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  1. Les pangolins (du malais pang goling : « celui qui s’enroule ») ou Manidés (Manidae) sont une famille des mammifères insectivores édentés dont le corps allongé est en grande partie recouvert d'écailles ce qui leur vaut aussi d'être appelés fourmiliers écailleux. Ils vivent dans les régions tropicales et équatoriales d'Afrique et d'Asie du Sud-Est. Avec ses écailles soudées, on pourrait le confondre avec les membres de la classe des reptiles... Dans le sud de la Chine et sur des marchés d'Asie du Sud-Est, le pangolin reste très prisé et se vend à prix d'or, mort ou vivant, pour sa viande ou pour les vertus supposées médicinales de ses écailles une fois réduites en poudre. Un business très lucratif, rapporte encore The Guardian (en anglais). Bien que cet animal soit protégé, deux tonnes de pangolins ont été récemment saisies à Hong Kong, a déploré vendredi la Cites, citée par Sciences et avenir. HAI OU / IMAGINECHINA / AFP Le pangolin possède des similarités extérieures avec l'Oryctérope du Cap (1) et le tatou (2). Selon les espèces, le corps, brunâtre et allongé, mesure entre 30 et 80 cm de long. Il est prolongé par une queue parfois plus longue encore. Le pangolin géant, le plus grand, pèse jusqu'à 35 kg et mesure 1,5 m. La tête est étroite et allongée. Les pattes, courtes, se terminent par cinq doigts griffus. Les écailles, entre lesquelles poussent quelques poils, s'imbriquent pour recouvrir les surfaces supérieures et latérales du corps, queue comprise ; seuls le museau, le ventre et l'intérieur des pattes en sont dépourvus. La langue est très longue et mesure jusqu'à 30 cm chez le pangolin géant. Le pangolin est généralement nocturne et reste à l'abri durant la journée, mais certains sont plutôt diurnes. Il peut passer 12 à 20 % de son temps à se nourrir selon l'habitat. Les espèces terrestres creusent un terrier et les espèces arboricoles — telles le pangolin à petites écailles — utilisent leur queue pour grimper et s’enrouler autour des branches. La vue médiocre est compensée par un bon odorat et une ouïe fine. En cas de danger, à l'instar des tatous, le pangolin rabat sa tête entre ses pattes antérieures et s'enroule sur lui-même. Il peut blesser l'attaquant en contractant ses puissants muscles afin de hérisser ses écailles. (Photo Pangolin roulé en boule, plaines Busanga, parc national Kafue (Zambie) © ae) Le pangolin étant solitaire, le mâle et la femelle ne se rencontrent que pour s'accoupler. La femelle ne donne généralement naissance qu'à un petit, dont les écailles ne durcissent qu’après quelques jours. Lors du déplacement, les petits s’accrochent sur le dos ou à la queue de la mère. Habitat : Les pangolins peuplent les forêts et les savanes des régions tropicales et équatoriales d'Afrique et d'Asie du Sud-Est. Ils préfèrent les sols sableux ou terreux dans lesquels ils peuvent fouir afin de trouver leur nourriture. Alimentation : Le pangolin se nourrit essentiellement de fourmis et de termites mais aussi d'autres invertébrés grâce à sa langue visqueuse sur laquelle les insectes restent collés. Il fouille les termitières, les excréments d'éléphant, les feuilles à terre, les base de troncs, l'herbe et les buissons à la recherche de ses proies. Les principales menaces : Comme pour de nombreuses espèces animales ou végétales, le pangolin est menacé par la déforestation et/ou l'envahissement de son habitat par l'espèce humaine (culture, pâturage, pollution...). La disparition du pangolin dans ses zones d'habitat pourrait créer un véritable désordre sur le plan écologique du fait de la multiplication des proies en l'absence de leur prédateur. L'autre menace, certainement la plus grave actuellement, est la pression du braconnage à laquelle l'espèce est soumise, notamment sur le pangolin de Chine. Mesures de conservation : Les pangolins, notamment les trois espèces asiatiques (M. crassicaudata, M. javanica et M. pentadactyla), figurent sur la liste des espèces de l'annexe II de la CITES (Convention on International Trade in Endangered Species of Wild Fauna and Flora, i.e. Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction, dite de Washington). Le Pangolin de Chine est au bord de l'extinction à force d'être chassé pour ses écailles ou sa chair, ce qui menace indirectement la survie de tous les autres pangolins du monde. Les différentes espèces de pangolin : - Le pangolin géant qui vit en Afrique équatoriale avec une concentration plus importante en Ouganda, en Tanzanie et au Kenya occidental. Ils vivent dans la savane et dans la forêt tropicale humide où l'on trouve les plus grandes populations de termites ainsi que de l'eau en bonne quantité. Ils ne vivent pas en altitude. (Photo Museum d'histoire naturelle de Genève. Liné1 CC BY-SA 3.0) - Le pangolin de Temminck ou Pangolin terrestre du Cap (Manis temminckii). Il vit en Afrique sub-saharienne (Sahel, Afrique australe jusqu'à la corne de l'Afrique (Afrique du Sud, Namibie, Zimbabwe, Mozambique, Botswana, Angola, Kenya, Sud de la RDC, Sud du Soudan, Tchad). (Photo prise dans un parc en Afrique du Sud. Masteraah / domaine public) - Le pangolin à longue queue. Le pangolin à longue queue (Manis tetradactyla) est un pangolin arboricole vivant dans les forêts sub-sahariennes d'Afrique (Golfe de Guinée et Afrique centrale (Sénégal, Gambie, Ouest de l'Ouganda, Sud-Ouest de l'Angola). Il doit son nom à sa longue queue mesurant en moyenne 60 cm. En dépit de sa longue queue, cette espèce est la plus petite des pangolins. Ce pangolin est un insectivore nocturne. L'extrémité de la queue est à nu et est utilisée pour saisir les branches. (Photo Un pangolin à longue queue sur une branche. Photo Nick Gordon - getty images / Arkive) - Le pangolin à petites écailles ou Pangolin à écailles tricuspides (Manis tricuspis). Il vit en Afrique (Sénégal, Ouest du Kenya, Nord-Est de la Zambie, Sud-Ouest de l'Angola, Bioko). (Photo prise en République démocratique du Congo. Valerius Tygart CC BY-SA 3.0) - Le pangolin indien ou pangolin à grosse queue. Il vit au Bangladesh, en Inde, au Pakistan, au Sri Lanka et à l'ouest du Bengale. Le pangolin indien a une queue plus épaisse que la plupart des autres espèces. (Photo un pangolin indien Fletcher et Bayls / Arkive) - Le pangolin de Malaisie ou sunda (Sonde) ou, encore, javan. Il vit en Asie du Sud-Est (Malaisie, Thaïlande, sud-ouest des Philippines, Birmanie, Bornéo, Indochine, Java, Sumatra, Myanmar, Cambodge, Laos, Viêt Nam). L'animal mesure un peu moins d'un mètre, outre ses écailles (comme tous les pangolins) Il possède de petits yeux, des oreilles cachées et un nez pointu avec des petites moustaches. Le pangolin de Malaisie grimpe aux arbres et se maintient sur les branches en enroulant sa queue. Il est aussi très agile au sol et mène une vie surtout nocturne. (Photo Piekfrosch CC BY-SA 3.0) - Le pangolin à queue courte ou Pangolin de Chine (Manis pentadactyla). On le trouve ou le trouvait en Himalaya, au Népal, dans le Sud-Est de la Chine, le Haïnan, le Nord de l'Indochine etTaïwan). Il se caractérise par une longue queue plate et des écailles brunâtres, un corps allongé et aussi des oreilles externes, contrairement aux autres espèces. Le poids des écailles de cette espèce représente 25% de sa masse totale. (Photo Leanne Clark Carnivore and Pangolin Conservation Programme / Arkive) - Le pangolin des Philippines ou pangolin de, également connu sous le nom de malintong (Manis culionensis), est une espèce de pangolin endémique de Palawan, province des Philippines. Son habitat comprend des forêts primaires et secondaires, ainsi que les prairies environnantes. Par certains aspects, cette espèce ressemble au pangolin de Malaisie mais, par rapport à ce dernier, a des écailles plus petites et une tête plus courte. C'est également une espèce nocturne qui a tendance à rester dans les arbres. Comme presque tous les pangolins, les pangolins Philippines, ils s'accouplent au printemps et la gestation d'une femelle est d'environ 18 semaines. (Photo une femelle et son petit. Palawaniana) Comme le pangolin de Chine, cette espèce pourrait vite disparaître à cause de la chasse effrénée qui lui est faite pour sa viande. (1) Photo MontageMan CC BY-SA 2.5 - (2) Photo Common Good / domaine public Francetv info 7/7/2014 - Wikipedia
  2. Le tigre de Sumatra (Panthera tigris sumatrae) est une sous-espèce du tigre qui vit sur l'île indonésienne de Sumatra. Elle a été classifiée comme espèce en danger de disparition par l'UICN en 2008 alors que sa population était composée de 441 à 679 individus, avec des sous-populations d'au maximum 50 individus, la tendance étant à la baisse. Le tigre de Sumatra est l'unique survivant des tigres vivant sur les îles de la Sonde qui abritaient également les tigres de Bali et de Java, désormais éteints. Des analyses réalisées sur des échantillons d’ADN confortent l’hypothèse selon laquelle les tigres de Sumatra ont été isolés des autres populations de tigres après une montée du niveau de la mer qui s’est produite entre le Pléistocène et l’Holocène (soit il y a entre 12 000 et 6 000 ans). De ce fait, le tigre de Sumatra est génétiquement isolé de tous les autres tigres vivant sur le continent, qui forment quant à eux un groupe distinct étroitement lié Tigre de Sumatra au zoo de Melbourne. Merbabu CC BY-SA 3.0 Depuis 2008, l'UICN estime que le tigre de Sumatra est en danger critique d'extinction. A l'époque, sa population n'excédait pas les 680 individus, soit des petits groupes de moins 50 animaux répartis sur l'île indonésienne. Entre 1985 et 2008, Sumatra a perdu la moitié de ses forêts naturelles, soit 12,5 millions d’hectares, explique le WWF. De nombreuses espèces de tigres figurent à l'annexe 1 de la Cites ou font l'objet de campagne de sensibilisation, à l'instar du tigre du Grand Mékong. PETR JOSEK SNR / REUTERS Le pelage du tigre de Sumatra est plus foncé et contient des rayures plus épaisses que celui du tigre de Java. Les rayures ont tendance à se finir en taches et des lignes de petites taches noires peuvent se trouver entre les rayures sur leur dos, leurs flancs et leurs pattes arrière. Les rayures sont plus nombreuses que chez les autres sous-espèces. Le tigre de Sumatra est l'une des plus petites sous-espèces de tigre. Les mâles pèsent entre 100 et 140 kg et mesurent entre 220 et 225 cm de long, leur crâne mesure entre 29,5 et 33,5 cm de long. Les femelles quant à elles pèsent entre 75 et 110 kg et mesurent entre 215 et 230 cm de long, leur crâne mesure entre 26,3 et 29,4 cm5. Un tigre de Sumatra (Panthera tigris sumatrae). Monika Betley CC BY-SA 3.0 Leurs poils forment une sorte de crinière ; ceux du cou et des joues sont également assez développés. Répartition / Habitat : En 1994, la plus grande population de tigres de Sumatra à être signalée se trouvait dans le parc national de Gunung Leuser, elle était composée de 110 à 180 individus. Leur habitat s'étend des forêts de basses altitude aux forêts montagneuses, y compris aux forêts de sphaigne. D'après le Tiger Information Center et le WWF, il ne resterait pas plus de 500 individus à l'état sauvage, certaines estimations étant même bien moins optimistes. Sumatra a subi un important développement agricole ce qui a eu pour effet de fragmenter le territoire du tigre, avec environ 400 tigres vivant dans cinq parcs nationaux et deux réserves. Les populations les plus importantes vivent dans le parc national de Kerinci Seblat et dans celui de Gunung Leuser. Une centaine d'autres vivent dans des zones non protégées et sont soumis au danger que représente l'agriculture. Les tigres qui vivent dans les zones non protégées sont également très vulnérables au braconnage mais sont aussi des cibles pour les villageois qui les chassent hors du territoire sur lequel eux-mêmes ont empiété. Alimentation : Les tigres de Sumatra se nourrissent généralement d'ongulés tels que les sangliers, les tapirs de Malaisie et les cervidés mais également parfois de plus petits animaux tels que des volailles, des singes et même des poissons. Les orang-outans pourraient représenter des proies, mais puisqu'ils ne passent que très peu de temps au sol, les tigres n'en attrapent que très rarement. Les tigres de Sumatra se nourrissent parfois de souris et d'autres petits mammifères lorsque les plus grosses proies se font rare. Menaces : Le territoire du tigre de Sumatra est extrêmement réduit à cause de la déforestation pour l’agriculture, les plantations et la colonisation. À Sumatra, le territoire du félin se rétrécit à mesure que les ressources en bois sont largement exploitées. Les jours du tigre de Sumatra sont comptés si le nombre d’individus continue à chuter, et si les populations deviennent moins nombreuses et de plus en plus isolées les unes des autres. Ils font également face à d’autres dangers : l’abattage d’arbres et la chasse, tous deux illégaux. Bien que le nombre de tigres tués lors de conflits entre eux et l’homme soit significatif, la plupart des tigres tués à Sumatra le seraient délibérément à des fins commerciales. De plus, il n’existe aucune preuve que le braconnage de tigres ait diminué de manière significative depuis le début des années 1990 et ceci malgré l’intensification des mesures de conservation et de protection sur l’île, et malgré le succès apparent de la limitation du commerce d’os de tigres. Selon une enquête menée par Greenpeace, le WWF et le parti écologiste néo-zélandais, l’entreprise Cottonsoft, filiale du groupe industriel indonésien Asia Pulp and Paper (APP), s’approvisionnerait en bois dans les forêts indonésiennes, causant la destruction de l'habitat du tigre de Sumatra. Entre 1985 et 2008, l’île de Sumatra a perdu la moitié de ses forêts naturelles soit 12,5 millions d’hectares. La production d’huile de palme et de pâtes à papiers est la cause majeure de cette déforestation. Des entreprises privées malaisiennes opèrent dans la province de Riau et exportent leurs produits dans le monde entier dont l’Europe. Grâce aux efforts du WWF, le gouvernement indonésien a déclaré la forêt tropicale de Tesso Nilo « Zone Protégée » car elle abrite les dernières populations de tigres de Sumatra. Cependant, malgré cette classification la zone est continuellement fragmentée et l’habitat du tigre continue de diminuer Source WWF. Tigre de Sumatra au zoo de Melbourne. Merbabu CC BY-SA 3.0 Mesures de conservation : - En 2006, l’Indonesia Forestry Service, la Natural Resources and Conservational Agency (BKSDA) et le Programme de conservation du tigre de Sumatra se sont entretenus avec des concessionnaires et avec Asian Pulp & Paper dans le but de poser les fondations du sanctuaire pour les tigres à Senepis Buluhaha, une zone qui couvrait 106 000 hectares à Riau en 2008. Ces organisations ont formé le Tiger Conservation Working Group. - En 2007, le Ministère indonésien des Forêts et le Safari Park ont commencé à coopérer avec l’Australia Zoo pour la conservation du tigre de Sumatra et des autres espèces menacées. L’accord de coopération a été marqué par la signature d’une lettre d’intention sur « le programme de conservation du tigre de Sumatra et des autres espèces en danger et l’établissement d’un jumelage entre le Taman Safari et l’Australia Zoo » au Ministère indonésien des Forêts, le 31 juillet 2007. NTD en français 3/2/2010 Francetv info 7/7/2014 - Wikipedia
  3. Tortue imbriquée, Eretmochelys imbricata, unique représentant du genre Eretmochelys, est une espèce de tortue de la famille des Cheloniidae. En français elle est appelée aussi Tortue à écailles. Elle est aussi appelée Karet ou Carette localement, notamment aux Antilles, à Mayotte ou à La Réunion. Les tortues imbriquées ont longtemps été chassées pour leurs magnifiques écailles. Si belles que l'homme en a fait des montures de lunettes. En un siècle, plus de 80% de la population ont disparu, et elles ne seraient plus que 50 000 à travers le monde, selon le WWF. L'ONG s'est réjouie que l'une d'entre elles ait été retrouvée pour la première fois dans les eaux du Pakistan, début 2014. Hélas, elle était prisonnière de filets de pêcheurs. CHRISTOPHE MIGEON / BIOSPHOTO / AFP Concernant la situation de cette espèce de tortue et les menaces qui pèsent sur elle, toutes les informations ICI (page 2). Francetv info 7/7/2014
  4. Paris (awp/afp) - Du concret sur la table des négociations sur le changement climatique: un rapport, remis mardi au secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon, montre pour la première fois comment 15 des pays les plus polluants, dont la Chine et les Etats-Unis, peuvent se "décarboner" d'ici 2050. La communauté internationale s'est fixée comme objectif de limiter le réchauffement à 2°C, or "très peu de pays ont regardé sérieusement ce que ça implique", souligne le "deep decarbonization pathways project" (DDPP) dans son premier rapport. Les efforts actuels de réduction de gaz à effet de serre (GES), dont le CO2 compte pour 76%, sont bien trop marginaux. Pour respecter ce seuil de 2°C, au-delà duquel "il y a un risque extrême pour le futur bien-être de l'humanité", il faut une "transformation profonde des systèmes énergétiques et de production, de l'industrie, de l'agriculture...", insiste le rapport. Aussi, une trentaine d'institutions et groupes de recherche en Afrique du Sud, Australie, Allemagne, Brésil, Canada, Chine, Corée du Sud, France, USA, Inde, Indonésie, Japon, Mexique, Royaume-Uni et Russie, soit plus de 75% des GES dans le monde, ont relevé le défi et répondu à la question suivante: Que faut-il faire pour en 2050 avoir une chance d'être sur une trajectoire de 2°C, soit n'émettre plus, en moyenne, qu'1,6 tonne de CO2 par personne, contre 5,2 tonnes, aujourd'hui? Cette initiative, de l'Institut du développement durable (Iddri) et du Sustainable development solutions network (créé par l'ONU), vise à poser des scenarios ambitieux sur la table, espérant ainsi hisser le niveau d'ambition pour la conférence climat de Paris qui doit aboutir au premier accord de réduction de GES impliquant tous les pays. L3G470 8/7/2014 "Les négociations sont un jeu de poker menteur. Quasiment personne ne regarde ce qu'il faudrait qu'il fasse pour être sur cette trajectoire, parce qu'il dit que les autres ne le font pas... Là, on a dit: "on le fait tous, plus d'excuse", explique à l'AFP le responsable du projet, Emmanuel Guerin. Bilan: en 2050, les émissions de CO2 liées à la consommation d'énergie (qui ne comptent donc pas la déforestation ou autres émissions de l'agriculture) pourraient être réduites de 45% par rapport à 2010 (de 22.3 milliards de tonnes à 12.3), soit une baisse de 56% par habitant. En dépit de réalités très différentes, trois grands chantiers s'imposent: - l'efficacité énergétique, soit faire mieux avec moins d'énergie (conception des voitures, matériaux de construction....), - produire de l'électricité sans carbone (énergies renouvelables, nucléaire, stockage de CO2...) et - utiliser des carburants moins polluants (électricité, biomasse...) Le gros des gains a lieu dans le secteur de la production d'énergie (-85% en 2050), secteur résidentiel (-57%), le transport des passagers (-58%). En revanche, décarboner le transport de fret et l'industrie semble plus difficile (+13% pour le premier, et seulement -14% pour la seconde). Ce résultat n'est pas complètement dans les clous pour espérer rester sous les 2°C mais "il est déjà très substantiel et en voie d'être en phase avec cet objectif", selon le rapport Selon Emmanuel Guérin, un nouveau tour de table va permettre d'homogénéiser les scenarios, dans la mesure où certains intègrent des technologies qui ne sont pas encore opérationnelles comme la capture et le stockage du carbone, et d'autres pas. Idem pour la voiture électrique que certains voient comme l'avenir de l'automobile, quand d'autres sont plus réticents. "On va regarder les hypothèses que tout le monde a mises sur la table et se demander s'il n'y en a pas qu'on peut harmoniser, ce qui veut dire aller plus loin pour certains", explique M. Guérin. Ban Ki-moon accueillera le 23 septembre à New York un sommet sur le climat pour donner un élan politique aux négociations internationales sous l'égide de l'ONU. Le rapport définitif du DDPP sera remis courant 2015. Il prendra alors en compte l'aspect financier des actions à mettre en oeuvre à l'horizon 2050, ainsi que la question du financement. Romandie 8/7/2014
  5. Paris - Alstom, BrigthSource (spécialiste de l'énergie solaire thermique) et NOY Infrastructure & Energy Investment ont formé la société Mégalim Solar en vue de la construction et l'exploitation de la première centrale solaire en Israël. Celle-ci devrait entrer en service début 2017. Alstom a annoncé mardi avoir bouclé le financement nécessaire pour cette opération. La centrale d'Ashalim doit utiliser la technologie solaire thermodynamique, spécialité de BrightSource, grâce à laquelle on concentre les rayons du soleil à l'aide de miroirs pour chauffer de l'eau pour créer de la vapeur et ainsi produire de l'électricité. Située dans le désert du Neguev, elle doit permettre de produire 121 mégawatts, soit l'équivalent de la demande électrique de 120.000 foyers. Dans le cadre de ce partenariat, Alstom assurera l'ingénierie, l'approvisionnement et la construction de la centrale et fournira l'ensemble des services d'exploitation et de maintenance sur une période d'environ 25 ans. Le montant total de l'investissement s'élève à 625 millions d'euros. Il s'agit du premier succès commun sur le marché solaire thermique pour Alstom et BrightSource, s'est félicité Jérôme Pécresse, président d'Alstom Renewable Power, cité dans un communiqué. tdw446 24/2/2014 Romandie 8/7/2014
  6. New York - Le géant américain de l'énergie Chevron a annoncé mardi sur son site internet qu'il avait cédé ses actifs dans un projet d'exploration et d'extraction de gaz de schiste en Lituanie et quittait le pays. Chevron a fermé ses bureaux à Vilnius (Lituanie). L'entreprise a cédé ses 50% dans le projet LL Investicijos, écrit-il dans un message sur son site internet local, sans davantage de détails, notamment sur le prix de l'opération et l'identité de l'acheteur. La société Chevron Exploration & Production Lietuva, basée en Lituanie, visait un champ dans l'ouest du pays, potentiellement riche en gaz et en pétrole de schiste. Dans ce cadre, elle avait remporté l'année dernière un appel d'offres gouvernemental, mais s'était retiré aussitôt, invoquant un cadre légal incertain. Des changements significatifs du contexte fiscal, législatif et réglementaire en Lituanie ont modifié substantiellement les bases opérationnelle et commerciale de la décision d'investir, avait alors expliqué le groupe pétrolier américain. EU Environment 21/1/2014. Cette vidéo sur le gaz de schiste cherche à mettre en avant une vision équilibrée de l'industrie du gaz de schiste en Europe. Utiliser les expériences des États membres de l'UE et des commentaires d'experts et de représentants de l'industrie et des ONG. La vidéo dissipe les mythes sur les avantages et les préoccupations entourant l'exploration du gaz de schiste et plaide en faveur d'une action de l'UE. La Commission européenne a adopté une recommandation visant à assurer que les bonnes mesures de sauvegarde environnementales et climatiques sont en place pour le "fracking" (la technique de fracturation hydraulique à haute pression utilisée dans l'exploitation du gaz de schiste). La recommandation devrait aider tous les États membres à traiter les risques et améliorer la transparence pour les citoyens. Elle fixe également des règles pour l'industrie et établit un cadre clair pour les investisseurs. Plus d'info sur les aspects environnementaux des combustibles fossiles non conventionnels ICI. Youtube Romandie 8/7/2014
  7. L’Inspection fédérale de la sécurité nucléaire (IFSN) a approuvé le redémarrage de la centrale nucléaire de Gösgen au terme de la révision 2014. Lors de son activité de surveillance, l’IFSN s’est assurée que les travaux dans la centrale ont été réalisés correctement et conformément à la loi. Après évaluation des rapports remis et sur la base des résultats positifs des inspections dans la centrale de Gösgen, l’IFSN confirme que l’installation est prête au redémarrage. L’autorité de surveillance approuve en conséquence son redémarrage. En plus du changement annuel des éléments combustibles, d’importants travaux de maintenance et de révision ont eu lieu, tout comme diverses modifications d’installation. Des experts de l‘Association suisse d’inspection technique (ASIT) ont vérifié les travaux liés aux conduites et conteneurs sous pression. La centrale nucléaire de Gösgen avait été arrêtée comme prévu le dimanche 8 juin 2014 pour sa révision annuelle. Des contrôles sont effectués après les travaux de révision lors du redémarrage. Une fuite a été constatée samedi dernier lors de ces contrôles sur une conduite de dérivation de vapeur vive (bypass de turbine). Cette fuite a été découverte dans la partie non nucléaire de l’installation dans le secteur des turbines. En vue de réaliser la réparation, la centrale nucléaire de Gösgen a dû réduire la puissance du réacteur de 30 à 5 pour cent. La partie défectueuse de la conduite a été remplacée. Après vérification de la réparation et de l’étanchéité de ce morceau de la conduite, la centrale a pu augmenter la puissance du réacteur après avoir reçu l’accord de l’IFSN. ----->Chapeau pour la clarté des informations ! IFSN 9/7/2014 (texte et photo)
  8. Les cas de chikungunya sont en hausse en Suisse. Au 1er juillet 2014, l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) en recense déjà 15, soit nettement plus que sur la même période de l'année précédente. La hausse des infections au virus chikungunya - transmis par le moustique-tigre - est liée à l'expansion de l'épidémie dans les autres pays, notamment en Asie, dans les Caraïbes et en Amérique centrale, explique Daniel Koch, chef de la division des maladies transmissibles à l'OFSP. Cette progression "n'a rien à voir" avec le fait que le chikungunya se rapproche de la Suisse. Même si le moustique-tigre est présent dans le pays, il n'est pas porteur de la maladie. En novembre 2013, des oeufs de cet insecte avaient été découverts au nord des Alpes. Vu que la bestiole, originaire des forêts tropicales d'Asie du sud-est, apprécie les régions chaudes, une éventuelle population de moustiques-tigres ne survit pas à l'hiver dans cette région, avait conclu l'Office fédéral de l'environnement (OFEV). Le moustique-tigre peut transmettre des maladies qui étaient jusqu'ici inconnues en Suisse, comme la fièvre de Chikungunya ou la dengue. En piquant une personne atteinte, l'insecte peut devenir porteur du virus. Rarement mortel, le chikungunya engendre de la fièvre et des arthralgies (douleurs articulaires) sévères, ainsi que des maux de tête, des nausées ou des accès de fatigue notamment. A l'instar du chikungunya, le nombre de cas de dengue, également véhiculée par le moustique-tigre, progresse en Suisse. Même si l'OFSP comptabilise moins de cas cette année au regard de 2013, soit 62 contre 177, l'augmentation au cours des dernières années est fulgurante: alors que l'OFSP en enregistrait par exemple cinq en 2004, il en recense 102 en 2012 et 177 l'année suivante. Là aussi, la hausse s'explique par la croissance de l'épidémie dans ces pays, rassure M. Koch. Romandie 8/7/2014
  9. Moscou - Le géant gazier russe Gazprom a annoncé mardi avoir choisi l'une de ses filiales pour la construction du tronçon en Serbie du gazoduc South Stream, que l'Union européenne tente actuellement de bloquer. Tsentrgaz, sortie vainqueur de l'appel d'offres, sera chargée de la préparation du projet, de la livraison des équipements et des matériaux, de la formation du personnel et de la mise en exploitation de South Stream en Serbie, a précisé Gazprom dans un communiqué. Recevant lundi son homologue serbe Aleksandar Vucic, le Premier ministre russe Dmitri Medvedev avait estimé que cette signature faisait entrer le projet dans une nouvelle phase. South Stream, projet évalué à 16 milliards d'euros mené par Gazprom avec des groupes énergétiques européens comme Eni et EDF, doit transporter à partir de fin 2015 du gaz russe vers l'Europe en contournant l'Ukraine. La Commission européenne, qui estime que les règles européennes pour les marchés publics n'ont pas été respectées, notamment sur l'accès de pays tiers, a obtenu de la Bulgarie d'interrompre les travaux. Mais les autorités bulgares ont déclaré lundi espérer convaincre Bruxelles d'autoriser prochainement leur reprise. L'Autriche ou encore la Hongrie ont affiché leur soutien au projet. La Serbie, qui a ouvert en janvier ses négociations d'adhésion à l'Union européenne (UE), entretient des relations privilégiées avec la Russie. Moscou a dénoncé des sanctions déguisées en raison de la crise ukrainienne, qui a notamment pour conséquences la coupure depuis le 16 juin des livraisons de gaz russe à l'Ukraine. Romandie 8/7/2014
  10. Tokyo - Un séisme de magnitude 5,6 s'est produit mardi soir au Japon, sur l'île septentrionale de Hokkaido, selon l'Institut américain de géophysique (USGS), mais aucun dégât n'a été recensé pour l'heure et tout risque de tsunami a immédiatement été écarté. Deux blessés légers, une personne âgée et une jeune collégienne, ont cependant été signalés par la chaîne publique NHK. L'épicentre de ce tremblement de terre, survenu à 18h05 locales (09H05 GMT), a été localisé dans les terres, près de Sapporo, la principale ville de l'île, à une profondeur de 37 km, a précisé le centre américain de surveillance des séismes, nettement moins selon les autorités nippones. L'agence japonaise de météo a pour sa part mis en garde contre des répliques dans la semaine à venir. Plusieurs se sont déjà produites dans les minutes et heures suivantes, avec des magnitudes inférieures. Le Japon est situé au confluent de quatre plaques tectoniques et enregistre chaque année plus de 20% des tremblements de terre les plus puissants recensés sur la planète. Toutefois, les normes de construction au Japon sont si strictes désormais que la plupart des séismes, même puissants, provoquent relativement peu de dégâts matériels. Début mai, un tremblement de terre de magnitude 6 avait secoué très violemment gratte-ciel et maisons du centre de Tokyo, faisant 17 blessés légers. Romandie 8/7/2014
  11. Paris - Alors que le gouvernement vise une réduction de 40% des émissions de gaz à effet de serre d'ici 2030, le projet de loi sur la transition énergétique ne traite pas du pétrole, principale source d'émission de CO2, a regretté mardi l'Union française des électriciens. Selon Jean-François Raux, le délégué général de l'UFE, si le bon côté du texte est sa stratégie bas carbone, il doit traiter du pétrole au même titre que les autres énergies. Le projet de loi sur la transition énergétique fixe également comme objectif une réduction de 30% de la consommation d'énergies fossiles (pétrole, gaz, charbon), sans objectif pour chaque type d'énergie. On met toutes les énergies fossiles dans le même sac, alors qu'il nous parait important de hiérarchiser le pétrole et le gaz, a insisté M. Raux, précisant que le gaz émet beaucoup moins de CO2. Pour cela, il plaide pour une mobilisation plus forte sur la problématique des transports, qui représente 38% des émissions de CO2 du pays, et notamment sur une diversification des solutions alternatives au pétrole, comme le GNL, des moteurs plus performants, l'utilisation de l'hydrogène, technologie sur laquelle l'Allemagne a quelques années d'avance sur la France. Plus globalement, l'UFE s'inquiète de l'absence de prise en compte de l'impact de la loi sur la compétitivité des entreprises dans une économie ouverte et mondialisée. Jean-François Raux, qui plaide pour une transition énergétique au moindre coût étant donné la situation financière du pays, pointe également le fait que le financement de la loi a été traité jusqu'ici de manière marginale. Ainsi, sur le volet électricité de la loi, l'UFE estime que le choix d'une substitution du nucléaire par les énergies renouvelables n'est pas rationnel dans la mesure où cela nécessiterait des investissements colossaux (210 milliards d'euros pour remplacer 20 GW selon ses chiffres) pour un gain en émission de CO2 nul. Romandie 8/7/2014
  12. Tokyo - Une alerte spéciale a été de nouveau lancée mercredi matin en raison de risques de très violentes pluies dues au puissant typhon Neoguri sur une partie de l'île d'Okinawa, a annoncé l'Agence nationale de météorologie. Cette nouvelle mise en garde maximale face à un danger de dégâts majeurs et de pertes humaines a été relancée partiellement alors que l'agence avait quelques heures auparavant rétrogradé le niveau d'alerte sur l'ensemble de la région. L'agence prévient qu'existent des risques très importants de glissements de terrains, d'inondations et autres désastres sur cette île de l'extrême-sud du Japon. Okinawa avait déjà été placée sous alerte spéciale de lundi soir à la nuit de mardi à mercredi. Des précipitations diluviennes continuaient d'arroser cette île de l'extrême-sud même si le typhon s'est pourtant éloigné de cette région méridionale distante de plusieurs centaines de kilomètres des îles principales du Japon (Kyushu, Shikoku, Honshu et Hokkaido tout au nord). Encore près de 400.000 personnes étaient invitées à se réfugier dans des bâtiments publics mercredi matin dans la région d'Okinawa. Par ailleurs, les effets du typhon Neoguri (raton laveur en coréen) se faisaient déjà largement sentir sur toute la partie du sud-ouest (Kyushu, Shikoku et la pointe de Honshu) pour certaines arrosées depuis lundi. Ce cyclone tropical, un peu affaibli, se trouvait mercredi matin à 08H00 locales (mardi 23H00 GMT) en mer de Chine orientale. Il prend désormais la direction de ces îles principales qu'il devrait aborder dans la nuit de mercredi à jeudi. Lors de son passage mardi à proximité d'Okinawa avec des pointes de vent à 270 km/h, il a fait au moins 25 blessés, saccagé des arbres, lignes électriques, serres et bâtiments, et entraîné des coupures sur les réseaux de télécommunications. Les fortes bourrasques et pluies plus au nord ont aussi fait deux morts, à Kochi (Shikuko) et Kumamoto (Kyushu). Romandie 9/7/2014
  13. Tuxtla Gutiérrez (Mexique) - Le bilan du séisme qui a touché lundi la zone frontalière entre le Mexique et le Guatemala est passé mardi à quatre morts et 25.000 sinistrés, selon les autorités mexicaines et guatémaltèques. La dernière victime connue est un Mexicain de 74 ans mort dans l'effondrement de sa maison à Huixtla, une localité de la région côtière de l'Etat du Chiapas, au sud du Mexique, a indiqué le directeur régional de la protection civile, Luis Manuel García. Un autre homme de 74 ans habitant également Huixtla et un homme de 51 ans sont morts en raison de l'effondrement de murs. De même source, le bilan des blessés se monte mardi au Mexique à 37, sans que soit spécifiée la gravité de leur état. Au Guatemala, les autorités ont fait état lundi de la mort d'un nouveau-né à la suite de la chute d'éléments de faux plafond dans un hôpital. TomoNews US 7/7/2014 Le dernier bilan fait état de plus de 25.000 sinistrés au Guatemala, alors que le nombre de blessés s'élève à plus d'une centaine et qu'environ 500 maisons ont subi des dommages. Romandie 8/7/2014
  14. Le terme d'Éléphant d'Afrique est utilisé pour regrouper les deux espèces d'éléphants d'Afrique appartenant au genre Loxodonta : l'éléphant de savane et l'éléphant de forêt. L'éléphant d'Afrique est considéré comme une espèce menacée de disparition. . L'Éléphant de savane d'Afrique — Loxodonta africana (Blumenbach, 1797) —, l'espèce africaine la plus connue, a des oreilles plus longues et plus grandes que celles de son cousin, l'Éléphant d'Asie (Elephas maximus). Le bout de la trompe est également différent. Pour un éléphant d'Afrique il est en forme d'amande, alors que pour un éléphant d'Asie il est en forme de poire. Il présente également une taille moyenne plus importante et un dos concave. Les mâles et les femelles ont des défenses externes, et sont d'habitude moins poilus que leurs cousins asiatiques. . L'Éléphant de forêt d'Afrique — Loxodonta cyclotis (Matschie, 1900) — possède des oreilles généralement plus petites et plus circulaires que l'espèce de savane et des défenses plus minces et plus droites. Il peut peser jusqu'à cinq tonnes, et mesurer 3,5 mètres. Cette espèce, moins connue en raison des obstacles écologiques et politiques, est plus difficile à étudier et à protéger. Elle se rencontrent généralement en forêt dense d'Afrique centrale et d'Afrique de l'Ouest, mais se trouve aussi parfois en lisière de territoire forestier, comme les éléphants de savane. Les éléphants, estimés à moins de 500 000 en Afrique contre plusieurs millions au milieu du XXe siècle, sont menacés par la destruction de leur environnement, mais aussi par le braconnage qui a explosé, avec une forte demande notamment en Asie et au Moyen-Orient. Le commerce mondial de l'ivoire est interdit depuis 1989. Mais le trafic a doublé depuis 2007 et plus que triplé depuis 1998, selon un rapport publié en marge de la dernière conférence de la Cites en mars 2013. MAXPPP L'Éléphant de savane d'Afrique (Loxodonta africana) est une espèce de mammifères de la famille des Éléphantidés. Il s'agit du plus grand animal terrestre, qui mesure en moyenne 4 mètres à l'épaule et pèse environ 6 tonnes pour le mâle et 4 tonnes pour la femelle. Cette espèce se rencontre en prairie, marécage, et bord de fleuve, jusqu'en Afrique du Sud. Pour certains, les mesures de protection sont inutiles, car la population est stable. Pour d'autres, les éléphants sont localement surabondants, mais leur population générale diminue de façon alarmante, puisqu'en 1979 on l'estimait à 1,3 million et à 5 millions en 1930. Le braconnage lié au commerce de l'ivoire et la perte de l'habitat sont les causes principales de son déclin. Une famille d'éléphants de savane en Tanzanie. CaptainHaddock CC BY-SA 3.0 L'élevage dans un environnement clos artificiel des éléphants de savane d'Afrique est difficile. Toutefois quelques zoos y parviennent. L'éléphant de forêt d'Afrique (Loxodonta cyclotis) est un mammifère de la famille des Éléphantidés. C'est l'un des rares éléphants contemporains survivants. Une éléphante des forêts avec son éléphanteau dans le parc national de Nouabalé-Ndoki, Congo. Thomas Breuer CC BY-SA 2.5 L'éléphant de forêt d'Afrique présente des oreilles généralement plus petites et plus circulaires que l'autre espèce africaine. Il a également des défenses plus minces et plus droites. L'éléphant de forêt peut peser jusqu'à cinq tonnes, et mesurer 3,5 mètres. Cette espèce, moins connue en raison des obstacles écologiques et politiques, est plus difficile à étudier et à protéger. Ils se rencontrent généralement en forêt dense d'Afrique centrale et d'Afrique de l'Ouest, mais on les trouve aussi parfois en bord de territoire forestier, comme les éléphants de savane. Les Carthaginois adoptèrent en 278 av. J.-C. l'utilisation de l'éléphant de guerre. La figuration d'éléphant sur les monnaies carthaginoises de cette époque permet selon Philippe Leveau d'identifier un éléphant de forêt, caractérisé par une trompe annelée et non lisse, de grands pavillons et une croupe rebondie. La principale caractéristique des éléphants est leur trompe appelée proboscis. Il s'agit d'un organe nasal (avec une fonction de respiration et de perception des odeurs) allongé qui découle de la fusion de la lèvre supérieure et du nez. La trompe est un organe souple et préhensile leur servant pour porter l'eau et la nourriture à la bouche, tirer ou transporter des objets et pousser des cris. L'excroissance à son extrémité a une fonction analogue à un doigt, leur permettant de décortiquer une cacahuète. Le plus souvent les éléphants ont des défenses (pour leur malheur), des dents très allongées utilisées par ces animaux comme outil, arme de défense et attribut sexuel. Les défenses sont des dents supérieures à croissance continue. La peau de l'éléphant est d'une épaisseur d'environ 2 cm30. Cette peau est fragile du fait de la présence de plis où viennent se loger des parasites. Il n'y a pratiquement pas de poils, et il n'y a ni glande sudoripare, ni glande sébacée. De ce fait, leur peau est sèche, c'est pour cela qu'elle doit être souvent humectée à l'aide d'eau projetée par la trompe ou couverte de poussière ou de boue également projetée par leur trompe. (Photo : Éléphant couvert de boue séchée en Namibie. Vberger / domaine public) Les oreilles de l'éléphant lui permettent de réguler sa température corporelle, grâce à une vascularisation très importante. Lorsqu'il mange des fruits fermentés ayant un degré d'alcool d'environ 7 °, l'éléphant remue violemment ses oreilles, de même pour sa queue et sa trompe. Reproduction : Si les fonctions reproductrices des éléphants mâles se mettent en place vers l'âge de 10-15 ans, ils commencent à se reproduire vers l'âge de 30 ans quand ils sont suffisamment imposants pour pouvoir se battre avec d'autres mâles pour conquérir les femelles. En revanche, les fonctions reproductrices de l'éléphant femelle apparaissent entre 9 ans et 15 ans. Dans l'organisation matriarcale des éléphants, les mâles sont connus pour leur tempérament indépendant et ont tendance à vivre en solitaire, forgeant parfois une alliance provisoire avec un autre individu ou intégrant une bande de manière informelle. Tandis que les femelles entretiennent des liens familiaux étroits et solides. Les éléphants peuvent dormir debout, mais le fait de se coucher indique qu'ils sont parfaitement détendus. La gestation d'une éléphante est la plus longue de tous les mammifères terrestres. Elle dure de 20 à 22 mois. La durée d'allaitement est comprise entre 36 et 48 mois. Les mises bas s'espacent d'environ 2 ans et demi à 5 ans. Une éléphante peut être en gestation jusqu'à l'âge de cinquante ans. Dans la plupart des cas, un seul éléphant est porté ; les cas de gémellité sont très rares. Alimentation : L'éléphant est herbivore, il mange une grande variété d'éléments végétaux : herbes, plantes, feuilles, fruits, racines et tubercules, écorces et même du bois. Il apprécie par exemple le bois tendre et gorgé de sève du baobab. Les besoins alimentaires de l'éléphant sont importants, surtout qualitativement. En fonction de son environnement, il consacre une grande partie de son temps à la recherche de nourriture (16 à 20 heures par jour). Quotidiennement, il faut à l'éléphant entre 150 et 180 kilogrammes de nourriture en saison sèche, et entre 200 et 260 kilogrammes en saison des pluies. Ces quantités varient aussi en fonction des espèces et des milieux fréquentés. Par ailleurs, un éléphant adulte boit jusqu'à 140 L d'eau par jour. Intelligence : En l’état actuel des connaissances, l’éléphant est, avec l'humain, le dauphin, le corbeau et certaines espèces de grands singes, l'une des rares espèces animales à réussir le test du miroir de Gallup : lorsqu’on marque d’une tache le front d’un éléphant en un point qu’il ne peut voir directement et qu’on lui présente un miroir, il passe sa trompe sur la tache ; démontrant ainsi qu’il a reconnu son image et donc qu’il a conscience de lui-même. Lors d'une expérimentation de Preston Foerder, un éléphant (d'Asie, Elephas maximus) s'est montré capable d'insight (éclair de compréhension). Il est allé chercher un cube pour monter dessus et atteindre de la nourriture... Les menaces : La perte de son habitat (déforestation - population, culture, pâturage) et le braconnage pour l'ivoire sont les principales menaces. La population des éléphants, toutes espèces confondues, a été décimée, passant de plusieurs millions d'individus au début des années 1970 à quelques centaines de milliers 30 ans plus tard. Si bien qu'en 1989, la CITES interdit le commerce de l'ivoire. Les éléphants sont désormais et considérés comme des espèces protégées. La chasse aux éléphants est très réglementée. (Photo Hommes avec défenses d'éléphant d'Afrique à Dar es Salaam, c. 1900. Frank G. and Frances Carpenter / domaine public... Peu de choses ont changé depuis. Les éléphants sont toujours victimes du trafic d'ivoire) Les seuls prédateurs des éléphants sont les grands fauves, et en particulier les lions qui peuvent occasionnellement s'attaquer aux éléphanteaux. L'éléphant des forêts africaines menacé d'extinction d'ici 2025 : Au terme de la conférence organisée, à Bangkok du 3 au 14 mars 2013, par la CITES, auquel 178 pays ont participé, l'état d'esprit était au pessimisme concernant la protection des éléphants «victimes dans leurs pays d'origine d'un braconnage sans précédent et d'un commerce effréné en Asie». (Photo Eléphant de forêt, Loxodonta africana cyclotis. dsg-photo.com CC BY-SA 3.0) Depuis 2007 le trafic d'ivoire a doublé et plus que triplé depuis 1998. Le nombre d'éléphants africains, selon les enquêtes présentées à la conférence, est compris entre 420 000 et 650 000. 25 000 ont été tués en 2011 et probablement 30 000 en 2012. Publiée en mars 2013 dans la revue PLoS One, une autre étude révèle que 62% des éléphants des forêts ont été abattus durant ces dix dernières années. Si ce rythme perdure, ils pourraient disparaitre d'Afrique centrale d'ici 2025. Les spécialistes affirment qu'à terme, si le braconnage ne cesse pas, tous les éléphants du continent seront menacés d'extinction. Letop Docs 28/7/2010 Francetv info 7/7/2014 - Wikipedia - Wikipedia
  15. L'ara rouge ou Ara Macao (Ara macao) est un grand perroquet coloré vivant dans les forêts tropicales américaines. Il s'agit de l'oiseau national du Honduras. Les plus grands prédateurs des aras sont les rapaces diurnes. Les mammifères carnivores ne sont que rarement dangereux pour les aras rouges puisqu'ils chassent au sol. En France, une autorisation est nécessaire pour adopter un ara rouge, ou ara macao. Une espèce de mammifère sur quatre, un oiseau sur huit et plus d'un amphibien sur trois sont menacés d'extinction mondiale. JUAN CARLOS ULATE / REUTERS L'ara rouge mesure 86 centimètres de long, dont plus de la moitié est constitué de les longues rectrices pointues typiques de tous les aras. Il pèse un kilogramme en moyenne. Il peut vivre jusqu'à 75 ans, mais sa durée de vie moyenne va de 30 à 50 ans. Descriptif : Le plumage est essentiellement écarlate, mais les plumes de la croupe et du dessus de la queue sont bleu clair, le dessus des ailes est de couleur jaune, les extrémités des plumes de la queue et la partie supérieure de part et d'autres des pennes des ailes sont bleu foncé et le dessous des ailes et les pennes de la queue sont rouge foncé avec des reflets métalliques dorés. Certains individus peuvent avoir du vert sur les ailes près de la bande jaune. Trois sous-espèces présentent des différences de largeur de la bande jaune sur les ailes. La peau nue autour des yeux est blanche jusqu'au bec. De petites taches plus blanches se trouvent également sur le visage. Le dimorphisme sexuel est faible. La seule différence extérieur identifiable entre les oiseaux se fait avec l'âge : les jeunes ont des yeux sombres, tandis que les adultes ont des yeux jaune clair. Ara rouge ou ara Macao à l'état sauvage sur un bougainvillier au Belize. Belizian CC BY-SA 3.0 Alimentation : L'Ara rouge mange principalement des fruits et des graines. Ils aiment notamment les pommes, les noix, les bananes et d'autres fruits, ainsi que le nectar et les bourgeons. Son bec lui permet de casser très facilement les coquilles des noix et des autres fruits de ce genre. Sociabilité, comportement et reproduction : Les aras rouges sont des oiseaux extrêmement sociaux qu'on ne trouve presque qu'en groupe, souvent d'une vingtaine d'individus. Les aras ne s'éloignent de leur groupe, en couple, que pendant la période de reproduction. Ils recherchent ensemble leur nourriture, puis retournent le soir dans un endroit commun pour dormir. Les aras ne possèdent pas de territoires propres, mais parcourent régulièrement une zone étendue dont ils n'essayent pas d'interdire l'accès aux autres aras. Il arrive ainsi que plusieurs groupes d'aras se rassemblent sur un même arbre. L'abondance de nourriture rend une défense du territoire complètement inutile. Toutefois, lorsque plusieurs groupes se retrouvent sur un même arbre, ils font très attention à ne pas se mélanger. Il n'y a pas non plus de lutte pour trouver un partenaire chez les aras : comme pour la plupart des autres espèces de perroquets, lorsqu'un couple s'est formé, il demeure ensemble jusqu'à la mort de l'un des deux. (Photo Un Ara Macao en liberté près du Parc national de Manú au Pérou. Martin St-Amant CC BY-SA 3.0) Le couple n'effectue qu'un cycle de reproduction par an. La femelle pond deux ou trois œufs dans une cavité d'arbre. Elle les couve pendant 27 jours. Les jeunes s'envolent à l'âge de trois mois mais ne deviennent indépendants qu'entre quatre et cinq mois. HatchedtoFlyFree 21/12/2010 : Relâchage de jeunes aras rouges. Tous les oiseaux relâchés sont des juvéniles élevés en captivité. Avant d'être relâchés, les oiseaux passent trois mois en volière durant lesquels ils sont préparés à la liberté (apprendre à manger des aliments naturels, familiarisation à leur environnement et leur futur habitat. Comme pour la plupart des espèces d'aras, les plus grandes menaces sont la perte d'habitat (déforestation) et le braconnage.
  16. Le petit panda, panda roux, panda fuligineux ou panda éclatant (Ailurus fulgens), est un mammifère originaire de l'Himalaya et de la Chine méridionale. Ailurus fulgens est le seul représentant du genre Ailurus. Le grand panda, emblème du WWF, apparaît comme un symbole de la protection des animaux. Mais quid de ses cousins petits pandas ou pandas roux (en anglais, "firefox", comme le logiciel libre du même nom) ? Eux aussi figurent à l'annexe I de la Cites, victimes du braconnage (leur fourrure a longtemps été prisée) et de la réduction de leur habitat. ZJAN/WENN.COM/SIPA / SIPA USA Le petit panda est de la taille d'un grand chat : le corps sans la queue mesure de 50 à 65 cm, la queue mesure de 30 à 60 cm. Les mâles pèsent de 3,5 à 6,2 kg et les femelles de 3 à 6 kg2,3. Le bout des oreilles, les sourcils et les joues sont blancs tandis que le museau et la gueule sont noirs ; une bande brune raye le museau et les joues ; les courtes pattes sont noires et le reste du corps est roux. Sa queue, d’une quarantaine de centimètres, s'orne de neuf bandes blanches et jaunes et finit par une touffe noire. Leurs griffes puissantes leur permettent de descendre des arbres la tête en bas. À l'instar des pandas géants avec lesquels ils partagent de nombreux territoires, les petits pandas ont un régime alimentaire principalement végétarien. Ils mangent de grandes quantités de bambous, mais leur régime alimentaire comprend également des fruits, des racines, des glands et du lichen. Au printemps, ils se nourrissent aussi d’œufs et d’oisillons. En captivité, ils consomment aisément de la viande, mais un régime trop carné peut entraîner leur mort. (Photo Le panda roux se nourrit principalement de bambou. Brunswyk CC BY-SA 3.0) Leur aire de répartition est vaste : elle couvre à l'ouest certaines parties de l'Himalaya (Népal, Sikkim indien, Bhoutan) et, à l'est, le nord de la Birmanie et les provinces chinoises du Tibet, Sichuan et du Yunnan. Les petits pandas sont principalement nocturnes. Ils vivent la plupart du temps dans les arbres où ils trouvent leur alimentation. L'espèce a pour prédateur la panthère des neiges. (Photo Les petits pandas roux vivent la plupart du temps dans les arbres. Photo prise au zoo d'Auckland. Saga70 CC BY-SA 3.0) Reproduction : Vivant en solitaires, les mâles s'aventurent sur le territoire des femelles de mi-mai à mi-juillet pour s'accoupler. Pour attirer la femelle, le mâle pousse des cris puissants. La gestation dure en moyenne 135 jours et la femelle met en général deux petits au monde mais il peut y en avoir trois ou quatre. À la naissance, les petits ont déjà une fourrure (grise qui devient rousse en grandissant), ne mesurent que 6 cm et ne pèsent que 100 grammes. Ils sont d'abord aveugles et n'ouvrent les yeux qu'au bout de 18 jours. Dépendants, ils ne sortent de la tanière qu'après 90 jours et vivent avec leur mère jusqu'à la période de reproduction suivante. Ils sont sevrés après 5 mois. Ils atteignent leur maturité sexuelle entre 18 et 20 mois. Un panda roux en train de manger une pousse de bambou. Woodland Park Zoo, Seattle. saska01 CC BY-SA 2.5) L'espèce est actuellement en danger, en grande partie en raison de la réduction de son habitat, mais aussi à cause d'un important braconnage. La diminution de son territoire entraîne également des problèmes de consanguinité. Son territoire doit absolument être protégé pour éviter l’isolement de certaines populations. Elle figure sur la liste rouge de l'UICN depuis 1960. Francetv info 7/7/2014 - Wikipedia
  17. Les orangs-outans ou orangs-outangs forment un genre (Pongo) de singes anthropoïdes de la famille des Hominidés. Ils sont répandus en Insulinde, plus précisément dans les îles de Bornéo et Sumatra, Indonésie et Malaisie. Autrefois on trouvait également des orangs-outans sur l'île de Java... Le nom «orang-outan» vient du malais orang hutan, qui signifie littéralement «homme de la forêt». L'orang-outan et l'homme partagent un génome quasi-identique (97%). Et comme l'humain, ces grands singes peuvent s'emballer en découvrant leur repas de Noël, comme ici, au zoo de Rio de Janeiro (Brésil). Cette espèce figure sur la liste rouge de l'IUCN, dans la catégorie en danger critique. L'agence a estimé, en 2011, que 80% d'entre eux avaient disparu au cours des 75 dernières années, en raison de la déforestation. VANDERLEI ALMEIDA / AFP Les orangs-outans intéressent beaucoup les généticiens et les biologistes qui étudient l'évolution humaine car ils appartiennent à la super-famille des primates hominoïdes et possèdent une diversité génétique plus riche que les autres grands singes, n'ayant pas subi de réduction de variation génétique (du moins jusqu'à aujourd'hui), contrairement aux espèces d'origine africaine. Principales caractéristiques : - La taille moyenne des orangs-outans est de 1,10 à 1,40 m pour 40 à 80 kg. Ils peuvent vivre de 30 à 40 ans. - La gestation dure 245 jours. Les jeunes orangs-outans voyagent accrochés au dos ou au ventre de leur mère pendant plus de deux ans. Les naissances sont espacées, avec un intervalle d'environ huit ans en moyenne. Les orangs-outans sont parmi les plus arboricoles des grands singes. Ils passent la majeure partie de leur temps dans les arbres, à la recherche de nourriture. L'animal se nourrit la plupart du temps de fruits, de jeunes pousses, d'écorce, de petits vertébrés, d'œufs d'oiseaux et d'insectes. Voilà pourquoi Anne Russon, qui étudie l'intelligence des grands singes à l'université York, s'est étonnée d'observer une nouvelle activité des orangs-outans vivant autrefois en captivité et relâchés à Bornéo : la pêche. Chaque nuit, ils fabriquent un nouveau nid perché entre 12 et 18 mètres au-dessus du sol. Orang-outan mangeant une noix de coco. Eleifert CC BY-SA 3.0 Comme les autres grands singes, les orangs-outans sont remarquablement intelligents. Au milieu des années 1990, une population d'orangs-outans a été observée utilisant régulièrement des outils pour s'alimenter. Cela avait déjà été montré auparavant chez des chimpanzés par Jane Goodall dans les années 196016. Un article paru dans Science en 2003 apporte des preuves de l'existence d'une culture propre aux orangs-outans. Sociabilité, relations sociales et reproduction : Les adultes mâles sont solitaires durant une grande partie de leur vie mais communiquent par des cris puissants, perceptibles à 1 km au moins, pour marquer leur territoire et sans doute pour appeler les femelles. Les femelles sont moins solitaires puisqu'elles accompagnent leurs petits jusqu'à l'âge de 3 ans et demi environ. Elles accordent une grande attention au jeune et les naissances (un seul petit) sont rares (une tous les 8 ans). L'orang-outan commence à se reproduire entre 7 et 10 ans. L'orang-outan n'a pas de saison des amours privilégiée. La gestation dure environ 9 mois. La mère donne naissance à un seul petit. Les jumeaux sont rares. Les naissances sont espacées de plusieurs années. Bien que les orangs-outans soient généralement passifs, les agressions entre individus sont courantes ; ce sont des animaux solitaires qui peuvent être férocement territoriaux. . Les orangs-outans sauvages sont connus pour leurs visites des installations humaines de recueil des jeunes orangs-outans abandonnés, communiquant avec eux et peut-être aidant ainsi leur retour à la vie sauvage. Les menaces : - Pongo abelii est sur la liste rouge de l'IUCN, dans la catégorie en danger critique. En 2011, le déclin démographique évalué de ces orangs-outans dépasse les 80 % au cours des 75 dernières années. - Pongo pygmaeus est sur la liste rouge de l'IUCN, dans la catégorie en danger. En 2011, le déclin démographique évalué de ces orangs-outans dépasse nettement les 50 % au cours des 60 dernières années. La survie des orangs-outans dans la nature est grandement menacée par le développement des activités humaines et en particulier la déforestation, récemment encouragée par les sylvicultures industrielles (exploitation ou surexploitation du bois), le développement de mines et de cultures destinées à produire des biocarburants20, et l'agriculture (en particulier pour la production d'huile de palme transformée ensuite en biodiésel). La plupart de ces activités responsables de l'accélération de la destruction de leur habitat, sont illégales. Cela touche également les parcs nationaux officiellement hors d'atteinte des bûcherons, des mineurs et du développement des cultures. Certains jeunes orangs-outans sont également capturés pour être illégalement vendus, les braconniers tuent souvent la mère pour voler son bébé. Taipei, la capitale de Taïwan, compte beaucoup d'orangs-outans. Au marché noir, un petit singe se vend aisément. En dix ans, un millier de singes sont ainsi devenus des bêtes de cirque ou de compagnie. L’espèce est également menacée par le braconnage, alimentant le marché de la viande sauvage et des animaux de compagnie, et les incendies de forêts, souvent volontaires. Seul un tiers de la population de l'État de Sabah se trouve dans des zones protégées telles que des parcs nationaux et réserves naturelles, ce qui laisse deux tiers des animaux sans protection et donc plus vulnérables encore. Environ 80% de l'habitat des orang-outangs a été déboisé ces 20 dernières années. Les chercheurs de la «Wildlife Conservation Society» (Société de préservation de la faune) prévoient que la majeure partie de la population d'orang-outangs sauvages mondiale sera éteinte d'ici dix ans à moins que le braconnage et la destruction de son habitat puissent être arrêtés. Le WWF travaille en collaboration avec les autorités et d’autres organisations pour la conservation de la nature : son but est d’étendre la superficie des aires protégées et d’en créer de nouvelles, où la chasse et l’exploitation forestière seront interdites. Le WWF a également aidé les autorités à faire appliquer les lois qui limitent sévèrement le commerce des orang-outangs vivants et des produits dérivés de ces primates. Lorsqu’un orang-outang est confisqué à un trafiquant, il est confié à un centre où il est réhabitué à la vie sauvage avant d’être relâché dans un site protégé. Letop Docs 29/7/2010 Francetv info 7/7/2014 - Wikipedia
  18. La famille des moschidés (Moschidae) est la famille des cerfs porte-musc ou improprement chevrotains porte-musc. On trouve cet animal en Sibérie, dans l'Himalaya et au Tibet. Voici Sergeï, un petit chevrotain porte-musc de Sibérie, âgé de 2 mois, résident du zoo d'Edimbourg (Royaume-Uni) et photographié en 2007. Outre leur physique de gros lapin (ils ne dépassent pas les 60 cm), les mâles ont la spécificité de porter une "poche à musc" dans la partie inférieure de l'abdomen. De quoi attirer les convoitises du monde de la parfumerie, mais aussi de la médecine traditionnelle chinoise, responsables de sa quasi-disparition. DAVID MOIR / REUTERS Les Moschidés ont conservé certains caractères ancestraux perdus par les cerfs communs de la famille des cervidés, comme l'absence de bois. Les cerfs porte-musc ont des canines supérieures allongées, et possèdent une glande caudale sécrétant et contenant le musc. (Photo Crâne d'un Porte-musc de Sibérie, Muséum de Toulouse. Didier Descouens CC BY-SA 3.0) Un cerf porte-mus (Moschus moschiferus) Maksim CC BY-SA 3.0 Les porte-musc sont menacés de disparition car, comme leur nom l'indique, le porte-musc sécrète du musc. Cette substance odoriférante se développe en période de rut chez le mâle et s'accumule dans une poche située dans l'abdomen. Chaque mâle de plus de trois ans en produit environ 30 grammes. Le musc s'utilise en parfumerie pour fixer les parfums et se recueille souvent en tuant l'animal. Ce produit est très recherché en médecine traditionnelle chinoise. Vendu sur le marché 150.000 € le kg, le musc attire la convoitise des braconniers. Pour éviter la disparition de l'espèce, le porte-musc se reproduisant sans difficultés en captivité, la Chine a mis en place des élevages où le musc peut être recueilli sans tuer l'animal. Francetv info 7/7/2014 - Wikipedia
  19. L'ornithoptera alexandrae (l'ornithoptère de la reine Alexandra ou Queen Alexandra's Birdwing) est le plus grand papillon du monde, avec des femelles pouvant atteindre une envergure peu plus de 25 cm (9,8 pouces). Il est limité aux forêts de la province d'Oro dans l'est de la Papouasie-Nouvelle-Guinée. Déployées, ses ailes peuvent atteindre 29 cm. L'ornithoptera alexandrae figure parmi les plus gros papillons du monde. Originaire de Papouasie – Nouvelle Guinée, il souffre du déboisement (les forêts disparaissant au profit des cultures d'huile de palme) et du braconnage : il s'achète plusieurs milliers de dollars, illégalement bien sûr, rapporte The Guardian (en anglais). FRANCOIS GILSON / BIOSPHOTO / AFP L'espèce est en danger, et est l'un des trois seuls insectes (les deux autres étant aussi des papillons) inscrits à l'Annexe I de la CITES, ce qui rend le commerce international illégal Bien que la plupart des autorités classent maintenant cette espèce dans le genre Ornithoptera, elle était auparavant classée dans le genre Troides ou le genre aujourd'hui disparu Aethoptera. Les femelles sont plus grandes et plus rondes que les mâles avec des ailes plus larges. La femelle peut atteindre, et dépasser légèrement, une envergure de 25 cm, une longueur de corps de 8 cm et une masse corporelle de moins de 12 grammes. La femelle a les ailes brunes avec des taches blanches disposées en deux rangées de chevrons. Les ailes postérieures sont brunes avec une ligne submarginale de triangles jaunes centrés. Le corps est de couleur crème et il ya une petite section de fourrure rouge sur le thorax brun. (Au cours de sa vie, la femelle peut pondre jusqu'à 240 oeufs) Les ailes des mâles sont longues avec des sommets angulaires. Ils sont bleu-vert iridescent avec une bande centrale noire. Le dessous est vert ou bleu-vert avec des veines noires. Les mâles sont plus petits que les femelles. L'abdomen est jaune vif. leur envergure est d'environ 20 cm, mais plus généralement autour de 16 cm. Une particularité spectaculaire du mâle est la forme atavique, qui présente des taches d'or sur les ailes postérieures. (Photos en haut une femelle, en bas un mâle à l' Insectarium Audubon Ornithoptera alexandrae Mark Pellegrini CC BY-SA 3.0) Stades d'évolution de L'ornithoptera alexandrae : Larves nouvellement écloses mangent leurs propres coquilles d'œufs avant de nourrir le feuillage frais. La larve est noir avec des tubercules rouges et dispose d'une bande ou d'une selle de couleur crème dans le milieu de son corps. Larve : Les larves de cette espèce se nourrissent de la coque de leur coquille et ensuite trouvent les éléments nutritifs dans des plantes du genre Pararistolochia (famille Aristolochiaceae), y compris P. dielsiana et P. schlecteri. Les plantes de la famille des Aristolochiaceae contiennent des acides aristolochiques dans leurs feuilles et les tiges. Ceci est considéré comme un poison puissant pour les vertébrés et est accumulée par les larves au cours de leur développement. (Photo Pararistolochia promissa. Kurt Stübe CC BY-SA 3.0) Pupe ou chrysalide : La chrysalide est jaune d'or ou de couleur marron avec des taches noires. Les pupes mâles se distinguent par une légère touche charbonneuse sur les élytres. Le temps nécessaire pour cette espèce à se développer de l'œuf à la pupe est d'environ six semaines. Le stade de pupe peut durer un mois ou plus. Les adultes émergent des pupes tôt le matin quand l'humidité est élevée, ainsi ses énormes ailes ont le temps de sécher quand celle-ci diminue. Imago (stade final) : La durée de vie des adultes est d'environ de 3 mois (voire plus) et ont peu de prédateurs à l'exception des grandes araignées Orb Weaving (Nephila spp.) et de petits oiseaux. Les adultes se nourrissent sur ​​les fleurs offrant une vaste plate-forme pour qu'ils puissent se poser dessus, dont l'hibiscus. Les adultes volent plus activement en début de matinée et au crépuscule lorsqu'ils partent à la recherche des fleurs. (Photo : au passage, notez les feuilles dentées ou ondulées, la fleur torsadée avant ouverture, la capsule, chez H. rosa-sinensis, une variété d'Hibiscus. Moriori / domaine public) La parade nuptiale est brève mais spectaculaire : lles mâles planent au-dessus d'une partenaire potentielle, l'arrosant avec une phéromone pour favoriser l'accouplement. Les femelles réceptives s'accoupleront avec le mâle, tandis que les femelles non réceptives s'envoleront afin de décourager l'accouplement. Les mâles sont fortement territoriaux. Ils chassent leurs rivaux potentiels qui peuvent être aussi de petits oiseaux ainsi que d'autres espèces d'ornithoptères. Ces papillons volent généralement assez haut dans la canopée de la forêt tropicale, mais les deux sexes descendent à quelques mètres du sol pour s'alimenter ou pondre des œufs. La reine Alexandra ou Queen Alexandra's Birdwing est considérée comme en danger par l' UICN , sa répartition étant limitée à environ 100 kilomètres carrés de la forêt tropicale côtière de Popondetta dans la province d'Oro, en Papouasie-Nouvelle-Guinée. Elle nécessite la protection et l'accroissement de la forêt tropicale pour sa survie à long terme. La principale menace pour cette espèce est, en effet, la destruction de son habitat pour des plantations de palmiers à huile. Cependant, l'éruption de Mont Lamington dans les années 1950, à proximité de sa zone de distribution, a détruit une très grande partie de l'ancien habitat de cette espèce et c'est une des raisons principales de sa rareté actuelle. L'espèce est également très prisée par les collectionneurs, et en raison de sa rareté atteint des prix très élevés sur le marché noir. Parce que les collectionneurs exigent des spécimens de haute qualité pour leurs collections, la plupart des spécimens sont volés à l'état de larves ou de pupes.Mais, bien que les collectionneurs soient souvent impliqués dans le déclin de cette espèce, la destruction de l'habitat est la principale menace. L'espèce est inscrite à l'Annexe I de la CITES, ce qui signifie que le commerce international est interdit. Francetv info 7/7/2014 - Wikipedia
  20. La loutre de mer (Enhydra lutris nereis) vit dans le Pacifique-Nord. Les loutres de mer sont les plus lourdes des loutres, mais pas les plus grandes. Elle est considérée en danger par l'UICN et inscrite à l'annexe 1 de la Cites (qui interdit tout commerce) depuis 1975, avec notamment ses cousines la loutre marine, la loutre à longue queue ou encore la loutre du Chili. Chassée pour sa fourrure jusqu'au début du XXe siècle, elle fait l'objet d'une réintroduction. TORU YAMANAKA / AFP La loutre de mer (Enhydra lutris) est une grande loutre (famille des mustélidés) vivant dans le Pacifique Nord, du nord du Japon (île de Hokkaidō) à la Californie, en passant par le Kamtchatka, les Aléoutiennes et l'Alaska. C'est la plus aquatique et la plus massive des loutres, la seule à pouvoir vivre en permanence dans la mer. Les loutres de mer forment la seule espèce du genre Enhydra. (Photo Nordelch / domaine public) Chassées intensivement à compter de 1741 pour leur fourrure (la plus dense de tous les mammifères avec jusqu'à 170 000 poils par centimètre carré), les populations de loutre de mer ont été considérablement réduites, disparaissant même de nombreuses régions de leur zone de répartition historique. En 1911 on a estimé que leur population mondiale était tombée entre 1 000 et 2 000 individus. Bien que plusieurs sous-espèces soient encore en danger, les loutres marines, qui sont légalement protégées, ont vu leur population fortement augmenter. Les efforts de réintroduction ont également montré des résultats positifs. Les loutres ne possèdent pas de couche de graisse isolante comme les autres mammifères marins. L’eau provoquant une perte de chaleur 25 fois plus rapide que l’air, les animaux à sang chaud qui vivent dans l’eau doivent s’isoler, mais aussi produire plus de chaleur. L’isolation est fournie chez la loutre de mer par la fourrure, la production de chaleur par un métabolisme environ deux fois plus élevé que chez un mammifère de même taille. Ce métabolisme explique que la loutre de mer doive manger près de 25 % de son poids chaque jour pour maintenir sa température interne de 35 degrés Celsius (10 % seulement chez la loutre d'Europe, qui passe beaucoup moins de temps dans l’eau). Les loutres de mer peuvent être solitaires ou vivre en groupes. Ces animaux sont en général plutôt sociaux, et on a relevé en Alaska des groupes comptant jusqu’à 2 000 individus. En Californie, où la population est moins importante, les groupes font plutôt de 10 à 100 individus. Les groupes sont souvent sexuellement séparés, les groupes de mâles étant en général plus importants que ceux des femelles. Les femelles ont une durée de vie plus importante que celle des mâles, avec 15 à 20 ans d'espérance de vie, tandis que les mâles ne vivent que de 10 à 15 ans. (Photo : les loutres de mer sont des animaux sociaux. Maksim / domaine public) Les forêts de kelp sont de véritables forêts d'algues géantes; les kelps, pouvant mesurer plus de 30 m de long. Ces algues sont ancrées sur le sol et flottent jusqu'à la surface grâce aux flotteurs qui se trouvent à la base des feuilles. Ces forêts sont un habitat privilégié pour les loutres de mer grâce à l’ancrage qu'elles fournissent (les loutres s'enveloppent dans les feuilles flottant en surface), les protégeant des tempêtes et des courants et grâce à l'abondance de la nourriture qui s'y trouve. Cependant, les loutres de mer ne sont pas strictement inféodées aux forêts de kelp, et certains groupes vivent dans des zones sans kelp. (Photo Une forêt de kelp à l'aquarium californien de Monterey. Leonard G. CC-SA-1.0) On a montré que la loutre de mer avait un impact favorable sur l’extension des forêts de kelp : les loutres mangent énormément d’oursins, qui sont des brouteurs de kelp. Là où les loutres reviennent, le kelp se porte mieux et ses forêts se développent, permettant à toutes sortes d’animaux (invertébrés mais aussi poissons) de s’y développer. Là où les loutres sont absentes, les forêts de kelp sont dégradées et plus restreintes. (Photo forêt de kelp. Kip Evans / domaine public) Les données contradictoires concernant les déplacements des loutres de mer suggèrent que ceux-ci (ou leur absence) dépendent de la disponibilité des ressources alimentaires. Elles ne bougent généralement que de 1 à 2 km par jour, et ont des territoires qui peuvent dépasser 5 km². La loutre de mer est un animal diurne et la majeure partie de sa journée est consacrée au toilettage et à la recherche de nourriture. Voir sa description physique, les réintroductions, la reproduction des loutres. (Photo une loutre de mer et son petit. Mike Baird / Flickr / CC BY-SA 2.0) Francetv info 7/7/2014 - Wikipedia
  21. Certains sont très connus, d'autres beaucoup moins, pourtant tous ces animaux craignent le même destin : l'extinction. Commerce d'ivoire, vente de viande de baleines, étoiles de mer planquées dans les valises... Parce que la protection de la faune et de la flore passe aussi par la régulation des échanges, la 65e session du comité permanent de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (Cites) s'est ouvert lundi 7 juillet, à Genève (Suisse). Au programme de ces quatre jours : des discussions autour des 10 espèces les plus menacées et sur le bilan des bonnes (et mauvaises !) politiques mises en œuvre par les Etats afin de protéger ces spécimens en danger. Selon la liste rouge de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), principal instrument de mesure de la biodiversité, 11 212 espèces animales sont actuellement menacées sur les 53 267 espèces de vertébrés et d'invertébrés recensées par ce même organisme sur le globe. La Cites interdit la vente d'environ 600 d'entre elles (en PDF). Francetv info s'est attardé sur quelques spécimens, adorables, étranges, mystérieux ou majestueux, représentatifs de la diversité des espèces en danger. Francetv info 7/7/2014
  22. Comment empêcher le sable des dunes de s’envoler et de faire reculer le littoral ? En enfouissant un réseau de fibres dont l’entretien est assuré par énergie solaire, à l’aide de capteurs protégés des intempéries et qui, en prime, ralentissent le vent au niveau du sol. C’est la solution proposée par Dame Nature, sous le nom d'oyat. Les dunes du Nord, près desquelles passeront des cyclistes demain, leur doivent beaucoup, comme le rappelle le Muséum national d’histoire naturelle. Oyat (roseau des sables) Topjabot / domaine public. Ce mercredi, les coureurs du Tour, partis d’Ypres, en Belgique, passeront la frontière française et atteindront Arenberg, près de Valenciennes, dans le département du Nord, célèbre pour les dunes qui bordent son littoral. Un 25 juillet 1909, près du hameau des Baraques, Louis Blériot sur son modèle numéro onze, y a décollé vers l’ouest pour tenter et réussir la première traversée de la Manche. Elles bougent, ces dunes, au gré des vents qui emportent les grains de sable. Mais pas trop. Rebaptisée Blériot-Plage, la côte près des Baraques a toujours à peu près la même allure. C’est probablement grâce à l’oyat, comme le rappelle le Muséum national d'histoire naturelle dans son Tour de France de la biodiversité. Cette haute graminée, qui dépasse le mètre, est solidement plantée dans le sol sableux. C’est là où elle aime vivre et les botanistes ont d’ailleurs doublement reconnu cette inclination en la baptisant Ammophila arenaria : ammophila, en grec, signifie qui aime le sable et le mot latin arena désigne le sable ou le gravier. MNHN 2/7/2014 Le secret de son enracinement solide réside dans ses rhizomes… qui ne sont pas des racines. Ces tiges souterraines se ramifient et courent sous les dunes. Elles jouent le rôle de réserves, utiles dans ces endroits secs et pauvres. Les rhizomes peuvent aussi bourgeonner et donner un nouveau pied. Ainsi charpentée, la dune résiste bien mieux aux vents de la mer. Ammophila arenaria a plus d’un tour dans son sac pour vivre dans ce milieu difficile et, par exemple, enroule ses feuilles pour réduire l’évaporation. Les stomates, petits orifices permettant la respiration, sont peu nombreux. Alors qu’ils sont majoritairement situés sur la face inférieure chez les plantes vertes, ceux de l’oyat sont installés sur la face supérieure des feuilles enroulées, là où ils sont mieux protégés de l’air sec. De plus, la circulation d’air est à cet endroit ralentie par… des poils. (Photo Mouvement des feuilles d'oyat en fonction de l'humidité de l'air. Des tronçons de feuilles sèches (à gauche) sont aspergés par de la vapeur d'eau. Les tubes formés par les feuilles s'ouvrent en quelques minutes. Biologie et Multimedia) Les Hommes ont depuis longtemps repéré cette haute technologie et l’oyat, cette plante commune des lagunes, a été utilisée pour stabiliser les dunes dans les Landes et dans le Nord. Elle assure depuis cette tâche bénévolement et se permet même d’abriter quelques animaux. (Photo Oyat (Ammophila arenaria). Ici sur les dunes de Deñal, cote occidentale de l'île Chiloé (Grande Chiloé), au Chili. Lin linao CC BY-SA 3.0) L'oyat (Ammophila arenaria) est une espèce de plantes vivaces de la famille des Poacées, originaire de l'Ancien Monde*, croissant dans les terrains sablonneux grâce à un système racinaire très profond. Elle a notamment été utilisée pour fixer les dunes littorales des Landes de Gascogne en France. L'oyat stabilise la dune. L'oyat (Ammophila arenaria ou Psamma arenaria) vit bien plantée dans les dunes du littoral atlantique, dans les Landes et dans le Nord. Cette plante des lagunes y a été plantée pour les stabiliser, ce qu'elle a très bien réussi. MNHN C'est une plante Monocotylédone vivace, aux tiges raides pouvant atteindre 120 cm. Les feuilles vert-grisâtre sont pointues, effilées, aux bords enroulés. Comme on l'a vu, les tiges souterraines, ou rhizomes, sont très développées et peuvent s'étendre sur une longue distance ; ils portent des racines assez fortes, blanchâtres. Quand des morceaux de rhizomes sont emportés par les vagues, ils peuvent flotter et rester viables dans l'eau de mer jusqu'à 60 jours... (Photo : exemple de rhizome plus ou moins aquatique Les fleurs sont des épillets de couleur jaune paille réunis en longs épis en forme de fuseau ; les fruits sont des panicules assez denses. Les longs épis fusiformes sont constitués de nombreux épillets pédicellés à une seule fleur. La floraison a lieu dès le mois de mai. Les épis sont mûrs en aout. La pollinisation est anémophile. Résistance à la sécheresse : L'oyat est une graminée remarquablement adaptée à la sécheresse. . 1 - Enroulement des feuilles[ : dès que l'hygrométrie diminue en dessous d'un certain seuil, des cellules spécialisées de la face supérieure des feuilles (les cellules bulliformes) perdent leur turgescence, ce qui induit une contraction de l'épiderme et un enroulement de la feuille. La face supérieure de la feuille ne communique plus alors avec le milieu extérieur que par une mince fente. Au cœur de cet enroulement, la surface folaire est plissée en de nombreux sillons appelés "cryptes", où l'hygrométrie reste supérieure à celle du milieu extérieur par limitation de l'évaporation. (Photo : Mouvement des feuilles d'oyat en fonction de l'humidité de l'air. La même expérience est réalisée au microscope sur une coupe transversale de feuille. La feuille en forme de tube fermé en atmosphère sèche (à gauche) s'ouvre et prend la forme d'une lame aplatie en atmosphère humide (à droite). Noter que toute la surface interne est couvert de poils. Biologie et Multimedia) . 2 - Présence de poils épidermiques : la face supérieure de la feuille présente de nombreux poils limitant la circulation de l'air. Ils aident donc à retenir la vapeur d'eau émise par évapotranspiration, participant ainsi au maintien d'une hygromètrie plus élevée au sein de l'enroulement de la feuille. . 3 - Protection des stomates et limitation de leur nombre : les stomates ne sont présents que sur la face supérieure enroulée de la feuille. Ils sont ainsi protégés de la sécheresse extérieure, d'autant plus qu'ils sont généralement situés au fond des cryptes, où l'hygromètrie est plus élevée. . 4 - Présence d'une cuticule épaisse sur la face inférieure de la feuille, qui limite fortement l'évaporation. (Photo : Détail d'une coupe anatomique transversale de feuille d'oyat. La surface externe est recouverte d'une cuticule épaisse (colorée en orange sur la photographie). Les tissus colorés en vert, situés sous cette surface sont lignifiés et hydrophobes. Les tissus de la face interne colorés en rose sont cellulosiques et hydrophiles. Les faisceaux conducteurs se trouvent au centre de chaque côte. Entre chaque côte, on distingue quelques grosses cellules à paroi cellulosiques, les cellules bulliformes. Biologie et Multimedia) Résistance à l'ensablement : L’oyat résiste au déchaussement et à l’ensevelissement par le sable en formant des rhizomes traçants, capables de s'étendre sur de grandes distances et de donner naissance par des stolons souterrains à de nouvelles pousses aériennes. Lorsque le sable est fixé par la végétation dunaire et qu’il n’y a plus d’arrivée régulière de sable, des nématodes parasites apparaissent dans le sol de la dune et attaquent les rhizomes de l’oyat, ce qui provoque son dépérissement puis sa mort. (Image Réseau de rhizomes et de racines adventice de l'oyat. Le site deM.Muller) Cette plante a été introduite dans plusieurs pays - en particulier pour la stabilisation de dunes artificielles - l'oyat s'est naturalisé dans de nombreuses régions, notamment en Australie, en Nouvelle-Zélande et aux États-Unis, mais aussi au Chili, en Afrique du Sud ou encore dans les Malouines. Elle est toutefois considéré dans plusieurs pays comme une espèce envahissante, la vigueur de sa reproduction (sexuée et végétative) ayant des impacts négatifs sur la biodiversité locale. *(Europe, de la Finlande et du Danemark à la péninsule Ibérique, des îles Britanniques à la Pologne et sur le pourtour méditerranéen ; Afrique du Nord, du Maroc à l'Égypte ; Moyen-Orient, de la Turquie à Israël et à la péninsule Arabique). Futura Sciences 8/7/2014 - Wikipedia - Futura Sciences 2004
  23. Paris (AFP) - La pêche en grande profondeur ne concerne qu'une douzaine de navires français mais fragilise des espèces menacées comme des requins profonds, ont alerté mardi des ONG en s'appuyant sur des données inédites publiées par les autorités françaises. Ces nouvelles données mises en ligne par l'Ifremer (Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer) révèlent "les contre-vérités des autorités françaises sur la pêche profonde et une position injustifiable de la France sur la réforme du règlement européen" sur ce type de pêche, estiment ces huit associations, dont Bloom, Greenpeace, le WWF et Oceana. "Il apparaît que des espèces menacées d’extinction figurent parmi les prises accessoires les plus importantes des chalutiers français", soulignent-elles. Les requins profonds, comprenant une majorité d'espèces menacées d'extinction, représentaient en 2012 "près de 6%" des captures totales et "plus de 30%" des poissons rejetés morts à la mer, ont calculé les ONG sur la base des documents disponibles sur le site internet de l'Ifremer. Selon les ONG, la France défend une "position éthiquement intenable" en "s'opposant à l'interdiction du chalutage profond en Europe". Selon les données sur le site de l'Ifremer, les captures en pêche profonde dans la zone ouest-Ecosse ont représenté en 2012 près de 4.000 tonnes au total, avec un taux de rejet de près de 20%. Sur les 99 espèces capturées, 12 représentent 90% des captures. Parmi les rejets figurent quelque 65 tonnes de squale chagrin de l'Atlantique, classé en danger d'extinction dans cette zone, ou 40 tonnes de squale savate, considéré "vulnérable". Les ONG accusent les autorités françaises d'avoir surestimé l'importance économique de la pêche profonde pour défendre cette activité. Au vu des documents de l'Ifremer, seuls 12 chalutiers français ont opéré en 2012 plus de 10% de leur temps à plus de 600 mètres de profondeur et seulement 10 navires ont opéré à plus de 800 m plus de 10% de leur temps. En raison de la décision de la Scapêche (Intermarché), principal armateur français de pêche fraîche, de ne plus traîner ses filets en dessous de 800 mètres, une éventuelle interdiction du chalutage profond au delà de ce seuil concernerait donc "un seul navire français", basé à Boulogne-sur-mer, relèvent les ONG. L'an dernier, la Commission européenne avait proposé l'interdiction du chalutage profond, consistant à tracter des filets sur des fonds situés entre 400 et 1.500 mètres, une technique qui, dénoncent les ONG, abîme les sols marins et capture beaucoup d'espèces ensuite rejetées. Mais cette interdiction a été repoussée de justesse en décembre par les eurodéputés, qui se sont contentés d'encadrer ce type de pêche. Frédéric Cuvillier, secrétaire d'Etat à la Pêche, avait brandi la menace d'une perte de près de 500 emplois, et les armateurs avaient parlé de 3.000 emplois directs et indirects. Dans une lettre ouverte, les huit ONG demandent à la ministre de l'Ecologie, Ségolène Royal, de "faire en sorte que la France soutienne explicitement l'interdiction du chalutage profond". D'ici le 15 juillet, les Etats de l'UE doivent confirmer leur position sur le sujet, rappellent les ONG, qui saluent toutefois la "volonté de transparence" de Mme Royal pour avoir "permis que (les) données soient enfin rendues publiques". Sciences et avenir 8/7/2014
  24. "L'oie cendrée. C'est un oiseau avec lequel nous entretenons une relation ambiguë" commente Jean Philippe Siblet, directeur du service du patrimoine naturel au Muséum national d'Histoire naturelle, dans cet entretien vidéo tourné par Sciences et Avenir. Une oie cendrée (Anser anser) Diliff CC BY-SA 3.0 Rendues célèbres pour avoir alerté par leurs cris les soldats romains de l'attaque nocturne des gaulois sur le Capitole, ou encore pour avoir servi de montures dans le conte suédois "Le merveilleux voyage de Nils Holgersson", les oies cendrées sont aussi chassées pour leur chair. Comme nous l'explique Jean Philippe Siblet dans la vidéo ci-dessous, cet oiseau a également fait l'objet d'études sur l'imprégnation : elles ont montré que si un humain s'occupait d'eux dès la sortie de l'oeuf, les oisillons prenaient alors leur soigneur pour leur géniteur. Sciences et avenir 7/7/2014 L’Oie cendrée (Anser anser) est une espèce d'oiseau appartenant à la famille des Anatidae et à la sous-famille des Anserinae. Elle est l'espèce type du genre Anser. On regroupe dans l'espèce les populations d'individus sauvages, les individus des races domestiques, mais aussi des individus marrons, c'est-à-dire domestiques mais revenus à la vie sauvage, ainsi que, dans une certaine mesure, les individus hybrides. De fait, cette espèce présente une vaste aire de répartition. Elle est, avec l'Oie cygnoïde, un des ancêtres des oies domestiques. (Image Répartition géographique des populations d'oies cendrées sauvages. Ewan ar Born CC BY-SA 3.0) Les populations sauvages sont protégées par l'Accord sur la conservation des oiseaux d'eau migrateurs d'Afrique-Eurasie (AEWA). L’oie cendrée (Anser anser) est l'ancêtre de la plupart des races d'oies domestiques. Les individus sauvages ont une silhouette massive qui les distinguent des autres espèces d'oie. Ils mesurent entre 68 et 90 cm pour une masse de 2,5 à 3,6 kg et une envergure variant entre 147 et 180 cm. (Photo : comme Comme les autres anatidés, l'oie cendrée dort sur une patte. Piotr Kuczynski CC BY-SA 3.0) Dans la nature, cette oie se distingue des autres espèces par sa grosse tête et son bec massif (54 à 73 mm). Ce bec est orange ou rose selon les sous-espèces, avec l'onglet blanc.Les jeunes ressemblent aux adultes, mais leurs pattes sont grises et l'aspect des plumes au niveau du cou, du dos et des flancs est moins veiné, plus uniforme ; en outre ils n’ont jamais de taches noires sur le ventre. Les oisons de type sauvage sont couverts d'un duvet marron ou jaune-olivâtre sur le dessus, et jaunâtre en dessous. (Photo Détail de la tête. 3268zauber CC BY-SA 3.0) D'un naturel sociable, l'oie cendrée devient extrêmement grégaire durant la migration. Les dimensions des groupes d'oies vont du petit groupe familial jusqu'à des rassemblements de plusieurs milliers d'individus. Pendant la saison de nidification, le mâle devient territorial et défend les abords du nid contre les intrusions. (Photo oies en vol groupé. Ch.Pagenkopf CC BY-SA 3.0) C'est une espèce monogame, les couples se forment pour toute la vie. En cas de disparition d'un des deux conjoints, le survivant peut s'infliger, avant de reformer un couple, un célibat prolongé, voire un veuvage définitif. L'oie cendrée est une espèce aquatique qui nage plus souvent que les autres oies. À terre, elle marche avec moins de dandinements que les canards et elle est capable de courir avec vélocité. Lors des migrations, les troupes d'oies volent généralement en formation en V. Le vol est puissant, rapide, régulier, avec des battements d'ailes assez lents. Cette espèce plane avant de se poser et, à la fin, chute brusquement. (Photo oies cendrées en vol. MichaelMaggs CC BY-SA 3.0) Alimentation : L'oie cendrée se nourrit principalement en broutant de l'herbe et de jeunes pousses, mais elle peut aussi déterrer des rhizomes, racines et tubercules, glaner des graines, des inflorescences et des fruits (Rubus et Vaccinium ), voire consommer de petits animaux aquatiques. Sauvage, elle consomme surtout des plantes aquatiques comme les spartines, fétuques, potamots, prêles (Equisetum), glycéries (Glyceria) et lentilles d'eau (Lemna), des roseaux comme les scirpes, phragmites et massettes, ou des plantes de prairie comme les herbes, les trèfles et les pissenlits. (Photo Airelles rouges (Vaccinium vitis-idaea). Jonas Bergsten / domaine public) Reproduction : La saison de reproduction débute à des dates variables selon les régions. En ce qui concerne les individus sauvages, la parade nuptiale et l'accouplement ont lieu dans l'eau. Le nid, de grande taille, est installé près de l'eau, dissimulé dans la végétation et les roseaux. Lorsque le couple trouve un endroit propice, le nid est constitué de brindilles et de roseaux, et garni de duvet. C'est la femelle qui construit le nid, le mâle ayant pour rôle de surveiller le territoire. Le nombre d'œufs (blanc crème) pondus varie de 3 à 12. Ils sont couvés par la femelle exclusivement. Le mâle surveille le nid de loin puis participe à l'élevage des jeunes. (Photo Une oie cendrée et deux de ses oisons. Sannse CC BY-SA 3.0) L'incubation dure de 27 à 29 jours. Si les œufs sont détruits, une autre ponte peut avoir lieu. (Photo un nid d'oie cendrée. Pierre Lemoine) Après éclosion, les oisons quittent le nid dès qu'ils sont secs et suffisamment mobiles, soit généralement après 24 h à 48 h. Ils sont alors capables de suivre leurs parents, de nager et de se nourrir seuls, mais sous la surveillance de leur père et de leur mère. Dans l'eau, la femelle nage toujours en tête, suivie par le cortège des oisons, le père venant en fin de file, prêt à défendre âprement sa progéniture. Les oisons sont capables de voler à 8 semaines environ. Cependant, le groupe familial reste souvent uni pendant une année, au bout de laquelle le mâle adulte, prêt pour une nouvelle saison de nidification, va chasser les jeunes de l'année précédente. Après la saison de nidification, c'est-à-dire deux mois après l'éclosion des oisons de l'année, les groupes familiaux ont tendance à se reconstituer. Cet oiseau atteint la maturité sexuelle à l'âge de 3 ans en moyenne. Il peut vivre 20 ans dans la nature et 30 ans en captivité. (Photo Oiseau libre Christian Kerihuel) Répartition : Les individus sauvages fréquentent une grande variété de zones humides de la région paléarctique. L'oie cendrée niche principalement dans le Nord et l'Est de l'Europe (Islande, Écosse, Scandinavie, Allemagne, Pologne), en Turquie sur les bords de la mer Noire, en Russie (Sibérie de l'Ouest) et jusqu'en Chine. Quelques individus nichent cependant en France, notamment en Alsace, baie de Somme, Brière et au Parc ornithologique du Teich ; ces populations résultent d'introductions. On en trouve également dans le sud de l'Amérique du Sud. Cette espèce a aussi été introduite dans les îles Malouines. Ces oies, selon les populations, hivernent aux Pays-Bas, dans le Sud de l'Europe et de l'Asie, jusqu'à l'Ouest de Afrique du Nord. Etat des populations : La population sauvage mondiale est estimée entre 920 000 et 970 000 individus, elle est légèrement en hausse depuis quelques années, mais la population européenne connait une décroissance nette en Russie et en Islande. La population sauvage qui niche en Europe (Russie incluse) est estimée, selon BirdLife International, à entre 12 000 et 190 000 couples. L'aire de nidification européenne est vaste (estimée par le même organisme à 2 millions de km²), mais dispersée (l'oie cendrée nichant dans les zones humides). La population hivernant en Europe est estimée à 390 000 individus. Sciences et avenir 8/7/2014 - Wikipedia
  25. Un groupe de scientifiques de 15 pays propose des scénarios innovants de "décarbonisation" pour limiter le réchauffement de la planète. Pour une information détaillée cliquez ICI. Ça ne semble pas grand-chose, mais 2 °C de plus en moyenne à l’échelle de la planète constituent une limite au-delà de laquelle l’humanité risque gros. Selon le rapport 2013-2014 du Groupe d’experts intergouvernemental sur le climat (Giec), dépasser ce seuil serait annonciateur de phénomènes climatiques extrêmes.] Or, les activités humaines produisent des gaz à effet de serre (GES) qui font croître la température de telle manière que les prévisions annoncent une augmentation moyenne jusqu’à 5,3 °C d’ici à 2050. L’objectif de 2 °C (par rapport à l’ère préindustrielle) à ne pas dépasser a pourtant été acté par les Nations unies lors de la 15e Conférence des parties sur le changement climatique à Copenhague (COP 15) en 2009. Mais cet engagement est actuellement non contraignant (ni contrôle ni sanction). Il reste donc à l’entériner et à le rendre effectif de toute urgence. Le sommet qui aura lieu à Paris, en décembre 2015, pour la COP 21 sera crucial en ce sens. Tous les acteurs de la lutte contre le changement climatique se mettent en ordre de bataille. Sciences et Avenir suivra au plus près les enjeux, débats, projets, qui permettront d’obtenir — ou pas — ce véritable accord ambitieux sur le climat. Sciences et avenir 8/7/2014
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