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Admin-lane

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  1. À l'instar des cétacés, les sauterelles communiquent en émettant des ultrasons. Et les insectes choisissent préférentiellement certaines altitudes, comme "canaux" favorisant la transmission de leurs signaux. Une espèce de sauterelle émettant des ultrasons haute fréquence. Fernando Montealegre-Z Les sauterelles et criquets communiquent en émettant des ultrasons comme les baleines qui s'en servent aussi pour l'écholocation. Mais dans l'air et en forêt, les utrasons se propagent bien moins que dans l'eau. Fernando Montealegre-Zapata de l'université de Lincoln au Royaume-Uni a étudié comment les insectes résolvent ce problème. Son équipe a étudié 25 espèces de sauterelles, dont les émissions sont comprises en 9 et 150 kHz, sur une île isolée du Pacifique. Il a été observé que les espèces avec des fréquences extrêmes (> 120 kHz) occupent préférentiellement les habitats situés à plus de 12 mètres de hauteur, mais juste en-dessous de la canopée où la végétation est plus encombrée. "Nous pensons que ces insectes utilisent une sorte de canal de l'environnement pour diffuser leurs appels sur de longues distances" explique Fernando Montealegre-Zapata. Ces "canaux" permettraient de propager les ultrasons sur de très longues distances, ces signaux étant généralement utilisés par les mâles pour attirer les femelles. (Photo : Des chercheurs en train de prélever des insectes dans la canopée. Fernando Montealegre-Zapata). Un autre animal utilise les ultrasons pour communiquer : les baleines. "Elles peuvent envoyer un signal d'un continent à l'autre, car elles utilisent les conditions particulières de l'océan" explique le scientifique. En effet, la diffusion du son dans l'océan varie selon la profondeur (le son se propage plus rapidement en surface et en profondeur), de la température et de la salinité. Les baleines peuvent communiquer par ultrasons d'un continent à l'autre. INTERNATIONAL WHALING COMMISSION. Certains sons émis à profondeur moyenne (dans une zone de faible vélocité) se retrouvent ainsi "piégés" dans un canal où les signaux se réfractent et peuvent se propager sur de longues distances, un peu comme un soliton. "Les baleines peuvent envoyer un signal, acheminé dans cette zone, d'un continent à l'autre en quelques heures" renchérit Fernando Montealegre-Zapata. "À partir de cette étude, on peut émettre l'hypothèse que l'altitude préférée de ces sauterelles est située dans une couche d'air où le son se propage avec une faible vitesse de transmission. Une altitude optimale pour promouvoir la propagation des ultrasons sur de longues distances" estime le scientifique. Il envisage maintenant de mesurer les conditions acoustiques à ce niveau de la forêt pour tester directement cette hypothèse. Sciences et avenir 20/5/2014
  2. Le changement climatique a modifié le sentier des cyclones et a provoqué des inondations historiques en Serbie et Bosnie. Il y a peu encore, c’était la Pologne et l’Allemagne qui étaient noyées par des cyclones venus de Méditerranée. Mais la trajectoire du dernier, baptisé Yvette a dévié vers les Balkans, ainsi que le prévoyaient des modèles climatiques. Une maison inondée dans la banlieue de Sarajevo, le 14 mai 2014. AFP PHOTO/ ELVIS BARUKCIC Trois mois de précipitations sont tombés en trois jours ! La dépression Yvette, venue de Méditerranée vers le 17 mai a noyé les Balkans sous une pluie drue qui a monstrueusement gonflé le niveau des fleuves, emporté les berges et les digues sur son passage et provoqué de mortels glissements de terrain. Au 19 mai, les inondations historiques affectaient 950 000 personnes en Bosnie sur 3,8 millions d’habitants et 600 000 personnes en Serbie sur les 7,2 millions d'habitants. Elles avaient également provoqué une cinquantaine de morts selon les Nations Unies. Animation satellite montrant le déplacement du cyclone Yvette au dessus des Balkans. Manfred Spatzierer 18/5/2014 «Les cyclones méditerranéens sont généralement associés à un transport d'air très humide dans l'Europe centrale et Europe de l'Est, qui ont souvent conduit à des inondations de ces zones dans le passé » commente Katrin Nissen, de l’Institut de Météorologie de l’Université Libre de Berlin, qui a précisément travaillé sur ces phénomènes. Mais deux simulations, publiées en 2005 et 2013 par son institut annonçaient également que leur trajectoire pourrait dévier sous l’effet d’un accroissement des gaz à effet de serre, explique la jeune chercheuse à Sciences et Avenir. « Selon nos travaux, la fréquence de cyclones méditerranéens affectant la Pologne et l’Allemagne devrait diminuer à l’avenir, souligne-t-elle. Cela est dû à un changement « du sentier de cyclone », favorisé par la modification climatique. Et plus d'événements de ce type peuvent affecter la région balkanique à l'avenir. » Les différentes simulations montrent que la quantité de précipitation associée à cette sorte de cyclones pourrait également s’accroitre dans le futur. Et en fonction de la quantité de gaz à effet de serre libérés dans l'atmosphère, cette route pourrait encore varier. « Les résultats sont basés sur un nombre limité de simulations modèles, précise la climatologue. Pour obtenir des résultats plus robustes une telle analyse doit être répétée utilisant un grand ensemble de modèles climatiques différents. » Et de conclure : de tels évènements sont rares mais se reproduiront et devraient augmenter en intensité. Dans les Balkans, on s’attend à ce que la situation empire d’ici les prochains jours. Quant à Yvette, elle pourrait poursuivre sa course redoutable au nord, vers la Hongrie. Simulation numérique de l'intensité des cyclones modélisée par les chercheurs. Crédit : Katrin Nissen Sciences et avenir 20/5/2014
  3. Selon les conclusions de l’expérience CLOUD menée par le CERN, les vapeurs émises par les arbres joueraient un rôle essentiel dans la création des nuages. Les arbres seraient nécessaires à l’apparition de nuages dans le ciel. Les vapeurs qu’ils émettent s’oxydent dans notre atmosphère et seraient capables de se combiner avec de l’acide sulfurique ; les particules obtenues pourraient ainsi croître et devenir des noyaux de condensation autour desquels les gouttelettes des nuages se forment. Une forêt en Écosse. Peter Barritt/SUPERSTOCK/SIPA Tels sont les résultats obtenus suite à l’expérience CLOUD (Cosmics Leaving Outdoor Droplets) réalisée par le CERN, publiés ce vendredi 16 mai dans la revue américaine Science. L’acide sulfurique provient du dioxyde de soufre, généré en majeure partie par des combustibles fossiles. Son rôle dans l’apparition des nuages est fondamental, mais l’étude a prouvé qu’il ne pouvait pas parvenir seul à leur formation. En effet, contrairement à ce que pensaient les chercheurs, il doit se combiner aux vapeurs biogènes oxydées - formées par les arbres - pour que l’on puisse observer ce processus. L’acide sulfurique est donc bien l’un des ingrédients clés de cette formation, mais il n’est pas unique. L’expérience montre que les ions issus de rayons cosmiques favorisent ce taux de formation uniquement lorsque les concentrations d’acide et de vapeurs sont faibles. Ces observations expliquent une découverte si tardive, comme le commente Jasper Kirkby, porte-parole de CLOUD : "S’il a fallu si longtemps pour comprendre quelles vapeurs sont responsables de la formation de nouvelles particules dans l’atmosphère, c’est parce que ces substances sont présentes en quantités minimes". Ces travaux vont pouvoir permettre à terme de mieux comprendre l’influence des aérosols sur l’évolution du climat, plus grande source d’incertitude à l’heure actuelle selon le GIEC. Sciences et avenir 19/5/2014
  4. Paris (AFP) - Quatre jeunes faucons pèlerins, âgés d'un mois et demi, issus de la deuxième portée du couple Yaca et Yaco, nichés au sommet de la cheminée d'une tour de Paris (XVe arrondissement), ont pris leur envol lundi "sans problème", a annoncé à l'AFP la Ligue de protection des oiseaux (LPO). "Les petits se sont envolés sans problème. C'est un moment critique car ils doivent se lancer dans le vide à plus de 100 mètres de haut et ce sont les tours du quartier qui leur servent de perchoirs", a raconté Karine Brémond de la LPO. Jeune Faucon pèlerin des États-Unis. Keller Jo — U.S. Fish and Wildlife Service / domaine public. "L'année dernière, l'envol des trois jeunes, nés de la première portée de Yaca et Yaco, fut un peu laborieux. Une jeune femelle avait manqué son premier envol et avait été transférée à l'école vétérinaire de Maisons-Alfort. Elle avait été relâchée dans le quartier quelques jours après", a-t-elle ajouté. Depuis leur éclosion, ils sont toujours nourris par leurs parents, "attentifs à leur développement" et "rentrent au nid après leurs acrobaties aériennes". Le faucon pèlerin a vu ses effectifs plonger entre 1945 et 1970, en raison de l'utilisation des pesticides organo-chlorés dans l'agriculture, avant d'être sauvé grâce au bannissement de ces produits phytosanitaires et à l'inscription de l'oiseau sur la liste des espèces protégées. Selon la LPO, en France, il existe environ 1.250 couples nicheurs de faucons pèlerins. Sciences et avenir 19/5/2014
  5. Nicosie (AFP) - En pleine nuit, les militants arpentent le sud-est de Chypre à la recherche de sites de braconnage: deux millions d'oiseaux ont été tués l'an dernier sur l'île méditerranéenne selon les défenseurs de la nature, qui dénoncent un "désastre écologique". Photo prise le 16 avril 2014 à Famagouste (est de Chypre) fournie par l'association BirdLife Cyprus montrant un oiseau pris dans un filet (c) Afp Lieu de passage majeur pour les migrateurs, "Chypre est de loin le pire pays en Europe concernant le nombre d'oiseaux tués chaque année et le nombre d'espèces concernées", souligne Andrea Rutigliano. Membre du Comité contre le massacre des oiseaux (Cabs), il est venu participer à son énième campagne sur l'île, où certains migrateurs --fauvettes à tête noire, grives ou encore rouge-gorges-- constituent un mets très recherché --mais interdit-- l'ambelopoulia. Servie discrètement dans certains restaurants, l'ambelopoulia coûte entre 40 et 80 euros, pour une douzaine d'oiseaux. Chaque nuit durant leur campagne, les militants de Cabs tentent de repérer les lieux de braconnage, un "travail de fantôme" qui servira à la police pour interpeller les contrevenants. A chaque fois, le rituel est le même: munis d'une tablette, sur laquelle sont enregistrés les sites repérés les saisons précédentes, ils s'arrêtent, éteignent moteur et phares des voitures, et dressent l'oreille. Les braconniers, pour améliorer leurs chances d'attirer des migrateurs dans leurs filets ou sur de fausses branches collantes, installent en effet des haut-parleurs diffusant le chant de la fauvette. Moindre durant le printemps, où les oiseaux sont plus maigres, le braconnage --une tradition séculaire qui permettait autrefois aux habitants de nourrir leurs familles-- prend à l'automne d’énormes proportions, Cabs évaluant à 3 à 4.000 le nombre de braconniers. "La situation est très préoccupante, elle s'aggrave", confirme Martin Hellicar, de l'association BirdLife Cyprus. A son apogée dans les années 1990, le braconnage a été au début des années 2000 dans le collimateur des autorités, qui souhaitaient rejoindre l'Union européenne, entraînant une "baisse de 80%" du nombre d'oiseaux tués, selon M. Hellicar. Mais depuis l'adhésion à l'UE en 2004, il est reparti de plus belle. L'image qu'ont les Chypriotes du braconnage, à savoir "un grand-père attrapant quelques oiseaux", est "un pur fantasme", assure le militant, qui évoque "un massacre à grande échelle", avec 150 espèces concernées et certaines menacées d'extinction. "Des sommes d'argent considérables" sont en jeu, souligne M. Hellicar. Le service chargé de la lutte contre le braconnage évalue l'ensemble du marché à "environ 15 millions d'euros par an". Interrogé sous couvert d'anonymat, un braconnier affirme gagner ainsi des milliers d'euros et se justifie en disant que "tout le monde le fait". Selon M. Hellicar, "des criminels organisés, de type mafias, dont le portefeuille d'activités inclut les jeux d'argent ou la prostitution", sont désormais aussi présents sur ce marché. Pendant l'automne, certains secteurs sont "complètement contrôlés la nuit" par ces "braconniers professionnels", explique M. Rutigliano. "Ils ont des patrouilles", qui "vous chassent de la zone, ils sont cagoulés et armés des fusils". Selon les écologistes, le phénomène est particulièrement préoccupant dans les bases britanniques, où la population locale profite des larges étendues inhabitées pour braconner. A tel point que le Prince Charles lui-même s'est fendu d'une lettre au président chypriote Nicos Anastasiades et au commandant des forces britanniques sur l'île, dans laquelle il dénonce "une tuerie à échelle industrielle". M. Anastasiades a répondu avoir demandé au chef de la police de lancer "une campagne ciblée et cordonnée" avec les forces britanniques. Si les ONG déplorent le manque de moyens en hommes déployés par les autorités, celles-ci affirment être mobilisées. "Nous présentons devant la justice plus de 200 affaires chaque année", affirme le chef du service chargé de la lutte contre le braconnage, Pantelis Hajiyerou. "Il y a eu une baisse significative du braconnage dans la République", assure-t-il, évoquant en revanche "une hausse dans les bases britanniques". Il insiste cependant sur le travail d'éducation à mener, l'ambelopoulia étant considérée comme "une tradition" par le Chypriotes. Soulignant lui aussi les campagnes menées, le commandant divisionnaire James Guy, de la base britannique de Dhekelia, note qu'un des nœuds du problème est politique, "des personnes au pouvoir soutenant, même si elles ne font pas ouvertement, cette pratique". Un manque de volonté qui se traduit notamment en justice. Si BirdLife Cyprus confirme que "la loi est bonne", prévoyant jusqu'à 17.000 euros d'amende et trois ans de prison, elle est appliquée de façon insuffisante, les amendes prononcées, "de l'ordre de quelques centaines d'euros", n'ayant "aucun effet dissuasif", tant sur les braconniers que sur les restaurateurs. Sciences et avenir 19/5/2014
  6. Paris - Les professionnels de la filière biogaz demandent une restructuration des tarifs de rachat de l'énergie produite via la méthanisation, et notamment une durée d'application étendue à vingt ans, dans un Livre blanc publié lundi. Déplorant un contexte économique et réglementaire qui freine considérablement son essor, le Club Biogaz de l'Association technique énergie environnement (ATEE), inter-profession de la filière, plaide pour l'application rapide de mesures indispensables. Salon Pollutec 5/12/2013 La méthanisation permet de produire du gaz à partir de matière organique, notamment d'origine agricole, qui peut être ensuite injecté dans le réseau gazier ou être brûlé pour produire de l'électricité. Sur le plan tarifaire, les professionnels recommandent le maintien des mécanismes de soutien en supprimant la dégressivité liée à la taille des installations et en portant à 20 ans la durée des contrats d'achat de l'énergie, conformément aux recommandations de la CRE. Enfin, ils souhaitent l'augmentation de la prime aux effluents d'élevage et son extension à d'autres matières agricoles, à l'exclusion des cultures énergétiques dédiées. Il faut une remise à plat, a insisté Antoine Jacob, président du Club Biogaz, ajoutant que cet engouement nous convient bien mais il nous semble nécessaire de recadrer un certain nombre de choses. Le Club Biogaz met en avant 50 propositions pour le développement de la filière qu'elle souhaite voir adopter dans le cadre de la future loi sur la transition énergétique. Ces propositions s'articulent autour de quatre grands axes: stratégique, tarifaire, réglementaire et plus spécifiquement sur la filière du biogaz carburant. En plus du volet tarifaire, les professionnels souhaitent un véritable engagement de l'État en faveur du biogaz et recommandent pour cela la création d'un comité de pilotage pour la filière, de donner de la visibilité aux dispositifs de soutien et de mieux accompagner l'accès des porteurs de projets aux prêts bancaires. Le biogaz est stockable, transportable, non intermittent et substituable aux carburants fossiles. Ces atouts uniques justifient aujourd'hui la consolidation de cette filière émergente et la préparation de son développement futur par des mesures publiques ambitieuses, a estimé le Club Biogaz. Par ailleurs, les professionnels réclament un cadre juridique plus simple et plus efficace, notamment des délais réduits d'instruction des dossiers ICPE (procédure lourde à laquelle sont soumises certaines installations industrielles) et la génaralisation de l'autorisation simplifiée, expérimentée dans 7 régions. Enfin, les professionnels estiment qu'un plan ambitieux doit être consacré au biogaz carburant, notamment en fixant un objectif de nombre de stations fournissant du GNV (gaz naturel véhicule). Ils demandent également aux pouvoirs publics d'appliquer la loi sur l'acquisition de véhicules propres dans le secteur public. Réagissant à la polémique autour des installations géantes d'unités de méthanisation, Antoine Jacob a estimé que ce n'est pas la taille des projets qui est en jeu, mais la gouvernance et qu'il ne faut pas opposer petite exploitation et gros projets, type "1.000 vaches". Située dans la Somme, le projet de ferme géante dite des 1000 vaches doit comporter un méthaniseur permettant de produire de l'électricité issu des déjections d'animaux, mais il suscite de vives oppositions locales, notamment des producteurs voisins. Début 2014, 389 installations de production de biogaz existaient en France, dont 140 installations de méthanisation agricole, selon la filière. Le secteur emploie directement 1.700 personnes et le Club Biogaz estime à 16.000 le nombre d'emplois d'ici 2020, directs et indirects. Selon le plan d'action national en faveur des énergies renouvelables, le biogaz doit fournir 3,7 térawattheures (TWh) par an sous forme électrique et 6,4 TWh/an sous forme de chaleur d'ici 2020, contre une production globale de 4,1 TWh en 2011. Le plan EMAA9, annoncé par le gouvernement en avril 2013, doit aider à y parvenir. Il envisage la construction de 130 nouveaux projets de méthanisation agricole par an entre 2013 et 2020, soit une augmentation d'environ 80% par rapport au rythme de développement actuel. Romandie 19/5/2014
  7. Paris - La consommation mondiale de poisson, première denrée commercialisée dans le monde, a grimpé en flèche au cours des 50 dernières années, doublant pratiquement entre 1960 et 2012 grâce à l'aquaculture, selon un rapport de l'Organisation des Nations unies pour l'agriculture et l' alimentation (FAO) publié lundi. Selon la FAO, la consommation mondiale par tête a atteint 19 kilos par an - contre 10 kilos en 1960 par individu, soit 158 millions de tonnes en 2012, 10 millions de tonnes de plus qu'en 2010. Si les captures marines sont demeurées stables par rapport à 2010 avec environ 80 millions de tonnes, en revanche la production aquacole mondiale a affiché un record de plus de 90 millions de tonnes en 2012 dont la Chine a représenté plus de 60% du total, précise-t-elle. Rething water DK 11/12/2013 Selon ce rapport intitulé "La situation mondiale des pêches et de l'aquaculture", l'aquaculture a progressé au rythme moyen de 6,2% par an entre 2002 et 2012, dont une nette augmentation de 12% en Afrique et 10% en Amérique Latine, mais seulement 5,5% en Chine: elle reste le principal producteur mais la croissance tend désormais à ralentir. La FAO signale tout de même que pour continuer de croître de façon durable, l'aquaculture devra devenir moins dépendante du poisson sauvage pour nourrir ses élevages. Quinze pays totalisent 93% de la production aquacole mondiale, dont le Chili et l'Égypte qui ont dépassé en 2012 le million de tonnes produites. Pour le poisson sauvage, moins de 30% des stocks qui font l'objet d'un suivi régulier par la FAO sont surexploités, indique l'organisation qui y voit le signe positif d'un renversement de la tendance observée au cours des dernières années, après des tentatives drastiques de réguler la pêche au niveau régional et international. Selon elle, un peu plus de 70% des stocks sont pêchés à des niveaux biologiquement durables. Dans le monde, une dizaine d'espèces particulièrement productives représentaient le quart des prises en 2011 dont 60% des stocks sont déjà pleinement exploités. Le poisson est devenu l'une des denrées les plus échangées à l'échelle mondiale, précise la FAO, ce marché atteignant (en 2012) une valeur globale de 130 milliards de dollars, chiffre qui a de fortes chances d'augmenter encore jugent les auteurs, avec plus de 200 pays exportateurs. En outre, plus de la moitié (54%) des exportations en valeur (et plus de 60% en volumes) étaient réalisées par des pays en développement ce qui fait de la pêche et de l'aquaculture un élément de développement décisif de nombreuses économies locales. La Chine reste de loin le premier exportateur, pourtant elle est aussi devenue le troisième importateur de produits de la pêche après les États-Unis et le Japon. L'Union européenne pour sa part reste le principal marché d'importation et sa dépendance ne cesse de croître. Dans les pays en développement, le poisson et ses dérivés assurent souvent la moitié de la valeur des exportations. Et pourtant en 2012, il ne représentait que 10% des exportations d'origines agricoles et 1% de la valeur totale des échanges mondiaux. Le poisson représente 17% des apports en protéines dans le monde et jusqu'à 70% dans certains pays côtiers. Il fait vivre 10 à 12% de la population mondiale, soit quelque 60 millions de personnes, en grande majorité (84%) en Asie. Depuis 1990, l'emploi dans le secteur a progressé plus vite que la croissance démographique, insiste la FAO. Ce qui confère à la pêche et à l'aquaculture un rôle critique croissant pour de nombreuses économies: 90% des pêcheurs professionnels dans le monde pratiquent une pêche artisanale et 15% sont des femmes. NutritionFacts.org 22/11/2013 Romandie 19/5/2014
  8. Cette histoire de retrouvailles est la preuve que les miracles arrivent vraiment ! Lors du tsunami de 2011 qui a frappé le Japon, Kazuko Yamagishi et son mari ont perdu leur chatte bien-aimée, Suika. Kazuko et Takeo Yamagishi avec Suika. Photo: Wataru Sekita La catastrophe qui a frappé le nord-est de la ville d'Ofunato a détruit de nombreuses maisons dans la région du Tohuku. Si la maison des Yamagishi a miraculeusement échappé à la destruction, Suika a été perdue. Ils l'ont cherchée pendant plus de 3 mois avant d'abandonner l'espoir que leur animal de compagnie, âgé de 12 ans, avait survécu. Puis, selon l'Asahi Shimbun, en avril 2014, un couple a repéré un chat noir dans une forêt de pins, dans une ville voisine distante de 15km d'Ofunato. Le couple a ramené le chat chez eux. Celui-ci était "sympathique" et portait un collier. Il a donc contacté le centre local de sauvetage d'Ofunato pour en savoir plus sur leur nouvel ami. Le collier de Suika. Photo: Wataru Sekita Personne ne s'étant présenté pour réclamer le chat, le centre a publié sa photo dans le journal local. Un employé du centre a remarqué l'écriture à moitié effacée sur le collier et a pris le temps de déchiffrer le nom et les numéros, et l'un d'eux s'est avéré être le téléphone portable des Yamagishi. Kazuko et Takeo Yamagishi réunis avec Suika. Photo: Wataru Sekita Le couple a été ravi d'apprendre que Suika était vivante... Et, le 9 mai 2014, celle-ci a retrouvé sa famille... plus de 3 ans après sa disparition ! La chatte qui avait fait partie de la famille était à la maison et très heureuse de retrouver leurs bras... Reshareworthy.com mai 2014
  9. La robe de ces chiens est souvent étonnante, que ce soit à cause de sa couleur ou des marques particulières, voire bizarres... Je suis certaine que vous n'oublierez pas certains de ces chiens... Certaines marques ou couleurs sont parfois le résultat d'une variation ou d'une mutation génétique... mais, incontestablement, tous ces chiens sont beaux ! Pour le plaisir de nos yeux, Reshareworthy.com a collecté sur internet un certain nombre de photos de chiens aux robes uniques voire improbables. En voici quelques-unes : Les chiens "masqués" : Ce Rottweiler anormalement coloré est peut-être atteint de vitiligo, une maladie qui provoque une dépigmentation. La cause est inconnue. Les chiens avec des marques familières : cœur, moustaches, ou... : Les chiens avec une robe particulière : C'est un beau croisé berger australien. Abandonné, il a été adopté par sa famille d'accueil. Ce chien est un berger allemand panda. Sa lignée ne comprend pas de bergers allemands blancs. Cette coloration est le résultat d'une mutation pie, qui se présente dans de nombreuses espèces, bien que la mutation elle-même soit rare. Ce chien à des airs de panda roux... Ce chien est présenté comme étant un Labrador Retriever "chimère". Il peut avoir une mutation somatique. Quand ces chiots sont nés ils ont créé la sensation car ils ressemblaient à des pandas... Parmi la faune sauvage, on trouve aussi des robes bizarres... Pour voir d'autres photos : Cliquez ICI Source photos Reshareworthy.com
  10. Début : 24/9/2013 - Fin ? Auteur : Margot S. Cible : Dr Richard Emslie, direction scientifique du Groupe de spécialistes de l'UICN SSC Rhino africain Depuis 2008, le minimum de rhinocéros braconnés en Afrique du Sud est de 2.354. Les chiffres de la population des rhinocéros blancs du sud et du Swaziland sont maintenus artificiellement élevés pour répondre aux exigences d'une prochaine proposition de l'Afrique du Sud au commerce de la corne de rhinocéros. Permettre le commerce des cornes de rhinocéros n'est pas la solution miracle qui va sauver les rhinocéros - c'est le clou du cercueil des rhinocéros dans le monde entier. CLIQUEZ ICI pour SIGNER la PETITION AVAAZ 19/5/2014
  11. Dans un maquis de Thénia, près d'Alger, une trentaine de chasseurs s'apprêtent à traquer le sanglier qui a proliféré grâce à l'interdiction de la chasse en vigueur depuis plus de 20 ans dans le cadre de la lutte contre les groupes armés. Au début des années 90, face aux raids des groupes armés islamistes pour délester les villageois de leurs fusils de chasse afin d'équiper leurs maquisards, les autorités avaient décidé de confisquer les armes. Et la chasse fut suspendue. Musta Pha 3/8/2013 Il y avait alors jusqu'à 50.000 sangliers chassés par an, 320 associations de chasseurs, 60.000 chasseurs (tous types de chasse confondu) et un million de détenteurs de fusils. "La chasse a été suspendue en 1993 à cause du terrorisme", rappelle Youcef Hammi, président de la fédération nationale de la chasse. Mais pour celle du sanglier des dérogations sont délivrées. Encore faut-il trouver les munitions interdites de vente. "C'est le système de la débrouille", s'amuse M. Hammi. En vingt ans, le mammifère a tellement proliféré que les préfets doivent désormais autoriser des battues afin de limiter les nuisances de l'animal qui ne craint même pas de pointer le groin dans les villes. Mais les parties restent strictement encadrée/s pour éviter que les chasseurs soient confondus avec des "terroristes" encore en activité, notamment dans les forêts de Kabylie où onze soldats ont été tués le 19 avril dernier dans une embuscade revendiquée par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). rachidboufrizi 27/10/2010 Après 32 ans de service dans l'armée, Saïd croit avoir trouvé une jolie reconversion. Le retraité à la forte carrure et à l'épaisse moustache, est affectueusement appelé "ammi" (oncle) par les membres de la compagnie. Talkie walkie à la main, il doit garder le contact avec les militaires pour conjurer tout risque de méprise, tout en délivrant son cours à des passionnés de chasse qui l'écoutent religieusement. Durant les années 90 et jusqu'en 2004, "bien courageux était celui qui s'aventurait ici", se remémore un chasseur en référence aux islamistes qui sévissaient dans ce maquis. "Il y a quelques années nous avons reçu un appel de l'administration de l'université de Bab Ezzouar (dans la banlieue Est d'Alger) nous demandant de les débarrasser des sangliers. En une seule journée, nous avons abattu 74 bêtes", raconte fièrement Saïd. AFP 16/5/2014 Posté sur un rocher, Saïd voit arriver sur lui un sanglier. Il tire un premier coup, l'animal s'arrête et pousse un long grognement. Deux autres coups de feu retentissent, l'animal tombe. Saïd descend vérifier qu'il est bien mort et repère l'impact des tirs sur le corps de la bête. Heureux, il se laisse prendre en photo. "Demain, Inchallah (si Dieu veut), lorsque la chasse sera officiellement ouverte, le sanglier pourrait devenir une source de revenus appréciable et relancer le tourisme local", lance Youcef Hammi. Mais si l'exportation de la viande de sanglier devait être un jour autorisée, elle butterait sur un écueil administratif car "les vétérinaires algériens ne sont pas formés à la pathologie porcine" dans ce pays musulman. "Nous ne pouvons pas établir de certificat sanitaire", souligne Tarik Ladjouz, vétérinaire. Aujourd'hui, la viande de sanglier est généralement offerte aux parcs zoologiques, vendue illégalement à des expatriés, chinois notamment, ou consommée discrètement par de rares Algériens. Parfois, les bêtes sont abandonnées sur place jusqu'à ce qu'elles se décomposent. Certains chasseurs refusent d'y toucher par pratique religieuse. Ils chassent pour le plaisir et pour réduire la prolifération de "ce nuisible". Après la battue du matin, plusieurs chasseurs ont été à la mosquée pour la prière du vendredi. "A chaque fin de partie, on découpe les animaux sur place et chaque consommateur emporte sa part", confirme Abdelmadjid, un sexagénaire qui doit cuisiner seul dans le jardin, pour ne pas gêner son épouse et ses enfants, plus respectueux des préceptes de leur religion. Les chiens tournent autour de rabatteurs munis d'appeaux afin d'attirer les sangliers en les faisant sortir du bois. "Une journée agréable doit se terminer de manière agréable, sans le moindre accident", affirme Youcef Hammi, insistant à son tour sur l'aspect sécurité. Le Point 16/5/2014
  12. Le projet Solar Roadways consiste à recouvrir routes, trottoirs et parkings de dalles munis de capteurs. Une campagne Indiegogo en cours compte lever 1 million de dollars. Les panneaux solaires, c’est bien, mais les installations à grande échelle prennent de la place. D’où l’idée d’en disposer sur des espaces déjà utilisés à autre chose. Vue d'artiste d'une vue recouverte de dalles solaires Sam Cornett / Solar Roadways C’est l’idée de Scott Brusaw, un ingénieur américain en électricité qui, chez lui dans l’Idaho, a monté le projet Solar Roadways ambitionnant de recouvrir les routes, les parkings, les trottoirs d’immenses capteurs d’énergie solaire, capables de redistribuer aussitôt l'électricité ainsi produite alentours, de manière complètement décentralisée : bâtiments, commerces, signalisation, éclairage urbain… Scott Brusaw a lancé le 21 avril dernier une campagne de financement public via le site Indiegogo. Objectif : lever 1 million de dollars d’ici le 31 mai pour passer à la phase de production du système. Car un prototype a déjà été réalisé chez l’ingénieur, le long de son garage, avec l’aide de la Federal Highway Administration qui, intéressée par le projet, a alloué 750.000 dollars. Voir la page Facebook pour voir les dernières données, photos et participer aux discussions... Présentation du projet Solar Roadways. Scott Brusaw 21/4/2014 Concrètement, Solar Roadways se présente comme un assemblage de dalles hexagonales de 55 kg, constituées d’un support en plastique recyclé et recouvertes de plaques de verre. Elles ont été testées en laboratoire pour résister aux chocs, au poids et à la pression des véhicules (le prototype supporte 125 tonnes), et la surface de verre reproduit la texture de l’asphalte pour éviter les dérapages. Une dalle contient les capteurs solaires sur 69% de sa superficie pour l’instant, mais intègre aussi un système de dégivrage similaire à celui des vitres arrière de voitures, et des LED destinées à afficher messages et signalisation au sol. Chaque hexagone contient également un microprocesseur lui permettant de communiquer avec ses six voisins. L’ensemble fonctionne donc en réseau, avec l’objectif de déclencher des alertes en cas de dysfonctionnement (ou de vol) d’une dalle. Selon les évaluations de Scott Brusaw, 31.250 miles carrés de routes de parkings, d’allées, d’aires de jeu, de trottoirs, de pistes cyclables et autres, soit 80.937 kilomètres carrés, pourraient être ainsi exploitées aux Etats-Unis, sans bousculer l’agencement urbain ou la configuration du réseau routier. Test de résistance des dalles solaires Scott Brusaw 26/4/2014 Et, toujours selon l’ingénieur, des embouteillages et des parkings bondés n’empêcheraient pas le système de fonctionner étant donné que dans ces situations, il reste toujours une vaste surface découverte, comme en attestent des photos aériennes éloquentes dans la FAQ du site de Solar Roadways. Sciences et avenir 18/5/2014
  13. La Cour internationale de justice conteste la valeur scientifique du programme nippon dans l'océan Austral. Mais le Japon veut poursuivre ses "recherches" dans le Pacifique Nord. Le Nisshin Maru, l'usine flottante nippone à dépecer les baleines, est chassé des eaux du sanctuaire de l'océan Austral (voir carte ci-dessous). Ainsi, en a décidé la Cour internationale de justice (CIJ) de La Haye, le 31 mars. Baleine à bosse Crédit : INTERNATIONAL WHALING COMMISSION Saisi par l'Australie et la Nouvelle-Zélande, le tribunal de l'ONU a estimé que la chasse pratiquée par le Japon (autorisé par la Convention internationale pour la réglementation de la chasse à la baleine de 1946) n'était pas scientifique et violait donc le moratoire institué depuis 1986 et interdisant la mise à mort des cétacés à des fins commerciales. En cause, le programme JARPA II (Second Japanese Whale Research Program under Special Permit in the Antartic), qui prétendait depuis 2005 étudier l'écosystème de l'Antartique, ses stocks de baleine et la concurrence entre espèces. Il était assorti de permis spéciaux permettant le prélèvement annuel de 850 à 935 petits rorquals de l'Antartique, de 50 baleines à bosse et de 50 rorquals communs, cette dernière espèce étant en danger, selon l'Union internationale pour la conservation de la nature, l'UICN. "Le choix des tailles d'échantillon et de la date de lancement de JARPA II n'obéissait pas à des considérations purement scientifiques" mais plutôt "politiques, logistiques" et "financières", a estimé la cour, se fondant notamment sur le travail du biomathématicien Marc Mangel, directeur du Centre de recherche sur l'évaluation des stocks de sur l’évaluation des stocks de l’université de Californie. Ainsi, en 2005, sans attendre les résultats du programme JARPAI, le Japon avait doublé ses objectifs de capture de petits rorquals —non menacés mais très appréciés en sashimis—, sans apporter les preuves de l’intérêt de cette décision. Autres arguments de la CIJ : le caractère illimité de cette activité dans le temps et le manque de coopération avec d’autres programmes de recherche. L’arrêt très argumenté de la CIJ met donc fin à une longue hypocrisie… mais pas à la chasse scientifique ! Car le Japon poursuivra ses "recherches" dans le Pacifique Nord (contre lesquelles aucune plainte n’a été déposée), où il a lancé les programmes JARPN (en 1994) puis JARPN II (en 2000). Ce dernier, plus opaque et moins médiatisé que JARPA, autorise la prise annuelle de 850 petits rorquals, de 50 rorquals de Bryde et de 10 cachalots. Auxquels s’ajoute la prise d’une centaine de rorquals boréaux (une espèce en danger), selon les déclarations recueillies par la Commission baleinière internationale. Un dernier programme de "pêche scientifique" sur les côtes du Japon, lancé discrètement en 2002, a des objectifs plus flous encore et met à mort entre 50 et 100 petits rorquals chaque année. Le marché de la viande de baleine, très subventionné, est en plein déclin, estiment les économistes du Fonds international pour la protection des animaux (IFAW), qui jugent que l’obstination des baleiniers «pour des raisons nationalistes et culturelles» ne pourra guère durer. De leur côté, l’Islande et la Norvège ont abandonné la chasse scientifique en 1989 et 1994 pour reprendre une chasse commerciale, bravant le moratoire. L’Islande, où ne subsiste qu’un gros baleinier, ponctionne annuellement une centaine de rorquals communs — en danger — destinés… au marché japonais. Même avec une chasse en déclin, les cétacés ne sont pas sauvés. De nombreuses menaces pèsent sur eux : pollution plastique et chimique des océans, raréfaction de la nourriture due à la surpêche, pollution sonore, collisions avec des navires, harcèlement touristique… En attendant, 28 ans après le moratoire, la Commission baleinière internationale comme l’UICN peinent à établir un comptage satisfaisant des populations et donc à définir leur degré de vulnérabilité. La prochaine estimation, qui devrait être livrée en mai, pourrait donner lieu à de nouvelles passes d’armes entre pro et anti-chasse. Sciences et avenir 18/5/2014
  14. La police du lac de Zurich a dû intervenir samedi pour sauver un chevreuil à Mailen (ZH). Chevreuil en plein saut (dans la Creuse) Teytaud CC BY-SA 3.0 Elle a été alertée par des passants qui ont vu l'animal s'aventurer un peu trop loin dans les eaux. Le ruminant est néanmoins parvenu à rejoindre la rive, mais il s'est retrouvé coincé sous une passerelle et il a dû être secouru. Un garde-chasse a ramené le chevreuil dans son habitat naturel dans les environs de Mailen, a indiqué la police cantonale zurichoise dans un communiqué. Romandie 17/5/2014
  15. La Bosnie et la Serbie poursuivaient dimanche la lutte contre les inondations. Les pires intempéries depuis 120 ans ont fait jusqu'à maintenant au moins 44 tués et provoqué l'évacuation de plusieurs dizaines de milliers de personnes. Le bilan de ces intempéries risque de s'alourdir après le retrait des eaux des villes et régions inondées. Les autorités serbes ont fait état dimanche de quatre nouvelles victimes, portant à sept le nombre de tués en Serbie. euronews 18/5/2014 En Bosnie, dans la seule ville de Doboj (nord), au moins vingt personnes ont péri, selon son maire Obren Petrovic. Les autorités de ce pays ont fait état d'au moins 27 tués. La situation reste très critique le long de la Sava qui longe la Bosnie au nord et traverse la Serbie à l'est de Belgrade, où elle se jette dans le Danube. Les villes de Samac, entièrement submergée par les eaux, et Bijeljina, ainsi que leur région sont les plus touchées. BFMTV 18/5/2014 Environ 10'000 personnes ont elles été évacuées dans cette zone et des milliers d'autres dans d'autres régions du pays, selon les médias locaux. Les opérations d'évacuation par bateaux pneumatiques et hélicoptères se poursuivent. A Samac, des centaines de personnes lancaient des appels au secours et attendaient l'évacuation. Dans la région de Banja Luka, des centaines de cadavres d'animaux domestiques noyés ont été retrouvés après le retrait des eaux. AFP 18/5/2014 Le pape François a demandé à la foule rassemblée dimanche sur la place Saint-Pierre de Rome de "prier" avec lui pour les victimes des "graves inondations" des Balkans, assurant aussi leurs familles de son "soutien". En Bosnie, pays ethniquement divisé depuis la guerre meurtrière des années 1990, des musulmans sont allés aider les sinistrés dans les régions serbes. A leur tour, des musulmans sinistrés de la région de Zenica ont été accueillis dans des écoles de Zepce, une localité croate. Romandie 18/5/2014
  16. Des chercheurs de l’université des Philippines (Los Baños) ont identifié une nouvelle espèce végétale capable d’accumuler de grandes quantités de nickel dans ses tissus. Cette bioaccumulation pourrait trouver des applications. Certaines plantes peuvent stocker des métaux lourds alors qu'ils sont généralement considérés comme toxiques. C’est le cas d’une nouvelle espèce découverte aux Philippines et qui fait l’objet d’une publication en ligne dans la revue PhytoKeys. En raison de sa faculté à absorber le nickel en grandes quantités, la plante du genre Rinorea a été nommée Rinorea niccolifera. Rinorea niccolofera, une espèce végétale qui accumule du nickel, est un petit arbre mesurant 1,5 à 8 mètres de haut. La barre d’échelle représente 20 cm. Edwino S. Fernado, PhytoKeys, 2014, cc by 4.0 La capacité à accumuler de fortes doses de nickel, comme le fait cette nouvelle espèce, reste rare dans le vivant : seulement 450 espèces en seraient capables. Ces plantes permettent d’envisager de nombreuses applications, comme l’explique Augustine Doronila de l’université de Melbourne, en Australie, et coauteur de l’article : « les plantes hyperaccumulatrices ont des potentiels importants pour le développement des technologies vertes, par exemple la phytoremédiation et la phytoextraction ». La phytoremédiation est une méthode de dépollution qui se sert des plantes hyperaccumulatrices pour retirer les métaux lourds présents dans les sols contaminés. Dans la phytoextraction, parfois appelée « phytomine », des plantes sont cultivées sur des sites riches en métaux. Elles extraient ces métaux comme des « micromines », à des taux mille fois supérieurs aux plantes classiques, et les accumulent dans leurs tissus (racines) qui peuvent ensuite être valorisés. Le genre Rinorea appartient à la famille des violacées, dans laquelle se trouvent aussi la pensée et la violette. Rinorea compte entre 225 et 275 espèces présentes dans des régions tropicales, dont plusieurs connues pour hyperaccumuler le nickel. Ainsi, Rinorea bengalensis peut stocker jusqu’à 17.500 µg/g de nickel ; Rinorea javanica en accumule jusqu’à 2.170 µg/g dans ses feuilles. D’autres violacées peuvent absorber le nickel, comme Agatea longipedicellata. Tige de Rinorea niccolifera avec un fruit. Cette plante doit son nom au fait qu’elle stocke de grandes quantités de nickel, un caractère rare. La barre d’échelle représente un centimètre. Edwino S. Fernado, PhytoKeys, 2014, cc by 4.0 L’espèce décrite ici a été découverte dans la partie ouest de l’île de Luçon aux Philippines, une région connue pour ses sols riches en métaux lourds. Rinorea niccolifera est similaire à Rinorea bengalensis, plus répandue, mais présente des différences, comme des fruits plus petits. Rinorea niccolifera accumule 18.000 µg/g de nickel dans ses feuilles, soit des niveaux similaires à ceux observés chez Rinorea bengalensis, et plus élevés que ceux de Rinorea javanica. Elle absorberait des doses 100 à 1.000 fois supérieures à celles généralement acceptées par les plantes. Ces violacées pourraient donc devenir des alliées pour dépolluer ou extraire des métaux... Futura Sciences 16/5/2014
  17. Louisville (Etats-Unis) (AFP) - A Cognac, on l'appelle "part des anges" ou "velours noir": une moisissure nourrie par les vapeurs d'alcool, et qui recouvre les murs aux alentours des chais. Mais dans le Kentucky, pays du bourbon, des habitants ont porté plainte contre cette disgracieuse nuisance. Baudoinia compniacensis sur branche d' Acer pseudoplatanus Roger Griffith CC BY-SA 3.0 La moisissure noire est surnommée ici "le champignon du whisky": elle mouchette les murs, les gouttières et la boîte aux lettres de la maison en bois et vinyle de George Boisvert. Son lotissement, près de la capitale Frankfort, est blotti sur le flanc d'une colline à quelques centaines de mètres d'une usine de remplissage du whisky américain Jim Beam. AFP 16/5/2014 Baudoinia compniacensis , découvert dans les années 2000 par un mycologue canadien de l'Université de Toronto, James Scott, a été nommé en hommage au pharmacien français Antonin Baudoin, qui s'était intéressé dans les années 1870 à une moisissure similaire à Cognac. Le nom latin signifie littéralement "champignon Baudoin de Cognac". Pour croître, ce champignon microscopique, dont rien n'indique qu'il soit nocif pour la santé, requiert de l'eau et de l'alcool. L'eau provient de l'humidité ambiante ou de la rosée. L'éthanol vient de l'évaporation naturelle des eaux-de-vie pendant la maturation en fûts de chêne: il s'échappe des chais, se répand sur plusieurs centaines de mètres aux environs, et nourrit les spores de Baudoinia, qui prospéreront de préférence sur des surfaces très exposées au soleil, explique James Scott à l'AFP -- comme les parois en vinyle de la maison de George Boisvert. En une année ou moins, un mur blanc se retrouve noirci comme par des gaz d'échappement. Laissé à lui-même plusieurs années, une croûte noire et uniforme le recouvrira progressivement. "Je ne veux pas que ma maison soit noire, elle est censée être beige", dit le vieil homme en grattant de l'ongle son mur. Chais cathédrale JG.Monnet à Cognac, exploité de 1838 à 2004. Chais dont la noirceur est due en partie à Baudoinia compniacensis.Pierre-alain dorange CC BY-SA 3.0 Tout autour, tous les objets sont comme voilés: une vieille voiture, un jet-ski dans un jardin, des barrières en bois, et des dizaines d'autres maisons salies par les affreux spores --autant de clients potentiels pour William McMurry, un avocat de Louisville qui a recruté plusieurs résidents dans un procès en nom collectif contre cinq grands fabricants de bourbon et whisky, dont Jim Beam. Le but? Que les distilleries deviennent de "bons voisins" et installent un mécanisme de capture de l'éthanol. "Nous ne voulons remplir les poches de personne, nous serons heureux de tout arrêter s'ils nettoient cette maison une dernière fois et mettent fin aux émissions d'éthanol", affirme l'avocat. Trois ouvriers s'activent sur une maison de deux étages, où une moitié grisée reste à nettoyer. L'un d'eux vaporise une solution à base de Javel, qu'il faudra rincer plus tard avec un nettoyeur à haute pression. "C'est un bon mois pour nous, c'est sûr", dit Mark West, le patron de la société, qui facture 400 ou 500 dollars le nettoyage d'une maison, en général au printemps. "Je vis à Frankfort depuis 1983, et j'ai toujours vu ça s'accumuler sur les voitures et les maisons" dit-il. "Tout le monde ici sait que les distilleries salissent les maisons". Ce n'est pourtant qu'en 2006 que les premières plaintes ont été enregistrées, près de Louisville. Les autorités les ont d'abord rejetées ou ignorées. Mais après avoir fait confirmer par James Scott que les moisissures étaient bien Baudoinia, William McMurry a lancé des poursuites en 2012, d'abord à Louisville, puis à Frankfort. Il a aussi été contacté par un Ecossais, près d’Edimbourg. Les poursuites contre deux distilleries historiques, Brown-Forman et Heaven Hill, devant un tribunal local ont été rejetées par un juge, mais une procédure fédérale continue contre le géant britannique Diageo (propriétaire du whisky Johnny Walker et distributeur du cognac Hennessy), avec un éventuel début de procès d'ici deux ans, selon William McMurry. Les distilleries rejettent les arguments scientifiques qui les impliquent. "Le noircissement de certains bâtiments et autres structures est causé par une moisissure qui se développe naturellement et qui est très répandue dans l'environnement, y compris dans des zones non liées à la production de whisky", s'est défendu Diageo dans un communiqué commun avec Brown-Forman et Heaven Hill. Diageo a néanmoins signé en juillet 2013 un accord avec le service antipollution de Louisville, et accepté de vider ses entrepôts du centre-ville d'ici la fin 2015, sans reconnaître sa responsabilité légale. De l'autre côté de l'Atlantique, l'affaire fait sourire le maire de Cognac, dont les murs ne sont plus blancs depuis bien longtemps. "Ce qui se disait à Cognac, c'est qu'on reconnaissait la richesse d'une maison à la noirceur de ses tuiles", dit Michel Gourinchas, joint au téléphone par l'AFP. "Historiquement c'est ce qui fait la richesse de la ville, donc on n'allait pas aller se plaindre". "Que les habitants du Kentucky viennent à Cognac, on leur expliquera!". Sciences et avenir 16/5/2014
  18. Berlin (AFP) - Les poissons sont en bas, qui font de l'engrais, les plantations sont en haut, qui font des tomates: bienvenue à la "ferme-container", prototype d'une agriculture urbaine qui allie pisciculture et cultures maraîchères, et coeur de métier d'une start-up berlinoise. Dans la cour pavée d'une ancienne brasserie de la capitale allemande se dresse la mini-ferme de la société ECF: un container qui abrite l'élevage de poissons, coiffé d'une serre où poussent tomates, blettes et poivrons. Le principe est simple: des bactéries transforment l'ammonium des déjections des poissons en nitrates, qui servent d'engrais pour les cultures un étage au-dessus. Plantation de tomates dans une serre de la ferme container prototype d'une agriculture urbaine qui allie pisciculture et cultures maraîchères à Berlin, le 5 mai 2014 (c) Afp Les Aztèques utilisaient déjà cette méthode, connue sous le nom d'aquaponie, une contraction d'aquaculture et hydroponie. Ce dernier vocable désigne un procédé agricole où les plantes ne poussent pas dans la terre mais sur un substrat neutre (sable ou roches par exemple) régulièrement irrigué. Cette technologie permet à l'agriculture de se libérer de la contrainte d'un sol fertile et donc de quitter la campagne... Un atout important dans un contexte d'urbanisation croissante au niveau mondial. Nicolas Leschke a fondé ECF (pour Efficient City Farming) avec un partenaire en 2012. "Notre vision est de fournir aux citadins l'accès à des denrées agricoles produites de manière durable", explique-t-il. Leur entreprise a reçu un prix de jeune pousse innovante en Californie l'année dernière. Non seulement l'aquaponie permet de réduire considérablement la consommation d'eau et les émissions de dioxyde de carbone - celui émis par les poissons est utilisé pour la culture des plantes -, mais l'implantation de ces fermes en ville permet aussi de réduire les coûts financiers et environnementaux pour la conservation et le transport des aliments, tout en garantissant leur fraîcheur, s'enthousiasme l'entrepreneur, en grignotant une feuille de blette fraîchement cueillie. Federik Bonzano 31/10/2013 La ferme-container est un prototype qui sert de démonstrateur pour cette technologie à petite échelle. La société a vendu deux ou trois de ces fermes miniatures à des particuliers, mais "l'agriculture comme +hobby lifestyle+ n'est pas notre objectif", précise M. Leschke. ECF veut vendre des fermes de plus grande envergure à des développeurs immobiliers, des entreprises ou même des agriculteurs. "Nous avons des demandes du monde entier", raconte-t-il. Le premier projet "grandeur nature" va voir le jour l'an prochain: ECF a acheté un terrain au sud de Berlin et va construire une ferme aquaponique sur 1.800 mètres carrés. La société s'est assurée pour cela le soutien financier de la Banque d'investissement de la ville de Berlin (IBB). La ferme sera flanquée d'un magasin qui vendra les fruits et légumes produits, et les berlinois pourront se faire livrer chaque semaine avec un système d'abonnement. Les poissons seront également vendus à la demande "pour des restaurants par exemple, ou si quelqu'un nous appelle et nous dit +je fais un gros barbecue ce weekend, mettez-moi dix poissons de côté+". M. Leschke mise sur un chiffre d'affaires d'environ 550.000 euros par an pour cette ferme - qui contrairement au prototype sera à un seul niveau. Chez ECF, même si "tout est de facto bio dans ce que nous faisons", la production n'est pas estampillée bio - pour obtenir ce sigle, il faut que les plantes poussent en terre. Cela tombe bien: pour beaucoup d'aliments frais, la régionalité est un critère d'achat plus important que le bio, selon une étude menée l'an dernier en Allemagne, Suisse et Autriche par le cabinet de conseil ATKearney. Fraîcheur, qualité et souci de soutenir l'économie locale sont parmi les motivations principales des consommateurs dans ce choix pour le "nouveau bio". Sciences et avenir 15/5/2014
  19. Paris (AFP) - Le bilan de la circulation alternée instaurée le 17 mars en plein pic de pollution en région parisienne est enfin dressé: la concentration de particules a été baissée de 6%, mais il faut revoir la méthode des plaques d'immatriculation et mieux choisir son moment. "Une réelle diminution de l'exposition aux particules et une diminution encore plus forte de l'exposition au dioxyde d'azote liée à la mise en place de l'action a pu être révélée", constate Airparif, l'agence de surveillance de l'air en Ile-de-France, dans un rapport publié mercredi. Des policiers à Paris pendant la journée de circulation alternée, le 17 mars 2014 (c) Afp Une telle mesure, déjà existante à Athènes ou dans les grandes villes italiennes, avait été mise en place en 1997 pour lutter contre le dioxyde d'azote. Mais il s'agissait d'une première pour lutter contre une pollution aux particules PM10, matières microscopiques en suspension déclarées cancérigènes par l'Organisation mondiale de la Santé. Entre 05H30 et minuit, la diminution induite par la mesure est estimée à plus de 6%, soit une baisse de 4 microgrammes par m3 de PM10, à proximité du trafic et notamment sur les grands axes parisiens. Le chiffre atteint les 10% pour le dioxyde d'azote en journée sur le périphérique. Le dioxyde d'azote est un gaz irritant pour les bronches formé lors des processus de combustion des moteurs de voiture. Dans les zones éloignées, "l'impact est moins perceptible" avec une amélioration de 2% pour les PM10. Pour réaliser ce calcul, Airparif a modélisé et comparé les émissions polluantes des véhicules circulant le 17 mars avec celles d'un lundi de trafic "normal", en l'occurence celui du 10 mars. Ce jour-là, le seuil d'information avait été dépassé (concentration de plus de 50 microgrammes par m3 d'air). La mesure de circulation alternée a été prise par le gouvernement le samedi 15 mars, dix jours après le début d'un épisode de pollution allant crescendo qui affectait particulièrement la région parisienne. La photo de la Tour Eiffel à peine visible derrière un voile grisâtre a fait le tour du monde. Le 17 mars, le dépassement du seuil d'information étant attendu, les véhicules aux immatriculations impaires ont été interdites de circulation. En échange, tous les transports en commun étaient gratuits. A Paris, la circulation s'est avérée de 18% inférieure à celle du lundi précédent, de 13% en petite couronne et de 9% sur la grande couronne, selon Airparif, et le seuil d'information n'a pas été atteint. Mais pour l'agence, viser les véhicules en fonction de leur plaque d'immatriculation n'est pas la bonne méthode. "0]]Elle ne permet pas de cibler de façon sélective les véhicules les plus polluants[/b]", souligne l'agence, précisant: "des véhicules très émetteurs, de plaques impaires, ont circulé ce jour". Autre problème: le moment choisi. La circulation alternée a le plus d'impact quand la pollution est forte et stagnante, soit une situation anticyclonique, peu de vent et une forte inversion de température, phénomène typique en hiver quand le sol se refroidit durant la nuit et qu'un grand soleil chauffe l'air en altitude, provoquant un couvercle empêchant la dispersion des polluants. Or, selon Airparif, "ces conditions n'était pas complètement réunies lors de la journée du 17 mars". Un vent d'ouest avait commencé à souffler deux jours avant, et une inversion de température, pourtant prévue, n'a pas eu lieu. En Ile-de-France, 30% des émissions de PM10 sont émises par l'industrie, 25% par le transport routier, 25% par le secteur résidentiel et tertiaire (chauffage au bois) et 15% par l'agriculture (labourage, engins agricoles). La circulation alternée a un "impact quantifiable et visible", conclut Aiparif, mais il faut "une action pérenne de grande envergure sur le trafic" pour s'attaquer à la pollution chronique, et pas seulement aux pics, qui touche entre 1 et 4 millions de Franciliens chaque année. Sciences et avenir//14/5/2014
  20. Avec quelques centaines de ventouses capables d’attraper n’importe quoi sur chacun de leurs huit bras, il est impressionnant de constater que les pieuvres ne finissent jamais pleines de nœuds, emmêlées sur elles-mêmes. La peau de ces animaux sous-marins est capable de secréter une substance chimique qui empêche tout contact entre ventouses et corps. JENS KALAENE / DPA / AFP Et pour cause, la peau de ces animaux sous-marins est capable de secréter une substance chimique qui empêche tout contact entre ventouses et corps. Cette ingénieuse prouesse a été observée par des chercheurs israéliens de l’université hébraïque de Jérusalem, qui relatent cette découverte dans la revue Current Biology du jeudi 15 mai. The Scientist 15/5/2014 ----->Une chose me gêne énormément dans cette étude... L'amputation a priori volontaire de tentacules de pieuvres... même si l'on sait qu'éventuellement si un de ses bras est sectionné il peut repousser... Sciences et avenir 16/5/2014
  21. Paris (AFP) - Il faut faire disparaître le mot "écotaxe" mais pas abandonner le principe d'une redevance payée par les poids lourds, qui nécessite des aménagements, a conclu la mission d'information parlementaire dans son rapport, remis mercredi, sur ce dispositif suspendu à l'automne (2013) après la fronde des "bonnets rouges". Pour le député (PS) Jean-Paul Chanteguet, président-rapporteur de la mission, "l'écotaxe est morte" et doit être remplacée par une éco-redevance poids lourds. "L'écotaxe n'est pas un impôt supplémentaire qui relèverait de l'écologie punitive mais bien une redevance d'usage de l’infrastructure routière. (...) Nommer correctement les choses est essentiel à leur compréhension", a assuré mercredi lors d'une conférence de presse le député, à la fois président et rapporteur après le refus de l'UMP de présider la mission. La mission faisait suite à la fronde des "bonnets rouges". A l'automne, au plus fort de la révolte jusqu'à 30.000 agriculteurs, transporteurs, salariés, opposants à ce projet avaient violemment manifesté, essentiellement en Bretagne, s'attaquant également aux bornes ou portiques de collecte de l'écotaxe. Le rapport remis mercredi propose notamment l'instauration d'une franchise kilométrique, allant de 281 à 844 kilomètres par mois, selon le type de camion et son niveau de pollution. Elle permettra, selon le député, de "moins pénaliser l'économie de proximité (...) et (favoriser) les véhicules les moins dommageables pour la route et les moins polluants". Par ailleurs, les abattements tarifaires précédemment prévus pour les régions périphériques, et notamment la Bretagne, terre de la révolte des "Bonnets Rouges", sont maintenus. En revanche, le taux pourrait être relevé sur certains axes très fréquentés ou lorsque le trajet peut être réalisé sur une autoroute, voie fluviale ou ferroviaire. Le rapport propose également la création d'un fonds destiné à l'achat de poids lourds "propres". Le coût de la franchise est estimé à 300 millions d'euros par an, ce qui "permettra de préserver l'essentiel des moyens de l'Afitf", l'Agence de financement des infrastructures, à qui sont destinés les revenus de cette redevance, selon Jean-Paul Chanteguet. En effet, précise-t-il, "le report sur les autoroutes se traduirait par une augmentation des recettes de péage comprise entre 300 et 400 millions d'euros. Nous considérons que ce report est créateur d'un effet d'aubaine (...) (qui) mériterait d'être partagé, une telle situation pouvant justifier une renégociation partielle des concessions". Le député a annoncé mercredi la mise en place d'une mission d'information en vue d'étudier les modalités de rachat par l’État des concessions autoroutières. Le rapport écarte en revanche plusieurs solutions, dont celles de la ministre de l’Écologie Ségolène Royal. Elle s'était emparée du dossier dès son arrivée au gouvernement, et avait ensuite évoqué la possibilité de mettre à contribution les sociétés d'autoroutes, de taxer uniquement les camions étrangers traversant le territoire français, et d'abandonner le contrat avec Ecomouv', la société chargée de la mise en place du dispositif et de la collecte. "Le sentiment que j'ai eu c'est que madame la Ministre ne connaissait pas ce dossier et ignorait la règlementation européenne", a réagi Jean-Paul Chanteguet, interrogé par l'AFP, qui aurait aimé que la ministre lui laissât "simplement le temps de remettre (son) rapport" avant de s'exprimer. Selon lui, un abandon du dispositif, qui devait rapporter plus de 800 millions d'euros par an à l’État, et une rupture du contrat avec Ecomouv', sont inimaginables, car très coûteux et que "l’État ne peut pas renier ses engagements". "La commission part du principe que l'écotaxe va être appliquée. Moi, je pense le contraire", a déclaré de son côté Ségolène Royal dans une interview à Paris Match à paraître jeudi. "Rien ne me paraît aller de soi dans cette affaire. Ni le contrat signé avec Ecomouv (...) ni le but poursuivi. Le mot même d'écotaxe est pour moi condamné", selon la ministre. Le secrétaire d’État aux Transports Frédéric Cuvillier a quant à lui estimé mercredi que les pistes de travail présentées dans ce rapport étaient "raisonnables, applicables", et qu'il "appartient désormais au Premier Ministre de trancher dans les prochaines semaines". L'écotaxe, issue du Grenelle de l'Environnement, est destinée à favoriser le report vers le ferroviaire ou le fluvial, ou éviter que des camions ne circulent partiellement vides. Sciences et avenir 14/5/ 2014
  22. La France accueillera et présidera l’an prochain la 21e conférence sur le climat. L’économiste Laurence Tubiana, qui vient d’être nommée représentante spéciale de Laurent Fabius, en décrypte les enjeux à Sciences et Avenir. Sciences et Avenir : La France accueille la prochaine conférence qui doit aboutir à un accord global pour le climat. Quel sera son rôle ? Laurence Tubiana : Comme présidente, la France devra bâtir un bon compromis entre les pays. Un bon compromis ce n’est pas un accord pour un accord, c’est une base solide pour répondre aux problèmes du climat ; donc la France comme présidente doit pousser les uns et les autres à se mettre d’accord mais de façon dynamique. Il ne s’agit pas seulement de faire les comptes et de constater qu’on n’arrive pas à proposer des pistes sérieuses en matière de réduction des émissions ou d’adaptation, mais de se donner les meilleures chances pour que progressivement les ressources d’énergie fossiles soient marginalisées et que la déforestation soit stoppée, des villes durables soient construites. Sciences et Avenir : Quelle sera votre mission exacte pour la conférence de Paris 2015 ? Laurence Tubiana : Mon rôle au sein de l’équipe française est d’assister le ministre qui va présider cette négociation. Il faut en particulier mobiliser tous les acteurs qui en-dehors des gouvernements veulent participer à l’effort. C’est le cas des villes, des régions, de nombreuses entreprises. L’idée est de comprendre ce qu’ils peuvent apporter, beaucoup sont en train de s’organiser d’ores et déjà, et ce qu’il faut c’est évaluer en quoi leurs propositions aident à nous mettre sur les bon rails. Est-ce que les changements qu’ils proposent, en terme d’énergies renouvelables, de gestion des déchets, d’efficacité énergétique, ou de gestion de leurs portefeuilles financiers construisent les bases de l’économie "sobre en carbone" ? Donc mon premier travail sera de faire l’inventaire de ces initiatives et d’évaluer ce qu’elles peuvent apporter, de rencontrer un maximum de ces porteurs de projets. Un moment important sera le sommet de septembre 2014 sur le climat organisé par le secrétaire général des Nations Unies (voir calendrier message précédent) qui réunira les chefs d’Etat et les responsables d’entreprises de villes et de régions. Sciences et Avenir : La conférence de Copenhague a été décevante, pourquoi celle de Paris 2015 serait-elle un succès ? Les conditions sont-elles réunies cette fois-ci ? Laurence Tubiana : Les pays n’étaient pas préparés à prendre des engagements à Copenhague. Depuis le début de la négociation, les grands pays émergents et beaucoup de pays à revenu intermédiaire (le Mexique, la Colombie etc…) réfléchissaient encore selon une logique où eux-mêmes n’auraient pas grand-chose à faire dans l’immédiat. Et selon laquelle les pays développés étaient toujours les plus concernés par la politique de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Ils ont donc résisté jusqu’au bout… mais en faisant de fait des progrès. Car tous les pays ont commencé à se poser la question de ces nouvelles responsabilités et de ces nouvelles politiques. La situation n’est donc plus la même aujourd’hui : la plupart des grands pays se préparent et ont mis en place des politiques de réductions des émissions. Par ailleurs, la Chine est devenue de loin le plus grand émetteur. Cependant la crise économique est passée par là et les citoyens et les responsables politiques de beaucoup de pays se désintéressent des risques environnementaux pour se concentrer sur la sortie de cette crise. Pourtant, le changement climatique causera beaucoup plus de dommages économiques que la crise des subprimes. Le plus grand ennemi de l’accord climat, c’est la crise économique. Sciences et avenir 17/5/2014
  23. Les aventures de ce loup errant de l'Oregon lui ont valui un certain nombre de fans et fait les manchettes de certains médias. Et, bien sûr, la dernière nouvelle le concernant sur la possibilité qu'il ait trouvé une compagne n'y échappe pas ! Ce sont des images (photo de la femelle prise par une caméra piège) capturées à des moments différents, prises des deux protagonistes au début du mois qui ont amené la conclusion sur le fait que les deux loups (en anglais) ont toutes les chances de s'être trouvés et accouplés. The Cosmos News 25/10/2013 Ces supputations sont confortées par le fait que les données GPS du collier de OR-7 indiquent que ces derniers jours il n'a pas beaucoup bougé de la zone où il a été localisé. Il se pourrait même qu'une portée soit née en avril. S'il n'y a pas encore de confirmation à ce sujet, c'est que les responsables de la faune ont peur de déranger les petits mais que ce sera chose faite cet été. Si une portée de louveteaux a vraiment vu le jour, ce sera la première fois depuis le début du 20ème siècle que des loups fouleront le sol des Cascades de l'Orégon. Il va de soi que ces dernières nouvelles ont ravi les fans de OR-7, qui a reçu le nom de Journey. Depuis qu'il a été équipé d'un collier GPS en 2011, il a surmonté tous les obstacles en parcourant des milliers de miles depuis son départ de la meute Imanha dans le nord de l'Orégon... pour trouver son propre territoire. L'histoire de Journey ne s'arrête pas là. Il est aussi devenu le premier loup connu pour s'être aventuré en Californie depuis 1924... Depuis 2011 il a fait la navette entre l'Orégon et la Californie, et ses prérigrinations lui ont fait parcourir plus ou moins 3000 miles ! (environ 5000 km). Et son nom lui a été donné par des enfants, suite à un concours organisé à cette fin. "C'est un nouveau chapitre passionnant de l'histoire de Journey et pour la récupération du loup" a déclaré Steve Pedery, directeur de la conservation de la faune sauvage de l'Orégon. Après tant de chemin, il a peut-être, enfin, trouvé une compagne. Et après une absence de plus de 70 ans, le symbole de la liberté et du désert américain parcourt à nouveau le paysage sauvage de Crater Lake et de l'Orégon Cascades". Le fait que de nombreuses personnes se soint intéressées à la vie de Journey, a inspiré un documentaire sur ses aventures qui sera présenté ce mois-ci. Une expédition sur le chemin qu'il a parcouru devrait également être organisée, en son honneur demain 17 mai. Son but : sensibiliser les gens sur le sort des loups et lever des fonds pour alimenter des projets de coexistence pacifique hommes/loups. Wild Peace Alliance 14/3/2014 Ceci alors que le sort des loups est dans la "balance" dans de nombreux états : le U.S Fish and Wildlife, envisageant de dépouiller les loups de leur statut d'espèce en voie de disparition et donc supprimant les protections fédérales dont ils bénéficient. Les avocats travaillent toujours pour assurer leur sécurité... Compte tenu des trajets empruntés par Journey (OR-7), il est possible que la Californie pourrait devenir la maison d'une nouvelle génération de loups. Nous espérons que l'état va aller de l'avant et proposer de les ajouter aux espèces en voie de disparition de l'état. La commission de la Californie examine actuellement comment gérer une population qui pourrait s'y établir au cours des années à venir et devrait prendre une décision en juillet. En attendant, nous allons devoir attendre pour savoir si Journey est officiellement devenu père... Pour plus d'informations sur les aventures de Journey, consultez Oregon sauvage , OR-7 - The Journey et OR-7 Expedition Care2 16/5/2014
  24. C'est la fin d'une longue quête. Le loup OR-7, célèbre pour ses déambulations dans l'Oregon (Etats-Unis), a peut-être trouvé une compagne, a annoncé lundi 12 mai le U.S Fish and Wildlife Service cité par l'agence Associated Press (en anglais). Si cette union se confirme, le couple serait le premier des Cascade Mountains depuis le début du XXe siècle. Le loup OR-7, photographié le 3 mai 2014 dans les Cascade Mountains (Etats-Unis). (AP / SIPA) Une femelle a été filmée par les caméras de surveillance dans la forêt nationale de Rogue River-Siskiyou, là où vit désormais OR-7, selon le traqueur GPS qu'il porte au cou. Selon le biologiste John Stephenson, il est probable que les deux animaux soient en ce moment en train d'élever des louveteaux. "C'est incroyable qu'il ait apparemment trouvé une compagne, a commenté le biologiste. Je ne pensais pas que cela arriverait. Je suis encore plus impressionné par la capacité des loups à survivre et à se trouver les uns les autres." Les jeunes loups quittent généralement la meute pour trouver un nouveau territoire et une louve afin de former leur propre meute. OR-7 a quitté la meute d'Imnaha, dans le nord-est de l'Oregon, en septembre 2011. Il a franchi des autoroutes et des déserts jusqu'en Californie pour finalement gagner les Cascade Mountains. France tv info 14/5/2014
  25. Sept nouvelles victimes des inondations en Bosnie ont été découvertes samedi, ce qui porte le bilan des victimes dans le pays à onze. En Serbie voisine, plus de 15'000 personnes ont été évacuées de plusieurs villes sinistrées. euronews (en français) 15/5/2014 "A Doboj, dans le nord de la Bosnie, six cadavres ont été découverts dans la zone où l'eau s'est retirée", a déclaré Milorad Dodik, président de la Republika Srpska, entité des Serbes de Bosnie. Une autre victime a été découverte à Samac. Plusieurs villes et des dizaines de villages ont été submergés par les eaux depuis mercredi. Des dizaines de milliers de personnes ont été piégées dans leurs maisons, alors que certaines bourgades ont été entièrement évacuées à la suite de glissements de terrain. La Bosnie, tout comme la Serbie, n'a pas connu de telles pluies depuis 120 ans. itele 16/5/2014 Depuis jeudi, plus de 15'000 personnes ont été évacuées d'une dizaine de villes sinistrées en Serbie. Dans ce pays, cette "horrible catastrophe naturelle", selon les propos de son Premier ministre Aleksandar Vucic, a fait jusqu'à jeudi trois morts. Mais de nouvelles victimes ont été signalées samedi. Les autorités ont décidé de ne pas dévoiler le nombre de morts avant la fin des opérations, a déclaré un responsable des services de secours, Predrag Maric. itele 17/5/2014 "Nous avons découvert un certain nombre de cadavres à Obrenovac, près de Belgrade. Les gens ont peur de ce qu'on pourrait découvrir après le retrait des eaux", a expliqué le Premier ministre serbe. Tous les habitants (20'000 personnes) de cette ville devront être évacués, selon M. Maric. Romandie 17/5/2014
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