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Les fumeurs noirs à l'origine de toute vie océanique sur Terre ?
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Le Monde Aquatique
A plusieurs centaines de mètres de la surface, près des sources hydrothermales, virus et bactéries se livrent une guerre sans merci. Une source hydrothermale. NOAA Une source hydrothermale. NOAA / domaine public Les cheminées hydrothermales sont des sources de fluides très chauds (autour de 250- 300°C) qui jaillissent à travers la croûte océanique, le long des dorsales sous-marines. Au contact de l’eau de mer froide les minéraux forment des cheminées sur ces sources. Depuis leurs découvertes, elles passionnent autant les géologues que les chimistes ou les biologistes, qui y découvrent des formes de vie adaptées à ces milieux extrêmes, y compris des virus et des bactéries. Comme en surface, ces derniers se livrent à une âpre bataille pour récupérer l'énergie fournie par ces oasis de chaleurs perdues dans les profondeurs. Une cheminée hydrothermale dans l'océan Atlantique (en anglais blacksmorker, fumeur noir). Photo P. Rona NOAA / domaine public "Nos résultats suggèrent que les virus près des sources hydrothermales accèdent indirectement à l'énergie disponible représentée par le soufre" explique Gregory Dick, de l'Université du Michigan. Pour l'obtenir ces virus se comportent comme des pirates : ils infectent les cellules bactériennes pour obtenir leur butin, constitué de petits globules de soufre élémentaire. Mais au lieu de prendre la fuite avec le produit de leur larcin, les virus forcent les bactéries à brûler leurs réserves de soufre, puis ils utilisent l'énergie ainsi obtenue pour se reproduire. Coupe cheminée hydrothermale. Savant fou cc by-sa3.0 Pour mettre au jour ce mécanisme, les chercheurs ont séquencé le génome de 18 bactériophages (virus qui infectent les bactéries) présents dans le panache de cheminées hydrothermales du Pacifique Ouest et du Golfe de Californie et qui infectent un groupe de bactéries marines appelé SUP05. Les chercheurs ont trouvé que 15 de ces 18 génomes viraux contenaient des gènes associés à une enzyme bactérienne qui oxyde le soufre. Ces génomes viraux pourraient compléter ou soutenir le métabolisme des bactéries qu'ils infectent, leur permettant de dégrader le soufre plus efficacement pour obtenir un gain d'énergie. Carte des systèmes hydrothermaux répertoriés par le NOAA / domaine public - Légende des couleurs : . d'arcs volcaniques - . de dorsales - . de bassins arrière-arcs - . de points chauds De même que les virus présents dans le plancton de surface ont hérité de gènes pour la photosynthèse issus des cyanobactéries, les virus des cheminées hydrothermales ont sans doute récupéré ces gènes d’oxydation du soufre de bactéries environnantes, dans le passé. Cette découverte suggère que les bactériophages, jouent un rôle clé dans le cycle du soufre sur Terre. Des bactéries thermophiles isolées des fluides. Ces organismes se nourrissent d'hydrogène et de soufre. Elles fixent leur carbone à partir de dioxyde de carbone. NOAA / domaine public Sciences et avenir 6/5/2014 -
Le Conseil d'Etat vient de refuser de suspendre en urgence l'arrêté interdisant l'utilisation du maïs transgénique MON 810 du groupe américain Monsanto en France. Le ministère de l'Agriculture a pris un arrêté le 14 mars dernier interdisant le MON 810, seul maïs OGM autorisé à la culture dans l'Union européenne. Le Conseil d'Etat a refusé lundi de suspendre en urgence l'arrêté gouvernemental interdisant la commercialisation, l'utilisation et la culture du maïs transgénique MON 810 du groupe américain Monsanto en France. /Photo d'archives/REUTERS/ John Sommers II (c) Reuters Une association de producteurs de maïs et deux exploitants agricoles demandaient la suspension de cet arrêté. "Le juge des référés a estimé que les requérants ne justifiaient pas d'une situation d'urgence, l'une des conditions qui doit être impérativement remplie pour que le juge suspende l'exécution d'une décision administrative", indique lundi le Conseil d'Etat dans un communiqué. Le juge a notamment estimé que l'arrêté ne portait pas une atteinte "grave et immédiate" à la situation économique de la filière, "la culture du maïs MON 810 ne représentant qu'une place très réduite des cultures". Le maïs transgénique MON 810 a déjà fait l'objet de deux interdictions de mise en culture en France mais le Conseil d'Etat les avait annulées. Sciences et avenir 5/5/2014
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Hess Oil et ses permis dans le Bassin parisien
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Actu énergie gaz de schiste ET sables bitumineux
Paris - Le Conseil d'Etat a de nouveau enjoint au ministère de l'Ecologie et de l'Energie de réexaminer une demande de prolongation d'un permis de recherches d'hydrocarbures de la compagnie américaine Hess Oil dans la Marne, sous peine d'une astreinte de 10.000 euros par jour. Dans sa décision datée du 30 avril, publiée sur son site internet, le Conseil d'Etat rappelle qu'en juillet 2013, il avait enjoint le ministre de l'Ecologie de réexaminer, dans un délai de deux mois, la demande de prolongation du permis de recherches de pétrole et de gaz de Hess Oil France, filiale française de la compagnie américaine. En mai 2012, le ministère avait refusé de prolonger de quatre ans ce permis octroyé le 27 juillet 2007, une décision qu'avait confirmée le juge des référés du tribunal administratif de Châlons-en-Champagne le 17 janvier 2013. Mais l'ordonnance du tribunal avait été annulée par le Conseil d'Etat, qui avait ordonné un réexamen de la demande. Or, à la date de la présente décision, le ministre chargé de l'Energie ne justifie pas avoir pris les mesures propres à assurer l'exécution de la décision du 17 juillet 2013, constate la plus haute juridiction administrative. Une astreinte est prononcée à l'encontre de l'Etat, s'il ne justifie pas avoir, dans le délai d'un mois suivant la notification de la présente décision, exécuté la décision du Conseil d'Etat du 17 juillet 2013 et jusqu'à la date de cette exécution, ajoute-t-elle, précisant que le montant de l'astreinte a été fixé à 10.000 euros par jour de retard. En novembre 2013, l'ancien ministre de l'Energie, Philippe Martin, avait refusé d'accorder à Hess Oil la propriété de sept permis pétroliers dans le bassin parisien, craignant malgré les assurances de la compagnie américaine qu'elle ne recoure à la fracturation hydraulique, technologie bannie en France, pour rechercher des hydrocarbures de schiste. Romandie 5/5/2014 -
Bangkok - Un puissant séisme de magnitude 6 a secoué le nord de la Thaïlande lundi en fin de journée, faisant trembler des immeubles jusqu'à Bangkok et Rangoun, en Birmanie. Il n'y avait à ce stade aucune information sur des victimes ou des dommages importants. Le tremblement de terre a eu lieu un peu après 18H00 locales (11H00 GMT). Son épicentre se trouvait à 27 kilomètres de la ville thaïlandaise de Chiang Rai, dans une région montagneuse prisée des touristes étrangers, à la frontière avec le Laos et la Birmanie, selon le centre américain de surveillance des séismes, l'USGS. Le séisme était relativement peu profond, à 7,4 kilomètres. Noypi Stuff 5/5/2014 Alors que la nuit tombait sur la région, les autorités ont mis en garde contre des répliques. C'est le plus puissant séisme à frapper le pays récemment, a commenté Burin Wechbunthung, sismologue au Département de Météorologie. Il y a déjà eu cinq répliques et les habitants dans un rayon de 150 kilomètres de l'épicentre dans le district de Phan devraient être prévenus, a-t-il ajouté à l'AFP. La télévision thaïlandaise a montré des images de façades de bâtiments fissurées, de fenêtres brisées et de routes endommagées. Mais à ce stade, il n'y a aucune information concernant des blessés ou des morts dans les 18 districts de (la province de) Chiang Rai, a déclaré Manat Khamtai, patron du Département de prévention des catastrophes à Chiang Rai. L'électricité est toujours coupée dans le district de Phan, à l'épicentre du séisme, et il y a des fissures sur les routes entre Chiang Rai et Chiang Mai, a-t-il ajouté. EQForecaster 5/5/2014 C'était un gros séisme, ça a tremblé beaucoup pendant dix secondes et il y a eu plusieurs répliques, a raconté de son côté une habitante de Chiang Rai, Tuenjai Deetes. On m'a dit que la tête d'une statue de bouddha d'un temple du district de Phan était tombée, a-t-elle ajouté. La secousse a été ressentie jusqu'à Chiang Mai, la grande ville du nord, et à Bangkok, à 800 kilomètres au sud de l'épicentre, où des immeubles ont tremblé pendant plusieurs secondes. Elle a également été ressentie à Rangoun, ancienne capitale de la Birmanie, selon une journaliste de l'AFP. Un autre responsable du Département de Météorologie a indiqué que le séisme était d'une magnitude de 6,1 et s'était produit sur la ligne de fracture de Phayao qui traverse les provinces de Phayo et de Chiang Rai. DAHBOO77 5/5/2014 Les séismes importants sont relativement rares en Thaïlande, mais le nord du pays est régulièrement touché par des secousses de faible magnitude. En 2011, un séisme de magnitude de 6,8 avait eu lieu dans l'Etat Shan, en Birmanie, près de la frontière avec la Thaïlande et le Laos, faisant plus de 70 morts. Cette secousse, proche de Chiang Rai, avait poussé les autorités thaïlandaises à appeler à une révision des plans de préparation en cas de tremblement de terre majeur. Top World News 5/5/2014 Romandie 5/5/2014
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Un puissant séisme de magnitude 6,2 s'est produit tôt lundi 5 mai dans l'est du Japon, secouant très violemment les gratte-ciel et maisons du centre de Tokyo, sans entraîner de risque de tsunami mais faisant quand même au moins 11 blessés légers dans la capitale et alentour. Un tremblement de terre de magnitude 6,2 a secoué la capitale japonaise, tôt lundi matin, sans entraîner de risque de tsunami. AFP Le tremblement de terre est survenu à 5 h 18 heure locale (22 h 18 dimanche à Paris). Son épicentre était situé sur l'île Izu Oshima, au sud de la capitale, et son hypocentre à 160 kilomètres de profondeur. Le centre américain de surveillance des séismes, l'USGS, a pour sa part évalué la magnitude à 5,8. « C'était un séisme très profond du type qui en général génère peu de répliques », a expliqué lors d'une conférence de presse un sismologue de l'agence de météo. De toutes petites vibrations ont d'abord été ressenties avant de se transformer en violentes secousses, ont constaté des journalistes de l'AFP. Les plus fortes ont été enregistrées au centre de Tokyo, où se trouvent les ministères et autres administrations essentielles du pays, selon les données fournies par l'agence. WORLD Breaking NEWS 4/5/2014 Dans le but de rassembler au plus vite les informations sur d'éventuels dégâts, une cellule de crise a été ouverte dans les minutes suivantes dans les locaux hébergeant les services du premier ministre, Shinzo Abe, lequel est actuellement en visite en Europe. Ce lundi est férié au Japon pour la fête de Kodomo no hi, le « jour des enfants ». Beaucoup de Tokyoïtes, qui redoutent un jour la survenue d'un « big one » destructeur, ont été réveillés par les secousses, qui empêchaient parfois même de tenir debout pour aller jusque dans les lieux les plus sûrs de leur habitation. Des lignes de trains ont été suspendues pour inspecter les voies, et la circulation a été ralentie sur des tronçons d'autoroutes. Le trafic était en revanche normal à l'aéroport de Tokyo-Haneda, ouvert vingt-quatre heures sur vingt-quatre. La compagnie d'électricité Tokyo Electric Power (Tepco) a indiqué qu'aucune anomalie n'avait été relevée à la centrale nucléaire accidentée de Fukushima, située au nord-est de Tokyo. Aucun problème n'a non plus été détecté dans les autres installations nucléaires affectées par le séisme, d'après la NHK. ARIRANG NEWS 5/5/2014 Une conférence de presse d'un spécialiste de l'agence de météorologie devait avoir lieu un peu plus tard. L'institution a déjà mis en garde contre les risques de répliques dans les heures et jours à venir. Le Japon reste traumatisé par le tremblement de terre de magnitude 9 qui s'était produit au large de sa côte nord-est le 11 mars 2011 et avait déclenché un gigantesque raz-de-marée, tuant plus de 18 000 personnes. Ce tsunami avait aussi provoqué l'accident de la centrale de Fukushima. Le Japon est situé au confluent de quatre plaques tectoniques et enregistre chaque année plus de 20 % des séismes les plus puissants recensés sur la planète. Le monde 5/5/2014
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Les deux squales cohabitaient paisiblement depuis dix ans dans un aquarium de la région d'Ibaraki, au Japon... Le personnel de l'Aqua World, un aquarium d'une petite ville de la région d'Ibaraki, au Japon, était inquiet: l'un des deux locataires du bassin «Mer des requins 1», un requin-taureau de 2,80m, manquait d'appétit depuis quelque temps. Un requin-taureau de 2,80m tente d'avaler un requin-corail de 1,60m dans un aquarium d'Ibaraki, au Japon, le 28 avril 2014., Aqua World Ibaraki La scène qu'a découverte un des gardiens en faisant sa tournée matinale des bassins lundi dernier était donc à la fois une bonne et une mauvaise nouvelle: le requin-taureau semblait avoir retrouvé son appétit, mais il était en train d'engloutir son compagnon d'aquarium, un requin-corail de 1,60m, en guise de petit-déjeuner. Malgré une dentition plus que respectable, le requin-taureau n'était cependant pas parvenu à mâcher entièrement la peau de son congénère, et a donc entrepris de l'avaler entièrement. Une tâche titanesque même pour une bête de cette taille, qui après avoir tenté pendant 40 minutes d'avaler le malheureux requin-corail, a fini par le recracher. Un requin-taureau de 2,80m tente d'avaler un requin-corail de 1,60m dans un aquarium … Vue sous un autre angle, Aqua World Ibaraki Sur son site, l'aquarium annonce que le plus petit des requins n'a pas pu être sauvé après l'attaque-marathon qu'il a subie, et tire les leçons de cet épisode, tout en notant que les deux squales cohabitaient paisiblement depuis dix ans. Le requin-taureau, lui, après une fin de journée agitée, «a retrouvé son calme». 20minutes.fr 5/5/2014
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Actualités - informations sur les Pesticides
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Pollutions
Tous les fruits et légumes ne sont pas logés à la même enseigne lorsque vient le moment de les traiter aux pesticides. Atlantico fait le point avec Jean-François Narbonne l'un des experts de l'ANSES, l'Agence nationale de sécurité sanitaire. Il est également professeur à l'Université de Bordeaux 1 et docteur en nutrition. Les fraises font partie des fuits les plus traités. Crédit Reuters Atlantico : L'Environmental Working Group, un groupe de recherche environnementale américain, vient de publier sa liste annuelle des douze fruits et légumes qui contiennent le plus de pesticides. En tête se trouve la pomme. En va-t-il de même en France ? Quel est le produit le plus saturé chez nous, et pour quelles raisons ? Jean-François Narbonne : La pomme est le végétal qui nécessite le plus de traitements, au moins une vingtaine. En général c’est l’arboriculture qui en nécessite le plus ; et on trouve aussi le raisin d’importation. De plus, les pommes subissent des traitements de conservation post récolte. Cependant il ne faut pas confondre les végétaux où on retrouve le plus grand nombre de résidus (dû au nombre de traitements) et ceux qui ont des niveaux élevés de résidus avec des probabilités de dépassement des limites maximales de résidus (LMR). Agence CAPA 11/5/2010 Atlantico : De manière générale, comment expliquer que certains fruits et légumes soient plus contaminés que d'autres ? Quels sont les critères qui entrent en jeu ? Jean-François Narbonne :Comme indiqué plus haut ce sont les végétaux qui subissent le plus de traitements (en général les fruits comme les fraises, les cerises ou les raisins, en plus des pommes et des poires). Pour les dépassements de LMR en France on trouve historiquement les salades sous serre, et en termes de présence on trouve d’autres produits sous serre : tomates et carottes. Peuvent se rajouter les produits de conservation post récolte. Atlantico : Certains pesticides, en France et dans les pays d'import, bien qu'interdits se retrouvent-ils tout de même dans nos fruits et légumes ? Les contrôles en la matière sont-ils suffisants ? AlerteEnvironnement 4/7/2008 Jean-François Narbonne : Comme indiqué dans les plans de contrôle et de surveillance les produits d’importation non conformes sont plus présents que les végétaux cultivés en France. Ces produits non conformes se trouvent souvent dans les produits d’importation bas de gamme. Aujourd’hui la grande distribution impose à ses fournisseurs étrangers des cahiers des charges limitant l’usage des pesticides dans des conditions correspondants à la réglementation européenne. Par exemple au Maroc, les tomates sont produites spécifiquement pour l’Europe ou pour la Russie, les produits non conformes ne sont pas exportés et sont vendus sur le marché local ! Evidemment les contrôles sont insuffisants pour les importations hors cahier des charges où les contrôles sont faits par le donneur d’ordre (par exemple en grande distribution). Il faut savoir que la réduction des fonctionnaires a entraîné la fermeture de la majorité des laboratoires de contrôle public et que dans les labos restants le département pesticide a pu être supprimé (par exemple à Bordeaux, où le département pesticides a été supprimé pour économiser 2 postes de fonctionnaires). C'est pas sorcier 21/5/2013 Enfin on peut retrouver des produits non autorisés ou non homologués pour la culture concernée. Il s’agit souvent de dérogations (une cinquantaine par an) données par le Ministère pour des situations d’urgence pour sauver les récoltes du fait d’attaques de parasites particulièrement intenses (des aléas climatiques, par exemple) ou du fait d’une absence de traitements autorisés vu la restriction drastique des traitements autorisés au cours des 10 dernières années (on est passé de 1300 substances actives à 450 au niveau européen). Atlantico : Quels sont les risques pour le consommateur liés à un excès de pesticides ? Jean-François Narbonne : Pour les consommateurs il n’y a pas de risques long terme (dépassement de la dose journalière tolérable). Même s’il peut y avoir un faible pourcentage de dépassement de l’ARfD (limite de sécurité à court terme) les dépassements sont de faible intensité et peu susceptibles d’induire des troubles. Ces troubles cliniques sont apparus en cas de consommation de lots très contaminés dus à des usages relevant de la fraude caractérisée ou comme ce fut le cas au Maroc il y a quelques années, de consommation clandestine de lots qui avaient été mis sous séquestre pour forte contamination. Dans ce cas les troubles sont essentiellement des troubles neurotoxiques avec maux de tête, vomissements, crampes... En fait, les troubles notés chez les agriculteurs en cas de forte exposition. Atlantico : Existe-t-il un moyen de savoir si le fruit ou le légume que l'on s'apprête à manger est infesté de pesticides ? Quelles sont vos recommandations ? FP Hubert 11/7/2013 Jean-François Narbonne : Les produits ne sont pas infestés (terme réservé aux risques biologiques). Ils peuvent être contaminés. S’ils sont sur le marché, ils sont à priori conformes et donc sans risques pour le consommateur. Les probabilités de non conformités sont plus élevées pour les produits low cost, les produits de saison et de proximité ont moins, ou pas du tout de traitements de conservation post récolte. Et enfin, les produits bio ont beaucoup moins de résidus, et leur consommation peut réduire d’un facteur de 6 à 10 l’exposition. Par contre ils sont plus fragiles et doivent être consommés rapidement et peuvent contenir plus de mycotoxines. Atlantico 5/5/2014 -
Révision du statut de l'animal de compagnie et les autres
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans PETITIONS : Animaux domestiques et de la ferme
L’amendement voté par les députés le 15 avril dernier qui tend à donner un statut juridique aux animaux dans le Code civil doit désormais passer en commission mixte paritaire avant de devenir définitif. La Société Protectrice des Animaux considère cette reconnaissance de l’animal comme un être sensible et vivant dans le Code civil comme une vraie avancée et reste mobilisée pour son adoption définitive. Par ailleurs, la Société Protectrice des Animaux espère que cette première étape ouvrira la voie à une amélioration véritable et concrète de la protection des animaux (lutte contre toute forme de maltraitance, souffrances et trafic). Alors que le Code rural et le Code pénal reconnaissent, explicitement ou implicitement, les animaux comme des « êtres vivants et sensibles », ces derniers étaient encore considérés par le Code civil comme des « biens meubles » (art.528) ou des « immeubles par destination » (art.524). L’amendement adopté a pour objet de reconnaître aux animaux la qualité d’ « êtres vivants doués de sensibilité », et de les distinguer des meubles. Avant de devenir définitif, cet amendement doit encore passer en commission mixte paritaire (députés et sénateurs) afin d’être voté avec les modifications apportées par l’Assemblée Nationale. Autrement dit, avant d’entrer dans notre code napoléonien, la reconnaissance du statut d’êtres vivants et sensibles des animaux doit encore passer plusieurs obstacles parlementaires et juridiques. Et déjà, les opposants à ce statut s’expriment contre son vote définitif. C’est pourquoi la Société Protectrice des Animaux en appelle aux parlementaires afin qu’ils confirment cette avancée capitale pour notre société. Il est en effet temps que nos institutions et notre droit reconnaissent ce qui est devenu une évidence pour une très large majorité de Français et donnent aux animaux le statut qu’ils méritent. Si cette modification n’emporte pas de conséquences juridiques considérables, elle constitue un tournant majeur pour notre société et les animaux. « Cette évolution, soutenue depuis plusieurs années par la Société Protectrice des Animaux (et des autres associations de protection animale), est une vraie avancée pour la cause animale. Elle souligne la prise de conscience et l’évolution de notre société en faveur d’un plus grand respect de l’animal et salue le combat et le travail des associations de protection animale. Je souhaite qu’elle se traduise ensuite sur le terrain par une protection plus efficace et un soutien renforcé des autorités, tribunaux et du public. » Natacha Harry, Présidente de la Société Protectrice des Animaux. La Société Protectrice des Animaux voit cet amendement comme une étape clé dans le débat en faveur de la protection animale contre la maltraitance, les souffrances et les trafics. Nous serons donc particulièrement vigilants à ce que cette reconnaissance ne reste pas une victoire sur le papier mais se traduise concrètement pour tous les animaux sur le terrain. SPA 18/4/2014 -
Nairobi, 26 avr 2014 (AFP) - Deux éléphantes adultes et quatre éléphanteaux ont été abattus par des braconniers dans une réserve privée du sud-ouest du Kenya, a annoncé samedi le Service de la Faune sauvage kényane (KWS). "Six éléphants ont été braconnés et les défenses de deux d'entre eux - des femelles adultes - ont été coupées. Les quatre autres, des éléphanteaux n'avaient pas encore de défenses. Toutes les carcasses portent des traces de balle", a indiqué le KWS dans un communiqué, précisant que des "rangers" et des forces de l'ordre sont à la poursuite des suspects. Photo KWS La réserve où les éléphants ont été abattus est située à la périphérie du Parc national de Tsavo, principal sanctuaire d'éléphants au Kenya, qui abrite plus de 11.000 pachydermes sur 41.660 km2 selon le KWS. Depuis le début de l'année, 65 éléphants ont été tués par des braconniers au Kenya poursuite le KWS, qui a recensé 302 pachydermes abattus en 2013. Le KWS estime qu'il reste environ 38.000 éléphants et quelque 1.030 rhinocéros dans le pays. Les trafics très lucratifs de l'ivoire - recherchée pour la fabrication d'objets décoratifs - et de la corne de rhinocéros - prétendument dotée, à tort, de vertus médicinales - ont explosé ces dernières années en Afrique, alimentés principalement par la forte demande en Asie et au Moyen-Orient où elles sont revendus à prix d'or au marché noir. Mi-mars, le paléontologue et défenseur de la nature kényan Richard Leakey avait qualifié le braconnage des éléphants et des rhinocéros au Kenya de "désastre national" et appelé les autorités à prendre des mesures drastiques, en déplorant "l'impunité" dont jouissent les trafiquants. Il avait notamment mis en doute les statistiques officielles du KWS, estimant les chiffres sous-estimés. Fondation 30 millions d'amis 26/4/2014
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Les scientifiques pensaient que la décomposition du carbone organique dissous dans les océans était possible grâce à la complémentarité des espèces microbiennes. Et bien, semble-til, pas forcément. Une seule bactérie, du genre Altermonas, est capable de digérer le carbone sous toutes ses formes organiques, et contribue ainsi grandement à son cycle dans les océans, en libérant une partie sous forme de CO2 et en stockant le reste pour les autres maillons de la chaîne alimentaire. Le lien entre hydrosphère et atmosphère est étroit, et c’est à l’interface des océans et de l’air que s’échangent d’abondantes quantités de gaz, notamment de dioxyde de carbone. Ces quantités dépendent notamment des écosystèmes marins, eux-mêmes liés à l’activité d’une bactérie, Alteromonas. PublicDomainPictures, pixabay.com, DP Océans et atmosphère sont en communication permanente. Chaque année par exemple, ils échangent des dizaines de milliards de tonnes de dioxyde de carbone. Ces flux dépendent entre autres fortement du cycle du carbone sous-marin, résultant aussi du fonctionnement des écosystèmes, qui le transforment, le stockent et le rejettent. D’abord, le phytoplancton l’utilise pour vivre et se multiplier. Lors de ces processus, une partie du gaz carbonique capté est métabolisé et utilisé pour former des molécules carbonées organiques, dont une fraction est relâchée dans l’océan. Sous cette forme, ces composés sont inutilisables pour de nombreux organismes, mais pas pour des bactéries spécialisées qui les exploitent et les recyclent. Ils sont utilisés pour élaborer de nouvelles molécules utiles aux maillons supérieurs de la chaîne alimentaire ou pour respirer, finissant alors transformés puis rejetés sous forme de CO2. Ce schéma fait état des échanges de CO2 entre l’atmosphère et les océans. Le bilan carboné est stable. Les chiffres sont exprimés en milliards de tonnes de carbone par an. US Department of Energy Genomic Science program, DP Ce processus joue donc un rôle dans la façon dont le carbone est stocké dans les océans. Mais les mécanismes qui se déroulent à l’échelle microscopique ainsi que la contribution précise de chacun des acteurs demeurent néanmoins très mal connus. Une lacune qu’une équipe de l’Institut d’océanographie Scripps a voulu combler en étudiant une bactérie fréquemment rencontrée dans les océans, Alteromonas sp. Quelle ne fut pas leur surprise quand ils ont découvert à quel point elle jouait un rôle fondamental ! Une image de microscope à force atomique de la souche bactérienne AltSIO (Alteromonas Scripps Institution of Oceanography) Byron Pedler, Lihini Aluwihare et Farooq Azam collaborent depuis plusieurs années afin de créer un système capable de mesurer précisément la consommation de carbone pour chaque espèce de micro-organismes, tout en évitant les contaminations. Un défi de taille non seulement parce qu’il est impossible d’observer les processus à l’œil nu, mais aussi car il y a un vaste panel de molécules différentes. D’ordinaire, on pensait que face à une telle diversité, les bactéries s’étaient adaptées et ciblaient préférentiellement quelques composés, laissant le reste aux autres, spécialisées dans différentes molécules. Si bien que la communauté microbienne dans son entier devenait capable d’exploiter l’ensemble des ressources carbonées. D’après leur étude publiée dans les Pnas, Alteromonas fait aussi bien que tout ce beau monde toute seule et digère l’intégralité des formes carbonées. Une découverte inattendue qui pourrait s’avérer lourde de conséquences. En effet, les scientifiques vont désormais regarder son génome afin de voir d’où lui vient cette extraordinaire aptitude. En parallèle, ils testeront aussi les capacités de consommation des molécules carbonées organiques par les autres espèces de bactéries. Avec de tels résultats et surtout avec un tel organisme modèle, il devient possible de mieux prédire les effets du réchauffement climatique et de l’acidification des océans sur les écosystèmes marins et le cycle du carbone. La réalité est certes plus complexe, et repose sur des interactions microbiennes, mais progressivement, les scientifiques pourront avoir une idée plus claire des dangers et des enjeux qui pèsent sur les océans, mais aussi sur la planète tout entière. Cliquez ICI pour lire un résumé d'une thèse sur Rôle des bactéries hétérotrophes dans le couplage des cycles du fer et du carbone dans l'océan. Il est possible de consulter la thèse dans sa globalité. Futura Sciences 3/5/2014
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Paris (AFP) - Même quand il ne vole pas, un avion pollue en brûlant du kérosène pour assurer électricité et ventilation avant et après le décollage. Au nom de la qualité de l'air, l'Autorité chargée de contrôler les nuisances autour des principaux aéroports français défend une limitation plus stricte des moteurs auxiliaires utilisés au sol. L'Autorité de contrôle des nuisances aéroportuaires (Acnusa), dans son rapport d'activité transmis dimanche à l'AFP, plaide pour une généralisation des moyens de substitution en électricité et en climatisation qui permettrait de réduire l'utilisation des moteurs auxiliaires, dénommés APU (pour Auxiliary Power Unit, en anglais), polluants et bruyants. Des avions à l'arrêt à l'aéroport parisien d'Orly (c) Afp Sur les aéroports parisiens, une réglementation visant à encadrer l'utilisation des APU est en vigueur depuis juillet 2012 mais "celle-ci a une portée très limitée", regrette l'Acnusa. Pour s'imposer pleinement à un appareil, elle nécessite en effet qu'un poste de stationnement dispose des deux moyens de substitution (électricité et climatisation). Ce qui ne concerne, par exemple, que 5% des postes de l'aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle, selon le "gendarme" des aéroports. L'autorité plaide pour que la limitation de l'usage des moteurs auxiliaires s'impose dès qu'il existe un moyen de substitution en électricité, "comme cela est déjà le cas dans une dizaine d'aéroports européens". Selon l'association Airparif, les aéroports contribuent pour 6% aux émissions d'oxydes d'azote (NOx) en Ile-de-France. Les émissions de ce polluant provenant des activités aéroportuaires de Charles-de-Gaulle et d'Orly sont même "plus de trois fois supérieures à celles du boulevard périphérique", estimait-elle en 2012. Dans ces émissions de NOx provenant des aéroports, les moteurs auxiliaires ne représenteraient qu'une petite partie (12%) par rapport au trafic aérien lui-même (86%), selon des données d'Airparif. Pour les particules, autres polluants majeurs de l'air, la contribution des aéroports resteraient assez faible (de l'ordre de 3% contre environ 25% chacun pour le chauffage et le trafic routier). Sciences et avenir 4/5/2014
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Actualité concernant les loups en France
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Actu loups en France et dans le monde
Strasbourg (AFP) - Le loup confirme sa présence dans la Meuse: le prédateur s'est attaqué ces derniers jours à des troupeaux d'ovins dans deux communes du sud du département, a-t-on appris samedi auprès des gendarmes. Aucun bovin n'a été attaqué, ont indiqué à l'AFP les gendarmes, démentant des affirmations qui évoquaient une "attaque de loup sur des bovins". "Il y a peut-être eu un effarouchement sur des bovins, mais il n'y a pas eu d'attaque, c'est confirmé", ont déclaré les gendarmes de la Meuse. Un loup photographié au zoo de Mulhouse (c) Afp L'animal a pris pour cible deux élevages d'ovins, mercredi à Abainville et vendredi à Bonnet. Après chacune de ces attaques, un mouton a été retrouvé égorgé, ont précisé les gendarmes. La présence du loup avait été signalée pour la première fois dans le département le 17 avril. Selon la compagnie de gendarmerie de Commercy, "des bovins ont pu être effrayés par le passage d'un animal" et "une trace pouvant être celle d'un loup a été retrouvée" samedi matin dans le secteur. Dans un communiqué intitulé "Mort au loup!", la Fédération départementale des syndicats d'exploitants agricoles (FDSEA) de la Meuse avait vivement protesté samedi, affirmant avoir été informée d'une "attaque de loup sur des bovins" à Bonnet. La FDSEA de la Meuse demande notamment dans son texte que le loup "ne soit plus protégé" et que la préfecture autorise "des tirs lors des battues". "Les attaques se sont multipliées, dans les parcs (...) et les foyers de loups se sont multipliés à tel point que l’on ne sait même plus combien il y en a", affirme la FDSEA 55. Lors de l'examen en première lecture du projet de loi sur l'avenir de l'agriculture en avril, le Sénat a autorisé les éleveurs à abattre des loups dans des conditions encadrées, malgré l'opposition des écologistes. Cette disposition législative est contraire à la convention de Berne, signée par la France, qui classe le loup parmi les "espèces strictement protégées". Sciences et avenir 3/5/2014 -
Ces cinq îles confettis de l’océan Indien sont un laboratoire exceptionnel, préservé de la présence humaine. Carte des îles Éparses de l'océan Indien.-CIA WFB Map / domaine public "Sanctuaires océaniques de la nature primitive", les îles Europa, Bassas da India, Juan de Nova, Glorieuses et Tromelin entourent Madagascar et ponctuent le canal de Mozambique et le bassin des Mascareignes. (Image satellite Ile Europa. NASA / domaine public) Éloignées de tout, sans source d’eau douce, ces confettis sont quasi-indemnes de toutes perturbations anthropiques directes, ce qui attire les scientifiques de nombreuses disciplines. (Image satellite île Bassas da India. NASA / domaine public) "Voilà des postes d’observation privilégiés pour étudier les changements globaux affectant la planète et observer les dynamiques des écosystèmes hors de toute intervention humaine directe" assure Marc Troussellier, directeur de recherche au CNRS qui chapeaute le programme. (Vue aérienne de l'île Île Juan de Nova. TAAF CC BY-SA 3.0) Un colloque qui s’est déroulé cette semaine au siège du CNRS a permis de restituer les premiers résultats des études en cours. Des résultats très souvent surprenants. (Image : Les îles Glorieuses vues de la Station spatiale internationale en juin 2001 : à gauche, l’île Grande Glorieuse ; à droite, l’île du Lys. NASA / domaine public) Exemples : - Les lémuriens ont fui l'Afrique par un pont rocheux : Le canal de Mozambique est une région à haute sismicité. Le rift est-africain qui sépare les deux plaques du continent africain, Nubie à l’ouest, Somalie à l’est, se prolonge dans ce bassin, suivant une structure sous-marine qui s’élève à 1500 mètres au-dessus des fonds voisins, la Ride de Davie. Les GPS installés sur les îles Europa et San Juan situées de part et d’autre de cette chaîne immergée ont permis de mieux caractériser les mouvements locaux de la croûte terrestre. Selon les premiers résultats, les déformations locales sont focalisées par la ride, cette structure étant affectée par un lent affaissement entamé il y a plusieurs dizaines de millions d’années. (Photo d'un indri, connu localement sous le nom de «babakoto», qu'on peut traduire par «Ancêtre de l'Homme». Erik Patel CC BY-SA 3.0) Les données bathymétriques enregistrées en 2003 lors d’une mission précédente font par ailleurs apparaître des signes d’érosion pouvant signifier que la chaîne a un jour relié le continent africain à Madagascar. Il est donc bien possible que ce «pont » ait servi aux lémuriens pour coloniser Madagascar, y proliférant tandis que leurs cousins africains disparaissaient. - On peut prédire l'arrivée d'un cyclone depuis le fond de la mer : Les enregistrements du bruit de fond microsismique effectués au fond de la mer ont aussi permis de mesurer l’ampleur et la diffusion de la houle de l’Océan Indien provenant des dépressions qui se succèdent autour de l’Antarctique, permettant ainsi l’étude de l’impact de ces vagues sur les récifs coralliens. Et ces mêmes instruments se sont révélés assez sensibles pour enregistrer à mille kilomètres de distance l’arrivée des cyclones. Le réseau de stations sismologiques déployé temporairement sur les cinq îles éparses avait pour principal intérêt l’étude de la structure de la croûte et du manteau supérieur sous le canal du Mozambique qui reste largement inconnue. Les nouvelles mesures récupérées seront utiles pour comprendre la structure du manteau intérieur sous l’île de la Réunion afin de reconstituer par image le cheminement de la lave du noyau jusqu’à la croûte terrestre pour alimenter le Piton de la Fournaise. (Image vue aérienne de l'île de Tromelin, océan indien. Jean-Claude Hanon CC BY-SA 3.0) - Les coraux des zones protégées fournissent des larves aux zones dégradées voisines : Les îles Eparses sont des "no-take areas" (NTA) depuis 1975, soit dans le langage des spécialistes des coraux, des zones où tout prélèvement de ces animaux sont bannis. Ces NTA constituent probablement la meilleure protection des récifs coralliens à l’échelle régionale car ils fournissent des larves aux zones dégradées voisines. D’où l’intérêt de procéder à un inventaire des récifs des îles Eparses : nombre d’espèces et de genres présents, état sanitaire, résistance à des épisodes de blanchiment provoqués par une hausse des températures de l’eau attribuée au phénomène El Nino, tel, celui, très puissant, qui a affecté les coraux des Eparses en 1997/1998. (Photo assemblage de coraux de la grande barrière de Corail (Australie). Toby Hudson CC BY-SA 3.0) - L'éloignement d'une île de toute civilisation ne suffit pas à la protéger des influences humaines : Une cinquantaine de genres ont été ainsi répertoriées dans les îles les plus riches en récifs, ce qui ne trahit pas une très grande biodiversité. Il s’avère en effet que ces espaces ont des écosystèmes peu différenciés et l’un des enseignements de l’expédition, c’est que la biodiversité ne dépend pas d’un éloignement qui protégerait des influences anthropiques, mais du nombre d’habitats différents. L’inventaire effectué va permettre de mieux évaluer l’effet des perturbations sur les îles voisines habitées par l’homme comme Mayotte. AGENCEVEKHA 15/12/2012 - Il existe encore des bactéries presque vierges de pollution humaine : Il faut bien aller jusqu’aux Eparses pour trouver des bactéries qui n’aient pas été impactées par l’homme. Celui-ci a en effet largement diffusé dans l’environnement les polluants chimiques, les résidus antibiotiques et ses propres bactéries via ses déjections. L’intérêt est donc de dénicher des populations vierges afin de voir comment elles interagissent naturellement entre elles. AGENCEVEKHA 15/12/2012 C’est ainsi qu’à Juan de Nova, une équipe de chercheurs a procédé à des prélèvements de bactéries, d’archées, de zooplanctons et de phytoplanctons. Des prélèvements ont également été effectués dans le lagon de Mayotte afin de faire des comparaisons avec des populations impactées par la présence humaine. L’un des premiers enseignements montre la très grande sensibilité des micro-organismes à la présence de nutriments, certaines îles s’étant révélées être très pauvres en phosphate et nitrate. AGENCEVEKHA 15/12/2012 - Certaines populations d'oiseau y ont été divisées par 4 en une décennie : Du fait de leur éloignement, les îles Eparses sont des havres de paix et de très bonnes zones de reproduction pour les oiseaux marins. Les possessions françaises abritaient ainsi plus de 40% des oiseaux marins de l’Océan Indien occidental. D’où l’intérêt de suivre les populations locales, d’étudier l’impact du réchauffement climatique sur les effectifs, de considérer ces prédateurs comme des indicateurs de la chaîne alimentaire marine locale, le nombre des oiseaux et leur succès reproductif étant étroitement corrélé avec la disponibilité en poissons. Le suivi des sternes fuligineuses montre une première mauvaise nouvelle. Alors qu’on dénombrait sur Juan de Nova, le principal site nidificateur, 1,9 millions de couples en 2003, on n’en dénombrait plus que 446.000 dix ans plus tard ! (Photo Duncan Wright, USFWS / domaine public) AGENCEVEKHA 15/12/2012 Les explications sont difficiles à donner. Les chercheurs constatent un retard dans les dates de nidification en juillet et font le lien avec un réchauffement plus fréquent des eaux provoqué par un «El Nino » propre à l’Océan Indien. Mais il est probable aussi que la présence de chats et de rats, espèces invasives, explique cette chute. - Les frégates dorment en volant, face au vent à 1500 m d'altitude, cœur arrêté : C’est pour comprendre les stratégies de recherche de nourriture des frégates que l’équipe d’Henri Weimerskirch a instrumenté ces oiseaux d’accéléromètres et de systèmes de mesure d’activité cardiaque pour mieux comprendre leur fonctionnement. Les frégates sont des oiseaux marins qui se nourrissent sans jamais toucher l’eau (leur nourriture est composée à 90% de poissons volants) et elles ne se posent jamais sur l’océan. Comment font-elles quand elles partent plusieurs jours à la recherche de nourriture? Les chercheurs sont aujourd’hui capables de décrire d’incroyables stratégies d’économie d’énergie. Ainsi, ces oiseaux se mettent-ils la nuit face au vent, à 1500 m d’altitude pour pouvoir dormir ailes déployées, immobiles, cœur à l’arrêt. (Photo frégate du Pacifique au nid. Jason Corriveau / domaine public) AGENCEVEKHA 15/12/2012 "Cet apport de connaissance scientifique devait permettre de renforcer les mesures de préservation de cette biodiversité unique et d’établir les premières orientations de gestion" explique, Cédric Marteau, le Directeur de la Conservation du Patrimoine Naturel des Terres Australes et Antarctiques Françaises (TAAF) et chef de mission lors de l’expédition en 2011. Un projet pas simple à mettre sur pied. Le voyage principal, en avril 2011, a mobilisé 72 chercheurs français en charge de 17 programmes d’études. Ils ont pu mettre le pied sur ces atolls coralliens reculés et y installer leurs instruments de mesure grâce au soutien logistique apporté par les TAAF, notamment à travers la mise à disposition du Marion Dufresne, le navire amiral de cette collectivité. ushuaia92 22/9/2012 Sciences et avenir 4/5/2014 - Wikipedia
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La cryothérapie est le traitement par le froid. Elle est utilisée pour calmer les douleurs telles que les entorses, tendinites, claquages musculaires.... La cryothérapie existe depuis l'Antiquité mais c'est seulement depuis les années 1970 que l'application de froid par vessie de glace, ou spray froid, a commencé à intéresser les scientifiques. Les Japonais ont été les premiers à mettre au point une méthodologie scientifique permettant l'évaluation codifiée des résultats obtenus par l'abaissement de la température cutanée. Le froid a pour effet de réduire le calibre des vaisseaux (vasoconstriction), de soulager la douleur et d'aider à résorber les hématomes. Des spray de froid sont aujourd'hui couramment utilisés sur les terrains de sport pour calmer la douleur suite à un choc, de manière plus pratique qu'avec la glace. (Photo pistolet de cryothérapie médicale. Warfieldian CC BY-SA 3.0) La cryothérapie (à température beaucoup plus basse) permet également de « brûler » (en les congelant) les verrues ; par l'application d'un petite quantité d'azote liquide à -196 °C, directement sur la peau à l'aide d'un coton tige. La cryothérapie en chambre est un traitement médical par le froid qui consiste à placer le corps du patient dans une pièce dont la température est d'environ -110 °C pendant une durée très courte (moins de 3 minutes). L'objectif est de stimuler le corps humain de façon à déclencher les réflexes de lutte contre le froid du corps humain et ceci sans blessures. (Photo chambre de cryothérapie RudolfSimon CC BY 3.0) Lors d'une séance de traitement dans une chambre cryothérapique, le patient est équipé de manchons aux pieds et aux mains ainsi que de protection pour les oreilles et la bouche (les parties du corps humain les plus sensibles au froid). Au cours d'une séance, la température extérieure de la peau baisse d'environ une dizaine de degrés mais ne doit pas être en dessous de 5 °C. La température interne du corps humain reste quant à elle stable durant la séance. (Photo RudolfSimon CC BY 3.0) Au cours de la séance et en réponse au froid, le corps humain secrète des endorphines ce qui a pour effet de provoquer une analgésie. La cryothérapie en chambre est utilisée pour traiter différent maux : stress, insomnie, rhumatismes, douleurs aux muscles et articulations, démangeaisons, psoriasis... ARD FRANCHE-COMTÉ 2/7/2010 La cryothérapie gazeuse hyperbare, appelée neurocryostimulation ou NCS a été mise au point par la société Cryonic Medical1 en 1932, permettant de soulager les douleurs par 4 mécanismes physiologiques suivants : - Anti-douleur - Vasomoteur - Anti-inflammatoire - Relâchement musculaire Cette technique, pratiquée par certains médecins, kinésithérapeutes et vétérinaires (équins le plus souvent), consiste à appliquer pendant un temps très court sur la peau, à hauteur de l’articulation douloureuse, du dioxyde de carbone à -78 °C avec une pression de 50 bars et une fréquence de 400 Hz. Les séances peuvent être répétées à volonté. (Photo Dr Marc Lorenzelli (Barcelone). Cliquez ICI (pdf / thèse) pour plus d'informations. Contre-indications : Allergie au froid, syndrome de Raynaud, trouble de la sensibilité cutanée, cryoglobulinémie. A noter : L'hypothermie thérapeutique est une toute autre technique car le patient est refroidi dans sa globalité (température centrale entre 32 °C et 34 °C ) pendant plusieurs heures ou jours. Elle est utilisée en réanimation médicale notamment dans le cadre des suites de l'arrêt cardio-circulatoire. danslactu 30/1/2012 Wikimedia 4/5/2014
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Les Corses ont d'abord cru à un nouveau scandale de pollution maritime. En effet, depuis quelques jours, le Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage en mer (Cross Med) est assailli d'appels pour signaler d'immenses nappes dérivantes aux reflets d'hydrocarbure. La gendarmerie a également été alertée de la présence de ces «tâches bleutées» sur certaines plages, notamment sur la côte ouest du Cap-Corse et au Sud de Sartène. Place de Sabaudia (Italie), le 2 mai. Les plages corses et italiennes font face depuis quelques jours à une invasion de vélelles, de petits organismes bleus qui ressemblent à des méduses LeParisien.fr/Aurélie Rossignol - Place de Sabaudia (Italie), le 2 mai. Les plages corses et italiennes font face depuis quelques jours à une invasion de vélelles, de petits organismes bleus qui ressemblent à des méduses. (capture écran YouTube) Mais pas d'inquiétude à avoir selon France 3 Via Stella, l'île de Beauté fait simplement face à une invasion de vélelles. Ces petits animaux bleus ressemblent fortement à des méduses et peuvent virés marrons, voire noirs, à la surface de l'eau. Photo Jymm / Domaine public, prise dans la baie des Trépassés, Roscoff, Finistère (France) lors d'un échouage massif de Velella velella Selon la chaîne, même la capitainerie de Propriano (Corse-du-Sud) s’est fait surprendre et a signalé vendredi «une nappe de pollution entre la Botte de Campomoro et Portigliolo». Soit plus de 20 km en mer qu'un hélicoptère a survolés avant d'identifier les fameuses vélelles. Cette espèce peu connue est également appelée barque de Saint-Jean ou barque de Saint-Pierre en Italie. Avec leur triangle central qui ressemble à une voile, les vélelles ont tout d'un petit navire d'environ 5 centimètres. Pas de panique, elles ne sont absolument pas urticantes. Francesco Furlan 1/5/2014 Vendredi, les colonies de vélelles ont également atteint les côtes italiennes. Entre Rome et Naples, la plage de Sabaudia en est infectée. Selon le site h24notizie.com, le phénomène est rare mais pas unique. Généralement, une telle invasion attire de nombreuses espèces de poissons près des côtes. Les vélelles sont ainsi souvent utilisées comme appâts par les pêcheurs professionnels. Cinq jours auparavant, les barques de Saint-Pierre envahissaient la Sicile. Selon l'association environnementale Marevivo, le nombre des échouages de vélelles a considérablement augmenté ces dernières années. Certains s'en félicitent, y voyant là un signe d'une meilleure maîtrise des déchets dans l'eau, les vélelles préférant les eaux propres. D'autres l'expliquent par la disparition de la tortue de mer, l'un de ses principaux prédateurs. Enfin, certains chercheurs s'inquiètent de trop fortes concentrations de colonies qui pourraient avoir un impact négatif sur l'écosystème marin, cet organisme étant un prédateur de plancton et d'oeufs de poisson. Des vélelles, qui ressemblent à s'y méprendre à des méduses, sont arrivées en masse sur la plage des Marinières, à Villefranche. Jean-Claude Schambacher L'an passé déjà, Nice Matin rapportait au printemps une invasion de vélelles à Cannes et à Villefranche. Mais rien de comparable avec le phénomène observé cette année sur les plages italiennes. Les vélelles ne sont pas les seules à provoquer à l'occasion le phénomène de "flotte bleue". Le biologiste marin Alister Hardy a décrit sous le nom de "The Blue Fleet" (la flotte bleue) la vélelle (Velella velella) ainsi que deux autres cnidaires : la porpite (Porpita porpita) et la physalie (Physalia physalis). Si la vélelle et sans danger, en revanche la physalie possède de très longs et fins tentacules qui peuvent dépasser 40 mètres de long et qui provoquent de graves brûlures. Les lésions urticantes provoquées par les Physalia peuvent entraîner un collapsus cardiovasculaire. (Photo Physalia physalis. NOAA / domaine public) Bien que ressemblant à une méduse, Porpita porpita est en fait une colonie de polypes appartenant au groupe des hydraires (Hydrozoa). Cette colonie se présente sous la forme d'un petit flotteur discoïde de 5 cm de diamètre maximum. De couleur bleu foncé, la zone centrale de ce disque est parcourue par un quadrillage de rainures radiales et de cercles concentriques. La bande extérieure de ce disque est de couleur bleu turquoise et transparente. Sous ce disque flotteur, qui est en fait un polype modifié, sont suspendus de nombreux polypes spécialisés dont la dernière rangée est constituée de polypes urticants jouant un rôle dans la défense et la nutrition de la colonie, les dactylozoïdes de couleur bleue. Ils mesurent de 1 à 10cm. Bien que proche des siphonophores et souvent rapprochée des physalies, la porpite est en principe inoffensive pour l'homme. Si ses cnidocytes sont redoutables pour les proies du zooplancton, ils le sont beaucoup moins pour la peau humaine. Cependant, après avoir manipulé une porpite, même échouée, il faut veiller à ne pas porter les doigts à la bouche ni aux yeux. Certaines personnes plus sensibles peuvent présenter de sérieuses irritations. (Photo d'une porpite Bruce Moravchik (NOAA) / Domaine public) Le Parisien 3/5/2014 - Wikipedia - DORIS
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Un photographe norvégien rapporte une singulière histoire d’amitié entre son chien Tinny et le renard Sniffer. Découvrez la relation particulière qui unie ces deux comparses à travers ces incroyables vidéos. InterestingLatestNews 5/12/2013 Voici l’histoire d’une amitié aussi improbable que merveilleuse née entre un chien et un renard. À l’instar de Rox et Rouky, les héros du célèbre dessin animé éponyme de Disney, les deux comparses Tinny le berger allemand et Sniffer le renard sont inséparables. Ils vivent tous les deux en Norvège et jouent régulièrement ensemble dans les forêts enneigées. HNews 5/12/2013 Tout a commencé lorsque le photographe Torgeir Berge, le propriétaire de Tinny, a décidé d'acheter un appartement dans les forêts de la Norvège. Jour après jour, balades après balades, Tinny a pu faire connaissance avec le renard Sniffer et c'est ainsi créée une véritable amitié pleine de jeux et de moments de tendresse. NOAH - for animal rights 18/12/2013 Les liens qui unissent ces deux animaux sont tellement forts que Torgeir Berge, a voulu partager leur histoire au monde entier. Depuis quelques temps, il réalise et diffuse photographies et vidéos témoignant de cette amitié singulière. Center for Biological Diversity 11/12/2013 Bien sûr, le récit de Tinny et Sniffer a remporté un vif succès auprès des internautes. En témoigne la page Facebook dédiée aux deux amis laquelle est actuellement suivie par près de 13.000 fans. Pour satisfaire leur curiosité, Torgeir Berge y publie régulièrement des nouvelles du chien et du renard. Anita Berge 5/10/2013 Le duo a même fait l’objet d’une campagne de sensibilisation sur les méfaits de l’industrie et du commerce de fourrure. Tinny et Sniffer ont même eu le droit à leur chanson écrite par Berit Helberg. Berit Helberg 13/4/2014 L’histoire de leur amitié a même abouti sur le projet d’un livre intitulé "Un jour dans une forêt". Destiné aux adultes comme aux enfants, cet ouvrage rempli de photographies traite des relations animales en mettant l’accent sur les aspects fondamentaux du monde de renards, leur similitudes avec les autres spécimens de canidés et la nécessité de préserver l’espèce. La couverture du livre. Pour l'instant il est disponible uniquement en norvégien... Maxisciences 2/5/2014
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L'eucalyptus arc-en-ciel possède un tronc aux couleurs chatoyantes. Chaque couche de son écorce est d'une nuance différente, révélée lorsque l'arbre pèle. Outre ses couleurs surprenantes, cette espèce se différencie des autres eucalyptus sur bien des points. Photo eucalyptus arc-en-ceil (Rainbow eucalyptus en anglais) Jeff Kubina, Columbia Maryland, CC BY-SA 2.0 Il est difficile de croire que cet arbre n’a pas été peint ou qu’il ne s’agit pas non plus d’un OGM sorti du laboratoire d’un savant particulièrement créatif. L’Eucalyptus deglupta, ou Eucalyptus arc-en-ciel, impressionne par la variété et la vivacité des couleurs qui ornent son écorce. Mais ses couleurs sont bel et bien naturelles. Chaque couche d’écorce est uniforme, mais les couleurs changent à chaque nouvelle épaisseur : vert, bleu, orange, violet, marron… Comme sa douce écorce pèle à différents endroits et différentes profondeurs, cela permet de révéler autant de couleurs à la fois. Degluptere signifie d’ailleurs peler en latin. Cette perte progressive de l'écorce a pour effet que les motifs colorés ne sont jamais les mêmes entre deux arbres. De même, chaque spécimen voit son écorce changer continuellement au cours de sa vie. Troncs d'eucalyptus arc-en-ciel. Photo MECU Flickr / cc by-sa 2.0 L'arbre est originaire de diverses îles comme la Nouvelle-Bretagne, Seram, Sulawesi ou Mindanao, qui font partie des archipels des Philippines, d’Indonésie et de Papouasie–Nouvelle-Guinée. On le trouve aussi en Polynésie françaiseIl s’agit de la seule espèce d’eucalyptus naturellement présente dans l’hémisphère nord, une des quatre à ne pas être endémique d’Australie. Jardinerie Alsagarden 9/6/2011 Fleurs d'eucalyptus deglupta, île de Maui, Kahului Community Cente . Photo Forest & Kim Starr CC BY 3.0 Contrairement aux plus de 900 autres espèces d’eucalyptus connus, elle ne produit pas d’huiles essentielles. L’arbre est donc dépourvu de leur odeur caractéristique. Si cet eucalyptus, qui peut tout de même attendre les 75 mètres de hauteur, est surtout cultivé pour en faire du papier, il gagne de plus en plus de popularité comme arbre ornemental aussi superbe qu’original. Fruits non murs de l'eucalyptus arc-en-ciel. Photo Forest & Kim Starr CC BY 3.0 johankoss1 12/8/2010 L’arbre a néanmoins peu de chances de s’habituer aux jardins européens, il succombe en cas de gel* et a besoin de beaucoup d‘humidité. Si vous habitez par contre en zone tropicale et que vous avez du terrain, cet arbre à croissance rapide a de quoi donner un sacré cachet à votre extérieur. L’arbre connaît par exemple un grand succès à Hawaï où le climat lui est favorable. Il y a été introduit en 1929 dans le cadre d’un plan de reforestation rapide. Il peut en effet grandir de plus de trois mètres de hauteur par an et résiste bien aux insectes et aux parasites. Ces arbres font quasiment figure d’attraction touristique tant leur tronc est magnifique. Sur cette photo on aperçoit les fruits arrivés à maturité. Photo Forest & Kim Starr CC BY 3.0 * Il peut toutefois supporter le gel pendant de courtes périodes. Jean-Marc Coquelle 4/1/2014 : Liste des arbres apparaissant dans la vidéo, voir ci-dessous. - Arbre concombre, Yémen, Arbre à sexe, Ouganda, Arbre bouteille, île de Socotra Yémen, Arbre à encens, Sultanat d'Oman, Arbre à beurre, Arbre cactus, Mexique, Arbre du voyageur, Arbre-et-fleur, Australie, Australian black boy, Australian grass tree, Banyan tree, Baobab africain, Baobab australien, Baobab chacal, Mali, Baobab diego suarez, Madagascar, Fony Baobab, Madagascar, Baobab grandidier, Madagascar, Botterboom, Afrique, Cotylédon paniculata, Namibie , Cyprès de Tassali, Dragonniers des Canaries, Eucalyptus arc en ciel, Philippines, Figuier étrangleur, Australie, Joshua tree, Californie, Lala palms tree, Afrique, Mojave yucca, sud des États-Unis, Nubian dragon tree, Arbre demi homme, Namibie, Arbre du Pakistan, Palétuvier, Martinique, Palétuvier, mangrove, Gabon, Palmier bouteille, Martinique, Palmier dattier des Iles Canaries, Palmier tallipot, Asie tropicale, Pears cactus, îles Galápagos, Pin à cônes épineux, Californie, Yucca bleu du Mexique. Maxisciences 3/5/2014
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Pour éviter l'arrivée de la diarrhée épidémique porcine sur le territoire, la France a suspendu ses importations de cochons vivants, de semences et de sous-produits porcins en provenance des États-Unis, du Canada, du Japon et du Mexique, vendredi 2 mai. Des cochons dans leur élevage à Wambrechies près de Lille, le 28 juillet 2010. (DENIS CHARLET / AFP) "Les importations de porcs vivants, de semences et de tout produit à base de porc en provenance des Etats-Unis, du Canada, du Mexique ou du Japon ont été suspendues, en attendant une éventuelle décision européenne", indique la Direction générale de l'alimentation du ministère de l'Agriculture. Les importations de viande ou des produits porcins transformés destinés à l'alimentation humaine restent, elles, autorisées car la maladie "n'est pas transmissible à l'homme et la consommation humaine de produits à base de porc ne pose aucun problème sanitaire". L'arrêté devrait être publié au Journal officiel samedi, selon la Direction générale de l'alimentation. Francetv info 2/5/2014
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Agriculture. Une norme européenne interdisant aux mineurs le travail posté en hauteur entre en vigueur cette année en France, au grand dam des producteurs de pommes. Nulle, déconnectée du terrain, anticompétitive : les qualificatifs fusent dans la bouche des arboriculteurs français, très remontés contre une transposition du droit européen dans le Code du travail, qui interdit les échelles, escabeaux et marchepieds comme postes de travail permanents. LeParisien.fr/Stéphane Frachet - Lille (Nord). Une transposition du droit européen dans le Code du travail effective cette année interdit désormais les échelles, escabeaux et marchepieds comme postes de travail permanents aux moins de 18 ans "Le cueilleur de pommes est assimilé à un élagueur-voltigeur, c'est absurde", pointe Luc Barbier, exploitant à Hoëville (Meurthe-et-Moselle) et président de la Fédération nationale des producteurs de fruits (FNPF). Si ce décret européen datant du 7 mars 2008 a mis plus de cinq ans à être transposé en France, dans l'article R. 4323-63 du Code du travail, cette nouvelle contrainte tombe au plus mal pour une profession déjà confrontée à une crise des vocations. "Le texte a été mis en place en catimini, par un fonctionnaire qui s'est basé sur des statistiques, sans doute pour protéger les salariés du BTP, se lamente Thierry Moisy, qui produit 600 t de pommes par an à Saint-Paterne-Racan (Indre-et-Loire). Mais ce technocrate n'a pas mesuré l'impact dans les vergers, où l'escabeau constitue un outil quotidien". Thierry Moisy se souvient avoir reçu un mail des organisations professionnelles l'été dernier, "mais les équipes de cueilleurs étaient déjà organisées". C'est donc en 2014 que l'article prend pleinement son effet. Les conséquences sont nombreuses. "Je n'emploie plus aucun mineur", dit Pascal Clavier, arboriculteur à Saint-Martin-d'Auxigny (Cher) sur 50 ha, qui ne sait pas encore comment il s'organisera cet été. Les moins de 18 ans de la région avaient là un moyen de se constituer un petit pécule l'été. Pour eux, c'est fini. En 2010, ils représentaient encore un quart des saisonniers. Autre incidence : la conduite de l'exploitation et l'équipement de ces agriculteurs, concurrencés par la Pologne, l'Italie et l'Allemagne. "Est-ce qu'il faut couper les arbres à hauteur d'homme, alors qu'ils se déploient au-delà de 3 m ?" raille Pascal Clavier. "Si le texte n'est pas modifié, je vais devoir acheter des plates-formes automotrices à 30 000 € l'unité. C'est impensable alors que nous sommes déjà sur la corde raide", poursuit-il. "L'escabeau n'est pourtant pas dangereux. J'ai plus d'arrêts de travail le lundi parce qu'un gars s'est blessé au football ou à VTT durant le week-end", assure l'exploitant, qui reconnaît quelques chutes par le passé, mais sans gravité. Les quelque 50 000 arboriculteurs français enragent, parce que la directive européenne sur le travail en hauteur n'a pas été transposée avec la même rigidité chez nos voisins. "En Espagne, elle n'est pas appliquée. En Allemagne, les saisonniers sont payés moins cher et ils peuvent grimper sur des échelles jusqu'à 3 m", déplore Luc Barbier, président de la FNPF, qui a saisi le ministère de l'Agriculture. "Notre ministère de tutelle a reconnu l'absurdité de la situation et il va saisir le ministère du Travail". Mais, en attendant la modification du texte, un arboriculteur peut toujours tomber sur un inspecteur du travail trop tatillon et se faire sanctionner, déplore-t-il. Le Parisien 3/5/2014
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Un projet de recherche mené à l’université de Newcastle au Royaume-Uni vise à étudier le système de vision de la mante religieuse en lui faisant porter les plus petites lunettes 3D jamais créées. L’objectif est de voir si les capacités visuelles de cet insecte ont évolué de façon similaire ou différente de celles des humains. Les résultats de cette étude pourraient favoriser une nouvelle approche de la vision 3D par ordinateur et pour la robotique. L’Institute of Neuroscience de l’université de Newcastle (ION) au Royaume-Uni a lancé un projet d’étude sur la vision en 3D de la mante religieuse. Cet invertébré est le seul doué de cette capacité, et les enseignements qui seront tirés de ce programme pourraient contribuer à faire progresser la vision 3D pour l’informatique et la robotique. « Les cerveaux des insectes se composent de seulement un million de neurones, comparés aux dizaines de milliards du cerveau humain », explique Jenny Read qui dirige l’équipe chargée de ce projet baptisé « Man, mantis & machine: the computation of 3D vision ». La mante religieuse est le seul invertébré doté d’une vision 3D. Une équipe de chercheurs de l’université de Newcastle (Royaume-Uni) mène une étude approfondie en se servant de lunettes 3D miniatures. Elles ont été fabriquées à partir de filtres polarisants et sont maintenues en place par de la cire d’abeille. Les scientifiques veulent notamment savoir si la vision 3D de la mante religieuse est similaire à celle des humains ou différente, auquel cas elle pourrait servir à développer un nouveau genre d’algorithme de vision 3D destiné à la robotique et l’informatique. Institute of Neuroscience, université de Newcastle Selon elle, cette relative simplicité permet de cartographier le circuit neuronal avec plus de facilité. La vision 3D a été identifiée chez un certain nombre d’animaux, notamment le singe, le chat, le hibou, le faucon, le crapaud et le cheval. Mais jusqu’au début des années 1980, les scientifiques pensaient que les invertébrés étaient dépourvus de cette capacité. Puis, en 1983, les travaux menés par le biologiste Samuel Rossel ont mis en évidence la faculté qu'ont les mantes religieuses à voir en 3D. Riadh MOULAÏ 20/6/2011 « La mante religieuse semble être physiquement optimisée pour la vision 3D », poursuit Jenny Read, évoquant sa tête de forme triangulaire, un chevauchement binoculaire supérieur à 70° et une fovéa pointée vers l’avant. « Son mode de vie est certainement facilité par la vision 3D : c’est un prédateur en embuscade qui vit dans un environnement visuel encombré de végétation dense et mange des proies très camouflées, comme les grillons. » La chercheuse britannique ajoute que la vision en relief de la mante religieuse n’a encore pas fait l’objet d'études poussées, comme ce fut le cas pour la chouette effraie et le macaque. Pour mener leurs tests, les scientifiques ont créé ce qu’ils disent être la plus petite paire de lunettes 3D jamais conçues. En l’occurrence, ce sont deux filtres polarisants circulaires placés devant les yeux de l’insecte et maintenus grâce à de la cire d’abeille. Une fois la mante religieuse équipée de ces lunettes, on lui montre des images en 3D sur un écran d’ordinateur. L’objectif est d’essayer de tromper l’insecte sur sa perception de la profondeur de champ. L’une des images est un cercle qui simule un objet s’approchant de l’insecte afin de l’inciter à porter une attaque. Pendant ces tests, la mante est filmée par deux caméras (1.000 images par seconde) placées au-dessus et sur le côté. L’objectif est de classifier les différentes réactions aux stimuli. Des marqueurs réfléchissants peints sur sa tête et ses articulations aident les algorithmes à extraire ces données. À ces observations comportementales s’ajoutent des mesures électrophysiologiques sur le système nerveux grâce à des électrodes en fil d’argent placées sur le lobe optique et le cordon ventral. Pour mener leur étude sur la vision 3D de la mante religieuse, les chercheurs de l’université de Newcastle au Royaume-Uni ont imaginé des tests qui cherchent à tromper sa perception de la profondeur de champ. Des images 3D simulent des objets s’approchant de l’insecte afin de déclencher chez lui un geste d’attaque. La mante est filmée grâce à deux caméras et ses réactions électrophysiologiques enregistrées par des électrodes. Institute of Neuroscience, université de Newcastle Le projet de recherche lancé par Jenny Read et son équipe a six objectifs. Parmi eux, caractériser la vision en 3D de la mante religieuse et déterminer si celle-ci est fonctionnellement équivalente à celle des mammifères et des oiseaux. Les scientifiques veulent aussi identifier les cellules du système nerveux de la mante qui gèrent la profondeur de champ et caractériser la réponse des neurones à différents points du processus allant de la phototransduction au mouvement. Enfin, ils souhaitent développer des modèles informatiques qui décrivent les réponses des neurones individuels et qui relient l’activité neuronale au comportement de la mante religieuse. De cette étude, les chercheurs espèrent retirer plusieurs enseignements. Dans un premier temps, il faut savoir si la vision 3D repose sur une seule base commune chez les mammifères, les oiseaux, les amphibiens et les insectes. Ensuite, les scientifiques pourraient obtenir de nouveaux éléments sur l’évolution de cette vision 3D et concevoir un algorithme 3D d’une efficacité inédite. Enfin, ces travaux mèneraient à une meilleure compréhension de la perception et du comportement chez les humains et les autres invertébrés. laurentg44 12/12/2010 Selon les résultats, le projet peut évoluer dans deux directions différentes. Première option, les chercheurs découvrent que la vision 3D de la mante religieuse est totalement différente de celle des humains. Dans ce cas, cela permettrait de créer un algorithme de vision 3D simplifié pour la robotique et l’informatique. L’idée est un processus qui prendrait un flux vidéo binoculaire comme source et le transformerait en action. Un tel algorithme pourrait servir à contrôler des robots en étant beaucoup plus simple et efficace que les programmes existants, pense Jenny Read. Si au contraire il s’avère que la vision 3D des mantes religieuses est proche de celle des vertébrés, cela offrirait un nouveau terreau scientifique quant à l’évolution de ce sens. À suivre donc. Futura sciences 1/5/2014
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OGM: des producteurs de maïs décidés à planter du MON810 cette année
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans OGM
SAUBENS (Haute-Garonne) (France) (AFP) - En l'absence d'interdiction -ou d'autorisation- pérenne des cultures transgéniques, pro et anti-OGM se sont affrontés vendredi de nouveau autour d'une parcelle de 11 ha de maïs transgénique, en attendant des décisions la semaine prochaine du Conseil d'Etat et du Sénat. Des militants anti-OGM lors de l'opération contre un champ de maïs transgénique près de Toulouse, le 2 mai 2014 (c) Afp Après l'Assemblée nationale qui l'a adoptée en avril, le Sénat doit se prononcer lundi sur une proposition de loi interdisant la culture du maïs OGM en France, dans une nouvelle tentative pour proscrire durablement les semences MON810 de la firme américaine Monsanto. Simultanément, le Conseil d'Etat saisi par l'Association des producteurs de maïs (AGPM, pro-OGM) se prononcera sur la validité du dernier arrêté en date, mi-mars, interdisant la culture du maïs transgénique. teletoulouse 2/10/2012 Profitant au printemps d'une courte fenêtre de tir entre l'annulation (l'été dernier) du moratoire sur la culture du MON810 et ce nouvel arrêté du 14 mars, les producteurs s'étaient empressés, dès que la météo l'a permis, de semer quelques hectares dans le sud-ouest. Une manière pour l'AGPM de contester en plein champ ce qu'elle considère comme une "position doctrinale" du gouvernement sur le sujet. Nouvel épisode de cette bataille idéologique vendredi, plusieurs dizaines d'anti-OGM emmenés par le député européen José Bové se sont rués sur ces plants en présence de militants de Greenpeace: ces faucheurs volontaires --comme le gouvernement d'ailleurs, fait-on savoir au ministère de l'Agriculture-- avaient identifié la parcelle de 11 hectares, située à Saubens (Haute-Garonne), à une quinzaine de kilomètres au sud de Toulouse, plantée en MON810. teletoulouse 25/2/2014 Après enquête, le ministère de l'Agriculture a pu établir l'origine des semences, "achetées en Espagne" a-t-il précisé. Vendredi soir, dans un communiqué commun avec le ministère de l'Ecologie, les services de Stéphane Le Foll faisaient savoir que des analyses avaient été conduites sur ces parcelles: "S'il s’avère que ces semis sont bien OGM, la réglementation prévoit leur destruction afin d’éviter tout risque de dissémination", ont-ils mis en garde. Pendant leur opération, les faucheurs ont remplacé les plants encore jeunes par des graines de maïs bio. Il s'agissait de "mettre en avant le fait que des agriculteurs, malgré la politique gouvernementale et malgré le fait que 80% des Français ne veulent pas du maïs transgénique, sèment quand même des OGM pour passer en force", a expliqué à l'AFP l'un d'eux, Dominique Masset. ARTE 17/3/2014 Pour l'AGPM en revanche, ces "quelques hectares" ont été semés "en toute légalité et dans le respect des règles en vigueur avant l'arrêté ministériel d'interdiction du 15 mars". Dans un communiqué, les planteurs ont condamné les "délinquants faucheurs, dont des élus de la République" qui agissent "au mépris du droit". Ces actes relèvent de "la voyoucratie en bande organisée" et sont "la conséquence d'une gestion politique déplorable de ce dossier, conjuguée à un silence laxiste des pouvoirs publics et à l'absence de réelles condamnations pénales et financières" des faucheurs, jugent les producteurs. L'AGPM avait saisi le Conseil d’État en référé, qui devrait donc se prononcer en tout début de semaine prochaine. Mais les faucheurs font déjà valoir que, quelle que soit cette décision du Conseil d'Etat, la grande majorité de la population française est opposée à la culture de maïs OGM. "En 2008, Nicolas Sarkozy avait dit : +On ne veut pas d'OGM pesticide dans les champs+. En 2012, quand François Hollande a été élu, il a dit : +Il n'y aura pas d'OGM pesticide dans les champs+. Les semenciers, Monsanto en tête, essayent de passer en force. C'est pour ça que les faucheurs sont ici aujourd'hui", a expliqué vendredi à la presse José Bové, élu d'Europe Écologie-Les Verts (EELV) au parlement européen. Les anti-OGM affirment qu'outre celle de Saubens, il reste deux autres parcelles OGM en région Midi-Pyrénées et se disent "prêts (à les) neutraliser avant floraison" si le gouvernement n'agit pas dans leur sens. Entre les deux blocs, la querelle reste entière alors que Bruxelles, favorable à l'autorisation des OGM, imagine un choix des Etats "à la carte", laissant à chacun la possibilité d'interdire les semis. Et donc de raviver le conflit à chaque saison de semis. Sciences et avenir 2/5/2014 -
Bordeaux (AFP) - La pêche et la consommation des moules en provenance du bassin d'Arcachon (Gironde) sont temporairement interdites en raison de la présence de toxines susceptibles de générer des troubles gastriques, a indiqué vendredi la préfecture. Des moules dans un supermarché (c) Afp Des analyses effectuées par le réseau de surveillance de l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (Ifremer) ont révélé une contamination des moules du secteur du banc d'Arguin, à l'entrée du bassin d'Arcachon, par des toxines produites par une micro-algue, la dinophysis, relève la préfecture de la Gironde. "En concertation avec les représentants des organisations professionnelles des pêches", elle a donc décidé d'interdire "toute activité de pêche ou en vue" d'une "commercialisation destinée à la consommation humaine" des moules provenant de ce secteur, a-t-elle précisé dans un communiqué. Cette mesure d'interdiction sera levée dès que les analyses établiront un retour à la normale de la qualité sanitaire des coquillages. Christiane Mouls 13/4/2014 Sciences et avenir 2/5/2014
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Glissement de terrain en Afghanistan : Plusieurs centaines de victimes
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Conditions climatiques
La mort de 2100 villageois afghans ensevelis vendredi par un glissement de terrain ne fait plus aucun doute, a annoncé samedi le gouvernorat de la province du nord-est du pays où le drame s'est produit. Les secouristes avaient auparavant indiqué qu'il y avait peu d'espoir de retrouver des survivants. "Plus de 2100 personnes, membres de 300 familles, sont toutes mortes", a dit Naweed Forotan, porte-parole du gouverneur de la province de Badakhshan. Les Nations unies avaient avancé hier un bilan provisoire de 350 morts dans le village de Badakhshan, à la frontière avec le Tadjikistan. Reuters 2/5/2014 La police afghane et des villageois ont tenté de retrouver des survivants parmi personnes ensevelies par un gigantesque glissement de terrain dans cette région montagneuse du nord-est du pays, tout en redoutant une nouvelle coulée de boue. Plusieurs centaines de maisons en briques de terre séchée ont été emportées par deux glissements consécutifs à la suite de pluies torrentielles. Un autre pan de la montagne qui surplombe le village menace de s'effondrer. euronews 3/5/2014 Des habitants des villages voisins sont venus prêter main forte aux secours à la levée du jour, en vain. L'armée afghane avait acheminé par voie aérienne des moyens de secours supplémentaires, la région n'étant desservie que par des routes de montagne en mauvais état. Les forces multinationales sous commandement de l'Otan se sont dites prêtes à apporter leur aide. Elles ont précisé que le gouvernement afghan ne les avait pas sollicitées. 6MEDIAS 3/5/2014 Les talibans, peu actifs dans la région, ont assuré qu'ils ne menaceraient pas la sécurité des secours. Les survivants se sont blottis sous des tentes dans la nuit glaciale après avoir reçu de l'eau et de la nourriture. Une centaine de personnes ont reçu des soins dans un hôpital de campagne établi dans un bâtiment ayant échappé au glissement de terrain. Romandie 3/5/2014 -
Abeille : en Chine, des hommes font le travail des pollinisateurs disparus
Admin-lane a posté un sujet dans Abeilles
Au sud-ouest de la Chine, dans la province du Sichuan, les vergers donnent toujours des fruits malgré la disparition progressive des abeilles. Les cultivateurs ont en effet trouvé une solution de remplacement : chaque année, au mois d'avril, ce sont les habitants qui pollinisent les fleurs à la main. Alsace20 8/4/2011 Dans la région du Sichuan, en Chine, la population d’abeilles ne cesse de baisser depuis une vingtaine d’années. Pour maintenir leurs vergers en vie, les producteurs locaux ont adopté une méthode efficace : ce sont les habitants qui remplacent les abeilles, en pollinisant les arbres fruitiers à la main. Envoyé spécial du Monde dans la région, le journaliste Harold Thibault a assisté à cet étonnant spectacle : les hommes et femmes grimpent dans les branches des pommiers afin de déposer sur les fleurs de pommiers une dose de pollen. Chaque année, les habitants en âge de travailler sont réquisitionnés pour accomplir cette tâche minutieuse. La saison 2014 a commencé vers le milieu du mois d’avril et devrait se terminer le 27 ou 28. Bilal Gautier 19/12/2013 Récolté sur les organes mâles des fleurs, le pollen est tout d’abord séché au soleil pendant 48 heures puis moulu. Il est ensuite réparti dans des petites boîtes à chewing-gum, que les hommes et femmes-abeilles portent autour du cou. Pour déposer le pollen sur les fleurs, ils utilisent une longue tige de bambou terminée soit par un filtre de cigarette, soit par une pointe de stylo effaceur. Un arbre peut ainsi être entièrement pollinisé en une demi-heure, ce qui permet de respecter le temps imparti très resserré, dû au climat et au cycle de floraison. Mais le résultat est bien loin de celui obtenu grâce aux abeilles : une ruche peut polliniser à elle seule jusqu’à 3 millions de fleurs en une journée. Les habitants eux parviennent difficilement à dépasser plus de 30 arbres par jour chacun. Loren N 5/8/2010 : Cette vidéo montre comment apprendre à polliniser une fleur. Pour expliquer la progressive disparition des abeilles dans le Sichuan, plusieurs hypothèses sont évoquées. Elle pourrait être due à la dégradation de l’habitat naturel des abeilles, la forêt. Depuis plusieurs décennies, les forêts du Sichuan ont perdu une bonne partie de leur superficie. Mais un autre facteur plus inquiétant encore pourrait être en cause dans la disparition des pollinisateurs : l'emploi irraisonnable de pesticides. En effet, les abeilles pourraient avoir été victimes de l’utilisation massive et non-contrôlée de produits visant à protéger les plantes des insectes, champignons ou mauvaises herbes. "Je rêve du retour des abeilles, car la situation est vraiment très difficile pour nous", expliquait Cao Xing Yuan, un producteur de poires, devant la caméra de National Geographic. Il faut dire que la pollinisation représente un investissement important pour les cultivateurs : les travailleurs peuvent demander jusqu’à 100 yuans par jour (11 euros environ). Pour autant, les producteurs n’envisagent pas de réintroduire des abeilles dans leurs vergers : les insecticides les tueraient. De toute façon, la pollinisation manuelle a ses avantages, affirment les cultivateurs. Elle permettrait d’obtenir des arbres surchargés en fruits. lapausejardin 4/7/2013 Pour An Jiandong, chercheur au département d’apiculture de l’Académie chinoise des sciences agricoles, cité par Le Monde, rien ne vaut une abeille. "Les abeilles comprennent bien mieux les végétaux que les humains", souligne t-il. Aujourd'hui, dans le monde, la situation des abeilles est jugée particulièrement préoccupante depuis l'apparition du "syndrome d'effondrement des colonies" (CCD). En France, un tiers des colonies disparaissent chaque année, d'après les experts. Si des mesures ont été prises contre certains pesticides, les apiculteurs estiment qu'elles sont largement insuffisantes et que le rôle joué par ces produits dans la disparition des insectes est sous-estimé. En juin 2013, une entreprise américaine de produits biologiques Whole Foods Market a lancé une campagne choc pour sensibiliser à la menace qui pèse sur les abeilles. Il s'agissait d'un montage photo dévoilant les étals d’un supermarché à l’heure actuelle et dans un futur hypothétique où les pollinisateurs auront disparu. PotagerCityVideos 5/9/2011 "Les abeilles pollinisent plus de 100 cultures aux Etats-Unis, des amandes de votre granola aux myrtilles de votre yaourt. Le déclin des abeilles menace un grand nombre des ingrédients frais que les consommateurs plébiscitent", avaient expliqué les dirigeants de Whole Foods. Maxisciences 25/4/2014 -
ABEILLES : Pesticide STOP !
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans PETITIONS : Animaux de la faune sauvage
L'organisation écologiste Greenpeace a lancé une nouvelle campagne choc pour appeler à réagir contre le déclin des abeilles. Une vidéo imagine à quoi pourrait ressembler l'agriculture si les pollinisateurs venaient à disparaitre. "Ceci n’est pas notre vision de l’avenir de l’agriculture". Voilà le slogan de la nouvelle campagne choc lancée par l'organisation écologiste Greenpeace. Objectif : appeler à réagir face au déclin des abeilles. "Le déclin des abeilles ne relève pas de la science-fiction, c’est une réalité", explique Greenpeace. Et pour l'organisation, l'une des causes principales de cette disparition ne fait aucun doute : il s'agit des pesticides. Un rapport récemment dévoilé par Greenpeace suggère que "plus de deux-tiers des pollens prélevés dans les champs et ramenés à la ruche par les abeilles ouvrières seraient contaminés" par au moins un pesticide d'une liste comprenant une cinquantaine d'insecticides, fongicides et herbicides. Si ces résultats ont été contestés sur certains points, ils ont poussé l'organisation à dénoncer une nouvelle fois "un système d’agriculture intensive qui utilise à outrance des produits chimiques", selon elle. Au cours des derniers jours, les militants de Greenpeace ont ainsi manifesté dans 15 villes de France en mettant en scène la vente aux enchères des derniers fruits et légumes pollinisés par les abeilles. Parallèlement, l'organisation a également dévoilé une vidéo choc où elle imagine le futur de l'agriculture dans un monde où les abeilles auraient totalement disparu. GreenpeaceVideo 28/4/2014 Dans cette séquence intitulée "Robobees", les pollinisateurs sont remplacés par des robots insectes haut de gamme qui butinent les fleurs. "Supérieures aux vraies abeilles, ces petites merveilles de la robotique ont été disséminées dans le monde entier. Elles fonctionnent à l'énergie solaire et se rechargent en un rien de temps", explique la vidéo. "Inépuisables, elles ne requièrent qu'un entretien minimum et leur coût de production est très inférieur à celui des vraies abeilles. Elles peuvent être facilement recyclées, remplacées, et activées", poursuit-elle. Sans surprise, la vidéo n'est évidemment pas à prendre au premier degré. Le message est simple : "Devons nous créer un monde nouveau ou protéger le nôtre ?". Pour Greenpeace, cela ne fait aucune doute. "Remplacer les abeilles par des robots. Ce n'est pas notre vision pour l'avenir de l'agriculture. Il est urgent d'agir et de faire face au vrai problème : les pesticides sont hors de contrôle", affirme l'organisation. Cette vidéo est parue peu avant que le ministre de l'Agriculture, Stéphane Le Foll, annonce une décision importante lors d'une conférence de presse. Afin de protéger les abeilles, le gouvernement prévoit d'interdire totalement en journée l'épandage des pesticides. Jusqu'ici, il était déjà interdit d'utiliser le matin tous les produits chimiques comportant la mention "Abeilles". Toutefois, des dérogations étaient accordées à de nombreux agriculteurs. Désormais, "plus aucune dérogation ne sera admise", a précisé le ministère de l'Agriculture. Un arrêté inter-ministériel d'interdiction est en cours de rédaction et devrait être publié au Journal Officiel d'ici trois/quatre mois, selon Stéphane Le Foll. Cette décision fait suite à une étude rendue par l'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) dans laquelle elle conclut que "la luminosité est ce qui fait sortir les abeilles et tout ce qui est épandage du matin a des conséquences importantes". En effet, l'épandage "laisse des traces de pesticides dans l'eau, dans la rosée" qui peuvent perturber ces insectes lors des périodes de floraison de printemps et de l'été, estime l'agence dans son rapport. "Il va donc falloir qu'on modifie les pratiques d'épandage vers des épandages le soir", a estimé le ministre repris par l'AFP, lors d'un point d'étape de son plan (2013-2015) pour une apiculture durable. "Il faut que chacun ait conscience qu'il faut faire des efforts" et "il s'agit d'assurer la production agricole, et en même temps d'assurer la pollinisation et la production de miel", a-t-il conclu. Maxisciences 29/4/2014