuite été transmise à l’homme. "Les insectes étant génétiquement beaucoup plus éloignés de l’homme que les mammifères d’élevage, le danger est théoriquement faible, rappelle Frédéric Marion-Poll. Mais le risque de zoonose [transmission d’une maladie d’un animal à l’homme] pourrait être augmenté par l’utilisation imprudente de déchets, le manque d’hygiène lors de la manipulation des insectes, ou encore des contacts directs entre les insectes d’élevage et les insectes à l’extérieur des fermes. De plus amples recherches dans ce domaine sont donc nécessaires." Il faut donc poursuivre les études, en s’intéressant également aux substances allergènes que peuvent contenir les insectes, des allergies croisées avec les crustacés étant d’ores et déjà suspectées. "Le CEA, impliqué dans le projet Desirable, étudie ces risques et devrait rendre ses premiers résultats en 2015", précise Samir Mezdour. Les preuves de leur innocuité restent à apporter. En attendant — et faute de preuve suffisante de leur innocuité —, les insectes ne sont pas autorisés à entrer dans l’alimentation humaine en Europe et ne peuvent pas non plus être intégrés aux aliments destinés à nourrir des animaux d’élevage qui seront eux mêmes consommés par l’homme. Seule exception, la Belgique, qui a autorisé la commercialisation et la consommation par l’homme de 10 espèces en décembre 2013, dans le respect de certaines conditions d’hygiène. En France, l’interdiction n’empêche cependant pas certaines entreprises, comme la PME toulousaine Micronutris, de faire commerce sur Internet d’insectes à grignoter salés ou sucrés, preuve d’une certaine tolérance. Toute relative d’ailleurs, certains restaurants ayant été sommés par les autorités sanitaires de retirer les insectes de leur carte. Le destin de l’entomophagie se joue donc à Bruxelles, les États membres ayant demandé à la Commission de placer les insectes sous le coup du règlement "Nouveaux aliments" ("Novel Food"), qui encadre les denrées n’ayant pas été significativement consommées en Europe avant 1997, date de création de cette réglementation. Si aucun calendrier n’est arrêté, les professionnels du secteur espèrent une réforme d’ici à 2016, persuadés que la poule aux oeufs d’or a désormais trois paires de pattes. Sciences et avenir 3/8/2014
  25. Un fort séisme de magnitude 6,1 a eu lieu dimanche dans une région montagneuse du sud-ouest de la Chine. Le tremblement de terre a fait au moins 367 tués et plus d'un millier de blessés selon des médias d'Etat (bilan provisoire), ainsi que d'importants dégâts matériels. Le tremblement de terre a eu lieu à 16h30, avec un épicentre à une profondeur d'environ dix kilomètres. Channel Trailer 3/8/2014 Et les autorités civiles ont par ailleurs préparé quelque 2000 tentes, 3000 lits pliants, 3000 couvertures et autant de manteaux à envoyer dans les zones sinistrées, a souligné Chine nouvelle. Le district de Ludian totalise près de 266'000 habitants. ----->Pour information : il y a d'autres vidéos, mais il semble que certaines images aient été floutées ? Un peu comme s'il était interdit de montrer certaines images... Romandie 3/8/2014
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