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PARIS - Le ministre de l'Ecologie et de l'Energie Philippe Martin a lancé jeudi comme promis une concertation sur des pistes d'évolution des soutiens aux énergies renouvelables en France, que le président Hollande avait souhaité revisiter. La large consultation lancée jeudi 12 décembtre devra éclairer et permettre de partager: le diagnostic sur le fonctionnement actuel du système électrique et du marché de l'électricité ainsi que l'enjeu de la meilleure intégration des énergies renouvelables, les pistes d'amélioration du système actuel de soutien aux énergies renouvelables, les modalités et enjeux de la transition vers ces nouveaux dispositifs, indique le ministre dans un communiqué. Les acteurs concernés peuvent soumettre leur contribution jusqu'à une date limite fixée au 28 février, précise M. Martin. Les décisions qui seront prises après les phases de consultation et réflexion seront évidemment largement concertées et laisseront, le moment venu, un délai suffisant d'adaptation. Bien entendu, le gouvernement ne reviendra pas sur les contrats signés, ni sur les actions déjà engagées, dont la sécurisation juridique des actuels dispositifs, assure-t-il, alors que le passage en revue des mécanismes de soutien avait provoqué des inquiétudes dans le secteur des renouvelables. Lors de la conférence environnementale annuelle en septembre, François Hollande avait souhaité que les modes de soutien aux énergies renouvelables soient revisités, de façon à ce que chaque euro prélevé sur la facture des consommateurs soit le plus efficace possible et favorise la création de champions énergétiques nationaux. Le président avait notamment émis des réserves au sujet des tarifs d'achat bonifiés de l'électricité, dont bénéficient notamment les éoliennes, les parcs photovoltaïques ou encore les centrales à bois. L'exécutif a ensuite indiqué étudier la piste d'un recours croissant aux appels d'offres. Philippe Martin a par ailleurs confirmé jeudi qu'un travail d'analyse sur l'autoconsommation (le fait de consommer l'électricité qu'on produit chez soi ou dans son entreprise, au lieu de la revendre à EDF) pourrait éventuellement déboucher sur des changements législatifs qui figureraient dans le projet de loi sur la transition énergétique, attendu l'an prochain. romandie 12/12/82013
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RIO DE JANEIRO - Deux personnes sont mortes à la suite de fortes pluies ininterrompues qui s'abattent depuis mardi soir sur Rio de Janeiro, selon les pompiers de la ville Brésilienne hôte de la finale du Mondial 2014 et des JO 2016. Ce sont les corps de deux hommes âgés environ de 18 et 50 ans. Ils ont été découverts dans une zone inondée, a déclaré un porte-parole des pompiers de Rio de Janeiro placée en état d'alerte depuis mercredi. Plus tôt, les pompiers avaient fait état d'une personne disparue et d'au moins deux personnes ensevelies dans des éboulements de terrain. Près de 2.000 familles ont également dû quitter leurs foyers dans plusieurs communes de l'Etat, selon la presse locale. Un homme est porté disparu à Nova Iguaçu après être tombé dans une rivière et, à Realengo (zone nord), les pompiers ont retiré une personne des décombres après un éboulement. Elle a été transportée à l'hôpital. Ils travaillent maintenant à en retirer une deuxième partiellement ensevelie, a déclaré le colonel des pompiers Sergio Simoes à la chaîne de télévision Globo News. Nous avons des informations selon lesquelles à Anchieta (zone nord) il y a eu des éboulements et deux personnes pourraient être également ensevelies, a ajouté le porte-parole des pompiers. Circulation chaotique avec des rues inondées et interdites aux automobiles, stations du métro aérien fermées car elles aussi envahies par les eaux, nombreux sont ceux qui ne réussissaient pas à se rendre au travail. Le maire de la ville Eduardo Paes a appelé la population à rester chez elle. La situation est critique, nous avons eu de très fortes pluies. Notre priorité est le système d'alerte dans les favelas et zones à risques d'éboulements, a ajouté M. Paes sur Globo News. Les sirènes ont retenti dans 43 favelas, indiquant aux habitants qu'ils devaient abandonner leur maison par précaution. Le maire a rappelé que des travaux étaient en cours en plusieurs endroits pour tenter de remédier à la situation, mais ce sont des travaux longs et complexes. Dans le quartier du stade Maracana qui recevra la finale du Mondial-2014, la circulation était coupée, l'Avenue Maracana étant inondée. L'aéroport intérieur Santos était fermé et les atterrissages des avions interrompus. La zone sud et touristique de Rio et le centre-ville administratif n'ont pas échappé aux pluies. De nombreuses rues étaient partiellement inondées. Le colonel des pompiers a précisé qu'à Nova Iguaçu, l'un des quartiers de la zone nord les plus touchés, 188 mm de précipitations étaient tombées, une quantité trop importante pour être évacuée par les évacuations pluviales. La météo prévoit de nouvelles pluies dans les prochains jours mais moins fortes, a souligné le colonel Simoes. Dans l'Etat de Bahia, dans le nord-est, au moins 16 personnes sont mortes à la suite de pluies torrentielles qui se sont abattues sur la municipalité de Lajedinho dans la nuit de dimanche à lundi. romandie 12/12/2012
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VARSOVIE - Le géant américain de l'énergie Chevron a signé jeudi un accord préliminaire de coopération avec le gazier polonais PGNiG, concernant la prospection du gaz de schiste dans le sud-est de la Pologne, a annoncé PGNiG. La coopération devrait permettre aux deux parties de baisser les frais et (...) d'accélérer les travaux de prospection, selon un communiqué de PGNiG. Un succès des prospections pourrait conduire à la création d'une société commune dont les actionnaires contrôleraient chacun 50% des parts, indique le gazier polonais. Cette société reprendrait quatre concessions dans le sud-est de la Pologne, deux contrôlées actuellement par PGNiG et deux par Chevron. Le film présente une image fidèle du processus d'exploration et de production de gaz de schiste, en tenant compte de la spécificité de la géologie et de la technologie polonaise. Łupki Polskie Dobry Gaz 8/11/2012 PGNiG dispose actuellement de 16 concessions de prospection de gaz de schiste alors que Chevron en a quatre, sur un ensemble de 97 concessions accordées par le ministère polonais de l'Environnement. Le détail des travaux menés en commun, dont l'agenda des prospections, restent à définir par les deux groupes. La signature des accords définitifs est attendue en 2014, selon le communiqué. AFP 28/4/2011 Soucieuse de garantir son indépendance énergétique, la Pologne compte lancer l'exploitation commerciale du gaz de schiste en 2014. Ses réserves sont évaluées à entre 800 et 2.000 milliards de m3. Le gouvernement prévoit d'investir 12,5 milliards d'euros d'ici à 2020 pour exploiter ces gisements. Ce pays de 38 millions d'habitants, la première économie d'Europe centre-orientale, consomme actuellement 14 milliards de m3 de gaz par an, dont deux tiers sont importés de Russie. Actuellement, 91% de l'électricité en Pologne est produite à partir de la houille et du lignite, dont les réserves pourraient couvrir les besoins du pays pendant 150 ans, selon les estimations. Le Premier ministre Donald Tusk a récemment confirmé que la Pologne comptait s'appuyer principalement sur le charbon et le gaz de schiste pour assurer son indépendance énergétique, tout en limitant ses investissements dans les énergies renouvelables. euronews en français 2/11/2012 romandie 11/12/2013
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Une association de protection des animaux dénonce le laboratoire de l'Imperial College London, pour son traitement inhumain des rats et souris de laboratoire. La British Union for the Abolition of Vivisection a réussi a obtenir des images de chercheurs décapitant ou brisant le cou des rongeurs. L'une des universités les plus prestigieuses d'Angleterre au cœur d'un scandale de maltraitance animale ? Le laboratoire de l'Imperial College London est dans l'obligation de revoir l'ensemble de ses recherches sur les animaux après qu'une investigation sous couverture a révélé "une souffrance affligeante" chez les rats et souris. L'enquête a été menée par la British Union for the Abolition of Vivisection (BUAV) qui a dévoilé des images montrant des rats décapités avec une guillotine ou encore des souris dont le cou est brisé à la fin des expériences. Des séquences pénibles que la BUAV a obtenu en infiltrant l'un des laboratoires de l'Imperial College et qu'elle a fait parvenir au Conseil de la Recherche Médicale. ATTENTION : la vidéo est mise sous spoiler (caché) car certaines images terribles pourraient heurter les personnes sensibles et les jeunes lecteurs. Si vous cliquez sur "spoiler" pour voir la vidéo, attendez-vous à des images dures, très dures... Que je n'ai pu visionner au-delà des premières secondes... Spoiler: BUAV 13/4/2013 Une enquête BUAV a montré la preuve poignante de la souffrance animale dans une grande université, un éclairage nouveau sur la réalité de l'expérimentation animale au Royaume-Uni. Image BUAV Suite à cela, le Conseil a mené sa propre enquête dans les laboratoires de l'Imperial College et présenté ses conclusions dans un rapport publié le 10 décembre. Selon le document, les rats se tortillaient pendant les opérations, les têtes de petits étaient coupées à coups de ciseaux tandis que les souris étaient émaciées et dans un "état pitoyable". Un traitement d'autant plus choquant qu'il était bien meilleur avant les expériences. En effet, les souris et les rats étaient correctement nourris et abreuvés. Les rongeurs étaient même gardés dans des cages très modernes répondant à leurs besoins, mais ce, uniquement avant les expériences. Au cours et après, le traitement des animaux laissait grandement à désirer et prenait même des aspects de torture. Les experts ont conclu que les scientifiques ne prenaient pas soin des rongeurs malades et ne tuaient pas rapidement ceux qui souffraient sérieusement. A l'inverse, d'autres rats ou souris étaient tués de façon cruelle. Face aux accusations, les réactions ne se sont pas fait attendre. Ainsi, l'université a été sévèrement critiquée pour son recours massif à des jeunes chercheurs inexpérimentés et à des membres d'agences extérieures. Selon le professeur Steve Brown, du Conseil de la Recherche Médicale, qui a dirigé le rapport, la formation des scientifiques réalisant les expériences sur les animaux était ponctuelle. Il y avait en outre un vrai écart entre les chercheurs qui réalisaient les études et ceux qui prenaient soin des animaux. Les experts indépendants comme le professeur Steve Brown, ont précisé que leur devoir était de vérifier le système général des laboratoires de l'Imperial College, et non pas d'enquêter sur les affirmations de la BUAV. Néanmoins, il semblerait que les deux se soient rapidement rejoints. Le professeur Brown a précisé que leurs "investigations ont permis d'identifier un certain nombre d'inquiétudes sur la gestion, la direction et la surveillance des recherches animales à l'Imperial College". Selon eux, n'importe quel animal a le droit d'être traité avec le respect qu'il se doit et de façon humaine, même si "ce ne sont que des rats et des souris". Le rapport accuse donc l'Imperial College de complaisance et demande des changements immédiats. Ce document identifie notamment le manque de "systèmes adéquats et opérationnels de gouvernance, de gestion, d'entraînement, de supervision et d'éthique" de l'Imperial College, où plus de 1.000 personnes, réparties sur quatre sites, travaillent sur la recherche animale. Suite au rapport, le comité éthique évaluant les demandes des nouveaux chercheurs ainsi que les projets en cours, a été déclaré inapte à poursuivre son travail. Leader dans la recherche scientifique, l'Imperial College London a reconnu qu'il "y avait de la place pour de l'amélioration et que des mesures immédiates seraient prises". Pour l'y inciter, le Pr Brown a émis 33 conseils destinés à améliorer le sort des rats et des souris des laboratoires. Des recommandations également valables pour les autres universités pratiquant de la recherche animale. "Reconnu au niveau international, l'université est l'un des meilleurs instituts de recherche et il est important qu'elle suive à la lettre les standards de l'utilisation et le bien-être des animaux. Nous nous sommes concentrés sur l'Imperial College, mais les recommandations du comité devrait également être utiles à d'autres institutions", ajoute le Pr Brown cité par le Daily Mail. L'université aurait déjà accepté les conseils du professeur et se serait engagée à améliorer la formation et la direction, augmenter les effectifs et se concentrer sur les moyens de minimiser l'utilisation d'animaux. Selon elle, les animaux n'auraient été utilisés que lorsqu'ils étaient nécessaires au développement de nouveaux traitements ou pour des avancées médicales. "L'université répète sa croyance que l'utilisation d'animaux dans la recherche est essentielle pour améliorer la santé et le bien-être des hommes comme des animaux", avance un porte-parole. De son côté, le docteur Vicky Robinson, directeur du NC3Rs, une organisation gouvernementale étudiant les moyens de réduire le nombre d'animaux dans la recherche, explique : "il est important que les mots soient transformés en actions avec des rapports éthiques appropriés, une gestion organisée et la bonne culture. Au vu des dernières enquêtes, même les géants comme l'Imperial College ont beaucoup de travail dans ce domaine". Néanmoins, au vu de leurs découvertes, l'association de protection des animaux s'est dite inquiète des traitements réservés aux plus gros animaux comme les chiens, les chats, les cochons ou encore les singes, à travers le pays. Le Home Office, en charge de la recherche animale et de l'inspection des laboratoires, conduit actuellement une enquête parallèle sur les affirmations de la BUAV. Il a d'ores et déjà affirmé que des actions seraient menées contre ceux violant les régulations de la recherche animale. MAXISCIENCES 11/12/2013 - BUAV
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Le nucléaire, une énergie dont le coût ira croissant
Admin-lane a posté un sujet dans Le NUCLEAIRE (énergie)
PARIS - Le nucléaire est l'une des énergies les plus abordables pour produire du courant en France, malgré les lourds investissements passés, mais les charges futures ne sont pas chiffrées précisément et le coût de l'atome devrait augmenter fortement à l'avenir. La Cour des comptes avait publié en janvier 2012 une analyse détaillée du coût du nucléaire, sans parvenir à mettre d'accord défenseurs et adversaires de l'atome. Le coût de production de l'électricité nucléaire, en 2010, s'élevait entre 33,1 et 49,5 euros par mégawattheure (MWh), en fonction des méthodes de calcul retenues dans ce document. Seule l'hydroélectricité produite dans les grands barrages fait mieux. Au total, les investissements de la filière depuis les années 1950, en incluant les dépenses de démantèlement programmées, sont évalués à 228 milliards d'euros. A elle seule, la construction des 58 réacteurs actuels est estimée à 96 milliards d'euros, soit 1,5 million par mégawatt installé, un coût qui a augmenté au fil du temps. Les investissements de maintenance vont également gonfler à l'avenir: ils sont passés de 1,5 milliard d'euros en moyenne entre 2008 et 2011, à 1,75 milliard en 2011 et devraient s'élever à 3,7 milliards en moyenne d'ici à 2025. Soit un total de 55 milliards d'euros, en incluant les travaux supplémentaires rendus nécessaires par les recommandations de sécurité édictées après la catastrophe de Fukushima, au Japon. En revanche, d'énormes incertitudes entourent les frais de démantèlement et de gestion des déchets nucléaires. Les dépenses de démantèlement des 58 réacteurs composant les 19 centrales françaises n'ont pu faire l'objet d'expertises approfondies par la Cour des comptes. EDF les estime à 18,4 milliards d'euros. La gestion à long terme des déchets radioactifs est quant à elle évaluée à 28,4 milliards d'euros. Ces coûts dépendront toutefois de plusieurs facteurs comme l'état d'avancement des connaissances, les retours d'expérience mais aussi les décisions futures sur la durée de vie des centrales nucléaires vieillissantes au-delà de leur période d'exploitation de 40 ans. Vingt-deux réacteurs sur 58 auront atteint 40 ans d'ici à 2022, et la totalité aura plus de 40 ans en 2050. Pour conserver le niveau de production d'électricité actuel, à défaut de prolongation des centrales, la Cour des comptes estime qu'il faudrait un effort très considérable d'investissement pour construire 11 réacteurs EPR d'ici à 2022, ce qui paraît très peu probable, voire impossible. A moins d'investir massivement dans les énergies renouvelables ou de réduire la consommation d'électricité, alors que le gouvernement veut réduire de 75% à 50% la part du nucléaire dans la production d'électricité française à l'horizon 2025. Seul le démantèlement de la doyenne des centrales, à Fessenheim (Haut-Rhin), est actuellement prévue, mais sa fermeture programmée pour fin 2016 pourrait donner lieu à des indemnisations pour EDF et ses partenaires. Et un EPR est actuellement en construction par EDF à Flamanville (Manche), pour un prix de 8,5 milliards d'euros, triplé par rapport au budget initial, et une mise en service retardée de 4 ans, en 2016. Mais parallèlement à l'éventuelle prolongation physique des centrales, EDF a demandé au gouvernement de pouvoir les amortir sur 50 ans dans ses comptes financiers. Cette opération comptable, en réduisant les sommes dévolues chaque année aux amortissements par EDF, permettrait mécaniquement à l'opérateur historique d'augmenter sa rentabilité et donc les dividendes versés à l'Etat, qui en détient 84,4%. Ces sommes pourraient également servir au financement de la transition énergétique. Une telle opération permettrait également de réduire un peu la hausse des tarifs de l'électricité au cours des prochaines années. ROMANDIE 11/12/2013 -
D'importantes réserves d'eau douce sous les fonds marins du globe
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans L'eau : actualités - informations
Il y aurait d’immenses réserves d’eau douce sous le plancher océanique, à proximité des côtes terrestres. Si ces réserves ne sont pas renouvelables, elles comprennent des milliers de kilomètres cubes d’eau douce, de quoi alimenter les villes côtières durant des millénaires. Aujourd’hui, le monde ne manque pas d’eau douce, mais souffre de la répartition inégale des ressources et de leur mauvaise gestion. Près de 10 % de la population mondiale n’a pas accès à l’eau potable. Dans certaines régions du monde, au Moyen-Orient par exemple, le cycle hydrologique n’est pas respecté et les nappes phréatiques finissent par s’assécher. Les sources souterraines d’eau sont souvent polluées et leur assainissement devient de plus en plus complexe. En raison du changement climatique et d’une mauvaise utilisation des ressources, il faudra peut-être bientôt dessaler l’eau de mer, ou trouver d’autres réserves d’eau douce. Il semble qu’il en existe sous l’océan, elles seraient isolées de la surface depuis des milliers d’années. Le gaspillage de l'eau potable est énorme. En France, les villes les plus mal notées en la matière sont Nîmes, avec 41 % de l’eau perdue dans les réseaux de distribution, Avignon (35,5 %), Rouen (31,7 %), Amiens (28,7 %) et Toulon (26,7 %). Soica 2001, DP Dans un article publié dans la revue Nature, une équipe menée par le chercheur Vincent Post rapporte que sous l’océan, il existe des réserves d’eau douce immenses. Ces sortes de nappes sont figées, elles ne se rechargent plus, mais contiendraient en tout près d’un demi-million de km3 d’eau douce. Vincent Post explique dans un communiqué de l’université Flinders que leur contenu est cent fois supérieur à la totalité extraite sous terre depuis 1900. La présence d’eau douce, ou au moins d’eau saumâtre, sous le plancher océanique est soupçonnée depuis longtemps, mais jusqu’à présent la communauté scientifique pensait que ces poches d'eau nécessitaient des conditions géologiques très particulières. Dans cette nouvelle étude, l’équipe montre au contraire que ces réservoirs d’eau douce sont plutôt communs. Ils se seraient formés voilà quelques centaines de milliers d’années, lorsque le niveau de la mer était beaucoup plus bas. Sur les terres, l’eau de pluie ruisselait et s’infiltrait à travers le sol, aujourd’hui submergé par les océans. Dans le monde, la répartition de l'accès à l'eau potable est très inégale. Cette carte fait état de la part de la population (en %) ayant accès à l'eau potable en 2005. Dans certains pays, seuls 22 à 51 % de la population (les pays colorés en marron foncé) y ont accès. Fanny Schertzer, Wikipédia, cc by 2.5 Il y a 20.000 ans, la planète est sortie de l’âge glaciaire, les calottes polaires ont peu à peu rétréci, et le niveau de la mer est monté. Bon nombre de réserves ont ainsi été isolées sous le plancher océanique. Elles ne sont évidemment plus alimentées, puisque l’eau ne ruisselle plus. En revanche, certaines d’entre elles sont des eaux saumâtres, à la salinité si faible qu’il est largement moins coûteux de les extraire et les assainir plutôt que de dessaler l’eau de mer. Dans l’étude, l’équipe de Vincent Post mentionne principalement des réserves d’eau douce sous-marine en Afrique du Sud, en Australie, en Chine et aux États-Unis. D’autres ont été identifiées et certaines sont encore probablement à découvrir. Les aquifères sont aujourd’hui protégés par des couches d'argile et de sédiments, ils pourraient fournir en eau les villes côtières et permettre ainsi aux nappes phréatiques actuelles de se remplir. L’Australie par exemple est régulièrement soumise à d’importants épisodes de sécheresse, tant l’île est sensible à la variabilité climatique. Ces événements causent tant de problèmes que le pays envisage de recycler les eaux usées plus rapidement que ne le fait le cycle hydrologique naturel. Ainsi, on peut envisager que durant ce genre d’événements, disposer d’autres sources d’eau ne peut qu’avantager le pays. L’intérêt de ces nappes non-renouvelables comme source d’eau douce risque clairement d’attirer les convoitises, mais cette découverte évoque aussi le besoin de protection des poches d’eau. Bien souvent les prospections pétrolières ou de gaz n’hésitent pas à forer, qu’il y ait de l’eau douce ou non entre le pétrole et le plancher océanique. Fonctionnement d'une nappe phréatique. DrMoffet 7/1/20017 Sciences et avenir 11/12/2013 -
Sous la cité anglaise, plus de 450 cavités artificielles datant en majorité de l'époque médiévale ont été numérisées. Une balade virtuelle surprenante. Voici une visite totalement inédite de la ville anglaise de Nottingham. Plus de 450 cavités creusées dans les sous-sols labyrinthiques de la cité ont été cartographiées en 3D à l'aide de laser-scanner. Le laser-scanner a balayé les cavités du sous-sol de la ville anglaise (ici sous le manoir des Ducs, où s'élevait le donjon). TRENT & PEAK ARCHEOLOGY / UNIVERSITY OF NOTTINGHAM Réalisé par les archéologues de l'université de Nottingham, sous la direction de David Strange-Walker et Julia Clarke, cet ambitieux projet a vu le jour dans le cadre du Nottingham Caves Survey débuté en 2010. Si certaines excavations, taillées dans le grès par les Saxons au moment de leur arrivée dans la région remontent au 6e siècle, d'autres n'existent que depuis le 19e siècle. Nottingham Caves 8/10/2010 Inventoriées par le British Geological Survey dès 1980, ces galeries datent pour la majorité de l'époque médiévale. Elles auraient été successivement utilisées comme cachots, caves à bière, tanneries, mais aussi abris antiaériens lors des bombardements de la Seconde Guerre mondiale. Sur le site Internet, il est possible de faire apparaître à l'écran les souterrains dissimulés dans les profondeurs de la ville et de s'y promener virtuellement. Caves Nottingham 28/8/2011 Nottingham Caves 8/2/2011 Nottingham Caves 8/9/2011 Nottingham Caves 26/3/2012 Sciences et Avenir 7/12/2013
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Le gouvernement remet à plat le projet canal Seine-Nord
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans EAU - Milieu aquatique
Le coût du projet de canal Seine-Nord Europe entre l'Oise et l'Escaut est fortement révisé à la baisse, autour de 4,5 milliards d'euros, et ce grand chantier porteur de croissance pourrait démarrer dès 2015, selon un rapport remis mercredi au ministère des Transports. Au lieu de 7 milliards d'euros prévus par le premier projet de partenariat public privé (PPP), avec un financement de 6% par l'Union européenne, «le projet reconfiguré ne coûterait plus que 4,4 à 4,7 milliards d'euros hors taxe, dont 40% couvert par le budget européen», a déclaré à l'AFP le député-maire de Maubeuge Rémi Pauvros (PS), au terme de la mission qui lui a été confiée en avril par le ministre des Transports, Frédéric Cuvillier. Pascal Rossignol POOL «Je propose que la réalisation des 106 km entre Compiègne (Oise) et Douai (Nord) soit confiée à un maître d'oeuvre public, sous la forme d'une société de projet», a-t-il ajouté. TNTWeo 24/6/2013 «Ma proposition est de démarrer en 2015 ou 2016 pour terminer en 2022 ou 2023, 2014 devant servir à une étude complémentaire publique à faire pour la modification des aménagements sur le tracé, d'où viendraient pour l'essentiel les économies», a encore indiqué M. Pauvros. mnocap 2/1/2012 Le projet de nouveau canal entre l'Oise et l'Escaut a été retenu en octobre par l'UE comme l'un des cinq grands chantiers du «mécanisme d'interconnexion pour l'Europe» à favoriser, éligible aux subventions européennes dans la période 2014-2020. Résultat, la part de l'Etat, de 4 milliards d'euros dans la première mouture, ne serait plus que d'un milliard dans cette nouvelle configuration. L'UE interviendrait donc à hauteur de 2 milliards et les collectivités locales de Picardie, Ile-de-France et Nord-Pas de Calais, qui ont promis de doubler le montant promis à l'origine, d'un milliard d'euros, tout comme l'Etat. Le solde, soit 500 millions d'euros environ, serait apporté par des prêts longue durée (40 ans) et à très bas taux d'intérêt de la Banque européenne d'investissement (BEI) et de la Caisse des dépôts et consignations, a expliqué le député. «On ne peut pas aller plus loin pour réduire la part de l'Etat», a estimé M. Pauvros. Tout en soulignant que la décision finale de soumettre le projet à la Commission européenne l'an prochain appartient au gouvernement, M. Pauvros estime que le rapport qu'il rend «met de la cohésion et de la cohérence dans ce projet, démontre sa faisabilité économique et crée les conditions de sa réalisation». Dans une lettre ouverte au président François Hollande publiée lundi, une soixantaine de responsables politiques, chefs d'entreprise et dirigeants de chambres de commerce du nord de la France et de Belgique ont appelé à l'ouverture rapide du chantier du canal qui permettrait la navigation de barges de 4.400 tonnes et 185 mètres de long, avec à la clef la création de dizaines de milliers d'emplois potentiels. Agora Erasmus 1/11/2013 «Le projet n'est pas révisé à la baisse», a souligné M. Pauvros. Les économies viendront d'abord de la disparition des frais financiers de 1,5 à 2 milliards d'euros, assurances comprises, que les sociétés Bouygues et Vinci candidates au PPP prévoyaient pour couvrir leurs emprunts. Parmi les pistes identifiées dans le rapport pour réduire les coûts, figurent la possibilité d'utiliser sur une dizaine de km un tronçon élargi du canal du Nord actuel, ainsi que la diminution du nombre d'écluses, qui passerait de sept à six. Ne pas construire immédiatement les quatre plateformes multimodales prévues dans le PPP au coût de 320 millions d'euros, est un autre élément clé, qui ferait économiser environ 200 millions d'euros. Pour M. Pauvros, l'un des piliers de son rapport c'est l'«approche progressive». Sur les quatre plateformes, deux au moins ont de bonnes chances d'être réalisées: à Nesle, dans la Somme, où les céréaliers picards ont le projet de construire un port privé, qui pourrait aussi servir aux industries agroalimentaires voisines, et à Cambrai-Marquion, à cheval sur le Nord et le Pas-de-Calais. Les secteurs de l'automobile, de la grande distribution et de la récupération sont, selon M. Pauvros, également très demandeurs. 20 minutes / AFP 11/12/2013 -
«Je vois la chape de pollution qui enserre Paris de ma fenêtre»
Admin-lane a posté un sujet dans Pollutions
La région parisienne connaît depuis début décembre un pic de pollution aux particules. L’air vicié, mesuré par l’association de surveillance de la qualité de l’air (Airparif), contient une quantité trop importante de PM10, particules au diamètre inférieur à 10 microns. Bien avant les mesures officielles, Martin, Parisien qui vit dans le 14e arrondissement, a pu constater, comme à chaque fois, le pic de pollution. «Depuis que j'habite au neuvième étage, je me rends beaucoup mieux compte, rien qu'en regardant par la fenêtre, de la chape de pollution atmosphérique qui enserre Paris», dit cet internaute. C’est d’ailleurs «devenu un jeu, un peu malsain», poursuit-il, qui consiste le matin à regarder par sa baie vitrée si le «ciel est bleu jusqu’aux toits, ou pas» puis à vérifier ses observations sur le site d’Airparif. La pollution à Paris vue du 14e arrondissement [/size][size="2"]Martin, internaute de «20 Minutes» Pour Martin, qui vient de Vendée, ce phénomène n’est pas bénin. «Je ne fais ni jogging ni vélo, ni déjeuner en terrasse, et j’aère moins ces jours-ci, assure-t-il, et je pense vraiment aux risques cancérigènes à long terme.» Mathieu, fondateur d'Aerophile, entreprise française spécialisée dans le développement et l'exploitation de ballons captif, a envoyé la photo ci-dessus, prise ce mercredi matin, par leur ballon Observatoire Atmosphérique, à 300 mètres de hauteur. En 2012, en Ile-de-France, les seuils d'information et d'alerte ont été dépassés durant 19 jours en hiver (janvier-février-novembre-décembre), 17 jours en mars-avril, et un jour en mai. 20 minutes 11/12/2013 -
Shiny, un chat qui sème la terreur dans les Cornouailles
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Les histoires de chats
Selon l'Express, Shiny suit une thérapie toute féline avec un spécialiste du comportement félin. Des consultations qui semblent avoir calmé les ardeurs de l'animal, selon le Daily Mirror. Le Dr Roger Mugford déclare ainsi que Shiny "n'est pas psychotique". Le médecin lui a même fait passer le test ultime: "J'ai l'ai présenté à mon chien, et rien ne s'est passé." Ce n'est pas la première fois que l'Angleterre est le théâtre de ce genre d'attaques. En 2012, les habitants de Wingrave avaient subi les assauts répétés d'Oscar, un chat de cinq ans, finalement été assigné à résidence, selon Direct Matin. Les chats ont longtemps eu une mauvaise réputation, qui date de l'Antiquité gréco-romaine, selon le magazine L'Histoire. Le chat passe alors pour un animal lunaire et nocturne, ainsi qu'un voleur d'oiseau. C'est à partir du XIIe siècle que l'animal se diabolise. Les hérétiques sont alors accusés d'adorer Satan déguisé en chat. Le mythe de la sorcière métamorphosée en chat apparaît à cette période, toujours selon L'Histoire. Quid aujourd'hui? Certains mythes sont encore toujours persistants. Une association italienne de défense des animaux affirme qu'environ 60 000 chats noirs disparaissent chaque année dans la péninsule, à cause de l'image diabolique qui leur est attachée, selon le magazine Historia. ICI la totalité de l'article L'Express 10/12/2013 -
USA: procédure judiciaire pour qu'un chimpanzé soit reconnu comme personne
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Les Chimpanzés
Trois juges américains ont refusé mardi d'examiner la requête déposée par une association de défense des animaux qui demandait à ce que les chimpanzés soient reconnus "légalement comme des personnes". Leurs défenseurs pensaient faire valoir en leurs noms le mandat d'habeas corpus, qui énonce la liberté fondamentale de ne pas être emprisonné sans jugement. DNews 7/12/2013 Mais les trois magistrats ont jugé leur requête irrecevable au motif que l'habeas corpus ne saurait bénéficier aux animaux. Le "Non Human Rights Project" avait déposé une requête en ce sens devant trois tribunaux de l'Etat de New York, pour obtenir, in fine, que quatre chimpanzés répondant aux prénoms de Tommy, Kiko, Hercules et Leo puissent jouir "de leur liberté de mouvement" et leur permettre ainsi de laisser derrière eux la captivité à laquelle ils sont actuellement réduits. Tommy est en cage sur un terrain pour caravanes, Kiko appartient à un particulier, tandis que Hercules et Leo vivent dans un centre de recherches à Long Island. L'association compte se pourvoir en appel. "Le combat pour que le statut de personne soit reconnu à cet animal extraordinairement complexe qu'est le chimpanzé ne fait que commencer", a réagi le président de l'association, Steven Wise. Le point 10/12/2013 -
Bangladesh: Après le drame de Dacca, les marques agissent pour la sécurité...
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Les Droits de l'Homme
Certaines organisations y ont vu une réelle évolution : le géant de la mode suédois Hennes et Mauritz (H&M) a déclaré lundi qu'il pourrait augmenter ses prix à l'avenir pour en faire bénéficier les ouvriers du textile, parmi les plus mal payés au monde. Une annonce faite à l'issue d'une réunion à Stockholm, où H&M a dévoilé à des organisations non gouvernementales des détails d'une nouvelle politique salariale qui doit permettre d'avoir une vie décente aux ouvriers du textile de pays comme le Bangladesh, où le salaire minimum s'élève à moins de 50 euros par mois. Le magasin H&M de Times Square à New York Sipa La directrice du développement durable, Helena Helmersson, a expliqué que la hausse des prix "pourrait être une possibilité" à long terme, mais que les clients n'avaient pas à la craindre dans l'immédiat. "C'est la toute première fois qu'ils annoncent qu'ils vont augmenter leurs prix et que les clients y sont préparés", a déclaré Viveka Risberg, de Swedwatch, qui scrute les multinationales suédoises. "Cela va prendre des années avant d'obtenir un tel salaire au Bangladesh, mais j'ai plus d'espoir maintenant que toutes les parties prenantes sont impliquées : les syndicats, les ouvriers, les fournisseurs et le gouvernement", a-t-elle ajouté. H&M avait annoncé en novembre le lancement d'une "politique de salaires équitables", affirmant que "tous les ouvriers du textile devraient être en mesure de vivre de leur salaire". Le groupe n'emploie pas d'ouvriers directement. Helena Helmersson a souligné que l'entreprise mettrait à profit sa taille et sa notoriété, avec l'aide de ses fournisseurs, pour promouvoir des salaires plus justes, des formations pour les ouvriers et la reconnaissance des syndicats dans les négociations salariales. Elle a ajouté que l'entreprise cherchait par ailleurs à convaincre les gouvernements d'augmenter les niveaux des salaires minimum et d'introduire des examens annuels, citant en exemple la récente hausse de 49 euros par mois introduite par le gouvernement bangladais. L'entreprise s'est fixé comme objectif l'augmentation des salaires de 850 000 ouvriers du monde entier d'ici à 2018. Le point 9/12/2013 -
Foie gras : Témoignage d'un canard gavé
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Bagheera1111 dans Pour l'éradication de pratiques cruelles
Quelque 29 % des Français déclarent refuser d'acheter du foie gras par "raisons éthiques liées à la souffrance animale", selon un sondage OpinionWay commandé par l'association de protection des animaux L214. Une grande majorité des sondés (70 %) ne prend cependant pas en compte ce critère dans son choix d'acheter ou pas ce mets traditionnel de la gastronomie française. Au sujet du gavage, 55 % des sondés sont pour son maintien ; mais 44 % prônent son interdiction, comme dans de nombreux pays comme en Israël, qui était pourtant le 4e producteur mondial. De plus, une grande majorité des personnes interrogées (77 %) préféreraient un foie gras obtenu sans gavage même si 22 % continuent de préférer un foie gras obtenu avec gavage. Un foie gras en France doit forcément être obtenu par gavage, comme le spécifie le Code rural. Néanmoins, face aux attaques et aux recommandations européennes, les chercheurs français et les professionnels planchent sur des alternatives au gavage, comme l'engraissement spontané, sans obtenir de résultats probants pour l'instant, selon eux. Ce sondage a été réalisé les 27 et 28 novembre en ligne auprès de 1 006 personnes représentatives de la population par OpinionWay pour L214. Cette association prône un monde sans consommation de viande et dénonce régulièrement les conditions dans les élevages industriels, de volailles et de porc notamment. Le 21 novembre dernier, L214 a organisé, avec d'autres associations, la première journée mondiale contre le foie gras. lE POINT 10/12/2013 -
Pêche / Surpêche méthodes et conséquences
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Les poissons marins
La mobilisation impressionnante entraînée ces derniers jours par les associations écologistes n'aura pas suffi. Les élus européens ont rejeté mardi à l'issue d'un vote serré, par 342 voix contre 326, le projet d'interdire le chalutage en eaux profondes, réputé très destructeur pour les fonds marins. Les eurodéputés ont adopté le compromis qui avait été dégagé par les membres conservateurs et socialistes de la commission de la Pêche du Parlement, se limitant à encadrer le chalutage profond pour protéger les écosystèmes les plus vulnérables. À l'origine de la vaste mobilisation anti-chalutage en France à la tête de son association Bloom, Claire Nouvian a dénoncé une "victoire du lobbying acharné des industriels". La pêche profonde peut, en cas de prises répétées, détruire définitivement les récifs coralliens. (illustration) Justin Lewis / AFP Cette technique de pêche consiste à tracter un filet sur les fonds marins compris entre 400 à 1 500 mètres sous la surface des flots. Pratiquée essentiellement au large de l'Écosse et de l'Irlande, elle est dénoncée par les écologistes et la grande majorité de la communauté scientifique comme particulièrement destructrice pour les fonds marins, et les espèces fragiles des grands fonds. Les représentants de l'industrie européenne de la pêche se sont immédiatement félicités du sursis accordé à cette pratique, assurée à 90 % par la France, l'Espagne et le Portugal. Il s'agit d'une reconnaissance "que la pêche en eaux profondes peut s'exercer de manière durable et responsable en préservant l'équilibre crucial mais fragile entre la protection de l'environnement et celle des territoires maritimes auxquels des milliers d'emplois sont attachés", a déclaré Olivier Le Nézet, président de Blue Fish qui représente les intérêts des armateurs. "C'est la victoire de la raison", le Parlement européen a choisi l'option "garantissant la préservation à la fois de l'environnement et des emplois", s'est aussi prévalu la socialiste française Isabelle Thomas. L'interdiction, proposée par la Commission européenne et reprise par les députés écologistes, a été rejetée "malgré les destructions considérables du milieu marin que cette technique de pêche provoque", a déploré dans une première réaction l'eurodéputé vert français, Jean-Paul Besset. "Face à la pénurie croissante des ressources de la mer, la logique productiviste du toujours plus, plus loin, plus profond l'a emporté", a-t-il accusé. L'industrie, dominée par l'armateur Scapêche, du distributeur Intermarché, a livré bataille jusqu'au dernier moment pour maintenir son droit à cette pêche, invoquant des menaces sur jusqu'à 3 000 emplois - seulement une centaine, rétorquent les ONG, reprenant des chiffres de la Commission. D'ailleurs, selon la commissaire chargée de la pêche, Maria Damanaki, il suffirait même aux pêcheurs d'abandonner le chalutage au profit de la palangre, moins destructrice, pour garantir, voire augmenter, les emplois. Tentant de faire contre mauvaise fortune bon coeur, l'organisation PEW de protection de l'environnement a jugé que "les mesures convenues par le Parlement européen pourront, si elles sont appliquées, aider à limiter les dégâts infligés aux écosystèmes des grands fonds". Cet encadrement prévoit de renforcer la prise en compte d'avis scientifiques pour fixer les quotas d'espèces profondes, de réduire les prises accessoires - piégées dans les filets -, et d'évaluer l'impact environnemental avant l'ouverture de zones à la pêche profonde. Pour les partisans d'une interdiction totale de cette pratique, il faudra attendre encore quatre ans pour espérer revoir passer une telle occasion. En effet, à l'issue de cette période, des observateurs placés par l'UE sur les chalutiers devront rendre leurs conclusions, et la question d'une éventuelle interdiction pourrait être remise sur la table. Autre solution afin de court-circuiter cette pratique : faire pression sur les distributeurs, pour empêcher la commercialisation des poissons principalement ciblés par la pêche profonde : le sabre noir, le grenadier de roche et la lingue bleue. Deux enseignes, Carrefour et Casino, ont annoncé ces derniers jours qu'elles renonçaient à vendre ces espèces, et ce, dès l'année prochaine. lE POINT 10/12/2013 -
Le nucléaire en question : débats, manifs, infos, etc... en France et dans le monde
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Le NUCLEAIRE (énergie)
Le premier ministre Shinzo Abe a demandé à son gouvernement de mettre en place des commissions ministérielles pour aborder les questions de la stratégie nucléaire et des eaux usagées hautement radioactives. M. Abe s'est entretenu avec ses ministres mardi au sujet de la nouvelle politique d'énergie du pays. Il espère que le gouvernement approuvera cette politique en janvier. Le premier ministre souhaite qu'un groupe composé de ministres compétents soit en charge de la politique nucléaire, nécessaire à la mise en place de mesures responsables pour la production de l'énergie. M. Abe veut créer un autre groupe de travail en charge des eaux usagées radioactives, générées lors d'opérations dans des centrales nucléaires. (donc pas uniquement Fukushima) Le secrétaire général du gouvernement, Yoshihide Suga, a déclaré à la presse à la suite d'une réunion du gouvernement que l'approvisionnement en énergie du Japon est devenu un problème majeur après l'accident nucléaire à Fukushima. M. Suga a ajouté qu'il est important que tous les membres du gouvernement soient impliqués et prennent une initiative. Il a également indiqué que le gouvernement est particulièrement déterminé à faire tout pour traiter la question des eaux usagées radioactives.(Fukushima cette fois...) NHK WORLD 10/12/2013 -
L'endroit le plus froid de la planète ? L'Antarctique, avec -93,2 °C
Admin-lane a posté un sujet dans ANTARCTIQUE
En Antarctique, il fait évidemment froid mais, jusqu’à aujourd’hui, on ne soupçonnait pas à quel point. Avec son record de -93,3 °C, le pôle Sud atteint des extrêmes de température plus importants que ce que connaît actuellement le robot Curiosity sur Mars. Les États-Unis détiennent le record de chaleur avec 56,7 °C atteints le 10 juillet 1913, mais qui détient la température la plus basse ? Jusqu’à aujourd’hui, le record était attribué à la base antarctique de Vostok, avec -89,2 °C enregistrés le 21 juillet 1983. Mais, à partir de 32 années de données fournies par des satellites de la Nasa, le glaciologue Ted Scambos a exposé de nouveaux résultats durant l’AGU qui se tient du 9 au 13 décembre à San Francisco. Le record aurait été dépassé des douzaines de fois, atteignant même -93,2 °C le 10 août 2010. À partir des satellites Aqua, Terra et Landsat 8 (lancé en février 2011), l'équipe du chercheur Ted Scambos identifie le site le plus froid du monde juste au pied de la crête qui lie le mont Fuji au mont Argus. Ted Scambos, National Snow and Ice Data Center Ces records de température sont toujours localisés dans une région bien particulière, entre le dôme Argus et le dôme Fuji, dans l’inlandsis Est-Antarctique. Un être humain n’y survivrait pas bien longtemps, sachant que dans les villes les plus froides, dans le nord-est de la Sibérie, le thermomètre n’est jamais descendu en deçà de -67,8 °C. L’équipe de glaciologie, menée par Ted Scambos, soupçonnait depuis longtemps qu’il était possible d’obtenir des températures plus basses encore que ce qui avait été mesuré à Vostok. Les premières interrogations sont survenues avec l’étude fine des monts de cette région. Depuis le lancement du satellite Landsat 8, l’équipe de l’université Boulder a pu observer plus en détail les dômes de neiges Argus et Fuji. Ils ont ainsi remarqué qu’il y avait entre les deux sommets de grandes craquelures de glace, suggérant que la neige avait pu, durant l’hiver, entrer en fusion en réponse à des températures très basses. Lorsque le ciel est clair, la température chute car l'émission infrarouge depuis le sol vers l'espace n'est pas réémise par les nuages. Si le temps clair persiste, la première couche atmosphérique se refroidit et devient dense et chute le long du dôme. Nasa Goddard, YouTube Pour déterminer la température dans cette région, les chercheurs ont utilisé les instruments Modis (Moderate Resolution Imaging Spectroradiometer) à bord des satellites Terra et Aqua de la Nasa. Ils ont ainsi été en mesure de déterminer le profil de température entre les deux sommets. Sur près d’un millier de kilomètres, en altitude, entre ces deux pics, le thermomètre était extrêmement bas, même à faible altitude. Si les raisons d’une telle température extrême sont encore des sujets de recherche, l’équipe a présenté à l’AGU quelques théories vers lesquelles ils convergent. Après avoir examiné la topographie du site, ils pensent que l’air dense et froid, formé au sommet des monts de neige, finit piégé entre les collines. Lorsque le ciel est clair, les températures tombent. Si un ciel clair persiste quelques jours, le sol émet toute la chaleur (rayonnement infrarouge) qu’elle détient. Cela créé alors une couche d'air extrêmement froide au-dessus de la surface de la neige et de la glace. Cette couche d'air est plus dense que l'air relativement plus chaud au-dessus de lui, ce qui provoque son coulissement vers le bas de la pente faible de dômes sur le plateau de l'Antarctique. À mesure qu'il s'écoule dans les creux, il peut être piégé, et le refroidissement se poursuit. Futura Sciences 10/12/2013 -
Espagne: enveloppée d'un nuage gris, Barcelone en alerte à la pollution
Admin-lane a posté un sujet dans Pollutions
Barcelone (AFP) - Le gouvernement régional de Catalogne, dans le nord-est de l'Espagne, a lancé un plan d'urgence pour lutter contre le pic de pollution qui frappe Barcelone et enveloppe la ville d'une épaisse brume grise chaque matin depuis près d'une semaine. Ce nuage, qui laisse à peine entrevoir la silhouette des édifices emblématiques de la ville, de la Sagrada Familia aux gratte-ciel modernes, est causé par l'importante présence de dioxyde d'azote et de particules polluantes dans l’atmosphère qu'un anticyclone installé depuis la semaine dernière sur la région empêche de se disperser. "La haute pression atmosphérique et l'absence de vent empêchent que les émissions polluantes se dispersent et elles s'accumulent donc au-dessus de la ville", a expliqué une porte-parole du département chargé du territoire du gouvernement régional. Les autorités ont donc décidé d'abaisser dès lundi la vitesse maximum autorisée dans les rues de Barcelone, a enjoint à ses habitants d'utiliser les transports publics et a demandé aux usines de réduire leur activité. Cette situation se répète assez souvent à Barcelone, l'une des villes enregistrant la plus forte densité de véhicules en Europe et dont la situation géographique complique la dispersion des émissions polluantes. "La géographie de Barcelone est déterminante car la mer d'un côté et les montagnes de l'autre ne laissent pas s'échapper la pollution. Tout s'accumule", a précisé la porte-parole. Depuis mercredi, le niveau limite de pollution situé par l'Union européenne à 200 microgrammes de dioxyde d'azote par mètre cube a été dépassé sept fois, selon les mesures des autorités régionales. Cependant, "ceci ne doit pas alarmer la population car il s'agit de pics ponctuels qui ne menacent pas la santé", a indiqué la porte-parole. L'alerte à la pollution sera maintenue au moins jusqu'à jeudi. euronews (en français) 28/10/2013 Sciences et avenir 10/12/2013 -
Le gouvernement esquisse les contours de la réforme du code minier
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Environnement
PARIS - Mieux tenir compte de l'environnement et de l'avis des citoyens sans négliger les intérêts de l'industrie: le projet de nouveau code minier remis mardi au gouvernement français entend dépoussiérer et rendre plus transparent un texte dont les fondations remontent au XIXe siècle. Aujourd'hui, le code minier tel qu'hérité du XIXe siècle est un code qui ne donne satisfaction à personne, ni aux associations qui défendent l'environnement, ni aux industriels, a déclaré le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, lors d'une conférence de presse. Notre souhait est de marier l'écologie et l'économie, a-t-il ajouté, après avoir reçu le projet de code élaboré par le groupe de travail du conseiller d'Etat Thierry Tuot. Celui-ci a été chargé de remanier le texte en s'appuyant sur une large concertation entre experts, industriels, syndicats, associations environnementales et élus. Le gouvernement français avait lancé en 2012 l'ambitieux chantier de la modernisation de la réglementation minière, après une controverse à propos des forages pétroliers de Shell au large de la Guyane. Ce corpus de règles était accusé de sacrifier l'environnement sur l'autel du libéralisme. Une des mesures phares du code remanié est de renforcer la consultation du public: toutes les décisions minières qui ont un impact sur l'environnement seraient prises à l'issue d'une procédure d'évaluation environnementale et de participation du public. Un groupement momentané d'enquête, rassemblant élus, ONG et industriels, pourra être créé dans certains cas exceptionnels, afin de demander des expertises et formuler un avis. Il faut arrêter de délivrer des autorisations sur le fondement de règles dépassées et imposer aux industriels de décrire le plus en amont possible les méthodes et techniques qu'ils vont mettre en oeuvre, a insisté dans un communiqué l'association France Nature Environnement, qui a participé à la concertation sur le nouveau code. Il revient maintenant au gouvernement d'effectuer les derniers arbitrages. L'objectif est de déposer un projet de loi au Parlement au printemps 2014. Vu la lourdeur du texte en question, qui compte plus de 700 articles, et l'agenda parlementaire qui s'annonce très chargé début 2014, le gouvernement n'exclut toutefois pas de faire adopter la réforme entière par ordonnance, selon des sources concordantes. Le projet ne prévoit pas de dispositions sur l'outremer qui fera l'objet d'une ordonnance ultérieurement. C'est une question sensible, selon une source proche du dossier, des compétences minières ayant déjà été transférées à certaines collectivités. S'il verdit les procédures, le projet entend également sécuriser l'activité des industriels, alors qu'aujourd'hui, la multiplication des contentieux (...) font que l'investissement n'est pas sûr, a estimé M. Montebourg. Les délais de procédure, qui peuvent atteindre deux ans pour la délivrance d'une concession, seront raccourcis. Une procédure administrative permettra aussi à un opérateur ayant obtenu un titre minier ou une autorisation de travaux de faire reconnaître la régularité de la procédure suivie, afin d'éviter une pluie de recours. La prise de décision sera plus claire, plus rapide, plus transparente, a résumé Thierry Tuot. Autre mesure clé, la fiscalité en matière d'exploitation du sous-sol a subi un toilettage pour mieux répartir les recettes entre l'Etat et les collectivités. Une redevance serait ainsi versée au profit des communes, en fonction des volumes et des nuisances. Une partie de la redevance pourra être négociée directement entre les collectivités territoriales et l'exploitant. Interrogée par l'AFP, l'Union française des industries pétrolières s'est dite favorable à cette nouvelle répartition, pour autant qu'elle ne soit pas rétroactive. Le texte mentionne par ailleurs la mise en place d'un schéma national de valorisation et de préservation du sous-sol visant à évaluer le potentiel minier français et l'impact potentiel de l'exploitation des ressources. Le principe de l'interdiction de la fracturation hydraulique, consacré par une loi, n'y est pas abordé. Plus largement, afin d'encourager le dialogue sur les thématiques minières, un Haut conseil des mines serait créé, dont la composition reste toutefois à déterminer. Pour ce qui est de l'après-mine, le projet renforce la responsabilité de l'exploitant. romandie 10/12/2013 -
BORDEAUX - La société pétrolière du bec d'Ambès (SPBA) et son ex-directeur ont été mis en examen pour la pollution de la Gironde et de ses rives après la rupture d'une cuve d'hydrocarbure en 2007, a-t-on appris mardi auprès des avocats des parties civiles. Gilles Coudrette, directeur à l'époque des faits, et la société SPBA, filiale des groupes Total et Esso, ont été mis en examen les 15 et 29 novembre après près de sept ans d'instruction. Une fuite sur une cuve contenant 13.000 mètres cubes de pétrole brut s'était produite en janvier 2007 dégageant une forte odeur nauséabonde en raison du sulfure d'hydrogène (H2S) contenu dans le pétrole. A l'époque, le directeur avait indiqué que la majorité du produit avait été retenue dans trois cuvettes de rétention et que seule une petite partie du brut avait débordé sur une route bordant le fleuve. Heureusement, les conditions météo avaient été favorables et avec la marée descendante cela s'était dilué assez vite, a souligné François Ruffié, avocat de la Ligue de protection des oiseaux (LPO), de France nature environnement (FNE) et de la fédération des associations de protection de la nature de la région Aquitaine. Outre ces associations, le Conseil général de la Gironde et la commune de Macau, dont les rives classées Natura 2000 font face à la zone industrielle où est située la société pétrolière du bec d'Ambès, au fond de l'estuaire de la Gironde, se sont constituées partie civiles. Me Ruffié espère qu'après ces mises en examen, des réponses seront apportées sur la vétusté de la cuve ou sur l'existence d'un problème de structure. Selon lui, cette pollution démontre le manque de moyens humains et techniques de la DREAL (Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement) pour inspecter les sites classés et que l'auto-contrôle n'est pas suffisant. Pierre Landete, avocat de la commune de Macau, souhaite lui que ces mise en examen permettent d'alerter l'ensemble de la classe politique régionale afin qu'elle prenne la mesure du risque que font peser ces sites Seveso sur la ville de Bordeaux et sur les habitants de l'estuaire de la Gironde. romandie 10/12/2013
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PARIS - Le volume des certificats d'économies d'énergie (CEE), qui oblige les fournisseurs d'énergie à favoriser les économies de consommation énergétique, sera quasi doublé sur la période 2015-2017, pour la troisième phase de ce dispositif, a annoncé mardi le ministre de l'Economie et de l'Ecologie Philippe Martin. Je vous annonce la poursuite des certificats d'économies d'énergie au-delà de 2014, et même jusqu'à la fin de 2017, a déclaré M. Martin. L'objectif se devait d'être ambitieux, a-t-il ajouté. J'ai donc décidé de multiplier quasiment par deux les objectifs d'économies d'énergie en portant la cible triennale à 660 térawattheures, contre 345 actuellement, a-t-il ajouté. YouDigital 22/2/2012 Introduit en 2006, le mécanisme des CEE oblige les fournisseurs d'énergie (EDF essentiellement, mais aussi GDF Suez, Total, etc.), appelés les obligés, à oeuvrer en faveur d'économies de consommation énergétique, sous peine de fortes pénalités. Ces certificats sont obtenus soit en finançant directement des travaux d'efficacité énergétique, soit en achetant des certificats auprès de tiers, par exemple des factures de particuliers qui ont réalisé certains travaux (nouvelle chaudière plus économe, pompes à chaleur, isolation, etc.). Direct Energie 6/12/2012 Les quantités d'économies réalisées ont monté progressivement en puissance: après 54 térawattheures en 2006-2009, l'objectif avait été fixé à 345 térawattheures en 2011-2013, un seuil qui sera dépassé. Ce mécanisme reste pourtant largement méconnu du grand public, même si les grands fournisseurs d'énergie ont mis en place des programmes ces dernières années pour remplir leurs obligations. En octobre, la Cour des comptes avait proposé d'apporter des améliorations au dispositif des CEE, critiqué par les énergéticiens, afin de mieux évaluer le gain exact qu'il procure. Les Sages de la rue Cambon avaient ainsi suggéré de rendre obligatoires des études a posteriori pour connaître les économies réellement obtenues et de procéder à un audit pour chaque logement afin de cibler les chantiers prioritaires. Direct Energie 7/12/2012 romandie 10/12/2013
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Pêche / Surpêche méthodes et conséquences
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Les poissons marins
STRASBOURG - Plus d'une centaine de navires européens vont à nouveau pouvoir bientôt pêcher dans les eaux marocaines après la validation mardi par les eurodéputés d'un accord de pêche entre l'UE et Rabat, sur fond de débats sur le Sahara occidental. Cet accord, qui doit encore être ratifié par le Parlement marocain, va permettre à 126 navires battant pavillon de 11 pays européens -en grande majorité espagnols- de pêcher dans les eaux du Maroc pendant les quatre prochaines années. Il prévoit en contrepartie un paiement annuel par l'UE de 30 à 40 millions d'euros, selon les sources, dont 14 millions pour soutenir le développement du secteur de la pêche au Maroc. Le précédent accord avait été dénoncé fin 2011 par le Parlement européen, certaines députés considérant qu'il ne prenait pas assez en compte les intérêts de la population du Sahara occidental, une ex-colonie espagnole contrôlée par le Maroc qui compte plus d'un millier de kilomètres de côtes. Cette décision avait entraîné une crise entre le royaume et l'UE. Rabat avait immédiatement demandé aux bateaux de pêche européens de quitter ses eaux territoriales, et Madrid avait réclamé à l'UE une compensation financière, tandis que des centaines de pêcheurs espagnols manifestaient contre ce blocage. Dans un communiqué transmis à l'agence MAP, le ministère marocain des Affaires étrangères s'est félicité du nouvel accord, estimant qu'il ouvrait pour le Maroc des perspectives larges et prometteuses pour le renforcement de ses relations avec plusieurs de ses partenaires européens ainsi que pour le développement du secteur halieutique. Le nouveau protocole est avantageux pour les deux parties et répond de façon directe aux préoccupations exprimées par le PE en 2011, sur les plans économique, écologique et social, c'est à dire sur l'impact pour les populations dans les zones de pêche, a pour sa part déclaré à l'AFP l'ambassadeur de l'UE au Maroc, Rupert Joy. Le week-end dernier, plusieurs dizaines de personnes avaient manifesté à Laâyoune, la principale ville du Sahara, contre la perspective de cet accord avant d'être dispersées par la force, selon une ONG marocaine et des témoins. Mardi, la représentation européenne du Front Polisario, mouvement indépendantiste sahraoui, a dénoncé un accord contraire aux principes du droit international qui, s'il est mis en oeuvre, déstabilisera une situation déjà explosive dans la région. En 2000, le Conseil de sécurité de l'ONU s'était penché sur la question de la légalité internationale de l'exploitation des ressources du Sahara, concluant qu'aucune démarche ne devait être entreprise au mépris des intérêts et de la volonté de la population. Les 11 Etats membres concernés par l'accord de pêche sont l'Espagne, le Portugal, l'Italie, la France, l'Allemagne, la Lituanie, la Lettonie, les Pays-Bas, l'Irlande, la Pologne et le Royaume-Uni. Le Maroc et l'UE sont en outre depuis avril en pourparlers autour d'un Accord de libre-échange complet et approfondi (Aleca). romandie 10/12/2013 -
les requins-citrons se reproduisent dans leurs eaux natales
Admin-lane a posté un sujet dans Actus - Infos : REQUINS
Comme les saumons et quelques tortues marines, les requins-citrons reviennent dans leurs eaux natales pour mettre bas. L’exemple nous vient des îles Bimini, dans les Bahamas, où près de 1.800 jeunes squales ont été marqués depuis 1995. Les saumons et quelques espèces de tortues marines, comme les caouannes, adoptent un même comportement quand vient le temps de se reproduire : ils n’hésitent pas à parcourir des milliers de kilomètres pour pondre dans les eaux qui les ont vus éclore. Depuis peu, une nouvelle espèce peut également être citée en exemple, bien qu’elle soit vivipare : le requin-citron Negaprion brevirostris. De nombreux spécialistes s’en doutaient. C’est maintenant prouvé ! Le requin-citron (Negaprion brevirostris) doit son nom à sa couleur tirant sur le jaune. Il peut atteindre jusqu'à 3,4 m de long et vivre 25 ans. mentalblock_DMD, Flickr, cc by nc sa 2.0 Entre 1995 et 2012, Demian Chapman (université d’État de New York à Stony Brook, États-Unis) et ses collaborateurs ont marqué 1.776 jeunes squales qui ont vu le jour autour des îles Bimini, dans les Bahamas. À chaque fois, des prélèvements d’ADN ont également été réalisés dans le but de caractériser leur génotype et d’identifier leur mère. Les femelles mettent directement bas jusqu'à 18 jeunes parfaitement formés. D’après le suivi, ils vivent alors plusieurs années autour de l’île (au minimum cinq ans), avant de prendre de l’assurance et de s'en éloigner. Les requins-citrons deviennent donc sexuellement matures loin de leur pouponnière, vers 12 à 16 ans pour les femelles. Dernièrement, six d’entre elles sont revenues dans les eaux des îles Bimini, où elles ont mis bas près de 15 ans après leur naissance. La génétique a confirmé leur identité. CQFD ! Certes, ce nombre est faible, mais après tout, il est plus difficile de trouver puis de capturer un requin adulte qu’un nouveau-né. Par ailleurs, seul un jeune sur trois survit jusqu’à sa quatrième année. L’information a été dévoilée dans la revue Molecular Ecology. Quant aux outils de navigation exploités par les femelles… ils restent un mystère. FUTURA SCIENCES 10/12/2013 -
Voitures électriques type AUTOLIB' et bornes de recharge
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Actus / Infos : ACTIONS - MESURES écologiques - Manifestations
PARIS - La première borne parisienne accessible au public capable de recharger une voiture électrique en moins d'une demi-heure a été inaugurée lundi, la Mairie visant rapidement une quinzaine d'exemplaires sur les boulevards périphériques de la capitale. Financée par un partenariat entre Nissan et le réseau BP en France (propriété de l'israélien Delek), la borne du fabricant français DBT est installée dans une station-service BP Boulevard Victor, à proximité de Balard dans le sud de Paris, a constaté un journaliste de l'AFP. Ce type de borne vient s'ajouter aux quelque 4.000 bornes du système d'autopartage Autolib et quelques 150 bornes équipant les parkings publics souterrains, a souligné Julien Bargeton, adjoint du maire de Paris en charge des transports. Le réseau Autolib va bientôt passer à 4.250 bornes, tandis qu'environ 400 bornes semi-rapides (quelques heures pour une recharge) doivent être installées sur les espaces de livraison d'ici fin 2014, a-t-il dit. Quant aux bornes rapides telles que celle inaugurée lundi, l'objectif est plus modeste, avec 10 à 15 espérées dans les stations aux abords des boulevards des Maréchaux et le boulevard périphérique parisien. Une deuxième doit ainsi voir le jour sous peu Porte de Vincennes. Avec tout cela, nous aurons un réseau extrêmement dense, c'est le signal de la mairie de Paris, a fait valoir M. Bargeton. Boulevard Victor, les conducteurs d'automobiles Nissan ont accès gratuitement à la borne, tandis que les autres paieront 5 euros par recharge, quel que soit le volume d'électricité vendu, a expliqué Eric Terefenko, vice-président de Delek. Il s'agit de la première borne rapide accessible au public dans Paris. Une borne de ce type équipe depuis cet été le service auto-train de la gare de Paris-Bercy, tandis qu'une autre est présente chez un concessionnaire Nissan, a précisé Grégory Nève, de Nissan France. Le manque de points de recharge est un des principaux freins au développement des véhicules électriques et hybrides. D'où l'intérêt des constructeurs à les développer. Si on continue à attendre l'essor de l'infrastructure, on n'aura pas d'essor du véhicule électrique, a plaidé M. Nève. L'essor des bornes en zone urbaine dense comme le centre de Paris est rendu plus compliqué par des exigences de sécurité. Ainsi, dans les stations service, les pompiers exigent une distance minimale entre les cuves de carburant et les bornes d'alimentation électrique pour limiter les risques. romandie 9/12/2013 -
CO2, taxe carbone... Photosynthèse... Gaz à effet de serre....
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Climat - Changement climatique
Un accord vient d'être signé entre le Japon et le Costa Rica qui permettra à ce dernier de réduire ses émissions de gaz à effet de serre grâce à la technologie nippone. L'accord, qui établit un mécanisme de crédits conjoint, a été conclu lundi à Tokyo entre le ministre japonais de l'Environnement, Nobuteru Ishihara, et le ministre de l'Environnement et de l'Energie du Costa Rica, Rene Castro. En vertu de ce mécanisme, le Japon peut se réclamer des réductions d'émissions de gaz à effet de serre du Costa Rica. En échange, l'Archipel aidera le pays d'Amérique latine à limiter ses émissions de dioxyde de carbone. Les deux pays parlent également de promouvoir les voitures hybrides et électriques japonaises au Costa Rica. M. Castro a déclaré que son pays entendait éliminer complètement ses émissions de CO2 provenant des carburants fossiles d'ici 2021. La mise en oeuvre de ce mécanisme de crédits carbone bénéficiera non seulement au Japon et au Costa Rica, mais aussi à l'environnement dans le monde. Cette année, le Japon a conclu des accords du même type avec l'Indonésie, le Kenya et six autres nations asiatiques et africaines. NHK WORLD 9/12/2013 -
Bataille autour de la souveraineté du pôle Nord
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de mustang91 dans ARCTIQUE
MONTREAL - Le Canada anticipe un litige avec la France dans l'Atlantique Nord à propos de la souveraineté des eaux au sud de l'île française de Saint-Pierre-et-Miquelon, potentiellement riches en hydro-carbures, a confié lundi un haut-responsable. L'extension du plateau continental autour de cette collectivité territoriale, située au coeur du golfe du Saint-Laurent canadien, est un sujet qui oppose Paris et Ottawa depuis plus d'une vingtaine d'années. Le gouvernement canadien a déposé vendredi un dossier présentant ses revendication territoriales dans l'Arctique et l'Atlantique devant l'ONU. Créée par la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer, la Commission des limites du plateau continental doit déterminer les droits des pays riverains au-delà de leur zone économique exclusive de 200 milles marins. Le Canada s'attend d'ores et déjà à des revendications qui chevauchent les siennes de la part du Danemark au large de l'île de Terre-Neuve et de la part des États-Unis au large de la province de Nouvelle Écosse, a dit à la presse Ugh Adsett, haut-responsable du ministère des Affaires étrangères. Nous allons sans doute devoir délimiter les frontières avec ces deux pays, a-t-il reconnu, semblant privilégier une solution à l'amiable. En tout, le Canada revendique une nouvelle zone de 1,2 millions de kilomètres carrés en Atlantique Nord. La situation avec Saint-Pierre-et-Miquelon est toutefois différente, a souligné le diplomate. La position du Canada est que la France n'est éligible à aucune zone maritime en Amérique du Nord, au-delà de l'étroit périmètre qui avait été tracé en 1992 par arbitrage international, a dit Ugh Adsett. Ottawa s'attend à ce que la France dépose un dossier à propos de Saint-Pierre-et-Miquelon, a dit le diplomate canadien. Donc nous pourrions avoir un litige avec la France à l'avenir, a-t-il averti. Paris a jusqu'en avril 2014 pour formaliser ses demandes devant l'ONU, a remarqué un porte-parole de l'ambassade de France à Ottawa. Fin juillet, le président français François Hollande avait rappelé que la France défendrait les intérêts de l'archipel concernant l'extension du plateau continental au large de Saint-Pierre-et-Miquelon. En écho, le ministre canadien des Affaires étrangères John Baird et l'ambassadeur du Canada en France, Lawrence Cannon, avaient publié un communiqué soulignant que dans ce dossier le plateau continental canadien est une question d'intérêt national. Avant même le règlement de ces questions, des permis d'explorations pétrolière et gazière ont été accordés depuis un an à Shell et ConocoPhillips, au large des eaux françaises, dans des zones que Paris pourrait bien revendiquer à l'ONU en avril prochain. romandie 10/12/2013