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Admin-lane

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Tout ce qui a été posté par Admin-lane

  1. La chaleur revient: SRF Meteo prédit des températures de plus de 30 degrés pour mercredi et jeudi. Les humains ne sont pas les seuls à suer à grosses gouttes, les glaciers aussi perdent de leur superbe. L'été 2015 aura un fort impact sur la fonte des glaciers, écrit l'Office fédéral de l'environnement (OFEV). Pour preuve, les glaciers d'Aletsch et du Rhône, tous deux situés dans le canton du Valais, perdent entre six et huit centimètres d'épaisseur quotidiennement depuis le début du mois d'août. Le glacier le plus grand et le plus long les Alpes: le Glacier d'Aletsch vu de l'Eggishorn, dans le Valais, en Suisse. Tobias Alt, Tobi 87 GFDL Sur l'ensemble de l'été, c'est jusqu'à 2 % de leur masse, que les glaciers suisses pourraient perdre. Une mesure obtenue en analysant les données relatives au débit des glaciers. Le bilan définitif pour 2015 ne pourra être dressé qu'à la fin de l'année lorsque les mesures glaciologiques auront été réalisées. Lors de la canicule, il y a douze ans, les glaciers avaient perdu 3 à 5 % de leur masse. Les grands glaciers sont moins touchés que les petits, moins épais, note encore l'OFEV. Vue sur le glacier du Rhône depuis la Belvedere. On voit la partie inférieure et médiane du glacier et au fond, le Tieralplistock. Jamcib CC BY-SA 3.0 [...] La fin de la canicule est programmée pour vendredi, estiment les météorologues. La pluie devrait ensuite prendre le relais, et les températures baisseront sensiblement cette fin de semaine. Romandie 11/8/2015
  2. Jérusalem - Haïfa, la troisième ville d'Israël, considérée comme la plus polluée du pays, va devenir la première zone d'air pur d'ici cinq ans, a assuré mercredi le ministère de l'Environnement. Haïfa avait été au centre d'une violente polémique en avril lorsqu'une étude contestée avait fait état d'une surmortalité, notamment parmi les enfants, due à des cancers liés à la pollution. Vue panoramique du golfe d'Haïfa. Berthold Werner / domaine public L'objectif du plan d'urgence du ministère de l'Environnement, d'un montant de 330 millions de Shekels (86 millions de dollars), est de parvenir à une baisse de 80% des émissions polluantes des entreprises industrielles et une réduction de 50% de la pollution atmosphérique globale dans le golfe de Haïfa, situé dans le nord d'Israël. La baisse de la pollution due aux entreprises doit intervenir grâce à l'utilisation massive du gaz naturel comme source d'énergie propre. Le plan prévoit notamment d'interdire le passage de véhicules diesel dans certaines zones densément peuplées de la ville. Pour encourager les camionneurs à ne plus circuler dans l'agglomération, le prix du péage d'un tunnel permettant de traverser la ville va être réduit de 40%. D'autre part, le taux de souffre autorisé pour le carburant destiné aux navires à Haïfa, le plus grand port du pays, va être réduit. Il est également prévu de déplacer les installations de stockage d'ammoniaque et de produits pétroliers. Parallèlement, des études vont être effectuées pour déterminer l'impact de la pollution dans le golfe sur la santé des habitants, selon un communiqué du ministère. L'ensemble du plan doit être présenté en septembre au gouvernement. A la suite de la publication d'un document sanitaire accablant, le maire Yona Yahav avait révoqué en avril les autorisations de la principale raffinerie d'Israël, qui emploie des centaines de personnes, et de plusieurs compagnies chimiques, tout en envoyant les camions de la municipalité pour bloquer leur accès. Selon ce document reprenant des informations déjà rendues publiques par le passé et couvrant la période de 1998 à 2007, le risque est 16% plus élevé dans la baie de Haïfa qu'ailleurs en Israël de contracter un cancer. Le sur-risque est de 29% en ce qui concerne le cancer des poumons. Sur les 60 cas de cancer chez des enfants de moins de 14 ans, 30 peuvent être attribués à la pollution, ajoutait le document. Ce rapport avait été contesté. Après deux jours de controverse nationale, le ministère de la Santé avait publié un communiqué reconnaissant davantage de cancers du poumon dans la région de Haïfa qu'ailleurs chez les adultes, mais pas une mortalité accrue chez les enfants. Romandie 11/8/2015
  3. Une vaste campagne d'observations vient de confirmer que les galaxies deviennent de moins en moins lumineuses. "L'univers se meurt à petit feu !"... Le titre a fait la une des journaux mais, en réalité, le travail de longue haleine menée par une équipe internationale sur plus de 200 000 galaxies, n'annonce pas la fin de l'univers mais l'extinction progressive de ses "feux" : il deviendrait en effet de moins en moins lumineux et s’acheminerait vers une phase sombre. Car ses galaxies émettraient aujourd'hui 1,6 fois moins d’énergie que celles d’il y a 2,3 milliards d’années. Ce résultat (1) était connu depuis les années 1990, mais l'équipe de scientifiques vient d'en donner une confirmation éclatante grâce à la base de données enfin finalisée du grand programme de relevé multi-longueurs d’onde GAMA (pour galaxy and Mass Assembly), fruit d’un travail qui court sur plusieurs années, utilisant quasi tous les moyens d’observation. Une galaxie vue dans différentes longueurs d'onde DR Elle a utilisé pour ce faire les plus grands télescopes terrestres et spatiaux pour quantifier toute la lumière émise par près de 221.400 galaxies (221 373 exactement) réparties dans une portion d’espace de plus de 2,4 milliards d’années-lumière, et ce dans 21 longueurs d’onde. Et ces deux détails sont très importants : en effet, en balayant jusqu’à 2,4 milliards d’années-lumière, ce relevé surprend les galaxies telles qu’elles étaient dans le passé car, comme toujours en astronomie, "voir loin" revient à surprendre des astres de plus en plus jeunes. Les astronomes peuvent ainsi décrire l’évolution des galaxies au cours du temps. Ensuite, en choisissant 21 longueurs d'onde, les chercheurs se sont donnés toutes les chances en scrutant un très large spectre. Certaines galaxies - riches en régions de formations d’étoiles- émettent en effet jusqu’à 90% de leur énergie en infrarouge. Au final, riche de ces données, l’équipe a donc été en mesure d’annoncer l’extinction progressive des galaxies. La raison ? Une galaxie est un ensemble de gaz et d'étoiles et c'est la luminosité de ces dernières qui garantit celle de la galaxie. Or, au fur et à mesure que se forment les étoiles, la galaxies contiennent de moins en moins de gaz pour en former de nouvelles... Sauf événement exceptionnel - comme une collision entre galaxies - qui génèrent des flambées d'étoiles. Ainsi, petit à petit, le Cosmos serait semblable à une pièce dont la lumière deviendrait de plus en plus feutrée avant de s’éteindre complètement. Pour l’Univers, cette extinction des feux s’ajoute à un autre phénomène connu des astronomes : l'expansion accélérée. Résultat : l’espace se dilate de plus en plus vite, écartant les galaxies les unes des autres et rendant difficile leurs collisions, fusions et interactions. Or, ce sont précisément ces interactions qui provoquaient des nouvelles régions de formation d’étoiles, augmentant la luminosité des galaxies. Décidément, l’avenir est sombre et froid… si toutefois l’on se fie aux modèles les plus communs, comme celui du Big Bang, pour expliquer l’évolution du Cosmos. (1) publié dans MNRAS du août 2015 Sciences et avenir 11/8/2015
  4. Paris (AFP) - Le gouvernement a coupé court mardi aux velléités d'élus locaux de mettre en place une écotaxe au niveau régional, dans le Nord-Pas-de-Calais/Picardie notamment, suscitant des réactions d'hostilité voire d'incompréhension. "Le gouvernement n'envisage pas du tout d'ouvrir la possibilité" d'une écotaxe au niveau des régions, a affirmé Matignon à l'AFP. Exit donc l'idée lancée lundi par Frédéric Cuvillier, député-maire PS de Boulogne-sur-mer (Pas-de-Calais), avec laquelle la tête de liste PS aux régionales pour le Nord-Pas-de-Calais-Picardie, Pierre de Saintignon, s'est dit mardi "d'accord". Une manifestation des routiers contre l'écotaxe à Chateauneuf-les-Martigues, le 2 décembre 2013 (c) Afp "J’ai plaidé dès l'an dernier pour que le principe de l’écotaxe (...) puisse renaître dans les régions", avait expliqué l'ancien ministre des Transports, souhaitant s'inspirer du système belge baptisé "Viapass". Dans la foulée, Claude Bartolone, président de l'Assemblée nationale et tête de liste PS pour les régionales en IDF, s’était également déclaré "favorable" à la mise en place d’une telle taxe en Ile-de-France. Sollicités mardi par l'AFP sur la mise au point de Matignon, MM. Cuvillier et Bartolone se sont refusés à réagir. L'écotaxe avait été abandonnée en octobre 2014 et le gouvernement avait signé en décembre un accord sur le dédommagement du consortium Ecomouv', chargé de collecter cette taxe écologique sur les poids lourds. Mais mi-juin la ministre de l’Écologie Ségolène Royal avait laissé ouverte la possibilité pour certaines régions de mettre en place une écotaxe pour les poids lourds en transit. "Je pense que c'est une bonne idée, non seulement pour la région Ile-de-France mais également pour d'autres régions, par exemple comme la région Alsace". D'ailleurs, lors d'un déplacement à Metz en novembre, François Hollande avait proposé qu'une "expérimentation" de l'écotaxe en Alsace-Lorraine soit "envisagée, si les élus en décident et si elle est compatible avec nos engagements européens". "Je sais ce que supportent ces deux régions avec le trafic poids lourds en provenance de l'étranger". Mais pour Matignon, depuis la liquidation du dispositif, "il n'y a plus de sujet d'écotaxe, et il n'y pas lieu de le faire rebondir". "Entre le moment où l'écotaxe a été suspendue et le moment où on a liquidé le dispositif, il y a eu tout un temps de réflexion sur les alternatives, dont celle-là, mais maintenant, on en n'est plus là". "On a le sentiment qu'il n'y a pas de pilote dans cette affaire: est-ce que c'est Ségolène Royal, François Hollande ou Matignon?" a réagi Eric Straumann, député LR du Haut-Rhin et président du département, interrogé par l'AFP. Lui est partisan d'une écotaxe au niveau de l'Alsace pour faire face à l'afflux des camions étrangers dans la région pour éviter de payer la taxe poids-lourds allemande (Maut), mise en place en 2005. Selon lui, "les élections régionales et présidentielles approchent, ils (le gouvernement) ne veulent surtout pas faire de vagues", a-t-il estimé. "Le refus de Matignon d'examiner le principe de cette taxe transit, va (...) à l'encontre des propos tenus à Metz par le Président de la République", a regretté Jean-Luc Bohl, président UDI de Metz Métropole, dans un communiqué. "Belle erreur de ne pas écouter les régions et les élus qui demandent une écotaxe régionale", a regretté Emmanuelle Cosse, numéro un d'Europe Ecologie-les-Verts sur Twitter. En revanche, Xavier Bertrand, tête de liste (LR) dans le Nord Pas de Calais/Picardie, juge que l'instauration d'une telle taxe dans cette région serait "une folie, qui pourrait vraiment tuer le transport routier". Le Parti de gauche s'est dit pour sa part "très sceptique sur tout système qui équivaut à développer des inégalités ou des règles différentes selon la région". Le Front national y serait favorable, mais uniquement "sur les camions étrangers, pas sur les camions français", selon Florian Philippot, vice-président du FN. Le gouvernement doit encore dire quel dispositif il mettra en place à partir de 2016 pour remplacer les recettes de l'écotaxe. Deux possibilités sont envisagées: - une vignette, - ou une pérennisation du dispositif mis en place pour 2015, l'extension aux poids-lourds de la hausse de quatre centimes par litre de la taxe sur le gazole. La décision sera prise lors des discussions sur la Loi de finance 2016, selon Matignon. Sciences et avenir 11/8/2015
  5. Paris (AFP) - Sensibilisés par l'association de défense des animaux L214, plusieurs parlementaires de gauche comme de droite s'inquiètent du sort réservé aux poussins mâles, qui faute de pouvoir pondre des œufs, sont éliminés en masse dans des broyeuses mécaniques ou meurent étouffés dans des sacs poubelle. Depuis la mi-juin, 36 députés et sénateurs ont interpellé le ministre de l'Agriculture via des questions écrites, recensées sur le site de l'association L214 et reprises par le quotidien Le Monde daté de mardi. Sensibilisés par l'association de défense des animaux L214, plusieurs parlementaires s'inquiètent du sort réservé aux poussins mâles (c) Afp Ainsi, le député PS François Loncle a questionné le gouvernement le 30 juin sur "le sort funeste réservé à certains poussins". Les "poussins mâles" sont "éliminés dès leur naissance, car ils ne possèdent pas les mêmes caractéristiques que les poulets élevés pour leur chair: ils sont tués de manière particulièrement cruelle, en étant broyés, gazés ou étouffés", relève ce député de l'Eure, qui demande "comment rendre plus digne la mise à mort" de ces animaux. Aussi sensibilisés au sujet, des parlementaires écolos comme Laurence Abeille (EELV), Jean-Vincent Placé (EELV), ou Chantal Jouanno (UDI) mais aussi de droite comme Lionnel Luca (LR), Patrick Balkany (LR), Olivier Dassault (LR), Nicolas Dupont-Aignan (DLF), Bérengère Poletti (LR).... Ils font référence à une méthode développée en Allemagne qui permet "par une technique de spectrométrie" de procéder à "un tri précoce des poussins dans l'œuf". C'est l'association de défense des animaux L 214, qui milite aussi notamment contre le gavage des oies, qui alerte l'opinion publique depuis plusieurs mois. Sur son site internet, une vidéo de trois minutes rapporte le témoignage d'un salarié d'un couvoir breton qui explique comment les poussins mâles "sont passés au broyeur ou étouffés dans des sacs poubelle", propos illustrés par des images tournées en caméra cachée dans un couvoir. Une pétition "Stop au broyage des poussins" a aussi été lancée pour demander "d'interdire cette pratique cruelle", qui concerne environ 50 millions de poussins selon l'association. Au ministère de l'Agriculture, on rappelle que le broyage mécanique est encadré par un règlement européen de 2009, sur "la protection des animaux au moment de leur mise à mort". En revanche, la pratique des sacs poubelle n'est pas autorisée et est susceptible d'être sanctionnée. "La filière et les pouvoirs publics sont soucieux de développer à terme des pratiques permettant un sexage avant éclosion", fait-on valoir au ministère. Des travaux sont actuellement menés, notamment avec FranceAgriMer, pour voir comment des outils pourraient être mis en place, sur la base de la technique développée en Allemagne. La réponse faite aux parlementaire "est en train de partir", a-t-on par ailleurs indiqué. Sciences et avenir 11/8/2015
  6. Paris (AFP) - Toutes les espèces animales, y compris les plus répandues sur terre, courent le risque de disparaître en cas de phénomène d'extinction de masse, indique une étude parue mardi. En général, les espèces présentes dans une large zone géographique risquent moins de disparaître que celles qui occupent des aires plus restreintes, leur implantation les protégeant des conséquences de catastrophes environnementales locales. Des oryx dans une aire protégée à Umm al-Zamool, en Arabie saoudite, près de la frontière avec les Emirats arabes unis (c) Afp Mais selon cette étude (en anglais) publiée dans la revue Nature Communications, en cas d'extinction de masse - un phénomène exceptionnel qui n'est survenu qu'à cinq reprises en l'espace de 500 millions d'années - elles sont à la même enseigne que les espèces moins répandues. "Notre étude montre que les +règles+ de survie, dans des périodes d'extinction massive, sont très différentes de celles qui prévalent en temps +normal+", soulignent les auteurs, les universitaires Alex Dunhill et Matthew Wills, respectivement des universités britanniques de Leeds et de Bath, cités dans un communiqué de l'université de Leeds. Ils sont parvenus à ces conclusions en étudiant les fossiles de vertébrés terrestres, y compris les dinosaures, datant du Trias et du Jurassique (il y a 145 à 252 millions d'années). Les chercheurs ont découvert que bien qu'une large implantation géographique protège contre l'extinction, il y a environ 200 millions d'années, un phénomène d'extinction de masse associé à des éruptions volcaniques massives et un changement climatique rapide a provoqué la disparition d'environ 80% des espèces de la planète. "De nombreux groupes d'animaux ressemblant à des crocodiles se sont éteints après ce phénomène d'extinction massive à la fin du Trias alors qu'ils étaient vraiment diversifiés et largement répandus", explique M. Dunhill. "Au contraire, les dinosaures, qui, en comparaison, étaient relativement rares et pas aussi répandus, ont échappé à l'extinction et ont dominé les écosytèmes terrestres pendant les 150 millions d'années suivantes". Pour M. Wills, souvent, les extinctions massives "bouleversent le statu quo et permettent à des groupes qui étaient précédemment secondaires de devenir dominants". "Quelque chose de similaire est arrivé beaucoup plus tard, avec l'extinction des dinosaures, qui a ouvert la voie à des mammifères et finalement à nous-mêmes", a-t-il ajouté. Un certain nombre d'études ont montré que le rythme actuel de disparition d'espèces animales "est aussi rapide, sinon plus", que pendant les extinctions de masse du passé, a indiqué M. Dunhill à l'AFP. La Terre a connu jusqu'à présent cinq extinctions de masse, la dernière en date remontant à 66 millions d'années. Selon une étude parue en juin dans la revue Science Advances, "nous entrons dans la sixième". Selon M. Dunhill, les extinctions " étaient généralement associées à un changement climatique rapide. Les organismes ne sont pas capables de s'adapter assez rapidement au changement et donc disparaissent". "Nous créons aujourd'hui les mêmes conditions, par l'activité humaine, simplement à un rythme plus rapide", estime-t-il. Sciences et avenir 11/8/2015
  7. Kruger National Park (Afrique du Sud) (AFP) - Depuis six ans, Ansie Venter est procureure dans des affaires de braconnage de rhinocéros, dans le petit tribunal en briques de Skukuza, la "capitale" du célèbre parc sud-africain Kruger, et son constat est pessimiste. Car si de plus en plus de prévenus comparaissent pour braconnage et si les peines sont de plus en plus lourdes, la justice sud-africaine est impuissante à stopper le massacre, les commanditaires restant impunis. Un homme accusé de braconnage plaide coupable de présence interdite dans le parc Kruger et de possession illégale d'armes à feu, le 24 juin 2015 au tribunal de Skukuza, en Afrique du Sud (c) Afp Son tribunal, dit-elle, traite les affaires de braconnage avec la même fréquence que "les affaires de vol à l'étalage en ville". Les chiffres ne lui donnent pas tort puisque l'Afrique du sud devrait battre en 2015 le record établi l'année précédente de 1.215 rhinocéros tués pour leur corne, très populaire en Asie où on lui prête des vertus médicinales. Dans la pièce voisine de la salle d'audience, les détenus, essentiellement des immigrés illégaux du Mozambique voisin, sont menottés derrière les barreaux et attendent de comparaître devant le juge. Ce matin de juin, étonnamment doux pour un début d'hiver austral, c'est Elliot Mzimba qui est dans le viseur d'Ansie Venter. Portant jean bleu délavé, ce père de famille de 43 ans a été arrêté plus tôt dans l'année dans le parc Kruger avec un fusil de calibre .375 et des munitions. Le verdict est implacable : Elliot Mzimba qui a plaidé coupable se voit infliger une peine de sept ans de prison pour présence interdite dans le parc, possession illégale d'armes à feu et de munitions et intention de commettre un crime. "Plus la sentence est lourde, plus ce sera dissuasif" pour les autres, estime la procureure, qui reconnaît pourtant que le nombre des prévenus augmente d'années en années. "Je pense que c'est de pire en pire", estime cette femme de 54 ans, chevelure auburn et chemisier rayé noir et blanc. "Mais nos mains sont virtuellement liées", regrette-t-elle. De fait, l'Afrique du Sud n'a pas de législation particulière pour combattre le braconnage de rhinocéros et il est difficile de prouver le braconnage sans flagrant délit. La plupart du temps, le parquet doit donc se résoudre à demander les peines maximales pour des délits moins graves comme l'entrée interdite dans un parc ou la possession illégale d'armes à feu. "Nous devons espérer que ces lourdes peines vont nous aider. Mais il y a tellement de cas..." soupire Ansie Venter. Au cours des quatre premiers mois de cette année, 393 rhinocéros ont déjà été victimes du braconnage, un chiffre en augmentation de 18% par rapport à la même période en 2014, selon les chiffres annoncés en mai par la ministre de l'Environnement, Edna Molewa. Certains braconniers réussissent même à échapper à la justice en obtenant une libération sous caution qui leur permet de fuir l'Afrique du Sud et de ne jamais être punis. "Le Mozambique n'a pas de traité d'extradition, ce qui signifie que (les braconniers) s'enfuient et ne sont jamais traduits devant un tribunal", explique Mme Venter. Les militants de la lutte contre le braconnage sont sur la même ligne et critiquent régulièrement le manque de coopération entre l'Afrique du Sud et le Mozambique dans ce domaine. Dex Kotze, l'un d'entre eux, se bat pour que le braconnage soit considéré comme un crime au même titre qu'un meurtre. "Un braconnier reconnu coupable serait ainsi condamné à 15 ans de prison minimum et devrait rembourser la valeur du rhinocéros tué à son propriétaire", plaide t-il. "C'est écoeurant", s'emporte Dex Kotze, dénonçant l'absence de traité d'extradition avec le Mozambique frontalier du parc Kruger qui traduit selon lui "un manque de volonté politique". "Nous ne faisons pas de progrès, la plupart des cas sont des arrestations rapides, des condamnations rapides et non de véritables enquêtes criminelles", peste de son côté Julian Rademeyer, l'auteur de "Killing for Profit", un livre sur le braconnage des rhinocéros. "Les criminels internationaux ont 10 longueurs d'avance sur les lois", ajoute t-il, estimant que les autorités devraient s'attaquer aux gros bonnets plutôt qu'aux petits braconniers. "Les ressources ne sont pas là, le gouvernement dit que c'est sa priorité mais il y tant de priorités qu'honnêtement celle-ci est plutôt au bas de la liste", ajoute-t-il. Malgré son combat quotidien pour sauver les rhinocéros, Ansie Venter assure pourtant comprendre ce qui pousse les braconniers à commettre leurs crimes : "Peu importe à quel point nous méprisons et détestons les gens que nous attrapons, il ne faut pas oublier que ce sont des gens peu éduqués qui cherchent désespérément des revenus". Sciences et avenir 10/8/2015
  8. Brighton (Royaume-Uni) (AFP) - Les mouettes sèment la panique cet été en Angleterre, volant de la nourriture des mains même des touristes, attaquant les animaux domestiques et faisant les délices de la presse à sensation. "Une mouette a volé mon iPhone", titrait récemment le tabloïd The Sun. "Des mouettes psychopathes tiennent les immigrés illégaux à distance", se réjouissait un autre tabloïd, le Daily Express, ouvertement anti-immigration. Mouette rieuse en plumage d'hiver, en Normandie, Calvados, France. Tristan Nitot CC BY-SA 3.0 Ces oiseaux n'ont jamais été si célèbres depuis la fameuse sortie de l'ex-star française du football Éric Cantona, qui déclara énigmatiquement en 1995: "Quand les mouettes suivent un chalutier, c'est qu'elles pensent qu'on va leur jeter des sardines." Vingt ans plus tard, les mouettes semblent préférer les "fish and chips" des touristes de Brighton, station balnéaire populaire de la côte sud anglaise. Le Brighton Shellfish and Oyster Bar, un petit kiosque de plage vendant du poisson et des fruits de mer à emporter, affiche un écriteau pour prévenir ses clients: "Les mouettes volent la nourriture, faites attention, nous déclinons toute responsabilité". "Je suis sûre qu'elles sont entraînées par des terroristes", plaisante le propriétaire, Cliff Faires, pour décrire leur méthode d'attaque. Une mouette commence par se précipiter sur une personne tenant de la nourriture, volant très près d'elle. Puis quand la proie, effrayée, laisse tomber sa pitance, d'autres mouettes se précipitent sur le butin, parfois en très grand nombre. "Elles aiment tout, sauf le citron ... et le tabasco", assure-t-il à l'AFP. "Je vois des mouettes chiper de la nourriture aux gens trois ou quatre fois par jour. Et encore plus souvent quand il fait beau", abonde Chris, employé d'un kiosque de poisson frit sur la jetée de Brighton. "Le pire auquel j'ai assisté c'est quand une (mouette) s'est posée sur la tête d'une veille dame qui mangeait un hot-dog", raconte-t-il à l'AFP, décrivant l'air "terrifié" de la victime. "C'est la pire année", assure quant à lui Jack Messenger, du kiosque Sea Haze Bar, avant de plaisanter sur les bénéfices pour le commerce: "comme les mouettes volent la nourriture, les gens doivent en racheter!" La côte n'est pas la seule à souffrir des mouettes, tout le sud de l'Angleterre se plaint. "C'est le bruit qui nous affecte réellement dans notre ville, témoigne Laura Mayes, de la mairie de Wiltshire (sud-ouest). Elles tournent autour des maisons et crient 24 heures sur 24". "Vous ne laisseriez pas vos voisins faire la fête toute la nuit mais c'est ce qui se passe avec ces mouettes", ajoute-t-elle. Les experts s'accordent à dire qu'il y a plus de mouettes que jamais et qu'elles se sont habituées à vivre au contact des humains. Elles peuvent aussi se montrer particulièrement agressives pour défendre leur territoire lorsqu'elles couvent en juillet. Trois animaux domestiques (une tortue, un chihuahua et un Yorkshire Terrier) seraient ainsi morts attaqués par des mouettes ces derniers mois dans le sud-est de l'Angleterre. "Du sang jaillissait de sa tête. On aurait dit une scène de crime", a déclaré à la presse Emily Vincent, la propriétaire du chien qui a été attaqué dans son jardin alors qu'elle s'y trouvait avec son jeune fils. "Je crois que nous avons un problème", a lui-même reconnu le Premier ministre David Cameron, interrogé par la BBC. Tuer des mouettes étant interdit, la seule manière de les combattre est de détruire leurs oeufs ou de lâcher des rapaces. "L'hystérie n'est pas justifiée", tempère Tony Whitehead, porte-parole de la Royal Society for the Protection of Birds (RSPB), auprès de l'AFP. "Il y a un problème, reconnaît-il, mais ce n'est pas une raison pour diaboliser la totalité de l'espèce". Plutôt que de détruire leurs œufs, il faut augmenter les ressources pour les étudier, avance Pete Rock, un expert des mouettes urbaines. "Elles sont très intelligentes. Elles savent tout du lieu où elles vivent, où obtenir de la nourriture, où s'accoupler, où dormir lorsqu'elles ne couvent pas... Mais nous, nous ne savons rien de tout cela", regrette-t-il. -----> Et si tout simplement, ces mouettes n'avaient pas suffisamment de ressources alimentaires ? Sciences et avenir 10/8/2015
  9. Paris (AFP) - L'ONG allemande Foodwatch presse l'Europe d'appliquer le principe de précaution à propos du glyphosate, alors que la Commission européenne doit décider d'ici la fin de l'année de reconduire ou non pour dix ans l'autorisation de cet herbicide très répandu, soupçonné d'être cancérigène. La Commission "détient un outil puissant" pour protéger les citoyens contre le glyphosate, classé cancérigène "probable" en mars par l'Organisation mondiale de la santé, a expliqué lundi à l'AFP Ingrid Kragl, directrice de l'information de Foodwatch France. Un bidon de Roundup de Monsanto dans une jardinerie à Lille, le 15 juin 2015 (c) Afp Le glyphosate est l'ingrédient principal du désherbant Roundup du géant américain Monsanto. Le processus de réévalution du risque mené par l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), sur lequel s'appuiera la Commission pour prendre sa décision, "est une farce", dénonce Mme Kragl. "L'industrie exerce une pression inacceptable: un tiers des experts d'un comité travaillant sur ce dossier sont employés par les géants de l'industrie chimique", estime l'ONG dans un communiqué. Ce comité dépend de l'organisme allemand d'évaluation des risques Bundesinstitut für Risikobewertung (BFR), chargé de remettre un rapport sur lequel l'EFSA basera son avis, l'Allemagne ayant été désignée comme rapporteur au nom de l'ensemble des Etats-membres. Selon Foodwatch, la décision européenne pourrait être rendue "dès l'automne". L'ONG appelle donc les ministres français de l'Agriculture et de l'Environnement à peser dans les discussions afin que l'autorisation du glyphosate ne soit pas renouvelée. Si le glyphosate est de nouveau autorisé pour dix ans, "la France sera obligée de respecter la réglementation européenne. On ne peut pas l'interdire à la vente", souligne Mme Kragl. La ministre de l'Environnement Ségolène Royal a demandé en juin aux jardineries de ne plus vendre le Roundup en libre service à partir du 1er janvier, mais le produit restera disponible en passant par un vendeur certifié. "Tant que l'innocuité du glyphosate ne sera pas prouvée, il ne devrait plus être permis de l'utiliser", fait valoir Mme Kragl. Sciences et avenir 10/8/2015
  10. Le cirque Knie renonce dès l'an prochain aux numéros avec des éléphants. Le public pourra toutefois continuer à admirer les pachydermes au zoo pour enfants de Rapperswil (SG), a annoncé la famille Knie mardi. Le cirque explique vouloir se concentrer sur le maintien d'un "groupe matriarcal d'éléphants avec des capacités d'élevage". Pour cette raison, les deux femelles Dehli et Ceylon, qui font partie de la tournée cette saison, resteront désormais à Rapperswil, le fief de la dynastie Knie. Trois éléphantes du cirque, âgées, sont mortes en juin et juillet derniers (affaiblies par la maladie et la canicule). Depuis, le groupe des pachydermes est composé de cinq femelles. Il y a quelques jours, le mâle Thisiam du zoo polonais de Katowice est arrivé à Rapperswil, où un nouveau grand parc pour éléphants a été inauguré au printemps. Romandie 11/8/2015
  11. Bucarest - Trois consortiums chinois sont en lice pour la construction d'une grande centrale hydroélectrique en Roumanie, un marché estimé à un milliard d'euros, a annoncé mardi la société Hidro Tarnita, qui gère ce projet. La centrale hydroélectrique de Tarnita-Lapustesti est un projet stratégique d'intérêt national, un investissement dans la sécurité énergétique de la Roumanie, a déclaré le directeur de la société, Ovidiu Demetrescu. Image montrant le projet de construction de la centrale Tarnita-Lapustestide. Lindekin Les trois consortiums, formés autour des compagnies China Gezhouba Group, China Huadian Engineering et Huaneng Lancang River Hydropower, sont les seuls candidats à la construction de ce projet. La centrale qui devrait être érigée sur le Somes (nord-ouest) contribuera au développement économique de la région et aboutira à la création de 4.000 emplois, a souligné Hidro Tarnita. Bucarest cherche depuis plusieurs années des investisseurs pour ce projet destiné à équilibrer le systéme énergétique du pays. La Roumanie et la Chine ont conclu plusieurs accords de coopération dans l'énergie depuis 2013. Image ziuadejc.realitatea China General Nuclear Power Corporation (CGN) a été désigné unique candidat à la construction de deux réacteurs nucléaires à Cernavoda (est), pour un coût total d'environ 6,4 milliards d'euros, tandis que Huadian Engineering a signé un accord sur la mise en place d'une centrale thermoélectrique à Rovinari (sud-ouest), un investissement estimé à près d'un milliard d'euros Romandie 11/8/2015
  12. L'Univers est en train de mourir de mort lente, selon une équipe internationale de scientifiques. Ces chercheurs ont mesuré l'énergie produite par 200'000 galaxies et découvert qu'elle était deux fois moindre que celle générée il y a deux milliards d'années. Les chercheurs ont procédé aux mesures les plus précises d'énergie jamais réalisées dans une partie assez vaste de l'espace. L'énergie produite a été divisée par deux et diminue sans cesse, ont-ils découvert. "A partir de maintenant, l'Univers est voué au déclin, comme une vieillesse qui durerait pour toujours", a expliqué Simon Driver, membre du Centre international de recherches radioastronomiques (ICRAR) de l'Etat d'Australie occidentale, qui a participé au projet. "L'Univers s'est écroulé sur son sofa, a ramené la couverture à lui et s'apprête à dormir d'un sommeil éternel". Les chercheurs ont utilisé sept des télescopes les plus puissants de la planète pour observer pendant huit ans des galaxies dans 21 longueurs d'onde différentes, comme l'infrarouge ou l'ultraviolet, dans le cadre de l'étude Gama (Galaxy and mass assembly). Deux télescopes spatiaux de la Nasa, un télescope spatial de l'Agence spatiale européenne (ESA) et le Télescope anglo-australien de Nouvelle-Galles du Sud ont en particulier été mis à contribution pour cette étude. Elle est le fruit d'une collaboration entre une centaine de scientifiques issus de plus de 30 universités australiennes, européennes et américaines. "Nous avons utilisé autant de télescopes terrestres et spatiaux que possible afin de mesurer la production d'énergie générée par plus de 200'000 galaxies dans des longueurs d'onde aussi variées que possible", a déclaré Simon Driver. Il devait présenter lundi à Hawaï les résultats du projet à l'Union internationale astronomique. Une bonne partie de l'énergie qui circule dans l'Univers a été générée après le Big Bang. Cependant, de l'énergie nouvelle est constamment libérée lors de la fusion thermonucléaire dans les étoiles. Andrew Hopkins, de l'Observatoire astronomique australien, explique que les chercheurs savent depuis un moment que le rythme de création d'étoiles dans l'Univers est en déclin. Mais cette étude montre que le taux de production d'énergie diminue de manière semblable dans les différentes longueurs d'onde, souligne-t-il. "Peu importe les longueurs d'onde utilisées, la production d'énergie ralentit de la même manière", a expliqué M. Hopkins. Les chercheurs espèrent aussi que les données recueillies permettront de mieux comprendre le processus de formation des galaxies. Ils veulent également élargir leurs études pour documenter la production d'énergie tout au long de l'histoire de l'Univers. Romandie 11/8/2015
  13. Tokyo - Un premier réacteur nucléaire a été relancé mardi matin au Japon, plus de quatre ans après l'accident de Fukushima qui avait entraîné l'arrêt de toutes les centrales du pays depuis septembre 2013. Le réacteur numéro 1 de la centrale de Sendai (1.000 km au sud-ouest de Tokyo, dans la préfecture de Kagoshima) a redémarré à 10H30 (01H30 GMT), a annoncé à l'AFP un porte-parole de la compagnie Kyushu Electric Power. Le coeur devrait entrer en réaction en chaîne auto-entretenue à compter de 23H00 (14H00 GMT). Il commencera à générer vendredi de l'électricité qui sera exploitée commercialement à partir de début septembre, selon la compagnie. Je souhaite que le redémarrage soit effectué en garantissant toute la sécurité qui doit être la première priorité, avait déclaré lundi soir le Premier ministre pro-nucléaire Shinzo Abe. Voulue par le gouvernement conservateur, cette reprise du nucléaire est d'abord motivée par des raisons économiques (coût de l'énergie importée). Face au gouvernement, une majorité de la population s'interroge sur la pertinence d'un redémarrage qualifié d'erreur par Naoto Kan, Premier ministre au moment de l'accident de Fukushima et devenu depuis un des plus virulents militants antinucléaires, à l'instar de plusieurs autres de ses prédécesseurs, dont Junichiro Koizumi (2001-2006), mentor de Shinzo Abe. Au cri de saikado hantai (contre le redémarrage), quelque 200 personnes, selon la chaîne publique NHK, venues des diverses régions du Japon hébergeant des installations nucléaires protestaient devant les portes de la centrale et une manifestation était prévue mardi soir devant la résidence du Premier ministre à Tokyo. L'accident de Fukushima n'est toujours pas résolu et toutes les causes ne sont pas même élucidées, alors pourquoi relance-t-on aujourd'hui un réacteur ?, s'agaçait devant les caméras une habitante de la préfecture de Fukushima venue spécialement à Sendai. Le réacteur en question, initialement entré en service en juillet 1984, avait été éteint le 10 mai 2011 pour son 21ème cycle de maintenance régulière, respectant alors le calendrier habituel qui prévoit 3 à 4 mois d'arrêt de routine après 12 à 13 mois de fonctionnement. Toutefois, il n'a pas pu être réactivé depuis en raison de la décision des autorités d'instaurer des normes de sûreté plus sévères à l'aune du désastre de Fukushima dont l'ampleur a dépassé toutes les dispositions techniques de sûreté. Il s'agit du premier réacteur remis en service en conformité avec la nouvelle réglementation entrée en vigueur en juillet 2013 afin de rendre les centrales nucléaires plus aptes à faire face à une catastrophe naturelle, un attentat terroriste ou un crash d'avion. Romandie 11/8/2015
  14. L'Australie a annoncé mardi un nouvel objectif de baisse des émissions de gaz à effet de serre dans la perspective de la conférence COP21 sur le climat à Paris à la fin de l'année. La réduction visée est de 26-28% d'ici 2030 par rapport aux niveaux de 2005. Cet objectif se situe "plutôt dans la moyenne" de ceux établis par des pays au niveau économique comparable. Les groupes de défense de l'environnement et l'opposition le jugent toutefois trop modeste. Le chiffre annoncé mardi par le Premier ministre Tony Abbott est en outre bien inférieur aux recommandations de l'Autorité australienne sur le changement climatique. Cet organe d'experts indépendants a recommandé en juillet une réduction des émissions de GES par l'Australie de 40 à 60% d'ici 2030 par rapport aux niveaux de 2000 si le pays veut contribuer à l'objectif mondial d'une baisse de 2 degrés Celsius de la température moyenne mondiale par rapport à l'ère pré-industrielle. L'objectif de réduction affiché par le pays-continent est actuellement de 5% d'ici 2020 par rapport aux niveaux de 2000. "Nous devons être responsables sur le plan environnemental, mais nous devons l'être aussi sur le plan économique", a expliqué le chef du gouvernement. "Nous devons réduire nos émissions d'une manière qui soit compatible avec la poursuite de la croissance." L'Australie est le premier exportateur mondial de charbon et minerai de fer et l'un des plus gros émetteurs de carbone par habitant, une grande partie de l'électricité du pays étant produite par des centrales à charbon. Tony Abbott est lui-même un ardent défenseur de l'industrie houillère. Il a supprimé l'an dernier une taxe sur le carbone et un plan visant à mettre en place un marché de crédits carbone. Ses adversaires déplorent la modestie de l'objectif annoncé mardi, d'autant plus qu'ils accusent Tony Abbott d'avoir truqué la donne en changeant l'année de référence, 2005 ayant marqué un pic d'émissions dans le monde. "C'est un objectif défaitiste qui ne démontre aucune foi dans la capacité des Australiens à s'adapter, à innover et à effectuer une transition vers une économie propre", a déclaré l'Australian Conservation Foundation (ACF) dans un communiqué. Un sondage réalisé la semaine dernière par le groupe d'études Climate Institute a montré que 63% des Australiens voulaient davantage d'actes sur cette question, soit une hausse de six points de pourcentage par rapport à 2014. L'opposition travailliste s'est engagée le mois dernier à réinstaller un marché des crédits carbone et à augmenter la part du renouvelable à 50% d'ici 2030. Autre formation de l'opposition, le Parti Vert ne s'est pas privé de moquer l'"archaïsme" du Premier ministre. "Tony Abbott est bloqué dans les schémas économiques du XIXème siècle, dépossédant ce pays de son potentiel", a déclaré Larrisa Water, sénatrice du parti écologiste, dans un communiqué. Romandie 11/8/2015
  15. Tokyo - Le Japon a mis fin à une période de deux ans sans nucléaire, une absence qu'il a réussi à combler tout en se disant déterminé à recourir de nouveau à l'énergie atomique pour des raisons économiques et écologiques. Explications: Question: Comment le Japon a-t-il pu fournir assez d'électricité sans aucun réacteur depuis septembre 2013 ? Réponse: Entre avril 2014 et mars 2015, 91,15% de l'électricité du Japon était produite avec les énergies fossiles, 8,5% par les centrales hydrauliques et le reste (0,35%) par les autres énergies (solaire, éolienne, géothermique), selon la confédération des dix compagnies régionales d'électricité. Ces dernières ont augmenté la production de leurs centrales au gaz, pétrole et charbon et en ont remis en marche pour pallier l'absence des réacteurs nucléaires qui fournissaient entre un quart et un tiers de l'électricité avant l'accident de Fukushima en mars 2011. En outre, les tarifs de l'électricité ont augmenté de plus de 20% le plus souvent, ce qui a incité les entreprises et particuliers à réduire leur consommation électrique. Q: Quel est le coût de cette absence d'énergie nucléaire ? R: Masakazu Toyoda, expert de l'Institut de l'économie énergétique du Japon (IEEJ), a évalué dans un rapport à 3.600 milliards de yens (26,7 milliards d'euros) la somme supplémentaire dépensée chaque année par le Japon en hydrocarbures pour compenser. Il ajoute que cette privation d'énergie nucléaire a entraîné des déficits commerciaux importants, freiné l'activité dans l'archipel et restreint les rentrées fiscales (TVA, impôts sur les bénéfices des sociétés). Selon lui, si le Japon n'avait pas eu l'énergie nucléaire entre 1965 et 2010, il aurait dépensé 33.000 milliards de yens (245 milliards d'euros) en importations d'hydrocarbures, mais cette économie risque d'être aux deux tiers consommée d'ici à 2020 du fait de l'arrêt total ou partiel des réacteurs. Q: Quelle part d'énergie nucléaire prévoit le Japon ? R: Le gouvernement vise 20 à 22% de l'électricité d'origine nucléaire, afin de réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 26% entre 2013 et 2030, conformément aux engagements pris envers la communauté internationale. L'organisation écologiste Greenpeace estime pour sa part à seulement 2 à 8% la proportion d'électricité qui sera d'origine nucléaire, pour des raisons techniques et du fait de l'opposition de certaines régions et d'une partie des Japonais. Q: Combien de réacteurs sont-ils susceptibles de redémarrer? R: Difficile de donner un nombre, répond un expert du secteur souhaitant rester anonyme. Une fois exclues les six tranches saccagées de la centrale Fukushima Daiichi, le pays compte 48 unités, dont cinq au moins doivent être démantelées. Sur le plan technique (âge, localisation et conditions des installations), un peu plus de 30 unités seraient susceptibles de redémarrer, mais il faut composer avec les réticences de certaines préfectures dont le feu vert politique est nécessaire. Greenpeace juge a contrario que les compagnies n'arriveront pas à relancer tous les réacteurs potentiellement exploitables. Q: De nouveaux réacteurs seront-ils ensuite nécessaires ? R: La construction de nouveaux réacteurs ne sera a priori pas nécessaire, si sont obtenues les extensions de durée d'exploitation jusqu'à 60 ans demandées par les électriciens. Mais la question du remplacement se posera nécessairement avant 2030, a expliqué à l'AFP le conseiller nucléaire de l'ambassade de France au Japon, Christophe Xerri. Dans l'idéal, les électriciens souhaiteraient pouvoir fermer des réacteurs en échange de la construction de nouvelles unités de conception récente. Romandie 11/8/2015
  16. Sydney - Le gouvernement australien a annoncé mardi une réduction de ses émissions de carbone de 26% d'ici 2030 pour lutter contre le réchauffement climatique mais ses détracteurs l'accusent de ne pas prendre sa juste part du fardeau international. Le Premier ministre conservateur Tony Abbott n'a jamais fait mystère de son soutien à l'économie australienne, en particulier à son vaste secteur minier, jetant par exemple aux orties une taxe controversée sur les émissions carbone imposée aux industries polluantes. Balayant les critiques d'un revers de main, il a souligné que les objectifs de son gouvernement se situaient plutôt dans la moyenne de ceux qui ont été déterminés par les pays au niveau économique comparable en vue de la conférence de Paris sur le climat qui doit déboucher sur un accord mondial pour limiter le réchauffement de la planète. Nous sommes parvenus à (...) un objectif pour 2030 situé dans la fourchette de 26 à 28% à partir des niveaux de 2005, a déclaré M. Abbott. L'objectif de 26% est définitif mais en vertu des circonstances qui seront à l'oeuvre, nous pourrons aller jusqu'à 28%. Le pays rejette environ 1,3% des émissions de gaz à effet de serre dans le monde, mais est un des plus gros émetteurs de la planète par tête d'habitant en raison de l'importance de son secteur minier et de sa dépendance à l'électricité produite grâce au charbon. L'Australie est aussi un grand exportateur de matières premières (minerai de fer, charbon, cuivre...) et le pays compte plusieurs géants du secteur, dont Rio Tinto et BHP Billiton. Le Premier ministre a souligné à cet égard que son gouvernement restait déterminé à trouver un équilibre entre objectifs environnementaux et économiques. Il s'agit d'un bon objectif, solide, responsable du point de vue économique, responsable du point de vue environnemental, a-t-il dit. Notre objectif de 26 à 28%, c'est mieux que le Japon. C'est presque le même que la Nouvelle-Zélande. C'est un poil en-dessous du Canada, un peu en dessous de l'Europe, a martelé le chef du gouvernement. Et bien sûr, c'est démesurément mieux que la Chine, a-t-il dit du premier pollueur mondial qui a promis de plafonner ses émissions de CO2 à l'horizon 2030. Nous ne sommes pas en tête mais nous ne sommes certainement pas à la traîne, a encore affirmé M. Abbott. La conférence sur le climat prévue à Paris en décembre vise à limiter à 2 degrés la hausse du thermomètre mondial par rapport au niveau pré-industriel pour limiter les impacts du changement climatique, dont la vitesse est inédite. Mais les défenseurs de l'environnement ne sont pas de l'avis du gouvernement et l'accusent d'être loin d'assurer une part équitable du combat contre le réchauffement. - Ces objectifs sont nettement insuffisants s'agissant de protéger les Australiens des impacts du changement climatique et ne représentent pas une contribution juste aux efforts internationaux pour contrôler la situation, a dit Tim Flannery, de l'institut indépendant Climate Council. - S'il est vrai que les engagements australiens ne sont guère différents de ceux du Canada et du Japon, ils sont loin derrière ceux des Etats-Unis et de l'Europe, a renchéri Will Steffen, spécialiste du changement climatique au sein du même organisme. Canberra est toujours dans la queue du peloton des pays développés. Les Etats-Unis se sont engagés à une réduction de 26 à 28% d'ici 2025, soit cinq ans avant, et l'Europe a été plus loin encore. Nous sommes loin derrière là où nous devrions être pour participer de manière équitable à l'objectif des deux degrés, a-t-il poursuivi. - World Wild Fund Australie est du même avis. Si tous les pays fournissaient le même niveau d'efforts que l'Australie, le monde serait bon pour trois ou quatre degrés de réchauffement, a lancé Kellie Caught. - A la décharge de l'Australie, Frank Jotzo, directeur du Centre pour les politiques climatique et économique à l'Université de Canberra, a noté que les cibles de la plupart des autres pays développés sont insuffisantes. Au moins, l'Australie est dans le coup de l'action climatique internationale même si elle est considérée comme une retardataire. L'Australie, au 13ème rang mondial des émissions en valeur absolue, remplit sa part et c'est ce qui compte, a dit la ministre des Affaires étrangères Julie Bishop. Romandie 11/8/2015
  17. Sydney - Le gouvernement australien a annoncé mardi une réduction de ses émissions de carbone de 26% d'ici 2030 pour lutter contre le réchauffement climatique mais ses détracteurs l'accusent de ne pas prendre sa juste part du fardeau international. Le Premier ministre conservateur Tony Abbott n'a jamais fait mystère de son soutien à l'économie australienne, en particulier à son vaste secteur minier, jetant par exemple aux orties une taxe controversée sur les émissions carbone imposée aux industries polluantes. Balayant les critiques d'un revers de main, il a souligné que les objectifs de son gouvernement se situaient plutôt dans la moyenne de ceux qui ont été déterminés par les pays au niveau économique comparable en vue de la conférence de Paris sur le climat qui doit déboucher sur un accord mondial pour limiter le réchauffement de la planète. Nous sommes parvenus à (...) un objectif pour 2030 situé dans la fourchette de 26 à 28% à partir des niveaux de 2005, a déclaré M. Abbott. L'objectif de 26% est définitif mais en vertu des circonstances qui seront à l'oeuvre, nous pourrons aller jusqu'à 28%. Le pays rejette environ 1,3% des émissions de gaz à effet de serre dans le monde, mais est un des plus gros émetteurs de la planète par tête d'habitant en raison de l'importance de son secteur minier et de sa dépendance à l'électricité produite grâce au charbon. L'Australie est aussi un grand exportateur de matières premières (minerai de fer, charbon, cuivre...) et le pays compte plusieurs géants du secteur, dont Rio Tinto et BHP Billiton. Le Premier ministre a souligné à cet égard que son gouvernement restait déterminé à trouver un équilibre entre objectifs environnementaux et économiques. Il s'agit d'un bon objectif, solide, responsable du point de vue économique, responsable du point de vue environnemental, a-t-il dit. Notre objectif de 26 à 28%, c'est mieux que le Japon. C'est presque le même que la Nouvelle-Zélande. C'est un poil en-dessous du Canada, un peu en dessous de l'Europe, a martelé le chef du gouvernement. Et bien sûr, c'est démesurément mieux que la Chine, a-t-il dit du premier pollueur mondial qui a promis de plafonner ses émissions de CO2 à l'horizon 2030. Nous ne sommes pas en tête mais nous ne sommes certainement pas à la traîne, a encore affirmé M. Abbott. La conférence sur le climat prévue à Paris en décembre vise à limiter à 2 degrés la hausse du thermomètre mondial par rapport au niveau pré-industriel pour limiter les impacts du changement climatique, dont la vitesse est inédite. Mais les défenseurs de l'environnement ne sont pas de l'avis du gouvernement et l'accusent d'être loin d'assurer une part équitable du combat contre le réchauffement. - Ces objectifs sont nettement insuffisants s'agissant de protéger les Australiens des impacts du changement climatique et ne représentent pas une contribution juste aux efforts internationaux pour contrôler la situation, a dit Tim Flannery, de l'institut indépendant Climate Council. - S'il est vrai que les engagements australiens ne sont guère différents de ceux du Canada et du Japon, ils sont loin derrière ceux des Etats-Unis et de l'Europe, a renchéri Will Steffen, spécialiste du changement climatique au sein du même organisme. Canberra est toujours dans la queue du peloton des pays développés. Les Etats-Unis se sont engagés à une réduction de 26 à 28% d'ici 2025, soit cinq ans avant, et l'Europe a été plus loin encore. Nous sommes loin derrière là où nous devrions être pour participer de manière équitable à l'objectif des deux degrés, a-t-il poursuivi. - World Wild Fund Australie est du même avis. Si tous les pays fournissaient le même niveau d'efforts que l'Australie, le monde serait bon pour trois ou quatre degrés de réchauffement, a lancé Kellie Caught. - A la décharge de l'Australie, Frank Jotzo, directeur du Centre pour les politiques climatique et économique à l'Université de Canberra, a noté que les cibles de la plupart des autres pays développés sont insuffisantes. Au moins, l'Australie est dans le coup de l'action climatique internationale même si elle est considérée comme une retardataire. L'Australie, au 13ème rang mondial des émissions en valeur absolue, remplit sa part et c'est ce qui compte, a dit la ministre des Affaires étrangères Julie Bishop. Romandie 11/8/2015
  18. Paris - Voici des réactions politiques sur l'idée avancée par le député-maire socialiste de Boulogne-sur-Mer Frédéric Cuvillier de relancer l'écotaxe au niveau régional. - Dominique Reynié, candidat Les Républicains dans la région Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées: Il y a une nécessité absolue aujourd'hui dans nos territoires qui est de trouver les ressources pour assurer les financements publics à venir parce qu'il y a un effondrement malheureusement de l'investissement public. (...) Ca peut être une bonne idée si préalablement l'État français réduit la pression fiscale sur l'activité économique, sinon c'est une surcharge supplémentaire. (sur Europe 1) - Florian Philippot, vice-président du FN: On a fait sortir l'écotaxe par la porte et en fait on va la faire revenir par la fenêtre régionale. Moi je vais vous dire, l'écotaxe c'est d'abord un fiasco qui nous a coûté déjà un milliard d'euros (...) Moi je dis il faut d'abord taxer les camions étrangers, parce que les camions étrangers, ils doivent participer à l'entretien des routes que nous avons payées et que nous continuons de payer. On doit mettre en place cette taxe sur les camions étrangers, mais pas sur les camions français, pas sur les transporteurs français qui sont déjà le nez sous l'eau. (sur iTELE) - Eric Coquerel, coordinateur politique du Parti de gauche: On ne peut pas continuer avec les questions environnementales qui sont posées l'année de la COP 21 dans ce pays à faire circuler des camions partout entre les frontières. Nous, nous sommes pour le ferroutage, nous sommes pour limiter au maximum les déplacements de camions au moins internationaux en France. (...) Est-ce que ça se règle par l'écotaxe? En tout cas une chose est sûre c'est que ça ne peut pas seulement se régler par ce système et encore moins en le régionalisant. Je suis très sceptique sur tout système qui équivaut à développer des inégalités ou des règles différentes selon la région dans laquelle on vit dans ce pays. (sur Sud Radio) Romandie 11/8/2015
  19. Athéna, la chienne dogue de Bordeaux enterrée vivante, a été remise sur pied par une équipe de vétérinaires. Elle a été recueillie par la SPA mais ne peut être adoptée, car l'enquête sur son propriétaire est en cours. Athéna, dogue de Bordeaux enterrée vivante à Carrières-sur-Seine, est désormais tirée d'affaire, ont expliqué à Europe 1 les vétérinaires de la clinique de Levallois-Perret qui l'ont recueillie. "Athéna présentait une altération de la conscience et une hyperthermie" témoigne une vétérinaire. Déshydratée, en état de choc, la chienne avait atteint une température corporelle de 42°. A 10 ans et demi, un âge élevé pour cette race, elle aurait pu en garder des séquelles. Mais elle s'est bien remise. J’aime la Page Clinique Vétérinaire V24 a ajouté 3 nouvelles photos. Vétérinaire · 5 375 J’aime · 8 août, 19:38 · Modifié · Athéna, la chienne dogue de Bordeaux enterrée vivante par son propriétaire, a été reçu dans notre clinique. Après lui avoir apporté les soins nécessaires, elle s'est vite rétablie. L'association des dogues de Bordeaux a pris le relais à la suite de son hospitalisation. Athéna était correctement nourrie, mais présentait des traces de blessures à la tête. La chienne, qui était "adorable" et ne montrait "aucune once de méchanceté" selon les vétérinaires, a été confiée à l'Association des dogues de Bordeaux. Son propriétaire, qui a été retrouvé grâce au tatouage de l'animal, prétend qu'elle s'est sauvée. Une version "peu convaincante" pour les enquêteurs. "La chienne a plus de dix ans et souffre d'arthrose, on l'imagine mal prendre la fuite en courant", confie une source policière. Tant que l'enquête est en cours, Athéna ne peut être adoptée. Son propriétaire, un jeune homme de 21 ans, sera jugé pour acte de cruauté sur un animal et outrage sur une personne dépositaire de l'autorité publique en mars 2016. Il risque jusqu'à deux ans de prison et 30 000 euros d'amende. Une pétition réclamant la "peine maximale pour le maître de la dogue de Bordeaux retrouvée enterrée vivante!" publiée sur le site mesopinions.com avait recueilli plus de 465 000 signatures ce lundi. Brigitte Bardot, elle, veut "enterrer vivant l'auteur du crime". L'Express 10/8/2015
  20. Son malheur a été partagé près de 150 000 fois sur Facebook. Une chienne a été sauvée samedi 1er août par un promeneur, alors qu'elle avait été enterrée vivante à Carrières-sur-Seine (Yvelines). L'animal, un dogue de Bordeaux, a été découvert en début d'après-midi dans un terrain vague par un riverain qui promenait son chien. "Son corps était entouré de pierres et un sac de gravats était accroché à sa laisse pour l'empêcher de se dégager", explique une source policière. Interpellé samedi 1er août, le propriétaire du dogue de Bordeaux enterré vivant nie les faits, et affirme que son chien s'est enfui. (MAXPPP) "Seule sa tête était difficilement visible, compte tenu de la quantité de terre qui la recouvrait", raconte le sauveteur dans un message posté sur Facebook, photos à l'appui, qui a été partagé près de 150 000 fois. Celui-ci prévient les secours et commence à libérer l'animal. "Choqué et déshydraté" selon la source policière, celui-ci est transporté dans une clinique vétérinaire de Levallois-Perret (Hauts-de-Seine). Grâce à son tatouage, la police identifie rapidement le propriétaire. Pedro Dinis a ajouté 12 nouvelles photos. [*]Université Paris Ouest Nanterre La Défense · 2 août, 13:29 · Hier lorsque que je promenais déesse avec une amie et alors que nous nous apprêtions a finir la promenade, nous décidames face au plaisir accentué que procurait à déesse la liberté, de continuer encore un peu...chose que je ne regrette pas étant donné que cela nous a permis d'être au bon endroit au bon moment pour sauver une vie, celle d'une chienne...qui malheureusement, a été cruellement enterrée vivante, seule sa tête était difficilement visible compte tenue de la quanti... Afficher la suite Toutes les photos sur Facebook Interpellé samedi en fin d'après-midi à son domicile tout proche du terrain vague et placé en garde à vue au commissariat de Sartrouville, le jeune homme de 21 ans nie les faits, affirmant que son chien s'est enfui. Une version "peu convaincante" pour les enquêteurs. "La chienne a plus de dix ans et souffre d'arthrose, on l'imagine mal prendre la fuite en courant", explique la même source. Le propriétaire sera jugé pour acte de cruauté sur un animal et outrage sur une personne dépositaire de l'autorité publique en mars 2016. Il risque jusqu'à deux ans de prison et 30 000 euros d'amende, comme le rappelle d'ailleurs l'homme qui a sauvé la chienne dans son message sur Facebook. Une pétition réclamant la "peine maximale pour le maître de la dogue de Bordeaux retrouvée enterrée vivante !" a également été publiée sur le site mesopinions.com. Mercredi, elle avait recueilli plus de 142 000 signatures (à ce jour, (10 août) ce sont plus de 469.000 signatures récoltées). En début d'année dernière, une vague d'indignation similaire avait déferlé sur les réseaux sociaux après la publication de vidéos sur internet montrant un homme projetant un chat en l'air à plusieurs reprises. Jugé en comparution immédiate, il avait été condamné à un an de prison ferme. Francetv info 5/8/2015
  21. Caen - Les deux premières enquêtes publiques lancées en vue de la création des premiers parcs éoliens au large des côtes françaises se sont ouvertes lundi dans le Calvados et en Loire-Atlantique, selon les préfectures. . L'enquête publique du parc dit de Courseulles-sur-mer (Calvados), au large des plages du débarquement (75 éoliennes à 10 km des côtes minimum), doit durer jusqu'au 10 octobre. Vingt-sept communes sont concernées. . Concernant le parc dit de Saint-Nazaire (80 éoliennes de 6 MW à plus de 12 km des côtes), l'enquête se terminera le 25 septembre. Quinze communes sont concernées, jusqu'à l'île d'Hoedic dans le Morbihan. Ces deux projets sont menés par EDF. Alstom doit construire les machines. En parallèle se sont également ouvertes les enquêtes publiques concernant le raccordement électrique de ces parcs. Le parc de Courseulles doit produire l'équivalent de la consommation annuelle électrique de 630.000 personnes et celui de Saint-Nazaire 700.000. Les deux parcs doivent respectivement occuper des surfaces de 50 km2 et 78 km2 en mer. Ces projets ont été choisis avec deux autres (au large de Fécamp et Saint-Brieuc) par le gouvernement pour être les premiers parcs éoliens offshore français, d'ici à 2020. . Pour le parc de Fécamp, l'enquête publique doit démarrer dans les premiers jours de septembre. . Pour le parc de Saint-Brieuc, elle doit avoir lieu en 2016. Ces enquêtes publiques font suite à des débats publics de plusieurs semaines. Du débat public concernant le parc de Courseulles, qui s'était déroulé du 20 mars au 20 juillet 2013, avaient par exemple émergé des avis majoritairement favorables, selon la commission chargée de ce débat, même si l'impact visuel avait été globalement considéré comme négatif. Ce débat avait attiré 2.000 personnes. Au 30 juin, les eaux européennes totalisaient 3.072 éoliennes opérationnelles dans 11 pays. Romandie 10/8/2015
  22. Lille - Frédéric Cuvillier, député-maire socialiste de Boulogne-sur-mer (Pas-de-Calais), a relancé l'idée d'une écotaxe à un niveau régional dans une interview parue lundi dans Les Echos, une proposition immédiatement critiquée par Marine Le Pen. J'ai plaidé dès l'an dernier pour que le principe de l'écotaxe, qui a dû être abandonné au niveau national, puisse renaître dans les régions, a expliqué l'ancien ministre des Transports. (Photo Frédéric Cuvillier, le 14 septembre 2007. Championnet derivative work: Jack Rabbit Slim's CC BY-SA 3.0) Ce sujet est particulièrement pertinent dans notre territoire, qui subit un fort transit de camions du fait de la proximité de l'Angleterre et de la Belgique, a-t-il dit, ajoutant qu'il souhaitait que la future région soit pionnière dans la mise en place d'un tel dispositif. L'écotaxe a été abandonnée par le gouvernement en octobre 2014. Mi-juin, la ministre de l'Ecologie, Ségolène Royal, avait dit qu'elle allait examiner l'idée de laisser la possibilité à certaines régions de mettre en place une écotaxe pour les poids lourds en transit. M. Cuvillier a ainsi réclamé un moratoire au gouvernement sur le démantèlement des portiques dans la région Nord-Pas-de-Calais/Picardie et souhaite s'inspirer du système belge baptisé Viapass. Je propose donc l'extension du système belge, (...) cela pourrait constituer le premier pas vers la création d'une taxe transit européenne, a-t-il dit. Claude Bartolone, président de l'Assemblée nationale et tête de liste PS pour les régionales en IDF, s'est également déclaré lundi sur RTL favorable à la mise en place d'une écotaxe pour les camions en Ile-de-France. "Je suis favorable à une écotaxe (...) Je pense que ce serait une bonne chose que de trouver un système qui permette d'élargir la base de nos financements pour pouvoir le plus vite possible réussir la modernisation de nos réseaux de transports", a dit M. Bartolone. Au contraire, pour Mme Le Pen, cette perspective, qui constituerait un nouveau coup très dur pour nos routiers, déjà gravement mis en difficulté par la concurrence déloyale exercée par des transporteurs en provenance d'Europe de l'Est, est parfaitement intolérable. Le Front National s'opposera donc résolument à toute taxation supplémentaire des routiers français, y compris au niveau régional, ajoute la tête de liste du parti aux régionales de décembre prochain. Ce projet est affligé des tares habituelles du dogme socialiste, celles de la folie fiscale qui se drape encore une fois dans des prétextes moraux, a ajouté le chef de file du FN à la Région Philippe Eymery. Romandie 10/8/2015
  23. Le bilan des graves inondations qui touchent la Birmanie depuis plus d'une semaine a dépassé les 100 morts, d'après les journaux officiels lundi. Près d'un million de personnes sont touchées. Caritas Suisse a engagé 200'000 francs pour l'aide d'urgence. Euronews 9/8/2015 A l'approche des élections législatives, la gestion de la crise a pris une dimension politique, gouvernement et opposition tenant à prouver qu'ils réagissent rapidement. Pourtant, beaucoup de victimes ont choisi de se tourner vers les groupes communautaires et les monastères. L'aide internationale a été renforcée ces derniers jours après une demande officielle du gouvernement. Caritas Suisse a annoncé lundi avoir engagé un montant de 200'000 francs pour l'aide d'urgence. Les pluies torrentielles ont provoqué de très nombreux glissements de terrain et détruit des milliers d'habitations, a indiqué l'organisation dans un communiqué diffusé lundi. La semaine dernière, le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) avait indiqué que le soutien financier de l'aide humanitaire suisse s'élevait à 105'000 francs. Romandie 10/8/2015
  24. "Résidents non humains". Voilà comment il convient d'appeler les chiens et les chats à Trigueros del Valle (Espagne), depuis le 20 juillet 2015. Une nouvelle loi, créée sous le maire socialiste Pedro J. Pérez Espinosa, attribue aux animaux de compagnie les mêmes droits que les humains. Un chien et un chat AFP Le traité "Renedo Declaration" comprend 13 articles tels que : - « tous les résidents naissent égaux et ont le même droit à l’existence » ; - « un résident, humain ou non, a droit au respect » - ou encore « aucun résident non-humain ne devra être exploité pour le plaisir ou les loisirs des hommes ». Cela va dans la suite logique du combat que livre le village contre la corrida. Pour le maire, c’est un devoir de représenter tout le monde, comme « les chiens et les chats qui vivent avec nous depuis des milliers d’années ». L'objectif ? Lutter ainsi contre la maltraitance animale et les abandons. Ce n’est pas la première fois que la notion de "personne non humaine" se fait entendre : - Le dauphin a déjà recouvert ce statut en Inde en octobre 2013, à travers la reconnaissance de leurs capacités intellectuelles (appellation entre eux, conscience de soi). Mais aussi dans le but d’interdire leur captivité. - Les orang-outans ont eu, eux, aussi droit à ce statut après décision du tribunal argentin en décembre 2014. - De même, la Cour suprême de New York a émis l’ordonnance de reconnaître les deux chimpanzés, Hercules et Leo, comme "personnes non humaines". Mais qu'en est-il du pays des cocoricos ? Depuis le 28 janvier 2015, l’animal est reconnu en France comme un "être doué de sensibilité" et non plus comme un "bien meuble". Fait paradoxal lorsqu’on sait que la Déclaration Universelle des Droits de l’Animal a été proclamée le 15 octobre 1978 à la Maison de l’UNESCO à Paris, rendue publique en 1990. De même qu’en Espagne, tous les animaux ont des droits égaux à l’existence et au respect. Leur abandon est proscrit ainsi que toutes formes d’élevage allant à l’encontre de la physiologie et du comportement propre à l’espèce. Si la mise à mort d’un animal est nécessaire, elle doit être instantanée, indolore et non génératrice d’angoisse. Reste à savoir si ces articles sont correctement appliqués dans la réalité... Sciences et avenir 10/8/2015
  25. Des parents essayent de faire dire à leur bébé le mot "maman" pour réclamer à manger. La tâche s’est révélée moins difficile pour le chien à côté. On peut observer ce dernier émettre des aboiements puis progressivement réussir à émettre des sons humains. Alors, le chien et l’homme peuvent-ils communiquer ensemble ? CrazyChannel 5/8/2015 Un article de la revue Current Biology expose les ressemblances vocales entres les chiens et les humains. Ils ont bâti leur constat à travers l'analyse d’une IRM du cerveau de 11 chiens. La neuro-imagerie a déterminé les réactions du chien à l’écoute de plusieurs sons émotionnels : pleurs, rires, cris… Ensuite, 22 sujets humains ont passé le test et après comparaison des réactions, on a pu déterminer que les réactions aux stimuli vocaux étaient les mêmes. Grâce à une zone proche de leur cortex auditif primaire, les deux espèces peuvent traiter de la même façon les sons chargés émotionnellement. Ceci s’explique en raison du partage du même environnement social, comme l’affirme un groupe de recherche en Hongrie, Attila Andics (membre de MTA-ELTE). Cependant, une différence persiste : 48% des neurones dédiés au traitement auditif chez le chien sont plus sensibles aux bruits qu’aux sons vocaux. Contre 3% d'entre eux chez l'être humain. Bonne nouvelle cependant ! Un prototype de harnais tout droit sorti de l'Université d'Etat de Caroline du Nord pourra améliorer la relation chien/humain. Doté de capteurs physiologiques et comportementaux, il pourrait donner au maître une image de l'état mental et émotionnel de son chien en temps réel. Du côté du maître, il dispose d'un haut-parleur et de plateformes vibrantes pour donner ses ordres au chien. Sciences et avenir 10/8/2015
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