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Admin-lane

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  1. Pékin (awp/afp) - La Banque mondiale a préconisé mardi un nouveau modèle d'urbanisation pour la Chine, soulignant notamment que les morts prématurées et les problèmes de santé générés par la pollution atmosphérique coûtaient jusqu'à 220 milliards d'euros par an au pays. "Alors que la Chine se prépare à une nouvelle vague d'urbanisation, il sera de plus en plus crucial de surmonter les contraintes de ressources et les problèmes environnementaux", prévient la Banque mondiale dans un rapport cosigné avec un centre de recherches lié au gouvernement chinois. Le fort taux de mortalité et les atteintes à la santé liés à l'épais brouillard de pollution des métropoles coûtent à la Chine de 100 à plus de 300 milliards de dollars par an, estime ce rapport rendu public mardi. L'ancien ministre de la Santé Chen Zhu avait cité en décembre, dans la revue médicale The Lancet, des études faisant état de 500'000 décès par an dus à la pollution dans le pays. Mais les effets se feront aussi sentir à long terme, les nourrissons et enfants étant gravement affectés par les particules toxiques, avec des risques accrus de malformations pour les bébés à naître, avertit le rapport. Certes, la rapide urbanisation de la deuxième économie mondiale --facteur-clef de son insolente croissance-- a évité le développement des bidonvilles ou un chômage excessif, mais "des tensions apparaissent maintenant sous forme de montée des inégalités sociales, de dégradation de l'environnement et d'épuisement accéléré des ressources naturelles", soulignent la Banque mondiale et les chercheurs chinois. Les ruraux paient le prix des agrandissements urbains: leurs terres sont souvent rachetées pour un prix équivalent à tout au plus 20% de leur valeur sur le marché, et la superficie des terres arables est désormais proche du niveau minimal supposé garantir la sécurité de l'approvisionnement alimentaire, ajoute le rapport. Au rythme d'urbanisation actuel, les villes vont absorber 34'000 km2 --environ la taille des Pays-Bas-- au cours de la prochaine décennie. Pour les auteurs du rapport, Pékin doit adopter un nouveau modèle d'urbanisation, davantage fondé sur les mécanismes de marché et des principes d'efficacité --afin d'endiguer les projets immobiliers spéculatifs et les villes fantômes. Outre une gestion des terres qui bénéficie davantage aux ruraux, le rapport préconise une réforme des permis de résidence ("hukou") pour offrir un accès accru des travailleurs migrants aux services publics. La Chine dépensera 5300 milliards de dollars sur les 15 prochaines années dans des projets d'urbanisation. Mais en concevant des villes plus denses et plus efficaces, le pays pourrait économiser environ 1400 milliards de dollars, soit 15% de son PIB de 2013, selon une responsable de la Banque mondiale. Romandie 25/3/2014
  2. LOS ANGELES - Le gigantesque glissement de terrain survenu ce week-end dans l'Etat de Washington, dans le nord-ouest des Etats-Unis, a fait 8 morts et 108 portés disparus, ont annoncé lundi les secours. Quelque 35 maisons ont été englouties sous la coulée de boue, a précisé John Pennington, chef des services de secours du comté de Snohomish. Samedi, un pan entier d'une colline surplombant la communauté rurale d'Oso, au nord-est de Seattle, s'est effondré sur une rivière voisine, entraînant une coulée de boue dévastatrice. Un premier bilan avait fait état de 3 morts, un chiffre porté à 8 dans la nuit de dimanche à lundi. AFP news agency 24/3/2014 Concernant le nombre de disparus, M. Pennington a souligné que le chiffre de 108 devait être utilisé avec précaution, car il englobe toutes les personnes qui pourraient avoir été présentes dans la zone touchée par la catastrophe, formellement identifiées ou non. Cela ne veut pas dire qu'il y a 108 blessés, ou 108 morts, ce sont 108 rapports de personnes manquant peut-être à l'appel, a-t-il déclaré. Mariana Jany Lea 23/3/2014 M. Pennington a également précisé que 49 parcelles susceptibles d'être habitées avaient été touchées par la coulée de boue. Maria Johannes 24/3/2014 Parmi elles, on compte une cabane, 13 logements préfabriqués ou camping-cars, et 35 maisons. De ces 35 maisons, 25 seraient habitées à l'année et 10 seraient des maisons secondaires, a-t-il dit. Facts and Fun 24/3/2014 Romandie 24 mars 2014
  3. Au Japon la construction d'une des plus grandes installations à même de produire du biocarburant à partir d'algues est maintenant complétée à l'université de Tsukuba, dans la préfecture d'Ibaraki. Les chercheurs vont mener des expériences sur la culture d'algue pour la production de biocarburant. Cette technique est considérée comme une façon efficace de prévenir le réchauffement climatique. Les chercheurs vont faire pousser l'algue sur une terre agricole d'une superficie d'environ 2 800 mètres carrés à l'intérieur des installations. Ils visent à trouver des utilisations pratiques et à produire environ 1,4 tonne de biocarburant chaque année. Pour souligner la fin des travaux de construction des installations lundi, l'essai d'un véhicule propulsé partiellement avec des algues a été mené. Son moteur diesel était alimenté par du biocarburant fait à base d'algues mélangées à de l'huile légère. Le véhicule s'est déplacé à l'intérieur du complexe universitaire et sur les routes environnantes pendant environ 10 minutes. De nombreux pays soutiennent les recherches sur l'utilisation des algues plutôt que les fèves de soja ou la canne à sucre dont la culture risque de faire grimper le prix des denrées alimentaires. NHK WORLD 24/3/2014
  4. Selon le site Rappler, des hommes se livreraient régulièrement à de la pêche à la dynamite au large des Philippines. Les corps de deux cachalots pygmées, une mère et son petit victimes de cette pratique, auraient été retrouvés sans vie dans la mer avant d'être ramenés sur terre. Pas moins de 750, c'est le nombre de baleines que Sea Shepherd vient d'affirmer avoir sauvées en perturbant la campagne de chasse annuelle des japonais dans l'océan Austral. Tout juste revenues en Nouvelle-Zélande et en Tanzanie, les équipes ont dressé un premier bilan de cette nouvelle "Operation Relentless". Un bilan dont l'organisation s'est réjouie. Toutefois, si la chasse à la baleine s'est interrompue dans l'océan Austral, bien loin de là, aux Philippines, elle bat son plein. Les corps de deux petits cachalots, une mère et son petit, viennent d'être retrouvés en mer, au large de la petite île de Siargao, à 800 kilomètres au sud-est de Manille. Récupérés et ramenés à terre, les deux cétacés présentaient de multiples blessures, ne laissant aucun doute sur leurs origines : une explosion à la dynamite. En effet, au large des côtes de Dapa dans la province de Surigao del Norte, des hommes se livreraient à la pêche à l'explosif, une pratique pourtant interdite. Si deux corps seulement ont été retrouvés, les spécialistes estiment qu'ils faisaient partie d'un groupe d'au moins 22 individus qui auraient été tués en un seul jour. "Les carcasses des autres, nous ne savons pas où elles sont aujourd'hui mais nous les chercherons. Apparemment, les 22 cachalots ont été tués par la même activité, le même jour", a expliqué à Rappler.com Gianni Grifoni, un biologiste marin qui a aidé à ramener les cadavres à terre à Dapa. L'île de Siargao et les eaux qui l'entourent sont considérés comme des aires protégées mais la pêche à la dynamite y reste malheureusement fréquente. D'après les spécialistes, elle est souvent utilisée par les pêcheurs recherchant un moyen facile et rapide d'attraper du poisson. Le principe est simple : les explosifs sont utilisés pour étourdir et tuer instantanément les poissons qu'il suffit ensuite de ramasser. "Les poissons sont abrutis. Ils meurent et flottent ensuite à la surface. Les filets des pêcheurs sont alors prêts à les ramasser dans l'eau", a indiqué Nilda Baling du Biodiversity Management Bureau. Gentside 24/3/2014 Généralement, la technique est utilisée par de petits pêcheurs qui emploient des explosifs artisanaux, souvent des bouteilles remplies de nitrate d'ammonium et de diesel. Néanmoins, Baling a confié à Rappler qu'il était rare que de tels pêcheurs s'attaquent à des baleines ou des cachalots. Aussi, il n'est pas exclu selon elle, que quelqu'un de plus important soit derrière cette pêche à la dynamite. Le gouvernement enquête actuellement pour trouver les responsables du massacre et confirmer que plus de deux cétacés sont morts. "L'incident fait désormais l'objet d'une enquête par le Bureau of Fisheries and Aquatic Resources (BFAR) et le Department of Environment and Natural Resources du BMB", a précisé Theresa Mundita Lim qui dirige le Bureau. "Nous vérifions actuellement que la zone [où la pêche a eu lieu] se trouve au sein de la zone protégée de l'île de Siargao pour que nous puissions ouvrir un dossier de violation des lois sur une aire protégée", a poursuivi Mundita Lim. Les aires terrestres et marines de l'île de Siargao ont été déclarées protégées en 1996. La zone marine est la plus vaste zone protégée du pays, s'étendant sur plus de 216.000 hectares. Cette zone abrite une biodiversité importante comprenant des tortues, des dauphins, des dugongs et même des crocodiles marins. Aussi, la pêche à l'explosif ne vise pas que les espèces visées mais tout un écosystème, comprenant la flore et le corail. Les cachalots pygmées (Kogia breviceps) sont assez présents dans les parages et voyagent souvent en groupe de 6 à 7. Ils sont appelés ainsi à cause de leur taille bien plus petite (jusqu'à 3,4 mètres) que leur cousin le cachalot qui peut mesurer jusqu'à 20 mètres de long. Les cachalots figurent actuellement sur la liste rouge établie par l'Union internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) dans la catégorie "vulnérable". Mais les données manquent pour évaluer la situation exacte des cachalots pygmées. Cette espèce est rencontrée dans les eaux tropicales et tempérées des océans Atlantique, Pacifique et Indien. Selon les spécialistes, elle joue un rôle important dans le maintien de l'équilibre de l'écosystème. "Les cachalots pygmées sont un indicateur d'un environnement marin en bonne santé. Si vous pouvez toujours les voir, cela signifie qu'il y a encore de la nourriture, que l'habitat est toujours là et qu'il y a du poisson en abondance", a conclu Baling reprise par Rappler.com. Maxisciences 24/3/2014 (Photo Photo par Damien Gagnieux, un des deux cachalots tués).
  5. Début ? Fin ? Auteur : Cible : Greg Hunt, ministre fédéral de l'Environnement, Campbell Newman, le Premier ministre du Queensland et Andrew Powell, ministre du Queensland pour l'environnement. Le dragage creuse le lit de la mer, détruisant l'habitat des poissons et des mollusques et les herbiers dont des créatures comme les tortues et les dugongs dépendent pour leur alimentation. Le taux de décès de tortues, dauphins et dugongs a considérablement augmenté à Gladstone après que le dragage ait commencé dans le port en 2011. La Grande barrière de corail est menacée. Les gouvernements fédéral et du Queensland ont approuvé un permis pour creuser et déverser 3 millions de tonnes de boues provenant d'un terminal charbonnier expansion à Abbott Point dans le récif. Ce dragage va mettre la pression énorme sur l'écosystème marin déjà fragile - et pourrait tuer d'innombrables animaux. Ce n'est que récemment, qu'une enquête a été demandée pour un autre projet de dragage dans la Grande Barrière de Corail, à Gladstone Harbour, en raison de: - Morts en masse d'animaux marins, y compris les tortues, les dugongs et les dauphins. - D'innombrables poissons morts ou malades, et les pêcheurs eux-mêmes tombent malades. Les dommages à l'écosystème dans Gladstone Harbour, qui n'a toujours pas récupéré de l'impact des travaux de dragage. Dumping des sédiments, étouffement des coraux et des algues marines dans la région, nuisent à l'environnement dont les poissons, mollusques et autres animaux marins dépendent pour survivre. Comment un autre permis de dragage peut être accordé dans la Grande Barrière de corail quand un projet antérieur est toujours en cours d'enquête? La décision de déverser du sable et du limon venant du dragage dans les eaux de la Grande barrière de corail pourrait causer d'incommensurables souffrances pour les animaux et pousser la barrière encore plus vers la Liste du patrimoine mondial en danger "mur de la honte". En Juin 2013, le "bras" environnemental des Nations Unies a donné au gouvernement australien d'un délai de 12 mois pour montrer qu'il est capable d'améliorer la santé du récif. Au lieu de cela, il semble qu'il fait exactement le contraire ! Votre voix est nécessaire pour protéger nos récifs et les animaux qui y vivent! aidez-nous à envoyer un message fort que la communauté refuse le dragage et l'immersion dans les eaux récifales à Abbot Point. Dites au Ministre fédéral de l'environnement, Greg Hunt, le premier ministre du Queensland, Campbell Newman et le ministre du Queensland pour l'environnement, Andrew Powell, que vous ne laisserez pas traiter la barrière de corail comme comme une décharge d'ordures. CLIQUEZ ICI pour SIGNER la PETITION Unleashed.org.au/ Take Action 24/3/2014 (Photo Julien Willem CC-BY-SA-3.0, 2.5,2.0,1.0)
  6. Début ? - Fin ? Auteur : Caitlin S. Cible : Tom Vilsack, secrétaire du ministère de l'Agriculture Objectif: Protéger les animaux contre les mauvais traitements en exigeant régulièrement des inspections des refuges pour animaux à l'échelle nationale Les sanctuaires pour animaux sont destinés à garder les animaux en sécurité, en bonne santé et heureux. Malheureusement pour les animaux qui finissent dans quelques «sanctuaires», telles que la Barry R. Kirshner Wildife Sanctuary en Californie, ce n'est pas toujours le cas. D'anciens bénévoles de la Fondation ont récemment sigalé des cas de maltraitance sur les animaux, de la négligence et des décès. La propriétaire sanctuaire, Roberta Kirshner, a été accusée de ne pas soigner les animaux malades ou blessés au point que de nombreux animaux sont morts, ainsi que d'infliger ou de faire infliger des blessures aux animaux. Les victimes présumées d'abus comprennent / - une panthère nébuleuse femelle qui aurait été «disciplinée» par des coups répétés au menton (ce qui a provoqué des saignements de nez), - un ourson assez jeune pour ne pouvoir encore assimiler la "discpline" (tapé assez violemment à l'arrière de la tête), - et un lionceau que les visiteurs étaient autorisés à manipuler malgré qu'il ait des os brisés. Il a été également signalé que le lionceau aurait été frappé avec un manche à balai, probablement un autre exemple de la discipline abusive... Grâce aux actions des anciens bénévoles, ce «sanctuaire» supposé fait actuellement l'objet d'une enquête par la Société américaine pour la prévention de la cruauté envers les animaux. Même si cela peut être considéré comme une victoire pour les animaux, combien de propriétaires de sanctuaire se cachent derrière le prétexte de la protection des animaux dans le but de recueillir des dons qu'ils n'utilisent pas dans l'intérêt des animaux? Cette question pourrait trouver une réponse par des inspections régulières des refuges pour animaux du pays. Parce que le financement des refuges pour animaux devrait aller pour les animaux dans le besoin et non aux propriétaires irresponsables. Les sanctuaires à travers le pays doivent être surveillés au moyen d'inspections régulières pour s'assurer que tout sanctuaire s'engage contre la cruauté envers les animaux. Les animaux dans les sanctuaires doivent vivre dans un environnement sûr et accueillant. Merci de Signer la pétition pour aider à faire de cet objectif une réalité. CLIQUEZ ICI pour SIGNER la PETITION Force Change 24/3/2014 (Photo Tambako le Jaguar Flickr)
  7. Débur ? - Fin ? Auteur :Julie O. Cibles : Burlington Coat Factory : Relations avec les médias Burlington Coat Factory ; Chief Marketing Officer Bart Sichel ; Directeur du marketing, Gavin Joyce ; Vice-présidente du marketing, Wendy Siskind ; Vice-présidente exécutif, Paul Tang ; Vice-président, Stacy Haigney ; Vice-présidente exécutif, Marc Katz ; Chef de la direction, Thomas Kingsbury ; Vice-président, Robert LaPenta, Jr. Chaque année, des millions d'animaux sont tués pour l'industrie de la fourrure. L'une des entreprises qui tire profit de cette misère est Burlington Coat Factory, une société basée dans le New Jersey où je vis! Selon l'animal, la méthode d'abattage peut être piétiné, piégé, tiré, électrocuté, pendu par les pieds et éventrés. Toute la fourrure ornant les manteaux, cols, poignets, garnitures de bottes... provient des mêmes animaux cruellement sacrifiés. Il y a quelques années Burlington Coat Factory a même été surpris vendant de la fourrure de chiens et, heureusement, il ont arrêté. Mais cette société continue de vendre de la fourrure d'autres animaux. Quelle est la différence entre les chiens et d'autres animaux comme le renard, le lapin ou tout autre animal ? De plus Burlington Coat Factory vend de la fourrure venant de Chine où il n'existe pas de véritables lois sur la façon dont les animaux sont élevés, transportés et tués. Ainsi, de nombreuses entreprises comme JCPenney, Express, Zappos, Gap, H&M, Wet seal, Forever 21, The North Face, Nike et beaucoup d'autres ont abandonné la fourrure. Pourquoi Burlington Coat Factory ne pourrait pas en faire autant ? S'il vous plaît signer ma pétition si vous vous souciez des animaux et que vous voulez que Burlington Coat Factory cesse de vendre la fourrure. CLIQUEZ ICI pour SIGNER la PETITION =-=-=-=-=-=-=-= Lettre de la pétition =-=-=-=-=-=-=-= Aidez les animaux en n'utilisant pas leur fourrure. Je sais que votre entreprise peut prospérer sans faire de l'argent sur le dos des animaux abattus pour leur fourrure. S'il vous plaît ayez un coeur et cesser de vendre DE la fourrure. Burlington Coat Factory a cessé de vendre la fourrure de chienS, pourquoi ne pas cesser de vendre de la fourrure de tous les animaux ? CLIQUEZ ICI pour SIGNER la PETITION cHANGE.ORG 24/3/2014 (Photo de l'auteur)
  8. Des amendes ont été requises jeudi 20 mars à l'encontre de 54 faucheurs d'OGM jugés en appel à Colmar (Haut-Rhin), qui avaient été condamnés en première instance à de la prison avec sursis, a-t-on appris vendredi de l'un de leurs avocats. lisbethst 30/9/2011 "C'est plus souple que le jugement en première instance, donc nous sommes plutôt satisfaits", a déclaré à l'AFP l'un des avocats de la défense, Maitre Guillaume Tumerelle. L'avocat général n'a pas chiffré le montant des amendes requises mais a suggéré des "modulations en fonction du revenu de chacun et de l'état de récidive ou non", a précisé Me Tumerelle. La cour d'appel de Colmar a mis son jugement en délibéré au 14 mai. Lalsace Multimédia 20/6/2012 En août 2010, 54 faucheurs venus de toute la France avaient saccagé une parcelle de vigne transgénique expérimentale de l'Institut national de recherche agronomique (Inra) de Colmar. En première instance, en octobre 2011, la plupart d'entre eux avaient été condamnés par le tribunal correctionnel de Colmar à deux mois de prison avec sursis. Six d'entre eux, considérés comme récidivistes, avaient écopé d'une amende de 1.200 euros. Collectivement, les faucheurs avaient par ailleurs été condamnés à verser quelque 57.000 euros de dommages à l'INRA, somme dont ils se sont acquittés. Leur procès en appel, qui s'était ouvert mercredi 19 mars ne portait pas sur ces dédommagements mais uniquement sur le volet pénal de l'affaire. Sciences et avenir 24/3/2014
  9. Charger des batteries avec de l’eau de pluie : c’est la réussite de ces étudiants de l'Université technologique du Mexique (UNITEC). Le système appelé "Rain Wild" recueille la pluie sur le toit d’immeubles, elle est ensuite drainée vers un système de récupération puis vers une micro-turbine, un modèle réduit de celles employées dans les barrages. Des essais menés dans un quartier pauvre de Mexico, Iztapalapa, ont montré que le système fournissait assez d’énergie pour charger des batteries de 12 volts portables. (Le système utilise des turbines semblables à celles employée dans les barrages. DR.) Ces batteries ont été utilisées pour assurer l’éclairage des immeubles à l’aide de LED et alimenter d'autres petits appareils tels que des réfrigérateurs ou des ventilateurs de table qui consomment un maximum de 12 volts. Les étudiants d’UNITEC continuent à œuvrer sur leur système et espèrent prochainement améliorer la puissance de la micro-turbine et les capacités de stockages pour pouvoir alimenter plusieurs maisons avec une seule turbine. En plus de fournir de l’électricité, « Rain Wild » participe aussi à l’amélioration de la qualité des eaux. Après être passée par la micro-turbine, l’eau est dirigée vers un filtre à charbon actif qui permet d’éliminer le chlore en excès et les mauvaises odeurs et clarifie l’eau. «Avec ce filtre, la qualité de l’eau que nous obtenons est égale ou même meilleure que l’eau du réseau d'approvisionnement de la ville de Mexico» conclut Coca Leyva, un des initiateurs du projet. Sciences et avenir 24/3/2014
  10. Le Houston Ship Channel, un important couloir de navigation du port de Houston a été fermé à la suite d'une collision survenue samedi entre une barge et un navire ce week-end. Cet accident a provoqué la fuite de quelque 168.000 gallons (635.000 litres) de mazout dans le golfe du Mexique, et des équipes de nettoyage tentent d'en venir à bout. On espérait sa réouverture dès le début de la semaine mais il semble que la situation ne va pas être réglée aussi tôt qu'anticipé et que l'on devra attendre la fin de la semaine. News Junky 8/3/2014 Les baleines du golfe du Mexique, les plus polluées au monde... Ce nouvel accident ne va pas arranger les choses... Cela va retarder les navires qui vont tenter de rentrer aux Etats-Unis et des raffineries vont connaître des problèmes immédiats d'approvisionnement en brut, a-dit Carl Larry, de Oil Outlook and Opinion. D'ores et déja, 27 navires sont en attente pour pénétrer dans ce couloir et 34 pour en sortir, a précisé Bob Yawger, de Mizuho Securities, citant des chiffres des gardes-côtes américains. Les opérateurs de la bourse continuaient d'autre part à redouter l'impact sur le marché de brut d'une éventuelle escalade des tensions entre les Occidentaux et la Russie. Les forces russes ont pris à l'aube une nouvelle base ukrainienne en Crimée, renforçant plus encore l'emprise de Moscou sur la péninsule, Kiev décidant par la suite de retirer ses troupes vers l'Ukraine continentale. Romandie 24/3/2014
  11. Le Botswana, l'Ethiopie, le Gabon, la Tanzanie et le Tchad ont proposé de prolonger d'au moins dix ans, «jusqu'à ce que les populations d'éléphants ne soient plus menacées», le moratoire sur le commerce international de l'ivoire, lors de la Conférence internationale sur le commerce illégal des espèces menacées qui s'est achevée jeudi 13 février à Londres. Cet appel est une réponse au trafic croissant de l'ivoire sur le continent devenu «incontrôlable dans bon nombre de régions d'Afrique», expliquent les signataires dans une déclaration intitulée «Initiative pour la protection des éléphants». Fondation Nicolas Hulot 5/12/2013 «Le massacre et le commerce illégal sont menés par des réseaux criminels et des cartels internationaux, ne faisant qu'exacerber la corruption, miner la primauté du droit et de la sécurité», poursuivent-ils en appelant les 33 autres pays de l'aire de répartition des éléphants à les rejoindre. «Il y a un lien direct dans l'Afrique subsaharienne entre la paix, la prospérité et le nombre des éléphants. Les pays qui ont perdu leurs éléphants ont souvent sombré par la suite dans les troubles civils» a souligné le président du Gabon, Ali Bongo. Plus de 20 000 éléphants sont en moyenne braconnés en Afrique depuis plusieurs années. Les populations de forêts d'Afrique centrale ont diminué de 60 % en dix ans et des risques d'extinction existent à l'horizon d'une décennie. Il reste environ 550 000 pachydermes sur le continent, selon les chiffres de l'UICN (Union internationale pour la conservation de la nature). Un moratoire sur le commerce international de l'ivoire a été adopté par la convention sur le commerce international des espèces menacées d'extinction (Cites) en 1989. Il distingue : - les pays dits «Annexe 1», soumis à une interdiction totale de commercer en raison de l'état préoccupant de leurs populations d'éléphants, - des pays de l'«Annexe 2», qui peuvent être autorisés à des ventes ponctuelles. manudrz 18/5/2012 Toutefois, pour faire face à la flamblée du trafic – 41 tonnes d'ivoire illégal ont été saisies en 2013 au niveau mondial –, il a été décidé qu'aucune vente n'aurait lieu jusqu'en 2017. Les cinq pays signataires de l'initiative souhaitent donc prolonger ce dispositif en demandant aux bailleurs internationaux de les soutenir financièrement dans leur lutte contre le braconnage. Ils suggèrent de conditionner une partie du montant de cette aide aux résultats qui seront obtenus. KTN Kenya 24/-3/2014 - Les gardes du Kenya Wildlife sont toujours à la recherche d'un gang de braconniers qui ont tué un éléphant dans la forêt de aberdare. L'éléphant, âgé de 15 ans, aurait été abattu par le gang de cinq braconniers qui avaient gagné l'entrée dans le parc en coupant la clôture électrique. Selon l'assistant réalisateur Aggrey maumo, les braconniers ont abandonné les défenses qui leur ont échappé, suite à des blessures après une fusillade entre le gang et les gardes de KWS. Les braconniers ont également abandonné des deux fusils et trois sacs contenant des articles de cuisine et des vêtements. Ce meurtre porte à trois le nombre d'éléphants tués ce mois-ci dans cette région de montagneuse. Il est intéressant de noter que le Botswana a rejoint le camp des partisans d'un durcissement du moratoire. Il fait en effet partie des quelques pays d'Afrique australe, avec l'Afrique du Sud, le Namibie et le Zimbabwe, dont les populations d'éléphants continuent à augmenter et qui en 2008 ont profité de la dernière enchère de 108 tonnes d'ivoire organisée par la Cites au bénéfice de la Chine et du Japon. La cinquantaine de pays présents à Londres à l'invitation du gouvernement britannique et du prince Charles ont également pris position dans la déclaration finale en faveur du maintien du moratoire « jusqu'à ce que la survie des éléphants ne soit plus menacée par le braconnage». Ils encouragent les pays qui détiennent des stocks d'ivoire à les détruire. A l'instar des Etats-Unis, de la France, de la Chine ou du Kenya. Le Monde 13/2/2014
  12. Les partisans et opposants au loup continuent de s'affronter. Dernier épisode en date, une brochure intitulée "Le loup. 10 vérités à rétablir", diffusée lors du Salon de l'agriculture par les Jeunes Agriculteurs, la FNSEA, la Fédération nationale ovine et l'assemblée permanente des chambres d'agriculture, "pour mieux comprendre ce que vivent au quotidien les éleveurs dont les troupeaux sont soumis à prédation par le loup". Une plaquette qualifiée de "politicienne, démagogique et rétrograde" sur le blog de Baudouin de Menten, militant des associations de défense de grands prédateurs Ferus et l'Aspas. Alors, quelles sont ces "vérités" sur le loup ? Décryptage de la brochure point par point. 1 - «Non, le loup n’est pas une espèce rare et menacée» A l'échelle internationale, le canis lupus n'est effectivement plus une espèce menacée : après avoir longtemps été "vulnérable", il est classé depuis 2004 dans la catégorie "préoccupation mineure" de la liste rouge de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), qui constitue l'inventaire mondial le plus complet de l'état de conservation des espèces. imineo Documentaires 29/1/2014 Mais dans certains pays européens, et particulièrement en France, le loup reste menacé. Il est ainsi classé dans la catégorie "vulnérable" de la liste rouge des mammifères menacés dans l'Hexagone, établie en 2009. "Lors de la prochaine évaluation prévue dans deux ans, la question se posera de savoir si le loup reste dans cette catégorie, qui concerne des effectifs supérieurs à 250 individus adultes, ou s'il est rétrogradé en 'quasi-menacé'", explique Florian Kirchner, chargé de mission Espèces menacées pour l'UICN. Mardi 4 mars, un rapport d'information parlementaire a préconisé de rétrograder le prédateur d'espèce "strictement protégée" à "espèce protégée simple". Avec un rythme de croissance de 20 % par an, la population de Canis lupus – revenue naturellement en France en 1992 par les Alpes après avoir disparu dans les années 1930 du fait de la chasse – regroupe aujourd'hui autour de 250 individus en France répartis dans 24 départements. Cette espèce se développe en raison de la croissance des forêts, de la nourriture abondante et diversifiée (le nombre d'ongulés sauvages est en hausse depuis trente ans) et d'un statut de protection favorable, avec la convention de Berne de 1979 et la directive Habitat Faune Flore de 1992. "Néanmoins, la croissance actuelle de cette population ne se situe pas à son maximum biologique, de 40 %", comme l'expliquait dans un entretien au Monde Eric Marboutin, responsable des études sur les loups et les lynx à l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS). Sainte Croix 8/4/2011 2 - «Oui, ce sont des loups qui tuent les moutons, pas les “chiens errants”» Les statistiques des prédations de moutons par des loups sont fiables et agrégées à l'échelle du territoire, puisqu'elles donnent lieu à des indemnisations des éleveurs par l'Etat. Rien de tel pour les chiens errants, dont les attaques sont seulement relayées de temps en temps par la presse locale. Si quelques études ont été produites sur la question, aucune n'a fait totalement référence. En 2005, un rapport de Ken Taylor estimait que 30 000 moutons et 5 000 à 10 000 agneaux étaient tués par des chiens errants chaque année en Grande-Bretagne, où le loup est absent. En 2009, une autre étude de Jorge Echegaray et Carles Vila, publiée dans Animal Conservation, indiquait que les chiens non contrôlés peuvent être responsables d'attaques sur le bétail, "contribuant à l'image négative envers la conservation des loups", même si leur estimation est malaisée. "Les prédations des chiens, moins marquantes sur le plan psychologique que celles de loups, existent et sont souvent sous-estimées, estime le géographe et spécialiste des grands prédateurs Farid Benhammou. Malgré tout, quand le troupeau se situe dans un secteur où une meute est installée, il y a plus de chances que ce soit les loups." 3 - «Oui, les dégâts des loups sur l’élevage sont très importants» Les attaques imputées au loup sont effectivement en augmentation en France : 6 786 bêtes ont été tuées en 2013, contre 5 848 bêtes en 2012 et 4 920 en 2011, selon les chiffres provisoires (pour l'an dernier) de la Direction régionale de l'environnement Rhône-Alpes, qui comptabilise les attaques au niveau national. yeyabingo 30/12/2007 Si le chiffre est important dans l'absolu (sans compter le stress sur les autres bêtes et le traumatisme des éleveurs, dont certains sont touchés de manière répétée), il l'est bien moins en valeur relative : ce sont ainsi 0,08 % des 7,5 millions de brebis que compte le cheptel français qui ont été tuées par des loups. Et même en se limitant aux ovins situés dans les 24 départements où le loup a une présence permanente ou ponctuelle, à savoir 2,9 millions de têtes selon les chiffres de 2010 transmis par l'Institut de l'élevage, le pourcentage d'attaques reste extrêmement faible : 0,2 % des brebis ont été touchées (soit 2 sur 1 000). En comparaison, quelque 400 000 brebis meurent chaque année au niveau national de maladies, d'accidents sur les alpages, de la foudre, selon les estimations de France Nature Environnement. "Le loup peut, certes, être une contrainte de plus pour les éleveurs et les bergers, mais il ne représente pas une menace économique pour l’élevage ovin, qui doit faire face à des difficultés bien plus importantes", estime l'association. Par ailleurs, la moitié des brebis françaises finissent dans le circuit de l’équarrissage, selon FranceAgriMer. 4 - «Oui, les éleveurs protègent leurs troupeaux, mais le loup s’adapte» Le loup est effectivement un animal intelligent. Mais les éleveurs sont loin de tous protéger leurs troupeaux – souvent en raison de pâturages difficiles d'accès ou trop vastes. Ainsi, en 2013, 1 434 "contrats de protection" avaient été engagés par des éleveurs avec financement partiel par l'Etat et l’Union européenne. Ce qui reste peu lorsque l'on sait que les régions Provence-Alpes-Côte d'Azur et Rhône-Alpes, les plus touchées par les attaques, comptent à elles seules 6 000 exploitations, selon les chiffres du ministère de l'agriculture. "La cohabitation est aujourd'hui difficile en France car le savoir-faire face aux loups s'est perdu. Les éleveurs protègent moins leurs troupeaux que par le passé", estime Geneviève Carbone, ethnozoologue. Renki Timber 9/9/2011 5 - «Oui, les chiens de protection deviennent un vrai problème» Les chiens de protection des troupeaux, les Montagnes des Pyrénées, aussi appelés "patous", peuvent effectivement s'avérer agressifs "quand ils n'ont pas reçu la bonne éducation et le bon suivi technique", indique Farid Benhammou. "Dès qu'ils sont chiots, on doit les placer au milieu des brebis et agneaux, corriger leur comportement, et leur indiquer quelles sont les menaces pour les troupeaux, poursuit-il. C'est un moyen de protection efficace, mais qui n'est pas la panacée." 6 - «Non, cela ne se passe pas bien avec les loups dans les autres pays européens» En Roumanie (où vivent 2 500 loups), en Espagne (2 000 individus) et en Italie (entre 500 et 800), les attaques de cheptel sont plus rares qu'en France. "Les loups n'ayant jamais disparu de ces pays, les éleveurs et populations y sont habitués", explique Farid Benhammou. Mais il est vrai qu'en Espagne, la cohabitation crée quelques tensions dans les nouvelles zones de colonisation du loup." Renki Timber 9/9/2011 Dans ce pays, comme le relève la brochure des éleveurs, 200 loups – soit 10 % de la population – sont légalement tués chaque année. "Pourquoi la France, seule avec l’Italie, s’enferre-t-elle dans le pari impossible d’un loup gentil qui comprendrait tout seul qu’il ne doit pas tuer les agneaux ?", questionnent les éleveurs français. En réalité, en France, le plan national loup 2013-2017 prévoit que 24 loups peuvent être tués chaque année, soit la même proportion de prédateurs qu'en Espagne. Reste, effectivement, que le quota n'est pas "rempli" (7 loups ont été tués en 2013), la procédure de tirs étant très encadrée et souvent difficile à mettre en œuvre. Sans compter qu'elle n'entraîne pas forcément les résultats d'"éducation" escomptés, les loups tués n'étant pas à coup sûr ceux responsables d'attaques. 7 - «Oui, l’élevage de montagne résiste bien, si on ne lui impose pas le loup» "En 2013, dans un contexte de baisse des effectifs ovins dans les exploitations, la production ovine était inférieure de 3 % à celle de 2012", relève l'Agreste, le service de la statistique et de la prospective du ministère de l'agriculture, dans son rapport Ovins de février 2014. Cette baisse est régulière depuis vingt ans. Renki Timber 9/9/2011 "Ce repli est essentiellement le fait d’une perte de compétitivité de la filière française aussi bien en amont qu’en aval", dans un marché dominé par l’Australie et la Nouvelle-Zélande, relève FranceAgriMer dans sa Réflexion stratégique sur les perspectives de la filière viande ovine à l’horizon 2025, publiée en décembre dernier. Et l'office agricole français d'égrener les points faibles de la filière : performances techniques souvent insuffisantes (naissances insuffisantes et mortalité importante des agneaux), coûts de production élevés (souvent du fait du prix élevé des céréales) et manque d’organisation et de compétitivité des outils industriels. En résulte "une très faible rentabilité économique de l’élevage ovin" et un revenu moyen des éleveurs ovins parmi les plus bas des éleveurs. Résultat : 50% de la viande ovine consommée en France provient des importations. Nulle part dans ce rapport ne sont mentionnées des difficultés des éleveurs dues aux attaques de loups. gsopody 7/7/2012 8 - «Oui, l’élevage de plein air est nécessaire pour les paysages et la biodiversité» Tant les ovins que les loups sont nécessaires aux écosystèmes des régions. "S'il n'y a plus de moutons en alpage, ce sont 300 à 400 espèces végétales et animales qui disparaîtront en une dizaine d'années", estime le Centre d'études et de réalisations pastorales Alpes Méditerranée (Cerpam). L'entretien des alpages par les éleveurs préserve le paysage de l'envahissement par les broussailles, prévient les feux de forêt, limite le danger des éboulements. Le loup, quant à lui, est considéré comme un régulateur écologique. "En s'attaquant d'abord aux animaux malades ou plus faibles, il contribue à la bonne santé d'une espèce et peut éviter des épidémies. Il aide par ailleurs à réguler les surplus de jeunes sangliers ou cervidés, qui peuvent menacer les forêts", explique Jean-François Darmstaedter, secrétaire général de Ferus, association de protection des loups. cedcathalacaumette 14/2/2008 9 - «Oui, le loup coûte cher au détriment des priorités de la biodiversité» Effectivement, le choix de l'Etat de protéger le loup coûte cher. En 2011, le ministère de l'écologie a déboursé 1,5 million d'euros pour indemniser les éleveurs. A cette somme, il faut encore ajouter 6,3 millions d'euros de mesures de protection (gardiennage, chiens, enclos), soit 7,8 millions au total. TV Tours 2/4/2011 10 - «Oui, le loup pourrait s'en prendre à nouveau à l'homme» Cela n'est pas l'avis des éthologues et historiens. "Les loups ne s'approchent pas des villages et sont invisibles la plupart du temps, explique Geneviève Carbone. Il y a eu quelques attaques sur l'homme, mais elles sont extrêmement faibles et surviennent dans des situations très précises, comme en Inde, où des jeunes enfants avaient été touchés quand ils étaient seuls et surtout très faibles. Il existera toujours un risque, comme avec les chiens." Il y a ainsi eu 33 décès en France entre 1990 et 2010 par morsures de chiens, selon les derniers chiffres publiés par l'Institut de veille sanitaire (INVS) en 2011. Le Monde 5/3/2014 - Audrey Garric (twitter @audreygarric - Facebook Eco(lo))
  13. L'information provient du site du Gircor: une association de labos de recherche publique, grands instituts, entreprises du médicament et centres de recherche privés dont le but est de faire mieux connaître au public "les raisons et les conditions" dans lesquelles se pratique l'expérimentation animale. Et le Gircor tire lui-même cette information du site anglo-saxon Speaking of Research, dont le but est... exactement le même. Pas le genre de sites, donc, que fréquentent les anti-vivisectionnistes. J'invite pourtant ces derniers à s'arrêter quelques secondes sur cette image, tant elle témoigne des réactions irrationnelles que peuvent véhiculer, sur fond de désinformation, nos désormais incontournables réseaux sociaux. Attendez avant de réagir au quart de tour en voyant cette image, comme l'ont fait de nombreuses personnes avant vous, de lire l'article jusqu'au bout... Cette photographie, qui montre une escouade de chats sur le point d'être opérés, a été "gazouillée" sur Twitter fin février. Elle y a circulé à la vitesse du net (plus de 5000 retweets en une semaine), avec la légende "Say NO to animal testing" ou "Si vous êtes contre l'expérimentation animale". Accompagnée parfois de commentaires tout en délicatesse, du style: "Ces gens sont de la merde"... Or, ce que montre réellement l'image est à mille lieux de cette vision de torture. Cette photo accompagnait un article publié le 10 août 2011 dans The Gainesville Sun, un journal local de Floride. Ce mois-là, les étudiants vétérinaires de l'université de Floride avaient organisé, en collaboration avec plusieurs associations de défense des animaux, une vaste opération de stérilisation de chats abandonnés (300 chats)... en vue de les faire adopter. Voilà ce que montre vraiment cette photo: Ce qui prouve, comme le disait Prévert dans Le chat et l'oiseau, qu'il ne faut jamais faire les choses à moitié... Voici une autre image montrant la salle de chirurgie où vous pouvez voir les conditions de propreté et les vétérinaires travaillant pour stériliser tous ces chats. Photo Speaking of Research En voyant l'image brute, sans explication du contexte réel, ou avec un texte trompeur, je suis d'accord avec vous, l'image peut prêter à confusion pour nous qui sommes contre la vivisection et les expérimentations sur les animaux ! Pour la petite histoire à l'origine de cette situation : Plus de 700 chats (en anglais) ont été saisis le 7 Juin 2011 à Haven Acres Cat Sanctuary en Floride. Les propriétaires ont décrit le sanctuaire comme un établissement no-kill pour les chats indésirables, mais les mauvaises conditions ont conduit les autorités à fermer ce centre et proposer ces chats à l'adoption. Malheureusement, sur la totalité des chats saisis, 60 ont dû être euthanasiés, les autres étant stérilisés, vaccinés et soignés (teigne, blessures, infections et autres maladies non traitées). En mai 2013, on dénombrait que 258 de ces chats avaient été adoptés... Et pour ce qui concerne l'association Haven Acres Cat Sanctuary, elle a été condamnée par la justice à 15 ans de probation, une amende de 600.000$ et l'interdiction de posséder des chats ou de participer à des sauvetages. Pour la Humane Society International (HSI) des Etats-Unis, les propriétaires du sanctuaire sus-nommé, représentent le cas le plus important de la nation de "thésaurisation" de chats (hoarding). Le Monde 19/3/2014 - Wafflesatnoon 1/5/2013
  14. L'organisation écologique Sea Shepherd a affirmé dimanche avoir sauvé 750 baleines des harponneurs japonais lors de sa campagne annuelle dans l'océan Austral. Photo Sea Shepherd Les navires de l'organisation, le Bob Barker et le Steve Irwin, sont arrivés à quai samedi à Wellington et Hobart (Nouvelle-Zélande et Tasmanie), après 94 jours de mer, à l'issue la dixième campagne de l'organisation démarrée le 5 janvier. Trois incidents graves ont opposé la flotte de Sea Shepherd aux baleiniers japonais. L'organisation évoque des «embuscades». «Bien que les braconniers de baleines n'aient pas encore annoncé le nombre de baleines tuées cette saison, nous sommes confiants dans le fait qu'ils n'ont pas atteint un quart du quota bidon qu'ils s'étaient fixé», a commenté le capitaine du Bob Barker, Peter Hammarstedt. «Nous estimons que nos efforts ont sauvé plus de 750 baleines», a-t-il ajouté, sans justifier son calcul. L'Agence japonaise des pêches n'était pas immédiatement joignable pour réagir. Il s'agit de la plus longue campagne de Sea Shepherd dans l'océan Austral où l'organisation affirme avoir sauvé 4 500 baleines les neuf premières années. La pêche commerciale de la baleine est interdite depuis 1994 dans le Sanctuaire baleinier de l'océan Austral mais le Japon profite d'une lacune dans le texte du moratoire international de 1986 pour revendiquer des prises à but scientifique. La chair des cétacés finit néanmoins sur les étals nippons, ce dont le Japon ne se cache pas, invoquant une tradition culturelle ancestrale. Seules la Norvège et l'Islande continuent la chasse commerciale malgré le moratoire. L'Australie a assigné le Japon devant la Cour Internationale de Justice à La Haye, plus haute instance judiciaire des Nations unies, qui doit statuer dans le courant de l'année. Le Monde 23/3/2014
  15. Pour l'Organisation météorologique mondiale (OMM), le doute n'est pas de mise : le réchauffement provoqué par l'activité humaine est à l'origine des nombreux phénomènes climatiques extrêmes vécus en 2013, dont ils constituent des « indicateurs cohérents et interdépendants » de l'évolution du climat. L'OMM, une agence de l'ONU sise à Genève, relève dans son rapport annuel «l'impact considérable des sécheresses, vagues de chaleur, inondations et cyclones tropicaux» et note que 2013 «se classe au sixième rang, ex-æquo avec 2007, des années les plus chaudes jamais enregistrées, confirmant la tendance au réchauffement observée sur le long terme». En Bretagne, sur la côte atlantique, les pluies ont été les plus fortes depuis 1959, provoquant des inondations répétées, tout comme dans le Sud-Est, en Provence-Alpes-Côte d'Azur. L'hiver a été le deuxième le plus chaud depuis 1900. | AFP/PHILILPPE HUGUEN «Le nombre de phénomènes extrêmes survenus en 2013 correspond à ce à quoi on pouvait s'attendre dans ce contexte de changement climatique anthropique. Nous avons assisté à des précipitations plus abondantes, à des vagues de chaleur plus intenses et à une aggravation de dommages causés par les ondes de tempête et les inondations côtières du fait de la hausse du niveau de la mer, le typhon Haiyan, qui s'est déchaîné aux Philippines en est la tragique illustration», a estimé le secrétaire général de l'OMM, Michel Jarraud. «Le réchauffement du climat ne marque aucune pause», a-t-il expliqué, avec une accélération du réchauffement des océans qui a atteint de plus grandes profondeurs. Plus de 90 % de la chaleur piégée par les gaz à effet de serre est stockée dans les océans. A la suite d'une étude particulière de la chaleur record qu'a connue l'Australie durant l'été 2013, l'OMM affirme que «les records de chaleur auraient été quasiment impossibles sans l'influence des gaz à effet de serre d'origine anthropique. Cela démontre que les changements climatiques entraînent une nette augmentation de la probabilité d'occurrence de certains phénomènes extrêmes». Pour la France, l'OMM relève qu'elle a connu une répétition de tempêtes, que les précipitations ont été supérieures de 40 % à la moyenne à long terme. En Bretagne, sur la côte atlantique, les pluies ont été les plus fortes depuis 1959, provoquant des inondations répétées, tout comme dans le Sud-Est, en Provence-Alpes-Côte d'Azur. L'hiver a été le deuxième le plus chaud depuis 1900, précise l'agence météorologique. Voir : La carte des impacts du réchauffement climatique Le XXIe siècle compte déjà 13 des 14 années les plus chaudes jamais observées et «chacune des trois dernières décennies s'est révélée plus chaude que la précédente, la décennie 2001-2010 battant tous les records», note le rapport. La température moyenne à la surface du globe, terres émergées et océans confondus, a été de 14,5 °C en 2013, soit 0,5 °C de plus que la normale calculée pour la période 1961-1990 et 0,03 °C de plus que la moyenne de la décennie 2001-2010, selon l'OMM. Le Monde Planète 24/3/2014
  16. Au moins huit personnes sont mortes et 18 sont portées disparues après un gigantesque glissement de terrain survenu samedi soir dans l'Etat américain de Washington (nord-ouest). Les secours tentaient d'atteindre les survivants en se frayant un passage à travers les arbres déracinés, les pierres, les débris et la boue. Les corps de cinq personnes ont été découverts dans les décombres des maisons, portant à huit le nombre des morts, selon un dernier bilan publié tôt lundi matin par les autorités locales. Le précédent bilan était de trois morts. Au moins dix-huit personnes sont toujours portées disparues, a indiqué à l'AFP un responsable local sans toutefois pouvoir donner un bilan précis. La lame a détruit samedi soir six maisons dans la communauté rurale d'Oso, au nord-est de Seattle, ont indiqué la police et les pompiers. Les recherches sont extrêmement délicates à cause de l'instabilité du terrain boueux, faisant craindre un nouvel éboulement. "Des sauveteurs ont été littéralement englués dans la boue jusque sous les aisselles", a raconté le gouverneur. Celui-ci a signalé que des personnes avaient été sorties de la boue par les airs. Huit personnes ont été évacuées et admises dans les hôpitaux des alentours. Parmi les blessés, se trouve un bébé de six mois, a indiqué sur Twitter la porte-parole du comté de Snohomish, Shari Ireton. Samedi soir, une rescapée, Robin Youngblood, a évoqué l'arrivée soudaine "d'un mur de boue d'environ huit mètres de haut (...) La vague a déferlé sur nous et nous a emportés, la maison n'est plus qu'un tas de bois. Nous étions enterrés et avons dû creuser pour sortir", a-t-elle raconté au journal "The Seattle Times". Un autre témoin était en train de conduire quand la coulée de boue l'a rattrapé. "Je descendais la colline quand tout a été plongé dans le noir", a raconté Paulo Falco. "Puis, tout a disparu". Les habitants avaient été prévenus par les services de secours de la possibilité d'éboulements après les fortes pluies de ces dernières semaines dans la chaîne de montagnes des Cascades. Dimanche, les autorités suivaient de près le niveau d'une rivière derrière un barrage situé non loin du village. Romandie 24/3/2014
  17. Madrid (AFP) - La mine de métaux d'Aznalcóllar, en Andalousie, sera bientôt rouverte, 16 ans après avoir provoqué l'une des plus graves catastrophes écologiques en Espagne, a annoncé la région, qui mise sur la création de 1.300 emplois pour endiguer un chômage record. Memoranda 30/4/2013 Grâce à un accord noué jeudi entre les autorités régionales et le gouvernement, qui met fin à leur contentieux administratif dans ce dossier, "le gouvernement central, sur demande du gouvernement autonome d'Andalousie, effectuera lors du Conseil des ministres la déclaration de réserve des droits miniers dans la zone", riche notamment en cuivre, plomb et zinc. "L'accord prévoit que l'appel d'offres lancé par l'administration andalouse pour l'exploitation de la mine se poursuivra, sous la direction du gouvernement régional", a expliqué dans un communiqué la région, qui table sur "la réouverture de la mine au premier trimestre 2015". Sa remise en fonction devrait permettre la création de 1.300 emplois directs et indirects dans cette région du sud de l'Espagne, frappée par le taux de chômage le plus élevé du pays (36,32%). La mine à ciel ouvert d'Aznalcollar, d'une surface de près de 950 hectares, compte encore des réserves de 80 millions de tonnes de métaux (cuivre, plomb, zinc, or et argent), selon les autorités locales. Elle est tristement célèbre en Espagne pour avoir été le lieu d'une catastrophe écologique, l'une des graves du pays: en avril 1998, la rupture d'une digue d'un bassin de stockage avait provoqué le déversement de plus de 7 millions de tonnes de de boues toxiques sur quelque 5.000 hectares alentours. Le gouvernement andalou réclame toujours, sans succès, 90 millions d'euros de dommages et intérêts à l'entreprise suédoise Boliden qui l'exploitait. Le projet de rouvrir la mine est dénoncé par les écologistes: l'association Ecologistas en Accion a jugé qu'il s'agissait de "fausses promesses en termes d'emploi" et prévenu que cela "mènera sans aucun doute aux même conséquences environnementales que la catastrophe annoncée des mines d'Aznalcollar en avril 1998". Le fleuve Guadimar après la catastrophe et aujourd'hui. Photos Desdeebalcondelosalcores Sciences et avenir 21/3/2014
  18. Des chercheurs du Massachusetts Institute of Technology (MIT) ont réussi à booster la photosynthèse en insérant des nanomatériaux dans des plantes. Un nouveau champ de recherche à la croisée des nanotechnologies et de la biologie végétale est en train d’émerger. Il est possible, grâce aux nanomatériaux, d’améliorer l’absorption d’énergie lumineuse chez la plante Arabidopsis thaliana. Juan Pablo Giraldo Dans un article paru dans Nature Materials, les chercheurs expliquent comment ils ont réussi à stimuler l’absorption d’énergie lumineuse de plantes grâce des nanotubes de carbone. Pour Michael Strano, professeur au MIT et auteur de l’article, c’est un vaste domaine de recherche qui est en train de naître : «Le potentiel est vraiment sans fin». Les plantes sont particulièrement intéressantes en tant que plateforme technologique : elles sont capables de se réparer elles-mêmes, de survivre dans des environnements difficiles et de fournir leur propre source d’énergie. Ici, en plus d'augmenter la photosynthèse, les chercheurs ont aussi montré qu’ils pouvaient transformer la plante grâce à des nanomatériaux pour détecter le monoxyde d’azote (NO), un polluant produit par la combustion. En adaptant ces détecteurs minuscules à d'autres cibles, les chercheurs espèrent développer des plantes qui pourraient suivre différentes pollutions environnementales. (Schéma d'un chloroplaste d'une plante supérieure - Kelvinsong CC-BY-SA-3.0) Les plantes produisent de l’énergie par photosynthèse grâce à des organites cellulaires : les Chloroplastes. La photosynthèse a lieu en deux étapes. Tout d’abord, des pigments comme la chlorophylle absorbent les radiations lumineuses, ce qui excite des électrons qui se déplacent dans les membranes du chloroplaste. La plante utilise ensuite cette énergie électrique pour la fabrication de sucres. Or, les chloroplastes n’utilisent qu’une partie des radiations du soleil, dans la lumière visible. Comme des nanotubes de carbone peuvent absorber la lumière dans l’ultraviolet, le visible et le proche infrarouge, les chercheurs ont eu l’idée de s’en servir comme antennes artificielles pour capter des longueurs d’onde habituellement inutilisées par les chloroplastes. La première étape de cette recherche consistait donc à insérer des nanoparticules à l’intérieur des chloroplastes. Grâce à une technique développée dans leur laboratoire, les chercheurs ont montré que les nanotubes de carbone s’inséraient dans des chloroplastes en s’assemblant spontanément. Ce mouvement des nanotubes de carbone à travers les membranes du chloroplaste se ferait grâce à des mécanismes passifs, par diffusion et par une réaction de surface spontanée. L'activité photosynthétique des chloroplastes a ainsi pu être stimulée : le transport des électrons a augmenté de 49 % grâce aux nanotubes. Des feuilles infiltrées avec des solutions de nanotubes à 2,5 et 5 mg/l ont vu des augmentations du transport des électrons de 27 % et 31 %. Par conséquent, les nanotubes de carbone sont capables de stimuler la conversion de l’énergie solaire par les chloroplastes, in vivo et ex vivo. Des chercheurs ont utilisé les pores présents à l’envers des feuilles, les stomates, pour faire entrer les nanoparticules. Juan Pablo Giraldo, Nicole M. Iverson Autre avantage de ces nanomatériaux : ils permettent de limiter les dommages dus aux radicaux libres. En effet, les chloroplastes isolés de plantes peuvent réaliser la photosynthèse ex vivo, mais ils arrêtent de fonctionner au bout de quelques heures à cause des dommages occasionnés par la lumière et l’oxygène. Les plantes sont capables de les réparer, mais des chloroplastes seuls ne peuvent pas le faire. Des nanoparticules antioxydantes peuvent capturer les radicaux libres et donc augmenter la productivité des chloroplastes. Futura Sciences 22/3/2014
  19. Lorsque l'on travaille toute la semaine, le jardin est bien souvent abandonné cinq jours sur sept, sans parler des vacances. Les récoltes sont différées, les arrosages irréguliers, les interventions en périodes de gel ou de sécheresse sont limitées. Pourtant, le citadin-jardinier peut s'organiser pour que le jardin reste un vrai plaisir du weekend. De nombreuses techniques, des trucs de professionnels, un choix judicieux de matériel et de végétaux permettent aux citadins-jardiniers de profiter d'un beau jardin, sans perdre de temps. Toutes les informations présentées dans ce dossier sont extraites du livre : Un weekend au jardin de Michel Caron, aux éditions Hachette. Un weekend au jardin comprend 255 pages indiquant un bon nombre d’astuces et de choix pour jardiner sans effort. Ce livre propose bien sûr un grand nombre de dessins et de photos. Cliquez sur l'image ci-dessous si vous désirez l'acheter. Futura Sciences
  20. En été, les cultures sont très souvent attaquées par divers parasites et, d’autre part, elles souffrent parfois d’un sérieux manque d’eau. Cette situation est d’autant plus grave que, la plupart du temps, aucune visite au jardin n’est faite pendant la période des vacances et que l’absence de soins peut durer six semaines. Une bonne organisation et quelques techniques simples vous permettront cependant d’éviter un désastre. Association Inform'Action 7/1/2014 Récoltez tout ce qui est consommable et prévoyez les récoltes pour l’hiver suivant. Réalisez un maximum de conserves, de confitures et de sirops avec vos fraises et quelques légumes (haricots verts notamment). Cueillez toutes les fleurs prêtes à s’épanouir. Avant de partir, supprimez les fleurs sur les fraisiers remontants. Il faudra en effet cinq à six semaines pour qu’ils refleurissent et fructifient à nouveau. Pulvérisez un produit sur les pommes de terre, afin de lutter contre le mildiou et les doryphores. Agissez de la même façon contre les parasites du rosier (oïdium, pucerons, etc.). Pratiquez enfin un dernier nettoyage de vos pieds de tomates en supprimant tous les rameaux partant à l’aisselle des feuilles et prévoyez un traitement antimildiou de sécurité. Binez la croûte superficielle de la terre, afin d’arrêter la remontée de l’eau par capillarité. Répandez sur le sol un matériau capable de limiter l’ardeur du soleil (paille, tourbe, etc.). Faites une cuvette au pied de vos arbres récemment plantés, de façon que l’eau de pluie puisse mieux se diriger vers les racines sans risque de déperdition. Tendez au-dessus de vos plantes fragiles des claies en plastique ou en bois vendues dans le commerce. Elles auront pour but d’empêcher les rayons du soleil d’atteindre directement le feuillage des végétaux. Enfoncez des bouteilles en plastiques retournées et emplies d’eau au pied de certains légumes (tomates par exemple). Au retour : Votre jardin laissé à l’abandon pendant quelques semaines va pouvoir retrouver toute sa fraîcheur, mais à condition de lui prodiguer quelques soins particuliers. Il y a de fortes chances pour que vous retrouviez un gazon mesurant entre 20 à 25 cm, sinon plus, la plupart du temps couché d’une manière désordonnée. Il faudra effectuer deux tontes successives, la première en réglant la lame de coupe en position haute, puis la seconde en position basse. Votre gazon, devenu jaunâtre, a dû souffrir de la moindre sécheresse, car son système radiculaire s’est rapproché de la surface. Il va lui falloir un certain temps pour qu’il reprenne vigueur et profondeur. Il faudra l’arroser abondamment, puis lui apporter de l’engrais riche en azote. Si des plaques entières se sont retirées, effectuez un semis sans bêchage mais avec un apport superficiel de terreau. Vos arbustes ayant été plantés récemment doivent avoir tendance à présenter des feuilles molles et se courbant sous leur poids. Vous aurez alors intérêt à tailler la plupart des rameaux et à les arroser abondamment. Si le feuillage de vos conifères s’est desséché sans se détacher de lui-même, il faudra tailler les parties touchées et arroser vos sujets à l’eau enrichie d’un engrais spécial conifères. Si les feuilles sont tombées, elles repousseront sans problème. Si le temps a été particulièrement chaud, il faudra arroser vos légumes, mais sans apporter d’engrais, car ceux confiés à la terre avant vos vacances n’ont pas dû être entièrement absorbés. TRUFFAUT 14/5/200 A retenir : si vous avez opté pour un système d'arrosage automatique programmable, vos plantes et arbustes, tout comme la pelouse, ne devraient pas avoir souffert de sécheresse durant votre absence. L'arrosage automatique est aussi un bon plan car il permet de limiter les intrusions, les personnes mal intentionnées ne pouvant savoir s'il y a effectivement quelqu'un ou non... Futura Sciences
  21. Votre jardin d’agrément devra vous offrir des plantes vous réclamant le moins de travail possible. Ce sera notamment le cas des arbustes. Surtout, ne choisissez pas des espèces ne convenant pas à votre sol ou au climat de votre région ! (Si vous choisissez des orchidées pour votre jardin, veillez à vous fournir chez un spécialiste de ces plantes. Ian Sane, Flickr, cc by nc sa 2.0) En commandant par correspondance, vous gagnerez du temps, mais il vaudra mieux prendre quelques précautions afin de ne pas risquer de déconvenue. Privilégiez les spécialistes qui ne proposent qu'un certain type de plantes (légumes, orchidées, iris, etc.). Apprenez à «décoder» les termes que vous trouverez dans les catalogues : la taille d'un arbre, le calibre d'un oignon, etc. Fuyez les promotions qui offrent, le plus souvent, des végétaux de qualité médiocre. Pratiquez votre commande de préférence par écrit ou par Internet. (haie de Cotoneaster Franchetii) La haie : Bien sûr, la plantation de votre haie va vous réclamer un peu de travail. Vous gagnerez du temps en faisant appel à l’aide d’un ami, l'un tenant chaque plante bien droite et l'autre maniant la bêche pour reboucher le trou ! Là encore réfléchissez en terme de résistance à la sécheresse comme au gel et aussi à certains parasites... Une haie a vocation à être décorative, mais elle sert essentiellement pour occulter la vue du voisinage. Elle est utile aussi comme brise-vent et peut offrir aussi un abri, entre autres, aux oiseaux... Avant de choisir les plantes qui formeront votre haie, vérifiez la hauteur autorisée auprès de votre commune ou de votre syndic ainsi que les variétés autorisées (cas de certains lotissements ou lieux). Il ne sert en effet à rien d'acheter des arbustes qui peuvent atteindre 2 ou 3 mètres (ou plus), si la hauteur d'une haie ne doit pas dépasser un mètre... (La vigne vierge peut offrir un joli contraste par rapport à une pelouse par exemple. Magnolia 1000, Flickr, cc by nc sa 2.0) Les murs végétaux : Les murs végétaux ont tendance à se développer dans certaines villes. D’une surface plus ou moins importante, ils peuvent se couvrir d’une ossature métallique soutenant une plaque de PVC expansé de 10 mm d'épaisseur puis, par agrafage, d’une couche de feutre de polyamide de 3 mm d'épaisseur. Un tel support pourra permettre aux racines de diverses plantes de se fixer. Un réseau de tuyaux commandés par des électrovannes devra alors apporter une solution nutritive contenant les éléments minéraux nécessaires à la croissance d’une végétation correcte. Mais si vous rêvez d’un tel jardin insolite, n’oubliez pas que son installation sera coûteuse et que vous manquerez de temps, le weekend, pour vous occuper correctement de son entretien ! Il sera préférable de couvrir vos murs de plantes grimpantes classiques (vigne vierge, lierre, glycine, etc.) ! La pelouse : Ne croyez surtout pas, comme le font la plupart des jardiniers novices, qu’une pelouse ne réclame pas de travail d’entretien ! Toutefois, il existe certaines astuces qui vous permettront de jouir d’un beau gazon sans vous obliger à passer, chaque semaine, des heures et des heures en efforts ! Tout d’abord, accueillez une pelouse rustique plutôt qu’un gazon fragile et vous réclamant beaucoup de soins ! Son implantation sera plus facile et plus rapide que celle d’un gazon plus raffiné, avec un entretien moins exigeant, qu’un vendeur de votre jardinerie saura vous conseiller. (La pelouse en rouleau a l’avantage de fournir des résultats immédiats et semblables à une pelouse classique pour le jardinier pressé. Ragesoss, Flickr, cc by nc sa 2.0) Le gazon moquette : Un tel gazon est vendu en rouleaux d'environ 30 cm de largeur que vous déroulez sur le sol, ou sous forme de plaques carrées ! Son avantage, c'est de réclamer peu de soins pour son installation, celle-ci donnant en plus des résultats immédiats. Ce gazon-moquette s'installe comme un sol de dalles ! Choisissez, comme point de départ, une ligne bien droite, bien sûr sur un sol le plus plat possible. Alignez les rouleaux bien serrés les uns contre les autres, de façon à ce que les joints, à peine visibles au moment de la pose, deviennent complètement invisibles en quelques jours. Déroulez et découpez ensuite l'extrémité avec une bêche et arrosez. Vous obtiendrez une surface parfaitement plane si vous avez bien nivelé votre terrain. À défaut, tassez les plaques de préférence avec une plaquette de bois. Roulez enfin l'ensemble au rouleau à main. Terminez votre travail par les joints en nivelant avec un peu de terreau. Donnez ensuite un bon coup de balai métallique, de façon à faire pénétrer la terre dans les fissures. N'hésitez pas à arroser, surtout si le temps est sec. Très vite, vous obtiendrez une pelouse ressemblant comme une sœur à un gazon classique. Il faudra donc l'entretenir de la même façon. (Le gazon fleuri peut être une bonne manière d’éviter la tonte hebdomadaire. DR) Pelouse ou gazon fleuri : Si vous aimez les fleurs des prés et que la tonte hebdomadaire de votre pelouse vous rebute, mieux vaudra choisir un gazon fleuri ! Un tel gazon se sème de la même façon qu'une pelouse classique. Parmi ses avantages figure son besoin d'entretien beaucoup moins grand. Il existe dans le commerce des préparations de semences prêtes à l'emploi. Rien ne vous empêchera, lorsque la floraison printanière de cet ensemble sera terminée, de faucher certaines parties de cet ensemble, par exemple de façon à ménager une allée parmi vos plantes à fleurs. Cette pelouse champêtre pourra être fauchée en fin de printemps et en automne. Ne vous inquiétez pas, en tout cas, si cet ensemble végétal prend parfois des allures désordonnées : votre jardin aura ainsi un aspect très agréable de nature. Les plantes couvre-sol : Les plantes couvre-sol peuvent remplacer entièrement le gazon avec gaieté et luxuriance. De plus, elles sont idéales pour les terrains difficiles. Ce sont des végétaux qui, installés en colonie, recouvrent parfaitement la terre. En général, leur hauteur ne dépasse pas 40 cm. Ils étouffent les mauvaises herbes qui tenteraient de conquérir leur territoire, ce qui constitue un sérieux avantage. Ces plantes s'étirent toutes seules, soit par épaississement progressif, soit parce que leurs tiges se plaquent au sol et s'enracinent. Très solides, elles ne réclament pratiquement aucun soin après leur plantation. En variant couleurs, formes et volumes, vous obtiendrez un joli tapis. Mélangez par exemple l'aubriète, la bruyère, la corbeille d'argent, la corbeille d'or, le gazon d'Espagne, l'ibéris, la népéta, le phlox, la santoline, la saxifrage, le sédum, le thym, etc. (Certains rosiers fleurissent plusieurs fois dans l’année. Cassiopée 2010, Flickr, cc by nc sa 2.0) Les rosiers : Six mois par an, ces plantes vous offriront une riche floraison, avec une extrême diversité de formes et de couleurs. Ils ont leur place dans tous les jardins, quel qu’en soit le style. D’autre part, il s’agit d’arbustes rustiques, aux exigences réduites et de culture facile : à choisir en priorité dans votre jardin de week-end ! Il n'existe pas un seul type de rosier, mais plusieurs, chacun vous offrant une large panoplie de variétés. Mieux vaudra, en tout cas, choisir des rosiers ne vous réclamant que peu de travail d’entretien, comme les rosiers-buissons et les rosiers couvre-sol, ces derniers étant capables de garnir un talus, un jardin en pente, une descente de garage ou le haut d'un muret. N’oubliez pas, lors de votre choix de rosiers à planter, qu’il en existe des variétés non remontantes ne fleurissant qu'une seule fois en début de saison (juin-juillet), ainsi que des variétés remontantes présentant l'avantage de donner des fleurs à plusieurs reprises dans l'année, de juin à fin octobre, jusqu'aux premières gelées. L’entretien de votre roseraie ne vous réclamera pas un grand travail. Il faudra maintenir simplement le sol propre au pied de vos arbustes à l’aide de quelques binages. Avant l’hiver, vous bêcherez à faible profondeur, en utilisant une fourche-bêche pour ne pas abîmer les racines. En cours de végétation, vous arroserez copieusement votre culture. Il faudra prévoir aussi un apport d’engrais chaque année, des traitements contre une maladie, l’oïdium, et contre les pucerons. Le rosier est un arbuste qui réclame absolument d'être taillé pour bien fleurir, sauf pour ses variétés couvre-sol. Négliger cette pratique conduirait immanquablement votre culture à s'étioler progressivement. Pour vos variétés remontantes, il faudra toujours intervenir en mars. La taille de ces rosiers-buissons doit être courte (10 à 15 cm au-dessus du sol, avec deux ou trois yeux) pour les sujets à forte végétation. Il faudra effectuer des coupes en biais, 1 cm au-dessus d'un œil (ou bourgeon) situé vers l'extérieur de l'arbuste. Plantation de vivaces - Photo ma campagne - Les vivaces : Vous allez pouvoir cultiver des fleurs annuelles, bisannuelles ou bulbeuses, qu’il vous faudra semer ou replanter chaque année. Les fleurs vivaces, quant à elles, présentent un avantage important, celui de ne réclamer aucune de ces opérations chaque année ! Pour gagner du temps, vous allez même pouvoir éviter de semer ces plantes florales, en repiquant des pieds déjà bien développés du commerce ! Quelques gestes simples vont vous permettre d’améliorer et d’allonger la durée d’épanouissement de vos vivaces. Il faudra apporter régulièrement au sol des engrais jusqu'au milieu de l'été, de préférence riches en phosphore, cet élément favorisant toujours l'épanouissement des fleurs. En cours de végétation, vous pincerez vos vivaces buissonnantes, de façon à favoriser le développement de nouveaux rameaux. Couper les fleurs dès qu'elles seront fanées est une astuce qui contribuera fortement à l'apparition de nouvelles pousses. Enfin, vous gagnerez à tuteurer vos plantes mesurant plus de 50 cm, surtout si votre région est venteuse. (Certaines plantes alimentaires demandent peu de soins pour un résultat honorable. Juhanson, GNU 1.2) Les plantes alimentaires : Les arbres fruitiers vont vous réclamer du travail (taille, traitements, etc.). Si votre jardin n’en comporte pas déjà, il sera peut-être bon de ne pas en planter ou d’en cultiver en sachant que votre manque de temps ne vous permettra pas d’obtenir des rendements spectaculaires. Préférez la plantation de quelques arbustes comme le framboisier, le groseillier et le noisetier, voire une vigne de table à faire courir au niveau d’une pergola. Un potager a toujours la réputation de réclamer du travail. Beaucoup de jardiniers n’osent donc pas en adopter un, ce qui est vraiment dommage. En effet, si vous cultivez des légumes, vous serez toujours enchanté de les récolter et de les déguster, en les trouvant meilleurs que ceux que vous achetez dans le commerce. Et bien, sachez que faire pousser certaines plantes potagères, sans devoir vous exténuer, sera tout à fait possible, à condition toutefois de savoir les choisir. En effet, de nombreux légumes réclament des soins d’entretien importants ou des arrosages fréquents. Il faudra accepter aussi d’obtenir des récoltes moins belles que si vous étiez toujours en train de cajoler vos parterres. Parmi les espèces assez faciles à réussir sans trop demander de soins, adoptez la pomme de terre, l’épinard, le haricot vert, la tomate, le fraisier, la rhubarbe, quelques salades et, bien sûr, des herbes aromatiques comme le romarin, le thym, l’estragon, la ciboulette et le persil. Sachez aussi que certains légumes annuels courants ont conservé leur nature vivace, donc sans devoir les semer ou les planter à nouveau chaque année, comme le chou Daubenton, le poireau perpétuel, l’oignon rocambole et surtout l’oseille. Futura Sciences
  22. Les jardiniers maniaques passent leur temps à chasser le moindre petit insecte qui grignote le feuillage de leurs cultures. Comme vous êtes pressés, vous n’allez pas pouvoir agir de cette façon ! Il va pourtant falloir protéger vos plantations des parasites, mais en acceptant la présence de certains dégâts et en ne combattant que les ennemis les plus importants (pucerons, maladies comme le mildiou ou l’oïdium). Mais même en agissant de cette façon décontractée, vous aurez intérêt à soigner vos traitements. PREVENTION : Respectez toujours, au moins dans votre potager, une rotation des cultures, de façon à ce que les parasites (champignons microscopiques et larves d’insectes) ne retrouvent pas les plantes qui les hébergent deux années de suite aux mêmes endroits. Ne fertilisez pas le sol à la légère, mais seulement avec pondération, par exemple en n’enfouissant pas un fumier mal décomposé. Gardez-vous aussi de tout excès d’azote et respectez les doses indiquées sur les sacs d’engrais. Choisissez de préférence des espèces et des variétés résistantes à telle ou telle maladie. En hiver, grattez l’écorce abîmée des arbres, car des colonies de larves peuvent s’y cacher. (Feuille de vigne parasitée par l'oïdium. Le jardinier pressé doit détruire les végétaux atteints sans hésitation. Rude, GNU 1.2) N’hésitez jamais à détruire les plantes malades, en coupant par exemple les rameaux de rosiers atteints d’oïdium (taches blanches). (Un crapaud commun (Bufo bufo) peut manger de très nombreux insectes qui s’attaquent à vos plantes. Armin Kübelbeck, cc by sa 3.0) Certains peuvent faire la chasse aux parasites à votre place ! Ainsi, protégez sans hésiter certains insectes, comme l'abeille qui favorise la pollinisation des plantes, la coccinelle et le scarabée doré ; les vers de terre, dont les galeries amollissent le sol et l'aèrent, tout en l'enrichissant en matières organiques ; les grenouilles et crapauds, capables de détruire en une seule nuit une quantité impressionnante d'insectes et de limaces ; les reptiles, comme l'orvet, la couleuvre et le lézard et enfin le hérisson, qui adore se nourrir de limaces et d'insectes. Futura Sciences
  23. Les mauvaises herbes disposent de racines traçantes, qui courent juste sous la surface du sol, ou capables de s’enfoncer en profondeur. Elles se ressèment toujours en abondance et jouissent d'une vitesse phénoménale de croissance, capable de concurrencer fortement celle de leurs voisines. Il va vous falloir les éliminer régulièrement. Gérez au mieux cette corvée, de façon à éviter d’y passer trop de temps. Dans un jardin, le désherbage manuel est nécessaire deux fois par mois. Dame Cécile, Flickr, cc by nc sa 2.0 - Dans la plupart des cas, vous allez pouvoir éviter de faire appel à un désherbage chimique de vos cultures ! Pour cela, n’attendez pas que les herbes indésirables soient bien développées pour les détruire. La technique du désherbage manuel doit, pour le bien, être précoce, lorsque les adventices à supprimer sont encore au stade de plantules, avec alors des radicelles faciles à extraire du sol. Il vous faut aussi pratiquer ce travail d'une façon régulière, par exemple toutes les semaines ou tous les 15 jours durant l'été. En tout cas, le mieux sera toujours d'intervenir de cette façon après une légère pluie ou après un arrosage, afin de gagner du temps. Il faudra toujours ramasser votre récolte d’adventices et la jeter ou la brûler sans attendre. Pour que le sol de votre jardin reste le plus possible humide, paillez-le au cours de la belle saison. En hiver, cette technique vous permettra également d’isoler du froid des plantes sensibles. Par ailleurs, 10 à 15 jours avant la date prévue de vos semis de légumes et de fleurs, préparez la terre comme si vous deviez semer. Arrosez souvent, ce qui bien sûr fera germer les semences de plantes indésirables. La veille du semis, le vrai cette fois, il suffira d'un bon coup de râteau pour les détruire ! Effectuez ce travail le matin, afin que les plantules déracinées sèchent bien au soleil et ne puissent pas reprendre. Certains légumes peuvent aussi empêcher les mauvaises herbes de se développer, comme c’est le cas de la pomme de terre, des courges coureuses, du haricot, de la poirée, du cardon et de la tétragone. Vous trouverez dans le commerce un arrache-herbe (un modèle parmi ceux existant) qui vous permettra de désherber rapidement vos platebandes. Cet accessoire possède une poignée gainée offrant une excellente prise en main, un long manche en acier ne réclamant pas de vous baisser et un large repose-pied muni de dents pointues capables de s’enfoncer profondément dans le sol jusqu’aux racines des adventices à détruire. Il existe aussi un désherbeur thermique (un modèle parmi ceux existant) qui, en moins de deux, éliminera bien des mauvaises herbes. Il s'agit d'un brûleur léger (700 g), alimenté par une cartouche de gaz liquide sous pression et sans danger. Ce matériau échauffe brutalement les feuilles, sans les brûler, ce qui entraîne la mort des plantes. Avantage : sa manipulation rapide et sans devoir vous baisser ! Bien sûr, avec ce matériel, il faudra faire attention de ne pas mettre le feu à un de vos arbres ou à votre abri de jardin… Futura Sciences
  24. Si vous n’arrosez pas votre jardin, il aura bien du mal à vous donner satisfaction ! Mais pour gagner du temps, acceptez quand même l’idée de ne pas régler ce problème d’une façon parfaite et faites appel à quelques astuces. Vous pourrez bien sûr installer un système d’arrosage au goutte-à-goutte. Pour diminuer très sensiblement l’évaporation de l’eau se trouvant dans le sol de votre jardin, binez-le régulièrement. En effet, tenez compte d’un vieil adage précisant qu’un binage vaut mieux que deux arrosages. Un coup de griffe rapide autour de vos plantes, une fois de temps en temps, vous fera économiser du temps ! Un paillis [/b]antisécheresse évitera les remontées d’eau. DR[/i] - Vous disposerez une couche de cinq à dix centimètres d’un matériau protecteur, qui fera barrage aux remontées d’eau. Cette technique empêchera également les mauvaises herbes de trop se manifester. Plusieurs résidus sont pour cela à votre portée. Par exemple, parsemez vos coupes de gazon sur le sol à pailler, dès leur sortie de votre tondeuse. Elles se décomposeront, l'été terminé, pour se transformer en humus. Mais attention : il vaudra mieux ne pas utiliser de l’herbe provenant d’une pelouse désherbée chimiquement ! Vous trouverez aussi dans le commerce des nattes composées de fibres naturelles de coco et d'un film 100 % dégradable, au bout de trois à cinq ans suivant les conditions climatiques. Ce paillage se pose de la même façon qu'un tapis, en quelques instants. Si vos sujets sont déjà en place, découpez ce matériau jusqu'à leur centre et glissez-le. Si vous désirez planter des végétaux après la pose de la natte*, il faudra l'inciser avec de bons ciseaux, en pratiquant une fente dans le sens de la largeur ou de la longueur et non en croix. Après avoir soigneusement effectué cette pose, il vous faudra prendre les bords du film et en exécuter un chevauchement, cela afin d'éviter tout passage de lumière. * Pour faire des économies d’eau et d’énergie, il est important de n’entailler le nattage que légèrement lorsque vous ajoutez de nouveaux plants. Au pied de chacun de vos jeunes arbres et arbustes, ouvrez une cuvette d'arrosage, dont le rôle consistera à retenir l'eau de pluie. En effectuant ce travail, vous enlèverez, par la même occasion, les mauvaises herbes. Exécutez cette opération à l'aide d'une griffe à dents courtes, voire d'une petite pioche, en veillant à ne pas détériorer ni déterrer les racines superficielles. Donnez à vos excavations un diamètre d'au moins 0,80 à 1 m, afin qu'elles soient bien efficaces. Cette façon de procéder donne également d’excellents résultats au pied des dahlias, des rosiers, des tomates, etc. N'oubliez pas que le rôle de vos cuvettes sera d'apporter également de l'air aux racines. Aussi la terre devra-t-elle rester toujours meuble, notamment après les pluies ou les arrosages qui l'auraient tassée. Un petit coup de griffe régulier sera donc le bienvenu ! L'arrosage goutte-à goutte : Avec ce procédé qui utilise des tuyaux souples régulièrement troués, vous apporterez au pied de vos plantes une quantité mesurée d’eau. Un procédé pratique, la microaspersion, sera capable de diffuser de l’eau sous forme de pluie fine sur vos fleurs et sur vos jeunes pousses délicates. Des asperseurs sont maintenus en surface grâce à des pics et peuvent même être surélevés par un jeu de tubes prolongateurs. Pour obtenir les meilleurs résultats avec cette technique, il va vous falloir choisir des microasperseurs en fonction du secteur d’arrosage à couvrir (modèles fixes couvrant 90, 180 ou 360°, modèles rotatifs couvrant 360° à plus faible débit, etc.). La mise en place d’un tel système est un vrai jeu d’enfant et ne vous réclamera que très peu de temps, surtout si vous faites appel à un kit de base polyvalent. L'arrosage enterré : Réalisé sur mesure et très discret, l’arrosage enterré supprime les corvées d’arrosage. En effet, vous allez pouvoir programmer son fonctionnement, par exemple tout le long de la semaine et en attendant vos visites dominicales. Cette technique présente toutefois certains inconvénients : son coût, un indispensable travail d’installation au départ et l’obligation de ne pas bêcher les emplacements concernés. Si vos moyens vous le permettent et toujours pour gagner du temps, vous pourrez faire appel à un paysagiste spécialisé qui s’occupera de ce travail. Réservez aussi cette possibilité à votre pelouse qui, en principe, restera en place pendant une longue période. Branché sur le robinet principal, ce système d’arrosage automatique utilise des raccords sans colliers et des asperseurs escamotables dans le sol et pouvant s’extraire automatiquement sous l’effet de la pression de l’eau. Vous allez pouvoir automatiser un seul réseau d’arrosage à l’aide d’un programmateur alimenté par une pile de 9 V. Il en existe de divers types, par exemple dotés de 14 programmes préenregistrés, autorisant jusqu’à trois cycles par jour d’une durée d’une minute à huit heures ! Des programmations par des câbles étanches, plus économiques à l’achat, sont également proposées, chaque réseau étant équipé d’une électrovanne de 24 V reliée à un programmateur mural. Il existe également des programmateurs séquentiels, particulièrement élaborés grâce à l’informatique, capables d’alimenter en eau plusieurs secteurs, avec des fréquences et des durées d’arrosage capables de varier en fonction de la végétation en place. Récupération de l'eau de pluie** : Afin de récupérer l’eau de pluie, utilisez une cuve aérienne en polyéthylène, ronde ou rectangulaire, pouvant abriter entre 150 et 2.000 l. Une cuve intérieure, plus volumineuse (1.500 à 2.500 l) et susceptible de prendre place dans votre cave ou votre garage, avec un réservoir de sécurité pouvant l'alimenter automatiquement en eau courante lors des périodes de sécheresse ou encore une cuve enterrée, de 1.000 à 10.000 l, constituera la meilleure solution si les besoins en eau de votre jardin sont élevés. Mais cela vous réclamera des travaux de terrassement pouvant s'avérer gênants et coûteux. ** Pour les récupérateurs d'eau de pluie extérieur, pensez à les munir d'un couvercle s'ils n'en sont pas pourvus... En effet le moustique tigre est arrivé en métropole depuis déjà quelques années et son invasion gagne de plus en plus de terrain... Le moustique tigre est vecteur de la maladie de chikungunya mais aussi la dengue. Des mesures de prévention simples s'imposent, comme l'élimination des eaux stagnantes pour éviter la reproduction des larves. Il convient par exemple de ne pas utiliser de soucoupes pour les pots de fleurs, de vérifier le bon écoulement des eaux pluviales et des eaux usées, ou encore de recouvrir d'un voile les réservoirs d'eau à l'air libre. Pour gagner du temps, il va falloir installer une pompe, de façon à simplifier au maximum l’utilisation de l’eau que vous aurez emmagasinée. Certains équipements pourront accompagner votre installation : une grande crépine à mailles fines (pour filtrer l’eau et empêcher les impuretés d’encrasser la turbine), un clapet antiretour (pour empêcher la pompe de se désamorcer entre deux utilisations), un interrupteur manométrique (capable d’arrêter la pompe automatiquement dès que la pression s’élève à l’intérieur, c’est-à-dire dès que vous fermerez la sortie) et une sécurité «manque d’eau» (qui arrêtera le moteur quand votre récupérateur d’eau de pluie sera asséché).[/i] Tomates et sécheresse - Astuce : Très facile à mettre en place, gratuit et garanti anti-sécheresse. On plante les tomates en rangées distantes de 50 cm, avec force compost et engrais-maison habituels, en faisant une légère cuvette à chaque pied (pour l’arrosage). On recouvre le sol de compost grossier puis de plaques de carton (on peut en récupérer gratuitement chez les commerçants). On agrandit ensuite l’ouverture au pied de chaque plant pour pouvoir arroser commodément ; on peut même y installer une bouteille plastique découpée et enterrée qui servira de réserve d’eau, ou, comble du luxe, un système d’arrosage au goutte-à-goutte. Pour améliorer l’esthétique de l’ensemble, un léger paillis au foin ou autre matériau plus décoratif est conseillé. Même par grande chaleur, les tomates ne souffriront pas. A l’automne, cette couverture sera à demi décomposée et pourra alimenter le tas de compost. D'autres trucs et astuces : Terre vivante l'écologie pratique Futura Sciences 6/1/2014[/i]
  25. Vous n’allez pas pouvoir échapper à la plantation d’arbres et arbustes et au semis de légumes et de fleurs. Mais là encore, l’adoption de certaines techniques et astuces va vous permettre de gagner du temps. Préférez l’achat de sujets déjà bien avancés en âge. Cela vous permettra d’obtenir les premières cueillettes assez rapidement. Évitez le scion, peu coûteux, mais encore trop frêle. Préférez le fuseau, une forme ronde pouvant déjà atteindre 2,50 à 3 m pour un diamètre de 1,20 à 1,50 m. Le gobelet devrait aussi vous donner satisfaction, avec la possibilité de cueillir les premiers fruits quelques semaines seulement après sa plantation, sauf si vous en raccourcissez les rameaux, au moment de la mise en terre. Que vous choisissiez un scion, un fuseau ou autre, vous aurez le choix entre plusieurs présentations. Pour ceux qui veulent obtenir des fruits plus rapidement, l’installation d’arbres fruitiers déjà bien poussés est une solution. Cassiopée2010, Flickr, cc by nc sa 2.0 - Les arbres en motte sont facilement transportables et seront plus rapides à planter dans votre jardin que des sujets à racines nues. La tontine est, quant à elle, constituée d'une toile de jute plus ou moins ajourée maintenant la motte de terre, une protection à enlever facilement au moment de la mise en terre. Vous pouvez également acquérir des arbres et arbustes élevés dans des conteneurs de plastique noir, avec alors une plantation possible à tout moment de l’année, sauf bien sûr lors des périodes de gel. Pour l’installation des arbres, procédez à deux. L'un disposera chaque arbre en place et l'autre ajoutera la terre nécessaire pour combler le trou. Ce travail terminé, tassez en tirant sur l'arbre, par légers à-coups de bas en haut, de façon à faire descendre le support terreux. Vérifiez, avec une latte de bois posée horizontalement sur le trou de plantation, que le collet de l'arbre se trouve situé légèrement au-dessus du sol. Enfin, arrosez copieusement, de façon à bien faire descendre la terre entre les racines. Certaines sociétés ont mis au point différents procédés pour faciliter les semis, tout en garantissant un fort taux de réussite. L’emploi de semences enrobées facilite le semis graine à graine en apportant par ailleurs un engrais stimulant ou une matière active de protection contre certaines maladies. Il est impératif de mouiller convenablement le sol après le semis et de le maintenir dans cet état jusqu’à la levée, celle-ci étant légèrement plus longue qu’avec un semis normal. Des graines en bâtonnets gradués présentent les mêmes avantages, mais en bénéficiant d’un paramètre supplémentaire, celui de permettre une profondeur de semis toujours bien régulière. Les graines enrubannées devraient également vous donner satisfaction. Elles sont incluses dans un ruban en papier biodégradable d’environ 1 m de longueur et qu’il vous suffira de poser au sol, dans un petit sillon à recouvrir de terre et à arroser. Avantage primordial : un gain de temps très appréciable ! Pour améliorer votre travail de semis, certains fabricants (Outils Wolf par exemple) ont mis au point des appareils tout simples, mais particulièrement ingénieux, comme celui ci-dessous. Le semis peut être facilité par des outils qui permettent un débit régulier des semences, comme ce semoir. DR - Il s’agit d’une roue crantée, circulant sur le bord du sillon préalablement tracé, qui actionne un mécanisme. Les semences, stockées dans un réservoir, s’écoulent petit à petit par un canal réglant leur débit, puis sont prélevées par un tambour pour tomber au fond du rayon. Il existe, en fait, trois tambours interchangeables, l’un étant destiné à accueillir les grosses graines, un autre les moyennes et le dernier les petites. Un bouton, agissant sur la vitesse de rotation du tambour, se tire ou s’enfonce, afin de modifier la densité du semis, modifiant ainsi l’écart entre chaque graine de 3 à 10 cm. Certaines plantes nécessitent d’être semées, puis repiquées lorsqu’elles ont commencé à pousser. Pour gagner du temps, l’idéal sera d’acheter dans une jardinerie des plants déjà poussés et placés dans de petits godets en tourbe biodégradable, qu’il faudra repiquer à des emplacements bien définis. Ce choix vous permettra d’obtenir des récoltes ou cueillettes plus vite et sans devoir pratiquer la corvée de l’éclaircissage (suppression de pieds en surnombre). Creusez un trou pour y placer chaque plante, à l'aide d'un plantoir conique. Puis enfoncez-le à côté du plant et repoussez la terre, procédé appelé «bornage». Le trou situé près de la plante servira à recueillir l'eau d'arrosage. Les minimottes sont des plantes florales cultivées dans une motte un peu plus grande que votre pouce. Elles remplaceront avantageusement les semis que vous aurez pu faire vous-même, dont les résultats sont parfois aléatoires. Contrairement à des godets déjà fleuris, cette présentation s’enracine avant de fleurir, ce qui lui évite de s’épuiser au cours d’une floraison forcée et trop précoce. Ces minimottes sont en fait de jeunes plants de six à huit semaines qui vous seront proposées en barquettes de 36 sujets et livrables au meilleur moment pour des plantations en balconnières et suspensions. Bien sûr, ces tout jeunes sujets pourront grandir à l’intérieur de votre domicile. Une seule société assure leur vente par correspondance : Jardin Express. Bouturage : Cette technique consiste à provoquer l'enracinement d'un morceau de végétal (tige, feuille, écaille, racine), de façon à obtenir des plantes possédant les mêmes caractères (vigueur, couleur du feuillage, etc.). Dans le commerce, vous trouverez des hormones de bouturage qui stimuleront l'enracinement de vos boutures. Elles vous permettront de gagner du temps ! Elles se présentent sous l'aspect d'une poudre ou d'un liquide. Leur utilisation est très simple : vous y plongerez la base humide de vos boutures, sur 1 à 3 cm selon leur taille, puis les secouerez pour en faire tomber l'excès. Il faut intervenir immédiatement avant la plantation. Un rudbeckia Black-eyed Susan au jardin botanique du Bronx, à New York. Cette plante possède des racines fibreuses et tapissantes. Puzzler4879, Flickr, cc by nc 2.0 - Si vous avez des plantes aux racines fibreuses et tapissantes comme l'aster, le phlox, le rudbeckia, etc., il suffira de procéder à l'écartement de ces organes pour les multiplier. Enfoncez au centre du buisson deux fourches-bêches dos à dos, puis rapprochez l'un vers l'autre les manches de vos outils. Sélectionnez de préférence de jeunes touffes de la périphérie et rejetez la partie centrale. Installez les jeunes plantes obtenues en pépinière, cela jusqu'à l'automne prochain, date de leur plantation définitive. Futura Sciences 6/1/2014
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