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  1. Le tueur du lion Cecil, icône du parc national Hwange au Zimbabwe retrouvée récemment dépecée, la tête tranchée, a été identifié, a annoncé une association de lutte contre le braconnage. La Zimbabwe Conservation Task Force (ZCTF) a publié sur Facebook, mardi 28 juillet, le nom d'un dentiste américain, Walter J. Palmer, et son adresse près de Minneapolis, dans le nord des Etats-Unis. Ce nom a été rapidement publié par de nombreux médias. Immédiatement, le profil professionnel de M. Palmer sur Facebook a été assailli de commentaires. La page a été fermée par son administrateur. Une pétition demandant "la justice pour Cecil le lion" a recueilli, ce jour, près de 500'000 signatures en ligne. Le lion Cecil, en octobre 2012 dans le parc national Hwange. AFP PHOTO / ZIMBABWE NATIONAL PARKS Un porte-parole de M. Palmer a reconnu auprès du quotidien britannique The Telegraph qu'il avait bien pu tuer cet animal par erreur, alors qu'il chassait dans une zone proche du parc national, avec un permis. "Ce que je comprends, c'est que Walter pense qu'il a pu tuer ce lion que l'on appelle Cecil", a-t-il déclaré. "Il vous dira qu'il avait un permis en règle, et qu'il avait engagé plusieurs guides professionnels, donc il ne nie pas qu'il pourrait être celui qui a abattu ce lion. C'est un chasseur connu. Il chasse dans le monde entier". Selon la ZCTF, M. Palmer avait enrôlé deux Zimbabwéens pour le mener jusqu'à l'animal, et payé 50 000 euros pour cette chasse. Ces deux hommes devaient être jugés mercredi par le tribunal de Victoria Falls pour "braconnage", selon un communiqué des parcs nationaux publié mardi. Theo Bronkhorst, un chasseur professionnel de la société Bushman Safari – une entreprise spécialisée dans les grandes chasses de "léopards" – comparaîtra aux côtés de Honest Trymore Ndlovu, le propriétaire de la ferme où le lion aurait été tué et qui aurait donné son accord pour y organiser la battue. Cecil, le plus célèbre félidé du pays, âgé de 13 ans, avait d'abord été attiré grâce à une carcasse d'animal à l'extérieur du parc national, dans l'enceinte duquel la chasse est strictement prohibée. Il a ensuite été blessé par une flèche, puis pourchassé pendant une quarantaine d'heures par les chasseurs. Epuisé, il a finalement été achevé d'une balle à bout portant. "C'est la manière la plus silencieuse de chasser, et c'est la technique employée quand il s'agit de chasse illégale", rapporte ainsi le directeur de la mission de conservation animale du Zimbabwe, M. Rodrigues. L'association des chasseurs du Zimbabwe avait affirmé que le chasseur recherché ne pouvait être accusé de braconnage, dans la mesure où l'animal se trouvait à l'extérieur du parc Hwange, rapporte le Guardian. La chasse n'est autorisée que dans les réserves privées, selon certains quotas, mais pas dans les parcs nationaux comme Hwange, ou le Kruger en Afrique du Sud. Mais le gouvernement refuse l'argument des chasseurs, estimant que le lion, qui était à la tête d'une des plus importantes meutes du parc, vivait dans la réserve et devait à ce titre être protégé. De plus, les deux hommes arrêtés ne possédaient "pas de permis justifiant la chasse de l'animal", précise le communiqué. M. Palmer est un amateur de gros gibier, capable de payer des dizaines de milliers d'euros et de voyager sur plusieurs continents pendant plusieurs mois pour tirer ces bêtes exotiques à l'arc. Le New York Times l'avait interrogé sur sa passion en 2009. Il avait obtenu cette année-là un record homologué par le Pope and Young Club, qui garde trace des performances en matière de chasse à l'arc, pour un wapiti de Tule. L'année précédente, avait plaidé coupable pour avoir menti à des agents du Fish and Wildlife Service sur l'endroit exact où il avait abattu un ours brun, durant une chasse guidée dans l'Etat du Wisconsin. M. Palmer a appris à tirer à l'arc à l'âge de cinq ans et est réputé capable de loger une flèche dans une carte à jouer à 100 mètres de distance, rapportait également le New York Times. On peut le voir poser avec ses trophées, parmi lesquels un lion et un rhinocéros, sur un blog et un compte Flickr de chasseurs professionnels. Les équipes du parc ont été en mesure de retrouver le corps de Cecil grâce à une puce GPS qu'il portait depuis qu'il faisait l'objet d'une étude menée par l'université d'Oxford. Son la ZCTF, les chasseurs ont tenté de détruire cette puce, et échoué. Ironie du sort, l'étude porte sur les conséquences de la "chasse sportive" sur la population de lions dans la région. Selon les chercheurs, 34 des 62 lions suivis depuis le début de l'étude en 1999 sont morts, dont 24 sous les balles des chasseurs. Un braconnage qui fait en plus de nombreuses victimes collatérales. Les six lionceaux de Cecil vont en effet subir les conséquences de ce parricide et seront tués par le nouveau mâle dominant de la meute, qui encouragera ainsi les lionnes à se reproduire avec lui et éloignera d'éventuels rivaux en devenir. Le Monde 28 juillet 2015
  2. Ils sont Bunongs, issus d’un peuple autochtone de la région du Mondol Kiri, à l’est du Cambodge, à la frontière avec le Vietnam. En 2008, leur terre ancestrale a été concédée à Socfin-KCD, filiale cambodgienne du groupe Bolloré, pour un vaste projet de plantation d’hévéas, ces arbres dont on extrait le caoutchouc naturel. Sept ans après de vaines batailles pour faire valoir leurs droits, ils ont décidé d’assigner en justice la société mère. Vendredi 24 juillet 2015, leur avocat Fiodor Rilov a saisi en leur nom le tribunal de grande instance de Nanterre dans le cadre d’une action en responsabilité contre le groupe de l’homme d’affaires français Vincent Bolloré. Dans cette action intentée au civil, les Bunongs réclament une réparation en nature, espérant récupérer leur terre, ainsi que plusieurs dizaines de milliers d’euros de dommages et intérêts chacun. Le latex se récolte en faisant ce que l’on appelle une saignée : la pratique d'une incision de l’écorce du tronc afin de sectionner les vaisseaux laticifères. PRA CC BY-SA 3.0 La situation des Bunongs avait été déjà dénoncée en 2011 dans un rapport « Cambodge, terrains défrichés, droits piétinés » où la Fédération des droits de l’homme (FIDH) invitait « instamment » Socfin-KCD à « suspendre toutes ses opérations jusqu’à ce que les différends en cours [avec les Bunongs], portant sur les terres en jachère, l’indemnisation, les réinstallations, les conditions de travail soient réglés ». Il y a 7 ans, le Cambodge a accordé une concession foncière de 7 000 hectares, située à Bousra, commune de la région de Mondol Kiri, pour l’exploitation industrielle de l’hévéa, au groupe Khaou Chuly (KCD). Cette société de construction cambodgienne avait conclu, un an plus tôt, une joint-venture avec Socfin Asia, détenu principalement par le groupe industriel français Bolloré et les familles belges Ribes et Fabri. Présents dans la région depuis des siècles – abstraction faite de la période des Khmers rouges au cours de laquelle certains ont dû fuir avant de revenir –, les Bunongs vivent d’une agriculture traditionnelle et itinérante ainsi que de la cueillette de produits forestiers. La terre est le maillon central de leur organisation sociale et de leur identité. Ils suivent un système de croyances animistes fondé sur la protection des forêts sacrées et des lieux de sépultures de leurs ancêtres. La frénésie d’accaparement des terres s’est accélérée en 2014, faisant plus de 60 000 nouvelles victimes au premier trimestre de 2015. On estime qu’aujourd’hui, ce sont plus de 830 000 personnes qui ont été victimes de ces pratiques d’accaparement des terres depuis l’an 2000. farmlandgrab La législation cambodgienne prévoit une reconnaissance juridique des communautés autochtones et protège leur droit à la propriété collective. Mais la concession à Bousra a été accordée sans que ne soit menée une étude d’impact social et environnemental. Les populations n’ont pas non plus été consultées, comme une telle étude l’exigerait pourtant. Sitôt la concession accordée, Socfin-KCD lançait des opérations de défrichage et de plantation, affectant plus de 850 familles. L’entreprise les mettait devant le fait accompli. Parfois, elle proposait à certains habitants une indemnisation de la perte de leur parcelle de terre. A d’autres, elle offrait un nouveau terrain hors de la concession, en compensation. Expropriés, privés de leur outil de travail, les Bunongs n’ont eu d’autres choix que d’accepter les 200 dollars par hectare que la compagnie leur offrait. Une maigre compensation, vite épuisée. « Nous ne savions pas quel était le bon prix de vente parce que nous n’avions jamais été amenés à vendre des terrains de notre terre ancestrale pour faire du business », témoigne Blang Sinn, un des 80 Bunongs ayant décidé d’assigner en justice le groupe Bolloré. Les champs de la concession représentant tout pour eux – leur outil de travail, leur habitation, leurs lieux de culte, rares sont ceux qui ont choisi d’aller vivre ailleurs. Quitte pour certains à se retrouver sans rien. Des enfants jouent sur des terrains remis aux producteurs de caoutchouc. (Photo: Abby Seiff) farmlandgrab Blang Sinn raconte comment ils sont aujourd’hui embarqués dans un système où ils n’ont pas leur mot à dire : « La compagnie nous a proposé des emplois sur la concession pour y cultiver l’hévéa. Elle paye 5 dollars par jour et si un ouvrier arrive en retard, il n’est pas payé. Il faut se lever à 5 heures pour faire cuire le riz et préparer notre repas du midi à emporter et on ne rentre pas chez soi avant 19 heures 30 ». Et d’insister : « Notre vie dépend de la terre et des ressources naturelles. Aujourd’hui, beaucoup de ménages n’ont plus de terrain à cultiver, certains sont obligés de travailler pour d’autres familles. Et nos activités traditionnelles, la chasse, la pêche, la collecte de produits forestiers, tout cela, c’est fini». Le groupe Bolloré dément toute interférence dans la gestion de Socfin-KCD. « C’est Socfin qui a pris les décisions d’acquisitions des terres et gère les plantations. Présent dans à hauteur de 38 %, le groupe Bolloré n’est pas du tout majoritaire dans Socfin. Aucun collaborateur du groupe n’a de compétence de gestion dans la plantation. Nous n’avons qu’une responsabilité d’administrateur », soutient-on dans l’entourage de Vincent Bolloré. Pour Fiodor Rilov, il s’agit de démontrer au tribunal que « la question n’est pas de savoir si Bolloré est actionnaire majoritaire ou non, mais quel contrôle il exerce sur les structures. L’intervention de la société de tête dans les activités des filiales est un fait accompli, soutient l’avocat dans son assignation. Un certain nombre de dispositions dans les statuts du groupe mentionne la culture d’hévéas ». Il n’y a pas qu’au Cambodge que des populations autochtones sont aux prises avec des plantations industrielles dirigées par Socfin ou du moins par ses filiales sur le terrain. En décembre 2010, l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a été saisie par quatre ONG (deux camerounaises, une française et une allemande) concernant les activités de Socapalm, pendant de Socfin-KCD au Cameroun. Des militants plantent des bambous lors d'une manifestatio devant le siège du groupe Bolloré à Puteaux, près de Paris, en France, appelant Bolloré à rendre leur terre, ou indemniser les agriculteurs, le jeudi 4 Juin, 2015 . Bolloré est le premier actionnaire de la société Socfin, qui a été accusé par les militants pour l'accaparement des terres au Cambodge, au Liberia, Cameroun et Côte-d'Ivoire. (AP Photo / Kamil Zihnioglu) (The Associated Press) farmlandgrab Dans son rapport remis en juin 2013, l’OCDE constate que les activités de Socapalm avaient contrevenu aux principes directeurs sur l’emploi, les relations professionnelles et l’environnement établis par l’instance internationale. Et elle considère qu’en dépit de sa position d’actionnaire minoritaire dans Socapalm, le groupe Bolloré entretient une « relation d’affaire » avec sa filiale, et souligne même que celui-ci « déclare vouloir assumer ses responsabilités et user de son influence » pour faire respecter ses principes directeurs. « Une reconnaissance de responsabilité, si elle n’est pas impossible, reste difficile pour plusieurs raisons. Lesquelles tiennent notamment à la preuve de l’influence réelle des multinationales sur leurs partenaires, ainsi qu’à la preuve d’une faute de leur part qui serait en lien direct avec les dommages subis par les populations concernées. Surtout qu’en l’état du droit il n’existe pas de texte contraignant à l’échelle nationale ou internationale qui consacre un principe de responsabilité des entreprises transnationales », analyse Laurent Neyret, professeur de droit, spécialiste de l’environnement. Pour le juriste, le drame du Rana Plaza au Bangladesh en 2013 a favorisé le développement d’un mouvement en faveur d’une responsabilisation, morale et juridique des entreprises transnationales en raison des dommages causés par leurs filiales ou par les entreprises qui se trouvent dans leur sphère d’influence. Jeudi 4 juin, des Camerounais, Ivoiriens et des militants de la Confédération Paysanne vont venir perturber l’assemblée générale du groupe Bolloré à Puteaux. Les communautés locales privées de leurs terres par les plantations industrielles de palmier à huile ont lancé un mouvement en avril au Cameroun, Cambodge, Côte d’ivoire et Liberia pour revendiquer leurs droits. farmlandgrab Le Conseil des droits de l’homme des Nations unies (CDH) cherche aujourd’hui à combler les lacunes du droit international sur la responsabilité des entreprises transnationales. En juin 2014, il s’est prononcé en faveur d’une résolution proposée par l’Equateur et l’Afrique du Sud afin d’élaborer une convention sur la responsabilité des sociétés transnationales en matière de droits humains. « Cette résolution, souligne Laurent Neyret, soutenue par de nombreux pays du Sud, a été adoptée malgré l’opposition des Etats-Unis, de l’Union européenne, de l’Allemagne et de la France. La France qui, pourtant, votait le 30 mars dernier une proposition de loi – non encore définitive – visant à instaurer un devoir de vigilance des sociétés mères et des entreprises donneuses d’ordre de plus de 5 000 salariés à l’égard de leurs filiales, de leurs sous-traitants et de leurs fournisseurs. » Le Monde 29/7/2015
  3. Les dernières analyses de la qualité de l'eau de mer de deux plages des Alpes-Maritimes ont montré une quantité légèrement élevée d'Escherichia coli. Plagestv station balnéaire Saint Laurent du Var Même si elle contamine plutôt viande, fruits et les légumes frais, la bactérie Escherichia coli peut également se retrouver dans l'eau de mer. La preuve dans deux des cinq plages de la ville de Saint-Laurent-du-Var (voir carte ci-dessus) : "Depuis samedi 24 juillet 2015, le drapeau jaune (baignade dangereuse mais surveillée) flotte sur les plages de Landsberg et Cousteau", indiquait lundi 27 juillet Nice Matin. Les dernières analyses de la qualité d’eau de baignade en mer ont en effet montré une quantité légèrement élevée de bactéries Escherichia Coli. "Un phénomène accentué par la chaleur et le vent violent de ces derniers jours", précise le quotidien. Rien d'alarmant pour les baigneurs qui doivent prendre quelques précautions, notamment éviter de boire l'eau de mer et bien se rincer après le bain. Les prochaines analyses seront effectuées dès jeudi 30 juillet. Escherichia coli est une bactérie qui s’établit dans le tube digestif de l’homme et des animaux à sang chaud. La majorité des souches sont inoffensives. Mais certaines peuvent provoquer des diarrhées sanglantes et produisent une puissante toxine. [/size]Régulièrement, des souches d’E. coli sont la cause d’intoxications alimentaires via la consommation de produits animaux mal cuits ou consommés crus. Les fruits et les légumes frais, ayant été en contact avec ces souches peuvent être également à risque. Les symptômes provoqués par la bactérie apparaissent entre 3 et 8 jours après l’infection : en général des gastro-entérites éventuellement hémorragiques, accompagnées de fièvre, et pouvant être suivies de complications rénales sévères chez les jeunes enfants. Source : Institut Pasteur Sciences et avenir 28/7/2015
  4. Des observations aux Bahamas ont montré que les dauphins souffleurs se regroupent parfois avec des dauphins tachetés. Coopération, mais aussi... baston sont au menu entre représentants des deux espèces. La violence est humaine. Mais pas seulement : on la retrouve aussi chez les... dauphins. Une étude publiée en juin 2015 dans Marine Mammal Science, fruit de 30 ans d'observations, a montré qu'aux Bahamas, des dauphins souffleurs (Tursiops truncatus) s'invitent souvent dans les groupes de dauphins tachetés (Stenella frontalis). Les deux espèces vont même jusqu'à partager 15% de leur temps. Deux jeunes dauphins tachetés (Stenella frontalis) nagent dans les eaux des Bahamas SUPERSTOCK/SUPERSTOCK/SIPA La plupart du temps, les deux espèces coopèrent pacifiquement sans faire de vagues. Ils jouent et chassent en semble, et les mères n'hésitent pas à mutualiser le baby sitting des jeunes. Mais parfois, le regroupement vire à l'acharnement : les dauphins souffleurs, plus grands (3m contre 2m50 pour les mâles) que leurs cousins tachetés, n'hésitent pas à passer à tabac leurs congénères ou pire, à chercher à s'accoupler avec les femelles Stenella frontalis, et même avec les mâles de l'espèce. En retour, les petits dauphins tachetés se regroupent pour lutter contre l'envahisseur. Pour Eric Demay, président du groupement Tursiops et spécialiste du dauphin souffleur, ce phénomène de copinage n'a rien d'étonnant. "Je l'ai déjà observé de mes yeux aux Bahamas", explique le spécialiste de cétologie (étude des cétacés). Pour le scientifique, la vie en communauté de ces deux espèces est propre aux espèces grégaires. "Truncatus est bagarreur. Et les dauphins sont racistes entre-eux", avance-t-il même. Avant de poursuivre : "Les jeunes mâles apprennent à se battre très jeunes, pour jouer. Mais à l'âge de 3 ou 4 ans, lors du sevrage, ils commencent à devenir agressifs. En captivité, ils doivent alors être séparés". Une sorte de crise d'adolescence : dans la nature, les jeunes s'associent alors souvent à l'âge adulte en gangs de quelques individus. Entre ces derniers, les rixes peuvent facilement affleurer, à cause des turpitudes de leur vie amoureuse. Au royaume des mammifères marins, le dauphin est décidément le plus chaud lapin. Sciences et avenir 29/7/2015
  5. Dans un parc d'attraction à Hong Kong, un plantigrade mange un gâteau de fruits et de glace. Normal : être la doyenne des pandas, ça se fête ! 37 ans : un âge canonique chez les pandas. Ces plantigrades bicolores dépassent en effet rarement l'âge de 30 ans en captivité, et celui d'une quinzaine d'années dans la nature. Jia Jia, pensionnaire d'un parc d'attractions à Hong Kong, est ainsi la doyenne de l'espèce. Jia Jia a fêté son grand âge mardi dernier face aux visiteurs en dégustant un gâteau d'anniversaire à base de fruits et de glace. Le précédent titulaire du record était Bao Bao, résident du zoo de Berlin, décédé en 2012. watchtonews 28/7/2015 Sciences et avenir 28/7/2015
  6. Ces insectes pourraient être "expérimentés" près de la ville de Tarragone. De nombreuses organisations environnementales demandent l'annulation de cet essai de la société britannique Oxitec. Les mailles seront-elles suffisamment resserrées ? C'est dans un terrain de 1000 m2 et recouvert d'un filet que la société Oxitec prévoit de lâcher ses mouches génétiquement modifiées. L'essai doit durer un an. Une mouche de l'olive en train de pondre dans une olive. FNAB Le but de l'opération ? Que ces insectes OGM s'accouplent avec les mouches de l’olive "originales" (Bactrocera oleae). Les larves qui naîtront de ces accouplements seront alors condamnées à mourir prématurément. Bref, une façon de frapper dur ce parasite des oliveraies, lequel est généralement combattu par des agents chimiques, "une technique qui a conduit au développement d'une résistance aux insecticides" selon un communiqué d'Oxitec. L'argument ne convainc pas 18 organisations environnementales, qui sont vent debout contre le projet censé être mené près de la ville de Tarragone. Elles demandent l'interdiction de cette expérimentation qui est censée commencer mi-août 2015. "Le gouvernement régional de la Catalogne nous a confirmé avoir reçu la demande d'Oxitec", explique à Sciences et Avenir Juliette Leroux, de la Fédération nationale d'agriculture biologique (FNAB), l'une des organisations derrière la demande d'annulation du test. "Mais à ce jour (28 juillet 2015, ndlr) ils n'ont pas donné leur autorisation". Et sans elle, rien ne peut se faire - les Catalans ont d'ailleurs déjà dit "non" à Oxitec en 2013 pour la même demande. La mouche de l’olive est une espèce d'insectes diptères de la famille des Tephritidae, sous-famille Dacinae. C'est un ravageur de l'olive, responsable de dégâts substantiels dans le bassin méditerranéen et dans les zones du monde à climat méditerranéen où cette culture a été introduite. Cette mouche ne parasite que les oliviers. En fait, c'est plutôt un moucheron car l'espèce mesure de 4 à 5 mm de longueur. (Photo : une Mouche de l'olive (Bactrocera oleae). Alvesgaspar CC BY-SA 3.0) Pourquoi pareille bronca ? Parce que, selon Greenpeace, libérer des insectes génétiquement modifiés dans l'environnement est une expérience "dangereuse", qui aura pour effet de transformer l'ensemble de l'Europe en un laboratoire en plein air (il n'y a pas de législation européenne pour la dissémination des insectes OGM). "Les insectes ne respectent pas les frontières et aucune stérilité n'est efficace à 100%. Les mouches pourraient échapper à la zone de test et si, comme avec de nombreuses expériences, les choses ne se déroulent pas comme prévu, il sera impossible de l'arrêter. Tout contrôle ou retrait des insectes génétiquement modifiés serait impossible, encore plus que pour les cultures transgéniques", explique le Dr Janet Cotter de l'Unité internationale scientifique de Greenpeace. Autre sujet d'inquiétude : les conséquences économiques d'une telle opération. "Les agriculteurs bio pourraient ne pas être en mesure d'éviter que leurs produits entrent en contact avec ces mouches, et donc que leurs produits contiennent des larves modifiées" écrivent les organisations environnementales dans un communiqué de presse commun. "Des marchés pourraient être perdus en conséquence - et dans un scénario extrême, l'ensemble de la récolte bio dans la région méditerranéenne pourrait être touché si les consommateurs rejettent ces produits". Le battement d'ailes de la mouche OGM provoquera-t-il une tempête méditerranéenne ? Sciences et avenir 28/7/2015 - Wikipedia
  7. Tokyo - La compagnie japonaise Tepco s'apprête à mener une délicate opération au-dessus de l'un des réacteurs les plus saccagés du complexe atomique de Fukushima ravagé par le tsunami de mars 2011, selon un porte-parole. Tokyo Electric Power (Tepco) va tenter dans un avenir extrêmement proche de retirer du haut du réacteur numéro 3 l'équipement de plus de 20 tonnes servant en temps normal à déplacer le combustible, une opération difficile, a expliqué à l'AFP un responsable de la compagnie. L'intervention se fera via des équipements télécommandés, la radioactivité au-dessus du réacteur 3 rendant impossible l'accès à des hommes, a-t-il précisé. Après le retrait réussi du combustible nucléaire de la piscine du réacteur numéro 4, cette nouvelle intervention d'une nature inédite est une des plus risquées, selon Tepco qui dit avoir développé des outils spéciaux pour récupérer l'équipement tombé dans les installations après l'explosion du bâtiment du réacteur 3. Nous faisons de la sécurité la priorité et ne poursuivrons l'opération que lorsque nous aurons confirmé sa faisabilité sans danger, a précisé le porte-parole. Quelque 7.000 travailleurs de centaines d'entreprises sous-traitantes oeuvrent chaque jour à différentes tâches à la centrale Fukushima Daiichi dont 3 des 6 réacteurs ont été sévèrement abîmés par le tsunami consécutif au séisme du 11 mars 2011, ainsi que par des explosions d'hydrogène. Le bâtiment de l'unité numéro 3 a été emporté et toute la structure interne saccagée, tandis que le combustible (en l'occurrence du Mox - mélange recyclé d'oxydes de plutonium et uranium) a fondu, élevant à un niveau mortel la radioactivité ambiante autour de ce réacteur. Le démantèlement de la centrale prendra au moins 40 ans, selon Tepco qui n'en est encore qu'aux préparatifs devant conduire à la récupération durant les prochaines décennie du combustible fondu des réacteurs 1 à 3, la plus difficile et incertaine opération dans cet immense chantier. Romandie 29/7/2015
  8. You, le phoque a été capturé hier matin, jeudi 23 juillet, sur une plage du Médoc. Sa présence sur le littoral aquitain devenait problématique, voire même dangereuse. Le phoque est placé à l'isolement au centre Océanopolis de Brest, privé de tout contact humain. Car You, aime trop les hommes, avec une préférence pour les surfeurs. Ils adoraient se filmer avec ce compagnon un peu encombrant de 230 kilos. Ce matin, sur la plage où il a été capturé, pas trop de regrets. "Il y a beaucoup de gens qui en avaient assez", confie un surfeur au micro de France 2. You pour s'amuser pouvait mordre et donc transmettre des maladies. Un phoque pas craintif, qui venait se mêler à la foule des estivants, obligeant les maîtres-nageurs à fermer les plages. You le phoque est devenu une star. Il a même une page Facebook qui relate ses aventures. Il devrait bientôt retrouver la compagnie des siens. You pourrait être relâché dans une colonie de phoques en Europe du Nord. Francetv info 24/7/2015
  9. Les habitants de Saint-Maurice-Montcouronne vivent avec ces insectes depuis le 10 juillet. Les habitants de Saint-Maurice-Montcouronne n'en peuvent plus. Depuis le 10 juillet, ce petit village de l'Essonne (1 611 habitants), situé à 35 km au sud de Paris, est envahi par des coléoptères répondant au doux nom de Pseudoophonus rufipes, ou harpale du fraisier. Des habitants cités par le Parisien mardi 28 juillet ont du mal à cacher leur désarroi : "Quand vous en avez des milliers chez vous, que vous en écrasez des dizaines en vous levant du lit, c’est dégoûtant et épuisant". Collectif Saint Maurice 26/7/2015 Un collectif d'habitants a publié une vidéo (ci-dessus) montrant l'ampleur du phénomène. Les insectes grouillent de partout, jusque dans les piscines des particuliers. Ces insectes inoffensifs viendraient d'un champ laissé en jachère à proximité. "Il semblerait que les bêtes soient sorties lorsque le cultivateur a retourné sa terre", indique l'adjointe au maire chargée de l'environnement. Les habitants, qui ont déjà vécu ce problème l'été dernier, ont décidé de prendre le problème à bras le corps en remettant une pétition à la mairie. Francetv info 28/7/2015
  10. Grâce à ses différentes propriétés médicinales, le clou de girofle permet de soulager de nombreux maux naturellement. Les précautions d'emploi : Les clous de girofle contiennent une substance active potentiellement allergène : l’eugénol. Cette dernière est également toxique à forte dose. L’huile essentielle de clou de girofle, qui en contient une forte concentration, doit donc être utilisée avec beaucoup de précaution. Elle doit toujours être diluée et ne doit pas être employée plus d’une semaine d’affilée. De plus, les personnes ayant une peau fragile ne doivent pas l’utiliser en application locale. Enfin, cette huile essentielle est déconseillée aux enfants de moins de 10 ans, aux femmes enceintes et aux femmes allaitantes. Le clou de girofle contre le mal de dent : Le clou de girofle est utilisé depuis longtemps pour soulager le mal de dents. Les raisons de son efficacité ? Ses propriétés à la fois antiseptiques et anti-inflammatoires. La méthode traditionnelle consiste à légèrement écraser le clou de girofle entre vos doigts puis à le placer quelques minutes au niveau de la dent douloureuse. Cela réduit efficacement la douleur en attendant de pouvoir consulter un dentiste. Autre technique : versez 5 ou 6 clous de girofle dans un peu d’eau (l’équivalent d’une tasse) et portez-la à ébullition. Dès que l’eau commence à bouillir, sortez-la du feu et laissez refroidir. Enlevez les clous de girofle : vous pouvez à présent utiliser la préparation en bain de bouche pour soulager la douleur. Astuce : vous pouvez mâcher un clou de girofle quelques minutes pour atténuer une mauvaise haleine. Une infusion de clou de girofle contre les problèmes digestifs : Une infusion de clou de girofle permet de combattre divers problèmes digestifs en particulier le mal de ventre et les ballonnements. Pour la préparer, faites infuser 4 ou 5 clous de girofle pendant une dizaine de minutes dans une grande tasse d’eau bouillante. Ôtez les clous de girofle. Les plus courageuses pourront boire l’infusion telle quelle mais son goût très fort en rebutera plus d’une… Astuce : ajoutez un peu de cannelle, du jus de citron ou une cuillerée de miel pour adoucir le breuvage. Buvez l’infusion trois fois par jour, en dehors des repas. Les clous de girofle contre les infections urinaires : L'efficacité des clous de girofle n’est plus à prouver quand il s’agit de calmer les douleurs d’une infection urinaire comme la cystite. Ils sont aussi préconisés en cas de calculs rénaux. Pour vous soulager, buvez simplement une infusion de clous de girofle une à deux fois par jour. Astuce : pour un maximum d’efficacité en cas de cystite, vous pouvez ajouter une goutte d’huile essentielle de lavande à l’infusion avant de la boire. Mais attention : pas plus d’une goutte ! Toutes les fans d'aromathérapie le savent : les huiles essentielles sont très concentrées et potentiellement toxiques à haute dose. Les clous de girofle contre le rhume : Si vous souhaitez prévenir les maux de l’hiver, pensez à l’huile essentielle de clou de girofle. Ses propriétés antivirales et antibactériennes vous aideront à éviter la grippe, le rhume et les autres infections hivernales… - Première méthode pour profiter de ses bienfaits : diluez 1 à 2 gouttes d’huile essentielle dans une cuillère à café d’huile d’olive, à avaler avant le repas. - Seconde méthode : diluez 1 à 2 gouttes d’huile essentielle sur un morceau de sucre, à faire fondre sous la langue avant le repas. Quelle que soit la technique employée, vous pouvez l’utiliser 1 à 3 fois par jour, pendant une semaine maximum. Des clous de girofle contre les rhumatismes : Les rhumatismes, lumbagos et autres douleurs musculaires peuvent être soulagés en massant longuement les zones douloureuses avec de l’huile essentielle de clou de girofle fortement diluée dans de l’huile végétale d’amande douce ou une autre huile végétale grasse. Les bonnes proportions : 5 à 10 % d’huile essentielle de clou de girofle pour 90 à 95 % d’huile d’amande douce. FemmeActuelle
  11. La lutte contre l'incendie de Saint-Jean-d'Illac continuait à évoluer "très favorablement" mardi, a indiqué le préfet de Gironde. Ces progrès permettent un retour chez eux des derniers évacués et un allègement marqué du dispositif, avec le départ de 180 pompiers. BFMTV 27/7/2015 La Gironde, recouverte à plus de 45% de forêts, est le département en France recensant le plus de départs de feux, un millier par an en moyenne, et fréquemment une dizaine par jour en saison estivale. Autre signe de confiance sur le terrain à Saint-Jean-d'Illac: les habitants d'une dizaine de maisons qui avaient été menacées par le feu en sous-bois ont été autorisés à leur tour à regagner leur domicile mardi matin. La lisière du feu, objet du travail méthodique des pompiers ces derniers jours, paraît sécurisée. Quelque 600 personnes, 40 familles à Saint-Jean-d'Illac et 80 à Pessac, ont été évacuées par précaution vendredi, puis samedi, de leur habitation menacée par l'avance du feu. La quasi-totalité des évacués ont regagné leur domicile dès lundi soir. Aucune habitation n'a été atteinte par les flammes de l'incendie, le premier gros de l'été en France et l'un des plus importants des cinq dernières années. Romandie 28/7/2015
  12. Un incendie de forêt avait détruit samedi au moins 420 hectares de pinède dans le sud-ouest de la France, en Gironde, a indiqué la préfecture et les services de secours. Le feu a mobilisé entre 300 et 350 pompiers. Le principal incendie s'est déclaré vers 14h30 sur la commune de Saint-Jean d'Illac, à 25 kilomètres à l'ouest de Bordeaux. Cinq avions de lutte contre le feu devaient rester engagés en début de soirée, avec quatre Canadairs, selon la préfecture. Par ailleurs, le ministre de l'Intérieur, Bernard Caseneuve, a annoncé samedi soir l'envoi de renforts de pompiers en Gironde. BFMTV 24/7/2015 Les multiples départs de feu en une journée ne sont pas rares en été dans le massif forestier des Landes de Gascogne (près d'un million d'hectares). L'un des plus importants incendies des dernières années avait détruit plus de 650 hectares de pinède en août 2012 près de Lacanau, sans faire de victimes. Romandie 25/7/2015
  13. Paris - La taxe sur l'électricité, qui finance les subventions aux énergies renouvelables, va être réformée à la rentrée et pourrait être étendue au gaz et à l'essence, a indiqué à l'AFP une source proche du dossier, confirmant une information du Journal du Dimanche (JDD). Le journal indique que cette taxe, (contribution au service public de l'électricité, CSPE) prélevée auprès des consommateurs, pourrait être réformée à la rentrée, lors du projet de loi de finances pour 2016, ce qui pourrait faire baisser la facture d'électricité d'environ 10%. L'objectif est d'élargir son champ aux énergies carbonées, c'est-à-dire le gaz et les carburants, alors que seule l'électricité est mise à contribution aujourd'hui, écrit le JDD. Plusieurs hypothèses seront étudiées par le gouvernement, a confirmé à l'AFP une source proche du dossier, la logique à ce stade étant que la CSPE ait vocation à couvrir l'ensemble des énergies fossiles, dont font partie le gaz et le pétrole, pour financer les énergies renouvelables. Les travaux ont été engagés et ont vocation à être inscrits dans le projet de la loi de finances 2016, ce qui permettra un débat au Parlement, a-t-on appris auprès du ministère de l'Ecologie. Des discussions interministérielles, incluant le ministère des Finances et le ministère de l'Economie, ont été diligentées, selon la source proche du dossier. Cette réflexion n'est pas nouvelle puisqu'elle a été entamée pendant le débat sur la loi sur la transition énergétique adoptée mercredi par le Parlement. La CSPE, qui est payée par les ménages et les entreprises, a été chiffrée à 6,28 milliards d'euros pour 2015, selon le ministère. Beaucoup d'acteurs du secteur ont soulevé le problème de son montant, qui correspond à 19,5 euros/MWh cette année. Selon le JDD, deux options se présenteraient: - faire porter l'effort aux seuls consommateurs de gaz, une solution qui permettrait de diminuer la facture d'électricité d'environ 4%. - Ou étaler cette taxe entre électricité, gaz et carburants, ce qui diminuerait d'environ 10% la facture d'électricité mais augmenterait celles du gaz et surtout des carburants. La CSPE sert notamment à couvrir les charges liées au rachat à un prix bonifié de l'électricité d'origine renouvelable mais aussi aux tarifs sociaux. Comme elle augmente d'environ 2,5% par an, elle s'ajoute aux hausses régulières des tarifs, souligne le journal. Le prix de l'électricité a augmenté de près de 6% l'an dernier, alors que près d'un tiers des ménages utilisent cette énergie pour se chauffer, selon le Bilan énergétique de la France en 2014 publié vendredi. Le gouvernement a prévu une hausse de 2,5% des tarifs réglementés d'électricité à partir du 1er août prochain, bien en dessous des 8% demandés par le gendarme français de l'énergie pour assurer un rattrapage du manque à gagner d'EDF en 2012 et 2013. Le statut de la CSPE mérite d'autant plus d'être éclairci, l'Etat étant visé par 15.000 contentieux d'entreprises qui réclament le remboursement de cette taxe, au motif que les aides accordées au énergies renouvelables n'ont pas été notifiées à Bruxelles, selon la source proche du dossier. Romandie 26/7/2015
  14. Narbolia (Italie) - Des milliers de panneaux solaires brillent sous le soleil de Sardaigne. Autant de témoins de l'engagement de cette île italienne défavorisée en faveur d'un secteur qui suscite aussi les convoitises du crime organisé. Dans toute l'Italie, des villes et des villages adoptent l'énergie hydroélectrique, géothermique, les éoliennes ou les panneaux solaires grâce aux généreuses subventions de l'Etat, véritable tentation pour la mafia ou des hommes d'affaires véreux. La Sardaigne, célèbre pour ses plaines luxuriantes et ses eaux couleur émeraude mais frappée par la pauvreté et le chômage, tente de saisir sa chance pour relancer l'économie locale en mettant au service des énergies renouvelables son soleil et ses connaissances énergétiques, acquises dans l'exploitation de mines de charbon. Dans le nord-ouest de l'île, les champs violets et jaunes de chardons et tournesols fournissent de l'énergie de biomasse, tandis que les collines du centre abritent les turbines d'éoliennes faisant de la Sardaigne le second producteur en Italie de ce type d'énergie. Avec un taux de chômage des jeunes qui dépasse les 70%, l'île a misé sur les subventions de l'Etat non seulement pour donner un peu d'oxygène aux petites entreprises familiales, mais aussi pour attirer les investissements de grandes compagnies italiennes et internationales, afin de créer de nouveaux emplois. Mais elle se heurte à un problème de taille: si les subventions sont bien payées par les contribuables italiens, la Sardaigne ne voit pourtant pratiquement rien des bénéfices réalisés par les compagnies venues de l'extérieur dont certaines sont accusées d'avoir frauduleusement demandé des fonds, soulignent des associations locales. Le procureur sarde Mauro Mura a ainsi mis en garde contre les infiltrations mafieuses dans ce secteur, soulignant l'existence d'enquêtes contre des sociétés soupçonnées d'avoir profité de subventions réservées exclusivement aux agriculteurs sans produire aucun bien agricole. Europol avait mis en garde dès 2013 sur le fait que la mafia investit de plus en plus dans les énergies renouvelables. Les subventions étaient prévues pour les vrais agriculteurs, c'était un coup de pouce de la part de l'Etat. Ils devaient pouvoir installer quelques panneaux sur leurs terres pour leur propre consommation et pour vendre le surplus, assure Pietro Porcedda, 63 ans, membre d'une association pour la sauvegarde du territoire. A la périphérie de Narbolia, proche de la côte ouest, une société s'est implantée sur les terres les plus fertiles de la commune, installant 107.000 panneaux solaires sur quelque 1.600 serres dans lesquelles les propriétaires avaient promis de cultiver de l'aloès. Mais en fait d'aloès, il n'y a que des mauvaises herbes. Et l'entreprise chinoise qui exploite la société empoche les bénéfices de la vente de sa production d'énergie solaire au géant italien de l'électricité Enel, selon M. Porcedda. L'argent quitte le pays au lieu d'être réinvesti ici. On nous avait promis la création de 60 postes de travail et on se retrouve avec quatre seulement, déplore-t-il. Il en veut cependant davantage aux autorités locales, qui restent aveugles devant cette situation, qu'aux compagnies étrangères. L'Italie surfe sur une vague d'énergie verte, plus particulièrement solaire: 7,5% de sa consommation nationale d'électricité provient désormais de ce secteur, un ratio qui place la péninsule en tête dans les grands pays occidentaux. Mais le gouvernement italien a été obligé de réduire les subventions l'année dernière, face à la grogne des ménages italiens qui se retrouvent avec un surcoût de 94 euros par an sur leur facture d'électricité au nom du soutien aux énergies renouvelables. Les premières subventions étaient très élevées, reconnaît Rosetta Fanari, 47 ans, qui produit de la ricotta, selon une formule très ancienne mais grâce à un générateur solaire ultra-moderne. On devrait faire davantage pour s'assurer que la richesse reste sur place, pour le bien de l'environnement et de la population sarde, dit-elle. Certains y sont parvenus, en dépit des difficultés. La biologiste Manuela Pintus a été élue cette année maire de la localité d'Arborea en affichant dans son programme l'arrêt d'explorations gazières dans une réserve protégée de pélicans. Nos partisans ont reçu des menaces de la part de ceux qui voulaient continuer à creuser des trous et qui disaient +Nous allons détruire tout ce que vous avez si vous votez pour Manuela+, raconte Mme Pintus à l'AFP. Mais cela ne nous a pas arrêtés. Nous avons derrière nous des mères et des grands-parents et nous poursuivrons notre lutte pour protéger nos terres pour les générations futures, assure-t-elle. Romandie 27/7/2015
  15. "Le climat continue de passer au second plan", constate Martin Beniston à quelques mois de la conférence de Paris. Malgré des motifs d'espoir, il pense que l'objectif des 2° est caduc, tablant plutôt sur 4° de plus d'ici 2100 "si nous agissons dès maintenant". "Le contexte actuel est assez proche de celui de la Conférence de Copenhague en 2009, année marquée par le début de la crise des crédits hypothécaires à risque: les Etats sont davantage préoccupés par la crise économique (...) que par le réchauffement climatique", note le climatologue dans un entretien publié lundi par la Tribune de Genève. "Mais il existe des éléments plus favorables", pense-t-il. "Les mentalités ont changé (...) Et la Chine, qui était un cancre du climat, vient de prendre un virage historique en fixant son pic des émissions 'autour de 2030'". L'objectif des 2° de réchauffement est encore atteignable "en théorie, mais je ne pense pas que nous y parviendrons", estime pourtant le directeur des sciences de l'environnement à l'Université de Genève. "Il faudrait des efforts monumentaux (...) et nous n'en prenons pas la direction". "Le coût des investissements à réaliser freine les gouvernements. Le prix de cette inaction risque de se révéler bien plus important que celui de l'action, lorsque les catastrophes naturelles vont se multiplier", relève Martin Beniston. "Par rapport à l'ère préindustrielle, les températures se sont déjà accrues de 0,85°. Cela laisse peu de marge pour agir. Je tablerai plutôt sur 4° à la fin du siècle si nous commençons à agir maintenant. Sans aucune réaction, cela sera plutôt 5 à 6°". "L'essentiel des émissions provient des énergies fossiles. Il faut donc en sortir", résume le climatologue. "Certains emplois vont se perdre", reconnaît-il, mais "d'autres vont se créer. Et les entreprises doivent comprendre que l'écologie peut être un avantage concurrentiel". "Chacun, au quotidien, peut faire des gestes simples, comme utiliser des produits de basse consommation, mettre des pulls en hiver plutôt que de monter le chauffage et utiliser les transports publics au lieu d'avoir une voiture privée", dit-il. "Si rien n'est fait, en 2050, un été sur deux pourrait être aussi chaud que celui de 2015", prévient-il. Romandie 27/7/2015
  16. La population de tigres du Bengale diminue à un rythme alarmant dans les Sundarbans, la plus vaste forêt de mangroves au monde, au Bangladesh, selon une étude détaillée lundi par des scientifiques. En cause, le braconnage et la destruction de l'habitat de l'animal. Alors que 440 individus avaient été recensés en 2004 dans cet écosystème exceptionnel inscrit au patrimoine mondial par l'Unesco, les grands félins ne sont en réalité qu'une centaine, affirme Tapan Kumar Dey, responsable de la protection de la faune et de la flore au gouvernement. L'écart s'explique en partie par la méthodologie: au lieu de l'aléatoire comptage effectué à partir de relevés d'empreintes, les scientifiques utilisent désormais des appareils photos équipés de détecteurs de mouvement. Après un an d'observation, ils en ont compté entre 83 et 130. "Nous avons donc une moyenne de 106 tigres dans cette partie des Sundarbans", auxquels il faut ajouter 74 "chats" précédemment identifiés côté indien, précise Tapan Kumar Dey. L'Inde abrite la plus importante population de tigres du Bengale avec 2226 individus connus. Le Bangladesh, le Népal, le Bhoutan, la Chine et la Birmanie se partagent le reste. Pour Monirul Khan, zoologue à l'université Jahangirnagar du Bangladesh et grand expert du tigre, les conclusions de l'enquête confirment ses pires craintes concernant la survie de l'espèce. "Il semble que la population ait décliné plus rapidement que ce à quoi nous nous attendions", regrette-t-il, dénonçant le braconnage et la destruction de l'habitat naturel de l'animal. Selon le Fonds mondial pour la nature (WWF), le nombre de tigres sauvages est tombé de 100'000 en 1900 à 3200 aujourd'hui. Le tigre du Bengale est classé au nombre des espèces menacées par l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN). Romandie 27/7/2015
  17. La 58ème fête des moutons de la Gemmi a attiré quelque 2000 personnes dimanche sur l'alpage situé à 2350 mètres d'altitude. De nombreux visiteurs ont fait le chemin à pied depuis Loèche-les-Bains (VS) ou Kandersteg (BE). Le soleil capricieux n'a pas échaudé les spectateurs. Après le petit déjeuner et la messe, ils ont assisté à la traditionnelle distribution de "Gläck", un mélange de céréales, aux quelque 800 moutons qui estivent à l'alpage, a communiqué lundi l'office du tourisme de Loèche-les-Bains. La journée a été animée par des prestations folkloriques de lanceurs de drapeaux, de jodleurs, de souffleurs de cor des Alpes ou d'accordéonistes. La prochaine édition de la fête des moutons de la Gemmi aura lieu le 31 juillet 2016. La manifestation a été organisée la première fois en 1957 par des bergers valaisans pour marquer la moitié de la saison à l'alpage. Les moutons redescendent dans la vallée à mi-septembre. Depuis 1958, elle est organisée conjointement par les éleveurs valaisans et bernois. La fête attire chaque année entre 1500 et 2500 personnes selon la météo. Romandie 27/7/2015
  18. Jayapura (Indonésie) - Un séisme de magnitude 7,0 s'est produit mardi dans une région montagneuse isolée de l'est de l'Indonésie, endommageant plusieurs bâtiments et faisant un disparu, selon un premier bilan des autorités de l'archipel. La terre a tremblé à 06h41 (21h41 GMT lundi), à environ 250 kilomètres à l'ouest de Jayapura, capitale de la province de Papouasie, et à une profondeur de 52 kilomètres, a précisé l'Institut américain de géologie (USGS). Aucune alerte au tsunami n'a été déclenchée après le séisme survenu dans une montagne couverte de jungle et peu habitée. Le séisme a été ressenti très fortement pendant quatre secondes, a déclaré le porte-parole de l'agence indonésienne des situations d'urgence, Sutopo Purwo Nugroho. Des habitants ont été pris de panique et se sont rués hors de leurs domiciles, a-t-il ajouté. Deux maisons, un hôpital et un magasin dans la ville de Kasonaweja ont été légèrement endommagés, et une personne est portée disparue après avoir avoir été emportée par les eaux d'une rivière, a détaillé Sutopo. Des secouristes étaient toujours en chemin pour essayer d'atteindre la zone la plus proche de l'épicentre, ce qui pourrait prendre plusieurs heures, a-t-il dit. Selon le site internet spécialisé Earthquake-Report, le secteur est constitué de montagnes escarpées et sa végétation est tropicale, ce qui veut dire qu'il y a un vrai risque de glissements de terrain dangereux. L'Indonésie est située sur la ceinture de feu du Pacifique, un alignement de volcans qui bordent l'océan Pacifique en suivant un ensemble de limites de plaques tectoniques et de failles sismiques. Romandie 28/7/2015
  19. Jakarta - Un séisme de magnitude 7,0 a frappé la province indonésienne de Papouasie, a annoncé mardi l'institut américain de géologie (USGS), sans qu'aucune alerte au tsunami ne soit émise. La terre a tremblé à 06H41 (21H41 GMT lundi), à environ 250 kilomètres à l'ouest de la capitale de la province, Jayapura, et à une profondeur de 52 km, selon l'USGS. Le centre d'alerte aux tsunamis dans le Pacifique, basé à Hawaï, a écarté tout risque de tsunami, le séisme s'étant produit à l'intérieur des terres, sous la jungle d'Irian Jaya. Selon le site internet Earthquake-Report, le secteur est constitué de montagnes escarpées et sa végétation est tropicale, ce qui veut dire qu'il y a un vrai risque de glissements de terrain dangereux. L'Indonésie est située sur la ceinture de feu du Pacifique, un alignement de volcans qui bordent l'océan Pacifique en suivant un ensemble de limites de plaques tectoniques et de failles sismiques. Romandie 27/7/2015
  20. Washington - La candidate démocrate à la Maison Blanche Hillary Clinton a promis lundi d'emmener les Etats-Unis sur la voie de la décarbonisation en misant sur le solaire et les énergies renouvelables, dénonçant ses adversaires climato-sceptiques du camp républicain. Mais la candidate s'est refusée à rendre tout avis sur le projet d'oléoduc Keystone XL entre le Canada et les Etats-Unis, décrié par les écologistes, et qui attend un permis de construire de l'administration de Barack Obama, pressée par les écologistes et la plupart des démocrates de bloquer le chantier. Je refuse de tourner le dos à l'un des plus grands défis faisant face à l'Amérique, et l'une des plus grandes opportunités, a déclaré Hillary Clinton en déplacement dans la gare routière centrale de Des Moines, dans l'Iowa, un bâtiment certifié pour sa très basse consommation d'énergie. Nous ferons de l'Amérique la superpuissance mondiale des énergies propres. Elle a présenté deux objectifs, premier pilier de l'agenda climatique qu'elle déclinera dans les prochains mois: - un demi-milliard de panneaux solaires installés avant la fin de son premier mandat, fin 2020, soit 140 gigawatts de capacité (+700% par rapport aux panneaux installés à ce jour, selon son équipe de campagne); - la production de suffisamment d'énergie renouvelable pour alimenter chaque maison en Amérique en 10 ans. Au total, les énergies renouvelables (éolien, solaire, hydraulique, géothermique...) produiraient le tiers de toute l'électricité en 2020, et les investissements mettraient les Etats-Unis sur la voie d'une profonde décarbonisation d'ici 2050, indique l'équipe Clinton. En 2014, environ 67% de l'électricité produite aux Etats-Unis provenait d'énergies fossiles, le charbon étant la principale source, selon l'Administration d'information sur l'énergie (EIA). L'énergie hydraulique représentait 6% et les autres énergies renouvelables 7%, dont 0,4% pour le solaire. Sur la méthode, Hillary Clinton admet qu'elle devra vraisemblablement contourner le Congrès si les républicains y conservent la majorité, et elle mise sur des partenariats volontaires et des incitations financières avec les Etats et les villes, au lieu d'une grande loi énergétique. Le changement climatique est un sujet hyper partisan aux Etats-Unis, de nombreux républicains contestant la responsabilité des activités humaines dans le réchauffement de la planète. Au Congrès, la majorité républicaine lutte contre les normes anti-pollution mises en place par Barack Obama, notamment pour les centrales thermiques au charbon. Romandie 27/7/2015
  21. Un incendie toujours en cours a brûlé 1.200 hectares en Catalogne Madrid - Un incendie toujours en cours a brûlé 1.200 hectares de forêt et de surfaces agricoles dans l'arrière-pays catalan, dans le nord-est de l'Espagne, a annoncé lundi le gouvernement régional. Lundi, le feu qui s'est déclaré dimanche dans la commune d'Odena, à quelque 67 km à l'ouest de Barcelone, n'était toujours pas circonscrit, mais les conditions météorologiques étaient plus favorables que la veille, avec un vent plus léger et une augmentation du taux d'humidité. euronews 27/7/2015 En Galice (nord-ouest), un autre incendie a été stabilisé dimanche soir dans la commune de Navia de Suarna (province de Lugo), après avoir endommagé au moins 431 hectares de végétation classée Red Natura 2000 par l'Union européenne pour la richesse de sa biodiversité. Dimanche, les services de lutte contre les incendies du ministère de l'Agriculture ont dû intervenir sur onze sites dans cinq régions (Andalousie, Asturies, Castille-et-Leon, Catalogne, Galice) situées, pour la plupart, dans le nord-ouest. Du 1er janvier au 19 juillet, les incendies ont touché à divers degrés près de 39.000 hectares en Espagne. Six ont concerné une superficie de plus de 500 hectares chacun, selon des données provisoires du ministère. A titre de comparaison, en 2012, année noire pour les incendies, 19 incendies importants s'étaient déjà produits à la mi-juillet. Romandie 27/7/2015
  22. Quelque 10'000 personnes ont été évacuées lundi de trois campings à Fréjus, dans le sud-est de la France, après des départs de feu, qui n'ont fait aucun blessé, a annoncé la préfecture. En Gironde, le feu semblait en passe d'être maîtrisé. bbgorgibus 24/7/2015 En visite lundi matin dans le Var, avant le début des incendies dans cette zone, le président François Hollande a assisté à un exercice de lutte contre les feux de forêts. "Il y a des conditions météo particulièrement favorables hélas à la reprise, avec du vent et la sécheresse. On a les yeux tournés vers la Gironde, mais nous devons aussi être vigilants partout en France!", a déclaré M. Hollande. Romandie 27/7/2015
  23. Depuis vendredi soir, 30 cas de gastro-entérite provenant en majorité de la région du Locle ont été annoncés aux services de santé du canton de Neuchâtel, a indiqué samedi la Chancellerie d'Etat. L'état de santé des personnes concernées n'est pas jugé inquiétant. Les patients pris en charge répondent bien au traitement de réhydratation. Ils sont âgés de 18 à 75 ans. En cas de diarrhées et vomissements, les symptômes d'une gastro-entérite, le médecin cantonal recommande de bien s'hydrater notamment avec des boissons salées comme du bouillon. Mais il conseille aussi de prendre contact avec les services de garde médicale au 0848 134 134 si les symptômes persistent. Une attention particulière doit également être portée aux personnes vulnérables comme les seniors et les nourrissons. La cause de cette flambée épidémique n'est pas encore connue, mais des analyses sont en cours, note le canton. A titre préventif celui-ci recommande d'éviter de consommer l'eau du robinet du réseau du Locle. Interdiction de boire de l'eau maintenue au Locle Les habitants du Locle (NE) ne doivent toujours pas boire de l'eau du robinet sans la bouillir. L'origine de la contamination qui a provoqué une épidémie sans précédent de gastro-entérite n'était toujours pas connue lundi. "C'est un événement extraordinaire d'un point de vue sanitaire", a déclaré le médecin cantonal neuchâtelois Claude-François Robert lors d'un point presse sur cette épidémie apparue jeudi soir selon les témoignages sur les réseaux sociaux. D'après une estimation du médecin cantonal, il y a eu entre 800 et 1000 cas sur 10'000 habitants de la région locloise. Au total, 80 personnes ont été traitées aux urgences de l'Hôpital neuchâtelois (HNE), principalement sur le site de La Chaux-de-Fonds. Actuellement, une personne âgée est encore hospitalisée. La dernière admission aux urgences remonte à dimanche à 22h00. Malgré l'amélioration de la situation, la surveillance sanitaire est maintenue. "Toutes les mesures ont été prises pour éliminer les risques", a souligné le chimiste cantonal Pierre Bonhôte qui a aussi qualifié cet événement d'exceptionnel. L'épidémie de gastro-entérite est due à une contamination d'origine fécale. Les prélèvements effectués dimanche avant la chloration de l'eau ont montré des résultats positifs à E. Coli. L'analyse de la présence de norovirus dans l'eau est en cours dans un laboratoire externe. Les résultats sont attendus pour le 3 août au plus tard. Le conseiller communal Miguel Perez a admis que la communication n'avait pas été parfaite au début de l'épidémie. Les premiers témoignages des habitants sont apparus sur Facebook. Mais il estime que les autorités et les services concernés n'ont pas commis d'erreur dans la gestion de la crise. "Le message à la population est de ne pas consommer d'eau du robinet sans la bouillir", a répété le conseiller communal du Locle. Un appel visiblement entendu au vu des nombreuses personnes croisées dans les rues du Locle avec un six packs d'eau minérale. Mais le danger de pénurie d'eau en bouteille est écarté. Romandie 27/7/2015 Romandie 25/7/2015
  24. L'abreuvage des vaches du Jura vaudois ne se fait pas sans couacs: un pilote des forces aériennes a puisé de l'eau dans des rivières, alors même que le canton de Vaud l'interdisait. Pour améliorer l'efficacité, l'armée suisse s'est aussi servie dans un lac de France. Mercredi, un des pilotes de l'armée, de son propre chef, a estimé plus opportun de puiser de l'eau dans les rivières de l'Orbe et de l'Aubonne, a indiqué lundi à l'ats Denis Froidevaux, chef de l'Etat-major cantonal de conduite, confirmant une information de La Côte. Plutôt que de faire d'incessants allers-retours entre le lac de Joux et le lac de Neuchâtel pour alimenter les bassins de rétention installés dans les alpages du Jura, un des pilotes a considéré qu'il serait plus judicieux de puiser de l'eau dans un endroit plus proche. "C'est une réponse à une logique opérationnelle", a expliqué Denis Froidevaux. "Il s'agit d'une erreur qui a immédiatement été corrigée et nous nous sommes excusés", a-t-il ajouté. Pour maintenir un débit minimal, le pompage a été interdit. L'Etat de Vaud avait déclenché le plan Orca (organisation en cas de catastrophe) le 17 juillet. Dimanche, c'est un autre épisode qui a fait couler de l'encre, mais cette fois dans l'Hexagone. Pour des raisons d’efficacité, l'armée suisse a puisé l'eau du lac des Rousses plus proche de l'emplacement des vaches, gagnant ainsi du temps. Pour l'heure, il n'est pas encore clair si une demande officielle de pompage a été envoyée à Paris. Le porte-parole de l'armée Daniel Reist ne pouvant ni confirmer ni infirmer cette information relayée par plusieurs médias affirmant que la France avait donné son feu vert. Un rapport est en train d'être établi, a-t-il indiqué. Le ballet des hélicoptères de jeudi dernier a suscité le courroux du côté français. Il s'est fait sans que les autorités locales aient été averties, provoquant l'ire du maire des Rousses, Bernard Mamet, cité dans "20 minutes". Romandie 27/7/2015
  25. Un camp de vacances de 140 personnes, dont 100 enfants, a été évacué mercredi soir à Scuol (GR) en raison d'une coulée de boue provoquée par de fortes pluies. Il n'y a pas de blessé, a indiqué jeudi la police cantonale des Grisons. Les fortes pluies ont provoqué une coulée de boue dans le village de Scuol.Crédit: KEYSTONE / LeMatin.ch L'alerte a été donnée vers 21h00 lorsqu'une coulée de boue s'est déclenchée. Durant les deux heures suivantes, les services de secours ont évacué 140 personnes de trois bâtiments menacés. L'évacuation s'est déroulée sans problème. Les 100 enfants et les 40 adultes qui les accompagnent ont passé la nuit dans les locaux de la protection civile à Scuol. Des bâtiments et des véhicules ont été endommagés par la coulée de boue. Romandie 23/7/2015
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