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  1. Une équipe de France 2 est allée constater sur place la fonte de ce glacier mythique. Les glaciers du massif du Mont-Blanc fondent à vue d'œil. Aux abords de la mer de glace, au-dessus de Chamonix (Haute-Savoie) un gigantesque escalier a été construit pour suivre la diminution du glacier : avec 4 m de fonte par an en moyenne, il s'allonge de 20 à 25 marches chaque année. France 2 est allé constater sur place cette conséquence du réchauffement climatique. En effet, les fontes estivales ne sont plus compensées par les chutes de neige en hiver. Le manteau neigeux devient de plus en plus fin, constatent les glaciologues qui scrutent avec attention les moindres recoins de ces glaciers des Alpes avec inquiétude. Et pour cause, d'ici à 2040, le glacier de la mer de glace pourrait encore reculer de plus d'un kilomètre. Selon une étude réalisée par des glaciologues du Legos, à Toulouse et du LGGE à Grenoble, "les glaciers demeurent stables au-dessus de 3 800 m, mais se rétractent fortement en dessous", rapporte Libération, mardi 2 juin. Et le glacier de la mer de glace n'est pas le plus en danger. "Certains glaciers, comme celui de la Brenva, sur le versant italien, perd 12 m d'épaisseur de glace par an", poursuit le quotidien. Francetv info 2/6/2015
  2. Un laboratoire du nord de la France propose de mesurer l'impact du réchauffement climatique sur les espèces marines. Ces 50 dernières années, la température de l'eau a augmenté de 1°C dans l'Atlantique nord. Dans le laboratoire océanographique de Wilmereux (Pas-de-Calais), les chercheurs étudient les conséquences du réchauffement climatique sur la biodiversité océanique. On y observe la migration des espèces, comme par exemple le crabe du Japon qui colonise les côtes de la Manche. Pour comprendre comment toutes les formes de vie vont réagir au réchauffement, Grégory Beaugrand a réussi à modéliser la biodiversité des océans. "Nous avons créé des dizaines de milliers d'espèces artificielles et grâce à ça, on a pu estimer les changements de biodiversité passés dans l'océan, mais aussi les changements de biodiversité futurs", explique le bioclimatologue au micro de France 3. Les climatologues envisagent plusieurs scénarios de réchauffement pour le siècle à venir. Si on réussit à maintenir l'augmentation de température en dessous de 2°C, il y aura peu de changements sur la biodiversité marine. Au-delà de 2°C, 80% des océans seront affectés. Francetv info 3/6/2015
  3. Une bactérie et un papillon menacent le buis, un arbuste que l'on retrouve notamment dans les jardins de Versailles. Les jardins à la française sont-ils en danger ? Depuis quelques années, une mystérieuse maladie ronge le buis, véritable star de ces parcs. L'arbuste est aujourd'hui menacé par deux fléaux : un champignon microscopique, le volutella, et la pyrale du buis, un papillon dont la chenille dévore les feuilles. À Versailles, le volutella inquiète sérieusement le jardinier en chef, Alain Baraton : "Les feuilles sont quasiment absentes. Le système racinaire est inerte, il ne peut plus absorber l'eau dans le sol", constate cet expert. Résultat, les buis malades sont systématiquement remplacés. Au total, "1 000 buis ont été remplacés en un an ou deux", note le jardinier. Au jardin floral de Paris, c'est la pyrale du buis, un papillon venu d'Asie qui dévore les arbustes. Tous les massifs sont infestés, au grand dam des jardiniers. Seule solution, traiter la chenille quand elle est encore en état de larve. Francetv info 4/6/2015
  4. Francetv info se penche sur les clichés que nous avons sur ces réfugiés à l'occasion de la Journée mondiale de l'environnement, le vendredi 5 juin. Ils habitent loin, ils traversent les frontières, ils vont envahir les pays du Nord... A l’occasion de la Journée mondiale de l’environnement, vendredi 5 juin, francetv info s'est penchée sur la question des réfugiés climatiques et met à mal quatre idées reçues. Parmi les réfugiés climatiques, il n'y a pas que des personnes qui vivent sur des îles menacées par la montée du niveau des océans. (NIELS BUSCH / CULTURA CREATIVE / AFP) 1 - Ils vivent dans les pays du Sud : Non, pas seulement. L’Afrique et l’Asie sont effectivement particulièrement touchées. Les îles du Pacifique également. Mais l’ensemble de la planète est concerné. Les zones polaires sont notamment durement frappées par le réchauffement global. Ce n’est pas anodin si l’ours polaire, menacé de disparition avec le recul de la banquise, est un animal emblématique du changement climatique. Or, il ne vit que dans les régions arctiques, au niveau et autour du pôle Nord. On trouve également dans ces régions des personnes qui doivent se déplacer à cause de ce bouleversement : les Inuits, qu'ils soient d'Alaska, du Canada ou encore du Groënland. Il y a aussi des déplacés environnementaux dans des zones tempérées. François Gemenne, chercheur à Sciences Po et spécialistes des questions migratoires, estime que "les personnes victimes de la tempête Xynthia [qui a frappé la France en 2010] sont des déplacés environnementaux". Ailleurs en Europe, nombre d'individus risquent de migrer à cause du changement climatique dans les décennies ou les siècles à venir. On peut citer les Roms menacés par les inondations en Hongrie, les habitants des Pays-Bas, dont deux tiers du territoire se situent en dessous du niveau de la mer, ou encore les résidents de villes comme Venise et Londres, également menacés, à terme, par l'élévation du niveau des eaux. De façon plus générale, nous avons l’habitude de penser les réfugiés environnementaux comme des personnes qui vivent loin de nos frontières ou qui sont étrangères. "Dans un discours dominé par des institutions occidentales, le terme "réfugié" semble réservé aux habitants du tiers-monde, à la fois vulnérable et dangereux", écrivent Christel Cournil et Benoît Mayer dans leur livre Les Migrations environnementales, enjeux et gouvernance (Presses de Sciences Po, 2014). 2 - Ils vont envahir les pays occidentaux : La plupart du temps, les personnes qui sont contraintes de déménager à cause de contraintes environnementales préfèrent rester près de chez elle. Les déplacés environnementaux n’ont généralement pas les moyens de migrer de l'autre côté du globe. Ils se déplacent dans leur pays, sur des distances de quelques kilomètres. Ils veulent rester près de leur famille, de leurs amis, de leur travail. Ils se rendent alors sur des zones voisines, également très vulnérables, qui peuvent être touchées les mois suivants ou peu après. En revanche, François Gemenne pressent effectivement de grandes migrations à venir d'ici la fin du siècle : "Comme on est à l’aube d’un bouleversement majeur dans l’environnement mondial, il va forcément y avoir une large redistribution géographique de la population d’ici 2100, environ". 3 - Ils sont les premiers réfugiés climatiques de l'histoire : Les Nations unies ont présenté, en 2005, des migrants du Vanuatu (sud-ouest de l'océan Pacifique) comme les premiers réfugiés climatiques. En cause : la montée des eaux induite par le réchauffement de la planète. Entre-temps, des chercheurs ont montré que "le réchauffement climatique n’a pas le rôle dominant qui lui a été attribué dans les inondations observées aux îles Torrès", l'un des archipels du Vanuatu, dont sont originaires ces migrants. Sans compter que ces îles sombrent sous l’eau car la plaque tectonique qui les supporte glisse progressivement sous sa voisine. Pas grand-chose à voir avec le climat, donc. En 2013, Ioane Teitiota, un habitant des îles Kiribati (centre de l'océan Pacifique) a été le premier au monde à demander le statut de réfugié climatique. Mais ce statut lui a été refusé. Ces personnes sont-elles pour autant les premières menacées par le climat ? Non, tranche François Gemenne : "Si l’on pense aux temps préhistoriques, l’Europe a été colonisée parce que les Homo sapiens [les hommes modernes] trouvaient que la région avait un climat favorable. L’environnement a toujours été un élément déterminant dans la distribution des populations sur la planète". 4 : Ils sont principalement menacés par la montée des eaux : Nous en entendons beaucoup parler, mais l'élévation du niveau de la mer est loin d'être la seule cause de migration environnementale. Par exemple, le sud de l'Espagne est victime de sécheresse à répétition depuis de nombreuses années, et "les experts s'accordent à dire qu'elles sont une conséquence directe du réchauffement climatique", précise François Gemenne. Or ce phénomène, qui tend à prendre de l'ampleur, a déjà contraint de nombreux agriculteurs de la région à quitter leurs terres pour se rapprocher des villes et tenter de trouver du travail. "Ce sont des déplacés environnementaux", insiste le chercheur. Le réchauffement de la planète menace également de grands plans d'eau comme le lac Tchad, en Afrique, obligeant les pêcheurs à se déplacer et à changer d'activités. Dans L'état des migrations environnementales pour l'année 2014 (PDF en anglais), publié par l'Organisation internationale pour les migrations, on constate aussi que les causes de déplacements sont multiples : inondations en Bolivie, assèchement des points d'eau en Angola, ou encore typhons à répétition en Asie du Sud-Est. Changements climatiques, une menace pour la paix doc complet : malignedemire95 4/3/2015 Francetv info 5/6/2015
  5. François Hollande a inauguré jeudi 4 juin, à Marseille, un forum méditerranéen sur le climat, le MedCop21. L'occasion pour France 3 de revenir sur les hydroliennes qui se développent de plus en plus sur le littoral français. "Ce prototype d'hydrolienne a déjà sept ans", commente le journaliste de France 3. La version définitive sera immergée dans quelques jours au large de l'île d'Ouessant. 100% Française, cette hydrolienne haute comme un immeuble de quatre étages est conçue par une entreprise de Quimper. Au départ, 10% de la consommation électrique des 2 000 résidents d'Ouessant sera assurée. Le PDG croit en une montée en puissance. Dans le Finistère, une autre entreprise surfe déjà sur cette nouvelle vague. Spécialiste des voiliers de compétition, elle s'est lancée dans la fabrication des pales de ces moulins sous-marins. EDF s'est aussi lancée dans la course. Au large de Paimpol la plus grande hydrolienne au monde sera reliée dès cet automne au réseau électrique. Une seconde machine devrait suivre. Francetv info 4/6/2015
  6. En plateau, Nicolas Chateauneuf fait le point sur la prochaine conférence sur le climat qui se tiendra à Paris en décembre prochain. En décembre prochain, Paris accueille la grande conférence sur le climat. Objectif de ce sommet : "Que tous les pays du monde s'engagent à diminuer leurs émissions de gaz à effet de serre", confie en plateau, Nicolas Chateauneuf avant d'ajouter "que si on ne change rien, la température pourrait vite grimper de 4,8°C à la fin du siècle". Tous les ans, depuis une vingtaine d'années, 195 pays du monde se rassemblent à l'occasion de grandes conférences pour trouver un accord. "Le plus gros succès, c'est le protocole de Kyoto de 97 qui a vu notamment l'Union européenne baisser ses émissions de 15%", rappelle le journaliste de France 2. Mais le problème réside dans le fait que "les principaux pays polluants n'ont pas signé le protocole de Kyoto. L'enjeu aujourd'hui est donc de trouver un nouvel accord avec la Chine, les États-Unis et l'Inde, qui représentent ensemble la moitié des émissions de CO2 de la planète", poursuit Nicolas Chateauneuf. Francetv info 4/6/2015
  7. Si l'initiative semblait efficace sur le papier, le faux prédateur n'a pas réussi à effrayer les animaux, qui refusent de quitter le port et menacent son activité. Des lions de mer sur un ponton à San Francisco (Californie, Etats-Unis), le 4 mai 2015. (ROBERT GALBRAITH / REUTERS) Le port d'Astoria, dans l'Oregon (Etats-Unis), cherche à se débarrasser des milliers de lions de mer qui prennent le soleil sur ses quais. La ville a donc fait fabriquer une fausse orque pour tenter de les effrayer : l'épaulard est un prédateur naturel du lion de mer. Mais une première tentative, jeudi 4 juin, s'est soldée par un échec cuisant, relaté sur Twitter par le photographe d'un journal local. Joshua Bessex @Bessex_Joshua The #AstoriaOrca has finally arrived outside the East End Mooring Basin. ("L'orque d'Astoria est enfin arrivée à l'East End Mooring Basin".) @DailyAstorian Joshua Bessex @Bessex_Joshua Looks like the current is a bit too strong for the fiberglass orca, so it's getting a tow. @DailyAstorian ("On dirait que le courant est un peu fort pour l'orque, donc elle est remorquée".) @ddepledge 4:41 AM - 5 Jun 2015 Joshua Bessex @Bessex_Joshua BREAKING: Fake Orca has capsized. Pilot has been rescued safely. ("La fausse orque s'est retournée. Le pilote a été secouru"). 4:50 AM - 5 Jun 2015 Joshua Bessex @Bessex_Joshua Willy is taking on water now... ("Willy prend l'eau maintenant...") 5:15 AM - 5 Jun 2015 Joshua Bessex @Bessex_Joshua Willy is belly up. Sea Lions aren't budging. It's over. ("Willy est le ventre en à l'air. Les lions de mer ne bronchent pas. C'est fini") 5:24 AM - 5 Jun 2015 L'engin en plastique sert, à l'origine, à faire la publicité d'une société qui organise des croisières pour observer les baleines, raconte The Oregonian. "Nous n'avons pas les ressources financières pour construire des barrières, déplore le directeur du port d'Astoria sur le site de la BBC. Nous n'avons pas d'autre choix que de rechercher des solutions créatives et low-cost". Habituellement, les lions de mer quittent la ville quand le temps se réchauffe, mais pas cette année. Le directeur estime que "des milliers d'emplois sont menacés" par les mammifères, qui perturbent la pèche, l'activité économique principale d'Astoria. Si la première tentative de les faire fuir a échoué, l'orque devait retenter une sortie, vendredi. Francetv info 5/6/2015
  8. Paris - L'addiction au charbon des pays du G7 risque de coûter au monde 450 milliards de dollars par an d'ici à 2100 et d'aggraver la faim sur la planète en raison de conséquences désastreuses sur les récoltes, avertit samedi l'ONG Oxfam. Chaque centrale à charbon peut être considérée comme une arme de destruction du climat qui intensifie les conditions météorologiques changeantes, aux conséquences désastreuses sur les récoltes, accroît la hausse des prix alimentaires et, en fin de compte, augmente le nombre de personnes en proie à la faim, souligne l'ONG dans un rapport (Let Them Eat coal) publié à la veille d'une réunion du G7 en Allemagne. L'addiction du G7 au charbon accroît les impacts pour l'Afrique et pour les autres régions en développement. Il est temps que les dirigeantes et dirigeants du G7 prennent conscience que leurs politiques énergétiques aggravent la faim dans le monde, souligne l'ONG dans ce rapport intitulé Qu'ils mangent du charbon !. Les émissions des centrales à charbon du G7 vont engendrer la perte de millions de tonnes de culture de base partout dans le monde, affirme Oxfam. Les centrales à charbon actives dans les pays du G7 (Etats-Unis, Canada, Japon, Allemagne, France, Royaume-Uni, Italie) risquent de coûter au monde 450 milliards de dollars par an d'ici à la fin du siècle. La contribution du G7 au réchauffement climatique va coûter, rien qu'à l'Afrique, plus de 43 milliards de dollars par an d'ici les années 2080 et 84 milliards d'ici 2100, affirme le rapport. 84 milliards, c'est 60 fois le montant de l'aide à l'agriculture et à la production agricole que l'Afrique reçoit actuellement du G7, précise Oxfam. L'ONG appelle les pays du G7 à se détourner du charbon pour privilégier les énergies renouvelables, une transition qu'elle juge urgente. Ils doivent montrer la voie car ils sont les premiers responsables du changement climatique et aussi parce qu'ils disposent de plus de ressources pour décarboniser leur économie, ajoute-t-elle. Les dirigeantes et dirigeants du G7 doivent arrêter de prétexter la croissance des émissions dans les pays en développement pour ne rien faire, souligne Oxfam. L'ONG appelle aussi les pays du G7 à confirmer l'engagement des pays du Nord à verser 100 milliards de dollars par an d'ici 2020, pour aider les pays en voie de développement à lutter contre le changement climatique. Romandie 6/6/2015
  9. Chervey (France) - Electricité Réseaux Distribution France (ERDF) a inauguré vendredi à Chervey (Aube) le plus gros centre de stockage par batteries de France, capable d'intégrer intelligemment l'énergie produite par les éoliennes au réseau public de distribution d'électricité, a constaté l'AFP. Le réseau électrique n'a pas été conçu pour transporter une énergie intermittente et aléatoire comme celle des éoliennes ou du photovoltaïque. Le stockage intelligent permet donc de réguler et de fluidifier cette énergie, a expliqué à l'AFP Didier Colin, le chef du projet de stockage expérimenté dans l'Aube. ademe 12/2/2013 Baptisé Venteaa pour Voir l'énergie naturelle transformer l'exploitation de l'électricité dans l'Aube, le démonstrateur posé au milieu d'une ferme éolienne au sud de Troyes, est composé de deux conteneurs de batteries lithium-ion de 2 mégawatts pilotés par ordinateur, capables de dispenser 1,3 mégawatt par heure auprès de 3.000 clients répartis autour du site. Toutes les productions d'énergies renouvelables sont aujourd'hui branchées directement sur le réseau de distribution ce qui peut entraîner des problèmes de tension par exemple, ce type de stockage intelligent permet de lisser les variations de cette électricité et de mieux gérer le flux, a précisé M. Colin. Le démonstrateur Venteea qui associe huit sociétés industrielles comme Saft, Schneider Electric ou General Electric, et deux universités à Lille et Troyes, a mobilisé quelque 23 millions d'euros pour la construction et le développement du démonstrateur. Le projet soutenu par l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) dans le cadre de son appel au développement des réseaux électriques intelligents, doit être expérimenté jusqu'à l'été 2016 avant qu'un bilan soit dressé. La transition énergétique nous impose d'intégrer massivement les énergies renouvelables en développant la qualité du réseau. Nous attendons les résultats de ce projet pilote pour imaginer l'avenir, a expliqué Philippe Monloubou, président du directoire d'ERDF. La Champagne-Ardenne est la première région française de production d'énergie éolienne devant la Picardie avec 1.527 mégawatts de puissance installés, en hausse de 19% par rapport à 2014. Selon les objectifs du projet de loi sur la transition énergétique, la part des énergies renouvelables dans la consommation française devrait atteindre 32% à l'horizon 2050. Romandie 5/6/2015
  10. Au moins 11 personnes ont été tuées et 8 sont portées disparues après le séisme de magnitude 6 vendredi sur le mont Kinabalu, à Bornéo, en Malaisie, a annoncé samedi un responsable. En revanche, 137 randonneurs bloqués sur le mont Kinabalu ont été secourus. "Onze corps ont été retrouvés, dont deux sont identifiés, et huit personnes sont toujours portées disparues", a annoncé sur Twitter le ministre du Tourisme de l'Etat de Sabah, Masidi Manjun. Il a précisé que ce premier bilan des autorités remontait à samedi midi (06h00 suisses). Le tremblement de terre, l'un des plus forts dans le pays depuis des décennies, a eu lieu tôt vendredi dans cette région montagneuse. Il a touché une vaste zone de l'Etat de Sabah, qui abrite le mont Kinabalu (4095 mètres). La secousse a provoqué des glissements de terrain et la chute d'immense blocs de roches sur cette montagne, l'un des plus hauts sommets d'Asie du Sud-Est. Le Kinabalu est très prisé par les amateurs de trekking et parmi les plus fréquentés de la région. Le site The Kinabalu Today, citant des sauveteurs, affirme que la plupart des personnes présentes sur la montagne au moment du séisme étaient des ressortissants malaisiens. Des randonneurs originaires de Singapour, des États-Unis, Philippines, de Grande-Bretagne, Thaïlande, Turquie, Chine et du Japon se trouvaient également sur place. L'institut américain de géophysique (USGS) a indiqué que la secousse s'était produite à une profondeur de 10 km, et que son épicentre était situé à 54 km de Kota Kinabalu, la capitale de Sabah. Aucun dégât matériel majeur n'a été recensé. khabarkinabalu re 5/6/2015 Romandie 6/6/2015
  11. Les 137 randonneurs bloqués sur le mont Kinabalu, à la suite d'un fort tremblement de terre sur l'île de Bornéo, ont tous été secourus, a annoncé un responsable samedi. Les médias malaisiens font état de deux morts. WORLD NEWS 5/6/2015 L'institut américain de géophysique (USGS) a indiqué que la secousse s'était produite à une profondeur de 10 km, et que son épicentre était situé à 54 km de Kota Kinabalu, la capitale de Sabah. Aucun dégât matériel majeur n'a été recensé. Romandie 6/6/2015
  12. Des primates vendus illégalement en France : un trafic de Ouistitis a été démantelé par les gendarmes de la brigade de recherches de Limoges et les agents de l'Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage. 4 personnes ont été interpellées le 3 juin 2015. L'enquête aura été longue. Fin 2013, des Ouistitis à pinceaux blancs avaient été saisis lors d'une perquisition et depuis la brigade de recherches de la gendarmerie de Limoges et l'Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage n'ont cessé de mener des investigations. Ces primates avaient été achetés par une personne habituée de ce genre de transactions, pour des ouistitis mais également pour une autre espèce de primate, le Tamarin Pinché. Fabien Dubessay - MAXPPP Le démantèlement d'un trafic de primates à Limoges attriste particulièrement les spécialistes animaliers. Le docteur Franck Halowyn du Parc du Reynou près de Limoges évoque un véritable gâchis pour ces animaux extrêmement fragiles. Le 3 juin 2015, 4 individus soupçonnés d'avoir organisé et participé à un trafic de primates ont été interpelés. Les singes qui ont fait l'objet de ce trafic démantelé à Limoges sont, entre autres, des ouistitis. Une espèce non seulement fragile mais également protégée par la Convention de Washington. "C'est un véritable gâchis pour ces animaux qui doivent faire l'objet de soins particuliers. Ils doivent avoir une alimentation spécifique, bénéficier d'un chauffage et d'UV toute l'année et puis ce sont des animaux sociaux, qui sont très malheureux quand ils sont seuls" déplore Franck Halowyn, vétérinaire. Les élevages clandestins sont des entreprises lucratives mais dangereuses. Pour l'animal d'abord. "Il est très facile de faire se reproduire des ouisitis. Ils n'ont rien d'autre à faire que de se reproduire, mais dans quelles conditions ? ", et puis ces primates sont vecteurs de maladies. Le trafic d'animaux est le troisième trafic le plus lucratif dans le monde après la drogue et les armes. Qu'ils soient vivants ou morts, les animaux représentent une manne financière non négligeable propice à toutes les malversations. Aujourd'hui grâce à une coopération européenne entre parcs zoologiques, nous n'avons plus de "valorisation" des animaux. Ils sont prêtés, donnés, échangés, mais ils n'ont plus de valeur, justement pour éviter les trafics" précise Franck Halowyn du Parc du Reynou. F3 Limousin 5/6/2015 - et 4/6/2015
  13. C'est l'histoire presque banale d'un jeune phoque échoué sur une plage de Carcans (Gironde) durant l'hiver 2014, rejeté par les vagues et séparé de son groupe. Rodolphe, surfeur et riverain est un des premiers à l'avoir vu. "On en aperçoit de temps en temps, dit-il. Quand il y a des tempêtes, ils viennent s'échouer. C'est souvent des petits, ils ont encore le pelage de bébé phoque." Mais au lieu de retourner dans l'océan, celui qu'on a baptisé You (voir vidéos) a préféré rester avec les humains, et jouer avec les surfeurs. Un compagnon qui a bien grandi et grossi : il pèse aujourd'hui près de 100kg, et ses débordements d'affection laissent des traces. Des coups de dents profonds sur des combinaisons qui ont suscité la vigilance des autorités locales. Un deuxième phoque est apparu dans la zone, et a mordu un baigneur. Des mises en garde seront donc affichées cet été sur les plages. Francetv info 17/6/2015
  14. La Journée mondiale de l'environnement veut créer une conscience green internationale : « Sept milliards de rêves. Une seule planète. Consommons avec modération » : ce 5 juin 2015, la JME se veut fédératrice. Souvent initiées par l'Organisation des Nations unies (ONU), les journées mondiales sont toujours l'occasion d'une réflexion sur une problématique d'intérêt international. Depuis 1972, l'environnement en est une. Pour la cause verte, cette date est charnière : elle signe également la création du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE), un organisme qui a pour mandat de répondre aux problèmes environnementaux et de promouvoir des politiques « pour l’amélioration de la qualité de la vie sans compromettre celle des générations futures », pour reprendre l'expression consacrée. En 1972, la première édition de la Journée mondiale de l'environnement avait donné lieu à la création du Programme des Nations unies pour l'environnemen (PNUE). Capture d'écran L'idée que la protection de l'environnement n'est pas une conviction cloisonnée fait son chemin : au contraire, l'écologie est transversale à bon nombre d'autres causes - politiques, sociales, économiques, etc. Mis à l'agenda, ce rendez-vous (chaque année, le 5 juin) en est un bon rappel et propose d'aborder la protection de la planète à travers l'un de ses enjeux spécifiques. UNEP 5/6/2015 Le Parisien 3/6/2015
  15. A l'occasion de la Journée mondiale de l'environnement, francetv info revient sur le flou juridique autour de ces personnes dont les conditions de vie sont mises en difficulté par le changement climatique. Les habitants de l'archipel des Tuvalu, menacés par la montée des eaux. Les 1,2 million d'habitants de la Nouvelle-Orléans (Louisiane, Etats-Unis) contraints de quitter la ville après le passage de l’ouragan Katrina, en 2005. Les Bozos du Mali obligés de migrer vers les villes parce qu'ils ne peuvent plus pêcher à cause de la raréfaction de l’eau et des poissons. Des habitants des îles Kiribati construisent un mur de pierres pour tenter de lutter contre la montée du niveau de la mer. Photo rendue publique en 2013 par le secrétariat de la communauté du Pacifique. (SPC / AFP) Trois exemples parmi tant d'autres... Les réfugiés climatiques sont de plus en plus nombreux. D’après l'Observatoire des situations de déplacement interne, les catastrophes naturelles ont contraint, en 2013, 22 millions de personnes dans le monde à se déplacer. A l'instar des autres réfugiés, humanitaires ou politiques, faut-il une convention internationale pour tenter de leur venir en aide ? A l’occasion de la Journée mondiale de l’environnement, vendredi 5 juin, francetv info revient sur ce phénomène. Pour le moment, il n'existe aucun texte qui définisse un statut ou accorde des droits aux réfugiés climatiques. Les situations sont extrêmement variées, ce qui pose d'emblée un problème de définition. Doit-on parler de raison "environnementale", "climatique" voire de "catastrophe naturelle" ? Difficile de trancher car le tri est quasi-impossible. Des mécanismes lents, comme la désertification, se mêlent à des événements plus ponctuels, comme des ouragans ou des inondations. "Tout ce que l’on peut dire, c’est que le changement climatique augmente le nombre et la violence de ces catastrophes. On ne peut pas prendre une catastrophe en particulier et dire : 'Celle-là, c’est à cause du changement climatique'", explique François Gemenne, chercheur à Sciences Po, expert des questions de géopolitique de l'environnement. Les Etats sont réticents à se pencher sur la question. C'est cette force d'inertie qu'entend briser Yvon Martinet, ancien bâtonnier de Paris, qui a choisi de s'emparer du sujet et a rédigé un projet de convention internationale sur les déplacés environnementaux. Le texte a été soumis à différents gouvernements et instances internationales comme l'Organisation internationale pour les migrations ou l'Agence des Nations unies pour les réfugiés. Mais pour l'instant, les retours officiels et même officieux sont peu nombreux. "La priorité, c’est l’accord sur les émissions de gaz à effet de serre. Donc l’enjeu est de réussir à mettre la question des déplacés environnementaux à l’agenda de la communauté internationale". Une démarche globale qui suscite quelques réserves. "Les juristes vivent un peu dans un monde à la Disneyland où ils imaginent que c’est une convention qui va régler le problème", tacle François Gemenne, qui salue plutôt l'initiative Nansen (du nom de l'ancien haut-commissaire aux réfugiés). Ce projet, lancé en 2012 par la Suisse et la Norvège, a été rejoint en février 2014 par la France, qui a intégré le club des pays amis de l'initiative. L'ambition de ce mouvement : mettre en place un cadre international dans lequel vont se déployer toute une série de politiques locales et concrètes. Lesquelles ? Par exemple, aider les Etats à fournir rapidement des papiers d'identité aux déplacés. Dans la précipitation, ceux-ci perdent ou oublient fréquemment leurs papiers. Ce qui est problématique parce qu'ils ne peuvent plus faire valoir leurs droits, prouver qui ils sont et d'où ils viennent. Il peut aussi s'agir d'aider les autorités à créer des quartiers sains pour les réfugiés, qui se retrouvent souvent dans des bidonvilles. "Cela concerne aussi les gouvernements du Nord, souligne François Gemenne. En 2005, pendant Katrina [à la Nouvelle-Orléans], il n'y a eu aucune évacuation collective. Les gens devaient quitter la zone par leurs propres moyens alors qu'un quart de la population n'avait pas de voiture." "On remarque souvent qu’il n’y a pas de correspondances entre les discussions internationales et la réalité du terrain. Les experts internationaux sont déconnectés de la réalité locale, il y a une grande méconnaissance, remarque Christel Cournil, maître de conférences en droit public à l’université Paris-13 et coauteure du livre Les Migrations environnementales, enjeux et gouvernance (Presses de Sciences Po, 2014). Là, il s’agit de faire des consultations sur place pour faire remonter les informations." Autrement dit, l'initiative Nansen renverse le mode de fonctionnement habituel des grandes institutions. "Ce sont les pays en demande qui expriment leurs besoins. C’est un processus qui renouvelle la coopération internationale, explique François Gemenne. On dit simplement aux Etats qui sont prêts à avancer que l’on peut avancer ensemble." Des propositions doivent être finalisées en octobre 2015, deux mois avant la conférence de Paris sur le climat. Reste à savoir si elles seront entendues. Francetv info 5/6/2015
  16. La vigilance orange s'étend. Après le Nord-Pas-de-Calais et la Picardie, Météo France a ajouté l'Ile-de-France à la liste des territoires concernés par les violents orages prévus vendredi 5 juin dans l'après-midi. Les départements concernés sont l'Aisne, le Nord, l'Oise, le Pas-de-Calais, Paris, la Seine-et-Marne, les Yvelines, la Somme, l'Essonne, les Hauts-de-Seine, la Seine-Saint-Denis, le Val-de-Marne et le Val-d'Oise. Cliquez sur la carte puis, une fois sur le site de Météo France, cliquez sur le département qui vous intéresse. Ces informations sont valables jusqu'au samedi 6 juin 16h00 "Ces orages seront localement violents et accompagnés de grêle et de rafales de vent généralement comprises entre 80 et 100 km/h", écrit Météo France dans son bulletin. L'institut prévient que le phénomène pourrait occasionner des "dégâts importants" dans certains secteurs, et que "des vies et des biens peuvent être, localement, mis en danger". Météo France invite les habitants des zones concernées à la prudence lors des déplacements et activités de loisirs, et recommande d'éviter d'utiliser les téléphones et autres appareils électroniques en cas de danger. Francetv info 5/6/2015 - Météo France
  17. Une ONG internationale consacrée à l’environnement a décerné son prix satirique «Fossile du Jour» au Japon car l’organisme considère que Tokyo a établi des objectifs extrêmement faibles de limitation des émissions de gaz à effet de serre. L’ONG Climate Action Network-International attribue chaque année ce trophée à la nation qu’elle juge peu encline à régler le problème du réchauffement planétaire. L’organisme a annoncé le lauréat 2015 au cours d’une conférence de presse jeudi à Bonn, en Allemagne. C’est dans cette ville que se tiennent en effet actuellement des négociations de travail au niveau de l’ONU pour la mise au point d’un nouveau cadre de lutte contre le réchauffement planétaire. Le Japon a décidé mardi qu’il se donnait pour objectif d’ici 2030 de diminuer ses émissions de gaz à effet de serre de 26% par rapport aux niveaux de 2013. Mais l’ONG estime cet objectif trop faible. La directrice de la coordination de la communication internationale de l’ONG, Ria Voorhaar, a incité le Japon à se hausser au niveau des attentes internationales en faisant preuve d’un leadership fort dans la lutte contre le réchauffement climatique. NHK WORLD 5/6/2015
  18. Une nouvelle analyse des températures relevées à la surface du globe remet en question le pic du réchauffement climatique au XXIème siècle décrit dans plusieurs études, dont le dernier rapport des experts du GIEC. Le rythme de la hausse est au contraire aussi important. Selon l'étude publiée jeudi dans la revue américaine Science, aucune diminution discernable du réchauffement n'a été relevée entre la seconde moitié du XXème siècle - période de montée des températures liée aux activités humaines - et les quinze premières années du XXIème siècle, durant lesquelles ce phénomène paraissait se stabiliser. ((c) NOAA) Les chercheurs de l'agence américaine océanique et atmosphérique (NOAA) ont analysé des relevés de températures provenant de milliers de stations d'observations météorologiques à terre et en mer, sur des navires et des bouées. Ils ont conclu que les températures au XXIe siècle n'avaient pas plafonné. Tout au contraire: le rythme d'accroissement sur cette période est au moins aussi important que lors des cinquante dernières années du XXème siècle. D'après les climatologues, ces résultats et d'autres tendent à indiquer que le ralentissement du réchauffement depuis 1998 n'est qu'une illusion. ((c) NOAA) Selon leurs analyses, le monde s'est réchauffé à un rythme de 0,086 degré Celsius par décennie entre 1998 et 2012, soit deux fois l'estimation de 0,039 degré du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC). Entre 2000 et 2014, les chercheurs de la NOAA ont estimé la montée des températures mondiales à 0,116 degré en rythme décennal, soit une valeur proche de la période 1950 à 1999 (0,113 degré de hausse par décennie). Pour le climatologue Michael Mann de l'université de Pennsylvanie, "il n'y a pas de pause ou d'hiatus, mais un ralentissement temporaire du réchauffement". M. Mann a noté que 1998 avait été une année particulièrement chaude en raison de l'intensité inhabituellement forte du courant marin chaud de l'océan Pacifique El Niño, ce qui fait paraître les années suivantes comme plus fraîches. Romandie 5/6/2015 (voir aussi d'excellents articles sur le sujet dans le Whasington Post et aussi ici)
  19. Des négociateurs réunis à Bonn jusqu'au jeudi 11 juin vont tenter de définir le rythme de réduction des émissions des gaz à effet de serre. L'objectif fixé par la communauté internationale est de limiter la hausse des températures à 2°C. Un objectif commun de réduction des gaz à effet de serre à long terme "serait plus clair, plus concret que le 2°C", estime Laurence Tubiana, responsable de la délégation française. Mais le sujet est "un point dur" des discussions qui doivent aboutir à un accord universel fin 2015 à Paris. Selon Bill Hare, directeur de l'institut Climate analytics, interrogé à Bonn par l'AFP, un objectif de long terme "serait très utile pour indiquer la direction vers laquelle tout le monde doit aller et cela enverrait un signal, non seulement aux gouvernements, mais aussi au secteur privé". A ce stade, de nombreuses options, plus ou moins exigeantes, sont sur la table. Mais aucune ne fait consensus: un pic des émissions mondiales le plus tôt possible, une baisse de 50% et même de 70-95% en 2050 par rapport à 2010, zéro ou quasiment zéro émission en 2100. D'autres formules sont plus vagues: "une décarbonisation de l'économie", une économie neutre en carbone ou encore "zéro net émission", un concept qui laisse la porte ouverte à des émissions à partir du moment où elles sont captées par des puits naturels (forêts, cultures) ou grâce à des technologies (captage et stockage du carbone). Un pic "le plus tôt possible" est défendu par les Etats insulaires. Ils sont parmi les plus exposés au réchauffement en raison de l'élévation du niveau de la mer. Ces Etats, soutenus par les pays africains, le groupe des Pays les moins avancés (PMA) et les Philippines défendent même une hausse globale des températures limitée à 1,5°C. "Les experts disent qu'avec 1,5°C, les îles sont déjà en danger", rappelle Amjad Abdulla des Maldives, négociateur pour les Etats insulaires. La différence des efforts à entreprendre entre un objectif de 1,5°C et 2°C n'a rien de marginal. Le Groupe intergouvernemental d'experts sur le climat (Giec) estime qu'il faut réduire les émissions de 40 à 70% d'ici 2050 pour 2°C et de 80 à 90% d'ici 2050 pour 1,5°C. A l'autre bout du spectre, les Etats pétroliers comme l'Arabie saoudite ou gros producteurs de charbon comme l'Australie ne veulent pas entendre parler d'une "décarbonisation de l'économie". Ils comptent à terme sur le captage et le stockage des émissions industrielles de CO2 pour continuer à exploiter des énergies fossiles. "Un réel engagement des pays à se détourner des fossiles, comme le recommande le Giec, passe par un signal à 2050 et un signal sur un point d'arrivée à zéro émission", défend Alix Mazounien, du réseau d'ONG Climate action network (CAN). Une demande proche de la proposition de l'Union européenne favorable à une baisse d'au moins 60% en 2050 par rapport à 2010. Romandie 5/6/2015
  20. Oslo - La Norvège a entériné vendredi la décision de retirer son fonds souverain, le plus gros au monde, du charbon, une avancée majeure pour les défenseurs de l'environnement à l'approche de la conférence de Paris sur le climat, qui pourrait faire des émules. A l'unanimité, le Parlement norvégien a décidé que le fonds de près de 7.000 milliards de couronnes (793 milliards d'euros), qui contrôle 1,3% de la capitalisation boursière mondiale, devrait se désengager des entreprises minières ou des groupes d'énergie pour lesquels le charbon représente plus de 30% de l'activité ou du chiffre d'affaires. La décision de retrait, qui fait suite à un compromis trouvé au sein de la commission des Finances le 27 mai, devrait concerner entre 50 et 75 entreprises internationales, représentant des participations comprises entre 35 et 40 milliards de couronnes, selon les calculs du ministère des Finances. Mais, selon les défenseurs de l'environnement, l'impact pourrait être encore plus important, certaines estimations faisant état de 122 entreprises représentant 67,2 milliards de couronnes. Le nom des entreprises dont le fonds - investi dans plus de 9.000 sociétés - est appelé à se retirer d'ici au 1er janvier 2016 n'a pas été officiellement fourni. Mais, selon une étude réalisée par un trio d'ONG, la mesure affectera 35 groupes américains dont Duke Energy, une douzaine de chinois, huit japonais, les géants allemands EON et RWE, le britannique SSE, l'indien Reliance Power, l'italien Enel, l'espagnol Endesa, le portugais EDP, le sud-africain Sasol, le sud-coréen Korea Electric Power, le suédois Vattenfall ou encore le danois Dong. Étant donné la taille gigantesque du fonds norvégien, il s'agit d'une victoire importante pour la campagne internationale qui prône une sortie du charbon, énergie fossile particulièrement polluante, à quelques mois de la conférence internationale sur le climat organisée à Paris en décembre. Romandie 5/9/2015
  21. TOKYO - Une nouvelle mode fait actuellement fureur au Japon dans le secteur du toilettage pour chien. Elle consiste à conférer des formes parfaitement symétriques et cubiques à ces derniers. Grands adorateurs d'animaux domestiques, la mode du chien cubique est apparue récemment lors d'un salon canin à Tokyo. A noter que les japonais étaient déjà les précurseurs de la pastèque cubique et vouent un culte esthétique à ces formes carrées. Il demeure à priori peu probable que ce phénomène prenne forme en Europe (espérons-le). Romandie 5/6/2015 (texte et photos)
  22. Kuala Lumpur - Quatre alpinistes ont été blessés et plus de 200 dont des étrangers étaient bloqués vendredi au mont Kinabalu, point culminant de la Malaisie, à la suite d'un séisme de magnitude 6,0 sur l'île de Bornéo, selon des responsables et médias locaux. L'Institut américain de géophysique (USGS) a précisé que la secousse s'était produite dans la matinée à une profondeur de 10 km, et que son épicentre était situé à 19 km de la ville de Ranau et à 54 km de Kota Kinabalu. Cette ville est aussi la capitale de l'Etat de Sabah, abritant le mont Kinabalu culminant à 4.095 mètres d'altitude. Vue de randonneurs dans la partie supérieure de la montagne avec une corde, au sol, permettant de s'assurer pour éviter les chutes. LotteMae CC BY-SA 3.0 Les autorités de ce pays d'Asie du Sud-Est ont ordonné à environ 200 alpinistes et au moins 40 guides locaux de rester au sommet du mont Kinabalu en raison des risques de chutes de pierres et rochers dans cette montagne pittoresque et touristique parmi les plus fréquentées de la région. Selon des médias locaux, des Malaisiens et des étrangers se trouvent parmi les alpinistes bloqués, en attendant l'intervention des secours. Au moins quatre alpinistes ont été légèrement blessés, notamment à la tête, par la chute de pierres dans la montagne. Toutes les activités d'alpinisme ont été interrompues jusqu'à nouvel ordre. Le mont Kinabalu, en malais Gunung Kinabalu, est une montagne de Malaisie, point culminant de ce pays et de l'île de Bornéo avec 4 095 mètres d'altitude. Sa grande biodiversité est rendue possible par une géologie et un climat uniques. Elle comprend de nombreuses espèces endémiques, notamment plusieurs plantes carnivores ainsi que de nombreuses orchidées, protégées par le parc national du Kinabalu. Vue du mont Kinabalu. En agrandissant l'image on peut voir, au second plan, vers le centre, les "oreilles d'âne" intactes (photo prise le 14 mars 2006 par Oscark CC BY-SA 3.0 Le séisme était tellement fort que l'une des deux cimes de montagne appelées les Oreilles d'Âne s'est brisée, a indiqué le ministre du Tourisme de l'Etat de Sabah, Masidi Manjun, sur son compte Twitter. "Mauvaise nouvelle confirmée! Une partie des emblématiques +Oreilles d'Âne+ du mont Kinabalu a disparu en raison d'un fort séisme", a-t-il écrit dans un tweet. Un habitant de Kota Kinabalu, Colin Forsythe, a rapporté que le tremblement de terre avait duré environ 15 secondes, et a ressenti le choc comme si un camion s'était écrasé contre un mur de briques. Il n'y a eu ni victime ni dégâts majeurs, et aucune alerte au tsunami. L'île de Bornéo est baignée par l'océan Pacifique. Les séismes d'une importante magnitude sont rares en Malaisie, pays situé à l'extérieur de la ceinture de feu du Pacifique, zone où se rencontrent des plaques tectoniques, ce qui produit une fréquente activité sismique et volcanique. Romandie 5/6/2015 - Wikipedia
  23. Paris - Entreprises, banques et fonds d'investissement, surtout européens, multiplient ces dernières semaines les annonces de désinvestissement du secteur du charbon, encourageantes pour la réduction des émissions de CO2, mais qui pèsent encore peu face à l'appétit grandissant de certains pays émergents. - Lundi, le groupe Total s'est engagé à sortir des activités qu'il possède dans ce secteur, notamment en Afrique du sud où le géant pétrolier intervient dans la production et la commercialisation du charbon. - Fin mai, c'est le fonds souverain norvégien, le plus important au monde, qui a indiqué se désengager des entreprises dont une part substantielle de l'activité est liée au charbon. - Quelques jours plus tôt, l'assureur français Axa a annoncé le retrait de ses investissements dans les entreprises les plus consommatrices de charbon à hauteur de 500 millions d'euros d'ici à la fin de l'année. - Il suivait de peu la banque Crédit Agricole qui a décidé de réduire son exposition au charbon, en ne finançant plus que certaines centrales sous certaines conditions. - Même l'Église d'Angleterre (anglicane) qui gère 12,4 milliards d'euros d'actifs, veut abandonner ses investissements dans la plus polluante des énergies fossiles. Si ces annonces sont importantes dans la perspective de la lutte contre les émissions de CO2, notamment par le signal qu'elles envoient, elles ne sont qu'une goutte d'eau. Le charbon est toujours la colonne vertébrale de la production d'électricité dans le monde, affirmait en décembre la directrice exécutive de l'Agence internationale de l'énergie (AIE) Maria van der Hoeven. Car, selon l'institution, la demande mondiale de charbon va continuer à croître d'ici à 2019, même si ce sera à un moindre rythme (+2,1% par an) qu'entre 2010 et 2013 (+3,3%). Si la Chine, premier utilisateur mondial de charbon, a légèrement réduit sa consommation l'an dernier, selon les chiffres du cabinet Enerdata, le pays représentera encore les trois cinquièmes de la hausse de la demande d'ici à 2019. Fin 2014, le charbon était toujours à l'origine de 73% de la production électrique du pays. Le pays a annoncé 500 gigawatts de projets de centrales à charbon dans les années à venir, indique Nathalie Desbrosses, responsable de l'analyse des marchés de l'énergie à Enerdata. C'est l'équivalent de plus de 500 réacteurs nucléaires. Et d'autres émergents sont sur ses talons. L'Inde notamment, avec l'envol de sa consommation s'envoler de 11% l'an dernier, après une croissance de près de 7% en 2013. Le pays est en train d'investir massivement pour sortir d'une situation de sous-capacités de production d'électricité. Depuis l'an dernier, le charbon représente 74% de son bouquet électrique, devant la Chine donc, et le pays est passé devant les États-Unis en volume de consommation. Exemple emblématique: le vaste projet minier (11,8 milliards d'euros) du groupe indien Adani en Australie près de la Grande barrière de corail. Alors qu'une dizaine de banques européennes et américaines se sont engagées à ne pas le financer, le groupe a assuré que cela n'aurait aucune incidence sur ses opérations. Outre l'Inde, la demande de charbon sera aussi tirée dans les prochaines années par d'autres pays d'Asie du sud-est, mais aussi le Japon et la Corée du sud, anticipe l'AIE. Et même en Europe, l'attitude de certains États est ambivalente. En avril, le gouvernement norvégien a ainsi déboursé quelques 50 millions d'euros pour sauver la compagnie minière Store Norske, qui extrait du charbon dans l'Arctique. Face à ce mouvement inéluctable mais insoutenable, selon l'AIE, une solution pour atténuer son impact sur les émissions de CO2 serait de développer la capture et la séquestration du CO2 et de concentrer les investissements dans des centrales à charbon plus efficaces, dites supercritiques. Mais, selon une étude publiée il y a quelques mois dans la revue Nature, pour limiter le réchauffement climatique à 2 degrés, il faudrait que la Chine et l'Inde renoncent à exploiter près de 70% de leurs réserves de charbon, l'Afrique presque 90%, l'Europe 78% et les Etats-Unis 92%. Romandie 5/6/2015
  24. Mozambique, le 1er Juin 2015 - Un porte-parole de la police a confirmé mercredi que 12 cornes de rhinocéros avaient été volées dans une pièce sécurisée au siège provincial de la police à Matola, province de Maputo. Et que des arrestations, en lien avec ce vol, avaient été faites y compris parmi le personnel du gouvernement. Photo de cornes de rhinocéros saisies en 2013 TRAFFIC Les cornes volées étaient parmi les 65 confisquées moins de quinze jours auparavant au Mozambique, dans le cadre d'une saisie record, aux côtés de 1,1 tonnes d'ivoire d'éléphant. La saisie avait été annoncée comme étant une percée significative de la lutte contre le braconnage à l'encontre des organisations criminelles derrière le trafic d'ivoire et de cornes de rhinocéros.... Même si l'on ne sait toujours pas avec précision le nombre et la nationalité des personnes arrêtées en relation avec cette affaire. Cependant, la nouvelle du vol dans la chambre forte des locaux de la police, représente un sérieux revers dans les efforts de suivi d'une telle saisie et des enquêtes importantes qui s'ensuivent pour briser un réseau de trafic majeur. L'ONG TRAFFIC a insisté, à nouveau, auprès du Mozambique pour que les autorités demandent l'assistance d'INTERPOL afin de bénéficier d'un soutien spécialisé, nécessaire lors de telles affaires aussi importantes, a déclaré Milliken. "Le Mozambique doit partager avec INTERPOL tous les éléments de preuve relatifs à la saisie d'origine comme ceux du vol qui s'en est suivi". Celui-ci est un coup dur pour le gouvernement nouvellement élu, qui a signalé publiquement son intention de se pencher sur le bilan médiocre et la corruption dans l'application des lois du pays. Le président Felipe Nyusi a récemment signé un protocole d'entente sur une collaboration plus étroite avec la Tanzanie voisine pour lutter contre la criminalité transfrontalière. Lors d'un défilé de la police, destiné à marquer le 40ème anniversaire de la création de la force de police du Mozambique, le Président Nyusi aurait déclaré, selon l'ONG Traffic: «Je ne peux pas dormir quand les statistiques montrent une augmentation du nombre de policiers impliqués dans le crime". Le Mozambique a un mauvais bilan dans l'application de la loi et le pays est largement considéré comme une planque tournante majeure dans le trafic des cornes de rhinocéros d'Afrique. "Bien qu'il existe des signes encourageants de la volonté politique de se pencher sur la corruption et la criminalité qui minent la société mozambicaine, ce dernier événement, est considéré comme un énorme revers", a ajouté Milliken. "Le Mozambique a maintenant l'occasion de prouver ses engagements pour éradiquer la corruption et démontrer au monde qu'il est sérieux au sujet de la lutte contre les crimes envers la faune. Et un échec se traduira par une perte importante de crédibilité pour le nouveau gouvernement", a encore ajouté Milliken. Comme le détaille l'ONG Traffic, de précédentes défaillances sont déjà survenues au Mozambique dans sa lutte contre les crimes envers la faune sauvage, impliquant la complicité apparente d'organismes gouvernementaux : - Le 27 février 2012, 266 pièces d'ivoire d'éléphant, totalisant 1,094.34 kg, ont été volées dans le stock d'ivoire qui se trouvait au sein du Ministère de l'Agriculture à Maputo. Le Ministère pour la Coordination des Affaires environnementales et la Direction nationale de gestion de l'environnement a signalé le vol publiquement en avril 2012. Aucune arrestation n'a été faite et l'affaire n'a jamais été résolue. D'autres cas ont été documentés. Tels que celui de ce ressortissant vietnamien arrêté à la fin mai 2012 avec sept cornes de rhinocéros à l'aéroport international de Maputo, alors qu'il s'apprêtait à embarquer sur un vol de Kenya Airways à destination de Nairobi. Quelques jours plus tard, il a de nouveau été arrêté avec sept cornes de rhinocéros à l'aéroport de Bangkok après son arrivée en provenance de Nairobi... sur un vol de Kenya Airways. Le Mozambique est également en défaut au niveau de ses obligations internationales en tant que signataire de la Convention sur le commerce international des espèces de faune sauvage et et de la flore (CITES). En effet, selon la convention de la CITES, il est obligatoire de signaler tous les stocks d'ivoire détenus par le gouvernement. Or le Mozambique, en tant qu'état faisant partie de l'aire de l'éléphant d'Afrique, a omis de déclarer ses stocks en 2014 et 2015. Le Mozambique fait actuellement l'objet d'une décision de la CITES l'obligeant à prendre des mesures pour mettre en œuvre efficacement les dispositions concernant les rhinocéros, y compris la promulgation et l'application, auprès de la CITES, des sanctions prises pour contrôler efficacement la criminalité touchant la faune, ainsi que le développement d'un plan d'action national de protection des rhinocéros. Le Progrès sur ces points devrait être déclaré lors de la 66ème réunion du Comité permanent de la CITES en janvier 2016. A noter également qu'en avril 2014, le Mozambique a signé un protocole d'accord avec l'Afrique du Sud voisine sur la gestion de la faune, en particulier la lutte contre le fléau du braconnage de rhinocéros. Traffic 1/6/2015
  25. Stockholm - Le numéro un mondial de l'ameublement Ikea s'est engagé jeudi à investir 600 millions d'euros en cinq ans dans l'électricité renouvelable, pour atteindre son objectif d'être indépendant en énergie en 2020. La majorité du nouvel engagement, soit 500 millions d'euros, sera investie dans l'éolien, et environ 100 millions d'euros doivent l'être dans l'énergie solaire d'ici à 2020, a indiqué Ikea Group dans un communiqué. Ikea Group, qui a déjà investi 1,5 milliard d'euros entre 2009 et 2015 dans les énergies renouvelables, exploite aujourd'hui 314 éoliennes et 700.000 panneaux solaires dans le monde. Son porte-parole pour le développement durable, Jamie Rusby, a indiqué à l'AFP qu'ils lui permettaient d'être à 70% indépendant. L'objectif de grimper à 100% avait été annoncé dès 2012, dans le cadre d'un plan appelé People & Planet Positive qui mettait également l'accent sur les économies d'énergie. Le changement climatique est l'un des plus grands défis de la planète et il nous faut des engagements et une action résolus pour trouver une solution. C'est pourquoi nous misons tout sur la transformation de notre activité, a déclaré le directeur général d'Ikea Group, Peter Agnefjäll, cité dans un communiqué. Ikea Group est l'entité qui contrôle la plupart des magasins de l'enseigne suédoise (322 dans 28 pays), tandis qu'une autre, Inter Ikea Systems, en a une quarantaine. Ces deux groupes, de droit néerlandais, avaient annoncé mercredi qu'Ikea Group allait se concentrer sur l'aspect commercial en vendant à Inter Ikea Systems l'essentiel des activités de fabrication, de conception et de logistique d'Ikea. Ikea a par ailleurs annoncé que sa fondation caritative allait dépenser 400 millions d'euros d'ici à 2020 pour soutenir les familles et communautés les plus touchées par le changement climatique. Il n'a pas précisé dans quels pays. L'entreprise a invoqué sa volonté d'accélérer la transition vers une économie à faible intensité en CO2 au moment où des gouvernements négocient à Bonn (Allemagne) en vue d'un accord mondial pour la lutte contre le changement climatique. Romandie 4/6/2015
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