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  1. PARIS - Si EDF veut prolonger la durée de vie de ses réacteurs nucléaires au-delà de 40 ans, il lui en coûtera quatre fois plus qu'officiellement annoncé, sauf à transiger avec les critères de sûreté en vigueur en France, estime un rapport commandé par Greenpeace. Invoquant les risques pour l'avenir du parc nucléaire et la sécurité des Français, l'ONG écologiste a donc demandé mardi que la loi sur la transition énergétique qui doit être votée cette année fixe la limite d'âge des 40 ans comme durée de vie maximale des réacteurs français. AFP 25/2/2014 De par leur conception, les centrales ont été dimensionnées pour 40 ans d'exploitation et l'autorisation de les prolonger au-delà de cette limite n'est pas acquise, a d'ailleurs insisté la semaine dernière le président de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), Pierre-Franck Chevet, auditionné à l'Assemblée nationale. Il y a bien des sujets de sûreté majeurs à regarder à cette échéance, notamment des phénomènes de vieillissement sur certains composants des centrales, qu'on doit regarder d'autant plus attentivement qu'ils ne sont pas nécessairement remplaçables, avait souligné M. Chevet. Les demandes d'EDF seront en outre examinées au cas par cas et à l'aune des critères de sûreté plus stricts applicables à la troisième génération de réacteurs, tels l'EPR en cours de construction à Flamanville (Manche), comme le veut la doctrine française en la matière, a prévenu le président de l'Autorité indépendante. Dans cette perspective, EDF, l'unique opérateur des 58 réacteurs électro-nucléaires de l'Hexagone (19 centrales au total), prévoit officiellement de consacrer 55 milliards d'euros à des travaux de maintenance d'ici à 2025. Cela représenterait environ un milliard d'euros par réacteur. Seul hic, un tel coût suffirait à peine à maintenir la sûreté des installations à leur niveau actuel et resterait bien loin des exigences retenues par l'ASN pour les réacteurs de troisième génération, assure le rapport réalisé à la demande de Greenpeace par le cabinet WISE-Paris, spécialisé dans l'énergie et proche du mouvement antinucléaire. D'après les scénarios établis par Yves Marignac, directeur de WISE-Paris, des critères de sûreté similaires à ceux de l'EPR représenteraient un côut moyen de 4,35 milliards d'euros par réacteur, soit quatre fois plus que celui annoncé par EDF. Yves Marignac reconnaît que son étude est fondée sur une démarche prospective et incertaine qui ne constitue en aucun cas une prédiction. Et il insiste lui-même sur le fait que les chiffres qu'il fournit ne représentent qu'un ordre de grandeur, en raison du manque de données publiques disponibles et de la difficulté d'estimer le coût d'opérations encore inédites. Le rapport a au moins le mérite d'exister et de poser des questions, en attendant les conclusions de la commission d'enquête de l'Assemblée sur le coût de la filière nucléaire et la durée d'exploitation des réacteurs. Entendu par cette commission, le directeur général de l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), appui technique de l'ASN, déplorait lui aussi l'absence de regard économique global des pouvoirs publics sur cette filière. Cette expertise n'est faite nulle part et c'est probablement dommageable, avait jugé Jacques Repussard, pour qui on n'est pas dans une situation optimale pour notre pays et ça risque de peser à un moment donné sur la sûreté nucléaire. Sachant que 80% du parc nucléaire français est entré en service entre 1977 et 1987, l'échéance des 40 ans est très proche et nécessite une action urgente et massive (...) faute de quoi, le risque est très grand d'aller vers des prolongations du fonctionnement par défaut, a jugé Yves Marignac en présentant son rapport. Un avis qui fait écho à l'avertissement lancé par M. Repussard: il faut garder des marges de sécurité si l'on ne veut pas que notre pays se retrouve dans une situation où il faut choisir entre garder la lumière allumée et la sécurité. Interrogé, EDF n'a pas souhaité faire de commentaires. Romandie 25/2/2014
  2. Un père curieux de savoir ce que son fils faisait de son temps libre a décidé de s’intéresser de plus près à ce que faisait son enfant. Alors qu’il s’attendait au pire, il a été agréablement surpris en découvrant que son fils dépensait toute son énergie pour aider des animaux. Cela fait deux semaines que son fils quitte chaque jour la maison avec un sac à dos dont il ignore le contenu. Rongé d'inquiétude mêlée de curiosité, il décide un jour de le suivre... Il voit alors son fils s’arrêter sur le bord de la route. Quelques secondes plus tard, un groupe de chiens arrive. A en juger par leur apparence, le père comprend rapidement qu’il s’agit de chiens abandonnés, pour certains malades. Il explique ainsi avoir été rebuté au premier abord, mais que l’attitude de son fils l’avait alors fait réfléchir : "je pense qu’il n’a pas les préjugés que je peux avoir», a-t-il notamment déclaré. Maintenant qu’il est au courant des agissements de son fils, ce père met un point d’honneur à apporter sa contribution. L’une de ses ambitions serait même d’ouvrir un chenil afin de pouvoir s’occuper de tous ces chiens abandonnés. Une belle histoire découverte sur internet dont le message m'a été envoyé par un membre de mon réseau. C'est surtout une bonne leçon que l'enfant donne à son père : "ne pas avoir de préjugé" sur les apparences. Bravo à ce jeune garçon et bravo à son papa qui désormais contribue à améliorer l'ordinaire de ces chiens errants. Et, qui sait, peut-être un jour la création d'un refuge pour venir en aide à tous ces animaux. Merci à eux, parce qu'outre le fait qu'ils font une bonne action, ensemble, ils donnent une bonne leçon à chacun d'entre-nous qui sommes remplis de préjugés de toutes sortes... Et oui, les animaux eux n'ont pas de préjugés. Ils nous sont fidèles et nous montrent leur attachement que nous soyons beaux, moches, gros, maigres, handicapés... Nous ne le dirons jamais assez. Protection of Animals 11/2/2014 TDN 23/2/2014
  3. L'autorité japonaise de régulation du nucléaire reproche à l'opérateur de la centrale nucléaire sinistrée Fukushima Dai-ichi de n'avoir pas prévenu une importante fuite d'eau hautement radioactive. La Compagnie d'électricité de Tokyo a annoncé jeudi dernier que 100 tonnes d'eau radioactive avaient débordé d'un réservoir de stockage proche du réacteur 4. Les responsables de Tepco ont expliqué lundi aux experts de l'Autorité de régulation du nucléaire que la fuite s'était produite alors que des valves, censées demeurer fermées, étaient restées ouvertes. De l'eau contaminée a alors pénétré dans le réservoir, qui a débordé. Tepco a précisé que les ouvriers n'avaient pas correctement contrôlé le niveau d'eau à l'intérieur du réservoir. Toyoshi Fuketa, un haut responsable de l'ARN, a déclaré que les capteurs, systèmes d'alarme et autres appareils de mesure destinés à prévenir les fuites, n'étaient pas fonctionnels. Il a intimé aux responsables de Tepco de prendre toutes les mesures pour assurer le bon fonctionnement de ce dispositif de sécurité. NHK 24/2/2014
  4. Sunder est un éléphant indien de 14 ans, censé vivre dans un sanctuaire. Au lieu de cela, il est enchaîné et battu. La vidéo que vient de publier PETA Inde montre une malnutrition évidente et deux de ses jambes sont entravées par des chaînes. Comme il a du mal à se tenir debout, sont "mahout" (celui qui s'en occupe), le frappe à plusieurs reprises avec un morceau de bois. PETITION TERMINEE SUNDER VA ETRE LIBERE. officialPETAIndia 4/12/2013 Pendant 6 ans, Sunder a été enchaîné et maltraité au temple Jyotiba à Kolhapu, en Inde. Mais le département des forêts de Maharashtra et Elephant Project avaient ordonné qu'il en soit retiré pour être confié à un sanctuaire. En dépit de Vinay Kore, qui avait donné l'éléphant comme un "cadeau" pour le temple, l'a envoyé à Warananagar, dans une vieille bâtisse sombre, près du lieu où ces images ont été enregistrées. S'il vous plaît, merci de signer la pétition pour exhorter les autorités à transférer immédiatement Sunder dans un sanctuaire. CLIQUEZ ICI pour SIGNER la PETITION PETA février 2014
  5. Plus d'un million baleines, dauphins et marsouins, communément appelés «petits cétacés», ont été tués à la chasse directement au Japon dans les 70 dernières années. Les limites de capture fixées par le gouvernement du Japon pour 2013 permettent la mise à mort de 16.655 petits cétacés. Il s'agit de la plus grande chasse de cétacés dans le monde. Une analyse approfondie des données scientifiques disponibles montrent sans équivoque qu'il existe de graves préoccupations quant à la durabilité de ces chasses. Neuf espèces de petits cétacés sont autorisés à être chassés sur les côtes du Japon. Bien avant que les limites de capture aient été introduites, l'abondance des espèces telles que le dauphin bleu et blanc, l'une des espèces cibles, a commencé à diminuer de façon drastique en raison de la surexploitation. Comme les captures atteignaient plus de 30 000 petits cétacés par an, des préoccupations ont été soulevées au niveau international en ce qui concerne le caractère non durable des chasses du Japon. Les limites de capture ont été fixés par le gouvernement du Japon en 1993, mais les chiffres réels de capture ont diminué à des niveaux inférieurs aux limites de capture de la majorité des espèces ciblées directement par la chasse. La baisse de la demande pour la viande de cétacés et les coûts économiques croissants de la chasse peuvent avoir jouer un rôle. Mais il existe des preuves significatives que d'un certaines espèces exploitées sont épuisées : des changements dans la composition des captures, la tendance à la baisse des populations et les rapports de chasseurs faisant état de diffucltés accrues pour remplir les quotas sont les signes évidents de la surexploitation. Malgré les indications de déclin des populations, il semble y avoir eu peu de suivi sur l'état des populations des petits cétacés exploités. Pour la plupart des espèces chassées, les dernières estimations publiées sont basées sur des enquêtes menées il ya plus de vingt ans. Le Gouvernement du Japon fournit peu de transparence concernant les méthodes utilisée pour fixer des limites de capture, mais elles restent nettement supérieures à celles qui seraient permises en vertu de stratégies de gestion utilisées ailleurs dans le monde. En outre, il ya peu ou pas d'attention quant à la composition des captures et de celles perdues. Ces dernières restent "portées disparues" dans les données déclarées sur le nombre de prises effectives. Bien que plusieurs outils existent aujourd'hui pour calculer les niveaux durables de la mortalité des mammifères marins, elles ne sont pas employées. L'absence apparente d'informations à jour sur l'état des populations et d'une méthode scientifique rigoureuse pour fixer les limites de capture affiche un manque de responsabilité du gouvernement pour assurer la pérennité des populations de petits cétacés dans les eaux japonaises. Ce comportement du gouvernement japonais l'empêche de mettre en œuvre ses politiques d'utilisation et de respect des dispositions des conventions internationales dont il est signataire, y compris la Convention sur la diversité biologique durable. En 2012, la Société des mammifères marins, une société professionnelle composée de plus de 1800 scientifiques de 60 pays ont exprimé leur préoccupation quant à la durabilité de la chasse. En 2013, le Comité scientifique de la Commission baleinière internationale (CBI) a de nouveau exprimé ses préoccupations concernant la durabilité des prises. Toutefois, le gouvernement japonais continue d'ignorer les demandes de la CBI pour réduire les limites de capture, affirmant constamment que la CBI n'a pas compétence sur les petits cétacés. Les chasses elles-mêmes servent uniquement à fournir des produits alimentaires toxiques aux consommateurs japonais, qui sont peu conscients des niveaux élevés de polluants que ces prédateurs marins supérieurs accumulent. Les concentrations de polluants dans la viande et la graisse peuvent atteindre 85 fois les limites fixées pour la sécurité alimentaire de mercure de méthyle et 140 fois la limite de sécurité pour les PCB. Les mesures prises pour informer et protéger les consommateurs sont insuffisantes et c'est d'autant plus choquant à la lumière de la récente signature du traité de Minamata au Japon. Des décennies après que les premières préoccupations aient été exprimées, le gouvernement du Japon continue d'ignorer les moyens internationaux pour réduire les captures, mettre en œuvre un système de gestion scientifique et publier une évaluation à jour des populations. Mettre sa tête dans le sable en ce qui concerne les baisses inévitables des populations et les risques pour la santé des consommateurs japonais des produits de baleines, dauphins et marsouins, amène le gouvernement à maintenir une réticence tenace d'abandonner cette industrie archaïque pour laquelle la demande intérieure est en baisse. Le gouvernement du Japon a la responsabilité de rétablir et de maintenir les espèces de cétacés côtiers à leurs anciens niveaux, et de protéger les gens consommant des produits de la mer toxiques. [size=18.333332061767578]EIE demande instamment au gouvernement du Japon de cesser les chasses sur une période de dix ans, en établissant un programme de gestion scientifique visant les espèces les plus à risque et de travailler avec les chasseurs pour trouver des moyens de subsistance alternatifs.[/size] Cliquez sur le lien source, en bas à gauche, pour accéder au site et voir de la documentation (seul problème c'est en japonais), mais elle est bien illustrée... [size=18.333332061767578]EIE 31/10/2013 [/size]
  6. Découvert près d'un élevage de moutons en Australie, un petit cristal de zircon est, avec 4,4 milliards d'années, le plus vieux morceau connu de la Terre, peut-on lire dans une étude publiée dimanche par le magazine "Nature Geoscience". Il est deux fois plus épais qu'un cheveu. Pour parvenir à cette conclusion, l'équipe de recherche menée par John Valley, chercheur en sciences de la Terre de l'université du Wisconsin, a employé deux méthodes différentes de datation. Elles concordent à montrer que le cristal s'est constitué relativement peu de temps après la formation de la planète, il y a 4,5 milliards d'années. [size=13.333333015441895]GeoBeats News 24/2/2014[/size] Selon John Valley, ces observations renforcent la théorie de la "Terre primitive froide" selon laquelle la température de la planète s'est réduite suffisamment vite après sa formation pour que la date d'apparition des océans soit plus ancienne qu'envisagé auparavant. "L'une des choses qui nous intéressent vraiment, c'est: quand la Terre a-t-elle pu accueillir la vie?", a expliqué le scientifique. "Quand s'est-elle suffisamment refroidie pour que la vie puisse émerger?" Le chercheur estime que l'existence de ce type de roche, il y a 4,4 milliards d'années, laisse penser qu'une vie microbienne était possible 100 millions d'années plus tard. "Nous n'avons aucune preuve que la vie existait à l'époque", a souligné John Valley. "Nous n'avons aucune preuve qu'elle n'existait pas. Mais rien ne permet de penser que la vie ne pouvait pas exister sur la Terre il y a 4,3 milliards d'années." Romandie 24/2/2014
  7. Le Japon va lever un ordre d'exclusion portant sur une zone proche de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima, ont annoncé les autorités japonaises lundi. Cette mesure va permettre à quelque 300 réfugiés de retourner chez eux. "La levée formelle de l'ordre d'évacuation prendra effet le 1er avril et concernera 300 personnes" dont les maisons sont à Tamura, une ville à une vingtaine de kilomètres à l'ouest de la centrale, a expliqué un responsable du cabinet du Premier ministre. Dans les deux années à venir, jusqu'à 30'000 personnes seront autorisées à retourner dans leur logement d'origine, a ajouté ce responsable. Elles avaient dû le quitter en raison des fortes radiations émanant du site nucléaire dévasté. Mais les anciens résidents des zones évacuées sont divisés sur l'opportunité ou non de retourner chez eux. Certains craignent pour leur santé en raison des niveaux résiduels de radiation mesurés sur place. [size=13.333333015441895]Les zones proches de la centrale Fukushima Daiichi peuvent être déclarées comme de nouveau habitables si une personne y est exposée à une dose radioactive de moins de 20 millisieverts par an. Les autorités voudraient que les travaux de décontamination abaissent ce niveau à un millisievert par an.[/size] La Commission internationale de protection radiologique recommande une exposition moyenne d'un millisievert par an, mais estime qu'en dessous de 100 millisieverts par an, il n'y a pas de hausse importante de risque de cancer. Le responsable gouvernemental a précisé qu'une fois l'ordre d'exclusion levé, les personnes qui avaient quitté la zone seront libres d'y revenir ou non. [size=13.333333015441895]Quel que soit leur choix, "leurs indemnités liées à la chute de valeur des propriétés et au chômage dans la zone continueront de leur être versées" par le gouvernement et Tepco, l'opérateur de la centrale.[/size] Près de trois ans après le séisme, le tsunami et l'accident nucléaire de Fukushima dans le nord-est du Japon, une centaine de milliers de personnes originaires de la région dévastée ne sont toujours pas rentrées chez elles. Le tremblement de terre et le raz-de-marée avaient fait plus de 18'000 morts et entraîné une catastrophe nucléaire. Romandie 24/2/2014
  8. Le Roi Lion SANS lion NI animaux, c'est forcément plus ennuyeux que l'original. Et pourtant, c'est ce qui risque de se passer si personne ne fait rien contre, la déforestation, le braconnage, la pollution... C'est le message que veut faire passer greenpeace avec cette vidéo. Près de 21.000, c'est le nombre d'espèces figurant aujourd'hui sur la liste rouge mondiale établie par l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Parmi ces espèces, 41% des amphibiens, 13% des oiseaux et 25% des mammifères sont menacés d’extinction au niveau mondial. C’est également le cas pour 31% des requins et raies, 33% des coraux constructeurs de récifs et 34% des conifères. Raphael Daoustcom 20/1/2014 Des chiffres alarmants qui appellent à réagir pour protéger la nature et ses habitants. Ce qu'il faut aussi noter dans un coin de notre mémoire : si les animaux devaient disparaître les humains seraient logés à la même enseigne ! N'oublions pas que nous sommes aussi des animaux, humains certes, mais nous en faisons partie... L'homme se distingue de toute autre espèce animale par l'abondance et la sophistication de ses réalisations techniques et artistiques, l'importance de l'apprentissage (dont la parole) et de l'apport culturel dans le développement de l'individu, mais aussi par l'ampleur des transformations qu'il opère sur les écosystèmes. (Wikipedia) Afin de sensibiliser à ce problème, l'organisation Greenpeace aux Pays-Bas a eu une idée qui sort de l'ordinaire... "C'est l'histoire de la vie", cette phrase vous dit-elle quelque chose ? Eh oui c'est bien lui le Roi Lion, le chef d'oeuvre de Disney ! En collaboration avec Studio Smack, l'organisation a détourné la scène d'ouverture en faisant peu à peu disparaitre les animaux. Plus de zèbres, plus de fourmis et pire encore plus de Mufasa, plus de Simba, plus de Zazu. A quoi ressemblerait le Roi Lion sans ses animaux ? A un paysage vidé de toute vie. Une leçon rapide, simple mais efficace... Maxisciences 21/2/2014
  9. Les puissantes tempêtes qui ont balayé le pays de Galles au cours des dernières semaines ont eu un effet inattendu. Elles ont déterré une forêt antique vieille de plus de 4.500 ans. Des arbres millénaires surgis du sable. C'est l'étonnante découverte qui a été faite par des scientifiques, suite aux récentes intempéries au Pays de Galles. En effet, depuis quelques semaines, le Royaume-Uni est balayé par de puissantes tempêtes qui ont provoqué de nombreux dégâts, mais aussi révélé un trésor caché : une forêt antique oubliée depuis des millénaires. C'est à Cardigan Bay sur la côte ouest du pays que la trouvaille a été réalisée. News Videos 21/2/2014 A cet endroit, les vents ont déplacé plusieurs milliers de tonnes de sable, dévoilant la merveille qui se cachait en-dessous. Arrivés sur place, deux archéologues Ross Cook et Deanna Groom de la Royal Commission on the Ancient and Historical Monuments of Wales, ont découvert exposés à l'air libre, diverses troncs d'arbres, des pins, des aulnes, des chênes et des bouleaux. "Le site autour du village de Borth est un site pour lequel vous savez que, s'il y a une mauvaise tempête et qu'il est touché, il y a une grande chance que quelque chose soit découvert", a expliqué Deanna Groom, reprise par le Daily Mail. "[Ce site] est régulièrement surveillé et c'est pourquoi nous sommes encore allés y jeter un coup d'oeil pour voir si quelque chose de nouveau avait émergé", et les archéologues n'ont pas été déçu. D'après les analyses réalisées, les arbres auraient cessé de grandir il y a entre 4.500 et 6.000 ans. La forêt daterait ainsi de l'âge de Bronze. Pour les archéologues, il s'agirait de la forêt antique de Borth. Une aire verdoyante qui s'étendait autrefois sur environ 30 kilomètres à l'ouest de ce qui est aujourd'hui la baie de Cardigan. news 23/1/2014 C'est dans cette région que le folklore installe le royaume légendaire de Cantre'r Gwaelod. Selon les croyances, ce royaume parfois appelé "l'Atlantide galloise" aurait été englouti par les vagues il y a des millénaires. Une légende que les archéologues n'ont jamais vraiment pu confirmer bien que certains affirment avoir trouvé des traces de la présence d'une telle communauté. Toutefois, la région a bel et bien été engloutie par les eaux il y a des milliers d'années comme en témoignent les arbres retrouvés. D'après les chercheurs, leur croissance se serait interrompue lorsque le niveau de la mer est montée et qu'une fine couche de tourbe s'est formée emprisonnant les végétaux. C'est d'ailleurs ce même matériau qui aurait permis de préserver les arbres jusqu'à aujourd'hui. Les conditions présentes dans la tourbe n'auraient pas permis aux organismes décomposant normalement les arbres de proliférer, ces derniers seraient donc restés intacts. Alex Okkas 23/2/2014 Selon l'Independent, d'autres arbres antiques seraient aussi surgis du sable plus bas sur la côte britannique, au niveau de la Cornouaille. "Ces forêts grandissaient il y a 4.000 ou 5.000 ans quand le climat était un peu plus chaud qu'aujourd'hui. Elles n'étaient pas submergées à la fin du dernier âge de glace qui s'est produit il y a environ 12.000 ans", a expliqué Frank Howie du Cornwall Wildlife Trustee. Selon le spécialiste, ces forêts immergées sont la preuve des changements qui ont frappé la côte britannique depuis la fin de la dernière glaciation, notamment au niveau de la mer. Elles fournissent de plus des fossiles très intéressants à étudier. "Les racines et troncs d'arbres maintenant exposés illustrent une biodiversité et une géodiversité fusionnées avec des colonies récentes et sub-fossiles de mollusques s'attaquant au bois", a souligné Dave Fenwick, photographe local. Philip Jones 23/5/2011 - Vidéo évoquant la mythologie galloise avec poésie par (JJ Williams) mise en musique par PLJ et filmé à Llandanwg dans l'aria Ardudwy . L'histoire raconte que les gardiens se sont endormis et n'ont pas pu sonner l'alarme lorsque la marée est montée. Les portes de la ville sont donc restées ouvertes et la ville a été submergée. Ont dit que l'on peut encore entrendre les cloches si vous écoutez attentivement... Plus prosaïquement, regardez bien les plages montrées sur cette vidéo... On dirait bien l'affleurement de souches d'arbres, à moins que ce ne soient des ruines de l'ancienne ville... Cela dit, Frank Howie a précisé que le site restait "très fragile" et pourrait être endommagé par de futures tempêtes. De plus, les scientifiques s'attendent à ce que ces forêts sorties de terre soient à nouveau couvertes de sable et de dépôts d'ici quelques mois. D'après le Guardian, il y a deux ans, des empreintes humaines et animales avaient déjà été retrouvées figées dans la tourbe à Cardigan Bay. Maxisciences 21/2/2014
  10. J'ai lu l'article en question, il ne me semble pas très explicite. D'une part, la taille des entreprises du panel, d'autre part, l'explication sur les critères retenus fait défaut. Tout comme le classement qui a conduit à déterminer les niveaux, eux-mêmes non détaillés. Et 24 entreprises du secteur de l'immoblier me semblent très loin du nombre total de ces entreprises en France. Donc, l'analyse rapportée à l'ensemble des acteurs du secteur m'apparaît incongrue en l'état. En conséquence, je pencherai pour la seconde partie de votre conclusion : outil médiatique et marketing. Cela dit, il y a des techniques et matériaux onéreux à l'achat quand on calcule à court terme. En revanche rapportés sur le long terme, il y a de fortes chances que ceux-ci soient plus rentables du fait de leur avancée technologique ou de leur qualité et des économies engendrées... Quant aux professionnels, c'est peut-être plus onéreux mais d'un autre côté d'autres charges seront diminuées telles que l'énergie, l'entretien et, là aussi, la durabilité ! A ce niveau ce sont aussi la réflexion (calcul) et la communication qui sont insuffisantes. Un exemple : pour ma seconde maison (il y a environ 30 ans) j'avais choisi des interrupteurs avec contacteur en argent. Plus chers à l'achat mais d'une durabilité garantie. En outre j'avais également choisi qu'ils soient comment dirais-je, semi automatiques. Il suffisait de taper dans les mains pour allumer ou éteindre. Là aussi c'était plus cher à l'achat, mais économie garantie car plus personne n'oubliait d'éteindre la lumière... Pareil pour le chauffage, le lotissement imposait du tout électrique. J'ai fait installer une cheminée avec foyer fermé et un récupérateur de chaleur = économie sur la facture... Je pense donc qu'il faut une volonté du consommateur (client) pour choisir les produits les mieux adaptés... Non pas en réfléchissant au coût sur l'instant mais sur la durée. C'est mon opinion. Et de ce point de vue là, la communication est mal faite... En revanche, j'ai cherché à faire des économies sur d'autres matériaux, tels que le carrelage, évier, et autres équipements. J'ai choisi de la bonne qualité mais en recherchant les promotions non pas publicitaires (prix d'appel ou autres), mais des fins de série jusqu'à ce que je trouve la quantité suffisante en fonction de mes choix en termes de coloris ou de fonctionnalité. Il faut dire que j'avais préparé mes plans, y compris de la maison, bien avant de me lancer. J'avais même réussi à faire baisser le coût de la construction en proposant moi-même de fournir certaines choses incluses dans le prix de base tels que revêtements de sol, robinetterie, interrupteurs, évier, lavabos, réceptacles de douche, tout comme pour certaines finitions, tels que revêtements muraux... Et cela n'a pas été une mince économie car la maison était grande : 8 pièces principales, deux SDB, un cabinet de toilette avec lavabo et douche, 2WC (RDC et étage). Pour continuer sur les économies (même si cela est hors sujet), pour la cuisine j'avais acheté meubles et électroménager dans une entreprise qui faisait office de grossiste (je ne me rappelle pas comment on nomme ce genre de société où on achète sur catalogue, seuls quelques modèles sont exposés, mais ce n'était pas une centrale d'achats). Tout en achetant de la qualité (derniers modèles sortis) et "français" j'ai économisé plus de 50% du prix sur la cuisine et en plus elle était faite sur mesure (bien sûr j'avais les plans). J'ai fait la même chose au niveau de la literie (même entreprise) et des armoires, commodes pour les chambres de mes enfants. Et le choix proposé était large (épaisseur, couleur, confort) Et le tout dans des marques plutôt haut de gamme. Et comme pour le reste, m'y étant prise en avance, j'avais tout lorsque la maison a été livrée et même avant... La seule chose qu'il faut savoir à propos de ce genre d'entreprise c'est que toutes les marques n'acceptent pas de passer par un circuit court, pourtant source d'économies pour le client... Mais qu'il y a quand même suffisamment de choix... Bonne fin de journée.
  11. Nantes (AFP) - Le maire de Nantes Patrick Rimbert (PS) a indiqué dimanche qu'il allait porter plainte "contre X" pour tous les dégâts causés par la manifestation anti-aéroport de Notre-Dame-des-Landes qui a dégénéré samedi dans les rues de sa ville, a-t-il déclaré à la presse. "J'en veux à tous ceux qui ont une certaine complaisance par rapport à ces faits parce qu'on les avait prévenus, on leur avait demandé de suivre des circuits, d'encadrer les manifestants", a déclaré M. Rimbert, alors qu'autour de lui, au coeur de la ville, sur le parcours de la manifestation, une soixantaine d'agents municipaux s'activaient pour tenter de nettoyer. Vitrines brisées, agences des transports nantais ou poste de police saccagés, pavés du tram descellés: Nantes affiche des scènes de vandalisme après que la manifestation contre l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes a dégénéré en raison de l'affrontement entre un millier d'opposants radicaux et les forces de l'ordre. (c) Afp "Il y a eu un espèce de laisser-aller, quasiment de la complaisance", a-t-il insisté, précisant néanmoins que sa plainte serait "contre X". "Je porterai plainte et j'aiderai les personnes qui ont eu des problèmes à porter plainte, je mettrai à leur disposition un cabinet d'avocat", a-t-il ajouté. M. Rimbert a estimé, en dépit des débordements, que le préfet de Loire-Atlantique avait "mis les forces nécessaires, mais ce qui devait arriver est arrivé. Il y a des blessés mais il n'y a pas mort d'homme: compte tenu de la violence, compte tenu du nombre, je pense que la police a fait vraiment son travail et a essayé de contenir, c'est tout ce qu'on pouvait faire". Sur tout le parcours emprunté par la manifestation la veille, on pouvait encore voir dimanche matin les traces des débordements, a constaté une journaliste de l'AFP. Plusieurs agents s'activaient à effacer les nombreux tags et peintures sur les façades notamment celle de la mairie. La façade d'une agence Vinci Immobilier, premier lieu saccagé samedi, avait été remplacée par des plaques de bois. Vinci est le concessionnaire du projet d'aéroport. Sur des chantiers un peu plus loin, les carcasses noircies d'une foreuse géante et d'un bulldozer gisaient. La façade du tribunal administratif, repeinte avec de grandes quantités de peinture rouge, et dont les vitres de plusieurs fenêtres du rez-de-chaussée ont été cassées, était méconnaissable. Un immense "Zad Partout" a été tagué sur la porte d'entrée principale. Zad signifie "zone d'aménagement différé" de l'aéroport, devenu l'acronyme symbole d'une partie des opposants. Sur l'île Kervegan, un des plus vieux quartiers de Nantes, les rues pavées à l'ancienne comportaient de larges trous remplacés par de la terre là où les pavés avaient été arrachés, lorsque des barricades ont été érigées puis enflammées, la veille, dans certaines ruelles. Au centre névralgique des transports de la ville, la place du Commerce, toutes les guérites des bureaux de la société de transports nantais ont été incendiées. Des pavés sur plusieurs zones de la ligne de tram ont été descellés. Interrompus samedi en début de soirée, la totalité des transports nantais avaient repris dimanche matin, a indiqué la direction de la Semitan. Sciences et avenir 23/2/2014
  12. Début février 2014 - Fin ? Auteur : Cible : Clive Palmer Une raffinerie de nickel Queensland, détenue par Clive Palmer, rejette ses eaux usées toxiques dans la Grande Barrière de Corail, même si cela est interdit. Comme si enfreindre la loi ne suffisait pas, Palmer refuse de retirer le tuyau qui rejette l'eau toxique dans le récif. Maintenant, il menace la Reef Marine Park Authority (en charge de la Grande Barrière) de la poursuivre en justice en réclamant 6,4 milliards de dollars si elle continue son comportement d'"obstruction". Malgré tout cela, aucune poursuites civiles ou pénales n'ont été engagées contre Clive Palmer ou son entreprise. Dites Clive Palmer et à sa raffinerie de nickel d'arrêter de polluer le récif et de payer pour nettoyer les dégâts en signant cette pétition. La menace qui pèse sur l'écosystème local, a été décrite dans des documents internes comme "semblable à une décharge quotidienne d'eaus usées traitées d'une ville de 7 millions de personnes". La grande barrière de corail ne doit pas subir davantage de dégâts. C'est une icône australienne inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco, pour qui le réchauffement de la température de l'océan (acidification), constitue déjà un risque. Elle soutient également l'industrie du tourisme (rapport de 5 milliards de dollars) et procure un emploi à plus de 63.000 australiens. Demandez à Clive Palmer de cesser de décharger des eaux usées toxiques dans la grande barrière de corail et qu'il paie pour son nettoyage. CLIQUEZ ICI pour SIGNER la PETITION Plus d'informations (liens en anglais) : Clive Palmer's nickel refinery pumped toxic waste into Great Barrier Reef Park, Guardian, 12 février, Clive Palmer's Yabulu refinery a 'reef risk', says report, Australian, 12 février. SUMofUS février 2014
  13. Dans les prochaines semaines, le gouvernement de l'Etat prendra une décision qui est susceptible de sceller les destins des opossums de Leadbeater natif de Victoria et de l'industrie forestière du bois. Opposum de Leadbeater (Gymnobelideus leadbeateri ) - Photo Pengo CC-BY-SA-3.0 EN = En danger L'opossum est depuis 1968 l'emblème faunique de Victoria. Actuellement, il se retrouve en mauvaise posture. En effet, personne ne sait exactement combien d'entre eux ont réussi à survivre aux feux de brousse qui, selon les estimations officielles, ont brûlé 45% de sa zone protégée et 34% de son habitat potentiel. Le gouvernement de l'Etat donne des chiffres entre 3750 et 11250. Cette estimation est basse mais c'est mieux que l'estimation qui, jusqu'à sa redécouverte en 1961, était de zéro. possum007 16/12/2007 Malheureusement pour l'opossum, il partage son habitat avec une autre espèce en voie de disparition, l'industrie forestière de bois indigène. Encore une fois, en s'appuyant sur les estimations officielles de VicForests, l'entité d'État qui gère l'exploitation des forêts indigènes, 70% des sources de son approvisionnement en bois de frêne annuel se trouvent au sein de l'habitat de l'opossum de Leadbeater. Plus important encore, certains disent dans ce domaine que c'est même la partie rentable des activités d'exploitation forestière de VicForests. En d'autres termes, il est peu probable que la sauvegarde de l'opossum soit compatible avec l'industrie forestière de bois indigène. Tout comme l'opossum, le nombre de forestiers indigènes sont en forte baisse. Opossum de Leadbeater au santuaire d'Healesville. News Limited Selon le Bureau australien de l'agriculture et de l'économie des ressources et des données en sciences, 2012, a marqué une chute de la production annuelle de grumes de bois indigènes de 45% pour le bois de sciage et de 30% pour le bois de pulpe (la partie qui est déchiquetée). Comme pour les états financiers VicForests, le mieux que l'on puisse dire pour eux, c'est qu'ils ne sont pas aussi mauvais qu'estimé. Selon son dernier rapport annuel, l'année dernière il a été enregistré 104,5 millions $ de la vente de produits forestiers, avec d'autres revenus amenant son chiffre d'affaires à 106.3m $. Monique Middleton 22/10/2013 Hélas, ses dépenses se sont établies à 105,3 M $, ce qui signifie que son bénéfice net n'était que de $ 802,000. Résultat qui est assez mauvais, mais toujours mieux que l'année précente qui avait enregistré une perte de 96.000 $. Sur un plan financier plus large, VicForests n'a pas versé de dividende au Trésor victorien, c'est à dire les contribuables, depuis 2007. En effet, il a seulement réussi à verser un dividende à deux reprises depuis sa création en 2004. Au travers de ses huit années d'existence, VicForests a rapporté un bénéfice après impôts de 12,3 millions de $. Mais au cours de la même période, l'organisation a reçu des subventions du gouvernement à hauteur de 24,7 millions de dollars. goingbushtv 30/1/2014 A cela s'joute le fait que VicForests peut emprunter de l'argent à des taux bonifiés à la Société du Trésor de Victoria, alors que ses concurrents privés, qui cultivent des arbres dans les plantations, ne le peuvent pas. (En outre, ses concurrents privés doivent également payer pour la terre qu'ils cultivent alors que n'est pas le cas de VicForests). Mais, aussi mauvais que soient ces chiffres, le fait est qu'ils ne reflètent probablement pas les véritables pertes pour le contribuable de continuer à exploiter les forêts indigènes. Pour commencer, il ne comprend pas le coût de la des réparations des routes occasionnés par les camions, ni la perte d'eau qui dispraît des barrages et systèmes d'irrigation pour la régénération des forêts. Ou de façon plus controversée, le coût de la lutte contre les incendies... Le Central Highlands, à 1 heure au nord de Melbourne, est la maison d'une myriade de plantes et d'animaux sauvages et magnifiques. Cependant, après des années de feux de brousse, la coupe destructive et l'exploitation irresponsable des arbres pour faire du papier, des créatures telles que les animaux emblème de Victoria : l'opossum de Leadbeater, le marsupial Spotted Tail, le hibou de suie, et la grenouille Baw Baw sont poussés au bord de l'extinction. alarmant, les zones de protection spéciale (ZPS) qui sont conçus pour préserver l'habitat de ces espèces en voie de disparition ne sont pas toujours respectées. VicForests a annoncé son intention de commencer à connecter deux grands nouvelles coupes près de Sylvia Creek contenant des sections des ZPS de l'opossum de Leadbeater (juillet 2011). WildernessSocietyVIC 17/7/2011. Pout plus d'informations : www.wilderness.org.au and www.ethicalpaper.com.au Pour en revenir aux opossums, le Cabinet examinera prochainement le rapport d'un groupe consultatif qui comprend des gens de l'environnement (chargé entre autres de préserver l'opossum), le patron de l'Association victorienne des industries forestières et des représentants de VicForests, mis en place pour examiner les moyens qui peuvent être mis en place pour le souver, "tout en maintenant une industrie du bois durable". Le rapport a été transmis au ministre de l'Environnement Ryan Smith et au ministre de l'Agriculture Peter Walsh. Pour savoir ce qu'il en est, il va falloir attendre et voir... Toutefois, selon des sources gouvernementales, il semble que les deux hommes ont une vision différente de ce qui doit être fait. - Smith serait censé soutenir la création d'un parc national Central dans les Highlands pour sauver l'opossum, - tandis que Walsh est prêt à accepter que ce petit être soit sacrifié pour sauver l'industrie du bois. Son argumentation avec ses collègues devrait être que c'est une question de l'emploi qui, dans une année électorale, devrait l'emporter sur d'autres considérations. The Australian Greens 20/11/2012. Le sénateur Di Natale a parlé de profondes préoccupations concernant l'avenir de l'animal emblème de l'État de Victoria, l'opossum de Leadbeater. Un petit marsupial qui est seulement trouvé dans les hautes terres centrales des forêts de sorbiers de Victoria et dont le nombre restant serait estimé à moins de 1000. La réglementation de L'environnement du gouvernement de Victoria ne fonctionne pas, et cette espèce est sur ​​la trajectoire de l'extinction rapide. Cela n'a aucun sens de soumettre de nouvelles protections environnementales au gouvernement de l'État parce que là où elles sont nécessaires, la sauvegarde de notre patrimoine naturel pour le long terme passe toujours après les avantages à court terme du développement et de l'exploitation rapide. http://greensmps.org .au / leadbeaters Le gouvernement affirme que le secteur emploie 2300 personnes, mais on ne sait pas combien de ces emplois dépendent entièrement sur la foresterie autochtone, plutôt que d'un mélange de bois indigène et plantation. Le plus gros employeur, avec 900 emplois, est l'usine de papier Maryvale, VicForests lui-même n'emploie 114 personnes. ten 12/2/2012. (Au bord du gouffre). Des experts tirent la sonette d'alarme pour sauver l'emblème faunique de Victoria. Normalement, pour la question de l'argent, les paris vont sur "Walshie", le ministre de l'Agriculture ayant la réputation de gagner des batailles internes. Cependant, il est possible qu'un troisième homme pourrait trancher : le trésorier Michael O'Brien. Il est en effet peu probable que lui et son ministère soient impressionnés par une industrie dont les subventions retardent la croissance des entreprises privées de plantations... Dans ce contexte, l'opossum peut encore triompher des bûcherons. - Des actions proposées ICI mais apparemment pas accessibles à tous... - Une pétition à signer sur CARE2 en cours : n'hésitez pas à la diffuser sur tous les supports y compris vos réseaux sociaux. Sunday Herald Sun 23/2/2014 (JAMES CAMPBELL) - james.campbell @ news.com.au
  14. Je comprends le ras-le-bol des gens face à une situation de crise alors qu'un projet jugé inutile et coûteux devrait être construit. Toutefois, je ne cautionne pas la violence car, à mes yeux du moins, elle dessert le mouvement de contestation.
  15. Plusieurs milliers de personnes ont défilé sous la pluie samedi après-midi à Nantes. Elles ont protesté contre le projet de transfert de l'actuel aéroport de la ville vers le site de Notre-Dame-des Landes, au nord de la cité. De violents heurts ont éclaté avec les forces de l'ordre. AFP 22/2/2014 Six blessés ont été recensés dans les rangs des forces de l'ordre, selon la préfecture, qui a encore fait état de quatre interpellations. Elle n'a pas donné d'évaluation du nombre de manifestants. Photographes.nantais 22/2/2014 "C'est plusieurs dizaines de milliers", a assuré Julien Durand, porte-parole de l'ACIPA, la principale organisation d'opposants au projet d'aéroport, tout en refusant de donner un chiffre précis. Selon lui, la participation est équivalente aux précédents grands rassemblements, comme celui de novembre 2012 qui avait totalisé selon les organisateurs 40 000 personnes (13 000 selon la police). Sur différents endroits du parcours de la manifestation, des participants ont tiré des projectiles en direction des forces de l'ordre. Ils s'en sont pris à un poste de police ainsi qu'à une agence du groupe Vinci, concessionnaire du projet d'aéroport. France 3 Pays de la Loire 22/2/2014 Depuis un barrage tenu par les forces de l'ordre, les CRS ont fait usage de grenages lacrymogènes et de canons à eau, ont constaté un photographe et une journaliste de l'AFP . CRS et gendarmes mobiles ont également reçu "quelques jets de billes d'acier sans causer de blessure", selon des policiers. BFMTV 21/2/2014 "Ayraultport non merci", "Ni aéroport ni métropole, la ville est à nous", pouvait-on lire notamment sur des banderoles. Des slogans scandés aussi par des manifestants qui visaient le Premier ministre français Jean-Marc Ayrault, ancien député-maire de Nantes et fervent défenseur du projet aéroportuaire. BFMTV 22/2/2014 "Nous sommes ici pour montrer notre détermination pour l'abandon de ce projet inutile et coûteux en cette période de pénurie", a déclaré Eva Joly, députée européenne EELV. "Il y a déjà un aéroport à Nantes, il y en a 145 en France. Mettre aujourd'hui un milliard (d'euros) dans un projet tant contesté, ça n'a pas de sens", a commenté le sénateur EELV, Jean-Vincent Placé. BFMTV 22/2/2014 Romandie 22/2/2014
  16. On en sait un peu plus sur la mort en série de cinq chiens à Spreitenbach (AG) il y a une quinzaine de jours. Deux d'entre eux ont été empoisonnés après avoir ingéré un insecticide. Mais le produit demeure introuvable. Les cas sont survenus en cinq endroits différents de cette commune argovienne d'un peu plus de 10'000 habitants. Les propriétaires des chiens ne se connaissent pas, a indiqué la police cantonale. Pour l'heure, les enquêteurs ne savent pas grand-chose des conditions dans lesquelles deux chiens sont entrés en contact avec un produit phytosanitaire. Les analyses de laboratoires ont simplement permis d'identifier le produit dans leur estomac. Quant aux trois autres chiens, eux aussi morts d'un arrêt cardiaque en promenade après avoir donné des signes de tremblement, on en sait encore moins. La police poursuit ses investigations. ----->Amis suisses soyez vigilants, éloignez vos animaux des endroits traités avec des pesticides (on ne sait jamais!) et surtout n'oubliez pas de ranger vos produits dans des endroits inaccessibles autant des animaux que des enfants... Attention aussi aux produits utilisés pour traiter les jardins, de nombreux produits sont vendus comme étant inoffensifs pour nos quatre pattes mais la réalité est souvent toute autre... Romandie 22/2/2014
  17. Grâce aux forts vents qui balaient la Suisse depuis plusieurs semaines, les exploitants de centrales éoliennes enregistrent des quantités record d'électricité. Mais des vents trop puissants peuvent être contre-productifs. Le plus grand parc éolien de Suisse, sur le Mont-Crosin dans le Jura bernois, qui fournit près de la moitié de l'énergie éolienne suisse avec ses 16 turbines, a vu sa production s'envoler en janvier. Il a produit 4,28 gigawatt-heure d'électricité, contre 2,85 gWh en janvier 2013. La plus grande éolienne de Suisse (120 mètres de haut et 56 mètres de diamètre) enregistre aussi des records. Installée sur la rive gauche du Rhin à Haldenstein GR, à quelques kilomètres de Coire, elle a déjà produit à mi-février ce qu'elle produit normalement en un mois, a précisé le responsable Jürg Michel, confirmant une information publiée dans la "Südostschweiz" samedi. "Si ça continue comme ça, nous aurons une année record", explique Mark Russi, le chef d'exploitation des Forces motrices d'Urseren GR, parc éolien le plus élevé en Europe. Depuis le début de l'année, près de 43% de plus d'électricité a été produite que pendant la même période l'an dernier. Cependant, si le vent souffle trop fort, cela devient contre-productif. L'équipement s'éteint automatiquement afin d'éviter d'être endommagé. "La production maximale est atteinte quand le vent souffle à une vitesse de 12 mètres par seconde. Au cours des dernières semaines, il a soufflé idéalement dans la vallée du Rhin, entre 12 et 17 mètres par seconde", a précisé Jürg Michel. A 25 m/s en revanche, le système doit être arrêté. Au Mont-Crosin, la production est suspendue quand les vents dépassent les 100 kilomètres à l'heure, soit près de 28 m/s. Romandie 22/2/2014
  18. Jakarta - 23 Février 2014. Les restes de sept éléphants de Sumatra en danger critique, probablement tués par les humains, ont été trouvés dans le parc national de Tesso Nilo à Riau, a déclaré samedi le Fonds mondial pour la nature (WWF). "Les squelettes de sept éléphants morts ont été trouvés", a déclaré le porte-parole indonésien du WWF , Syamsidar, sur tempo.co . Les éléphants sont morts il y a environ trois mois, probablement suite à un empoisonnement, at-il dit. Un cadavre d'éléphant trouvé à l'est d'Aceh en 2010. (AFP Photo / Sutanta Aditiya) Cinq petits et une femelle adulte ont été découverts les uns près des autres et un septième, un mâle, a été trouvé ailleurs dans le parc. Les restes ont été découverts au cours de la semaine passée a ajouté Syamsidar. «Suite à ce que nous savons des précédents décès d'éléphants, nous soupçonnons fortement que ces décès sont dus à une intoxication," dit-il. "Mais les autopsies sont encore nécessaires pour prouver la suspicion." Le nombre total de décès d'éléphants à Riau, au cours des trois derniers mois, est de 10, dont neuf sont soupçonnés avoir été causés par un empoisonnement. Syamsidar dit que ces décès étaient le résultat d'un conflit homme-animal dans la zone, où certains membres de la population locale voit les éléphants comme des parasites. Le responsable du parc a déclaré que son bureau enquêtait sur l'incident. C'est le bureau de l'Agence de conservation des ressources naturelles de Riau qui doit effectuer les autopsies. Jakarta Globe 23/2/2014
  19. Il semble évident que pour le moment l'Indonésie n'a ni la volonté politique ni la capacité à protéger ses populations d'orangs-outans pourtant en diminution. Bien que sont Président soutienne un plan d'action pour stabiliser les populations sauvages restantes d'ici à 2017, les habitats des orangs-outans de Sumatra et de Bornéo sont en train de disparaître plus vite que jamais. En effet, une étude récente publiée dans la revue internationale PLoS ONE estime qu'entre 44 170 et 66 570 orangs-outans ont été tués à Kalimantan (en anglais) dans les 20 dernières années, la plupart en raison de conflits dus aux cultures, essentiellement de palmier à huile. Pourtant, les forêts de tourbe sont essentielles pour le maintien de la pêche et des processus hydrologiques dans cette zone humide d'importance mondiale. Elles sont aussi parmi les derniers refuges locaux pour les orangs-outans. Et, en dépit d'une lutte de 25 ans par de nombreux organismes de conservation locaux et internationaux, ces forêts ont été tout simplement abattues et, en 2013, remplacées par des palmiers à huile. Cette évolution va incontestablement entraîner l'extinction de la population locale de l'orang-outan. Et cette situation se retrouve tout au long de Sumatra et de Bornéo, souvent, même, indépendamment du fait que les zones sont légalement protégées pour la conservation ou non. En effet, une autre étude parue dans PLoS ONE montre qu'entre 2000 et 2010, les zones protégées de Kalimantan ont perdu leur forêt au même rythme que les autres concessions forestières (en anglais). Pour ce motif, l'avenir des orangs-outans et la plupart des autres espèces de la biodiversité incroyable de l'Indonésie est très inquiétant. La déforestation pour la production d'huile de palme à Sumatra La politique de gestion incombe aux gouvernements locaux et nationaux et au peuple indonésien qui choisit ces derniers. Il apparaît évident, cependant, que l'Indonésie en fait trop peu pour assurer la survie des espèces légalement protégées telles que les orangs-outans. Il n'y a absolument aucun moyen de comparer l'objectif du gouvernement de stabiliser les populations d'orangs-outans sauvages d'ici 2017, avec la destruction en cours, sanctionnée par la loi, de l'habitat et de l'abattage illégal de ces grands singes. Orang-outan de Bornéo dans le centre de Kalimantan en Indonésie Pourquoi alors ne pas être pratique à ce sujet et publiquement admettre que l'Indonésie n'est pas suffisamment équipée pour sauver ses populations d'orangs-outans sauvages, et que le pays a des priorités plus importantes, telles que le développement national? Alors au moins le point de vue du gouvernement serait clair. Cela pourrait ouvrir de nouvelles possibilités, par exemple, de proposer les orangs-outans indonésiens aux pays qui en voudraient et seraient en mesure de les protéger, soit gratuitement, soit moyennant finances ! Comme les pandas de la Chine qui sont loués à des zoos étrangers... Ce faisant, l'Indonésie pourrait ainsi charger d'autres pays de prendre en charge des orangs-outans dont elle semble ne plus vouloir ? Et ainsi, peut-être le Brunei, qui n'a pas d'orangs-outans sauvages lui-même, aimerait en accueillir. Au moins ce pays enregistre très peu de déforestation et n'a pas beaucoup d'un problèmes de chasse. Et puis il ya la péninsule malaise, qui, il ya quelques 12000 années abritait encore des orangs-outans, et peut-être que son gouvernement aimerait en accueillir ? Il y a aussi l'état malaisien de Sabah, lequel génère quelque 1,5 milliard de dollars grâce à l'écotourisme dans lequel orang-outan joue un rôle important. Et, comme il y a peu d'orangs-outans dans ses forêts de l'Ouest, il pourrait vouloir en accueillir en provenance de Kalimantan. Certes, ces propositions peuvent paraître ironiques... parce qu'il paraît improbable que l'Indonésie acceptera de donner ou vendre ses orangs-outans à la Malaisie... Mais elles sont lucides : Si vous n'êtes pas intéressé à garder quelque chose parce que vous pensez qu'il n'a pas suffisamment de valeur, alors pourquoi ne pas le transmettre à quelqu'un d'autre pour qui, au contraire, il a de la valeur ? Un bébé orang-outan orphelin à Palangkaraya dans le Kalimantan central La meilleure solution est bien sûr que l'Indonésie prenne ses engagements de conservation, nationaux et internationaux, au sérieux. Et cela devrait se traduire par la désignation de zones clés, supplémentaires, de forêt pour la protection et l'allocation de fonds suffisants pour la gestion de ces zones. Cela signifie également que son service de conservation doit être capable de mettre en œuvre la gestion de la conservation. Et si elle n'en est pas capable, alors l'attribuer à une autre organisation. Mais surtout, ce n'est pas seulement pour ​​les orangs-outans. Les orangs-outans sont indossociables de la forêt et les forêts représentent un large éventail de services importants sur les plans économique, social, et culturel. Pour le moment la priorité de l'Indonésie semble de convertir rapidement la forêt en terres cultivables, mais, ce faisant, perd des services écologiques essentiels à la survie humaine. Si les gains économiques à court terme sont évidents, les pertes à long terme le sont moins. Au moment de prendre certaines décisions, une bonne planification repose sur la compréhension des avantages à court mais aussi à long terme ! Une mère et son petit à Sumatra Sacrifier les orangs-outans, les forêts et les services forestiers pour les palmiers "producteurs de pétrole" pourrait se révéler être moins intelligent qu'il n'y paraît. Article d'origine (en anglais) d'Erik Meijaard paru dans le Jakarta Globe. Erik Meijaard est un scientifique basé en Indonésie. Mongabay 23/2/2014 - Les photos sont de Rhett A. Butler.
  20. La chèvre, tenue en laisse. Face à un chien qui, lui, ne l’était pas. Samedi, vers 20 h 10, cinq jeunes hommes ont été interpellés dans les Grands-Ensembles de Massy (Essonne) pour acte de cruauté envers un animal. Photo d'illustration | Le Parisien Âgés de 18 à 20 ans, ils avaient récupéré une chèvre naine, l’avaient attachée en laisse avant d’énerver passablement le chien de race staff de l’un d’entre eux et de l’inciter à attaquer l’animal. Voyant le chien se lancer à l’assaut de la chèvre, des passants ont prévenu la police qui a pu interpeller les cinq individus tous déjà connus des services de police. Ils ont passé la nuit en garde à vue. La chèvre blessée a été conduite chez un vétérinaire où elle a pu être soignée. Le Parisien 23/2/2014
  21. Le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, a annoncé vendredi la création dans les prochains mois d'une compagnie minière publique, dont le but sera principalement de garantir "l'indépendance" de l'approvisionnement en matières premières de la France. "Le renouveau minier en France est en route", a lancé le ministre à l'occasion d'une visite des carrières souterraines de gypse de Montmorency, dans le Val-d'Oise (95), exploitées par le groupe français Saint-Gobain et la société belge Siniat, qui a repris les activités plâtre du cimentier français Lafarge. Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif, lance une compagnie minière publique. Patrick Stollarz / AFP Arnaud Montebourg a présenté à cette occasion la Compagnie nationale des mines de France (CMF), qui verra le jour dans les prochains mois et qui sera dotée de "200 à 400 millions d'euros dans les cinq à sept ans". Il s'agit avant tout d'une société d'exploration publique minière, dont les coactionnaires seront l'Agence de participation de l'État (APE) et le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM, organisme rattaché au gouvernement), ont indiqué des sources au ministère du Redressement productif. L'exploitation minière, qui demande des investissements plus considérables, se fera via des "prises de participation dans des sociétés" actives dans ce secteur, ont ajouté ces sources. La CMF aura pour mission de faire de la prospection dans les sous-sols français, y compris les territoires d'outre-mer. "Notre première décision concernera d'ailleurs la Guyane. Je m'y rendrai dans les mois qui viennent pour discuter avec les élus (...) de l'exploitation de l'or", a-t-il indiqué. La nouvelle société devra également se développer hors de France, via des filiales, pour répondre aux requêtes "d'États africains qui nous ont demandé de nous porter candidat à l'exploitation d'un certain nombre de ressources minières", a expliqué Arnaud Montebourg. "Il nous semble normal que les gouvernements qui sont souvent exclus de l'exploitation des mines dans leur propre territoire puissent être associés à une compagnie minière française", a expliqué Arnaud Montebourg. "Il faut nous mettre d'accord avec ces gouvernements sur la répartition des revenus et que nous associons d'autres opérateurs, peut-être miniers ou peut-être pas", a-t-il ajouté. Le point 21/2/2014
  22. Début : février 2014 - Fin ? Auteur : EDO Les défenseurs de l'environnement Bureau du Nord de Queensland Cible : Tony Abbott, Premier ministre australien Le Bureau des défenseurs de l'environnement du Nord du Queensland (EDO NQ) entend se concentrer sur une nouvelle approche de la protection de la grande barrière de corail : travailler à l'obtention de la reconnaissance de la personnalité juridique pour le récif lui-même, de sorte que la grande barrière de corail pourra agir en son nom propre pour protéger son intégrité, maintenant et dans l'avenir (par l'intermédiaire des défenseurs de l'environnement). Fergus Power 18/2/2014 La loi accorde actuellement à des entités inanimées (qui ne sont pas des personnes), comme les sociétés, la "personnalité juridique". Ces entités ne sont pas des personnes vivantes et pourtant elles peuvent défendre leurs intérêts, et demander justice devant les tribunaux. Ces droits leurs sont accordés même si l'un principaux objectifs d'une société est de faire des profits pour ses actionnaires... Et non pas la préservation de l'intégrité des écosystèmes vivants pour que les gens, l'économie, et la nature elle-même puissent profiter d'une plus grande résilience pour une vie harmonieuse. Ce serait un grand pas d'accorder cette même possibilité à une chose vivante, pour pouvoir se défendre, compte tenu de la menace croissante du changement climatique, la pollution et les développements inappropriés. En fait, en Nouvelle-Zélande, il ya un fort appui pour une telle approche. Dans deux cas distincts, le gouvernement néo-zélandais a accepté d'accorder à la rivière Wanganui et le parc national de Te Urewera la "personnalité juridique", des organismes de protection agissant au nom de la rivière et du parc national. La rivière et le parc national ont donc des droits et sont en mesure de poursuivre le gouvernement de la Nouvelle-Zélande, ou d'autres, qui chercheraient à prendre des mesures pouvant leur être nuisibles. Nous croyons que la Grande Barrière de Corail - la plus grande structure vivante du monde - devrait également se voir accorder des droits inhérents à se protéger grâce à l'octroi de la personnalité juridique. Pour cette raison, et dans la perspective d'une nouvelle détérioration quant à la gestion de la protection accordée au le récif, en dépit du fait que la grande barrière de corail soit inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco, EDO NQ a entrepris des recherches juridiques en ce sens depuis plusieurs mois. La décision épouvantable prise le 31 janvier 2014 par les autorités d'autoriser des travaux impliquant des millions de tonnes de déblais de draguage dans les limites du parc marin de la grande barrière de corail, souligne l'urgence de ce travail. Il est maintenant temps de lancer une campagne dans le but que la grande barrière obtienne la "personnalité juridique". En signant cette pétition, vous pouvez envoyer un message clair au gouvernement de l'Australie que la barrière de corail, classée au patrimoine mondial, mérite d'être dotée de la personnalité juridique. Et, aussi, qu'un projet de loi à cette fin, intégrant tous les éléments nécessaires pour donner effet au renforcement de la protection du récif, devrait être soumis au vote du peuple australien quant à l'opportunité de d'octroyer la personnalité juridique à la grande barrière de corail. CLIQUEZ ICI pour SIGNER la PETITION CHANGE.ORG 22/2/2014
  23. Les animaux de l'Arctique sont aujourd'hui menacés par de nouveaux pathogènes qui se mettent à voyager du sud vers le nord, et inversement. Un phénomène qui serait dû à la fonte accélérée des glaces arctiques d'après les scientifiques. C'est une nouvelle conséquence inattendue du réchauffement climatique et de la fonte des glaces. Si ces phénomènes menacent de nombreux animaux, les exposant à des conditions auxquelles ils ne sont pas adaptés, d'autres espèces en profitent. C'est le cas des bactéries et autres agents pathogènes, d'après les scientifiques. par Gentside17/2/2014 En effet, en Arctique, les animaux sont désormais exposés à des maladies auxquels ils n'avaient jamais fait face auparavant. "Avec le changement climatique, nous réalisons qu'il existe une possibilité sans précédent pour que des agents pathogènes se déplacent vers de nouveaux environnements et y provoquent des maladies", a expliqué à la presse Michael Grigg, parasitologue à l'Institut américain des allergies et des maladies infectieuses. Et cette perspective aurait déjà commencé à s'exprimer à travers plusieurs exemples. Il y a quelques années, les scientifiques ont découvert chez des baleines blanches ou bélugas le Toxoplasmose gondii, du jamais vu. Ce parasite est responsable de la toxoplasmose et est, entre autres, retrouvé chez le chat. Aujourd'hui, le parasite infecterait jusqu'à 10% de la population de bélugas se trouvant dans la mer de Beaufort dans le nord du Canada, selon une étude de l'Université de Colombie-Britannique (UBC). "Cette découverte il y a quelques années, a déclenché une alerte sanitaire chez les populations Inuits qui traditionnellement se nourrissent de la viande de ces baleines", a expliqué Michael Grigg repris par l'AFP. La toxoplasmose est la principale cause de cécité infectieuse chez les humains et peut être mortelle pour les fœtus ainsi que les personnes et animaux dont le système immunitaire est affaibli. Le parasite se propage surtout par la consommation de viande insuffisamment cuite ou de l'eau qui a été en contact avec des sols contaminés. Toutefois, ce parasite n'est pas le seul à avoir fait son apparition. Une nouvelle souche du Sarcocystis appelée pinnipedi a aussi émergé et provoqué une mortalité étendue chez des phoques gris et d'autres mammifères de l’Arctique, de l'Alaska et ce jusque dans le sud de la Colombie Britannique au Canada. "Il s'agit d'un nouvel agent pathogène qui est endémique dans l'Arctique et qui a tué 406 phoques gris, pourtant en bonne condition physique, dans l'Atlantique Nord en 2012", a précisé Michael Grigg indiquant que ce parasite lui, est inoffensif pour les humains. Pour le scientifique, il s'agit du premier exemple de parasite venu du Nord et migrant vers le Sud. Un schéma qui pourrait rappeler, selon lui, la peste noire en Europe au Moyen-Age qui a décimé un tiers de la population qui n'avait jamais été exposée à ce pathogène. Comment ces pathogènes sont-ils arrivés là ? Grâce au dégel des glaces dans lesquels ils étaient piégés, expliquent les scientifiques. C'est le cas du Sarcocystis qui était jusque là séquestrées dans les glaces avant d'être libérés. En 2012, un rapport du Scientific American estimait que des espèces indénombrables de parasites et bactéries étaient piégés dans les glaces, certains depuis plus de 700.000 ans. "La glace est une énorme barrière écologique pour les agents pathogènes et avec l'augmentation des températures dans l'Arctique ils peuvent survivre et accéder à de nouveaux hôtes vulnérables qui n'ont pas développé d'immunité contre ces microbes et parasites faute d'y avoir été exposés auparavant", a expliqué le parasitologue lors de la conférence annuelle de la Société américaine pour le progrès de la science (AAAS). Ces dernières années, l'Arctique a perdu environ 75% de ses glaces pérennes. Un changement majeur qui impacte forcément la vie des organismes qui y vivent. Aussi, "les mammifères marins peuvent agir comme de bonnes sentinelles de l'écosystème dans l'Arctique où ils dépendent de la glace pour survivre et répondent ainsi au changement climatique en changeant de lieux où ils s'alimentent", a relevé Sue Moore, une biologiste océanographe de la NOAA. "Ils émettent des signaux et nous devons en améliorer notre interprétation", a-t-elle jugé. "Nous savons très peu de choses quant à la capacité des végétaux, des animaux et des humains à répondre au rythme incroyablement rapide du changement climatique", a ajouté de son côté Christopher Field de l'Université de Stanford. Selon lui, le rythme actuel est d'une rapidité sans commune mesure avec celle du précédent grand changement climatique, le refroidissement de la planète il y a plus de 50 millions d'années. par soleil(fly)levant32bis 24/8/2013 Maxisciences 17/2/2014
  24. Le moteur à eau avait défrayé la chronique française il y a une trentaine d'années, il revient par l'Himalaya où, de façon beaucoup plus logique, on transforme tout d'abord l'énergie de l'eau dévalant des montagnes en électricité. Ce trésor hydroélectrique abonde dans le petit royaume du Bhoutan, au point d'en faire la principale ressource de devises procurées par les exportations d'électricité. Il est devenu assez vite évident que les surplus pouvaient servir à animer des voitures électriques. Afin d'assurer ce développement dans les meilleures conditions, le gouvernement du Bhoutan vient de signer un accord avec le japonais Nissan. Une façon intelligente pour lui de développer à la fois son parc automobile électrique, mais également d'utiliser au mieux ses ressources hydro-énergétiques. En 2008, le Bhoutan, qui compte 750 000 habitants, est passé d'une monarchie absolue à une monarchie constitutionnelle et a organisé ses premières élections générales. Le Premier ministre du Bhoutan et Carlos Ghosn, aux côtés de la Nissan Leaf et de la première borne de recharge électrique. Sarkar/AFP "Le royaume du Bhoutan est heureux de lancer ce partenariat avec Nissan, afin de devenir une nation pionnière des véhicules électriques", a déclaré vendredi le Premier ministre bhoutanais, Tshering Tobgay. M. Tobgay a tenu une conférence de presse aux côtés du P-DG de Nissan, Carlos Ghosn, venu symboliquement au Bhoutan pour parapher cet accord le jour de l'anniversaire du roi. Coincé entre Inde et Chine, ce petit royaume himalayen tire une bonne part de ses devises étrangères de la vente vers l'Inde d'électricité produite dans quatre usines hydro-électriques. Elles disposent d'une capacité cumulée de 1 400 mégawatts - l'équivalent d'un puissant réacteur nucléaire. Un pays magnifique, montagneux à souhait et difficilement accessible. DR Mais le pays doit actuellement importer l'essence pour ses voitures et cette facture grimpe de façon vertigineuse à mesure que le parc automobile bhoutanais, jusque-là embryonnaire, se densifie. Confronté à une crise des paiements, le gouvernement a même dû décréter l'interdiction d'importer une série de produits... dont les voitures à essence. "Nous ne voulons pas dépendre ni acheter d'énergie fossile", a défendu M. Tobgay, arrivé au pouvoir l'été dernier et qui veut faire de l'usage des voitures électriques un vecteur de développement et d'indépendance financière pour son pays. Aussi M. Tobgay, arrivé au pouvoir l'été dernier sur un programme de relance économique, fait-il de l'usage des voitures électriques un vecteur du développement du pays et de son indépendance financière. Le Bhoutan, coincé entre Chine et Inde DR "L'expérience de Nissan sera inestimable pour nous aider à créer des infrastructures pour le transport électrique", a souligné le Premier ministre. Le constructeur japonais est le leader mondial dans ce domaine pour lequel il a investi 4 milliards d'euros avec le français Renault, son principal actionnaire. Lancée fin 2010, sa citadine Leaf a dépassé le mois dernier les 100 000 exemplaires vendus dans le monde, une première pour une voiture électrique M. Ghosn a annoncé que Nissan allait "fournir des Leaf et des chargeurs rapides au Bhoutan, afin de montrer comment notre activité de véhicule électrique peut s'adapter aux marchés émergents riches en énergie propre". Deux Leaf sont offertes au gouvernement du Bhoutan, en ce jour de l'anniversaire du jeune roi marqué par un tourbillon de danses et chants traditionnels dans un stade sous le regard de milliers de spectateurs et des montagnes encaissant la capitale. D'autres équiperont la flotte du gouvernement et de taxis bhoutanais dans le cadre d'un accord financier dont les modalités n'ont pas été révélées, ont précisé les deux partenaires. Le premier ministre fait la démonsttration du plein électrique pour les journalistes locaux. Sarkar/AFP Les "chargeurs rapides" permettent de recharger la batterie d'une Leaf en une demi-heure, contre huit heures lorsqu'elle est branchée sur secteur traditionnel. À plein, le véhicule peut parcourir près de 200 kilomètres d'après le constructeur, ce qui est sans doute possible en plaine et à température ambiante, mais l'expérience d'Auto-Addict est plus mesurée (voir l'article). Au Bhoutan avec l'altitude, la pente et le froid, on réunit là des conditions les plus sévères d'utilisation pour une voiture électrique. Mais Carlos Ghosn, qui a admis que son programme de voitures électriques se déployait à un rythme plus lent que prévu, peut aller chercher ce genre de marchés qui fera du bien pour l'image de marque. Il a évoqué la possibilité de vendre sur place "des centaines, voire des milliers de Leaf" dans les années à venir. Mais au-delà, le PDG veut faire de l'expérience bhoutanaise "une vitrine, qui montrerait comment un pays avec une vision claire et une volonté forte va bâtir un réseau de transport complètement propre". Les routes du Bhoutan, c'est assez souvent cela, plus adaptées aux 4X4 qu'aux voitures électriques. DR Des obstacles immenses se dressent pourtant sur la route du Bhoutan, qui veut aussi devenir la première à convertir entièrement son agriculture l'exploitation biologique. Le réseau routier n'est pas encore très développé dans les campagnes et le développement d'une flotte électrique nécessite une infrastructure adéquate. Dans un pays où la majorité de la population ne roule pas sur l'or, le prix constitue aussi un frein important, car il est plus élevé pour les véhicules électriques que pour leurs homologues à essence. Aux Etats-Unis, une Leaf coûte plus de 20.000 dollars. "Si nous pouvons recevoir du soutien d'organisme internationaux et d'individus pour subventionner un tiers de ce prix, ces voitures deviendront tout à fait abordables", a espéré le Premier ministre quelque peu naif sur ce point. Le Bhoutan a largement bâti sa renommée sur le "bonheur national brut", promu comme un mode de développement alternatif, mais ce concept suscite désormais des critiques, le royaume étant confronté à un fort chômage des jeunes et à un exode rural. Carlos Ghosn s'est dépalcé en personne au Bhoutan pour faire la promotion de la voiture électrique. Sarkar/AFP Reste la création d'infrastructures de recharge rapide est présentée par les spécialistes du secteur comme une condition sine qua non à l'envolée des ventes de véhicules électriques, dont le prix freine aussi l'ardeur des consommateurs. Avec son allié Renault qui a déjà lancé quatre véhicules électriques ces dernières années, Nissan tablait au départ sur des ventes cumulées de 1,5 million d'unités d'ici à 2016. Mais M. Ghosn, qui préside aussi Renault, a reconnu en fin d'année dernière que cet objectif ne serait sans doute atteint "que deux ou trois ans plus tard". Nissan Newsroom 21/2/2014 LE POINT 21/2/2014
  25. Si elle n'était pas ministre... "Plutôt deux fois qu'une ! Je suis de coeur avec eux et ils le savent", a indiqué Cécile Duflot au Monde samedi. Si elle n'était pas ministre, elle soutiendrait "plutôt deux fois qu'une" les opposants au projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes qui manifestent dans la journée, se disant "de coeur avec eux". Cécile Duflot et Eva Joly soutiennent les opposants au projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes en août 2010. HALEY / Sipa Press "Ma contestation de ce projet est ancienne, notre participation à la majorité n'y change rien. Le sujet n'est pas politicien, c'est un moyen de débattre de la transition énergétique dans un moment où l'on a du mal à trouver des fonds pour investir", ajoute l'ancienne secrétaire nationale d'Europe Écologie-les Verts. "La question qui se pose, c'est celle de la transition écologique", insiste Cécile Duflot. "Ce n'est plus une option, c'est désormais un devoir. Notre continent a été capable de faire la révolution agraire et industrielle, il doit faire maintenant la révolution écologique. Nous sommes à un rendez-vous historique". Elle estime qu'à ce stade le gouvernement de Jean-Marc Ayrault n'a "pas encore démontré" qu'il était conscient de cette urgence. "Les élus locaux, les chefs d'entreprise l'ont mieux compris : ils sont dix fois plus en avance que les responsables politiques nationaux", affirme-t-elle. Plusieurs milliers d'opposants à l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, dont de nombreux élus EELV, étaient attendus samedi après-midi dans les rues de Nantes pour réaffirmer leur refus du projet de transfert de l'actuel aéroport vers celui qui doit être construit dans le bocage, à 15 km au nord de la ville d'ici 2020. Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, ancien maire de Nantes, s'est beaucoup engagé en faveur de ce projet de transfert de l'aéroport. LE POINT 22/2/2014
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