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Tout ce qui a été posté par Admin-lane
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Une étude montre que les personnes âgées vivant avec un chien ont l'activité physique d'une personne plus jeune de dix ans. Vivre avec un chien serait bénéfique, en particulier pour les personnes âgées. C’est la conclusion d’une étude menée par des chercheurs écossais et publiée dans la revue Preventive Medicine. "Si vous avez un chien à la maison, votre niveau d'activité physique équivaut à une personne de 10 ans plus jeune que vous", explique le Dr Zhiqiang Feng de l'université Saint Andrews en Ecosse, premier auteur de l’étude. Vivre avec un chien serait bénéfique, en particulier pour les personnes âgées. Jean-Louis Aubert / AltoPress / PhotoAlto / AFP L’étude a été réalisée auprès de 547 personnes âgées en moyenne de 79 ans. Parmi les volontaires, 50 participants, soit 9%, avaient un chien. L’échantillon est donc assez restreint et affaibli en conséquence les résultats des chercheurs. Ces derniers ont néanmoins mesuré les mouvements ainsi que l'activité physique des participants à l'aide d'un accéléromètre. Au final, le taux d’activité des personnes âgées possédant un chien s’est révélé 12% supérieur à ceux vivant sans animal de compagnie. Les résultats de la recherche suggèrent ainsi que "l’animal stimule l’activité personnelle et pousse à surmonter des obstacles tels que les intempéries ou la peur d’une agression dans la rue." Mieux, les propriétaires de chien ont enregistré un niveau plus faible de dépression et d'anxiété. La présence d’un chien aurait donc aussi des vertus sur la santé mentale de leur propriétaire : "En général, les propriétaires de chien sont moins sujets à la dépression nerveuse", insiste le Dr Feng. Si l'impact scientifique de cette étude reste limité, les travaux des chercheurs ont le mérite de rappeler que la pratique d'une activité physique régulière est le meilleur moyen de ralentir les processus de veillissement. Sciences et avenir 17/7/2014
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Agiles et bon marché, les drones permettent de capturer des images dignes des plus beaux documentaires animaliers. C'est ce qui est arrivé à cet internaute qui a lancé sa machine volante le long des rivages Sud Ouest de la côte australienne. NewsThisTime 13/6/2014 Les animaux qu'on y voit sont des grands dauphins (Tursiops truncatus)", commente Willy Dadin, ingénieur en charge de la gestion des échouages pour l'observatoire Pelagis. Un organisme de recherche rattaché au CNRS spécialisé dans l'écologie et la conservation des mammifères marins. Et pour lui, ce comportement relève bien du jeu et non d'une technique de chasse. "Ce type de comportement a souvent été rapporté chez les grands dauphins en Australie, mais pas que, poursuit l'ingénieur. On a également observé des espèces faire de même au large des côtes landaises ou au nord de la Gironde. Et lors de nos missions en mer, il n'est pas rare d'observer des dauphins communs (Delphinus delphis) se placer à l'étrave du bateau afin d'utiliser la vague poussée par le navire comme un tremplin", raconte Willy Dadin. Ce sont essentiellement les jeunes (on parle de "subadultes") qui pratiquent ce genre de jeu chez les dauphins. Ces animaux émancipés mais pas encore reproducteurs se déplacent souvent en bandes dans lesquelles ils vont faire leur apprentissage de la vie. "Le dauphin est ainsi l'un des rares animaux à pratiquer des jeux de manière collective, juste pour le plaisir", explique l'ingénieur. Et ces "têtes brûlées" n'hésitent pas à se mettre en danger au risque de parfois s'échouer. "Ce sont souvent ces dauphins subadultes téméraires et aventuriers que l'on retrouve accidentellement capturés dans des engins de pêche", commente Willy Dadin. Sciences et avenir 17/7/2014
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Mystérieux trou géant formé en Sibérie : et si c'était un "pingo" ?
Admin-lane a posté un sujet dans Divers - Insolite
Un cratère de 80 mètres de large a été découvert dans une partie reculée de la Russie. L'avis d'un géologue qui évoque la sérieuse hypothèse du pingo. Parks Canada 25/5/2012 Un impact de météorite : Un corps d'origine céleste a pu former un tel cratère, les exemples sur Terre sont nombreux. "Dans le cas présent la morphologie du cratère avec un fond plat recouvert d'eau et la présence d'un second trou permet d'exclure presque à coup sûr cette hypothèse" estime le scientifique. Une explosion d'une poche de gaz : Dans cette région gazière (le trou est situé à 30 km du complexe gazier de Bovanenkovo), il existe de nombreuses poches de gaz souterraines. L'une d'elle a pu exploser et provoquer la détonation d'une poche voisine. Ce qui expliquerait la présence du deuxième trou plus petit qu'on aperçoit au début de la vidéo. Pour déclencher l'explosion, il faut cependant une étincelle. Des phénomènes naturels, comme la foudre, peuvent en produire, il faudrait alors qu'elle "tombe" pile au bon endroit. Toutefois, un mélange d'eau, de sel et de gaz pourrait se traduire par une explosion. Schéma général de formation d'un pingo. Nicolas Eynaud CC BY-SA 3.0 Un phénomène géo-morphologique : le pingo. Un pingo se forme lorsqu'un amas d'eau souterraine gèle. La glace prenant plus de place que l'eau, elle soulève la terre située juste au-dessus ce qui forme un petit dôme. Lorsque la température de l'air augmente, le cœur de glace fond et provoque l'effondrement du dôme. Cette hypothèse permet également d'expliquer le résidu d'eau au fond du trou. Les pingos se trouvent fréquemment dans les régions froides comme la Sibérie. Pingos à proximité de Tuktoyaktuk dans les Territoires du Nord-Ouest au Canada. Emma Pike / domaine public Sciences et avenir 17/7/2014 - Wikipedia -
Nantes : l'aéroport de Notre Dame des Landes fait polémique
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Environnement
Des pneus ont été brûlés vendredi matin par une cinquantaine de manifestants, qui se sont enfuis avant l'arrivée des gendarmes. La circulation est rétablie. Photo d'illustration - La circulation a été bloquée quelques minutes ce matin à proximité du futur aéroport de Notre-Dame-des-Landes. Sébastien Salon-Gomis / Sipa Plusieurs dizaines d'opposants au projet d'aéroport contesté de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique) ont brûlé des pneus vendredi matin sur la RN137 entre Rennes et Nantes, interrompant la circulation pendant un peu plus d'une heure, a-t-on appris auprès de sources concordantes. Arrivés vers 9 heures sur la nationale à hauteur de Grandchamps-des-Fontaines (Loire-Atlantique), les manifestants ont tendu des banderoles et brûlé des pneus avant de s'enfuir, causant trois kilomètres de bouchons dans les deux sens à environ 10 heures, selon la gendarmerie. Environ une cinquantaine de manifestants étaient présents et se sont enfuis avant l'arrivée des gendarmes. "La priorité maintenant, c'est de rétablir la circulation le plus rapidement possible", a dit le directeur de cabinet de la préfecture de Loire-Atlantique, Laurent Buchaillat, tandis les services de l'État évaluaient les dégradations causées par les pneus en flamme. À 10 h 30, la circulation a pu être rétablie sur une voie dans chaque sens de circulation sur la RN137, mais des déviations mises en place une heure plus tôt restaient opérationnelles. Presse Océan 5/7/2014 Le point 18/7/2014 -
Ouragan, typhons, tempêtes, cyclones... : actualité et évolutions...
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Ouragans, typhons, tempêtes, cyclones...
Un très violent typhon, qui a fait 54 morts aux Philippines, devrait toucher les côtes de l'île tropicale de Hainan dans l'après-midi. Rammasun a fait plusieurs dizaines de morts et de gros dégâts aux Philippines. Ted Aljibe / AFP Des dizaines de milliers d'habitants ont été évacués de façon préventive dans le sud de la Chine, qui se préparait vendredi à être frappé par le puissant typhon Rammasun, responsable d'au moins 54 morts aux Philippines. Accompagné de vents de 180 km/h, Rammasun ("dieu du tonnerre" en thaïlandais) devrait toucher dans l'après-midi la côte de l'île tropicale de Hainan, devenant le typhon le plus violent à frapper cette province en quarante ans. WorldBreakingNews 17/7/2014 lE pOINT 18/7/2014 -
FRANCE : Alertes sur les risques de tempêtes, crues, orages, sécheresse, etc...
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Conditions climatiques
Météo-France prévoit de forts orages jusqu'à samedi matin dans l'ouest et le sud-ouest de la France et note un "risque fort de phénomènes violents". Météo-France a émis vendredi matin un avis de vigilance orange "orages" pour onze départements qui doit débuter ce soir à 18 heures. Dans un bulletin publié à 6h30, Météo-France a précisé que les départements placés en vigilance étaient ceux des Pays de la Loire, de Poitou-Charnentes ainsi que la Gironde et les Landes. Le début de l'événement est prévu vendredi à 18 heures pour se terminer samedi matin à 4 heures, selon le bulletin. Météo-France prévoit en effet une "situation fortement orageuse d'été qui nécessite une vigilance particulière dans la mesure où il existe un risque fort (une forte probabilité) de phénomènes violents". Le point 18/7/2014 -
Tour de France de la Biodiversité 2014 : à chaque étape une espèce animale ou végétale
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Biodiversité - Synergie
Le tour de France de la biodioversité, en partenariat avec le Museum national d'Histoire naturelle s'arrête aujourd'hui sur cet oiseau discret qui dépend étroitement du pic noir pour son habitat. De mœurs nocturnes, cet animal est difficile à observer. Une Nyctale de TengmalmRex cc by-sa 3.0 La précédente étape du tour de France de la biodiversité concernait le pic noir. Un oiseau ingénieur de la forêt qui creuse des nids à l'aide de son puissant bec dans les troncs des arbres. Nids qui, une fois abandonnés, servent ensuite d'abri à de nombreuses espèces. La chouette de Tengmalm est l'une de ces espèces. Ce petit rapace dépend étroitement de la présence du pic noir qui, justement, lui creuse ses nids. Pour les ornithologues, ce rapace est pratique car son cri fait sortir du bois nombre de petits oiseaux apeurés qui tentent d'attirer le prédateur loin de leur nichée. Idéal donc pour observer beaucoup d'oiseaux en peu de temps. Et pour voir cette petite chouette, Jean-Philippe Siblet, directeur du service patrimoine au Muséum d'histoire naturelle, nous livre une autre technique efficace dans la vidéo ci-dessous. Martin Windels 3/1/2014 Son chant consiste en une série d'une série de « hou (ou pou) » clairs et rapides, émis durant une à deux secondes, entrecoupés d intervalles de 2 à 3 secondes. En soirée, le chant peut durer quelques minutes à quelques heures. Menaces / Protection : La Nyctale de Tengmalm est inscrite à l'annexe I de la Directive oiseaux, elle est donc protégée par la Commission européenne. Les raisons de cette inscription est la détérioration de l'habitat de cette chouette, du fait de l’exploitation forestière et de la déforestation, mais aussi des perturbations des sites de nidification du fait du développement touristique et des équipements liés aux sports d'hiver. La population européenne de nyctales de Tengmalm serait, selon la Commission européenne, de 38 000 à 68 000 couples. Malgré des déclins dans quelques pays entre 1990 et 2000, la population mondiale est stable en Fennoscandie, Roumanie et Russie. Sa tendance globale est à la stabilité voire l’augmentation dans la plupart des autres pays européens. La Nyctale de Tengmalm bénéficie d'une protection totale sur le territoire français depuis l'arrêté ministériel du 17 avril 1981 relatif aux oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire. Il est donc interdit de la détruire, la mutiler, la capturer ou l'enlever, de la perturber intentionnellement ou de la naturaliser, ainsi que de détruire ou enlever les œufs et les nids, et de détruire, altérer ou dégrader son milieu. Qu'elle soit vivante ou morte, il est aussi interdit de la transporter, colporter, de l'utiliser, de la détenir, de la vendre ou de l'acheter. L'espèce figure en annexe I de la Directive « Oiseaux » (n° 79/409 du 6 avril 1979). Cette directive européenne s'applique à tous les Etats membres de la Communauté, depuis le 6 avril 1981. Elle vise à assurer la protection de toutes les espèces d'oiseaux désignées en annexe I de la dite Directive et elle permet la désignation de Zones de protection spéciales, qui sont destinées à renforcer le réseau Natura 2000. La chouette de Tengmalm figure également en annexe II de la Convention de Berne qui a pour objet d'assurer la conservation, au niveau européen, de la flore et de la faune sauvages et de leurs habitats naturels, notamment des espèces et des habitats dont la conservation nécessite la coopération de plusieurs Etats. La chouette de Tengmalm est protégée par la CITES ou Convention de Washington (annexe II : liste des espèces qui, bien que n'étant pas nécessairement menacées actuellement d'extinction, pourraient le devenir si le commerce de leurs spécimens n'était pas étroitement contrôlé). Cette Convention sur le commerce international des espèces est un accord international entre Etats qui a pour but de veiller à ce que le commerce international des spécimens d'animaux et de plantes sauvages ne menace pas la survie des espèces auxquelles ils appartiennent. La chouette de Tengmalm est inscrite sur la liste rouge de la faune menacée de France, dans la catégorie « à surveiller ». Elle est classée dans la catégorie CMAP 5 (espèce dont le statut français n’est ni défavorable ni fragile, contrairement au statut européen). A l’échelle européenne, d’après les critères définis par Birdlife International (Tucker & Heath, 1994), la chouette de Tengmalm est classée dans la catégorie Non-SPEC (espèce non concentrée en Europe au statut de conservation favorable). Au niveau mondial, elle figure sur la liste rouge de l’IUCN dans la catégorie « préoccupation mineure ». Sciences et avenir 18/7/2014 - MNHN - Wikipedia - Oiseaux.net - LPO Mission rapaces -
Actualités - informations sur les Pesticides
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Pollutions
Coauteur d'une vaste étude sur les effets des insecticides sur l'environnement, le Français Jean-Marc Bonmatin veut réveiller les pouvoirs publics sur le sujet. La loi d'avenir sur l'agriculture a été adoptée cette semaine en seconde lecture à l'Assemblée. Parmi les nombreuses mesures du texte, la question des pesticides a été abordée. Par exemple, il sera désormais interdit aux agriculteurs d'épandre des produits phytosanitaires aux abords des écoles et des hôpitaux. Une avancée importante, mais pas suffisante, selon certains scientifiques qui dénoncent à travers leurs travaux les méfaits de ces molécules chimiques sur l'environnement. Neuf fois sur dix, asperger les cultures à titre préventif ne sert à rien, selon le chercheur. dpa Picture-Alliance/AFP Parmi les plus toxiques, on compte la famille des néonicotinoïdes. Elle pèse près de 40 % du marché mondial, soit 2 milliards d'euros. Un groupe de chercheurs, réunis au sein de la Task Force On Systemic Pesticides, a publié fin juin dans la revue Environmental Science and Pollution Research une vaste étude sur les effets de ces insecticides sur la faune et la flore. Jean-Marc Bonmatin, chercheur au Centre de biophysique moléculaire du CNRS et coauteur de l'étude, explique au Point l'importance de ses résultats. Le Point.fr : Quelle a été votre méthode ? Jean-Marc Bonmatin : Jamais personne n'avait pris la peine d'effectuer l'étude à la fois pointue et globale de chacune des données de près de 800 publications sur le sujet. Il a fallu quatre ans de travail et trente auteurs pour éplucher toute cette littérature scientifique. Précision importante : nous sommes un rassemblement de chercheurs indépendants. Indépendants des industriels, des écolos ou des pouvoirs administratifs. On ne cherche à faire plaisir à personne, c'est de la science. Notre travail est publié à travers sept chapitres différents, qui seront consultables sur le site www.tfsp.info. L'essentiel est déjà résumé en une conclusion (en anglais, NDLR) que l'on espère compréhensible par le plus grand nombre. Le Point.fr : Quelles leçons tirez-vous de cette étude ? Jean-Marc Bonmatin : Nous avons pu obtenir une vue globale des effets des néonicotinoïdes sur les écosystèmes. Ces insecticides s'infiltrent dans le sol et s'y accumulent. Ils sont solubles dans l'eau, qu'ils polluent en surface comme en profondeur. Ils persistent des mois, et parfois des années, dans l'environnement et sont hautement toxiques - 5 000 à 8 000 fois plus que le DDT par exemple pour les abeilles. Bref, ils empoisonnent toutes les espèces en contact ou à proximité des cultures, ce qui fait beaucoup ! Les pollinisateurs dans l'air comme les organismes vivant sous terre ou dans l'eau souffrent de façon chronique de ces produits. Et cela provoque des effets en cascade sur les vertébrés, comme les oiseaux, qui se nourrissent des insectes. Le Point.fr : Dans quelle mesure ? Jean-Marc Bonmatin : Il est difficile de chiffrer les impacts directs ou indirects de ce type de pesticide au niveau mondial, simplement parce que nous manquons d'études sur le sujet. Mais il faut bien comprendre que lorsqu'un quart des abeilles disparaissent chaque année dans les pays où l'agriculture est intensive, lorsque la moitié des papillons manquent à l'appel et lorsque des espèces d'oiseaux voient leurs populations décroître fortement aux Pays-Bas en lien direct avec la contamination des eaux, il ne s'agit en fait que de la petite partie visible des impacts. Tous ces indicateurs étant au rouge, il fallait faire un bilan et nous avons ensuite lancé cette alerte. Ce qui pose aussi problème, c'est surtout l'utilisation systématique et préventive des pesticides pour protéger les cultures. Dans 90 % des cas, ils ne servent à rien ! Car on traite avant de constater le moindre ravageur. On peut très bien faire sans ces pesticides dans la plupart des cas. On donne l'exemple des arbres au Canada ou du maïs en Italie pour lesquels une gestion intégrée des ravageurs est efficace. Le comble, c'est que les rendements ne sont pas forcément meilleurs avec ces pesticides. Un bon principe, ce serait d'en faire usage seulement quand il y en a vraiment besoin. Le Point.fr : Comment expliquer cette situation absurde ? Jean-Marc Bonmatin : Ces pesticides représentent une espèce d'assurance, les agriculteurs estiment en retirer une certaine tranquillité. C'est la solution de facilité, que ce soit pour les céréales, les légumes ou les arbres fruitiers. On atteint une vingtaine de traitements pesticides annuels dans la vie d'une pomme, parfois plus pour les vignes. Au bout d'un moment, ça fait beaucoup... Et puis les agriculteurs sont conseillés par des gens qui ont parfois tout intérêt à l'utilisation de ces pesticides. Où se trouve la limite entre la publicité et l'information ? Nous préconisons de mieux informer les agriculteurs des dangers qui pèsent non seulement sur leur santé, mais aussi sur les écosystèmes dont ils tirent leur activité productrice. Le Point.fr : Justement, comment ont réagi à vos travaux les industriels concernés ? Jean-Marc Bonmatin : Avant même que nos résultats soient disponibles, ils répliquent en disant que nous ne sommes pas indépendants, que nous n'avions observé que les pires cas : c'est faux. En matière de conflit d'intérêts, ils sont bien mal placés pour juger du sujet quand même ! Certes, on peut comprendre qu'ils défendent leurs produits, jusqu'à une certaine limite. Ensuite, c'est une question de responsabilité et d'expertise objective. Le Point.fr : Souhaitez-vous l'interdiction de ces substances chimiques ? Jean-Marc Bonmatin : Nous avons suffisamment d'éléments pour demander aux instances qui décident de prendre les décisions nécessaires. Il apparaît que ces insecticides sont responsables d'un impact grave sur les écosystèmes. Mais nous ne sommes que des scientifiques. Notre job, c'est d'évaluer et, si possible, de prédire. Aux responsables de tous les pays de décider, dans le respect de la séparation des pouvoirs. Je constate que des décisions dans ce sens ont déjà été prises. En Europe, j'observe que trois insecticides qui menacent les abeilles ont été partiellement suspendus l'année dernière. Et en France, le sénateur Joël Labbé et le député Germinal Peiro ont récemment proposé une résolution de loi pour l'interdiction de l'ensemble de cette famille de pesticides néonicotinoïdes. Le Point.fr : Plusieurs études pointent ces dernières semaines les dégâts causés par les pesticides sur l'environnement, mais aussi sur l'homme. Assiste-t-on à un scandale de grande échelle ? On peut le craindre. Ce n'est pas un hasard si nous faisons partie des pays qui utilisent tant de médicaments et de pesticides. Il y a là une question culturelle. La chimie ne peut pas tout résoudre, surtout qu'il existe des tas d'autres solutions alternatives. On a tendance à utiliser les pesticides de façon préventive et systématique, alors qu'ils ne devraient l'être qu'en dernier ressort. Chez l'homme, les antibiotiques ne doivent pas être automatiques. Pour les pesticides, c'est exactement pareil. Le Point 13/7/2014 -
La noix-pain (Brosimum alicastrum) : l'arbre miracle ?
Admin-lane a posté un sujet dans ARBRES et FORETS du monde
La noix-pain est un arbre sud-américain exceptionnel qui a la particularité d'absorber le carbone atmosphérique et le transformer en calcaire. Outre ses propriétés chimiques, l'arbre produit des noix très nutritives et même son feuillage, comme ses fruits, peuvent être utilisés pour le bétail. Brosimum-alicastrum. Congobongo1041 CC BY-SA 3.0-us La noix-pain (Brosimum alicastrum) ou "noix de Maya" est un arbre originaire d'Amérique du Sud capable de bonifier les terres acides et infertiles. Ses propriétés exceptionnelles lui doivent d'être considéré comme un végétal "oxalogène", c'est à dire qu'il est capable d'absorber le carbone atmosphérique et de le transformer en calcaire avec l'aide de champignons et bactéries. Le calcaire fabriqué est alors piégé dans le sol entre les racines de l'arbre. En formant cette roche sédimentaire, le sol environnant devient moins acide et plus fertile. Une propriété unique qui laisse entrevoir de nombreuses perspectives environnementales et écologiques. La noix de Maya fait partie de la famille des Moraceae qui comprend notamment le mûrier et le figuier. Pouvant atteindre plus de 40 mètres de hauteur, la noix-pain fait partie des vingt espèces dominantes de la forêt maya située dans les pays de la côte ouest de l'Amérique centrale notamment au Mexique et au Guatemala. Autre particularité : il est le seul à être pollinisé par le vent. Les fruits du noix-pain tombent sur le sol entre mars et avril. Particulièrement appréciées des animaux de la forêt, les noix sont revêtues par une fine peau de couleur orange et renferment une grosse graine. Ayant constitué une partie de l'alimentation des Mayas, les fruits du Brosimum alicastrum sont très nutritifs. Protéines, calcium, fer, fibres et même vitamines A, E, C et B , lui confèrent des propriétés nutritionnelles comparables à celles du soja ou du quinoa. (Photo fruits tombés au sol. Photo prise aux alentours du Bélize) Congobongo1041 / domaine public) Ses noix se conservent très bien et peuvent s'utiliser en cuisine, comme en purée, en farine mais aussi dans des sauces et boissons. Ses feuilles et ses fruits constituent un excellent fourrage de saison sèche pour le bétail, notamment pour les porcs. Chaque année, un arbre peut fournir plus de 180 kilogrammes de noix. Et en échange, il n'est pas très demandeur. En effet, le noyer Maya se montre très efficace dans les programmes de reboisement : il se contente de sols dégradés, salés ou secs et n'exige aucun entretien particulier une fois mis en terre. (Photo Noix séchant au soleil. Congobongo1041 / domaine public) En 2011, l'écologue français Daniel Rodary a lancé un programme de reforestation baptisé "Arbres sauveurs". L'objectif ? Reboiser les zones érodées arides et isolées des pays pauvres. Mais aussi former les paysans à planter cet arbre et apprendre aux femmes à en cuisiner les noix, explique le National Geographic. mayanutinstitute 4/4/2011. Un Brosimum alicastrum géant dans un parc national à El Salvador. Maxisciences 12/7/2014 - Wikipedia -
Zoo de Zurich un peu d'actualités...
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Actualités parcs animalier, zoos
Les familles d'ours à lunettes et d'hippopotames nains du zoo de Zurich comptent chacune un nouveau membre depuis quelques mois. L'ourson Ojo est né le 16 février dernier à la surprise générale. Né le 16 mai, Onong a, lui, déjà plus que doublé son poids en quelques semaines, comme le veut la nature de son espèce. isabelle leca : enclos des ours à lunettes au zoo de Zurich. 16/6/20011 Les ours à lunettes sont, eux, considérés par les experts comme une espèce "en danger". La colonisation croissante de leur milieu naturel - les forêts des Andes, à plus de 4000m d'altitude - par l'homme pourrait même en faire une espèce menacée d'ici à 2030, explique la zoologue Cordula Galeffi. La naissance du petit Ojo ("oeil" en espagnol) a surpris les responsables du zoo. Sa mère Cocha, 21 ans, n'avait en effet rien laissé paraître de sa gestation. Après s'être d'abord désintéressée de son petit, elle a finalement pris son rôle de mère au sérieux et joue régulièrement avec l'ourson. Ce dernier pèse entre-temps 7 kg. Romandie 16/7/2014 -
Ouragan, typhons, tempêtes, cyclones... : actualité et évolutions...
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Ouragans, typhons, tempêtes, cyclones...
Le typhon Rammasun, qui se dirige désormais vers l'île chinoise d'Hainan, a fait au moins 38 morts et huit disparus aux Philippines, ont annoncé les secours. La dépression a balayé le veille l'île de Luçon, la plus importante de l'archipel, paralysant Manille et les provinces situées au sud de la capitale. Selon l'agence nationale des situations d'urgence, 530'000 personnes ont été évacuées, 7000 habitations détruites et 19'000 autres endommagées. La situation est encore en cours d'évaluation dans la province de Quezon, qui semble être la plus affectée. AnaTerrTV 16/7/2014 Romandie 17/7/2014 -
Tour de France de la Biodiversité 2014 : à chaque étape une espèce animale ou végétale
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Biodiversité - Synergie
Le Pic noir est le plus grand des pics européens. Avec ses 51 cm de long, il pèse jusqu’à 350 g. Coiffé d'une calotte rouge et vêtu d'un plumage entièrement noir, Monsieur ne passe pas inaperçu, alors que Madame reste plus discrète en n’arborant qu’une simple tâche rouge à l’arrière de la nuque. C'est un oiseau forestier au tambourinage très sonore, des forêts de hêtres et de conifères qui se repaît d'insectes xylophages. Pic noir avec des juvéniles, en Finlande. Alastair Rae /flickr / CC BY-SA 2.0 Le Pic noir vit dans les forêts de feuillus et de conifères en plaine et en moyenne montagne. Il se nourrit essentiellement de fourmis et de larves d’insectes qu’il se procure en creusant dans le bois d’arbres morts ou dépérissant et en utilisant sa longue langue rétractile. Pascal Chanabat 6/5/2012 MNHN - Wikipedia -
Concordia: Greenpeace dénonce une pollution, les autorités démentent
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Pollution milieu aquatique, dont marées noires...
Paris (AFP) - Un navire anti-pollution de la marine nationale sera mobilisé le long de la côte corse au moment du remorquage de l'épave du paquebot Costa Concordia afin de prévenir tout risque de pollution sur l'île, a annoncé mercredi la ministre de l'Ecologie Ségolène Royal. Sollicitée par le maire (nationaliste) de Bastia, Gilles Simeoni, la ministre souligne aussi, dans un courrier daté du 16 juillet transmis à l'AFP, son intention de demander des garanties sur les conditions de ce prochain remorquage lors d'une rencontre prévue ce mercredi avec le ministre italien de la mer. Un navire met en place des barrières anti-pollution autour de l'épave du paquebot Costa Concordia, le 16 septembre 2013 près de l'île de Giglio (c) Afp Tant que ces garanties n'auront pas été apportées, Mme Royal n'estime "pas envisageable" que les autorités italiennes autorisent le départ du Costa Concordia de l'île toscane du Giglio (Italie). Dans son courrier au maire de Bastia, Mme Royal souligne qu'un navire spécialisé français, le bâtiment de soutien et d'assistance et de dépollution "Jason", sera envoyé par précaution sur zone "afin d'accompagner le convoi en longeant la côte de Haute-Corse" quand l'épave passera à proximité de l'île française. Par ailleurs, la ministre réclame des "preuves" du pompage complet des réservoirs d'hydrocarbures et de l'"absence de risques liés aux autres substances dangereuses" comme les frigorigènes et lubrifiants. Elle demande aussi "l'itinéraire précis du convoi" ainsi que des précisions sur les "moyens d'accompagnement mis en place par les autorités italiennes en cas de difficultés". Sciences et avenir 16/7/2014 -
La lutte contre les moustiques vecteurs / propagateurs de DENGUE et CHIKUNGUNYA
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Les maladies dues aux moustiques
"La probabilité pour qu'une épidémie se déclare en France métropolitaine cet été est bien plus importante que les années précédentes." C'est ce que déclarait Jean-Claude Désenclos, directeur scientifique de l'Institut de veille sanitaire (InVS) le jeudi 12 juin. Le scénario d'une épidémie de chikungunya en France métropolitaine. Infographie INPES Le risque qu’une épidémie de chikungunya survienne en métropole cet été est donc bien réel pour les autorités de santé. À plus forte raison que près de 400.000 métropolitains sont attendus aux Antilles durant la période des grandes vacances. Ce qui multiplie les risques de cas importés. L'InVS a déjà annoncé que 148 cas importés (infection contractée à l'étranger) de chikungunya avaient été confirmés en France métropolitaine depuis le 1er mai. Un chiffre en très forte progression puisque pour toute l'année 2013, seuls deux cas avaient été enregistrés. Pour l'instant, aucun cas dit autochtone (infection contractée sur le territoire) n'a été détecté. Le problème, c'est que dans le même temps, le moustique tigre (Aedes albopictus), vecteur du chikungunya et de la dengue étend son territoire en métropole. Département et année d'implantation du moustique tigre en France métropolitaine (InVS). En effet, le nombre important de cas importés associé à la présence de plus en plus importante du moustique tigre constitue un terrain idéal pour l'apparition d'une épidémie dans le sud de la France. Le scénario le plus probable serait qu'une personne infectée en dehors de la métropole (cas importé) se fasse piquer par un des moustiques tigre présents dans l'un des 18 départements cités. Cette personne infecterait alors le moustique "sain". Quelques jours plus tard, ce moustique infecté deviendrait contaminant et donc vecteur du chikungunya sur le territoire qu’il occupe, en l'occurrence, le sud de la France. Si celui-ci venait à piquer une personne saine en métropole, il lui transmettrait à son tour le virus. Au bout de quelques jours, le premier cas autochtone de chikungunya se déclarerait. (Photo Moustique tigre. James Gathany, CDC / domaine public) C'est pour cette raison qu'il est essentiel que chacun veille à la présence du moustique tigre mais également à se protéger des piqûres. Sciences et avenir 16/7/2014 -
Toujours est-il qu'au 19ème siècle, des porcs chinois ont été importés en Europe pour améliorer la qualité de la viande. Le porc ou cochon domestique est une sous-espèce du sanglier sauvage (Sus scrofa). Au début de la révolution agricole du 19ème siècle, des éleveurs européens ont croisé le cochon européen avec des porcs chinois pour améliorer la qualité de leurs propres races. Une étude publiée dans la revue Nature Communications révèle les changements génétiques qui se sont produits à la suite de ces croisements. Un élevage de porcs européens. Dennis van de Water Les chercheurs de Wageningen (Pays-Bas) ont séquencé le génome de 70 races de porcs en Europe et en Asie. Les résultats ont permis de repérer les gènes asiatiques présents dans les races européennes. Elles correspondent aux croisements effectués au 19ème siècle et donnent un aperçu des priorités des éleveurs au cours de cette période qui marque le début de l'agriculture intensive. Les flèches indiquent les comparaisons entre les groupes qui ont été analysés pour la détection d'EIA. Les individus de la race LW sont utilisés pour toutes les comparaisons par paires avec des individus de deux groupes géographiques et fonctionnels: EUWB et ASDom. La flèche bleue indique l'introgression de médiation humaine de ASDom pour LW. Mirte Bosse et al. Nature Communications Ce sont donc des gènes associés à la qualité des muscles qui ont été sélectionnés, censés produire une viande plus tendre et goûteuse. Mais les éleveurs ont jadis aussi sélectionné des gènes associés à la fertilité et à la résistance aux maladies. Ainsi, une mutation présente sur un gène lié à la reproduction a pour résultat d'augmenter la taille des portées. Les agriculteurs au début de la révolution industrielle ont choisi d'améliorer la productivité des races porcines locales mais aussi la qualité de la viande produite concluent les chercheurs. Sciences et avenir 16/7/2014
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Doit-on vraiment craindre le frelon asiatique ?
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans FRELONS
Un parasite qui s'attaque à cette espèce invasive a été découvert : une arme pour lutter contre la propagation du frelon ? Ouvrière du frelon asiatique à pattes jaunes (Vespa velutina). Eric Darrouzet Introduit dans le Sud-Ouest en 2004 dans des poteries venues de Chine, le frelon asiatique ou à pattes jaunes (Vespa velutina nigrithorax) est désormais présent dans une soixantaine de départements en France ainsi que dans plusieurs pays limitrophes. Pour nourrir ses larves, ce frelon capture des insectes dont les abeilles dont les populations sont en déclin un peu partout dans le monde. Dans certaines conditions, les attaques de frelons peuvent entraîner la disparition de colonies entières d'abeilles. Le succès invasif du frelon asiatique est lié à de nombreux paramètres dont notamment l’absence de parasites et de prédateurs sur les nouveaux territoires colonisés. Abeille capturée et dépecée par un frelon à pattes jaunes - Crédit : Eric Darrouzet Une faille qu’étudient de près les équipes de l’Institut de recherche sur la biologie de l'insecte à l'université François Rabelais de Tours. Et la donne pourrait bien changer : les chercheurs ont découvert qu’une espèce européenne d’insecte parasitoïde (Conops vesicularis) est capable de parasiter des reines de Vespa velutina en leur injectant un œuf dans l’abdomen. (Photo Conops Vesicularis. Conops vesicularis est une espèce de mouche du genre Conops dans la famille Conopidae . Leur larves sont endoparasites d'abeilles et de guêpes. TristramBrelstaff CC BY-SA 3.0) Après éclosion, la larve du parasitoïde dévore les organes de la reine causant sa mort et par conséquence celle de la colonie. Ce parasitoïde européen pourrait à terme limiter le nombre de colonies de frelons asiatiques, voire même entraîner leur déclin en Europe. Il faudra d'abord s'assurer qu'il s'attaque préférentiellement aux frelons asiatiques et déterminer une stratégie pour élever et relâcher des conopidés à proximité de nids. Sciences et avenir 16/7/2014 - Wikipedia -
Et si on parlait recyclage... ?
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Conseils, innovations, astuces pour préserver l'environnement
La Suisse demeure championne d'Europe de la récupération et du recyclage des déchets ménagers. Chaque habitant a ainsi collecté en moyenne 690 kilos de déchets en 2012, contre 492 kilos en moyenne européenne, selon les dernières statistiques des autorités de l'UE. Seuls le Danemark, Chypre et Luxembourg atteignent un niveau de collecte proche de celui prévalant en Suisse, entre 660 et 670 kilos. A l'inverse, les pays de l'Est tels que la Pologne, la Tchéquie ou la Lettonie ne dépassent pas les 300 kilos. Sont pris en compte les déchets ménagers, y compris ceux issus du commerce et de l'industrie. Sur l'ensemble de l'Europe, plus de 40% des déchets collectés ont été recyclés ou compostés, selon Eurostat. La Suisse, comme les Pays-Bas, présente un taux de 50%. Trois pays font encore mieux: l'Allemagne (64%), l'Autriche (59%) et la Belgique (57%). Sans surprise, l'augmentation de la quantité de déchets a suivi une courbe analogue à la croissance de la consommation. De 1980 à 2008, cette quantité a carrément doublé, à 5,7 millions de tonnes. Elle est depuis restée stable. Au regard de la consommation des matières premières et autres ressources à travers la planète, l'Office fédéral de l'environnement parle d'une "évolution inquiétante". Romandie 16/7/2014 -
Vingt-deux chèvres ont été tuées par la foudre vendredi sur le Füllhorn, dans le Haut-Valais. La chèvre aime se nourrir aux arbres. GdML CC BY-SA 3.0 Les animaux ont été héliportés dans la vallée où ils ont été pris en charge par un centre pour cadavres d'animaux, rapporte le quotidien valaisan "Walliser Bote". Dans la région se trouvaient quelque 70 animaux appartenant à quatre éleveurs. La foudre a frappé au-dessus de la zone de Rosswald, à Ried-Brigue. La chèvre est un animal relativement intelligent, s'attachant volontiers au soigneur. C'est une grimpeuse adaptée aux escarpements rocheux, aux murailles ou aux arbres si leur feuillage est convoité. Poussée par son instinct d'exploratrice, elle se retrouve parfois dans des positions délicates. Les chèvres raffolent de l'herbe à la puce, de l'armoise tridentée, de l'euphorbe ésule et du kudzu. Voilà pourquoi elles sont les stars du désherbage sélectif. On a recours à ces brouteuses pour éliminer les végétaux indésirables, telles les espèces invasives et les broussailles alimentant les feux de forêt. Certaines races de chèvre, parmi les moins rustiques (alpine, saanen, etc.) ne peuvent rester en plein air pendant les mois d'hiver. Comme beaucoup d'animaux d'élevage, elles doivent avoir accès à de l'eau en quantité suffisante. La chèvre Saanen (Suisse) : La saanen (ou chèvre de Gessenay), blanche à poils courts, généralement dépourvue de cornes (mais certaines ont une paire de cornes de taille moyenne tournées vers l'arrière), calme et excellente laitière. Elle est originaire de la haute vallée de la Sarine (Saane en allemand). Sa renommée en tant qu'animal de rente a entraîné l'implantation de la race dans de nombreux pays. On peut considérer aujourd'hui que la Saanen est la race la plus répandue mondialement parmi les races laitières caprines. C'est un animal trapu, solide et paisible, aux qualités très laitières qui s'adapte très bien aux différents modes d'élevage notamment intensifs (malheureusement). Romandie 15/7/2014 - Wikipedia
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A Tavel, Dirlaret et Saint-Ours (FR), d'importantes quantités de bactéries d'origine fécale ont été retrouvées dans des échantillons d'eau potable. L'eau doit impérativement être bouillie avant tout usage alimentaire, avertissent les autorités. Les prélèvements réalisés lundi ont révélé une pollution massive, par des Escherichia coli, du réseau d'eau potable de la commune de Tavel. Les communes de Dirlaret (FR) et Saint-Ours (FR) sont également concernées dans une moindre mesure, écrit mardi soir la Direction de l'agriculture et des forêts (DIAF). Le retour à la normale devrait prendre quelques jours. Les importantes intempéries des derniers jours pourraient avoir contribué à la contamination des eaux, précise la DIAF. A suivre....Romandie 15/7/2014
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Montréal - Un nouveau logiciel radio mis en place dans l'Arctique par les gardes-côtes canadiens met en danger le trafic maritime dans cette région en raison de ses pannes récurrentes, a déploré mardi un syndicat d'officiers. La Garde côtière canadienne a déployé l'année dernière un nouveau logiciel qui centralise les communications radios dans le Grand Nord, mais les dysfonctionnements constatés alors n'ont toujours pas encore été corrigés. Il y a des problèmes intermittents, a déclaré à l'AFP Chad Stroud, président du syndicat des Officiers de communications maritimes de cette agence canadienne. Si quelqu'un effectue un appel de routine ou émet un appel de détresse comme un +mayday+, nous pourrions ne pas le recevoir, a-t-il résumé. La Garde côtière canadienne a reconnu dans un courriel à l'AFP qu'un écho inacceptable a été constaté lors des essais préliminaires opérés sur le nouveau système. En conséquence, un avis prévenant les marins de la situation a été diffusé au début du mois. Toutefois, a assuré Frank Stanek, porte-parole de l'agence fédérale, ce problème sonore, qui est en train d'être réparé, n'a aucun impact sur les opérations en cours. Au contraire, cette situation met en danger le trafic maritime, a rétorqué M. Stroud, attribuant ces dysfonctionnements aux mesures d'économies budgétaires imposées par le gouvernement conservateur du Premier ministre Stephen Harper. Longtemps désertées par le transport maritime international, les eaux de l'Arctique canadien connaissent depuis quelques années un regain de fréquentation, en particulier le passage du Nord-Ouest, un long détroit reliant l'Asie à l'Europe. Les navires de croisière y sont toujours plus nombreux à y frayer l'été, mais aussi les navires de commerce. Avec le réchauffement climatique, il y a moins de glace et le trafic augmente chaque année, a rappelé Chad Stroud. Le gouvernement canadien de Stephen Harper a fait du développement du Grand Nord une priorité et a notamment décidé de la construction du premier port en eaux-profondes dans l'Arctique, dans le Nord de l'Île Baffin, au large du passage du Nord-Ouest. A la différence des marines russes et américaines, le Canada ne dispose toutefois d'aucun brise-glace nucléaire et ses capacités de réaction dans cette immense région désertique sont limitées. Romandie 15/7/2014
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Paris - EDF Energies Nouvelles (EN), la filiale énergie renouvelable du groupe énergétique français EDF, va construire un parc éolien d'une puissance pouvant monter jusque 175 mégawatts à Pilot Hill, dans l'Illinois (nord des Etats-Unis), dont l'électricité sera vendue à Microsoft. Le contrat, dont le montant n'a pas été précisé, assurera à Microsoft la fourniture d'électricité pour 20 ans. Il a été signé avec la filiale américaine d'EDF EN, EDF Renewable Energy. Le parc éolien, situé à moins de 100 km au sud-ouest de Chicago, doit entrer en service au premier trimestre 2015 et fournira exclusivement le centre de données du géant informatique, situé dans la ville des rives du lac Michigan. La prise en charge directe de leur approvisionnement en énergie renouvelable par des organisations emblématiques comme Microsoft est une tendance encourageante. Cet investissement permet à ces entreprises de réduire leur empreinte carbone, a estimé Ryan Pfaff, vice-président d'EDF Renewable Energy, dans un commniqué. Ces derniers mois, EDF EN a annoncé la signature de plusieurs contrats pour la construction de parcs éoliens ou de centrales solaires aux Etats-Unis. Le groupe français a précisé avoir développé 5,7 gigawatts de projets renouvelables en Amérique du Nord et au Mexique. Romandie 15/7/2014
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JAPON : Le devenir des autres centrales nucléaires du pays ?
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Fukushima / Japon : les centrales
Tokyo - Deux réacteurs nucléaires du sud-ouest du Japon remplissent les nouveaux critères de sûreté, a jugé mercredi le gendarme du secteur qui ouvre ainsi la voie à une relance de l'énergie atomique au Japon, trois ans et demi après le désastre de Fukushima. Entre-temps, plusieurs unités avaient fonctionné durant quelques mois, mais aucune n'avait reçu de certificat de conformité à de nouvelles normes plus sévères entrées en vigueur en juillet 2013. Les membres de l'autorité de régulation nucléaire ont approuvé un rapport de près de 420 pages selon lequel les dispositions techniques prises par la compagnie Kyushu Electric Power pour les tranches Sendai 1 et 2 (sud-ouest) étaient compatibles avec ces standards durcis vis-à-vis des risques d'accident critique. En un an d'étude, il a fallu éplucher 30.000 pages de documents, 62 réunions soit plus de 140 heures, sans compter les auditions, et mobiliser de nombreux spécialistes et petites mains pour parvenir à ces conclusions dont la lecture est particulièrement ardue. Le document précise notamment toutes les mesures prises pour faire face aux tsunamis, séismes, éruptions volcaniques, tornades et autres dangers, afin d'éviter que la situation ne dégénère en catastrophe majeure, comme en mars 2011 à la centrale Fukushima Daiichi après un tremblement de terre au large et un gigantesque raz-de-marée. C'est la première fois depuis cette catastrophe qu'est donné un tel avis de conformité, alors que l'intégralité du parc de 48 réacteurs est arrêté (sans compter les six unités définitivement condamnées du complexe de Fukushima). La certification de sûreté de l'autorité indépendante mise en place après le désastre du 11 mars 2011 est indispensable pour relancer n'importe quel réacteur de l'archipel. L'approbation des dispositions prises pour Sendai 1 et 2 doit encore être définitivement validée après un appel à commentaires publics d'une durée de 30 jours. Si tout va bien, le feu vert sera donné au mois d'août. L'autorité se borne toutefois à dire que les installations sont sûres. Il revient ensuite aux dirigeants politiques locaux et nationaux de décider du redémarrage. Les observateurs estiment que ces deux réacteurs pourraient être remis en exploitation à l'automne. La volonté du gouvernement de droite de Shinzo Abe est de remettre en marche tous les réacteurs jugés sûrs par l'autorité de régulation, a répété mercredi le porte-parole du gouvernement, Yoshihide Suga. C'est un pas en avant, et je veux avancer vers la relance avec la compréhension des communautés locales, a réagi le Premier ministre. Les raisons sont politiques et économiques: le Japon veut une indépendance énergétique grâce à la maîtrise du cycle nucléaire, et souhaite en finir avec les importants déficits commerciaux endurés depuis que l'arrêt des réacteurs nucléaires l'oblige à importer à prix d'or des quantités massives d'hydrocarbures pour ses centrales thermiques. L'éventualité d'un prochain redémarrage de réacteurs rencontre cependant l'opposition des antinucléaires, à commencer par Greenpeace: des milliers d'habitants de la préfecture de Kagoshima (où se trouvent les unités Sendai 1 et 2) et de la province voisine de Kumamoto ont fait part de leurs inquiétudes, a rappelé l'organisation écologiste. Les principaux problèmes comprennent l'absence de plan réel d'évacuation de la population en cas de nécessité, notamment des personnes âgées, des enfants, ou des individus hospitalisés, souligne Greenpeace. Les opposants, dont certains se sont immédiatement rassemblés devant le complexe atomique incriminé mercredi pour protester, considèrent en outre que la compagnie Kyushu Electric Power et l'autorité ne sont pas parvenues à établir un diagnostic et fournir une réponse précise au risque volcanique dans la région. L'autorité a cédé à la pression énorme de l'industrie nucléaire et du gouvernement Abe, s'est énervée Kazue Suzuki, de Greenpeace. Et d'ajouter: elle place les intérêts commerciaux des compagnies électriques devant la sécurité de la population. Les dossiers de 17 autres réacteurs doivent désormais également être scrutés à la loupe. Romandie 16/7/2014 -
Ouragan, typhons, tempêtes, cyclones... : actualité et évolutions...
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Ouragans, typhons, tempêtes, cyclones...
Le typhon Rammasun a fait au moins dix morts et entraîné l'évacuation de 450'000 personnes aux Philippines, rapportent mercredi les services de secours. Après avoir balayé l'est de l'archipel, le centre de la dépression est passé au sud de Manille. Les bidonvilles des abords de la capitale avaient été évacués en prévision de la montée des eaux dans la baie. Dans la ville elle-même, les dégâts sont limités, selon la Croix-Rouge philippine. Rappler 16/7/2014 Les Philippines sont frappées chaque année par une vingtaine de violentes tempêtes, dont beaucoup sont meurtrières. L'archipel des Philippines est la première masse terrestre que rencontrent les typhons nés au-dessus des eaux chaudes du Pacifique. Romandie 16/7/2014 -
Tour de France de la Biodiversité 2014 : à chaque étape une espèce animale ou végétale
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Biodiversité - Synergie
La salamandre tachetée (Salamandra salamandra) est une espèce d'urodèles de la famille des Salamandridae. Le nom vernaculaire salamandre tachetée généralement attribué à l'espèce Salamandra salamandra peut également s'appliquer à d'autres espèces ou sous-espèces du genre Salamandra présentant un motif tacheté, comme la salamandre nord-africaine Salamandra algira, ou à d'autres salamandres, comme la salamandre Ambystoma maculatum. Il s'agit de l'un des urodèles les plus répandus et les plus reconnaissables d'Europe. C' est un animal typiquement forestier, des landes ou du bocage dense. Pkuczynski CC BY-SA 3.0 Emblème du Roi François 1er, la Salamandre tachetée est un amphibien étonnant qui dispose de facultés remarquables. Elle possède la faculté extraordinaire de pouvoir régénérer des parties de son corps lorsqu’elles sont coupées ou blessées. Ainsi, si elle perd un membre, il suffit de quelques jours pour qu’un nouveau repousse ! Elle peut vivre jusqu'à 20 ans dans son milieu naturel ! En captivité la salamandre tachetée peut atteindre un âge avancé. On rapporte ainsi le cas d'une salamandre maintenue de 1863 à 1913 (soit 50 ans) dans un terrarium du Musée Alexander Koenig de l'institut de recherche zoologique de Bonn. MNHN 2/7/2014 Attention toutefois à ne pas trop s'en approcher ! Ses tâches jaunes sur sa peau noire vous en informent : elle est très vénéneuse. Elle sécrète une neurotoxine, le samandarin. Elle peut, par exemple, se défendre vis-à-vis de prédateurs potentiels en émettant des sécrétions vénéneuses par des glandes situées sur l’ensemble de sa peau. Ses couleurs vives peuvent changer d’intensité en fonction des milieux qu’elle habite. L'intervention constante des humains dans son habitat naturel met cet être remarquable en grand danger, car bien que merveilleuse, la salamandre n'est pas immortelle ! Répartition et habitat : Carte de la répartition de la salamandre commune. Christian Fischer. CC BY-SA 3.0 Cette espèce se rencontre en Europe sur de larges parties de l'Europe de l’Ouest, centrale, méridionale et du sud-est. La limite nord s'étend de l'Allemagne centrale et septentrionale, puis vers le sud-est le long des Carpates jusqu'en Ukraine et Roumanie, et vers le sud par-delà la Bulgarie jusqu'en Grèce, où la répartition de l'espèce est considérablement déterminée par les montagnes du sud-est de l'Europe. La limite de répartition de la salamandre tachetée au sud-ouest de l'Europe est formée par la péninsule Ibérique, où l'espèce est absente d'une grande partie de l'Espagne, excepté au nord du pays. Elle est absente du Royaume-Uni, de l'Irlande et de toute la Scandinavie. En France : La sous-espèce salamandra peuple le sud-est de la France, à l'est d'une ligne joignant Saint-Tropez à Seyne-les-Alpes. Elle cohabite avec la sous-espèce terrestris dans les Pyrénées (environs de Luchon et Sarrouilles) et le Doubs. On peut aussi en trouver dans le Maine-et-Loire et dans la région du cap de la Hague, au nord de la France. On trouve la salamandre (salamandra salamandra) en Aveyron sud, dans les causses, à la suite de gros orages, dans les châtaigneraies abandonnées, les anciennes vignes couvertes de feuillus, les zones d'ombres constamment humides, notez que le soleil est l'ennemi mortel par excellence... Les forêts fraiches et humides de moyenne montagne, avec du bois mort au sol, constituent son habitat préféré. Fice CC BY-SA 3.0 La salamandre tachetée reste habituellement cachée dans la journée dans des cavités humides, sous des pierres ou des écorces, ou dans des troncs d'arbres pourris. Il est possible de trouver des salamandres dans les regards de compteur d'eau, du fait de l'humidité et de la chaleur. Elle peut exceptionnellement se montrer la journée lorsque le temps est humide et tiède, ou quand elle a été dérangée. Parmi les amphibiens, cette espèce est la plus proche des milieux forestiers. Elle préfère les boisements mixtes, s'ils présentent une certaine humidité au sol. Les boisements purs de conifères sont en général évités, bien que soient parfois tolérées les forêts de sapin avec une couche herbacée et muscinale bien développée. Accessoirement on peut trouver la salamandre tachetée dans les cimetières boisés avec de vieux arbres, à proximité de zones forestières. Ces habitats de substitution proposent de nombreux avantages aux salamandres : la proximité de zones boisées, un habitat varié avec de nombreuses caches, plusieurs points d'eau (bassines, robinets, coupes de fleurs, etc.) Description : Elle mesure environ 25 cm de long et pèse une quarantaine de grammes. Son aspect très particulier et très visible la rend difficile à confondre avec une autre espèce : un long corps noir, tacheté de jaune (parfois d'orange) à la peau luisante semblant huileuse. Elle se déplace lentement, d'une démarche pataude. Le poids peut cependant varier selon le nombre de proies avalées et, d'autre part, parce que les femelles adultes contiennent des larves en développement dans leur ventre au printemps. Un individu de 19 centimètres bien nourri peut aisément atteindre 55 grammes ou plus, notamment pour les femelles fécondées. C'est un animal nocturne, muni de grands yeux noirs adaptés à la vision nocturne et crépusculaire. La peau lisse et noire de la salamandre tachetée est interrompue sur le dos par un motif jaune, occasionnellement orange à rouge, de points et/ou de lignes. Par la variabilité de ce motif, on peut identifier les individus séparément. Dans certains cas exceptionnels on peut trouver des salamandres tachetées sans taches, entièrement noires. Parfois des salamandres blanchâtres, albinos, sont observées. (Photo Salamandre dans sa cache journalière, camouflée par la végétation. Überraschungsbilder CC BY-SA 3.0) Les larves de salamandres présentent des marques jaunâtres et/ou brillantes à la base des pattes. Ces marques permettent de faire la différence avec les larves de tritons dans les biotopes où ils sont tous les deux présents. Sous l'influence de la sécheresse et de la chaleur, les couleurs du corps se ternissent, et lors d'une plus longue exposition à ces deux facteurs toute la surface de la peau apparait fragile et plissée. Ces modifications extérieures reflètent en même temps sûrement la mauvaise condition générale de l'animal, puisque toute la surface de la peau remplit un rôle respiratoire chez les salamandres adultes, ne fonctionnant de façon optimale que dans un environnement humide. (Photo Salamandre tachetée sortant de sa cache. Jean-Marc Pascolo CC BY-SA 3.0) Individu actif durant l'hiver : la surface de la peau est clairement dessechée. Rotatebot QVV BY-SA 3.0 En soulevant et en abaissant le fond de la bouche, la salamandre peut respectivement inspirer et expirer, tout en coordonnant simultanément la fermeture et (respectivement) l'ouverture des narines. C'est le principe respiratoire de la pompe refoulante, commun chez les batraciens et les poissons à poumon. Autres particularités / facultés : - Les salamandres disposent d'un organe olfactif supplémentaire à côté du nez : c'est l'organe voméro-nasal. Il s'agit d'une longue bosse à terminaison aveugle située sur la face externe des conduits nasaux, dont l'épithélium contient des cellules olfactives reliées aux nerfs olfactifs du nez. Cet organe facilite probablement l'union avec le partenaire sexuel et/ou aide l'animal à s'orienter sur le terrain. Il est possible que l'étonnante fidélité de la salamandre aux zones de frai ainsi qu'à ses quartiers d'hiver et d'été soit en relation étroite avec cet organe olfactif. - Situées juste derrière les yeux, les très surprenantes glandes parotoïdes (ou parotides) sont caractéristiques de l'espèce, et sont par exemple absentes chez les tritons. Pour la protection contre les ennemis, les glandes parotoïdes ainsi que des rangées de glandes dorsales peuvent excréter une sécrétion empoisonnée. Soumise à un stress important, une salamandre serait même en mesure de décharger le poison jusqu'à un mètre de distance. Cette capacité à cracher arbitrairement un liquide empoisonné au moyen de glandes particulières a valu à la salamandre tachetée d'être considérée dans les croyances populaires comme un animal démoniaque pourvu de capacités surnaturelles. - La peau épaisse et brillante de la salamandre tachetée est munie de nombreuses glandes qui sécrètent une fine couche de mucus empoisonné par une neurotoxine qui agit par contact avec les muqueuses. Les sécrétions produites par les glandes des salamandres tachetées sont classées parmi les alcaloïdes. Jusqu'ici les composés organiques Samandarin (C19H31NO), Samandaridin (C21H31NO) et Samanderon (C22H31N02) ont été identifiés. À part la protection contre les prédateurs, les sécrétions cutanées servent principalement à inhiber la croissance de bactéries et de champignons à la surface de la peau humide de l'animal (propriétés bactéricides et antifongiques). Normalement, ces sécrétions provoquent seulement une légère brûlure - si réaction il y a - sur la peau humaine. Sur des personnes très sensibles et/ou des enfants, ces sécrétions peuvent également provoquer des nausées, troubles respiratoires et des vomissements. Attention à vos animaux domestiques : On trouve parfois dans les nouvelles locales des symptômes d'intoxication par une salamandre tachetée. En particulier, un animal non alerté par les couleurs noires et jaunes ou inexpérimenté (comme un chiot ou un chat) qui tente de mordre ou manger une salamandre la rejette généralement immédiatement, et peut être affecté de troubles comme la contraction involontaire des muscles des mâchoires, la rigidité du cou et/ou une forte production de salive, et dans certains cas isolés la mort. Des mues à hauts risques : Les salamandres tachetées, subissent des mues successives à intervalles réguliers, notamment au cours de la croissance. Comme pendant le processus de mue la défense par la sécrétion de toxines cutanées est fortement réduite, la salamandre effectue cette procédure essentiellement dans des endroits cachés. Elle commence la mue en frottant sa tête ou sa bouche contre du bois, des pierres ou un autre support. Une fois la tête libérée de la vieille peau, la peau se ressere autour du cou. Si l'ancienne peau enserre trop fortement le cou, cela peut conduire dans certains cas extrêmes à une mort par suffocation, en particulier chez les jeunes spécimens. Au moyen de mouvements reptiliens et saccadés, l'amphibien essaie ensuite de faire descendre la peau sous la poitrine afin de libérer ses pattes avant puis arrière pour finalement se débarrasser complètement de son ancienne peau. Si cela fonctionne, la salamandre a la partie la plus difficile de la mue derrière elle. La libération de la peau restante est comparable à enlever des bas-collants, des inégalités du sol peuvent alors être une aide précieuse. L'ancienne peau est souvent mangée. La nouvelle peau est encore humide, douce et en quelque sorte sensible après le processus de mue. Très souvent la salamandre reste ainsi pendant un certain temps avec les membres étirés. Après avoir mué, le corps noir est plus intensément contrasté. - Les salamandres tachetées (comme les autres membres de la famille des Salamandridae), ne possèdent pas de sacs vocaux comme les Anoures (grenouilles, crapauds, rainettes, etc.). Elles sont néanmoins capables d'émissions sonores, caractérisées tour à tour comme des grognements légers, des grognements ou des piaulements. Quelques spécialistes pensent que les phénomènes bioacoustiques chez la salamandre tachetée résultent de mécanismes de pression mécanique de l'air lorsque les animaux sont effrayés. Dans ce cas, ils ne représenteraient pas de vraie communication sonore, étayé par le fait que les urodèles ne possèdent pas d'oreille moyenne ni de tympan. - Acuité visuelle : Le fait que les salamandres tachetées adultes puissent très bien s'orienter visuellement est prouvé par leur étonnante capacité à retrouver leurs différents lieux de vie (lieu d'hibernation, de reproduction, d'alimentation). Puisque l'orientation visuelle de la salamandre doit se faire essentiellement à l'aube et/ou durant la nuit, on s'est demandé jusqu'à quelle intensité lumineuse la salamandre tachetée pouvait encore discerner son environnement. Pour répondre à cette question, un dispositif de visualisation infrarouge a permis de déterminer que la salamandre pouvait encore reconnaître et attraper avec succès ses proies avec une intensité lumineuse de 10−4 lux. Avec une intensité lumineuse aussi faible, l'œil humain ne distingue plus rien. - Hibernation : La salamandre rejoint ses quartiers d'hiver lors des premières nuits de gelée au sol, entre la fin du mois d'octobre et le début du mois de novembre. L'hibernation a lieu essentiellement sous terre, dans des endroits comme des puits, dans des galeries souterraines de mammifères, des anciens tunnels miniers, ou même dans des caves. Les salamandres tachetées montrent une étonnante fidélité à leur habitat, et reviennent régulièrement sur les mêmes lieux d'hibernation, année après année. (Photo Des grottes ou entrées de mines comme celle-ci sont des lieux souvent choisis pour l'hibernation des salamandres. Peter Orság / domaine public) Occasionnellement, par des jours chauds et sans vent, on peut rencontrer des salamandres en extérieur, même durant l'hiver. D'autres facteurs, comme l'allongement de la durée du jour, l'humidité et les mouvements atmosphériques, jouent également un rôle dans la reprise de l'activité. Des conditions optimales pour le « temps à salamandres », sont une température approximative de +10 °C, accompagnée d'une humidité atmosphérique de 75 à 90 % et pas de vent. Reproduction : La salamandre tachetée atteint la maturité sexuelle en 2 à 4 ans. La reproduction de la salamandre tachetée est un cas particulier parmi les amphibiens autochtones d'Europe Centrale. Alors que la plupart des amphibiens se rendent dans des étangs et des mares au printemps durant une certaine période, afin de s'accoupler et d'y déposer leurs œufs, les salamandres tachetées s'accouplent exclusivement hors de l'eau. La période d'accouplement dure d'avril à septembre avec un pic d'activité en juillet. La femelle ne se rend jusqu'à une zone d'eau qu'à la fin de la période embryonnaire, au printemps, afin de déposer les larves. (Photo En fin d'hiver, les anoures mâles attendent les femelles qu'ils enserrent par un phénomène réflexe. Ici, un mâle de grenouille rousse se méprend quelque peu. C'est un phénomène assez courant. Überraschungsbilder CC BY-SA 3.0) Pour l'accouplement, le mâle se glisse sous la femelle et l'entoure avec ses pattes avant. La femelle absorbe avec son cloaque un petit emballage de sperme, dénommé spermatophore, déposé sur le sol par le cloaque du mâle. Après l'accouplement, la femelle porte les embryons pendant environ huit à neuf mois (on parle de développement intra-utérin). Durant cette phase de développement, les larves sont entourées par des membranes contenant un liquide très fortement concentré en urée. On suppose que cette très forte concentration d'urée contribue à augmenter la vitesse de développement des larves dans la femelle. Pour la naissance des larves la femelle se rend dans l'eau et dépose la nouvelle génération dans un endroit approprié des berges ; cela se passe essentiellement la nuit. Selon l'âge, la taille corporelle et les conditions d'alimentation de la femelle, des portées de seulement quelques salamandres jusqu'à 70 individus sont ainsi mis au monde, avec une moyenne de 30 larves. Les membranes éclatent au moment du dépôt des larves dans l'eau. C'est ainsi que la salamandre tachetée met bas : on parle d'ovoviviparité ou larviparité. (Photo naissance de salamandres. Chadelle Bastien CC BY-SA 3.0) Les larves de salamandres tachetées, de 25 à 35 millimètres, discrètement colorées, sont mises au monde généralement dans les flaques et les petits cours d'eau forestiers mais aussi dans le secteur supérieur des rivières, de préférence dans des endroits avec une vitesse de courant faible, près des sources, ou dans les zones calmes de cours d'eau plus grands. Les salamandres tachetées apprécient aussi les fontaines peu profondes des sources calmes. Des eaux fraîches, pauvres en nutriments (oligotrophes), riches en oxygène sont communément utilisées comme lieux de reproduction. Chez les populations de salamandres tachetées situées en altitude, on n'observe parfois qu'une nouvelle génération tous les deux ans, ce qui constitue un parallèle intéressant avec la stratégie de reproduction de la salamandre noire. (Photo larve de salamandre tachetée. Piet Spaans CC BY-SA 2.5) La durée de développement des larves de salamandres est plus longue lorsque le climat est plus froid. Ainsi la métamorphose qui donne finalement l'individu terrestre a lieu en général de trois à six mois après la ponte - la durée la plus longue correspondant particulièrement aux eaux froides des stations montagnardes. Dans des conditions très favorables, donc avec une température d'eau plus chaude et une nourriture disponible en quantité suffisante, la métamorphose peut être complète après seulement deux mois. À cette étape les animaux sont longs d'environ 50 à 70 millimètres. (Photo Eaux de source calmes : un habitat naturel pour les larves de salamandre. Immanuel Giel CC BY-SA 3.0) Alimentation : Les salamandres adultes se nourrissent dans une large mesure d'organismes invertébrés comme des cloportes, de petits coléoptères tendres ainsi que de petits spécimens de limaces (Arion sylvaticus, A. subfuscus, A. rufus). Les vers de terre (Lumbricidae) sont également des proies très appréciées, ainsi que les araignées et les insectes qui sont fréquemment approchés « à la manière du caméléon » et ensuite, selon leur taille, attrapés soit avec la langue soit par un saut suivi d'un coup de machoîre. Les salamandres tachetées dévorent généralement tout ce qui n'est pas trop gros par rapport à leur propre taille, et consomment parfois d'autres amphibiens comme des tritons ou de petites grenouilles. Bien que les salamandres soient en général des animaux très lents, ils peuvent devenir très agiles lors de la recherche de proie. Les petites dents dans les machoîres ainsi que le palais servent à maintenir la proie pour l'avaler. La langue ne joue pas un très grand rôle lors de l'alimentation, du fait qu'elle reste fortement attachée à la partie inférieure de la bouche. La bouche, la langue et la gorge sont munies de papilles gustatives. La salamandre emploie différentes méthodes de chasse selon la situation. S'il y a suffisamment de lumière, la chasse est basée essentiellement sur le mouvement de la proie, et la salamandre ignorera les proies immobiles. En revanche, lors d'une chasse nocturne, c'est l'olfaction qui est principalement utilisée ; dans cette situation, la salamandre attaquera sa proie même si elle ne bouge pas, du moment qu'elle est capable de détecter son odeur. Jean-Christophe De Massary, herpétologue au Service du patrimoine naturel du Muséum national d'Histoire naturelle, explique : la salamandre a deux particularités. La première est que sa peau est pourvue de glandes qui sécrètent un alcaloïde toxique. Rares sont donc les prédateurs qui osent la gober. Mais ce qui fascine les scientifiques, ce sont ses incroyables capacités de régénération. Qu'elle vienne à perdre une patte, sa queue ou même un œil n'est pas dramatique pour la salamandre. En quelques jours, elle est capable de refaire pousser à l'identique et sans séquelle apparente, le membre ou l'organe manquant. Sciences et avenir 16/7/2014 La nourriture des larves de salamandre tachetée consiste essentiellement en des larves d'insectes comme des plécoptères (par exemple Protonemura auberti), des éphémères (spécialement Ephemera danica), des chironomes (spécialement Prodiamesa olivacea), des simulies, des trichoptères (surtout des espèces sans fourreaux, comme Rhyacophila dorsalis), ainsi que de petits amphipodes comme Gammarus fossarum. Comme pour les adultes, le principe général suivant peut être appliqué aux larves : tout ce qui a une taille inférieure est capturé ; ainsi une larve n'hésite pas à s'attaquer à un têtard. Les larves de salamandres se développant dans des grottes ou cavernes s'adaptent à la nourriture qui leur est disponible (Niphargus puteanus, Asellus cavaticus essentiellement ainsi que Graeteriella unisetigera. Lorsque la quantité de nourriture est faible et que la densité de larves est élevée, on peut observer des périodes de cannibalisme. On commence alors à observer des restes de membres ou des touffes de branchies déchiquetées. Le cannibalisme peut également être déclenché par de trop grandes différences entre les classes d'âge des larves dans un même point d'eau. Lorsque la taille corporelle augmente, les morsures se développent, jusqu'à ce qu'un individu plus faible et déjà fortement blessé ne soit finalement mangé par le plus fort. Lors du début du processus de métamorphose, la prise de nourriture est interrompue durant plusieurs jours jusqu'à ce que la transformation soit terminée. Comportement / Sociabilité : Du fait de leurs exigences en matière d'habitat naturel, les salamandres tachetées adultes sont assez isolées des autres espèces d'amphibiens. On attribue même une certaine tendance aux salamandres mâles à un comportement territorial. Des relations de dominance sont prouvées ainsi que des « combats » entre mâles, surtout pendant la période d'accouplement. Ne craignant pas de prédateurs, les salamandres se déplacent lentement, et comme d'autres animaux protégés par des piquants (comme, par exemple, les hérissons), des carapaces (tortues) ou des venins, n'hésitent pas à traverser des espaces à découvert, souvent au péril de leur vie quand il s'agit de routes fréquentées. Prédateurs : La meilleure protection de la salamandre tachetée contre ses prédateurs potentiels est sa remarquable coloration cutanée, sa "parure d'alerte" ainsi que les sécrétions des glandes cutanées. Si l'agresseur montre toujours une attitude hostile, la salamandre libère une sécrétion mousseuse blanchâtre grâce à ses glandes parotoïdes et dorsales. La forme de réaction de défense la plus violente s'exprime par un jet de cette sécrétion cutanée. Dans la littérature scientifique on ne trouve aucune indication selon laquelle une salamandre adulte aurait été dévorée par un prédateur. Jusqu'ici ont été seulement rapportées des attaques de rats, de poules, de canards, de chiens, de chats et parfois aussi de serpents (comme la couleuvre à collier), qui ont cependant toutes été déjouées, le prédateur prenant rapidement ses distances. (Photo Carabus violaceus vit fréquemment dans les forêts humides. Le carabe capture entre autres des Salamandra salamandra juvéniles chez lesquelles les glandes à venin ne sont pas encore complètement développées. Dixi CC BY-SA 3.0) De ce fait on considère que la salamandre n'a pas d'ennemis naturels, hormis l'homme, qui ne compte cependant pas parmi les prédateurs de l'espèce. La situation est différente pour les larves et les juvéniles, qui sont ainsi attaqués par certaines espèces de carabes forestiers comme Carabus problematicus et Carabus violaceus. Les carabes dévorent fréquemment la partie ventrale des larves - généralement la partie dorsale reste ainsi que certaines parties de la tête et de la queue. Les larves sont plus fréquemment en danger, puisqu'elles ne sont pas capables de produire de toxines empoisonnées. Parmi leurs prédateurs on trouve les larves d'odonates (notamment Cordulegaster boltonii et Cordulegaster bidentata). D'autres prédateurs importants sont les poissons comme la truite fario, le saumon de fontaine et le chabot commun, en particulier lorsque les larves de salamandres se retrouvent plus bas en plaine dans des zones poissonneuses. Également la rare musaraigne aquatique (Neomys fodiens) chasse de temps à autre les larves de salamandre. MNHN 16/7/2014 - Wikipedia[/b] -
Un drôle de charançon au long cou vit sur les feuilles de Madagascar. Après s'être accouplée avec le mâle dominant, la femelle scarabée girafe va plier et façonner une feuille afin d'en faire un nid pour son œuf unique. L’insularité de Madagascar a permis à d’étranges créatures de prospérer sur ses terres. Outre les fameux lémuriens, un insecte hors du commun mérite que l’on se penche sur son cas : le scarabée girafe. Ce coléoptère noir et rouge est endémique de la Grande Ile, cela signifie qu’on ne le trouve nulle part ailleurs. Trachelophorus giraffa, femelle, Ranomafana National Parc. Selon la BBC, les mâles présentent un cou extrêmement long par rapport au reste de leur corps qui mesure à peine 2,5 centimètres. Trachelophorus giraffa a ainsi été nommé pour ce point commun flagrant avec les girafes. Malgré son nom français de scarabée, il s’agit en fait d’un charançon. Les mâles se servent de leur long cou pour se battre et obtenir les faveurs des femelles. Ils peuvent ainsi percuter et faire tomber leurs concurrents, même s’il reste rare que l’un d’eux décède. BBC 4/2/2011 Ce coléoptère fascinant reste très méconnu en raison de sa répartition limitée et du fait qu’il n’a été découvert qu’en 2008. L’espèce n’est pas pour autant considérée comme menacée, même si la déforestation fait des ravages sur l’écosystème fragile et unique de Madagascar. Cette ile de l’Océan Indien s’est séparée de l’Inde il y a 88 millions d’années et plus de 90% de sa faune y est endémique. Maxisciences 14/7/2014