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Qu'est-ce qu'une zone humide ? A quoi sert-elle ? Conventions Ramsar, Bonn....
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans EAU - Milieu aquatique
2 - La Convention de Berne : La Convention relative à la conservation de la vie sauvage et du milieu naturel de l'Europe, communément appelée Convention de Berne est une convention internationale, qui a pour but d'assurer la conservation de la vie sauvage et du milieu naturel de l'Europe par une coopération entre les États. Elle a été signée le 19 septembre 1979 à Berne en Suisse et est entrée en vigueur le 1er juin 1982. La faune et la flore sauvages constituent un patrimoine naturel d'intérêt majeur qui doit être préservé et transmis aux générations futures. Au-delà des programmes nationaux de protection, les parties à la Convention estiment qu'une coopération au niveau européen doit être mise en œuvre. La Convention vise à promouvoir la coopération entre les États signataires, afin d'assurer la conservation de la flore et de la faune sauvages et de leurs habitats naturels, et protéger les espèces migratrices menacées d'extinction. Le Loup est une espèce protégée en France par la convention de Berne et le code de l'environnement (art. L412-1 et L415-3. 6 mois d'emprisonnement et 9000 euros d'amende en cas de violation de cette loi). La commercialisation de sa fourrure est interdite. guitarefaby 26/2/2011 Le préambule de la convention relative à la conservation de la vie sauvage et du milieu naturel de l'Europe (Berne, 19 novembre 1979) donne le ton : « […] Reconnaissant que la flore et la faune sauvages constituent un patrimoine naturel d'une valeur esthétique, scientifique, culturelle, récréative, économique et intrinsèque, qu'il importe de préserver et de transmettre aux générations futures ; reconnaissant le rôle essentiel de la flore et de la faune sauvages dans le maintien des équilibres biologiques ; Constatant la raréfaction de nombreuses espèces de la flore et de la faune sauvages et la menace d'extinction qui pèse sur certaines d'entre elles ; Conscients de ce que la conservation des habitats naturels est l'un des éléments essentiels de la protection et de la préservation de la flore et de la faune sauvages ; […] Article 1 : 1. La présente Convention a pour objet d'assurer la conservation de la flore et de la faune sauvages et de leurs habitats naturels, notamment des espèces et des habitats dont la conservation nécessite la coopération de plusieurs États, et de promouvoir une telle coopération. 2. Une attention particulière est accordée aux espèces, y compris les espèces migratrices, menacées d'extinction et vulnérables Article 2 : Les Parties contractantes prennent les mesures nécessaires pour maintenir ou adapter la population de la flore et de la faune sauvages à un niveau qui correspond notamment aux exigences écologiques, scientifiques et culturelles, tout en tenant compte des exigences économiques et récréationnelles et des besoins des sous-espèces, variétés ou formes menacées sur le plan local. Article 3 : 1. Chaque Partie contractante prend les mesures nécessaires pour que soient mises en œuvre des politiques nationales de conservation de la flore et de la faune sauvages et des habitats naturels, en accordant une attention particulière aux espèces menacées d'extinction et vulnérables, surtout aux espèces endémiques, et aux habitats menacés, conformément aux dispositions de la présente Convention. 2. Chaque Partie contractante s'engage, dans sa politique d'aménagement et de développement et dans ses mesures de lutte contre la pollution, à prendre en considération la conservation de la flore et de la faune sauvages. 3. Chaque Partie contractante encourage l'éducation et la diffusion d'informations générales concernant la nécessité de conserver des espèces de la flore et de la faune sauvages ainsi que leurs habitats. […] » Les pays signataires s'engagent à : - mettre en œuvre des politiques nationales de conservation de la flore et de la faune sauvages, et des habitats naturels ; - intégrer la conservation de la faune et de la flore sauvages dans les politiques nationales d'aménagement, de développement et de l'environnement ; - encourager l'éducation et promouvoir la diffusion d'informations sur la nécessité de conserver les espèces et leurs habitats. Cette convention comporte 4 annexes listant le degré de protection des espèces (faune ou flore). - Annexe I : espèces de flore strictement protégées (au 31/3/2002). - Annexe II : espèces de faune strictement protégées - Annexe III : espèces de faune protégées - Annexe IV : moyens et méthodes de chasse et autres formes d'exploitation interdits. Les pays signataires prennent les mesures législatives et règlementaires appropriées dans le but de protéger les espèces de la flore sauvage, énumérées en annexe de la Convention. Sont ainsi interdits par la Convention la cueillette, le ramassage, la coupe ou le déracinage intentionnels de ces plantes. Les espèces de la faune sauvage, figurant en annexe de la convention doivent également faire l'objet de dispositions législatives ou règlementaires appropriées, en vue d'assurer leur conservation. Sont interdits : - toutes les formes de capture, de détention ou de mise à mort intentionnelles ; - la détérioration ou la destruction intentionnelles des sites de reproduction ou des aires de repos ; - la perturbation intentionnelle de la faune sauvage, notamment durant la période de reproduction, de dépendance et d'hibernation ; - la destruction ou le ramassage intentionnel des œufs dans la nature ou leur détention ; - la détention et le commerce interne de ces animaux, vivants ou morts, y compris des animaux naturalisés ou de toute partie ou de tout produit, obtenus à partir de l'animal. Certaines espèces de la faune sauvage, dont la liste est énumérée dans une annexe (cliquez sur les annexes répertoriées ci-dessus pour plus de détails) de la convention, doivent faire l'objet d'une réglementation afin de maintenir l'existence de ces populations hors de danger (interdiction temporaire ou locale d'exploitation, réglementation du transport ou de la vente, etc.). Les pays signataires s'engagent à ne pas recourir à des moyens non sélectifs de capture ou de mise à mort qui pourraient entraîner la disparition ou troubler gravement la tranquillité de l'espèce. Des dérogations sont néanmoins prévues par la convention : - si l'intérêt de la protection de la faune et de la flore l'exige ; - pour prévenir des dommages importants aux cultures, au bétail, aux forêts, aux pêcheries, aux eaux et à d'autres formes de propriété ; - dans l'intérêt de la santé et de la sécurité publiques, de la sécurité aérienne, ou d'autres intérêts publics prioritaires ; - à des fins de recherche et d'éducation, de repeuplement, de réintroduction ainsi que pour l'élevage ; - pour permettre, sous certaines conditions strictement contrôlées, la prise ou la détention pour tout autre exploitation judicieuse, de certains animaux et plantes sauvages en petites quantités. Les pays signataires s'engagent à coordonner leurs efforts dans le domaine de la conservation des espèces migratrices énumérées en Annexe de la convention et dont l'aire de répartition s'étend sur leurs territoires. Au fil des années, la convention de Berne a concentré son attention sur quelques sujets prioritaires : - Les espèces de faune en danger d’extinction ou vulnérables en Europe : des invertébrés aux grands carnivores. Des recommandations spécifiques pour la sauvegarde des espèces ont été adoptées, y compris divers plans d’actions et stratégies comme la Stratégie européenne sur la conservation des invertébrés, adoptée en 2006. - La biodiversité et le changement climatique : Le changement climatique affecte déjà la diversité biologique de l’Europe et du reste du monde. La convention de Berne se mobilise pour tenter d’atténuer l’impact du changement climatique sur les espèces et les habitats naturels protégés en vertu de la Convention, tout en les aidant à s’adapter aux effets que le changement climatique a d’ores et déjà provoqués. Un groupe d’experts sur la diversité biologique et le changement climatique a été créé pour traiter spécifiquement de ces questions. - La stratégie européenne relative aux espèces exotiques envahissantes : Les espèces exotiques envahissantes, graves menaces pour la diversité biologique, sont devenues des questions prioritaires tant au niveau mondial qu’au niveau local. On assiste actuellement à une accélération de l’introduction d’espèces à l’extérieur de leur aire de répartition naturelle à cause du développement des transports, du commerce et du tourisme. Les espèces exotiques envahissantes sont reconnues comme la deuxième cause de perte de diversité biologique au monde après la destruction des habitats. Elles sont à la fois néfaste pour l’environnement, l’économie et la société. La Stratégie vise à promouvoir l’élaboration et l’application de mesures coordonnées et les efforts de coopération susceptibles de prévenir ou d’atténuer les effets nocifs des espèces exotiques envahissantes sur la diversité biologique de l’Europe. - La Stratégie européenne de conservation des plantes : Conçue en 2001, cette stratégie définit un cadre pour la conservation des plantes sauvages en Europe. C’est la première stratégie régionale de protection de la flore. Cette stratégie énumère quarante-deux objectifs pour la conservation des plantes en Europe et fait actuellement l’objet d’une révision.. - Le réseau Emeraude : un outil de protection des habitats naturels d’Europe : La protection des habitats naturels menacés est indispensable pour la sauvegarde des espèces en Europe et dans le monde. Le réseau Emeraude rassemble des sites d’intérêt spécial pour la conservation et forme un réseau écologique paneuropéen réunissant des sites situés tant sur le territoire des parties contractantes à la convention de Berne que sur celui des pays observateurs (parmi les pays non-membres de l’UE mais membre du réseau Emeraude figurent des pays d’Asie Centrale et d’Afrique). Hommage à Gérard Ménatory journaliste au Midi Libre qui recueille, en 1961, deux loups polonais (nommés Toundra et Bialow). Ne pouvant les garder dans sa résidence de Mende, il les installe dans une propriété privée sur la commune du Chastel-Nouvel. Ainsi naît l'idée d'ouvrir un parc à loups en terre du Gévaudan. En 1962, le parc zoologique de Sainte-Lucie est recyclé en parc à loups où 5 d'entre eux sont amenés, et 2 ans plus tard, ils seront 10 de plus. En 1985 le parc s'ouvre aux visiteurs, on dénombre alors (mai 1986) 26 loups. En 1989, alors que la France ratifie la convention de Berne relative à la protection de la vie sauvage, on dénombre 86 loups au parc. Au début de l'année 1991, la Fondation Brigitte-Bardot récupère une centaine de loups de Mongolie braconnés et s'adresse au parc pour les sauver, le parc en recueille 80. Ainsi se crée le parc d'observation scientifique où est installée une partie de ces loups. Le parc visiteur s'agrandit, mais la population de loups présents dans celui-ci également, c'est pourquoi 40 loups de Mongolie seront transférés vers le parc d'observation scientifique en 1994. En 1998, Gérard Ménatory décède, sa fille Anne continuera à travailler dans le parc pendant plusieurs années avant de partir pour poursuivre une aventure personnelle. En 2002, le parc, dirigé par Fabrice Tareau, continue ses activités, organisant même, depuis 2004, des rencontres nocturnes avec le loup, menées par Sylvain Macchi, l'un des plus grands spécialiste de 'espèce lupine en France et responsable zootechnique du parc. Gerard Sabatier 11/7/2008 WIKIPEDIA décembre 2013 - Ministère de l'Ecologie, du Développement Durable et de l'Energie -
Qu'est-ce qu'une zone humide ? A quoi sert-elle ? Conventions Ramsar, Bonn....
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans EAU - Milieu aquatique
1 - La Convention de RAMSAR : La Convention relative aux zones humides d'importance internationale, ''signée à Ramsar (Iran) en 1971", vise à assurer l'utilisation rationnelle et durable des ressources en zones humides et à garantir leur conservation. Le Canada et la France y ont adhéré respectivement en 1981 et en 1986. Ramsar Convention 23/3/2010 L'idée de cette convention a émergé lors de la conférence internationale du programme MAR (pour Maris, marshes, marismas) qui s'est réunie aux Saintes-Maries-de-la-Mer en 1962, à l'initiative de l'UICN et de deux ONG (Wetlands et Birdlife international) qui sont toutes trois devenues partenaires de l'UNESCO. Le film raconte une histoire sur l'importance des zones humides pour les êtres humains et les questions auxquelles ces ressources les plus précieuses sont confrontées. La Convention de Ramsar aide les gens à travailler ensemble et à gérer ces écosystèmes vitaux. Ramsar Convention 12/3/2010 En 20 ans, près de 800 zones humides d'importance internationale ont été désignées, notamment des zones transfrontalières ou des voies de migration d'oiseaux ou de poissons. Ce texte fondamental déclare que « Les Parties contractantes, Reconnaissant l'interdépendance de l'Homme et de son environnement ; Considérant les fonctions écologiques fondamentales des zones humides en tant que régulateurs du régime des eaux et en tant qu'habitats d'une flore et d'une faune caractéristiques et, particulièrement, des oiseaux d'eau ; Convaincues que les zones humides constituent une ressource de grande valeur économique, culturelle, scientifique et récréative, dont la disparition serait irréparable ; Désireuses d'enrayer, à présent et dans l'avenir, les empiètements progressifs sur ces zones humides et la disparition de ces zones ; Reconnaissant que les oiseaux d'eau, dans leurs migrations saisonnières, peuvent traverser les frontières et doivent, par conséquent, être considérés comme une ressource internationale ; Persuadées que la conservation des zones humides, de leur flore et de leur faune peut être assurée en conjuguant des politiques nationales à long terme à une action internationale coordonnée ; Sont convenues de ce qui suit : […] Ramsar Convention 31/1/2011 Article 2 : […] 2. Le choix des zones humides à inscrire sur la Liste devrait être fondé sur leur importance internationale au point de vue écologique, botanique, zoologique, limnologique ou hydrologique. Devraient être inscrites, en premier lieu, les zones humides ayant une importance internationale pour les oiseaux d'eau en toutes saisons. Article 3 : 1. Les Parties contractantes élaborent et appliquent leurs plans d'aménagement de façon à favoriser la conservation des zones humides inscrites sur la Liste et, autant que possible, l'utilisation rationnelle des zones humides de leur territoire. […] Article 4 : 1. Chaque Partie contractante favorise la conservation des zones humides et des oiseaux d'eau en créant des réserves naturelles dans les zones humides, que celles-ci soient ou non inscrites sur la Liste, et pourvoit de façon adéquate à leur surveillance. […] » Ramsar Convention 31/1/2011 Au 3 mai 2013, on dénombre 167 parties (pays sur 192) contractantes à la Convention, laquelle engage les signataires à : - tenir compte de la conservation des zones humides dans leurs plans d'aménagement, et de veiller à une utilisation « rationnelle » des zones humides ; - inscrire des sites sur la liste Ramsar et promouvoir leur conservation ; - préserver les zones humides inscrites ou non dans la liste Ramsar, soutenir la recherche, la formation, la gestion et la surveillance dans le domaine des zones humides ; - coopérer avec les autres pays, notamment pour préserver ou restaurer les zones humides transfrontalières. Chaque année, le 2 février, la Journée mondiale des zones humides commémore la signature de la Convention sur les zones humides, le 2 février 1971, dans la ville iranienne de Ramsar, au bord de la mer Caspienne. Des organismes gouvernementaux, des organisations non gouvernementales et des groupes de citoyens à tous les niveaux de la société profitent de l'occasion pour lancer des actions de sensibilisation du public aux valeurs et aux avantages des zones humides en général, et de la Convention de Ramsar en particulier. http://jmzh.lpo.fr/ Ramsar Convention 30/1/2013 Les pays signataires se rencontrent tous les trois ans lors d'une conférence et votent des résolutions et recommandations . Chaque année, un Comité permanent composé de représentants des 6 « régions Ramsar » se réunit pour gérer la convention et prendre les décisions courantes. Ces régions sont : l'Afrique, l' Amérique du Nord et Centrale, l'Amérique du Sud, l'Asie, l'Europe, l'Océanie. Eclosion de tortues de mer à Yakushima (Japon), intégré à la Convention de Ramsar. rutilemco 20/9/2013 MedWet (lien en anglais) : Une initiative méditerranéenne pour les zones humide dite « MedWet » (lien en français) est née en 1991 et vise, dans le cadre de la Convention de Ramsar, à stopper l'érosion et la dégradation des zones humides méditerranéennes (Pdf) et à promouvoir leur usage raisonnable. Elle rassemblait fin 2008 25 pays (autour de 3 conventions internationales), l'UE, le PNUD et 7 grandes ONG et centres scientifiques. Pour les vertébrés, l'indice Planète vivante du WWF s'est amélioré depuis 1970 pour l'ouest de la région couverte, mais continue à se dégrader pour la région Est et semble relativement stable pour la mer Noire. Il a décidé en 2008, en marge de la 10e réunion des parties de la Convention de Ramsar, de créer un observatoire des zones humides méditerranéennes, projet porté en France par la fondation de la Tour du Valat. WIKIPEDIA décembre 2013 -
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Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans EAU - Milieu aquatique
Le patrimoine ultramarin des zones humides française est en partie encore méconnu. Concernant les zones humides de France métropolitaine, elles ont fortement régressé dans de nombreuses régions, qu'il s'agisse de landes humides, prairies humides, tourbières, forêts alluviales ou mares. Quelques lacs artificiels de barrages sont apparus, mais qui ne sauraient fournir la plupart des services écosystémiques rendus par les zones humides qui ont ailleurs disparu. Elles ont disparu le plus souvent suite à un comblement, à leur drainage ou à des rabattement de nappes induits par les pompages ou drainages périphériques. En 1994, une première alerte officielle sur la dégradation qualitative et quantitative des zones humides de France métropolitaine est donnée par un rapport du Préfet P. Bernard pour le Commissariat au Plan. Elle a été à l'origine de plans successifs dédiés à la protection ou restauration des zones humides en France. FDC76REPORTAGE 18/6/2013 Les dysfonctionnements écologiques, hydrauliques et hydrologiques se poursuivent avec un problème croissant d'espèces envahissantes et de premiers indices d'impact d'un réchauffement climatique, mais la régression surfacique semble avoir été freinée au début du xxie siècle selon l'IFEN qui a en 1996 entamé un inventaire et une cartographie (sur base CORINE Land-Cover), ne reprenant toutefois pas les petites zones humides. Des inventaires régionaux commencent à mieux les repérer (Atlas des zones inondables, et cartographie ARCH (Assessing regional habitat change) par exemple). En 2007, selon l'IFEN, malgré des efforts de protection et de restauration, les zones humides avaient encore régressé, notamment dans la dernière décennie 1990-2000. On s'est ensuite intéressé à la définition et mesure de la valeur économique des services écosystémiques rendus par ces zones. tv8montblanc 10/6/2013 En 2010, sur la base de dires d'experts et statistiques à jour pour 152 zones humides (dont 26 en Outre-mer) dans le cadre d'une évaluation réalisée par le CGDD et le Service de l'observation et des statistiques (SOeS), le Muséum, l'ONCFS, l'Office national de l'eau et des milieux aquatiques, l'agence de l'Eau Rhône-Méditerranée-Corse, la direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement Lorraine, le Conservatoire du littoral et divers experts) et publiée en Oct. 2012, la faune et flore invasive ou « envahissante » continuent à poser problème ou s'étendre. Et par rapport à une enquête réalisée 10 ans plus tôt, le nombre de site sur l'avenir desquels pèse une incertitude a encore grandi, notamment dans les plaines alluviales et pour les tourbières. En termes de pressions humaines, en 2010 et pour environ 125 zones étudiées en métropole, 13 types d’activités humaines ont été répertoriées en moyenne par zone humide (contre 6 en outremer, pour environ 25 zones étudiées). Durant la période 2000-2010, certaines activités progressent (actions de conservation fréquentation, urbanisation), d’autres sont stables voire en « déprise » (moins d'élevage, pâturage, chasse, pêche). Pour la période 2006-2010, la superficies des grandes zones humides est restée stables dans 70 % des cas, tandis que l’état de conservation n'est stable que dans 55 % et dégradé dans 34 % des cas. Les milieux salés littoraux sont ceux qui régressent le moins. Agence de l'eau Loire-Bretagne 1/10/2013 150 sites dont 130 (soit 85 %) ont été jugés comme rendant un service majeur à l’homme. De 1990 à 2010, des programmes de restauration et de conservation, souvent associés à des actions pédagogiques se sont développés, touchant 83 % et 77 % des 150 sites étudiés, et selon les experts, « la prise de conscience et la perception sociale des acteurs territoriaux semblent s’accroître depuis 2000, la modification la plus importante des comportements étant observée de la part des élus ». Néanmoins, peu de sites sont jugés en bon état par ces mêmes experts qui estiment que 52 % des sites « se dégradent fortement ou partiellement pendant la décennie 2000-2010, que 28 % restent stables et 14 % s’améliorent ». Les experts considèrent que l’avenir des 150 zones enquêtées après 2010 est « incertain pour 48 % d’entre elles, et stable ou favorable pour 40 % ». Les principales causes connues ou reconnues de régressions étaient : - des perturbations physiques : 2/3 des 152 zones humides évaluées en ont subi ou ont continué à subir en 2000-2010. Ces perturbations sont principalement des sécheresses ou inondations anormales ou plus fréquentes, avec turbidité, envasement. Le drainage en fait aussi partie ; - une dégradation de la qualité de l’eau : elle est constatée en 2010 dans la moitié des 152 zones étudiées (eutrophisation, pollutions chimiques dont par les produits phytosanitaires et/ou les hydrocarbures ; - La présence d'espèces envahissantes (faune et/ou flore), d’origine exotique ou indigène. Elles continuent à s'étendre dans la quasi-totalité des sites métropolitains (97 % des 152 sites étudiés en 2010), et dans 52 % des zones humides d'outre-mer. - Diverses pressions anthropiques, avec . la fréquentation touristique (presque omniprésente) ;. la chasse et la pêche (de loisir et parfois professionnelle) sont pratiqués sur 91 % et 87 % avec des pressions et dynamiques différentes selon les cas et activités (L’intensité de la pêche a diminué de 2000 à 2010, parfois fortement notamment « dans les vallées alluviales et le littoral atlantique (98 % des sites) »; par contre pour la pression de chasse, « le nombre de sites concernés par une intensité « généralement forte » a augmenté entre 2000 et 2010. Deuxième activité la plus citée dans les réponses aux questionnaires après la fréquentation humaine, la chasse est un loisir présent dans tous les sites du littoral méditerranéen et des plaines intérieures » ;. Si 35 % des 150 sites ne sont qu'extensivement concernés, l'agriculture est très présente (pâturage et élevage présents sur respectivement 85 %, 77 % et 70 % des sites en 2010, surtout dans les plaines intérieures où 100 % des zones humides étudiées en 2010 étaient au moins en partie utilisées par l'agriculture). Mais de 2000 à 2010, « le nombre de sites concernés par une agriculture intensive a augmenté, reflétant une tendance à l’intensification ». Depuis quelques années, le génie écologique permet de restaurer ou de compenser des zones humides disparues ou dégradées. En 2012, l'Afnor a publié pour la France une première norme (NF X10-900) sur la méthodologie de conduite de projets pour les zones humides et cours d'eau . Elle vise à professionnaliser « une nouvelle filière en proposant des solutions concrètes et pragmatiques adaptables à tout projet de génie écologique ». Elle clarifie le rôle et la coordination des intervenants, les étapes du projet (en aidant à se poser « les bonnes questions au bon moment ». Pour cela, elle décrit les études, la maîtrise d'œuvre, les opérations de gestion restauratoire et propose un métier de « coordinateur Biodiversité ». WIKIPEDIA décembre 2013 -
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De tout temps, les zones humides ont attiré les populations : la majeure partie de l'humanité vit encore près des côtes ou des fleuves et l'eau est omniprésente dans les traditions culturelles et sociales. Du fait de leur productivité considérable, elles ont longtemps été considérées comme des ressources intarissables et également souvent comme des zones insalubres et pestilentielles ! Deux raisons qui ont servi de prétexte à leur destruction continue. Comme les forêts, ces zones peu accessibles aux armées ont souvent abrité ceux qui voulaient ou devaient se cacher des autorités. Les forêts ont été fragmentées, les marais ont été drainés, ces deux milieux ayant parfois conservé les séquelles de guerres anciennes. Sentier pédagogique (platelage) au milieu des cyprès des marais (Taxodium ascendens) de Floride, espèce qui joue un rôle comparable à celui des Cyprès chauvede Louisiane (musée de Tallahassee, États-Unis). Tim Ross / domaine public Assèchements à grande échelle, curage, drainage, industrialisation, pollution, remblaiement et urbanisation n'ont cessé de réduire la superficie des zones humides, notamment de 1960 aux années 2000 en France. Le Rapport d’évaluation sur les politiques publiques en matière de zones humides publié par le préfet Paul Bernard en 1994 après une évaluation menée de 1992 à 1994 a conclu que 50 % environ des zones humides françaises avaient encore disparu en 30 ans, en dépit de leur valeur inestimable au regard des services qu'elles rendaient, et en grande partie à cause des politiques publiques. C'est dans ce rapport qu'apparaît la notion d'infrastructure naturelle dans le vocabulaire administratif français. Pourtant, les catastrophes climatiques récurrentes de ces dernières années ne peuvent qu'inciter à préserver ou restaurer les zones humides. En 1999, les zones humides ne couvraient plus qu’environ 1,6 million d’hectares, soit moins de 3 % du territoire et leur régression se poursuit au rythme d’environ 10 000 hectares par an. Dans certaines régions la forêt naturelle a protégé ces milieux, ailleurs les subventions à la populiculture ont contribué à les assécher ou réduire. Parfois comme dans la mer d'Aral, c'est le détournement des fleuves pour l'irrigation, bien en amont qui vide et pollue les zones humides, le peu d'eau y arrivant étant chargé d'engrais, de pesticides et de polluants. Beaucoup de plantes aquatiques prélèvent directement dans l'eau leurs nutriments et sont vulnérables aux désherbants ou à d'autres toxiques qui y sont présents. De manière générale, on cherche à concilier les activités sociales et économiques avec le maintien durable des équilibres naturels, ce qui n'est plus vécu comme une utopie écologiste, mais souvent comme un devoir civique et écocitoyen dans l'intérêt de tous et des générations à venir, que consacrent la conventions de Ramsar et la Directive Cadre européenne sur l'eau. Il semble exister un consensus sur les besoins conjoints de protection, gestion et restauration, ainsi que d'utilisation rationnelle de ces zones très riches mais vulnérables. WIKIPEDIA décembre 2013 -
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Les services écosystémiques rendus par les zones humides sont très importants. À titre d'exemple d'évaluation financière, pour la France, selon un rapport du CGDD de 2010, si 20 000 ha de zones humides disparaissaient en France, les pertes de fonctions et bénéfices seraient de 18,1 à 62,6 M€/an soit, de 405 et 1 400 M€ en actualisant sur 50 ans, à comparer au coût d'acquisition et d'entretien de ces 20 000 ha (200 à 300 M€ sur 50 ans). L'acquisition foncière de 20 000 ha de zones humides est prévue par la loi Grenelle II, suite au Grenelle de l'Environnement de 2007. Un appel à candidatures est prévu en 2011 pour un futur parc national de zones humides promis par le Grenelle ; « Les territoires candidats devront identifier des zones humides permettant la création d’un cœur significatif de plus de 10 000 hectares, présentant un intérêt patrimonial important et ayant conservés une fonctionnalité naturelle ». Selon l'étude du CGDD, les avantages d'une zone humide sont : - les services de production correspondant aux produits obtenus directement de l'écosystème (bois, énergie, eau douce, nourriture, ressources biochimiques…) - les services de régulation obtenus à partir des processus de régulation naturelle (régulation de l'eau, purification de l'eau, maintien de la qualité de l'air, traitement des déchets, contrôle de l'érosion…) - les services culturels dont peuvent jouir la population - les services de soutien nécessaires à la production de tous les autres services. Selon le bilan de l'étude, pour une zone humide la valeur moyenne des biens et services des zones humides est comprise entre 2.400 et 4 400 euros l'hectare. À titre d'exemple, une étude sur l'incidence des zones humides sur des exploitations agricoles du Limousin a montré que sur le plateau de Millevaches (sur 318 000 ha en parc naturel régional, 16 000 ha sont en zones humides ; soit près de 5 % du territoire), bien que souvent perçues comme contrainte, le bilan économique global d'une exploitation très riche en zone humide pouvait être significativement supérieur à celui d'une exploitation de taille comparable hors zone humide ; « L'exploitant qui utilise des zones humides dégage un excédent brut d’exploitation (EBE) supérieur (50 000 euros) à celui qui n’en possède pas (38 000 euros) et dont les charges opérationnelles sont élevées ». WIKIPEDIA décembre 2013 -
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Hormis dans les zones très froides et acides, les zones humides regroupent les écosystèmes les plus productifs de la planète. Productivité de quelques écosystèmes humides : Lacs tempérés1,3 g m.s./m²/jLittoraux1,6 g m.s./m²/jÉtangs tempérés1,6 g m.s./m²/jCulture intensive de maïs(1)2,2 g m.s./m²/jRizières3,8 g m.s./m²/jLacs tropicaux4,7 g m.s./m²/jForêts humides tropicales5,5 g m.s./m²/jMarais tempérés5,5 g m.s./m²/jEstuaires, mangroves, récifs16 g m.s./m²/j (1) Pour comparaison. Cap May, New Jersey, États-Unis. Anthony Bley, US Army Corps of Engineers / domaine public Les zones humides sont parmi les milieux naturels les plus riches du monde : Richesse en espèces par écosystème (McAllister et al., 1997) : ÉcosystèmesDulçaquicolesTerrestresMarinsSuperficie0,8 %28,4 %70,8 %Pourcentage d’espèces connues(1)2,4 %77,5 %14,7 %Richesse relative en espèces(2)32,70,2 (1) Somme inférieure à 100 %, 5,3 % d’espèces symbiotiques étant exclues. (2) Pourcentage d’espèces connues divisé par le pourcentage de superficie. En fournissant l'eau et les aliments à quantité d'espèces, ces écotones au carrefour des écosystèmes terrestres, dulçaquicoles et marins sont d'une grande biodiversité, même sous les climats tempérés. Ils jouent par ailleurs souvent un rôle important pour les espèces migratrices. WIKIPEDIA décembre 2013 -
Qu'est-ce qu'une zone humide ? A quoi sert-elle ? Conventions Ramsar, Bonn....
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La baie du Mont Saint-Michel, la forêt alluviale rhénane, la réserve naturelle de Camargue (plus grande zone humide de France) ou la Baie de Somme et d'autres — sont reconnues internationalement. Le Val de Loire (159 communes et 5 départements) a été inscrit au patrimoine mondial des paysages culturels de l’Unesco en 2000. La France est riche de nombreuses zones humides de grand intérêt et d'intérêt paneuropéen (pour les oiseaux notamment). Elle a listé environ 80 grandes zones humides dont la conservation est jugée « prioritaire ». Néanmoins, de nombreuses ONG alertent depuis plusieurs décennies sur l'urgence qu'il y aurait aussi à restaurer et protéger le réseau des berges de cours d'eau, et le réseau des mares et fossés, ainsi que les landes humides et petites tourbières ou zones paratourbeuses qui ne cessent de régresser et/ou sont victimes d'une eutrophisation croissante. Serge Deboffle 25/12/2012 RamsarConvention 12/3/2010 developpementdurable 19/8/2011 SMVVA 15/11/2012 Laura Zornitta 8/11/2013 WIKIPEDIA décembre 2013 -
Qu'est-ce qu'une zone humide ? A quoi sert-elle ? Conventions Ramsar, Bonn....
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Les zones humides sont des écotones, espaces de transition entre la terre et l'eau, qui remplissent diverses fonctions leur conférant des valeurs biologiques, hydrologiques, économiques et sociologiques remarquables : - Des fonctions biologiques : Les zones humides sont des milieux de vie remarquables pour leur biodiversité. De nombreuses espèces végétales et animales y sont inféodées : en France métropolitaine, bien qu'elles ne couvrent que 3 % du territoire, elles hébergent un tiers des espèces végétales remarquables ou menacées, la moitié des espèces d'oiseaux et la totalité des espèces d'amphibiens et de poissons. Ce sont des lieux d'abri, de nourrissage et de reproduction pour de nombreuses espèces, indispensables à la reproduction des batraciens. Elles constituent des étapes migratoires, des lieux de reproduction ou d'hivernage pour de nombreuses espèces d'oiseaux aquatiques et de poissons. L'écotone mouvant eau-terre et ses zones de transition, riches en bois mort (Münster, Allemagne). Guido Gerding CC-BY-SA-3.0-migrated - Des fonctions hydrologiques : Les zones humides participent à la régulation du débit des cours d'eau (atténuation des crues, prévention des inondations et soutien d’étiage). Leur capacité de stocker et de restituer progressivement de grandes quantités d'eau, permet l'alimentation des nappes d'eau souterraines et superficielles. En favorisant l'épuration grâce à leur riche biocœnose, elles participent à la préservation de la qualité de l’eau. - Des fonctions économiques : Des zones humides dépendent de nombreuses activités économiques, telles l'élevage, l'aquaculture de crustacés, de mollusques ou de poissons, la pêche ou la production d'osier, de sel ou de tourbe. - Des fonctions sociales et culturelles : De par leur grande qualité paysagère, les zones humides sont des lieux de détente, de découverte et de loisirs, propices à de nombreuses activités récréatives, telles la navigation, la chasse ou la pêche. Les plus grandes zones humides de la planète Superficie Sibérie occidentale780 000 à 1 000 000 km2Amazone800 000 km2Baie d'Hudson200 000 à 320 000 km2Pantanal140 000 à 200 000 km2Nil50 000 à 90 000 km2 WIKIPEDIA décembre 2013 -
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Les zones humides continentales comprennent : - Eaux dormantes : étangs, gravières, lacs, lagunes, mares, mouillères, carrières inondées, retenues de seuils ou barrages ; - Eaux courantes : fleuves, rivières, ruisseaux et leurs sources, îles et îlots, méandres et bras morts encore en eau ; - Zones inondables : ripisylves, bois marécageux, forêts alluviales ou humides, landes humides, marais, marécages, prairies alluviales ou humides, ripisylves, plaines et vallées alluviales, vasières ; - Zones hygromorphes végétales remarquables : aulnaies, cariçaie, rizières, roselières, saulaies, tourbières acides ou alcalines, landes paratourbeuses. Zone humide acide en zone circumpolaire (Aire de conservation de la Mer Bleue, ancien bras de la rivière des Outaouais, Canada). P199 GFDL, CC-BY-SA-3.0-migrated, CC-BY-2.5 Sur l'estran, les zones humides des domaines littoraux et océaniques comprennent : - Archipel, îles et îlots ; - Baies, criques, golfes, vasières et lagunes ; - Bancs, dunes littorales et plages de sable ; - Bras-morts et bras de mer de faible profondeur ; - Deltas et estuaires et leurs bouchons vaseux; - Falaises maritimes ; - Marais côtiers, salants, salés ou saumâtres, pannes dunaires ; - Fleuve marin côtier - Mangroves ; - Plages de galets ; - Récifs coralliens ou (rarement) constitués de bivalves Diverses classifications des zones humides permettent de les classer ou délimiter, dont celle du projet MAR de 1960 qui visait à inventorier toutes les zones humides majeures de la planète. Cowardin a affiné la typologie des zones humides en 1979, en les hiérarchisant selon leur salinité, le pH, végétation, profondeur, inondations (fréquence et durée), composition des sols… Cette classification a été précisée dans le cadre de Ramsar puis reprise par l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) en 1992. P. Mérot propose 3 catégories zones humides : zones humides « effectives » (qu’on observe réellement sur le terrain, définies par des critères hydrologiques, de végétation et de sol ; zones humides « efficaces » (qui participent aux fonctions de stockage et épuration des eaux zones humides « potentielles » (qui seraient effectives et efficaces en l’absence de drainage ou perturbation liées aux activités humaines en amont. Plus largement, Turner, en 1992, définit la « zone humide » le continuum reliant l’environnement aquatique à l'environnement terrestre. Wikipedia décembre 2013 -
Une zone humide (ou milieu humide), dénomination dérivant du terme anglais wetland, est une région où le principal facteur d'influence du biotope et de sa biocénose est l'eau. On distingue généralement les zones humides côtières et marines différenciées par la proximité de la mer plus que par la salinité (des lacs salés peuvent exister à l'intérieur des terres). La Convention de Ramsar a retenu dans sa définition les zones littorales « où l’eau est stagnante ou courante, douce, saumâtre ou salée, y compris des étendues d’eau marine dont la profondeur à marée basse n’excède pas six mètres ». La zone humide est un écotone mouvant entre terre et eau, interface complexe eau/air/sol. Refrain CC-BY-SA-3.0-migrated La végétation poussant dans les zones humides d'eau douce est dite hélophyte. Les variations de niveau d'eau, notamment liées à des barrages artificiels ou de castors provoquent une mortalité épisodique de la ceinture arborée ici au lac Kaindy, Kazakhstan (photo : Jonas Satkauskas). Jonas Satkauskas / domaine public Selon l'article premier de la Convention de Ramsar en 1971, « les zones humides sont des étendues de marais, de fagnes, de tourbières ou d'eaux naturelles ou artificielles, permanentes ou temporaires, où l'eau est stagnante ou courante, douce, saumâtre ou salée, y compris des étendues d'eau marine dont la profondeur à marée basse n'excède pas six mètres ». (Cette définition de droit international s'impose aux États plus qu'aux particuliers, sauf si une clause particulière précise l’effet direct du texte pour ces derniers). Zone humide arrière littorale (comté de Marshall, Indiana, États-Unis. Derek Jensen CC-BY-2.0 En France, selon l'article 2 de la loi sur l'eau du 3 janvier 1992, « on entend par zone humide les terrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d'eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire ; la végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l'année ». Tourbière acide à sphaignes (Henstedt-Ulzburg, Allemagne). Jan van der Crabben CC-BY-SA-2.0 Les zones humides abritent en France métropolitaine environ 25 % de la biodiversité, mais comptent parmi les habitats écologiques qui ont le plus régressé (-67 % en France métropolitaine au xxe siècle), selon le ministère chargé de l'environnement. Ces zones humides continuent globalement à se dégrader selon l'observatoire de la biodiversité. L'élan, présent jusqu'en Espagne et Italie à la Préhistoire, et encore dans une bonne moitié de l'Europe à la fin du Moyen Âge, seul mammifère capable de brouter (faucarder) sous l'eau et (comme le castor) considéré par certains comme des auxiliaires nécessaires à la « gestion restauratoire » de zones humides (en zone froide et tempérée de l'hémisphère nord) Ronald L. de Bell (US Fish and Wildlife Service) / Domaine public tourbière et étang dans les Pyrénées ariégeoises. Jean-Louis VENET CC-BY-SA-3.0 Wikipedia décembre 2013
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Antarctique: des brise-glaces au secours d'un navire russe bloqué
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Sydney (AFP) - Le brise-glace chinois qui devait porter secours au navire scientifique russe bloqué depuis mardi par les glaces en Antarctique a dû faire demi-tour, et les 74 scientifiques, touristes et membres d'équipage à bord de l'Akademik Shokalskiy plaçaient désormais leur espoir dans un brise-glace australien, attendu dimanche. [...]"Le navire chinois a malheureusement rencontré de la glace épaisse qu'il n'est pas capable de briser (et) a fait demi-tour", a indiqué à l'AFP Andrea Hayward-Maher, porte-parole de l'Autorité australienne de sécurité maritime (AMSA), qui coordonne les opérations de secours. Le brise-glace chinois qui devait porter secours au navire scientifique russe bloqué depuis mardi par les glaces en Antarctique a dû faire demi-tour, et les 74 scientifiques, touristes et membres d'équipage à bord de l'Akademik Shokalskiy plaçaient désormais leur espoir dans un brise-glace australien, attendu dimanche. (c) Afp "A l'horizon, à l'est, je pouvais voir le brise-glace chinois qui, nous l'espérions, allait arriver jusqu'à nous d'ici quelques heures en nous ouvrant une route pour sortir d'ici, mais il n'a tout simplement pas pu y arriver", a déclaré à la BBC le journaliste scientifique Andrew Luck-Baker, qui se trouve à bord du navire russe. "Il a ralenti jusqu'à une vitesse d'environ un demi-noeud, et décidé de retourner à l'endroit où la mer commence et d'attendre l'arrivée d'un brise-glace australien. L'idée est maintenant que les deux navires s'approchent de nous en parallèle, en ouvrant une voie plus large", a-t-il ajouté. L'Astrolabe, le navire français, ayant dû renoncer à sa mission, les passagers de l'Akademik Shokalskiy plaçaient à présent leur espoir dans le brise-glace australien, attendu dans la zone tard dans la soirée de dimanche. "Nous savons tous qu'il est possible que nous soyons réduits à une attente prolongée" a indiqué à l'AFP par téléphone satellitaire Andrew Peacock, un passager à bord de l'Akademik Shokalskiy. "Je pense que les gens attendent juste la prochaine étape, qui est l'arrivée du brise-glace australien", a-t-il ajouté, précisant que les passagers, ravis de l'avancée rapide du brise-glace chinois, avaient ressenti un sentiment de frustration devant la tournure qu'ont pris les événements par la suite. Et il n'est pas certain que l'Aurora Australis, même s'il est celui des trois navires sur place avec la plus forte capacité de briser la glace, pourra aller plus loin que le Snow Dragon. Le capitaine du brise-glace australien, Murray Doyle, a expliqué au Sydney Morning Herald que son navire pouvait d'un côté couper la glace jusqu'à une épaisseur de 1,35m, et, en se retournant, briser peu à peu de la glace plus épaisse. Mais l'Aurora Australis n'est pas vraiment équipé pour avancer dans une glace épaisse de plus de trois mètres, a-t-il ajouté. "C'est un peu comme de tenter de défoncer un mur de brique avec votre voiture", a-t-il déclaré. Sciences et avenir 28/12/2013 -
Antarctique: des brise-glaces au secours d'un navire russe bloqué
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Sydney (AFP) - Un brise-glace chinois qui devait porter secours à un navire scientifique russe bloqué par les glaces et le blizzard au large de l'Antarctique a lui-même été bloqué et a dû faire demi-tour, ont annoncé samedi les autorités maritimes australiennes. Le brise-glace chinois Snow Dragon aurait dû rejoindre dans la soirée de vendredi le navire russe MV Akademik Shokalskiy, bloqué depuis mardi à une centaine de milles nautiques à l'est de la base française Dumont d'Urville avec 74 personnes à bord. Le Snow Dragon est parvenu à 6,5 milles nautiques du bâtiment russe mais n'a pu poursuivre sa route, a annoncé l'Autorité australienne de sécurité maritime (AMSA), qui coordonne les opérations de secours. "Le navire chinois a malheureusement rencontré de la glace épaisse qu'il n'est pas capable de briser", a indiqué à l'AFP Andrea Hayward-Maher, porte-parole de l'AMSA. "Pour cette raison, il ne sera pas en mesure de poursuivre sa route jusqu'à l'Akademik Shokalskiy. Il a fait demi-tour. Malheureusement, l'opération de secours a échoué", a ajouté la porte-parole. Un responsable de l'AMSA, cité par la chaîne de télévision australienne ABC, a déclaré que d'autres options pour venir en aide au bâtiment russe seraient étudiées samedi. Depuis que le navire scientifique est bloqué, trois bâtiments ayant la capacité de briser la glace, le Snow Dragon chinois, le navire français L'Astrolabe et le navire australien Aurora Australis, se sont dirigés vers la zone pour tenter de lui porter secours. A bord de l'Akademik Shokalskiy se trouvent des scientifiques et des touristes qui reproduisent l'expédition historique menée dans l'Antarctique il y a un siècle (1911-1914) par l'explorateur australien Sir Douglas Mawson. Ils effectuent les mêmes expériences scientifiques que celles qu'avait alors menées l'expédition de Mawson. Sciences et avenir 26/12/2013 -
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Campagne(s) de Greenpeace pour défendre le climat
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SAINT-PETERSBOURG - Six militants de Greenpeace amnistiés, cinq Britanniques et un Canadien, ont quitté vendredi la Russie à bord d'un avion qui a décollé de Saint-Pétersbourg pour Paris, 100 jours près avoir été arrêtés pour une action dans l'Arctique, a annoncé l'ONG. Un avion avec à son bord cinq Britanniques et un Canadien a décollé peu après 11H30 (07H30 GMT) de l'aéroport de Saint-Pétersbourg, a indiqué Greenpeace dans un communiqué. Un peu plus tard, un porte-parole a précisé que l'avion était à destination de Paris. Les militants sont Anthony Perrett, Phil Ball, Iain Rogers, Alex Harris, Kieron Bryan et Alexandre Paul. Jeudi soir, le Suédo-Américain d'origine russe Dmitri Litvinov avait déjà quitté la Russie à bord d'un train pour la Finlande, après avoir obtenu un visa de sortie du territoire russe. Après avoir mis fin officiellement ces derniers jours aux poursuites les visant, la Russie a commencé jeudi à délivrer des visas aux ressortissants non-Russes. Interpellés en mer par un commando des forces russes, ils ne disposaient en effet pas de visa d'entrée sur le territoire russe, ce qui les empêchait aussi de le quitter. ROMANDIE 27/12/2013 -
Inondations dans le monde : Chine, Thaïlande... France... Partout !
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Inondations dans le monde et leurs conséquences ...
Les fortes pluies qui se sont abattues en décembre sur le sud-est du Brésil se sont déjà soldées par au moins 44 décès. Elles ont aussi fait plus de 60 000 déplacés et sans-abri dans les Etats de l'Espirito Santo et du Minas Gerais. Dans l'État de l'Espirito Santo, voisin de celui de Rio de Janeiro, 27 morts ont été recensés lors des précipitations considérées par les autorités comme les plus fortes depuis 90 ans, a indiqué la défense civile dans son dernier bilan. Huit personnes ont péri lors de la seule journée de jeudi. Dans ce seul Etat, 61.379 personnes ont été évacuées. "Il va falloir reconstruire l'État", a affirmé le gouverneur, Renato Casagrande. Dans les localités inondées de nombreux ponts et routes ont été endommagés. Dans le Minas Gerais, où les pluies ont commencé à tomber dès octobre et se sont intensifiées au cours des derniers jours, 17 morts ont été dénombrés. Et 4150 personnes ont dû abandonner leur domicile. Une femme de 56 ans a trouvé la mort le jour de Noël dans un glissement de terrain qui a enseveli sa maison à Juiz de Fora, à 278 km de la capitale Belo Horizonte, a précisé la défense civile. La semaine dernière, six personnes de la même famille, dont un enfant de sept ans, sont mortes quand un torrent de boue a entrainé leur maison à Sardoa, dans l'est du Minas Gerais. Un total de 79 communes de cette province sont touchées et l'état d'urgence a été décrété dans 26 d'entre elles. ROMANDIE 26/12/2013 -
Les chimpanzés sont conformistes... quand c’est leur intérêt
Admin-lane a posté un sujet dans Les Chimpanzés
Des chercheurs allemands ont observé, chez des chimpanzés captifs en Allemagne aussi bien que chez des chimpanzés semi-sauvages en Zambie, que ces primates ne renoncent à leurs habitudes individuelles pour adopter celles de la majorité que s’ils y trouvent un intérêt tangible. S’ils sont sensibles aux influences sociales, les chimpanzés, en revanche, sont plutôt routiniers et peu enclins, pour résoudre un problème, à adopter la stratégie de leurs congénères, cette stratégie fût-elle majoritaire au sein de leur groupe. Quelles sont les limites de ce trait comportemental ? Pour le savoir, Edwin van Leeuwen et ses collègues de l’Institut Max Planck de psycholinguistique et d'anthropologie évolutionnaire (Allemagne) ont mené une série d'expériences. Les chercheurs ont étudié le comportement de 16 chimpanzés captifs du Centre de recherche sur les primates Wolfgang Kohler de Leipzig, en Allemagne, et de 12 chimpanzés semi-sauvages du sanctuaire du Chimfunshi Wildlife Orphanage Trust, en Zambie. Dans chacun de ces 2 groupes, une majorité de singes avait appris à utiliser un certain type de distributeur de cacahuètes, et une minorité d’entre eux, un autre type de distributeur. - Dans une première phase, les 2 types d’appareil avaient le même rendement (1 cacahuète contre 1 jeton). Dans les 2 groupes étudiés, chaque primate a alors continué à utiliser le distributeur dont il avait l’habitude, sans s’occuper de ce que faisaient les autres. Le fait qu’une majorité d’individus utilisait un type d’appareil, notent en particulier les chercheurs, n’a pas incité les quelques individus utilisant l’autre type à opter pour le comportement majoritaire. National Geographic 19/2/2008. Il s'agit ici d'une autre étude, concernant l'aptitude du chimpanzé à obtenir des cacahuètes... - Dans une seconde expérience, le distributeur utilisé par le plus petit nombre de singes donnait 5 cacahuètes pour 1 jeton, soit 5 fois plus que l’appareil (maintenu au réglage précédent) utilisé par la majorité. Un fait qui, au fil du temps, n’a pas échappé aux individus appartenant à cette majorité "lésée". [b]Selon les résultats publiés dans le revue PLoS ONE, ils ont tous (en Allemagne comme en Zambie) progressivement changé leur routine et opté pour l’appareil moins familier mais plus généreux…[/b] DocMeFiLDraGoN 12/11/2012 "Là où les chimpanzés ne changent pas facilement leur comportement sous l'influence de la majorité, ils en changent [toutefois] quand ils peuvent maximiser leurs gains. […] Ils préfèrent plutôt persévérer dans des stratégies efficaces et familières qu'adopter la stratégie (tout aussi efficace) de la majorité, mais […] trouvent une incitation suffisante à changer leur comportement quand ils peuvent obtenir des récompenses plus élevées ailleurs", conclut Van Leeuwen. Letop Docs 7/7/2011 Maxisciences 21/12/2013 -
Des chercheurs américains ont étudié, à partir du cœur d’un grand requin blanc, les caractéristiques génétiques et protéiniques de cette espèce. Ils y ont trouvé, à leur grande surprise, certaines analogies avec ce qui existe dans la biologie de l’être humain. Le cœur d’un grand requin blanc (Carcharodon carcharias) : un objet d’étude de choix pour les généticiens de l'Université Cornell et de la Nova Southeastern University qui en ont analysé le transcriptome. Ce terme désigne l’ensemble des différents types d’ARN (molécules "copies" de l’ADN) d’un organe. Pour en savoir plus sur le poisson cartilagineux, les scientifiques ont étudié cet ensemble en terme de génétique et de protéomique (études de protéines). Ils ont alors eu une grande surprise. En effet, ils ont découvert que le grand requin blanc présentait beaucoup plus de similitudes avec l’être humain qu’avec le poisson zèbre (Danio rerio), un petit poisson osseux de quelques centimètres, véritable référence dans les études en biologie. "Nous avons été très surpris de constater que, pour de nombreuses catégories de protéines, les requins partagent plus de similitudes avec l'homme qu’avec le poisson zèbre", explique le Pr Michael Stanhope, de l'Université Cornell, co-auteur de l'étude publiée dans la revue BMC Genomics. "Bien que les requins et les poissons osseux ne soient pas étroitement apparentés, ils n'en sont pas moins des poissons, tandis que les mammifères ont des anatomies et des physiologies très différentes", ajoute t-il. Au vu de leurs observations, les chercheurs estiment que ces similitudes pourraient dépasser le transcriptome. "Nos découvertes ouvrent la possibilité que certains aspects du métabolisme de requin blanc, ainsi que d'autres aspects de sa biochimie en général, pourraient être plus proches de ceux d'un mammifère que de ceux d'un poisson osseux", explique le Pr Michael Stanhope, de l'Université Cornell. Or, les requins ont de nombreuses caractéristiques fascinantes et très variables d'une espèce à l'autre. "Certains donnent naissance à des jeunes entièrement formés alors que d’autres pondent des œufs. Chez certaines espèces, les embryons mangent les œufs non encore éclos, voire les autres embryons, pendant leur développement dans l'utérus. Certains peuvent plonger très profond, d'autres non. Certains restent sédentaires, d'autres migrent à travers les bassins océaniques", poursuit le scientifique. Les requins blancs eux plongent profond, migrent sur de très longues distances et donnent naissance à des petits bien vivants. Aussi, "nous allons utiliser ce que nous avons appris sur cette espèce dans une étude comparative plus large des gènes impliqués dans ces différents comportements", ajoute encore le Pr Stanhope. Ces travaux pourront aussi aider à mieux comprendre et donc protéger ces grands prédateurs, essentiels à l’équilibre des écosystèmes océaniques et marins. "Cette étude a multiplié par mille le nombre de marqueurs génétiques que les scientifiques peuvent utiliser pour étudier la biologie des populations de grands requins blancs et d’espèces apparentées, marqueurs avec lesquels ils espèrent étendre la connaissance de ces animaux fascinants, dont beaucoup ont un besoin urgent d’être protégés", conclut ainsi le Dr Stanhope. Maxisciences 22/12/2013
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Grosse pagaille ce jeudi matin sur la RN 10 à hauteur du Perray-en-Yvelines (Yvelines). Deux chevaux en liberté ont affolé les automobilistes, créant un embouteillage de huit kilomètres de long, a indiqué à 20 Minutes une source policière, confirmant une information de Toutes les Nouvelles. Un des deux chevaux a percuté de plein fouet un véhicule. Il est mort sur le coup. Le deuxième a été capturé et remis à son propriétaire, a poursuivi cette source policière. Les deux occupants de la voiture ont, eux, été blessés par des bris de verre dans les yeux. Des douleurs dorsales leur sont aussi apparues. La circulation n'a été rétablie que vers 12h40, soit plus de quatre heures après l'incident. Une enquête «classique» d'accident de la route est en cours pour connaître les origines de cet incident. Mais ce jeudi après-midi, aucune précision n'était apportée sur les raisons de la présence de ces deux équidés en liberté sur une route nationale fréquentée. 20 minutes 26/12/2013
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Russie : Un parc pour la protection des léopards de l'Amour
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Les espèces menacées
La panthère de l'Amour, une espèce très rare de panthère vivant aux confins de la Russie et de la Chine, est la grande gagnante du palmarès 2013 établi chaque année par le WWF sur l'évolution des espèces menacées. Selon ce classement publié par l'Organisation mondiale de la protection de la nature en Suisse, «la population des panthères de l'Amour a augmenté de 50% ces cinq dernières années». «Il s'agit d'un brillant succès, même si le nombre total d'animaux reste faible avec 50 individus», poursuit le WWF. 20minutes.fr/20minutes.fr - Une panthère de l'amour et sa mère, le 9 octobre 2013, à Lyon., 20 MINUTES/VILLEMAIN/SIPA La hausse du nombre de panthères de l'Amour s'explique principalement par la création d'un nouveau parc national dans l'Extrême-Orient russe, indique le WWF, qui précise que cet animal fait partie «des mammifères les plus rares de la planète». C'est un animal solitaire, qui vit dans la région transfrontalière entre la Russie, la Chine et la Corée du Nord. Cet animal est recherché par les braconniers en raison de sa fourrure tachetée particulière. A l'autre extrémité de ce classement, figure le rhinocéros, grand perdant des espèces protégées en 2013. Au cours des 12 derniers mois, 919 rhinocéros, soit 50% de plus qu'en 2012 ont été braconnés rien qu'en Afrique du Sud, un «triste record», selon le WWF. Ce chiffre confirme qu'au «niveau mondial, le braconnage échappe à tout contrôle», ajoute le WWF, en précisant que les «braconniers font partie d'organisations criminelles, et sont équipés d'appareils de vision nocturne, d'hélicoptères et d'armes automatiques». Sur le marché noir, la corne de rhinocéros se négocie à plus de 16.300 euros le kilo et est surtout prisée par les pays asiatiques. Selon l'UICN (Union internationale pour la conservation de la nature), 21.286 espèces animales et végétales sont menacées de disparition dans le monde en raison du changement climatique, de l'agriculture ou du commerce illégal. 20 minutes 26/12/2013 -
L'attaque est survenue à Rosario, ville qui accueille la semaine prochaine le départ du Dakar... Soixante personnes ont été blessées par des piranhas, des poissons carnivores, sur une plage au bord du fleuve Parana, en Argentine, dont une fillette âgée de 7 ans qui a dû être amputée d'un doigt, selon les autorités. 20minutes.fr/20minutes.fr - Photo d'illustration de piranhas., ADEK BERRY / AFP L'attaque est survenue mercredi près de Rosario, ville d'un million d'habitants qui accueille la semaine prochaine le départ du Dakar, alors que les Argentins se précipitaient vers les points d'eau pour mieux supporter les températures caniculaires de l'été austral. «Ils étaient très agressifs. Cela a commencé en fin de matinée, quand des personnes ont senti des morsures aux pieds, aux talons et aux mains. Les palometas (nom local des piranhas) ont littéralement arraché des morceaux de chair à certaines personnes», a déclaré Gustavo Centurion, médecin du Système d'urgence médicale de Rosario. Le banc de piranhas ne pouvait pas être remarqué par les baigneurs car les eaux marron du fleuve Parana sont troubles en raison du débit. Le pygocentrus nattereri (piranha rouge), le plus répandu des piranhas en Amérique du sud, et le serrasalmus spilopleura (piranha doré), de 20 à 60 cm de long, sont les espèces de poissons carnivores recensées dans cette région par l'Institut de limnologie. Le Parana, qui prend sa source au Brésil, se jette dans l'Atlantique après avoir traversé le Paraguay et l'Argentine. «La palometa est un poisson très vorace, doté d'une dentition puissante et provoque des lésions s'il vient à mordre», selon Federico Corner, directeur du Système d'urgence sanitaire de Rosario, qui a installé sur la plage affectée un centre de soins. Les piranhas vivant dans le Parana au niveau du port de Rosario se déplacent en groupes et n'attaquent pas fréquemment les baigneurs. Ils sont généralement attirés par les blessures et le sang. La dernière attaque de ce type à Rosario remontait aux années 1970, selon la presse locale. 20 minutes 26/12/2013
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FRANCE : Alertes sur les risques de tempêtes, crues, orages, sécheresse, etc...
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La préfecture de Haute-Savoie a mis en garde mercredi contre les risques élevés d'avalanche pour la journée de jeudi dans le massif alpin, appelant les skieurs et les randonneurs à la plus grande prudence. "Compte tenu des importantes chutes de neige attendues jusqu'à jeudi matin, l'estimation du risque d'avalanches pour la journée de jeudi est classée en risque fort (niveau 3 sur 5, évoluant vers niveau 4)", a indiqué la préfecture dans un communiqué. AFP/AFP - La préfecture de Haute-Savoie a mis en garde mercredi contre les risques élevés d'avalanche pour la journée de jeudi dans le massif alpin, appelant les skieurs et les randonneurs à la plus grande prudence Photo par Jean-Pierre Clatot/AFP. Elle met en garde notamment contre les coulées de neige fraîche qui pourraient se déclencher naturellement jeudi matin dans des pentes raides, à moins de 1.800 m, et les avalanches de poudreuse en altitude. Elle appelle les skieurs ou randonneurs à "une extrême prudence", principalement lors des randonnées à ski ou en raquettes, rappelant qu'il est préférable de skier sur des pistes balisées et sécurisées. AFP news agency 26/12/2013 Par ailleurs, après les vents forts qui ont balayé toute la région rhônalpine mercredi, il ne devrait plus rester mercredi soir que 3.000 clients non alimentés dans l?Ain, le Rhône, la Loire, l?Ardèche, la Drôme et le nord de l?Isère, a indiqué ERDF dans un communiqué. Le retour à la normale est prévu pour jeudi soir, précise l'opérateur. AFP / Yahoo actualité 26/12/2013 -
Le nucléaire en question : débats, manifs, infos, etc... en France et dans le monde
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Le NUCLEAIRE (énergie)
Un wagon de déchets nucléaires a déraillé lundi à Drancy, sans causer de fuite radioactive, un incident qualifié de "très rare" par Areva. Vers 16H05, un wagon qui contenait des matières radioactives a déraillé, un essieu sortant du rail, sans se renverser, a relaté la préfecture de Seine-Saint-Denis. L'incident "n'a eu aucune conséquence sur la sécurité, l'ordre public ou l'environnement", a-t-elle assuré à l'AFP, soulignant que "tous les relevés de radioactivité effectués par les pompiers sont négatifs". Un wagon de déchets nucléaires a déraillé lundi à Drancy, sans causer de fuite radioactive, un incident qualifié de "très rare" par Areva et qui alimente les craintes autour de l'une des plus grandes gares de triage de France, à moins de 10 km à vol d'oiseau de Paris. (c) Afp "35 pompiers se sont rendus sur place pour effectuer tous les examens radiologiques nécessaires", et "il n'y a pas de radioactivité" à l'extérieur, ont confirmé les pompiers de Paris. Un seul côté du wagon a déraillé, se décalant de 50 centimètres par rapport aux rails, ont-ils précisé. Sur un cliché pris par la mairie de Drancy, on peut voir un wagon du géant français de l'atome Areva dont au moins une roue, sortie du rail, repose dans le ballast. Les matières radioactives, moins de 10 tonnes de déchets d'uranium, sont enfermées dans un container blanc qui, selon le groupe, pèse à lui seul "une centaine de tonnes" et empêche les fuites. Parti de la centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine (Aube), le combustible usagé devait rallier le terminal Areva de Valognes (Manche), avant d'être transporté jusqu'à sa destination, à une quarantaine de kilomètres de là, l'usine de retraitement de La Hague, selon Areva. Selon Greenpeace, qui déplore "le manque total d’information des citoyens, des riverains (sur) ces transports qui sillonnent la France toute l’année", le container de 115 tonnes renfermait 6 tonnes de combustible. BFMTV 23/12/2013 En soirée, les opérations de remise sur les rails étaient en cours. Elles devraient prendre "quelques heures" durant lesquelles le wagon "est gardienné", selon un porte-parole d'Areva. Ce type d'incident est "très rare", alors qu'il roule environ 200 convois de déchets nucléaires de ce type en France chaque année, a-t-il ajouté. Le groupe a déclenché, comme la SNCF, "un plan d'urgence" et a ensuite "un devoir d'information" de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), a-t-il précisé. sRTeamOfficial2 24/12/2013 Du côté des riverains, cet incident a ravivé les craintes d'un accident grave dans la principale gare de triage en région parisienne, à quelques dizaines de mètres des habitations les plus proches dans une zone très dense. Le 11 décembre, un wagon de transport d'acide chlorhydrique vide avait déjà déraillé, sans qu'aucune fuite ne fut constatée. "Qu'on n'attende pas qu'il y ait des morts pour que ces wagons dégagent!", a réagi auprès de l'AFP Jean-Christophe Lagarde, le maire UDI de la commune. Selon lui, [b]"30.000 personnes sont en danger de mort" en cas d'accident grave à Drancy.[/b] Lundi, quand la sirène d'alarme de la gare a à nouveau retenti, "le standard de la mairie a été submergé de coups de téléphone de riverains paniqués", selon la municipalité. Le collectif des riverains, le Corigat, a exigé "l’arrêt du transit et du stationnement" de ces wagons, tandis qu'Europe Ecologie-Les Verts (EELV) réclamait l'interdiction de traverser les zones urbaines. Dotée de 48 voies ferrées, la gare de triage longue de 3 kilomètres à cheval sur trois communes (Drancy, Le Blanc-Mesnil et Le Bourget), accueille chaque année près de 250.000 wagons de marchandises, dont 13.000 chargés de matières dangereuses. Un arrêté préfectoral d'avril 2013 interdit toute nouvelle construction dans un périmètre de 620 mètres autour, sans pour autant proposer de solutions pour les populations vivant dans le secteur. En octobre, Matignon leur avait promis davantage d'informations sur le transit de wagons de matières dangereuses. Sciences et avenir 24/12/2013 -
Depuis six millions d'années, la Terre a vécu plusieurs glaciations. Dans le même temps, l'érosion a massivement augmenté, a indiqué le Fonds national suisse (FNS), qui a cofinancé la recherche. Des dépôts de sédiments au fond des mers en attestent. Le rôle joué par le climat dans ce processus d'érosion demeurait peu clair. L'équipe dirigée par Frédéric Herman de l'Université de Lausanne et de l'EPFZ a analysé 18'000 données retraçant le mouvement des roches sur la croûte terrestre. Les résultats figurent dans la revue spécialisée «Nature» parue jeudi. Les glaciers érodent une variété de reliefs dont les vallées suspendues, le cirques, les lacs de tarn, etc... Darron Gedge 18/10/2013 La méthode de datation se base sur le fait que plus la roche approche du processus d'érosion, plus sa température baisse. Certains minéraux ont consigné ce phénomène thermique, ce qui permet aux scientifiques de calculer le temps qu'a mis une roche pour gagner la surface terrestre. Les chercheurs ont ainsi constaté que l'accélération du processus d'érosion coïncide avec une phase glaciaire. Cette accélération était encore plus marquée dans les régions tempérées situées en altitude, où se trouvent de nombreux glaciers de montagne. Les chercheurs en ont déduit que les glaciers sont les premiers responsables de l'érosion et non les processus tectoniques de la croûte terrestre. Etude et description de paysages formés par l'érosion glaciaire. wvannorden 15/3/2010 20 minutes 18/12/2013 «Les glaciers sont d'importants facteurs d'érosion, car en cas de glissements de ces terrains escarpés, des pans de montagne sont arrachés», a déclaré David Lundbek Egholm de l'Université danoise d'Aarhus, cité dans «Nature». Le climat influence donc l'érosion. Ces nouveaux résultats fournissent aussi des indications sur les interactions entre les gaz à effet de serre et l'érosion, selon les chercheurs. Les fragments de roche peuvent réagir avec le CO2 dans l'atmosphère et emporter le gaz avec eux au fond des mers, a expliqué Frédéric Herman. L'érosion contribuerait ainsi à éliminer le CO2 de l'atmosphère et par conséquent à enrayer le réchauffement climatique. Il est important de connaître ces facteurs pour prévoir au mieux les évolutions du climat, a-t-il déclaré.
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Les jeunes enfants possédant un chien ont moins de risque de développer des allergies. Des travaux chez la souris montrent que la présence de cet animal modifie la flore intestinale et protège contre ces pathologies. Voilà une bonne raison supplémentaire, pour votre famillee, d'adopter un petit compagnon pour les fêtes de Noël (tout en gardant en vue les obligations....). Bien plus que de simples animaux domestiques, les chiens sont aussi de précieux alliés pour notre santé. De plus en plus d’études montrent par exemple que la compagnie d’un chien pendant les premières années de vie diminue les risques d’allergies. Pourquoi ? Dans une étude récente, publiée dans la revue Pnas, des chercheurs de l’université de Californie à San Francisco (États-Unis) ont éclairci le mystère. Selon eux, les chiens remanieraient la flore intestinale de jeunes souris, ce qui permettrait aux rongeurs de mieux lutter contre les allergies. On le sait depuis longtemps, avoir un chien dans l’enfance diminue le risque d’allergie et d’asthme. Dans cette nouvelle étude, des chercheurs viennent de mettre le doigt sur la raison : les bactéries intestinales. o5com, Flickr, cc by 2.0 Les bienfaits des chiens sur la santé ont été observés il y a une dizaine d’années environ. À cette époque, des scientifiques états-uniens avaient réalisé une vaste étude au cours de laquelle ils avaient analysé les dossiers médicaux de nombreux enfants propriétaires ou non d’un animal de compagnie, et plus particulièrement d’un chien. Ils s’étaient alors rendu compte du phénomène : les amis des bêtes ont moins de problèmes d’allergies et d’asthme que les autres. Depuis, de nombreuses études épidémiologiques ont conforté ce résultat, non seulement avec les chiens mais aussi avec le bétail. Plus récemment, Susan Lynch, une microbiologiste de l’université de Californie, s’est intéressée de plus près à la question. Elle a montré que les chiens transportaient les microbes de l’environnement dans la maison, lesquels se retrouvaient ensuite dans le tube digestif de leur maîtres. Avec son équipe, elle s’est alors demandé si ces nouvelles bactéries, une fois installées dans l’intestin, participaient à la protection contre les allergies et l’asthme. Dans le monde, l'asthme touche 3 millions de personnes et en tue 250.000. Pourrait-on soigner cette maladie avec des probiotiques ? PNASH, Flickr, cc by nc sa 2.0 Pour répondre à cette question, les chercheurs ont collecté des échantillons de poussière provenant d’une maison sans animaux ou d’une habitation avec un chien. Ils ont alors mixé ces prélèvements avec de l’eau et les ont donnés à manger à de jeunes souris. Enfin, ils ont nourri les animaux avec des cafards broyés ou des protéines d’œufs, deux substances connues pour induire une réaction allergique à la fois chez l’Homme et les rongeurs. Leurs résultats sont sans appel. Les souris ayant consommé les poussières canines n’ont présenté que peu, voire aucun, signes de réactions allergiques. En revanche, les autres ont développé certains symptômes caractéristiques, équivalents à ceux d’un rhume chez l’Homme. D’autre part, les souris peu allergiques contenaient moins de cellules immunitaires associées aux réactions d’inflammation que les autres. Les auteurs ont ensuite analysé la composition de la flore intestinale des deux types de souris, avant et après l’ingestion des poussières. Ils ont montré que les rongeurs exposés aux saletés canines possédaient une quantité beaucoup plus importante de bactéries de l’espèce Lactobacillus johnsonii que les autres. Ils ont alors nourri des souris avec cette bactérie et ont obtenu les mêmes résultats qu’avec de la poussière canine: les rongeurs sont devenus beaucoup moins sensibles aux allergies ! « L’ensemble de ce travail montre qu’il est important de s’exposer à l’environnement, indique John Penders, un épidémiologiste de l’université de Maastricht (Pays-bas). Cela influence la flore intestinale et nous protège contre les allergies. » Même si de nombreuses recherches sont encore nécessaires, cette étude ouvre la voie vers le développement de probiotiques pour traiter les allergies. Ainsi, après l’obésité, la dépression, le diabète, le cancer et l’autisme, les bactéries pourraient également représenter une thérapeutique prometteuse de lutte contre l’asthme chez l’enfant. Futura sciences 20/12/2013